mercredi, 06 juillet 2011
La note Di Rupo ? Y'a pas de mais !
La petite Mosquée dans la Prairie est une série télévisée canadienne de Zarqa Nawaz, une femme. Elle raconte les aléas de la vie d’une communauté musulmane au Canada, avec beaucoup d’humour et d’autodérision. Elle devrait être injectée à la seringue à Geert Wilders et à l’ensemble du Vlaams Belang. Dans l’un des épisodes, Aamar, jeune imam bien de sa personne, est confronté à une querelle dans la petite mosquée qu’il a aménagée dans le presbytère du temple protestant, où le pasteur lui a prêté cet espace de prière. Quelques hommes un peu intégristes exigent qu’une palissade y sépare les hommes des femmes. La plupart des femmes, elles, exigent qu’on leur laisse le droit d’assister au prêche sans devoir se trouver derrière un mur. L’imam trouve une solution : on placera une palissade sur la moitié de la largeur de la mosquée. Ainsi, les hommes qui souhaitent être séparés des femmes se mettront du côté de la palissade, et les femmes qui veulent assister pleinement à la prière se mettront du côté où il n’y a pas de palissade. La solution soulève un tollé. Vous voyez où je veux en venir ? Le jeune imam dit alors en substance «C’est donc une solution parfaitement musulmane : elle ne fait que des mécontents». C’est ce que m’a inspiré le texte que Di Rupo a diffusé hier.
Audacieux pour le PS. Pas assez pour le Vlaamse Volksbeweging (Mouvement populaire flamand, proche de la N-VA). Trahison (selon De Standaard) pour Damien Thiéry (FDF). Probablement inacceptable pour la N-VA. Imbuvable pour les syndicats. Quant au MR, il accepte de discuter sur base du nouveau texte, mais il y aura «des amendements». On peut imaginer que ces amendements s’opposeront à d’autres amendements, venus du Nord, de l’est, du sud, de l’ouest.
Bref, la note Di Rupo a un mérite, celui d’exister. Elle en a peut-être un autre, celui de montrer que ce qui est très audacieux pour les uns, trop même, ne va pas assez loin pour les autres, et qu’aucune avancée acceptable pour les «Francophones» ne sera suffisante pour «les Flamands» et inversement. Mais afin de ne pas apparaître comme celui qui aura brisé «le dernier espoir» de cette législature ratée, chaque parti se gardera d’y opposer un «non» trop catégorique. On fera peut-être semblant de négocier un peu. Cela dépend en fait de l’intérêt que pourra en tirer la N-VA. Elle n’a pas besoin d’une solution pour la Belgique. Elle peut donc jouer le rôle d’opposition qui l’avantagera le plus. Faire mine d’examiner. Ou dire non tout de suite. Ce qui tuera la note Di Rupo, ce ne sont pas les «oui», ce sont les «mais» qui vont avec et qui, partant du milieu, du compromis très audacieux qu’elle représente (et qui a pris des semaines de travail à des dizaines de spécialistes et de politiciens du PS), s’en éloigneront, tireront sur l’élastique jusqu’à ce qu’il casse. En fait, vu les forces en présence, on n’aurait pas pu faire mieux que ce texte-là. Et pourtant, il ne devrait rien changer à la donne.
Car malgré tout le respect que l’on doit à un travail courageux apportant quelques excellentes idées et d’autres moins bonnes, la note Di Rupo est comme la Belgique, une usine à gaz. On régionalise un peu tout, un peu n’importe comment. On tricote des facilités bétonnées pour détricoter des droits accordés aux Francophones depuis bien longtemps dans BHV. On se console avec un semblant de début de commencement de circonscription fédérale. Mais la vraie question n’est abordée nulle part : celle d’une éventuelle pacification communautaire en périphérie bruxelloise et à Bruxelles. Cette question-là est taboue, et c’est révélateur. Car elle est au centre de tout. C’est une promesse idiote sur la scission de BHV qui a mis le feu aux poudres en 2007. Ce n’est pas par hasard. Le Wallon de Gerpinnes et le Flamand de Turnhout n’en ont rien à fiche, mais s’ils veulent que leur pays continue à exister, ils feraient bien de quitter cette posture lamentable et de se poser les bonnes questions. Bruxelles est le moteur du pays, n’en déplaise aux Anversois dont la province a un PIB/ha près d’un tiers inférieur à celui de la région bruxelloise. Le port d’Anvers donne du travail à 150.000 personnes, Bruxelles à 600.000, dont 280.000 «Flamands». Et ce qui se passe en périphérie ne peut être ramené à une simple tache d’huile ou une méchanceté francophone congénitale envers le néerlandais.
N’en déplaise à Di Rupo, de ce côté-là, la note ne règle rien. Ni l’absurde interdiction de dire un mot de français, d’anglais ou d’allemand dans les administrations de la Périphérie qui fait de ces communes flamandes la risée de l’Europe. Ni la stupide frontière qui étrangle la capitale européenne et ridiculise une Union européenne sans frontières en son cœur même. Ni le slogan ethniciste sinon raciste «Waar Vlamingen Thuis zijn» qui ne sera pas ôté du viaduc à Dilbeek. Ni la fureur du Voorpost qui continuera, bon an mal an, à empester la tranquillité de villes et villages plus ou moins bilingues sans que le ministre de l’Intérieur ne s’y oppose sérieusement. Quant à la coopération entre régions inscrite dans la note, censée permettre une gestion globale de l’espace métropolitain bruxellois, elle dépendra en réalité de la bonne volonté de ses acteurs. On voit mal des Doomst ou Ben «Laden» Weyts signer des mesures qui permettront une meilleure communication entre Bruxelles et son hinterland. On voit mal Kris Peeters abandonner son sacro-saint Brussel Bis (entendez Diegem/Zaventem) où l’or bruxellois doit devenir de plus en plus un or flamand. On voit mal le même ministre-président cesser d’agir en chef d’État, lui qui va jusqu’à nier toute solidarité économique nationale pour mener des campagnes économiques avec le puissant voisin hollandais. Quelle place Bruxelles ou pire la Wallonie peuvent-elles trouver dans un tel contexte ? Rien non plus sur la discrimination linguistique à l’embauche, dont je reçois de plus en plus d’exemples. Alors, si pacifier signifie pacifier uniquement les extrémistes flamingants, je ne vois pas bien l’intérêt.
Le Brabant flamand est condamné à s’internationaliser. Tous les efforts liés au Vlaams Karakter seront improductifs. Et pourtant, le service au citoyen continuera à y être le moins efficace, le plus obtus du monde. À Asse, si vous êtes un réfugié, on vous parle en français parce qu’on sait bien que vous n’avez pas la moindre chance de comprendre le néerlandais. Si vous êtes belge, on vous répondra en néerlandais, parce que c’est comme ça. Quand vous faites le 112, numéro international d’urgence, dans certains arrondissements de Flandre, on vous refuse une aide en français ou en anglais. Sur un numéro in-ter-na-tio-nal. Et bien sûr, il y a encore des ambulances qui partent de Bruxelles vers la périphérie néerlandophone sans un vrai néerlandophone à bord — vieux combat de la N-VA. Il y en aura toujours, du reste. Car que vaut-il mieux ? Envoyer une ambulance avec un médecin, peu importe ce qu’il parle ? Ou attendre qu’un médecin bilingue soit disponible, au risque de perdre le patient ? Peut-être pourrait-on régionaliser les ambulanciers et les pompiers. Que le Brabant flamand se débrouille, après tout. C’est ça la réponse ?
Il faudrait qu’on soit tous plus bilingues, à Bruxelles, et de part et d’autre de la frontière linguistique. Mais ça n’existe pas, un peuple bilingue. Ça n’a jamais existé et ça n’existera jamais. La seule chance que nous ayons de le devenir un peu, c’est de pousser l’immersion au maximum dans l’enseignement bruxellois. Mais ça, ce n’est pas dans la note non plus. Pourtant, même avec la meilleure volonté du monde, c’est un dossier épineux : comment amener 50 % de professeurs néerlandophones dans une ville qui en compte tout au plus 12 ou 13 ? Il y a du pain sur la planche. Il faut étudier des pistes le plus vite possible. Mais rien dans la note. Plus que le bilinguisme des partis politiques, on aurait aimé que soit évoquée une culture vraiment bruxelloise, un ministère de la culture vraiment biculturel, pour éviter des dépenses stupides, comme ce centre culturel franco-maghrébin et cet autre centre culturel flamando-maghrébin. Une concurrence absurde, une de plus. Et de même en Périphérie. Qu’est-ce que c’est que cette exigence moyenâgeuse de néerlandophonie extrême pour qu’un club sportif ou une enseigne culturelle puisse espérer obtenir des subsides ? C’est de l’apartheid au cœur de l’Europe des valeurs (en baisse si l’on en croit Moody’s, mais soit). Non, il faut au contraire que le bicommunautaire soir la règle à Durbuy comme à Ostende, à Linkebeek comme à Commines. Rien n’empêchera la Flandre, après un accord gouvernemental sur une telle note, de lancer de nouvelles mesures visant à minimiser la présence francophone et l’internationalisation de la Périphérie. Rien. Rien n’empêchera non plus les flamingants d’aller de l’avant, poussant petit à petit le pays à la scission, récoltant Bruxelles au passage comme une pomme mûre, contre l’avis de la très grande majorité de ses habitants. Cette note, c’est tout au plus un constat que la scission continue, que le centrifugisme s’amplifie.
Et les régions ? L’autonomie constitutive de Bruxelles se trouve bien dans la note, mais avec l’exigence d’une double majorité, on peut se demander quand la capitale pourra enfin décider de son sort sans être tributaire des partis de Flandre (ou de Wallonie). Bref, on ne pacifie rien. On prend acte des exigences des partis flamands les plus radicaux, et on tente de construire ou plutôt de déconstruire autour. Comme le dit Charles Bricman, on en est aux rustines.
Ayant pris acte de la disparition de la Belgique du compromis — autrement dit de la Belgique tout court — en juin 2007, il faudrait pouvoir l’oublier, cette vieille dame, effacer les rancœurs et les erreurs, se dire au point mort, et passer à une nouvelle Belgique. J’ai imaginé, dès l’été passé, des solutions de compromis qui dépassaient les habituelles positions communautaristes. Par exemple, des facilités progressives sur tout le territoire à partir d’un certain nombre de locuteurs, ou encore un service de traduction fédéral qui aiderait les communes à gérer les «allophones». Le tout basé sur un service au citoyen, quelle que soit la langue qu’il parle. Une proposition moderne, qui tiendrait compte des réalités, et proposerait aussi une défense des caractères flamand et wallon et bruxellois (et germanophone) des communes belges en instaurant — pourquoi pas ? — une obligation d’afficher (par exemple à au moins la moitié de l’original) toute dénomination de magasin en néerlandais autour de Bruxelles, oui, même à Linkebeek. Je m’engage à défendre ça auprès de Damien Thiéry. Il ne s’agit pas de défendre «les Francophones», ou le «caractère flamand», mais les deux en même temps. On ne peut défendre efficacement une minorité en négligeant une autre. C’est toute la différence entre l’émancipation (mutuelle) et le nationalisme. Qu’y aurait-il de négatif à ce que des Francophones s’épanouissent dans un environnement qui garderait une extériorité néerlandophone, même si les Flamands n’y étaient plus qu’un ou deux pour cent ? École/school, boulangerie/bakkerij, etc/enz.
À Dublin, où quasi personne ne parle gaélique à la maison, tout le monde l’apprend à l’école, et les institutions affichent fièrement leur nom bilingue. Qu’y a-t-il de mal à dire «Linkebeek est un bourg flamand habité par des Francophones» ? Qu’y a-t-il de négatif à se dire fier d’habiter une ville flamande tout en se reconnaissant francophone ? Les Lillois font ça depuis des lustres. C’est parce que la Périphérie va forcément se franciser et s’internationaliser que c’est à chacun, pas seulement aux Flamands, de se montrer volontaire pour reconnaître son caractère flamand. De cœur, de nom, d’histoire. Et le néerlandais va peut-être s’y réduire à une peau de chagrin. So what ? Toutes les régions du monde, absolument toutes, on un jour changé de langue, au gré des mouvements de population. Demain, Jodoigne sera peut-être néerlandophone. Qu’est-ce que ça peut bien faire ? Je suis né à Bruxelles à une époque où on n’y entendait parler que deux langues, plus le bruxellois. Aujourd’hui, on y parle 150 langues, et je m’y sens mieux encore qu’autrefois. Pourquoi le Rand ne pourrait-il pas évoluer de façon similaire ? On veut l’argent de Bruxelles, sans les emmerdements ? Eh bien non, ça ne marche pas comme ça.
Tant qu’on n’aura pas réglé cette question-là, celle d’une vraie pacification communautaire, le pays restera en suspens entre extrémisme et frigidité. Et la note Di Rupo ne règle pas les problèmes communautaires, seulement les questions politiques, en fonction des agendas des partis. Comme il y a quelques nationalistes dans le lot, ce ne sera jamais qu’un inventaire de tout ce qu’il ne faut pas faire pour garder une Belgique, encore moins pour la reconstruire. Comme je l’ai déjà dit : on ne construit par une nation sur une identité, mais sur des valeurs.
Hormis sa partie économique, la note est au fond un simple compromis entre le besoin de se protéger (et parfois, il est vrai, de tout se permettre) des habitants francophones et des expatriés d’une part, et la volonté de néerlandiser toute la Flandre de beaucoup de politiciens flamands d’autre part. Le fait que des non-néerlandophones s’installent autour de Bruxelles sans daigner apprendre à fond le néerlandais est présenté comme un scandale. Ça ne l’est pas, c’est juste les choses que changent, le monde qui bouge, des loyers inaccessibles à Bruxelles, l’extension d’une ville, et la population qui fait la même chose que toutes les populations de par le monde : utiliser sa langue si c’est possible. Les lois les plus rigoureuses n’y changeront rien. La note Di Rupo a toutefois une utilité : voir si sur une telle base, on peut encore ratisser suffisamment large pour justifier l’existence de la Belgique, ou s’il vaut mieux entamer des négociations pour une séparation sous l’égide d’un comité international, ou européen. Après quelques épisodes picaresques, la N-VA devrait finir par sortir ou par, innocemment, provoquer un constat d’échec qui mènerait à des élections. Celles-ci seraient alors le test ultime. Mais il faudrait au moins, avant que chacun aille déposer son billet dans l’urne fatidique, que chaque électeur comprenne bien l’enjeu, les tenants et les aboutissants de leur choix. Et là, c’est à la presse flamande de prendre les rênes d’une nouvelle diligence, de développer une nouvelle vision, en quittant son promontoire où tout ce qui est flamand est efficace et tout ce qui est wallon, beaucoup moins.
La Flandre ferait bien de comprendre enfin qu’elle n’est pas plus riche ou pauvre par rapport à la Hollande que la Wallonie ne l’est par rapport à la France. Et que la dette flamande est bien plus lourde pour les Pays-Bas que la dette wallonne ne le sera jamais au pays des Gaulois. Elle fera bien d’assimiler qu’elle n’aura jamais Bruxelles dans une aventure républicaine. Le jour où elle comprendra ça, on pourra voir si l’on a des valeurs à partager. Je crois sincèrement que oui. Je préfère habiter dans un pays qui reconnaît le mariage homosexuel, qui parle ouvertement de l’euthanasie, qui ne se voile pas (ou plus) la face lorsque des ecclésiastiques, y compris évêques, ont des comportements pédophiles. Et si la Belgique, c’est aussi cela, on le doit à la Flandre.
Mais cela, on ne pourra en discuter que lorsqu’on sera à égalité, c’est-à-dire, lorsque les Wallons auront fini de s’autoflageller, les Bruxellois de s’en vouloir de l’évolution de la ville devenue si peu flamande, et lorsque les Flamands auront fini de penser que la langue française les opprime ou que les «autres» les prennent pour des nazis ; lorsqu’on aura assimilé l’histoire ensemble et que le poilu wallon aura sa place à Dixmude ; lorsqu’on ne lira plus l’histoire de notre pays de deux façons différentes ? Si l’on n’arrive pas à lancer cette dynamique dans la population, faute de pouvoir l’imposer aux politiciens dogmatisés, nous n’aurons plus qu’à fermer boutique, et cela peut arriver bien plut tôt qu’on ne le pense. Les révolutions prennent toujours tout le monde de cours. Cela, les adeptes de la Republiek Vlaanderen le savent bien. Avons-nous une chance de les mater avant qu’ils ne nous cassent ce pays rêvé ? C’est la question que la note devrait poser. Sauf qu’en l’occurrence, celle-ci en pose bien involontairement une autre, qui est en gros celle des modalités de sécession. Au point qu’on n’attend pas tant le nombre de «oui» que la nature et l’amplitude des «mais».
00:33 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (244) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
Marcel,
Il ya plus de six mois, j'étais parti sur mon radeau en voguant vers l'ouest...et aujourd'hui me voilà de retour! Les mers et les océans ne sont plus ce qu'ils devraient être, à savoir des viviers de vie pour la terre. La bêtise de l'homme les changent en désert! Je me suis retrouvé au milieu du Pacifique dans un océan de plastique avant de passer au large de Fukushima juste avant le "terromoto grande"!
Et du désert de la mer, je pensais retrouver les vertes plaines de Belgique avec plus de sérénité. Cette croyance fut déçue à mon retour,hier, lorsque j'ai entendu la voix ténue,presqu'aphone d'un formateur à l'enthousiasme atone, nous présenter un compromis qui n'en est pas, un plan qui ne fera que des mécontents!
La note du désespoir d'une supposée raison assassine! Cette note qui nous promet la pauvreté dans nos rues et quelques bières de moins pour les nantis! Cette note qui se voile la face sur les règles internationales élémentaires de démocratie dans la périphérie mais qui les invoque pour imposer la rigueur....
Nous sommes rentrés en hiver en plein été et nous attendons un hypothétique carnaval qui annoncerait le printemps! Oui, Marcel, je suis revenu et je suis devenu un indigné! La barbarie s"annonce-t-elle pour bientôt? Le pays du temps suspendu va se réveiller sous l'effet d'électrochocs que nous ne maîtriserons plus...Un peu comme la centrale de Fukushima qui est quasiment hors de contrôle!
L'été se passera faisant semblant de rien, jusqu'à la rentrée où un tsunami de sushis viendra agiter notre ex-Belgique! Je ne sais si je reprendrai la mer ou me réfugierai dans les montagnes du Tibet oriental....Toujours est-il qu'un goût nauséeux d'un pays à l'esprit petit me prend la gorge et j'ai envie de crier avant d'être sans voix!
Écrit par : verlaine | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireMarcel,
Il ya plus de six mois, j'étais parti sur mon radeau en voguant vers l'ouest...et aujourd'hui me voilà de retour! Les mers et les océans ne sont plus ce qu'ils devraient être, à savoir des viviers de vie pour la terre. La bêtise de l'homme les changent en désert! Je me suis retrouvé au milieu du Pacifique dans un océan de plastique avant de passer au large de Fukushima juste avant le "terromoto grande"!
Et du désert de la mer, je pensais retrouver les vertes plaines de Belgique avec plus de sérénité. Cette croyance fut déçue à mon retour,hier, lorsque j'ai entendu la voix ténue,presqu'aphone d'un formateur à l'enthousiasme atone, nous présenter un compromis qui n'en est pas, un plan qui ne fera que des mécontents!
La note du désespoir d'une supposée raison assassine! Cette note qui nous promet la pauvreté dans nos rues et quelques bières de moins pour les nantis! Cette note qui se voile la face sur les règles internationales élémentaires de démocratie dans la périphérie mais qui les invoque pour imposer la rigueur....
Nous sommes rentrés en hiver en plein été et nous attendons un hypothétique carnaval qui annoncerait le printemps! Oui, Marcel, je suis revenu et je suis devenu un indigné! La barbarie s"annonce-t-elle pour bientôt? Le pays du temps suspendu va se réveiller sous l'effet d'électrochocs que nous ne maîtriserons plus...Un peu comme la centrale de Fukushima qui est quasiment hors de contrôle!
L'été se passera faisant semblant de rien, jusqu'à la rentrée où un tsunami de sushis viendra agiter notre ex-Belgique! Je ne sais si je reprendrai la mer ou me réfugierai dans les montagnes du Tibet oriental....Toujours est-il qu'un goût nauséeux d'un pays à l'esprit petit me prend la gorge et j'ai envie de crier avant d'être sans voix!
Écrit par : verlaine | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireIl me semble que l'histoire est bien écrite. Le fait est que les gens lui préfèrent les religions. Regardez les chiffres d'inscriptions dans les cursus d'histoire. Elles diminuent chaque année.
Un des problèmes est qu'on a décidé d'enseigner davantage les religions que l'esprit critique.
Combien s'intéressent encore à la politique dans ce qu'elle a de plus noble c'est-à-dire la recherche du bien commun ? Et ce même chez les diplômés ?
Combien assument que l'apprentissage d'une autre langue est un phénomène complexe qui dépend de bien plus de facteurs que l'enseignement ?
Combien sont prêts à développer des liens de solidarité plutôt que des liens de concurrence ?
Qui peut encore faire ses preuves et monter les échelons ? Notre système entier d'ascension sociale est de plus en plus basé sur l'inégalité, qu'elle soit mentale, sociale, quand elle n'est pas déjà ethnique ou linguistique. Le stade d'incompétence ne s'atteint plus, il se donne et entraîne l'irresponsabilité. Moins d'expérience des aînés donc moins de valeurs...
Qui derrière les mots saisit encore des idées ?
Écrit par : QuentinF | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireJ'imagine déjà la réponse du CD&V. En 2007, on aurait pu accepter cette note. Puis si on continue à "discuter", on aura une nouvelle note dans 6 mois où le CD&V dira si elle avait été présentée à l'été 2011, on l'aurait accepté. Plus les jours passent, plus les revendications flamandes augmentent. C'est ce déphasage qui fait qu'aucun accord ne sera plus jamais possible. La presse flamande salue l'audace de la note mais la population drillée depuis plusieurs décennies la trouvent sans doute bien insuffisante. On nous dit que l'électorat de la NVA n'est pas majoritairement séparatiste mais ces voix appartiennent à la NVA, elle en fait ce qu'elle veut. Donc tant que sa stratégie fonctionne, elle attend d'avoir une majorité absolue pour imposer sa vision indépendantiste au nom de ces électeurs. Et probablement aucun de ces électeurs n'ira manifester son opposition.
Écrit par : Guillaume | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireA l'instant ou les media et les partis politique se sont scindés, la belgique est morte.
La seule inconnue est le temps que mettra l'agonie.
Écrit par : Eridani | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireJe cite Marcel : "Un compromis qui n'a pour but que de calmer les Flamingants".
Tout est dit. Je ne vois pas très bien ce que l'on pourrait rajouter de plus.
La haine qui s'alimente elle-même, en une sorte de délire compulsif, au point de ne plus savoir pourquoi elle hait, n'a que faire de compromis, de rationalité, de solutions équilibrées. Elle n'a de cesse que de se nourrir de toujours plus de haine, comme la bouche incendiée par des piment qui ingurgite, en vain, des litres d'eau froide pour tenter d'apaiser les papilles.
Il n'y a rien à faire contre cela. La bêtise a ceci de terrible qu'elle résiste à toutes les intelligences, un peu comme ces êtres préhistoriques aux organismes élémentaires, limules et autres trilobites (cloportes) qui ont traversé les millions d'années, nous venant droit des premiers étages du primaire, silurien et autres ordoviciens.
Les haineux de la NV-A et du Voorpost sont des limules, et je ne vois pas ce qu'un primate évolué comme vous, Marcel (ceci dit sans le moindre dédain), pourrait leur opposer d'efficace. Il faudrait tout au plus que vous aussi, vous vous transformiez en limule ou en trilobite pour avoir une chance d'atteindre leurs standards de non-pensée.
Écrit par : Tournaisien | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireSuperbe papier Marcel... mais qui n'amène pas à une conclusion très optimiste.
Le délire identitaire flamand est tel qu'il n'y a quasiment aucun espoir, maintenant il faut se préparer à des moments vraiments difficiles.
Écrit par : Carolus | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireAhurissant d'écouter ce matin le jeune président héréditaire du MR parler de la protection des francophones, pas un mot, pas un souffle concernant l'élargissement de Bruxelles. Rien, oublié.
Je ne vois pas bien comment le FDF va pouvoir rester dans cette "fédération".
Écrit par : Carolus | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireTrès bon texte, bravo.
Le ton me semble différent, teinté de tristesse, de deuil. Un peu comme si le travail d'ouverture d'EDR ne faisait que révéler qu'une solution est impossible.
Écrit par : Marie | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireJe partage votre avis et votre sentiment, Marie.
Écrit par : Christine | jeudi, 07 juillet 2011
Excellente analyse, Marcel, et toutes mes félicitations!
Un point noir, cependant : votre idée de "bilinguiser" les enseignes de magasins est tout-à-fait loufoque! (Trop de pastis, hier soir ?)
Vous imaginez, déjà, les traductions des enseignes suivantes : Carrefour, Brico, Pizza Hut, Au coin de Paris, McDonald, Quick, Zeeman, BNP Paribas Fortis, ING, Kredietbank, Citroën, Mont blanc, Esprit, Zara, Veritas...
(J'arrête.)
Écrit par : Hachiville | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireCe que vous citez sont des noms de marque, pas des types de commerce.
Écrit par : Marie | mercredi, 06 juillet 2011
ce n'est pas si loufoque que cela puisque c'est déjà en cours , ...
un client à la mer (glacier à oostende et bien flamand) m'a montré une lettre lui enjoignant à uniliguiser son enseigne "pavillon des glaces" en "ijspaviljoentje" surtout s'il voulait garder le droit de vendre à son emplacement, ...
Marcel Sel cite un autre exemple où un "take away" a dut se transformer en "meeneem restaurant", ...
et pour quand le Car-wash en wagenwas etc, ...
Écrit par : blanbwana | mercredi, 06 juillet 2011
A Marie
Vous jouez sur les mots!
Marcel parlalt bien de "toute dénomination de magasin en néerlandais autour de Bruxelles"!
Si "Carrefour" ne doit pas être traduit en "Kruispunt", mon boulanger "A la baguette de Paris" ne doit pas l'être non plus!
Bref, 3 coups dans l'eau...
Écrit par : Hachiville | mercredi, 06 juillet 2011
"Meeneem restaurant", ce serait admis ?
"Meeneem spijshuis"!
Écrit par : Hachiville | mercredi, 06 juillet 2011
Mais non, ce n'est pas loufoque. Il ne s'agit pas tant des enseignes que des noms de magasins, des genres de services.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 juillet 2011
@blanbwana, sauf qu'ici, on n'interdit pas une langue autre, on impose, seulement dans les communes qui le souhaitent, une répétition des termes les plus importants en néerlandais ou en français ou en allemand (et j'irais aussi jusqu'aux dialectes ou langues régionales). Take-away étant au dictionnaire, c'est ridicule. Et Ijssalon à l'exclusion de toute autre langue est abusif. Mais si l'on peut apporter une dynamique fédérale, on peut aussi éliminer ces réactions extèmes (et inconstitutionnelles) locales
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 juillet 2011
Je suis aussi contre cette idée que les politiciens ont de faire de bruxelles une ville plus bilingue qu'elle ne l'est déjà. Laissons la ville à ses habitants et faisons comme les flamands que ceux qui y viennent s'y adaptent. Mais bon je suis déjà dans une optique où j'attends la fin de la belgique presque avec impatience car le sentiment flamand d'aujourd'hui qui gangrenne la moitié de la population me donne des aigreurs et la honte d'être belge, la honte pour tout ceux qui ont résisté, qui se sont battu pour la liberté, flamand ou belge.
Écrit par : Syrmor | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireLa lassitude, qui me gagne aussi, ne doit pas nous écarter de notre volonté de faire respecter nos droits de francophones dans la Région de Bruxelles-Capitale et les communes de la périphérie (y compris le combat des bourgmestres non-nommés)!
Soyons solidaires et tenaces, les conflits ne sont pas résolus...
Bon courage à tous ceux qui tiennent à faire respecter la Démocratie dans notre pays ou dans nos régions.
Écrit par : korrigan8 | mercredi, 06 juillet 2011
Le bilinguisme (pour commencer) à Bruxelles est une question de salut publique pour les milliers de jeunes qui s'engoufre dans un enseignement qui malheureusement ne produit que des mono-lingues qui ne trouveront pas de travail ... Ces jobs, ils sont en priorités dévolus au navetteurs flamands qui maîtrise un peu mieux les 2 langues (voir 3, 4). La réalité économique est là : je recrute régulièrement des jeunes diplômés et l'un des critères les plus importants, c'est leur capacité linguistique, car les clients sont eux aussi bilingues, voire trilingue....
Il faut bien comprendre qu'il ne s'agit pas ici de communautarisme, mais bien de réalité économique dans le monde des entrerprises. Pourquoi croyez vous qu'il y a Bruxelles près de 300.000 travailleurs issus de Flandre ?
Écrit par : José | vendredi, 08 juillet 2011
@José : il y a en fait une minorité de travailleurs néerlandophones en Flandre. Sur le 280.000 venus de Flandre, on estime à 60.000 les Francophones. Sur les 300.000 Bruxellois, on peut estimer qu'il y aurait 60.000 Néerlandophones maximum. Ajoutez les 140.000 Wallons. Ça nous fait en fait environ 45% de néerlandophones parmi les travailleurs bruxellois, soit bien moins que la moyenne nationale.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 08 juillet 2011
…Je voulais dire : une minorité de travailleurs néerlandophones à Bruxelles, bien sûr…
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 08 juillet 2011
Merci Marcel pour ce texte très réaliste qui nous oblige tous à voir la vérité en face. Si nous ne l'avions pas déjà atteinte au vu des faits de ces dernières années.
J'ai particulièrement apprécié le fait que vous mentionniez certaines prises de position qui avaient un goût de surenchère et ont augmenté la controverse, déjà lourde ("Qu’y a-t-il de mal à dire «Linkebeek est un bourg flamand habité par des Francophones»? Qu’y a-t-il de négatif à se dire fier d’habiter une ville flamande tout en se reconnaissant francophone?")
Nous entrons dans un avant-dernier acte probablement douloureux et peu engageant. Le poids des responsabilités augmente encore. Nous allons voir qui va s'en tirer avec le plus de talent en tenant compte de la Démocratie tellement malmenée! (On peut rêver!)
Écrit par : korrigan8 | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentairesuis-je donc le seul a comprendre que toutes ces manoeuvres ne sont entreprises que dans le seul but de nous faire patienter ?
je pense que nous devons (vraiment) nous préparer a courir toute la législature avec un gouvernement qui se dit "en affaires courantes" mais qui a déjà largement dépassé ce concept.
Bien joue à tous ces politiques qui habilement nous font croire que "cette fois c'est la bonne ", ...et qui jouent ensuite à "et pourtant, regardez, j'ai vraiment tout essayé pour y arriver !, ou bien : c'est pas de ma faute, c'est eux qui, ... ou encore c'était un non mais, ... ou un oui, si, ...
la politique à la belge est devenue ubuesque, ... Alfred Jarry, pourrait - s'il vivait encore - prendre quelques notes pour affirmer un tôme II à Ubu Roi)
Je remercie mes compatriotes et surtout mes compatriotes élus pour me faire vivre cette magnifique pantalonnade, ... quelle chance nous avons, en êtes vous conscients, chers fileurs de ce blog de sel ?
Allez, là je vais attendre le prochain réconcilia-préforma-négocia-forma-réforma-visionna-.... ou autre truc en "-teur" pour le prochain épisode !!
salù en de kost !
Écrit par : blanbwana | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireA Marie
Vous jouez sur les mots!
Marcel parlalt bien de "toute dénomination de magasin en néerlandais autour de Bruxelles"!
Si "Carrefour" ne doit pas être traduit en "Kruispunt", mon boulanger "A la baguette de Paris" ne doit pas l'être non plus!
Bref, 3 coups dans l'eau...
Écrit par : Hachiville | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireje pense qu'au nord de notre minuscule état, les minus devraient écrire avec de stylos waterman et au sud avec des parker, ...
:-)
Écrit par : blanbwana | mercredi, 06 juillet 2011
au téléphone
au nord on dira ... tot water ?
au sud on dira... Allo ?
je vois déjà un autre dilemme concernant une commune francophone et wallonne : WATERl'eau, ... faut y envoyer les gentils voorpostiens, ... (eux savent comment règler ça)
enfin et heureusement il y a Knokke, ... impossible à flamandiser, ... ! :-)
j'ai un pote flamand qui s'appelle vaneenooghe qui pourtant parle très bien français, ... pas facile avec un seul oeil, ... il parle aussi très bien flamand, .. rassurez-vous !
j'ai un autre pote qui vit à Oostende et qui - tout en étant que francophone s'appelle flamand !! (quelle honte !) va falloir arranger ça un de ces quatre !
Écrit par : blanbwana | mercredi, 06 juillet 2011
Le Québec impose ce genre de traduction, où tout doit être au moins doublement plus grand en français qu'en autre langue. Une solution pas franchement pratique. On ne traduit pas Kredietbank, mais on peut traduire "Le Village du Pain" ou "Service rapide" etc.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 juillet 2011
"au téléphone
au nord on dira ... tot water ?"
Faux. On dira "Met Mijnheer ...."
Ce qui est bien plus clair et intéressant à connaitre que "allo"
Écrit par : L'enfoiré | mercredi, 06 juillet 2011
mouais ... et au final, ça changera quoi de traduire les dénominations de magasin ? Le boulanger marocain au coin de chez moi ? Son pain sera meilleur parce qu'il est indiqué "Bakkerij" au dessus de sa porte ? Lui aussi ne maitrise pas le français. Moi, je m'en fous, quand je vais chez lui, c'est pas pour tailler une bavette mais pour acheter ma baguette. Hé oui, c'est ça aussi Bruxelles, n'en déplaise aux partisans de la Vlaaamse kultuur.
Cette idée de traduction des dénomination des magasins dans les 2 langues pue d'hypocrisie à plein nez. Cela ne résoudra pas le problème. Pire, il ne fera que l’aggraver. Le flamand qui entre dans une "bakkerij/boulangerie" peut, de bonne foi, penser qu'on va l'accueillir dans sa langue alors qu'il n'en est rien.
Le pakistanais du coin qui tient un night shop, un monsieur très sympa et serviable au demeurant, n'en parlera pas mieux la langue de Vondel. Déjà qu'il a difficile à s'exprimer en français. La seule chose qu'il sait dire plus ou moins correctement c'est les prix. N'empêche qu'à 3h du mat', je suis bien content qu'il soit là quand j'ai plus de clopes même si je dois lui parler en pidgin english.
A ceux et celles qui exigent que l'on respecte leur vlaamse kultuur, je leur demanderai de bien vouloir aussi respecter la brusselse kultuur/culture bruxelloise, mélange de tout et de rien, soupe multiculturelle dans laquelle nous, les echte, on se sent bien. Prière de s'essuyer les pieds en rentrant.
Écrit par : kiesilgur | mercredi, 06 juillet 2011
"mouais ... et au final, ça changera quoi de traduire les dénominations de magasin?.... quand je vais à la boulangerie, c'est pas pour tailler une bavette ..."
Une boulangerie, pas pour tailler une bavette?
Vous parlez avec qui? Avec votre matou, votre chien, qui ne vous répondra pas et qui n'aura que de la tendresse envers vous.
"Cette idée de traduction des dénomination des magasins dans les 2 langues pue d'hypocrisie à plein nez. Cela ne résoudra pas le problème. Pire, il ne fera que l’aggraver. Le flamand qui entre dans une "bakkerij/boulangerie" peut, de bonne foi, penser qu'on va l'accueillir dans sa langue alors qu'il n'en est rien."
Rien compris, cher ami. Pendant un temps, (qui court toujours pour certains), l'euro était converti en francs belges. A force d'utiliser l'euro pour les petits achats, tout doucement, on oublie le FB. Pourtant, quand il s'agit de grosses sommes, c'est toujours en millions de FB que l'on parle. Bizarre. est-ce qu cela fait mieux?
"Le pakistanais du coin ... seule chose qu'il sait dire plus ou moins correctement c'est les prix. N'empêche qu'à 3h du mat', je suis bien content qu'il soit là quand j'ai plus de clopes même si je dois lui parler en pidgin english."
Tout à fait d'accord. pas besoin de discourir avec des poèmes ou de parler de la dernière planète que les scientifiques ont découvert.
La langue matérielle reste toujours une base. Les autres langues s'adaptent aux circonstances.
Écrit par : L'enfoiré | mercredi, 06 juillet 2011
@kiesilguur : il s'agit simplement, dans certaines communes qui le souhaitent, de donner un notion de "caractère flamand" à l'image urbaine et à reconnaître, sans faire de morts ni de blessés, qu'on respecte l'histoire flamande d'un village ou d'une petite ville. Et franchement, à Bruxelles, j'encouragerais bien au centre une plus grande présence du bruxellois. C'est de la culture aussi, ce passé.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 juillet 2011
Une petite correction sur le Québec, le français est obligatoire et doit être plus grand que les autres langues sur les enseignes mais il n'y a plus de contrainte de taille (il y en avait aux débuts de la loi 101 mais c'était trop problématique).
D'ailleurs, il suffit d'aller du côté du Bd Saint-Laurent dans le vieux Montréal pour voir comment c'est appliqué : tout y est en chinois et, éventuellement, en français (ceci n'étant qu'une constatation).
Écrit par : Hérisson | mercredi, 06 juillet 2011
mwa en tent que flamand, je trouve trè bien ce qui se passe mainant, .. il fau que les walons du sud respecte notre kultuur et que ils accepte de parler flamand quils vienne nt àla mer car c'est ché nou !
Écrit par : ja mo neï | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentairevoilà, c'est comme je le disais plus haut, ...lol !
merci, merci, merci !
Écrit par : Blanbwana | mercredi, 06 juillet 2011
Duidelijk een franstalige die de Vlamingen belachelijk wil maken door zich voor te doen als een onverdraagzaam, slecht frans wauwelende kwibus.
Marcel, zijn id-nummer, is't echt nieuw ?
Écrit par : amaai - fatigué - | mercredi, 06 juillet 2011
Et bien mon ami... Le jour où tu voudras partir en vacances faire le tour des pays scandinaves, bonne chance pour apprendre le danois, le finlandais, le norvégien et le suédois...
Moi, perso, j'ai choisi, je passe mes vacances ailleurs qu'à la Mer du Nord. Et je ne compte pas y remettre un pied tant qu'elle sera appelée Vlaamse Kust.
Ainsi, au lieu d'aller dans un parc d'attraction dans le nord de la Belgique, je vais en Allemagne (par exemple)...
Pq ? Petit exemple de ce qui m'est arrivé ce matin même : Je téléphone à un call certer concernant un problème d'assurance. Pas de druk op 1 ou de Presser 1 pour... Donc, je tombe sur une personne me parlant flamand (j'estime que les flamands ne parlent pas néerlandais dans leur grande majorité) et uniquement flamand. Je dis BONJOUR. Réponse en flamand. Je me présente, réponse tjrs en flamand. Vous parlez français ? On va essayer a été la réponse... La suite a été cordiale, polie... Mais faut pas se foutre de ma gueule non plus !
Donc, perso, moins je vois les flamands, mieux je me porte ! Ce qui est franchement con car je m'abaisse au niveau des flamingants !!
Mais vous avouerez que prendre le risque de se faire agresser parce qu'on parle français, si on peu l'éviter...
La note de Di Rupo ne sera simplement qu'un début si elle est acceptée et dans 4 ans (enfin, un peu moins), ce sera reparti comme en 40 !
Les flamands voudront à nouveau prendre contrôle de Bxl et la diriger (et la piller).
C'est en somme comparable à la Chine qui veut annexer Taiwan. on reparlera des droits des francophones (s'ils en ont encore), etc...
Parfois, je me demande si on aurait pas plus de droit en Corée du Nord qu'en Belgique du Nord...
Écrit par : André | mercredi, 06 juillet 2011
@ André
eh ben vous avez fait fort vous alors ;))) vous croyez qu'on vous parle dans une langue qui n'existe même pas ;))) Het vlaams n'est pas une langue ne vous en déplaise, nous parlons le néerlandais mon cher, mais bon apparement c'est vraiment un truc trop difficile à comprendre pfff.... ;)
Het Vlaams bestaat taalkundig gezien niet
link wikipedia: http://nl.wikipedia.org/wiki/Vlaams
Écrit par : Isa412 | mercredi, 06 juillet 2011
@ André : Marrant votre exemple du call-center. Moi, il m'est arrivé l'inverse il y a deux semaines. Je téléphone à une grande société d'assurance dont les bureaux sont à Bruxelles et tombe sur une gentille madame, néerlandophone et quasi-parfaite bilingue.
Au bout de quelques minutes, elle me demandant de répéter un numéro de dossier, j'en profite pour passer en néerlandais (je suis assez bien trilingue avec des notions d'allemand, pour ma part). La réponse a été claire mais polie : "Monsieur, on avait commencé en français, il me semble ?". Nous voilà donc repartis en français.
Et voilà. Le drame de ma vie : les néerlandophones sont tout heureux d'exercer leur français mais quand il faut parler néerlandais avec des francophones, on est déjà moins chaud. Je ne m'en offusque même plus, j'ai l'habitude. Au passage, j'ai tout de même prouvé que, si je le voulais et si cette dame le voulait, je savais m'exprimer dans sa langue. Tant pis, au moins, j'aurais été galant :-)).
Écrit par : kiesilgur | mercredi, 06 juillet 2011
@Amaai : het is duidelijk een mop. Grappen zijn hier niet verboden. Wat wel verboden is, is doen denken dat iemand van de andere taalgroep extremistische uitingen zou gemaakt hebben "exterminer".
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 juillet 2011
Isa, allez donc raconter cela sur le forum du Standaard. Tant que les Flamands n'auront pas fini de se disputer pour savoir s'ils parlent néerlandais ou flamand, ils n'auront pas besoin d'en faire la leçon aux autres...
Écrit par : âne onyme | mercredi, 06 juillet 2011
@Isa
Quel était encore l'autocollant sur l'arrière de la voiture de police ? "De politie rekruteert" http://farm6.static.flickr.com/5267/5853276571_23b5aab6fd_o.jpg
Clair, c'est du beau néerlandais ! Puis il est vrai qu'il n'y a aucune traduction entre les émission flamande et néerlandaise.
En flandre, on parle flamand et non néerlandais (ou alors un mauvais néerlandais).
Sinon, effectivement, le flamand n'est pas une langue, mais un patois (ne vous en déplaise :))
Écrit par : André | jeudi, 07 juillet 2011
BHV est donc scindé (carcan des 19 communes) mais... une sorte de Conseil de sécurité est créé pour maintenir l'accessibilité de Bruxelles, Ville-Région Libre et Ouverte, via le Ring (principe à bétonner dans une loi spéciale) : Et le jour où la frontière administrative linguistique deviendrait une frontière internationale, on appelle l'ONU ??? !!!
TEXTO la note EDR p.27 : Afin de promouvoir activement cette coopération, une communauté métropolitaine sera créée par la loi spéciale. Y siégeront les représentants des Gouvernements régionaux. Elle aura pour mission d'organiser la concertation entre ceux-ci sur des sujets de compétence régionale et d'importance transrégionale. La concertation entre les trois Régions sera renforcée en ce qui concerne la mobilité, vers et autour de Bruxelles. La loi spéciale précisera qu’un accès ou une sortie du ring autour de Bruxelles ne pourra pas être fermé ou rendu inutilisable, sans l’accord préalable des trois Régions.
Citoyens, Exigeons de créer une VRAIE REGION METROPOLITAINE DU BRABANT BILINGUE, où les politiciens débattent pour l’intérêt commun des Brabançons, tous EGAUX en droits et en devoirs.
Signez la pétition : http://10133.lapetition.be/
Écrit par : Observateur BXL | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireObservateur: malheureusement les hommes politiques belges et les flamands en particuliers ne s'intéressent pas aux pétitions, encore moins aux référendums.
Ils maitrisent le système et si vous veniez avec 250.000 signatures ça n'y changerait toujours rien. (voir les 300.000 naifs de la marche blanche)
C'est de l'énergie perdue.
Écrit par : Carolus | mercredi, 06 juillet 2011
@ Marcel,
j'ai tout de même besoin de deux éclaircissements :
1)“On veut l’argent de Bruxelles, sans les emmerdements ? Eh bien non, ça ne marche pas comme ça.”
- de quels emmerdements s'agit-ils?
2)“mariage homosexuel”, ...”euthanasie”, ...”la face” ...”évêques”...”pédophiles. Et si la Belgique, c’est aussi cela, on le doit à la Flandre.”
- en quoi le doit-on plus à la Flandre qu'au reste du pays?
“ fini de s’autoflageller “ !?
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaire"Emmerdements" est une façon de parler, du point de vue du péquenot qui ne supporte aucun changement dans l'univers où il est né. Il s'agit de l'esprit de village qui disparaît, de la population qui se modifie, avec changement de langue éventuellement, de l'afflux de main d'œuvre "étrangère", des problèmes sociaux et de sécurité qui se modifient, etc…
On doit surtout la loi sur l'avortement à des Bruxellois (Lallemand notamment) contre le CVP de l'époque et le PSC. Les débats sur l'euthanasie et le mariage homosexuel ont été beaucoup plus activement défendu en Flandre, au point que la grande majorité des cas répertoriés sont aujourd'hui le fait du Nord. L'homophobie est un véritable combat de société en Flandre ; on en parle beaucoup moins en Wallonie. Je ne parle évidemment pas des partis nationalistes (même si la N-VA est obligée de faire un effort tant le sujet est "surveillé" en Flandre). Ce n'est pas s'autoflageller que de reconnaître que sur ces sujets, aujourd'hui, la Flandre est en pointe (ce qui n'est pas un reproche envers les Bruxellois et la Gay Pride ou les Wallons — entendons-nous bien). Mais comparons ce qui se passe à ces égards en France, et voyons que le couple belge est bien plus moderne que la famille française.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 juillet 2011
Merci Marcel pour ces éclaircissements,
1) Bruxelles existe et se construit avec beaucoup de nouveaux potentiels humains et sans les Flamands, ils l'ont finalement bien cherché et comme vous je le regrette;
2)je ne partage pas du tout votre point de vue sur l'ouverture d'esprit de la société flamande, elle est surtout nazi-friendly et le reste est assez anecdotique dans la construction völkiste de son avenir glorieux et je le regrette aussi...
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 06 juillet 2011
Bruxelles, pôle économique principal du pays est le point sur lequel tous les Belges tombent d'accord, c'est aussi l'origine du contentieux.
Pourrait-on être plus ambitieux, en faire une force et reconstruire la Belgique autour de ce point central ? Il faudrait l'élargir, évidemment, la zone économique bruxelloise s'étendant sur la presque totalité de l'ancien Brabant.
Le refinancement serait alors assuré, l'exiguïté du territoire balayé, offrant de nouvelles perspectives.
Les Francophones de périphérie y gagneraient le respect de leurs droits.
Aux Flamands, ça offre l'appartenance à la région la plus productive du pays et une vraie représentation politique dans cette région.
Révolution trop copernicienne pour la plupart des politiques ?
Écrit par : JoBelge | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireJoBelge n'est pas Jeo.
Pour ma part, j'en ai complètement marre et je crains un accord dont on voit trop bien qu'il ne serait fait que d'abandons francophones, ce qui rendrait une indépendance de la Flandre à nos dépens encore plus probable.
Qu'on en finisse avec la Belgique et avec Véronique Lamquin !
Il faudra bien qu'à un moment ou un autre, les gens, auxquels on répète "Sois Belge et tais-toi", envoient les experts à la gare de Dixmude, faire un reality check.
"(et qui a pris des semaines de travail à des dizaines de spécialistes et de politiciens du PS)"
Ah, le courage du renoncement ! Ah, l'aveu de la défaite ! Tu parles d'un compromis. J'avais dénoncé à l'avance cette dramatisation, ce suspense de série Z, cet héroïsme de foire.
Et s'il s'agit d'un coup de poker menteur, qui a le droit de jouer avec nos droits comme cela ? Pas Di Rupo. Qu'on arrête avec ce culte du grand-homme. Les socialistes n'aiment pas la liberté. D'autres ont construit ce pays, selon d'autres principes ; ils l'ont foutu par terre. Ils n'ont pas le droit de vendre, ni de jouer avec nos libertés civiles.
La vérité, toute simple, c'est que les flamands sont des nationalistes. Je ne parle pas de majorité nationaliste, mais de quasi unanimité. L'essence du nationalisme flamand est cette unanimité. C'est l'analyse qui se dégage des conversations avec mes voisins, dans mon village de navetteurs.
Les Flamands sont nationalistes. Les pires ne sont pas les plus enragés. Les pires sont ceux qui ne voient même pas qu'ils sont nationalistes. BDW a raison : un flamand qui n'est pas d'accord avec lui est un peu moins flamand.
Les Flamands sont nationalistes. Et ce nationalisme a pu prospérer parce que cela heurtait tellement les francophones qu'ils sont rentrés dans une incroyable phase de déni de la réalité. Plus on leur sert de la merde, plus ils font mine de se régaler, en se disant "comme cela, c'est moins pénible" : c'est la méthode Coué-Deborsu.
Qu'est-ce que l'identité flamande sans le nationalisme ? Plus grand-chose. La TV, des périodiques, des BV ? Et si il faut encore retrancher la part des nationalistes dans ces miettes ?
Un semaine avant de mourir, Hugo Claus disait que la fin du français en Flandre représentait une catastrophe culturelle. Quelques semaines auparavant, il enjoignait aux flamands de se défaire des wallons impossibles. Hugo Claus était beaucoup trop proche des gens qu'il prétendait critiquer. En fait, il a servi le nationalisme flamand en l'enfermant de ce miroir provincial et pervers. Son nombrilisme, sa complexité, sa pseudo-ambiguïté sont des faux-fuyant dont les flamingants se servent pour porter des pans d'histoires honteuses en contrebande, sur leurs dos. Il excuse en montrant.
Les Flamands qui dénoncent le nationalisme baignent souvent dans le nationalisme. Il y a trop peu de distance entre le peintre et le modèle.
On nous répète que l'on doit s'intéresser à ces choses pré-historiques, que l'on doit se définir contre elles, devenir expert en flamingantisme. Bref, nous devrions vivre en fonction du nationalisme flamand. Si nous ne nous intéressons pas à ce psychopathe, il fera tout et n'importe quoi, et cela sera de notre faute.
Je vais répondre à l'avance à ceux qui essaieraient de jouer "à torts partagés". Parce que c'est LE truc, le dernier, que l'on possède dans ce pays pour ne pas regarder la vérité en face. Les francophones seraient eux aussi des national-sinistres.
Dji vou bin : vous allez me dire le nom de leur nationalité ?
Jean Gol avait parfaitement tout dit, en son temps : sans rééquilibrage du pouvoir en faveur des francophones, la Belgique était fichue. Elle l'est toujours, et chaque jour un peu plus. Et ce rééquilibrage nécessaire à la survie du pays, qui y croit sérieusement une seule seconde? Vous croyez que les nationalistes flamands vont vous concéder une représentation équitable et vous permettre de vous développer ? Vous pensez qu'ils ont autre chose en tête que de faire main basse sur Bruxelles et de jeter la Wallonie dans les poubelles de l'histoire ?
Non. Alors vous choisissez la disjonction cognitive. Vous "choisissez" d'être dépolitisés, parce qu'en réalité, "on" vous a privé de vos droits et vous avez laissé faire.
Sigmund Freud disait qu'un Irlandais pouvait vivre toute une vie avec quelque chose qui cloche. Je me demande si il connaissait des Belges.
Écrit par : Jeo | mercredi, 06 juillet 2011
http://levif.rnews.be/fr/news/actualite/belgique/encore-moins-acceptable-que-la-note-vande-lanotte/article-1195055382173.htm
Bon ca sert à rien de discuter, la N-VA et ma moitié du CD&V sont contre la note, même s'ils ne le diront pas tout de suite vu que tout le monde sait que c'est la faute aux francophones qui font des pas de gnomes de jardinets.
Enfin bon, je suppose que le but de ces négociations est essentiellement de rassurer les marchés et singulièrement les agences de notation :-/
Écrit par : blork | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireBruxelles, ville-région, sera sans doute bientôt, ... je l'espère, ... débarrassée du sois-disant Parlement flamand, ... et les membres de l'administration redistribués vers leur région respective, ...
soit : le parlement flamand en flandre, la communauté flamande en flandre (où ils veulent du moment que c'est en flandre), un bureau communautaire flamand à Bruxelles (en rapport avec le nombre de flamand habitant la ville-région), les membres de l'administration suivant le siège vers la flandre.
ensuite, on y verra déjà plus clair sur les "prétentions flamandes", ...
Bruxelles aux bruxellois et l'accueil de tous comme leitmotiv, ... comme il se doit d'une métropole moderne, ...
et les vaches devraient déjà être un peu mieux gardées, ...
Écrit par : Blanbwana | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireah et j'oubliais, les partis flamands rentrent au bercail, ... plus de Nv-a à Bruxelles, ... etc, ...
Écrit par : Blanbwana | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireCe que les médias censurés ne vous diront pas:
Le R.W.F. a lu attentivement la note de 110 pages du formateur Elio Di Rupo.
Il constate que celle-ci, en matière institutionnelle, donne largement satisfaction au Mouvement flamand.
En effet, on n'y voit aucune concession de la part de la Flandre, comme le voudrait tout compromis digne de ce nom. Hormis peut-être une bouffée d'oxygène financière provisoire pour Bruxelles, une région, précisons-le, qui fait une fois de plus l'objet d'un troc financier contre l'abandon de principes et de droits des francophones.
Sur le plan économique et social, la note Di Rupo ne propose rien de moins qu'un plan d'austérité qui n'ose pas dire son nom. Les mesures signifient une perte de pouvoir d'achat pour la population, mais aussi une baisse des dépenses publiques et donc de la qualité des services rendus à la population, ainsi qu'une augmentation de la pression fiscale dans un pays qui est déjà surtaxé.
Chacun doit savoir qu'il s'agit là du fruit amer de la mauvaise gestion des gouvernements belges successifs (Dehaene, Verhofstadt, Leterme, etc.) auxquels le PS participe sans vergogne depuis... 23 ans !
C'est en premier lieu la Wallonie qui paiera les conséquences économiques et sociales les plus lourdes, car le plan Di Rupo constitue un frein déflatoire à la croissance en général, à la relance de la consommation intérieure et de l'activité productive en particulier.
Enfin, le plan Di Rupo ne se fonde nullement sur un projet mobilisateur ni sur une addition d'acquiescements mutuels, mais seulement sur une somme de mécontentements respectifs.
Une fois de plus, M. Di Rupo entre à reculons dans l'Histoire, porteur du vain espoir de sauver la Belgique, en donnant satisfaction aux exigences majeures de la Flandre au détriment de la Wallonie et de Bruxelles.
Fait particulièrement significatif, la note Di Rupo ouvre la boîte de Pandore de la régionalisation de l'impôt sur les sociétés, ce qui organisera une concurrence économique ouverte entre les différentes régions qui constituent la Belgique.
Nul doute que les fausses solutions institutionnelles à court terme que la note Di Rupo prétend apporter provoqueront inévitablement de nouveaux déséquilibres, d'autres frustrations en Flandre et donc des revendications encore plus radicales.
Écrit par : dissy | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentairetous entrent à reculons dans l'histoire pour le moment, ...
y'en a pas un pour racheter l'autre, ...
c'est l'immaturité au pouvoir, ... le manque de vision politique fait de l'ensemble de nos partis nord/sud des exemples de non-politique absolue, ..
pour rappel, les politiques doivent permettre à la population de vivre ensemble, sinon, ils ne servent à Rien, ...
en Belgique, ils sont : RESPONSABLES ET COUPABLES !!
Écrit par : Blanbwana | mercredi, 06 juillet 2011
Le mot "bilinguisme" revient souvent dans ce billet.
Ouioui ... mais un peu tard, trop tard probablement...
Écrit par : John | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireDécidément, pour certains ce ne sera jamais assez et ce sera toujours trop tard. Et moi qui naïvement croyais que mieux valais tard que jamais, même pour les revendications linguistiques…
Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 06 juillet 2011
Pourquoi ce bilinguisme devenu discriminatoire ?
Au nom d'une Belgique sous hégémonie flamande ?
Non merci !
Appliquons la logique géopolitique en nous adossant aux grands groupes voisins.
Écrit par : Pierre lison | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireBonnes constatations.
"La seule chance que nous ayons de le devenir un peu, c’est de pousser l’immersion au maximum dans l’enseignement bruxellois. "
En fait, il manquerait l'article "le" devant "bruxellois".
Le bruxellois est une sorte de globish d l'anglais.
On passe du flamand au français, sans plus s'en apercevoir.
On capte un mot de chaque langue pour exprimer des idées.
Malheureusement, il ne se retrouve que dans les Marolles ou chez Toone.
Maintenant, on doit parler "beschaafd nederlands"
"De tram is gederailleerd, de flech was af en de choffeur is gearriveerd"
Tout le monde comprend. Mais c'est pas assez "stijf".
Il faudrait aller aux Pays Bas pour se rendre compte que les mots ont des synonymes étrangers, anglais ou français. Car une langue progresse ou meurt.
Être plus catho que le Pape... c'est pas mon truc en plume.
"Mais cela, on ne pourra en discuter que lorsqu’on sera à égalité."
Égalité surtout en nombre. 5 millions de francophones, 5 millions de néerlandophones. Allez les mecs, encore un petit effort, la démocratie le veut.
:-)
Écrit par : L'enfoiré | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireLa NV-A est sur le point de refuser la note (je suppose que vous avez lu), et le CD&V canne devant les concessions (les maigres concessions) à faire sur BHV en dépit de l'acceptation du principe de la scission.
Bye bye Belgium
Écrit par : Tournaisien | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireNon on n'a pas lu, LIEN S.V.P. Tournaisien! Par contre on s'en doute bien évidemment.
Écrit par : MC MICH | mercredi, 06 juillet 2011
@ Tournaisien : pas lu ça ni sur le site du Standaard, ni sur celui du Morgen (pas plus que son édition papier), en tout cas…
L'Open VLD vient juste de dire « Ja, maar… » comme prévu.
Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 06 juillet 2011
@ Frank Pastoor
Dans la Libre Belgique de ce matin ...
Le oui mais du CD&V est en réalité, semble-t-il, un non mais ... Quant à la NV-A, c'est mal parti.
Il va falloir que tous finissent par tirer les pleines conséquences de ce qui est occupé à se passer. Nous allons en effet droit au clash. Les "oui mais" sont tous à hue et à dia. Les Libéraux flamands et francophones veulent alléger la charge fiscale et jouer sur les dépenses. Les syndicats, nord et sud confondus, veulent au contraire qu'on ne touche pas à l'index ni au prépensions. Le CD&V est opposé aux concessions (faibles) sur BHV. Le FDF a des semelles de plomb sur ce même dossier. Bref ...
Bref ... des élections en octobre en perspective. Des élections qui n'arrangeront rien, si ce n'est que la NV-A à 28,7% en 2010 pourrait bien passer le cap des 35%.
Question : la Flandre est-elle vraiment prête à perdre Bruxelles ? ... ou souhaite-t-elle se lancer dans une aventure scabreuse, en multipliant les tracasseries administratives, voire l'accès à la capitale pour les francophones. Il serait temps de se poser la question, à commencer par les Flamands. Amis flamands, savez-vous seulement où tout cela risque de vous (de nous) entraîner tous ?
Écrit par : Tournaisien | mercredi, 06 juillet 2011
J'ai répondu à une interview Belga où j'expliquais en néerlandais qu'en cas de nouvelles élections, les électeurs de Flandre devaient se rendre compte que voter pour les nationalistes ou le CD&V nous menait tout droit à la fin du pays. L'interview n'a été diffusée nulle part. Le fait que tout le monde bute sur ce qui n'est franchement pas une opinion extrémiste me fait me demander si une grande partie de la presse flamande ne cherche pas cette conclusion-là. Si c'est le cas, elle sera aussi responsable des conséquences…
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 juillet 2011
Van Der Kelen dans un chat du Soir affirme que la séparation n'est entendue que côté francophone. Autrement dit pour lui, les responsables d'un éclatement possible du pays sont les francophones ... Ah oui on veut rester belge mais on ne veut plus aucun euro Flamand pour personne, on veut Bruxelles mais sans les bruxellois, on veut la périphérie mais sans les francophones et on ne veut pas l'indépendance parce qu'on ne va pas payer plus au budget européen qu'actuellement. Ben voyons ...
Écrit par : Guillaume | mercredi, 06 juillet 2011
re Van Der Kelen, j'appelle ça un contre-feu. Quand on ne veut pas admettre que le nationalisme pourrit sa communauté de l'intérieur, on prétend que c'est l'autre communauté qui l'est. Il n'y a pas que Van Der Kelen qui joue à ça. Lui, c'est un nationaliste qui s'ignore. Il est l'archétype de ces Flamands qui prétendent vouloir la pérennité de la Belgique, mais ont à la fois assimilé tous les mythes et tous les désirs qui mènent au contraire.
J'avais prédit à Luc en juin 2010 que la N-VA ferait tout pour éviter un gouvernement. Il était persuadé du contraire. Il n'a toutefois pas tiré les conclusions du fait qu'il avait tort : il continue à analyser la situation selon des critères politiques, alors que ceux-ci n'ont plus court depuis 2007. C'est du côté idéologique qu'il faut chercher. C'est aussi ce qui rend la note Di Rupo incompatible avec une évolution saine du pays. Mais dans les deux cas, il s'agit plus d'un signal de détresse que de mauvaise volonté.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 juillet 2011
"signal de détresse" : les socialistes wallons et les nationalistes flamands sont bien d'accord pour priver les francophones de ce pays de leurs droits et de leur dignité.
Écrit par : Jeo | jeudi, 07 juillet 2011
Un TRES beau texte, Marcel. Merci.
Écrit par : Paul | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireBonjour à tous,
Pour info :
http://levif.rnews.be/fr/news/actualite/belgique/note-di-rupo-encore-moins-acceptable-que-celle-de-vande-lanotte/article-1195055382173.htm
"Note Di Rupo : "Encore moins acceptable que celle de Vande Lanotte" pour Bart Maddens.
http://levif.rnews.be/fr/news/actualite/belgique/la-n-va-finira-par-dire-non-a-la-note-de-di-rupo/article-1195054653912.htm
"La N-VA finira par dire non à la note de Di Rupo" par Rik Van Cauwelaert, Directeur du Knack.
Écrit par : Denis | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentairePerdre Bruxelles.....bien sur bandes de pauvres wallons ( dont je suis) vous l'avez perdu depuis le moment où la communauté flamande s'est installée Place des Martyrs à Bruxelles et où la région wallonne s'est "exilée " à Namur
A qui la faute???
Écrit par : claude cambier | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireLa région Wallone ne s'est pas exilée à Namur, il est normal qu'elle y soit.
La communauté française est - elle - installée à BXL.
Ce qui est anormal c'est la transformation de la région flamande en une coquille vide qui a donné tous ses pouvoirs à la communauté flamande.. et c'est ça qui permet l'installation place des martyrs. C'est cette fausse fusion qui n'aurait jamais du être acceptée. La communauté flamande a le droit d'avoir son siège à BXL, pas la région flamande.
Écrit par : Carolus | mercredi, 06 juillet 2011
La région Wallone ne s'est pas exilée à Namur, il est normal qu'elle y soit.
La communauté française est - elle - installée à BXL.
Ce qui est anormal c'est la transformation de la région flamande en une coquille vide qui a donné tous ses pouvoirs à la communauté flamande.. et c'est ça qui permet l'installation place des martyrs. C'est cette fausse fusion qui n'aurait jamais du être acceptée. La communauté flamande a le droit d'avoir son siège à BXL, pas la région flamande.
Écrit par : Carolus | mercredi, 06 juillet 2011
Carolus,
"Ce qui est anormal c'est la transformation de la région flamande en une coquille vide qui a donné tous ses pouvoirs à la communauté flamande.. et c'est ça qui permet l'installation place des martyrs. "
Mais godferdom qu'est ce qui vous a empêché d'élire Bruxelles, capitale de la Wallonie?
Quand est-ce que vous allez comprendre que vous avez vidé les lieux alors que vous y venez travailler et pas à Namur? Nous aurions aimé avoir la représentation de toutes les communautés. Coquille vide, c'est la Wallonie qui a déserté les lieux.
Pourquoi y a-t-il moins de problèmes avec les différentes de communautés à Bruxelles? Parce que si on s'arrêtait à uniquement des problèmes communautaires, on ne ferait plus que cela.
Je suis aller voir l'Ommegang au Sablon.
J'ai rencontré de tout sur mon chemin. Il pleuvait au départ. Le temps d'ouvrir une conversation sous un auvent. Tous les fromages belges, présents, mais aussi des Français, des Hollandais, des Chinois et des langues que je n'ai pas toujours compris.
C'est ça Bruxelles.
Écrit par : L'enfoiré | mercredi, 06 juillet 2011
@Carolus
Et qui a empêché de transformer la région wallonne en une coquille vide qui aurait donné tous ses pouvoirs à la communauté francophone de Belgique (ou ce bidule de politicien marron que je ne sais même plus comment on la nomme?)? Qui?
Écrit par : Jane | mercredi, 06 juillet 2011
@ Jane : la situation était différente parce qu'il y avait la région bruxelloise (ou la pré-région à l'époque)..
Mais la logique d'une régionalisation n'est pas que tout le monde aille s'installer dans la capitale. Le siège la région Languedoc-Roussillon se trouve-t-il à Paris ? Non, à Montpellier. Le siège de la Province du Québec est-il à Ottawa ? Non, à Québec.
Les flamands ont trouvé le subterfuge de la fusion ( qu'on n'aurait pas du accepter) parce qu'il ne voulaient pas "perdre" Bruxelles. Leur gouvernement régional devrait être à Gand ou Anvers, ou dans une plus petite ville si ces 2 grandes là ne s'
accordent pas..Louvain, Malines..
Comme les wallons l'ont fait avec Namur, puisque Lidje et Charlerwè étaient trop rivales.
Les wallons n'ont donc pas été stupides, ils ont suivi la lettre et l'esprit de la régionalisation des années 70.
Si tout le monde doit avoir son siège à Bruxelles alors revenons
à l'Etat unitaire de papa ! C'est une option. mais qui le voudra ?
Écrit par : Carolus | mercredi, 06 juillet 2011
Cher Enfoiré : si Bruxelles doit être la capitale de la Wallonie.. alors que Bruxelles est en même temps une région, à quoi sert cette régionalisation ? Pourquoi ne pas y mettre aussi les chefs lieux des 10 provinces ?
Le gouvernement de la région wallone est installé en Wallonie, quoi de plus normal ?
Par contre la Communauté française (ou Fédération Wallonie-BXL) est-elle, en pure logique installé à Bruxelles, puisque elle couvre à la fois les wallons et les bruxellois francophones..
Encore une fois l'anormalité est du coté flamand. Leur communauté a pleinement le droit d'avoir son siège, leur Région par contre (même si c'est une coquille vide) est dans l'illégalité à Bruxelles.
Écrit par : Carolus | mercredi, 06 juillet 2011
Cher Carolus,
"... Bruxelles doit être la capitale de la Wallonie.. alors que Bruxelles est en même temps une région, à quoi sert cette régionalisation ?"
Je rappelle, Bruxelles est aussi capitale de la Belgique, de l'Europe. On peut donc être capitale de beaucoup de chose. Anvers ou Antwerpen capitale du diamant....
Tout est une question d'intérêts en commun.
"Pourquoi ne pas y mettre aussi les chefs lieux des 10 provinces ?"
9 provinces (plutôt), mais une province est à un autre échelon. Une commune est encore plus bas. Je vous rappelle aussi qu'en 1961, on a réduit drastiquement le nombre de communes pour des raisons de rationalisations. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fusion_de_communes_en_Belgique
"Le gouvernement de la région wallone est installé en Wallonie, quoi de plus normal?"
La Flandre a bien compris ce qu'elle pouvait gagner avec la place des Martyrs et le siège de la communauté flamande dans le nord de Bxl
La Wallonie a un Centre Culturel de la Communauté Française Wallonie, rue Royale
"Leur communauté a pleinement le droit d'avoir son siège, leur Région par contre (même si c'est une coquille vide) est dans l'illégalité à Bruxelles."
tout est toujours une question d'investissements. La Wallonie aurait pu aller plus loin aussi.
Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 08 juillet 2011
Je reposte, sorry :
Pour ma part, j'en ai complètement marre et je crains un accord dont on voit trop bien qu'il ne serait fait que d'abandons francophones, ce qui rendrait une indépendance de la Flandre à nos dépens encore plus probable.
Qu'on en finisse avec la Belgique et avec Véronique Lamquin !
Il faudra bien qu'à un moment ou un autre, les gens, auxquels on répète "Sois Belge et tais-toi", envoient les experts à la gare de Dixmude, faire un reality check.
"(et qui a pris des semaines de travail à des dizaines de spécialistes et de politiciens du PS)"
Ah, le courage du renoncement ! Ah, l'aveu de la défaite ! Tu parles d'un compromis. J'avais dénoncé à l'avance cette dramatisation, ce suspense de série Z, cet héroïsme de foire.
Et s'il s'agit d'un coup de poker menteur, qui a le droit de jouer avec nos droits comme cela ? Pas Di Rupo. Qu'on arrête avec ce culte du grand-homme. Les socialistes n'aiment pas la liberté. D'autres ont construit ce pays, selon d'autres principes ; ils l'ont foutu par terre. Ils n'ont pas le droit de vendre, ni de jouer avec nos libertés civiles.
La vérité, toute simple, c'est que les flamands sont des nationalistes. Je ne parle pas de majorité nationaliste, mais de quasi unanimité. L'essence du nationalisme flamand est cette unanimité. C'est l'analyse qui se dégage des conversations avec mes voisins, dans mon village de navetteurs.
Les Flamands sont nationalistes. Les pires ne sont pas les plus enragés. Les pires sont ceux qui ne voient même pas qu'ils sont nationalistes. BDW a raison : un flamand qui n'est pas d'accord avec lui est un peu moins flamand.
Les Flamands sont nationalistes. Et ce nationalisme a pu prospérer parce que cela heurtait tellement les francophones qu'ils sont rentrés dans une incroyable phase de déni de la réalité. Plus on leur sert de la merde, plus ils font mine de se régaler, en se disant "comme cela, c'est moins pénible" : c'est la méthode Coué-Deborsu.
Qu'est-ce que l'identité flamande sans le nationalisme ? Plus grand-chose. La TV, des périodiques, des BV ? Et si il faut encore retrancher la part des nationalistes dans ces miettes ?
Un semaine avant de mourir, Hugo Claus disait que la fin du français en Flandre représentait une catastrophe culturelle. Quelques semaines auparavant, il enjoignait aux flamands de se défaire des wallons impossibles. Hugo Claus était beaucoup trop proche des gens qu'il prétendait critiquer. En fait, il a servi le nationalisme flamand en l'enfermant de ce miroir provincial et pervers. Son nombrilisme, sa complexité, sa pseudo-ambiguïté sont des faux-fuyant dont les flamingants se servent pour porter des pans d'histoires honteuses en contrebande, sur leurs dos. Il excuse en montrant.
Les Flamands qui dénoncent le nationalisme baignent souvent dans le nationalisme. Il y a trop peu de distance entre le peintre et le modèle.
On nous répète que l'on doit s'intéresser à ces choses pré-historiques, que l'on doit se définir contre elles, devenir expert en flamingantisme. Bref, nous devrions vivre en fonction du nationalisme flamand. Si nous ne nous intéressons pas à ce psychopathe, il fera tout et n'importe quoi, et cela sera de notre faute.
Je vais répondre à l'avance à ceux qui essaieraient de jouer "à torts partagés". Parce que c'est LE truc, le dernier, que l'on possède dans ce pays pour ne pas regarder la vérité en face. Les francophones seraient eux aussi des national-sinistres.
Dji vou bin : vous allez me dire le nom de leur nationalité ?
Jean Gol avait parfaitement tout dit, en son temps : sans rééquilibrage du pouvoir en faveur des francophones, la Belgique était fichue. Elle l'est toujours, et chaque jour un peu plus. Et ce rééquilibrage nécessaire à la survie du pays, qui y croit sérieusement une seule seconde? Vous croyez que les nationalistes flamands vont vous concéder une représentation équitable et vous permettre de vous développer ? Vous pensez qu'ils ont autre chose en tête que de faire main basse sur Bruxelles et de jeter la Wallonie dans les poubelles de l'histoire ?
Non. Alors vous choisissez la disjonction cognitive. Vous "choisissez" d'être dépolitisés, parce qu'en réalité, "on" vous a privé de vos droits et vous avez laissé faire.
Sigmund Freud disait qu'un Irlandais pouvait vivre toute une vie avec quelque chose qui cloche. Je me demande si il connaissait des Belges.
Écrit par : Jeo | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentairePoliticians have to admit that it was a mistake to create such an awkwardly tiny region of Brussels, negating the spread of its influence on economy, transportation, culture and living, and putting the Flemish there in minority while giving them a very large guaranteed representation in the parliament, while negating the right of French-speakers just outside of the city, fostering tensions. What we need is a large and balanced bilingual region at the cultural and economic heart of the country, where people live with and understand each other, far away from sterile and centrifuge stereotypes.
Belgian once, belgian forever !
If politicians don't listen the people, why shouldn't the people shout out its will ?
If referendum or had existed, crisis surely would have been result for a long.
Juste quelques commentaires de la pétition pour une Région Métropolitaine du Brabant - Metropolitaans Gewest van Brabant - Metropolitan Region of Brabant : http://10133.lapetition.be/
Écrit par : Observateur BXL | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireToutes les "revendications" francophones ne sont pas prises au sérieux. Je me demande si ceux qui les émettent y croient réellement. Ils reviennent avec des idées marginales ou utopiques dans le débat alors que la seule chose que les francophones étaient d'accord de défendre, l'élargissement de Bruxelles est purement abandonné dans la note DI Rupo.
Je partage l'avis des des nationalistes flamands sur ce point : le discours francophone est du pur wishfull thinking, complètement déconnecté de la réalité.
Je lis le texte de Marcel :Il faudrait ci Il faudrait cela ... Et il faudrait que la faim et la guerre dans le monde cessent.
Bien entendu, je ne suis pas contre toutes ces belles idées.
Il n'existe pas plus de pays bilingue que de pays idéal, ou simplement basée sur une idée, singulièrement quand la population est à ce point dé-politisée.
Les Flamands sont nationalistes ; la plupart le sont parce que c'est confortable, valorisant et qu'ils se foutent complètement de ce que pensent les francophones.
Écrit par : Jeo | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireIl faudrait rappeler à Marcel Sel que les sacrifices seront surtout économiques pour les wallons, que bruxelles sera refinancée...
Mais bon, ici on ne parle que du communautaire godwinien.
(mais franchement, celui qui croit que BHV ne sera jamais scindé ne peut être qu'un simple d'esprit, et encore ici il ya des compensations que je me demande comment la NVA les acceptera)
Écrit par : Salade | mercredi, 06 juillet 2011
@Salade
Merci pour le simple d'esprit.
J'espère que BHV sera scindé ; pas à ces conditions. C'était aussi l'avis de l'ensemble de la classe politique francophone.
Ce courage politique qui ne sacrifie que les droits des citoyens, n'est pas du vrai courage, mais plutôt le contraire.
Écrit par : Jeo | mercredi, 06 juillet 2011
Analyse de Maddens
Jeroen* tape sur le rocher. Le rocher ne se fend pas. Jeroen se
retourne. Le rocher tombe en gravillon. Le rocher ne savait pas qu'il était fichu.
Remplacer le musclé Jeroen par le Waffelsman.
Remplacer Rocher par Belgique.
Remplacer Jeroen tape sur le rocher, par Wafelman remporte les élections.
Vous obtenez une métaphore dramatique.
*de la littérature érotico-nationaliste, j'en étais sûr
Écrit par : Jeo | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireIl n'y aurait aucun mal à dire «Linkebeek est un bourg flamand habité par des Francophones», c'est simplement de l'angélisme, parce que c'est précisément ce que la NVA refuse et, avec elle, une majorité grandissante parmi nos voisins du nord. Nous devons affirmer haut et fort que Linkebeek et les autres communes de la couronne francophone autour de Bruxelles sont bruxelloises. La note de M. Di Rupo se garde bien de rappeler cette évidence, sans doute parce qu'on n'y vote pas assez socialiste, et aussi parce qu'une telle affirmation risquerait de lui barrer la route vers le poste de premier ministre qu’il convoite. On peut se mettre à sa place; toutefois, alors que M. Di RUPO affirme qu’il s’occupe «des gens» (sic), il semble considérer que les francophones de flandre ne sont pas «des gens» qui méritent d’être protégés dans leurs droits à l’enseignement, aux soins médicaux, à la justice, à la démocratie.
De plus, la comparaison avec Lille est curieuse. Lille est une ville française habitée par des Français. Le fait qu'elle ait été flamande avant Louis XIV ne permet pas de dire qu’elle l’est toujours. À ce compte-là, Damas est à Rome et le Pakistan est macédonien (depuis Alexandre). Dans Bruxelles élargie, le flamand est le passé, le français est l'avenir. Bruxelles est francophone.
Plus fondamentalement, la note de M. Di RUPO annonce un compromis boiteux de plus, une Bérézina francophone qui sera de toute façon remise en question dans cinq ans par une flandre encore plus méprisante. La culture du mépris vis-à-vis des "anderstaligen" est d'ores et déjà solidement implantée en flandre, et la propagande des nationalistes ne fait que l'amplifier inexorablement. Quand les politiciens flamands, dont M. De Wever, nous traitent de profiteurs, voire de toxicomanes ou de pédophiles, ils le font avec la complicité goguenarde de leurs compatriotes. Croyez-moi, c’est du vécu.
On doit se poser la question: plutôt que de continuer à être des citoyens de seconde zone perpétuellement en butte aux injures de la majorité flamande qui pompent les ressources du pays, ne vaudrait-il pas mieux divorcer tout de suite? Ce sera douloureux, mais – vu l’évolution de l’opinion flamande – c’est inéluctable. Ce sera même très douloureux, ne fût-ce que pour notre portefeuille, mais ce le sera encore plus si on attend.
Pour une fois, je suis d’accord avec M. De Wever. La Belgique n’a plus de sens. Les nationalistes ont gagné. La peste soit de tous les nationalistes!
Écrit par : michelh | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireRestons optimistes il y aura bien un"détail" de l'histoire qui fera capoter les négotiations et nous pourrons nous libérer du joug flamingant comme nous avons pu nous libérer du précédent joug nazi !
Écrit par : Guy Finné | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaire@Guy Finné
Franchement, je trouve votre comparaison scandaleuse.
On peut parler du joug et de l'arithmétique hollandaise.
Nous nous révolterons, avec un peu de chance et de courage, parce que les flamands sont injustes et prédateurs.
Écrit par : Jeo | mercredi, 06 juillet 2011
Cher Monsieur Sel,
Cher Marcel,
Merci de me lire jusqu'au bout et de ne pas vous arrêter aux premiers mots, qui sont choquants mais guère plus que ce que vous dénoncez, à juste titre.
Vous êtes un con. Vous êtes un con parce que vous vous obstinez à parler idées et valeurs (en ce compris valeurs démocratiques) au milieu d'une foule d'épiciers (pardon aux épiciers) qui ont réussi à faire croire à beaucoup que le plafond de leur salle à manger se trouve à 1 mètre 60 du sol et qu'il est normal de se courber un peu et de ravaler ses rêves.
Vous êtes donc un con, un crétin, un dangereux irréaliste qui ne comprend pas les réalités de la politique politicienne et qui s'obstine à croire que la politique c'est les affaires de la ville et du monde et que ces affaires doivent être dirigées selon un système de valeurs, mot auquel vous faites référence d'une très juste manière.
Vous êtes un con comme moi, parce que tout ce que vous dites, je le partage. Rien à retrancher. En vous lisant, je me sens moins seul. Je vous en remercie infiniment.
Je soumets à votre analyse une mienne réflexion. Si problème linguistique il y a, alors ce problème est avant tout SEMANTIQUE. Je pense en effet que, pour diverses raisons, hors des questions de traduction, les mots n'ont plus la même signification selon la Région où l'on vit. Et cela commence, bien évidemment, par le mot DEMOCRATIE. Je pense qu'il n'a plus le même sens et ne renvoie plus aux mêmes valeurs en français et en néérlandais. Qu'en pensez vous?
Bien amicalement,
Jean-Claude Englebert
Écrit par : Jean-Claude Englebert | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaire@Jean-Claude : j'en pense que vous êtes bien moins con que vous n'en avez l'air :-))
C'est vrai, il y a des différences sémantiques, mais on peut aussi les dépasser. Notamment, le mot "patriotisme" n'a pas le même sens en français et en néerlandais, et je ne parle même pas du mot "dellstaat" (entités (con) fédérées).
Mais on peut dépasser ça. Pourvu qu'on le veuille. Et ça, c'est moins sûr :-)
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 juillet 2011
Marcel :
"Mais on peut dépasser ça. Pourvu qu'on le veuille. Et ça, c'est moins sûr :-)"
"on" ne le veut pas...
"on" veut la réalisation note octopus et la révolution con-pernicienne point.
Écrit par : Carolus | mercredi, 06 juillet 2011
Le bordel recommence, mais doit-on vraiment s'en inquiéter? Pas si sur! http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-note-di-rupo-prepare-t-elle-le-plan-b-francophone?id=6414043
Écrit par : GO BIG OR GET LOST | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireBeaucoup de francophones rêvent encore d’un avenir pour la Belgique.
Même Marcel Sel qui la voit dans une dynamique mutante.
Le monde économique, l’économie mondiale, autour de nous s’envole dans un typhon, il nous faut donc un pilote à bord, un gouvernement avec une vision d’avenir.
La note EDR ouvre-elle de telles perspectives ?
Chaque concession francophone sera définitive, chaque concession flamande sera évolutive, la note ne serait qu’une transition de l’Etat fédéral vers des Régions à l’autonomie renforcées, une étape obligée pour cause d’austérité inévitable, en attendant mieux ou pire selon qu’on soit flamand ou francophone.
C’est le point nodal, gérer la crise économique. Il y aura donc un gouvernement, ou pas si la NV-A ne prend pas ses responsabilités en reportant la finalité de son programme à plus tard, à la prochaine crise de régime.
En attendant, si la NV-A accepte de former un gouvernement sur base de la note, si les négociations ne capotent pas, on peut espérer une allure de croisière pour quelques temps ( combien ? ) en conservant un peu de solidarité fédérale. BHV sera solutionné, mais je crains que la Flandre ne sorte d’autres anguilles du marais communautaire pour affirmer progressivement son indépendance car quoi qu’on en dise, beaucoup de Flamands rêvent d’un avenir pour la Flandre sans la Belgique et Kris Peeters s’en passe déjà très bien.
Écrit par : kharmawal | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaire@Jean-Claude Englebert
@Marcel
La démocratie, c'est la dictature de la majorité.
Le tout est de savoir de quelle majorité l'on parle!
Quant au patriotisme, c'est du crypto-nationalisme.
Écrit par : John | mercredi, 06 juillet 2011
Répondre à ce commentaireFaux. Une véritable dictature de la majorité ne pensant qu’à servir ses intérêts particuliers signe la fin du système démocratique. C'est pour cela qu'un parti comme le VB doit être encadré car il ne respecte pas les règles de droit ainsi que des valeurs universelles tels que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (ratifié par les pays membres de l’ONU) ou la Déclaration des Droits de l’Homme. Valeurs sur lesquelles la démocratie doit s'appuyer afin de protéger les principes fondamentaux tels que la liberté individuelle, la tolérance et le respect des minorités.
Appeler "dictature de la majorité" le fait que nos représentants légitimement élus prennent des décisions qui ne nous plaisent pas personnellement, est hors de propos. Par contre c'est bien une limite de la démocratie représentative de dépossèder le peuple du pouvoir politique entre deux élections.
C'est pour cela qu'une initiative de démocratie participative comme le G1000 peut est intéressante en période de crise.
Écrit par : Marie | jeudi, 07 juillet 2011
bonsoir à Tous,
le Fédéral n'est pas suffisament mis à mal pour les Flamands dans la note d'EDR...
quant à BHV, c'est évidemment une démission des Francophones sur le territoire, l'abandon (sauf d'un point de vue judiciaire) de la majorité des Francophones qui vivent dans BHV, (il y a deux fois plus d'électeurs francophones dans les communes “sans facilité”)
mais en fixant les six (la septième, Biéviène isolée loin de Bxl au-delà de Hal) “communes à facilité” de BHV dans un canton particulier on ne peut que constater :
- un retour à la situation antérieure à la scission du Brabant.
- les “zes”-ainsi que les appellent les flamingants- ont toutes demandé leur rattachement à Bxl.
Les Flamands n'ignoreront donc pas l'étape suivante : la perte programmée de ces communes vers Wallo-Brux...si les flamingants acceptaient un tel humiliant quasi statut quo, autant dire qu'EDR est l'ange Gabriel.
À supposer une seconde que la Flandre trouverait des politiques près à suivre EDR, les arrogants Francophones du Rand qui vivent dans les zones de litiges, s'attendent à un maximum de mesquineries vengeresses du parlement flamand alors qu'ils sont pourtant lâchés par la CF repliée en FWB.
La Belgique splittera (les Belgicains fin de race seront les seuls à la pleurer) après moult réaménagement de la ségrégation interne , il n'y a au bout du compte qu'un seul problème: les territoires pour la viabilité du plan B.
c'est pourquoi je me permet un peu de pub, pour un fascicule facile à lire,complet et indispensable pour bien appréhender où sont les mensonges flamands et les lâchetés francophones et leurs éventuels contraires...
La frontière linguistique, 1878-1963
Courrier hebdomadaire n°2069-2070,
par S. Rillaerts, 106 p., 2010, (12,40€)
ci-joint son lien dans le catalogue en ligne du crisp:
http://www.crisp.be/librairie/product.php?id_product=1737
ces vacances lisez-le, EN PLUS du livre où Marcel compile les Secrets de notre grand'homme flamand en marche, pour rester démocrate et être à la rentrée au pire baisé informé et au mieux ongles allongés et neurones renoués...
Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireJe crains ne plus avoir le choix, aux prochaines(et proche)élections je vais voter RWF à moins qu'il n'y ai mieux (un FDF sans le MR?).
Mais ce sera a contre coeur.
Écrit par : MARS | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaire@ Mars,
Si vous me permettez ? Analysez bien la différence entre les deux, avant de voter.
Le RWF est un parti rattachiste à la France et, à priori, seulement pour les Wallons (j'ai connu dans le temps, le sigle RWF-RBF, englobant le sort des Bxlois fr. Mais quid ojd'8 ?). Je précise uniquement cela pcq, je ne sais pas, et ne souhaite pas le savoir (ce post étant purement informatif), si vous êtes Wl ou BXL ?
A l'inverse, le FDF, se veut un parti Fédéraliste belge ne prônant pas, par définition, la disparition de la Belgique.
La nuance est de taille, non ?
Écrit par : Denis | jeudi, 07 juillet 2011
Je suis wallon.
Je connais les différences mais je n'ai aucune envie de donner ma voix au MR(quand je vois ce qu'ils en font). J'ai voté pour un FDF sur une des listes mais il n'y en avait pas sur l'autre.
Le RWF, c'est vraiment la mort dans l'âme.
Écrit par : MARS | jeudi, 07 juillet 2011
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Écrit par : seo india | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireLa note DER n'aurait du presenter qu'une seule proposition sur le communautaire: qu'il n'y aura aucune discussion ou proposition sur le communautaire tant que les Bourgmestres francophones dument elus des arondissements autour de Bruxelles n'auront pas ete formellement nommes et reconnus par le gouvernement flamand!
Sans la reconnaissance de ce principe democratique, toute discussion est inutile et une perte de temps.
Face a la N-VA nous avons besoin d'un homme avec une epine dorsale (Maingain) et pas un espece d'invertebre (DER) qui essaie de gagner un concours de popularite sur le dos des francophones de la peripherie.
Le flamand est un homme dur, il ne respectera qu'un "dur" en face de lui!
Il est temps d'utiliser la tactique flamande a notre tour: "Step voor step"!
Apres la reconnaissance et nomination des Bourgmestres, on "discutera" (exigera) l'elimination de la frontiere linguistique! Pas de communautaire tant qu'elle n'est pas eliminee.
Une fois que le flamand aura compris qu'il n'y aura plus de concession, il sera dispose a reprendre les negociations (s'il croit qu'il a avantage a "sauver" la Belgique plutot que de provoquer la sission du pays).
Ils (flamands) ne vous feront pas de cadeau, n'en faite pas non plus!
Écrit par : Nondid'ji | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireQuestion au forum : j'ai changé tous mes contrats d'électricité d'Electrabel, NUon, ... pour des Wallons, Lampiris.
Quelqu'un saurait-il m'aiguiller vers un assureur wallon-bruxellois pour changer aussi tous mes contrats d'assurance?
Merci d'avance, ils n'auront plus un seul de mes sous qui leur permet de préparer et entretenir leur guerre d'asphyxie de BXXL.
Comme dit nondidj, il faut arrêter de leur faire des cadeaux et s'indigner sur tous les fronts.
Écrit par : DonBlacksad | jeudi, 07 juillet 2011
@ Nondid'ji : "s'il croit qu'il a avantage a "sauver" la Belgique plutot que de provoquer la sission du pays".
C'est là que vous faites complètement fausse route.
Écrit par : Carolus | jeudi, 07 juillet 2011
@Don
Essaie chez Ethias, ils sont basés à Liège :-)
Écrit par : Cédric G-L | jeudi, 07 juillet 2011
Merci Cédric!
(faut que je lance un petit souper chez moi à l'occaze avec Philippe aussi, suite à notre rencontre bien sympa au drink de Msel -)
Écrit par : DonBlacksad | vendredi, 08 juillet 2011
Toujours partant! Tu as mon mail ;o)
Écrit par : Cédric G-L | vendredi, 08 juillet 2011
il veut à tout prix une belgique unie et les finances et il récupére sur le dos des plus pauvres( chômeurs, malades etc..)
voici un exemple j'ai 5 euros en poche j'en ai besoin de 10 de plus où vais je les trouver en volant?????? JE n'en aurait jamais à un plus riche que moi il est encore plus radin......
Réfléchissez bien monsieur DI RUPO, vous avez été dans votre jeuneusse à notre place de gens pauvres... alors pensez y????
Écrit par : hainaut | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireSur le dos des plus pauvres???
La fiscalité belge est loin d'être la plus lourde sur les bas revenus.
La fiscalité belge fout une paix royale aux "pauvres", mais aussi aux "très riches".
L'Etat belge ne se construit absolument pas sur le dos des pauvres, mais sur le dos des classes moyennes.
Si vous voulez devenir riche, ne comptez pas sur l'Etat, il ne fait qu'appauvrir ou entretenir au bord de la pauvreté. Si vous en voulez aux "riches" dites vous que ce sont leurs cotisations et impôts qui vous offrent le chômage, l'assurance maladie, les places (pour faux) handicapés dans les rues, votre logement social, votre job subsidié, etc... etc...
Avant de traiter les gens de radins, il faudrait un peu réfléchir.
Écrit par : jester | jeudi, 07 juillet 2011
@ jester
La quadrature du cercle, mon bon monsieur, la quadrature du cercle !
Bien sûr que les classes moyennes sont le cochon payant ... ça l'a toujours été, et ça le sera toujours. L'équation est pourtant simple : la classe moyenne, petite et haute classe moyenne confondues, constitue numériquement la classe la plus importante, c'est donc bien de là que viendra l'essentiel des revenus de l'état. Le principe étant qu'il faut à tout crin acheter la paix sociale, cette même paix sociale dont précisément est demandeuse la classe moyenne. Il importe donc que ce soit elle qui, en priorité paie pour cela. Cynique ? Non, irréfutable, tout simplement.
Le problème à vrai dire n'est pas là. Le problème est celui de la gestion d'une fiscalité qui profite collectivement à la société. En l'occurrence, celui d'une fiscalité qui permet d'éviter les effets pervers. Un exemple : le plan Rosetta. Généreux a priori, ce dispositif qui consistait à favoriser l'embauche des jeunes. Sauf que les patrons d'entreprise se sont engouffrés dans la brèche, engageant sur les deux premières années, mettant à la porte au bout des deux ans pour x ou y bonnes ou mauvaises raisons, réembauchant avec primes à la clef, etc. Autre exemple: la fiscalité des revenus locatifs. Inexistante en Belgique (hormis le cadastre). La raison ? Vouloir éviter la hausse des loyers. Sauf qu'avec la chute du Nasdaq, on a assisté à un report des capitaux dans l'immobilier de la part d'actionnaires qui entendaient se conserver des rapports à deux chiffres, avec comme conséquences un dumping des coûts locatifs. Aujourd'hui, c'est une évidence, il faut impérativement fiscaliser les revenus locatifs (... et je ne suis pas de gauche !).
La fuite en avant des intérêts particuliers ne peut que mener l'ensemble de notre société dans le mur (... et une fois encore, votre serviteur qui écrit cela, n'est pas de gauche !). Il importe de rééquilibrer la fiscalité en déchargeant les prélèvements sur les revenus du travail (au moins sur les petits et les moyens salaires) et en augmentant l'imposition sur les revenus-champignons (en particulier les revenus locatifs ... ceux qui, d'un strict point de vue de la justice sociale sont les plus iniques). Il importe de renouer avec ce qui avait constitué les fondements de notre politique sociale (largement initiée à l'époque par le PSC (ce qu'il avait fait de plus intelligent), à savoir l'accès à la propriété par le plus grand nombre : prêts sociaux, aides à la rénovation, etc.). Le modèle social belge était largement fondé sur ce principe excessivement sain ... or, sous la pression des lobbys des propriétaires immobiliers (dérive financière), ce fondement est en train de partir de vrille.
Ce sont les fondamentaux de la politique socio-économique qui sont à revoir, en réinsufflant le sens de l'état à tous les échelons de la société et du monde politique. Et de ce point de vue, toutes, absolument toutes les familles politiques portent une responsabilité colossale ... à commencer par les socialistes qui ont dévoyé nos institutions démocratiques par leurs pratiques scandaleuses (clientélisme, affairisme, etc.).
Écrit par : Tournaisien | jeudi, 07 juillet 2011
Tournaisien,
Le plus "juste" socialement serait tout simplement une taxe unique (à un taux qui pourrait dès lors être de l'ordre de 20%) sur les revenus de tous types (mobiliers, immobiliers, professionnels, autres) + la TVA (l'arme silencieuse du fisc). La collectivité y gagnerait indubitablement, ne fût-ce que par la création de jobs.
En ce qui concerne les revenus locatifs, je me permets de nuancer quelque peu vos propos sur les lobbys de propriétaires etc etc... une taxe ferait, comme vous le dites vous-même, augmenter fortement les loyers, et la taxe raterait donc son public cible pour être répercutée sur les "pauvres" locataires, qui n'ont pas la chance d'être proprios. En outre, seule la location à titre privé est taxée sur base du RC, la location "pro" est taxée sur le revenu réel. Je ne vois pas en quoi des revenus locatifs seraient par ailleurs iniques... le locataire paye contre la mise à disposition d'un bien... qu'y a-t-il de scandaleux??? Le locataire paye un loyer, le proprio paye un emprunt. C'est comme ça.
Écrit par : jester | jeudi, 07 juillet 2011
@ Jester
te te te te ...! Allons allons allons ! Là, vous vous faites l'avocat du diable !
Vous savez aussi bien que moi que la flambée des revenus locatifs (je rappelle que le coût locatif n'est pas repris dans le calcul de l'index, tiens donc ?) depuis le milieu les années '90 a été directement liée à la chute du Nasdaq (cherchez l'erreur !). Le mirage des rapports à deux chiffres (revenus de l'argent ... de ceux qui ne travaillent pas ou ne travaillent plus, cherchez l'erreur !) est ce qui a drastiquement plombé notre modèle socio-économique (et, je le répète, ce n'est pas un homme de gauche qui vous dit cela!). À qui ferez-vous croire, par ailleurs, que les loyers moyens sont proportionnés aux revenus du travail ? Allez à Bruxelles .... un simple kot d'étudiant, vous n'en trouvez plus en-dessous de 300 à 350 € / mois, alors que le revenu minimum se situe encore et toujours à hauteur de quelque 1.500 € / mois. Racontez cela à un cheval de bois, il vous fait une ruade. Et que dire des maisons de rapport (maisons à kots d'étudiants, entassés comme des sardines) ? ... vous voulez un exemple ? Ma fille a koté dans une maison (une fenêtre de façade + une porte) où ils étaient entassés à dix-sept, avec un coût moyen à la chambre de quelque 300 à 320 €. Le rapport mensuel ? Faites le calcul ... ce marchand de sommeil (il n'y a pas d'autre terme pour le désigner) se faisait royalement 5.500 € par mois, pour un investissement d'entretien plancher. Et quand vous savez que cette "ordure" (je pèse mes mots) disposait de quatre maisons du même type, et qu'il avait fondé une SPRL pour en assurer la gestion, vous avez tout compris ! C'est cela que vous appelez une "saine gestion", le "juste prix payé pour une location" ? ... ce genre de situation, croyez-moi, est porteur d'une injustice sociale incroyable !
Ce contre quoi il faut lutter, ce sont toutes les situations de prédation ! Relisez le droit canon (eh oui, l'Église n'a pas dit que des conneries) : l'enrichissement ne peut se faire que sur le produit du travail. Je vous rappelle qu'au Moyen Âge, ledit droit canon proscrivait l'usure et tous ses produits dérivés.
Je le dis et je le répète : les fondements d'une fiscalité juste doivent prendre en compte en priorité la valeur du travail. Il n'est pas normal qu'un "petit strotche" qui bosse comme un ahuri soit assommé et que, dans le même temps, l'"ordure" citée plus haut s'en foute plein les fouilles en se contentant de gérer son capital. CELA, C'EST INIQUE ! ... INIQUE, utilisons les termes qui conviennent !
Écrit par : Tournaisien | jeudi, 07 juillet 2011
J'avoue ne pas être au courant de l'impact de la chute du Nasdaq sur les prix des locations à Bruxelles.
Quoi qu'il en soit, il n'en demeure pas moins vrai que l'absence de taxation sur les revenus réels de la location à des privés a un effet modérateur des loyers (qui sont en effet chers à Bruxelles).
Vous ne me contredirez pas si je vous dis que si une taxe devait être instaurée par nos amis socialistes sur les revenus locatifs, les loyers répercuteraient ce coût. La taxe aura donc raté son but, et créé un effet pervers (cfr. votre histoire sur le plan Rosetta).
Écrit par : jester | jeudi, 07 juillet 2011
@ Jester
Tout dépend de la manière dont on conçoit cet "impôt" locatif (je préfère la notion d'impôt locatif que celle de "taxe" locative). Un tel dispositif devrait être impérativement lié au revenu cadastral. Il n'est pas normal, en clair, que certains revenus locatifs soient totalement surévalués par rapport au revenu cadastral des biens qui sont mis en location. À partir du revenu cadastral (lui-même calculé en fonction des paramètres des prix moyens à la propriété, de la qualité du bien, de la surface habitable, etc.), il devrait être possible d'adopter un système d'imposition progressive sur les revenus locatifs, dès lors que précisément ces revenus sont surévalués.
L'argument que vous faisiez valoir, à savoir qu'une imposition locative entraînerait une augmentation des loyers, est fallacieux. En effet, le parc locatif, à Bruxelles en particulier, pâtit depuis plus de trente ans d'une tendance très nette à spéculation immobilière qui entraîne un effet "trusting" de fait. Le meilleur indice, de ce point de vue, est de comparer les revenus moyens du travail aux coûts locatifs moyens. Tous vous diront qu'un loyer ne peut excéder le tiers des revenus. Or, aujourdhui, si vous prenez un revenu moyen à 2.000 € par mois (ouvriers, petits employés ... et je ne parle pas des revenus minimum), ce coût ne pourrait excéder 650 € par mois. Avez-vous déjà essayé de chercher à Bruxelles une petite maison (dite "maison d'ouvrier") pour 650 € par mois ? Je vous souhaite bien du courage !
Écrit par : Tournaisien | jeudi, 07 juillet 2011
Tournaisien,
Je ne suis pas en train de vous dire que la spéculation n'existe pas, et que si c'es trop cher, vous n'avez qu'à vous prendre un appartement ou aller vivre en dehors de la ville... quoique je pense qu'on puisse se loger dignement à Bruxelles à partir d'environ 600 € par personne par mois (mon loyer, que je paie avec ma compagne, nous coûte chacun environ 600 € par moi pour un appartement de 150m² 2 chambres 2 sdb à Etterbeek, près des institutions européennes)...
En somme, vous plaidez pour une péréquation cadastrale.
Celui qui tente cela touchera en effet les propriétaires "trustant" selon vous l'immobilier à Bxl, mais il touchera aussi tous les autres propriétaires ayant simplement choisi d'investir dans la voie la moins taxée... ce qui est simplement une saine gestion de son patrimoine vu la pression fiscale en Belgique, ni plus ni moins.
Il est déjà soi-disant interdit de répercuter sur son locataire le précompte immobilier. Pensez-vous que ce précompte, basé sur le RC, est en réalité supporté par le proprio? Augmentez le RC, et les loyers augmenteront. Ca me paraît absolument inévitable, quel que soit le rapport entre les salaires et les loyers. Il y a un effet de marché aussi. Si c'était vraiment tellement cher, on assisterait à un exode citadin.
La solution n'est pas aussi facile que vous la présentez. Il y a des abus. Mais doit-on "punir" par un impôt tous ceux qui n'abusent pas pour les faits de certains? A ce moment-la, supprimons le chômage, l'assurance maladie, etc etc...
Écrit par : jester | jeudi, 07 juillet 2011
Pour quand une version Belge?
http://www.dailymotion.com/video/xj4g5b_fun-2012-mission-elysee_fun
Écrit par : dissy | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireBREAKING NEWS:
Grande nouvelle la NVA semble sur le point de dire NON...bravo Marcel et bravo J Quatremer également...et honte à la presse FR Mainstream qui depuis un an essayait de nous vendre une collaboration active avec ce parti extrémiste.
Bon ce n'est pas encore confirmé à 100 pct, mais de bonnes sources au DS cela semble la tendance.C'est ici que le danger commence car en échange du départ de la NVA EDR va encore faire plus de concessions et encore plus capituler!!
On aurait une tripartite traditionnelle sans ecolo et groen...qui feraient l'appoint si nécessaire pour la partie institutionnelle.
Attendons nous à voir la NVA à 45 pct dans le futur(sauf si crise financière 2.0)car les mesures impopulaires seront prises par les autres et la critique sera facile.
Écrit par : dissy | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireCe n'est pas la presse francophone Mainstream (vous pensez vraiment que l'autodidact extrémiste Sel et le "correpondant drôle" de la Libération, Quatremer ont une influence ....au politiciens) qui essaye de vous vendre une collaboration (sic) active avec le NVA, parti "extrémiste".
C'est l'électeur, et les autres partis politiques.
Écrit par : amaai - fatigué - | jeudi, 07 juillet 2011
La conférence de presse de waffelman a lieu au Parlement VL(tout un symbole) et il faut se souvenir que lundi c'est la fête de la flandre, le 11 juillet si je ne me trompe pas?
Assez incroyable de voir le caniche CDNVA reporter sa conférence de presse après celle de waffelman..ils n'ont vraiment aucune personnalité.
Écrit par : dissy | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireComme par hasard.....Financiële druk op België neemt toe
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110707_062
Écrit par : dissy | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireVous avez vu ? ... le CD&V attend la réaction de la NV-A pour prendre position.
QUELLE BANDE DE POURRIS ! [Incitation à la violence effacée par le censeur Sel
Je trouve cela ABSOLUMENT scandaleux ! ... ils sont moralement en dessous de tout !
Écrit par : Tournaisien | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireIls ont majoritairement un point de vue identique à celui de la NV-A mais ils ont juste la particularité de leur hypocrisie typiquement catho encore bien plus présente en Flandre par rapport à la partie francophone du pays... ;-)
Fondamentalement ils pourraient adhérer à un programme plus gauchiste tel que présent socio-économiquement dans la note Di Rupo mais seraient en contradiction avec leur volonté de confédéralisme et ont donc une envie de rejeter la note Di Rupo sur le communautaire; devant ce paradoxe ils attendent la voix du messie Bart qui saura les guider dans leur recherche du chemin à suivre.
Écrit par : QuentinF | jeudi, 07 juillet 2011
Si élections le CDNVA sera laminé, les gens vont préférer l'original NVA à la copie.
Écrit par : dissy | jeudi, 07 juillet 2011
L'hypocrisie n'est pas consubstantielle au "côté catho". Que je sache, l'abbé Pierre n'était pas un hypocrite ! Et Jean-Paul II, qu'on l'apprécie ou non, non plus !
Non, le problème n'est pas là ... le fond du problème tient à leur irréductible esprit "petit bourgeois d'enfants de riches" ! C'est l'esprit petit bourgeois qui est à la base de tout ! Ceci n'a rien à voir avec les convictions religieuses ! Croyez-moi, aujourd'hui, un croyant qui vit sa foi et n'a pas peur de l'afficher, celui-là est loin d'être un hypocrite !
Écrit par : Tournaisien | jeudi, 07 juillet 2011
Vous semblez vous considérer plus catho que petit bourgeois et je semble me considérer plus petit bourgeois que catho on dirait... Frappez pas, c'est de l'humour bon enfant :P
Je ne suis pas d'accord avec vous, l'hypocrisie n'est pas consubstantielle au côté petit bourgeois mais est plutôt liée au côté catholique... Attention me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, l'hypocrisie n'est pas entièrement constitutive du catholique.
Tendez la joue !
De la part d'un petit bourgeois au fondement catho...
:)
Écrit par : QuentinF | jeudi, 07 juillet 2011
"QUELLE BANDE DE POURRIS ! [Incitation à la violence effacée par le censeur Sel] ", dites-vous en parlant du CD&V.
Il ne faut pas cracher sur les hommes politiques. Ils sont le reflet de leurs électeurs. Crachez plutôt sur l'électeur qui a voté CD&V ou NVA. Préparez votre salive, il y a du travail.
Je sais, mon discours est anti-démocratique, mais peut-on pardonner à celui qui vote pour un parti ouvertement séparatiste, et qui dit après qu'il ne savait pas? Peut-on pardonner à celui qui adhère à une politique systématique de l'insulte et du mensonge en votant NVA?
Écrit par : michelh | jeudi, 07 juillet 2011
@Michelh : c'est le droit le plus strict de l'électeur de voter pour qui se présente. Merci de ne pas faire d'amalgame entre électeurs d'un parti nationaliste et nationalistes.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 juillet 2011
Bart de Wever après les élections décide de faire imprimer un timbre à son effigie. Il demande alors à de Post de lui réaliser un timbre d’une extrême qualité.
Quelques jours plus tard les timbres ont été créés, imprimés et vendus.
De Wever très content du résultat et des articles dans la presse semble très heureux, mais au bout de quelques jours seulement il reçoit des plaintes comme quoi les timbres ne colleraient pas.
Celui-ci soucieux du bien être de ses citoyens décide d’ouvrir une enquête de qualité.
L’enquête s’est déroulée avec succès auprès de nombreux bureaux de poste et les conclusions lui sont renvoyées :
- Mr de Wever, il n’y a rien d’anormal avec la qualité des timbres édités ou de la colle utilisée. Le problème semble venir des consommateurs qui ne crachent pas du bon côté.
rtbf
Écrit par : dissy | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentairePfff! C'est con, ces conclusions:
1) La moitié de la population aura léché amoureusement l'image, ce qui ne contribue pas à un bon collage
2) L'autre moitié étant constituée de profiteurs toxicomanes (dixit BDW), ils auront craché systématiquement à côté, d'où résultat identique
Écrit par : micheh | jeudi, 07 juillet 2011
@dissy
-)
Écrit par : DonBlacksad | vendredi, 08 juillet 2011
Si la NVA refuse (et par conséquence le CDNV) cela sera la preuve qu'ils sont incapable de tout compromis par rapport à leur programme...
J'ai peu d’espoir que l'électeur flamand en tire la bonne conclusion...
En tant que Bruxellois cette note est déjà imbuvable au sujet de ma ville et de sa "banlieue", pour moi bétonner des droits existants ne représente pas une contrepartie suffisante dans le contexte d'une négociation.
Écrit par : Bruxellois | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireIl n'y a AUCUN 'plus' pour les francophones dans cette note, c'est juste une non stratégie de 'limiter' les dégats..quelle triste mentalité!
Écrit par : dissy | jeudi, 07 juillet 2011
On parie
La NVA dit non, le CDV dit oui,les francophones se font entuber. Ras de marée NVA. Les flamingants engrangent et re-réforme : Fin de la Belgique, KO total pour les francophones.
Écrit par : Jeo | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentairecela serait complètement suicidaire électoralement parlant pour le CDNV et heureusement (pour nous), c'est leur préoccupation principale de tout politicien (bien avant le bien-être ou la volonté de leurs concitoyens).
Écrit par : Bruxellois | jeudi, 07 juillet 2011
BDW dit non. Tant mieux. Le CD&V dira non aussi. Ils veulent la fin de la Belgique maintenant, ils ne veulent plus attendre ;-)
Écrit par : QuentinF | jeudi, 07 juillet 2011
@ Jeo
Presque tout faux ...
Pourquoi le CD&V attend que la NV-A se positionne ? À votre avis ? Parce qu'elle sait que la NV-A, contre tout ce que certains ont prétendu (De Croo), dira non, et que sur la base de ce nom, elle refusera elle-même la note de di Rupo (ou, nuance, dira "non mais", ce qui revient au même).
En clair, la partition est déjà jouée entre les deux compères. Les nationalistes et crypto-nationalistes du CD&V ont décidé d'aller à marche forcée vers l'indépendance, c'est-à-dire vers l'aventure ! Ceci aura des conséquences très graves, pas uniquement pour notre pays. Après les coups de butoir de la crise financière grecque, alors que le Portugal s'apprête lui-même à plonger, les Flamands sont sur le point de donner l'estocade à l'Europe. L'Allemagne, face à cette débâcle, va retirer ses billes, et on tirera un grand trait sur l'Europe monétaire, qui signifiera également la fin de l'Europe politique. Ceci sonnera le glas de l'Europe tout court, qui va se trouver l'objet d'attaques d'une extrême violence des spéculateurs de tous bords.
C'est d'une implosion politique qu'il s'agit ... ni plus, ni moins. Les seuls en Europe qui tireront leur épingle du jeu sont ceux, en relativement bonne santé économique, qui s'en étaient tenus à l'écart, à savoir la Suisse et la Norvège !
Écrit par : Tournaisien | jeudi, 07 juillet 2011
Qu'est-ce que je vous disais ? La NV-A vient de refuser la note de di Rupo ... et le CD&V va suivre. 10 contre 1 !
Bye bye Belgium
Écrit par : Tournaisien | jeudi, 07 juillet 2011
Je crois que BDW travaille pour le lobby anglo saxon(qui veut détruire euro et europe fédérale)...remember sa visite chez Cameron, ou il est sans doute allé chercher ses ordres....ou alors ce lobby le manipule
Écrit par : dissy | jeudi, 07 juillet 2011
@dissy
En même temps, de nos jours, il y a le téléphone.
Écrit par : Jeo | jeudi, 07 juillet 2011
et même la visioconférence via internet... sisi !
Ca n'empêche pas la plupart des réunions diplomatiques de se faire en chair et en os... incroyable non ?
Sérieusement si je laisser aller mon côté paranoïaque, si les États Unis devait s'attaquer à l'UE qu'elle meilleure stratégie que la détruire de l'intérieur ?
Ça a plutôt bien marché non dans le temps à Troie...
Hors bizarrement on est en pleine guerre économique mondiale...
Mais je divague revenons à nos frites et nos gauffres.... ;-)
Écrit par : Bruxellois | jeudi, 07 juillet 2011
Entretemps la NVa a dit NON.. les journalistes de la presse officielle francophone appellent cela "un coup de tonnerre".
La plupart d'entre nous ici appelleront cela .. une confirmation, sans surprise.
Écrit par : Carolus | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaire(tiré du direct du soir, propos relayés par veronique lamquin:)
Bar De Wever commence sa cp
grande foule
nous avons étudié en détail la note du formateur
elle mérite notre respect et notre évaluation sérieuse
c'est ce que nosu avons fait ces derniers jours, dans notre centre d'études
nous avons calculé l'impact de cette note
l n'y aura pas de question après
Certains micros ne fonctionnent pas...
Au début, j'étias plein d'espoir
...
Mais j'ai voulu l'étudier, pour être voir ce qu'il y avait derrière chaque mot
Notre espoir, au début était de dire oui mais
mais helas, après analyse approfondie,
Cette note n'est pas une bonne base
celui qui dit oui doit vraiment croire que les négociations peuvent comemncer
je ne crois pas que sur la base de cette note on peut commencer les négociations avec une chance de succès
détails des critiques
UN. le budget, c'est en fait une grosse augmentation fiscale, pour tous ceux qui épargnent ou sont actifs
La plus part des moyens sont pris dans l'augmentation des recettes
'est aller dans la mauvaise direction
deuxieme chapitre, reformes socio economiques
là la note ne respecte pas les recommandations européennes
la note du formateur ne réponds pas aux demandes
les mesures en matière de chomage pensions n'ont presque pas d'impact
pour l'autonomie fiscale, on voit que la nouvelle loi offrirait peu de nouveaux moyens et ne responsabiliser pas
en fait on se contente de transformer les dotations en centimes additionnels
en plus un mécanisme de solidarité est maintenu, qui corrige tous les effets
quatrieme chaptire, la réforme de l'ETat
pas grand chose de neuf là, on retrouve tout ce qu'on sait depuis un an
on est en dessous de la note vande lanotte
on transfère beaucoup de milliards mais pas de levier
ce n'est pas homogène, c'est un bric à brac
cinq, bhv et bruxelles
là c'est désastreux
cela revient à supprimer le côté bilingue de bruxelles
et pourtant on refinance bruxelles, sans aucun engagement d'améliorer le fonctionnement de bruxelles
pour les six communes à facilités de la périphérie, on renforce les facilités
Je rêve !!!!
Écrit par : Bruxellois | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireLe "non" de la NVA m'a fait pensé à la pub de Schweppes :
"Hey, what did you expect ?"
:))
Écrit par : Kwaice | jeudi, 07 juillet 2011
M'sieur Sel,
Lors de la lecture de votre dernier livre (dédicacé :-)), je me dis (passé simple) que l'objectif de De Wever pourrait être atteint de manière plus intelligente, par petites touches, petites avancées. Je me dis qu'au final, ce type de transition, malgré quelques heurts qui auraient pu être réglés sur une scène internationale, n'aurait pas été la pire des situations... Car voilà, la pire des situations vient, à mon avis, de se produire.
Nous voyons bien ici la volonté de "clash" du Stratego Groep (qu'on ne me dise pas qu'il n'existe plus, à quoi croyez vous que servent les centres de recherche des partis? A créer des études et à réfléchir selon les objectifs, évidemment!) a pris le dessus très nettement sur la notion de l'urgence. Notre économie, dont le relèvement est encore balbutiant, serait bien vite mise à genou par des recommandations externes malvenues (et inefficaces pour différentes raisons) et destructrices de valeur. La situation en serait donc encore aggravée.
Mais sans doute est-ce là la volonté réelle de De Wever? Rappelons nous de la doctrine Maddens: l'assèchement et le pourrissement. Soit.
Ils ne se rendent donc pas compte qu'ils sont en train de tuer leur propre clientèle. Combien de temps nos compatriotes du Nord vont-ils encore tenir la tête dans le sable? Quand la Wallonie sera exsangue et que le chômage commencera à grimper en flèche dans la région flamande?
Maintenant, plus que jamais, j'ai peur pour nos démocraties occidentales. Entre la Grèce qui, forcée, musèle sa population, le Portugal qui est au bord du gouffre, le Danemark qui décide de fermer ses frontières (et dont les objectifs ne sont pas encore très clairs) et les tendances nationales qui bourgeonnent partout sur le continent, nous pouvons craindre, à terme, pour notre liberté d'expression et notre liberté de mouvement tant aux niveaux intra-communautaire que national.
Pourquoi n'a-t-on pas eu l'intelligence d'inscrire dans la constitution, après la 2ème guerre mondiale, l'interdiction des partis menaçant l'équilibre et la pérennité de l'Etat? (même si je sais que la RFA a été quelque peu forcée, en son temps, de le faire, mais ils ne le regrettent pas du tout à l'heure actuelle).
Bref, nous n'avons plus d'homme d'Etat de poids au Nord du pays. W. Beke se place en pâle copie de son homologue N-VA, ce dernier dominant les débats en ne sachant que faire des responsabilités qui lui incombent au niveau fédéral. En bref, nous en sommes arrivés au stade réel de l'ingouvernabilité, car il est plus que probable que de nouvelles élections nous donnent le même casting.
Écrit par : Cédric G-L | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireOuf, la NVA reste égale à elle-même et refuse la note de Di Rupo.
Vive les futures élections !
Écrit par : André | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentairequ'est-ce que des nouvelles élections pourront bien changer à la situation ?
Écrit par : Carolus | jeudi, 07 juillet 2011
Non de la NVA. Pas de surprise quoi.
Et le fidèle toutou CD&V bien au taquet. Qui attend que son maître réponde. Comment ces mecs peuvent-ils encore se regarder dans une glace le matin ?
Et l'électeur flamand ? Il va penser quoi ? Voici une semaine que la presse, même au nord encense la note. Tous les partis sauf deux ont dit oui (mais) et ont salué l'avancée (le baissage de froc) francophone.
Et voilà maintenant que la NVA elle, trouve ça trop à gauche et pas assez pro-flamand ?
Alors même que parmi les premiers à réagir négativement à la note il y avait... les bourgmestres non nommés ?
Alors soit les négociations vont commencer sans NVA et CD&V, ce qui va nous mener à un gros raz-de-marée nationaliste aux prochaines élections. Soit il y a des élections et on aura... une drache nationaliste. Soit on finit de baisser notre froc en disant oui amen à tout. Soit... c'est la séparation. Soit... Bref, on n'est pas couché. La seule solution est celle que préconise Marcel : plus de démocratie, d'humanisme, de solidarité. Mais je pense que pour ça, il est trop tard et puis c'est pas tellement à la mode. Ah si, il reste une solution : faire des réserves de sucre et de pâtes.
Écrit par : lerustre | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireMéthode coué à la Herman De Croo sur RTL-TVI :
"Je crois que même la NVA ne pourra pas dire non.."
On en rirait si ce n'était pas vraiment grave..
Écrit par : Carolus | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireCe qui vient d'arriver crève tous les plafonds de l'ignominie ! Le CD&V, une fois de plus, vient de proclamer "jamais sans la NV-A". Les conséquences seront terribles.
La bataille de Bruxelles a d'ores et déjà commencé ! ... et il ne s'agira plus d'un simple combat politique. Je crois que maintenant les jours sont comptés pour un dénouement de cette crise de façon pacifique. Les dérives ne vont plus tarder.
Écrit par : Tournaisien | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireCe qui vient d'arriver crève tous les plafonds de l'ignominie ! Le CD&V, une fois de plus, vient de proclamer "jamais sans la NV-A". Les conséquences seront terribles.
La bataille de Bruxelles a d'ores et déjà commencé ! ... et il ne s'agira plus d'un simple combat politique. Je crois que maintenant les jours sont comptés pour un dénouement de cette crise de façon pacifique. Les dérives ne vont plus tarder.
Écrit par : Tournaisien | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireSur le site RTBF à propos de la réponse du CDV (c'est le seul site où on trouve cette phrase, que penser?)
"Il est impossible de négocier avec le MR, en ce compris le FDF, sans la N-VA"
Tenterait-on d'encore plus piéger et diviser les francophones?
Écrit par : GO BIG OR GET LOST | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentairePetit rappel
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20101018_025
"That's all folk" venait à la fin du dessin animé.
Écrit par : L'enfoiré | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireCela démontre encore une fois pour ceux qui en doutaient que la NVA n'acceptera que la capitulation totale des francophones. tout autre solution ne recevra comme réponse que NIET.
Je le répete encore: nous n'avons plus, wallons et francophones, d'avenir commun avec la flandre. Il n'y a rien a construire avec la flandre nationaliste. RIEN!
Écrit par : Draka | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentairePourquoi vos fameux politiciens tiennent tant à la Belgiekse alors, si ce n'est que pour l'argent flamand ??
Écrit par : Peter | jeudi, 07 juillet 2011
le pseudo argent flamand va autant voir bien plus au Portugal, en Grèce, en Irlande via les divers bailout etc etc..et cela ne va que s'intensifier..à moins que le projet de de wever soit de quitter l'UE??Enfermer la flandre honte de l'europe dans un camps?Il ne va pas y échapper...pour le reste on attend le remboursement de 130 ans de transferts SUD NORD....
La flandre sera dans moins de 5 ans l'Irlande..du tigre facho(pas celtique) à la faillite comme l'Irlande dont on nous ventait tant le néolibéralisme construit sur des bulles et en pillant l'europe via un dumping fiscal.
Écrit par : dissy | jeudi, 07 juillet 2011
Dissy, arrête de mentir : il n'y a jamais eu des tranferts sud-nord !
Néanmoins tu as raison : dans 5 ans, la Flandre sera en faillite ..... si .... elle reste belge !!
C'est pourquoi BDW a le succès qu'il a actuellement : nous allons stopper une fois et pour toute le vol légalisé de notre argent et de notre territoire ! Ca suffit maintenant avec les conneries francophones ...
Si la belgiekske doit exploser, qu'elle le fait !!
En plus, c'est très bizarre que la première fois que les flamands disent NON, que la belgiekske risque d'exploser, non ?
Écrit par : Peter | jeudi, 07 juillet 2011
A Peter, pourquoi vos hommes politiques n'ont pas pris cinq minutes de courage politique pour demander l'indépendance, envoyer les chars sur Bruxelles et la périphérie et y expulser tous les non-Flamands ainsi que tous les Flamands non-nationalistes de Flandre ?
Écrit par : Guillaume | jeudi, 07 juillet 2011
Ah lala, Guillaume, tu ne l'as pas encore compris ? Ils le font actuellement ! Onder uwe neus, mon cher ! Mais pas avec des chrs, c'est vrai ! Les flamands sont un peuple pacifique : sur le Ijzertoren, nous l'avons écrit : nooit meer oorlog ! Il faut venir voir un jour ! Je t'invite ...
Écrit par : Peter | jeudi, 07 juillet 2011
port d'anvers, de zeebrugge, infrastructures autoroutières et ferroviaires prioritaires, canal albert, ...c'est avec l'argent des paysans flamands que ça a été construit ?
Écrit par : fazzz | jeudi, 07 juillet 2011
Allez voir les commentaires de nos amis du nord sur les articles concernant le non de la NVA (sur les sites de news online néerlandophone). C'est effrayant, 19 sur 20 sont des "félicitations Bart" ou encore "je ne suis pas pour la NVA, mais je voterai pour eux à l'avenir" ou encore "Bart notre sauveur, le seul vrai politicien en Flandre" (voyez-vous même je n'exagère pas !).
Si c'est représentatif de l'opinion flamande, c'est officiel je n'ai plus rien en commun avec ces gens là. Comment 55 % de la population peuvent ils estimer qu'ils ont le droit de décider de notre avenir en ne tenant compte que de leurs propres desiderata et sans même une seule seconde imaginer qu'un compromis est nécessaire.
Ils nous considèrent comme une minorité qui en tant que telle n'a que le droit de fermer sa g****le et de rentrer dans le rang imposé par leurs propres intérêts.
J'ai de plus en plus de mal à croire que je vis dans un état démocratique au centre de l’Europe.
Pour moi, aujourd'hui, la Belgique est morte...
Écrit par : Bruxellois | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaire@Bruxellois : n'oubliez pas que beaucoup de ces forums sont noyautés par des supporters de la N-VA. Ce n'est pas "l'opinion des Flamands".
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 juillet 2011
@Bruxellois
La Belgique ... de papa! - est morte.
Écrit par : John | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireEnfin, Bruxellois, tu l'as compris !! T'es probablement un des derniers ...
Écrit par : Peter | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireDétrompez-vous je l'ai compris il y a bien longtemps déjà que notre pays était agonisant, je pense juste qu'aujourd'hui un coup létal a été donné.
Croyez-moi aujourd'hui vous jubilez et vénérez le grand Bart, dans quelques années votre opinion sera différente... Je vous épargne un point Godwin en ne vous citant pas d'exemple...
Au plaisir de vous lire cher esprit supérieur.
Écrit par : Bruxellois | jeudi, 07 juillet 2011
Turéagis comme une épouse abandonnée par son mari : "Tu ne trouveras plus jamais quelqu'un comme moi, tu sera malheureux, on verra dans cinq ans ..." pfff.... Et le mari, il s'en va avec le fric ... convaincu que tout est mieux qu'une épouse comme elle et un marriage désastreux ...
Écrit par : Peter | jeudi, 07 juillet 2011
Je réagis plutôt comme une épouse trompée depuis de longue années par son mari, qui réalise que depuis des années celui-ci prépare un divorce à son avantage tout en ayant amassé des richesses en secret de son côté. Pensant aussi que celui-ci ne préparait même pas une vie d'après divorce avec une autre (plus) belle/jeune femme mais plutôt une vie faite de masturbation solitaire en pensant au butin amassé.
Réalisant aussi que celui qui sera le plus heureux n'est peut-être pas celui qui le pense en ce moment même.
Bonne crise de la quarantaine, et beaucoup de bonheur à vous dans votre nouvelle vie conjugale ....solitaire.
Écrit par : Bruxellois | jeudi, 07 juillet 2011
Puisqu on en est a la comparaison avec le divorce. Il est bien connu que c est toujours celui qui s en va qui vit le plus mal la separation. En general il realize qu ilvoyait dans son partenaire la cause de tows ses petite malheurs et il se rend compte qu ils sont toujours la.
Écrit par : Kermit | jeudi, 07 juillet 2011
oui, je sais, les flamands, ridiculer l'UE, le moyen-âge (la torture - mais c'est pas ce que tu dis) , l'apartheid (townships et prison - mais c'est pas ce que tu dis) et puis stupides, stupides
mais je préfère quand-même dire non à ta proposition de nettoyage linguistique
bicommunautaire de Durbuy à Oostende? Mais on a déjà connu ça Marcelleke, ça s'appellait la Belgique à papa, et on s'est battu contre, des facilités progressives? c'est l'origine de la frontière linguistique, et on a bien vu que ce qui s'appelle "facilité" est en fait un "exigence" et en contrepartie? rien, je m'installe et je veux que l'administration s'adapte parce que moi je m'installe
et puis l'affichage, franchement, un Bokrijk linguistique, oui, du façadisme à la Bruxelles, on met "estaminet" et on ne sert que du bifi et Heineken, c'est du ridicule à n'en pas dire, ça ne marche mème pas au Canada, mais c'est bien parce que ça ne marche pas que tu le proposes n'est-ce pas?
oui, le noyau de ta pensée est l'effacement culturel du flamand, So What? chers flamands, je suis francophone, et puisque votre langue est insignifiante et appellée à disparaître dans les nuages du temps, autant commettre le suicide culturel maintenant déjà et de parler le français, et oh oui, quel hazard, c'est ce que moi-même je parle.
l'argent de Bruxelles? il est à toi! on ne le veut pas! tout l'argent de Bruxelles! mais le seul truc que tu ne mentionnes pas dans ton petit projet de génocide culturel c'est l'argent flamand, car ça, oh oui, il doit continuer à couler.
Bruxelles 600 000 emplois et Anvers 150 000, oui Marcel, et combien de ces 600 000 liés au tertiaire (para)-gouvernemental??? combien d'industriel à Anvers et combien à Bruxelles? Je t'ai déjà dis, cadeau Marcel, un jour tout cela sera à toi!
Il est tellement important ce magot que tu cours vers la France pour aller noyer ta dette. Rien; vide il est ton plan!
Bruxelles et "son" hinterland? Oui, le Brabant flamand s'internationalisera, et peut-être parlera-t-il l'anglais un jour, mais ce ne sera pas à la sauce de redistribution universaliste de l'élite francophone bruxelloise, qui aime tant dire en français que lui il pense que c'est important que son voisin néerlandophone lui donne son argent, sans aucune reponsabilité ou même reconnaissance du fait qu'il existe et qu'il est majoritaire dans ce pays.
Bruxelles-Capitale, et capitale de la Belgique avec la Flandre, ou bien Thionville-sur-Senne.
Pacification de Bruxelles et du Rand? Quelle pacification? Que les communes du Rand changent de Région pour sortir de la Flandre méchante mais continuent de bénéficier des transferts en Belgique? Qu'ils y aillent, Marcel, après l'indépendance de la Flandre.
Pacifier la Belgique, oui sur trois conditions:
- reconnaissance des frontières de la Flandre
- celui qui contribue doit être représenté, surtout dans la gestion d'une Capitale (ah, ces sacrés Capitales!)
- celui qui reçoit des contributions doit être responsable pour l'utilisation
ce sont des principes qui me sembles pas trop extrémistes, mais bon, moi je ne suis qu'un simple démocrate...
Écrit par : wallimero | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireC'est quoi le 'rand'?La monnaie d'Afrique du Sud?Un pays qui avait tout pour vous plaire dans le temps...ceci dit ton rand c'est la banlieue de BRUXELLES ville à 95 pct franco et donc c'est aussi BRUXELLES..non négociable!!
Écrit par : dissy | jeudi, 07 juillet 2011
Dissy, et comme Bruxelles est en Flandre, le rand aussi ... tu vois, c'est pas difficile à comprendre, hein !
En plus, vos fameux politiciens n'en ont même pas parlé ==> voir la note de Di Roupette !
Écrit par : Peter | jeudi, 07 juillet 2011
La dernière fois que j'ai lu la constitution, Bruxelles était encore une REGION à part entière exactement au même titre que la Flandre et la Wallonie.
Mais si pour vous le fait que cette région soit ENTOUREE par la Fandre, en fait une partie de celle-ci, je crois que vous extrapoler un peu trop ce qu'on vous appris en primaire sur la théorie des ensembles.
Écrit par : Bruxellois | jeudi, 07 juillet 2011
Si Bruxelles etait acquis a la flandre comme vous le lenses, on se demand vraiment pourquoi de wever a freiné des quatre fers quand les francophones ont commence a Parker de plan B. Sans doute parce qu il avait pigé que ca se passerait pas comme dans ses (vos) fantasmes.
Écrit par : Kermit | jeudi, 07 juillet 2011
Juste un conseil, prépare tes valises !
Écrit par : Philippe | samedi, 09 juillet 2011
Une nouvelle trahison de la cause francophone se précise à l'horizon et elle vient du CDH et de la Cléopâtre sur le retour comme de bien entendu:
"Travaillons avec ceux qui ont montré du courage: une majorité de partis a dit 'oui', un a dit 'ni oui, ni non' et un seul a dit non. Un gouvernement ne doit pas être fait avec l'ensemble des partis d'un parlement"
A mettre en rapport avec la phrase du CDV:
"Il est impossible de négocier avec le MR, en ce compris le FDF, sans la N-VA"
La scission totale et définitive de BHV sans conditions et même la suppression des facilités se profilent à l'horizon et ce grâce à la traditionnelle lâcheté des belgicains et à la particratie du PS-CDH (plus la naïveté totale d'écolo)
ILS IRONT JUSQU'A NOUS FAIRE TOUT PERDRE!!!!!
Les liens:
http://www.lalibre.be/actu/crise-politique/article/671757/milquet-continuer-a-travailler-avec-ceux-qui-ont-dit-oui.html
http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_note-il-faut-continuer-a-negocier-dit-eric-van-rompuy-cd-v?id=6417873
Écrit par : GO BIG OR GET LOST | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentairetout perdre?
Tu as quoi? La Belgique à papa? elle n'appartient pas au seuls francophones.
il y une offre pour un nouveau pacte Belge sur la table avec 3 principes de base.
Personne ne vous oblige de les accepter.
Écrit par : wallimero | jeudi, 07 juillet 2011
Wallimero, tu l'as compris quand-même : tant que la belgiekske existe ils ont une assurance vie !!
Écrit par : Peter | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireWallimero nous écrit :
"Pacifier la Belgique, oui sur trois conditions:
- reconnaissance des frontières de la Flandre
- celui qui contribue doit être représenté, surtout dans la gestion d'une Capitale (ah, ces sacrés Capitales!)
- celui qui reçoit des contributions doit être responsable pour l'utilisation
Je lui rétorque : Walimero,
Pacifier la Belgique, oui sous (je suis francophone, alors, je dis "sous" et pas "sur") trois conditions:
- reconnaissance des frontières de la Belgique (chaque Belge y est chez lui);
- celui qui contribue doit être représenté, surtout dans la gestion d'un pays (ah, ces sacrés pays qui dépendent d'une capitale pour sa réputation et son économie!).
La capitale doit être représentée à hauteur de sa contribution au pays. Donc, plus (+) de Bruxellois au fédéral. Est-ce la Dordogne qui décide de ce que Paris doit majoritairement être ou Paris qui décide de ce que la Dordogne doit majoritairement faire? (ah, ces sacrés Capitales!);
- celui qui reçoit des contributions doit être responsable pour l'utilisation (voyez, Calogero, que je respecte toutes vos idées!). Donc, que la Flandre et la Wallonie rendent des comptes pour l'argent que Bruxelles génère pour elles et baste!.
Puis je termine sur le même genre de laïus pompeux et moqueur que vous, Wallygator sur "je suis un simple démocrate et je m'en bats le torse avec fierté parce que les autres ne le sont pas autant que moi ".
J'aurais préféré vous dire ça en plus court mais les gros mots ne sont pas permis sur ce blog.
Écrit par : Tich | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireeh oui comme d'hab Bruxelles = les francophones, et tu fais quoi du fait que cette "richesse" bruxelloise est générée en grande partie par son statut, justement, de "capitale"? on oublie hein? on n'en veut rien savoir. On est tout heureux de vivre dans sa bulle franco, de râler contre la surprotection de ces parvenus de la rue Dansaert et pour le reste les flamands c'est cette tribu primitive qui réside le long de l'autoroute de la mer, et on s'on tape bien d'où vient le fric qu'on redistribue dans ce paradis universel.
Écrit par : wallimero | jeudi, 07 juillet 2011
Pour ceux qui avaient lu la note EDR en entier, la réponse de BDW était absolument prévisible.. il suffisait de lire lundi le paragraphe sur le quasi-abandon du bilinguisme obligatoire dans la région bruxelloise pour prédire ce qui se passerait aujourd'hui.
A chacun d'en tirer ses conclusions.. je suggérerais quand même que le maître de Mons est plus subtil que certains ne veulent le croire...
Écrit par : Carolus | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireOui mais, c'est bien joli tout ça mais il est pourtant bien au courant du risque de laisser Bxl enclavé en Flandre et il n'en a pas tenu compte (vraisemblablement pour les éternelles raisons électoralistes) et ça, c'est franchement impardonnable.
Écrit par : GO BIG OR GET LOST | jeudi, 07 juillet 2011
Enfin un politicien flamand qui respecte sa parole et qui n'est pas séduit par le 16 de
la rue de la loi...
Merci Bart de renvoyer ce simulacre de solution à l' expéditeur..
vive les élections :)
Écrit par : luc | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireExact, la Flandre a enfin son Monsieur Nee ! Trop super méga génial ! Euh ce n'étaient pas les mêmes qui critiquaient Milquet en 2007, en disant que cela n'apporterait aucune solution ?
En tout cas super l'idée des élections, on va renforcer chacun nos extrêmes comme ça ils seront mieux armés pour jouer à celui qui la plus longue...
Et on en sera au même point. Les flamingants vont de nouveau pleurnicher parce qu'ils ne reçoivent pas ce qu'ils veulent. C'est bien beau de tout bloquer mais vous réalisez que c'est vous qui demandez des réformes ?
C'est un nouveau concept à protéger par un brevet ça, empêcher le train de bouger parce que sa vitesse de pointe n'est pas suffisante à vos yeux oO
Rien ne sert de courir il faut partir à temps, ça vous rappelle quelque chose ?
Vous étiez plus fin quand vos politiques utilisaient la stratégie des petits pas...
Écrit par : Bruxellois | jeudi, 07 juillet 2011
Scission sur base des 4 entités de fait actuelles : 1. Flandre 2. Bxl + les 6 communes à facilités et les communes du BW qui le souhaiteraient (y compris Ottignies LLN) 3. Wallonie 4. Communauté germanophone. Bxl agrandi --> "ville libre" qui passera d'importants accords avec la Flandre (intérêts réciproques; Bssls Airport; Ring et RER; ...). C. Germ.: à eux de voir (p-ê rejoindre le Gd-Duché, avec la province de Lux). Ce qui reste de la WL (sillon Sambre et Meuse) : nouvelle région française. Solution la plus logique, même si regrettable, à mon humble avis de bxlois francophone.
Écrit par : brubelbru | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireAutre proposition, Brubeldebrubel : 4 entités : la Flandre, la Wallonie, la communauté Germanophone et enfin, Bruxelles cogérée par les trois autres entités. Proposition tout a fait respectable, pacifiste, logique et claire. Merci de me confirmer ton accord !
Écrit par : Peter | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireC'est une obsession la cogestion de Bruxelles... Vous avez peur de quoi qu'un Bruxelles plus autonome proclame l'impôt sur le lieu de travail (faillite immédiate de la Flandre) ;-) ?
Moi je vous propose que 3 entités cogère la Flandre qu'en pensez-vous ?
A partie du moment on prône la responsabilisation et l'autonomie, il serait cohérent d'aller au bout de son raisonnement non ? Ou peut-être est-ce une autre démonstration de la logique élastique des flamingants ?
Écrit par : Bruxellois | jeudi, 07 juillet 2011
Impossible de passer un accord avec des gens qui ne connaissent pas le sens du mot compromis. Surtout pas celui-là. Désolé, mais ... basta. Sans projet commun, pas de Belgique non plus. Point final. Terminus. Personnellement, je vous souhaite bonne chance... mais je préfère manger mon pain noir que de me voir reprocher les miettes que vous consentiriez à jeter.
Écrit par : âne onyme | jeudi, 07 juillet 2011
Peter, Un territoire doit être gérer par les gens qui y habite, sinon il n'y a aucune raison que les Bruxellois ne participe pas a la gestion d'Anvers, par exemple. D'autant que cette ville est passablement et notoirement plus mal gérer que Bruxelles.
C'est chez les chiens qu'un territoire appartient a celui qui a pisser le dernier.
Écrit par : Xavier | jeudi, 07 juillet 2011
Attention Xavier, vous leur donnez raison, ils vous répondrons qu'ils y ont pissé les premiers ;-)
Écrit par : Bruxellois | jeudi, 07 juillet 2011
Cher Xavier, apparemment c'est la seul chose que tu fais a Bxl : pisser et marquer ton territoire ! Nous, on vient y travailler et en plus nous payons vos piscines et vos latrines : de nouveau 600 millions d'euros !
Écrit par : Peter | jeudi, 07 juillet 2011
Peter, il faudrait savoir: Les Francos, c'est des rats ou des chiens?
Écrit par : Xavier | jeudi, 07 juillet 2011
Peter,
Les 600 Millions, c'est pour déboucher nos latrines, vous "chiez" (je met à votre niveau, en français on peut aussi traduire ça par dédaigner) tellement sur Bruxelles tout en y travaillant, qu'elles sont complètement bouchées !
Écrit par : Bruxellois | jeudi, 07 juillet 2011
Bruxellois, tu reconnais que les Bruxellois sont dans la merde alors ?
Écrit par : Peter | jeudi, 07 juillet 2011
C'est tellement ridicule de vouloir cogérer Bruxelles avec la communauté germanophone : je vois que le travail de deuil commence. C'est bien.
Écrit par : Jeo | jeudi, 07 juillet 2011
Peter,
Non les bruxellois ne sont pas dans la merde mais c'est sûr qu'ils ne reçoivent pas assez d'aide pour le nettoyage de leurs latrines par rapport à leurs utilisations (entre autre par mes navetteurs (wallons ou flamands).
Humour mis à part, remplace nettoyage par financement et latrines par infrastructure et tu te rapprocheras de ce que je pense vraiment....
Écrit par : Bruxellois | jeudi, 07 juillet 2011
EXCLUSIF:
une agence de notation vient d'être crée en Europe: la NVA.
Elle abaisse toutes les notes des (in)formateurs à "NEE",
ce qui est très spéculatif pour l'avenir de la belgique.
Écrit par : Salade | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireBah faut dire qu'appliquer le programme du FMI et le programme de la NVA, c'est un peu pareil.
Écrit par : Guillaume | jeudi, 07 juillet 2011
Ce serait suicidaire pour les partis francophones de vouloir continuer à négocier sans la NVA et le CD&V
Car ce serait offrir des concessions majeures (singulièrement en périphérie) qui vont à l'encontre de la libre détermination des populations locales sans même en retirer le "bénéfice" de calmer les ardeurs des partis flamingants.
Ce serait une erreur MONUMENTALE !!!
Joelle Milquet n'a vraiment plus le sens politique. Il est temps qu'elle se retire ...
Écrit par : asterysque | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaire"Ce serait suicidaire pour les partis francophones de vouloir continuer à négocier sans la NVA et le CD&V"
Ce qui est suicidaire, c'est de penser qu'il est possible de négocier avec les flamands.
Tant que pour eux, tout ce qui est acquis n'est plus jamais discutable, et tout ce qui est concéder est juste partie remise en vus de nouveau acquis, aucune négociation n'est possible.
Je n'aurais jamais cru arriver a une tel extrémité, mais pour une fois, j'approuve la position de Calineron.
J'espère juste que maintenant les politique francophone auront compris que le seule "bon" flamand ne peux plus être Belge.
Écrit par : Xavier | jeudi, 07 juillet 2011
And now ?
Les partis francophones en sont réduits à négocier tout seul leur reddition (avec des tapes amicales des OpenVLD, SPa et Groen dans le dos). On ne doit pas les laisser sans surveillance médicale et les évacuer des negociation rooms quand ils commenceront à s'auto-mutiler.
On félicite le PS, le CDH, Ecolo et la mère Michel de nous avoir vendu au chat NVA.
C'est une constante de l'histoire belge : tous les calculs politiques se retournent TOUJOURS contre ceux qui les ont fait.
On peut citer toute l'histoire des différents types de suffrage jusqu'au vote des femmes (1948) y compris.
Tous les calculs sont faux, sauf celui-ci : on ne peut pas gagner démographiquement contre les flamands.
Écrit par : Jeo | jeudi, 07 juillet 2011
Très bonne nouvelle en tout cas que le nom de la NVA.
Ce n'est pas une surprise, mais cela fait toujours plaisir.
Élections à la rentrée, sans doute. Ou fin de l'année au plus tard.
Et scission l'année prochaine(enfin, début des discussions. Parce que cela va prendre 10 ans si un organisme extérieur n'intervient pas ou qu'il n'y a pas de combats pour bruxelles)
Écrit par : MARS | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireOn sera en faillite avant cela :)
Écrit par : Guillaume | jeudi, 07 juillet 2011
En fait vous êtes tous dans le faux....bart travaille pour nous les FR bande gros naifs, c'est un agent double...il est payé pour faire croire qu'il veut une réforme de l'état pour les flamands mais en fait sa mission c'est de dire toujours NON...et que rien ne change.
Pas con hein?C'était une idée de Philippe(pour une fois).Albert a trouvé ça génial, faby a ouvert sa cassette et voila...EDR l'encadre et le surveille car on avait pas 100 pct confiance au début quand on l'a retourné.Mais dés qu''on a découvert ses petites 'faiblesses'(...)on s'est dit, ça y est c'est un agent idéal.
Signé
les demandeurs de rien
nb: nous sommes assez contents de ses services à ce jour, très bon auj.on va sans doute devoir indexer son salaire
Écrit par : dissy | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireL'arrimage du CD&V à la N-VA était prévisible - 7 juillet 2011
Les naïfs qui pensaient que le lâchage de Di Rupo dans de nombreux domaines vitaux pour les francophones afin de complaire aux Flamands allait séduire toute la Flandre en sont pour leurs frais : Bart De Wever a balayé d'une chiquenaude la besogne du traître de service.
Il est d'ailleurs étonnant que les médias s'étonnent du suivisme négatif du CD&V.
Pourtant, il existe au moins trois raisons essentielles pour que le grand parti des compromis boiteux d'antan, le CD&V, s'associe au refus de la N-VA :
- d'ordre politique : la note Di Rupo provoquait le grand écart entre l'aile syndicale chrétienne et l'aile nationaliste du CD&V (n'oublions pas qu'un Johan Sauwens, par exemple, y est toujours fort actif) ;
- d'ordre électoral : le CD&V, affaibli, ne veut pas compromettre des alliances de pouvoir avec la N-VA lors des prochaines élections communales en octobre 2012 ;
- d'ordre affectif : on l'oublie souvent, le côté humain joue un rôle fondamental dans le monde impitoyable de la politique. Or, le R.W.F. a toujours insisté sur le fait que Wouter Beke était l'ami, sinon le clone de Bart De Wever.
Wouter Beke est le clone de Bart De Wever
Notre parti n'a aucun subside, pas de Bureau d'études, pas de permanent, très peu d'écho dans les médias officiels, mais il a de la suite dans les idées..
Écrit par : dissy | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireL'arrimage du CD&V à la N-VA était prévisible - 7 juillet 2011
Les naïfs qui pensaient que le lâchage de Di Rupo dans de nombreux domaines vitaux pour les francophones afin de complaire aux Flamands allait séduire toute la Flandre en sont pour leurs frais : Bart De Wever a balayé d'une chiquenaude la besogne du traître de service.
Il est d'ailleurs étonnant que les médias s'étonnent du suivisme négatif du CD&V.
Pourtant, il existe au moins trois raisons essentielles pour que le grand parti des compromis boiteux d'antan, le CD&V, s'associe au refus de la N-VA :
- d'ordre politique : la note Di Rupo provoquait le grand écart entre l'aile syndicale chrétienne et l'aile nationaliste du CD&V (n'oublions pas qu'un Johan Sauwens, par exemple, y est toujours fort actif) ;
- d'ordre électoral : le CD&V, affaibli, ne veut pas compromettre des alliances de pouvoir avec la N-VA lors des prochaines élections communales en octobre 2012 ;
- d'ordre affectif : on l'oublie souvent, le côté humain joue un rôle fondamental dans le monde impitoyable de la politique. Or, le R.W.F. a toujours insisté sur le fait que Wouter Beke était l'ami, sinon le clone de Bart De Wever.
Wouter Beke est le clone de Bart De Wever
Notre parti n'a aucun subside, pas de Bureau d'études, pas de permanent, très peu d'écho dans les médias officiels, mais il a de la suite dans les idées..
Écrit par : dissy | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireEn raison de l'inertie des médias francophones qui nous pondent des CV lénifiants de Wouter Beke, le R.W.F. se fait un devoir politique et moral de rappeler que le successeur de Marianne Thyssen jusqu'en novembre, c'est-à-dire la durée prévue des négociations entamées par Bart De Wever, est un Flamand pointu.
Wouter Beke est considéré comme l'idéologue du CD&V. C'est lui qui aurait concocté le tournant flamand du parti en 2003, au moment même où Yves Leterme en est devenu le président.
L'homme de Lommel est résolument partisan d'une Belgique confédérale "coquille vide" et de la scission de BHV, qui deviendrait une frontière d'Etat.
Inutile de préciser que tout ceci ressemble à un putsch au sein du CD&V, où les Leterme, Sauwens, Van Rompuy (Eric) et Van den Brande, toujours gaillard, dament plus que jamais le pion à l'aile du parti proche du syndicat chrétien (ACV).
La ligue flamande est de retour : entre Bart De Wever et Wouter Beke, qui sont de la même génération, la différence doit relever du papier à cigarette...
Citation de Wouter Beke, qui pourrait être celle d'un Bart De Wever (tous deux ont été lancés en politique par Hugo Schiltz !) :
"Si les francophones n'acceptent pas de lâcher du lest, nous n'aurons pas d'autre choix que l'indépendance."
Au journal Le Soir, avril 2008 - Wouter Beke : "...La Région bruxelloise n’est pas une région à part entière..."
Écrit par : dissy | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireEh bien, puisqu'il semble vouloir s'en assurer, les Bruxellois le lui confirmeront encore et toujours, en tout cas tout le temps qu'il faudra pour qu'il enfonce ce principe dans sa caboche:
Bruxelles est une région à part entière,
la région de Bruxelles-Capitale n'appartient pas à la Flandre,
Bruxelles-Capitale n'est pas la capitale de la Flandre,
Bruxelles aux Bruxellois,
Faites passer, sans vous lasser!
Écrit par : korrigan8 | jeudi, 07 juillet 2011
Si on n' arrive pas à constituer un gouvernement d'urgence, s'occupant du socio-économique, avec les partis qui veulent négocier, c'est le fin des haricots (pour ne pas dire de la Belgique.)
Les élections n'arrangeront rien sinon un blocage définitif.
Il sera temps alors à la wallonie de s'unir au Grand-Duché du Luxembourg ( familles royales parentes). Cela conviendra certainement à la Communauté germanophone aussi.
Pour Bruxelles: district européen. L'agglomération n'appattiendra plus à la Flandre ni à la Wallonie.
Qui va pleurer bientôt pour payer les pensions ( parce que cette partie de la sécurité sociale n'est pas à scinder, ce n'est pas une demande flamande) Bizarre.
Et la dette de l'Etat, payée à 60 % par la région flamande.
La région walonne sera aidée par la Grand-Duché.
On peut rêver non?
Les flamands ont bien rêver que Bruxelles était une ville comme les autres et pas une région.
Écrit par : gérard | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireBruxelles district européen équivaut à donner Bxl sur un plateau à la Flandre. Les bxlois qui ont tendance à croire à un Bxl "Monaco" grace à l'Europe vont avoir un réveil pénible!
Ce n'est pas moi qui le dit mais des gens sérieux qui savent de quoi ils parlent.
La meileure solution est indiscutablement un état Wallonie-Bxl (élargi) selon ces mêmes gens sérieux. A méditer
Écrit par : MC MICH | jeudi, 07 juillet 2011
Elections tout de suite.
Il est nécessaire de couler le CD&V.
PLus de LeTerme.
UN gouvernement provisoire n'est pas démocratique non plus.
La NVA à 60% en flandre.
1) bonne chance au gouvernement flamand
2) blocage total de la belgique
3) coulage international et faillite de la belgique:
donc de bruxelles, de la wallonie ET de la flandre.
Comme ça tout le monde a ce qu'il mérite:
la pauvreté.
Écrit par : Salade | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireSalade : la Tchéquie et la Slovaquie se sont séparées en 1992.. aucune des 2 n'est tombé en faillite.. et pourtant chacune des 2 et particulièrement la Slovaquie était dans un état bien pire que les composantes de la Belgique actuelle, Wallonie comprise.
Vingt ans après la Slovaquie, qui partait avec tous les handicaps est devenue super dynamique et la Tchéquie qui partait avec la plupart des avantages ne s'en sort pas trop bien.
Une grande différence par rapport à nous : pas de dispute sur la capitale, Prague était clairement en Tchéquie...
Écrit par : Carolus | jeudi, 07 juillet 2011
@ Salade
Je nuance ... contrairement à ce qu'on prétend toujours, je suis convaincu que ceux qui ont le plus à perdre sont les Flamands.
Bien sûr que nous, Francophones de Bruxelles et de Wallonie, devrions faire ceinture et remonter nos manches ... mais je crois que libérés d'une Flandre qui, en réalité, loin de nous tirer, nous coupe l'herbe sous les pieds depuis si longtemps, nous ne pourrons que nous ressaisir. C'est souvent dans la difficulté que les peuples ont le sursaut nécessaire.
Par contre, je n'en dirais pas autant de la Flandre arrogante et sûre d'elle-même. Elle a vécu de la Belgique, en a profité à plus soif, par occupation des postes de fonctionnaire (240.000 flamands travaillent à Bruxelles ou en périphérie bruxelloise), par Boerenbond, par trusting des entreprises internationales déroutées sur territoire flamand interposés.
Ils en veulent ? ... eh bien, qu'ils y aillent. Mais ce qu'ils doivent savoir, c'est que dans cette hypothèse-là, ils n'auront plus face à eux des Francophones prêts à des compromis mais au contraire, des adversaires qui ne leur feront plus la moindre concession. Si c'est cela qu'ils veulent, alors ok ... allons y !
Écrit par : Tournaisien | jeudi, 07 juillet 2011
@Carolus
La crise de 2008 est passée par là et rien ne garantit que les agences de notation nous descendent en cas de scission. La spéculation sur notre pays va rapporter énormément d'argent à quelques initiés je le crains.
Écrit par : Guillaume | jeudi, 07 juillet 2011
Tournaisien : voila un effet positif du grandguignolesque "non" de waffelman aujourd'hui qui était comment dire? Si prévisible.
Je vous rejoins totalement sur votre " lls n'auront plus face à eux des Francophones prêts à des compromis mais au contraire, des adversaires qui ne leur feront plus la moindre concession. Si c'est cela qu'ils veulent, alors ok ... allons y !"
Ca donnerait presque envie de commencer à faire de la politique ! (vous en faites déjà)
Mais sachons que nous allons faire de la peine à Marcel qui déteste qu'on dise
"les francophones.." :)
Écrit par : Carolus | jeudi, 07 juillet 2011
@tournaisien
Il ya aurait dans ce cas une guerre civile à bruxelles.
(le fameux siège de Bruxelles)
Cette guerre, personne ne le gagnera.
Écrit par : Salade | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaire"On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut!"
Machiavel.
Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 08 juillet 2011
C'est confirmé! Le CDV essaie bel et bien le coup de la division MR/FDF pour arriver à l'encerclement définitif de Bxl en Flandre (faire accepter en l'absence des FDF le splits complet de BHV voire plus en l'échange du lâchage de la NVA comme je l'avais prédit dans les comments de l'article "la moulitude des choses" le 28 juin)!
Curieux de voir quels partis francophones seront tentés de tomber dans ce piège gros comme un building! Les paris sont ouverts!
Lien: http://www.lalibre.be/actu/crise-politique/article/671775/beke-justifie-la-position-du-cdv-par-la-crainte-du-fdf.html
Écrit par : GO BIG OR GET LOST | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireEt j'aurais du ajouter: combien de journaleux et médias francophones pour tomber dans ce piège grossier?
Écrit par : GO BIG OR GET LOST | jeudi, 07 juillet 2011
c'est exactement ce que veut Marcel Sel, il dit vouloir canaliser l'aversion des francophones envers les flaminguants, mais n'offre rien, qu'attiser la haine et de fustiger contre la Flandre depuis son balcon à Bruxelles, pour plaire au français qu'il admire tellement
Marcel est très clair, en ce qui le concerne, il est prêt à tout casser et à laisser pourrir la situation jusqu'à l'extrême, violence dans la rue? c'est pour leur poire! agences de notation qui font exploser la dette? rien à cirer,
parce que les flamands refusent d'accepter le suicide culturel qu'il leur propose si généreusement en échange du privilège de pouvoir financer éternellement ses idées de gauche
il n'accepte pas que la majorité de ce pays ait une autre opinion que lui-même, et si possible, les punir par tous les moyens.
et puis aller pleurer chez la France et être insignifiant
- acceptation des frontières
- droit de regard sur la capitale de la Belgique avec la Flandre
- responsabilité financière
voilà ce qui est totalement inconcevable pour Marcel Sel, mieux vaut tout casser, et puis être insignifiant en France que d'accepter que la Flandre ait des frontières, qu'une capitale y est aussi pour la majorité du pays et qu'on doit être responsable dans la gestion des denier qu'on reçoit.
Écrit par : wallimero | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaireWallimero : où avez-vous été chercher que Marcel voulait partir en France..? Lui qui passe son temps à dire qu'il aime Bruxelles, Brussel, Brussels et même probablement Brüsel.
D'où vous vient cette obsession de parler de la France tout le temps ?
Écrit par : Carolus | jeudi, 07 juillet 2011
Wallimero,
"c'est exactement ce que veut Marcel Sel, il dit vouloir canaliser l'aversion des francophones envers les flaminguants, mais n'offre rien, qu'attiser la haine et de fustiger contre la Flandre depuis son balcon à Bruxelles, pour plaire au français qu'il admire tellement"
Je n'ai jamais lu autre chose de la part de Marcel que des appels au calme, citez moi un exemple d'appel à la haine, je serais curieux de le découvrir
Même chose pour Maingain, on aime ses idées ou pas mais tous les flamands qui en parlent en parlent comme d'un extremiste. Encore une fois qu'on me montre une action ou une déclaration de sa part d'appel à la haine... J
Je ne lie absolument pas Marcel à Maingain, il ont juste un combat commun, le respect des droits des francophones.
"Marcel est très clair, en ce qui le concerne, il est prêt à tout casser et à laisser pourrir la situation jusqu'à l'extrême, violence dans la rue? c'est pour leur poire! agences de notation qui font exploser la dette? rien à cirer,"
Si je ne m'abuse les responsables du blocage c'est le seul parti qui a toujours dit NON à chaque proposition d’où qu'elle vienne, flamande ou francophone à savoir la NVA.
La seule chose qu'ils accepterait c'est une copie carbone de leur programme (et encore)
"parce que les flamands refusent d'accepter le suicide culturel qu'il leur propose si généreusement en échange du privilège de pouvoir financer éternellement ses idées de gauche"
Suicide culturel ? Les seuls qui limitent les droits de l'autre communauté en Belgique ce sont les flamands ! Le seul endroit ou vous êtes minoritaires c'est à Bruxelles et c'est la minorité la mieux protégée au monde !
"il n'accepte pas que la majorité de ce pays ait une autre opinion que lui-même, et si possible, les punir par tous les moyens.
et puis aller pleurer chez la France et être insignifiant"
Je préfère être insignifiant que considéré comme la source de tous les maux d'une communauté...
"- acceptation des frontières"
Pourquoi si ce n'est se séparer ? Vous avez transformer des frontières censés définir des cadres linguistiques en frontières d'état immuables.
"- droit de regard sur la capitale de la Belgique avec la Flandre"
Cette capitale est dans une autre région, elle est séparée de la flandre par le même type de frontière que celle auxquelles vous tenez tant. Vous voulez des régions autonome ou pas ?
"- responsabilité financière"
Cela commence par un partage équitable des richesses (cfr Bruxelles, la poule aux oeufs d'or, qu'on laisse s’asphyxier par manque de moyen)
Écrit par : Bruxellois | vendredi, 08 juillet 2011
@Wallimero : ça ne sert à rien de chercher à me provoquer. Vous montrez juste l'hideux visage de la désinformation d'un nationaliste parmi d'autre.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 08 juillet 2011
Je vais vous faire une confidence Wallimero: la dette, on s'en fout. Si la Belgique est déclarée en faillite, on s'en fout!
Pourquoi tant d'inconscience vous exclamerez-vous avec l'indignation du flamingant qui ne comprend décidément pas ces tarés de francophones?
Simplement parce que dans ce cas, ce sont les plus riches qui paieront la note... et devinez qui sont les plus riches??? Les habitants au nord du mur de chicons.
Les flamingants se sont jurés de nous couler... fort bien, ils couleront donc avec nous.
Après tout, pourquoi ferions nous quelque chose pour vous alors que tout ce que nous entendons ces dernières années ne sont que mépris et quolibets:
* intellectuellement incapables d'apprendre votre idiome.
* incapables de gérer (nos entreprises, Bruxelles, etc.)
* adeptes de la "culture du hamac"
* gréviculteurs
* syndiqués
* immigrés dans notre propre pays
* ...
Non décidément, la perspective de couler ne nous enchante guère, mais notre consolation au moment du naufrage sera bien que vous nous y accompagnerez.
En attendant, pas d'argent francophone pour les vieux flamands! Na!
Allez, je ne vous souhaite pas une bonne nuit.
Soltan Griss
Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 08 juillet 2011
@Monsieur Sel: "c'est le droit le plus strict de l'électeur de voter pour qui se présente. Merci de ne pas faire d'amalgame entre électeurs d'un parti nationaliste et nationalistes"
Si, justement, là est toute l'affaire. Pour avoir travaillé 3 ans en flandre, je sais de quoi je parle. Le flamand lambda, nourri de la propagande nauséabonde des nationalistes est lui-même un nationaliste convaincu. Le terreau est particulièrement fertile en flandre. Ce n'est pas de l'amalgame, c'est une constatation de plus en plus banale, que ce soit dans le milieu du travail, dans les foyers flamands ou dans les résultats des élections successives.
C'est un peu facile de voter pour un parti qui demande ouvertement la fin du pays, et puis de dire qu'on n'est pas nationaliste. Que je sache, ceux qui ont voté NVA savent lire; ils connaissent le programme du parti qu'ils ont choisi. Affirmer le contraire équivaudrait à dire que l'électeur est un idiot irresponsable.
J'imagine que c'est un déchirement pour vous. Vous vous situez à la charnière entre les deux communautés, et vous essayez de concilier l'inconciliable. Laissez-moi vous dire, avec tout mon respect: depuis des années, les choses sont allées trop loin; vos tentatives de réconciliation sont désespérées.
Il faut se tourner vers l'avenir. Qu'on le veuille ou non, la Belgique n'est pas l'avenir des francophones. Elle est aux mains des flamands, aujourd'hui majoritairement nationalistes (déjà aux dernières élections, et je ne parle pas des prochaines), qui ne manquent pas une occasion de nous saigner jusqu'à l'os. L'avenir est dans une région bruxelloise au caractère francophone affirmé, étroitement associée à la Wallonie.
Écrit par : michelh | jeudi, 07 juillet 2011
Répondre à ce commentaire@Michelh : je ne peux pas vous donner tort, mais une fois encore, ça ne sert à rien de se dresser face à une population, surtout si elle est mal informée par sa presse, ce qui est aujourd'hui patent.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 08 juillet 2011
Je n'ai pas encore lu ton livre marcel ce que je ne manquerai pas de faire de sitôt mais as-tu cité cette phrase célèbre d'Hugo Schiltz ( Volksunie ) ”N-VA is besmet door de erfzonde van het vooroorlogse nationalisme.” .. "la N-VA est contaminée par le pécher originel du nationalisme d'avant-guerre"... interviewé alors par un certain ... Sigfried Bracke...
Écrit par : jean sucre | vendredi, 08 juillet 2011
Répondre à ce commentaireNon. J'avais la phrase, mais je n'ai pas eu besoin de l'utiliser. La démonstration qu'il y a dans mon livre est tout à fait convaincante sans. C'est vous dire !
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 08 juillet 2011
Quel bonheur !
Notre grand politologue Wallimérou (Corresjpondantte van Den Laatste Dagen van het Noord ) est de retour, et il s'est fendu d'une longue artikel.
Ecoutez-le bande de NazeBrokes, cha est schérieuche.
Tout d'abord, eh ben tous les fr, cha est des stupides, stupides .. ma wi.
« Poerkwa pas ridiculer L'UE, la torture et l'apartheid ? » Waarom niet ? Tout cha chè des klutera de zivera, 'turrlek.
Enchuite son esplicassion du génocide de la langue flamande, par les Fr. On voit qu'il a des idées d'avant garde là. Tout cha c'est la fôôte aux Fr . Ca j'ai jamais E-N-T-E-N-D-U, une fwa.Où va-t-il chercher tout cela ??? Fantastiek .
Mais l'arzent, cha est le plus important pour lwi , cha on le chent bien. Et l'arzent de Brussël, y n'en veut pas ! Incoyable .On peut le garder ! Généreux le Wallimérou.
Et il est d'accord que l'arzent vloems y continue à couler . Mais il a pas dit où.
Y dit pas non plus quelle capitale la Vlaandre va choisir après la scission . Pasque Brussël , je la vois pas trop bien comme Kapitaal der republiek vloems. Mais bon.
Autre chose. La pacification du « Rand », là on voit bien que c'est son dada. Wallimérou est le grand Pacificatorre.
Lwi y demande qu'à «pacifier » , mais c'est encore ces ndjû de Fr qui viennent foutre le b(g)ordel .
C'est vrai quoi , y a ka :
- Reconnaitre les frontières de la Vlaandre (Qui n'est pas encore un état)
- Celui qui contribue doit être représenté (surtout dans une capitale). Il ne dit pas en fonction de quoi . Très Habile.
-celui qui reçoit des contributions doit être responsable pour l'utilisation.
C'est vrai qu'au sud , nous sommes tous des irresponsables, un peu de « Goed Bestuur » venant du Noord nous ferait du bien. Y n'a pas dit, mais c'est tout comme.
Merci Wallimérou pour ta contribution à la Pacificaxion du Rand . L'histoire ne t'oubliera pas. :-))
Pataat ! La Envé-ya a dit non ! Enfin Neen à la note Di Rupo. La Belgique va bientôt sombrer et la Vlaandre avec. Mais les nationalistes seront contents.
Ce n'est pas Denken.Durven.Doen mais Démolir.Démolir.Démolir . Bye Bye Vlaandre !
Écrit par : Dr_Schprountz | vendredi, 08 juillet 2011
Répondre à ce commentaire@Dr_Schprountz Un grand merci pour ce commentaire. J'ai bien rigolé. Un peu d'humour, ça fait du bien en ces temps sombres.
Écrit par : kiesilgur | vendredi, 08 juillet 2011
Excellent! et belle technique, aussi!
Écrit par : korrigan8 | vendredi, 08 juillet 2011
@ Marcel
la note d'EDR ne pouvait pas être acceptée par BDW sauf si tous ces types de la N-VA était complètement incohérents dans leur délire nationaliste...
la note d'EDR montre la ligne institutionnelle que décemment les Francophones ne peuvent dépasser, autant dire : au-delà de çà messieurs les flamingants , allez vous faire foutre !
toutes les cogitations des laborieux experts d'EDR ont l'effet équivalent au bout du compte d'une grève des négociations tant que la démocratie douteuse de la N-VA contamine les acteurs politiques de Flandre.
BDW, évidemment prêt à la terre brûlée pour ne pas atteindre son propre égo ainsi que l'aura de son minable parti petit bourgeois, va mener la Flandre dans une logique suicidaire grâce aux trop nombreux imbéciles parmi les Flamands qui pensent vraiment qu'ils doivent leur « réussite » à leur supériorité sur les autres...
Que les Flamands aient finalement matériellement autant à perdre dans cette posture que les Wallons dans l'acceptation des exigences natiocentriques flamandes, me titille d'une satisfaction malsaine...
Ne sommes-nous pas, Marcel , entré dans une guerre civile froide?
Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 08 juillet 2011
Répondre à ce commentaire@uit 't zuiltje : ça fait depuis 2007 qu'on est en guerre civile froide.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 08 juillet 2011
2007? il y a trop d'infos qui se vérifient dans vos livres, j'ai dû oublier le momentum
Écrit par : Uit't Zuiltje | samedi, 09 juillet 2011
@Uit'tZuiltje "au-delà de çà messieurs les flamingants , allez vous faire foutre !
".
Je dirais plutôt : " ça fieu, c'est les miennes, je veux bien qu'on joue avec mais faut pas s'y pendre". ;-)
Écrit par : kiesilgur | vendredi, 08 juillet 2011
Répondre à ce commentairemais kiesilgur c'est Élio qui signe cette note , pas Joëlle... ;~)
Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 08 juillet 2011
NEWSFLASH !!!!!!!!!!
http://www.hbvl.be/nieuws/binnenland/aid1061895/advocaat-vic-van-aelst-63-papa-van-louis.aspx
Nos félicitations, Vic ! Encore un flamingant de plus !
Écrit par : Peter | vendredi, 08 juillet 2011
Répondre à ce commentaireNon de dieu, qu'ils sont laids. A vomir.
Écrit par : MARS | vendredi, 08 juillet 2011
Quoi ? Louis ? Pas Lodewijk ? Sale traître ... ;-)
Écrit par : âne onyme | vendredi, 08 juillet 2011
@ Kiesilgur . Oui je crois qu'on ne va trop rigoler dans un futur proche (ni lointain).
L'expérience aidant, on s'aperçoit bien vite que discuter avec les flamingants (ou un nationaliste) est , la plupart du temps, tout à fait stérile. Reste l'humour ... cela ils ne nous le prendront pas ! :-))
Écrit par : Dr_Schprountz | vendredi, 08 juillet 2011
Répondre à ce commentaire@Dr_Schprountz
Ils ne nous le prendront pas, mais ils ne nous le rendront pas non plus.
Écrit par : Jeo | vendredi, 08 juillet 2011
Répondre à ce commentaireUn gouvernement viable sans la N-VA est possible!
Voici un exemple fictif de la composition d'un gouvernement reposant sur une majorité groen!,SPA, Open VLD, CD&V, PS, CDH, MR, ecolo disposant d'une majorité simple dans chaque groupe linguistique mais d'une majorité globale de 109/150 sièges! Condition sine qua non : que le CD&V se désolidarise de la N-VA
Tentative de gouvernement fictif Di Rupo 1er
Même si j’ai assez bien de réserves au niveau socio-économique à émettre au sujet de la note d’Elio Di Rupo ( tsunami taxatoire probable dont les travailleurs feraient quasi exclusivement les frais ! ) , je pense qu’un gouvernement d’union nationale pour le Pays pourrait être constitué sans la participation de la N-VA.
Du côté flamand, la majorité disposerait de 13 VLD, 13 SPA, 17 CD&V, 5 groen !, soit 48/ 88 sièges ; c’est suffisant pour un gouvernement de type socio-économique et indispensable pour arriver à une majorité globale de 100/150 sièges ( les 2/3 requis pour une réforme des institutions) ; pour ce, il faut aussi tenir compte du nombre de sièges du côté francophone : 26 PS, 18 MR , 9 CDH et 8 ecolo, soit : 61/62 sièges
La majorité globale atteindrait 109/150 sièges ; c’est donc plus que suffisant
On pourrait imaginer un gouvernement qui permettrait à chacun des partis évoqués supra d’être représentés au sein de l’équipe d’Elio Di Rupo
Un gouvernement fictif comme suit serait plausible :
1er Ministre : Elio Di Rupo( à coup sûr !) (PS)
Les différents postes ministériels pourraient être dévolus de la sorte :
Du côté flamand :
Groen ! : Mobilité et Mer du Nord :
SPA : Entreprises publiques autonomes et fonction publique :
Affaires sociales et santé publique : Johan Van De Lanotte( ?)
Open VLD : Intérieur et Réformes institutionnelles(N) : Annemie Turtelboom ( ?) ou Guido De Padt ( ?) ; l’Open VLD n’aurait qu’un seul ministre vu que Karel De Gucht occupe un poste de Commissaire européen ( commissaire européen au Commerce ) , qui a valeur de poste ministériel !
CD&V : Affaires étrangères : Yves Leterme ( il a déjà occupé cette fonction et représente l’aile gauche de son parti) ou l’actuel Steven Vanakere ( ?)
Défense :Pieter De Crem ( qui d’autre au sein de ce parti ? Pour une question d’ « équilibre », il faut un représentant de l’aile droitière de cette formation constituée de « standen ») Surtout pas Wouter Beke ; à la rigueur Inge Vervotte ! )
Economie, Classes moyennes, Agriculture et politique scientifique : Hugo Vandenberghe ( sénateur sortant non réélu, a une bonne « bouille » et représente l’aile conservatrice du CD&V)
Du côté francophone :
Ecolo : Climat, Energie et Développement durable : Jean-Michel Javaux ( pourquoi pas ?) ou un « revenant » : Olivier Deleuze
CDH : Emploi, Egalité des chances et politique des familles : Joelle Milquet ( évidemment !). A ce moment-là, elle aurait cédé la présidence de son parti à Benoit Lutgen
MR : Coopération au développement : Daniel Bacquelaine ( le concurrent malchanceux de Charles Michel à la présidence du MR)
Politique d’Asile et de Migration : Olivier Maingain ( il faut bien un FDF dans l’équipe gouvernementale)
Finances et Budget : Didier Reynders ( pour la continuité ? )
PS : 2 ministres seulement car il a déjà obtenu la présidence de la Chambre et le poste de 1er ministre
Intégration sociale, Pensions, politique des grandes villes, réformes socio-économiques et sociétales : Paul Magnette ( me semblerait tout désigné pour ce ministère , Michel Daerden songeant sans doute à prendre sa propre retraite !)
Justice et Réformes institutionnelled (fr) : Laurette Onkelinkx ( elle a déjà occupé cette fonction par le passé)
A ces 15 ministres, il conviendrait d’ajouter 2 secrétaires d’Etat aux Affaires sociales( politique des personnes handicapées, Lutte contre la pauvreté) , un Secrétaire d’Etat aux Finances( Modernisation du SPF Finances et lutte contre la fraude fiscale) ( Melchior Wathelet ?? ) , un à la Justice( Francis Delpérée, le constiturtionnaliste par excellence ?) , voire un au Commerce extérieur
NB : Tout ceci n’est, bien entendu, que de la politique fiction mais pourtant peut tenir la route!
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Écrit par : Christian Hanocq | lundi, 11 juillet 2011
Répondre à ce commentaireUn gouvernement sans la N-VA tout à fait plausible!
Tentative de gouvernement fictif Di Rupo 1er
-Même si j’ai assez bien de réserves au niveau socio-économique à émettre au sujet de la note d’Elio Di Rupo ( tsunami taxatoire probable dont les travailleurs feraient quasi exclusivement les frais ! ) , je pense qu’un gouvernement d’union nationale pour le Pays pourrait être constitué sans la participation de la N-VA.
Du côté flamand, la majorité disposerait de 13 VLD, 13 SPA, 17 CD&V, 5 groen !, soit 48/ 88 sièges ; c’est suffisant pour un gouvernement de type socio-économique et indispensable pour arriver à une majorité globale de 100/150 sièges ( les 2/3 requis pour une réforme des institutions) ; pour ce, il faut aussi tenir compte du nombre de sièges du côté francophone : 26 PS, 18 MR , 9 CDH et 8 ecolo, soit : 61/62 sièges
La majorité globale atteindrait 109/150 sièges ; c’est donc plus que suffisant
En osant admettre que le CD&V de Wouter Beke aurait le courage de divorcer des fascisants de la N-VA, cette fiction serait défendable dans la réalité !
On pourrait imaginer un gouvernement qui permettrait à chacun des partis évoqués supra d’être représentés au sein de l’équipe d’Elio Di Rupo
Un gouvernement fictif comme suit serait plausible :
1er Ministre : Elio Di Rupo( à coup sûr !) (PS)
Les différents postes ministériels pourraient être dévolus de la sorte :
Du côté flamand :
Groen ! : Mobilité et Mer du Nord :
SPA : Entreprises publiques autonomes et fonction publique :
Affaires sociales et santé publique : Johan Van De Lanotte( ?)
Open VLD : Intérieur et Réformes institutionnelles(N) : Annemie Turtelboom ( ?) ou Guido De Padt ( ?) ; l’Open VLD n’aurait qu’un seul ministre vu que Karel De Gucht occupe un poste de Commissaire européen ( commissaire européen au Commerce ) , qui a valeur de poste ministériel !
CD&V : Affaires étrangères : Yves Leterme ( il a déjà occupé cette fonction et représente l’aile gauche de son parti) ou l’actuel Steven Vanakere ( ?)
Défense :Pieter De Crem ( qui d’autre au sein de ce parti ? Pour une question d’ « équilibre », il faut un représentant de l’aile droitière de cette formation constituée de « standen ») Surtout pas Wouter Beke ; à la rigueur Inge Vervotte ! )
Economie, Classes moyennes, Agriculture et politique scientifique : Hugo Vandenberghe ( sénateur sortant non réélu, a une bonne « bouille » et représente l’aile conservatrice du CD&V)
Du côté francophone :
Ecolo : Climat, Energie et Développement durable : Jean-Michel Javaux ( pourquoi pas ?) ou un « revenant » : Olivier Deleuze
CDH : Emploi, Egalité des chances et politique des familles : Joelle Milquet ( évidemment !). A ce moment-là, elle aurait cédé la présidence de son parti à Benoit Lutgen
MR : Coopération au développement : Daniel Bacquelaine ( le concurrent malchanceux de Charles Michel à la présidence du MR)
Politique d’Asile et de Migration : Olivier Maingain ( il faut bien un FDF dans l’équipe gouvernementale)
Finances et Budget : Didier Reynders ( pour la continuité ? )
PS : 2 ministres seulement car il a déjà obtenu la présidence de la Chambre et le poste de 1er ministre
Intégration sociale, Pensions, politique des grandes villes, réformes socio-économiques et sociétales : Paul Magnette ( me semblerait tout désigné pour ce ministère , Michel Daerden songeant sans doute à prendre sa propre retraite !)
Justice et Réformes institutionnelled (fr) : Laurette Onkelinkx ( elle a déjà occupé cette fonction par le passé)
A ces 15 ministres, il conviendrait d’ajouter 2 secrétaires d’Etat aux Affaires sociales( politique des personnes handicapées, Lutte contre la pauvreté) , un Secrétaire d’Etat aux Finances( Modernisation du SPF Finances et lutte contre la fraude fiscale) ( Melchior Wathelet ?? ) , un à la Justice( Francis Delpérée, le constiturtionnaliste par excellence ?)
NB : Tout ceci n’est, bien entendu, que de la politique fiction !!!
Écrit par : Christian Hanocq | lundi, 11 juillet 2011
Répondre à ce commentaireIl faut toujours pouvoir rêver un peu... mais on en n'est plus là.
On en est à 11/07 fête nationale, on en est à l'Etat nation Flandre.
Vous n'avez pas entendu wafelman hier ? C'était pourtant clair.
Écrit par : Carolus | lundi, 11 juillet 2011
Un tel gouvernement ne peux se faire sans passer par les exigences intolérable du Cd&V (note Octa+).
Il serait donc aussi inacceptable qu"un gouvernement avec la NV-A
Écrit par : Xavier | lundi, 11 juillet 2011
Exact, l'espoir fait vivre et la longue attente fait mourir; peut-être n'aurons-nous plus de gouvernement fédéral car le pays est sur le point de disparaître; NVA + VB + LDD représentent à eux trois plus de 40% de l'électorat flamand! Le CD&V scotché à la N-VA représente 44/88 sièges ( majorité de blocage). La Belgique ressemble de plus en plus à l'ex-Yougoslavie.
Qui vivra verra!
Le fanatisme d'une partie sans cesse grandissante des électeurs flamands aura, in fine, eu la peau de la Belgique; en créant cette fiction, j'ai un peu voulu exorciser mes propres craintes mais je suis très conscient que le Pays en est arrivé à un point de non retour! A moins d'un miracle... Mais si c'est reculer de 3 ans environ pour mieux sauter après et se retrouver en 2014 dans une situation encore plus ingérable, il vaut mieux alors se préparer mentalement, dès maintenant, à la scission du pays!
Bonne soirée
Bien à vous
Christian
Écrit par : Christian Hanocq | lundi, 11 juillet 2011
Répondre à ce commentaireEn ébauchant ce gouvernement fictif j'ai surtout voulu exorciser mes propres craintes; je ne doute pas que la messe est dite depuis longtemps et qu'inéluctablement l'éclatement du Pays est proche! Une partie sans cesse croissante des électeurs flamands ont plébiscité des partis séparatistes et extrémistes ; nul doute qu'en cas d'élections anticipées, NVA + L.D.D. + Vlaams Belang auront une très large majorité de blocage du côté linguistique flamand ,rendant toute formation gouvernementale impossible! Le CD&V d'aujourd'hui n'est plus le CVP des années 70 ou 80! Le nationalisme flamand aura tôt ou tard raison de la Belgique; je n'en ai plus le moindre doute. Ce qui est possible arithmétiquement ne l'est pas forcément politiquement! Bien à vous. Bonne soirée
Christian
Écrit par : Christian Hanocq | lundi, 11 juillet 2011
Répondre à ce commentairequand bien même il n'y aurait pas scission, je ne me sens plus belge, et à dire, je m’aperçois qu'il n'y a aucunes valeurs belges.
je m’aperçois aussi que nous vivons dans une particratie où on nous prie de venir voter une fois tout les x, qu'au final peu importe la case que l'on coche on en reviens toujours à un gouvernement de droite,
même le ps est de droite en belgique( de centre droit) par rapport à ce qu'il devrait etre,...
je m’aperçois que même si je n'ai rien contre les flamands ,je n'ai absolument rien qui me lie à eux à part un nom à consonance germanique,
je ne pratique pas leur langue malgré des humanité en science langue math .
je ne m'interesse pas à ce qui peut etre produit par les flamands,
je ne vais pas à la mer en belgique,
je ne travaille pas avec les flamands
je ne cotoye pas de flamands
et rien que le fait qu'on essayerai de me forcer à me rapprocher d'eux me débectent, ce n'est pas le genre de chose que l'on force si on veut que ce soit dans la fraternité et si c'est pour le boulot,je peux toujours trouver ailleurs des places où on ne le feras pas.
au début de la crise, j''étais un farouche défenseur de la Belgique, puis de la wallonie qui même si elle restait seule s'en sortirait mieux que la france par exemple
je ne voulait pas entendre parler de séparatisme ni encore moins de ratachisme
400jours se sont écoulés, 400jours où je me suis remis en question.
je ne veux plus du roi, plus des flamand, plus de dirupo,onkelynx et les autres marionnettes
mes valeurs et ma culture,mes combats se rapprochent tellement de ceux de la France que j'ai finalement choisi.
dans 5ans,je ne serais plus belge, même si la Belgique est encore là.
Écrit par : oli | jeudi, 21 juillet 2011
Répondre à ce commentaireQue de haine! que de haine!
Arrêtez de suivre la politique si c'est pour vous mettre dans de tels états!
Profitez de la vie rien ne changera profondément. Dans cette histoire les trains traverserons toujours le pays, vous verrez toujours des "flamands" parlez le français car nous ne saurions pas leur répondre autrement^^, le boulanger du coin aura surement encore du pain le lendemain, et vous râlerez toujours quand vous ne toucherez pas assez de sous etc etc etc...
Que l'on supprime toutes formes d'informations durant 2 ou 3 mois histoires que les gens ouvrent les yeux!! Ça commence à être pénible
Écrit par : sam | jeudi, 21 juillet 2011
Répondre à ce commentaireil ne s'agit pas de haine,
il s'agit de respect , de lassitude , de choix, de décisions,
ces 400 jours ont ouverts les yeux à beaucoup.
il n'y a pas de pays qui s'appelle Belgique, et encore moins de démocratie qui porte ce nom.
ce qui est haineux,c'est votre commentaire.
comme si le fait que je ne pouvais rien changer à la situation transformerais tout manque d'information ma position
me prenez vous pour une chèvre ?
ce qui est fait est fait et ce qui est dit reste
Écrit par : oli | jeudi, 21 juillet 2011
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