vendredi, 02 décembre 2011

La pacification communautaire ? C'est de mon cul !(1)

Deux petites infos apparemment sans grand relief nous parviennent. Elles seraient passé il y a trois ou quatre ans comme des anecdotes sans grande importance, des pics de belgitude appliquée. Mais aujourd’hui, après 535 jours qui auraient dû servir à régler quelques questions fondamentales, comme celle des langues, elles font tache. Tout d’abord, il y a ce bureau de délation installé à Grimbergen…

 

(1) allusion à la très mauvaise interprétation par Bart De Wever de l'expression "(…) mon cul les contemple."


…le bulletin communal de décembre y encourage les habitants à dénoncer «les inscriptions en français» dans les publicités et les commerces, ainsi que les gens qui parleraient une autre langue. Ultrajacobinisme exposant Kafka. Après avoir formulé son billet de la façon cavalière que je viens d'évoquer, la commune s’est excusée. Elle ne suggérait bien sûr pas que les langues étrangères étaient interdites «dans la sphère privée», affirme-t-elle. Pas de ça chez nous ! Et tant pis si le droit belge interdit d'interdire l'usage d'une langue quelle qu'elle soit dans l'espace public. Dans ses excuses, Grimbergen précise qu'elle visait plutôt les commerçants. Ceux que les braves citoyens flamingants auront dénoncés ne risquent d’ailleurs pas grand chose : une lettre sympathique et hilarante leur serait envoyée pour leur rappeler qu’il serait gentil de leur part de respecter le caractère flamingant de la commune en utilisant d’abord le néerlandais dans leurs contacts avec leurs clients. Une politique bizounours en diable.

 

Peu chaut à l’administration locale de faire de Grimbergen l’une de ces communes ridicules où l’on se croirait dans un bain turc de la Grande Vadrouille : «Beut you awre Frwench ? You spique Frwench too ?» (en substance). Si le contrevenant n’obtempère pas, on lui envoie un gentil agent de police qui lui explique en lui faisant des gazous, qu’il doit parler néerlandais. Ça, c’est pour les apparences.


En vrai, ça peut être un peu plus radical que ça. Ainsi, à Vilvoorde, une commerçante néerlandophone s’est fait sermoner par deux sbires pourtant assermentés qui lui affirmaient qu’elle n’avait pas le droit d’utiliser autre chose que le néerlandais dans ses contacts à ses clients. Une prétendue obligation qui est bien évidemment anticonstitutionnelle et illégale (aucune Loi ne peut interdire l’usage d’une langue par un particulier, elle est facultative). La pression est donc bien plus forte qu’on ne le dit. Mais c’est vrai qu’on ne risque ni amende (impossible légalement), ni déportation. Juste une invraisemblable pression morale et administrative qui déshonore la Flandre d’abord, la Belgique ensuite.


Autre exemple, le témoignage signé que j'ai reçu de ce monsieur d’âge mur qui a été amendé pour avoir refusé de parler néerlandais à des agents de Tervuren, en bord de ring. De fait, il avait eu le malheur de leur faire remarquer qu’eux non plus ne parlaient pas néerlandais, mais bien un patois flamand. L’agent flamingant étant très susceptible, il s’ensuivit une altercation dont le monsieur fit les frais.

 

Bon, les communes périphériques de la "Capitale" de l'Europe sont restées au Moyen-Âge, et restent dirigées par des sheriffs de campagne qui s'intéressent plus aux conversations du café du commerce devant la cathédrale qu'à la réputation de leur cité. Maisce qui est remarquable, c’est que la prétendue pacification entre les communautés n'a absolument rien changé à la donne. La scission annoncée de BHV n'a en fait pour effet que de radicaliser ces petites communes où des Francophones vivent depuis des décennies (notamment à Strombeek-Bever) Et puis, la bourgmestre de Grimbergen est CD&V, l'un des partis de la future coallition qui est sensée nous faire retrouver la Belgique ! Les habitants non-néerlandophones du reste de BHV sont prévenus. 

 

L’autre nouvelle est le dépôt de cette Loi folklorique de la N-VA imposant à tous les ministres d’être bilingues. En d’autres temps, elle n’aurait pas fait l’objet d’une dépêche. Mais ici, la N-VA étant dans l’opposition, et quelle opposition !, le sujet prend un autre sens, parce qu’il s’agit bien évidemment de tirer sur le papillon. Il semble logique, bien entendu, dans un pays bilingue, que tous les ministres fédéraux parlent les deux langues. Et je suis naturellement mille fois pour, tout comme Dave Sinardet, qui a émis l’idée il y a bien longtemps et ne peut être suspecté de flamingantisme, au contraire.


Sauf qu’il faut d’abord s’entendre sur le sens du mot «bilingue». S’agit-il d’être en état intellectuel de comprendre les Belges d’expression autre et de leur répondre, fût-ce dans un français ou un néerlandais approximatif ? Ou s’agit-il d’être parfait bilingue et de réussir un examen de haut niveau ? Dans le premier cas, on éliminera probablement Michel Daerden et l’un ou l’autre crétin linguistique, mais Onkelinx a montré à la télévision flamande qu’elle savait se faire comprendre et comprenait les questions qu’on lui posait. Ça n'empêche pas Bart De Wever de prétendre qu'elle n'en parle pas un mot ! Elio Di Rupo ne parle pas bien, loin de là, et ne comprend pas toujours les questions tout de suite (mais en français non plus, dès lors qu’il a un airbag-earing), mais il comprend dans le pire des cas à la seconde audition, et ses réponses sont elles aussi parfaitement compréhensible.


Pour la N-VA, la manœuvre est plus vicieuse : dès lors que le parti considère que le futur premier ministre ne parle pas du tout néerlandais — ce qui est une grossière exagération — il s’agit bien évidemment de rendre Di Rupo illégal. La proposition de Loi ne passera pas, mais ce blocage sera en soi un argument de vente supplémentaire pour les nationalistes : «regarde, Peuple Flamand™, les Francophones refusent qu’on leur impose de parler la langue de la majorité pour devenir ministre, et pire, premier ministre». Manœuvre délétère où l’on tente d’assimiler Di Rupo à José Happart.

 

Sinon, s’il faut un niveau plus élevé, disons «optimum», on peut éliminer à peu près tous les politiciens francophones (aucun ne gère bien l’inversion, tous font des petites fautes), ainsi qu’une grande partie des néerlandophones. Annemie Turtelboom, Wouter Beke, Kris Peeters, Jan Peumans, Bart De Wever ne peuvent pas être considérés comme parlant (très) bien français. En réalité, les seuls exemples qui me viennent à l’esprit d’excellents bilingues sont Herman De Croo (Alexander s’en approche, mais fait tout de même une erreur au moins par phrase) et Yves Leterme, qui n’est toutefois pas parfait, loin de là. Donc, le bilinguisme des ministres est tout à fait souhaitable, mais étant donné le contexte et l’impossibilité d’obliger sans examen Selor (par exemple), une Loi est de nos jours inapplicable. Et pour rappel, on peut être le quatrième meilleur ministre des finances du monde et ne pas être très bon en deuxième langue.

 

Alors, il reste la discipline des partis. Ne faire monter au fédéral que ceux qui sont préalablement bons bilingues, et imposer que les ministres répondent à chacun dans sa langue. Ça, je suis pour. Je trouve invraisemblable qu’une Evelyne Huytebroeck, ministre d’une région bilingue, ne soit pas en état de répondre en néerlandais à TV Brussel. Je trouve incroyable qu’un Moureaux ou un Daerden parle français à la VRT. Mais le fait est que ceci montre que rien n’a été réglé par la scission de BHV et le verrouillage de la frontière linguistique (hors communes à facilités). Et ça, il y a de quoi vraiment fragiliser… un papillon.


D'autant que cette manœuvre N-VA typique n'est que la première d'une longue série. Entre l'accord papillon et les élections communales, il y a une petite année. Si la N-VA emporte ces élections-test, après un harcèlement antigouvernemental qui promet d'être sanguignolent, je ne donne pas un kopeck de la majorité actuelle. L'avenir de la Belgique était entre les mains d'Elio, Wouter, Alexander et les autres jusqu'à aujourd'hui. Désormais, il est entre les mains de la N-VA, des éditorialistes et journalistes du Nord, et de la population flamande. C'est eux qui ont les choses en main. Avec un gouvernement kaléidoscope qui a dû prendre des décisions impopulaires, ça promet !  

11:42 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (207) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

pour illustrer la première partie de l'article, voici un témoignage:

Dear Friends,

"Beste Vrienden,

"Chers Amis,

"Je vous envoie souvent des blagues que j'apprécie, ceci n'en n'est

pas une, mais c'est tout de même une perle.

"Je vous invite à prendre connaissance du courrier que je reçois ce jour.

"Pour la petite histoire je viens de mettre en vente une maison à

Overijse, située à moins d' 1km de Rixensart et à 500 m de La Hulpe.

"J'y ai apposé en façade 2 panneaux de mon agence ; l'un avec "TE

KOOP", l'autre avec "FOR SALE".

"D'où la lettre de la commune d'Overijse, particulièrement bien

rédigée et très cordiale.(ci-dessous traduite en français)

"La maison est maintenant vendue ... à un belge et son épouse française.

Lettre de la commune d'Overijse :

la traduction française :

"Overijse, 11 février 2008

"Service de la Politique Flamande

"Objet : Panneau de vente immobilière en anglais à Overijse

"Cher Monsieur, Madame,

"Nous constatons que vos pannneaux "A vendre" sont aussi rédigés en

anglais.

"Comme cette commune appartient à la région flamande et n'a pas de

facilités pour les locuteurs d'une autre langue, il est important que

vous utilisiez exclusivement le néerlandais dans toute votre

communication.

"Vous serez ainsi agréable à vos clients néerlandophones et vous

donnez à vos clients locuteurs d'autres langues qui apprennent le

néerlandais l'occasion de pratiquer notre langue.

"Le Collège des bourgmestre et échevins donne une attention

particulière au caractère néérlandophone de Overijse. Dans notre

cadre de vie il est essentiel que tous respectent le particularisme de

la région.

"Nous espérons donc que votre entreprise contribuera à l'avenir de

façon positive à la préservation du caractère Flamand de cette

commune.

"Nous aimerions savoir ce que vous pensez de cette problématique et

nous vous remercions d'avance pour une réponse rapide.

"Avec notre meilleure considération.

"Au nom du collège des bourgmestre et échevins.

Le secrétaire communal, l'échevin de la politique Flamande,

le bourgmestre."

(signatures)

La réponse envoyée par l'agence à la Commune d'Overijse :

La Société des Nations a été créée en 1919.

Le Benelux existe depuis 1944.

Le traité de Rome a été signé il y a 50 ans.

L'espace Schengen existe depuis 1985.

En deux mots et dans toutes les langues : le monde bouge, est ouvert

et communique.

Les Flamands occupent le haut du tableau Européen en matière de

multilinguisme.

La qualité de vie, la sympathie et les qualités variées des habitants

de Flandre et de Belgique attirent des citoyens et des investisseurs

de toutes nations et de toutes langues.

Le multilinguisme arrive chez nous par la télévision, par le

satellite, par les appels téléphoniques, par le sac de croquettes

pour chien, par les agences immobilières et par les visteurs de tous

horizons.

Puisque vous me demandez mon opinion : vos préoccupations de "pureté

linguistique" de la Commune d'Overijse reflètent la peur des autres et

la croyance absurde que le renfermement sur soi apportent quelque

chose de bon. Au Vatican on parle encore latin et voyez comme les

Eglise se vident...

Les habitants d'Overijse sont polyglottes, ils vont en vacances, en

week-end, en voyage d'affaire, en voyage scolaire à Londres, Berlin

Paris ou Liège et dans tous les coins du monde.

Ils sont fiers d'être des citoyens ouverts sur le monde et fiers que

des Allemands, Grecs, Suédois, Chiliens, Wallons ou autres trouvent la

vie bonne dans leur commune.

Les membres du Collège ne semblent pas vivre dans le même monde que

ces concitoyens. Ou plutôt ils développent une prétendue menace du

monde extérieur, non-flamand, et se présentent ensuite comme des

protecteurs et défenseurs ... pour récolter des voix et des mandats.

C'est un vieux procédé indigne de la vraie gestion publique. C'est du

populisme de bas étage, mais ça marche toujours sur des gens à

l'identité incertaine. Et c'est bien là qu'on est : quand on a des

problèmes de frontière, c'est qu'on est pas certain de son identité !

Ne faites pas payer à vos contemporains votre protectionnisme qui

relèguera Overijse et le reste de la Flandre au bas du classement.

Dans 50 ans les enfants de votre commune vous reprocheront que la

préservation du caractère flamand d'Overijse aura conduit leur commune

à devenir "Bokrijk en Brabant" (*)

D'ici là je vous souhaite de trouver une définition positive et

dynamique du caractère flamand et qui ne se limite pas à dire non

autres, non aux autres langues.

Veuillez agréer ...

Bokrijk est un village touristique artificiel qui regroupe des

bâtiments anciens témoins de l'architecture flamande traditionelle.

Pierre Liénard

Écrit par : Léon Hupez | vendredi, 02 décembre 2011

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Très jolie réponse. J'applaudis des deux mains.

Écrit par : Geoffrey | vendredi, 02 décembre 2011

La lettre de la commune est une merveille d'hypocrisie et de mauvaise foi

Écrit par : Arthur | vendredi, 02 décembre 2011

Toujours aussi juste, Msel
hélàs...

Écrit par : DonBlacksad | vendredi, 02 décembre 2011

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Moureaux oui, Daerden, non.

La Wallonie est officiellement unilingue, et ne peut voter que pour des wallons.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 02 décembre 2011

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Faux! Gaston Onkelinx, le père de Laurette, était un ouvrier flamand venu gagner sa croute dans la sidérurgie liégeoise et fut élu bourgmestre de Seraing.

Écrit par : gerdami | dimanche, 04 décembre 2011

Wat had je verwacht? Dit is geen akkoord. Dit is een staakt-het-vuren waar de legers blijven staan op de positie die ze toevallig op dat moment hadden en klaar zijn om de vijandelijkheden te hervatten.

Écrit par : Lieven (imbeciel) | vendredi, 02 décembre 2011

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legers??
is uwen xanax op?

Écrit par : wallimero | vendredi, 02 décembre 2011

Ah si seulement la frontière linguistique dans le passé n'avait pas toujours reculé en défaveur de la Flandre on en serait pas là.

Écrit par : xavier castille | vendredi, 02 décembre 2011

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Je dirais plutôt, ah s'il n'y avait jamais eu de frontière linguistique...

Écrit par : Geoffrey | vendredi, 02 décembre 2011

@Xavier Castille et Geoffrey

la frontière linguistique dans le passé n'a jamais reculé en défaveur de la Flandre, et il n'y a jamais eu le mot "frontière linguistique" écrite dans une loi...

Vu qu'il n'y a qu'en "flandre" qu'une langue d'usage a été éradiquée par des lois (la zone bilingue de bxl et quelques communes à facilité le long de la "frontière linguistique" n'en étant que le relicat plus ou moins "bilingue" (je parle de réalité culturelle)

il y a donc toute les chances que nous en serions-là de toute façon...

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 02 décembre 2011

@Xavier. Ce n'est pas la réalité. Ce qui s'est passé, c'est que les minorités françaises qui se trouvaient un peu partout en Flandre ont été "éliminées" (flamandisation, exil, etc.), qu'une partie d'entre eux se sont installés à Bruxelles, et que la ville a grossi. En réalité, les flamingants sont les premiers responsables du recul de la frontière, parce qu'ils ont dressé un certain nombre de néerlandophones contre eux, particulièrement à Bruxelles, qui ont décidé de passer côté francophone. Bruxelles elle-même était bilingue depuis des siècles. Et les minorités de Hal, Vilvoorde, Zaventem peuvent être considérées comme historique. Le néerlandais recule proportionnellement dans quelques rares communes autour de Bruxelles, mais il ne faut pas oublier que le français a été éradiqué d'Anvers, Gand, Courtrai, Ypres, Oudenaerde, et bien d'autres villes.

La réalité, c"est que la proportion de néerlandophones était de 54% en 1830, elle est de 58% aujourd'hui. Autrement dit, le néerlandais n'a jamais reculé en Belgique, il a crû assez rapidement. Sans compter que des 54% de "flamandophones" de 1830, une vague minorité parlait réellement le néerlandais (tout comme une vague majorité de Wallons parlaient le français).

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 02 décembre 2011

@ marcel

vous êtes trop drôle... on a "éliminé" les francophones... je me suis trompé parce que le mot exacte doit clairement être "exterminé" les francophones de flandre... je vais parler aux voisins anversois francophones pour demander leur avis....

une petite question... comment est-ce qu'on les a "éliminé"? en introduisant des écoles et une administration néerlandophone ou est-ce qu'on les a mis dans un four à l'allemande?

Écrit par : des | vendredi, 02 décembre 2011

Walen buiten.

Écrit par : Nicolas | samedi, 03 décembre 2011

@Des : j'ai écrit "éliminé" entre guillemets, ce qui signifie qu'il faut relativiser le mot. J'aurais plutôt dû écrire "éliminé toute présence francophone" en effet.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 03 décembre 2011

@Des : depuis le temps, vous devriez savoir que je n'aurais jamais pensé "exterminé".

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 03 décembre 2011

@Des

Bonne question.

Pourquoi les quelques élites francophones sont partis d'Anvers, Gand, ... il y a longtemps?

Est-ce qu'on leur a chassé avec une armée?

Peut-être ils ne pouvaient pas supporter que la foule recevait des droits aussi?

Peut-être ils ne pouvaient pas avaler le fait que le néerlandais, la langue de la basse classe à cette époque, devenait de plus en plus important et reconnue comme langue officielle.

Ce traumatisme historique des anciens élites francophones (d'avoir dû supporter des droits linguistiques égaux pour la foule qu'ils méprisaient tellement) se fait sentir toujours aujourd'hui: on a le FDF, on a le COF et ses directives, on a Ph. Gueluque, on a le petit Olivier, on a Marcel,...

Écrit par : thomas | dimanche, 04 décembre 2011

erratum: je voulais dire l'OCF, cette organisation étroitement liée à l'FDF. Marcel, pourriez vous regarder sur votre carte membre que c'est bien ça leur nom? (je plaisante)

Écrit par : thomas | dimanche, 04 décembre 2011

Ces flamingants qui se gaussent d'éradiquer du francophone tiennent plus de l'animal que de l'humain ! Problème d'éducation et de valeurs... Étonnant ?

Écrit par : Zejan | dimanche, 04 décembre 2011

@thomas : vous confondez, les Leterme, d'écrou, de Wever, ..., ils sont toujours là.

Écrit par : Nicolas | dimanche, 04 décembre 2011

@thomas : non. pour chasser les élites gantoises et anversoises, on a tout simplement interdit l'école en français…

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

Est-ce tellement insupportable pour un noble francophone d'envoyer ses enfants à une école néerlandophone, sachant qu'aux siècles précédents 95% de la population n'avait pas accès à un enseignement dans leur langue maternelle?

Qui est l'intolérant dans cette histoire? Qui a du mépris pour qui?

Écrit par : thomas | dimanche, 04 décembre 2011

En plus, Marcel, je pensais que vous étiez de gauche?

Au cours de l'histoire, les forces de gauche ont très souvent fait chasser les élites d'une façon ou l'autre.

Écrit par : thomas | dimanche, 04 décembre 2011

Et bien entendu il y avait des écoles néerlandophones pour les petits des immigrés flamands en Wallonie, n'est-ce pas?

Écrit par : thomas | dimanche, 04 décembre 2011

@thomas:
Mais nous n'avez rien compris ou on ne vous l' a pas appris ou vous êtes de mauvaise foi.
Au XIXè siècle, il n'y avait pas plus d'école en walon pour les Wallons que d'école en flamand pour les Flamands.
L'Eglise s'est occupé d'instruire ses fidèles en latin pendant des siècles, jusqu'à ce que - pour simplifier - Napoléon n'apporte, en plus des larmes et du sang, le code civil, l'administration et l'école, en français, pour tous les petits belges, dans sa grande magnanimité.

Écrit par : gerdami | dimanche, 04 décembre 2011

Alors c'est une bonne chose que le peuple s'est revolté et émancipé. Et si les quelques nobles flamands francophones, qui parlaient français pour se distinguer de la foule qu'ils méprisaient, trouvaient qu'ils devaient partir de la Flandre parce qu'ils ne pouvaient pas supporter cette émancipation, ça dit surtout qqc sur eux-mêmes et ça ne veut pas dire que les flamands ont chassé les francophones comme Marcel dit. Ils pouvaient envoyer leurs enfants à une école néerlandophone, tout comme quelque temps avant ça les flamands ne pouvaient envoyer leurs enfants qu'à des écoles francophones.

Écrit par : thomas | dimanche, 04 décembre 2011

@thomas : la plupart des Francophones de Flandre n'étaient pas des nobles, ni même des riches.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

C'est vrai?

Quelles sources?

Écrit par : thomas | dimanche, 04 décembre 2011

@thomas : rien à voir avec les nobles (c'est l'école qui vous a fourré ça dans le crâne?) ni avec l'envie. C'est tout simplement un droit d'aller à l'école dans sa langue. Les gens ne sont pas immobiles…

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

@thomas : avant d'être de gauche, je suis démocrate. Le père de Conscience, francophone de Flandre, était un ancien timonier de l'armée française qui habitait Anvers. Ils étaient des tas comme ça. Des petits marchands, des exilés économiques, des artistes, des ouvriers… Le fait est que l'enseignement en français est historique en Flandre, et vous n'avez cessé de retirer ces droits à l'enseignemnt et à la culture dans sa langue. Vous allez à contre-courant de l'histoire.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

@Thomas : il n'y a jamais eu de minorité flamande (à l'époque) significative et historique en Wallonie, à quelques villages près. Et bien entendu, il eût été mieux qu'on y donnât des cours en néerlandais quand une minorité émergeait. Mais c'était un tout petit peu une autre époque. Impossible de comparer le Brabant flamand et ses 10% de Francophones et le Brabant wallon et ses 1 ou 2 % de néerlandophones — qui de surcroît à l'époque, parlaient tout, sauf le néerlandais.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

En France les révolutionnaires de 1789 ont aussi retiré des droits à certains gens. Indigné?

Oui dans un monde parfait les écoles FR auraient continuées à exister, mais pourquoi vous, le grand illuminé autoproclamé, ne pouvez pas voir ces événements dans leur contexte historique?

Écrit par : thomas | dimanche, 04 décembre 2011

Moi, ce qui m'effraie, c'est de constater qu'au XXIème siècle, la désinformation et le bourrage de crâne sont toujours aussi florissants et efficaces qu'au Moyen Age.

Mais bon... Les certitudes rassurent et le doute inquiète.

Écrit par : Juliette | dimanche, 04 décembre 2011

@thomas : source : recensements linguistiques. À moins que vous ne pensiez que 8% de la population d'Anvers était noble et riche… Et tous francophones. C'est juste ridicule à cette époque.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

Marcel,

Je ne me souviens plus le nom de la documentaire que j'ai vu à ce sujet, mais il est sûr qu'à cette époque-là les dirigeants wallons étaient très soucieux de ne pas donner des droits linguistiques ou culturels aux grands groupes d'immigrés flamands, parce qu'ils avaient peur de mettre en péril le caractère francophone de la Wallonie. Leur dévise était assimiler et encore assimiler.

Et je crois qu'il y a bien plus d'1% ou 2% des wallons qui portent un nom de famille flamand.

Et franchement, je peux comprendre ces dirigeants wallons. L'hospitalité ne veut pas dire qu'on ne peut plus défendre le caractère culturel ou linguistique de sa région ou pays.

Écrit par : thomas | dimanche, 04 décembre 2011

@Thomas : la France a reconnu les langues régionales depuis, et l'enseignement du néerlandais, par exemple, est organisé dans le Nord. Par ailleurs, je ne considère pas la France jacobine comme étant un bon exemple, suivi d'ailleurs à la lettre par la N-VA, par exemple. L'histoire va dans le sens de la reconnaissance des minorités, que ce soit en Flandre ou ailleurs.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

@Thomas : où avez-vous lu que j'étais d'accord avec les décisions des wallingants ? L'immigration flamande en Wallonie date un peu. Les conditions de vie, de circulation, et surtout les Lois de l'époque n'ont rien à voir avec celles d'aujourd'hui. Encore une fois, aller chercher les 9% de Néerlandophones de Jemappes en 1910 pour justifier des politiques à Grimbergen (plus d'un tiers de langue autre) en 2011 me semble en effet aller à contre-courant de l'histoire, et de la logique.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

@ marcel

quote

"Autre exemple, le témoignage signé que j'ai reçu de ce monsieur d’âge mur qui a été amendé pour avoir refusé de parler néerlandais à des agents de Tervuren, en bord de ring. De fait, il avait eu le malheur de leur faire remarquer qu’eux non plus ne parlaient pas néerlandais, mais bien un patois flamand. L’agent flamingant étant très susceptible, il s’ensuivit une altercation dont le monsieur fit les frais."

je suis très curieux comme juriste de savoir sur quel base ce monsieur a été amendé pour avoir refusé de parler néerlandais.... pourriez vous élaborez un peu plus?

de l'autre côté vous indiquez qu'il refuse de parler le NL mais au même temps il le comprend parfaitement (apparemment) pour pouvoir dire au policier qu'il parle un patois flamand, ou ai je mal compris?

l'attitude de ce monsieur est du même niveau que le niveau du policier flamingant...

si à Anvers on gueule à la police, n'importe la langue, on vous met au cachot... mais ça c'est la Flandre profonde bien sûr...

allez, toute le monde, bon weekend.. je vais me reposer à Trois Ponts et il ne me viendrait pas dans ma tête de parler NL aux policiers de Trois Ponts... je n'aime pas recevoir des amendes, vous savez...

Écrit par : des | vendredi, 02 décembre 2011

Répondre à ce commentaire

@Marcel

Et moi c'est en tant que jardinier, que j'aimerais bien savoir ce que vous entender par améliorer ce monsieur d'âge mûr ;))

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 02 décembre 2011

@Des : le mot "amender" signifie prendre une punition, pas forcément une amende. La personne en question n'avait pas conscience qu'il ne se trouvait plus en région bruxelloise (aux abords du ring), et a eu le malheur de poser une question aux policiers en français. La suite n'a pas été agréable.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 02 décembre 2011

@Des
Comment peut-on être assez hypocrite et de mauvaise foi pour comparer les abords de Bruxelles (en l'occurence le ring) avec la commune de Trois-Ponts qui se trouve en Ardenne liégeoise ?
Pourquoi un Bruxellois devrait-il obligatoirement s'exprimer en NL parcequ'il emprunte le ring qui entoure sa ville ?
Qui est (ou devrait être) au service de la population, le citoyen ou l'agent de police ?

L'étroitesse d'esprit, c'est bien çà le caractère flamand que des moyennageux essaient d'imposer à la périphérie de Bruxelles, ville ouverte, européenne et multiculturelle.

Écrit par : Boomerang | dimanche, 04 décembre 2011

@Des
Comment peut-on être assez hypocrite et de mauvaise foi pour comparer les abords de Bruxelles (en l'occurence le ring) avec la commune de Trois-Ponts qui se trouve en Ardenne liégeoise ?
Pourquoi un Bruxellois devrait-il obligatoirement s'exprimer en NL parcequ'il emprunte le ring qui entoure sa ville ?
Qui est (ou devrait être) au service de la population, le citoyen ou l'agent de police ?

L'étroitesse d'esprit, c'est bien çà le caractère flamand que des moyennageux essaient d'imposer à la périphérie de Bruxelles, ville ouverte, européenne et multiculturelle.

Écrit par : Boomerang | dimanche, 04 décembre 2011

@ Des : c'est amusant que vous alliez justement à Trois-Ponts. C'est là qu'il y a deux ans je me suis fait accueillir en néerlandais dans un restaurant et refouler en néerlandais dans un autre (plus de places qu'y disait… pour des Francophones ?).

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 04 décembre 2011

Je suis allé en Suisse l'été dernier. J'ai traversé la frontière (linguistique) franco-suisse à Bâle. Accueil très sympathique des douaniers suisses allemands, en français bien sûr. Courtoisie linguistique naturelle à l'égard des clients francophones de la vignette autoroutière suisse!

Écrit par : gerdami | dimanche, 04 décembre 2011

@Gerdami,

Je suis aller faire du snowboard dans les environs de Verbier, il y a un an. J'ai vu énormément d'autocollants qui disaient: "Verbier francophone!" et "a Verbier on parle le français!"

Écrit par : thomas | dimanche, 04 décembre 2011

@Des : connaissant la modération de Franck et sa connaissance du néerlandais, à votre place, je lirais son commentaire sur Trois-Ponts deux ou trois fois. Par jour.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

@thomas : personne n'a jamais dit qu'il n'y avait pas des flamingants francophones, en Suisse, en Wallonie ou au Québec…

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

@thomas
J'ai simplement dit que les Suisses allemands faisaient preuve de courtoisie linguistique vis-à-vis de leurs clients.

Écrit par : gerdami | dimanche, 04 décembre 2011

En Wallonie, là où il y a des minorités linguistiques (néerlandophones ou germanophones), il y a des facilités linguistiques appliquées dans le respect intégral de la "minorité" concernée.

Les habitants de Cominnes-Warmeton, par exemple, disposent de bibliothèques publiques proposant des livres en néerlandais, d'écoles néerlandophones, etc...
De plus, dans des communes n'ayant en rien un statut de "facilités" (comme Wavre), des traductions des principaux documents administratifs sont proposés aux administrés, sans que ça soit imposé par une quelconque loi.

Il n'y a jamais eu de mesure d'interdiction d'accès de locaux communaux (salles des fêtes, centres culturels par exemple) à des manifestations culturelles en néerlandais ou autour de la culture flamande par une commune francophone de Belgique. Il n'y a jamais eu de mesures d'appel à la délation contre les commerçants qui répondaient en néerlandais à des clients néerlandophones dans des communes francophones. Bien au contraire, il existe en Wallonie des centres de vacances et des campings strictement néerlandophones (ce qui peut être choquant pour certains) et ça n'a jamais provoqué la moindre réaction de la part des Francophones.

On n'a jamais eu vent de services de secours "wallons" qui auraient refusé de prendre un appel urgent sous prétexte qu'il émanait d'un locuteur néerlandophone

etc, etc, etc...

Ne cherchons pas à tout prix à "équilibrer" les faits, à se prétendre au dessus des parties en falsifiant les faits: il y a un vrai problème de racisme, de nationalisme haineux, de politique de purification culturelle et linguistique en Région flamande, des choses qui n'existent en aucun cas en Wallonie ou à Bruxelles.

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

J'ajoute que dans le coin que j'habite (nord-ouest du Hainaut), du côté de Mont-de-l'Encus, Ellezelles, Frasnes, sur la frontière linguistique mais côté francophone on voit régulièrement des panneaux genre "Te koop", "Verkocht" ou même des pubs en néerlandais. Juste de l'autre côté, "peanuts" pour les inscriptions en français, sauf à Renaix, commune à facilités. Et encore, on en trouve de moins en moins, et certaines sont peinturlurées.

N'importe quel étranger de passage dans la région saura facilement deviner le côté sans complexes linguistiques.

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 04 décembre 2011

Complexe ou frustration ?

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

@ Marcel

Ben, les habitants non-néerlandophones sont prévenus qu'ils habitent dans une région néerlandophone, c'est tout.

Je désapprouverces mesquineries, mais comme tu dis toi-même, on récolte ce qu'on sème: si les francos de Bruxelles et de Wallonie crieent haut et fort que toute commune du Rand doit être obligée de parler le français, je comprends qu'ils ayent des boutons allergiques et des excès de fievre.

Et puis en ce qui concerne les ministres, tiens, je veux bien une majorité de ministres francophones au gouvernement, moi, et en plus j'espère qu'aucun d'entre eux ne comprenne un mot de néerlandais, et une majorité bien socialiste en plus, y compris une majorité francophone à la Chambre.

Comme ça les choses sont claires pour les prochaines élections.

Tant que les partis flamands se battent pour des évidences mêmes, comme l'appartenance linguistique d'Elio, ils seront perdant car il devront monnayer quelque chose qui leur appartient déjà.

La main est au francophones, et qu'est qu'on voit? Marcel continue de fustiger contre Grimbergen devant les FDF de Namur à Saint-Gilles, et les partis francophones continuent d'exiger des contreparties en échange de ne pas trop dominer la plus grande communauté avec une politique dont elle ne veut par des politiciens qui ne la comprennent pas.
Mais que Grimbergen doit utiliser le français, là ils sont tous d'accord.

Écrit par : wallimero | vendredi, 02 décembre 2011

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Et s'en prendre aux facilités ? Ce n'était pas monnayer quelque chose qui "appartenait" déjà aux francophones (entre guillemets parce que appartenait n'est pas le mot adéquat).

Une évidence l'appartenance linguisitique de Di Rupo ? En quoi est-il différent d'un Premier Flamand ?

Écrit par : Geoffrey | vendredi, 02 décembre 2011

Et pour Grimbergen, on ne fustige pas le fait qu'ils veuillent parler flamand, ce qui est somme toute normal, mais le système de délation... Faut-il vaiment vous rappeler qui, auparavant dans l'Histoire, a utilisé ce système et à quelles fins ?

Écrit par : Geoffrey | vendredi, 02 décembre 2011

@Wallimero : 1. ce n'était pas le FDF Namur, mais Charleroi. Si l'Open VLD m'invitait, j'irais de même et je dirais la même chose. Il s'agissait d'ailleurs de parler de Bart De Wever et de l'origine du flamingantisme.

Quant à Grimbergen, je ne me souviens pas avoir demandé qu'on y parle français à la commune, mais je trouve anormal qu'on l'interdise. Surtout à Strombeek où, quand j'étais enfant (il y a bien longtemps), les grands-parents de beaucoup de Strombeekois actuels parlaient déjà majoritairement français dans le tiers ouest de la commune. Et j'ai déjà évoqué des manières plus sympathiques de conserver à ces communes un caractère flamand. Là, ce qu'ils font, c'est lâcher la bride aux extrémistes.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 02 décembre 2011

Ce n'est pas anormal.

C'est normal.
Et c'est parfaitement illégal.

Les normes ne sont pas les mêmes pour tous. Les lois, non plus.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 02 décembre 2011

@ Wallimero

Que la commune de Grimbergen ne s'adresse à ses administrés qu'en Néerlandais, cela m'importe peu et serait même du domaine du parfaitement logique (sinon que dans la réalité, les autres langues que le Français y sont bien mieux tolérées).
Mais que la commune organise la délation pour un commerçant qui est libre de parler la langue qu'il veut avec ses clients, si vous ne voyez pas la différence, c'est que vous êtes sacrément myope.

Écrit par : paul laurent | vendredi, 02 décembre 2011

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eeuh, c'est qui le myope? J'ai écrit que je désapprouve.

Mais quand-même cordialement merci pour la logique néerlandophone de l'administration.

Écrit par : wallimero | vendredi, 02 décembre 2011

@Wallimero: Vous arrivez quand même à dire dans la même phrase "je désapprouve, mais ils l'ont bien mérité" ;-)

Écrit par : Geoffrey | vendredi, 02 décembre 2011

Et ce n'est pas tout, d'autres petites choses montrent que la paix sera de très très courte durée!

Petite historiette: l'autre soir, je rentrais chez moi en Brabant wallon en passant par le carrefour (pas le magasin hein) de Groenendael, (c'était d'ailleurs le soir de Marcel à St Gilles), quelle ne fut pas ma surprise de voir en action des machines à asphalter et des ouvriers. je me dis alors en moi même, chouette, ils sont revenus à de meilleurs sentiments, la doctrine Maddens est finie, on va enfin refaire ce carrefour en franchement mauvais état, sans vouloir le modifier en défaveur de la mobilité entre Bxl et le B.w. SUPER!

Deux jours après je repasse, cette fois en plein jour, et là, le retour à la réalité fut brutal! A en fait été restauré, la seule partie du carrefour peu ou pas concernée par le futur projet de réaménagement, puis plus rien!

Conclusion, l'encre des accords ne sera pas encore bien sêche que toutes les exactions vont reprendre au triple galop, et tous leurs merveilleux arrangements sensés ramener la paix comunautaire, y compris leur bidule de communauté urbaine n'y pourront plus rien une fois que la scission de BHV sera entérinée.

Merci les capitulards et particulièrement le MR de la clique à Michel! Grace à eux, les francophones vont continuer à souffrir dans le grand Bruxelles et les relations socio-économiques entre Bxl et son hinterland continueront à être détournées aux seuls profits de la Flandre avec toutes les conséquences socio-economiques que cela aura pour Bxl et la Wallonie qui doit pourtant beaucoup à la situation éco du Brabant wallon! Vous avez dit irresponsables?

Écrit par : GO BIG OR GE LOST | vendredi, 02 décembre 2011

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haha! Bien-sûr c'est la faute aux Flamands de ne pas faire le boulot des Bruxellois et Wallons.

j'adore Bruxelles et "son" hinterland, quelle folie des grandeurs, allez en fait Bruxelles, c'est plutôt le Hinderland de la Flandre

tiens Vlaanderen en haar achterland, à te lire je serai tenté de changer le achterland in achterkant...

Écrit par : wallimero | vendredi, 02 décembre 2011

Une question reste ... Y a t'il en flandre une majorité pour souhaiter l'imposition du flamand comme seule langue administrative ? Même si 60% le souhaite, il est évident que les 40% devront être pris en compte ...

Écrit par : Philippe | vendredi, 02 décembre 2011

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Non, les flamingants ont chassés les francophones de Flandre alors que c'était une petite minorité.

Les 40% seront prit en compte.

Comme les musulmans ont été prit en compte en Inde.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 02 décembre 2011

? Je n'ai jamais entendu ni lu personne en Flandre qui souhaiterait que le néerlandais soit la seule langue administrative de toute la Belgique. C'est en Flandre que l'administration est unilingue néerlandophone. Le vrai problème, c'est que certains essaient d'y imposer le néerlandais (parfois allègrement confondu avec le dialecte du coin) à la sphère privée, par exemple ici dans les commerces de Grimbergen. À quand la Taalpolitie ?

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 02 décembre 2011

"? Je n'ai jamais entendu ni lu personne en Flandre qui souhaiterait que le néerlandais soit la seule langue administrative de toute la Belgique".... Je ne parlais que des flandres !

Écrit par : Philippe | vendredi, 02 décembre 2011

Mais en Flandre, c'est le cas depuis belle lurette. Et la proportion des Flamands qui souhaitent que cela reste ainsi doit être proche de 100 %. C'est l'emploi de la langue dans la sphère privée qui est sujet à débat, en aucun cas la langue de l'administration flamande.

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 02 décembre 2011

100% laissez moi rire ! Entre les francophones et ceux dont le flamand n'est pas la tasse de thé... Il doit rester en gros 75% et parmi ceux ci il y a bien encore quelques flamands démocrates qui vivent leur époque non pas comme des frustrés rétrogrades mais bien comme des citoyens jeunes et ouverts aux réalités de notre temps.
C'est juste une question d'éducation et de valeurs...

Écrit par : Philippe | samedi, 03 décembre 2011

La délation, quel beau moyen de récompenser les commerçants qui s'adressent à leurs clients dans leur langue.
Ils nous donnent (les élus flamingants) l'impression que l'arrivée des francophones en périphérie de Bruxelles c'est tout nouveau et que par ces mesures, ils vont s'en protéger ou en tout cas retarder l'inévitable "tâche d'huile francophone".
Bruxelles dépasse de ses frontières comme toute grande ville, et c'est pas prêt de s'arrêter. Ça fera pas que des heureux et ça en radicalisera certains, mais c'est comme ça.
A part commander leur baguette en français, je ne vois quel tort les habitants du rand on pu commettre pour qu'on veuille leur empêcher d'utiliser leur langue.
C'est quand même une putain de bordel de liberté fondamentale nom de dieu !

La commune est quand même bien sympa de laisser l'usage des langues libre dans la sphère privée.
Je ne donne pas cher de la peau de notre nouveau gouvernement et du pays, mais jusqu'à l'indépendance de la Flandre, Les Belges vivent en Belgique.
En Belgique, la source de tout droit vient de la constitution. Celle ci stipule à l'article 30 que : « L'emploi des langues usitées en Belgique est facultatif ; il ne peut être réglé que par la loi, et seulement pour les actes de l'autorité publique et pour les affaires judiciaires. »

La seule chose que ce nouveau bureau de délation montre, c'est que le français ou toute autre langue étrangère donne des boutons à de nombreux flamands et à leurs élus. Si certains (nombreux) élus décident de passer outre la constitution, c'est le début du fascisme, et quand on mélange ça à la pensée flamande unique et au populisme (suivez mon doigt), cela n'augure rien de bon pour ce petit lopin de terre.

Pour ma part, j'encourage la désobéissance civile de ceux qui ne se sentent pas respectés dans leur commune et dans leur région alors qu'ils payent des montant colossaux d'impôts qui servent en partie à payer le salaire de ces fonctionnaires très européens dans l'âme.

Alors, chers banlieusards (de toute origine), tous en chœur, levez vos majeurs !

Écrit par : Arthur | vendredi, 02 décembre 2011

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Derrière leur rideaux de betteraves, ne veulent-ils que de bon Aryens? qui peut s'écrire aussi " bon à rien!"

Écrit par : Boulanger | vendredi, 02 décembre 2011

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Le point Godwin a de nouveau été atteint.

Écrit par : xavier castille | vendredi, 02 décembre 2011

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@ Marcel

Bon, ok, et après ? On ressasse, on touille dans le brun ("brin" en Tournaisien), on ressort la Xème partition ... mais une question me brûle les lèvres : en définitive, est-ce que cette posture (j'ai bien écrit posture sans sous-entendre pour autant "imposture") va faire avancer le schmilblick ?

J'ai de plus en plus le sentiment que tout ceci nous dépasse. Les enjeux dépassent la seule Belgique, qu'elle soit moribonde ou non. Ils sont européens, voire mondiaux. Et cette dimension qui nous dépasse joue autant à charge qu'à décharge. Tout, dans telle mise en perspective, est condamné à passer sous les fourches caudines de la relativité, autant les crispations monomaniaques des nationalistes de nos amis flamands que les postures démo-socio-bienpensantes des francophones du sud du pays. Alors ? ... question ? Où tout ceci, très concrètement, nous mènera-t-il ?

Personnellement, mes "appétences" profondes me porteraient plutôt à essayer de dégager ce qu'il peut y avoir encore de positif dans cet horizon en gris, noir, gris sombre ou anthracite. L'homme a besoin d'horizons, de ciels, de bleu ourlé de nuages ... autant que de la pitance nourricière, fondement incontournable de la dignité minimale en deçà de laquelle la réalité sociale confine à la honte et l'indignité (tiens, me voilà de gauche ... mais ai-je jamais été vraiment de droite?).

Je vous avoue que cette litanie des imprécations communautaires me semblent être terriblement pesantes, un peu comme la boue qui au long d'une marche dans les tourbières finit par vous ralentir et vous engluer. Et si l'on prenait le problème autrement ? Et si, pour une fois, on essayait de voir plus haut, de passer le bout du nez de dessus la palissade de nos petitesses ? Et si l'on se prêtait à nouveau à rêver (sans pour autant tomber dans l'angélisme et la posture des bien pensants) ?

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 02 décembre 2011

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"Tout, dans telle mise en perspective, est condamné à passer sous les fourches caudines de la relativité, autant les crispations monomaniaques des nationalistes de nos amis flamands que les postures démo-socio-bienpensantes des francophones du sud du pays"

et plus loin:

"mes "appétences" profondes me porteraient plutôt à essayer de dégager ce qu'il peut y avoir encore de positif dans cet horizon en gris, noir, gris sombre ou anthracite. L'homme a besoin d'horizons, de ciels, de bleu ourlé de nuages ... autant que de la pitance nourricière, fondement incontournable de la dignité minimale en deçà de laquelle la réalité sociale confine à la honte et l'indignité"

et pour ceux qui ne s'en lassent pas (pas comme moi):

"cette litanie des imprécations communautaires me semblent (sic !) être terriblement pesantes (re-sic), un peu comme la boue qui au long d'une marche dans les tourbières finit par vous ralentir et vous engluer. Et si l'on prenait le problème autrement ? Et si, pour une fois, on essayait de voir plus haut, de passer le bout du nez de dessus la palissade de nos petitesses ? Et si l'on se prêtait à nouveau à rêver (sans pour autant tomber dans l'angélisme et la posture des bien pensants) ?"


Monsieur Tournaisien, vous etes un cuistre pedant. Vous faites des fautes d'orthographe, en plus d'utiliser un style ampoule et un vocabulaire que vous ne maitrisez meme pas. Imbecile pretentieux, soignez donc votre logorrhee. Vous etes fatiguant.

Écrit par : colocynthe | samedi, 03 décembre 2011

Il n'y a que les naïfs pour ne pas voir que cette baderne soit complètement pétée à la moquette. Et compulsive du clavier. Mais comment pourrait-elle imaginer que le moooooonde puisse se passer de Sa Vision Géniale et Si Haute, hein, franchement ?!

Écrit par : pandanletron | samedi, 03 décembre 2011

@ Colocynthe

Des fautes d'orthographe ... oui, pour écrire trop rapidement.
Ceci étant, moi, je ne fais pas de faute dans ma signature. Vous disiez "Colocynthe". C'est à coloquinte je suppose que vous vouliez faire allusion ? À moins qu'à défaut de passer pour une citrouille, ce que je ne doute pas que vous êtes, vous n'ayez volontairement introduit une faute grosse comme une maison.

Ce blog est donc bel et bien condamné à suivre le dictat de la francophonissime "master's voice", celle de Marcel et autres Uit'Zuitje à qui il arrive de masquer sa signature. Introduisez un zeste de recul critique qui pourrait laisser croire que vous êtes favorable à la Flandre, et zoup, c'est parti, vous voilà traité de cuistre, de pédant, d'ampoulé (et pas ampoule) et autres délices du même genre.

Tolérant ce blog ? Hmm ... Je suis sceptique.

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 04 décembre 2011

@Philippe, c'était le voeu de Guillaume d'Orange qui voulait imposer le néerlandais comme langue officielle avant la révolution de 1830. A cette époque c'était les francophones qui étaient brimés.
La roue a tourné, la bourgeoisie et la noblesse du 19ème parlant français...
Maintenant les flamands se venge finalement de la vengeance des francophones.
On en est à la vendetta comme en sicile.

Ceci étant dit, habitant bien loin de cette frontière linguistique, je n'ai jamais vu personne ici s'inquiéter du fait que les panneaux de déviation sur les grands axes (ce fut le cas sur la N5 à hauteur de Philippeville) soit aussi affiché en néerlandais.
Aux barrages de l'Eau d'Heure, tout est bi voire trilingue, personne ne dit rien.

Mais je constate tout de même un "effet " Bart de Wever dans les commerces surtout l'été où on est littéralement envahi par les néerlandophones (hollandais et flamands).
On commence à entendre des remarques assez acerbes à l'encontre de ces néerlandophones qui il faut bien l'admettre sont tout sauf discret. Dès l'entrée du magasin (une moyenne surface) on sait qu'il y a des néerlandophones tant on les entant crier à l'autre bout.
C'est aussi la même remarque pour mon petit coin du sud de la France où les néerlandophones ne sont pas les bienvenus
A force d'arrogance,.... il ne faut pas s'étonner.

Écrit par : pmf | vendredi, 02 décembre 2011

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Mon cher ami, les flamands sont les bienvenus partout dans le monde ! 1. Ils ont de l'argent et ils sont pret à le dépenser ; 2. ils sont polis et gentils ; 3. ils sont multilingues !

Écrit par : Peter | vendredi, 02 décembre 2011

Mais pas très modestes visiblement, pour certains.

Comme pour tout peuple, on croise des Flamands charmants comme des véritables têtes de c..

D'ailleurs, question "polis et gentils", si vous pensez vraiment cela alors j'espère que vous êtes assez lucide pour reconnaître que vous êtes l'exception qui confirme la règle :-b

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 02 décembre 2011

Pourtant, Francky boy, je suis le bienvenu un peu partout, meme en tant que flamingant!

Écrit par : Peter | vendredi, 02 décembre 2011

Alors c'est que vous savez présenter une autre facette de vous-même que celle dont on a le « bonheur » de profiter sur ce site.

Dans la vie de tous les jours vous ne seriez vraiment pas bienvenu chez moi si en me connaissant à peine vous vous permettiez de m'appeler « Francky Boy ». Pour donner un exemple.

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 02 décembre 2011

@Peter : de l'argent à dépenser, peut-être quoi que (mais c'est surtout les hollandais) ils sont du genre radins. Polis et gentils, là vous repasserez : polis certainement pas, disen même pas bonjour en entrant dans la boulangerie.
Et mutlilingue, ça aussi vous repasserez, les flamands qui viennent ici parlent uniquement le flamand soit parce qu'ils ne parlent pas le français soit parce qu'ils ne veulent pas.
Là où nous prenons nos vacances chaque année en France, nous avons des connaissances flamandes : certains parlent un français très approximatif et les autres rien d'autre que leur flamand surtout dans les jeunes. Je pense que le mythe du flamand bilingue a sérieusement vécu.

Et si en tant que flamingant vous êtes le bienvenu partout c'est qu'on préfère votre argent et être hypocrite et si vous allez en France, sans doute avez-vous affaire à des adeptes de la famille Le Pen. Car je peux vous assurer qu'en France on aime pas beaucoup les flamands ni les hollandais d'ailleurs.
Le gros avantages pour nous francophones de Belgique c'est qu'avec tout votre bazar communautaire c'est que nous les francophones de Belgique sommes très bien accueillis ailleurs.

Écrit par : pmf | vendredi, 02 décembre 2011

En même temps, flamand/néerlandais, on est déjà multilingue...

Écrit par : Nicolas | samedi, 03 décembre 2011

Le mythe du flamand multilingue... Il a vécu depuis longtemps mon grand ! Parler une langue que personne ne parle plus une autre ne fait pas de quelqu'un un multilingue... Mais bon de plus en plus de vieux contaminent des jeunes qui finissent par prendre les vessies pour des lanterne ! Ceci dit, une partie de vos cursus scolaires expliquent bien des choses...

Écrit par : Philippe | samedi, 03 décembre 2011

Et pendant ce temps... N-VA schiet naar 39,8 procent in peiling La Libre/RTBF
(Belga) Als er komende zondag federale verkiezingen zouden worden georganiseerd, zou de N-VA in Vlaanderen 39,8 procent van de stemmen halen. Dat blijkt uit een peiling van La Libre Belgique en RTBF. De sp.a wordt met 13,9 procent de tweede partij, voor CD&V en Open Vld, die allebei 12,6 procent halen. Naast de N-VA, is Groen! de enige partij die winst boekt. N-VA-voorzitter Bart De Wever blijft de populairste politicus. http://m.rtbf.be/news/detail/categ/alaune/id/7179543

Sondage:BXL : Ecolo gd gagnant +4pc. BXL: PS 26,3 MR 17,2 ECOLO 16 CDH 11,9 FDF 6,5 NVA 3,5 Groen 2,6

Dormez bien braves gens.

Écrit par : Observateur BXL | vendredi, 02 décembre 2011

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Le pays va éclater c'est maintenant une certitude.

Écrit par : Guillaume | vendredi, 02 décembre 2011

FDF 6% ? Amai, ils font un vrai tabac

Écrit par : thomas | vendredi, 02 décembre 2011

En de belastingen van Di Rupo I zijn nog niets eens begonnen. De 50% is best haalbaar.

Écrit par : Lieven (imbeciel) | vendredi, 02 décembre 2011

@ Marcel,

allez, c'est donc la faute aux Flamands qu'à Bruxelles on parle le français, ah oui, on a flamandisé de force toute la Flandre et par cela on remonté la pauvre population francophone opprimée de - sorry - Charleroi à Saint-Gilles contre nous. D'ailleurs, à Saint-Gilles, le plus grand problème c'est justement le trop de Flamands et heureusement qu'on peut compter sur les FDF pour organiser urgemment une réunion pour démasquer le danger imminent que représente BDW. Maintenant que Marcel est passé, ils le savent heureusement et on peut pousser un grand ouf à Saint-Gilles.

Des exilés, comment oses tu? Comme si c'était l'exodus de Flandre, les pauvres francos sur les routes, poussant des charettes avec gosses et vaiselle vers Bruxelles, couverts de tomates et de choux par les méchants Flamands.

Je crois qu'il y a plus de francophones qui fuient Bruxelles qu'il y en a eu qui se sont sauvés de Flandre. Oui, peut-être quelque fils-à-monsieur-le-baron qui se sont cassés de Gand pour aller habiter Waterloo (joli nom flamand d'ailleurs) pour être plus près de leur compte en banque.

Comme quoi c'est toujours la faute au flamand. Le nombrilisme excusatoire de seltains francophones n'a vraiment pas de limites.

Mais bon, c'est pas grave,

à 40% de N-VA moi, je commencerai à me poser des questions s'il faut une majorité de ministres francophones, ou si on a besoin d'un n-ième gouvernement rouge-bonbon avec un premier qui parle à peine le néerlandais.

Mais les partis francophones? Nonnon, on fait du comme si, comme si la terre entière partage les opinions socialodestructrices et en plus comme si le monde entier se tient prêt pour financer l'abysse franco, comme si une majorité francophone au parlement avec une majorité de ministres francophones avec un premier unilingue est la chose la plus naturelle du monde.

J'ai adoré la caricature de Kroll, avec le chinois et l'ONU (mais tu me corrigeras) c'était exemplaire: dans la salle d'attente et Elio qui était coincé dans son pupitre avec la méchante madame ringarde qui l'oblige à apprendre cette langue insignifiante. Sauf que c'est grâce aux gens qui l'aboyent qu'il peut les rencontrer.

cela dit plus sur l'arrogance du caricaturiste que sur le fait de devoir apprendre le néerlandais.

mais c'est pas grave, Kroll il s'exilera en France avec sa plume, comme l'a fait Geluck, et comme le feront ceux qui peuvent prendre leur guitare dès qu'ils verront le résultat de leur anti-flamandisme primaire.

Continuez donc!

il y a maintenant 48% d'intentions de vote pour des partis ouvertement indépendentistes, mais à part ça, Grimbergen, c'est vraiment le problème le plus pressant, et l'appartenance linguistique d'Elio un truc qu'il faut nier haut et fort.

continuez! rien que 3 petits pourcents à aller, vous pouvez au moins réaliser ça...

Écrit par : wallimero | vendredi, 02 décembre 2011

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Bah dans pas longtemps le droit de vote sera supprimé aux francophones donc ...

Écrit par : Guillaume | vendredi, 02 décembre 2011

Comme lu dernièrement celui qui paie décide. Donc suppression du droit de vote à ceux qui ne sont pas banquiers et patrons de grandes entreprises. Ah oui en fait c'est déjà le cas :)

Écrit par : Guillaume | vendredi, 02 décembre 2011

Celui qui paie, décider.

Ok, donnez moi le droit de vote ou rendez moi mon argent.

Écrit par : Nicolas | samedi, 03 décembre 2011

Je fais, ainsi que ma famille, partie de ces francophones "invités" à déménager de Louvain .... Alors vos remarques et vos conseils... Bien profond !
Une partie de plus en plus importante de flamands est ouvertement raciste et anti francophone (dans le même sac) mais cela n'est pas bon à dire pour le commerce mon bon monsieur... Et cela c'est la réalité ! Avec quelques misérables % de population en plus (et cela serait encore à prouver avec une officialisation du souhait d'être administré en Français ou en flamand) les flamands nous imposent leur diktat économique sur des bases imaginaires en pratiquant leur chantage habituel.
60/40 et dans bien des cas 75 ou même 80%. Sans les francophones c'est toutes l'économie flamande qui vacille et qui est récupérée par les Hollandais. Pour nous, quelle différence ?

Écrit par : Philippe | samedi, 03 décembre 2011

Tiens, c'est quand même bizarre. Je suis allée à Aix-la-Chapelle la semaine dernière, au marché de Noel.
C'est curieux, on est en allemagne et il y a des panneaux en français, on peut même choisir le français pour payer les parkings
J'ai commandé 2 vins chauds et 2 chocolats chauds en allemands et on m'a aimablement répondu en français. Il n'y a eu aucun agent de sécurité pourtant présent sur place pour dire qu'on était en allemagne et qu'on devait dès lors parler allemand.
Je vais régulièrement (3 fois par an) faire des courses à La Jonquéra donc en Espagne non loin de la frontière française. Je m'efforce de dire bonjour, merci voire de commander en espagnol (ou catalan), et je n'ai jamais été tarabustée par la force publique parce qu'il fallait absolument parler espagnol. Au contraire, en avril dernier, une caissière qui devait mettre un avis en français pour la clientèle m'a demandé en espagnol si je pouvais l'aider à corriger son français , ce que j'ai fait d'ailleurs avec plaisir.

Les seuls obsédés linguistiques que j'ai jamais rencontré sont des flamands.

Écrit par : pmf | vendredi, 02 décembre 2011

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La francophonie à renoncé à sa rage impérialiste sur les territoires allemandes depuis longtemps. Les francophones qui habitent Aix-la-Chapelle ne s'unissent pas politiquement dans un Front-anti-Allemand. Voilà pourquoi les allemands sont à l'aise.

En plus, n'exagérez pas. Il y a toujours plus de flamands en flandre qui vous aident aux petits soins en français quand vous êtes là, qu'il y en a qui refusent de vous aider en français. En Wallonie les gens ne sont pas de mauvaise foi, mais parfois ils vous regardent comme si vous êtes un extraterrestre si vous leur adresse dans une autre langue que le français. La vérité a aussi ses droits.

Écrit par : thomas | samedi, 03 décembre 2011

A Thomas,

Je peux vous dire que dans le Hainaut occidental, c'est de moins en moins problématique de parler néerlandais. On entend le néerlandais dans les bus, dans les magasins, sur les marchés (dont les commerçants sont majoritairement flamands d'ailleurs) et à Pairi Daiza, c'est pas compliqué vous n'entendez que cette langue presque.

Écrit par : Guillaume | samedi, 03 décembre 2011

L'invasion continue.

Écrit par : Nicolas | samedi, 03 décembre 2011

A Nicolas,

Je fais partie de cette invasion. Je suis quand même à moitié flamand ;)

Écrit par : Guillaume | samedi, 03 décembre 2011

Il y a peu de jeunes flamands (qui parlent le flamand à la maison) qui savent exprimer quelque chose en français. C'est la réalité jusqu'aux trentenaires..!
Ceux qui ont la chance de bénéficier d'un encadrement parlent l'anglais. Ils sont très loin d'être tous dans le cas. Enfin plus de 10% sont analphabètes ! Alors avant de critiquer les autres...
Pour rappel, le français reste un must mais je peux très aisément comprendre pourquoi des frustrés culturels s'en amusent...

Écrit par : Philippe | samedi, 03 décembre 2011

@Guillaume : et il n'y a pas de bureau de délation ? M'enfin ! Comment allez-vous préserver le caractère hennuyer des villes hennuyères ? Vous faites fausse route, mon pauvre ami :-))

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 03 décembre 2011

@Guillaume : Moi aussi.

@Marcel : D'un autre coté, le wallon est une langue morte...

Écrit par : Nicolas | samedi, 03 décembre 2011

A Marcel,

On vit dans un pays surréaliste :) Les uns ne veulent plus entendre d'autres langues que la leur chez eux mais par contre l'inverse. Mais l'être humain est rempli de paradoxes :D

Écrit par : Guillaume | samedi, 03 décembre 2011

Sondage: Voila les francophones probablement avertis pour la toute dernière fois que ce qu'ils vont lâcher maintenant facilitera d'autant la tâche de la NVA dans MAXIMUM 2ans et demi!

Écrit par : GO BIG OR GET LOST | samedi, 03 décembre 2011

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Mais qu'est ce qu'on est bien aux Etats-Unis quand meme... Jamais une seule remarque desobligeante (pas une fois - rien de rien) sur mon francais en rue ni sur mon accent en presque 4 ans que j'y suis. Et en plus y avait du soleil et 22 degres aujourd'hui :-) quelle bande de crabes tous ces belges quand meme.

Écrit par : Fred1122 | samedi, 03 décembre 2011

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+ 987 678 900 000

Écrit par : pit-a-gore | samedi, 03 décembre 2011

Je commence vraiment à avoir l'impression que Marcello est payé par notre Bart ! Tout ses efforts ne font que faire grimper le score de la NVA !

Écrit par : Peter | samedi, 03 décembre 2011

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@Peter : ah bon ? 40% des Flamands me lisent ? Je ne savais pas que j'avais un tel pouvoir !

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 03 décembre 2011

Bientot Marcel sera le nouveau Bart alors :D

Écrit par : Guillaume | samedi, 03 décembre 2011

Ben Oui, Marcel devrait aller sur une liste du FDF, ils obtiendront un score d'au moins 40%.

Ou il peut ériger sa propre parti politique, avec comme programme: "notre parti est contre tout ce que ce mec là dit"

Écrit par : thomas | dimanche, 04 décembre 2011

Ouais, j'ai déjà le nom: AN-F, alliance neo-francophone

Écrit par : Nicolas | dimanche, 04 décembre 2011

Au fait, avez-vous vu planté dans les campagnes ces panneaux du CD&V qui affichent le message laconique:

BHV?
AUB!

Écrit par : gerdami | samedi, 03 décembre 2011

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On veut bien une photo, Gerdami…

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 03 décembre 2011

A Bruxelles, à la VUB il y a des affiches "BHV beslist"

Écrit par : Arthur | samedi, 03 décembre 2011

Voir message de JP_Allonsius quelques pages plus bas.

Écrit par : gerdami | samedi, 03 décembre 2011

Le confédéralisme est la seule manière de garder ce pays ensemble. La Flandre a tout intérêt à soutenir la Wallonie et Bruxelles vu que se sont ses meilleurs clients et il faudra de toute façon gérer la dette fédérale. Ce qui est vraiment important est de réintroduire la dialectique dans la politique en laissant gouverner les régions de la manière que les électeurs respectifs ont choisi. Trouver des compromis entre des régions qui votent d'une manière diamétralement opposée ne fait que polariser les points de vues dans les différentes régions.

Écrit par : xavier castille | samedi, 03 décembre 2011

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C'est clair que pour que le pays n'éclate pas, seul le confédéralisme l'évitera mais je ne crois pas que cela soit vraiment à l'avantage des wallons. Je rappelle qu'avant le succès de la NVA, Bart avait proposé la mise sous tutelle du gouvernement wallon dans un JT de la RTBF. Avec approbation du budget wallon par le parlement flamand. En fait exactement ce que l'Allemagne veut faire pour tous les pays européens. Ce sera au parlement allemand indirectement à approuver les budgets des autres pays européens.

Écrit par : Guillaume | samedi, 03 décembre 2011

@Guillaume Merci pour votre réaction. Personnellement je suis pour la solidarité inter-régionales aussi longtemps que celles-ci soient transparentes et limitées dans le temps. La Flandre a tout avantage à avoir une Wallonie forte et une région Bruxelloise prospère comme voisins. Moi ce qui commence à me préoccuper est le faible pourcentage des partis de gauche en Flandre. Que ce soit claire: je vote NVA mais je suis tout à fait convaincu que l'échange et l'application d'idées différentes sont nécessaires pour mener une politique saine, équilibré et démocratique. Le problème dans notre pays est que la politique menée ne correspond pas au résultats des élections vu qu'il faut toujours faire des compromis avec des régions qui ont une toute autre idée (pas nécessairement meilleure ou mauvaise seulement différente) de la politique à mener ce qui ne fait qu'accentuer la différence entre les différentes régions qui constituent notre pays. Je crois qu'en responsabilisant les régions d'une manière plus accentuée qu'actuellement les régions retrouveront un équilibre politique sain vu qu' après une législature les politiques seront confrontées à l'évaluation des électeurs.

Écrit par : xavier | samedi, 03 décembre 2011

A xavier, je suis d'accord pour une responsabilité. Je suis wallon de père flamand mais je suis effaré par les gaspillages d'argent public que je vois encore. Maintenant pour moi responsabiliser ça veut clairement dire plus aucune solidarité. L'important c'est la manière de responsabiliser, il est important que la Flandre fasse plus comprendre certaines choses au public wallon que ce qu'elle a fait ces dernières années : "je ne veux plus payer à terme, mais en attendant j'en profite un max avant tout séparer". Car si les politiques wallons ont dépensé à tour de bras, ils se sont laissés marchés dessus par leurs collègues flamands ces dernières décennies. Trouve-t-on normal que des aides européennes destinées au Hainaut et versées au fédéral ont été utilisées à 60% pour la Flandre par exigeance flamande ? Je sais que certains vont rétorquer qu'au moins cet argent a bien été utilisé en Flandre contrairement au Hainaut où j'habite mais ça ne change rien au fond. Profitez des aides européennes destinées à une région pauvre détournées pour une région qui n'en avait pas besoin. Je trouve cela scandaleux. Voir le livre de Michel Quévit à ce sujet. La Wallonie a souffert de deux choses : d'un parti omnipotent pensant plus à garder le pouvoir et avec une opposition tissant des accords avec mais également d'une Flandre qui a plus que profité de cet état de délabrement politique en coupant les vivres à une région sinistrée dès les années 60 alors que des milliards avaient été investis à Zeebruges et à Anvers. Il y a aussi un autre problème. Le mensonge des chiffres partout. Quand la Flandre se gargarise de représenter 80% des exportations du pays en incluant tout ce qui sort du port d'Anvers comme flamand alors qu'il y a des produits wallons dedans. Y a quand même un gros gros problème de confiance en ses capacités pour mentir à ce point. Ca vaut aussi côté wallon évidemment. Oui à la responsabilisation mais non à une confédération d'états ultra-concurrents qui nous détruira tous à terme.

Écrit par : Guillaume | samedi, 03 décembre 2011

Responsabiliser, c'est de la novlangue. ça veut simplement dire sous-financer et contrôler à distance.

Responsabilisons la Flandre, imposons que 60% des demandeurs d'asile soient obligatoirement installé en Flandre,...

Écrit par : Nicolas | dimanche, 04 décembre 2011

Tout cela pour dire que « le vrai problème » des belges c'est le Belgïe-Belgique-Belgien !

Écrit par : Pierre lison | samedi, 03 décembre 2011

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Je serais membre de la NVA, je supprimerais les remboursements mutuels à tous les fumeurs, idem pour ceux qui ont trop de cholestérol et qui mangent n'importe quoi. Je serais très sévère avec les communes qui dépensent sans compter et profitent d'aides venant de la région, du fédéral ou de l'Europe. Je supprimerais les allocations de chômage beaucoup plus vite que ce qui est prévu dans le budget.
J'aurais laissé croûler la Grèce parce que les dirigeants ont mal géré leur pays.
Etc...
On est bien chez soi.

Écrit par : Gérard | samedi, 03 décembre 2011

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sale c... qui statue platement sur la chute des individus et des pays... si tu avais eu le pouvoir tu aurais... ouais mais justement, t'es une buse et tu l'as pas.

Écrit par : géraaaaaaaaard ! | samedi, 03 décembre 2011

@ Géraaaaaaard Je pense que vous n'avez pas compris.

Écrit par : Arthur | samedi, 03 décembre 2011

Mince, Bart n'aurait plus droit à la mutuelle, une sombre histoire de frites et de gaufres...

Écrit par : Cédric G-L | samedi, 03 décembre 2011

Cher Marcel,
auriez-vous le temps et l'extrême amabilité de me traduire le passage que vous avez cité du bulletin communal de Grimbergen et de m'envoyer le tout, V.O. et traduction, au format PDF par e-mail ? Ceci afin que je puisque faire connaître cette prose pittoresque autour de moi, à ceux qui ne connaissent Grimbergen que pour sa bière, au demeurant excellente ? C'est encore mieux que le TAK puisqu'il s'agit là, si j'ai bien compris, de la mairie elle-même. Merci beaucoup.

Écrit par : Bernard (Rouen) | samedi, 03 décembre 2011

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Vos désirs sont des ordres, Bernard, mais j'ai préféré en faire profiter tout le monde. C'est donc dans l'article suivant.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 03 décembre 2011

@geraaaaaaard,
Vous ne savez pas lire. Vous ne connaissez pas l'humour.
Pour traduire: je vous dirais qu'à la NVA, on ne connaît pas la solidarité.et qu'ils peuvent aller très loin dans leur folie.
Et heureusement qu'avec votre politesse vous n'êtes pas au pouvoir.
En plus vous restez caché derrière votre écran.
C'est minable
Bon après-midi.

Écrit par : Gérard | samedi, 03 décembre 2011

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@MARCEL


BHV ? AUB

http://www.cdenv.be/BHV

Écrit par : JP_Allonsius | samedi, 03 décembre 2011

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En voyage en Afrique à la frontière entre le Botswana et la Zambie , je rencontre des belges .... Flamands qui me reprochent tout de go de ne pas parler flamand....!
J'ai honte pour eux.

Écrit par : dlec | dimanche, 04 décembre 2011

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Racontez-nous ça, dlec ! Ça a l'air rigolo :-)

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

Une frontière au milieu de nulle part, en plein désert, une baraque genre "out of africa", quelques africains nous et deux autres blancs. Flamands anversois, deuxième phrase qu'ils disent : "spreekt vaams !" Vous voyez rien d'extraordinaire, simplement banal.

Écrit par : dlec | dimanche, 04 décembre 2011

Ah oui, mais ce sont des Anversois, pas des Flamands :-))

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

Ne devrait-on pas leur dire qu'on refuse, tout simplement, de continuer à couvrir leur fascisme "non violent", à l'égard des Belges non Flamands, mais aussi de nos concitoyens européens ? C'est là le noeud du problème, en fait.

Pas de sanction à l'égard du bourgmestre de Overijse. Pourtant, il a appelé à la délation anti-Belges et a violé la constitution belge qui prévoit la liberté d'emploi des langues... Mais les autorités flamandes, en conséquences, réfléchissent à d'autres méthodes pour "renforcer le caractère unilingue de la Flandre"...

L'erreur est donc toujours là: la Flandre n'est pas unilingue. La seule chose qui est unilingue en Flandre, c'est la langue usitée par l'administration belge en région flamande. La Flandre, en tant que région de Belgique, connaît donc trois langues officielles (Fr-Nl-De) et en tant que région d'Europe, se doit de respecter toutes les langues, y compris des langues non officielles de l'U.E ! (non discrimination sur base linguistique, culturelle ou ethnique, ...)

Interdire l'usage d'une autre langue par la Flandre dans les domaines autres que administratifs ou judiciaires est tout simplement une violation de la constitution !

Aux USA, c'est la même situation: l'anglais n'est pas langue officielle, mais seulement la langue administrative, législative et judiciaire, et une langue "importée" (exactement comme en Flandre). Et personne n'oserait persécuter un immigré Chinois, Italien, Polonais, Espagnol ou un Amérindien s'il utilise une autre langue que l'anglais. Il y a des journaux américains publiés en français, des écoles en espagnol, même des zones où, si vous ne parlez qu'anglais, vous allez avoir des difficultés, car la langue véhiculaire est l'espagnol.
C'est quoi ce "Service de la Politique Flamande" ? Service d'urbanisme, de voirie ? Ou bien est-ce un service d'imposition d'une politique illégale (contrôle culturel, linguistique, voir ethnique) de l'administration flamande ? C'est un service de flamandisation forcée, de persécution des éléments non parfaitement flamands ? C'est la branche de l'administration flamande qui s'occupe de la purification culturelle ? Ca y ressemble vachement, en tout cas, et c'est contraire aux traités européens !

Ca fait penser au service qui devait décider du caractère "blanc" ou non des citoyens d'Afrique du Sud, ou de "judaïté" en Allemagne nazie...

"Nous constatons que vos panneaux A vendre sont aussi rédigés en anglais"

Sont aussi... Donc où est le problème ? Il n'y a même pas de difficultés de compréhension, puisque ces inscriptions sont disponibles également en néerlandais... La "politique flamande" vise-t-elle à supprimer tout contact avec des langues autres que le néerlandais ? De quel péril veut-on protéger les Belges habitant en Flandre ? Du risque de connaître d'autres langues ou de savoir qu'il existe autre chose que la langue d'État imposée, voir la culture qui va avec ?

"Comme cette commune appartient à la région flamande et n'a pas de facilités pour les locuteurs d'une autre langue"

C'est là l'erreur: les facilités ne concernent que les services administratifs communaux, pas l'usage des langues dans la rue.
Le fait qu'il n'y a pas de facilités linguistiques n'interdit d'ailleurs pas à la commune de donner une traduction de certaines de ces écrits. C'est le contraire: si une commune est à facilité, elle est obligée de fournir des traductions de tous les documents administratifs... Là encore, ils se trompent: ils replacent "pas obligé" par "interdit", ce qui n'est pas la même chose...

Les autorités francophones ont proposé un élargissement de l'arrondissement bilingue de BHV à l'ensemble de l'ancienne province du Brabant... Ca veut dire que ces communes seraient subitement placées dans un ensemble bilingue, que même les nationalistes flamingants pouvaient entrer au collège communal de Wavre ou autre. Les habitants de ces communes sont-ils dans la rue pour manifester contre cette possibilité ? Non... La différence est là: tolérance contre fermeture anachronique et illégale sur soi... Une question de stade d'évolution collectif !

Note: ce qui me fait doucement marrer, en attendant, c'est que pour "flamandiser" les autorités imposent l'usage exclusif d'une langue étrangère: le néerlandais (langue crée et importée des Pays-Bas !)

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

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"Interdire l'usage d'une autre langue par la Flandre dans les domaines autres que administratifs ou judiciaires est tout simplement une violation de la constitution ! "

Et une atteinte aux Droits de l'Homme.

Écrit par : Juliette | dimanche, 04 décembre 2011

Philippe. magnifiquement expliqué, mais j'ai peur que cela ne serve à rien: les Thomas, les Peter et les autres on le crâne tellement bourré par la propagande flamingante qu'ils sont sûrs d'avoir raison.

Écrit par : Carolus | dimanche, 04 décembre 2011

Philippe,

Le néerlandais standardisé est comme toutes les langues standardisées une langue artificielle.
Il est à 90% composé sur la base des dialectes brabançonnes. Si je ne me trompe pas, la plupart du Brabant se trouve en Flandre, pas aux Pays-Bas.

@Carolus

Ce qui vaut pour moi vaut aussi pour vous. Vous aussi pensez avoir la vérité innée.

Écrit par : thomas | dimanche, 04 décembre 2011

@thomas : ik paesekik nae ni da neiderlands echt woar den standardesoasse van't Brabantse dialect es, hé moat. As ge mè eule Brabants klapt verstoa ginne ienege keiskop nen ienege woard.

Ik denk nu niet dat Nederlands effectief de standaardisatie van het Brabantse dialect is, beste vriend. Wanneer je met hen Brabants spreekt verstaat geen enige kaaskop een enig woord.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

@ Marcel
en nochtans is het zo toch erg dat jullie onze geschiedenis zo proberen te verdraaien, echt triestig

Écrit par : Isa412 | dimanche, 04 décembre 2011

Tja, dan vergissen de historici en taalkundigen zich zeker hé?

Ah ja, als Marcel Sel het zegt, dan moet het wel waar zijn, daar staat of valt decennia van wetenschappelijk onderzoek mee.

Et personnellement: oui, je trouve que les dialectes branbançons et le néerlandais standardisée ont beaucoup en commun sur le niveau de syntaxe, grammaire et vocabulaire. Beaucoup plus qu'avec les dialectes flamands ou nord-hollandais.

Écrit par : thomas | dimanche, 04 décembre 2011

ah non ça ne ressemble pas?

: ik paesekik nae ni da neiderlands echt woar den standardesoasse van't Brabantse dialect es, hé moat. As ge mè eule Brabants klapt verstoa ginne ienege keiskop nen ienege woard


Ik peins (wij gebruiken nu meer het werkwoord denken, maar peinzen is correct nederlands) nu niet dat nederlands echt waar een standartisatie van het Brabants dialect is, hé maat. Als je met hun Brabants spreekt verstaat geen ene kaaskop een enig woord.

Mais nooooon ça ne ressemble pas, ça n'a rien à voir, pfffff

Écrit par : Isa412 | dimanche, 04 décembre 2011

Frustrée...

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

Le néerlandais est une langue que plus de 50% des flamands ne maîtrisaient même pas il y a 50 ans ... source : onzetaal.nl/nieuws/geschiedenisabn.php Quand entre 1815 et 1830 la Hollande a voulu imposer à la Belgique sa langue, les premiers à refuser furent les flamands, car ils ne le comprenaient pas ! En 1823, une réforme linguistique consacra le néerlandais comme langue officielle dans les provinces flamandes, y compris le Brabant méridional (sauf Nivelles). Cette législation souleva l'opposition des classes classes populaires flamandes, car elles ne parlaient pas et comprenaient à peine le néerlandais standard. Le 4 juin 1830, la liberté linguistique fut rétablie... C'est peut être un peu compliqué pour toi Isa...

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

@ Isa et Thomas : je confirme ce que dit Marcel. Moi quand quelqu'un me parle en dialecte brabançon, je ne pige que dalle. Ça ne veut pas dire que ça ne ressemble pas à l'AN, ni que l'AN n'a rien pris aux dialectes brabançons. Mais ça ne m'empêche pas de ne rien comprendre.

S'il y a des Brabançons qui pensent en parlant leur dialecte pouvoir se faire comprendre par des "Anderstaligen" qui n'ont appris que l'Algemeen Nederlands, ils doivent d'urgence redescendre sur terre !

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 04 décembre 2011

@Isa,

Je crains que nous nous trompons. Le dialecte bruxellois trouve clairement ses origines dans la langue française. C'est à cause de notre bourrage de crâne flamingant qu'on y voit des similitudes avec le néerlandais. Tous ces toponymes bruxellois (et brabançons) qui terminent en -beek, ça vient de l'ancien français, les ressemblances avec le néerlandais, c'est notre imagination.

Écrit par : thomas | dimanche, 04 décembre 2011

Frank Pastor,

Et moi je vous dites que pour qqn de Louvain il est très facile d'imiter le dialecte brugeois ou amsterdamois. Pour un Ostendois il est très facile d'imiter un anversois ou un maastrichtois. Pour un gantois il est facile d'imiter le dialecte bruxellois. Vous savez pourquoi? Parce que ce sont tous des variants de la même chose.

Par contre, pour un Verviétois je crois qu'il n'est pas facile d'imiter le dialecte bruxellois

Écrit par : thomas | dimanche, 04 décembre 2011

Juste une info aux frustrés.... Nous sommes en 2012 dans quelques jours et plus au moyen âge ! Mais bon, je suppose que c'est un concept trop difficile à assimiler ...

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

@Isa : wanneer heb ik geprobeerd "uw" geschiedenis te verdraaien ? En BTW, wanneer is de taalunie geboren ? Wist u dat de eerste rel tussen de sociale flaminganten was tussen degenen die een vlaamsche taal wilden promoten en de anderen, die het Nederlands als officiële taal wilden invoeren, wetend dat gezien de Hollandse troep in Antwerpen met kanonnen op het volk had geschoten, de populariteit van Nederland en van het Nederlands in Noord-België was beneden alle peilen.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

@Isa : in Les Secrets de Bart De Wever lees je onder anderen het verhaal van een Antwerpse linguist die in de XVIe eeuw beweerde dat Duutsch de oorspronkelijke taal was omdat het woord "duutsch" uit "d'oustse" kwam. Trouwens, Luxemburgisch is ook zo'n taal die zelfs niet erkend is in Duitsland. Vlaams had dus evenwel een taal kunnen worden.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

@ Thomas : en quoi ça me contredit ? Moi je dis simplement qu'en tant que Francophone qui a appris l'Algemeen Nederlands, je ne comprends cependant RIEN aux dialectes brabançons quand on les parle devant moi. Niets, niks, nichts, nothing, nada.

À propos d'imiter les différents dialectes, je veux bien vous croire mais je suis sceptique et je vais vous dire pourquoi : il y a en ce moment une série, « Het Goddelijke Monster », sur la VRT, qui est tournée en West-Vlaams par des acteurs qui pour la plupart ne sont pas des Flamands de l'ouest. Selon les locuteurs natifs de ce dialecte, le résultat est franchement médiocre ! http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=KN3EV389

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 04 décembre 2011

Votre patience, Monsieur Marcel, est légendaire et une fois de plus confirmée ;-)
Moi la mienne est légèrement érodée devant cette montagne de mauvaises intentions de ces flamingants et pire encore, le silence coupable flamand de ce qui peut être légitiment être qualifié de violences flamandes envers les francophones ! Car comment faut il qualifier mensonge, manipulation, intimidation, pression et menace dès lors que ces attitudes punissables sont pratiques courantes dans mes flandres sans qu'il y aie la moindre prise de conscience chez les flamands ou si peu !?

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

Franck
Ou ai je dis ici que vous pourriez le comprendre ou qu'un hollandais comprendrais ?
Non en effet pour qq qui apprend le néerlandais en langue supplémentaire les dialectes sont incompréhensibles comme vous ne comprendrez pas non plus un dialecte hollandais, mais pour nous il y a une base commune.
C'est tout.

Écrit par : Isa412 | dimanche, 04 décembre 2011

@ Marcel
Door gewoonweg zoals Thomas het zegt de studies van zowel Nederlandse en Belgische historici en taalkundigen naast u te leggen, do this need more explanations?
Ik spreek niet over de taalstrijden van die tijd, die interesseren me totaal niet, ik vind dat dit geen strijd moet zijn, maar blijf aub af van de dingen die vaststaan en die de oorsprong zijn van mijn moedertaal punt aan de lijn.

Écrit par : Isa412 | dimanche, 04 décembre 2011

@Isa : quand je travaillais à Rotterdam, j'avais un ami anversois parmi mes collègues. Quand on ne voulait pas que les Hollandais nous comprennent, on parlait… brabançon. Vinde gae da ni em bekke vriemd ?

Bien sûr, le Brabançon anversois et du Brabant néerlandais ont eu une influence importante sur le néerlandais, mais c'était il y a trois siècles. Aujourd'hui, la langue parlée en Brabant flamand et dans la province d'Anvers (et une partie du pays de Waes) n'a plus grand chose à voir avec le néerlandais standard, établi principalement aux Pays-Bas. C'est d'ailleurs logique, puisqu'il n'y a pas eu de pouvoir centralisateur visant le néerlandais avant le XIXe siècle en Belgique. Du reste, en 1830, on ne disait pas "nederlands" chez nous, mais bien "nederduitsch".

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

@ Philippe
Quand on est à court d'arguments on insulte, c'est connu.

Écrit par : Isa412 | dimanche, 04 décembre 2011

Isa t'es gonflée car mis à part tes commérages sur le sexes des anges et l'utilisation qu'il peuvent faire du flamand médiéval ou non, c'est le vide sidéral ... ;-)

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

Marcel
Wel ik sprak inderdaad over het origine in antwoord op Philippe die beweerde dat wij uiteindelijk een "vreemde" taal overnamen het nederlands dat niets te maken heeft met het "vlaams" zoals hier om de vijf botten beweerd wordt, wat uiteindelijk vermoeiend is, want het wordt uiteindelijk alleen gebruikt om te denigreren.
Dat je direct ook als flamingant wordt bestempeld omdat hier mensen zijn die hun dag vullen met de vlamingen te willen vuil maken en daarom constant verzinsels uit hun mouw schudden dat is ook zeer aangenaam. Gewoon fier zijn op je moedertaal en je wortels mag hier blijkbaar niet en want dan ben je een extremist. Deze dingen constant laten kleineren en vuil maken moet je als vlaming hier maar gewoon verdragen want het feit dat je een vlaming bent is iets om je over te schamen blijkbaar en dus moet je zwijgen en braaf zijn :--)

Écrit par : Isa412 | dimanche, 04 décembre 2011

@ Philippe
Laissez salir et déniger ma langue maternelle ici à longuere de journée par des gens comme vous je devrais trouver ça normal et la fermer donc?
C'est mon droit le plus complet de réagir ici sur les choses que je veux et non sur celles que vous décidez, c'est vous qui avez abordé le sujet et j'ai répondu, point à la ligne
Mais voyez mon explication ci-dessus qui complete.

Écrit par : Isa412 | dimanche, 04 décembre 2011

Demander aux habitants néerlandophones de Grimbergen "de dénoncer les locuteurs de la langue française qui les dérangent", pour "protéger le caractère flamande de la commune", c'est exactement comme si l'autorité communale de Eupen ou de Saint-Vith appelait à dénoncer les germanophones de la commune, pour protéger le caractère wallon de ces communes, ou si l'autorité communale de Malmedy appelait à dénoncer les francophones de la commune, pour protéger le caractère allemand de la commune !

Eupen est autant une commune wallonne que Grimbergen est une commune flamande: ce sont des communes administrativement rattachées à ces régions, mais qui ont leur culture propre, qu'il faut respecter.

Et les autorités politiques locales commettent un crime très grave en faisant ce type d'appel à la délation, car ça consiste ni plus ni moins à attiser la haine entre populations locales, à stigmatiser une partie des habitants aux yeux des autres, à provoquer l'opposition frontale entre communautés, bref à favoriser un conflit entre citoyens.

En passant, sans aucune base légale ni justification historique ni sociologique.

C'est de la provocation pure. Des sanctions lourdes doivent s'appliquer. Au lieu de ça, personne se s'indigne, et c'est du coup encore plus grave !
Et voilà qu'Isa se la joue pauvre malheureuse incomprise dans la défense de sa culture... Cela porte un nom: Manipulation !

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

Vous allez encore faire appel à quoi après frustrée, manipulation etc....? ;))
Relisez vous et vous verrez peut-être la lumière bien que je crains que ce ne soit pas possible dans votre cas ;))
Bref continuer allégrement à vociférer vos frustrations ici si ça vous soulage tellement vous avez l'air d'en avoir vachement besoin ;))
Sur ce je vais me faire une bonnen raclette avec mes enfants, c'est pas flamand djeeezes toch ils sont bizarre ces romains ;))

Écrit par : Isa412 | dimanche, 04 décembre 2011

Smakelijk Isa ;-)

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

@Isa : Mi d'ji va bé, mès d'ji n'comprin d'ja nin plus qu'une rawette di l'AN, d'ji va nin stitché l'brabinson tertou.

Moi je veux bien, je ne comprend déjà pas plus qu'un peu d'AN, je ne vais pas parler le brabaçon aussi.

Voyez, ça ressemble,...

Écrit par : Nicolas | dimanche, 04 décembre 2011

@thomas : Beek, ça existe aussi en wallon, mais ça n'a probablement pas la même origine/signification.

Pour votre information, le wallon est beaucoup plus proche du flamand (et pas du néerlandais) que le français ne le sera jamais.

N'oubliez pas qu'avant de devenir francophone, nous étions des wallons.

Écrit par : Nicolas | dimanche, 04 décembre 2011

@thomas : évidemment, en déformant mes propos, vous aurez toujours raison ! Mais le bruxellois est en effet de double origine, française et néerlandaise. Exemple :

"ik mô merge no de rue du marais gôn, mor ik ben gembeteird want den controleur du tram 14 es dem breu van maene fiancée, nen schoenen Italienne die kik gerencontreird hem lors d'une réception van de ambasadeur d'Italie, nen chique Romain, of es't nae ne Vénitien ? Mo bref, eure fratello — donc, den controleur in kweste — zeit ma ni geire. En de centre ville es em beke ver pour y aller à piè. Mor ik wet da gae dô tôt le matin in da buurt passeirt. Kanik ik a accompagneire? Ja ? Oh, da's hiel sympatheer. Allez, merci hein, Jeanke."

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

@thomas : tellement facile qu'il faut les sous-titrer quand ils passent à la télévision flamande :-)) Vous devriez arrêter de nier l'évidence. Ça n'aide pas.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

@Isa : dan hebt u ons debat niet goed begrepen. We hadden het niet over het verleden, maar oven de actualiteit. Brabants mag een belangrijke invloed op het Nederlands hebben gehad, maar dat is de vraag niet. Wij hebben het over het feit dat voor de Vlamingen van de XIXde eeuw, Nederlands geen moedertaal was. Je zou Daens eens moeten herbekijken : de enigen die Nederlands spreken zijn de bourgeois en de fransquillons. De taal van het Vlaams volk is altijd vlaams geweest, en vandaag is dat meestal nog altijd zo. Veel meer dan in het Zuiden, waar iedereen Frans spreekt, en geen streektaal (hetgeen ik persoonlijk niet zo leuk vind, want ik hou van dialecten en locale talen).

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

Y'aurait pas un bureau de délation à Bruxelles pour dénoncer Isa qui fait de la raclette et porte atteinte au caractère caricolien de Bruxelles ? Astambleeft!

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

@Marcel,

L'influence du français dans le dialecte bruxellois, c'est uniquement au niveau du vocabulaire(peut-être 10% des verbes et substantifs). Pour le reste, le syntaxe, le grammaire, c'est du néerlandais à 100%. Même les verbes empruntés du français se conjugent suivant les règles du NL.

Écrit par : thomas | dimanche, 04 décembre 2011

@thomas : Ouille. Gaez zet ne linguiste d'exception, menneke !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 05 décembre 2011

@ Philippe
"Note: ce qui me fait doucement marrer, en attendant, c'est que pour "flamandiser" les autorités imposent l'usage exclusif d'une langue étrangère: le néerlandais (langue crée et importée des Pays-Bas !)"

c'est ignorance de l'autre est vraiment lassante à la fin, je ne peux pas croire que vous êtes si bête non? Vous le faites donc expres ok, c'est donc pas très mature, si non eh ben c'est tout simplement affligeant.

Écrit par : Isa412 | dimanche, 04 décembre 2011

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@Isa :
Guido Gezelle, vous connaissez?

Poète flamand, décoré par Léopold II(vous savez, l'oppression francophone, toussa), entre autre, était résolument contre le néerlandais.

Vous pouvez ne pas être d'accord, mais il y a quand même bon nombre de faits qui démontrent que le néerlandais a été importé et imposé comme le français l'a été, mais avec un peu moins de succès dans l'éradication des idiomes existants.

Écrit par : Nicolas | dimanche, 04 décembre 2011

Ma très chère Isa, vous tellement prévisible. Pas un mot de votre part sur le fond. Rien. Le néant. C'est tout simplement affligeant (Ok copié/collé de votre post !) ;-) car cela témoigne une fois de plus du lavage de cerveau collectif opéré dans les flandres.
Primo ce que je dis est la stricte vérité ! Oser donc affirmer que les flamands parlaient le néerlandais en 1830 ! Mais vous avez l'habitude de jouer avec l'histoire comme d'autres de chez vous avec les nerfs.
Les francophones devraient faire un effort de compréhension ? Vous croyez que ces mesures illégales racistes discriminatoires flamandes sont difficiles à comprendre ?
Expliquez-moi la différence entre ces mesures et l'apartheid !
Qu'on essaye maintenant d'expliquer qu'il s'agit d'un "dérapage" isolé d'une administration communale qui prend des mesures inadéquates...
Qu'on tente de nous faire croire qu'il ne s'agit que d'une mesure sociale et non raciste...
Qu'on m'explique en quoi ces mesures sont compatibles avec l'appartenance de la Flandre à l'Union Européenne, voir au concert des nations...
Qu'on trouve le moyen de me persuader que ce ne sont que des mesures amicales visant la promotion de la culture flamande...
Qu'on m'indique la différence entre ces mesures et une politique de purification ethnique ?
Il y en a qui se demandent pourquoi il y a si peu d'émulation à apprendre la "culture" flamande ? Si la "culture" flamande, c'est être raciste, fasciste, discriminatoire, fermé à toute autre langue ou culture, et hors de l'Union Européenne, ça ne m'étonne pas qu'on tourne le dos à la "langue" et la "culture" flamande...

Bien entendu, ça n'enlève rien à l'art de Rubens, Breughel ou Brel, à l'architecture de Bruges, mais je pense que si les Flamands de l'époque étaient encore vivants, ils ne se reconnaîtraient pas dans cette "Flandre" fascisante des XX et XXIème siècles...
Ceci dit, c'est toujours un plaisir de vous lire.

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

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Isa, il est un fait tout aussi avéré que les Nazis ont fait appel à la délation publique envers les Juifs, et d'autres groupes ethniques, s'en prenant à leurs commerces afin de supprimer leurs sources de revenus.

Il est un fait qu'en Belgique, certaines autorités politiques ont mis en place des systèmes de délation à l'encontre des commerçants non-Flamands et flamands osant pratiquer le français (beurk !), ces mesures ayant été reconnues comme anti-constitutionnelles et discriminatoires par les plus hautes autorités du pays et/ou Instances Internationales sans que ces pratiques ne cessent ni que leurs initiateurs n'aient été poursuivis.

Le parallèle entre les pertes progressives de droits, de dignité, de statut des Juifs allemands dans l'Allemagne des années 30 et les discriminations et violations des droits des Belges (=Francophones) en Belgique est totalement pertinente. On peut même aller plus loin: on a reproché aux Juifs d'Allemagne d'être sales, radins, voleurs. On reproche aux Belges (= Francophones) d'être chômeurs, pauvres, assistés, profiteurs.

Il subsiste des différences: les autorités allemandes de l'entre-deux-guerres n'ont pas violé la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme ni la Charte Européenne de Protection des Minorités, et pour cause, puisqu'elles n'existaient pas encore... Voous pouvez là aussi vous renseigner Isa.
J'ajouterais que les Allemands ont fini par mettre en place un couvre-feu visant les Juifs, des tribunaux d'exception traitant des "questions juives", des lois d'expropriation des biens juifs. On n'en est pas encore là, mais les mesures de préhension par la Flandre des biens immobiliers vendus par des Francophones sont légions, ainsi que l'effet dévastateurs des pratiques illégales des communes visant à rendre impossible l'accès à la propriété aux non-flamands (accords avec les promoteurs) ainsi que les conditions d'achat et de vente (législation "Wonen in eigen streek" ) qui a pour effet une chute de la valeur des biens des Francophones, puisque seuls les acquéreurs qui ont la bénédiction de la province (flamande) sont susceptibles d'acheter.

La principale différence réside dans le fait que les lois nazies ou imposées par l'occupant visaient explicitement le Juif, alors que les lois et pratiques discriminatoires flamandes visent le Francophone de manière plus perfide, du fait du manque de différence objective: le "Wallon" n'est pas une qualité, une nationalité évidente, le lieu de résidence n'est pas significatif (sinon comment expulser les "non-Flamands" de Fourons, persécuter le bourgmestre de Linkebeek, né à Linkebeek de parents de Linkebeek ?).

Mais il ne faut pas s'y tromper: le Nazi pouvait taper sur le Juif sans vergogne: on était en guerre, il n'y avait pas d'institutions supra-nationales (ONU, Union Européenne, ...) et les Juifs pouvaient être identifiés ("race", religion, immigration récente, ...). Ici, nous avons affaire à un système discriminatoire qui s'en rapproche, mais dans un contexte beaucoup plus difficile. La détermination du "Mouvement flamand" est donc très probablement plus intense que celle des Nazis pour réussir à parvenir à un tel arsenal de mesures, dans un contexte juridique international beaucoup moins "favorable".

De même, l'élection de Hitler à la majorité est bien moins dramatique dans le contexte d'une élection à deux partis que ne l'est le score de la N-VA (ou précédemment du VB) dans une élection à six partis (SP-A, CD&V, OpenVLD, LDD, VB, N-VA). Le mal flamand me semble donc, par comparaison, plus intense aujourd'hui que ne l'était, probablement, celui des Allemands qui ont élu Hitler en 1936 à l'égard des Juifs. Des remarques Isa ?

Sans parler que le racisme anti-Juifs a été, en Allemagne, essentiellement inspiré par des thèses venant des dirigeants nazis et transmis progressivement aux populations (propagande), alors qu'en Flandre, ce mouvement anti Francophones vient d'une part importante du peuple et est transmis, votes après votes, aux responsables politiques, qui ne font, pour la plupart, qu'être poussés par une lame de fond populaire...
Là aussi Isa, je serais curieux de vous lire !
Bonne soirée ;-)

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

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@ Philippe

"Primo ce que je dis est la stricte vérité !" wooowww quelle présomption dites donc!!
U hebt dus de waarheid in pacht, allé dan hé, zoals hierboven al vermeld jullie denken de waarheid te kennen en verwijten aan ons dat wij hetzelfde denken, dus de pot verwijt de ketel n'est-ce-pas
" Oser donc affirmer que les flamands parlaient le néerlandais en 1830 ! Mais vous avez l'habitude de jouer avec l'histoire comme d'autres de chez vous avec les nerfs"

Osez? Mais je n'affirme rien mon cher, comme Thomas le dit ci-dessus c'est vous qui mettez en doutes les recherches des historiens et recherches sur les langues faites depuis des décénnies et non pas uniquement par des Belges mais aussi par des Néerlandais du Pays-Bas mais ils etaient certainement mordu par le virus du flamingisme aussie, ben tiens ;))
C'est vraiment triste de lire votre grande ignorance, mais ce n'est pas une tare si au moins vous vous abstiendriez de commentaire sur des choses dont vous ne savez apparement rien ce serait au moins moins ridicule.
Comme dis Thomas si Marcel le dis eh ben Marcel il sait tout, les études officieles et autre qui prouvent que le brabançon est un des grands piliers du néerlandais, bwoooh non Marcel à dis que non donc pfffft bannisons.
Nous pour qui c'est notre langue maternelle savons très bien que ça à énormement de similitudest et nous voyons le rapprochement entre la langue qu'ils ont standardisé et l'origine.
Et pour votre gouverne les premiers livres de standardisation du néerlandais ont été officialisé en Belgique en 1864 et seulement en 1883 au Pays-Bas.
Vous oubliez qua Pays-Bas on parlait aussi une miltitude de dialectes Hollandais avant et non le néerlandais.

Écrit par : Isa412 | dimanche, 04 décembre 2011

Isa, vous ne seriez pas du type frustrée ? Entre nous, tout le monde s'en fout que ce soit du flamand, du frison ou d'autres dialectes ou même langues..! Sorry, Mais tout le monde s'en fout ...
Je suis heureux que tous les flamands savaient lire et écrire en 1864 ... Vous racontez n'importe quoi et en plus, vous y croyez . Faut le faire... Non Flandersonline n'est pas une bible Isa..!
Piste ... Trouver donc le nombre d'analphabètes dans le Royaume en 1850 et vous comprendrez l'énormité, non, l'immensité de votre bêtise.
Et toujours pas un seul mot sur le fond... Pas étonnant !

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

@Philippe : vous vous prenez le point Godwin exposant 1000 pour le coup. Tout d'abord, déjà, je n'ai lu aucun Mein Kampf flamingant, même si certains (rares) voorpostiens n'en pensent pas moins. Mais les têtes politiques néonationalistes veulent éradiquer le français de Flandre et de Bruxelles, pas enfermer les Francophones dans des camps de concentration et encore moins les éliminer physiquement. il y a donc une similtude dans la méthode mais en aucun cas dans la finalité, ce qui rend la comparaison avec le nazisme inacceptable dans le sens où celui-ci a fini par éliminer des gens industriellement, ce qui n'est pas, je crois, l'objectif de nos édiles brabançons flamands. Eux, ils veulent surtout conserver à leurs villages leur caractère plouc. Le caractère flamand dont ils se réclament, en revanche, c'est bien plus intéressant et riche que ces mesures de petits pontes ruraux qui prennent l'argent des villes avec le sourire, le déclarent flamand, et ensuite rejettent tout ce que la ville pourrait leur apporter comme "nuisance", y compris les langues étrangères. C'est surtout une étroitesse de vue qui les déshonore.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

@Isa : que le brabançon parlé principalement à Breda, par exemple (et non à Anvers ou à Liedekerke), ait été un des fondements du néerlandais, pourquoi pas. Mais c'est la réquisition que vous faites de l'histoire pour impérativement lier Flandre et néerlandais qui est étrange. Mon arrière-grand-père (hollandais) parlait le néerlandais, et se plaignait que ses soldats flamands ne le comprenaient pas. Ça veut quand même dire quelque chose…

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

Oups, j'oubliais le politiquement correct ! Quel est votre secret pour rester éternellement Zen avec les frustrés ..? ;-)

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

Hahaha, Philippe, discuter avec toi est vraiment pour rire ! Tu contredis meme des choses qu'Isa n'a pas dit du tout ! Et tu prétends discuter sur le fond ? Ma fille de 8 ans sait mieux lire et s'expliquer que toi !

Écrit par : Peter | dimanche, 04 décembre 2011

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Inderdaad Peter en dan noemen ze andere mensen gefrustreerd, onbegrijpelijk gewoon ;))

Écrit par : Isa412 | dimanche, 04 décembre 2011

Isa, het niveau van deze blog gaat inderdaad dagelijks naar beneden, en onze Marcello geeft daartoe ruimschoots de aanzet met zijn schrijfselkes : 't zal wel typisch zijn voor een autodidact (niets gestudeerd dus) dat hij niet weet dat het Brabants als basis diende voor het standaardnederlands met de statenvertaling van de bijbel uit het Latijn in 1637 !!!
De grootste risée van deze blog is natuurlijk de beroemde Philippe ! Ondanks zijn drollige tussenkomsten loopt het aantal reacties op deze blog drastisch terug. Heb de indruk dat de NVA langer zal bestaan dan dit kladblok ...

Écrit par : Peter | dimanche, 04 décembre 2011

Heil Peter !

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

@ Peter : oser affirmer que le nombre de commentaires seraient en train de diminuer… La plupart des articles dépassent allègrement la centaine de commentaires, quand ce n'est pas plusieurs centaines. Au point que ça en devient illisible.

C'est la fréquence des articles qui a diminué, pas le nombre de commentaires.

Et si le niveau de ce blog ne vous convient pas, alors n'y venez plus. Et bon vent.

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 04 décembre 2011

Monsieur Franck, ik blijf natuurlijk deze blog bezoeken, want zoals Marcello weet gebruik ik de teksten ervan in mijn lessen om aan te tonen hoe francofoon Belgiekske over zijn milde schenkers denkt !

Écrit par : Peter | dimanche, 04 décembre 2011

@Franck : c'est un peu à moi de dire aux gens qu'ils peuvent s'en aller si ça ne leur convient pas. Mais mon blog reste ouvert, même à Lieven…

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

@ Marcel : Évidemment. Mais moi, je m'étonne que quelqu'un qui trouve votre blog de piètre qualité continue pourtant à le visiter. S'il avait un brin de bon sens, il arrêterait alors de se faire du mal et irait glisser sa prose dans un écrin plus à sa convenance. Ou alors il n'est pas sincère avec son affirmation sur la qualité de votre blog :-) On peut trouver un blog de très bonne qualité sans être d'accord avec les idées de son auteur !

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 04 décembre 2011

L'extrémisme de certains professeurs flamingants me sidèrera toujours. Dites, Peter, je croyais que l'école était neutre ? Vous nous fabriquez des petits flamingants à la pelle là ? Vous auriez fait merveille dans l'école allemande des années 30. Et là, je refuse le point Godwin pour une fois :-)

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 05 décembre 2011

L'éducation à la citoyenneté, dans l'enseignement de la Communauté Flamande ne doit manifestement pas poursuivre les mêmes objectifs que dans celui de la Communauté Française, en effet, Marcel...

Écrit par : Juliette | lundi, 05 décembre 2011

les livre officiel de grammaire standardisé à été officielement adopté en Belgique comme cité ci-dessus, c'est qui le frustrée qui ne sait pas lire ce qu'on écrit? Vous voulez dire qu'en France dans le temps il n'y avais pas de regles de grammaires parce-que la majorité des gens ne savaient pas encore écrire ni lire? My God tout ce qu'il ne faut pas entendre et surtout lire ici ;)
Flandersonline connait pas désolée, l'histoire des Pays-Bas si, désolée.

Écrit par : Isa412 | dimanche, 04 décembre 2011

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Mais on s'en fout Isa ! Dans quelle langue ou quel patois faut t'il vous le dire ?

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

Si vous vous en foutez pourquoi vous avez vous abordez le sujet alors?
Question à cinq francs celle-la? :)

Écrit par : Isa412 | dimanche, 04 décembre 2011

Discriminer sur base linguistique, c'est illégal et donc systématiquement interdit et poursuivi à tous les niveaux (Belgique, Europe, Monde).
En conséquences, menacer de discriminations sur base linguistique, c'est déjà très grave et devrait être poursuivi systématiquement, à cause des conséquences immédiates d'une telle menace sur les populations.

C'est pour les mêmes raisons que le terrorisme est poursuivi comme tel (pas seulement l'organisation d'attentats, mais juste les menaces terroristes, telle une lettre anonyme ou une fausse alerte à la bombe).

Ici, ce ne sont pas des menaces de discriminations. C'est l'appel à discrimination. Et pas par n'importe qui (un excité, un fanatique, un humoriste, ...) mais bien par les dépositaires de l'autorité politique. Par écrit.

Imaginez que les autorités communales de La Roche en Ardennes publient un appel à délation des non-francophones dans la commune. Imaginez la réaction flamande !

De plus, les autorités communales rappellent le soi-disant "caractère flamand" d'une commune brabançonne appartenant à l'hinterland de Bruxelles. Par analogie, c'est comme si les autorités de Neuilly-sur-Seine (en périphérie de Paris) voulaient "rappeler" et imposer le caractère breton de leur commune !

Enfin, ils veulent persécuter ceux qui ne parlent pas néerlandais pour préserver le caractère "flamand" de la commune ! Se rappellent-ils seulement que le néerlandais, c'est la langue des Pays-Bas, une langue de référence, d'importation, et non la langue "à préserver" de l'endroit, qui est le brabançon, le bruxellois, le tussentaal, voir s'ils persistent à penser que cette commune est historiquement flamande (ce qu'elle n'a jamais été), le "flamand" !

Marrant, je sais déjà sur quelle partie du post Isa va faire une crise d'urticaire... ;-)

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

Pas de crise d'urticaire du tout, je vous laisse à vos fantasmes grossiers mon cher ;))

Écrit par : Isa412 | dimanche, 04 décembre 2011

?

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

@Isa : si vous appelez fantasmes grossiers la Constitution, le Traité de Lisbonne, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, la charte des minorités etc, vous avez un problème…

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 décembre 2011

Monsieur Marcel, s'en "prendre" à une jeune femme* .... Pas beau ! ;-))
Je ne m'explique toujours ces frustrations culturelles sauf à y voir un rideau de fumée afin de nous détourner des véritables scandales.
*PS elle est peut être il... et même barbu pour le même prix. ;-)

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

C'est bas Marcel très bas, je m'en prenais uniquement au sujet dans la reaction de Philippe avec laquelle il voulait me donner l'urticaire mais sans succes.
Alors détourner les mots des gens devient aussi votre spécialité?

Écrit par : Isa412 | dimanche, 04 décembre 2011

Isa, et toujours pas un mot, un seul sur l'appel à discrimination de la part d'une autorité publique flamande ! C'est quoi votre problème*..?
*Pas moi qui le dit mais Monsieur Marcel

PS Monsieur Marcel, sorry pour la délation, c'est certainement mon côté flamand ;-))

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

@Isa : j'aurais pu mettre un smiley en effet…

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 05 décembre 2011

1° La flandre ne veut pas "défendre le caractère..." mais appelle à la délation contre une catégorie d'habitants.

2° "Défendre le caractère..." est contraire aux libertés fondamentales garanties par la constitution (liberté d'emploi des langues), par les traités européens (non discrimination sur base culturelle, linguistique, ethnique, ...) et par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.

La liberté culturelle, linguistique, religieuse autant que concernant les opinions politiques ou les choix sexuels sont des libertés fondamentales garanties sur cette planète (à part en Corée du Nord, à Cuba et au Myamar). Même en Iran, en Chine ou en Lybie, les éventuelles violations de ces principes sont périodiquement reprochés aux autorités politiques locales et mènent, à terme, à des solutions coercitives (bombardements, ...)

Ces autorités politiques flamandes, la population qui vote pour elle a-t-elle pour objectif de vivre sur une autre planète que le reste de l'humanité ? (La "Planète Vlaanderen" ?) Ou bien "la Flandre" veut-elle se refermer sur elle-même à l'image du Myamar ?

Si la police communale a pour instruction de vérifier le caractère flamand des quidams qui circulent dans la rue à Grimbergen, aura-t-elle bientôt pour instruction d'arrêter les contrevenants (ceux qui ne peuvent parler spontanément "flamand" avec l'accent) ? Auront-ils pour instruction d'appliquer la peine de mort immédiate ou une autre forme de solution finale (sorry Marcel) ? Car on est ici hors de tout cadre légal, rappelons-le, il n'y a plus aucune limite après la violation de tous les principes humains, donc la porte est ouverte à l'exécution arbitraire !

3° Lorsqu'il s'agit d'appliquer le droit belge de longue date (interdiction de masquer son visage sur le domaine public en dehors des périodes de Carnaval), certains s'insurgent contre une supposée "violation des libertés individuelles". Et ici, rien ???

4° Grimbergen n'a aucunement "un caractère flamand". C'est une commune du Brabant (et non des Flandres), une commune belge (où les langues nationales sont au nombre de trois), et les lois linguistiques s'appliquent à l'administration et à la justice. En tant que commune de BHV, à l'heure actuelle et apparemment même après une hypothétique future révision institutionnelle, elle est toujours bilingue sur le plan judiciaire. Il ne faudrait pas l'oublier.

5° En tant que citoyens européens (à défaut d'être considérés en qualité de Belges), les habitants de cette commune qui sont francophones, anglophones, hispanophone, germanophones, italophones ou autres ont la totale liberté de circulation, d'établissement, de travail, ... sur cette commune comme sur l'ensemble des communes de leur pays, l'Union Européenne. Si Grimbergen s'y oppose, qu'elle revendique son indépendance et on se fera un plaisir de l'exclure de l'Union.

Écrit par : Philippe | dimanche, 04 décembre 2011

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@Philippe et isa vous avez tout les deux tort et raison a la fois. La france a un parle francais, unifié, tres récent 1920 et encore. Dire que la flandre parle néerlandais depuis la nuit des temps est une connerie. Nous sommes tous originaire de la meme race, il n existe pas plus de con flamand que de francais allemand wallons enzovoort. Demain serat pire parce que personne n a un projet autre que consommer, depenser credit. Le g1000 a couter tres cher pour aucune idée novatrice. Et moi non plus!!!!!!!!!

Écrit par : leluron | dimanche, 04 décembre 2011

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Pourquoi précisément 1920 ? Que s'est-il passé à cette date ? Expliquez-moi, s'il vous plaît, j'adore m'instruire...

Écrit par : Bernard (Rouen) | dimanche, 04 décembre 2011

isa, vous êtes fatigante... vous pinaillez sur des considérations historiques de l'usage du NL dont tout le monde se fout (sauf les frustrés dans votre genre), mais sur le fond, le vrai problème, le fait que la Flandre officielle se permet de mettre en place des systèmes de discrimination d'un autre âge, totalement en contradiction avec les droits fondamentaux des citoyens, là on vous entend pas.

j'en ai marre de vous lire. à chaque fois on dévie du vrai problème pour discuter sans fin de choses totalement stupides. noyer le poisson est une stratégie largement utilisée par les manipulateurs extrémistes, et qui semble dangereusement banalisée aujourd'hui dans l'esprit de gens comme vous qui, j'en suis convaincu, n'ont pourtant rien à voir avec les idées nauséabondes qui surgissent çà et là au nord du pays.

Écrit par : zebigbuild | dimanche, 04 décembre 2011

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Voter PS, c’est en réalité voter pour la scission de la Belgique. En effet, le parti de M. Di Rupo ne jouit d’aucun crédit en Flandre. Il sert même de repoussoir au Flamand moyen et alimente le vote N-VA.
Le Nieuwsblad publie un sondage qui montre que seulement 14% des électeurs du Nord estiment que le gouvernement Di Rupo, minoritaire en Flandre, servira leurs intérêts et ils sont 55% à estimer que le futur Premier Ministre lui-même n’est pas fiable.

Écrit par : wallon | lundi, 05 décembre 2011

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@Wallon

Voter NV-A, c’est en réalité voter pour la scission de la Belgique. En effet, le parti de M. De Wever ne jouit d’aucun crédit en Wallonie. Il sert même de repoussoir au Wallon moyen et alimente le vote PS.
Le Soir publie un sondage qui montre que seulement 0% des électeurs du Sud estiment que Bart De Wever, minoritaire en Wallonie, servira leurs intérêts alors qu'ils sont 70% à estimer que le futur Premier Ministre est fiable.

Écrit par : Boomerang | lundi, 05 décembre 2011

Au Canada il y a de nombreux ministres non bilingues et leur Papillon à eux 'Stephen Harper, se débrouille comme EDR sans plus.Bon on peut difficilement demander à un député de Vancouver à 5000 kms de Montréal qui n'a peut être jamais mis un pied au Québéc de parler parfaitement le Français.
Le bilinguisme a d'ailleurs(le contraire de chez nous)souvent favorisé les francophones qui sont toujours bilingues.Mais ce n'est plus le cas depuis ce gouvernement très orienté 'Western Canada' et conservateur.Des cours de Français sont organisés durant les vacances parlementaires.


En raison des politiques linguistiques du gouvernement fédéral, aidé il est vrai par un Québec vivant une période de forte affirmation collective, le français est devenu la première langue seconde des élites du pays, reléguant à l'arrière-plan des langues d'usage plus répandues, notamment dans l'Ouest du Canada (p. ex., l'italien, le chinois, l'ukrainien, l'allemand, etc.). De fait, dans toutes les grandes villes, les enfants anglophones des classes sociales instruites se ruent aux portes des écoles offrant des cours d'immersion en français. Pour une certaine catégorie de la classe dirigeante du Canada anglais, le français est devenu non seulement un atout précieux, mais aussi une nécessité pour accéder à des postes importants, que ce soit dans la fonction publique ou dans les grandes sociétés privées.

Sur la plan du bilinguisme institutionnel, les progrès sont importants, surtout au Parlement fédéral, même si beaucoup de ministres et de députés francophones continuent à s'exprimer en anglais. L'administration fédérale s'est bilinguisée considérablement. Dans la capitale nationale, il est maintenant normal pour un francophone de se faire servir dans sa langue dans la quasi-totalité des ministères. La situation est moins évidente en dehors de la capitale où les services bilingues sont souvent qualifiés de «passables» à «nuls». Néanmoins, il faudrait être aveugle pour ne pas reconnaître un progrès certain du bilinguisme dans l'appareil fédéral. La moindre escale dans un aéroport de Terre-Neuve ou du Yukon permet d'en observer les manifestations, du moins dans l'affichage officiel. De même, les plaintes des fonctionnaires anglophones contre l'obligation du bilinguisme prouvent bien l'existence formelle du critère linguistique dans la grille d'évaluation de la fonction publique fédérale.


Il y a un passage qui va vous faire bien rire sur le lien suivant:

http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amnord/cndpollng.htm

Écrit par : dissy | lundi, 05 décembre 2011

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Votre dernière phrase m'intrigue Marcel .. quand vous dites qu'elio avait les cartes en main .. qu'aurait-il du faire ? C'est pas une accusation mais c'est juste que votre rémponse m'intéressse beaucoup

Écrit par : jean sucre | lundi, 05 décembre 2011

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Il y a un élément important lié à la langue que les flamands ignorent ou feintent d'ignorer. En Wallonie, on a longtemps parlé Wallon. Je ne reviendrai pas sur le chiffre habituellement avancé de 25 % des effectifs wallons de la première guerre qui étaient unilingues wallon et sur leurs chefs flamands francophones. Mais je tiens à expliquer les choses par un exemple personnel. La dame qui me gardait quand j'étais enfant était fille de mineur. Son père, paysan ouest-flandrien, était venu à Charleroi pour y travailler à la mine. Il parlait deux langues : son patois ouest-flandrien et le wallon de Charleroi, seule langue officielle " d'in l'fosse " comme on dit chez nous. Elle est née en 1919 et dans les années 20 et 30, quand elle était à l'école, elle recevait des coups de règles sur les doigts si elle parlait sa langue maternelle, le wallon, comme dans d'autres régions " francisées ". Aujourd'hui encore, dans mon village d'origine, à 15 km de Charleroi, des personnes ne parlent qu'un drôle de sabir mêlant wallon et français. Bref, à nous autres aussi, wallons, le français nous a été imposé. Pour le meilleur et le pire, je m'imagine mal parler uniquement wallon actuellement, mais je suis content que mon français sont mêlé d'expressions et d'accents qui le fasse sonner " belge " (encore qu'il faille être fort pour définir le français de Belgique…).

A la lumière de cet élément, la question "qu'est-ce que la Flandre ?" prend une autre dimension. Si la Flandre est le territoire où on parle flamand alors, c'est simple : Bruxelles et sa périphérie ne sont pas flamandes et ils doivent impérativement déplacer leur capitale et leurs frontières. Et par opposition le reste de la Belgique est le lieu où on parle français. C'est la logique communautaire. Si la Flandre est le territoire où on parlait flamand il y a un siècle, ce qui justifie la position actuelle des frontières linguistique et les exigences de bilinguisme à BXL, alors par opposition, la Wallonie est le territoire où on parlait wallon il y a un siècle et elle ne comprend ni la région germanophone ni BXL. C'est une logique de pays à 4 régions autonomes, étant entendu que BXL ne peut alors ni être wallonne ni flamande.

Si les flamands veulent avancer encore dans l'autonomie, ils ont à répondre avant tout à cette question : qu'est-ce que la Flandre ? deux choix sont alors possibles : une Flandre sans BXL et sa périphérie, pure linguistiquement et libérée de ses fransquillons enquiquinants, dans une Belgique à trois communautés OU une Flandre comprenant effectivement la périphérie bruxelloise " de facto " mais dans un pays à quatre régions. On ne peut pas continuer à laisser certains vouloir le beurre et l'argent du beurre, à manipuler l'histoire, à utiliser les excuses de la langue et à mentir à leurs électeurs : dans les deux cas, les flamands perdent - plus ou moins - Bruxelles et si ils veulent garder la périphérie, ils doivent encore plus lâcher Bruxelles dans une logique régionale.

Mais la question se pose aussi pour les francophones. Quelle logique suivons-nous ? Mon avis est que être francophone de Belgique, cela ne veut rien dire. Là aussi, les flamands nous imposent une vue qui est celle du " négatif " de leur vision de la Flandre : être belge francophone, c'est ne pas être flamand. Être francophone en Belgique recouvre historiquement et linguistiquement des réalités très différentes selon que l'on est flamand, bruxellois ou wallon francophone. Dès lors, à mes yeux, la logique régionaliste s'impose. Je sais qu'on accuse souvent les wallons d'abandonner les francophones de la périphérie, qu'on pense qu'ils manquent de solidarité francophone. C'est vrai. Parce que la solidarité francophone est une vue de l'esprit, je dirais même de l'esprit flamand. Nos ne sommes pas solidaires parce que pour nous la langue ne reflète pas une réalité qui permet de nous sentir comme une " communauté " contrairement aux flamands. Communauté française de Belgique, quelle bête expression. Je ne suis pas français, et, contrairement aux flamands, les français ont très peu été les maîtres de mes ancêtres, tout au plus une vingtaine d'années de 1795 à 1815. Fédération Wallonie-Bruxelles, c'est quoi ? On doit tenir compte des wallons germanophones et des bruxellois flamandophones ? Bref, on ne sait même pas ce qu'on est, donc on ne peut pas être solidaires au sens communautaire du terme. Par contre, on peut être sensible au sort d'une minorité (les francophones de Flandre), au respect de la démocratie (80 % d'électeurs pour les partis francophones dans certaines communes) ou au respect du droit international et de la liberté de chacun de parler la langue qu'il veut. Pour moi, si un flamand veut parler sa langue dans son magasin place Charles II à Charleroi, grand bien lui fasse ! Et donc, si je tiens mon raisonnement, qui exclut toute logique communautaire, je me dois de soutenir la formule à quatre régions. J'ajouterais que pour moi, la communauté de langue étant " immatérielle ", elle devrait pouvoir s'étendre sur tout le territoire belge. Pourquoi pas un collège flamand à Namur, Charleroi ou Arlon ? Aucun inconvénient pour moi, ils dépensent leur argent comme ils veulent pour promouvoir leur langue. Donc quatre régions géographiquement définies et deux communautés "immatérielles" s'appliquant à tous ceux qui se sentent concerné sur tout le territoire national.

Puisqu'on pourrait avoir quelques mois (tout au plus…) de paix communautaire, il me semble essentiel de réfléchir à ces questions et de ne surtout pas les enterrer pour se retrouver au pied du mur, après les prochaines élections avec une NVA à 45 %, ce qui sera certainement le cas...

Écrit par : Xavier DL | jeudi, 08 décembre 2011

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@ MARCEL SEL a quand le tome II de ce fil ?

Écrit par : JP_Allonsius | lundi, 12 décembre 2011

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Écrit par : rocket301 | mercredi, 14 décembre 2011

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