mercredi, 14 juillet 2010

Terre d'accueil.

Le Nid d'Izel, vous connaissez ? Un lieu de villégiature très sympathique tenu, le dépliant le dit, par «Josée en Marc», des «Vlaamse uitbaters». Et pour être tout à fait clair, vous apprendrez qu'au Nid d'Izel, les Flamands sont chez eux (voir l'illu ci-dessous). Mais où se trouve ce nid si doux où Vondel a ses pénates ? Est-ce à Dilbeek ? Point. À St-Genesius-Rode ? Que nenni ! C'est à Izel. En Gaume. Voilà qui nous étend d'emblée la zone «waar Vlamingen thuis zijn» d'un bon 150 km vers le Sud. Les mauvaises langues trouveront que Josée en Marc sont gonflés, mais faisons taire ces pipelettes : le site de ce Nid si accueillant pour «les Flamands» (pas pour les Néerlandophones, hein : pour les «Vlamingen» !) est même traduit en français ! Merci, Josée en Marc, pour ce bel exemple d'intégration de la Vlaamsgezindheid en Wallonie. A quand un hôtel à Anvers qui prônerait «là où les Wallons sont chez eux» ? (merci à D. pour l'info)

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01:05 Publié dans Rhumeurs | Lien permanent | Commentaires (114) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Izel sur la commune de Kinik (Chiny en patois roman allogène) en Gaumerland, c'est ça ?

Plus sérieusement, qu'importe le sous-entendu idéologique, d'une part chacun a le droit de choisir sa clientèle, d'autre part tant que les Flamands viennent encore en vacances en Wallonie et s'y sentent chez eux, disons-le franchement loin des turpitudes de Bruxelles qui incarne trop la mauvaise image de la Belgique francophone avec Charleroi, et bien cela signifie que la Belgique est encore un pays, peut-être même une nation. Il faut favoriser l'amour de la Wallonie chez les Flamands, et cela doit passer par la possibilité pour ces derniers d'user du néerlandais, même exclusivement. C'est un devoir pour qui veut sauver la Belgique de faire en sorte que les Flamands soient heureux en Wallonie. Cela permet de sauter la frontière linguistique.

Écrit par : Outre-Quiévrain | mercredi, 14 juillet 2010

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@Outre-Quiévrain:

Vous rigolez là ? Attendez, rassurez-moi, c'est une blague ? Mais, vous pensez réellement qu'en pliant face aux nationalistes flamands, vous allez atténuer ce sentiment nauséabond ? Mais ce sera pire, vous allez leur montrer que le coup de force fonctionne et ils vous cracheront encore plus aux visages. Les belges francophones ont droit à leur fierté à leurs droits. Si le flamand veut encore de la Belgique, qu'il respecte plus de 40% de sa population !

Écrit par : Sido | mercredi, 14 juillet 2010

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@ Outre-Quiévrain,

Elle s'arrête où votre sollicitude ?
Jusqu'à quel point devrons-nous accepter les diktats flamands pour qu'ils aient encore envie de demeurer une composante de la Belgïe-que ?
Jusqu'à rebaptiser la Wallonie Karpettenland ??????
Peut-être devriez-vous même vous demander s'il est encore intéressant pour les Francophones de vouloir sauver ce pays et de faire un "devoir" de toutes les iniatiatives nécessaires pour y parvenir.....

Chacun fait évidemment son commerce comme il l'entend. Y compris ces hôteliers-restaurateurs: c'est leur choix et leurs calculs.
Comme c'est aussi mon choix de privilégier pour ma villégiature les sites où je ne croise pas trop de néerlandophones - pardon de flamandophones - .

Écrit par : Pierre | mercredi, 14 juillet 2010

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" franchement loin des turpitudes de Bruxelles "


Rappel aux citoyens friands d'anathèmes racistes :

" Loi du 30 juillet 1981
tendant à réprimer certains actes inspirés par le racisme ou la xénophobie

Article 1er - Dans la présente loi, il y a lieu d’entendre par " discrimination " toute distinction, exclusion, restriction ou préférence ayant ou pouvant avoir pour but ou pour effet de détruire, de compromettre ou de limiter la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice, dans des conditions d’égalité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans les domaines politique, économique, social ou culturel ou dans tout autre domaine de la vie sociale ;

Est puni d’un emprisonnement d’un mois à un an et d’une amende ...., ou de l’une de ces peines seulement :

1° quiconque, dans l’une des circonstances indiquées à l’article 444 du Code pénal, incite à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne, en raison de sa race, de sa couleur, de son ascendance ou de son origine nationale ou ethnique ;

2° quiconque, dans l’une des circonstances indiquées à l’article 444 du Code pénal, incite à la discrimination, à la ségrégation, à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe, d’une communauté ou de leurs membres, en raison de la race, de la couleur, de l’ascendance ou de l’origine nationale ou ethnique de ceux-ci ou de certains d’entre eux ;

3° quiconque, dans l’une des circonstances indiquées à l’article 444 du Code pénal, donne une publicité à son intention de recourir à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne en raison de sa race, de sa couleur, de son ascendance, de son origine, ou de sa nationalité ;

4° quiconque dans l’une des circonstances indiquées à l’article 444 du Code pénal, donne une publicité à son intention de recourir à la discrimination, à la haine, à la violence ou à la ségrégation à l’égard d’un groupe d’une communauté ou de leurs membres, en raison de la race, de la couleur, de l’ascendance, de l’origine, ou de la nationalité de ceux-ci ou de certains d’entre eux.

Article 2 – Quiconque, fournissant ou offrant de fournir un service, un bien ou la jouissance de celui-ci, commet une discrimination à l’égard d’une personne en raison de sa race, de sa couleur, de son ascendance, de son origine ou de sa nationalité, est puni d’un emprisonnement d’un mois à un an et d’une amende de cinquante francs à mille francs, ou de l’une de ces peines seulement.

Les mêmes peines sont applicables lorsque la discrimination est commise à l’égard d’un groupe, d’une communauté ou de leurs membres, en raison de la race, de la couleur, de l’ascendance, de l’origine, ou de la nationalité de ceux-ci ou de certains d’entre eux."

Écrit par : kado | mercredi, 14 juillet 2010

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@Outre-quievrain : Waar Vlamingen thuis zijn n'est pas un simple slogan qui dit que les Flamands sensentiront chez eux, c'est le slogan utilisé par les communes flamandes les plus rabiques pour signifier aux non-Flamands qu'il entrent dans un territoire réservé.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 14 juillet 2010

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@ Marcel
Pourriez-vous avoir l'amabilité de préciser ou exactement ce trouve cette photo sur leur site, j'ai beau le retourné dans tout les sens je ne la trouve pas, je dois être bête (ah oui normal je suis flamande, j'oubliais ;)))

Écrit par : Isa412 | mercredi, 14 juillet 2010

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@Isa412 :

> ou exactement ce trouve cette photo sur leur site ?
DTC.

C'est une brochure papier que Marcel a scannée, sans doute.

Écrit par : Jean-Marc L. | mercredi, 14 juillet 2010

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En fait, c'est carrément écrit en page d'accueil :

Gelegen in het land van de Semois tussen Ardennen en Gaume, nabij de abdij van Orval.
Dit comfortabel en kraaknet hotel-restaurant, 'waar Vlamingen thuis zijn', beschikt over een verwarmd zwembad en steunt op vier pijlers: (...)

Bien entendu, aucune trace dans la version française, où serait l'intérêt ?

Écrit par : Jean-Marc L. | mercredi, 14 juillet 2010

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@ Jean-Marc
Merci pour la réponse, en effet probablement, car sur leur site rien de se genre n'apparait.

Écrit par : Isa412 | mercredi, 14 juillet 2010

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@Marcel Sel : je n'ai rien contre les réserves, les gens ont le droit de choisir avec qui ils veulent vivre. Si lors de leurs vacances en Wallonie, pays qu'ils aiment, les Flamands ont dans l'idée de vivre avec d'autres Flamands, je ne vois absolument rien à redire. Au Club Med, on vit entre beaufs franchouillards, au Nid d'Izel entre flamingants. Si même les flamingants passent leurs vacances chez les Wallons plutôt que dans un gite rural dans le Westhoek, on ne peut que s'en féliciter, c'est que la Belgique a encore de l'avenir. Et je ne me sens pas la morgue intellectuelle pour dire aux Flamands que même pendant leurs vacances en Wallonie, il doivent parler français et se mêler à la population locale, ce serait exiger d'eux des choses qu'aucun touriste au monde ne pratique.

Écrit par : Outre-Quiévrain | mercredi, 14 juillet 2010

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@Isa412 : sur le site, ils l'écrivent en toutes lettres sur la page d'accueil en néerlandais.

@Outre-Quiévrain : Si un endroit est réservé aux flamingants, la moindre des choses serait de l'indiquer dans toutes les langues.

Écrit par : Jean-Marc L. | mercredi, 14 juillet 2010

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En effet j'ai trouvé, je cherchais la photo et donc n'avais pas tout lu, merci.

Écrit par : Isa412 | mercredi, 14 juillet 2010

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@Jean-Marc L. :
Que je sache, ce n'est pas un marché public, il n'y a pas d'obligation de publicité qui contraindrait à user des deux langues, c'est à destination d'un public bien défini, une des deux grandes communautés nationales.

Écrit par : Outre-Quiévrain | mercredi, 14 juillet 2010

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@Outre-Quiévrain

Vous vous voilez la face, si l'opinion publique pense comme vous, alors, nous n'aurons que ce que nous méritons. La lacheté n'est pas une qualité, le respect bien. Ne confondez pas les deux.

Écrit par : Sido | mercredi, 14 juillet 2010

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@Sido :

De la même manière que les autorités flamandes n'ont pas à scruter l'intimité de familles habitant en Flandre et parlant français, les belgicistes francophones n'ont pas à refuser aux Flamands le droit de vivre, en l'espèce de passer leurs vacances, en Wallonie en néerlandais. On peut déplorer que Wallons et Flamands ne cohabitent pas plus intimement, mais après tout cela n'a jamais été le cas sauf sur la frontière linguistique, et il ne relève qu'aux jolies Wallonnes d'aller faire montre aux jeunes Flamands qui vont se faire chier 2 semaines dans la Gaume parce que papa et maman prônent les vacances à la nature, qu'elles sont très intéressées par le bilinguisme.

Écrit par : Outre-Quiévrain | mercredi, 14 juillet 2010

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@ Outre-Quiévrain;

J'ai déjà souvent écrit à Marcel que le fait d'encore se sentir belge n'était pas un défaut. Ce n'en est pas un mais la propension à faire durer l'existence d'un non-pays relève pour le moins d'une franche naïveté. Les écrits de Marcel sont d'ailleurs de plus en plus désabusés.
Encore une fois, les gens font ce qu'ils veulent et si les Flamands désirent passer leurs vacances au milieu d'autres Flamands et exclusivement avec eux y compris en bord de Semois, grand bien leur en fasse.
Mais l'anecdote relatée est cependant à replacer dans un contexte actuel. Pour reprendre votre exemple, je ne suis pas certain que l'hôte ou l'hôtelier flamand d'un établissement pour touristes sis dans le Westhoek qui arborerait une banderole (virtuelle ou non) clamant en français que les Wallons sont chez eux chez lui serait bien vu par les gens de son ethnie.
Par ailleurs, Marcel a écrit aussi in illo tempore que la Belgique est le pays de la méthode Coué. Bel exemple en effet quand vous vous félicitez du fait que des Flamands souhaitent encore passer leurs vacances en Wallonie et que vous rajoutez que c'est bon signe pour la pérennité du pays: alors là, je me marre.
S'il vous faut de tels prétextes pour être heureux, je suis content pour vous.
Attention cependant à la chute !!!

Écrit par : Pierre | mercredi, 14 juillet 2010

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>@Jean-Marc L. :
>Que je sache, ce n'est pas un marché public, il n'y a pas d'obligation de publicité qui >contraindrait à user des deux langues, c'est à destination d'un public bien défini, une >des deux grandes communautés nationales.

@Outre-Quievrain :
Le site existe dans les deux langues mais ne dit pas la même chose. C'est de la tromperie. Si je savais que les "flamands sont chez eux" dans cet endroit, je le fuirais ne fût-ce que pour avoir des vacances. (sachant la connotation rassise du "waar vlamingen thuis zijn")

@Marcel :
Les hollandais sont en Provence, les allemands sont à Marbella et les flamands dans les Ardennes be... wallonnes. Je n'y vois pas de signe particulier, à part le fait qu'on est aussi accueillants que les français et les espagnols. Maintenant je me fous pas mal qu'on les accueille en Néerlandais : Dans le secteur du tourisme, c'est un minimum d'accueillir ses visiteurs en plusieurs langues.

Écrit par : Jean-Marc L. | mercredi, 14 juillet 2010

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Et ils y servent des tomates flamandes????

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | mercredi, 14 juillet 2010

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@tous : je répète que je n'ai rien contre un accueil en néerlandais, et même en alostois du sud où que ce soit dans le monde. Des Belges choisissent des hôtels à Marbella où l'on parle néerlandais ou français, et c'est parfaitement normal (même si ce n'est pas très aventureux). Mais j'ai eu des informations non vérifiées sur le fait que les propriétaires avaient des convictions assez radicales, d'une part, le slogan utilisé laisse peu de place à l'imagination, d'autre part (c'est celui des flamingants rabiques), le reproche étant souvent fait aux Francophones de ne pas "s'adapter" à la Flandre est ici joliment remis en perspective, troisièmement. Pour le reste, Josée et Marc ont parfaitement le droit de s'établir où ils le veulent en Belgique, et même de refuser de parler autre chose que le néerlandais aux visiteurs. Tout comme les commerçants de Flandre qui ne parlent pas néerlandais ont le droit de commercer tant qu'ils y payent leurs impôts, sans qu'on leur reproche d'être rabiques. J'avais un contre-exemple, je l'ai utilisé.



@Wanda :

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 14 juillet 2010

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@Wanda : les tomates doivent être des cœur de bœuf Flandria de la serre de Traveller à Bachte-Maria-Leerne : le chef s'appelle Ronny Bosmans.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 14 juillet 2010

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Où que ce soit dans mon village, ma région ou mon pays, j'aimerais que tout le monde se sente bienvenu et ce dans n'importe quelle langue.

Quant aux cons, aux grincheux, aux profiteurs et aux aigris, qu'ils restent chez eux.

Écrit par : Non peut-être ? | mercredi, 14 juillet 2010

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La liberté n'induit pas le droit de dire et de diffuser n'importe quoi.

En l'occurrence il s'agit d'une "étrange" publicité...

Voici pour info : http://www.jep.be/fr/

Écrit par : kado | mercredi, 14 juillet 2010

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Si les propriétaires ont des idées radicales et qu'ils trouvent quand même qu'il leur est légitime d'investir dans une affaire en Wallonie, c'est que même les extrémistes flamands ne peuvent se défaire de l'idée que la Belgique a encore un peu de sens. C'est une formidable nouvelle pour la Belgique, non ?

Écrit par : Outre-Quiévrain | mercredi, 14 juillet 2010

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beste allen,

vooreerst
een tijdje geleden heb ik deze blog ontdekt en trof er enkele leuke puntjes in aan.
het is mij evenwel opgevallen dat de uitbater van deze blog sinds 13 juni toch wel een beetje krampachtiger overkomt dan in de maanden voordien wellicht omdat een stukje (valse) "hoop" is weggevallen wat ik wellicht vrij goed zou kunnen omschrijven met "la belgique elle ne sera pas francophone" dat in de plaats is gekomen van "la belgique elle sera francophone ou elle ne sera pas"

ik zal mij steeds in het nederlands uitdrukken omdat ik van mening ben dat diegene die de taal van vondel, het weze het brabants of zijn synoniemen vlaams en nederlands niet kan lezen noch begrijpen evenmin a) zich op enigerlei wijze op nl nieuwssites en fora op deskundige wijze informatie kan opsteken en b) vertaling naar het frans naar waarde zou kunnen schatten; indien u van mening bent dat dit niet past dan zal ik mij onthouden van iedere verdere inmenging en mag u gerust deze "bijdrage" schrappen

in gevolge enkele zaken wens ik op te merken dat:
a) op de website lenid punt be ik een opmerkelijke vertaling aantref van "waar vlamingen thuis zijn" in casu "comme chez soi"; wie anders dan vlamingen kan het beter vertalen, beter verstaanbaar maken dan vlamingen wat er precies bedoeld wordt met "waar vlamingen thuis zijn" dan andere vlamingen

inderdaad bij deze verwijs ik naar
1. het rabiate gedrag van vele en minstens een grote meerderheid van franstalige brusselaars (niet de walen) tijdens de periode minstens van 1965 tot en met 2000 ... (of zou ik durven zeggen van 1831 tot op heden) waarbij vlamingen werden gedenigreerd in brussel, onbeperkt uitgescholden voor "salle flamin", untermenschen, het racistisch gedrag van de fascistes demagogues fr van de jaren 1965 tot zeker 1980 waarbij ik in het bijzonder het opgerichte apartheidsloket in Schaarbeek van wijlen de heer Nols als vaststaand feit naar voren schuif, ... brussel waar vlamingen en het nederlands over een heel lange periode zich niet thuis mochten voelen en ook niet welkom waren en misschien nog altijd niet zijn doch inmiddels toch al ietsje meer dan toendertijd

2. mij persoonlijk stoort het geenszins dat u de slogan "waar vlamingen thuis zijn" als racistisch beschouwd , noch dat u iedere vlaming, mezelf incluis, typeert als racist, nationalist en/of nazi; ook MR-politicus LM heeft gepoogd van op basis van inhoudloos te schelden op 10/6 in de AB in brussel op BDW zijn ongelijk waar te maken;
de slogan is wel degelijk op zijn plaats, en na vele tientallen jaren gegroeid, als tegengewicht tegen het franstalig taalimperialisme waarvan jullie allemaal menen dat het gebruik van het frans jullie meer rechten en plichten, zelfs privileges dient op te leveren, het ubermenschen-gevoel; wij moeten niks wij mogen alles

3. ... enzovoort

b)
het zou mij evenmin storen indien u morgen een overeenkomstige zaak in brugge, in de westhoek, in antwerpen, in wezembeek-oppem :) of elders in vlaanderen een zaak zou openen en een overeenstemmende waalse of franstalig-brusselse slogan zou hanteren ... belangrijkst van al is dat de uitbaters, wie ook de klant is of de internaut, ervoor zorgen dat iedere bezoeker er een goed gevoel aan overhoudt; waarop wacht u, doe het, wees eens origineel !

c)
franstaligen zijn de specialisten van puur afbreekgedrag, en u doet daar niet voor onder, niet het minste "convivialité" te bespeuren ten opzichte van anderstaligen in het bijzonder hun vlaamse landgenoten, zelfs ten opzichte van vlamingen in vlaanderen !!, een schande tot en met

MUG (mobiele urgentie groep) = SMUR
bij wijze van voorbeeld: wij nog altijd onnozele vlamingen verstrekken (en betalen mee) de MUG-dienst van Saint-Luc in SLW; deze MUG-dienst rukt dagelijks uit naar zelfs bij meerderheid van inwonersaantal vlaamse gemeenten zoals Hoeilaart, Overijse, Tervuren, Zaventem, ... en ... rarara ... quasi geen enkele mobiele urgentiearts die het nederlands kan verstaan ("comprends pas!" ("rien à foutre")) en dit in situaties van leven op dood;
indien franstaligen in de vlaamse rand - zelfs vlaams bij meerderheid - verantwoordelijkheid verkrijgen en deze ook graag (financiëel) opnemen, op leven en dood, zelfs dan zijn de vlamingen niet thuis in Overijse, Hoeilaart, ...
jullie franstaligen zijn allemaal bedankt ! ook jullie vertegenwoordiger CVE voor union in het vlaams parlement neemt geen enkel "conviviaal initiatief" en is evenmin geïnteresseerd om met een hele reeks vlamingen in zijn vlaamse regio in discussie te gaan ... ongetwijfeld bij gebreke aan correcte en overtuigende argumenten ! ... wij wachten nog steeds op een franstalig politicus die "convivaal" zou kunnen optreden en juiste argumenten heeft ! tot nader order bestaan die niet


ik sluit bij deze deze bijdrage af

gegroet

Écrit par : bema | mercredi, 14 juillet 2010

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@ bema : pour votre billet-propagande, je laisse le soin à vos (futur-ex ?) compatriotes de réagir. Moi je me contenterai de relever ça :

« het weze het brabants of zijn synoniemen vlaams en nederlands »

Dites-moi ce qu'en pensent les Brugeois ou les Hasseltois ? Moi je peux juste dire que, petit Français émigré en Belgique, j'ai appris une langue, d'abord avec Assimil puis à la VUB, qu'on m'a présentée comme l'Algemeen (Beschaafd) Nederlands. Je viens d'apprendre un autre nom pour cette langue, le brabançon.

Mais potverdorie, quand j'écoute des Brabançons flamands parler entre eux, je ne comprends rien du tout. On m'aurait menti ?

Comment appelle-t-on votre généralité ? Du brabançoncentrisme ?

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 14 juillet 2010

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A Outre-Quiévrain,

Y a plein d'étrangers qui s'installent dans des lieux de tourisme pour offrir des services à leurs compatriotes. Ca ne changera rien si le pays éclate, les Flamands iront toujours en vacances en Wallonie.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 14 juillet 2010

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Godverdomme, et je suppose qu'ils veulent un lien territorial entre Izel et la Flandre?

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | jeudi, 15 juillet 2010

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Dans un autre genre je viens de visiter l'hôpital Jan Yperman à Ieper en Flandre unilingue. L'accueil y est bilingue, tous les soins se font dans les deux langues... pour preuve leur site: http://www.yperman.net/index.php?&lang=FR . Il y a une coopération avec la France. Il y a une forte "clientèle" wallonne (Mouscron-Comines)...
Pourquoi la Flandre unilingue peut elle fournir ce que Bruxelles bilingue est incapable de faire?

Ah oui, Ieper, c'est très "waar vlamingen thuis zijn".... La Flandre a beau être ouverte et tolérante elle ne vous plaira jamais...

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | jeudi, 15 juillet 2010

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@wanda: la flandre et les flamands on ne veut plus les voir. Tolérants ou pas. Punt aan de lijn.

Écrit par : benoit | jeudi, 15 juillet 2010

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@ Wanda : quand on lit « waar Vlamingen thuis zijn », l'esprit humain est ainsi fait qu'il comprend « waar de anderen niet welkom zijn ». Je suis persuadé que ceux qui ont inventé ce slogan en étaient parfaitement conscients.

Si on veut un slogan vraiment accueillant, on peut utiliser celui affiché à l'entrée de Frasnes-lez-Anvaing, à côté de Tournai : « Frasnes-lez-Anvaing, een gemeente waar iedereen thuis is ». En quatre langues, français, néerlandais, allemand, anglais.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 15 juillet 2010

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@Frank Pastor : dans la mesure où ce slogan « waar Vlamingen thuis zijn » est inscrit à l'entrée de communes flamingantes en banlieue proche de Bruxelles, dans des endroits où sur le périphérique bruxellois, employé par bon nombre de Français transitant vers Bruxelles, les panneaux ne sont qu'en néerlandais, et que ces mêmes Français ne comprennent pas spontanément que Rijsel est Lille,

il est clair que « waar Vlamingen thuis zijn » signifie « waar de anderen niet welkom zijn »

Et de ce fait, ce slogan est aujourd'hui extrêmement connoté ...

Et oui je n'imagine pas un hôtel en Flandre proclamant "ici où les Wallons sont chez eux" lolllll

Écrit par : duong | jeudi, 15 juillet 2010

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Pour des raisons historiques,sociologiques et linguistiques les Flamands ont toujours fait l’effort de parler le français. Bien (trop!) souvent cet effort a été considéré comme tout à fait normal par les Francophones de Belgique. Certains même ne pouvaient s’empêcher de laisser transparaître une certaine condescendance voire un réel mépris vis à vis de leurs compatriotes … qui sème le vent, récolte la tempête!

Écrit par : John | jeudi, 15 juillet 2010

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@ John : vous nous parlez d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître :-) Aujourd'hui le mépris vient aussi de l'autre côté. « Die luie, onbekwame, taalonkundige, corrupte Franstaligen, blablabla enzovoort… ».

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 15 juillet 2010

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@duong :
Il parait logique qu'en Flandre, lorsqu'il s'agit d'indiquer la route d'une ville aussi importante que Lille pour l'histoire des Flandres, et que l'Histoire a placé en France, on emploie la version néerlandaise. De la même manière que les Français ne sont pas prêts à abandonner Courtrai ou Anvers.

La tradition des exonymes se perd au profit d'un supposé respect des langues vernaculaires. Doit-on dire London en français par respect de l'anglais ? En Flandre, la langue majoritaire est le néerlandais. Et en néerlandais, il s'avère que les villes limitrophes françaises ont assez souvent des noms traditionnels néerlandais. Les maintenir, c'est aussi achever de faire la preuve que dans les Pays-Bas au sens du XVIIème siècle, pays romans et pays "thiois" peuvent cohabiter. Donc vive Atrecht/Arras et Rijsel/Lille ! Dans l'idéel, c'est tout le Nord-Pas-de-Calais français qui devrait connaître le néerlandais.

Écrit par : Outre-Quiévrain | jeudi, 15 juillet 2010

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Outre Quiévrain

C'est à se demander pourquoi la Flandre n'a pas encore inventé des panneaux indiquant la direction vers Karelkoning. Il y a du laisser-aller dans leur imagination....
De même sur leurs cartes géographiques décrivant l'autre pays belge qu'est la Wallonie, ne voit-on pas Diepestad, Fontein-Bisschop, Schoonberg, Flupkestad Sovietbloem...

Écrit par : Pierre | jeudi, 15 juillet 2010

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@Outre-Quiévrain : sur le périphérique de Bruxelles quand même !!
Et alors qu'on est obligé de passer par la partie flamande de ce périph' pour aller de Bruxelles en France !

Encore je dis pas, si les noms de villes en néerlandais ressemblaient aux noms français, mais c'est pas du tout le cas !

Moi, en tant que Français, je n'ai jamais compris que la banlieue proche de Bruxelles soit considérée comme un territoire complètement étranger à la capitale. Ici c'est Bruxelles, à 2 mètres de là c'est la Flandre "waar Vlamingen thuis zijn ».

J'ai beau faire, je ne comprends pas.

Vous me direz, je suis aussi souvent choqué quand je traverse les frontières par l'absence de volonté de faire une transition en douceur ... ou encore je suis choqué dans pas mal de musées français par l'absence de volonté de mettre des explications en anglais (encore que ça soit de moins en moins le cas...).

Mais là dans ces conditions, à la périphérie d'une grande ville, qui n'est manifestement qu'une route de transit pour beaucoup de gens, j'ai particulièrement du mal à comprendre. Vous aurez beau dire, ça ne passe pas !

Et pour moi la banlieue de Bruxelles c'est la banlieue de Bruxelles, ça n'est pas un territoire d'une autre région ! Dans le monde moderne, les grandes villes, les métropoles sont fondamentales, je n'arrive pas à comprendre qu'on puisse passser à côté de cette évolution fondamentale du monde moderne !

Écrit par : duong | jeudi, 15 juillet 2010

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@Outre-Quiévrain : Doit-on dire London en français par respect de l'anglais ?

Pourquoi pas ? J'observe que dans la langue française, on dit de plus en plus Beijing pour Pékin, et je trouve ça très bien.

Disons que "Londres" a au moins l'avantage de ressembler à "London",

ou que, plus convaincant, "Rome" est complètement une franco-anglicisisation de "Roma".

Qu'on transforme un peu le nom pour qu'il colle mieux avec la prononciation du pays, ça me semble très bien. Mais sinon oui, j'ai de plus en plus tendance à appeler les villes du monde par leur nom local, et je trouve ça très bien.

Écrit par : duong | jeudi, 15 juillet 2010

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[Il parait logique qu'en Flandre, lorsqu'il s'agit d'indiquer la route d'une ville aussi importante que Lille pour l'histoire des Flandres, et que l'Histoire a placé en France, on emploie la version néerlandaise. ]

L'Histoire, toujours l'Histoire !

Les Flamands passent leur temps à nous bassiner avec l'Histoire !

Je suis né à Lille, et franchement ça ne m'est jamais passé à l'esprit que c'était une ville flamande ! Il y a bien sûr des restes, mais tout ça c'est l'Histoire ... Tournons-nous un peu vers l'avenir au lieu de regarder 300 ans en arrière !

Écrit par : duong | jeudi, 15 juillet 2010

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Le respect, c'est traduire quand notre langue possède un exonyme traditionnel. Car c'est la preuve que la ville du voisin a eu une importance cruciale dans l'Histoire de notre nation. En France, on ne trouvera sur les autoroutes que des panneaux indiquant "Turin", "Pampelune", "Berne", ... L'Europe s'est faite ainsi, nous possédons nos propres versions des noms de ville. J'encourage les Flamands à user des noms flamands traditionnels pour les villes wallonnes, et inversement les Francophones à cesser d'user des noms flamands pour des villes et villages qui ont des noms français depuis des siècles.

Écrit par : Outre-Quiévrain | jeudi, 15 juillet 2010

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PS : et mon père est prof d'Histoire et j'ai toujours été très bon en Histoire avec l'école, mais enfin on ne vit pas dans le monde moderne avec l'Histoire en étendard !
L'Histoire c'est intéressant mais ça vient en second après la modernité !

Écrit par : duong | jeudi, 15 juillet 2010

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@Outre-Quiévrain : pas du tout d'accord avec vous, et je ne vois pas du tout ce que ça a à voir avec le respect.

Pour moi appeler Pékin Beijing, c'est bien plus respectueux que de l'appeler par le nom que les colonisateurs lui ont donné !

Pareil pour "Cathay" ou "Indochine", "Tonkin", tous ces noms qu'on retrouve en permanence dans le langage de nos pays et qui ne sont rien d'autre que des résidus de colonisation, très choquants pour les locaux.

L'Histoire est bien souvent peu glorieuse ...

Écrit par : duong | jeudi, 15 juillet 2010

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Moi, demain, je vais au Milieu de l'Eglise !

Écrit par : André | jeudi, 15 juillet 2010

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Le respect, c'est reconnaitre que l'autre a eu une importance pour soi-même. Et cette marque de respect se matérialise par l'existence dans notre fonds linguistique d'exonymes : quand je dis Malines, je signifie aux Flamands que depuis des siècles, Mechelen a une importance pour la civilisation d'oïl. Quand je dis Mechelen, je renvoie Malines à un exotisme de pacotille, ignorant avec dédain des siècles d'histoire commune pour faire de cette ville flamande une sorte d'île indonésienne découverte il y a 100 ans.

Peuples romans et néerlandais cohabitent depuis des siècles. Et cette cohabitation a engendré une connaissance mutuelle. La langue traduit cette intimité.

Écrit par : Outre-Quiévrain | jeudi, 15 juillet 2010

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@Outre-Quiévrain : [Le respect, c'est reconnaitre que l'autre a eu une importance pour soi-même.]

Non, le respect c'est reconnaître que l'autre a une importance pour soi-même, AUJOURD'HUI ET MAINTENANT !

Donc essayer de lui rendre la vie plus facile et agréable (avec des panneaux dans sa langue),

ou accepter la manière dont lui-même appelle SA ville, celle où il habite et dont il est le seul et unique dépositaire, pas ses "habitants historiques".

Moi je trouve normal d'appeler Pekin Beijing ... parce que ses habitants l'appellent comme ça. Venir avec mes gros sabots de colonial et l'appeler Pékin, je trouve ça plutôt d'un total irrespect (et encore Pékin est moins connoté qu'"Indochine" que je vois plein de Français employer ...).

Les gens qui sont importants pour moi ce sont mes contemporains du monde moderne, pas ceux de "l'Histoire" !

Donner tant d'importance à "l'Histoire", c'est donner plus d'importance à l'architecture et à la "culture historique" qu'aux êtres humains ! Je ne trouve pas ça très "humain" comme comportement !

PS : au passage, quand je voyage dans un pays, je m'efforce toujours d'apprendre un minimum de mots pour être poli. Ce qui ne veut pas dire que j'exige des immigrés qui vivent dans mon pays qu'ils parlent parfaitement ma langue (d'autant plus qu'étant marié à une immigrée, je sais que c'est pas facile ...). Le respect peut aller dans les deux sens ... mais enfin, compliquer la vie d'un maximum de gens pour rien, sinon un nationalisme très égoïste, je trouve ça vraiment con !

Écrit par : duong | jeudi, 15 juillet 2010

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Sur les panneaux du ring de Bruxelles en zone flamande, on lit maintenant « Rijsel (Lille) » au lieu de « Rijsel » tout seul, et selon moi c'est tant mieux.

Par contre, il y a toujours indiqué « Bergen », tout seul, ce qui est tout aussi gênant qu'un « Rijsel » isolé. De même que dans la partie wallonne du ring, vous verrez seulement indiqué « Anvers ». Où est la cohérence dans tout cela ?

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 15 juillet 2010

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Dans quel monde vivent les Francophones s'ils ne savent pas que Mons se dit Bergen en néerlandais ?

Écrit par : Outre-Quiévrain | jeudi, 15 juillet 2010

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De fait, c'est aux Francophones non belges, qui sont de passage en Belgique, que ça pose problème. Et plus généralement aux non-néerlandophones qui ne connaissent de Mons que son nom officiel.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 15 juillet 2010

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D'ailleurs, pour l'anecdote, j'ai croisé un couple de Néerlandais qui n'avaient jamais entendu parler de Doornik. Par contre, Tournai, ils connaissaient :-)

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 15 juillet 2010

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Sur la E42, il est noté Aachen... Aix-la-Chapelle, non.

Au fait, quelqu'un pourrait me dire la plus value de mettre Bergen, Rijsel ou encore Maline et non Mons, Lille ou Mechelen sur les panneaux belges ?
A part emmerder le monde, perso, je vois pas trop (et là, je vise les francophone et les flamands).

Pour un si petit pays, on parvient à en trouver des sujets de discorde !

Écrit par : André | jeudi, 15 juillet 2010

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@André : la plus-value c'est le "respect de l'Histoire, de l'Identité" : « waar Vlamingen thuis zijn »

Effectivement que ça emmerde nos contemporains est bien secondaire par rapport à ces hautes considérations ...

Écrit par : duong | jeudi, 15 juillet 2010

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C'est tout de même incroyable que l'on puisse contester le fait pour les Flamands de nommer dans leur langue les villes de leur entourage immédiat, quand bien même ces dernières ne seraient pas (ou plus) néerlandophones. On est face à la preuve ultime de l'intimité entre les Flamands et les Francophones, et voilà que les Francophones veulent prolonger l'apartheid entre les deux communautés jusqu'à forcer l'autre communauté à appeler des villes qui lui sont proches de noms dont elle n'a pas usage traditionnellement.

Tant que les Flamands appelleront Tournai "Doornik", la Belgique existera encore.

Écrit par : Outre-Quiévrain | jeudi, 15 juillet 2010

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En Suisse tous les noms de ville sont affichés dans leur version originale, quel que soit la zone linguistique. Ça n'empêche pas la Suisse d'exister… et ça n'empêche non plus pas les Suisses romands de continuer à dire « Bâle » entre eux au lieu de « Basel » même si c'est ce nom-là qui est affiché sur leurs routes.

On l'aura compris, je suis pour une politique des dénominations « à la Suisse » ;-)

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 15 juillet 2010

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Et après les gens font comme ils veulent entre eux. Les Francophones pourront continuer à dire « Gand » même si « Gent » est affiché sur les panneaux, et vice versa pour les Flamands qui pourront continuer à parler de « Bergen » entre eux… tout en indiquant « Mons » sur les panneaux.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 15 juillet 2010

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@ Franck Pastor

>

Een goed idee ! Kan u deze denkpiste overmaken aan de colleges van eerste schepen en schepenen van Wezembeek-Oppem, Kraainem en Linkebeek ?
Ik ben benieuwd naar hun reactie.

Op uw eerdere vraagstelling(en) kom ik later nog terug.

Gegroet

Écrit par : bema | jeudi, 15 juillet 2010

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@ Franck Pastor (tweede poging met andere quotes)

" Si on veut un slogan vraiment accueillant, on peut utiliser celui affiché à l'entrée de Frasnes-lez-Anvaing, à côté de Tournai : « Frasnes-lez-Anvaing, een gemeente waar iedereen thuis is ». En quatre langues, français, néerlandais, allemand, anglais "

Een goed idee ! Kan u deze denkpiste overmaken aan de colleges van eerste schepen en schepenen van Wezembeek-Oppem, Kraainem en Linkebeek ?
Ik ben benieuwd naar hun reactie.

Op uw eerdere vraagstelling(en) kom ik later nog terug.

Gegroet

Écrit par : bema | jeudi, 15 juillet 2010

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@ pierre

"C'est à se demander pourquoi la Flandre n'a pas encore inventé des panneaux indiquant la direction vers Karelkoning. Il y a du laisser-aller dans leur imagination....
De même sur leurs cartes géographiques décrivant l'autre pays belge qu'est la Wallonie, ne voit-on pas Diepestad, Fontein-Bisschop, Schoonberg, Flupkestad Sovietbloem..."

wij hebben volle vertrouwen in neckermann

gegroet

Écrit par : bema | jeudi, 15 juillet 2010

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@ Franck Pastor

"De fait, c'est aux Francophones non belges, qui sont de passage en Belgique, que ça pose problème."

typisch
franstaligen hebben met veel gewone dinges last :)
het mag niet te moeilijk zijn en zich op een ander niet vertrouwd terrein begeven dan zijn we al aan de limieten van hun perceptiemogelijkheden of niet soms ? :)

gegroet

Écrit par : bema | jeudi, 15 juillet 2010

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@ duong

"Et pour moi la banlieue de Bruxelles c'est la banlieue de Bruxelles, ça n'est pas un territoire d'une autre région ! Dans le monde moderne, les grandes villes, les métropoles sont fondamentales, je n'arrive pas à comprendre qu'on puisse passser à côté de cette évolution fondamentale du monde moderne !"

sorry hoor, andere opinie, vooreerst de rand van brussel is vlaams, doch zelfs dat buiten beschouwing gelaten is het een totaal andere regio op alle gebied, sociaal, economisch, cultureel, enz ...

ik draai uw vraagstelling om
hebt u nog niet gemerkt dat u dan niet meer in brussel bent ?
of betekent dit dat u er niet komt ?

of wenst u dat brussel vergeleken wordt met LA of NY en dat u bijgevolg ook de vlaamse kust beschouwd als daarvan deel uitmakende?
trekt u nooit ergens een grens ?

gegroet

Écrit par : bema | jeudi, 15 juillet 2010

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@outre-quiévrain : ne concluez pas "les francophones veulent..." alors que Franck Pastor et moi sommes français, pas belges !

@bema : je suis français et ne comprends pas un traître mot de votre langue
... à part « waar Vlamingen thuis zijn » car je l'ai assez lu ;-)

Franck Pastor, lui, est un Français qui parle flamand, ce qui est encore un autre cas.

PS : je suis né à Lille, une ville "d'Histoire flamande" paraît-il ... mais je n'ai rien de flamand, de même que plein de gens nés à Lille !

Écrit par : duong | jeudi, 15 juillet 2010

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@Franck Pastor : je trouve aussi la solution suisse excellente. Personnellement ça me semble juste naturel d'appeler les villes dans le nom qui est utilisé par leurs habitants ... (bon, après il y a les villes multilingues comme Bruxelles mais bon les prononciations flamande et francophone sont heureusement proches)

Écrit par : duong | jeudi, 15 juillet 2010

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@ duong

"je suis français et ne comprends pas un traître mot de votre langue
... à part « waar Vlamingen thuis zijn » car je l'ai assez lu ;-)"

dankzij mij hebt u dan een nieuwe opportuniteit :)
voor mij een flamenkueche in rijsel voor u ook?
smakelijk
gegroet

Écrit par : bema | jeudi, 15 juillet 2010

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@Bema : il me répond en néerlandais, je ne m'étonne plus de rien avec les Flamands sur ces blogs !

Tiens, je signale un site où j'ai même lu quelques Flamands pas antipathiques, ce qui est une grande rareté sur tous les sites que j'ai lus sur la Belgique :

http://belgique.blog.lemonde.fr/

Écrit par : duong | jeudi, 15 juillet 2010

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@ Duong : ben oui, comme le prouve bema et d'autres avant lui, la trollitude ne connaît pas de frontière linguistique. La sympathie non plus, heureusement.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 15 juillet 2010

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@Franck : tout à fait ;) Sûrement il y a beaucoup de Flamands sympathiques ... en dehors des blogs ou du moment qu'on ne parle pas de politique ;)

Mais comme vous l'avez dit vous-mêmes, qui semblez pourtant extrêmement ouvert, le climat semble pesant pour ne serait-ce que voyager en Flandre ...

Sur le fond, je pense que le fait de tellement parler d'Histoire est un des symptômes du dépérissement de l'Europe ... et les Flamands montrent une belle volonté à s'enfoncer là-dedans encore plus vite que les autres !

D'ailleurs, ce qui m'a fait sourire sur le blog du Monde, c'est de voir les Flamands tellement fiers de leur économie ... alors que le PIB par habitant de la Flandre est très loin d'être glorieux.

C'est pas ça, le dynamisme et l'ambition, ça sonne plus comme des gens qui se reposent sur quelques lauriers...

On peut râler contre la mondialisation, mais les pays dynamiques ne jurent que par ça, pas par "l'Histoire" (même si les Chinois aiment célébrer leur Histoire mais ils voient surtout ça comme une espèce de folklore ...) ...

Écrit par : duong | jeudi, 15 juillet 2010

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Il y a encore quelqu'un sur ce site qui propage la fameuse légende urbaine flamingante selon laquelle les Flamands ne pourraient pas se faire soigner dans leur langue à Bruxelles. C'est bien évidemment totalement faux mais si vous aimez ce genre de sornettes, j'en ai quelques unes pour vous.

- Mr Maingain est un loup-garou. Les nuits de pleine lune, il se rend en Flandre pour y déguster de petits Flamands bien juteux.

- Le Manneken-Pis fait ses petits besoins en direction de la Flandre.

- L'Atomium n'est pas ce qu'il paraît. En réalité, c'est un système de défense anti-aérienne en cas d'attaque flamande sur Bruxelles.

- Si vous étudiez attentivement certaines inscriptions sur des bâtiments de la Grand-Place, vous y trouverez un plan machiavélique d'invasion pacifique de la périphérie de Bruxelles par les francophones.

Etonnant non?

Écrit par : Tom | vendredi, 16 juillet 2010

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@Bema : dat u zich enkel in het Nederlands wenst uit te drukken is uw keuze en hier wordt een dergelijke keuze gerespecteerd. Uw boodschap lijkt mij wel sterk gecopieerd vanuit de algement propaganda van de VVB en dergelijken. Ik dacht echter dat uw organisaties iets intelligenter was. Op mijn blog komen er mensen vanuit Frankrijk, Zwitserland, Duitsland, Engeland, Canada, Spanje en zelfs tot in Colombia. Die mensen verstaan vast en zeker Frans (anders zouden zij er niet komen) of Engels. Wanneer u weigert enkele andere taal te gebruiken dan Neserlands, richt u uw propaganda enkel naar de mensen die Nederlands verstaan, en die uw algemene boodschap grondig kennen. Zodoende mist u alle mogelijke kansen om uw boodschap internationaal te verspreiden. Duong, bijvoorbeeld, is een Fransman. Wanneer u van hem verwacht dat hij Nederlands zou praten bent u, ofwel dom, ofwel rabiaat. In beide gevallen is uw boodschap niet gediend en de Vlamingen evenmin.

Concernant les hôpitaux bruxellois : il existe deux hôpitaux exclusivement néerlandophones. Les Flamands peuvent d'ailleurs donner leur sang à la banque de sang flamande à l'AZ-VUB à Jette. J'ai au moins une histoire de fin de vie où le médecin refusait d'expliquer les options en français. De plus, tous les hôpitaux du réseau Iris (le réseau public) sont bilingues. Les autres hôpitaux étant privés, ils peuvent ne parler qu'anglais si ça leur chante (c'est notre constitution), mais beaucoup sont bilingues, un peu en fonction de leur public. A Brugmann (Nord de Bruxelles, 20% de Néerlandophones), beaucoup d'infirmières sont néerlandophones, et il y a des médecins néerlandophones dans tous les services. A Cavell (Sud de Bruxelles, 3 à 7% de Néerlandaophones), beaucoup de membres du personnel parlent un peu néerlandais, et il y a quelques médecins bilingues, mais ils sont plus souvent confrontés à l'anglais.

Bruxelles étant co-géré par les Néerlandophones, vos remarques sur le refus du bilinguisme des hôpitaux bruxellois est ridicule. Enfin, chacun sait que le manque de médecins néerlandophones à Bruxelles est dû au fait que les médecins néerlandophones, habitant en banlieue, n'ont pas envie de venir soigner les Néerlandophones de la capitale. Vous devriez, je pense, vous en prendre à vos médecins.

Enfin, sur l'oppression et le mépris envers les Flamands : alors comme ça, vous vous êtes laissé marcher sur les pieds pendant 175 ans sans réaction sérieuse autre qu'un extrémisme de certains hommes politiques ? J'ai toute une lignée de pauvres flamands au-dessus de moi, Bema, et aucun ne s'est jamais laissé oppresser, ni par les Fransquillons, ni par les Wallons, ni par les Übermenschen flamingants.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 16 juillet 2010

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@Isa : c'est le scan de leur dépliant en néerlandais, numérisé par une aimable lectrice qui a découvert ce lieu récemment. Il semble qu'on y soit mieux accueilli quand on est «flamand». A proximité, il existe aussi un hôtel hollandais, très néerlandophone, mais où l'on se sent accueilli de la même façon où que l'on soit né et quelle que soit sa couleur. Je pense qu'on trouvera d'autres hôtels tenus par des Flamands et tout à fait ouverts sur les autres. Je n'ai pas d'exemple, mais si un lecteur connaissait un établissement tenus par des Flamands en Wallonie et sympathiquement ouvert à tous, je me ferai un plaisir d'en parler sur ce site.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 16 juillet 2010

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@Bema : merci de ne jamais insinuer que je militerais pour une Belgique francophone, c'est le genre de mensonge que je ne supporte vraiment pas bien. Après avoir été qualifié d'impérialiste francophone par l'OVV, j'exige qu'on se garde de m'accuser injustement sur mon blog : je suis pour une protection des minorités où qu'elles soient, y compris les Flamands en Flandre, et je suis pour des facilités aux Néerlandophones le plus souvent possible en Wallonie et, bien sûr, pour un service efficace à Bruxelles.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 16 juillet 2010

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"je suis pour une protection des minorités où qu'elles soient, y compris les Flamands en Flandre"

Ah bon, les Flamands sont minoritaires en Flandre ? :D

Écrit par : Guillaume | vendredi, 16 juillet 2010

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@Duong : sur les panneaux routiers : il faudrait toujours indiquer en priorité le nom dans la langue du lieu (Antwerpen et non Anvers), avec par exemples, le nom français en Wallonie et le nom néerlandais en Flandre entre parenthèses : ; Bruxelles devrait toujours être écrit comme autrefois, Bru(ssel)(xelles) — les deux séries de lettre entre parenthèses l'une au dessus de l'autre. On uniformiserait ainsi les noms de villes. L'autre solution est de mettre toujours le nom de ville dans la langue de la région d'abord et entre parenthèses dans la langue originale : en Wallonie ; en Flandre. Les noms trop proches ne devraient pas être traduits (Bruges ou Brugge ; Gand ou Gent, Luxemburg ou Luxembourg, etc. Sur le ring de Bruxelles, partout, les deux langues seraient obligatoires, ainsi que sur les zones de passage.

Ça, c'est une bonne gestion de la mobilité. Mais je vous rassure tout de suite : les Flam(ing)ands n'en veulent à aucun prix : avec les régionalistes wallons, ils ont voulu cet unilinguisme débile.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 16 juillet 2010

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@Guillaume : je voulais évidemment écrire : "en Wallonie" et non "en Flandre" :-)

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 16 juillet 2010

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@Marcel Sel : c'est vrai que pour moi, pourtant français, Anvers c'est Antwerp (le "en" à la fin m'était sorti de l'esprit pour être honnête), c'est comme ça que je la mémorise.
Je trouve que ça serait plus naturel comme ça, comme font les Suisses (Bâle c'est Basel aussi dans mon esprit).
Je trouve d'ailleurs que c'est un bon moyen d'avoir une première ouverture à la langue de l'autre ... ce sont des petites choses qui comptent (enfin pour les voisins éloignés, pour les voisins proches le contexte est différent), de même que plein de villes européennes sont connues par les gens ... à travers les matches de foot. Car il n'y a pas tant de gens qui ont voyagé dans toute l'Europe.

Écrit par : duong | vendredi, 16 juillet 2010

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Autre chose : en Chine, dans les grandes villes, vous avez le nom des rues en caractères chinois (les Chinois n'utilisent pas l'écriture alphabétique, le pinyin : cette écriture ne sert que pour les occidentaux), et à côté une transcription alphabétique ... en anglais, dont je pense qu'il faut quand même accepter le statut de langue internationale.
Dans le cas de Bruxelles, ville internationale et bilingue, la transcription anglaise Brussels, pourrait permettre d'éviter toutes ces parenthèses pour deux écritures qui se ressemblent vraiment beaucoup.

Écrit par : duong | vendredi, 16 juillet 2010

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Moi cela me plait assez de voir Lille écrite Rijsel en Flandre. Simplement parce que je vois Lille comme une ville historiquement flamande... Maintenant, c'est vrai que pour un francophone non belge, s'y retrouver doit être difficile, tant le nom est différent du nom en français...

Moi je suis né en région parisienne et je n'ai jamais vécu dans la région de Lille, mais j'ai du sang flamand (j'ai une grand-mère flamande, et un grand-père mi wallon mi français...). Tout ce que j'ai fait dans le coin, c'est régulièrement aller voir mes grands-parents qui vivent au nord de Lille, à quelques centaines de mêtres de la Flandre... et pourtant je me sens un peu flamand (je sais c'est bizarre... :D ), car je vois Lille comme une ville des Flandres françaises.

Pour en revenir au choix de la langue d'utilisation des noms des villes, cela a une signification différente selon les cas :

- dans le cas de Aix-la-chapelle / Aachen, moi je trouve normal qu'en France on nomme cette ville comme cela, car elle a une grande signification historique pour nous (comme pour toute l'Europe de l'ouest j'imagine). Cette ville appartient à l'histoire de tous les pays voisins, il est donc logique que chaque langue ait sa manière de la nommer. Je ressent la même chose pour Lille, ou Strasbourg, qui peuvent être nommées autrement de l'autre côté de la frontière. Une ville frontalière n'appartient pas à un pays, elle fait souvent partie de l'histoire de toute la région transfrontalière.

- par contre, dans le cas de Beijin, je trouve que nommer cette ville Pékin n'a aucun intérêt. Je le vois plutôt comme un signe d'irrespect pour les chinois. En effet, je pense que nous sommes trop éloignés de cette ville, nous n'avons aucun lien avec elle, donc nous n'avons aucun droit d'en changer le nom.

Écrit par : jaggy | vendredi, 16 juillet 2010

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@ tom "C'est bien évidemment totalement faux mais si vous aimez ce genre de sornettes, j'en ai quelques unes pour vous.

- Le Manneken-Pis fait ses petits besoins en direction de la Flandre."



Celle-ci elle est vraie. Tout le temps. A 360 degrés.

Zo ziet u maar dat u zich hebt vergist. Zeker aangaande taalcommunicatie tussen verzorgers en patiënten wat ten zeerste aanbevolen is om optimale zorgen te kunnen genieten. Ik kom hierop nog terug samen met de behandeling van een inbreng van marcelsel

gegroet

Écrit par : bema | vendredi, 16 juillet 2010

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@Bema : maar neen ! le Manneken Pis fait pipi face à celui qui le regarde et non pas en direction de la Flandre. La nuance est qu'il n'a rien "contre" la Flandre. C'est juste un menneke qui fait pipi.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 18 juillet 2010

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@ Franck Pastor

ter informatie
dan kan u uw dialectisch denkpatroon even bijstellen

het westvlaams, antwerps, zeeuws, limburgs, noordbrabants, gelders, fries ... behoren allemaal tot één en dezelfde taal zijnde het vlaams, nederlands, nederduits, "dutch"

alle vlamingen die nog in leven zijn, zelfs de superhoogbejaarden, hebben allemaal in één en dezelfde taal les gehad, en wellicht ook voordien

ik beschik verder ook nog over informatie over het waals, het Belgisch frans, percentages over het aantal inwoners van wallonië dat nog regelmatig het waals spreekt enz .... interesse ?

gegroet

Écrit par : bema | lundi, 19 juillet 2010

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@Bema : vous ne connaissez même pas les dialectes néerlandais : le frison est une langue du groupe anglo-frison, et non pas un dialecte du néerlandais.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 19 juillet 2010

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Donnez-moi vos chiffres si ça vous chante, je m'en fiche complètement. Ce que je sais, moi, c'est que j'ai appris l'Algemeen Nederlands du temps où j'étais Bruxellois, et que je ne comprenais RIEN au brabançon quand certaines personnes (rares heureusement) me faisaient l'impolitesse de me répondre dans ce dialecte alors que j'adressais à eux en AN. À ce qu'il paraît un Brabançon flamand a beaucoup de mal à comprendre un Brugeois s'ils se parlent dans leurs dialectes respectifs, même si ces dialectes sont effectivement de la même famille.

Mais qu'il y ait différents dialectes dans une zone de famille linguistique commune n'a rien de choquant ni de péjoratif, c'est juste un fait en Flandre et aux Pays-Bas, un fait qu'on dirait que vous avez du mal à reconnaître.

Et si je me fie à ma propre expérience, les dialectes sont bien plus vivaces en Flandre qu'en Wallonie. Où on parle encore le wallon, certes, mais il faut vraiment chercher, et pas chez les jeunes en tout cas.

D'ailleurs, méfiez-vous quand vous dites qu'en Wallonie on parle le wallon. Parce que de Tournai à Mons les (vieilles) personnes ne parlent absolument pas wallon mais picard. En Gaume c'est le lorrain, près d'Arlon c'est le luxembourgeois, et… à Eupen et Saint-Vikt c'est l'allemand (dialectal aussi !).

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 19 juillet 2010

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@Franck Pastor : pour achever le bordel, j'ai cru comprendre que dans le canton d'Eupen, le dialecte local est le francique ripuaire (famille bas-allemand) et dans celui de St.Vith, un autre dialecte (famille haut-allemand) dont je n'ai pas retenu le nom, mais proche du luxembourgeois.

Écrit par : Jean-Marc L. | lundi, 19 juillet 2010

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@ Franck Pastor

je suis au courant concernant le picard et le lorrain, comme le wallon de l'ouest, de l'est etc ...

je vous suis largement dans vos derniers propos
(parmi les jeunes wallons ce serait +- 10%, 40a+: 40 à 60% )

parfois c'est très intéressant comme par exemple le mot frinket que l'on retrouve in de vlaamse rand et in de kempen mais à ma connaissance nulpart ailleur

Écrit par : bema | lundi, 19 juillet 2010

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@Bema, @Franck : une Yproise m'a récemment dit qu'elle ne comprenait pas un mot au brabançon. Mais vous savez, il y a des régions de France où j'ai du mal à comprendre ce qui se dit aussi. Ce n'est pas forcément une question de politesse. Il faut arrêter de faire croire qu'il y a un rapport entre langue et respect de l'autre. Jeune, je me suis retrouvé dans un groupe d'étudiants Courtraisiens dont aucun ne me parlait A(B)N, parce qu'aucun ne le parlait sans un très fort accent. Moi qui aime les dialectes, les proximités locales, ça ne me choque pas, mais il est vrai que cet esprit très proche du clocher local ne facilite pas l'incitoyennation (inburgering).

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 19 juillet 2010

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@ Marcel Sel @ Franck Pastor

Je viens à l'instant de m'apercevoir que le Nid d'Izel se situe en Gaume.
Puisqu'on y parle aussi Lotharings l'utilisation de waar vlamingen thuis zijn est probablement utlisé également pour mettre les francophones du vlaamse rand et de bruxelles à l'aise

Pour votre information.
La plus ancienne écriture du mot nederduits "koeterwaals" date d'il y a 400 ans.
Signifiant à l'époque l'utilisation par des visiteurs d'une langue qu'on ne comprenait pas dans "nos régions" et qui avait subi des influences romaines.

Écrit par : bema | lundi, 19 juillet 2010

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@ bema : il y a deux types de dialectes lorrains : le roman et le germanique. Celui parlé en Gaume est roman. Les francophones seront donc moins dépaysé que les néerlandophones ;-)

http://nl.wikipedia.org/wiki/Lotharings

http://nl.wikipedia.org/wiki/Lotharings_Frankisch

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 19 juillet 2010

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@Bema : vous êtes décidément trop drôle. Ou plutôt, trop troll !

J'ai de la famille en gaume dont la langue maternelle était le letzebuergisch. Mais bizarrement, là ou au Luxembourg, je ne me suis jamais senti autrement que très bien accueilli. Pour vous dire : je ne sais même pas comment on dit "walen buiten" en luxembourgeois !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 19 juillet 2010

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@ Marce Sel "Enfin, chacun sait que le manque de médecins néerlandophones à Bruxelles est dû au fait que les médecins néerlandophones, habitant en banlieue, n'ont pas envie de venir soigner les Néerlandophones de la capitale. Vous devriez, je pense, vous en prendre à vos médecins."

Une contre-vérité absolue

Introduction
a) Le MUG - SMUR relève du niveau fédéral.
b) Saint-Luc a accepté la tâche d'effectuer ce boulot à Bruxelles et en Flandre.
c) Rudy Demotte a répondu au parlement fédéral en 2007 "le patient n'a pas le choix de son hopital" -> staatsblad

contre-vérité
a) UZB (depuis un certain temps le nouveau nom de l'AZ VUB) n'a jamais de difficultés à cet égard, zone géographique semblable à celle de saint-Luc, ni à buxelles, ni dans le vlaamse rand
b) saint-Luc ne cherche pas et ne cherchera jamais à recruter du personnel qui puisse promouvoir et executer ce que dont les francophones ont la bouche plaine "les droits des gens, les droits de l'homme, les droits personnels, les droits des minorités et dans ce cas ci en plus les droits de la majorité dans le vlaamse rand; le fric oui, les droits ça non
c) cela ne nous est pas possible, voilà en clair l'état mental des fr, les fr ne veulent pas c'est tout


Typique: pour vous mêmes, les fr, vous voulez tout tout tout et pour "des autres" vous ne faites rien rien rien

c'est démocratique ça ?

Si le principe est tellement important pour les fr, qu'attendent-ils de le mettre en pratique "par principe" pour tout le monde ?

Écrit par : bema | lundi, 19 juillet 2010

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"a) Le MUG - SMUR relève du niveau fédéral."
Alors : que fout le premier ministre flamand depuis 30 ans ?

"b) Saint-Luc a accepté la tâche d'effectuer ce boulot à Bruxelles et en Flandre."
Oui : sinon, il y aurait manque d'urgentistes. Vous avez le choix entre de temps en temps un service incomplet, en français plutôt qu'en néerlandais, ou alors pas de service du tout. Vous choisissez quoi ? Pensez-vous que St-Luc devrait s'abstenir d'intervenir en Brabant flamand s'il n'y a pas de médecin néerlandophone ? Répondez par oui ou par non.

"c) Rudy Demotte a répondu au parlement fédéral en 2007 "le patient n'a pas le choix de son hopital" -> staatsblad"
Que font vos parlementaires et le premier ministre ?

"a) UZB (depuis un certain temps le nouveau nom de l'AZ VUB) n'a jamais de difficultés à cet égard, zone géographique semblable à celle de saint-Luc, ni à buxelles, ni dans le vlaamse rand"
J'ai au moins un témoignage contraire, non pas en urgence, mais dans l'hôpital, d'un refus d'expliquer la situation d'une personne en phase terminale en français.

"b) saint-Luc ne cherche pas et ne cherchera jamais à recruter du personnel qui puisse promouvoir et executer ce que dont les francophones ont la bouche plaine"
Dites donc, St-Luc dépend de l'université catholique de… Louvain-la-Neuve, que vous avez foutu dehors de… Vlaanderen. Vous vous attendez à ce qu'ils aient un profil ultrabilingue ?

"Typique: pour vous mêmes, les fr, vous voulez tout tout tout et pour "des autres" vous ne faites rien rien rien"
Il y a plus de services pour les 120.000 Néerlandophones de Bruxelles que pour les 300.000 Francophones de Flandre.

"Si le principe est tellement important pour les fr, qu'attendent-ils de le mettre en pratique "par principe" pour tout le monde ?"
Vanhengel a reconnu lui-même qu'on ne pouvait pas faire mieux à Bruxelles, par manque de médecins néerlandophones, et a dit qu'il préférait un service moins bilingue, mais qui fonctionne. Vous voudriez que 10% de la population bénéficie de 100% de bilinguisme. Vous délirez ! Maintenant, je suis le premier à défendre des ambulances obligatoirement bilingues tout autour de la frontière linguistique. Dans les deux sens.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 19 juillet 2010

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@ marcel sel

Il me semble comprendre que vous préférez contourner mes propos.

a) MUG – SMUR est une entité spécifique à Saint-Luc ; je ne parlais pas de l’ hôpital Saint-Luc
b) Saint-Luc est une institution privée. Aucun ministre en a la tutelle !
c) mes propos sont par rapport aux services à rendre à la majorité des habitants dans le vlaamse rand et chez eux, par un seul petit service d’une institution privée qui a accepté de fournir ce service d’urgence et qui reçoit de l’argent pour le mettre en pratique et pour son fonctionnement

Conclusion: “Les droits des gens” uniquement quand cela convient aux francophones.
Il est tellement difficile d’assumer ces responsabilités si on ne veut pas les prendre.
Biensür que les francophones n’en peuvent rien. C'est connu.

Le conseil d’administration (Saint-Luc) a mis en place un excellent système de marketing de sensibilisatipon afin de déservir “la cause” (humm) francophone. En dix ans ils ont effectué plus de quatre mille interventions en flandre pour des flamands, chiffre à multiplier par 5, 10, … considérant uniquement la famille la plus proche …

En plus par rapport à vos écritures:
" Il y a plus de services pour les 120.000 Néerlandophones de Bruxelles que pour les 300.000 Francophones de Flandre"

woohaha : comparer des pommes et des poires, le statut bilinguisme au statut unilinguisme

et voice en plus des oranges dans la contribution suivante qui avalera toutes les pommes et poires ;-)

gegroet gastheer

Écrit par : bema | mardi, 20 juillet 2010

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wallonië, waar 1 miljoen vlamingen thuis zijn

http://www.hln.be/hln/nl/957/Belgie/article/detail/367070/2008/08/02/Wallonie-waar-1-miljoen-Vlamingen-thuis-zijn.dhtml

(belga/ldh)

bientôt un nouveau parti en wallonie : la NAW
la nouvelle alliance wallone

biensûr elle sera "bij benadering" pratiquement aussi extrèmiste que le FDFW
néanmoins elle fera un effort pour l'égalité entre personnes que le FDFW ne fera certainement pas

l'histoire se répète
les wallons n'ont pas accepté le bilinguisme généralisé en 1932 e.a. à force de craindere de perdre la ville de charleroi aux flamands !

vivement qu'on puisse vôté en wallonie aussi pour Bartje, Yveske, Carolientje, ...

Écrit par : bema | mardi, 20 juillet 2010

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@ Marcel: "De plus, tous les hôpitaux du réseau Iris (le réseau public) sont bilingues." Tu te fous de ma gu..e????

Ayant une médecine fr dans ma famille (mixte, car je suis fl), travaillant à Brugmann, m'a confirmé à plusieurs reprises que ce n'est absolument pas le cas. Quant à l'UZ de Jette: vous vous y êtes déjà rendus? Sans vouloir être raciste: vu le nombre de patients allochtones, il me semble impossible que cet hôpital soit unilingue nl! De plus, il ne nous faut pas de médecins néerlandophones (si manquant selon vous), mais des médecins (indiens, chinois, brésiliens, ... s'il faut) qui maitrisent le néerlandais (ça s'apprend, vous savez, car vous l'avez fait).

"Il semble qu'on y soit mieux accueilli quand on est «flamand»"

--> conclusion basée sur...???? J'ai l'impression que vous avez surtout des problèmes avec les slogans ('waar vlamingen thuis zijn' et surtout 'walen buiten' que vous répétez sans cesse) alors qu'il faut les voir dans leur contexte: certe 'waar vlamingen thuis zijn' est toujours utilisé (mais que 'les autres ne le seraient pas' est plutôt une interpretation personelle qu'une réalité, vu le nombre de fr dans ces communes...), mais le 'walen buiten' me semble surtout des années 60 (à moins que vous estimez TAK et d'autres organisation marginales de ce type représentative pour toute la Flandre).

J'apprecie vos efforts d'avoir un débat (et surtout votre blog nl-phone), mais je crains que depuis la fédéralisation de ce pays (qui n'est donc plus unitaire depuis les années 90), il faut arreter de prétendre comme si on vivait dans le même pays (et je sais de quoi je parle, ayant de la famille des 2 cotés).

Écrit par : kawadude | mercredi, 21 juillet 2010

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Oui, vivre dans le même pays, ce serait trop simple. Pour les Flamands comme pour les Francophones, il faut plus de complexité, des réglementations supplémentaires à la pelle, des courtinelineries administratives en plus… C'est vrai quoi, où serait le fun sans ça ?

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 21 juillet 2010

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@kawadude

pour bien comprendre "la logique du discours" francophone je vous invite à lire

http://www.larevuetoudi.org/fr/story/le-discours-du-fdf-une-francophonie-ethnocentrique-et-manichéenne

Une publication du Centre d'études wallonnes et de République °1999

les deux paragraphes sous le point 7 résument bien

gegroet

Écrit par : bema | mercredi, 21 juillet 2010

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@ bema

merci pour le lien.... j'attends une réponse de 50 pages de M'Cel pour refuter tous les choses méchantes écrit sur le FDF, parti politique extrèmement humaniste...

Écrit par : des | mercredi, 21 juillet 2010

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@ bema: pour être clair sur ma position:

"la logique du discours francophone" comme vous le décrivez en mettant un lien qui parle de l'FDF n'est pas mieux que généraliser "la pensée flamande" en référant à des slogans "walen buiten". Tout deux prétendent prôner une réalité générale basée sur les extrémités.

De plus en plus de francophones se débrouillent en nl ces dernières années: le cliché que quand il n'y a qu'un fr en réunion signifie qu'on doit parler en fr est davantage dépassé. C'était une réalité (vécu par moi-même aussi), mais cela évolue dans le bon sense.

Faut plutôt veiller à l'inverse: je constate également que de moins en moins de nl (certe, pas de la périph, mais de la Flandre plus profonde) ne maitrisent plus non plus le fr comme avant.

Ceci dit, je reste persuadé du fait que tant que les politiciens fr remettent en cause la frontière linguistique, défendent dans l'absurde des privilèges anticonstitutionnels (BHV), n'ont pas de respect pour la langue de 60% de ce pays (Milquet qui n'est pas capable de répondre à des questions en nl dans une émission de Ter Zake et ceci dans la fonction de Ministre FEDERALE de Travail), on n'aura jamais la paix communautaire nécessaire afin de résoudre les vrais problèmes de la population (qu'elle soit nl-phone ou fr-phone).

Je suis sur que le gouvernement flamand serait beaucoup plus pragmatique envers les francophones de Flandre, si ceux-ci (et surtout leur représentants politiques, quoique vu qu'ils habitent une autre région) acceptent les réalités constitutionnelles (frontière linguistique, BHV, ...).

Gegroet et bien à vous

Écrit par : kawadude | mercredi, 21 juillet 2010

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@ kawadude

je vous suis dans chaque paragraphe
le but n'étant pas de généraliser mais d'informer, j'ai bel et bien utilisé des paranthèses à cet égard

néanmoins il faut aussi pouvoir affirmer clairement que quelques/certains dirigeants du FDF sont des "taalracisten", que ce parti est extrèmiste et que les propos que vous avez retrouver sur ce lien sont toujours d'application et là aussi il ne faut certainement pas généraliser envers tous les membres et voteurs de ce parti

malheureusement il y a aussi, et la cela devient plus grâve, d'autres politiciens francophones comme Louis Michel e.a. qui commençaient à croire de pouvoir jouer le même jeu (AB 10/6/10)

la scission double de BHV (sec) sera la meilleure garantie pour que la pacification nécessaire interviendra et réussira

"le droit des gens" et "les droits de l'homme" comme souvent expliquer par des francophones sont également des pensées fantômes ... pour finir il commençent toujours à exiger du "sol"

une frontière est un concept fondamental de base pour une démocratie, fondamental pour un système de droit, état de droit, entité de droit

les mêmes droits et obligations pour tous les citoyens endéant la frontière
sans cela il n'y pas d'égalité entre citoyens et par conséquent des privilèges pour certains

les francophones qui veulent obtenir quelque chose en flandre doivent bien s'en rendre compte que la wallonie devra faire la même chose pour tous les flamands en wallonie - réciproque

donc leurs demande(s) devront être accepté aussi bien par la wallonie que par la flandre, mais cela ne se fera pas nonplus tout comme en 1932 puisque les flamands habitant la wallonie sont très important tout comme en 1932

gegroet

Écrit par : bema | mercredi, 21 juillet 2010

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@ bema : qu'est-ce qu'une scission « double » de B-HV ?

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 21 juillet 2010

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Je suppose que la 'scission' double est celle de l'arrondissement électoral ET judiciaire de BHV, alors que la fameuse décision de justice sur laquelle s'arcboute la Flandre n'evoquait que l'arrondissement électoral, et pour la seule chambre. Cette décision soulignait qu'il y avait un problème, mais n'imposait en rien la scission pour en être la solution, et quoi qu'il en soit, la preuve est maintenant faite quo peut avoir des élections législatives valables avec BHV non scindé.

Si la Flandre unanime continue à exiger la scission 'double' (triple en fait) en refusant l'extension de Bruxelles, c'est la manifestation éclatante de sa mauvaise foi et du fait qu'elle ne se reconnait déjà plus dans le référentiel belge et prépare son indépendance avec des visées agressives sur Bruxelles. J'en suis pour ma part persuadé depuis des lunes, mais en voilà la preuve.

Écrit par : Jpbweb | jeudi, 22 juillet 2010

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a)
vous pouvez toujours rester dans l'illégalité et dire que c'est légal
un discours qui ne m'étonne pas
la mauvaise foi ce sont ceux qui refusent à y rémédier
où sont les propositions des francophones pour rémédier à ce point et uniquement à ce point ? dites-moi

b)
tous les habitants dans le brabant wallon non pas le choix de pouvoir aller en justice à bruxelles ; là aussi ce sont des privilèges pour certain dans le brabant flamand (en HV) ; et en plus il n'y a pas que cela qui joue mais e.a. les services publiques doivent devenir beaucoup plus efficace, plus près de la population, plus besoin de se rendre à bruxelles, dimensions adéquates comme pour les autres belges ; les particularités de HV sont totalement different de ceux de B

la mauvaise foi dans ce dossier est à nouveau francophone : le refût de traiter les flamands comme égaux et par conséquent le refût à la pacification

les flamands on déjà parlé de l' "extension" de bruxelles au parlement en 1962-63, avant la naissance du FDF, "extension" bien entendu sans sol !, et équitablement divisé entre le brabant wallon et le braband flamand;

Écrit par : bema | jeudi, 22 juillet 2010

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@ Franck Pastor

pvi

1. sur le plan électoral : les élections fédérales (chambre, sénat) et européennes, les élections régionales le sont déjà
2. sur le plan judiciaire : un arrondissement HV (tribunaux à Halle et à Vilvoorde) et un arrondissement B

il est en effet grand temps que la "colonisation" de Halle-Vilvoorde par Bruxelles prenne fin (, exigez du sol n'est rien d'autre que cela)
certainement cela aura aussi des conséquences pour la réprésentation parlementaire des flamands à Bruxelles mais à mon avis personnel également justifié

à tous : quelques chiffres - élections du Sénat 13/6/2010
RBC : citoyens ayant le droit au vote : 575600
(parmi eux les flamands de Bruxelles)
(la population RBC compte 28% d'étrangers -> des dizaines de nationalités; la population Belge (ayant la nationalité) tourne autour de 750 mille)
HV, les 6 cantons : votes exprimés sur des listes francophones : 94600

Écrit par : bema | jeudi, 22 juillet 2010

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@Bema : "a) MUG – SMUR est une entité spécifique à Saint-Luc ; je ne parlais pas de l’ hôpital Saint-Luc"
Oui, donc bien des Cliniques universitaires Saint-Luc. http://www.saintluc.be/services/medicaux/urgences/smur.php
En réalité, les cliniques universitaires Saint-Luc n'interviennent en Brabant Flamand que lorsqu'ils ont la première ambulance SMUR (MUG) disponible avec la plus grande proximité par-rapport au lieu d'intervention — c'est d'ailleurs la Loi et elle est logique : il vaut mieux une équipe médicalités (SMUR) ne comprenant pas la langue que pas d'équipe médicalisée du tout.

A la Clinique Ste-Elisabeth, il existe un SMUR/MUG parfaitement bilingue qui intervient régulièrement en Flandre.
http://www.cliniquesdeleurope.be/nl/stelisabeth-2alice/spoedgevallendienst/mug/

En ce qui concerne les cas utilisés par le CD&V et la N-VA pour prétendre à un racisme ambulatoire, Dooms en relevait… un… en 2007, dont voici le rapport (de Tubize) : À 16.56 heures et 50 secondes, la centrale 100 de Flandre occidentale reçoit un appel pour une intervention à Oetingen, Kerkplein 12, zaal Elckerlyc.

Lors de l’appel, on dit qu’il s’agit d’une grosse suffocation, que la personne est inconsciente et qu’elle ne bouge plus.

L’appel est transmis à la centrale 100 du Brabant flamand qui envoie les moyens nécessaires. Pour ce faire, les préposés utilisent les protocoles d’enregistrement. Sur la base des données transmises, un SMUR devra être envoyé.
À 17.06 heures, un deuxième appel arrive selon lequel les moyens ne sont pas encore sur place. Le préposé signale que le nécessaire a été fait. Il n’y a pas d’autre appel car à 17.08 heures l’ambulance est sur place.

Lorsque l’ambulance de Lennik est arrivée, un infirmier et un médecin généraliste étaient déjà en train de réanimer la personne.

La réanimation a été reprise par les ambulanciers de Lennik. Ils ont libéré les voies respiratoires et poursuivi la réanimation.

Le SMUR de Tubize a repris la réanimation à l’arrivée même si ce n’était plus utile."
(fin du rapport)

Ceci, parmi des milliers d'interventions annuelles. Alors oui, il faut améliorer le système, mais il faut aussi reconnaître les 999 cas où ça se passe bien, plutôt que de faire croire que ce n'est jamais le cas.

b) Saint-Luc est une institution privée. Aucun ministre en a la tutelle !
Dans ce cas, qu'est-ce que vos premiers ministres flamands attendent pour changer la constitution : si Saint-Luc est privée, on ne peut légalement pas lui imposer un cadre linguistique (vu que l'institution a été expulsée de Louvain au son de Walen buiten, ce serait même un comble!)

"c) mes propos sont par rapport aux services à rendre à la majorité des habitants dans le vlaamse rand et chez eux, par un seul petit service d’une institution privée qui a accepté de fournir ce service d’urgence et qui reçoit de l’argent pour le mettre en pratique et pour son fonctionnement"
A vous lire, certaine en viendraient à recommander à tout médecin francophone de ne plus jamais poser les mains sur un patient flamand. Heureusement, il y a le serment d'hypocrate. Que ça vous plaise ou non, un médecin francophone vous soignera quand il n'y aura pas d'autre soigneur à proximité. Evidemment, si un jour on devait scinder le pays, il se peut que les ambulances de Bruxelles et de Tubize ne soient plus disponibles pour le Brabant flamand. Et là, vous serez vraiment dans la m…

"Conclusion: “Les droits des gens” uniquement quand cela convient aux francophones. Il est tellement difficile d’assumer ces responsabilités si on ne veut pas les prendre. Biensür que les francophones n’en peuvent rien. "
Faux : le premier droit des gens est d'être assisté, peu importe la langue.

"C'est connu. Le conseil d’administration (Saint-Luc) a mis en place un excellent système de marketing de sensibilisatipon afin de déservir “la cause” (humm) francophone. En dix ans ils ont effectué plus de quatre mille interventions en flandre pour des flamands, chiffre à multiplier par 5, 10, … considérant uniquement la famille la plus proche … En plus par rapport à vos écritures: "
Bla, bla, bla. 1/5e de leurs interventions en Flandre. Mais il faudrait que toutes leurs ambulances soient bilingues ? Ou néerlandophones ? Comme ça, ce seront les 4/5e de Francophones qui seront lésés ? Ça vous conviendrait mieux, avouez-le !

"Il y a plus de services pour les 120.000 Néerlandophones de Bruxelles que pour les 300.000 Francophones de Flandre" woohaha : comparer des pommes et des poires, le statut bilinguisme au statut unilinguisme et voice en plus des oranges dans la contribution suivante qui avalera toutes les pommes et poires ;-)"
En fait, je m'en fous : du point de vue de l'UE, les Flamands de Bruxelles sont une minorité au même titre que les Francophones de Flandre. A protéger, donc. Si vous ne comprenez pas ça, c'est votre problème, mais ça signifie que vous n'êtes pas du tout prêt pour l'Europe.

gegroet gastheer
Wees gegroet, kommentator !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 22 juillet 2010

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@Bema (Wallonië, waar 1 miljoen vlamingen thuis zijn") dites, et le million de Wallons devenus flamands en Flandre, on en parle aussi dans l'article ? Tiens non ? Awel santei !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 22 juillet 2010

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@kawadude " Tu te fous de ma gu..e????"
Euh ? C'est quoi, ce ton ?

"Ayant une médecine fr dans ma famille (mixte, car je suis fl), travaillant à Brugmann, m'a confirmé à plusieurs reprises que ce n'est absolument pas le cas."
D'accord. J'aurais dû repréciser les choses :

1. le gouvernement qui gère ces hôpitaux est paritaire bilingue, et les Néerlandophones du gouvernement reconnaissent eux-mêmes qu'ils préfèrent des services fonctionnels à des services bilingues (dixit notamment Vanhengel en son temps).

2. Les hôpitaux du réseau Iris sont tenus de se conformer à un certain nombre de règles, notamment au niveau de l'accueil et de la disponibilité linguistique.

3. L'investissement en plan langues pour le personnel me paraît important :
http://www.iris-hopitaux.be/fr/index.asp?ID=236

4. Oui, partout où l'on peut faire mieux, il faut le faire. Mais le risque, à l'inverse, est comme ça m'est arrivé, de tomber sur un médecine néerlandophone à Uccle, une nuit de garde. Son français n'était pas parfait et je ne sais pas s'il connaissait le mot "bile" ou "sthétoscope". Mais il a fait son boulot, et il l'a bien fait. A long terme, la seule solution est celle qui prévalait autrefois en Flandre : écoles en immersion : une heure en NL, une heure en FR, et ce à Bruxelles et alentour.

Quant à l'UZ de Jette: vous vous y êtes déjà rendus? Sans vouloir être raciste: vu le nombre de patients allochtones, il me semble impossible que cet hôpital soit unilingue nl!

"De plus, il ne nous faut pas de médecins néerlandophones (si manquant selon vous), mais des médecins (indiens, chinois, brésiliens, ... s'il faut) qui maitrisent le néerlandais (ça s'apprend, vous savez, car vous l'avez fait)." Ah, mais qu'est-ce qui empêche ces médecins de travailler à Bruxelles ? Sachant que le personnel hospitalier NL est surreprésenté, pourquoi pas le personnel médical ?

"Il semble qu'on y soit mieux accueilli quand on est «flamand» --> conclusion basée sur...????"
Une histoire assez grave que je ne peux pas raconter pour des raisons de confidentialité. Et oui, j'y suis allé à l'UZ, mais c'était il y a une dizaine d'années. Les choses ont pu changer depuis.

"J'ai l'impression que vous avez surtout des problèmes avec les slogans ('waar vlamingen thuis zijn' et surtout 'walen buiten' que vous répétez sans cesse) alors qu'il faut les voir dans leur contexte: certe 'waar vlamingen thuis zijn' est toujours utilisé (mais que 'les autres ne le seraient pas' est plutôt une interpretation personelle qu'une réalité, vu le nombre de fr dans ces communes...), mais le 'walen buiten' me semble surtout des années 60 (à moins que vous estimez TAK et d'autres organisation marginales de ce type représentative pour toute la Flandre)."
1. Le Walen Buiten a encore été utilisé sur des stades de foot en 2007 et 2008 ainsi que lors de manifs récentes.
2. Waar Vlamingen Thuis Zijn est un slogan exclusif, toute exclusivité amène un caractère raciste. Je ne tolèrerais pas plus "là où les Wallons sont chez eux".
DOnc : désolé, je n'accepte pas l'excuse du contexte : c'est une décision communale (16.000 euros pour exclure)

"J'apprecie vos efforts d'avoir un débat (et surtout votre blog nl-phone), mais je crains que depuis la fédéralisation de ce pays (qui n'est donc plus unitaire depuis les années 90), il faut arreter de prétendre comme si on vivait dans le même pays (et je sais de quoi je parle, ayant de la famille des 2 cotés)."
Alors, que l'on aie deux pays, ça ne me dérange pas. Mais la méthode démocratique détachera Bruxelles de la Flandre, ce qui n'améliorera certainement pas les problèmes d'accès aux soins en néerlandais dans la ville. Et là, je serai bien obligé de me battre pour le respect de la minorité néerlandophone de Bruxelles, parce que comme c'est parti, le nationalisme flamand est en train de déteindre sur les Wallons.

Mais la raison est aujourd'hui dépassée, les fous sont au pouvoir.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 22 juillet 2010

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@Bema (sur le document FDF) : j'ai rarement lu autant de conneries sur une seule page. Le FDF est un mouvement créé en réaction à un mouvement flamand virulent (et même violent : cfr Jacques Georgin, 19 balles de guerre tirées dans un café, etc.) qui se basait sur le mouvement collaborationniste. Avec le temps, le mouvement a changé de nature, puisque le F de "front" est devenu le F de "fédéralistes". Malheureusement, le F de "francophone" est resté. Des, je vous aurais cru plus perspicace à mon égard : aucun mouvement favorisant une ethnie/une catégorie de gens n'a de sens dans un pays multiple. Mais par ailleurs, là où seuls le FDF (et un peu le RWF) utilise une caractéristique "ethnique" côté francophone, en Flandre, c'est pratiquement le minimum : Open VLAAMSLD, CD&VLAAMS, VLAAMS Belang, Nieuw-VLAAMSE alliantie, VLAAMS progressieven (ok, ils sont buiten). C'est à se demander si les politiciens de Flandre sont au courant qu'ils vivent dans la VLAAMS gewest. Pour rappel, il y a la RTBELGE Francophone et la VLAAAAAAAMSE RT en face. Ce qui sépare les deux ? Le mot "belge", et ce n'est pas par hasard.

Donc, on a un assaut nationaliste flamand et un parti y répond sous le nom de FDF. La virulence des déclarations flamandes depuis la naissance du parti me convainc de son impérieuse nécessité. Sans lui, on se serait déjà battu dans les rues de Bruxelles. Mais il est vrai que tout parti doit évoluer. J'eus aimé un FDF "front démocrate fédéraliste — Federalistisch & democratisch front."

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 22 juillet 2010

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@Kawadude : concernant Milquet dans Terzake ou Turtelboom en français : tous les ministres fédéraux devraient selon moi être très bons bilingues.

Les "60%" ne sont pas un argument. Si les Néerlandophones étaient 40%, ils devraient avoir droit au même respect. Utiliser les chiffres pour faire valoir un argument est un déni de démocratie : les Germanophones ne sont pas 1% de la population, mais le respect de leur culture et leurs droits fondamentaux doivent être respectés (et le sont).

BHV n'est pas anticonstitutionnel, c'est le découpage différentié entre les autres provinces et celle de BHV qui le serait SELON UNE DECISION DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE. C'est une interprétation. Pour ma part, et même Johan Vande Lanotte l'a reconnu : la situation de BHV est fondamentalement différente de celle du reste de la Belgique, parce que c'est la seule région avec une telle mixité de part et d'autre de la "taalgrens". Autrement dit, la Constitution ne dit pas que BHV est inconstitutionnelle, c'est la Cour qui l'a dit, sous l'impulsion d'un président flamand flamingant notoire. Dans n'importe quel autre pays d'Europe, BHV ne serait pas déclaré inconstitutionnel, parce que la région est exceptionnelle, et dans toute démocratie qui se respecte, une exception justifie des mesures d'exception. Mais il a fallu que le Vlaams Belang, la N-VA et le CD&V, soutenus d'avance par Marc Bossuyt, contestent cette disposition votée, je le rappelle, par une majorité aussi bien en Flandre qu'en Wallonie !

En quoi serait-il inconstitutionnel qu'une minorité historique ait le droit de voter pour des partis politiques différents ? (s'il n'y avait pas BHV, ils voteraient pour un parti francophone unique pour un ou deux sièges, et seraient labelisés "minorité emmerdante", comme avec l'UF au Parlement flamand).

J'en ai un peu marre de ce discours démagogiques qui veut que les partis flamands seraient plus sympas avec les Francophones s'ils "reconnaissaient" la frontière. C'est de la connerie en boîte : les discours de la N-VA disent exactement le contraire !

Il n'y aura plus de paix communautaire dans ce pays. Et ce sera la faute des partis flamands, des médias flamands, et de plus en plus, de l'électeur flamand.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 22 juillet 2010

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Het is inderdaad de schuld van de Vlaming, die hoe aarzelend ook, voor zijn rechten begint op te komen. Er zal in dit land communautaire vrede zijn als de franstaligen zich neerleggen bij het feit dat zij een minderheid zijn, dus inderdaad, nooit.

Écrit par : Lieven | jeudi, 22 juillet 2010

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@Marcel Sel "@Bema (sur le document FDF) : j'ai rarement lu autant de conneries sur une seule page"

votre propos est tellement nuancé que cela me dit tout !
il vous serait trop difficile d'être plus clair
merci Marcel Sel

Écrit par : bema | jeudi, 22 juillet 2010

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@Bema : Brabant wallon : moins de 4% de néerlandophones. HV : plus de 20% de Francophones. Historiquement aussi. Arrêtez votre désinformation : la situation du Brabant wallon n'est pas du tout la même que celle du Brabant flamand.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 22 juillet 2010

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@Bema : ça ne vous visait pas. Ça visait la page toudi machin.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 22 juillet 2010

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@Marcel Sel

"j'ai rarement lu autant de conneries sur une seule page"

vous parliez de : 'Le discours du FDF, une Francophonie ethnocentrique et manichéenne'

en plein dans le mille - first price in darts
vraiment très bien expliqué et une analyse en profondeur


chaud-et froid

brabant-wallon : moins de 4% de flamands : froid
votre prochain essais svp

Écrit par : bema | jeudi, 22 juillet 2010

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@ Marcel:

1. Le Ton

Désolé pour le ton, mais il y a des théories et des expériences terrain. Et dire que l'UZ ne respecte pas le bilinguisme, alors que les hôpitaux du réseau Iris le font, est si grotesque que le ton monte. Ce n'est pas parce qu'il y a des règles, que cela se traduit dans une réalité (surtout pas en Belgique).

Comme je disais avant, cela s'améliore et c'est très respectable du réseau Iris d'investir dans un plan langue (votre lien), mais on y est pas encore et le statut bilingue de Bxl ne date pas de 2008 (dommage que c'est au travail qu'on y investit et toujours pas dans l'enseignement fr à Bxl)

2. Meilleur accueil en tant que Flamand

J'aurais du préciser, mais ma question sur "Il semble qu'on y soit mieux accueilli quand on est «flamand»" était sur votre commentaire sur l'hôtel en Wallonie, pas sur l'UZ (faudrait peut-être ajouter les heures des commentaires, ça facilité les références, surtout dans de longues discussion ;-)

3. Slogans

Ce qu'on chante dans un stade de foot n'est pas non plus représentative pour toute une population (et les manifs, à mon avis, c'est surtout organisé par TAK ou d'autres marginaux dont je ne connais même pas les noms). Si les Flamands étaient aussi anti-Wallon que ce slogan suggère, je ne pense pas que la population francophone en Flandre serait encore si grande.

"là où les Wallons sont chez eux" me semble aller de soi. L'exclusivité se trouve dans le fait que quand je visite la Wallonie, j'accepte qu'ils sont chez eux. Quand je me rends dans un magasin ou restaurant (peu importe ou en Wallonie), je fais un effort et respecte la langue locale et je ne pars pas de l'idée que l'on maitrisera la mienne.

Si je déménage en Wallonie, de facto je deviendrai Wallon (pas de naissance ou de tout cœur, mais un habitant de la région Wallonne) et je me sentirai chez moi. Les 2 cas vont de soi pour moi (et la plupart des Flamands) donc un slogan pour me le rappeler n'est pas nécessaire.

Quant à l'inverse, je pense que du temps de ce slogan (les années '80 si je ne me trompe, en tout cas mes premiers souvenirs de ce slogan) il fallait un petit rappel aux francophones et apparemment c'était nécessaire vu que ce n'est que les dernières années que ça s'améliore. Ou me répondez-vous que le non respect pour le vlaams et le vlaming durant des décennies étaient justement une réaction contre ce slogan.

4. Détachement de Bxl

Vous pensez vraiment que Bxl est viable son ses hinterländer flamand et wallon? Le respect de la Flandre envers Bxl 'détachée' (en termes d'investissements et financement générale, parce que les soins, transport en public, enseignement etc... ne seront pas assurés dans l'état-ville Bxl) dépendra fortement du respect qu'aura Bxl envers sa population néerlandophone. On peut appeler cela du chantage, mais c'est de la politique et alors ça devient du pragmatisme.

5. les "60%"

Faudra chercher loin pour trouver des ministres trilingues, vu que vous estimez 1% assez pour exiger le trilinguisme au niveau fédéral.

Vous avez raison, ce n'est pas le 60% en soi qui est important, mais il y a une différence entre 90%/10% (vu que vous être contre le bilinguisme total à Bxl pour seulement 10%) et presque moitié-moitié.

Je vous suis quand vous dites qu'à l'inverse, cela devrait être la même chose (imaginons dans quelques générations -parce la Flandre vieillit et WalloBrux rajeunit très vite- un ministre fédérale flamand incapable de parler le français, inimaginable je pense).

6. BHV

Beaucoup de francophones oublient que l'arrêt de la cour constitutionnelle contient 2 arguments de la non-constitutionnalité: le premier étant les circonscriptions provinciales et elle estime BHV une anomalie du fait que les habitant d'une région ont le droit de vote dans une autre (oui oui, faites vos recherches), inégalité entre les belges, car uniquement des fr en Flandre ont ce droit et aucun nl en Wallonie. Il s’agit encore d’un beau cadeau de Verhofstadt qui a essayé de reformer, n’y a pas réussi et a dit ‘après moi le déluge’ et regardez où nous en sommes …

Et dire que le président de la cour constitutionnelle est un « flamand flamingant notoire » est non seulement une accusation grave mais surtout un argument gratuit. Dès qu’un arrêt n’est pas en sa faveur, c’est à cause d’un flamingant. J’ai essayé de comprendre vos arguments pour le statut spéciale de BHV (vous appelez BHV déjà une région -« Dans n'importe quel autre pays d'Europe, BHV ne serait pas déclaré inconstitutionnel, parce que la région est exceptionnelle»- vous êtes encore plus ambitieux que M. Maingain, les 6 ne vous suffisent pas, prenons en 35 tant qu’on y est), mais vous ignorez la réalité : B est une région (à part entière, non ?) et HV fait partie d’une autre.

7. « En quoi serait-il inconstitutionnel qu'une minorité historique ait le droit de voter pour des partis politiques différents ? (s'il n'y avait pas BHV, ils voteraient pour un parti francophone unique pour un ou deux sièges, et seraient labelisés "minorité emmerdante", comme avec l'UF au Parlement flamand). »

 Cela fait 2 générations (’62-’63, cela fait bientôt 50 ans, hein) que les lois sur la frontière linguistique ont été voté (oui oui, je sais, grâce à des traitres francophones) alors ce ne serait pas de trop demandé de suivre l’exemple de la minorité historique flamande en Wallonie (ceux qui s’y sont installés dans les années ’50-’60) dont les enfants déjà (Oncelinckx p.e.) et petits-enfants sont maintenant les plus profonds défenseurs de la majorité historique de la région.

Très simplement dit : sans BHV cette minorité serait réduite à une minorité ce qui n’est pas vraiment le cas maintenant quand on regarde les scores électoraux dans la circonscription actuelle. Et que les Bruxellois flamands perdraient un siège au fédéral ? Tant qu’ils sont représentés au niveau régionale, ils auront quelque chose à dire sur les sujets qui leur touchent le plus en tant que Bruxellois (les élus fédéraux doivent gérer tout le pays et leur origine locale ne devrait pas jouer un rôle, vu à quoi cela peut mener quand un ministre de la défense fait des commandes en vu du business locale au lieu de l’intérêt générale  on devient président de la chambre… only in Belgium !).

8. « Brabant wallon : moins de 4% de néerlandophones. HV : plus de 20% de Francophones. »

Sans compter l’arrondissement de Louvain je suppose ? Comme vous disiez avant : « Utiliser les chiffres pour faire valoir un argument est un déni de démocratie ».

Au plaisir de vous lire.

Écrit par : kawadude | jeudi, 22 juillet 2010

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@ kawadude

je hebt gisteren de overeenstemmende doorgestuurde link wel eens doorgenomen vermoed ik ; als je ook van naderbij de titels van de blog al hier bekijkt ontstaat de indruk ...

wat er ook beweerd wordt in 62-63 zijn ze er heel goedkoop vanaf gekomen ...
je moet er eens de ingediende amendementen van frans vanderelst op nalezen dan ga je nog versteld staan

ik heb het gevoel dat hier veel koud en warm tegelijk wordt geblazen indien je begrijpt wat ik bedoel
en tegenstrijdigheden te gek om op te noemen

Écrit par : bema | jeudi, 22 juillet 2010

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@ bema:

mijn opmerking over '62-'63 en hun 'verraders' was eigenlijk ironisch bedoeld, want er is een strekking die dit bij hoog en bij laag beweert. Net zoals Milquet het een 'sociologische' vergissing vindt...

ik ken niet alle details, eerder de grote lijnen en ben vooral geïnteresseerd in de verschillende interpretaties (geeft toe: niets zo leuk al bindende wetteksten die op meerdere manieren gelezen kunnen worden, al naargelang de taal).

wat betreft de thema's en reacties die hier aan bod komen: ben ooit begonnen met de franstalige krantensites en -fora te bezoeken (vooral de impulsieve reacties op de actualiteit -waarover dan ook- zijn hilarisch), via-via terechtgekomen op ronduit anti-vlaamse propagandasites (maar die bestaan aan nl-talige kant ook en die zijn even verwerpelijk!) en kwam regelmatig de naam van Marcel tegen.

het is het 1ste topic, waarbij ik kennis kon maken met de reacties van de bezoekers en de antwoorden van de schrijver hierop. Vergeleken met eerdere ervaringen, is er hier tenminste respect voor argumenten en wordt er getracht op dezelfde manier tegen te argumenteren. Een hele verademing, maar 't moet wel van 2 kanten komen.

gegroet

Écrit par : kawadude | jeudi, 22 juillet 2010

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@Kawadude : A propos de votre considérant n°6, BHV.

Je ne connais pas personnellement monsieur Alex Arts, cependant dans son arrêt et au vu des arguments employés et le poids que sa Cour a retenu il est plus que probable qu'il était plus flamand que juge, le jour où il a rendu cet arrêt. Je m'explique.

La circonscription de BHV est effectivement une inégalité qui discrimine les politiciens flamands entre eux, en ce sens que ces derniers peuvent recevoir des suffrages de la circonscription de Louvain et de celle de BHV lorsqu'il sont inscrit sur une liste électorale flamande. Extrait de l'arrêt :

« Selon les requérants, il est tout à fait injustifiable que seuls les électeurs néerlandophones de la circonscription électorale de Bruxelles-Hal-Vilvorde et les électeurs de la circonscription électorale de Louvain puissent voter pour des candidats d’une autre circonscription et qu’inversement, seuls des candidats de la circonscription électorale de Louvain et des candidats néerlandophones de la circonscription électorale de Bruxelles-Hal-Vilvorde puissent obtenir des suffrages en dehors des limites de leur circonscription électorale respective. »

En outre, les plaignants (requérants, mais peu importe) trouve inadmissible qu'un francophone puisse se trouver élus à la place d'un flamand alors que ce siège revenait à la circonscription de Louvain. En gros qu'un francophone bruxellois remplace un élu flamand pour le même siège, et réalise de façon politique, phénomène de la tâche d'huile. Extrait :

« En tant que le moyen est dirigé contre l’article 11 de la même loi, les requérants objectent en outre que les électeurs francophones contribuent dorénavant à déterminer le nombre de députés qui pourront représenter Louvain à la Chambre des représentants et que, du fait du mode de calcul des sièges répartis entre plusieurs circonscriptions électorales, des sièges flamands y seront occupés par des Bruxellois francophones qui n’étaient pas candidats à Louvain. Le nombre de sept sièges, prévu par la Constitution, pour l’arrondissement électoral de Louvain ne serait par conséquent pas garanti »

Jusque là l'argumentation flamande est tout à fait rigoureuse et légitime. Sauf que c'est le résultat d'un compromis signé par des flamands qui étaient comme toujours en position de force lors des négociations. En effet BHV est une contrepartie de plusieurs choses : 1. Le refus de signer la convention-cadre sur la protection des minorités et 2. la surreprésentation flamande dans l'enceinte régionale bruxelloise. Donc cet arrêt permet de facto que soit maintenu la discrimination positive à Bruxelles tout en récupérant les billes lâchées lors des accords ayant donné naissance à l'arrondissement BHV et jusq'à preuve du contraire, la convention cadre n'est toujours pas signée.

Donc cette Cour a torpillé un accord politique, volontairement skieve d'un point de vue constitutionnel alors que précisément la Cour d'arbitrage s'était toujours refusée de trancher la question quand il s'agissait d'évaluer la constitutionnalité d'accords négociés sur la plan politique. Ce n'est pas un argument juridique et j'en suis conscient, mais du point de vue des francophones c'est la trahison de la CA vis-à-vis de la loyauté fédérale des institutions politiques et judiciaires du pays. Le conseil d'état et ses chambres flamandes ont également été le théâtre d'une telle trahison à l'égard des circulaires Peeters, mais c'est une autre histoire, j'en conviens et on pourra toujours en débattre.

Donc résumons : il existe une discrimination entre politiciens flamands et une indignation flamande quant à la possibilité de voir un siège flamand occupé par un francophone. Le premier argument a été retenu pour servir le deuxième qui lui ne pouvait en aucune manière faire l'objet d'une reconnaissance de discrimination. C'est là que se trouve le scandale, car l'équilibre de l'accord négocié était une contrepartie tout à fait proportionnelle à la violation de l'article 10 au regard de l'intérêt supérieur qu'elle entendait faire respecter. Dès lors comment ne pas conclure au flamingantisme d'un président de la Cour d'arbitrage qui fait passer l'intérêt de quelques politiciens flamands avant la paix publique? Comment ne pas voir que c'est la tâche d'huile qui est combattue?

BHV a un statut particulier, car il abrite une minorité linguistique qui fait constamment l'objet d'une animosité et de menace de la majorité et qu'elle n'a aucun instrument légal pour s'en protéger sinon sa capacité d'ester en justice et de voter pour des candidats de sa langue, deux mesures qui préserveront sans suspicion ses intérêt et garantiront l'impartialité vu le caractère bilingue du rôle bruxellois étendu à BHV. BHV était d'un point de vue judiciaire une avancée démocratique et d'un point de vue électoral un compromis raisonnable, torpillés par un fou qui d'ailleurs n'est pas juriste, mais politique désigné par sa communauté à la la coprésidence de la CA.

Écrit par : Galadhrim | mercredi, 28 juillet 2010

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Elle est craquante la nana.
Qui a son numero de telephone siouplait ?

Écrit par : Oldfart69 | vendredi, 06 août 2010

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