mercredi, 16 février 2011

La liberté de la presse francophone, sous les griffes d’un lion noir.

J’ai été étonné de voir le peu de réactions suite à «l’interdiction» faite par la N-VA au correspondant de Libération Jean Quatremer d’encore demander la moindre interview. La semaine passée, il a reçu une lettre officielle lui expliquant les raisons de cette «mise sur liste noire». D’autres médias, dont Le Soir et Le Monde, n’obtiennent plus de réponse à leurs appels au parti nationaliste depuis longtemps, et l’on peut supposer que la RTBF fait désormais aussi partie des indésirables. Mais c’est loin d’être la seule entorse à la liberté de la presse. 

 Outre le «trollisme» organisé de partis nationalistes qui monopolisent les forums de la presse flamande et francophone pour y diffuser leurs idées ou lancent des campagnes de haine dès qu’un article ou un message ne leur plaît pas (voir le texte d’Els Ampe contre le nationalisme), c’est aussi souvent la presse du Nord qui en arrive à museler celle du Sud, parce qu’elle «gonfle» toute formulation qui ne lui convient pas pour en faire une «phrase de haine», et désigne alors le coupable du «méfait». Ce week-end, la RTBF a découvert que les deux phénomènes, mails haineux et campagne de presse flamande, étaient une forme d’oppression. Et les exemples s’amoncellent.



Pourquoi le boycott de journalistes par la N-VA est-elle scandaleuse ? Tout d’abord parce qu’elle est un acteur majeur de la politique belge. À ce titre, elle porte une responsabilité envers ceux qui l’ont élue, bien sûr, mais aussi envers ceux qu’elle pourraient co-gouverner. Imaginons que demain, Bart De Wever soit nommé informateur (il a du reste déjà été nommé à une fonction officielle par le roi précédemment). Par une telle nomination, il représente tous les Belges — au travers du roi, ce sont en effet tous les Belges qui l’auront chargé d’une telle mission. Réserver ses interviews aux journaux qui se soumettent à sa bonne volonté revient alors à «vendre» une info publique par nature uniquement aux «bons journaux» (une variante des «bons Flamands»). 

Or, tous les organes de presse un tant soit peu importants doivent être en mesure de concurrencer leurs confrères. En réservant systématiquement ses interviews à ceux qui se plient au discours qui lui paraît acceptable et en les refusant à d’autres, Bart De Wever fausse donc la concurrence informative, au profit de ses arguments à lui. Ceux, très à la mode, du mouvement néo-flamand. En Flandre, d’abord. Et par dhimmitude, chez beaucoup de Francophones qui confondent soumission au nationalisme flamand et empathie pour la culture, la population, le courant d’émancipation sociale (du XIXe siècle) flamands. En «retirant leur accréditation» à des journalistes ou à des journaux, Bart De Wever fait immanquable-ment pression sur eux. 

 

C’est clairement une atteinte à la liberté de la presse, par le parti qui se fait justement le chantre de la liberté d’expression totale et absolue pour tous, et de la suppression du Centre de l’Égalité des Chances et contre le Racisme, qui empêche l’extrême droite de dire tout ce qu’elle pense des bougnoules, des niakoués, des métèques, des pédés et des ispices di counnasses !

 

Vous me direz que la N-VA n’est pas en mission officielle aujourd’hui. C’est vrai. Mais n’est-elle pas le parti le plus important de Belgique ? Bart De Wever ne tient-il pas le destin du pays dans ses mains ? VTM ne lui demande-t-il pas comment il «veut» résoudre la crise, comme s’il était le seul à décider ? Soyons clairs : je ne me fendrais pas d’un article si Groen! refusait des interviews à Père Ubu ! Mais là, on parle d’une tout autre dimension. Cette nuance est fondamentale. Et la N-VA joue à fond la confusion. Elle réclame ainsi : «Le droit de préférer ne pas parler à des gens qui nous accusent de viol, de crimes et d’actions guerrières.» Comme si un parti qui représente plus d’un million de citoyens et fait la pluie et le beau temps dans le pays avait à «préférer» quelque chose. Non, il a une responsabilité qu’il doit assumer. À noter du reste que personne n’a accusé la N-VA de viol, de crimes ou de guerre ! Jean Quatremer démonte cette grossière manipulation sur son blog.

 

Il faut être un peu sérieux. On parle ici du boycott politique du premier journal belge francophone, du journal français le plus connu dans le monde, de la chaîne publique francophone belge (je suppose), et de Libération, le journal fondé par Jean-Paul Sartre. Si demain, Sud Presse et Vers l’Avenir se faisaient un tant soit peu incisifs, et déplaisaient à Bart De Wever, La Libre Belgique aurait seule l’honneur de toutes ses interviews en français. Libre concurrence ? Ben non. C’est pourtant le Credo de la N-VA, la libre concurrence. Et si à son tour, La Libre écrivait l’article de trop sur le nationalisme, le premier parti de Belgique en viendrait à boycotter purement et simplement l’ensemble du monde journalistique francophone.

 

Le résultat de ces pratiques, c’est qu’il règne une drôle d’ambiance, aujourd’hui déjà, dans le milieu de la presse francophone. Un journaliste qui venait de publier un papier objectif, mais antinationaliste me dit juste après publication «Voilà. Après ce papier, je ne pourrai plus avoir d’interview de la N-VA.» Étrange métier ! D’autres rédactions réagiront forcément de manière opposée. Le rédac’chef d’un journal à qui la N-VA aura promis une interview exclusive, et qui recevra d’un pigiste un article objectif, mais qui pourrait dépasser les limites établies par la société Bartman, sera évidemment enclin à l’autocensure. Ça ne joue pas trop pour les journaux étrangers, mais pour ceux qui font leur beurre en Belgique, ne plus être à même de produire une interview de l’homme de la situation signifie perdre des lecteurs. Une interview de Bart, ça fait vendre. Et la presse ne va déjà pas très bien. Avec une pression pareille, elle n’est donc déjà plus libre aujourd’hui de diffuser tout ce qu’elle souhaiterait sur le nationalisme.

 

Pire. Derrière leur «frustration de façade» face aux «méchancetés francophones» et fran-çaises, les néo-nationalistes flamands ont bien du mal à cacher des réflexes qui font peur. Ainsi, Jeroen Overmeer, le porte-parole de la N-VA, écrivait dans sa lettre à Jean Quatremer : «Bien que je trouve de telles déclarations abominablement injustes, je ne vous retire pas le droit de les exprimer». J’attire votre attention sur la tournure d’esprit : «Bien que… je ne vous retire pas». Il n’écrit pas «Vous avez évidemment le droit d’écrire les choses les plus injustes à nos yeux», ce qui aurait impliqué qu’il adhérait naturellement à la liberté de la presse. Non, il utilise le négatif de ce qui semble bien le titiller : «retirer», s’il le pouvait, «le droit» à Jean Quatremer d’exprimer ce qui dérange Overmeer ! Comme il ne le peut pas dans le cadre légal actuel (mais qu’en serait-il dans une Flandre indépendante avec 45 % de nationalistes ?), il en est réduit à un lapsus «malheureux».

 

Oui, je donne mon interprétation de la phrase  du porte-parole de la N-VA et il se peut que ce ne soit qu’une formulation maladroite, mais  ce parti a quand même déjà exclu au moins 3 ou 4 grands offices de presse ; cette formulation doit nous inquiéter. 

 

D’autant que la N-VA n’avait apparemment pas matière à se plaindre d’attaques directes : tous les exemples de déclarations «anti-N-VA» de Quatremer repris par Jeroen Overmeer dans sa lettre d’exclusion visent, soit le nationalisme en général, soit des pratiques du TAK, soit des règlements de la Région Flamande qui seraient du reste considérés comme scandaleux ailleurs (interdire de parler sa langue dans une cour de récré…) Comme souvent, la N-VA s’identifie donc ici à la Flandre et identifie la Flandre à elle-même. Cette identification du peuple au parti et du parti au peuple est l’un des ingrédients du totalitarisme (après avoir écrit ceci, je suis interdit d’interview à la N-VA). Bien sûr, on n’en est pas là. Mais un peu de vigilance est la base même de la démocratie. Alors, indignez-vous, bon sang !

 

Ou alors, soumettez-vous, chers journalistes francophones, anglophones ou germano-phones, aux «limites acceptables» établies par la N-VA. Et surtout, ne vous avisez pas d’écrire — comme l’a fait cet extremist, racist, francofiel, frans, vlaamshatend, antidemocraat, de Quatremer dans De Morgen —, à propos de politiciens flamands : «Ils sèment la haine entre deux communautés qui ne se sont jamais haïes. Ils les dirigent vers une guerre ethnolinguistique qui rappelle les Balkans». Ouh le méchant journaliste ! 

 

Le correspondant de Libé a-t-il fait par ces mots un constat odieux, dégueulasse, injurieux ? Non. C’est une interprétation qu’il doit avoir le droit de partager. Et elle est partagée, y compris en Flandre ! Pour vous dire, Verhofstadt (Open VLD) avait déjà fait bien pire en écrivant dans un grand journal flamand que la logique ultime de l’identitaire, c’était Auschwitz. Et Pascal Smet (SP.a), dont le parti gouverne avec la N-VA au gouvernement flamand a récemment accusé le CD&V de vouloir faire de Bruxelles «un second Sarajevo». Alors, Quatremer y va souvent fort ? Oui, ça, c’est vrai. Il est radical dans ses formulations ? Oui, et alors ? Vous avez déjà bien écouté Luc Van Der Kelen ? Il fait pareil. So what ? C’est un crime ? Non ! C’est la base même de la liberté de la presse.

 

Car si tous les partis se mettaient à établir les limites de ce qu’on a le droit ou non de dire (pourquoi la N-VA serait-il le seul parti à pouvoir s’autoriser à jouer ce jeu-là ? ; ce serait plus équitable si tout le monde s’y mettait !), nous ne lirions plus Le Soir ou La Libre, mais bien la Pravda. Ou plutôt non, nous ne lirions plus rien du tout ! 

 

Le porte-parole de Bart, après avoir évoqué ce qu’on ne peut faire en aucun cas, montre clairement ce qu’on doit faire, et le bon exemple à suivre : «Comme vous l’écrivez, nous avons déjà plusieurs fois donné des interviews à la Libre Belgique. Je vous invite à lire ce journal quotidiennement, je crois que vous pourrez difficilement soutenir que c’est un journal qui soutient la N-VA.» Dont acte. Lisez La Libre. Voilà un bon organe d’information, dûment validé par Bart De Wever et sa Propaganda-Abteilung (je prends ici volontiers le point Godwin, ma comparaison étant aussi inadmissible que celle du député flamand qui compara l’extension de Bruxelles à une «Anschluss».)

 

La démocratie, c’est l’électeur, me direz-vous ? Non. L’électeur est capable d’absolument tout. Et le député, aussi ! C’est l’électeur allemand qui a hissé Hitler au pouvoir (et zou, un deuxième point Godwin : parler d’Hitler dans un article où le mot N-VA figure, c’est strictement interdit), et c’est le député français qui a donné les pleins pouvoirs à Pétain. Qu’est-ce qui leur a manqué ? L’expression d’une presse libre, et radicalement libre ! Celle-là, justement, qui ne fait pas du tout plaisir aux partis.

 

Les conditions de la démocratie ne peuvent donc être remplies que lorsque la presse est démentiellement libre et que toutes les tendances, toutes les idées, peuvent librement s’exprimer. Aussi bien celles qui ne plaisent pas du tout à la N-VA que celles qui ne plaisent pas du tout au PS. À défaut, ce dernier parti serait en droit de refuser toute interview à la VRT ou à De Standaard dès aujourd’hui. Pourquoi Di Rupo ne le fait-il pas ? Kris Peeters, ministre-président flamand, semble d’ailleurs lui aussi sélectionner très scrupuleusement les journaux auxquels il accorde des interviews. Alors, pourquoi ils ne s’y mettent pas tous ? 


L’exclusion est antidémocratique, parce qu’elle permet à la N-VA d’éviter tout article trop «hard». Et ça marche ! Un exemple. Publiez le communiqué de presse officiel du cercle étudiant flamand NSV : «La NSV félicite l’ancienne co-militante Kim Van Cauteren, pour sa nouvelle fonction de présidente de Jong N-VA (les jeunes N-VA). (…) Au regard de l’impasse politique actuelle, il est parti-culièrement souhaitable que le mouvement flamand radical [c’est-à-dire d’extrême droite] ait aussi sa voix dans le débat autour de la nouvelle réforme de l’État. (…) beaucoup de partisans de la N-VA et de personnes liées au parti sont actifs à la NSV. » Et ajoutez simplement la précision objective suivante : «la NSV est un cercle d’étudiants d’extrême droite », et voilà vosinterviews potentielles de la N-VA en ballottage. Pourtant, la NSV est bien, objectivement, un cercle d’extrême-droite ! 

 

Allez juste un pas plus loin. Rédigez un commentaire qui vous paraît nécessaire du genre «La présidente des jeunes N-VA s’est donc préalablement compromise avec les jeunes étudiants nationalistes, homophobes, racistes et francophobes de la NSV» et bardaf ! vous êtes sur liste noire. Vous n’avez pourtant fait que votre travail de journaliste ! Où est la limite ? Eh bien, par exemple, vous pouvez dire que cette jeune présidente a signé l’appel à une Flandre indépendante. Mais ne dites surtout pas que cet appel a été lancé par un monsieur du Vlaams Belang ! Mais ça va plus loin…

 

Tentez de lier la NSV à Jong N-VA dans une émission de la VRT, et ce sont les journalistes flamands eux-mêmes qui vous reprocheront de «pousser Bart De Wever dans le coin de l’extrême droite ». Aucun journal flamand n’a d’ailleurs évoqué le passé (apparemment encore très présent) de la nouvelle étoile jeune de la N-VA. Ce n’est pas important ? C’est de la provoc ? Et si demain, on apprenait que le président des jeunes MR a fait partie d’un cercle d’étudiants qui était présent à une commémoration aux Waffen SS wallons en octobre 2010, on fait quoi ? On se tait ? Ça m’étonnerait ! Il suffit qu’un membre du Parti Populaire ou de Lidé ait un jour serré la main à l’oncle d’un cousin du petit fils d’un gars qu’on aurait entendu chanter Lili Marlène en allemand avec un accent bavarois sous sa douche, et toute la presse belge écrit «Des candidats d’extrême droite sur la liste PP» !

 

Alors, avec des liens pareils, aussi concordants, aussi nombreux, on fait quoi, amis journalistes ? On ne dit rien de rien à la population francophone ? Je veux dire, on continue gentiment à ne rien dire ? C’est ça, l’information dans une démocratie ? Ou on demande à Martin Buxant (La Libre) de convoquer Bart De Wever et de lui poser la question : «La nouvelle présidente de votre section jeune a-t-elle bien fait partie de ce cercle qui non seulement commémore les Waffen SS flamands, mais de surcroît reprend intégralement leur chant de guerre sur leur site ? Et a-t-elle pris clairement ses distances par rapport à ce club ? La NSV dit-elle vrai quand elle affirme que beaucoup de personnes actives à la N-VA sont aussi membres de la NSV ?», questions qui me semblent le minimum minimorum dans une démocratie de l’Europe postnationaliste, qui sait que le plus grand danger qui la guette est l’extrême droite. 

Martin Buxant n’appellera pas la N-VA pour poser cette question. Car ce serait vu comme une provocation. Et puis, les grands journaux doivent rester très, très prudents : on ne sait jamais que ça déstabilise les négos… 

 

euh… les quoi ? 

 

Les négociations ? 

 

Après 249 jours ? 

 

Vous plaisantez ? 

 

Allons, allons, Marcel, tu fantasmes ! La N-VA est ouverte à toutes les questions ! Bart répondra très gentiment ! Il suffit d’essayer ! Allez, La Libre ! On tente le coup ? On lui pose les questions ci-dessus ? Et on précise bien, en passant, le point 2 du manifeste de la NSV, où elle «exige l’amnistie inconditionnelle pour toutes les personnes condamnées après la Seconde Guerre mondiale sur base de raisons politiques» (en clair, tous les collabos condamnés) ? Bon, non, n’allons pas provo-quer. Laissons nos aïeuls résistants pleurer sur notre moulitude pathétique, notre manque de solidarité démocratique, notre aveuglement clinique.

 

Je ne comprends même pas pourquoi l’Association des Journalistes Professionnels ne réagit pas, suite à quand même trois ou quatre embargos sur des journaux. Elle informait pourtant ce 10 février d’une conférence sur l’autocensure des journalistes due à l’excès de recours juridiques.  Graaaaaave danger pour la démocratie ! Mais rien de rien sur ce refus d’information au Soir, à Libé, au Monde (et très probablement à d’autres médias). 

 

Pourtant, on navigue dans des courants dangereux. Car en prenant son public favori à témoin sur les soi-disant «affronts» d’une «certaine» presse francophone, Bart De Wever mène aussi un combat nationaliste : jeter l’opprobre sur l’intelligentsia d’en face, présenter son information comme non-crédible et tendancieuse, inviter le Flamand à ne plus lire ces journaux qui ne donnent pas l’info qui plaît au parti. Le Soir, plus grand journal belge francophone, est évidemment la cible idéale politiquement et ethnolinguistiquement parlant. La RTBF était pour sa part déjà de longue date classée au rayon «Radio Mille Colli-nes» (une radio génocidaire rwandaise) par Yves «Marseillaise» Leterme. Elle est de surcroît systématiquement épinglée à la moindre occasion par la VRT. 

 

Rendez-vous compte : le reportage qui a choqué la Flandre, une séquence de deux minutes de la RTBF sur Marie-Rose Morel, a été diffusé au moins à quatre reprises à la VRT, en 24 heures, et dans tous les cas, il n’y avait pas un intervenant francophone sur le plateau pour donner son point de vue, et en débattre ! On n’agirait pas autrement si on cherchait à donner la nausée au téléspectateur flamand. Ce n’est plus de l’info, c’est de la crucifixion. Et ça veut donner des leçons de journalisme ? 

 

Dans aucune de ces émissions, la VRT n’a envisagé de répondre à l’accusation qui lui était lancée depuis le Sud : «fallait-il, dès le départ, que les médias flamands accordent une telle attention à une députée Vlaams Belang malade du cancer ? Des reportages télé, une chronique dans Het Laatste Nieuws, un blog à la VRT, des articles dans De Standaard…» On n’envisagea même pas de relever la question. Non, l’important fut exclusivement la réaction «francofoon». Belle liberté de la presse où une chaîne voue l’autre aux gémonies, exige des excuses, mais n’est pas capable de la moindre autocritique ! 

 

L’opinion des journaux flamands est d’ailleurs aussi un facteur tendancieux. Ainsi, De Standaard publiait récemment une chronique de Bart De Wever (mais oui !) dans laquelle il présentait sans complexe Le Soir comme un journal de collaboration. On n’a pas trop osé réagir au Sud. Mais toute allusion similaire dans une revue francophone soulève un tollé (journalistique) en Flandre. C’en est au point qu’on ne sait plus vraiment ce qui est autorisé par le monde politique et journalistique flamand ! 

 

Samedi, Le Soir a eu le malheur de publier une photo de campagne de la N-VA datant de 2003, avec Bart De Wever à côté de Marie-Rose Morel (elle était à la N-VA à l’époque) pour illustrer l’enterrement de la jeune maman. Aïe ! Mauvais choix. Apparemment choqué par cette photo, Het Laatste Nieuws demanda dès le lendemain à Bart ce qu’il en pensait (c’est vrai, quoi, une photo de lui à-côté de l’amie à qui il a rendu hommage ce samedi devant des millions de téléspectateurs flamands, quel scandale !) et réponse de Bart De Wever : «Le Soir est un journal qui très sincèrement n’est même pas assez bon pour qu’on l’utilise comme papier de toilette.» Eh oui, faut vraiment faire gaffe à ce qu’on publie, hein ! Tout peut servir à la N-VA pour cracher du venin tous azimuts, mêmes ses propres affiches !  Mais c’est ça aussi, le nationalisme ! Le dégoût de l’autre. Au lieu de l’exprimer envers les Francophones, on vise leur presse. Pas toute, ça se verrait. Mais leurs organes principaux. RTBF (télé publique) et Le Soir (journal le plus important). Ça marche tout aussi bien que d’attaquer «la race franco-phone», c’est légal, et tout le monde tombe dans le panneau (sauf bien sûr Charles Bricman, qui est tombé dedans étant petit). 

 

Plus fort encore, le leader du plus grand parti de Belgique «recommande à tout le monde» de «ne pas lire» Le Soir ! Vous avez déjà vu ça, vous, un futur chef d’État potentiel qui recommande à sa population de ne pas lire tel ou tel journal ? Mais Het Laatste Nieuws de ce lundi, outre ses titres outranciers («Les Wallons blasphèment* sur la mort de Morel») qui mériteraient une plainte pour incitation à la haine communautaire, nous réserve un concept de liberté de la presse encore plus étonnant : l’obligation de solidarité émotionnelle ! 

 

Dans sa chronique, le toutefois très sympathique Luc Van De Kelen nous assène en effet, suite au reportage de la RTBF sur Marie-Rose Morel : «Les journalistes francophones, tous les gens du Sud, ainsi que les politiciens, devraient réaliser que la solidarité est à double sens. C’est plus que de l’argent pour les chômeurs et des allocations pour les malades. Cela signifie aussi que chaque côté doit pouvoir partager les émotions et les sentiments les plus profonds de l’autre.» Autrement dit — si j’ai bien compris (j’inter-prète hein…) —, la solidarité flamande envers les chômeurs wallons est plus ou moins conditionnée à la solidarité francophone pour Marie-Rose Morel. 

 

À évoquer lors des négos… euh…

 

Passons…

 

Mais qui, en Flandre, s’est demandé si une telle émotion et surtout une telle couverture médiatique pour une ex-membre d’un parti particulièrement haineux envers les Francophones, dont l’éloge funèbre fut dit par l’homme le plus détesté par les gens du «Sud», tant il les a insultés et humiliés, qui donc s’est demandé si une telle médiatisation n’était pas insupportable pour beaucoup de Wallons et de Bruxellois ? (Voir mon article en néerlandais à cet égard) Est-ce que cela intéresse même la VRT, De Standaard ou Het Laatste Nieuws ? De Morgen (gauche) donne aujourd’hui une demi-page à Walter Pauli (ex-VRT) pour se réjouir de la fin prochaine du cordon sanitaire par lequel les partis démocrates s’interdisent jusqu’ici toute coalition avec l’extrême droite. Demain, les fascistes pourront, en Flandre, partager le pouvoir, et De Morgen publie quelqu’un qui s’exclame que c’est ça, la seule vraie démocratie ! C’est ça, la gauche en Flandre aujourd'hui ? 

 

Exiger une solidarité francophone pour une «antifrancophone» (de par son engagement), ou suggérer que nous devons nous émouvoir pour les mêmes choses si nous voulons la solidarité financière (vers le Sud), c’est une fois encore dicter à la presse et à la télévision francophone comment elle doit penser, quelles choses elle a le droit de dire, et de quelle manière. Insidieusement. Attention donc, chers amis de la RTBF — qui fûtes mardis noyés sous des hectolitres de messages de haine —, quand vous parlerez encore de la Flandre, surtout, pesez chaque mot, faites attention à chaque image, mesurez chaque expression. Parce que décidément non, la presse francophone n’a, dans un tel contexte, plus le moindre droit à «l’erreur». Et sachez quand même même celles que vous ne commettez pas vous seront reprochées. 

 

Oui, car le reportage du journal RTBF crucifié se termine par : «Aujourd’hui, la Flandre a rendu hommage à celle que les médias flamands appellent : ‘une héroïne de la lutte contre le cancer’, sans toujours souligner que ce cancer a sans doute servi à renforcer médiatiquement ses idées d’extrême droite». Il y a là une critique claire envers les médias flamands : «sans toujours souligner» implique évidemment que ce n’est pas Marie-Rose Morel qui «utilise» son cancer pour renforcer «ses» idées d’extrême droite, mais qu’il s’agit plutôt de l’effet immanquable de sa surmédiatisation précédente. Je l’avais compris comme ça en regardant le reportage, et je trouvais que ça rattrapait le «xénophobe» que j’avais trouvé inutile. 

 

Mais cette phrase n’a pas du tout été traduite comme cela en Flandre ! La traduction de la VRT, «omet» le lien fondamental établi par «sans souligner» et le remplace par «bien que». De ce fait, on ne peut plus comprendre autre chose que «la RTBF reproche à Marie-Rose Morel d’avoir utilité son cancer au profit de ses idées d’extrême droite». Les journaux ont embrayé : quelle phrase apparaît, par exemple, en une du Nieuwsblad ? «Son cancer [lui] a probablement servi à renforcer ses idées d’extrême droite dans les médias». J’ajoute le [lui] parce que c’est comme ça que je comprends la traduction néerlandaise ! Et 6 millions de gens avec moi.

 

Je n’ai pas trouvé une source journalistique flamande où le reproche de la RTBF aux médias flamands était fidèlement correctement. Toutes se concentrent sur la fin de la citation, subtilement réinterprétée (probablement même pas volontairement). C’est impardonnable dans de telles circonstances, où l’émotion inonde le téléspectateur. En ce qui me concerne, on pourrait tout juste reprocher à la RTBF d’avoir utilisé «inutilement» le mot «xénophobe» : Marie-Rose Morel était loin d’être «la» xénophobe de son parti. Mais il me semble qu’une presse libre laisse à chaque journaliste le soin, en sa conscience, de juger, sans risquer l’opprobre public. La question est donc : peut-on justifier «xénophobe» ? Oui, on le peut. 

 

D’abord, elle faisait partie d’un parti qui l’était incontestablement, et son image en était indissociable. Ensuite, parce qu’elle manifestait avec le Voorpost, incontes-tablement xénophobe. Ensuite, parce qu’elle considérait que le négationnisme relevait de la liberté d’expression, ce qui peut être considéré comme une forme d’antisémitisme. Ensuite, parce que c’est le très xénophobe Filip Dewinter qui l’a convaincue d’entrer au Vlaams Belang. Après son éjection du parti, utilisé comme argument massue par la presse flamande pour «interdire» de la présenter comme une «fasciste» au moment de son enterrement, elle n’a absolument pas dit qu’elle avait changé d’opinion, ni d’idéal — pas à ma connaissance — elle a simplement dit que la politique, et on la comprend, ne l’intéressait plus du tout. Mais ses lectures, on va le voir plus bas, étaient quand même «limites». Les «preuves» d’une xénophobie  de Marie-Rose Morel sont toutefois rares, indirectes. En mai 2007, sur son blog de campagne, elle contestait les chiffres d’un certain journaliste Siegfried Bracke, qui avait parlé de 400.000 musulmans en Belgique. D’après elle, le bon chiffre était 600.000. Où est le problème ? Dans le fait, par exemple, qu’elle mettait en exergue le mot «les étrangers illégaux», qui ressortait du coup très bien du texte. 

 

Et surtout dans celui qu’elle accompagnait son décompte d’une photo qui prêtait quand même légèrement à la controverse (voir PDF) : une masse infinie de musulmans en prière, quelque part en Flandre, pense-t-on. Une interprétation possible de cet assemblage serait  : «ils sont plus nombreux qu’on ne le prétend, et en plus, regardez, ils utilisent l’espace public pour prier… d’ici à ce qu’on doive tous devenir musulman…» Bien sûr, c’est un peu rapide comme interprétation. Mais recoupons. Dans une rencontre télévisuelle avec Wouter Van Bellingen (le premier échevin noir de Flandre), elle a déclaré à propos du voile «on met ce qu’on veut sur sa tête, je m’en fous, que ce soit un voile ou un bac de bière, je m’en fiche». Un tel respect pour les signes religieux laisse pantois (surtout pour une religion qui interdit l’alcool) et donne déjà un peu plus de crédit à l’idée que l’interprétation ci-dessus n’est pas totalement infondée. 

 

Il y a aussi ensuite son compagnon de lutte, jusqu’au bout, et de vie, Frank Vanhecke, difficile à ne pas considérer comme xénophobe puisqu’il fut président du Vlaams Belang, un leader qui vociférait littéralement en 2006, à la tribune d’un congrès de son parti, que les étrangers qui n’étaient pas «respectueux et reconnaissants» envers la Flandre pouvaient rentrer chez eux. Applaudissements, cris, hystérie dans le public ! 

 

Morel et Vanhecke se seraient, selon Knack (en 2008), envoyé des mails signés «88 plus que jamais» ou «88 pour toujours». Selon le magazine (flamand, hein, je le précise pour lui éviter une avalanche de mails antifrans-quillons), 88 doit être compris comme «Heil Hitler», le H étant la 8e lettre de l’alphabet. Morel s’en est défendue, affirmant qu’ils étaient tous deux d’anciens cibistes, et que 88 est le code CB pour «bisous». C’est vrai, j’ai vérifié. Mais vu que «bisous plus que jamais» ne veut pas dire grand-chose, le doute me paraît autorisé. D’autant que je vois mal un politicien belge admettre qu’il aurait signé 88 pour Heil Hitler. Et même en ne tenant pas compte du 88 controversé, sur base de tout ce qui précède, un journaliste doit avoir le droit de conclure que Marie-Rose Morel était «xénophobe». Sinon, on est franchement mal barre !

 

Pour l’avoir fait, pour avoir respecté la conscience d’un journaliste et la déontologie élémentaire, surtout envers l’extrême droite, la chaîne publique francophone s’est donc attiré les foudres de la presse flamande, avec des titres à la limite du racisme antifrancophone cette fois. Car tout en reprochant à la RTBF d’avoir accusé «la Flandre» de faire d’une «xénophobe» une héroïne, les journaux flamands ont fait aussi fort, et même pire, en mettant tous les Francophones dans le même bain : «LA BELGIQUE FRANCOPHONE [en capitales] trouve la compassion envers Morel totalement déplacée» (Het Nieuwsblad) ; «Les Wallons abusent de (ou blasphèment sur) la mort de Morel» (Het Laatste Nieuws). Voilà ce qu’il en coûte de révéler une vérité que le Nord n’apprécie pas. La fureur dégouline des journaux flamands. La RTBF est tétanisée.

 

Une telle campagne, massive, contre un reportage de 2 minutes, sans que jamais l’on ne tente de comprendre la raison d’une telle différence de traitement, fait peur. Le deuil national, ou plutôt nationaliste pour une ex-députée du Vlaams Belang, est donc plus important que toute autre considération, la démocratie, la liberté de la presse, le respect pour les victimes de la Shoah (eh oui, l’extrême droite, même «modérée» inspire ça aussi !), la protection de notre société contre les totalitarismes, le danger du mélange des genres, ou plus proche de nos préoccupations quotidiennes, la cohésion des communautés ? 

 

Le mot Shoah que j’ai repris ci-avant, je l’ai pesé pendant plus d’une heure, me demandant si ça n’allait pas être pris pour une provocation. Et puis, je me suis rendu compte que  j’étais moi-même en train de m’autocen-surer pour correspondre au politiquement correct imposé par la N-VA, le Vlaams Belang, le journalisme VRT, Het Laatste Nieuws, et même De Morgen. J’ai donc laissé le mot, parce que c’est celui que me commandent mon âme et ma conscience. Car moi aussi, j’ai eu un choc. Ou plutôt plusieurs.

 

L’avant-dernier date de bien avant samedi. Et ma gêne, c’est de ne pas avoir pu en parler la semaine passée, parce qu’on m’aurait reproché de déshonorer une défunte. Où l’on voit à quel point le fait de ne plus limiter son panthéon de héros aux seuls grands démocrates, ou aux apolitiques mène à des tabous qui rabaissent la parole libre à un discours ordurier, blasphématoire, scanda-leux. Ce choc, je l’ai éprouvé il y a quelques semaines quand j’ai vu Marie-Rose Morel conseiller, dans un ultime reportage de la VRT sur sa maladie, un «classique» de la littérature flamande qui s’appelle «Kogel in de Kop» (une balle dans la tête), écrit par Valère Depauw, un ex-collaborateur de De Vlag (organisation nazie flamande financée par Berlin), dont le sujet est «l’injuste» exécution d’un autre collaborateur, Léo Vindevogel, bourgmestre de guerre de Courtrai, condamné à mort pour avoir dénoncé cinq résistants communistes à l’occupant.

 

Le livre raconte les derniers jours de Vindevogel, et aurait beaucoup aidé Marie-Rose Morel à se préparer à son sort injuste. On ne peut que compatir. On ne peut que s’incliner. Car si on lui reprochait la nature de cette lecture, on manquerait de solidarité, d’empathie, d’humanité. Mais voir ça sur une chaîne publique ! Laisser ça au montage ! Pourquoi pas dire les choses clairement ? «Chers téléspectateurs, voici le ‘classique’ de notre belle littérature à lire cette semaine. Les Francophones écriront que c’est un livre révisionniste. Mais les journalistes Francophones, beste kijkers, ce sont d’abominables gens, vous savez, des sans cœur, ou comme l’écrit Van Der Kelen ce lundi, des personnes habitées par ‘une haine obsessionnelle qui poursuit les gens jusque dans la mort.’» Mais oui. Il a écrit ça, notre journaliste flamand modéré. Et il a rajouté : «Cela témoigne d’une absence totale de sentiment humain». Voilà. Celui qui critiquera la promotion des lectures légèrement révisionnistes de Marie-Rose Morel est en quelque sorte un animal. Une bête. C’est donc ce que je suis. Et voilà !

 

C’est ça, la liberté absolue d’expression que la N-VA, le Vlaams Belang, et de plus en plus, la Flandre journalistique nous proposent : celle qui s’arrête là où s’arrête «leur» Flandre. Bart peut traiter tous les Wallons de junkies, qualifier «notre» journal principal de papier chiotte. Notre premier ministre flamand peut se permettre de comparer notre chaîne publique communautaire avec une autre, génocidaire. Tout ça, on peut nous le foutre dans la gueule d’un grand coup de savate. Mais «nous», nous n’avons pas le droit de dire ce que «nous» pensons de Marie-Rose Morel, du Vlaams Belang et, oui, de la N-VA. La Flandre fait son deuil.

 

Vous croyez qu’un seul journal flamand compatirait quand Bart décrit les habitants des communes à facilités (à majorité franco-phones) comme «des immigrés au même titre que les Turcs ou les Marocains» ? Non, mais vous rêvez, là ? Tenez, à propos d’immigrés et de liberté de la presse : des N-VA et une Open VLD (libéraux — enfin, certains le sont encore…) sont scandalisés parce que Le Soir ose proposer une édition pour les Francophones de la Périphérie. Ils sont 120.000. Il s’agit d’une édition dont une page «périphérie bruxelloise» serait rédigée spécialement pour eux. C’est évidemment une «mauvaise initiative», nous répond-on en Flandre. Parce qu’elle incite les Francophones à lire en français, plutôt qu’à lire la revue imprimée par le gouvernement flamand, à leur intention, en néerlandais, très orientée, et franchement ultra-flamingante par moments. Et c’est même une très mauvaise idée, parce que Le Soir pourrait inciter les Francophones de ce bout de Flandre à penser autrement que ce qui convient au ministre de la Périphérie, Geert Bourgeois, N-VA. Imaginez que Le Soir ose diffuser les opinions d’Olivier Maingain, cet extrémiste, ce Pol Pot bruxellois, ce nazi, ce vlamingenhater, ce cannibale dira-t-on bientôt, qui abat sûrement trois jeunes Flamandes chaque matin, au hasard dans la rue, et mange, sans même les cuire, leurs cuisses en guise de petit déjeuner ! 

 

Et la liberté des minorités d’avoir l’information qu’elles veulent, dans la langue qu’elles veulent, et de pouvoir lire les opinions qu’elles souhaitent lire ? Mais vous n’êtes pas fous non ? En Flandre ? Non. Exclu. Elle ne vaut pas pipette à-côté de la liberté des Flamands de ne pas (trop) entendre parler une langue autre dans les rues flamingantes de la Flandre périphérique. C’est ça, pour les partis flamands, pour les intellectuels flamands, la liberté qu’ils vendent à leurs lecteurs et électeurs : celle de ne pas devoir entendre du français autour de Bruxelles ! Liberté de la presse ? Minorités ?

 

À ce propos, d’après Mark Demesmaeker (N-VA), les Francophones de la Périphérie ne sont même plus des «immigrants», comme le disait Bart De Wever sans que sa presse ne les défende (Luc Van Der Kelen les ayant comparés à des «colons israéliens envahissant la Flandre-Palestine», on ne s’y attendait pas vraiment non plus, faut dire !) Non, ils ne sont plus des immigrants, ni des colons, mais — tenez-vous bien — des fuyards, des «réfugiés francopho-nes» («Franstalige vluchtelingen») ! Quant à la liberté de lecture, c’est encore un N-VA qui nous en donne un aperçu, demandant qu’on retire les journaux francophones de la bibliothèque de son patelin, Steenokkerzeel. Car comment supporter qu’il y ait, dans une bibliothèque flamande des choses comme, je cite, «le Soir porteur de haine» ou, selon un de ses collègues, tous les journaux francophones «aux opinions antiflamandes», dont il doute ouvertement de la valeur éducative pour les lecteurs locaux (néerlandophones).

 

Ça va ? Vous tenez le coup ? Béatrice Delvaux ? Johanne Montay ? Vous tenez le coup ? Encore un petit effort. On est presque au bout.

 

Dans Het Laatste Nieuws de ce lundi, dans l’ultime phrase de la diatribe dans laquelle il «nous» identifie à «notre» presse, Van Der Kelen termine en se demandant s’il peut encore faire entendre une voix flamande modérée (sic) sur les ondes francophones. Mais enfin, Luc, quelle importance ça peut bien avoir ? Ce pays est mort samedi. Il repose sous un lion noir.

 

 

16 Février 2011 ©Marcel Sel et Un Blog de Sel 2011.
Reproduction autorisée moyennant citation du nom de l’auteur et de l’adresse du blog «http://blog.marcelsel.com»

 

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Commentaires

Tot: Jeroen Overmeer
Bericht:

Houzee !

- Jean-Marc L., luikenaar.

Écrit par : Jean-Marc L. | mercredi, 16 février 2011

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Qu'ajouter, sinon que c'est bientôt fini.

L'Imperator a parlé : http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2011-02-16/de-wever-les-elections-sont-le-dernier-recours-en-democratie-822554.php

On va aller aux urnes, et puis ça va péter pour de bon.

Grand bien nous fasse.

Écrit par : Gilles | mercredi, 16 février 2011

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Delvaux(le soir) la flamande de dilbeek va faire son mea culpa dans de standaard..incroyable..vivement la libération de bxl que l'on règle nos comptes ..

Écrit par : dissy | mercredi, 16 février 2011

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Il y a par contre enfin (dans la presse sans doute un peu moins inféodée au PS) une réaction au sujet de la marche annoncée des extrémistes flamingants le 27 mars:
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20110216_051

Écrit par : MC MICH | mercredi, 16 février 2011

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Bravo à vers l'Avenir qui remonte dans mon estime.Pas facile pourtant car ce groupe appartient en partie à l'église catholique de namur et à un groupe de presse flamand qui édite 'de standaard' entres autres.

Écrit par : dissy | jeudi, 17 février 2011

Voici une nouvelle source d'inspiration pour notre ami Marcel
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20110217_039
Au boulôt, Marcel!

Écrit par : MC MICH | jeudi, 17 février 2011

Bon, MC. Là, c'est la Loi. Si 30 Flamands se tuent dans un cas en Wallonie, la plainte devra aussi être déposée en français…

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 17 février 2011

Hum, ça, c'est pas si sur, certes elle devra être traduite en fr, c'est la loi, mais cela se fera sans doute dans la discrétion par la justice elle même. C'est surtout toujours cette arrogance qui choque, c'est d'ailleurs la conclusion de l'article de l'avenir: "Une décision sans doute correcte légalement mais malvenue au vu de la dramatique issue de l'accident qui a causé la mort de 19 personnes en février 2010."

Écrit par : MC MICH | vendredi, 18 février 2011

Je vous ai lu: c'est long :-)

Le francophones doivent être solidaires émotionnellement d'une flandre non solidaire.

Écrit par : Salade | mercredi, 16 février 2011

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Ne me racontez pas des salades : c'est pas long, c'est complet :-))

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 17 février 2011

Merci Marcel !

Je vous lis quotidiennement depuis quelques jours seulement....mais qu'est-ce que cela fait du bien !
Même si vos constats font par moment particulièrement froid dans le dos...

Cela me permet de supporter un peu plus 'facilement' la faiblesse quotidienne des éditos du soir et de la libre....

Et si en plus Delvaux va présenter des excuses dans de standaard..., on touche définitivement le fond..

Ce pays est fichu..., le ver est dans le fruit depuis tellement longtemps....que là, pour sûr, il ne reste même plus de trognon...


Vivement les élections !
Et espérons que les esprits resteront calmes....même si c'est pas gagné...

Écrit par : Thierry | mercredi, 16 février 2011

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Merci Thierry et bienvenue !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 17 février 2011

Quelles excuses ? C'est une attaque en règle contre Guido Fonteyn, oui !

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 17 février 2011

@ Marcel
Comme à chaque fois quand vous tendez la main et quand on tend la notre en retour vous la mordez.
Je vous laisse à votre noirceur et mauvaise foi.
Je ne supporte vraiment plus votre soi-disante compréhension un jour et le lendemain vous vous jetez avec une hargne encore plus grande et plus violente sur ceux qui veulent bien s'ouvrir un peu à vos récit.
Vous mentionnez à chaque fois les choses qui vous arrangent bien à vous, les serieux dérapages dans la presse francophone vous n'en parlez surtout pas, ça pourrait déservir votre cause.
Que le soir en petites lettres oui, oui écrivait que la NVA et tout ses électeurs devraient être mis dans un bateau et coulé dans la mer à Ostende, petit détail tellement mignon on doit l'admettre.
Le blog de 4mers est un ammasis de réactions d'insultes jamais censures quand il s'aggit de hurler nazi, Hitler, fascistes ou bien pire encore, par contre mon message tout à fait poli mais dérangant apparement n'est pas passé.
Tout à fait raison de ne plus parler à des gens pareilles, c'est une perte de temps qui ne sert qu'a faire leur sale propagande.

Pour exemple, réaction non censuré: elle c'est battu dans le panier à crabes mais le carbe à fini par la bouffée, oui c'est d'une élégance exemplaire du droit à la liberté d'expression.
Soit......

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

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@isa412

ci-joint les propos nauséabonds de "de wever" :

"Le Soir est honnêtement dit un journal qui n’est même pas bon à utiliser comme du papier toilette. Je ne le lis pas, je ne regarde pas non plus le site du Soir et je peux conseiller à tout le monde d’en faire de même " de wever.

Etes-vous malhonnête ou malhonnête ?

BernardN, de Paris

Écrit par : BernardN | jeudi, 17 février 2011

Voila le programme de vos copains ....si démocrates

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20110216_051

http://www.youtube.com/user/bruxellesfrancophone#p/u/42/ltUWLLc9UaQ

Écrit par : dissy | jeudi, 17 février 2011

@Isa : je n'ai jamais, JAMAIS, JJAAMMAAIIIIISSSSS entendu un politicien francophone dire que tel ou tel journal flamand était un rouleau de papier chiotte. JAAAAAAAMMMMMMAAAAAAIIIIIISSSSS !

Pour que vous compreniez bien : mon billet en néerlandais s'adressait aux Flamands d'abord, aux médias, éventuellement ensuite. Ce billet-ci s'adresse à tous, et met l'accent sur les actes des partis et des journaux. Désolé, mais Le Soir n'a pas écrit "Walen misbruiken dood Morel". Le journal avec je me torche le cul ce soir, c'est plutôt Het Laatste Nieuws !

Arrêtez de reprendre les arguments de la N-VA quand vous critiquez Le Soir. Essayez plutôt de vous faire votre propre opinion plutôt que de penser comme on vous le dit. Vous aurez fait un grand pas !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 17 février 2011

@ Dissy
Voilé denouveau le bel exemple d'ouverture d'esprit soi-disant uniquement un atout des francophones, ce n'est pas parce-que je suis flamande que je fait partie du Voorpost, c'est trop dur à comprendre ça? Combien d'imbéciles dans cette ineptie, 500? sur plus de 6.000.000 de personnes, c'est beau votre façon de faire des amalgames.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

@ Marcel

Oooh la je vais être mauvaise Marcel, peut-être parce-qu'ils n'y en a pas, suivi d'un sourire angélique je précise ; )))
Eh ben pas de change Marcel ce ne sont pas les arguments de la NVA que j'ai lu mes les votres sur cet article, bizarre non comme vous retournez votre veste tout le temps, surtout quand vous vous adressez d'une toute autre façon quand vous parlez au flamands en flamand et les lendemain au francophones, c'est pas un main que vous mordez c'est un couteau que vous plantez dans le dos.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

@Isa

Vous semblez toujours très honnête et très modérée dans toutes vos réactions, mais rendez-vous bien compte que sur les deux dernières, vous n'avez fait qu'éructer. Si réellement vous avez quelque chose à objecter au fond du texte de Marcel, faites-le, mais, de grâce, ne vous conformez pas au moule Standaardien, mes toutes dernières illusions seraient perdues à tout jamais.

Si la langue vous fait défaut, écrivez en néerlandais. De la même façon que je n'imaginerais jamais pouvoir exprimer mes plus profondes convictions dans une langue qui n'est pas la mienne (même si je la comprends parfaitement), lâchez-vous !

(D'ailleurs, petit intermède : la vie linguistique en Belgique serait fortement simplifiée si tout le monde partait de ce principe : chacun parle sa langue et puis basta).

Écrit par : Gilles | jeudi, 17 février 2011

@Gilles
Oui j'ai un coup de coeur pour l'instant je l'avoue, fatigué de devoir tout le temps se défendre, se justifier, ( à force de se faire traiter de nazi, fasciste etc ça vous epuise) uniquement parce que de naissance j'ai en effet un autre langue maternelle et un autre "achtergrond" (voilà je ne trouve pas le mot en français ;)) culturel;
Je veux bien continuer en néerlandais ici, mais non seulement il y en a ici qui vous jetes ça a la tête, mais en plus vu les deux commentaires assez long sur l'article précédent dont la majorité n'a apparement rien compris (ce n'est pas un reproche soyons clair) qui sont resté sans aucune réaction, j'ai le sentiment que c'est finalement du temps perdu.
Ce n'est pas évident d'exprimer certaines choses dans un langue qui n'est pas la sienne je suis tout a fait d'accord, mais comprendre l'autre quand il vous parle dans un autre langue ne l'est pas toujours non plus.
J'éspere que mes commentaires plus bas mêmes si toujours virulents montrent aussi mon ouverture sur le monde que je défend et qui me donne probablement ce coup de sang.
L'injustice pffff chose sensible pour moi.

.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

Marcel a oublié un champ d'action de la censure flamande : les forums et blogs francophones, au sein desquels les tenants des thèses national-populistes flamandes s'activent sans relâche, bénéficiant d'ailleurs d'une mansuétude étonnante de la part des modérateurs.
Autant il est facile de contrer le "flamingant brutal", front bas, combat shoes, crâne rasé et tatouages qui vient éructer sa haine sur les forums francophones, autant il est plus malaisé de contrer le pseudo "flamand raisonnable", flamingant perfide et caché, aux idées en apparence "ouvertes" et "tolérantes", mais qui distille néanmoins dans chacune de ses interventions la désinformation flamingante, vous savez bien, celle qui nécessite une page de réponse pour démonter une phrase ....
Ce dernier spécimen se présente sous un "visage humain", parle de sa famille, de ses proches, comme "cette cousine francophone qui habite dans une commune à facilités et n'a jamais eu de problème avec les Flamands", "aime les francophones et a une bonne relation avec eux", et ensuite utilise sa soi-disant honorabilité pour s'ériger en véritable "directeur de conscience", utilisant des tas de moyens de pression psychologique, comme le chantage affectif, la culpabilisation, la victimisation ... se plaçant ainsi dans une position de suprématie morale pour expliquer aux intervenants francophones ce qu'ils ont ou n'ont pas le droit d'écrire.

Pourtant, à l'analyse, les pavé jetés par ces intervenants flamingants masqués valent bien les cocktails molotov jetés à la figure des francophones par leurs pendants "front bas, combat shoes, crâne rasé et tatouages".

Il faut parfois avoir recours à la sagesse populaire : la fable du loup et des sept chevreaux, vous vous souvenez? http://feeclochette.chez.com/Grimm/loup.htm

Écrit par : Pazunbrin | jeudi, 17 février 2011

Tout à fait d'accord avec vous. Tout le monde a le droit de ne plus accorder d'interviews à des "journaux" qui ne visent qu'à lui nuire.

Écrit par : Thomas | jeudi, 17 février 2011

@Isa :
Une chose que je ne comprend pas. Peut-être pourrez vous m'éclairer.

Ceux qui sont décrit ici comme dangereux, fasciste, nazi,... ce ne sont pas les flamands (une origine), ce sont les nationalistes(une idéologie choisie volontairement).

Pourquoi vous sentez-vous obligée de vous défendre contre ces attaques simplement parce que vous avez une autre langue maternelle?

Pour moi, l’incompréhension principale, elle est là : Les média et politiciens flamingants attaquent les francophones et les wallons, des attribut de naissance ou d'origine, et pas des idées.

Par contre, ce que les média francophones osent parfois timidement dénoncer, et attaquer, ce ne sont pas les flamands, ce sont les flamingants.

Comment ce fait-il que pour les francophones la distinction soit évidente, alors qu'en Flandre, elle semble impossible?

En espérant une réponse,
Nicolas.

Écrit par : nicolas | jeudi, 17 février 2011

@Nicolas

En effet la est bien le problème bien que nationaliste = nazi me semble aussi très "kort door den bocht" comme on dit en flamand.
Les journaux s'attaquent souvent entre personnages politiques, les gens par contre.
Lisez des deux cotés les réactions des gens, ils mettent tout le monde dans le même sac.
Mais donc en précisant le coté flamand non ils ne s'en prennent pas uniquement au flaminguants enfin je vais précisé plus il suffit de nos jours de ne pas être d'accord avec l'une ou l'autre chose coté francophone et d'avoir le malheur d'être flamand et on est mis dans le camp flaminguant et le débat est clos, étant soi-disant flaminguant toutes vos paroles n'ont plus aucune valeures car ne sont que des tas de choses nauséabondes.
Vous comprenez ce que je veux dire, vous n'êtes qu'un bon flamand coté francophone quand vous êtes d'accord avec eux sur tout, autrement vous êtes qu'un enfin vous savez entretemps.
En plus, de plus en plus de gens s'en prennent a la région complete de la Flandre en la traitant de rasciste, voulant un néttoyage ethnique (oh my God insupportable vraiment) refermé, coupé du monde etc....
Oui ça m'énerve car rien n'est moins vrai, les jeunes en général surtout ont une ouverture très grande et vivent en regardant bien plus loin que leurs frontières de Flandres

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

@Isa

Les "dérapages" de la presse francophones ne sont, à ce jour, RIEN, comparé à tous les dérapages QUOTIDIENS de la presse flamande dans son INTEGRALITE. Et contrairement à "super-modéré" Luc Van Der Kelen, je ne vous mets pas tous dans le même sac. On se fait traiter comme des choses consomptibles par tout ce qui est politique et public. Heureusement il y a encore des gens courageux en Flandre pour s'élever AUSSI contre le nationalisme. Merci les gars d'la révolution des frites. Voilà, enfin, des esprits libres et qui le font savoir!

L'image que véhiculent vos politiques et de votre presse ne vous plait pas? Posez-vous peut-être la question de savoir pourquoi au lieu de toujours répondre que les autres aussi font des erreurs. Nous on les reconnaît, nous-même, à titre personnel, alors que nous ne sommes pas responsables des opinions des journalistes qui écrivent dans notre presse, ni du vote de notre voisin. Vous pas, vous soutenez... Que..., non..., peut-être..., mais en fait... Franchement ce genre de circonvolutions confortent tout lecteur dans la conclusion, inévitable, que certains, et de plus en plus, en Flandre, ne sont plus capables de penser par eux-même, car même quand on présente des évidences, elles sont apparemment malgré tout discutables, parce qu'elles sont???

Le résultat d'une réflexion de francophones...

Bonjour le racisme! Je vous rappelle qu'Els Ampe pourrait dire la même chose que Marcel à propos de ce qui se passe. Et elle est Flamande! Amoureuse de sa Flandre, d'ailleurs, puisqu'elle se bat pour elle en se jetant dans l'âpre combat qu'est la politique.

Et plutôt que de prétendre que le contexte est biaisé, employez donc votre liberté d'expression, reconnue et appliquée par Marcel bien mieux que n'importe quel canard belge, pour nous convaincre de l'erreur, de la volonté de nuire de Marcel Sel. Parce que, et c'est une des beautés du droit belge, quand on accuse, on démontre le bien-fondé de ses accusations. Et lorsqu'elles sont rendues publiques par voie de presse (électronique également), ne pas être capable de les étayer correspond à de la diffamation, pénalement sanctionnée.

Mais non Marcel ne portera jamais plainte, il se contentera de supprimer tout commentaire qui dérape complètement. Lui, apparemment, et il vient de le démontrer sur 6 pages, sait ce qu'il y a concrètement derrière cette liberté, ce droit. Mieux que Luc Van Der Kelen, en tout état de cause.

Écrit par : Galadhrim | vendredi, 18 février 2011

@Isa : Je crois que vous avez mal compris ma question.
Oui, il y a parfois certains qui font l'amalgame entre les nationalistes et les autres.

Ce que je ne comprend pas, c'est qu'en Flandre, des gens comme vous, se sentent agressé quand on condamne les méfaits du nationalisme et des nationalistes flamands.

Ce qui est très inquiétant pour tous les démocrates, c'est justement cet amalgame qui est fait en Flandre et qui part du principe que si on n'est pas d'accord avec les Flamingants, c'est toute la Flandre que l'on attaque.

Chaque fois que les média francophones osent parler des nationalistes et de leur liens, c'est ce qui se passent.

Par contre, les média et politiques flamands ne font généralement pas cette distinction quand ils agressent et attaquent les francophones. Ils ne dénoncent pas les socialistes, ou les nationalistes (normal, vous me direz, nous n'en avons pas), ou les idées, non, ce sont les francophones, ou les wallons.

Et c'est systématique.

donc, qu'un francophone ai du mal a faire la distinction entre un flamand et un flamingants je pourrais encore le comprendre (pas forcément l'accepter, mais le comprendre), par contre, qu'en Flandre on ne fasse pas la différence, c'est quelque chose que je ne comprend pas.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 18 février 2011

@Pazunbrin : c'est de cela que je parle quand j'évoque le "trollisme". Il se fait aussi bien en Flandre qu'en Wallonie…

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 20 février 2011

Bonsoir Marcel,

On en a parlé à la RTBF. Mais il s'avère aussi que la presse francophone est aux mains d'actionnaires flamands. Moi qui fut une abonnée durant plus de 20 ans au Vif, j'ai arrêté malgré leurs relances.
Aujourd'hui encore, le colonel Genard a redit en commission sa vue sur la flamandisation de l'armée et ce qui risque d'arriver à terme.
Tout le monde en Belgique sait mais personne ne veut prendre la décision.
Même Bart qui a dit qu'aujourd'hui le pays était déjà scindé. Alors quand on dit cela et en même temps qu'on veut négocier.......... c'est encore et toujours dire que le divorce c'est la faute de l'autre.
J'ai connu ça au niveau personnel. Si j'ai divorcé de mon ex, pour lui c'était de ma faute.
J'ai pris acte mais finalement, j'ai pris la bonne décision. J'ai demandé le divorce par consentement mutuel et ne riez pas mais pour le patrimoine j'ai pu retourner jusqu'au début du mariage.
Mon ex s'en mord encore les doigts. 20 ans après ce divorce, mes enfants me disent que j'ai fait ce qu'il fallait.

Pas de réaction en wallonie ? si il y en a mais elle est assez muselée sur les forums de la presse.
Et puis une chose que nous reproche les flamands : il n'y a pas d'identité culturelle wallone.
Ben non. La wallonie est un mélange.
Il y a les ruraux dont beaucoup de wallons pures souches et d'autres mélangés avec les français, les luxembourgeois, les allemands et les flamands. ET dans les grandes villes du sillon sambre et meuse que sont Mons, Charleroi et Liège, il n'y a aucune identité wallone tant il y a d'italiens, maghrébins, espagnol, polonais etc.............. de première, seconde ou troisième génération.

Alors oui, je suis d'accord avec BDW pour dire que la flandre et la wallonie sont différentes.
Dans l'après guerre, la wallonie riche a accueilli les étrangers (sans pour autant bien gérer cet afflux), elle en accueille toujours d'ailleurs même s'il y a pénurie.
Mais la flandre riche refuse et je pense que si elle le fait de cette manière c'est parce qu'elle ne veut pas devenir la wallonie dans 20 ans.
Mais elle se trompe sur la forme. On intègre pas par force mais par empathie (tiens ce n'est pas ce que BDW reproche aux médias francophones)

La wallonie a du intégrer des milliers d'étrangers en peu de temps et c'était dans les années 60. Epoque à laquelle aussi en Wallonie, nous les wallons étions soumis aux diktats de la bourgeoisie francophone certes mais c'était plus bourgeois que francophones.

Il y en a un de Charleroi qui a bien compris tout cela, il a construit sa fortune sur ça, il habite à 8 km de chez moi et s'appelle le Baron ALbert Frère.

Quand je vois comment on a intégré les italiens en Belgique dans les années 50, il ne faut pas s'étonner qu'on a aussi importé avec eux une certaine mafia.
Les artistes belges s'appellent Adamo, ou Frédéric françois et le plus flagrand est que notre premier ministrable n'est 'autre qu'un italien.

Je me demande dans quelle mesure une certaine flandre n'a pas intégré cela. Regardez en France, le président est issus de l'immigration hongroise.

La presse belge, aux mains des flamands, refusera toujours de parler de tout ça. En fait, il devient impossible en Belgique de lire une presse libre et non flamandisée autant qu'il devient impossible en Belgique de manger une tomate autre que flandria (grosse pub dernièrement sur flandria de la part du groupe colruyt)

En fait de presse belge, ceux qui cherchent, en sont réduit comme moi à trouver ce qu'il se dit sur les blogs et dans la presse étrangère
Même LE SOIR, si belgicain , se voit mettre au ban pour un ou deux articles pas très en faveur des flamands.

Non ce pays n'existe plus et la wallonie n'a jamais existé.
Je ne vois qu'une solution même si je déteste Sarko, je le préfère encore à un Jan Jambom ou à un Kris Peeters.

Écrit par : pmf | jeudi, 17 février 2011

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Je vous ai connue plus convaincante... :-(

Écrit par : Gilles | jeudi, 17 février 2011

@Bernard
Il a tout a fait raison, depuis que j'ai commencé a lire le soir j'ai commencé a resentir un début de haine contre les francophones, mais j'ai su faire la différence à temps entre les gens et la presse, je n'ai donc pas envie de renourrir cette haine et ne lirai plus ce torchon qui monte un communauté contre l'autre comme si on étais des ennemis.
Je voudrais surtout préciser que du coté néerlandophone il y des cas pareils, ils nous montent de plus en plus l'un contre l'autre alors que j'ai toujours vécu en pleine entente avec les gens de n'importe quelle langue ou appartenance dans se pays et dans ma ville.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

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@Isa

Que Le Soir ait toujours eu une conotation "francophone", c'est indéniable.

Que cette conotation ait viré au nationalisme, c'est carrément faux.

Et comparer l'attitude du Soir à ce qui se passe en ce moment dans le monde médiatique flamand, c'est carrément se mettre des oeillères sur sa tronche et hurler "J'aime ça!".

Isa, ouvez les yeux et arrêtez de voir des ennemis partout. Arrêtez de voir des ennemis dans les discours de Marcel. Les gens qu'il vise, si tant est que je vous ai cernée, sont VOS ennemis.

Écrit par : Gilles | jeudi, 17 février 2011

@Pmf
Vous voulez rire je présume, vous voulez aller voir au Limbourg, les Italiens et Turques qui y vivent depuis longtemps (mon grand-père était mineur donc je sais de quoi je parle) vous voulez aller voire les nombres de nationalités à Gand, Anvers et autres??
Vous connaisez l'organisation "de Vreugdezaaiers" qui acceuille dans plus de mille familles en Flandre chaque année des enfants défavorisés issue de l'immigration venant de Paris.
Les organisations qui ont fait que des centaines de familles en Flandre on acceuillies pendant des années des enfant de Tjernobyl pendant les vacances.
Les vacances organisées pour des jeunes qui vont bénévolemment travailler en Afrique ou en Amerique du Sud pendant leurs vacances pour construire des villages.
Je suis désolée mais j'en ai marre de tout le temps entendre la version de la Flandre que vous lisez dans la presse francophone, je peux tout a fait comprendre que vous ne savez pas tous ça mais de la à vous faire une opinion, pire un jugement il y a une marge.
Ma maman à habité pendant dix ans à Cul-des-Sarts, donc je peux dire que moi contrairement à vous auand vous parler de la Flandre je connais un peu votre région.
Eh ben quand on parle de repli sur soi l'exemple était la en tout cas pour bcp de gens, le rascisme que j'ai pu entendre la-bas j'amais entendu ça à Bruxelles de ma vie.
Mais moi je n'irai jamais jusqu'a dire que les gens la-bas sont tous rascistes, j'y ai rencontré de belles personnes plein de merveilles aussi.
Par contre l'incompréhension et la différence avec la France y est très grande contrairement à votre avis personnel.
Peut-être que ça à changé entre-temps mais les différences culturelles déjà en cuisine pour ne donner qu'un bête exemple sont énormes.
C'est normal que pour vous vous sentiez plus proche d'eux que d'un Bruxellois ou d'un Ostendais.
Mais c'est le cas de tout les gens vivant près d'une frontière on fait quoi on les abbolit toutes?

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

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@Isa

Ca va paraître TRES paternaliste et con ce que je vais dire mais...

Les petites gens qui sont au contact de l'immigration seront toujours racistes, qu'ils soient flamands, wallons, bruxellois ou tout ce que tu veux (comme on dit chez nous).

(A ce sujet, voir l'excellent "La Crise", de Collin Serreau : c'est jamais les socialistes de Neuilly qui accueillent les déshérités, c'est toujours les FN de Sarcelles)

C'est pas de ça qu'on parle.

Arrêtez de croire qu'on traite les Flamands de racistes congénitaux ! C'est pas ce que Marcel a écrit !

Écrit par : Gilles | jeudi, 17 février 2011

Ah non Gilles ça je le sais que c'est pas Marcel qui écrit ça, mais certains ici si et je veux bien avoir toute la compréhension du monde que Marcel est débordé et que censuré ce blog est un travail de titan, certaines réactions ici sont très blessantes.
Alors quand je vois que parfois il censure qq et que celui d'audessus viens de dire qq de cent fois pire, mon coeur ben oui.... ;))
Je ne crois pas parcontre que nous sommes tout à fait sur la même longuere d'onde question ennemis Marcel et moi, VB oui, NVa non, je suis désolée.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

Isa ; het is 3 uur 's morgens nu, en ik heb nog 317 mails te lezen. Dus, sorry voor de slechte moderatie. Ik kan niet beter. Lees de "racisten" gewoon niet. Zij brengen niet aan de discussie.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 17 février 2011

Isa24
On ne peut pas comparer l'immigration en flandre à celle qui a eu lieu en wallonie au temps où ici tout allait encore bien. Ici, ce fut une immigration de masse surtout en provenance d'Italie, de flandre, de Pologne.
Le reste de votre descriptif ne sont que des vacances pour les jeunes comme ça existe aussi chez nous.
Quant aux 10 ans que votre maman a passé à Cul des Sart, si elle a vécu comme font encore nombre de flamands qui sont restés dans la région, votre jugement ne m'étonne pas. Car franchement, je ne vois pas la différence entre un repas pris en Avesnois (pour comparer avec une région proche) voire en ardennes françaises. Voyez-vous ici, on ne cuisine pas du waterzooi, ni stoemp..... et on ne trouve pas de maatjes ici. Je n'en ai jamais mangé.

Et même si la cuisine fait partie de la culture, il y a le reste : on regarde les mêmes chaînes de télé, on connait mieux le composition du gouvernement français que celle du flamand,
A Cul des sarts, il y aura le carnaval dans un bon mois, il y aura des français. Pour réveillon, les jeunes de la localité vont le passer avec les français de Regniowelz.
Saviez-vous aussi qu'il existe une fête à Berlaimont (Nord) qui ressemble à s'y méprendre au doudou montois, il s'appuie d'ailleurs sur la même légende.
Bref, il faut quand même bien que vous admettiez qu'une partie de la wallonie est culturellement plus proche des départements français voisins que des flamands d'Anvers ou de Gand.
Et depuis qu'il n'y a plus de douanes, depuis l'avènement de l'euro, franchement pour moi, la frontière, elle n'existe plus.

Écrit par : pmf | jeudi, 17 février 2011

Les media sont censés nous élever, nous apporter une lumière sur les événements, pas cultiver nos instincts les plus bas !

Merde, quoi !

Écrit par : Gilles | jeudi, 17 février 2011

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Et je vous dirais même plus tout les jours vous pouvez le lire dans Le Soir dans les réactions des gens je précise que le rascisme et le fascisme c'est congenitale pour TOUS les flamands, que ça ne sois pas censuré (et certains autres si) me laisse un serieux gout d'amertume qui me fait penser que c'est leur but, il ne l'écrivent pas eux-même mais laissent allégrement les commentaires qui le disent à leur place.
Mais bon je me dois d'être très honnete envers moi-même et de vous aussi, les réactions dans les journaux flamands avec les amalgames sur les "wallons" (ce qu'ils peuvent être bête c'est gens la, j'avais d'ailleurs moi-même jugé le titre du Laatste Nieuws de lundi completement scandaleux) me font hérisser les cheveux.
Je crois que c'est surtout la bétise des deux cotés qui m'est insupportable.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

Alors être mise dans le même sac que ces gens la, mon sang ne fait qu'un tour, sorry.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

Isa, avant de répondre aux répondants, vous répondez à l'auteur de ce blog.

C'est le "web 2.0", vous le savez comme moi, ça a ses avantages comme ses inconvénients. Et plus y'a de gens autorisés à parler, plus y'a de cons autorisés à parler. On ne peut rien y faire. C'est l'implacable loi de la statistique.

En attendant, vous faites fi d'une masse incommensurable de documents que Marcel a déterrés. Pis, vous faites comme s'ils n'avaient pas existés. Vous ne pouvez pas, en tant que lectrice de ce blog dire "je n'ai rien vu", "n'assimilez pas le VB et la N-VA". Il va falloir plus que ça. Les collusions sont trop nombreuses, trop chaleureuses. Passez-moi l'expression, mais sortez votre tête de votre cul et faites soit votre coming in, soit votre coming out.

Écrit par : Gilles | jeudi, 17 février 2011

"dhimmitude" ?

Tu as écrit "dhimmitude ?"

Tss, tss, tss...

Écrit par : Hedayat | jeudi, 17 février 2011

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@Hedayat ; j'élargis mon vocabulaire :-)))

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 17 février 2011

Je ne suis pas certain que faire passer le néologisme créé par Bat Ye'or dans le langage commun soit une si bonne idée que ça...

Écrit par : Hedayat | vendredi, 18 février 2011

"Plus haut monte le singe, plus il montre son cul. "
devient
"Plus haut dans les sondages monte BdW, plus il nous parle de son cul"

Écrit par : Blanc Cassis | jeudi, 17 février 2011

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"Plus haut monte le singe, plus il montre son cul. "
devient
"Plus haut dans les sondages monte BdW, plus il nous parle de son cul"

Écrit par : Blanc Cassis | jeudi, 17 février 2011

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Vindevogel was burgemeester van Ronse, niet van Kortrijk. En zijn proces vertoonde veel onregelmatigheden. Zo kwam hij als burger voor de krijgsraad en heeft men verzuimd zijn parlementaire onschendbaarheid op te heffen. Hij was het slachtoffer van de franstalige minderheid van zijn gemeente, die tot op de dag van vandaag Ronse tot een onbestuurbare puinhoop maakt

Écrit par : Lieven | jeudi, 17 février 2011

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ECRIS EN FRANCAIS STP, SINON BUITEN L'AMI FLAMAND....

Écrit par : Simon Wiesenthal | jeudi, 17 février 2011

Ik kies mijn vrienden nog altijd zelf, beste vijand :)

Écrit par : Lieven | jeudi, 17 février 2011

Lieven, lisez ce qu'il a fait votre Vindevogel :

http://stefvancaeneghem.blogspot.com/2010_04_04_archive.html

Dites-moi si après cela vous le défendez encore.

@ « Simon Wiesenthal » : ne reprenez pas le mode de pensée des Flamingants extrémistes à votre compte. D'ailleurs, c'est Marcel qui décide quelles langues employer ici, c'est son blog, et il n'a aucun problème à voir des réactions en néerlandais. Dont acte.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 17 février 2011

@Franck

Dat kan best zijn maar dat verandert niets aan de feiten dat hij wederrechtelijk veroordeeld is in een totaal onregelmatige procedure.

Écrit par : Lieven | jeudi, 17 février 2011

@ Lieven : il y a loin de là à faire de ce criminel un martyr de la cause flamande. J'espère que vous avez pour cela d'autres personnalités plus recommandables…

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 17 février 2011

@ Simon Wiesenthal
Ce que vous avez fait n'est pas inqualifiable.
Il y a des mots pour ça : BÊTE ET MÉCHANT!
Si ces mots ne vous choquent pas assez j'en ai des plus grossiers que vous comprendrez mieux!

Écrit par : zinneke | jeudi, 17 février 2011

Que les flamingands arrêtent de vouloir blanchir leurs collabos, ils ne font que renforcer l'image d'une Flandre extrémiste (merci Google traduction !) !

Écrit par : BernardN | jeudi, 17 février 2011

@Simon Wiesenthal : je n'ai pas le temps de modérer dans le texte, mais de un, on écrit dans la langue de son choix sur ce blog, particulièrement en néerlandais, langue officielle de mon pays (et qui le resterait si la Flandre nous quittait, du moins, je militerai pour) et de deux, quand on prend un pseudo de la qualité du vôte ON TÂCHE PUTAIN D'IMBECILE DE VEHICULER DES MESSAGES À LA HAUTEUR DE LA PERSONNE QU'ON CHOISIT COMME PSEUDO.

Ne vous avisez plus de signer Simon Wiesenthal à l'avenir. C'est un monsieur qui ne mérite pas qu'on écrive des messages d'exclusion au-dessus de son nom. Le respect, vous connaissez ?

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 20 février 2011

@ Marcel Sel ...

Remarquable ! Vos analyses sont fines et en même temps implacables. Vous avez en outre une superbe plume. Juste un conseil. Soyez un peu plus bref ... le lecteur n'a pas toujours le temps de lire votre littérature de bout en bout. Ceci étant dit uniquement pour l'efficacité de vos propos.

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 17 février 2011

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Pas d'accord, ne changez rien Marcel.

J'aime lire vos tartines le matin :))

Écrit par : Kwaice | jeudi, 17 février 2011

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Merci pour l'ex-libris :-)

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 20 février 2011

Marcel vous avez bien raison, mais pourquoi a-t-il fallu tant de temps pour s'en rendre compte ? Cela fait 30 ans que la Flandre a colonisé la Belgique à son profit économique, et toutes les belles histoires sur les milliards d'€ flamands qui vont en Wallonie sont vraies, pour peut que ces mêmes milliards reviennent exclusivement sous la forme d'une consommation purement flamande. On raconte que chaque famille flamande paie 4 années une nouvelle voiture à chaque famille wallonne, mais cette voiture est fabriquée en Flandre .... Il en va de même pour les médias....

Et que fait-on en francophonie ? rien comme toujours, on se lamente gentiment, avec Bel RTL en fond sonore, "Bart De Wever il n'est pas gentil avec notre bon Roi madame" mais on continue de faire ses courses chez Colruyt, on achète des légumes Flandrias à la pelle et même le MET sous-traite pas mal de ses travaux d'infrastructure à des entreprises flamandes (via des entreprises "écrans" en Wallonie, comme De Kock).

Pourquoi une telle attitude et une telle suffisance de la part des nationalistes flamands, parce que personne en Walbrux n'ose réellement mettre sur pied une stratégie de résistance efficace. Comme tous les germains, les élites nationalistes flamandes ne comprennent qu'un language, celui de la Force. Et au 21e siècle cette force ne se traduit plus en bataillons et bouches à feu (tant mieux) mais en puissance commerciale et financière. WalBrux est une colonie économique flamande, et le premier client de la Flandre, personne en Walbrux ne pense a inverser cette tendance.

Pourquoi pas un vrai mouvement de résistance économique passif ne pourrait pas se mettre en oeuvre, avec en particulier un boycott de toute une série de produits flamands. Un site bien fait et informatif, protégé et en quelques pages n'importe quel quidam saura quels produits et société éviter, et comme la NVA et le CDV c'est en partie l'émanation du VOKA/Unizo, dès que les comptes seront moins bons il y aura un retour de flamme quasi assuré, et alors on verra encore si l'assisté walbrux est encore un sous-homme perfusé d'allocations chomages flamandes.

Et de grâce, plus de vacances à la Côte "Flamande" ...

Vous lancez le site Marcel ?

Écrit par : Clairon | jeudi, 17 février 2011

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Oui, je crois aussi que ce sera une grande perte pour la Flandre si sa colonie bien aimée lui tourne le dos économiquement. Mais cela m'a l'air pas très réaliste si la Wallonie garde un lien quelconque avec la Flandre ("confédéralsime", état "WalloBrux" etc. ). Si un jour la Wallonie devait se rattacher à la France, là évidemment ce sera différent. Pour la Wallonie et les Francais ça fera un marché de 4 millions en plus qui pour l'instant est quasi monopolisé par la Flandre...

Écrit par : Axle | jeudi, 17 février 2011

Oui, Marcel, nous voici à la croisée des chemins, celui qui nous mène à la résignation des bouches cousues ou celui qui mène à la liberté. La liberté de penser, de s'exprimer, d'argumenter, de confronter.... Tout se délite, tout se gangrène et le temps s'égrène faisant reculer les valeurs démocratiques essentielles. Nos représentants se rendent-ils compte que l'agonie de l'état voit l'antipolitisme et les valeurs totalitaires prospérer même du côté francophone?
La Nva ne fait pas que gagner en Flandre, elle progresse aussi dans certains esprits francophones pour ce qui concerne des sujets tels les réfugiés politiques, le chômage,... bref pour ce qui incarne les valeurs de solidarité. Si la crise devait continuer, je me demande s'ils n'obtiendraient pas plusieurs pourcents du côté francophone s'ils déposaient des listes aux prochaines élections.
Le présent article doit être envoyé aux rédactions de nos médias...Ceux-ci doivent faire leur travail d'information et leur rôle de quatrième pouvoir de notre démocratie. Nous avons droit à la vérité des faits, à la vérité des paroles émises et à la liberté d'analyse de la situation...
L'évolution de ce pays m'inquiète de jour en jour et certains jours, d'heure en heure!
La seule évolution positive de ces derniers jours, est que nos jeunes commencent à porter des revendications politiques plus claires , plus lisibles que le 23 janvier. Le nationalisme est pointé du doigt, c'est déjà un progrès magnifique... Continuez, belle jeunesse,à évoluer afin que Bart et son nationalisme ne vous flétrissent point!

Écrit par : verlaine | jeudi, 17 février 2011

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@ Lieven:

"de franstalige minderheid van zijn gemeente, die tot op de dag van vandaag Ronse tot een onbestuurbare puinhoop maakt"

Heb je daar voorbeelden van ?

Écrit par : Een franstalige Ronsenaar | jeudi, 17 février 2011

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Ronse is de armste gemeente van Oost-Vlaanderen en moet door de faciliteiten, die een samenwerking met zijn omliggende gemeenten verhinderen, voor heel wat kosten alleen opdraaien (eigen politiezone, geen lid van veel intercommunales). Bovendien trekken de faciliteiten veel Henegouwse OCWM-klanten aan.

Écrit par : Lieven | jeudi, 17 février 2011

Dessin caricatural paru cette semaine dans courrier international : Morel décapitée par une pince de crabe. "ho mon dieu scandale"?. Non, liberté d'expression et de satire. En démocratie on a le droit d’être con et sans goût.

Je me suis arrêté à la moitié du post (très) long de Sel. Pourquoi déblatérer sans fin sur quelque chose d'aussi basique? Il n'y a pas besoin de disserter pendant 3h : qu'un parti politique refuse des interviews à des journaux nationaux, à moins que leurs propos ne relèvent de la diffamation et du pénal, est une aberration démocratique sans nom.

Vous croyez que Le Pen qui pesait pas loin de 20% se permettait ce genre de comportement ? Il en a bouffé de toutes les couleurs dans les années 80-90 avec des associations comme SOS racisme et autres cordons sanitaires, mais pourtant il se plaisait à jouer la polémique et à donner des leçons de rhétorique à ses détracteurs, dans tous les journaux où il lui était permis de s'exprimer.

C'est une nuance, certes, on ne le laissait pas s'exprimer autant qu’il l’aurait voulu, alors que le N-VA a pas mal de monde à ses pieds.
Mais lorsque Le Pen est devenu plus populaire, jamais il n'aurait eu l'idée d'être revanchard ou sélectif... Ca fait partie de la liberté d'informer. Si vous n'êtes pas d'accord avec vos critiques, argumentez avec eux, développez vos idées, ça fait partie de la vie politique, démocratique.
Visiblement le N-VA n'est pas capable de ce niveau de réflexion.

J’ai l’air méprisant vous trouvez ? Il y a de quoi, partout ailleurs dans les pays civilisés ce genre de comportement est dénoncé avec force. Mais en Belgique on débat et on écrit des postes longs comme le bras. Ce n’est pas une attaque contre toi Sel, juste que je suis déçu de tomber sur ta prose sans voir en parallèle la seule réaction logique simple rapide et efficace de la presse : un boycott intégral.
On dit souvent que le journalisme est une corporation, mais franchement je pense que si un homme politique se permettait de faire la même chose ailleurs, l’ensemble de la presse (moins les valets) lui tournerait le dos par mesure de rétorsion et solidarité. Les seuls pays où cela est possible sont probablement la Russie de Poutine, l’Italie de Berlu ou le Venezuela de Chavez.

A quand les menaces de mort sur un caricaturiste Belge ? C’est lamentable.

Écrit par : ElGringo | jeudi, 17 février 2011

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El Gringo : ce n'était pas un post, mais un article de fond. C'est pour ça que je propose un PDF, pour l'imprimer et le lire à tête reposée. Evidemment, je n'oblige personne à lire tous mes posts en entier :-)))))

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 18 février 2011

@ElGringo

Substantieel verschil tussen de situatie van Le Pen en die van De Wever. Het aantal potentiele kiezers van De Wever die Le Soir leest is verwaarloosbaar. Dus waarom zou hij tijd verspillen aan Le Soir?

Écrit par : Lieven | jeudi, 17 février 2011

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Parce que tu penses que les lecteurs de liberation votent le pen ? ça ne l'a pas empêché de donner des interviews à des journaux de gauche... Ce raisonnement est basé sur une approche marchande/electoraliste, quand je parle de principes démocratiques et de la santé du débat démocratique.

Écrit par : ElGringo | jeudi, 17 février 2011

@ElGringo

Een krant wordt zelden door één persoon gelezen. Misschien is er in het huisgezin van de Liberationstemmer wel een FN-stemmer. En in elk geval is ook de Liberationlezer een potentiele kiezer. De Wever mag een interview in Le Soir geven dat zo goed is dat half Charleroi het licht ziet en op hem wil stemmen, dat helpt hem nog geen zier vooruit.

Écrit par : Lieven | jeudi, 17 février 2011

@ Marcel

Tout d'abord merci pour ce blog qui a le merite de nous ouvrir les yeux sur pas mal de choses !

Ne pensez vous pas que l'autocensure des medias par rapport a ce qui concerne l'opinion publique dominante n'est pas tout simplement un phenomene de societe ?
Il est toujours plus facile et plus vendeur d'attaquer l'autre que de faire sa propre autocritique.

C'est plus vendeur pour la presse flamande d'attaquer les francophones que de se poser des questions sur ce qui gangraine la flandre, le nationalisme. Car les nationalistes representent minimum 30% des lecteurs et auditeurs flamands.
La presse est un secteur en difficulte, ils doit vendre.

Cependant, je pense que la presse francophone fait usage d'autocensure egalement.
Un seul journal a-t-il souligne l'absence totale de projet propose par la classe politique francophone dans son ensemble lors des negociations ?
Un seul journal francophone a-t-il mis autant d'ardeur pour constater, que le parti qui a gagne les elections en wallonie, l'a fait en basant toute sa campagne sur la peur des gens, la peur de la crise, la peur de ce qu'ils pouvaient perdre.
La presse francophone prend plus d'ardeur a analyser les raisons et les derives du nationalisme flamand plutot que d'analyser les raisons du mal qui ronge la wallonie (le chomage, la pauvrete, l'insecurite dans les grandes villes,...).
Est-ce qu'un journal francophone s'est une seule fois pose la question de savoir pourquoi la Belgique francophone en est arrive la ?
Je lis beaucoup la presse et je ne lis que tres rarement de telles analyses en profondeur avec les raisons historiques de notre situation etc. comme on le fait pour le nationalisme flamand.
C'est normal, ce n'est pas vendeur et puis ca ne fait pas plaisir aux politiques francophones.
Dans le passe, des journalistes de la rtbf ont deja ete rappele a l'ordre pour avoir organise des emissions un peu trop contre l'ideologie de tel ou tel parti francophone, c'est la realite. La presse francophone est autocensuree egalement !
Par contre des analyses du nationalisme flamand, on en lit tous les jours. "ca vend bien!" en Wallonie et a Bruxelles.
Et n'allez pas croire que je critique ceux qui denonce le nationalisme mais je prefererais voir les flamands le critquer eux memes et les francophones s'atteler a critiquer un peu plus ce qui doit changer chez eux.
Je comprends l'exasperation des flamands moderes (et il y en a encore beaucoup) qui ont l'impression de se faire continuellement traite de nazis et de fachos comme j'en ai egalement marre d'entendre les francophones se faire traiter de junkie, de chomeurs et de paresseux.
Mais telle est la realite de ce que fut notre beau pays... la Belgique.

Écrit par : Tesde | jeudi, 17 février 2011

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Quels sont les annonceurs qui font vivre la presse francophone ? L'autocensure peut aussi expliquer cette attitude.

Écrit par : Blanc Cassis | jeudi, 17 février 2011

@Pmf

"Bref, il faut quand même bien que vous admettiez qu'une partie de la wallonie est culturellement plus proche des départements français voisins que des flamands d'Anvers ou de Gand."

Oui je le disais déjà moi même dans mon poste précédent, c'est normal que vous vous sentiez plus proche d'un français que d'un anversois, comme un anversois se sentiras aussi plus proche d'un hollandais que de qq de votre région. De la à dire qu'un hollandais et un anversois ont presque tout en comun il y une marge qui vaut pour une partie aussi dans votre cas
Ma maman à été elevée à Bruxelles et comme vous à vécu toutes ses années avec un français dans votre région, c'est un comportment typique des flamands de votre région?
Je ne crois pas, mais bon pour en vitesse s'approfondir sur le détail culinaire, car je crois que notre petite popote ;)) n'interesse pas bcp d'aute monde :) le stoemp est typiquement bruxellois aussi et les maatjes se mangent ici aussi (bwah je n'aime pas ça ;)) par contre le waterzooi on n'en fait jamais personellement.
Mais l'ami de ma mere connaisait bien les stoemp par contre chacun avais ça façon de les faire, ce qui n'est même pas l'apange d'une région mais même d'une famille à l'autre souvent.
Dans le resto à coté de chez elle tenu par des gens de la région j'aillais aidé à coupé les frites fraiches pour le moules frites et leur carte comportais exactement les mêmes plats qu'ici à BXL, exepté le steak au la sauce au fromage de Cul-des-Sarts mmm un régal.
J'ai aussi connu la naissance de la super des Fagnes!!! ;))u
C'est pour dire qu'un Bruxellois même flamand ne se sent pas vraiment dépaysé encore moins en France chez vous je vous l'assure ;))
En parlant de douanes faites quand même attention si un jour vous prends l'idée de promener vos poubelles dans la voiture en passant la frontière, serieuse amende à la clé, arrivé au copain de ma mère pris par la douane volante ;))
Je sais aussi que ces vacances de jeunes existent aussi chez vous, c'étais surtout n réponse à cette image que certains veulent absolument donner de la Flandre égoiste, replié sur soi, rasciste, pas accueillante etc...
Enfin contente d'avoir pu vous parler tout simplement, venant d'une région que j'ai bcp aimé et que me manque certainement.

(ah oui j'ai même fété le 14 juillet à Couvin, je sais, je sais)

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

@Tesde
Merci mille fois merci, vous exprimez exactement ce que je ressens.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

@Tesde : les journalistes professionnels sont bien plus libres que vous le dites. Ils n'ont de limite que leur conscience. Moi-même quand j'écris dans Télépro, je suis conscient que je m'adresse à un grand public, et que je ne suis pas sur mon blog.

C'est d'ailleurs tout l'intérêt d'avoir un blog :-))

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 18 février 2011

@ Marcel

Minute papillon.
Le Soir n'a jamais sorti un seul article balancé sur BDW.
La RTBF a vu toute la Flandre à l'église et devant l'église en train de louer une nazi, brune génétique, fille de son père brun.
Vous-même ne faites que des articles pleins d'inuendo's et de références vers le nazisme quand vous parlez de Bart et de la NV-A.
Vous publiez des photo's "d'occasion" quand Bart se trouvait à proximité de Le Pen, candidat Francais de la présidence francaise, pour indiquer ses "liaisons" brunes.
Vous avez vu le jeune BDW et le vieux Le Pen qui parlaient ensemble? Non, pas de photo de cela, mais une photo "de passage".
D'ailleurs qu'est-ce que les deux auraient bien pu se dire, BDW n'était qu'un tout petit poisson, certainement pas important pour Le Pen.
Vous montrez des photo's "d'occasion" de FDW, main levée pendant un mouvement accidentel. C'est beau et complètement objectif tout cela.
Et après ces preuves de mesquinerie et de mauvaise foi, BDW doit se fier aux "journalistes honnêtes" de ce torchon bruxellois, dont un "rigolait" en proposant de noyer les NV-A en masse. Copie de cette "rigolade" était publiée dans "Le Figaro" et quand je demandais aux Francais ce qu'ils en pensaient ils étaient unanimes: va au tribunal, c'est inacceptable.

Maintenant si c'était moi je donnerais des interviews mais à plusieurs journalistes de plusieurs journaux ensemble pour assurer au moins differentes vues par differentes personnes qui auraient à ce moment des problèmes de mentir.

BDW n'est pas encore assez habitué aux us de la journaille belge, "défendeurs de la Belgique".
En plus dans tous vos articles vous répétez sans cesse que des étudiants, Flamands ou organisations Flamandes radicaux sont toujours automatiquement "d'extrême droite".
C'est un mensonge pur et clair, radical pour la scission ne veut pas dire d'extrême droite.
Même moi, qui vote VB, ne suit pas d'extrême droite.

Si vous voulez donc communiquer et démarrer une discussion positive, commencez à enterrer vos idées préconcues, sinon oubliez la discussion elle ne mènera nulle part.

Écrit par : traveller | jeudi, 17 février 2011

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"Même moi, qui vote VB, ne suit pas d'extrême droite.". Faudra m'expliquer. J'en connais plein des gens en France qui votent Fn sans être d'extrême dropite. Comme si une fois au pouvoir le parti allait appliquer un autre programme que celui de sa couleur politique : extrême droite.

Écrit par : ElGringo | jeudi, 17 février 2011

@Traveller : D'après mes sources — mais elles n'ont pas signé de décharge, donc ceci est sous toutes réserves, Bart De Wever n'était pas à un simple colloque, mais à un dîner. Cela dit, personnellement, je vous donne raison, une photo avec Le Pen n'a jamais fait de quelqu'un un fasciste. Maintenant, si vous aviez une photo de moi à un colloque de Fidel Castro, qu'en penseriez-vous ?

Les indications et les photos que je publie sont toujours précises. Si je dis que Bart De Wever a donné une conférence à la NSV, et que je décris celle-ci comme néo-nazie, je précise pourquoi, et je ne dis pas que De Wever est nazi, je dis : il n'est pas normal que quelqu'un qui se dit non-extrémiste fréquente autant l'extrême droite, ce qui est très différent. Mais ça nous autorise quand même à soupçonner De Wever de ne pas avoir des intentions aussi démocratiques qu'il le dit, ou que sa base est plus radicale que lui. Or, la N-VA, c'est la base.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 18 février 2011

"va au tribunal, c'est inacceptable." 100% d'accord, soyez procéduriés si vous le voulez, mais ça ne veut pas dire que le journal doit être boycotté dans son entièreté.

Comme si les journalistes du Figaro ne s'en donnaient pas à coeur joie sur un Besancenot...

Écrit par : ElGringo | jeudi, 17 février 2011

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@ Traveller ...

(1) Des amalgames, il y en a au sud comme au nord.

(2) Le vote démocratique est un choix libre, mais il implique aussi un sens des responsabilités, ou à tout le moins une exigence de cohérence.

(3) Les partis politiques sont comptables des propos qu'ils tiennent et de ce qu'ils écrivent. Or, en démocratie, il y a précisément des propos et des écrits qu'on ne peut accepter.

(4) Voter pour de tels partis qui portent atteinte aux valeurs essentielles de la démocratie (le respect de l'humain, en clair) est donc, qu'on le veuille ou non, un acte non seulement anti-démocratique, mais aussi anti-civisque, et ceci que l'on soit du nord ou du sud du pays (le tarif est le même).

...

Or que constate-t-on ?
Que dans son programme, dans certains de ses pamphlets et de ses propos en public, le Vlaams Belang a tenu et continue à afficher des positions qui sont contraires à ces valeurs démocratiques (des valeurs, j'insiste, qui ne sont pas l'appanage des Francophones, je vous rassure).

...

La suppression du Vlaams Blok le fut, juridiquement et à la demande de la majorité des partis flamands (s'il n'y avait eu que les Francophones, cela n'aurait jamais passé la rampe), précisément sur la base du fait que les lignes rouges avaient été franchies par ce parti. Jamais ce parti, s'il était objectivement démocratique (... le combat pour l'indépendance de la Flandre n'est en soi pas anti-démocratique; il ne s'agissait pas de cela), n'aurait été frappé d'illégalité !
Or il est un fait que le Vlaams Belang est un parti qui s'est reconstruit et reconstitué sur la dépouille du Vlaams Blok.

En clair, que vous soyez flamand et fier de l'être ne me pose absolument aucun problème. Mieux (je vais vous étonner), je trouve parfaitement légitime, étant flamand, avec la culture que vous avez derrière vous, que vous en soyez fier, que vous soyez heureux de vos origines. Que vous soyez nationaliste, favorable à la séparation de la Belgique, foncièrement ne me choque pas non plus.
Mais si vous êtes réellement démocrate comme vous l'affirmez, alors la cohérence voudrait que vous soyez un électeur de la NV-A et pas du Vlaams Belang !

Contre cela, je crains que vous n'ayez pas grand chose à rajouter.

Pour tout vous avouer, d'ailleurs, je pressens derrière vos propos sur ce blog comme une sorte de malaise ou d'hésitation. Vous en avez marre de cette Belgique prise en otage par une classe politique (tant francophone que flamande, ceci dit en passant), et à la limite je peux le comprendre. Vous désirez donc que la Flandre vole de ses propres ailes, estimant, à tort ou à raison, que cette Flandre enfin maîtresse de son destin se gèrera nettement mieux que dans le cadre belge. Et je vais vous faire une concession, cette perspective n'est peut-être pas totalement dénuée de fondement (ce qui vaut d'ailleurs, ceci étant dit, tout autant à terme pour la Wallonie). Mais si ces idées, vous voulez les faire avancer avec crédibilité et efficacité, ce n'est certainement pas en grossissant les rangs des électeurs du Vlaams Belang. Et cela, en votre for intérieur, quelque part, vous en avez conscience. Telle est peut-être d'ailleurs, en partie du moins, la raison pour laquelle vous fréquentez ce blog (un grand classique en psychologie), parce qu'à votre corps défendant, il y a une voix en vous qui vous dit que le chemin emprunté pour y parvenir n'est pas le bon. Ayant le sentiment diffus de vous être rabattu sur un régime hyper-protéiné, vous plongez dans le pot de confiture (les protéines, vous l'aurez compris, c'est le flamingantisme intolérant, les glucides, ces fichus francophones donneurs de leçons).

Alors voilà, puisqu'au fond de vous-même c'est bien ce que vous attendez qu'on vous dise, je vous le dis tout de go : vous vous êtes trompé d'épicerie. Le Vlaams Belang n'est pas pour quelqu'un comme vous ayant le sens de la controverse, la culture et l'ouverture linguistique.

Il me semble qu'il y a quand même moyen d'être flamand, fier de l'être ... sans plonger d'office dans la fosse à purin (excusez moi de l'image un peu radicale ... mais elle a au moins le mérite de la clarté).

Quant aux provocations récentes du Voorpost auxquelles, je l'espère, vous n'adhérez pas, il s'agit ni plus ni moins d'irrédentisme (vous êtes cultivé, vous devez comprendre le sens de ce mot). Et le plus bel exemple que l'on pourrait trouver, qui tienne la longueur et la comparaison, que cela plaise ou non à certains flamingants, c'est bel et bien, hélas, mille fois hélas, celui de l'épisode en 1938 des Sudètes en Tchécoslovaquie. Ce genre de bêtise, croyez-moi, est peut-être ce qui contribue à faire le plus de tort à la cause flamande. Il s'agit là d'une outrance, porteur d'une symbolique et de la mémoire de précédents, que plus personne en Europe, à commencer par nos amis Allemands, ne sera prêt à tolérer.

Il serait grand temps, croyez moi, que les Flamands fiers de l'être, au nord du pays, reprennent contact avec le bon sens et la réalité.

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 17 février 2011

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@Tournaisien

Vous êtes pour moi une grande bouffé d'air frais sur ce blog, je vous en remercie.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

@ Tournaisien

Ma position est extrêmement simple.
Je veux la scission instantanée sans autre délai.
BDW s' est complètement gouré dans le choix des méthodes, la Belgique ne peut pas s' évaporiser, impossible, les liens et outils de décision ont été betonnés suivant les désirs du PS pour des raisons financières et MR, avec le FDF sur ses talons en use en douceur.
BDW ne fait stratégiquement pas le poids.
Le VB est le seul parti avec une vision de scission claire et nette.
Je choisis donc le VB pour arriver à la scission. Sans le VB le NV-A serait toujours dans la pouponnière, mais comme la Belgique belgicaine a cru que le NV-A tuerait le VB ils ont donné du mou à la NV-A par la Télévision et en donnant l'ordre aux journaux belgicaines, il n( y en a pas d' autres d' y aller molo molo avec la NV-A, quitte à démolir la NV-A après la mort du VB.
Chose lancée sans réfléchir.
La Belgique belgicaine ne se rendait pas compte que le discours de BDW serait considéré comme la parole de Dieu par le Flamand moyen, et que toute attaque contre ce champion serait considéré comme blasphémie par les Flamands.
Ajoutez à cela l'histoire incroyablement bète et méchante par la RTBF, considéré comme une attaque contre une femme courageuse et morte, grande amie de BDW et la connerie est d'un grotesque surréaliste mais surtout d'une bètise suicidaire de la part de la RTBF.
BDW va être suffoqué patr les belgo-belgicains à moyen terme et la rage des Flamands dégoutés va les convaincre de se tourner vers le VB de nouveau, parce que Bart ne va rien obtenir.
Avec le VB vous pouvez vous attendre à des mesures draconiennes qui vont obliger la Belgique de demander immédiatement les négotiations de divorce.
Ces mesures draconiennes ne seront pas violentes du tout, mais certainement efficaces.

Maintenant la moralité des partis politiques en Belgique.
Il n'y a aucune moralité dans la politique belge, il y a du baratin mensongère à 200 à l'heure, c'est tout.Ni les partis Flamands, ni les partis francophones disent la moindre parcelle de vérité. Le seul parti qui dit la vérité de son programme essentiel est justement le satané VB: Scission maintenant.
Après la scission on parlera d'idéologie.
Aujourd'hui il n' y a qu'une discussion valable autour de la table: scission MAINTENANT, tout le reste est du mensonge qui mènera à la catastrophe où tout le monde perd.
Je crois que j' ai déjà assez epliqué pourquoi je veux la scission maintenant, ce pays est foutu par les blocages et le PS, en premier lieu, n'osera jamais le mouverment de déblocage, ils se casseraient immédiatement la figure. Il est donc absolument inutile de discuter le sexe des anges pendant 7 mois, sachant qu'il n'y a pas d'accord possible, et ça je savais depuis la soirée des élections que nous serions aujourd'hui où nous sommes, je l'ai d'ailleurs prédit ici maintes fois.
Donc si moi je le sais comme observateur de loin, les politiciens de toute couleur doivent le savoir aussi, d'où ma conclusion: tous des menteurs/profiteurs, anxieux de leur petite position grassement rémunéré aux frais de vous et moi. Et vous croyez qu'il y a la moindre moralité chez ces suceurs de sang???

Écrit par : traveller | jeudi, 17 février 2011

@traveller

Vous rendez-vous compte qu'avec la réponse que vous donnez à @Tournaisien, vous venez de prouver que vous volez infiniment plus bas que lui ?
Vous ne jetez que généralités, amalgames et slogans qui témoignent d'une vision en tous points caricaturale alors qu'en face de vous, des gens comme @Tournaisien prennent le temps d'étayer leurs propos à l'aide de références culturelles et historiques.

Et après, vous osez encore vous étonner qu'on ne prend que vos posts à demi-mot et qu'on doute sincèrement de votre crédibilité ?

Écrit par : zIMdEL | vendredi, 18 février 2011

@ zim_del

Quel amalgame? Quelles généralités?

Écrit par : traveller | vendredi, 18 février 2011

Je fais découvrir votre blog à des amis Français (et autres). Ils sont sur le cul, n'imaginaient pas que des situations aussi puantes (notamment l'affaire Morel) soient possible en Europe. Il est incroybale que l'on sache si peu de chose sur la haine nationaliste instillée par les Flamangands. Il FAUT informer et faire passer les vraies informations. Bravo Marcel!

Écrit par : joaquim | jeudi, 17 février 2011

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@ Joaquim
Moi ce qui me semble incroyable c'est qu'on est même pas capable de comprendre ce qui se passe dans son propre pays mais qu'on aurais le culot d'aller l'expliquer à l'étranger.
Veuillez au moins avoir la décence de laisser Madame Morel endehors de vos insultes.

Devant la mort nous sommes tous égaux je croyais que c'étais du français moi.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

@isa

On n'est pas égaux devant la mort. En aucun cas. Morel ne mérite aucun respect, je suis désolé!

Écrit par : MARS | jeudi, 17 février 2011

@Mars
C'est votre droit de juger une personne dont vous ne savez pratiquement rien, c'est mon droit le plus complet de penser autrement vu son parcours que j'ai suivi en tant qu'etre humain et non politicienne. Qui est le mieux placé vous croyez?

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

@Isa : les victimes de Buizingen allaient de leur domicile wallon travailler à Bruxelles ou à Liège, en région largement francophone. Je comprends que les familles — qui ne font pas de politique et ne sont pas des personnages publics — soient un peu choquées qu'on leur dise "neen mevrouw, wij kunnen uw klacht niet opnemen, u moet ze eerst laten vertalen (en de kost daarvan betalen") parce que l'accident a eu lieu sur les 10 km de Flandre qui séparent la Wallonie de Bruxelles.

Je reconnais que c'est la Loi, mais la Loi n'empêche pas la compassion.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 18 février 2011

Ah ben tiens

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-02-17/buizingen-constitution-de-partie-civile-en-francais-rejetee-a-hal-822693.php

Compassion obligatoire pour la Morel, mais pour 19 péquenots, beaucoup moins... surtout en français...

Écrit par : thomas | jeudi, 17 février 2011

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@ Thomas
La différence est que moi ça ne me viendrais même pas à l'idée de me porté partie civile en flamand devant un tribunal francophone, vous voyez la différence?
Mais ça n'empeche pas que je regrette certaines de ces tracasseries administratives dans ce pays qui ne rendent pas les choses faciles.
Mais de la à en faire denouveau un item communautaire par pitié !!

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

@isa

Mais c'est un problème communautaire! C'est bien là le problème.
De toute façon, je considère que la justice n'existe pas dans ce pays.

Écrit par : MARS | jeudi, 17 février 2011

@Isa : c'est simple. Vous êtes libre de penser que Morel était formidable, les Francophones sont libres de penser qu'elle était une xénophobe. Et que les médias flamands en ont fait une héroïne, ce qui n'est pas une bonne idée pour la politique flamande et pour la Belgique. Voilà, c'est en fait très simple.

L'hystérie dans les médias flamands sort de cette simplicité pour imposer la vision "flamande" (que les Flamands qui ne la partagent pas n'osent pas évoquer, ou alors tout bas) aux Francophones. C'est tout ce que je dis.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 17 février 2011

"Tous égaux devant la mort", ça ne veut pas dire la mort sanctifie les cons Isa... à ce prix là il faudrait que les drapeaux soient en berne en Wallonie les jours de commémorations de frontistes orientaux flamands?

Écrit par : thomas | jeudi, 17 février 2011

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@Isa Vous avez peur que les étrangers se rendent (enfin) compte de l'état d'esprit haineux qui règne en Flandre depuis quelque temps? Vous voulez interdire les communication avec les pays étrangers peut-être? Censure quand tu nous tines! On ne se refait pas...

Je signale au passage que mes grand-parents étaient Flamands et radicalement anti-flamingants, et ne reconnaitraient plus leur région s'ils étaient encore en vie.

Mon grand-père ne pouvait supporter d'entendre le Vlaams Leeuw qu'il considérait comme un chant de collabos. C'était un vrai tabou. Aujourd'hui, ce chant est utilisé à toutes les sauces dans toute la Flandre. Changement de mentalité...

Écrit par : joaquim | jeudi, 17 février 2011

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@
Normal car ce n'étais en rien une chanson de collabo, je ne comprends non plus rien à votre sortie sur la censure, je vous ai répondu sur l'article sur Buizingen, je vous parle de censure la qq part?
Vous savez en Flandre on va très bien merci, la haine on la mets pas encore entre notre tartine tout les matins pire encore on ne pense même pas quelle francophone on va croqué aujourd'hui, la vie va son petit train train plein d'amours et d'ouverture vers l'autre, alors arretez de croire ce qu'on veut vous faire croire, c'est un reproche qu'on me fait souvent ici, mais en flamand on dit, kuis eerst voor uw eigen voordeur alvorens naar die van een ander te kijken.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

@Joaquim, Isa : pour mon grand-père (bilingue et suffisamment bon flamand pour être rapatrié en 41), c'était bien (devenu) une chanson de collabo. Mais l'hymne national allemand a aussi été utilisé pendant le nazisme, tout comme l'hymne national sud-africain pendant l'Apartheid. Simplement, on en a retiré certaines strophes et l'hymne sud-africain a été mêlé à un hymne plus africain, si je ne me trompe.

Donc, en fait, tout dépend comment l'hymne est chanté. Cela dit, je ne comprends pas qu'il y ait un hymne national pour une région…

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 18 février 2011

@ Thomas
Je ne vais pas réexpliqué ce que j'ai fait en long et en large sur l'article en flamand de Marcel (vous l'avez lu, vous comprenez le néerlandais, ce n 'est pas un reproche, juste une question ) sur MRM , je suis profondément attristé par ce décés pour des raisons personelles, tout a fait indépendantes de la politique, c'étais en tant que femme qq de superbe. Alors un deuil ça se respecte ou non?

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

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@Isa : Justement. En France, une ex-députée du FN est décédée d'un cancer. La presse a été discrète. Tous ceux qui l'ont souhaité ont pu l'enterrer, et faire leur deuil dignement.

Sans la médiatisation, c'eût été le cas pour Marie-Rose Morel.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 18 février 2011

Ohlà, Thomas. Ne comparons pas des collaborateurs actifs et une députée du Vlaams Belang. Rien ne permet de préjuger de son attitude si elle avait vécu à cette époque.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 18 février 2011

@ Marcel

http://www.claude-thayse.net/ext/http://blogs.rtlinfo.be/sanslanguedebois/?p=877&preview=true

Enfin un article sensé et de qq qui a au moins essayé de comprendre, ça mets du baume au coeur.
En nu maak ik er geen woorden meer vuil aan, basta.

Écrit par : Isa412 | vendredi, 18 février 2011

Je respecte et même j'aime beaucoup Michel Henrion, qui commente quelquefois ici. Mais sur ce sujet, nous avons deux interprétations : il pense que Marie-Rose Morel a volontairement miné le Vlaams Belang (et je reconnais qu'elle l'a miné), et je pense qu'elle ne pouvait pas faire autrement que de ne pas inviter les trois chefs. La différence de nos interprétations : notamment les porteurs du cercueil, et le fait qu'elle n'a jamais fait de déclaration contre le parti (au niveau de son programme). Michel Henrion lui laisse le bénéfice du doute, moi le doute du bénéfice.

Son opinion est plus facile à passer en Flandre que la mienne, j'en suis très conscient. Mais voyant que la Flandre médiatique ne fait jamais le moindre effort pour adapter ses messages à Bruxelles ou à la Wallonie, bien au contraire, je pense que c'est une erreur de le faire, parce que cela nous met en position de dhimmitude. Mais une chose est sûre, seul l'avenir dira lequel d'entre nous a raison. Aujourd'hui, nous avons tous deux à moitié tort :-)

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 19 février 2011

ok je trouve que c'est fairplay ce que vous dites.
Je suis tout à fait d'accord que le fait qu'elle ne pouvais encore difficillement séparées sa vie privé et la je veux dire surtout entourage de la politique peut mener a la confusion coté francophone. Le quatre porteurs étaient son mari et ces trois meilleurs amis qui étaient présent à son mariage aussi. C'est vrai que ça ne risque pas d'arriver à tout le monde il faut d'abord les cotoier ses gens la avant qu'ils deviennent amis.
Mais vraiment si vous avez un jour dans une autre vie le temps ;) lisez les deux interviews dans le Humo, ils sont online , ça résume assez bien pour ma part.
Elle a fait aussi une interview avec Marc de Pril dans une émission télévisée il y a un peu plus de six mois quand elle venait d'apprendre sa rechute, la aussi on en apprend bcp plus sur ses convictions finales en politiques mais aussi sur son bouquin dont les bénéfices vont à "Kom op tegen Kanker" et qui à aidé bcp de gens.

Qu'elle est resté fidéle à son idéal d'une flandre indépendante je n'en doute pas et la on diverge en effet,

Écrit par : Isa412 | samedi, 19 février 2011

ah ben tout compte fait ma réponse à Thomas vaut donc pour vous aussi, abjection de quoi, de suivre la loi? Désolée même si je trouve quelle est mal foutu, elle est la même en Wallonie.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

@ Joaquim
Sorry je vous ai confondu avec Thomas pour ce qui est Buizingen, mais pour le rest je vous ai répondu je crois.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

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A lire les innombrables éructations anti-francophones,
on se demande à quoi sert vraiment ce blog ?

@ Isa412 : pathétique !

Écrit par : anti-virus | jeudi, 17 février 2011

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BHV = BILINGUE! Voilà pourquoi il est inique de scinder l'arrondissement. Il y a des GENS qui ont des DROITS et à qui on veut les enlever. Buizingen est justement situé dans cet arrondissement...

Écrit par : joaquim | jeudi, 17 février 2011

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Je soutiens Joachim.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 17 février 2011

@anti-virus
Pathétique surtout le fait que vous ne savez pas lire, je ne suis absolument pas anti-francophone, c'est la chose que je viens encore d'explqué ici, si je ne suis pas à 100 % d'accord avec vous je suis d'office contre vous, eh ben dis donc, parlons de censure.
Vous voulez quoi de ce blog, un endroit ou vous pouvez criez et insulter en paix ou un endroit ouvert au dialogue, c'est pourtant ce dernier le choix de Marcel, le respecter c'est la moindre des choses.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

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Isa,

Le deuil, ça se respecte, oui. Le cirque qui a été fait autour ne mérite AUCUN respect. Si tout cela avait été mené dans l'intimité, personne n'y aurait en principe trouvé à redire. Il se fait juste que cela a été médiatisé à outrance et il me semble clair que tant les médias que les politiciens concernés (peut-être pas la population, du moins pas toute la population ) savaient très bien qu'ils franchissaient une ligne rouge en laissant le story telling empiéter sur la réalité.

Écrit par : Polle Panch | jeudi, 17 février 2011

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@ Polle Panch
Sur la pipolisation en effet il y a à dire et à redire, que se fut médiatisé ce ne fut qu'en flandre, si la presse francophone n'aurais pas sauté dessus à son décés, personne du coté francophone n'y aurai été confronté,
Résumer un combat de deux ans, que nous avons suivis et ou elle à fait de belles choses pour aider les autres qui sont dans le même cas qu'elle, à son enterrement n'est pas objectif.
Laisser les gens qui ont eu un soutien d'elle finalement l'occasion de lui dire adieu n'étais qu' humain rien d'autre.
C'est mon point de vue et je ne demande à personne de le partager, je ne demande à personne de partager mon sentiment de deuil (je suis donc totalement en desaccord avec l'article de Luc Van Der Kelen dans le Laatste Nieuws) mais le respecter ça oui et on aurais et c'est l'avis de bcp de francophones aussi mieux fait de l'ignorer, non on aurais voulu qu'on la censure, ça c'est clair.
Pour épargner qui, les francophones qui n'en avaient jamais entendu parler?
Enfin je me suis expliqué longuement en néerlandais sur le sujet dans l'article concerné par Marcel, ça me semble suffisant.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

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@Polle Panch : welkom.

@Isa : soit la Belgique est un pays, et honorer une ex-égérie d'un parti francphobe regarde AUSSI les Francophones, soit ce n'en est pas un, cela ne nous regarde que de l'extérieur, et on ouvre une conférence internationale pour la séparation.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 17 février 2011

@ Marcel
Allez je vais essayer de prendre le coté humoristique, puisque nous sommes qu"un pays et voulons le rester, donc j'attends un compte rendu de la RTBF à l'enterrement d'Eddy Wally, la Esterella, Jo Leemans, Gaston Bergmans, Tony Corsari etc....
C'est vrai que pour Bobejaan Schoepen et Yasmine ils y étaient aussi, ou sont mes idées!!!
Non? eh ben bizarre, pour nous samedi c'étais la même chose, nous n'avons pas enterré une ex-égerie de n'importe quoi ou qui mais un être humain qu'on avais appris à aimé pour de multiples raisons bien au dessus de ça.
Et maintenant je vais suivre les conseils de Traveller et ne plus essayer de comprendre car le respect ça ne s'apprend pas on l'a ou on ne l'a pas apparement.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

@Isa : Il est de quel parti, Bobejaan Schoepe ? CD&V, comme Étienne ?

Dites, je n'ai pas vu de reportage à la VRT sur l'enterrment de Raymond Devos. Ah, mais je devais regarder VTM ce jour-là ! Tiens, vous connaissez Jean Vallée ? Robert Cogoi ? Marc Aryan ?

C'est un peu lassant. Quand vous êtes à court d'argument, vous prenez des exemples qui n'ont rien à voir. Remarquez, c'est déjà mieux que ceux qui nous ressortent alors leur arrière-grand-père qui a été oprrimé dans les tranchées en 14.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 17 février 2011

@Marcel
Je voulais juste te faire remarquer que ça passait au-dessus du politique c'est tout c'est l'argument essentiel pour moi dans cette histoire. Donc la différence entre nous c'est que la ou pour moi c'est essentiel pou toi je suis à court de....
Non je voulais surtout aussi te répondre parce que tu sais Robert Cogoi j'ai été elevé au berceau avec (le 45 tours traine encore qq part, qq chose avec son cheval non?) Jean Vallée 2e à l'Eurovision avec "Aimer" si je ne me trompe pas comme ça de tête; Marc Aryan ne m'est pas inconnue mais je retombe pas dessus, désolée;))

Écrit par : Isa412 | vendredi, 18 février 2011

@Isa : Bon, vous êtes un mauvais exemple. Mais qui, à Steenokkerzeel connaît un seul de ces trois lascars ?

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 19 février 2011

@ Marcel
Ah je suis un mauvais exemple cela on me l'avais pas encore faite aujoud'hui, non je rigole je comprends ce que tu veux dire.
Mais j'ai fait une trêve plus haut dans mon commentaire et je vais en rester la pour l'instant.

Écrit par : Isa412 | samedi, 19 février 2011

Isa,

Et c'est quoi son combat de deux ans, sinon AUSSI du storytelling? Vous encensez exactement ce que je dénonce. Il y a une réalité pas du tout sympathique (Vlaams Belang, pipolisation, exploitation de sa maladie par les médias, polémiques, cirque politique autour de sa mort...) et puis il y a la façon dont vous êtes amenés, vous et d'autres Flamand(e)s, à zapper tout cela parce que vous ne voulez retenir du personnage que ce qui vous a personnellement touchés. Vous qui voulez de l'objectif, c'est un peu paradoxal...

Écrit par : Polle Panch | jeudi, 17 février 2011

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@ Polle Panch
Lisez mon explication sur l'autre article, je ne vais pas tout répeter ici.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

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@ isa

Laisse tomber cette discussion pour votre tranquilité.
Des gens qui s'octroient le droit de juger une personne morte en regardant ce qui se passe pendant l'enterrement sont malades mentalement. Ils ne se réalisent même pas que la dite personne n' y est plus et n'y peut rien.
C'est inutile ma chere, ces gens ont la justice dans les gènes et peuvent juger et condamner le monde entier par leur appartenance aux peuples-lumières de la francophonie..
Heureusement qu'il y en a d'autres qui n'ont pas cette conviction d'être Dieu.

Écrit par : traveller | jeudi, 17 février 2011

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traveller écrit " C'est inutile ma chere, ces gens ont la justice dans les gènes et peuvent juger et condamner le monde entier par leur appartenance aux peuples-lumières de la francophonie..""

Oui, vive la francophonie ! Pourquoi le monde devrait-il être uniquement flamand ?
Que le ciel me préserve de penser comme vous et passer mon temps à poster des commentaires haineux sur un blog public.
J'ai appris à respecter les morts et les vivants, pas vous ?
Respecter ne signifie pas vendre son âme au diable (expression française qui signifie cautionner l'immoral , l'abject, l'immonde)

Écrit par : anti-virus | jeudi, 17 février 2011

@ anti-virus

Je ne suis pas omni-savant comme vous. Un mort que je n'ai, jamais rencontré et dont je sais qu'elle n'a jamais fait de mal à personne a droit à ma discrétion totale sans jugement ni condamnation.
Je ne condamnerais jamais personne pour ses idées, seulement pour des actes physiques inacceptables vis-à-vis d'autres personnes.

Écrit par : traveller | jeudi, 17 février 2011

Merci of beter dank u

Écrit par : Isa412 | vendredi, 18 février 2011

@Isa

Je ne suis pas archéologue spécialisé dans l'exhumation de vieux messages sur les blogs et pas forcément bilingue, du moins au sens où vous l'attendez. Mais si je comprends bien votre pitch, c'est "on ne peut pas résumer Marie-Rose Morel à une politicienne extrémiste. C'était aussi objectivement une brave femme qui a admirablement combattu sa maladie et elle aidé bien d'autres personnes dans le même cas en en parlant dans les journaux. Les francophones manquent d'objectivité en la peinturlurant comme une égérie extrémiste et ça me rend tellement furieuse que je ne peux pas faire calmement mon deuil".

Ce à quoi je vous réponds que là n'est pas le problème. Le problème, c'est la médiatisation, la mise en scène, le story telling. Qui dit funérailles dit organisation de funérailles. Et il m'étonnerait très fort qu'au moment l'organisation de ces funérailles, personne n'ait un seul moment pensé que si on sortait du cadre de la stricte intimité, il y aurait forcément récupération politique et pas qu'à échelle strictement flamande. Il m'étonnerait tout autant qu'au sein des médias chargés de couvrir ces funérailles, personne ne soit à l'un ou l'autre moment dit : « si on fait comme ça, on aura les francophones sur le dos! ».

Comme je disais au moment de débuter cette conversation : votre émotion personnelle est très respectable à partir du moment où elle naît de l'empathie et personne de sensé ne peut vous la contester. Par contre, on peut contester le cirque fait autour de cet enterrement, la récupération politique, la fin du cordon sanitaire... On peut surtout contester le fait qu'un regard extérieur 'et même intérieur) sur les affaires de la Flandre ne correspondant pas à une sorte de vision officielle (story telling, once again) soit automatiquement perçu comme une agression.

Écrit par : Polle Panch | jeudi, 17 février 2011

Répondre à ce commentaire

...faussement perçu comme une agression afin de justifier les insultes censées réparer le préjudice subi par ladite agression. Un fausse agression suivie d'un véritable lynchage, la vieille tactique de tout belliqueux qui se respecte ;-)

Comme le signale très justement marcelsel, "on" essaie de museler...

Écrit par : anti-virus | jeudi, 17 février 2011

@ Polle Panch
Je vous comprends pour ce qui est d'aller lire les articles antérieurs surtout en néerlandais, aucun probléme, par contre c'est bien la preuve de ce que je répondais à Gilles ici, il me demandais d'écrire dans ma langue si je préferais , mais j'avais l'impression de parler dans le vide, ce qui ne facilite pas le dialogue.
On peut regretter la médiatisation mais on fait quoi alors, censure donc? Bof, voilà qu'on nous demande de faire ce qu'on nous reproche le lendemain. Et sur quelles critéres démocratiques?
En plus ça aurais empeché bcp de gens d'avoir l'aide et le soutien qu'ils ont eu et pour moi c'est plus important que l'indignation de gens qui n'en avaient jamais entendu parler avant son déces.
La presse flamande savais que ces citoyens attendaient l'attention qu'ils y ont donné, ils devaient donc ne pas le faire de peur de froisser un coté du pays qui ne la connaisait même pas?
En plus finalement on choque surtout car du coté francophone on donne une image salie et mensongére qui fait que les gens ne savent pas être autre que choqué s'ils doivent juste croire se compte rendu la et hop bcp de gens maintenant l'emploient pour encore une fois insulter le coté néerlandophone. Histoire sans fin.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 17 février 2011

La réalité des choses est aussi que ceci est une excellente opportunité pour souligner à quel point la Belgique est habitée par deux peuples distincts que tout désormais sépare, et de ce faire dans un contexte qui illustre un certain nombre de ces différences qui choquent les uns et les autres.

Que les uns et les autres en tirent argument pour enfoncer leurs idées dans le crane épais de leurs compatriotes n'est ni bien ni mal, c'est de la politique.

Écrit par : JPBWEB | jeudi, 17 février 2011

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@Traveller

[MERCI DE NE PAS LANCER D'INSULTE DIRECTE OU DE MESSAGES GRAS AUX AUTRES INTERVENANTS. CE BLOG EXIGE LA COURTOISIE MEME DANS LES DEBATS LES PLUS RUDES. ON PEUT IRONISER, SE MOQUER, MAIS NE JAMAIS INSULTER NI PRATIQUER D'AMALGAME ENVERS L'UNE OU L'AUTRE COMMUNAUTE MERCI PANCHO]

Écrit par : Polle Panch | jeudi, 17 février 2011

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@ Polle Panch

De la véritable poésie Anglaise. Vous avez trouvé cela tout seul?

Écrit par : traveller | jeudi, 17 février 2011

Comme Marcel est fort occupé, je me permet: Polle Ranch, ca n'est pas trés joli de dire ca, et pas trés utile. Au besoin ignorez @traveller, et voilà. Moi ca m'ennuie bcp de voire un espace ou on s'efforce d'argumenter envahi par l'invective. D'autant que vous argumentiez:)

Écrit par : pascal | jeudi, 17 février 2011

vendre son âme au diable =

toute personne qui n'hésite pas à se renier, à perdre sa dignité ou sa liberté d'action, de réflexion ou de décision, en échange de choses qui, au moins temporairement, vont lui paraître extrêmement désirables ou avantageuses.

Écrit par : anti-virus | jeudi, 17 février 2011

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Votre article à la flamande disant que la solidarité flamande à l'égard des choimeurs wallons doit être liée à l'expression des sentiments à l'égard de Mme Morel est carrément révoltant.

Écrit par : anneet | jeudi, 17 février 2011

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ça se défend.

Re(lisez) l'éloge de la folie.

Écrit par : Salade | jeudi, 17 février 2011

@Traveller

Did you ever travel to Troll Land? I'm pretty sure you'll like this country...

Écrit par : Polle Panch | jeudi, 17 février 2011

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@ Traveller ...

Les élections veulent-elles encore dire queqlue chose ? Si oui, nous verrons. En définitive, c'est à l'électeur de Flandre de répondre à cette question, car c'est en Flandre que le sort de la Belgique se jouera. Mais il est néanmoins un point qu'il vous faudra respecter, bon an mal an : c'est l'expression de la majorité électorale flamande. Je ne sais personnellement sur quel cap elle mettra sa mire ... probablement sur la NV-A, certes. Mais quoi que vous pensiez, de toute façon, c'est la majorité démocratique qui dictera sa loi. Et cela, à la limite, ne concerne même pas les Francophones, au moins directement.

Le VB fait aujourd'hui autour de 15%. Peut-il remonter à 35 ou 40%. Très franchement, j'en doute. Les acteurs économiques, le monde issu du vivier chrétien, le monde du travail (au moins dans sa majorité) ne pourront que voir d'un très mauvais oeil en Flandre la montée du VB, les acteurs économiques car une telle image serait terriblement dommageable aux investissements et à la crédibilité de la Flandre à l'extérieur, le monde chrétien car certaines de ses valeurs fondamentales sont en contradiction radicale avec les méthodes prônées par le VB, le monde du travail pour des raisons que vous pouvez imaginer. Contre cela, en Flandre, vous ne pourrez que peu de choses. Sans doute parviendrez-vous à remonter à 20, au pire friser les 25%, certainement pas plus.

Et alors ? Que ferez-vous ? Que feront les électeurs du VB ? Frustrés d'une victgoire qu'ils estimeront leur revenir, quelle attitude adopteront-ils ? Il n'y a rien de pire que l'enlisement dans le sentiment de frustration.

Le fond du problème, je vais vous le dire.
La Flandre enrage devant le profil socio-économique et politique de la Wallonie (au risque souvent de tomber dans des schématismes même si, certes, il y a une part de vérité : assistanat, manque d'efficacité et de pugnacité ...). Cet état de fait dure depuis au moins trente à quarante ans, qui a vu la situation lentement mais irrémédiablement se dégrader, nourrissant un sentiment de frustation de plus en plus fort au nord du pays.
Le CD&V, qui avait bien senti le sens du vent et qui était par ailleurs porté depuis longtemps par la cause flamande (le mythe de l'"abbé Daems"), a mis son cap sur un discours de plus en plus régionaliste et revendicateur. Cette orientation de sa politique a abouti à la promulgation de la charte pour une Flandre largement autonome en parlement flamand en 1999. Mais voilà, cette charte n'a été sortie du sac des négociateurs que quelques années plus tard, parce que le sieur Van den Brand, président flamandissime du parlement régional, voulait faire coïncider ce "grand soir" de la négocation ultime avec le 700e anniversaire des Éperons d'or. Le problème est que l'agenda politique qu'il pensait pouvoir plier à ses fantasmes lui a échappé, et que la Flandre a loupé ce rendez-vous avec le symbole de la plaine de Groeningue.
Autre problème, ces attermoiements ont ouvert le champ à des électeurs plus impatients qui se sont engouffrés à la suite de la NV-A, une NV-A à laquelle, naïvement, le CD&V pensant faire la bonne affaire avait offert un superbe marche-pied en scellant avec elle un cartel qu'il n'y a plus à rappeler.

Plus fondamentalement, le CD&V qui avait toujours été le porte-bannière de la cause flamande, en restant dans les limites d'un "légitimisme" de plus ou moins bon aloi avait surtout fait ses calculs. Car ce parti, à la différence d'un parti populiste comme la NV-A, a fortiori que le VB qui est souvent aveuglé par son nationalisme, est qu'on le veuille ou non un parti réaliste, pragmatique, et qui dispose d'une équipe technique redoutable. Et ses calculs lui ont rapidement fait comprendre que l'aventure indépendantiste risquait fort de se solder par une facture très salée pour la Flandre. Le CD&V a alors sorti de ses tiroirs ce projet d'une Belgique confédérale, ce qu'il appelait un "new deal" pour la Belgique. L'opération devait, en un temps très court, permettre à la Flandre tout à la fois de se dégager du coût de la solidarité avec le sud tout en conservant les avantages d'une Belgique qui, au moins en apparence, resterait unie. Ainsi, par exemple, n'eut-il aucun scrupule à exiger la régionalisation de la Sécu (allocations familiales, soins de santé et chômage) ... sans toucher aux pensions, oubliant un peu vite que la solidarité avec les jeunes et avec les aînés procède d'une solidarité, non entre classes sociales ou entre régions, mais entre générations (solidarité inter-générationnelle). Autre avantage de l'opération : le marché économique et commercial wallon leur restait ainsi ouvert, ce qui en cas de splitsing était évidemment directement compromis. Or les exportations flamandes vers la Wallonie constituent près de 70% des exporftations (toutes activités confondues) de la Flandre. Une scission aurait abouti, à très court terme, à voir se fermer la majorité des portes en Wallonie pour les entreprises flamandes ... un désastre à court échéance, dont la Flandre ne serait pas sortie indemne (c'est le moins que l'on puisse dire). Autre avantage encore : le maintien d'une Belgique virtuelle (confécérale) leur permettait d'échapper au partage de la dette, facture qui aurait elle-même été très élevée pour la Flandre, étant considéré que, pour ce qui est de la dette intérieure (environ 60%), près de 80% des créances de l'état belge sont dues à des entreprises du nord du pays.

Le CD&V se trouvait donc coincé d'une part entre un électorat flamand de plus en plus radicalisé et la montée de la NV-A et de l'autre des contraintes économiques fortes, que ses partenaires nationalistes avaient beau jeu de faire semblant d'ignorer. Ce parti ayant encore un sens aigu de la responsabilité de gestion avait bien compris que la voie à tracer entre l'aventurisme et le pragmatisme était très étroit.

La situation, à vrai dire, est d'autant plus délicate pour lui, et pour les partis pragmatiques en Flandre (que vous le vouliez ou non), que se profilait derrière tout cela, en outre, le problème de Bruxelles. Ici encore, avant toutes considérations d'ordre symbolique ou affetif, ce qui est en jeu est la puissance économique que représente Bruxelles, capitale européenne, siège des entreprises internationales les plus importantes en Belgique, carte de visite à l'étranger, place diplomatique, etc. Pour le CD&V, il est exclu de laisser partir Bruxelles, une perte qui se traduirait par une moins-value économique grave pour la région flamande. Or, les rapports démographiques sont suffisamment clairs : près de 90% de la population bruxelloise est francophone et il est évident que les Francophones du pays ne laisseraient jamais partir la capitale du royaume. Le chemin, ici encore, est plus étroit : qu'imaginer ? Le coup de force ? Impensable, surtout au coeur de l'Europe et dans une ville qui en est la capitale.

Face à cela, les Francophones ont bien identifié la partie d'échecs. Ils temporisent, ils gardent leur sang froid, ils jouent la loyauté fédérale ... et ils font, sous couvert de cette même loyauté, monter la pression. Devant une telle stratégie, les partis flamands ultra-régionalistes n'ont plus guère de choix : ou bien composer (ce que les Francophones ont beau jeu de leur demander de faire, au prétexte (justifié d'ailleurs), qu'en négociation c'est toujours donnant donnant), ou bien provoquer la rupture, la rupture plus ou moins soft en renonçant à Bruxelles, ou la rupture sous forme de clash en tentant un baroud (une solution qui ne manquerait de se retourner contre la Flandre, tant l'Europe ne le tolèrerait pas.

Certains pourtant semblent bel et bien être tentés par le coup de force, ayant probablement fait la même analyse de la situation que celle que je viens de faire, et jugeant intolérable de devoir reculer devant la stratégie de l'inertie polie des Francophones. C'est le cas en particulier de Pieter De Crem, que je considère comme l'un des hommes les plus dangereux en Flandre actuellement, l'un des pions de la droite extrême du CD&V. Mr De Crem, manifestement, en accord avec certains de ses collègues (Kris Peeters ...), s'est arrangé pour arracher le ministère des armées, un ministère étonnamment dont la Flandre jusqu'alors n'avait jamais voulu. Très rapidement, on assista à une flamandisation des postes à responsabilité et à un démantèlement de toute une série de casernes en Wallonie, dont certains des fleurons de l'armée belge, reconnus pour leur efficacité et leur opérationnalité. Ainsi de Sockel (les chasseurs ardennais, parmi les meilleurs troupes d'élite que compte la Belgique), ainsi aussi de la base de Florennes que De Crem s'apprêtgerait à fermer. Quand on voit cela, on ne peut réprimer le sentiment d'un remake de ce qui s'est passé en ex-Yougoslavie. Sous couvert d'armée fédérale, les élites serbes ont mis en place à partir de 1992 un véritable programme d'épuration ethnique, qui a abouti au siège sanglant de Sarajevo. ... l'image n'est pas de moi. Un des tenors du spA, pas plus tard que la semaine dernière, a clairement mis en demeure le CD&V d'arrêter son jeu autour de Bruxelles, y voyant le risque d'un scénario du type "balkanisation".

Voilà très exactement où mène la dynamique nationaliste en Belgique. Car, désolé, mais ce pays n'est pas la Tchécoslovaquie où les deux communautés tchèque et slovaque, qui n'avaient aucune pomme de discorde en commun, et pour des raisons géographiques évidentes, ont pu procéder au divorce sans la moindre difficulté (... à ce propos, sachez que la Slovaquie, en retard économique grave en regard de sa cousine de Bohême, l'a non seulement rattrapée mais l'a même dépassée économiquement !).

Le sentiment qui nous assaille, face à cette situation, est que la politique flamande, fruit de calculs socio-économiques (pour partie douteux) et de fantasmes irrationnels, s'est engagée dans une impasse dont il lui sera très difficile de sortir. Et ce scénario, par le fait d'une impatience et d'une prémonition de la victoire prochaine, est allé trop loin pour qu'il soit possible de faire demi-tour. Or le coup de force, au milieu de l'échiquier européen, est proprement impossible. La Flandre va donc devoir se résigner à perdre Bruxelles, ce que la majorité des politiques flamands se refusent catégoriquement à envisager. Qui plus est, leurs revendications confédéralistes s'opposeront elles-mêmes à une fin de non recevoir définitive des Francophones. Ici encore, le coup de force est impossible, sauf à imaginer une scission sans Bruxelles. Ce qui se traduirait inéluctablement par une double débacle pour la Flandre : (a) la perte de Bruxeles; (b) le clash socio-économique (conjonction de l'ardoise des pensions, de la perte du marché wallon, de la facture de la dette intérieure ...).

D'ores et déjà, pour moi, et même si je ne sais exactement comment les choses vont se terminer, je crois pouvoir affirmer que la Flandre sera de toute façon la grande perdante de cette crise politique. Et je crois qu'elle en est arrivée là parce que, comme certains joueurs d'échecs qui, croyant tenir la partie, se font retourner à la fin du jeu, elle n'a pas eu la sagesse de faire une analyse à moyen et long terme, en misant sur des solutions autrement plus constructives et crédibles d'un point de vue politique.

Croyez-moi ... le PS en Wallonie n'était pas une fatalité. Pire même, en radicalisant votre discours, vous n'avez fait que les remettre en selle. Si vous aviez joué autrement, avec un peu de patience, vous pouviez parfaitement parvenir à aider la Wallonie à récupérer les standards économiques de la Flandre et à jouer la carte d'un partenariat efficace ... dont tout le monde aurait été gagnant.

Aujourd'hui, hélas, pour cette solution là, c'est trop tard ... il nous faudra donc traverser une période plus ou moins longue de chaos politique dont personne ne sortira gagnant, la Flandre bien moins encore que la Wallonie.

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 17 février 2011

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@Tournaisien

Quel plaisir de pouvoir lire de telles contributions. Il est rare d'avoir droit à des analyses aussi fouillées, argumentées et ainsi mises en perspective.
Pour ma part, j'ajouterais que le phénomène qu'on appelle communément "flamandisation" peut être observé de la mêmepour ce qui est des chemins de fer. M'est avis que dans quelques années, Moeder Vlaanderen viendra exiger la régionalisation du chemin de fer puisque l'ensemble des travaux de réaménagements de l'infrastructure et des gares flamandes - évidemment à charge du fédéral... - sera d'ici-là terminé. Chiche ?

À tout hasard, votre surnom, est-ce un choix arbitraire ou êtes vous réellement de la Cité aux 5 Clochers (et 400 cloches ;-) ) ?

Au plaisir de lire une de vos prochaines interventions qui, je n'en doute pas, éclairera encore un peu plus ma lanterne sur cette problématique complexe.

Écrit par : zIMdEL | vendredi, 18 février 2011

Bravo! voilà une analyse intelligente et réaliste. Plutôt rare ici;

Écrit par : Cassandre | mardi, 22 février 2011

@ Tournaisien

Je ne suis pas d'accord du tout au sujet de Bruxelles.
Personnellement je ne veux pas du tout de Bruxelles, un cauchemar en préparation.
Si possible Bruxelles est encore plus artificiel que la Belgique, et beaucoup plus apte à l'évaporation.

En ce qui concerne le VB, plus que ca dure,plus que le VB gagnera. Jusqu'à une stuation de crise financière qui provoquera une alliance NV-A/VB/aile droite CD&V.

Écrit par : traveller | jeudi, 17 février 2011

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@ Traveller

Je ne suis moi non plus un inconditionnel de Bruxelles, une ville (n'en déplaise à ceux sur ce blog qui seraient bruxellois) que je trouve moche, sale, à l'urbanisme catastrophique.

Laissons donc Bruxelles ... ou plutôt, non. Personnellement, la seule solution crédible pour cette ville serait qu'elle devienne un district européen (genre Washington DC). Ce serait win win pour la Flandre et pour la Wallonie. L'Europe aurait sa capitale à part entière, elle devrait y investir, ceci constituerait un apport d'investissements et de richesses dont les deux régions (pays) bénéficieraient l'un comme l'autre. Car je vous accorde que si le basculement de Bruxelles en Flandre est impossible pour les raisons que je vous ai dites, la Wallonie serait elle-même incapable de supporter le coût social et urbanistique de cette ville. C'est d'ailleurs en partie là-dessus, si je ne m'abuse, que misent certains politiques deu CD&V (ceci étant dit, si le coût en serait élevé pour la Wallonie, il le serait tout autant pour la Flandre).

Vous ne m'avez par contre par répondu concernant les autres données du problème : pensions, marché et débouchés wallons, dette publique ...! Croyez-moi, cela est tout aussi sérieux ... et ce n'est pas nécessairement (loin s'en faut) partie gagnante pour la Flandre, que du contraire ! Et cela aussi, le CD&V l'a bien compris.

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 17 février 2011

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@ Tournaisien

Ces autres réponses demandent plus de temps parce que plus détaillées pour être compréhensible.
De plus cela sortira d'un petit commentaire de blog.
Je reviens là-dessus.

Écrit par : traveller | jeudi, 17 février 2011

@ Tournaisien

J'ai un texte Flamand avec un programme pour la Flandre indépendante, de 8/9 pages si je me rappelle bien, écrit en 2007.
Si cela vous intéresse, je veux bien vous l'envoyer.
Mon e-mail est : mercurytraveller@hotmail.com
Inutile de répéter que je serais très discret.

Écrit par : traveller | vendredi, 18 février 2011

Cher monsieur le docteur en journalistique, juste une question, est-ce que vos pairs et vous même êtes sur Terre pour vous foutre de notre gueule? J'aime pas le flamand, la langue, pas les donzelles, qui, quel que soit le degré de votre offuscation, ont un charme et une silhouette plus belle que votre profil. Non, je ne suis pas amer, je ne fréquente plus un café de la place Paduwa parce que l'outre graisseuse, ou le flamand le plus intelligent de l'univers, le fréquente justement. Néanmoins, fier comme Artaban, je m'insurgeais une fois encore, menaçant de ma kalachnikov virtuelle les "sales porcs de flamands", ce, après moults lectures de votre blog, et du journal Sud-Presse (plus porcs que l'outre graisseuse à l'analyse). Surtout ce midi, encore surchauffé après la lecture du-dit sujet présent sur votre blog. Et de m'échauffer encore: Buizingen... Les porcs avaient osé !... Refus, selon la RTBF, et repris en cœur par le journal Le Soir que Madame Geneviève Isaac et ses co-membres, puissent se porter partie civile. Pourquoi, parce pas écrit en flamand ! Oooops! La rage, un clavier en moins chez moi, une souris itou, et même, parbleu, une trente-trois ! C'en était fini! La guerre! Milosevic, à moi, sus à l'ennemi! Bien instillé depuis DES MOIS par les médias francophones wallons, j'allais pouvoir violer ces putains de flamandes ! Toc! Toc! de ma dulcinée sur mon épaule... "Hé? Hé kwa chàle? Karnaval fieu? " - Et de me montrer un article un peu plus serein: La cour n'exigeait que la demande soit rédigée en flamand....

D'où ma compréhension cher docteur... Je pige mieux pourquoi l'outre graisseuse refuse que vous alliez manger des cacahuètes à sa réception, car vous n'êtes tous qu'un appel à la haine, TOUS! sans exception!

Je garde mon chapeau docteur, et vous salue pas.

Bref, si notre docteur ose, un petit résumé de buizingen: http://liege.mine.nu/~bernie/wiki/index.php/Discuter:Manifestation_de_Shame

Écrit par : bernie_liege | jeudi, 17 février 2011

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De Liège, c'est cela ? ... et tant qu'on y est, supporter du standard sans doute, comme Michel Daerden, comme André Cools, comme Guy Mathot, comme José Happart, comme Vandebiest ... qui lustucru ? ... braillards, gueulards, insupportables à souhait ! ... pas mieux que ceux que vous stigmatisez au nord de la frontière linguistique ! ... retournez boire votre 33 devant votre télé. Ce n'est pas avec des ostrogoths dans votre genre qu'on reconstruira la Wallonie !

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 17 février 2011

Vous avez un problème, Bernie ?

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 17 février 2011

@ Tournaisien,

"...comme Michel Daerden, comme André Cools, comme Guy Mathot, comme José Happart, comme Vandebiest ... qui lustucru ?...". Je continue si vous le permettez ? Comme Reynders et même Leterme..... MDR.

Écrit par : Denis | vendredi, 18 février 2011

Le cas est très "particulier"... Cet individu devrait consulter !

Écrit par : Philippe | vendredi, 18 février 2011

Hey, Tournaisien, vous qui savez tout, avouez, vous ne seriez pas un de ces fats pompeux cuistres à la Jean Daniel/BHL ?

Écrit par : stell | jeudi, 17 février 2011

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Comment vous gérez les coucous, Marcel ?

Écrit par : stell | jeudi, 17 février 2011

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pas ceux de Mechelen I mean ;)

Écrit par : stell | jeudi, 17 février 2011

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Beste Marcel,
Dit was in het verleden een leuke en instructieve blog, maar de laatste maanden lijk je te zijn afgezakt tot een soort van nationalistisch en extremistisch-francofoon discours, en dat doet mij pijn aan het hart .
Wat De Wever betreft: elke politicus gekozen door het volk heeft het recht al dan niet te antwoorden op vragen van de pers. Als hij een bepaald medium (krant, tv zender,..) al te zeer bevooroordeeld acht, dan kan hij besluiten hiermee geen contacten te onderhouden. Zie bvb. Obama, die het rechts-van-rechtse Fox News gedurende een zekere tijd geboycot heeft (ik weet niet of dit intussen opgeheven is).
Dit lijkt mij een exacte parallel met de boycot van De Wever t.a.v. bijvoorbeeld de Liberation blog van Quatremer, die er meer dan eens Goebeliaanse technieken op na houdt . Ik denk in het bijzonder aan zijn hilarische interpretatie, als zijnde essentieel homofoob, van de 2 zinnen die De Wever over een ontmoeting met Di Rupo te zeggen had in de pers.
Ik weet dat sindsdien elke onafhankelijke waarnemer denkt dat Quatremer niet echt echt te vertrouwen is (waar het Belgische toestanden betreft), vanwege te partijdig.
Beste groeten

Écrit par : ida | vendredi, 18 février 2011

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Pauvre Bernie !

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 18 février 2011

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@ Philippe

Mais c'est vous que je consulte ... ne l'aviez-vous pas compris ? Ces blogs sont de merveilleuses plateformes de thérapie collective ... de thérapie pour tous ! ... flamand, francophones, liiiigeois, tournaisiens, agressifs en mal d'injures et d'imprécations, bons apôtres en mal d'évangile, braillards grincheux, psychologues à la mors-moi-le-noeud ...

Allez, trêve de plaisanterie ... c'est quand même pas pour cela qu'on est ici, n'est-ce pas?

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 18 février 2011

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@ Stell

Cuistre, je sais tout ... je vous laisse vos propos.
Mais il y au moins une chose que je sais. Si nous en sommes là aujourd'hui, si les Flamands sont devenus aussi radicaux aujourd'hui, les Francophones y ont une part de responsabilité. Et cette responsabilité s'identifie à une région plus qu'à une autre en Wallonie : cette région liégeoise qui nous a donné, depuis 50 ans, la pire des classes politiques qu'on puisse imaginer.
(1) Ce sont les socialistes liégeois, ne l'oubliez pas, qui dans les années '70 ont poussé à la charrette du régionalisme (... et aujourd'hui c'est le même parti socialiste qui en appelle à la solidarité fédérale ... un peu fort de café, vous ne trouvez pas ?).
(2) C'est le même PS liégeois qui a accepté de troquer les Fourons aux Flamands, et puis qui en a fait son cheval de bataille communautaire (... un peu gonflé, vous ne trouvez pas ?).
(3) C'est le même PS liégeois qui a donné de la Wallonie l'image catastrophique d'une région gouvernée par des milieux mafieux ... au point d'ailleurs que cela a abouti à l'assassinat (par des tueurs calabrais!) d'André Cools, le grand parrain du cloaque des bords de Meuse).
(4) C'est le même PS liégeois qui a mis en selle sur le perchoir du parlement régional un certain José Happart, ce même Happart, insupportable d'arrogance et de mépris, qui n'a pas hésité à s'octroyer une pension sous forme de salaire plein à l'issue de son mandat politique (... à vomir).
(5) C'est cette même équipe politique liégeoise (ceci est moins connu) qui, au niveau régional, s'est toujours virulemment opposé à accorder à nos amis germanophones un statut régional plein et entier, criant haut et fort par contre que Bruxelles doit bel et bien être région à part entière à majorité francophone (... quelle malhonnêteté !), au point qu'aujourd'hui, le comble!, c'est un flamand qui doit nous trouver la porte de sortie logique en plaidant pour une Belgique à quatre régions (merci monsieur Vandelanotte ... sans vous, avec ces connards de Liégeois, on en serait encore et toujours dans la merde!).

Je sais tout ? ... non ! Mais ce que je peux vous dire, c'est que j'ai lu ce commentaire injurieux à l'encontre des Flamands (et notamment de Marie-Rose Morel ... indépendamment de ses prises de position politiques) ... et que j'ai pris connaissance du fait que cela venait d'un Liégeois, mon sang n'a fait qu'un tour ! J'ai vu rouge (au sens premier du terme)!
Croyez-moi, cette engence, les Cools, Mathot, Happart, Vanderbieste ... aujourd'hui les Daerden, Mathot fils, etc. ont fait et continuent à faire un tort considérable à la Belgique, et en particulier à la Wallonie, à TOUTE la Wallonie, à tous les autres wallons, Namurois, Sonégiens, Montois, Tournaisiens, Verviétois, Arlonnais, Cinaciens, etc. .... Il y en a marre de devoir supporter ces braillards !

Une dernière chose : sachez que ce que je viens d'écrire, à Tournai, tout le monde, absolument pense de même ! À bon entendeur !

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 18 février 2011

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@ tournaisien

bravo! je ne savais même pas tout ça...

Écrit par : des | vendredi, 18 février 2011

@Tournaisien
D’accord avec la plupart de vos analyses et également avec cette dernière, fustigeant les socialistes liégeois. Je suis sûr que vous avez remarqué le même comportement dans d’autres contrées wallonnes… À cet égard il y a une publicité à la radio qui se termine par : « Il se passe toujours quelque chose à Charleroi » qui me fait désagréablement sourire. Bien sûr que tout cela a terni pour longtemps l’image de la Wallonie en Flandre. Et cela à éloigné, pour plus longtemps encore, le citoyen du rôle politique qu’il pourrait jouer. Ainsi moi, je suis du nombre de ceux qui tiennent à distance les urnes électorales depuis plus de trente ans…

Écrit par : Waharday | vendredi, 18 février 2011

Oups Tournaisien! Voilà que vous vous emportez aussi? Voilà que vous avez aussi vos... Têtes de Turcs? Moi qui apprécie tellement votre ton pondéré et votre calme (en plus de tout votre savoir que vous nous partagez sur ce blog) voilà que vous généralisez?

"sachez que ce que je viens d'écrire, à Tournai, tout le monde, absolument pense de même !"
... Mazette! Quel langage...

Écrit par : Mélusine | vendredi, 18 février 2011

Parfaitement, Tournaisien, prenons notre indépendance, on sera mieux sans vous :D (air connu)

Écrit par : Jean-Marc L. | vendredi, 18 février 2011

Quel pays merveilleux et multiculturel nous vivons: Flamands contre Wallons en néerlandais, Wallons contre Flamands en français, Flamands contre Wallons en français, Wallons contre Flamands en néerlandais et maintenant Tournaisien contre Liégeois en français. J'attends avec impatience la réponse du Liégeois en néerlandais.
"L'union fait la force"...

Écrit par : Axle | vendredi, 18 février 2011

Ne vous faites pas plus gros que le boeuf. Je ne crois pas que "tous les Tournaisiens pensent de même"... Et j'ai des preuves.

De plus, ce genre de propos doit faire doucement rigoler nos amis flamands dont vous dénoncez la soi-disant intolérance (attention, je suis bien conscient des dérives démocratiques de certains acteurs de la vie politique nordiste)

Ceci dit, je trouve dommage d'entacher votre objectivité et votre finesse d’analyse habituelle par un troll aussi grossier. Que vous n'aimiez pas les hommes politiques liégeois pour des actes passés, soit, mais je pense que chaque parti ayant profité du pouvoir (ou pas) a ses squelettes et ses ingérences dans le placard (à Liège, c'est effectivement très mafieux, un peu comme à Charleroi d'ailleurs).

Les liégeois eux-mêmes (je parle bien des habitants de la province de Liège) ne vous ont rien fait, et bizarrement, s'entendent souvent très bien avec les tournaisiens, à ma connaissance.

Cela dit, oui : Vive le prince-évêque, ou le prince Llama d'Herstal, ou le grand théogone de la république libre d'Outremeuse (tant qu'à être dans le troisième degré) ! Rattachons-nous au St Empire germanique.

Écrit par : Netra | vendredi, 18 février 2011

@ Coutraisien, oops sorry, Tournaisien,

M'attendais pas à ce coming out sub-régionaliste en réponse à ma critique purement formelle de Votre Plumitive Suffisance, là je dois dire que vous me gloupsez. Tout le mal viendrait donc non des Wallons, mais des seuls Wallons mosans. Hé bé. Déjà je vois les Flamands qui rigolent et les Carolos qui se bidonnent, sans parler des Borains qui se maroillent. D'autres pénétrantes analyses du même acabit ? Le rôle capital de Houthalen dans la formation de l'identité limbourgeoise, peut-être ? Ou comment on peut être citoyen du monde et natif de Couillet-Queue ?

Écrit par : stell | vendredi, 18 février 2011

Tournaisien, M.... c'était trop beau!

Écrit par : Cassandre | mardi, 22 février 2011

@ tous

het is vrijdag!!!! dan mogen we al eens lachen met de sossen....

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110218_006

Écrit par : des | vendredi, 18 février 2011

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@ des

Ga eens naar www.inflandersfields.eu

Daar staat een zeer mooi artikel over de graaipolitica Lieten, volgens de beste socialistische cultuur.

Écrit par : traveller | vendredi, 18 février 2011

@ traveller

thanks. ik had het al gelezen... trouwens die site via u leren kennen... ik vind filip van laenen een goede schrijver...

mijn moeder die haar leven in Virga Jesse ziekenhuis heeft gewerkt heeft me genoeg verhalen verteld over het gedrag van de sossen, Stevaert en Claes op kop... die hebben hun zakken goed gevuld met goed verborgen vastgoedprojecten.... het ergste van al is natuurlijk de hypocrisie van de sossen die zogezegd voor het volk zijn maar wel altijd gereed staan om hun zakken te vullen... op dat vlak een perfecte aanvulling bij de P$

Écrit par : des | vendredi, 18 février 2011

@ des

Mijn voorstel aan Tournaisien is ook voor u geldig.

Écrit par : traveller | vendredi, 18 février 2011

Recensement linguistique en 1846 dans les communes bruxelloises donné sur le blog de Claude Thayse : http://claude-thayse.over-blog.com/

Très intéressant. Aucune commune à part Saint-Josse n'avait de majorité francophone.

Écrit par : Guillaume | vendredi, 18 février 2011

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Merci pour ce lien très intéressant en effet.
Dommage de voir que ma commune et celle de mes grand-parents à 100% nl dans ces temps la est depuis plus de 30 ans FDF entretemps :((l

Écrit par : Isa412 | vendredi, 18 février 2011

@ isa412
Ahhh ! C'était le bon temps n'est-ce pas ?

En 1866, ma commune natale comptait 13 673 habitants dont 9 875 personnes issues de l'immigration flamande.
En 1901, elle rattrape sa voisine de l'autre côté de la frontière, on recense 16 600 habitants dont plus de la moitié de Flamands bientôt rejoints par la grande mosaïque culturelle de l'épopée industrielle.

Petit détail qui a son importance, ma commune natale se trouve ...
en FRANCE

Écrit par : catherine | vendredi, 18 février 2011

@Catherine
Désolée je peux comprendre que mon commentaire très court peut être mal interpreté.
Je ne regrette pas ainsi va la vie et l'évolution.
Juste qu'on aurais pu avoir un parti au pouvoir qui nous rapprochais tous au lieu d'essayer de nous diviser pendant les 28 ans de notre ancien bourgemestre.
Est-ce trop demander?

Écrit par : Isa412 | vendredi, 18 février 2011

@Guillaume : en 1450, aucune commune des Êtats-Unis ne parlait anglais :-)

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 19 février 2011

@ Tournaisien (sur le PS de Liège)

Une petite précision en passant concernant l’électorat du PS liégeois. — Il est constitué de :

1. Un électorat de base à ce point lobotomisé que, même si les pontes de ce clan venaient à leur cracher ouvertement dessus, ils leurs diraient encore : « Merci de nous avoir si bien défendus ». C’est la dimension irrécupérable. Condamnés à perpète. (± 25 %)

2. Un électorat de centre-gauche, donc pas du tout extrémiste, qui ne se retrouve plus en rien dans les dérives de ce parti, mais qui n’entrevoit pas d’alternative crédible à celui-ci. Surtout pas Écolo cette espèce de bobo-socialisme tardif qui paraît à certains plus venimeux que l’original, quoique moins corrompu. Plus naïf aussi. (± 50 %)

3. Un électorat d’extrême-droite… « Vous dites d’extrême droite ? » Oui, oui, vous avez bien entendu : des p’tits fachos, ceux-là même qui pourraient voter pour quelque chose comme le FN... s’ils en avaient le besoin ! Bref, un magma hirsute de réprouvés, de faux-culs, de petites ordures, de profiteurs revanchards, de salauds, dont il devrait être convenu de se méfier, car ce sont ceux qui, dans certaines circonstances, pourraient jouer les exécuteurs de basses œuvres. (Ceci dit, non, pas vraiment des étrangers naturalisés, des « Suédois », des chômeurs ou des ressortissants du CPAS, loin de là. Ceux-là ne voteront d’ailleurs pas nécessairement pour le PS, contrairement à une idée reçue bien bizarre.) — Ne surtout pas négliger cette dernière faction, elle fait peur et n’a rien d’insignifiant. (± 20 % à 25 %)

Maintenant, je n’ai rien dit des « méthodes » utilisées par ces tristes sires pour trier le « cheptel », ou si vous voulez, le « bon » grain de l’ivraie… Il ne m’étonnerait pas plus que ça si, un de ces quatre, l’un ou l’autre parmi ces merdeux finissait pendu par les pieds avec la b… et la paire de c… dans la gueule. — C’est moche, c’est pas esthétique, mais bon, quelquefois…

@ Traveller, @ Tournaisien

Continuez à vous exprimer, messieurs, vous êtes réjouissants. Du fond du cœur.

(PS [post scriptum…] Tournaisien, vous avez oublié Demeyer, celui qui a fermé les bordels pour cause de salubrité publique. La moralité janséniste qui jouerait couille basse pour se racheter un peu de vertu. Ce que c’est qu’un Monsieur Propre, hein !)

Écrit par : Canard-Couin-Couin | vendredi, 18 février 2011

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@ Traveller, Mélusine et les autres ...

Oui, je me suis emporté. Mais j'ai la mémoire acérée, et le souvenir très net des affaires Cools, Vanderbieste, Mathot (les bordels de Seraing), etc. Je me souviens surtout de ce PS liégeois qui, pour se conforter au pouvoir, n'a pas hésité à jouer des plus basses ficelles, à commence par ce Happart qui est probablement l'un de ceux que je honnis le plus dans ce pauvre pays. Ces gens-là, bien avant les nationalistes de Flandre, auront été les vrais fossoyeurs de la Belgique. Qu'on se le dise !

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 18 février 2011

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@ Tournaisien

Il ne faut surtout pas vous excuser.
Vous parlez seulement de politiciens pourris, moi je peux vous parler de la justice pourrie à Liège par expérience personnelle, contrairement à la justice à Charleroi, qui était plus que convenable et neutre, comme il se doit.

Écrit par : traveller | vendredi, 18 février 2011

Mmm ! j’aime votre colère… Que pensez-vous du caractère héréditaire de la fonction ministérielle ??? ;-))

Écrit par : Waharday | vendredi, 18 février 2011

@ Traveller

La compromission de la justice est l'interface de la malgouvernance. Le fond du problème est tout simplement un déficit grave de démocratie. Ce qui devrait animer nos politique est le sens de l'État. Hélas, il en va tout autrement. Une seule chose importe pour eux : l'assiette au beurre. Ce qui explique d'ailleurs la tendance au népotisme que l'on observe depuis une vingtaine ou trentaine d'années (@ Waharday). Les fils de ... ne se comptent plus en politique : Daerden, Mathot, Wathelet, Colignon, De Croo, Michel, Lutgen, etc. Ceci est le symptome d'une maladie profonde de nos démocraties, des systèmes qui se sont refermés sur eux-mêmes (l'équivalent du "trusting" en économie). Le vrai fond du problème, avant les oppositions communautaires, il est là! Pas ailleurs !

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 18 février 2011

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@ Tournaisien

Entièrement d'accord. Les communautaires ont suivi, c'est d'ailleurs ma propre conclusion qui me pousse vers la scission immédiate.
Et ce n'est pas pour l'innocence Flamande, loin de la, mais solutionner les 2 ensemble est devenu impossible, les solutions séparées, oui, il y a encore une possibilité parce qu'on met les antagonistes devant soi-mêmes, impossible de s'échapper de soi-même.

Écrit par : traveller | vendredi, 18 février 2011

Tout à fait d’accord, Tournaisien.
C’est pourquoi je n’interviens jamais sur ce blog pour stigmatiser l’extrême droite du Nord. Je suis trop conscient que la fin du pays est la conséquence et la retombée délétère des mœurs politiques belges. Le pays s’effondre par ses gouvernants sous le regard impavide de la majorité des gouvernés. Oui, je sais, il y a des velléités chez nos étudiants qui défilent en mangeant de la frite mayo sauce tomate… Mais bon !

Écrit par : Waharday | vendredi, 18 février 2011

Je partage l'analyse de Tournaisien, mais par contre je ne vois absolument pas en quoi une scission du pays règlerait les problèmes de népotisme en politique. Ou de voter pour des gens qui s'emploieront à encore plus d'hérédité dans les carrières politiques et diminueront très probablement la liberté de populations minoritaires là où ils seront élus.

@Traveller, je ne pense pas que parce que le VB demande la scission immédiatement, il la fera aboutir dans ses détails mieux que la NV-A qui ne s'en sort pas à cause de la dureté de sa ligne politique, pourtant importants pour l'avenir des états qui résulteront de la scission, sécession,...

En deux mots: ceux qui redessineront les règles du jeu démocratiques dans les états résiduaire n'aurait aucun intérêt à changer un système qui leur bénéficie largement.

Ce qui changerait par contre cet état de fait regrettable qui a abouti à la détestation du Belge pour ses figures politiques en grande partie (animosité reportée sur la communauté à laquelle on ne répond pas électoralement, et c'est bien pratique), ce serait de rendre obligatoire pour tout mandataire public élus, de rendre public le détail et les connections, une à une, de leurs parcours au sein de leur parti afin d'évacuer tout doute de favoritisme et de pistonnage pour tout ce qui touche à la sphère publique. L'élection de Charles Michel à la présidence du MR est une gifle incommensurable assénée à la Démocratie. J'ai d'ailleurs eu l'occasion de l'écouter s'exprimer peu avant son élection et voilà un exemple, parmi d'autres, du culot dont ces hommes et ces femmes peuvent faire preuve quand ils tablent sur le fait que l'électeur, et l'être humain, en général, est con. Ce qui suit ne lui donnera pas tort, malheureusement.

Question : "Vous dites que vous regrettez le décalage entre l'élu et l'électeur... Moi ce que je remarque c'est que jamais le politique n'a autant fait de démarches pour se rapprocher de ce dernier, par des permanences, des numéros de téléphones (alloflahaut...), et que le résultat est toujours le même, en fait pire, dans le ressenti de la population. Comment expliquez-vous çà, vous qui êtes peut-être amené à prendre la présidence du parti de droit en Belgique francophone?"

Réponse : "Je crois fermement que tout homme politique doit avoir le courage de dire la vérité aux gens, ne pas succomber à la langue de bois et à l'approximation..."

Sauf que, ce qu'il avait fait les quarante minutes précédentes était précisément de ne fâcher personne en se contentant de réponses vagues et de projets ne pouvant que mettre tout le monde d'accord, entre autres parce qu'il n'en a jamais dévoilé ses modalités exécutives... (vous comprenez, il doit rassembler. Et quoi? Aujourd'hui on ne peut rassembler qu'avec du vent et de la comm' "baume sur l'égo de tout le monde"?)

Et que les gens présents ont donné de l'eau à son moulin.. On lui demandait qui allait réparer le trottoir, ou s'occuper de diminuer la concurrence imposée par les grandes surfaces aux restaurateurs et petits indépendants. Que tout ce petit monde était bien trop ravi de bénéficier de son "rayonnement" pour le mettre vraiment à mal, chacun espérant garantir son avenir et les nominations qui iront peut-être avec, au comité de quartier, à l'amicale MR du coin, espère gagner une place sur les listes ("Qu'est-ce que vous comptez faire pour les jeunes?"), ou faisait preuve d'un esprit de contradiction franchement brute, voire grossière à son égard, qui rendait ce genre de (en fait une seule) réactions tout aussi inutiles et vaines. D'idées, je n'ai vu trace. De luttes pour le pouvoir, par contre...

Écrit par : Galadhrim | vendredi, 18 février 2011

@ Galadhrim

La première chose que le VB fera en Flandre indépendante est de diminuer le pouvoir ridicule des syndicats qui ont les partis classiques par les c..... pour le moment, question fric.
ce seul movement ouvrira les écluses pour beaucoup de changement en cassant les confrêries anciennes entre clubs occultes.
Pour arriver à l'indépendance il n'y a qu'un instrument immédiat: le fric, l'arrêt du paiement des taxes.

Écrit par : traveller | vendredi, 18 février 2011

@Tournaisien : je ne crois pas au concept du "vrai" problème. Il y a toute une série de problèmes, en Flandre comme en Wallonie, comme à Bruxelles. La particratie est l'un de ces problèmes, mais pour rappel, la fille de Mauroy (pour ne prendre qu'un exemple) pourrait se présenter aux élections présidentielles françaises. Et c'est logique : quand on a baigné dans la politique depuis tout petit, et bénéficié des conseils de ses parents, on est peut-être un futur bon politicien.

Le communautaire en soi n'est pas un problème non plus, là où elles vivent ensemble, les communautés ne clashent pas. Mais il y a des problèmes communautaires.

Mon hypothèse est que le nationalisme, comme le fascisme, utilise les problèmes latents de la société pour les globaliser et les monter en mayonnaise. Aucun homme politicien n'a jamais dit d'un journal flamand qu'il n'était même pas bon à se torcher le cul. Pourquoi ? Parce que justement, ils font la distinction entre le journalisme, qui raconte la société, et la politique, qui la construit et la fait avancer (dans le meilleur des cas). Le nationalisme, au contraire, veut une presse qui ne raconte pas la société, mais qui le plus souvent possible la chante. Et pour ce faire, le plus simple est d'utiliser le contraste : plus on noircit le voisin, plus on apparaît blanc et "formidable".

Je dis donc qu'il faut d'abord régler le problème du nationalisme. Ça ne sert à rien de s'arc-bouter sur les autres. On ne peut régler tous les problèmes wallons ou bruxellois (ou flamands) d'un coup de baguette magique, et le nationalisme aura de toutes façons des arguments (ne fût-ce que la "répression d'après guerre" ou le refus de parler de l'amnistie, ou le manque d'empathie des Francophones pour une jeune femme. Il faut donc régler d'abord, si c'est encore possible, le problème du nationalisme, tout en préparant, au cas où, une séparation éventuelle. Ce que la N-VA et son entourage font depuis plusieurs années déjà.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 19 février 2011

@Marcel

Il y a quelques coquilles sémantiques dont je vous fait part afin de faciliter le lecture de tout un chacun.

"Et sachez quand même même celles que vous ne commettez pas vous seront reprochées. "

=>Et sachez quand même (de surcroît?) que même celles que...

"Je n’ai pas trouvé une source journalistique flamande où le reproche de la RTBF aux médias flamands était fidèlement correctement [traduit]"

Sinon, que dire, à part que la vérité çà décape? L'avenir vous donnera raison. Toutes ces compromissions qui occultent l'image globale pour se concentrer sur ce qu'on, et en particulier les médias flamands, veut bien voir, sont un retour en arrière alarmant. J'avais oublié cette histoire de "balle dans la tête", mais effectivement, la manière dont cela avait été présenté, dans mon souvenir tout cru, là, c'est que c'était un livre qui illustrait un exemple de condamnation à mort inique. Il semblerait que le journaliste qui se soit occupé du reportage m'ait proposé cette analyse sans filtre critique, plutôt que de résumer les propos du livre et de me laisser me faire une idée.

Et le plus dingue c'est que dans mes derniers commentaires je relevais qu'effectivement l'épuration n'a pas toujours été la face la plus brillante, notre réaction la plus saine, aux cours des mois qui ont suivi la capitulation allemande, en tant qu'état de droit.

Mais, par contre, s'être servi de la machine à tuer allemande pour faire assassiner des gens parce qu'il ont des idées politiques différentes, même radicales, est proprement dégueulasse. Je ne suis pas pour la peine de mort, mais sachant qu'à cet époque l'air du temps était très différent, et au vu des peines prononcées pour d'autres types d'affaires, cette condamnation est parfaitement justifiée. Que Morel se soit servie de son état de moribonde pour empêcher, en jouant sur l'empathie du citoyen lambda, toute contradiction sur le fond de son propos, qui était en ce cas à portée largement politique, démontre, au fond puisque même au seuil de la mort elle fait de la pub morbide pour l'extrême-droite, que dès le départ, dès l'ouverture de son blog, elle a elle-même instrumentalisé son agonie pour deux causes : celle des femmes atteintes du même cancer qu'elle, et la cause de son ancien parti qui peut se résumer de la manière suivante : aboutir à la pureté culturelle et raciale de la Flandre. La première servant évidemment d'excuse pour la seconde.

Écrit par : Galadhrim | vendredi, 18 février 2011

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@Joaquim

Il ne faut pas tout mélanger et votre réaction à cette information donnerait de l'eau aux moulin de ceux qui disent que l'information en Belgique francophone est rédigée et filtrée pour distiller un sentiment d'hostilité à l'égard de la Flandre.

Ici c'est la justice en tant que telle et sa raideur qui doit être mis en cause, absolument pas l'identité flamande. Peut-être que la justice en Flandre est plus tatillonne qu'ailleurs en Belgique en matière linguistique, mais votre propos reste malgré tout assez disproportionné je trouve. D'autre part, dans ce pays, les fonctions publiques dans l'administration et la justice étant politisées, on est en droit de s'attendre à une vision des choses peut-être en manque de modération et de priorités plus "humaines" que doctrinales.

Écrit par : Galadhrim | vendredi, 18 février 2011

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En ce qui concerne la justice j'ai de l'expérience:

1) Liège: à la tête du client
2) Charleroi: très correct
3) La Flandre: à la tête du juge, qui se prend souvent, plus qu'en Wallonie, pour Dieu.

J'ai su faire transférer un dossier juridique de la Flandre vers la Wallonie parce que l'accusé était Francais.
Le seul inconvénient était le temps et le coût de la traduction du dossier, à part ces 2 points, aucun problème.

Écrit par : traveller | vendredi, 18 février 2011

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@ Galadhrim

Plus que la moitié des ministres et chefs de parti du CD&V sont syndicalistes.

Écrit par : traveller | vendredi, 18 février 2011

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@ isa412
Je n'ai pas mal interprété votre commentaire, votre smiley exprime bien du regret non ?
Je descends moi-même de ces immigrés flamands et je n'ai absolument rien à regretter.
Cela fait 30 ans que je vis en Flandres où je me sentais chez moi (peu importe le parti au pouvoir, aussi bien à la commune qu'au niveau de l'état) jusqu'au jour où l'allerslimste mens m'a traitée d'"immigrée" dans mon pays, où mes enfants, pourtant parfait bilingues, sont devenus des "allochtones" et leurs enfants après eux jusqu'à la enième génération, où pour demander un renseignement aux impôts, il faut un traducteur et j'en passe.
Alors, la pirouette sur l'incompréhension et la division, désolée à mon tour, mais ça ne marche plus.
Allez donc prêcher la tolérance, la compréhension et l'amour de l'autre là où on ne risque pas de mal (com)prendre vos propos >:(

Écrit par : catherine | vendredi, 18 février 2011

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@ Catherine
Dommage que vous n'êtes pas ouverte au dialogue tant pis, nous avons vécu la même chose en d'autres circonstances pendant 30 ans ,,pour essayer de nous décourager d'avoir une vie culturelle ou autre, sans s'en plaindre. Ayant été traité bien pire que d'immigrés.
En plus se fut peine perdu nous avons avec nos propres moyens construit une riche vie culturelle néerlandophone mais je crois que j'ai le droit de trouver ça dommage alors qu'il y avait moyen de le faire ensemble.

Écrit par : Isa412 | vendredi, 18 février 2011

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@ isa412
Nous y voilà !!!
La vie ne vaut donc que si elle est vécue en néerlandais.
Dommage pour vous.
La mienne est multilingue, pluriculturelle, polycequevousvoulez.
Le dialogue chez moi peut se faire dans toutes les langues qu'on veut, à part ou en même temps, commencer dans l'une et se poursuivre dans une autre sans problème (sauf en moldovalaque cela va de soi).
Je ne regrette pas le bilinguisme (voire plus) de mes enfants, c'est une richesse pour eux.
Je déplore ce que les dirigeants de cette région en font et c'est dans région qu'il n'y a de place pour (plus) rien d'autre.

Écrit par : catherine | vendredi, 18 février 2011

@ Catherine,
Tant de mauvaise foi, c'est vraiment désolant, vous détournez totalement mes mots, mais non nous n'avons à coté de toutes les choses multiculturelles a laquelle nous participons pas droits à des pièces de théatres connues que chez nous, à une fête de Saint-Nicolas pour les enfants dans leur langue maternelle et j'en passe.
Vous savez Catherine des que je sors de chez moi je vis dans une autre langue, j'ai l'habitude et ce n'est en général pas un problème, il y des cas particuliers ou si ou ou c'est moins agréable.
Je parle deux langues et me debrouille dan deux autres, je comprends une cinquième et une sixième, mon fils de 17 ans en connait 4 plus une base d'une cinquième, ma fille de douze ans en parle trois et nous les utilisons en effet dans notre vie multiculturelle de tout les jours.
Alors par pitiè arreter d'essayer de me faire dire ce que vous vous voudriez y voir, c'est assez pitoyable.
Ps : dans Bruxelles soi-disant bilingue la personne qui s'occupe de mon dossier au contributions ne parle pas un mot de néerlandais, c'est dommage mais on se débrouille

Écrit par : Isa412 | vendredi, 18 février 2011

@ catherine

Vous avez raison, il n'y a que les francophones qui sont polyglottes, les Flamands ne parlent pas de langues étrangères.
La muliticulture francaise je la connais.
Sans les juifs Maghrebins vous pourriez fermer l'Olympia.

Écrit par : traveller | vendredi, 18 février 2011

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@ traveller
De quoi vous mêlez-vous ?
Vous atterrissez dans un échange comme un cheveu sur la soupe, à assener vos affirmations à l'emporte-pièce comme d'habitude.
Ma famille, dont il est question ici, est non seulement française mais également belge (si cela a encore un sens pour vous), francophone mais aussi néerlandophone et plus (vous voulez une liste des langues que ma linguiste de fille pratique couramment ?).
Laissez donc Isa se dépatouiller toute seule comme une grande.
Et votre remarque sur les juifs Maghrebins qui font tourner l'Olympia est plus que déplacée.

Écrit par : catherine | vendredi, 18 février 2011

@ Traveller : heu, et alors ???

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 18 février 2011

@Catherine, ceci est un espace ouvert. Chacun peut intervenir dans toute conversation. Vous n'êtes pas obligée de tout lire :-)))

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 19 février 2011

@traveller : j'espère qu'il s'agit d'un hommage à la qualité artistique des Juifs du Maghreb…

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 19 février 2011

@ Marcel

Je m'attendais à celle-là, oui les juifs maghrebins ont beaucoup plus de talent que les Francais. A part la litterature, et encore, la culture francaise a besoin d'oxygène.

Écrit par : traveller | samedi, 19 février 2011

Brel a déclaré dans une interview qu'il se sentait plutôt flamand. Mais c'est un Francophone de Bruxelles qui a connu son succès à Paris, puis est parti vivre dans les îles. Pour rappel, dans son dernier album, il a chanté "Les flamingants, chanson comique", dans laquelle il parle "d'aboyer flamand". On peut être à peu près certain qu'aujourd'hui, il interdirait à des gens comme Kris Peeters et Geert Bourgeois de l'utiliser pour faire la promotion de cette Flandre flamingante sur le berceau de laquelle il a craché tout son talent.

Je suis choqué de le voir présenté comme "artiste flamand" par ces gens-là. Ça s'appelle un viol de sépulture.

Mais admettons que Brel fût flamand sur base d'une ou deux déclarations et de la ville de naissance de son père. Dans ce cas, retirons Rubens à la Flandre et rendons-le à l'Allemagne, disons que Prigogine n'est pas belge et rendons son Nobel à son pays d'origine. Mettons qu'Alizee Pulicek est miss Tchéquie. Et qu'Adamo n'est absolument pas une star belge, mais bien italienne.

Elio Di Rupo serait premier ministre d'Italie, et Van Cauwenberghe, ministre-président flamand.

quant à moi, je vais devoir choisir entre être hollandais, allemand, italien, français ou… flamand. Mais surtout pas bruxellois francophone ! Ah non ! Ça, je ne le suis en aucune manière. Même si tout pourrait porter à le croire. N'ai-je pas dit un jour que je me sentais Mauricien ?

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 20 février 2011

Et Jamel, Traveller ? :-))

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 20 février 2011

@ Marcel

Je préfère Gad, ce qui ne veut pas dire que je n'aime pas Jamel, d'ailleurs j'ai du respect pour lui, vu son handicap.

Écrit par : traveller | dimanche, 20 février 2011

@ catherine

Vous avez très bien compris mes remarques, je ne savais malheureusement pas que c'était une discussion privée...:-)))

Écrit par : traveller | vendredi, 18 février 2011

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@ Franck Pastor

Quand j'entends en permanence les louanges de la cuuultuuuure francaise j'ai immédiatement la réflection que la majorité des artistes actuels sont dans le fond des étrangers
maghrebins, belges, espagnols etc. etc., aussi bien en musique qu'au théatre et au cinéma.
Il n'y a que les auteurs de livres qui sont encore majoritairement francais.

Heureusement que vous avez la francophonie des anciennes colonies, sinon ce serait pauvre.

Écrit par : traveller | vendredi, 18 février 2011

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Traveller, on s'en fiche complètement de savoir d'où ils viennent. C'est ce qu'ils font et ce qu'ils expriment qui fait notre culture.

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 18 février 2011

... Et même flamands, Traveller! Cf Arno par exemple ;p (ou Brel, puisqu'il paraît qu'il était flamand...)

Écrit par : Mélusine | dimanche, 20 février 2011

Sans les juifs Maghrebins vous pourriez fermer l'Olympia

L'Olympia est propriété d'Universal Music France, boerke.

Écrit par : Polle Panch | vendredi, 18 février 2011

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@ Polle Panch

Et les directeurs d' Universal chantent le soir à l'Olympia???
Juste pour rigoler, qui est le plus grand actionnaire d'Universal?

Écrit par : traveller | vendredi, 18 février 2011

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C'est un peu compliqué vu que c'est international mais le gros du gâteau, c'est Vivendi, ex Générale des Eaux, et les Américains. Maintenant, à votre tour de répondre à quelques questions, Traveller :

Vous sous-entendez quoi exactement en avançant que la culture française est le fait d'étrangers?

En quoi serait-ce révélateur de quoi que ce soit ?

Et puis, surtout, quelle différence cela fait avec la Flandre?

Si je prends les programmes de salles flamandes comme le Beursschouwburg, l'Ancienne Belgique, le Trix, le Vooruit et le Loto Arena ex Sportpaleis, je vois là aussi beaucoup plus d'Américains et d'Anglais, y compris NOIRS et JUIFS, que de flamands de souche.

Écrit par : Polle Panch | vendredi, 18 février 2011

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@ Polle Panch
En effet vous avez raison pour les concerts et autre, c'est parce qu'on est tellement fermé sur le monde extérieur (dit de façon ironique sans aucune méchanceté, je précise car un smiley c'est déjà pris de travers, alors je me dois de précisé que je trouve ça positif)

Écrit par : Isa412 | vendredi, 18 février 2011

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Vous savez Isa, que vous soyez ouverte, fermée, sérieuse, fâchée, amusée, je m'en fous profondément. Moi, ce qui me dérange, ce sont les règlements politiques comme le Wooncode ou l'interdiction d'utiliser une autre langue que le néerlandais y compris quand on parle à des Danois dans certaines communes flamandes. C'est un véritable sketch des Monty Python's et que cela ne puisse pas être pris à la rigolade et même très sérieusement défendu par certains est tout simplement effrayant. Le reste n'est que branlette entre trolls.

Écrit par : Polle Panch | samedi, 19 février 2011

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Bonjour blog de Sel (ou Marcel Sel, c'est selon...)

Depuis le 13 juin j'écris sur les forums d'un journal francophone afin de tenter de construire une digue contre la montée des eaux flamingantes et disons-le franchement psychotiques.
Petite explication pour ceux qui ne saisissent pas vraiment la nuance. Pour le psychotique surtout paranoïaque, il n'y a qu'une loi, la sienne, tout est soit noir, soit blanc, si tu n'es pas entièrement de son côté, tu es contre (affaire Morel, un flamand qui pense comme un franco est aussi une ennemi,..); sans parler du sentiment de persécution ou de victimisation, la haine des capacités créatrices et de pensée de l'autre (les artistes, tous des bobos de gauches,...), la loi du plus fort appliquée à la lettre (rejet de la solidarité qui implique de prendre conscience de l'existence de l'autre)... Vous l'aurez compris: La névrose est l'exact inverse. Ma question est celle-ci: le combat contre les flamingants, n'est-ce pas un peu comme le pot de fer contre le pot de terre de La Fontaine? Et nous le savons, le pot de fer ne fond qu'à haute température. La fable nous enseigne bien de rester chacun dans son camp (avec BHV comme "diamant" de la séparation). Il y a évidemment l'esprit psychotique aussi chez les francophones et des flamands qui raisonnent de manière nuancée....

Écrit par : Mélanippe | samedi, 19 février 2011

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Je ne crois pas aux prédictions exactes. Le pot de terre peut devenir un jour le pot de fer. Je bouge parce que je le dois.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 20 février 2011

Merci pour votre réponse, Marcel. Disons que je l'espérais ainsi. David contre Goliath.

Mais les David ne sont pas toujours du côté que l'on croit.

Le porteur premier d'un virus recèle en lui l'antivirus.

Écrit par : Michèle | mercredi, 23 février 2011

Euh...Marcel, Limite, les «on met ce qu’on veut sur sa tête, je m’en fous, que ce soit un voile ou un bac de bière, je m’en fiche» donc on est anti-islam...
Elle aurait dit une jarre d'eau, un chapeau Pompillo (aussi appelé chapeau Paola -), ... sur la tête, j'aurais même plutôt approuvé sa phrase... ou alors tu voulais dire qu'elle aurait du s'auto-censurer elle-même? Mmmm.

En fait même back de bière, où est le mal? Dire ça c'est manquer de respect à l'Islam?
Putain de politiquement correct imposé sous prétexte religieux -(

Excellente analyse comme d'hab, ne nous y trompons pas -)

Il est affligeant de voir Van Der Keelen rejoindre définitivement le côté obscur de la Force.

Écrit par : DonBlacksad | samedi, 19 février 2011

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@Don : l'extrême droite ne se montre pas ouvertement, elle n'en a pas le droit. Cela nous force, malheureusement, à chercher des faisceaux de preuves, et c'est pour cela que dès qu'on aborde ce sujet, tout devient subjectif. La réaction de NSV! Hasselt est caractéristique. Il conteste et le indications elles-mêmes, provenant toutes des sites de la NSV, et ma conclusion, forcément subjective. L'élément du bac de bière ne me paraît certainement pas suffisant pour accuser Morel de racisme. Ce que j'écris, c'est très précisément que je ne peux pas, et que personne ne peut, condamner un journaliste pour avoir conclu d'un faisceau similaire, que Morel était une xénophobe. Je ne tire pas personnellement cette conclusion. Mais ce que je pense n'est pas important en l'occurrence, c'est ce qu'on a le droit de penser et de dire qui me préoccupe.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 20 février 2011

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Anne-Jehanne,
En réponse à tournaisien

Ce n'est pas ,à Liège que la population a voté à 45% pour le PS de Di Rupo , le grand homme de Mons (en juin 2010), mais dans le Hainaut.

Avec Liège, le PS n'aurait pas dépassé 35%, Ce qui est à mes jeux encore beaucoup, beaucoup trop.

A Liège, le parti libéral est un opposant de poids pour le PS tandis que dans le Hainaut, je ne vois aucun parti pour pouvoir contrer le PS.

Les chiffres sont là pour le prouver, la province la plus pauvre de Wallonie par rapport à son nombre d'habitants est le Hainaut, malgré les aides européennes.


Ce n'est pas en insultant les supporters d'une équipe de football qui est la seule en Wallonie à faire jeu égal avec les meilleures équipes de DI ou même d'être capable de s'illustrer sur la scène européenne que vous aller créer un sentiment identitaire wallon qui serait bien nécessaire pour faire face au nationalisme flamand.

J'ai l'impresion que vous êtes un Belgicain très amer et que vous pensez que la résistance des Liégeois (pas de leurs hommes politiques) à la Flandre sur la question des Fourons a été un élément important dans la radicalisation nationaliste flamande.

C'est une erreur car le combat de José Happart, à une certaine époque était absolument justifié et était soutenu, dans les années 7O et 80 par une majorité de Wallons y compris de Hennuyers . Du moins quand les Hennuyers n'avaient pas encore, suite à leurs dramatiques déboires économiques, perdu tout sens de résistance et de dignité face à la Flandre.

Quant à votre analyse de certains hommes politiques socialistes liégeois, je dois avouer que je la partage aussi mais que j'ai l'espoir de voir le PS fléchir, dans le futur car les écolos et les libéraux pourront contrer le PS quand celui-ci ne sera plus à même de faire peur à la population concernant l'Avenir politique et économique d'une Wallonie qui associée à Bruxelles sera extrêmement viable . Vous devez connaître les chiffres, dans ce domaines comme par exemple, les 18 milliards d'euros transférés du PIB bruxellois vers la "riche" Flandre.
Et je pourrais encore continuer si je ne craignais d'êtr trop longue.

Écrit par : Anne-Jehanne | lundi, 28 février 2011

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@ Anne-Jehanne

18 milliards, ce n'est pas rien. C'est les taxes sur le revenu personnel des navetteurts Flamands dont vous parlez?

Écrit par : traveller | lundi, 28 février 2011

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Je suis d’accord avec quasi tout! j’espère en savoir énormement sur ce thème!

Écrit par : maigrir des cuisses rapidement | mardi, 09 août 2011

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