vendredi, 28 janvier 2011
La pollution des solutions (le point sur l'insituation)
Et voilà ! À peine Vande Lanotte a-t-il rendu son tablier que nos politiciens se remettent à dire des imbécillités. Reynders prétend qu’avec les libéraux, ce sera mieux (on a vu ça de 2007 à 2010…) Gennez dit qu’il faut continuer à 7 (alors que son coreligionnaire vient de faire un constat d’échec sans appel et que les 7 n’ont plus été réunis depuis Mathusalem). Milquet répète qu’on était près d’un accord (à force, elle finira par y croire). Bogaert (CD&V) explique qu’avec ce qu’on a sur la table, un «bon accord» est possible (alors que le CD&V disait tout le contraire il y a une semaine). Wouter Van Besien (Groen!) pense que c’est désormais au PS et à la N-VA de se lancer (alors qu’ils sont au bout de leur rouleau commun depuis août déjà). Et la N-VA explique qu’elle n’a jamais eu l’occasion de faire des propositions (alors que Bart De Wever a proposé un projet complet, refusé, il est vrai, mais qui a servi de base à Vande Lanote). Plus à l’aise dans la stratégie du zwartepiet (valet puant), Jan Jambon explique que «c’est la faute aux Francophones» — le jour où il trouvera en Flandre un problème qui ne serait pas dû aux Francophones, les poules auront des dents !
Depuis hier, on a donc l’impression que nos politiques nous prennent pour des cons. Nous méritons mieux. Qu’en Flandre flamingante, le moindre argument xénophobe (la francophobie et la flamandophobie sont des xénophobies) rameute une cohorte d’électeurs, on ne pourra rien y changer. Jambon criera haro sur le Franco tant que des cons l’écouteront. Et il y a des cons partout. Mais du côté des partis démocrates (Groen! et SP.a inclus), on s’attendrait à mieux. Pas tellement parce que la vérité en politique est forcément une vertu, mais parce que si l’on n’explique pas clairement la situation aux Belges, des coups vont se perdre. Cela dit, je comprends cette propension à ânonner toujours les mêmes arguments. Tout d’abord, les politiciens ont du mal à gérer l’ingérable. Ils peuvent diminuer la dette, voter des mesures anticrise, essayer de mieux gérer l’asile — pour autant bien sûr qu’ils en aient les moyens financiers. Ils sont même capables de trouver de l’argent là où il n’y en a pas ! Mais ils ne sont pas capables de gérer l’impossible, à savoir, de penser selon une idéologie opposée.
Belgique, je t’ai tant aimantée
Boukharine ne comprenait pas le capitalisme, Churchill n’entravait rien au communisme. Or, le nationalisme (de la N-VA et dans une moindre mesure du CD&V actuel) et l’eurodémocratie (des autres partis) sont deux aimants positifs. À chaque fois qu’on essaye de les rapprocher, ils s’éloignent plus encore. On le voit lorsque Siegfried Bracke, nationaliste-ex-socialiste, prétend qu’en 2007, la N-VA aurait accepté la Vandela-note qu’elle refuse aujourd’hui ! À chaque jour qui passe, les Francophones (et la gauche flamande) sont plus conscients de leurs besoins et moins à même de les sacrifier à une Belgique qui ne semble plus que desservir ses deux communautés principales. Et les nationalistes flamingants sont plus proches de leur Walhalla, à savoir l’indépendance flamande, et moins disposés au compromis. À la limite, ce n’est même pas «leur faute», c’est la nature même de leurs idéologies qui les amènent à s’éloigner plus de l’autre chaque jour.
Alors, mettons-nous à la place de nos politiciens eurodémocrates deux secondes : comment expliquer à un peuple qu’il est au pied d’un mur, et qu’il y a une chance sur mille qu’il réussisse un jour à l’abattre ou à le gravir ? Et comment répondre sans risque de dérapage aux provocations incessantes des nationalistes flamingants qui finiront par obtenir ce qu’ils sèment jour après jour — une violence dont ils seront peut-être eux-mêmes les premières victimes, à lire la haine qui coule des commentaires que les lecteurs de Vers l’Avenir ont laissés sous un article où Bart De Wever expliquait que la Belgique allait s’éteindre comme une bougie. Morceaux choisis : «Quant à toi Bart De Wever j'espère et souhaite que la Belgique que tu t'éteidra (sic) rapidement, comme une bougie, sous les huées de tous les belges unis.» écrit l’un. «Pour le III° ou IV° Reich, c'est non !» fait l’autre. «Je n’en reviens pas que ce mec soit toujours en vie…» insiste un troisième. «Ce cher monsieur va sans doute finir comme les frères Kennedy , qui sais (sic) ?» murmure un quatrième. Tous commentaires qui feraient bien d’être modérés… Mais qu’est-ce que vous feriez, vous, si vous étiez négociateur, et que vous vouliez maintenir la paix en Belgique tout en sachant que vous n’avez aucune chance d’obtenir un accord avec les flamingants ? Voilà, vous avez compris : peut-être que Reynders, Milquet, Gennez, Di Rupo disent un peu n’importe quoi, parce que la vérité n’est pas avouable.
La vérité nue
Bon, c’est vrai, il y en a bien qui susurrent qu’il n’y a plus rien à faire. Ils le disent à demi-mot, comme Cheron, ou par inadvertance. C’est le sens de la phrase de Milquet : «je ne sais plus ce qu’il faut faire» (ou quelque chose du genre). On la lui reproche déjà, cette phrase, et pourtant, c’est l’aveu le plus sincère qu’un politicien pouvait faire aujourd’hui à la population belge. Mais cet aveu est dangereux : si le peuple belge est resté aussi zen alors que tout s’écroule au-dessus de lui, c’est bien parce que sa classe politique et médiatique traditionnelle a su, jusqu’ici, lui donner le change et lui faire croire qu’il y avait des solutions. Peut-être cherchent-ils à s’en convaincre eux-mêmes. Peut-on alors en vouloir à un Reynders qui se convainc qu’il pourrait y arriver, ou à une Milquet qui (se) répète qu’on était près du but ? Le plus étonnant étant la posture de certains verts : «les positions sont inconciliables, mais il faut continuer». Continuer à quoi ? À inconcilier ? Non, continuer, soyons honnêtes, à donner le change à un peuple qui commence à péter les plombs.
Car je suis persuadé que si les Wallons, confrontés semaine après semaine à des propos méprisants venus des nationalistes flamingants, se sont bornés à quelques rares violences (expulsion d’un groupe de campeurs à Jambes, coup à la tête de Jan Peumans dans les Fagnes, drapeau flamand houspillé ici ou là), c’est parce que, somme toute, la presse généraliste (ce que je ne suis pas) évite de les pousser dans leurs derniers retranchements. Même si c’est mince, les politiciens leur murmurent — de plus en plus faiblement — qu’il y a encore un espoir d’entente. Jusqu’ici, ça a plus ou moins marché. Mais il va falloir changer d’attitude maintenant. De Gennez à Javaux (De Wever et Wouter Beke étant empêtrés dans leurs certitudes nationalistes, le premier continuera à provoquer, et le second à dire blanc et à faire noir), il faut que les «négociateurs» changent d’attitude. L’heure tourne, les données changent.
Shame dira pas quoi faire…
Car n’oublions pas la marche «honte à vous» qui rassembla 40.000 citoyens désemparés, dont moins d’un cinquième marchaient vraiment ensemble. Non seulement l’antipolitisme le plus primaire y côtoyait l’humanisme le plus éclairé, mais en plus, le nationalisme hésitant du CD&V y défilait derrière l’internationalisme radical de Che Guevara ! Je ne tiens plus à critiquer les organisateurs, je l’ai assez fait. Je constate simplement que nous avons fait face, ce dimanche, à un mouvement clairement viscéral, et non à une manifestation posée, claire, unanime. À regarder les journaux de la RTBF et ceux de la VRT, on pouvait même se convaincre au Sud qu’on marchait pour un gouvernement tout de suite, et au Nord, qu’on battait le pavé pour une profonde réforme de l’État ! Sur le site de la N-VA, la manif était résumée à cette image infâme d’un manifestant (unique) dont le calicot clamait avec mépris que le flamand était une «langue locale». D’antinationaliste à antiflamande, chacun se sera convaincu à sa façon, aura eu sa propre interprétation de l’événement ! Et cette double vision n’est pas la faute aux organisateurs : le système qui amène chaque communauté, voire chaque parti, à interpréter chaque information de manière radicalement différente est un résultat du nationalisme qui sépare, différencie, scinde.
Ce n’était donc pas une manifestation politique, ni apolitique, qu’on a vu ce dimanche. C’était le peuple qui s’énerve sans trop se poser de questions. Mais l’événement, lui, a bien eu lieu. La manif a bien été un succès. Il a un sens, socialement. J’ai mis un peu de temps, c’est vrai, à m’apercevoir que ce qu’il révélait, c’était un vrai malaise. Plus grave fut la réponse. Car je me dis (ça, c’est une interprétation toute personnelle) que ce n’est pas pour rien si, pile trois jours plus tard, badaboum, c’est encore la N-VA et le CD&V qui remirent des exigences déjà refusées clairement (et pas seulement par les partis francophones) sur le tapis, et fermèrent la porte à toute amélioration potentielle. Quelle meilleure façon d’accélérer le pourrissement de l’État que de provoquer l’arrêt des négociations juste après ce coup de gueule populaire où des Belges sont venus exiger une solution.
Une Solution, dissolution !
Car c’est bien ça qu’on cherche. Désespérément. Une «solution». J’étais sidéré de lire ce matin comment chaque gazouilleur (twittos), chaque blogueur, y allait de «sa» solution. Et encore plus de constater qu’elles étaient toutes impraticables. Même si elles sont quelquefois excellentes, et même si j’y adhérerais volontiers dans d’autres circonstances. Un Brabant unifié ? Je suis mille fois pour, mais le CDNVA (plus court que CD&V-N-VA) le trouve onbespreekbaar. Une circonscription fédérale ? Je suis mille fois pour, mais le CDNVA le trouve onbespreekbaar. Je suis moi-même partisan d’une redivision de la Belgique en plus d’Etats fédéraux (par deux provinces, plus une province centrale de Brabant bilingue) pour éviter de manichéisme permanent, et d’une compétence des trois communautés sur tout le territoire (les matières personnalisables non culturelles étant refédéralisées) pour couper court au nationalisme linguistique, et permettre aux Huizen van het Nederlands d’aller donner cours aux Wallons, qui sont demandeurs. Mais je ne le dis pas trop fort aujourd'hui, car, une fois encore, pour le CDNVA, c’est absoluut onbespreekbaar.
Les politiciens font à peine mieux que les blogueurs. Repartir à sept, c’est aussi onbespreekbaar. Nommer un négociateur CD&V, c’est onbespreekbaar. Un gouvernement d’urgence, c’est absoluut onbespreekbaar. Elio, franchement, comment pouvez-vous proposer ce qui ne sera jamais accepté «en face» ? On me reprochera bien sûr de ne pas apporter de solution. Mais peut-on enfin considérer qu’il n’y a en fait pas la moindre solution ? Que Milquet a — pour une fois — fait la connerie de dire la vérité : «je ne sais plus ce qu’il faut faire». Et que toute nouvelle déclaration, toute nouvelle décision doit partir de ce postulat : dans les circonstances actuelles, au vu des résultats électoraux, on ne peut absolument rien faire ! Je l’ai écrit le 13 juin : «La Belgique est en rade.» Un bon 220 jours plus tard, elle y est toujours !
Non, rien de rien.
Que faire alors ? D’abord, il faut se débarrasser de la question subsidiaire qu’on (me) pose comme un défi : «puisque tu es si malin, Sel, que proposes-tu» ? Eh bien, je ne «propose» rien. Absolument rien. Car je n’ai rien (de démocrate) à proposer qui soit bespreekbaar (discutable). Je constate, comme tous ceux qui ne s’encombrent pas de certitudes, que nous sommes dans l’impasse, que nous y sommes depuis 2007, et que dans les circonstances actuelles, rien d’intelligent, rien qui puisse alimenter le bien commun, ne peut nous aider. Et ce n’est pas du nihilisme, c’est regarder les choses en face. Si on ne le fait pas, on n’a aucune chance de comprendre ce qui va nous tomber dessus maintenant, et encore moins d’y répondre correctement !
Voyons froidement les options. Continuer à négocier, quels que soient les partis impliqués, revient à continuer à pousser contre un mur, chacun de son côté. Ça ne mène qu’à renforcer ce mur. Il n’y a aucune majorité flamande possible sans le CD&V ou la N-VA, et on a vu qu’ils n’étaient favorables à rien de ce qui intéresse les Bruxellois et les Wallons. Plus on négociera, plus on prolongera la durée de l’immobilisme et plus on suscitera la colère de la population. Autre «solution» que j’ai lue : le référendum sur la poursuite de l’expérience belge. Mais il nous expose à plusieurs problèmes majeurs. Le premier, c’est qu’il faudra des semaines, voire des mois pour mettre tous les partis d’accord sur la question à poser, sa formulation, et la valeur à donner à la réponse. On a vu les tiraillements que la consultation populaire sur l’Oosterweelverbinding a valus à la majorité anversoise. Eh bien, c’est de la gentille gnognote à côté de la négociation qu’il faudra mener pour établir la question du référendum.
Le second problème majeur, c’est qu’il faut une majorité parlementaire pour mettre en route un référendum, et rien ne prouve aujourd’hui qu’on l’obtiendra un jour. La N-VA, par exemple, est confrontée à un problème majeur. Ce parti est fondamentalement indépendantiste (c’est du moins ce qu’il écrit), mais les Flamands ne le sont pas (encore assez). Et pire, même l’électorat de De Wever ne l’est pas vraiment. Alors, à la place de la N-VA, pourriez-vous accepter un tel référendum si vous n’êtes pas sûr d’obtenir une réponse qui aille dans le sens du point central de votre programme, celui auquel vous ne renoncerez jamais, la scission de la Belgique ?
Veillez en paix.
Pour preuve, suivez-moi sur le terrain de la grande célébration néo-flamingante, l’Ijzerwake (garde de l’Yser). Je rappelle que le manifeste de cette manifestation qui réunit chaque année des ultraflamingants «démocrates» et des néo-nazis a été signé publiquement par 35 membres et responsables locaux de la N-VA (et qui sait combien sont sur la liste «discrète», qui existe mais n’est pas publiée). Un texte de l’Ijzerwake, en 2007, doit nous interpeller : « Le mouvement flamand doit porter un message clair : la Flandre doit devenir un état indépendant. Nous devons [pour cela] montrer à chacun que la crise belge est d’abord causée par l’extrémisme francophone et qu’en refusant de parler des étapes suivantes de la réforme de l’état, les Francophones sont seuls responsables du chaos qui dure depuis des mois. Ce message est surtout fondamental pour l’image internationale de l’État flamand qui viendra. » Coïncidence, ces dernières semaines, on a vu à la télévision flamande le porte-parole de l’OVV, qui chapeaute ce «mouvement flamand» et dont l’Ijzerwake est membre. On a vu le secrétaire politique du Vlaamse Volksbeweging, dont un autre ponte est président de l’Ijzerwake. On a vu Bart Maddens, un des penseurs du Vlaamse Volksbeweging, parler du «nationalisme bruxellois » (rien que l’énoncé est à faire pisser Manneken Pis de rire pendant 226 jours). On a vu Mathias Storme, N-VA, proche de cette mouvance. Que d’honneurs rendus télévisuellement à des extrémistes ! Il serait donc un peu naïf de penser que ce «Mouvement flamand» radical n’influence pas peu ou prou le parti de Bart De Wever !
Alors, examinons la phrase de l’Ijzerwake à l’aune des négociations que nous venons de vivre. À chaque fois que Di Rupo est arrivé avec de nouvelles avancées, et qu’on s’approchait d’un accord, la N-VA a remis une nouvelle question sur le tapis. Les Francos ont râlé, regimbé, mais ont continué. Les Francophones ont alors accepté de parler de la Loi de financement. Puis, ils ont accepté de parler de la régionalisation des allocs, etc. Et à chaque fois, la N-VA a trouvé un prétexte pour faire malgré tout péricliter l’accord. La seule fois où elle ne l’a pas fait, c’est quand elle est arrivée elle-même avec un paquet dont elle savait d’avance qu’il serait imbuvable pour les Francophones. Mais depuis juin, à chaque anicroche, elle a clairement pris soin d’envoyer son zwartepiet exclusivement sur les Francos. Même quand le SP.a et Groen! étaient d’accord avec les Wallons, ils faisaient l’objet d’un autre traitement : les deux premiers «rompaient le front flamand», ce qui n’est pas gentil, mais pas irréparable. En revanche, pour la même réponse, les Francophones étaient systématiquement présentés par la N-VA et pas mal de commentateurs, comme disant «non» à tout !
Finalement, hier, il semble bien que les démocrates (y compris SP.a et Groen!, donc) n’ont pas réussi à se mettre d’accord avec les nationalistes. Pire : il a été dit que le CD&V et la N-VA n’étaient même pas d’accord entre eux, ni avec les deux partis de gauche flamands ! Johan Vande Lanote a tiré ses conclusions. Et la N-VA a immédiatement proclamé partout, je vous le donne en mille : «c’est à cause des Francophones» ! On peut difficilement nier que cela ressemble quand même très, très fort à la stratégie recommandée par l’Ijzerwake en 2007. En admettant que tout ceci ne soit pas un hasard, il est donc certain que la N-VA votera contre un référendum, parce qu’il est trop tôt aujourd’hui pour obtenir un «oui» franc à l’indépendance de la Flandre. Les Flamands n’en veulent probablement pas (encore).
Same player shoots again.
Mais admettons que je me trompe, et qu’une majorité de députés, tant en Flandre qu’en Wallonie, vote pour un référendum et tombe d’accord sur son énoncé. Il reste un problème de taille. En admettant — ce que je considère comme probable — que les Belges votent alors pour la continuation du pays, cela ne signifie pas que les négociateurs réussiront à conclure : un référendum ne changera pas la donne électorale fondamentale ! Et les nationalistes n’en deviendront pas belgicains acharnés pour autant. Quant au CD&V, il ne lâchera pas sa précieuse révolution copernicienne. Il est donc très probable que l’on retourne quand même aux urnes. Et dans ce cas, il est tout aussi probable que les nationalistes, globalement (du CD&V au Vlaams Belang) gagnent à nouveau les élections. Quoi ? Un électorat anti-indépendantiste qui voterait pour des indépendantistes ? Vous rigolez ou quoi ? Mais non : ils l’ont bien fait en 2010, et même aujourd’hui, très peu de journalistes flamands reconnaissent ouvertement que la N-VA est un parti qui veut l’indépendance de la Flandre ! — c’est dire l’état de désinformation de l’électeur flamand… On me dira que le Francophone ne vaut guère mieux. C’est vrai. Mais en Wallonie, aucun parti populaire ne menace l’existence de la Belgique dans son programme !
Et donc, même après avoir «référendé» contre la scission de la Belgique, il est toujours probable qu’on se retrouve complètement bloqués. Et qu’un an après, on ne voie comme ressource à ce blocage que de nouvelles élections. Avec alors une opinion publique prête à mordre le premier qui prononcerait le mot «flamand» au Sud, «wallon» au Nord. Que nous reste-t-il alors ? Bon, quelqu’un a évoqué la nomination par le roi d’un premier ministre, et que ce soit notre bon Albert qui forme lui-même un gouvernement. Ça peut marcher. Non, vraiment, ça peut marcher. Sauf que s’il nomme Elio, De Wever se lancera dans une campagne antimonarchiste pas piquée des vers. Et s’il nomme De Wever, je ne donne pas cher de la paix bruxelloise. Il faut, au contraire, épargner comme un diamant la personne du roi.
Solution ou élection.
Il n’y a pas de «solution». Et en démocratie, quand il n’y a aucune solution, il reste les élections. On en parle depuis longtemps. Avec de plus en plus d’insistance. Il faudrait d’abord patienter le temps qu’une tentative avec les libéraux s’avère aussi vaine que tout ce qu’on a vécu jusqu’ici. Mettons, 289 jours (record du monde). Mais il ne faut pas que ça dure trop longtemps — la population pourrait saccager la rue de la Loi. Raisonnablement, en mai, ou juin, donc, nous devrions nous attendre à retourner aux urnes. Alors, soyons pragmatiques, et usons d’ores et déjà de l’effet immanquable de ce nouveau scrutin : il sera bien plus clair et bien plus efficace qu’une consultation populaire. Si au Nord, les nationalistes (entendez les tenants d’une Belgique à deux vitesses communautaires, ou d’une indépendance flamande, ce qui à terme revient au même) l’emportent sur les fédéralistes (ceux qui prônent une Belgique à trois ou quatre régions), l’on saura que le pays est mort. Dans le cas contraire, on pourra relancer la machine. Pour donner une chance à une coalition fédéraliste, nous avons un argument à faire valoir : si les Flamands votent CD&V, N-VA, Vlaams Belang ou Lijst De Decker, ils mèneront le pays à sa fin. Le slogan pourrait être «Met CD&V, N-VA, Vlaams Belang & LDD naar het einde van België». S’ils nous décrochent au contraire une majorité Open VLD, SP.a — Groen!, ils donnent une chance à la Belgique, et à une réforme en profondeur, équilibrée. Quant au vote francophone, il n’a presque pas d’importance : ce sont les Flamands qui sont demandeurs d’une réforme. C’est leur vote qui en déterminera le contenu et la potentialité. Ce message doit être porté par une large coalition, sans distinction de langue. Et il serait sage que les partis démocrates du Nord et du Sud se réunissent pour établir un préprojet prénégocié avant ce scrutin peut-être ultime. Et là, on pourrait proposer quatre régions, une circonscription fédérale, des communautés aterritoriales, de facilités libres (comme à Waterloo) pour les communes qui le souhaitent, une protection du «caractère flamand» ou «wallon» de certaines communes, etc. On pourrait parler d’une région Brabant bilingue. On pourrait parler d’une certaine dose de responsabilisation.
Il faut aussi faire passer le message qu’en cas de scission (et l’Union européenne ferait bien de nous y aider dès maintenant), Bruxelles se détacherait de la Flandre, qui perdrait pas mal de plumes dans l’histoire. Et si l’électeur du Nord n’appréciait pas le message ? Et s’il s’entêtait à désigner des partis flamingants ? Eh bien, nous prendrions acte. Et demanderions la mise en place d’une commission de l’Union Européenne pour gérer le divorce de la façon la plus civilisée possible. Sans cela, le clash est inévitable. À ma connaissance, aucune revendication territoriale n’a jamais pu se résoudre pacifiquement sans l’intervention d’une tierce partie ayant autorité pour ce faire. Or, Bruxelles est revendiquée par la Flandre. Et Rhode par ses habitants. Je l’ai montré dans un récent article, la Flandre ne peut «prendre» Bruxelles ou «garder» Rhode-Saint-Genèse que par des moyens policiers ou militaires. Ce n’est pas ce que nous voulons, ce n’est pas ce que l’Europe espère. Alors, qu’elle s’implique pour nous éviter ce détour balkanique !
L’électeur libre.
II n’y a pas beaucoup d’autres choix potentiels. Ni de solution miracle. Imaginer des réponses à nos problèmes en omettant la donne électorale — maîtresse en démocratie, il me semble — c’est répondre au nationalisme par un autoritarisme incompatible avec le droit belge et le droit européen. Alors, ayons un peu d’humilité, plutôt que de nous exciter sur nos politiciens, qui sont nos élus. Reconnaissons que nous ne savons pas vraiment quoi faire. Nous sommes peut-être face à un pays fini, déjà, et dans ce cas, nous refusons d’admettre l’évidence. Ou alors sommes-nous dans une crise grave que de nouvelles élections pourraient débloquer. L’avenir nous le dira. Mais quoi que nous pensions, fassions ou disions, c’est l’électeur qui a les réponses, les solutions, et notre lendemain au bout de son crayon (électronique). Tout ce que nous pouvons faire, c’est l’accompagner dans son choix, et tenter d’empêcher les dérapages.
Oui, des dérapages. Car, l’avez-vous remarqué ?, les extrémistes montent d’un cran. Tout d’abord, le TAK a été saloper la pelouse de M. Van Hoobrouck, bourgmestre de Wezembeek-Oppem, à visage découvert, le forçant à écouter leurs insultes, le soir de son 77e anniversaire. Voilà ce que sont désormais les actions «ludiques et pacifiques» de ces extrémistes. Le TAK n’avait plus été aussi loin depuis belle lurette. Ensuite, le Voorpost joue la méga-provoc en annonçant qu’il défilera en mars dans une commune wallonne «volée» à la Flandre. Devinons. Comines ? Enghien ? Ce défilé nazillon et xénophobe devrait faire l’objet d’une interdiction immédiate, parce qu’il n’est pas dit du tout qu’une telle «promenade» d’extrémistes ne finira pas en bagarre générale — c’est probablement même l’effet recherché. Mais comment interdire une manif dont on ne sait pas où elle aura lieu ?
Aux larmes, citoyens !
Des Wallons et des Bruxellois excédés m’ont expliqué qu’ils se défendraient si on tentait de «prendre» leur territoire. Quelques fous furieux parlent même déjà de «prendre les armes», comme cette dame à la RTBF lors d’une manif «touche pas à Bruxelles». Jusqu’ici, c’est notre mollesse, notre bonhomie, nos illusions qui ont permis à la Belgique de se chamailler plutôt pacifiquement. Mais combien de temps pouvons-nous encore patienter gentiment ? Combien de temps les nationalistes du Nord peuvent-ils encore railler la Belgique, mépriser les Wallons, accuser les Francophones de tous les maux, et tenter de s’approprier Bruxelles ? Combien de temps peuvent-ils laisser faire les extrémistes sans mot dire (aucun parti n’a critiqué l’agression du TAK contre M. Van Hoobrouck, et het Nieuwsblad l’a pratiquement présentée comme une action sympathique) sans exaspérer les Francophones des communes à facilités ? Combien de Lois flamingantes le CD&V et la N-VA peuvent-ils encore imposer aux autres sans qu’un crétin ne demande l’application de la Loi du talion (relire d’urgence l’article éponyme de Marthoz dans le Soir en mars 2010) ? Et combien de semaines les citoyens accepteront-ils les réponses sibyllines de leurs élus ? Avouons-nous que le ciel est sombre. Autant ne pas ignorer sa menace, en prendre au contraire bonne note, et tout faire pour nous préserver de la violence, dont nous pâtirions tous. Cette menace est diffuse, je suis peut-être trop pessimiste. Mais quand le crocodile nage vers nous, il a de loin l’apparence d’un tronc d’arbre. Tant que nous ne saurons pas s’il est de bois ou de chair froide, il vaudra mieux garder les yeux ouverts !
Allons, courage. Le bout du tunnel est encore bien loin de nous. Ne laissons pas nos politiciens se charger seuls de la trop lourde tâche que l’électeur leur impose. Soyons critiques, mais ne soyons pas nihilistes. Même s’ils ne sont pas les meilleurs du monde, c’est eux que nous avons, il n’y a pas de roue de secours, pas de parti de remplacement. Nous avons un nouveau pays à créer. Ou peut-être deux, trois ou quatre. C’est avec eux que nous le ferons. Voyez, ils sont en piteux état. Découragés, désorientés, exactement comme vous et moi. Et comme la Belgique de Papa.
04:27 | Lien permanent | Commentaires (297) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
@ tous
http://knack.rnews.be/nl/actualiteit/opinie/columns/rik-van-cauwelaert/betogen-voor-de-vrienden-van-mr-leopold/opinie-1194931532432.htm
extrait
"et helpt de regeringsonderhandelingen geen meter vooruit. De Franstalige partijen remmen op vier wielen tegelijk. En dat is vreemd. Want intussen heeft de federale regering in lopende zaken, waar PS, CDH en MR deel van uitmaken, in alle stilte ingestemd met een gigantische overdracht van bevoegdheden naar de Europese Unie – een overdracht van bevoegdheden die feitelijk een einde maakt aan wat nog restte van de nationale soevereiniteit.
Binnenkort immers krijgt Europa de volledige controle over de nationale begroting. Europa krijgt die begroting dan te zien, en kan ze wijzigen nog voor het nationale parlement inzage heeft. Voldoet ze niet, dan volgen er zware financiële sancties.
Met die schoktherapie kan de EU België dwingen, als ze dat nodig acht, om onze schuld naar de beoogde 60 procent van het bruto binnenlands product terug te brengen, de automatische indexkoppeling los te laten en/of uitkeringen te verlagen. Volgens experts hangt er een heuse atoombom boven onze sociale zekerheid. Met de eurocrisis als argument dwingt de Europese Commissie de lidstaten in elk geval in een neoliberaal keurslijf. En ze doet dat in naam van de concurrentiekracht en op aangeven van de grote lobbymachines European Round Table of Industrialists en BusinessEurope. "
bon, ça y est, même sans réforme d'état, L'EU (le sommet de l'eurodemocratie) va forcer la gauche d'avaler les solutions que la droite flamande veut pour la Flandre dans la Belgique entière...
it's a question of time...
Écrit par : des | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentairein your dreams
Écrit par : dissy | vendredi, 28 janvier 2011
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=56382
Écrit par : dissy | vendredi, 28 janvier 2011
@ dissy
je n'ai pas compris votre "in your dreams".....
je m'en fiche du rapport de Natixis.... cela n'a absolument rien à voir avec l'UE qui aurait le pouvoir de contraindre la Belgique à assainir le budget par des mesures consideré sauvages par le gauche belge, principalement francophone....
comment est-ce que vous pensez qu'on va reduire le déficit? en referant à Natixis?
the degree of basic economics on this blog is truly pathetic among many participants...
Écrit par : des | vendredi, 28 janvier 2011
Il semble qu'on ne puisse pas te traiter de traître à la cause flamande, en bon flamand que tu es et qui se croit supérieur en économie à une étude sérieuse et détaillée, elle, de la situation économique.
Jesus des, même les flamands de gauche comme toi se sont fait lobotomisés?????
"je m'en fiche du rapport de Natixis....", for God's sake, des....
Écrit par : DonBlacksad | samedi, 29 janvier 2011
Tenzij de politieke transfer van het jaar gebeurd is, is Wouter Beke tot nader order nog steeds de voorzitter van de CD&V en niet van Groen!
Écrit par : Lieven | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireVous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur ,vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre.
Cette phrase de Winston Churchill siffle de plus en plus à nos oreilles.
Écrit par : Oli4Bis | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireElle siffle même depuis tellement longtemps qu'on en fait une indigestion.
Écrit par : sylvain | vendredi, 28 janvier 2011
Les politiciens disent beaucoup de conneries, mais les journalistes en écrivent tout autant. Croire que les Etats membres de l'UE vont abandonner leur compétence budgétaire à l'union et du plus haut ridicule.
On a un bon exemple avec la TVA. En 1993, un "système" transitoire a été mis sur pied. Il devait s'achever avec l'arrivée de l'Euro. Nous sommes 18 années plus tard et le système transitoire est toujours là, notamment parce qu'il est impossible de s'accorder sur un taux unique. Dès que l'on touche au "nerf de la guerre", il devient beaucoup plus difficile de faire des concessions.
Cela m'étonne de la part de Rik Van Cauwelaert, mais finalement, ce n'est pas plus idiot que d'appeler à un gouvernement sans la NVA, comme je l'ai parfois lu.
Écrit par : Claude | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@marcel
Il doit y avoir une erreur de clavier :
"Wouter Beke (Groen!) pense que c’est désormais au PS et à la N-VA de se lancer..."
Wouter Bebe (CD&V)
Écrit par : M a n u | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireOui, merci. c'est la deuxième fois que je commets la même erreur. J'ai corrigé. Merci aussi à Lieven (malgré son ton narquois).
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 janvier 2011
Petites précisions/corrections :
- Wouter Van Besien est président de Groen!, Wouter Beke est celui de la section CD&V de la N-VA.
- Jan Peumans a eu une altercation à Visé, à deux pas de Fourons, qui s'est soldée par une mâchoire cassée qui s'est miraculeusement réparée dans la nuit (cf. sa rencontre filmée du lendemain avec Els Ampe)
- le TAK ne s'est pas arrêté au jardin de M. Van Hoobrouck, 77 ans : il a jeté ses guirlandes dans la maison et un de ces joyeux drilles a mis le pied dans la porte pour l'empêcher de la refermer.
A part ça, que rajouter ? La situation est grave, et d'ici quelques jours, nous saurons si elle est désespérée ou non. Et on sait le genre de conneries que font les désespérés.
Écrit par : Jean-Marc L. | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentairePour Beke, j'ai corrigé. Pour Peumans, peu importe si c'était à Visé ou dans les Hautes-Fagnes. Pour le Tak, j'ai basé mon texte sur les photos sur le site du Taal Aktie Kommittee. On y voit bien que la position d'un des types empêche Van Hoobrouck de fermer la porte, et on voit aussi la méthode (occupation du jardin, déprédations "innocentes", etc.) mais on ne voit pas de guirlandes dans la maison. Je trouve l'acte tel que photographié par le TAK suffisamment grave tel qu'il est. J'accorde évidemment crédit à M. Van Hoobrouck, mais pour éviter 5.847 commentaires TAKtiles, je préfère m'en référer aux photos du groupuscule xénophobe.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 janvier 2011
Pour les Flamands, c'est la faute des francophones qui disent "non".
Pour les francophones, c'est la faute des Flamands qui disent "onbespreekbaar".
80% des Flamands sont d'extrême-droite, droite ou centre-droit.
80% des francophones sont d'extrême-gauche, gauche ou de centre-gauche.
Les Flamands sont majoritaires en Belgique et sont souvent bloqués par une minorité francophone.
Les francophones ont très longtemps ignoré voire méprisé la langue et la culture des Flamands.
Les Flamands ignorent voire méprisent de plus en plus la langue et la culture des francophones.
Les Flamands estiment que par le passé, ils se sont toujours fait flouer par les francophones et que le temps des concessions doit être terminé.
Les francophones estiment que par le passé ils se sont toujours fait flouer par les Flamands et que le temps des concessions doit être terminé.
Etc., en zovoort, ...
Écrit par : John | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireJ'ajoute : les Flamands ont très longtemps ignoré la langue des Wallons et detesté le français (des fransquillons). Je pense qu'on est à égalité…
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 janvier 2011
Comment dit-on « charabia » en néerlandais ? « Koeterwaals ». Ou comment institutionnaliser le mépris pour une langue…
Écrit par : Franck Pastor | samedi, 29 janvier 2011
"Les francophones ont très longtemps ignoré voire méprisé la langue et la culture des Flamands."
des francophones? quelles francophones?
et puis comment peut-on avoir un avis sur une culture , une langue dont on a que faire?
la majorité des francophones n'a pas besoin du néerlandais pour trouver un travail et continuer à travailler/vivre.
nous avons si peu de contact avec la flandre et les flamands qu'il faudrait mettre ceci dans le contexte, au second degré(ou pas):
les flamands se comportent comme un homme qui se plains de ne pas avoir de câlin de sa femme depuis qu'elle travaille .
ils se plaignent aussi qu'elle ne gagne pas assez et ne s'occupent plus du ménage et gère mal l'argent du ménage.
Écrit par : oli | mardi, 01 février 2011
Cela valait la peine de réfléchir Marcel ;-)
Car tout est dit, les seules pistes pour le futur, notre futur, sont là. Seul manque peut être un rappel des "difficultés techniques" à négocier avec des nationalistes... Mais encore une fois.... Bravo et surtout, Merci de mettre des mots là ou souvent seules quelques idées confuses existent.
Écrit par : Philippe | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireJe rêve, ou nous sommes en Palestine ! Bruxelles c'est Jerusalem, la NVCDNV, sont les sionistes qui veulent tout colonisés.
Quand au chef des partis francophone, c'est Mahmoud abbas qui donne des trucs qui ne lui appartienne pas.
Appeler le grand machin qu'est la CEE au secours est tout a fait incongru quand on sait ce qui se passe à ce niveau, à savoir rien.
Sans compter que ce mastodonte qu'est la CEE explosera bientôt. (Merkel refuse de payer pour les pigs).
La crise venu en direct de la FED, lui donnera le coup de grâce.
C'est triste d' imaginer que ce pays, classé 3éme sur la liste des pays les plus démocratique au monde disparait pour cause d'agenda Néo-cons.
Si cela devait arriver, comme en Palestine, les négociations dureront 50 ans et aucune solutions.
Moi j'en ai une, c'est organiser des élections ou tous les Belges du nord et du sud voterai pour la liste de leur choix quelque soit la langue ou l'endroit.
Cela permettrait de virer les parasites qui se servent de la politique comme terrain de jeux pour leurs égos enflés.
Courage à tous, et bonne résistance à la conneries ambiante.
Écrit par : sou | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireEt bien, on dirait que tu commences enfin à comprendre Marcel. Tu as déjà fait un pas.
Il faut faire un nouveau vote, et si les flamands choisissent à nouveau des partis indépendantistes il faudra faire appel à l'UE pour gérer la scission. Bien, là je vois que tu avances enfin.
Il te manque un autre pas : pourquoi crois-tu que moi, français (certes frontalier mais côté flamand), j'écris sur ce blog ? L'avenir de la Wallonie/Bruxelles ne devrait pas m'intéresser non ? Et pourtant si, cet avenir m'intéresse.
Parce que vous, wallons (pour les bruxellois je n'ose l'affirmer de la même manière), vous êtes des français que l'on a coupé de votre patrie naturelle.
Alors oui, ce genre de chose une majorité de wallons refuse sans doute de l'entendre. La propagande anti-française a été incroyablement efficace, pour réussir à vous rentrer dans l'esprit qu'il y avait des différences entre nous à partir de rien...
Et quand je dis cela je ne veux pas dire que vous n'avez pas des habitudes politiques différentes, je ne me base même pas sur le nombre d'années pendant lesquelles nous avons partagé le même drapeau.
Je veux simplement dire que si vous passez la frontière et allez voir vos voisins du nord de la France, vous trouverez des gens qui vous ressemblent, parlent comme vous, vivent comme vous, mangent comme vous, s'intéressent à peu près au même choses, connaissent mieux vos célébrités (sauf politiques forcément) que vos "compatriotes du nord", etc.
Lorsque j'ai fait un tour en Belgique, j'ai été particulièrement surpris en me baladant en Flandre et en Wallonie : en Flandre les gens ressemblaient physiquement à des hollandais, et en Wallonie ben ils ressemblaient carrément (tant par leurs traits que par leur vêtements) à des français. J'avais l'impression de me balader en France en fait !
Ensuite, sur la mauvaise image que vous avez de la France (arrogance...) :
- c'est à peu de chose près ce que pensent toute la province française de Paris et des parisiens. Tout le monde en France trouve que les parisiens en font trop, qu'ils sont imbus d'eux-même, etc. Donc si vous pensez ça vous êtes comme les 80% de français de province.
- sur les partis politiques. Vous n'avez pas le droit d'assimiler tous les français à un seul parti politique (UMP ou FN), ni à un seul dirigeant. Ce n'est pas seulement stupide, c'est surtout injuste. N'oubliez pas que les régions françaises sont quasiment toutes à gauche. Ce qui explique un tel écart, c'est la qualité des finalistes côté PS, qui ont toujours échoué à convaincre les français de voter pour eux, soit à cause de leur mauvais charisme (Jospin), soit à cause de leur manque de maîtrise des dossiers (S.Royal).
- sur le fait que le FN soit arrivé en finale à une présidentielle : le système français de vote à deux tours a permis cela. Mais quand il s'agit de voter pour ou contre le FN, on est plus de 80% à s'opposer à eux, et c'est ce qu'a montré le 2nd tour. C'est l'avantage du système français que l'on voit là, mais il a aussi certains défauts (comme tout système politique...). Je vous rappelle aussi qu'aucun parti n'a jamais fait un accord de gouvernement avec le FN, même l'UMP.
- sur le fait que nous sommes trop centralisés : on est assez centralisé, mais de moins en moins. Les budgets de nos régions augmentent, et elle acquièrent de plus en plus de compétences.
Et surtout, nous sommes parfaitement capables d'intégrer des régions avec des régimes d'autonomie à géométrie variable selon les circonstances. Certaines de nos régions ont des parlements très importants qui votent leur propres lois et peuvent même parfois choisir de retranscrire ou non certaines lois françaises !
Mais ce sur quoi nous sommes intransigeants (là on est peut-être différents) :
- l'égalité des français entre eux. En France, on ne divulgue pas de statistiques ethniques, car on nie le fait que différentier les gens par leur ethnie puisse avoir un intérêt. C'est un beau principe, même s'il n'a pas que des avantages (ya parfois des débats à ce propos).
- la solidarité inter-régionale. On divulgue pas de statistiques décrivant les mécanismes de redistribution entre les régions, ceci est tabou. La solidarité inter-régionale est un principe qui ne se discute pas, cela n'est pas un sujet de débat. Et le meilleur moyen qu'on a trouvé pour ne pas en parler c'est de ne diffuser aucune info dessus...
- la SEULE langue officielle en France est le français (art2 de la Constitution).
Alors oui il y a des langues régionales (breton, basque, corse...), on peut les apprendre à l'école, il peut y avoir des chaines régionales (on a signé sans ratifier la charte des langues européennes), on peut la parler dans la rue on s'en fiche. Mais l'administration française n'existe qu'en une seule langue, le français. Et cela, ça ne risque pas de changer, peu importe ce qu'en pense l'UE !
Pour un statut régional particulier bilingue il faudrait le négocier ce serait peut-être possible, mais il serait forcément limité géographiquement et dans le temps. J'espère aussi qu'il serait voué à disparaitre après quelques années (on ne va pas s'amuser à faire des tonnes de traductions pour 3 types qui parlent de toute façon le français).
Écrit par : jaggy | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@ jaggy
avec votre raisonnement on voit bien de ce qui va se passer avec les néerlandophones de Bruxelles....
Écrit par : des | vendredi, 28 janvier 2011
Ne vous inquiétez pas, on vous laissera des facilités et on les bétonnera !
(huhuhu)
Écrit par : Gilles | vendredi, 28 janvier 2011
Excellente intervention!
Vous avez entièrement raison, je suis belge, j'ai connu le matraquage culturel, mais je me libère de celui-ci par la force des choses...
La seule protection véritable pour les francophones de Belgique...c'est la France; cherchez pas ailleurs, c'est pas possible!
Écrit par : Guy | vendredi, 28 janvier 2011
@Jaggy : la France n'est pas construite sur une parenté linguistique, mais sur la valeur du vivre ensemble. Que Bruxelles soit indépendante ou associée à la Wallonie après une scission, la Belgique devra rester une patrie de valeurs autres, dont l'essentiel n'est pas le vivre ensemble, mais le droit des minorités, qui garantit le vivre ensemble (alors qu'en France, le vivre ensemble devrait garantir le droit des minorités). Et donc, comme le fait bien remarquer Des, ce qui fait l'intérêt de notre petit pays est le melting pot, surtout à Bruxelles. C'est notre faculté de manipuler plusieurs langues qui nous rend attrayants, par exemple, pour les entreprises internationales. A Bruxelles, les langues parlées bien à très bien sont : 95% FR, 30% UK, 28% NL (ce qui signifie quand même qu'un cinquième des Francophones de Bruxelles parle couramment le néerlandais). En journée, cette proportion de polyglottes grimpe grâce au talent pour les langues des néerlandophones.
La Wallonie est certes — surtout à la frontière — éloignée de cette réalité, mais penser que les Wallons sont "naturellement français" est une chose. Obtenir d'eux qu'ils choisissent de le devenir en est une autre. En tout cas, si demain, Bruxelles devait devenir française, je militerais pour l'obligation de reconnaissance de la charte des minorités et des minorités linguistiques bruxelloises (à savoir, en clair, les néerlandanphones, et les anglophones — Bruxelles doit intégrer (ce qu'elle fait déjà) la langue de travail principale de l'UE.
Après, si Ciney veut passer à la France, ma foi, c'est chacun son truc. Mais penser que tout ce qui parle français a le destin de le devenir, c'est croire que les Lausannois regardent Paris plutôt que leurs montagnes, et que les Wallons sont malheureux depuis 1830.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 janvier 2011
Faut arrêter les palabres. Je respecte le travail, mais à un moment, Twitter, bloguer, négocier, journaliser, commenter, tout ça devient inutile. Il faut trancher.
Car effectivement, Marcel, il n'y a pas de solution, il n'y a rien à négocier, et tout le monde le sait depuis des mois, mes personne n'a les tripes de prendre un risque, une décision. Certains ont eu Churchill, De Gaulle, Roosevelt... Nos visionnaires sont Di Rupo, Milquet, et Javaux.
Bxl doit déclarer son indépendance et se faire reconnaître comme état.
Y aura toujours des millions des personnes qui avanceront des milliards d'arguments contre, mais si c'est possible pour le Kosovo, je ne comprends pas pq ça le serait pas pour Bruxelles. Après tout, il y a un parlement et un gouvernement. Bruxelles n'a rien à espérer de la Flandre. Et encore moins de la Wallonie.
Je vois bien l'étendue des problèmes, notamment financiers, mais quand plus personne ne s'entend, il vaut mieux partir chacun de son côté et essayer de se reconstruire tout seul.
Écrit par : Quebeclibrowicz | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@Quebeclibrowicz : Il y a quand même un petit problème, cher Montréalais : pour déclarer son indépendance, Bruxelles doit d'abord avoir l'accord des partis flamands bruxellois, à cause de la parité ministérielle. Et je ne suis pas sûr du tout que Grouwels soit d'accord. Elle pense qu'un Flamand de Ouagadougou fait intégralement partie de la Flandre :-))
(bonjour à Zeligman :-))) )
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 janvier 2011
Je ne comprends pas les francophones qui sont anti Français car j'imagine qu'ils sont alors masos et préfèrent devenir ou rester des citoyens de seconde zone dans un état déja belgo flamand à 95 pct??Alors choisir la France cela sera bientôt enfin je l'espère la seule issue démocratique, retrouver respect, liberté, égalité et surtout fraternité.Il serait pour cela temps que la propagande belgicaine tout à fait suicidaire et contre productive cesse 'asap'!!Je constate votre évolution Marcel vous êtes à mi chemin...ce n'est plus un choix belgique 'unie' versus flandre ou bruxelles ou wallonie..non c'est le choix entre liberté (sans flamands)et prison, tyranie,faschisme etc etc....en fait il n'y a plus de choix.
http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/la-belgique-fait-sa-grande-crise-87898
Écrit par : dissy | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@Dissy. Moi, j'adore les Français. En quoi ne pas tenir à tout prix à devenir français signifierait qu'on serait antifrançais ? Je ne serai jamais un défenseur de la Wallonie ou de Bruxelles française. Je n'ai pas de chemin à faire dans cette direction. En revanche, si c'est le choix démocratique de mes compatriotes, je m'y plierai sans mauvaise grâce. Mais je ne milite pas pour, parce que je ne pense pas que ce soit la bonne solution.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 janvier 2011
Il n'y aura aucune autre solution Marcel....je ne veux pas vous convertir je respecte votre point de vue qui a déja bien évolué et c'est normal.Toute autre 'solution' en fait n'en sera pas une de solution, cela sera rester en esclavage de l'état cvp/nva...non merci..l'apartheid à BXL/BHV non merci..la wallonie un protectorat flamand non merci..des pseudos négociations, après une éventuelle 6ème réforme de l'état ils en voudront une 158ème etc etc..la seule solution pacifique et démocratique sur le LONG terme c'est la France.Malheureusement je crois que pour BXL cela ne se passera jamais..les Bxlllois sont des bourgeois opportunistes il préféreront l'esclavage de luxe pour certains et la tutelle flamande que la France...ils ne devront pas ensuite venir se plaindre sans arrêt..la souveraineté est au peuple, donc si les bxllois veulent VRAIMENT se libérer, s'associer à la Wallonie et ou à la France libre à eux de le faire..mais j'ai de gros doutes...dommage car bxl sera en prison définitivement mais bon les gens vont se dire mieux vaut une prison de luxe que l'aventure ...et ces mêmes futurs esclaves apartheidisés iront en vacances à st rop ou à La Baule comme d'hab et skier Aux Arcs ...
Écrit par : dissy | vendredi, 28 janvier 2011
@ tous
en cas de rattachment de Wallobru à la France que devraient faire deux homosexuels francophones marriés?
http://www.vandaag.be/buitenland/58178_verbod-op-homohuwelijken-in-frankrijk-grondwettelijk.html
Écrit par : des | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@des : ça se passera probablement comme pour les lois sur les statuts de l'Eglise en Alsace-Lorraine, différents de celles du reste de la France.
Écrit par : Jean-Marc L. | vendredi, 28 janvier 2011
Non, à mon avis ils seront guillotinés, ou pendus en Place de Grève!
Je me demande quand même ce qu'un Flamand en a à faire de de qui arriverait aux francophones belges en cas de rattachement à la France.
La perspective de perdre leur bouc émissaire leur semble vraiment insupportable, ou est-ce l'idée que ces franstalige Untermenschen puissent enfin vivre dans un pays au sein duquel ils ne feront l'objet d'aucune discrimination?
Les Flamands prétendent que "wat zij zelf doen, doen zij beter". Je n'ai pas de problème avec ce credo.
Mais nos "beste vrienden" doivent se faire à l'idée que notre avenir ne les regarde pas.
Bemoeit u zich met uw eigen zaken!
Écrit par : pazunbrin | samedi, 29 janvier 2011
Je me pose une question..
Si les partis francophones, plutôt que de se voiler la face et de raconter des imbécillités, comme vous dites, commençaient dès aujourd'hui à affirmer haut et fort, en tapant sur le clou, à l'attention des électeurs et des partis flamands (et surtout du CD&V) que :
- oui, ils sont disposés à négocier un accord sur une grande réforme de l’état, mais que,
- après autant de mois de négociations avortées et stériles, ils sont désormais convaincus que la NV-A ne veut pas ce type d’accord mais bien le chaos, la fin du pays et la création d’une Flandre indépendante basée sur des valeurs qui ne sont pas démocratiques (ségrégation sur des bases ethniques et linguistiques), et que cette même NV-A a, preuves à l’appui, des relations plus que douteuses dans les milieux de l’extrême-droite ;
- que dans ces circonstances, il est désormais hors de question de continuer à négocier avec un tel parti ;
- qu’ils exigent donc des partis flamands (et surtout du CD&V) qu’ils lâchent la N-VA et qu’ils fassent la preuve qu’ils ont, eux, envie d’aboutir à un accord en venant à la table des négociations sans elle.
Ne pensez-vous pas qu’à force de répéter ce message, celui-ci finirait par être entendu par le CD&V, qui choisirait alors la voie de la raison ? Ce serait une manière pour ce parti de prouver à son électorat qu’il a pu aboutir à un accord alors que la NV-A n’y est pas arrivée. Donc tout bénéfice pour lui. La répétition ad nauseam de ce message aurait peut-être aussi un effet sur certains électeurs de la NV-A, ceux qui sont mal informés de la vraie nature et du vrai programme de leur parti favori…
Écrit par : Denis | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireje crains le contraire : un ras de marée en faveur de la NVA mais je peux me tromper :)
Écrit par : luc | vendredi, 28 janvier 2011
Cher Denis,
Le probleme avec ce que vous proposez, c'est que pour faire "une grande reforme de l'etat" on a besoin de la N-VA (vu le nombre des sieges au chambre). Si on veut les ecartez on aura besoin de toute la famille liberale et je ne crois pas que ca rendra les choses plus facile. Les opinions du CD&V et du MR sur Bruxelles sont trop divergantes et vous serrez confronte avec le dernier gouvernement (+ SP.a, GROEN! et Ecolo) qui s'est fait sautez par BHV...
Les francophones ont eu l'opportunite de faire une grande reforme de l'etat en 2007/2008 sans le N-VA, ils ont prefere de laisser grandir ce parti et de faire un gouvernement socio-economique. Et maintenant Elio veut jouer le meme coup? Pas tres sage a mon avis. Le seul moyen de reduire le N-VA, c'est a leur faire participer au gouvernement. Sinon on aura un gouvernement ou se trouvent tous les partis francophones et une oppositions ou se trouvent uniquement des extremistes. Scenario ideal ces extremistes au prochaine election.
Écrit par : Pieter-Jan | vendredi, 28 janvier 2011
A Pieter-Jan,
Oui l'erreur des francophones en 2007 est évidente. Maintenant, je crois qu'on n'aura plus jamais de gouvernement fédéral en Belgique. A moins que les partis francophones n'acceptent la fin des transferts. 80 % des Flamands ne veulent plus donner le moindre euro aux francophones donc ... tant que cette revendication ne sera pas rencontrée, il n'y aura pas de gouvernement donc il n'y en aura plus jamais, on négociera la fin du pays. La Flandre a un budget en équilibre, elle peut faire face à une attaque des marchés et attendre des années encore sans gouvernement.
Écrit par : Guillaume | vendredi, 28 janvier 2011
@Denis : non, parce que depuis le laminage électoral du CD&V, attribué en interne aux modérés, les nationalistes (Peeters, Beke, etc.) ont pris le pouvoir. C'est aujourd'hui un parti nationaliste. Il ne "suit" pas la "N-VA" par peur de perdre des voix, il est au contraire comme un poisson dans l'eau nationaliste. Le credo "il y a un lien sacral entre la Flandre et les Flamands de Bruxelles" est très clair à ce sujet. Et c'est le CD&V qui a initié les 5 résolutions de 1999 qui pourraient avoir raison de la Belgique.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 janvier 2011
Je ne suis toujours pas d'accord que les Francophones ont commis une erreur en 2007. Ils ne pouvaient pas accepter les exigences du CD&V, c'est aussi simple que ça. On n'a jamais eu une chance de faire une grande réforme de l'état, parce que comme l'a dit Leterme à la BBC, c'est "la Flandre" qui en a besoin. Elle est nocive pour la Wallonie et Bruxelles, malgré ce que votre presse flamande vous récite jour après jour. De toutes façons, le minimum est que les partis flamands respectent la position francophone : s'ils ne veulent pas de votre réforme unilatérale (et c'est leur droit le plus strict), tirez-en les conséquences. Soit les partis flamands se modèrent, soit ils vont vers l'indépendance.
J'ai moins peur d'une indépendance que d'une confédération à la CD&V. Dans les deux cas, ce sera tragique et ce sera le chaos. Mais dans le premier cas, les Francophone pourront au moins se défendre d'égal à égal, et plus en minorité comme c'est le cas aujourd'hui, avec une presse flamande qui soutient mordicus le nationalisme de ses politiciens.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 janvier 2011
Je ne suis pas d'accord. Pour moi, il y a eu une erreur de stratégie de communication côté francophone, une forme d'aveuglement. Ca a joué sur la victoire de la NVA mais ce n'est pas cela qui a provoqué cette victoire. C'est juste que tout le schéma mental en Flandre permettant de faire gagner la NVA était en place en 2007 et que côté francophone on n'y a pas pris garde et qu'on a soufflé sur les braises. Les 92 revendications du CD&V étaient certes imbuvables mais en face on n'a jamais rien proposé et on n'a pas essayé de faire passer le message en Flandre qu'on était ouvert avant 2007. J'ai peut-être l'illusion de croire que c'était possible d'inverser la tendance nationaliste actuelle si on s'y était pris plus tôt côté francophone.
Écrit par : Guillaume | vendredi, 28 janvier 2011
@ Guillaume,
"...mais en face on n'a jamais rien proposé et on n'a pas essayé de faire passer le message en Flandre qu'on était ouvert avant 2007...".
Quel message eut-il été possible de passer ? A chaque proposition fr, la réponse a systématiquement et invariablement été : "Onbespreekbaar" et/ou "Onaanvaardbaar". Qu'ils en aient conclu "Nous ne sommes demandeurs de rien" me semble, dans ces conditions, assez logique, non ?
P-s : Je ne suis pas le même Denis que le blogueur précité, initiateur de nos réponses à son commentaire. Un "homo(pseudo)nyme en qq sorte :-))
Écrit par : Denis | vendredi, 28 janvier 2011
@Guillaume : je n'y crois pas personnellement. Le nationalisme s'empare de n'importe quelle information et la tourne à son profit. Il n'y a qu'à voir l'usage que fait la N-VA de la seule et unique affiche "antiflamande" d'une manif de 40.000 personnes.
Les Francophones n'ont pas été très subtils, ça, je le reconnais. Mais ils n'auraient pas pu céder de toutes façons, c'est ça que je veux dire.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 janvier 2011
Les circulaires Peeters illégales(cours d'appel de Mons):
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-01-28/les-francophones-doivent-obtenir-directement-les-actes-en-francais-818281.php
Écrit par : dissy | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentairehttp://www.lesoir.be/debats/cartes_blanches/2011-01-28/impasse-cherche-porte-de-secours-818273.php
Écrit par : dissy | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireCe qui est dramatique, après avoir lu ce texte, c'est de se rendre compte qu'il n'y a d'autre solution que celle du rapport de force imposé par les nationalistes.
Ou d'un miracle qui révélerait à nos pseudo "leaders" que la meilleure voie est celle du compromis. Je ne vois que le levier des marchés de la finance pour le provoquer ... (c'est en effet le seul qui semble toucher nos représentants).
Quant à l’Europe ou une instance européenne, en effet, nous devrons appliquer en priorité les règles de l'ultra concurrence et de l'état minimaliste, après avoir subit l'affront de voir une troupe de politiciens tiers tout aussi manipulateurs régler notre "problème" passant ainsi pour des incapables.
Nous sommes aux limites de la démocratie et les premiers signes d'affrontements physiques sont là. Il est en effet invraisemblable que les fanatiques soient resté si calme si longtemps et que soudainement les biceps font leur apparition ...
Écrit par : john | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireMonsieur Sel,
A vous lire depuis la découverte de votre site et à vous écouter, parfois, sur les ondes belges, j'ai appris à apprécier vos analyses. Comme de nombreuses personnes, attachées au passé, vous souffrez de l'actuelle situation. Il faut vous faire une raison, si vous pouvez accepter le décès d'un humain, vous pouvez aussi supporter le décès d'un pays né de multiples mariages forcés à travers les siècles (depuis les desperados bourguignons - XIV e siècle). Des siècles de voisinage ne construisent pas une Nation (Renan et Fichte). De grâce, laissez l'Europe " anglo-habsbourgeoise" de côté; elle est l'artisane du malheur des Flamands et des Wallons.
Alors, lisez plutôt cet appel à l'aide et soutenez le; cela sauvera (peut-être) votre Bruxelles chérie.
Mesdames et Messieurs les Députés,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Depuis les élections législatives du 13 juin 2010, la Belgique évolue avec un gouvernement démissionnaire, en affaires courantes. Celui-ci n’a donc pas la capacité de prendre les mesures susceptibles de permettre au pays d’affronter les défis socio-économiques, financiers et environnementaux auxquels il est présentement confronté.
Toutes les négociations qui ont été entreprises, depuis 2005, pour tenter de résoudre l’épineuse question des relations entre Flamands et francophones ont échoué.
Cette évolution était hautement prévisible. Le 26 mars 1980 - il y aura donc bientôt 31 ans ! -, ne vit-on pas l’ancien ministre François Perin démissionner spectaculairement du Sénat en expliquant que la Belgique souffrait d’un mal incurable et irréversible: le nationalisme flamand, qu’il s’avoue ouvertement ou non.
Aujourd’hui, le courant nationaliste flamand ne s’incarne pas uniquement dans la N-VA. Il traverse également le CD&V (parti démocrate-chrétien), le Vlaams Belang, la Lijst Dedecker et même l’Open VLD (parti libéral). Bref, quelque 70% de l’électorat du Nord du pays.
Le général de Gaulle avait bien pressenti ce phénomène. Recevant, à la fin des années soixante, Robert Liénard, doyen de l’Université de Louvain, il lui délivra le message suivant:
(…) Dans les vingt ans qui viennent, le déséquilibre entre les représentants flamands et wallons sera bien plus grave encore qu’aujourd’hui. La situation économique va décliner rapidement à la première secousse de la sidérurgie. Les charbonnages: c’est déjà fini. Seule une intervention énergique de l’Etat peut encore redresser cette situation. Mais l’Etat belge n’en aura ni l’intention, ni la volonté. C’est votre drame d’appartenir à un Etat qui assistera impassible à votre déclin. C’est une manière de faire place à d’autres. C’est une tradition historique germanique d’occuper les terrains en friche.
Que peut la France? Toute intervention de sa part, si modeste soit-elle, serait immédiatement soulignée, amplifiée surtout, par les notables francophones de votre pays qui ne manqueraient pas d’invoquer l’impérialisme français, notre volonté hégémonique et tout le reste ! Nous soulèverions des tempêtes à l’intérieur du Marché commun auprès duquel les autorités belges se donneraient une image d’agressés ou même de martyrs. Déjà maintenant ils ne s’en privent pas ! La France ne peut donc courir ce risque. (…) Bien entendu si, un jour, une autorité politique représentative de la Wallonie s’adressait officiellement à la France, ce jour-là, de grand cœur, nous répondrions favorablement à une demande qui aurait toutes les apparences de la légitimité. Avant, c’est impossible. J’ai pourtant la conviction que seule leur prise en charge par un pays comme la France peut assurer l’avenir à vos trois à quatre millions de Wallons.
Ah ! croyez-moi, si j’ai le devoir de vous tenir ce langage, c’est vraiment parce que la nécessité et l’intérêt de mon pays me l’imposent. Sinon pourquoi le ferais-je ? La politique traditionnelle de la France a toujours tendu à rassembler dans son sein les Français de l’extérieur. La Wallonie a été exclue de ce rassemblement par un accident de l’histoire. Elle a pourtant toujours vécu en symbiose avec nous, et ce depuis Alésia jusqu’au 18 juin 40 en se rangeant rapidement dans notre camp.
C’est un drame pour le peuple wallon, dont le passé est si remarquable, de dépendre aujourd’hui d’un autre peuple qui ne fera rien d’autre que l’étouffer en attendant de l’absorber un jour (1).
Difficile de résumer mieux les choses…
Mesdames et Messieurs les Députés,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Le Royaume de Belgique fut conçu artificiellement, d’un trait de plume diplomatique, en 1830. C’était, en quelque sorte, la punition infligée par l’Angleterre à la France. Un accident de l’histoire, pour reprendre les termes du général de Gaulle. Aujourd’hui, le démantèlement de ce Royaume, dont Talleyrand avait dit en 1832 que deux cents protocoles n’en feront jamais une nation (2), apparaît inéluctable.
C’est pour préparer les esprits au contexte post-belge que nous avons décidé, en 2008, de préparer des Etats généraux de Wallonie, qui auraient, au départ de rapports fouillés, constitués à charge et à décharge, à se prononcer sur les trois options d’avenir possibles dans l’hypothèse de l’implosion de la Belgique: 1° un Etat wallon indépendant; 2° un Etat Wallonie-Bruxelles; 3° la réunion à la France.
Bien qu’ils aient été largement sollicités, les responsables politiques n’ont pas cru bon de relayer cette initiative citoyenne. Un travail de réflexion considérable - le premier du genre - a néanmoins pu être réalisé et publié (3), qui a permis la mise sur pied, le 9 mai 2009, à l’Université de Liège, d’Etats généraux de Wallonie «informels».
Il est apparu clairement, à la lecture de ces travaux, que seule l’option d’une union-intégration à la République française, avec un statut particulier d’autonomie, était de nature à représenter, pour la Wallonie et pour Bruxelles, ce que feu le ministre d’Etat Jean Gol appelait une réponse de survie digne, raisonnable et dans l’ordre. Nous avons donc décidé, en février 2010, d’approfondir ce scénario en constituant le Gewif (Groupe d’Etudes pour la Wallonie intégrée à la France). Sept Cahiers ont été confectionnés à ce jour, que l’on peut consulter sur le site www.gewif.net.
Mesdames et Messieurs les Députés,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Permettez-nous de revenir sur ce principe de non-ingérence, évoqué par le général de Gaulle.
A cet égard, voici ce que répondait, le 29 janvier 1985, François Perin à Jacques Thibau, ambassadeur de France en Belgique, qui venait de l’informer, par courrier, de sa nomination par le Président de la République au titre de Commandeur de la Légion d’honneur:
(…) J’ai pris publiquement une position très critique au cours de ma carrière politique et surtout lors de mon départ du Sénat, en mars 1980, sur la nature et le devenir de la nation belge. Bien qu’ayant abandonné , pour ce motif, la fonction parlementaire, je me réserve le droit, comme citoyen libre, d’intervenir publiquement, si les circonstances s’y prêtent, au cours de crises politiques éventuelles, sur le même thème.
Je n’ai d’autres armes, pour être crédible, que ma sincérité et mon indépendance. Mais j’aurai des adversaires passionnés. L’honneur qui m’est fait aujourd’hui et que j’accepte avec émotion, pourrait être, tout à fait à tort, interprété par eux comme un indice, sinon une preuve, d’une collusion (dans leur chef purement imaginaire, nous sommes bien placés, l’un et l’autre, pour le savoir) avec la République. (…)
La France s’est abstenue de toute ingérence dans la crise belge, et le mouvement wallon, ouvertement francophile, s’est développé spontanément, depuis ses origines, en 1905, jusqu’à ce jour, sans la moindre intervention de Paris.
Il y a eu et il y aura toujours de mauvais esprits qui soutiendront le contraire contre l’évidence.
C’est la raison pour laquelle je préfère qu’aucune publicité ne soit donnée à la remise des insignes du grade qu’a bien voulu m’attribuer Monsieur le Président de la République.
Dans les années qui suivirent sa démission de la fonction sénatoriale, François Perin eut, à plusieurs reprises, l’occasion d’expliquer sa vision des choses, laquelle rejoignait celle du général de Gaulle.
Si la non-ingérence de la République française dans les affaires belges est un fait, il n’en demeure pas moins que, ces dernières années, des voix françaises officielles, tant au niveau de la majorité que de l’opposition, ont exprimé leur préoccupation quant à l’avenir des Wallons et des Bruxellois, en se déclarant favorables à l’accueil de ces derniers, s’ils en émettaient clairement le désir.
Mesdames et Messieurs les Députés,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Nous pensons être arrivés à un tournant capital de notre histoire.
Dans sa «Lettre au Roi» de 1912, Jules Destrée, l’un des huit premiers députés élus sur la Liste du Parti ouvrier belge, clama la grande et horrifiante vérité: (…) Vous régnez sur deux peuples. Il y a en Belgique, des Wallons et des Flamands; il n’y a pas de Belges. (…) Il n’y a pas d’âme belge. La fusion des Flamands et des Wallons n’est pas souhaitable, et, la désirât-on, qu’il faut constater encore qu’elle n’est pas possible. (…) Le Flamand ne recule jamais. Il a la douce obstination têtue du fanatisme.
Près de cent ans plus tard, force est de constater qu’un Etat-Nation flamand s’est constitué, dont rien ni personne ne pourra empêcher l’envol.
Le général de Gaulle le rappelait fort opportunément: nous n’avons finalement été Français que durant vingt ans, de 1794 à 1814, ce qui ne nous a pas empêchés, dès le XIIIe siècle, de vivre en symbiose avec la France. L’historien namurois Félix Rousseau a parfaitement résumé la situation: Sans aucune contrainte, de leur pleine volonté, les Wallons sont entrés dans l’orbite de Paris et, depuis sept siècles, avec une fidélité qui ne s’est jamais démentie, n’ont cessé de participer à la culture française (4).
Nous sommes, en quelque sorte, des Français que les hasards de l’Histoire ont contraints de vivre en dehors de l’Hexagone.
C’est à ce titre que nous nous adressons aujourd’hui à vous pour solliciter votre soutien à notre cause.
Un sondage Ifop, réalisé en juin 2010, pour le journal «France Soir», a révélé que 66% des Français se déclaraient favorables au rattachement de la Wallonie en cas d’éclatement de la Belgique. Le taux était même de 75% dans les départements frontaliers de la Belgique !
Voilà qui ne peut que nous rendre confiants.
Nous vous prions d’agréer, Mesdames et Messieurs les Députés, Mesdames et Messieurs les Sénateurs, l’assurance de notre considération distinguée.
Edgard Baeckeland, Guy Bertrand, Willy Burgeon, Jean-Alexis D’Heur, Paul Durieux, Jules Gheude, Jean-Sébastien Jamart, Philippe Lausier, Jean-Luc Lefèvre, Jean Lerusse, Michel Pieret, Jean-François Renwart: membres de l’équipe rédactionnelle du Gewif (Groupe d’Etudes pour la Wallonie intégrée à la France)
Le 21 janvier 2011.
.pdf
(1) Ces propos ont été rapportés par Claude de Groulart dans son livre «De Gaulle : Vous avez dit Belgique ?», Editions Pierre-Marcel Favre, 1984. Ils ont été authentifiés par Alain Peyrefitte dans une lettre adressée, le 18 novembre 1986, à Lucien Outers, Délégué général de la Communauté française de Belgique à Paris.
(2) Déclaration à la princesse de Lieven, rapportée par M.M. Martin dans son ouvrage «Baudouin Ier et la Belgique», Editions Flammarion, 1964.
(3) Les rapports des trois commissions d’études ont été repris dans l’ouvrage de Jules Gheude «Quand les Wallons s’éveilleront…», Editions Mols, 2009.
(4) Félix Rousseau, «La Wallonie, terre romane», collection «Connaître la Wallonie», Institut Jules Destrée, 1960.
Écrit par : Coche | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireCher Sel, pas sûr que Jan Jambon soit si anti-Franco que ça, enfin Franscico Franco ... :-))
Bon, faudrait quand même commencer à prendre des mesures en Wallonie (Bruxelles vous pouvez oublier, tout au plus une sorte de district Européen, ça les flamands accepteront peut-être). Donc commencont tout de suite :
1° On ne dit plus septante et nonante, mais soixante-dix et quatre-vingt dix
2° Elargissons l'E411 à Bierges, l'E19 à Braine, l'E40 à Hélécine (pour installer les péages)
3° Les gouverneurs de province sont rebaptisés Préfet
4° A partir d'aujourd'hui nous mangeons des endives au gratin
5° On ne circule pas sur le Ring de Charleroi, mais sur le périphérique
6° Les Athénées seront divisés en Lycées et Collèges
7° On remplace la Duvel par de la Kronenbourg (je sais c'est très dur, mais il n'y a pas d'autre solution)
8° On ne travaille pas le 14 juillet, et le reste du temps maximum 35 heures par semaine(certaines mauvaises langues flamandes diront que c'est déjà trop pour des Wallons)
9° On ne dine plus à midi, mais on déjeune
10° On adore le Rugby
11° Les militaires du 1er Chasseurs Ardennais, 12e De Ligne, 1er Lanciers, ... ne portent plus des Combat-shoes, mais bien des Rangers (appelées aussi BMJA, Bottines Militaires à Jambière Attenante)
12°Les élèves en communautés francophones n'utiliseront plus de copions, mais bien des "anti-sèches"
13° Le kot est banni et remplacé la chambre d'étudiant
14° Les Bourgmestres seront Maires à partir de dorénavant
15° Les boites aux lettres de la poste seront repeintes en jaune
16° Les sols seront nettoyés à la serpillère et non plus à la "loque à relocter"
17° La femme à journée deviendra une "technicienne de surface"
18° Béret pour tout le monde
19° 130 Km/h sur les autoroutes
20° Et enfin quand on aura une bonne cuite (à la 1664 ...) on sera raccompagné par un "Capitaine de Soirée" et non Bob ... (ça est quand même des droles de pei ces français, des ziveraars qui ne savent que causer comme des dikkenek ... amaï ca risque une fois d'être un fameux stuut ce rattachement ...)
Écrit par : Clairon | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireDe toute manière, pour les 35h ou même pour les 39h, la plupart du temps on travaille quand même bien plus sans être payé. Ca ne me dérange pas, pire je me sentirai coupable de réclamer de l'argent pour ces dernières. Alors oui les syndicats disent que c'est illégal mais on ne vit pas dans un monde fermé et avec la mondialisation, oui fatalement il y a nivellement des droits sociaux mais ce n'est pas l'occident qui pourra y changer quoi que ce soit cette fois-ci. C'est aux pays émergents à défendre leurs droits ce qui découlera à un maintien d'une partie de nos droits sociaux chez nous mais la mondialisation fait que l'occidental n'a plus de pouvoir sur ça. On lui donne l'illusion qu'il en a encore un. Les syndicats occidentaux devraient passer leur temps à former les syndicats des pays émergents, ce serait bien plus utile que se plaindre dans nos pays occidentaux qui n'ont plus rien à dire face à la concurrence des bas salaires. Comme je l'ai encore lu, nous sommes dans une culture du darwinisme social. Tu réussis, tu es compétitif ou tu crèves. Et en Flandre, cette vision est presque unanime donc c'est assez logique qu'ils ne veulent plus payer pour les francophones qu'ils considèrent comme des ratés. Et le même raisonnement partout dans le monde. Alors on dit qu'on fait encore des dons humanitaires. Les USA n'ont jamais fait de dons sans réclamer quelque chose en échange, pourquoi des pays asiatiques ont refusé parfois l'aide humanitaire (parce qu'elle n'est pas gratuite ...). La belle charité internationale, la plupart des ONG, ce sont des organismes de pouvoir qui décident à la place des gens ce qui est bon pour eux à de rares exceptions.
Désolé pour le off-topic même si ça l'est pas tellement. Notre problème belge n'est que le reflet de l'égoïsme et de la décadence de notre civilisation toute entière et de notre incapacité à comprendre l'autre.
Écrit par : Guillaume | vendredi, 28 janvier 2011
Comme je l'indiquais il y a quelques temps, je sens une "guerre pour Bruxelles". Car il ne faut pas se leurrer, on sent tout de même la pression monter, beaucoup prennent encore la situation avec le sourire, mais de plus en plus grognent néanmoins.
J'ai tout de même peur que cela ne dégénère, les conflits ethno-linguistiques sont toujours les plus létaux, les plus cruels,... Et si on n'y prend pas garde, c'est ce qu'il va se passer.
On pourrait théoriser en disant que le peuple à une forte inertie. Le mouvement s'imprime lorsqu'on insiste sur le long terme, mais l'effet dépasse alors souvent celui qui est escompté, on peut perdre le contrôle. Le seul moyen de s'en remettre, alors, est de "casser" littéralement le mouvement pour revenir à l'état "d'équilibre populaire".
Le rattachement à la France ne serait pas une solution. Par delà le fait que je n'apprécierais pas (convictions personnelles), cela ne permettra même pas de limiter l'activité qui résulterait du chaos "post-Belgique". L'impact à ce sujet serait tout au plus négligeable.
Just my 2 pences.
Écrit par : Cédric G-L | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireEncore un qui préfère l'esclavage flamand histoire de pouvoir se plaindre..belgicanisme pathétique et suicidaire...de tous temps il y a eu des collabos, on sait qu'il y en aura encore..l'argent chez certains n'a pas d'odeur.
Écrit par : dissy | vendredi, 28 janvier 2011
Jamais dit que je préférais "l'esclavage flamand"... je préfère juste un monde (un peu plus) juste, avec un peu plus de bonne volonté et un meilleur respect des "autres".
Mais apparemment, c'est trop demander...
Et vous surinterprétez mon propos ;)
Écrit par : Cédric G-L | vendredi, 28 janvier 2011
Prendre les armes pour se défendre? Impossible, Laurette Onkelinx les a confisquées. Seuls les frères Happart doivent encore en posséder quelques-unes.
Pour le reste, j'ai apprécié l'article sur Bert Cruysmans cette semaine dans "Le Soir Mag", lorsqu'il dit "Les Flamands sont tous des paysans". Il a raison puisqu'il est le "allerslimste man ter wereld". Et quelle est la caracatéristique d'un "boer"? Il est particulièrement têtu. Pire encore que son homologue du sud.
Écrit par : francolâtre | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireLa loi sur les armes imaginée par les "sécuritaires" socialistes - entre autres - n'a absolument rien arrangé, bien au contraire : je puis vous assurer que cela a débouché sur un b...el administratif inextricable. Le fichier concernant les armes légalement déclarées et leurs détenteurs est devenu absolument ingérable, alors qu'il fonctionnait bon an mal an.
De toute façon - et c'est une évidence que les politiciens grands amateurs de fausse fermeté feignent d'ignorer - le danger des armes à feu réside, c'est largement prouvé, dans celles qui ne sont et ne seront jamais déclarées. Or, il s'en trouverait une quantité impressionnante dans les milieux criminels, que la police contrôle bien moins encore qu'avant la fameuse loi Onkelinx, car une partie non négligeable des effectifs perd son temps à essayer de "surveiller" d'honnêtes amateurs de trous dans les cibles olympiques.
D'après certains et sur la base d'affaires retentissantes, les extrémistes flamands ne seraient pas les moins armés.
Il y a de réelles raisons de craindre pour la paix en Belgique.
Écrit par : Simdew | lundi, 31 janvier 2011
Pendant quelques jours cette semaine le site de la NVA a affiché en première page le fameux caliquot francophone de la manifestation " Shame " ou le néerlandais est traité avec mépris comme une langue locale. J'en suis presque venu à me demander si ce caliquot ne venait pas de la NVA tant la récupération du parti nationaliste était prévisible.
La tactique de la NVA est de faire naitre un sentiment anti-francophone et de se poser en victime. Vieux refrain que celui-là... les francophones avec condescendance écrase et humilie le valeureux peuple flamand.
je m'étonne aussi de ne jamais entendre parler Wouter Beke en français.... un homme politique de cette envergure ne connait pas le français ou ne le parle-t-il pas de façon délibérée ?
Écrit par : jean.sucre | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireJe me suis fait la même réflexion, ca me paraissait tellement gros :)) !
Écrit par : Kwaice | lundi, 31 janvier 2011
RESISTER
C'est la seule chose qui nous reste à faire. Cesser de transiger quant au respect de notre dignité de citoyens européens et des règles basiques de l'eurodémocratie. Nous irons aux élections et il y a, je crois, un message à diffuser en Flandre: "Belgïe of taaldiscriminaties: jij moet nu kiezen!"
Les vrais nationalistes flamands ont choisi depuis longtemps. Nous n'avons rien à leur dire et pas d'avenir à leurs côtés mais il y a les autres, tous les autres... et je pense en particulier aux vrais salopards du CD&V, du VLD et même, dans une certaine mesure, du SP.A qui, depuis des années, s'engraissent en bouffant à deux râteliers: celui de la Belgique unitaire et européenne et celui du romantisme flamingand revanchard.
En tant que francophone, ils pensent que je n'ai pas droit à la même couverture sociale que leurs 'compatriotes flamands' mais, en même temps, ils prétendent ME représenter, en tant que citoyen belge auprès des instances européennes où l'on discute de politique sociale: ça ne va pas!!!
En tant que bruxellois francophone, ils disent que je n'ai pas le droit de m'établir à 5 km. d'ici, parce que ma présence et le son de ma langue souillerait leur sol sacré mais, en même temps, ils entendent ME représenter auprès de l'OTAN et y discuter en MON nom des stratégies de défense des valeurs démocratiques occidentales! Cela n'a pas de sens!!!
Si nous avons la moindre chance de faire passer un message utile avant les prochaines élections, ça ne peut être qu'à l'adresse des héritiers du CVP, des libéraux et des socialistes flamands qui ont investi l'appareil d'état belge autant qu'ils pouvaient pour le dominer (et Dieu sait qu'ils l'ont bien en mains et qu'ils y ont placé beaucoup des leurs aux postes-clefs!) Un seul message: "vous n'aurez pas le beurre et l'argent du beurre! Vous n'aurez pas à la fois les avantages de l'indépendance de la Flandre et ceux de l'appareil de promotion internationale belge"
Et il faut que nos représentants politiques francophones s'arrachent à la trouille dans laquelle ils macèrent depuis 2007 et qu'ils osent faire passer ce message! Qu'ils le portent aussi aux oreilles de l'Union européenne: la Belgique joue sa dernière chance de survie et c'est une question de respect de certaines règles démocratiques de base relatives à l'égalité des citoyens devant l'Etat.
Comment faire pour en persuader les Di Rupo, Milquet, Reynders et autres?
Écrit par : Grey Otter | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireBienvenue, Grey Otter !
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 28 janvier 2011
"Or, le nationalisme (de la N-VA et dans une moindre mesure du CD&V actuel) et l’eurodémocratie (des autres partis) sont deux aimants positifs. À chaque fois qu’on essaye de les rapprocher, ils s’éloignent plus encore. On le voit lorsque Siegfried Bracke, nationaliste-ex-socialiste, prétend qu’en 2007, la N-VA aurait accepté la Vandela-note qu’elle refuse aujourd’hui !"
C'est beau que ce que vous dites dans les deux premières phrases de cette partie du texte, est déjà contredit dans la phrase suivante. Siegfried Bracke est un ex-socialiste, devenu nationaliste. Apparamant un homme qui attache du prix au solidarité et démocratie peu être convaincu que les idées de la N-VA n'y sont pas contradictoire. (Il a déjà plusieurs fois dit que le nationalisme est un mouvement de gauche, il a dit qu'il était membre d'un groupe communiste il y a long temps. On ne peut aussi pas dire que Siegfried Bracke ne sait pas ce qui sont les nationalistes: il a été journaliste politique pour long temps.)
(De l'autre côté, je l'ai déjà dit, moi-même j'ai surtout un problème avec leurs attitude vis à vis Bruxelles, ce qui est à mon avis aussi un des problèmes de la négotiations. Et j'en doute très fort que la majorité des flamands ne veulent pas laisser les Bruxellois décider de leur avenir eux-même.)
Une autre commentaire qui m'a fait sourire, et qui est au même temps triste:
"Je constate votre évolution Marcel vous êtes à mi chemin...ce n'est plus un choix belgique 'unie' versus flandre ou bruxelles ou wallonie..non c'est le choix entre liberté (sans flamands)et prison, tyranie,faschisme etc etc....en fait il n'y a plus de choix."
Oui, a condition que vous n'êtes pas Rom en France...
Ce que nous, flamands, voulons c'est que vous parlez notre langue si vous allez habiter a Halle ou autre part. Même si vous pensez que vous avez le droit de ne pas apprendre la langue la plus importante du pays, est-ce qu'on est fasciste, si on le pense? C'est légèrement exagéré à mon avis.
Les autres points de vue différents sont à mon avis causer par le fait que nous vivons dans deux 'cultures' séparés. On voit, on lit,... d'autres médias (dans votre cas francophone, très suggestifs contre les idées flamandes). Comment veut on alors que les gens de ce pays se comprennent? Que les flamands comprennent par exemple pourquoi les francophones pensent qu'ils ont déjà avoué beaucoup, si on n'entend que les flamands modérés et radicaux? Ou que les francophones comprennent, pourquoi les flamands qui habitent dans la périphérie par exemple, n'accepte pas que les francophones ne parlent pas le néerlandais. Il y a aussi beaucoup de gens intélligents et modérés qui pensent cela, si on nerapporte dans les informations francophones surtout des quelques radicaux du TAK. Combien de flamands savent ce qui vit dans l'opinion publique des francophones, combien de francophones savent l'inverse?
Écrit par : jos | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireCe que nous, flamands, voulons c'est que vous parlez notre langue si vous allez habiter a Halle ou autre part. Même si vous pensez que vous avez le droit de ne pas apprendre la langue la plus importante du pays, est-ce qu'on est fasciste, si on le pense?
Toujours le même baratin répété ad nauseum.
Tout d'abord, une partie de la population des communes à facilités(ou pas) est née francophone. Et les flamands ont décidé unilatéralement de la frontière linguistique.
Cela étant dit, vous pouvez souhaiter que les habitants apprennent la langue du patelin dans lequel ils habitent mais il y a de la marge entre le souhaiter et l'imposer de la plus ignoble des manières!
De toute façon, il serait plus intelligent d'abandonner le francais et le neerlandais et passer à l'anglais! Mais les flamands sont bien trop obtus pour accepter!
Ce qui est sur, c'est que jamais on ne me forcera à parler le flamand! JAMAIS!
Écrit par : MARS | vendredi, 28 janvier 2011
@Jos
ik denk dat je correct burgers van ons land is. ONS LAND Jos ! Altijd Vlamingen de meerderheid in dit land zijn, sinds 1830...
ik ben franstalig en ik woon in de Rand(zoals mijn ouders en ik ben meer dan een halve eeuw oud), de meerdeheid van de Vlamingen zeggen dat ik hier niet thuis zijn...
aub Jos, wilt U maar begrepen dat het kwart van de Franse gemeenschap in Brussel (en de Rand) woont.
Écrit par : Uit'tZuitje | vendredi, 28 janvier 2011
@ Jos : "Oui, a condition que vous n'êtes pas Rom en France..."
Ou un francophone en Flandre ....
Wel de splinter in het oog van de ander zien, maar niet de balk in het eigen oog.
Toujours la France hein? Pas de remarques sur le Zimbabwé, la Corée du Nord?
Écrit par : pazunbrin | samedi, 29 janvier 2011
Et bien voilà, tout est dit: des élections à venir qui nous permettrons enfin d'être fixé sur l'état politique de nos (toujours) concitoyens du Nord, ce à l'impérieuse condition que cette campagne se fasse (quasi) exclusivement en Flandre. Car pour ce qui est des francophones, effectivement, on est pas loin du niveau zéro de l'enjeu politique. Comme chantait l'autre: "Il faudra leur dire" que leurs télés, leurs journaux ont beaucoup omis lorsqu'ils parlaient de nous, il faudra aller à leur rencontre, parler, expliquer et voir si, le jour J arrivé, on les aura convaincu.
Et que ça ne viennent pas trop ou pas exclusivement des politiques (voir Denis plus haut): vous pensez bien que si les politiques francophones se permettent d'aller flâner en Flandre, les nationalistes du cartel NVA/CD&V (oui, oui, dans cet ordre) auront beau jeu d'hurler à la grosse manip.
Cette fois, c'est NOUS qui devons partir en campagne. Difficile? Impossible? Jamais vu? D'accord, mais la situation de ce pays est difficile, impossible et jamais vue ce qui nécessite forcément une réponse du même type.
Je veux enfin savoir si les flamands sont pour un pays ou une nation...
Écrit par : Serge Carpentier | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireJos j'ai habité 20 ans cette belle périphérie flamande, je maitrise très bien le néerlandais, je n'ai jamais demandé des papiers en français ou acheté mon pain dans une autre langue que celle de Vondeel, mais j'achetais souvent en néerlandais chez le libraire, des livres et journaux francophones,et bien ça, ca ne plait pas et on me le faisait bien sentir. J'avais même parfois plus de mépris, car on se disait encore un de ses sales flamands fracophones.
Vous ne demandez pas de parler le néerlandais, de plus en plus de francophones parlent néerlandais, jamais assez bien selon vous, et le plus souvent pas mal de vos concitoyens en profite généralement pour parler "dialekt" ce qui rend la compréhension encore plus difficile. Il ne suffit pas de bien ou très bien parler le néerlandais, il faut penser flamand et ne pas être francophone. j'ai personnellement toute de suite nettement moins de problèmes avec les flamands quand je leur dit que je ne suis pas belge, plutôt quand ils me croient comme un francophone parlant bien néerlandais, et pourtant je suis toujours la même personne ... Donc arrêtons de nous faire croire que ce que veulent les flamands c'est simplement que l'on parle néerlandais quand on vient en Flandre, ça n'est que 5 % des exigences ... il faut aussi voter comme eux (plutôt à droite), penser comme eux (un bon catholicisme par exemple, même si les scandales de l'église belge commencent à faire du mal au catholicisme, même en Flandre), être comme eux. Demain si de plus en plus de francophones sont bilingues (ce qui est en train d'être le cas, quand on voit le nombre de petits francophones dans les écoles néerlandophone), cela ne sera pas suffisant. Bart et consorts trouveront encore quelque chose d'autre
Écrit par : Clairon | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireJe pense que vous oubliez un détail dans votre post. Lors de nouvelle élection il y'aura un vote de réaction des francophones (que ce soit FDF, RWF, FN ou autre) qui va fragiliser les familles politiques communes et renforcer le message wallons qu'ils en ont marre de la politique flamande mais qui sera vue en flandre comme une preuve du nationalisme/racisme wallon ...bref l'avenir me semble encore plus noir
Écrit par : Vallar | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireBonjour Vallar. le FDF et le RWF sont des partis démocrates, même si le RWF prône une scission et un rattachement à la France. Mais pas de régions à population majoritairement flamandes. J'ose espérer que le RWF est ouvert à la protection des minorités. Le FN, par contre, est en effet un problème latent.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 janvier 2011
@ tous
Voilà un commentaire Flamand sur lvb.net qui vaut comme analyse politique tout ce qui s'est dit ici depuis les élections. Savourez:
#104209
Pierre Saelen
vrijdag, 28 januari, 2011 - 14:44
Sinds eergisteren komt volgend zinnetje spontaan in me op: "Hij kan het niet" en wel telkens wanneer ik iets over Di Rupo hoor of lees.
Di Rupo kan het niet.
De andere Franstalige politici kunnen het echter ook niet, maar voorlopig valt dit minder op, gewoon omdat zij niet de leider van de grote Franstalige overwinnaar zijn.
Wat kunnen ze dan wel niet? Om te beginnen: evenwichtige compromissen sluiten in plaats van de schijncompromissen van destijds waarbij het vooral de Vlamingen waren die toegevingen deden. (Maar bij Di Rupo is het nog iets meer, zie * onderaan.)
De N-VA heeft zich in Vlaanderen als politiek alternatief gepositioneerd op een moment dat het communautaire dood en begraven was verklaard en het dus electoraal bijna suicidaal leek te zijn om zowel een alternatief te formuleren voor de klassieke partijen, alsook voor het VB dat maar nooit aan de bak kwam. Na een riskante start bleek het uiteindelijk om een gigantisch gat in de markt te gaan dat Verhofstadt links had laten liggen.
Gevolg: in de huidige constitutionele crisistijd hebben de Vlamingen keuze uit vier communautaire opties: eerder het Belgicistische status-quo met wat cosmetische aanpassingen (sp.a en Groen?); lauwe federalisten (CD&V en Open VLD), confederalisten die desnoods België zullen opdoeken (N-VA) en meteen brekende separatisten (VB).
De Franstaligen daarentegen hebben geen dergelijke electorale keuze, want alle vier de partijen staan eigenlijk voor een zo groot mogelijk behoud van het Belgische status quo, waarbij voor elke communautaire toegeving zwaar zal moeten worden betaald. Enkel op dit laatste punt bestaan er wat nuances in de gevraagde prijs: geld (PS) of grond (MR). Socio-economisch had de Franstalige kiezer met de MR onder Reynders twee opties: links of ietwat rechts. Nadat Reynders hiervoor door de kiezer werd afgestraft, zal Michel jr. zich economisch nooit zo liberaal opstellen. Kortom: electoraal is het er armoe troef, zelfs op de socio-economische as.
Het politiek systeem in Franstalig België gelijkt dan ook sterk op wat destijds in het Oostblok bestond: de communisten met wat sattelietpartijtjes voor de mooie schijn. Partijtjes die inhoudelijk nauwelijks nog afweken van waar de communisten voor stonden. Totdat de boel er ineenstortte.
Indien de irrealistisch communautaire opstelling van de vier Franstalige partijen nog wat langer aanhoudt, zal dit op relatief korte termijn tot het einde van België leiden. Voor de Franstalige kiezers staat dit gelijk met het failliet van het communisme in het Oostblok: een ideologisch wereldbeeld dat in elkaar stort zonder kant-en-klaar politiek alternatief dat in de eigen gemeenschap is gegroeid en geworteld (behalve Solidarnisoc in Polen). En dan, wat zal dan de reactie van de Franstalige kiezers zijn?
Kortom, omwille van het ontbreken van enige echte communautaire keuzevrijheid dreigt er in Franstalig België een enorme kloof tussen burger en politiek open te scheuren op het moment dat België uiteenvalt. Een kloof vergelijkbaar met die in de Arabische landen, namelijk het complete failliet van een politieke kaste. Een gevaar dat geen van de Franstalige partijen nu lijkt te beseffen.
Voor de gezondheid van de Franstalige politiek zou het dan ook goed zijn moesten er zich in Franstalig België eindelijk eens wat meer politieke alternatieven aanbieden: een gezond ecosysteem vereist een grote diversiteit van inheemse soorten. Dit is ook zo voor de politiek.
Bijvoorbeeld politici (of meer academici) die openlijk zouden pleiten voor een vergaande staatshervorming zonder gebiedsuitbreiding, maar met homogene bevoegdheidspaketten en responsabilisering; maar evengoed politici die een post-België zouden bepleiten.
Een Gendebien met zijn minuscule groep die staat voor "le rattachement à la France", hebben we al http://fr.wikipedia.org/wiki/P.... Nu nog een"Retour au Luxembourg", iets voor een Benoît Lutgen? http://fr.wikipedia.org/wiki/Benoît_Lutgen (Die zal immers toch nooit CdH voorzitter worden. Milquet is Reynders niet.) Voor de Oost-Kantons, maar ook voor Namen zou dit een aantrekkelijke optie zijn voor in een post-België scenario. Aantrekkelijker dan te verdwijnen in de Franse, respectievelijk Duitse massa, of dan alleen de Luikse en Henegouwse financiële last te moeten torsen. In de Ardennen wordt de grond stilaan vruchtbaar voor zo'n politiek initiatief: http://www.radio1.be/programma.... Of nog andere opties.
Zonder dergelijke politieke alternatieven wacht bij het uiteenvallen van België slechts de anti-politiek, zowel in Wallonië als in Brussel, maar niet in Vlaanderen.
*Ja maar, jij hebt hier toch al zo vaak geschreven dat het de PS worst kan wezen of België voort blijft bestaan? Klopt.
Laurette Onkelinkx heeft al duidelijk genoeg gesteld dat de PS zich op een post-België aan het voorbereiden is. De voortdurende eis van de Franstalige politici voor een corridor tussen Brussel en Wallonië wijst toch ook op een actieve voorbereiding van wat hen na de splitsing van België te doen staat? Absoluut.
Mijn indruk is dat de PS liever heeft dat ze het einde van België opgedrongen wordt, dan dat ze een evenwichtig communautair compromis zou moeten slikken, want zo'n compromis kan in het huidige België enkel maar inhouden dat de Franstaligen extra zullen moeten besparen in het Waalse en Brusselse gewest alsook in de Franstalige gemeenschap, terwijl de MR er in de oppositie zit.
Electoraal durft de PS dit niet aan, want dit zou inhouden dat zij heeft ingestemd met het feit dat de Franstaligen bijkomende financiële offers zullen brengen. Zoiets moet haar worden opgedrongen: binnenkort door de EU, maar nog meer door een splitsing van België doordat de Vlamingen zich zullen hebben afgescheurd. Enkel dan durft de PS die besparingen aan, denkt ze die aan haar achterban te kunnen verkopen.
Heel die filosofie zat vervat in dat ene zinnetje van Di Rupo toen hij vorige zomer toelichtte waarom hij zijn koninklijke opdracht had terug gegeven. Het was iets in de zin van: "Je kan niet verwachten dat iemand in ruil voor het premierschap toegevingen zou doen die ingaan tegen de belangen van zijn taalgroep."
De Vlaamse kandidaat-premiers hebben nooit iets anders gedaan, het werd van hen verwacht, terwijl Di Rupo het hen met die verklaring onmogelijk maakte om dit ooit nog te doen. En daarmee heeft Di Rupo toen het doodvonnis over België uitgesproken.
Wat we sindsdien hebben meegemaakt is één langgerekt stukje theater om de splitsing van België aan de PS achterban verkocht te krijgen in de zin van: "Ze werd ons opgedrongen, terwijl we er alles aan hebben gedaan om ze te voorkomen, maar de CD&V heeft België verraden." Dat zelfs sp.a boegbeeld Vande Lanotte daartoe voor schut wordt gezet, doet er niet toe.
Dit belet niet dat de PS ondertussen hoopt dat de CD&V alsnog voor de oude politieke aanpak zou kiezen en toch weer een aloud Belgisch compromis zou sluiten. Dit zou voor de PS een mooi alternatief zijn voor de splitsing van België.
Net zoals een onmiddellijke splitsing van België ook voor de N-VA niet hoeft, zolang de N-VA voor het eerst in de Belgische geschiedenis een evenwicht communautair compromis uit de brand zou kunnen slepen. Iets wat voor de PS niet kan, omwille van de daarmee gepaard gaande financiële gevolgen. Elk federaal bevoegdheidsdomein dat zou kunnen worden gesplitst, is blijkbaar door die financiële impact besmet. Daarom dat de Franstaligen hoogstens wat her en der verspreide bevoegdheidsoverdrachten kunnen dulden, maar zeker geen homogene pakketten.
Quid CD&V?
Een half jaar geleden heb ik hier al gesteld dat de CD&V uiteindelijk wel weer communautair zou toegeven, gewoonweg omdat haar linkervleugel haar hiertoe zou dwingen, want zonder de steun van het ACW kan de CD&V onmogelijk haar electorale machtsbasis behouden, namelijk haar dominante positie in de meeste Vlaamse gemeenteraden.
Nu zie ik me gedwongen om mijn mening te herzien. Blijkbaar vreest de CD&V en zelfs het ACW dat de N-VA deze machtsbasis zou kunnen bedreigen zoals nog nooit een andere partij dit heeft kunnen doen.
Zal in die vrees hebben meegespeeld: de vaststelling dat tot 46,9% van de Vlamingen vorig jaar overwogen hebben om op de N-VA te stemmen, maar dit toen uiteindelijk lang niet allemaal hebben gedaan. Volgende keer echter... En volgende keer zouden wel eens de gemeenteraadsverkiezingen kunnen zijn. 2012 komt steeds dichter bij, met andere woorden, hoe meer Vande Lanotte er in slaagde om tijd te winnen, hoe minder de CD&V bereid kon worden gevonden om communautair over stag te gaan. Wat uiteindelijk ook bleek.
Bart De Wever had dan ook gelijk toen hij stelde dat hij geen nieuwe verkiezingen wenst. Hij heeft ze gewoonweg niet nodig om zijn korte termijn doel te realiseren (staatshervorming) en misschien zelfs niet voor zijn lange termijn doel (exit België).
De PS heeft die echter wel nodig: een CD&V die communautair niet genoeg wil plooien, is niet demonisch genoeg om een splitsing van België aan de eigen achterban te verkopen als zijnde enkel de schuld van de Vlamingen. Een gedominiseerde N-VA (voor de Franstaligen bijna zo erg als het VB) is dit echter wel, maar daartoe moet die de volgende verkiezingen eerst zo overtuigend mogelijk winnen, waarna enkel de onderhandelingen over een boedelscheiding resten.
Het is vooral in dit opzicht dat ik van Di Rupo zeg: "Hij kan het niet."
Di Rupo is te emotioneel (geraakt? geblokkeerd?) waardoor hij ook voor de eigen achterban fouten begint te maken. Hij speelt zijn toneelrol niet goed genoeg. Daarom wordt het risico steeds groter dat een einde van België ook aan hem zal worden aangerekend.
Voor de PS kunnen nieuwe verkiezingen dan ook niet vroeg genoeg worden gehouden, maar eerst moet de MR nog wat in het bad worden getrokken om aan te tonen dat het ook met hen niet lukt om met de Vlamingen tot een klassiek Belgisch compromis te komen. (Is niet moeilijk met die hun annexatie-eisen.)
Niets, maar ook niets in deze strategie van de PS kan een klimaat van anti-politiek voorkomen. Voor de PS is dit niet zo erg, zolang de FN zo'n zootje ongeregeld is en zolang MR, CdH en Ecolo zich min of meer op dezelfde communautaire lijn zetten als de PS. Voor de democratie in Franstalig België is het echter een ramp.
Franstalige politici die gebruik willen maken van de nakende electorale post-België opportuniteit, zullen zich dan ook moeten haasten om hun politiek alternatief te ontwikkelen, te verkondigen en zich te organiseren. De tijd dringt.
Wie durft het aan?
Écrit par : traveller | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireGlasheldere analyse van de situatie.
Écrit par : Luc | samedi, 29 janvier 2011
Het probleem is dat de modale Belg niets weet over de debatten. Iedereen zegt dat hij zijn plan voorgesteld heeft, dat hij zijn idëen verdedigt heeft, dat hij al genoeg toegevingen gegeven heeft en nieuwe voorstellen heeft gepresenteerd waarop de ANDEREN altijd NEE antwoorden. Maar wij weten niets van de toegevingen, voorstellen, enz.... Hoe kunnen we dan oordelen wie alles blokkeert.
Écrit par : Jan-met-de-pet | samedi, 29 janvier 2011
Ce qui se passe en Belgique finalement n'est qu'un résumé de se qui se passe en Europe voire dans le monde ou la révolution commence à gronder partout.
Dans l'hypothèse d'une Europe fédérale pour sauver l'euro(voir article)notre pauvre bart ne va pas en dormir du week end car on parle d'un système european wide de..TRANSFERTS des pays riches vers les moins riches voir carrément pauvres..oulala ça sent mauvais pour la NVA..comment va t'il aller justifier aux flamands d'autres transferts genre vers la Grèce, l'Irlande etc?? La preuve par le ridicule que le programme NVA/CDNV a 25 ans de retard sur la réalité de l'Europe..à moins que bartounet aie peut être oublié de dire aux flamands qu'il compte quitter l'Europe avec sa vlaanderen repliée sur itself?
'' La zone euro doit-elle trouver son salut dans une plus forte intégration européenne, qui passerait par davantage de transferts de richesses des pays les plus riches vers les plus pauvres ? Ou bien doit-elle s'orienter vers une restructuration des dettes, à commencer par celles de la Grèce?''
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/top-news/20110128.AFP1164/a-davos-la-zone-euro-plus-que-jamais-tiraillee-sur-la-question-de-la-dette.html
Écrit par : dissy | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@ dissy
Parce que le fait de s'opposer aux sauvetages de pays où la corruption abonde et où le vol des trésors publiques est engrainé dans la culture est idiot et ridicule, parce que ce sont les dictateurs bureaucratiques de l'Europe qui l'imposent.
Bonne chance avec l'Europe en déclin déjà.
Écrit par : traveller | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@Clairon,
Je pense que vous généralisez. Beaucoup de gens que je connais, et moi (qui le regrette) ont voté pour la N-VA. (J'habite à Anvers, où il n'y a pas de problèmes de francophones qui ne connaissent pas le néerlandais.) Je ne connais aucun d'entre eux qui aurait des problèmes avec les francophones ou avec parler le francais. Ils ont voté pour plus d'autonomie, car à leur avis, et le mien, beaucoup de réformes ne peuvent pas arriver parce que les francophones ont des idées differentes. Et ils ont a mon avis aussi voté pour un parti politique pas traditionel, car ils n'avaient pas beaucoup de confiance aux 3 partis traditionels.
Je n'habite donc pas en périphérie. Ce que j'entends c'est basé sur les médias et des connaissances. Les gens qui habitent dans la périphérie que j'ai entendu parlé dans les médias donnait tous la raison que les francophones ne respectait pas leur langues. Et ce ne sont pas du tous des extrémistes. Alors ces gens mentent? Vous dites que si les francophones connaissaient le néerlandais, Bart De Wever dirait autre chose. Je n’ai jamais entendu dire ça par Bart De Wever.
Ce qui ne veut pas dire que je ne vous crois pas. Ce que vous dites est en effet inacceptable et triste. C’est aussi pas tous les flamands. Les gens dans la péripérie sont beaucoup plus sensible a ça et seront plus radicaux.
Mais j’en ai entendu parler de ce problème qu’une fois. Donc d’autre part ca montre que nos médias ne parlent que du comportment des francophones et pas de néerlandophones. Le votre ne laisse pas parler les flamands modérés. Ainsi les gens ne se comprennent pas et deviennent plus radicaux comme Valar dit aussi. Ca serait triste en effet.
Vous dites aussi que en Flandre on parle trop de dialecte. C’est vrai. D’un part je trouve que c’est un charme, mais de l’autre part les néerlandophones doivent comprendre qu’il faut parler le néerlandais standardisée avec les allophones.
Écrit par : jos | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireBeaucoup de francophones ne sont pas satisfait non plus. Le choix électoral est cornélien et ne me satisfait plus depuis longtemps. Plus je lis les programmes des partis et plus je suis dégouté(ne parlons même pas de leurs actes).
Des réformes économiques auraient été possible entre 2005/2007. Mais les partis flamands ont préféré mettre l'accent sur BHV et le la régionalisation. En redonnant plus de compétences au fédéral ils auraient pour tant pu agir plus fort qu'en essayant de régionaliser. D'autant plus que les francophones commencent a bien connaitre la façon perfide dont agissent les partis flamand. Le seul but étant de prendre à terme l'indépendance avec le plus biens appartenant à la belgique.
Sur charleroi, le neerlandais n'est jamais pratiqué(je ne me souviens pas avoir entendu quiconque l'avoir parlé en 35 ans)mais une partie de la population apprécie de moins en moins ce qui est fait au francophones de la périphérie bruxelloise(le reste s'en fou royalement). De cela comme du reste, d'ailleurs. C'est pire encore dans les ardennes(pour ce que j'en ai entendu).
Écrit par : MARS | vendredi, 28 janvier 2011
@Jos : il ne faut pas trop écouter les médias en périphérie. La plupart des Francophones de la Périphérie parlent plus ou moins bien le néerlandais. Et il y a des quartiers où les commerçants et les habitants sont francophones. Ils devraient parler néerlandais entre eux juste parce qu'ils sont sur "sol" flamand ?
Si les partis flamands cédaient un peu sur la périphérie et les facilités et respectaient l'autonomie bruxellois, on pourrait tomber d'accord plus facilement.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 janvier 2011
@ Marcel Sel
On a beau prendre le problème par n’importe quel bout nous voyons bien qu’il n’y a pas de solution.
Vous faites un travail de réflexion et d’analyse remarquable et vous arrivez à cette conclusion. Je suis d’avis que vous avez mille fois raison. Nous sommes dans une impasse.
Pour s’en sortir, il n’y a pas d’autres issues que de signer un blanc seing à nos amis flamands (rappelez-vous, c’est ainsi qu’Elio qualifiait jusqu’il y a peu les politiciens du Nord…).
Ma foi, c’est le prix a payer pour sauver la Belgique et son Roy…
Pour je ne sais quelles raisons (fondées selon vous sur le nationalisme), nos concitoyens ne veulent plus que l’on transfert le moindre euro du Nord vers le Sud.
Ils veulent s’occuper eux-mêmes de leurs chômeurs et n’acceptent pas que l’on parle un autre idiome que le leur dans la Région qu’ils contrôlent…
Dans ce pays, ces citoyens représentent tout de même 60% de la population ! Et ils entendent bien cesser de vivre sous les diktats de la minorité. Surtout si celle-ci ne les respecte même pas !
Vraiment, cher Marcel, il faut signer. C’est vraiment la seule chose à faire pour sauver la Belgique et son Roy.
Ceux qui, comme moi, n’ont aucune fibre patriotique et se demandent depuis longtemps où vont nous mener les différentes révisions constitutionnelles. Remarquant que fédérer en Belge veut dire séparer en Français… Ceux-là, évidemment ne signeraient rien du tout. Ils espèrent plutôt l’évaporation augurée, qu’ils mettront à profit pour retourner à la France. Ils ne vivent donc aucunement dans l’angoisse, mais bien plutôt dans l’impatience d’une Renaissance.
Écrit par : Waharday | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@Marcel :
- "la France n'est pas construite sur une parenté linguistique, mais sur la valeur du vivre ensemble. Que Bruxelles soit indépendante ou associée à la Wallonie après une scission, la Belgique devra rester une patrie de valeurs autres, dont l'essentiel n'est pas le vivre ensemble, mais le droit des minorités, qui garantit le vivre ensemble (alors qu'en France, le vivre ensemble devrait garantir le droit des minorités)."
Ce que vous dites n'est vrai que pour Bruxelles, pas pour la Belgique entière. La Flandre et la Wallonie sont comme la France, il n'y a qu'une langue officielle en Flandre et en Wallonie!
Alors pourquoi serait-il plus souhaitable, que Bruxelles soit alliée à la Flandre et à la Wallonie, et pas à la France ?
Vous avez vraiment des préjugés sur l'intolérance de la France on dirait. Alors cessez de vous faire des illusions : la Flandre est bien plus intolérante contre ses minorités que la France !
J'ai dit que l'administration en France utilise le français, et seulement le français. Vous dites que les bruxellois parlent à 95% le français. Alors où est le problème ? Libre à chacun de parler la langue qu'il veut dans son école, dans la rue, à la maison ou ailleurs. La France autorise cela !
Alors pourquoi diable cela poserait-il un pb, que l'administration n'utilise que le français ? Vous pouvez aller dans toutes les régions du monde : 90% d'entre elles (dont les régions Wallonie et Flandre) n'utilisent qu'une langue dans leur administration ! Alors en quoi la France serait-elle pestiférée ?
Vous savez, moi je parle anglais et français. Et je n'exige pas de mon pays qu'il traduise tout dans toutes les langues que je connais. Une langue s'est bien assez.
Vous pensez qu'il est viable pour Bruxelles, financièrement, de traduire tous ses textes législatifs / ses panneaux de signalisation en français/anglais/néerlandais ? :D
Si c'est cela votre idéal de vie, je comprends pourquoi vous gérez si mal votre économie... (vous voyez moi aussi je peux m'amuser à faire des amalgames qd je veux)
Il me semble que vous poussez votre idéal romantique du droit des minorités un peu loin.
- "C'est notre faculté de manipuler plusieurs langues qui nous rend attrayants, par exemple, pour les entreprises internationales."
Libre à vous de continuer. En France, on a aussi le droit d'apprendre à parler d'autres langues (c'est fou que je me mette à écrire des trucs pareils...). :D
- "penser que les Wallons sont "naturellement français" est une chose. Obtenir d'eux qu'ils choisissent de le devenir en est une autre. En tout cas, si demain, Bruxelles devait devenir française, je militerais pour l'obligation de reconnaissance de la charte des minorités et des minorités linguistiques bruxelloises (à savoir, en clair, les néerlandanphones, et les anglophones — Bruxelles doit intégrer (ce qu'elle fait déjà) la langue de travail principale de l'UE."
Ça veut dire quoi concrètement pour les citoyens la reconnaissance de cette charte (que la France a déjà signé), à part se battre pour obtenir une ratification inutile ? Il faudrait traduire tous les panneaux de signalisation en 3 langues ? :D Il faudrait obligatoirement parler 3 langues pour être policier municipal ? :D
Le fait que la langue principale de travail de l'UE soit l'anglais n'est absolument pas officiel. Le français ou l'allemand le sont tout autant que l'anglais, et sont surtout mille fois plus légitimes.
Nous français, nous ne souhaitons absolument pas favoriser l'anglais (parlé par les USA non européens, ou par les anglais à peine européens), par rapport au français ou à l'allemand.
"Après, si Ciney veut passer à la France, ma foi, c'est chacun son truc. Mais penser que tout ce qui parle français a le destin de le devenir, c'est croire que les Lausannois regardent Paris plutôt que leurs montagnes, et que les Wallons sont malheureux depuis 1830."
Je ne pense bien sur pas que tout ce qui parle français a le destin de devenir français.
Il se trouve que contrairement à la Suisse, les wallons n'ont aucune frontière naturelle qui les séparent du nord de la France, ce qui est certainement la base de l'affinité wallons/français... Je suis vraiment désolé, quelle horreur d'avoir des potentiels compatriotes ! On peut le regretter, gémir et s'en plaindre, mais c'est un fait que nos liens sont plus forts, que ceux qui vous essayez pitoyablement de vous inventer avec les flamands qui ne veulent pas de vous. Désolé de vous aimer.
Mais de toute manière, je vous rappelle que l'on ne forcera jamais personne. Vous avez vu nos hommes politiques prendre des initiatives de rapprochement avec vous ? Non. Nous allons attendre que vous nous sollicitiez. Et si vous ne nous appelez jamais à l'aide, vous allez être broyés par les flamands, bêtement, tout seuls. Vous pourrez être fiers de vous et de l'avenir que vous transmettrez à vos enfants...
Si pour vous mieux vaut la sulfateuse flamande à la fraternité des français, jamais nous ne bougerons le petit doigt. Si vous préférez continuer à embrasser celui qui vous asphyxie et vous crache tous les jours à la figure, libre à vous. (Ça s'appelle le syndrome de Stockholm lorsqu'une victime se met à aimer leur bourreau, non ?) :D
Et il se trouve, que la Wallonie seule, ou même un ensemble Bruxelles+Wallonie n'ont quasiment aucune chance de s'en sortir sans la France. J'y peux rien, si vos infrastructures et votre économie sont en difficulté en ce moment. Vous n'allez pas en plus nous reprocher cela !
La seule autre possibilité pour Bruxelles serait d'être comme le Luxembourg par exemple, complètement indépendante... C'est parfaitement possible sur le papier.
Mais en aurez vous la possibilité, si la Flandre ne l'accepte pas ? Vous êtes pour le moment enclavés en terre Flamande. Je suis sûr que les flamands vous proposerons un régime d'autonomie pour que Bruxelles reste dans la république de Flandre. S'ils sont malins ils accepteront tous ce que vous voulez, et puis 5 ans plus tard sous couvert de bilinguisme ils pourront recommencer à flamandiser Bruxelles tranquillement... jusqu'à ce que cette ville soit complètement flamande, dans une vingtaine d'années ! :D
Une chose est sure, dans ce contexte vous devrez négocier avec la Flandre sans aide ni soutien de la Wallonie ou de la France. Ni les wallons, ni les français n'auront la moindre légitimité pour vous aider à obtenir votre indépendance. Et là moi personnellement dans ce cas là, franchement je m'en laverai les mains. :D
Heureusement pour vous, vous pourrez compter sur l'arbitrage impartial de l'UE et sur son président Herman Van Rompuy pour piloter vos négociations...
Écrit par : jaggy | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@Marcel,
Je ne vous comprend pas quand vous parlez du droit des minorités en France.
On voit le cas de l'Alsace où il est possible de suivre un enseignement en alsacien et ensuite en allemand.
Si la France n'a officiellement pas ratifié la charte sur le droit des minorités, ce droit est un fait en Alsace pourquoi ne le serait-il pas pour les flamands de Bruxelles auxquels on oublie souvent d'associer les germanophones de la communauté du même nom.
Quand Dès vient demander ce qu'il adviendrait des homosexuels mariés, ça ne changerait rien du tout.
En fait tout dépendrait de la forme du rattachement à la France et il y en a plusieurs,ça va de l'intégration complète à une forme d'adossement.
Je constate qu'en Alsace, le droit n'est pas exactement le même qu'ailleurs en France.
Je comprend que pour un bruxellois, cela soit plus difficile que pour moi qui me sentait à l'étranger quand j'allais en flandre.
Ce que je constate aussi c'est que les catalans de France ne sont pas indépendantistes sauf quelques rares personnes, ils se sentent bien en France même s'ils sont d'abord catalans. J'en connais pas mal. Il n'en va évidemment pas de même pour les catalans espagnols.
Et pour répondre à Jaggy, quand je vais faire mes courses à Givet, je n'ai pas l'impression de changer de pays, idem quand je vais à Maubeuge où parfois on se croirait à Charleroi.
Bon c'est vrai, je le répète pour les nouveaux, je vis et je suis issue de la Thiérache, région qui s'est vue divisée en deux parties sous Louis XIV, les dernières enclaves françaises ici n'ont disparus que fin du 19ème siècle donc bien après l'indépendance de la Belgique.
La chute des frontières, l'euro, les accords transfrontaliers tant au niveau de la santé que de la culture font que finalement hormis quelques différences de langages (mais qui existent aussi entre un hennuyer et un liégeois), les gens du nord et des ardennes entre lesquelles ici nous sommes coincés (au sens géographique du terme)
J'ajoute, au risque de me répéter, que je passe près de 4 mois de l'année en France. 75% dans le sud, dans un camping où la plupart de nos amis sont français, on est parfaitement intégré dans le groupe, jamais aucune allusion ou de piques du style "les petits belges" et pour la population locale, ils nous prennent pour des gens du nord tant qu'ils ne voient pas notre plaque de voiture car un marseillais ou un audois ne fait pas la différence entre l'accent du Nord et ceux du hainaut.
Et les autres 25% c'est en Normandie où nous sommes aussi parfaitement intégrés.
Je pense qu'il faut arrêter de diaboliser la France sur certaines choses, des différences il y a avait bien plus il y a 40 ans. En tant que frontalière, je peux le dire mais elles s'estompent de plus en plus.
A contrario, la flandre crée une frontière au sein d'une europe qui les fait tomber........ qu'on m'explique et qu'on m'explique surtout pourquoi ce sont les nationalistes flamands qui veulent çà alors qu'ils veulent l'europe des régions, ça n'a aucun sens.
Écrit par : pmf | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireLa diabolisation de la France par le citoyen belge lambda relève de la conception même de notre "pays".
Il est clair que la Belgique fut créée par la Prusse et l'Angleterre comme "rempart" contre l'impérialisme français d'avant 1815.
Toute notre instruction, notre éducation a été axée sur ce postulat: l'ennemi est la France. On a même érigé un fier et viril félin sur une butte à Waterloo arborant ses crocs féroces vers la France. C'est dire !!!
Depuis lors, à deux reprises le belgium fut envahi, brûlé, pillé, violé par l'Allemagne. Curieux de constater que ces méfaits, sans être oubliés, sont depuis longtemps pardonnés. Même le ministre Almagnette suggère un rattachisme avec les voisins de l'est plutôt qu'avec ceux du sud.
Vous pensez: la France c'est un mal ancestral. On rappelera volontiers plus facilement que Louis XIV a bombardé la Grand Place de Bruxelles et que les révolutionnaires français ont pillé nos abbayes (en oubliant au passage qu'ils ont aussi pillé les françaises) que les exactions germaines il y a 65 ans.
Notre inconscient est donc encore dirigé contre la France.
Cette peur du Français est encore renforcée par le fait que ce dernier pratique tout autant un complexe de supériorité que le Francophone de Belgique celui d'infériorité.
Que le Bruxellois ne choisisse pas spontanément la solution française est sans doute plus compréhensible que le Wallon. Bruxelles devenue française devrait perdre son statut de capitale du belgium et se retrouverait provinciale comme Lyon, Marseille ou Bordeaux. Grandeur et décadence dans l'idée du Bruxellois. Et vient aussi se greffer là-dessus un statut hybride du "capitaliste" belge par définition assez zinneke.
C'est pourquoi je ne devine pas Bruxelles un jour intégrée, adossée à la France.
Ce serait aussi reconnaître implicitement un échec pour la Flandre.
Je concevrais donc une Bruxelles élargie affublée d'un statut de ville-état capitale de l'Europe.
En revanche, que la Wallonie demeure frileuse face à la solution française ne s'explique que par le bourrage de crâne anti-français que nos maîtres et parents ont pratiqué.
Personnellement, en qualité de Wallon et fier de l'être, je me considère comme un Français de Belgique.
Comme l'ont signalé d'autres intervenants, la Wallonie pourrait conserver au sein de la France certaines de ses particularités pour autant qu'elles ne s'opposent pas aux lois républicaines.
L'Alsace est dans ce cas. La Corse également. Beaucoup de territoires d'Outre Mer aussi.
La constitution française prévoit ce cas d'union de nouveaux territoires dans son article 53.
Le GEWIF (Groupe d'Etude pour une Wallonie Intégrée à la France) http://www.gewif.net/ a publié 7 cahiers de réflexions intéressantes à ce sujet.
Je vous engage à les lire.
Notre avenir est entre nos mains.
Nous allons vivre l'Histoire en direct et c'est passionant.
Écrit par : Pierre@s | vendredi, 28 janvier 2011
RT: onbespreekbaar !
Écrit par : gerdami | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@Marcel
Merci pour cette excellente analyse de ce chaos.
Écrit par : gerdami | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireComment appelle t'on un gouvernement qui nie les décisions de justice (des plus hautes cours en plus appel et cassation)?
Une république bananière..voila ce qu'est devenu la Flandre un état fasciste et une république bananière cqfd
Circulaires : la Flandre ne changera rien à son attitude
vendredi 28 janvier 2011, 20:05
Le gouvernement flamand n’a pas l’intention de modifier son attitude quant à l’application des circulaires linguistiques dans la périphérie bruxelloise, a-t-on indiqué ce vendredi au cabinet du ministre flamand des Affaires intérieures, Geert Bourgeois (N-VA).
Écrit par : dissy | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@ Dissy,
Motivé comme suit par le gentilhomme dont vous parlez : "...Ce n’est pas parce qu’un tribunal dit autre chose dans une affaire précise que nous allons changer notre attitude ».
Il ne reste plus à espérer, que plein d'autres "affaires précises" fassent également valoir leurs droits, en se basant sur la décision de justice dont question. :-))
Pour le reste : "...Une république bananière..voila ce qu'est devenu la Flandre un état fasciste et une république bananière cqfd....". Ne brûlons pas les étapes svp ! A ce jour, il ne s'agit encore "que" d'une entité fédérée de Belgique qui ne reconnaît plus, ni les lois, ni le pays dont elles émanent.
Écrit par : Denis | vendredi, 28 janvier 2011
Ce n'est pas la bougie qui s'éteint doucement, c'est l'enfant de choeur qui les mouche à l'éteignoir.
Écrit par : pmf | vendredi, 28 janvier 2011
Une excellente analyse hyper détaillée d'un Français qui semble particulièrement bien connaitre notre pays.
http://www.belgique-francaise.fr/home/introduction
Écrit par : dissy | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireBen c'est l'analyse de Jacques Lenain dans les états généraux de l'an dernier pour le Gewif.
Ce même gewif qui a envoyé une lettre aux élus français vendredi dernier, lettre qui si je ne me trompe a été reproduite dans les réactions ici même.
Dans les signataires, on trouve des élus seconds couteaux PS et MR, et des profs d'université
Car il semble, n'en déplaise à certains qu'il y a bien des contacts entre certains partis francophones et leurs homolgues français. Pour l'instant, officiellement les contacts se font entre les arrières gardes des partis de deux côtés mais ils existent et ceux qui y prennent part, ne sont pas reniés par leurs partis respectifs.
Écrit par : pmf | vendredi, 28 janvier 2011
@ pmf,
Effectivement, une analyse on ne peut plus fouillée, d'un haut fonctionnaire français qui, à priori (car, mon seuil de compétences est probablement dépassé dans ce domaine de questions tellement juridico-politiques), propose des solutions pour Bxl et la Wallonie conservant, au sein de État français une autonomie identique, voire supérieure, à l'actuelle.
Cela dit, l'initiative du Gewif, n'émane pas d'une autorité suffisamment légitime pour qu'elle puisse être réellement prise en compte par les parlementaires et sénateurs français. Il en irait probablement autrement si, cette demande émanait d'une autorité officielle belge. Cela dit, il est plus que possible que certains parlementaires et sénateurs français y réservent une réponse mais, à titre personnel seulement.
Écrit par : Denis | vendredi, 28 janvier 2011
Effectivement, c'est vraiment intéressant dissy...
Est-ce qu'il a raison ce type, à propos de la Wallonie et Bruxelles ?
A-t-il raison, quand il dit que vous n'êtes pas vraiment solidaires les uns des autres, et que vous n'avez pas vraiment d'intérêt en commun ?
En tout cas, il a raison pour la France. Donc pour ceux qui nous sortent encore leur préjugés sur la France jacobine centralisatrice, ils devraient jeter un coup d'oeil au lien de dissy. Marcel, il me semble que tu devrais regarder ça !!
Écrit par : jaggy | vendredi, 28 janvier 2011
@Denis
Parfaitement d'accord avec vous.
Écrit par : pmf | vendredi, 28 janvier 2011
@ pmf,
Merci de votre soutien mais, nous en revenons invariablement à la même conclusion (que j'ai déjà fait connaître sur une autre humeur de Marcel). Pour que pareille demande acquière la légitimité nécessaire, elle devra d'une manière ou d'une autre, émaner d'un choix démocratique des populations concernées.
Écrit par : Denis | vendredi, 28 janvier 2011
@Jaggy : je lis beaucoup de choses.
Je disais simplement que les Corses, par exemple, n'ont pas accès à une administration en langue corse. C'est une erreur à mon avis.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 janvier 2011
Les libéraux ne disent pas que tout ira mieux avec eux, ils disent que cela pourrait difficilement aller plus mal.
On peut difficilement leur donner tort! 4 mois sans même se retrouver à la même table...
Écrit par : Tom | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireJ'ai appris grâce au dernier Face à la Presse de La Première que Wouter Beke le président du CD&V était un ancien proche de Hugo Schiltz. Autrement dit tous les partis flamands sont devenus nationalistes à part Groen ! et le SPA qui n'ont pas majoritairement des élus de la VU (à l'OpenVLD la majorité des élus sont d'ex-VU). Conclusion des journalistes : les partis francophones n'ont pas compris que le CD&V n'est plus le CVP et que c'est aujourd'hui un parti nationaliste comme la NVA.
Donc, il y a bien 80% de séparatistes au nord du pays puisqu'il y a 80% d'assistés au sud (comme on aime le dire en Flandre)
Écrit par : Guillaume | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@ Guillaume,
Merci pour l'info. Mais, concernant les élus ovld, vous êtes sûr ? Je suis vraiment surpris ?
Écrit par : Denis | vendredi, 28 janvier 2011
Guillaume : 80 %de flamands plus ou moins séparatistes : oui pour moi c'était clair depuis le 13 juin, même si dans ces 80 %.. il y en a probablement la moitié qui n'est pas totalement convaincue, qui est énervée, qui gobe les légendes sur les transferts etc... Et si l'électeur
n'est pas tout à fait sûr.. malheureusement les politiciens qu'il envoie au pouvoir eux le sont totalement.
Dans la vie courante je suis sûr que certains de mes clients flamands avec qui je m'entends vraiment très bien (en flamand) votent - pour ainsi dire derrière mon dos - pour le grand Leider, le génial historien, le slimstissime wafelman.
On est mal on est mal
Écrit par : Carolus | vendredi, 28 janvier 2011
@ Guillaume,
"...Autrement dit tous les partis flamands sont devenus nationalistes à part Groen ! et le SPA qui n'ont pas majoritairement des élus de la VU...".
Rappelons-nous 2005 : l'accord sur BHV, signé de la main même du "monstre absolu" prénommé Olivier, rejeté par une seule personne (ex-VU), représentante d'un tout petit parti scotché à un grand. Comme quoi, ils n'ont pas besoin d'être majoritaires pour nuire majoritairement à une majorité, n'est-ce pas ? :-((
Écrit par : Denis | vendredi, 28 janvier 2011
A propos de Beke:
En raison de l'inertie des médias francophones qui nous pondent des CV lénifiants de Wouter Beke, le R.W.F. se fait un devoir politique et moral de rappeler que le successeur de Marianne Thyssen jusqu'en novembre, c'est-à-dire la durée prévue des négociations entamées par Bart De Wever, est un Flamand pointu.
Wouter Beke est considéré comme l'idéologue du CD&V. C'est lui qui aurait concocté le tournant flamand du parti en 2003, au moment même où Yves Leterme en est devenu le président.
L'homme de Lommel est résolument partisan d'une Belgique confédérale "coquille vide" et de la scission de BHV, qui deviendrait une frontière d'Etat.
Inutile de préciser que tout ceci ressemble à un putsch au sein du CD&V, où les Leterme, Sauwens, Van Rompuy (Eric) et Van den Brande, toujours gaillard, dament plus que jamais le pion à l'aile du parti proche du syndicat chrétien (ACV).
La ligue flamande est de retour : entre Bart De Wever et Wouter Beke, qui sont de la même génération, la différence doit relever du papier à cigarette...
Citation de Wouter Beke, qui pourrait être celle d'un Bart De Wever (tous deux ont été lancés en politique par Hugo Schiltz !) :
"Si les francophones n'acceptent pas de lâcher du lest, nous n'aurons pas d'autre choix que l'indépendance."
Au journal Le Soir, avril 2008 - Wouter Beke : "...La Région bruxelloise n’est pas une région à part entière..."
Même à Montréal on parle de Wouter!!
http://www.ledevoir.com/international/europe/157926/la-belgique-au-bord-de-la-dechirure
http://forum.politics.be/showthread.php?t=9802
http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/592172/beke-n-exclut-pas-de-se-succeder-a-lui-meme.html
http://www.sudpresse.be/actualite/fil_info/2010-11-06/le-president-du-cd-v-regrette-la-fin-du-cartel-avec-la-n-va-821976.shtml
Écrit par : dissy | vendredi, 28 janvier 2011
@MARS
Wikipédie: La création de la frontière linguistique fait suite à la reconnaissance progressive du néerlandais comme une des langues officielles du royaume de Belgique et à la revendication du mouvement flamand de définir un territoire associé à cette langue. Mais si cette revendication peut être considérée d'abord comme largement flamande, les francophones finissent par la souhaiter aussi. Ils se montreront en particulier actifs dans les travaux du Centre Harmel chargé de l'étude de la fixation de la frontière (voir La décision politique en Belgique et Histoire de Belgique de 1945 à 1993). Le mouvement flamand la voulait pour défendre et développer leur langue et leur culture menacées par l'expansion du français. Les francophones, sous l'égide du mouvement fédéraliste wallon dont l'influence grandit après la Seconde Guerre Mondiale, craignait de plus en plus devant ces revendications croissantes que la minorité francophone, jusque-là dominante, passe sous domination complète de la Flandre dans le cadre de l'état unitaire. Les deux communautés se mettront dès lors d'accord pour engager un vaste processus de réforme des institutions qui aboutira à la fédéralisation du pays à partir de 1970.
Écrit par : jos | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireMais je n'en disconvient pas!
Je dit juste que la frontière linguistique a été fixée unilatéralement par les flamands.
Les hommes politiques francophones étaient aussi d'accord pour une régionalisation (notamment ce TDC d'happart qui ne comprend rien à rien).
Et la frontière en question n'est pas coulée dans le béton tant que BHV n'est pas réglé. D'où l'acharnement des 2 parties.
Écrit par : MARS | samedi, 29 janvier 2011
Il n'y a rien faire, parce qu'il demeure une fraction de la population francophone qui considère que les différences entre la France et la Wallonie sont abyssales. Et cette fraction de la population appartient majoritairement aux classes moyennes endimanchés, le costume bien étriqué, la cravate un tantinet élimée, et aux couches peu conscientes politiquement
Ces imbéciles ( parce que , oui, il s'agit bien là d'imbéciles, ou au mieux d'incultes, ne connaissent strictement rien de leur voisin et répètent à satiété comme des perroquets ignares et conformistes, les quelques clichés et autres sentences désuètes que la génération précédente leur a transmis.
On les a vus défiler à Bruxelles , cette bande de gogos manipulés vraisemblablement par 4
étudiants flamands dont les motivations ne sont pas claires. D'où venaient ils , ces quatre là ? Ont ils été instrumentalisés eux - mêmes ,Je ne suis pas un adepte de la théorie du complot, chère à l'extrême droite, je ne crois pas que quelques individus choisis pour leur adresse puissent faire descendre dans la rue les ''masses ( mais étaient elles là les masses , ce jour là ? ) , sans que ces dernières n'éprouvent à un moment donné le sentiment diffus qu'il faille battre le pavé, mais je me pose des questions.
S'il un gouvernement doit paraître, il ne peut l'être à tout prix, et le but non avoué de cette
manifestation consistait à faire accepter des mesures inacceptables par les Francophones.
Mais , pour en revenir , à la suite, qui peut dire aujourd'hui que les Flamands ne choisiraient
pas l'indépendance, dans la mesure où la proposition leur serait faite à coup d'arguments
techniques bien enveloppés ? Personne, si ce n'est quelques sondages, qui posent la question de but en blanc, brut de brut, c'est à dire sans'' l'accompagnement'' auquel je faisais allusion plus haut. Parce que les symboles , présentés sans explication, demeurent
chevillés à l'Etre, même si la tête est déjà ailleurs.
Quant à l'indifférence de l'auteur de ce blog concernant la France , et la solution presque naturelle qu'elle peut offrir à la Wallonie ( c'est à croire que Marcel Sel demeure enfermé
à Bruxelles en permanence : hep, Monsieur Sel, Bruxelles cela vous semble important, mais replacez là sur la planète , cela ne prend pas la place que vous lui accordez vous et bien d'autres, c'est une ville du même ordre de grandeur que Lyon , et sans les institutions européennes et les sièges de quelques multinationales, ce n'est plus grand chose ) , je ne comprends absolument pas cette opposition.
Mais ce n'est pas moi qui la vaincrait. Après tout, que les Belges se débrouillent tous seuls entre eux ( c'est à dire entre Wallons et Germanophones, Germanophones et Flamands, Flamands et Bruxellois, Bruxellois et Wallons : j'en ai le tournis, car il doit manquer
quelques communautés à l'appel ! ah oui, Wallons et Flamands )
Ce après quoi, il ne faudrait pas qu'ils viennent quémander, s'ils devaient vivre un moment difficile ,face à leur ex- compatriotes du Nord.
Ces secteurs de la population , auxquels je faisais allusion au début de mon message, sont si haineusement francophobes, elles répandent de bouche à oreille tant de mensonges tout aussi puérils et prêt à avaler de travers à propos de la République que, ma foi,..... autant en esmporte le vent.
Désolé, mais la France n'est pas une auberge espagnole, ce n'est pas une destination finale que l'on choisit dans un menu ou à la carte. Nous ne sommes pas dans le cadre d'un Monopoly territorial. Ce n'est pas non plus une feuille d'impôt ou des revenus indirects que l'on échange contre ceux de son ancien pays. ( que n'ai- je pas entendu de réflexions mercantiles de ce genre ) .
La France , Messieurs les Francophones, c'est une adhésion ( l'auteur de blog l'a rappelé )
mettez vous bien cela dans la tête, et ceux qui la choisissent, à défaut de mieux, y sont tout sauf les bienvenus.
Écrit par : renaud | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaireRenaud, pourquoi tant d'agressivité ?
Les wallons n'ont été français que pendant 20 ans pour subir pillages, destructions et mises à sac de leur pays. Nos plus belle ruines (Villers l'Abbaye, Abbay d'Aulne) sont le résultat de votre passage. Nous ne sommes pas obligés de devenir français.
Les luxembourgeois nous montrent tous les jours depuis 60 ans que l'on peut être petit et prospère. Pour moi comme pour Marcel (je suis un wallon né à Bruxelles et qui y a vécu 27 ans), une Belgique résiduelle est préférable, bien sûr, il serait sage de conclure avec le grand pays qu'est la France une série d'accord de partenariat étroits.
Oui à une étroite collaboration avec la France, mais non - et sans agressivité - à une entrée dans la République.
Écrit par : Carolus | vendredi, 28 janvier 2011
Personnellement, je ne crois plus à l'unité du pays, j'en ai un peu ras le bol des réformes toujours voulues par les flamands dans leur propre intérêt et selon leur seule façon de voir les choses. Ils sont plus nombreux (mais ça reste à démontrer) mais les francophones représentent quand même plus de 40 %, ce n'est quand même pas rien du tout.
Ceci étant dit, je comprend la position de Marcel qui est celle de nombreux bruxellois voire de brabançons francophones. Ils sont l'ilôt francophone n'étant pas en contact direct et quotidiens avec les français, les allemands et les luxembourgeois.
On voit actuellement un nombre non négligeable de gaumais demander la double nationalité luxembourgeoise..... Je n'ai pas d'ascendant gaumais.
Si la France faisait à l'identique, je louperai cette demande à quelques années... pas de bol.
Mais les hennuyers, une partie du namurois ainsi que pas mal de liégeois ne verrait pas une alliance avec la France d'un mauvais oeil. Je parle d'alliance car il existe plusieurs formules.
Les faibles scores des mouvements ratachistes tiennent à leur division et sans doute à une certaine forme de main mise que veut se donner Gendebien. Je l'ai rencontré en juin dernier sur un parking de grande surface lors de sa campagne, il est un peu trop..... et il devrait prendre sa retraite.
Mais bon.
Les brabançons et une partie du nord namurois, sont des bourgeois bien engoncé dans leurs certitudes. Pour eux, ils sont belges. Evidemment, ce ne sont pas eux qui vont aller se plaindre du manque d'investissement dans leur région, ce sont les mieux lotis car ils bénéficient des retombées de Bruxelles.
Ce n'est pas le cas en Hainaut et à Liège où on a jamais sur quoi faire des immigrés qu'on a appelé il y a plus de 40 ans. Ils sont venus, ils ont travaillés ensuite tout est tombé par terre et on les a laissé tomber. On les a tellement oublié ces immigrés qu'on a laissé des ghettos se créer et puis on se plaint que Charleroi est une ville morte, noire, criminogène etc..... mais que fait on au fédéral pour aider le régional pour changer les choses ??? rien.
Je rappelle pour la nième fois qu'une autoroute va arriver en 2014 aux portes de nos frontières, que rien n'est fait pour la continuer vers Charleroi (merci Monsieur le Baron Frère, vos bouteilles de vin pourront toujours vieillir dans vos caves) et qu'il est aussi demander de réactiver l'ancienne ligne de chemin de fer entre Namur et Charleville via la jonction Dinant-Givet, toujours en fonction et entretenue pour un train touristique.
C'est le voeux de la France et de la région Champagne Ardennes pour créer la même dynamique que sur l'axe Bruxelles Namur Luxembourg.
Je constate donc que la flandre étouffe bruxelles pour in fine l'annexer et que le fédéral dirigé par des flamands depuis des lustres refuse d'investir via la SNCB dans une région qui compte un nombre énorme de chômeur alors que ça pourrait changer.
Quant à Bruxelles, même si je n'aime par Reynders, j'aime bien son projet d'élargissement.
La scission du brabant fut une belle connerie.
Certains ici devrait aller voir la manière de travailler d'une association culturelle de la pointe de GIvet.
Eux ils travaillent par rayonnement. Donc à partir de Givet, ils dessinent un cercle. Etant donné la position géographique de Givet, il est claire qu'une grosse partie de ce cercle se situe en Belgique. Mais si d'autre plus loin font des cerles, c'est mathématique, on trouvera des zones mixtes et c'est très bien ainsi.
On ne met jamais une ligne droite imperméable entre deux personnes et encore moins entre deux peuples. Il y a toujours des mélanges et on ne saura jamais faire autrement.
Il y a même eu des mélanges entre sapiens et néanderthal, c'est dire, il y a des mélanges entre noire et blanc et je dois dire que les enfants sont souvent très beau.
Mais bon si la flandre ne veut plus de mélange, tant pis pour elle,qu'elle le dise et qu'elle reste dans son petit coin mais ses frontières risquent de ne pas être ce qu'elles sont actuellement, l'Onu se préoccupe de la question sans intervenir pour l'instant.
Écrit par : pmf | vendredi, 28 janvier 2011
100 pct d'accord avec vous Renaud..les vraies frontières d'un pays c'est sa langue ...pas des traçés arbitraires après 'x' batailles ou guerres perdues ou gagnées....et on adhère à la République certainement, pas par intérêt financier mais au niveau des valeurs, de la culture etc..mais voyez vous Renaud les belgicains se pensent une race supérieure tout ayant l'air faussement 'gauche'(je ne parle pas politique) vis à vis de la France et complexés.
Il faut dire pour leur défense qu'on les manipule dés l'école à être de 'bons belges' donc anti Français...ils aiment voir perdre les Bleus (ils étaient à la fête au dernier mondial)...mais ils lisent la presse Française, vont mettre leurs sous chez BNP, faire leurs courses chez Carrefour etc etc..vont en Vacances en France ou y ont carrément pour les plus riches une belle maison en provence...ils regardent France 2 ou tf1....vont voir des films Français, lisent des écrivains Français etc etc...mais ils vous diront sérieusement qu'ils adorrrrrrrrrent la France mais détestent les Français et ne peuvent s'y voir un jour comme citoyens...en fait ils sont un peu comme les flamands..c'est du nationalisme belgicain(plus présentable certes) mais du nationalisme malgré tout....quant à Bruxelles cette ville n'a aucune identité..le sentiment d'appartenance y est très faible...ou alors c'est la méthode Coué...les Bruxellois (quasi tous belgicains)ne peuvent comprendre soit les Wallons proches des ex frontières Françaises ou les Français proches des ex frontières 'Belges'...Lille, Valenciennes,Givet, Charleville,Maubeuge,ou encore Longwy ou Metz(thionville) sont pour nous bien plus proches si pas en kms en mentalité.En fait la Wallonie n'existe pas c'est un prolongement de terre de France....à Liège on fête le 14 juillet pas le 21...cqfd
Écrit par : dissy | vendredi, 28 janvier 2011
Mouais.
J'aime bien les français, j'aime encore plus leur façon de vivre. Je regarde la TV française et j'ai des amis français.
Mais je dois admettre que je n'aime pas beaucoup la france. Je n'y vais plus en vacances, c'est trop cher et les hôtels sont miteux et cher(comme l'essentiel de l'immobilier français. Mais je vous rassure, on fait des efforts par ici aussi pour faire dans le même style).
Au niveau de la legislation, il y a un certain nombre de choses que je n'aime guère non plus.
Cela étant, c'est toujours nettement mieux que de vivre dans une belgique devenue entièrement aux mains des flamingants.(je pense à commencer à porter une étoile jaune francophone) Mais j'aimerais autant, vivre dans une belgique entière(sans les flamingants)ou une belgique résiduelle ou dans la province du luxembourg rattachée au luxembourg(le tout par ordre de préférence).
Enfin, on verra bien comment tout cela va tourner. (pas bien, je le crains. Mais cela fini toujours par aller mieux)
Écrit par : MARS | samedi, 29 janvier 2011
@Renaud : calmez-vous. j'étais à Paris ce week-end, et j'aime la France, là n'est pas la question. Si Bart De Wever devenait premier ministre, il se pourrait que je demande la nationalité française, ou alors l'Allemande (les deux sont possibles dans mon cas). Je dis simplement qu'il n'y a pas de "destin naturel" des peuples. Si les Wallons et/ou les Bruxellois choisissent démocratiquement de devenir français, tant mieux. Je pense pour des tas de raison que ce n'est pas la solution idéale. Mais je ne fais pas de "résistance antifrançaise".
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 janvier 2011
@Dissy : vos convictions vous égarent. Elles impliqueraient qu'on augmente la France de la Suisse romande, et qu'on l'ampute de la région flamandophone, d'une partie de l'Alsace, de régions proches de l'Italie (ligures), d'un bout bretonnant de Bretagne, de quelques cantons bascophones, d'une moitié au moins de la Corse, de tous les territoires d'outre-mer, et de quelques terres catalanes.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 janvier 2011
On comprend mieux pourquoi la note de VDL n'a pas été un succés..oncle Sam n'aime pas Johan !! Ce n'est pas un lien direct mais bon personne n'est aveugle..
Premierschap Vande Lanotte bedreigt VS’
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110128_097
Écrit par : dissy | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@Pmf : bon ça va, je le connais aussi ce discours ( les pillages de 1792 et tutti quanti ) .
Gardez le pour le raconter à vos enfants, petits neveux, collègues de travail , et jusqu'aux esquimaux , et même au coin du feu.
Vous me fatiguez : vous entendez, vous me fatiguez....
On ne vous force en rien. On en fout.
Écrit par : renaud | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@ Dissy et Renaud : dites soyez gentils. On a déjà bien assez de soucis avec "nos amis du nord" vous n'allez pas en plus vous montrer agressifs ?
Les bruxellois et la majorité des habitant de la région wallone - qui ne sont pas tous à proprement parler des wallons - n'ont pas envie de rentrer dans la République, c'est leur droit.
Renaud : pour les pillages 1792/1794 : ce n'est pas un discours, mais une vérité historique.
Les instructions de pillages de l'époque ont été conservées...
J'habites moi-même dans un ancien prieuré vendu comme "bien national" sous le régime français.
Écrit par : Carolus | vendredi, 28 janvier 2011
eu, je n'ai rien compris à ce que vous disiez, pourquoi 1792, de quoi parlez vous ?
Écrit par : pmf | samedi, 29 janvier 2011
Les Belges qui dénoncent les pillages de leur région par les "Sans culotte" de la révolution, se gardent bien de se rappeler que ces mêmes révolutionnaires ont aussi pillé tout signe de noblesse ou de religion dans leur propre pays.
Belgicains, allez voir ce qui reste de Cluny depuis le passage de ces pilleurs fin du XVIII°...
Écrit par : Pierre@s | samedi, 29 janvier 2011
@dizzy : merci pour nos opinions communes .....! vous n'êtes pas le seul fort heureusement.
Écrit par : renaud | vendredi, 28 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@Carolus : moi, je vous ai répondu que ,nous autres Français, parce que je suis citoyen français résidant à Paris depuis toujours, vous n'aviez qu'à vous débrouiller avec vos ''amis du Nord "( mais j'ajouterais qu'il n'est pas nécessaire que vous passiez votre temps, à supputer, ergoter, disséquer, c'est à dire en définitive à vous plaindre sous toutes les formes jusqu'au plus caricaturales, et à vous lamenter en permanence .Je n'ai, par ailleurs,pour ma part , si vous m'avez bien lu à plusieurs reprises,, aucune visée particulière sur Bruxelles . Maintenant ,vous autres Bruxellois, ce qui me chagrine, c'est que vous êtes devenu un abcès de fixation (certes, indépendant de votre volonté ) en Europe. Alors, que vous vouliez ou non, il va falloir qu'on la règle d'une manière comme d'une autre, cette '' question nationale ", pendante depuis 1848 .Ne serait -ce que parce que L'Europe se trouve déjà dans un état comateux sur le plan politico-philosophique, et qu'elle ne saurait supporter un avatar supplémentaire.
Et cela vous n'y pouvez strictement rien.C'est ainsi, il faudra l'accepter.
Écrit par : renaud | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaireJ'ai pas mal d'amis français mais je sais aussi que le belge francophone est vraiment pris pour un crétin par pas mal de français sauf par les proches voisins nordistes où là il y a jamais de problèmes. C'est une réalité confirmée même par les artistes belges qui ont "réussi" à Paris. Même Geluck l'affirme encore aujourd'hui, qu'il rencontre parfois des soucis malgré sa notoriété en France.
Je ne crois pas du tout à un rattachement parce que comme vous le dites ça doit être un choix d'adhérer aux valeurs de la république. Le problème c'est qu'aujourd'hui ces valeurs s'effritent de plus en plus. Je ne les vois guère. Après les lois HADOPI, LOPPSI, la future suppression du juge d'instruction, les gardes à vue de 72h, les fichages génétiques, ... Le nombre de casseroles politiques qui existent. Franchement, en Wallonie, c'est rien en comparaison ... En France, on vit dans l'omerta au niveau de la presse à cause des intérêts financiers et je suis tout ça en m'abonnant à des medias français alternatifs. La France est plus mal classé que la communauté française sur pas mal de points, déjà le rapport sur la démocratie et celui sur la liberté de la presse sont très critiques envers la France. Pourquoi Agoravox a dû déménagé à Bruxelles ? On le sait, il y a pas que pour des raisons fiscales ...
S'il faut abandonner toutes les lois belges actuelles pour être rattachée à la France, va falloir annuler tous les mariages homosexuels, aller poursuivre les euthanasies. A moins que la Wallonie se retrouve dans un statut à la Corse ou à l'alsacienne mais ça risque de poser pas mal de soucis quand même. Donc le retour à la mère patrie comme certains l'avancent me parait tout aussi compliqué que de faire éclater ce pays.
Écrit par : Guillaume | samedi, 29 janvier 2011
Guillaume,
Là où vous vous trompez,
- c'est qu'il ne sera en rien compliqué pour la France, d'accepter la Wallonie avec ses lois actuelles. En effet, ya plein de territoires de France qui disposent de régimes d'autonomie et surtout il parait vraiment très compliqué d'intégrer comme ça un territoire aussi grand que le votre et d'imposer toutes nos lois d'un seul coup. Il sera mille fois plus simple d'intégrer la Wallonie en conservant la majorité des lois qui existent dans ce territoire, et en s'accordant sur un système fortement décentralisé. Libre à vous ensuite par votre vote, de converger où non vers nos lois. Cela n'a vraiment aucune importance pour nous.
En outre, les wallons ont leur identité, et il s'agit surtout pas de la supprimer ! Vous savez, chaque français se sent appartenir à sa région, vous ne trouverez pas de français se prétendant uniquement français ! En cela vous ne serez pas différents de nous...
Quant à vos minorités linguistiques wallones ou bruxelloises, elles ne risquent guère de pb avec la France, car elles ne mettent pas en danger la précéance du français. Négocier avec la France, un statut pour ces langues historiquement implantée dans l'ex-Belgique sera une formalité, cela j'en suis certain.
- Pour le mariage homosexuels, on avance ! Un sondage a été fait récemment, et 58% des français y sont favorables. J'espère bien que les wallons pourront nous influencer, pour faire avancer ces sujets dans le bon sens !!
- Pour l'euthanasie c'est encore pire. Un sondage a été fait en fin 2010, et 93% des français ont dit qu'ils étaient pour ! Le fait que nos élites persistent à se planter sur ces sujets est un vrai sujet d'incompréhension pour moi. Je suis sûr que vos élites pourront influencer favorablement les nôtres de ce point de vue.
- ensuite, vous savez, je déteste Sarkozy, donc je partage tout ce que vous dites sur ce qu'il fait (juges d'instruction on a eu chaud, ADOPI, bouclier fiscal, etc.) !! En réalité, j'espère que la Wallonie nous aidera bientôt à faire triompher des partis de gauche dans une prochaine présidentielle française !! :D
Vraiment Guillaume, vous voyez que la Wallonie a beaucoup à apporter à la France !
Mais surtout, il y a une raison pour laquelle je tiens à accueillir la Wallonie au sein de la France : la fraternité. Je suis d'origine frontalière franco-belge, et pour moi la 1ère raison pour laquelle je veux faire des wallons mes compatriotes, c'est simplement parce que je me sens plus proches d'eux que de la plupart de mes compatriotes !!
Et puis je n'aime pas la manière avec laquelle vous êtes traités. Lorsqu'on tape sur les wallons, je le ressens exactement comme si on tapait sur qqu de ma région. Pour moi, vous méritez autant de respect que n'importe quel français.
Ils veulent l'indépendance ? Qu'ils la prennent. On fera les comptes dans 20ans, et les flamands auront comme voisine une Wallonie puissante, riche, aux infrastructures et à l'industrie développées, pont entre la riche Rhénanie-Westphalie et la France, fière de ses racines françaises (il faut arrêter avec ce terme de "francophone" pour se cacher la vérité) et sure d'elle-même ! Voilà simplement mon souhait.
Écrit par : jaggy | samedi, 29 janvier 2011
@ Dissy. « Le gouvernement flamand n’a pas l’intention de modifier son attitude, etc » .
IL fallait s'y attendre, ils ont depuis 2003 (?) un jugement d'une chambre (Flamingante n'ayons pas peur du mot) du Conseil d'Etat qui a trouvé cette circulaire légale. Personne n'est dupe évidemment du caractère partial de ce jugement.
Mais l'important, c'est que les Fr lésés ont maintenant une base juridique tout à fait valable pour contester ces circulaires et aller en justice - si besoin est - contre la tutelle flamingante.
Pourquoi payer encore une facture qui vous adressée en Ndl à une administration « qui vous chie dessus » comme disait un intervenant bien inspiré ?
Déjà Mr Thiery pense à reparler le Fr lors des conseils communaux....Yessss !
Écrit par : Dr_Schprountz | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaireRemerciements à Marcel dont je suis le blog régulièrement et qui exprime assez souvent ce que je ressent.
Ils ne sont pas tous pourris, mais nous jouons et allons rejouer toujours avec les mêmes, notre système électoral de compromis ne permettant à personne de (trop) se démarquer et, démocratiquement, nous n'échapperons pas à de nouvelles élections: pourrions-nous au moins être au courant de ce que qui s'est dit au cours des derniers mois écoulés afin que le prochain choix électoral se base, sinon sur des résultats, sur les propositions des différents intervenants à la "Table" et non sur des slogans électoraux dont nous connaissons déjà tous la teneur .......
Maintenant, quand je parle de démocratie .... depuis 2008, ce dessin ne cesse de m'interpeller
http://www.nicolasvadot.com/Vadot_FR/Dessins_Presse/Vif_Express/Dessins_Politiques/2008/Belgique/B2008_039.htm
Écrit par : regloups | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaireMerci Regloups et bienvenue !
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 janvier 2011
Bruxellois, vous allez devoir faire un choix pour votre avenir.
Moi, cela ne me choque pas que vous fassiez un choix de raison plutôt que de cœur, c'est bien normal. Je suis heureux d'être français, c'est un pays que j'adore. Mais je ne le considère pas vraiment meilleur qu'un autre, je comprends que l'on puisse préférer ne pas être français.
Et puis surtout, vous avez subi un bourrage de crane terrible pour vous faire détester la France, donc ben il faut bien faire avec...
Mais avant de vous décider, vous devriez quand même faire votre choix en pesant bien le pour et le contre, et en comprenant bien toutes les données du problème. Parce que sans la France, Bruxelles ne sera jamais libre. Sans la France, Bruxelles sera étouffée, asphyxiée par la Flandre.
Pour Bruxelles, mieux vaut une association à un pays plus lointain - la France - avec un régime d'autonomie que permet la constitution française, que de faire face sans défense à une Flandre hostile, qui vous harcèlera sans que personne ne puisse rien faire pour vous défendre.
Lisez cela, cette analyse semble vraiment pertinente :
http://www.belgique-francaise.fr/iii-le-devenir-de-bruxelles/3-2-le-bon-choix-des-bruxellois-pour-bruxelles-nouvelle-entite
A la lueur de cette analyse, il semble que les bruxellois n'ont pas vraiment de choix...
Écrit par : jaggy | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@jaggy : ce texte émane de Jacques Lenain , qui s'inspire du modèle de feu Daniel Ducarme, le seul homme politique belge qui avait du cran et son franc-parler. Daniel Ducarme avait réuni
en 2008 une commission de juristes Français et Francophones, à seul effet de proposer des formes d'associations diverses entre la France et la Belgique francophone en application de l'article 82 de notre constitution.
Daniel Ducarme a été le créateur du MR, dont il a du se faire plus discret à la suite de démêlés fiscaux .
Son fils , Denis , qui est également pro- français dans l'esprit, s'est fait rabrouer par les instances supérieures du MR , pour sa proximité affichée.On ne l'entend plus sur cette question.
Écrit par : renaud | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentairehttp://www.economist.com/node/18008272?story_id=18008272
A voir les commentaires de certains internautes d'expression néerlandophone au sujet de cet article du Economist, on comprend bien le bourrage de crâne, fort réussi, qui fait rage au nord.
C'est tout simplement désespérant.
Est bien optimiste celui qui croit encore à une solution commune...
Franchement, je préfère devenir française que de voir la Wallonie et Bruxelles se faire maltraiter et broyer de la sorte...
Il est temps de tourner la page, un retour en arrière est fort peu probable et on n'y peut plus rien...
Bonne nuit
Écrit par : Leila | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaire"the degree of basic economics of The Economist is truly pathetic..."
Signé : un illustre flamand.
(j'en reviens toujours pas des que tu sois aveuglé à ce point, jour sombre quand la N-VA gagne la voix d'un démocrate, noircit son coeur et obscurcit tout réflexion par de tels arguments, vraiment.
Le clan des bema, lieven et consorts grandit de jour en jour... le camp des démocrates qui s'éveillent d'un long cauchemar aussi, heureusement.)
Écrit par : DonBlacksad | samedi, 29 janvier 2011
@ Donblacksad
primo, j'ai jamais voté socialiste dans ma vie, ni nationaliste... j'ai toujours voté Open VLD pour les idées économiques. je veux moins d'état et en tout cas un appareil d'état qui coute moins...
segundo, quand je dis que je me fiche du rapport de Natixis (concernant le fait que les transfers intra-Belgique ne sont pas excessif, entre autre), je veux dire que ce rapport n'a absolument rien à faire avec le fait que l'UE aurait bientôt le pouvoir de contraindre la Belgique à assainir son budget et va en effet force la Belgique de prendre des mesures qui sont proposé depuis des années par le OECD, FMI et tuti quanti... on aurait plus besoin d'une réforme d'état..
si même les syndicats ont peur, je crois que mon raisonnement tient la route....
http://opinie.deredactie.be/2011/01/28/belgie-versmacht/
et je maintiens que "the degree of basic economics on this blog is truly pathetic". Je préfère une réponse à ma position concernant le pouvoir de l'UE au lieu de "in your dreams" et de copy coller un rapport d'une banque française....
Écrit par : des | samedi, 29 janvier 2011
A des,
On va créer des mesures d'austérité qui vont plomber la croissance et les marchés vont encore plus nous attaquer, ces derniers les imposant même craignant en même temps que ces mêmes mesures plombent encore la croissance. Je ne sais pas quelle est la solution mais une chose est certaine, ce que prône le FMI et l'UE actuellement, cela ne va faire qu'empirer la situation économique des pays européens. Et quand les gens ne pourront plus autant consommer (la base de tout notre système), la belle Allemagne forte va s'effondrer vu que les autres européens ne pourront plus acheter de produits allemands ...
Et puis quand je lis les républicains américains, Cameron parler de dérégulation, j'ai compris que décidément on avait décidé en occident que l'état ne ferait plus rien et que seuls les financiers décideront de note vie de demain. Je ne vois plus vraiment à quoi ça sert de voter puisque nos politiques suppriment leurs pouvoirs au profit des mêmes personnes qui ont créé la crise de 2008.
Écrit par : Guillaume | samedi, 29 janvier 2011
@Guillaume : la loi sur les homosexuels : la dernière des tartes à la crème . ah, ah, cela me
fait trop rire....tous les prétextes sont bons, et les vôtres sont mineurs ou futiles.
Un seul point qui prouve à l'évidence votre mauvaise foi : devant la levée de bouclier générale, il y a beau temps que Mr Sarkozy, dont nous serons débarrassés selon tout vraisemblance dans 14 mois a abandonné cette idée. Quant aux gardes à vue de 72 H , elles ne sont réservés qu'à des cas très précis ( terrorisme et drogue ).
Un bon Belgicain se saisit de tous les prétextes les plus divers, et ment effrontément le cas échéant. Arrêtez donc de pratiquer la désinformation. Je pourrais vous citer des aspects de la vie en France plus agréable que ceux de la Belgique.
Cela ne m'intéresse plus. Débrouillez vous avec vos compatriotes du Nord, mais, de grâce, arrêtez de vous lamenter et de ratiociner à longueur de message.
Écrit par : renaud | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaireDe toute manière dès le départ, vous aviez un apriori négatif sur les belges francophones dès vos premières phrases. Je n'ai fait que confirmer cela.
Je partais du postulat que les rattachistes wallons en général parlent de la suppression de toutes les lois belges depuis 1830 par l'intégration à la France : ça me parait déjà aberrant.
Et puis faut être clair quel est l'intérêt de la France d'accepter une Wallonie majoritairement à gauche avec un chômage élevé et pas mal d'assistés.
Écrit par : Guillaume | samedi, 29 janvier 2011
Guillaume,
Vous partez d'un postulat erroné, parce que les rattachistes wallons ne se rendent pas compte qu'il existe plusieurs moyens de rejoindre la France, et qu'il est parfaitement possible de faire survivre le cadre l'égal wallon/bruxellois au sein de notre pays.
L'intérêt de la France d'intégrer la Wallonie est évident :
- la Wallonie avec la région nord peut être un nouvel axe de développement, vers la Flandre et l'Allemagne (Rhénanie du Nord, la région la plus riche de ce pays). Elle est idéalement située de ce point de vue
- la Wallonie n'est pas une région pauvre
- seul un effort d'investissement dans les infrastructures (autoroutes, TGV...) + un effort pour soutenir les services sociaux sera à faire, mais c'est du court terme + cet effort sera relativement faible pour la France (effet de taille), pour un "retour sur investissement" quasi assuré qui aura pour effet le développement de la Wallonie et des régions françaises limitrophes.
- on récupère 3 millions de personnes qui n'ont pas besoin d'être intégrées, car elles sont déjà autant "françaises" que nous culturellement.
Écrit par : jaggy | samedi, 29 janvier 2011
@Guillaume : ce qui est clair , c'est que je n'apprécie les gens qui distillent de fausses informations tels que vous venez de le faire. Ces fausses information vous sont dictées consciemment ou inconsciemment par vos préjugés à propos d'un pays que vous ne connaissez pas en profondeur ( mais que vous êtes persuadé avoir saisi dans son essence ).
De ce point de vue, voyez-vous , j'ai fait l'effort de lire plusieurs ouvrages sur la Belgique
( la plupart ont été édités par les Editions Racine ) et je me suis rendu un nombre incalculable de fois chez vous. Vous passez le plus clair de votre temps à remuer des clichés honteux, à l'instar de nombreux de vos compatriotes : arrêtez d'évoquer les ASSISTES, car s'ils le sont, et je me réfère en cela à la DEFINiTION de ce terme, c'est qu'ils ont besoin de l'être. Chez nous en , en France, très peu de gens aurait l'idée de qualifier ces gens ainsi. Nous parlons de CHOMEURS, et abstraction de 25 % de la population qui vote pour le FN et la droite extrême , personne n'oserait avoir recours à ce mot. Car les citoyens ont conscience que c'est la logique de notre système économique qui produit ce phénomène.Les "profiteurs" étant, comme dans toute population au sens statistique du terme, une minorité par définition.
Donc , oui la Wallonie est bien malade, mais non point objectivement, mais plutôt par l'exécrable mentalité de certaines( je dis de certaines ) des composantes de sa population.
Vous en êtes une illustration de premier choix.
Écrit par : renaud | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaireJe n'ai rien dit de faux sur les lois françaises ... Tout cela existe. Je lis les blogs d'arrêt sur images, de Maitre Eolas, etc ...
Pour les "assistés", je ne suis pas d'accord avec ce terme non plus mais perception is reality. Et les patrons wallons eux-mêmes ainsi que la plupart des gens de droite en Wallonie utilisent ce terme. Ils voteraient bien NVA s'ils en avaient la possibilité rien que pour foutre la Wallonie par terre pour la reconquérir électoralement ensuite.
Oui notre système produit cette opposition entre les gens. Oui je trouve ça désolant aussi. Mais bon y a rien à faire quand vous avez la majorité de la population belge qui pense que nous sommes des junkies en Wallonie, j'ai beaucoup de mal à croire qu'on puisse dire autre chose que ce que cette majorité dit sur nous puisqu'on nous traiterait de menteur. Alors l'image de la Wallonie n'est pas aussi catastrophique vu qu'on y investit plus ces derniers temps que dans les autres régions du pays désormais mais il est clair que si on n'a plus de sous venant de Flandre dans les 10 prochaines années tous les efforts de ses dix dernières années avec le Plan Marshall tomberont à l'eau ... Mais s'ils en ont marre en Flandre de payer, si on leur dit tous les jours qu'on est des crétins comment puis-je dire autre chose que cette perception-là ?
Se battre contre des moulins à vents, je suis fatigué.
Écrit par : Guillaume | samedi, 29 janvier 2011
Renaud au vu de notre "exécrable mentalité" pourquoi voulez-vous tant nous incorporer à votre République ?
Écrit par : Carolus | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@guillaume : si, vous avez proféré des mensonges sur l'affaire du juge d'instruction dont l'idée a été définitivement abandonné par Sarkozy. Il faut lire "Le Monde'', mon ami : cela vous aiderait peut être. Quant aux lois sur l'homosexualité, et notamment celle sur l'adoption qui
a cours en Espagne, c'est de la pâtée donnée aux électeurs de gauche. La gauche qui ne remplit plus son rôle depuis belle lurette sait très bien que ce type de mesures ne gêne
guère les classes dirigeantes, qui ne veut que préserver son pouvoir économique. Cette gauche là donne donc le change à vil prix, quitte à déstructurer l'ensemble du corps social.
Un enfant avec 2 modèles d'identification identiques, il y a de quoi en loucher. La caste des psychologues et autres médecins de l'esprit n'a pas fini de prospérer.
Écrit par : renaud | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentairePour le juge d'instruction, j'étais pas au courant désolé. J'attends de voir quand même. Avec Sarkozy, ensemble tout devient possible ;)
Écrit par : Guillaume | samedi, 29 janvier 2011
@Carolus : je vous ai parlé d'une fraction du corps social francophone . M'avez vous lu correctement ? et je fais là allusion à la droite wallonne....
Écrit par : renaud | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaireHonnetement, ca ne change pas grand chose pour moi d'etre un morceau de la France ou de quoi que ce soit. Un marseillais est marseillais, un alsacien alsacien, un parisien parisien et si meme tous devait finir par se ressembler, et alors. Les langues ont souvent de tout temps constitué des frontiéres de pays, ce qui n'est pas choquant. De meme savoir si Bruxelles est Flamande, flamande, francophone ou quoi que ce soit c'est une question mal posée. Bruxelles est Bruxelles. Ma mére a assisté par hazard a des réunions nationalistes dans un bureau de son école (alors bilingue) discutant. C'etait il y a 35 ans. Jean Luc Dehaen fit un pret gouvernemental proche de l'illégalité pour racheter la place des martyres, l'autre clown disputa le pathe palace et le flagey et fit virer le programmeteur du beurschouwburg, temple de l'intelligentia artisticto flamando bruxelloises avec l'idée de le transformer en theatre pour enfant - on y trouvait trop de francophones qui y parlait avec des neerlandophones. Bruxelles parle pourtant toujours francais, anglais, espagnol et... flamand, et tout ses efforts de détruire une réalité culturelle avec une idéologie de la pureté et de l'appartenance ont été vains, car seule un état dictatorial peyt y a arriver. La belgique, comme la suisse, n'est pas le canada, entouré à 10000km à la ronde d'anglais.
La schyzophrenie constante entre langue et territoire constitue le coeur et le paradoxe du nationalisme flamand, en ce sens que leurs justifications sont toujours formulées en terme de culture, mais leur but est un nationalisme territorial.
Écrit par : georges | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaireJe finis par croire Mr Sel que, puisque vous êtes bruxellois francophone, vous n'avez pas de solution, vous ne voulez pas voir de solution (pour rester démocrate : franchement c'est encore une démocratie?) , vous devenez aussi schizophrène que nos politiciens en oscillant d'une non-solution à une autre non-solution.
La solution c'est que les bruxellois prennent leur destin en main: ça s'appelle une révolution.
Sinon c'est le lent (mais sûr) joug qui vous attend.
Nous en wallonie on en a marre. Au pire on vous laisse tomber pour ne plus couler avec.
Écrit par : Salade | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@Salade : je n'oscille pas. Je n'ai tout simplement pas d'engagement autre que la démocratie, et même l"eurodémocratie. Toute "solution" qui les garantirait me convient. La révolution bruxelloise ne peut être que violente et ne me convient pas. Mais vous regardez la question de façon très locale. je la regarde au contraire de façon globale.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 janvier 2011
@ Guillaume
J'ai parcouru avec grande consternation votre échange avec Renaud, qui est l'exact reflet de la tendance francophobe rabique du Belgicanisme (l'autre tendance, plus désuète, étant de glorifier la Belgique 'toujours grande et belle'). Vous pouvez certes détester la France, ou dire que vous l'adorer mais que ce ont les Français qui vous débectent, mais en réalité, ce n'est pas la question.
En dernière analyse, l'union de la Wallonie à la France n'est pas une option dont on pourrait débattre à l'infini des avantages et des désavantages, en fonction par exemple des modalités de cette union, du gré d'autonomie à conférer à la Wallonie ou de la portion de corpus législatif et règlementaire à conserver. L'union de la Wallonie à la France est une des conséquences inévitables de la scission de la Belgique que je crois désormais imminente. Comme d'autres, j'en ai exposé les raisons à longueur de forums depuis 2007. Cette scission sera orchestrée par les pays riverains sous l'égide de l'UE dont c'est la seule grâce de permettre ce genre d'opération sans grand danger.
Vous pouvez certes être horrifié par cette perspective et vous recouvrir la tête de cendres à l'idée de devenir un jour un citoyen français. Il y aura un référendum lors duquel vous pourrez voter contre l'union à la France, vous pourrez durant la campagne de ce referendum exposer à toutes et tous pourquoi la France est ce pays horrible qui vous inspire autant de dégoût, et même après l'issue très prévisible d'une adhésion massive, vous pourrez constituer un groupe de nostalgiques de la Belgique unie 'toujours grande et belle'. Le statut français pour cela se nomme 'Association Loi de 1901'. Vous voyez, tout est prévu.
Mais en réalité, je suis persuadé que vous n'en arriverez jamais à ce point. Comme la plupart des Belges francophones, vous n'avez pas encore achevé votre travail de deuil de la Belgique. Pourtant, vous savez bien qu'elle est déjà morte, et vous sentez que l'avenir des ex-Belges francophones est en France, sinon vous ne prendriez pas la peine d'asperger autant de vitriol sur la France. Progressivement, l'idée qui aujourd'hui vous révulse va faire son chemin dans votre esprit et vous en viendrez assez rapidement à vous rendre à l'évidence. De là à vous réjouir de l'adventice de cet évènement qui vous révulse, il y a un pas, mais je n'exclus pas cette possibilité non plus.
Moi, je suis Wallon (Liégeois) et je vis en France depuis 12 ans. Je puis vous assurer que la France n'est pas ce que vous semblez penser qu'elle est. Notez bien que même si toutes vos craintes et vos critiques étaient fondées, ça ne changerait rien à l'implacable logique géopolitique qui amènera la Wallonie à la France. Mais il se trouve que fort heureusement la France est bien plus sympa que vous le laissez voir. En dernière analyse, la France a un énorme mérite: c'et un vrai pays avec lequel nous partageons déjà presque tout, et bien plus que la simple langue commune. Vous n'avez aucune idée de ce que c'est de vivre dans un vrai pays, d'être le citoyen d'une nation dans laquelle vos concitoyens ne vous marchandent pas constamment le droit de vivre, de n'être jugé qu'en fonction de ce que vous faites et non de ce que vous êtes ou n'êtes pas, d'être l'électeur dans un système où vous pouvez choisir directement le député qui vous représentera au parlement, de participer à l'élection directe du chef de l'état et même d'être vous même candidat à cette fonction et à toutes les autres.
Vous verrez, la France gagne à être connue. :)
Écrit par : JPBWEB | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaireMoi je crois aux répétitions de l'histoire, la Wallonie ne pourra jamais se rattacher à la France à cause des pays voisins. La Flandre fait exactement la même chose que la Belgique vis-à-vis des Pays-Bas, les régions riches qui se sentent opprimées qui font sécession.
Écrit par : Guillaume | samedi, 29 janvier 2011
@ JPBWEB :
Pourquoi cette agressivité ? "qui est l'exact reflet de la tendance francophobe rabique du Belgicanisme". Pourquoi employer le mot "rabique" qui est péjoratif ?
Pourquoi ne pourrions-nous pas préférer la Belgique à la France ? En quoi est-ce "rabique" ?
Pourquoi ce mot également péjoratif de Belgicanisme ? La Belgique, les Bruxellois, les Wallons et les belges flamands méritent un peu plus de respect.
Écrit par : Carolus | samedi, 29 janvier 2011
De père flamand, de mère wallonne, j'ai passé mon enfance et mon adolescence en Afrique et en Allemagne (j'ai 56 ans). Ensuite, mon parcours professionnel m'a ramené en Belgique où j'ai travaillé et habité à Anvers, à Gand, à Bruxelles, à Arlon, à Wavre et à Ottignies.
Je suis donc un Belge, polyglotte et très ouvert. La destruction de mon pays, auquel je tenais d'autant plus que je n'y avais pas vécu pendant l'essentiel de mes 25 premières années, m'est insupportable, car seuls le racisme et l'égoïsme peuvent expliquer un comportement aussi stupide.
En France, n'en déplaise aux détracteurs de nos voisins du sud, jamais personne ne s'est montré méprisant à mon égard et j'ai toujours, quelles que soient les circonstances, à Paris comme ailleurs, été accueilli aimablement, voire chaleureusement. Cela n'a pas toujours été le cas en Flandre, alors même que j'y étais membre de la direction d'une boîte importante.
L'accueil des Français n'a rien à voir avec un éventuel intérêt mercantile : je ne suis ni riche, ni ostentatoire et ma "belgitude" a toujours été un facteur d'intérêt sincère. Alors le pas est franchi : j'ai acheté une vieille maison en pierre, au coeur de la France, là où j'irai vivre dans quelques années après avoir tout vendu en Belgique, là où l'on ne me considérera jamais comme un Français, c'est sûr, mais jamais non plus comme un être inférieur parce que je n'ai pas le "bon" accent.
Et si un jour la République intègre les francophones de mon ancien pays, je renoncerai sans remords à mon ancienne nationalité chérie. Cela ne m'empêchera pas de retourner très souvent aux Pays-Bas, où je suis aussi bien accueilli qu'en France, même si mon néerlandais belge teinté d'accent francophone me désigne clairement comme un "étranger".
Mais j'hésiterai à m'arrêter en Flandre, car l'ombre des miradors à venir a de quoi faire frémir...
Écrit par : Simdew | lundi, 31 janvier 2011
Mais Renaud la droite, je m'en revendique, n'est quasiment pas représentée en Belgique francophone.. il n'y a même pas de presse de droite (si on met à part le Père Ubu).
Nous partageons le français, une bonne partie de la culture, mais nous avons aussi de nettes différences (comme les suisses) et je ne veux pas devenir citoyen de la République.
Historiquement les wallons ne sont pas français, ironiquement les belges les plus français...sont les flamands, flandre occidentale et orientale.
Nouer des relations solides et respectueuses entre la France et ce qui risque de rester de la Belgique, oui, se transformer en départements français non.
Terminons sur une petite pique: je suis royaliste dans l'âme et ce qui manque à la France moderne.. c'est évidemment son Roy.
Écrit par : Carolus | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaireCarolus..ta belgique belgicaine n'existe plus, n'a jamais existé et n'existera certainement plus jamais ..wake up !! on est en 2011 ...la flandre sera bientôt un pays (sans bxl) et le reste sera d'une façon ou d'une autre Français rapidement car dis toi bien que ce sont Allemands et Français qui décideront de cela, aucun ex belge ne sera consulté..cela porte un nom'équilibre géostratégique'..quand tu lis les réactions de Poutine, Merkel etc...il faut être aveugle pour encore croire que ce sont les citoyens d'un pays(petit) qui vont décider de leur futur..crois tu que ces ''révolutions'' en Tunisie et en Egypte sont spontanées..alors que ces chefs d'état sont sur le payroll des USA et d'Israel??L'Otan et le Shape sont en walbrux ce n'est pas du tout un hasard car tout cela est prévu de longue date..pourquoi n'y a t'il pas la moindre institution internationale sur le sol flamand?poser la question c'est y répondre...
Quelle naiveté...
Écrit par : dissy | samedi, 29 janvier 2011
Je me permets de copier une réaction sur Le Soir très représentative de 80% de la Flandre :
"Excusez-moi de vous contredire, mais La NVA ne perd pas du tout du crédit...quand j'entends ici les gens dans la rue, je pense qu'un 40% pour la NVA est possible...et non je n'ai jamais voté NVA et oui j'y pense la prochaine fois...Les gens n'ont pas peur pour plus d'impots...mais ne plus AUCUN EUROCENT pour votre légion de chomeurs à vie (=structurelles, je ne parle pas des gens Wallons ou Flamands qui perdent leur job et qui essaient d'en avoir un autre dans undélai de deux ans) ...ne plus AUCUN EUROCENT....ma famille a déjà payé 30.000 EUR les dix dernieres annéés..ça SUFFIT!"
Je pense pas que les français soient prêts à payer autant pour la Wallonie ...
Écrit par : Guillaume | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaire3000€ d'impôts par an pour une famille, c'est peu!
Et avec les flamands qui volent toutes les emplois disponibles jusqu'en wallonnie il est assez difficile de trouver du travail pour les wallons(ne parlons même pas d'un travail bien payé).
Je connais des gens qui cherchent réellement du travail et qui n'en trouve pas.(surqualification, en général. Ou piège à l'emploi. Ou trop vieux)
Cela étant, il y a une partie de gens qui vivent sur le dos du sytème. J'ai des gens dans ma rue que je n'ai jamais vu travailler et qui n'ont jamais cherché à le faire(alors qu'ils sont en état de le faire). Mais je ne les envie pas car leur mode de vie me déprimerait énormément.
Je ne pense pas qu'il y ai besoin de régionaliser pour régler ce problème, de toute façon.
Écrit par : MARS | samedi, 29 janvier 2011
guilllaume CENSURE POUR CAUSE DE PROCES D'INTENTION CONFONDANT AVOIR DES IDEES DIFFERENTES ET "ETRE COLLABO".
Écrit par : dissy | samedi, 29 janvier 2011
Je suis entièrement d'accord avec Guillaume, mais mon cas est encore pire : je suis un Français, qui vit en Belgique depuis dix ans :-b
Écrit par : Franck Pastor | samedi, 29 janvier 2011
@jpweb: il n'y a rien à faire avec un certain nombre de '' cloportes " [LES GUILLEMETS NE SUFFISENT PAS. ILS FONT MINE D'ATTENUER UN MOT QUE JE N'ACCEPTE PAS, MAIS NE L'ATTENUENT EN RIEN] qui hantent ce forum.
Je dis bien un certain nombre de ces intervenants, et non point la totalité. Pour eux, j'ai le pressentiment que le réveil sera douloureux ( il est même quasi-pathologique, à mon sens cet aveuglement, sans vouloir détenir, à toutes forces, les clefs du paradis ) . Marcel Sel , qui est quelqu'un pour lequel j'éprouve une certaine sympathie, parce qu'il est déjà d'un niveau acceptable [JE REMERCIE LE BRILLANT ESPRIT SUPERIEUR QUE VOUS ETES DE SA MANSUETUDE A MON EGARD], bien que manquant à mon sens d'une certaine dose de synthétisme, est en proie à des tiraillements inquiétants. ( c'est logique, me direz vous, puisqu'il prétend se situer au carrefour de cultures diverses ). Il ne parvient donc pas à titrer
des enseignements définitifs de cette crise à caractère terminale, balançant au gré de ses humeurs et des événements quotidiens entre tel et tel sentiments ( il n'en est pas encore parvenu à la conclusion inéluctable ) [JE N'AI PAS DE DOGME. J'OBSERVE ET REAGIS EN FONCTION] .Mais, nous allons inévitablement parvenir à un état tel , qu'il ne fait aucun doute, que les 3 pays limitrophes de la Belgique, vont devoir intervenir...pacifiquement , je m'entends . Et là, les choix vont se présenter clairement,et sans qu'il ne soit possible d'ergoter à longueur de nuit blanches, ni de disséquer les objectifs des uns et des autres et les nuances qui les rendent opaques. Ce qu'il a manqué cruellement au Royaume de Belgique, c'est une solide charpente idéologique , qui lui permette d'analyser les diverses étapes de son Histoire mouvementée. et vous et moi, nous savons pour quelles raisons...
Dernier détail : nous nous connaissons ! ( je suis votre presque voisin puisque je réside dans l'arrondissement qui jouxte le vôtre, autant que vous habitiez toujours à côté du musée Clémenceau )
Bien à vous.
Écrit par : renaud | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaireIl est possible de débattre de tout, mais traiter des intervenants de "cloportes", c'est adopter une attitude extrémiste, la même que l'on peut regretter de voir sur trop de forums où les insultes et les arguments "moi je dis" enveniment et stérilisent les débats.
Vous avez tout à fait le droit d'avoir vos opinions et de les défendre, ces opinions, dont les vôtres, sont exposées et discutées sur http://www.bruxelles-francophone.be/ : renvoyez y sans pour autant devoir recopier ici ce que vous avez déjà exposé là.
Écrit par : regloups | samedi, 29 janvier 2011
@ Carolus
Pourquoi 'rabique' ? Parce que cette francophobie obsessionnelle est caractéristique d'un acharnement malveillant. La France est critiquable sur bien des points, et les Français eux mêmes sont les premiers à la critiquer, mais mettre en exergue en permanence une hostilité à son égard telle que le font certains relève selon moi de la psychanalyse.
Pour ce qui est de préférer la Belgique à la France, c'est entièrement votre droit, du point de vue affectif s'entend. Pour vous faire une confidence, moi aussi je l'aimais bien la Belgique d mon enfance, bien propre et bien en ordre, quand nous allions en excursion scolaire au zoo d'Anvers et en vacances à la Côte Belge. Mais maintenant c'est la Vlaamse Kust et on y est indésirable. Selon moi, ceux que j'appelle les 'Belgicains', et c'est en effet un peu péjoratif, sont incapables de se résoudre à s'arracher à la nostalgie d'un pays qui n'existe plus, voire même qui n'a jamais existé que dans leur imagination. Et croyez moi, j'en ai fait partie, de ces Belgicains.
Mon propos n'est pas de faire l'article sur la France qui serai préférable à la Belgique. Mon point est de souligner que la Belgique n'existe plus et que l'avenir de al Wallonie est à l'évidence en France. On peut s'en réjouir ou s'en tordre les mains, mais c'est ainsi.
Pour ce qui est de votre attachement à la monarchie, celui ci relève de cette même approche romantique. La monarchie est selon moi incompatible avec la démocratie. Si le roi détient un certain pouvoir, on ne peut admettre que le chef de l'état ne soit pas choisi par les citoyens et que chaque citoyen ne puisse prétendre à la fonction suprême. Et s'il n'a aucun pouvoir, alors il est inutile. J'ajoute que du point de vue du respect de la personne humaine, il est proprement atterrant d'entretenir une famille entière de prisonniers d'état qui ne jouissent d'aucune latitude pour conduire leur vie et dont les moindres faits et gestes sont codifiés. Sérieusement, la monarchie est une survivance d'un temps révolu et elle doit disparaitre. C'est dommage pour le folklore, tout le monde aime bien les contes de fée avec les princes, les carrosses et les châteaux, mai sil faut vivre avec son temps.
Écrit par : JPBWEB | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaireTout le monde est bien d'accord avec ça.
Mais ne nous voilons pas la face. Le Roi n'est là que pour faire croire aux francophones que le chef de l'Etat est linguistiquement asexué. Le vrai chef de l'Etat (le Premier Ministre), lui, est systématiquement flamand. Les jérémiades du gros bouffeur de gaufres ne sont que de la poudre aux yeux. "Je t'échange le poste de Premier contre ta culotte et celle de tes 4 millions de compatriotes !"
Écrit par : Gilles | lundi, 31 janvier 2011
@regroups : il est toujours préférable de laisser paraître ses émotions que de macérer....
Écrit par : renaud | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@ Renaud
La Belgique belgicaine des francophones n'a jamais existée, c'était un mirage francophone en croyant que le Flamand silencieux était finalement d'accord après la raclée de la répression.
La population francophone était ignorant de cette situation et n'avait aucune idée de l'amertume flamande, les politiciens francophones étaient convaincus que les Flamands étaient finalement mis à leur place.
Écrit par : traveller | samedi, 29 janvier 2011
Renaud, je ne sais pas le pourquoi de votre hargne. mais nous avons déjà bien assez à faire avec les flamingants, soyez aimable de ne pas venir en rajouter. Mon avis, celui des autres intervenants ne vous plait pas ? C'est votre droit, dites-le sans agressivité et sans insultes.
Bonne après-midi
Écrit par : Carolus | samedi, 29 janvier 2011
A défaut de ne pouvoir contrôler vos émotions, contrôlez au moins votre vocabulaire et ne soyez pas injurieux: le fait de ne pas vous consacrer le prophète de la solution miracle ne vous autorise pas à préjuger de l'état de macération des lecteurs et intervenants.
A moins que vos contributions ne soient "onbespreekbaar"
Écrit par : regloups | samedi, 29 janvier 2011
@ Traveller
"c'était un mirage francophone en croyant que le Flamand silencieux était finalement d'accord après la raclée de la répression"
Donc au fond vous légitimez l'attitude flamande par l'attitude identique des francophones dans le passé.
Mais si vous jugez l'attitude actuelle de la flandre legitime, je ne vois pas bien ce que vous reprochez aux wallons puisque la flandre calque son attitude d'aujourd'hui sur celle de la wallonie d'hier. Et si par contre vous jugez inacceptable l'attitude de la wallonie d'hier, celle de la flandre d'aujourd'hui l'est forcement tout autant.
Alors de deux choses l'une soit l'attitude passée des francophones etait aceptable et dans ce cas là on ne voit pas bien ce que vous leurs reprochez, soit l'attitude actuelle de la flandre ne l'est pas et vous reprochez à des vivants les travers de leurs parents morts, ce qui relève sans doute plutot de la psychiatrie, à l'échelle d'un peuple.
Alors laissez moi vous dire, en ce qui me concerne les revendications séparatistes de la Flandre, je les trouve tout à fait légitime. Pas très nobles, mais légitime. [INSULTES DIRECTES ET INSINUATIONS TESTICULAIRES EFFACEES. VOUS VALEZ MIEUX QUE ÇA]
Écrit par : kermit | samedi, 29 janvier 2011
@ kermit
Où et dans quel commentaire ai-je jamais critiqué les Wallons? La Wallonie? L'attitude Wallonne?
Qu'est-ce qu'il faut faire pour être lu convenablement ici?
Vous me demandez maintenant d'expliquer encore une fois pourquoi la Belgique comme structure paralysée ne me convient plus comme pays.
Je dois avoir fait qq centaines de commentaires ici et c'est comme je n'ai jamais rien dit.
Je regrette kermit mais je ne vais plus m'expliquer une centième et une fois. Vous êtes complètement à coté de la (ma) plaque.
Écrit par : traveller | samedi, 29 janvier 2011
@ Traveller
"le Flamand silencieux était finalement d'accord après la raclée de la répression"
C'est vrai vous n'avez nulle part parlé du méchant francophone qui inflige une raclée et réprime le gentil wallon. Mais laissez donc tomber, votre mauvaise foi est sans limite et comme d'autres vous niez les évidences avec aplomb en jouant les vierges effarouchées, ca s'appelle aussi mentir [CECI EST UN PROCES D'INTENTION. TRAVELLER PEUT TRES BIEN PENSER QU'IL DIT VRAI.] et c'est de cela qu'est faite toute votre mythologie.
Écrit par : kermit | dimanche, 30 janvier 2011
@ kermit
Je n'ai aucune idée comment vous arrivez à vos accusations.
C'est la Belgique belgicaine qui était responsable de la répression, cette Belgique socialiste francophone et Flamande.
Pour le reste je dirais que la mauvaise foi se trouve plutôt ailleurs mais cela ne m'intéresse plus de discuter avec une personne bornée aux idées fixes.
Écrit par : traveller | dimanche, 30 janvier 2011
@ Traveller
"La Belgique belgicaine des francophones n'a jamais existée, c'était un mirage francophone en croyant que le Flamand silencieux était finalement d'accord après la raclée de la répression."
La voila maintenant francophone et flamande cette belgique belgicaine, vous vous enfoncez dans vos mensonges, c'est vraiment trop pathétique, CENSURE POUR CAUSE DE MEPRIS
Écrit par : kermit | dimanche, 30 janvier 2011
J'ajouterais que vous n'avez meme pas les CENSURE d'assumer les idées que vous défendez, pauvre homme va allez [CONDESCENDANT], fait ton coming out, va y, déballe tes petites rancoeurs et tes aigreurs d'estomac. :)
Écrit par : kermit | dimanche, 30 janvier 2011
@ Traveller
Mon pauvre Traveller, en lisant un discours de Bart De Wever je tombe sur ceci :
"Depuis sa création en 1830, la Belgique était une nation francophone, dirigée par une
élite francophone qui pouvait maintenir sa domination politique sur la majorité des
pauvres flamands"
Et je n'ai pas pu m'empecher de le rapprocher de ceci :
"La Belgique belgicaine des francophones n'a jamais existée, c'était un mirage francophone en croyant que le Flamand silencieux était finalement d'accord après la raclée de la répression"
J'ai trouvé que cela illustrait assez bien combien il est possible d'ânoner certaines choses sans plus trop y réfléchir comme un fidèle à la messe qui récite son notre père sans plus trop savoir ce qu'il peut bien vouloir dire. Quand on anône, dèjà ca fait un peu bovin dans son troupeau, on fini par prétendre qu'on n'a pas vraiment dit ce qu'on a vraiment dit.
Écrit par : kermit | dimanche, 30 janvier 2011
@kermit
Vous ne suivez pas, mon cher Kermit !
traveller est un électeur avoué et assumé du Vlaams Belang. Vous savez, ces sympathiques néonazis notoires...
Mais il ne s'en cache pas, et n'en a pas honte, et quelque part, je le respecte pour ça : il est cohérent. Il en a strictement rien à foutre de leurs accointances avec une foultitude de gens plus nauséabonds les uns que les autres, non. Lui, il veut le scission, NU !
Enfin, soit, tout ça pour dire qu'il ne faut surtout pas reprocher à traveller d'avoir de quelconques vues sur une quelconque Belgique résiduelle, si ça ne tenait qu'à lui, elle aurait déjà explosé et de résidu, il n'y en aurait point.
(Tout ça me fait me demander si je ne vais pas voter VB aux prochaines élections, moi...)
Écrit par : Gilles | lundi, 31 janvier 2011
@ Gille
Je connais un peu Traveller et en l'occurence non, ici il n'assume pas trop ses idees c'est assez flagrant et ca me faisait plaisir de le prendre en flagrant delit de mensonge (une fois de plus) et de les lui serrer bien fort !!!
Je crois comme vous le dite qu'il peut avoir des idees puantes c'est son droit, mais je trouve assez jouissif l'idee que quand on est pris en flagrant delit on se sente un tout petit peu merdeux.
Écrit par : kermit | lundi, 31 janvier 2011
@Kermit : merci d'éviter les allusions scatologiques (puante, merdeux) lorsque vous parlez des idées d'autres hôtes de ce blog.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 janvier 2011
Dans ce cas, Renaud, laissez paraître vos opinions ici si vous le souhaitez, mais macérer votre agressivité ailleurs.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 janvier 2011
@ JPBWEB. je ne partage en rien votre analyse et déplore le ton péjoratif et condescendant que vous employez.
Non la réunion à la France n'est pas inéluctable et non la monarchie n'est pas incompatible avec la démocratie. Et, sérieusement, comme vous dites, non la monarchie ne DOIT pas disparaître. Elle a de nombreux avantages et les danois, suédois, norvégiens, hollandais, luxembourgeois, japonais et espagnols en sont très satisfaits.
La francophobie que vous évoquez est une vue de votre esprit, un peu tourmenté apparemment.
Écrit par : Carolus | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaireC'est fou de lire le nombre de génies incompris navigants sur ce blog et tous ont une solution, que dis-je, LA solution géniale et définitive à ce conflit, née de leur analyse complexe et hyper géniale ! A moins que ce ne soit le fruit de la folie que suscite et propage l'anonymat, voire même de l'escroquerie et du trolling ! Pfiou que de temps perdu et de bêtise propagée... une idée de l'infini.
Écrit par : grobert | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaireEt votre intervention, elle fait avancer le schmilblick parce que... ?
Écrit par : Gilles | lundi, 31 janvier 2011
Grobert n'a pas tort. Cela étant, toutes les idées qui ne sont pas illégales ont droit de cité ici.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 janvier 2011
@ Carolus,
Que vous ne partagiez pas mon analyse ne me surprend guère. Que vous trouviez le ton que j'emploie condescendant non plus. Qu vous le trouviez péjoratif est un peu plus étonnant, car je ne pense pas avoir offensé quiconque. Suggérer que vous vivez sans un monde fantasmagorique n'est pas vous caresser dans le sens du poil, j'en conviens, mais ça reste du niveau du débat d'idée, il me semble.
Puisque la monarchie vous tient visiblement à coeur, poursuivons un peu le débat. Je reste dubitatif quant aux 'nombreux avantages' de la monarchie en tant que système. Je suis au regret de dissiper votre impression qu'elle fait l'unanimité dans les pays où elle subsiste. Le récent mariage princier en Suède a fit grainer des dents et a permis au sentiment républicain de progresser. Il est vrai qu'en Suède la monarchies est désormais purement protocolaire et donc qu'on peut s'en séparer d'un trait de plume puisqu'elle est devenue officiellement inutile. En Espagne, le rétablissement de la monarchie par Franco fut hasardeux. Certes, Juan Carlos fut habile à la manoeuvre et sut gagner l'estime de ses compatriotes, mais il me semble (en écoutant des collègues espagnols) que la monarchie espagnole a tout à craindre de la prochaine succession. Au Japon, la monarchie est plus spirituelle que politique, le rôle constitutionnel de l'empereur étant quasi nul. Là aussi, la succession sera problématique.
Dans tous ces pays cependant, l'avenir de leur monarchie regarde les citoyens eux mêmes. Les objections de principe au maintien de la monarchie y sont aussi valides qu'ailleurs mais au moins la monarchie n'y fait elle que peu de mal. S'agissant de la Belgique, je crois par contre que c'est le pire exemple qui soit. Il manque à la monarchie belge ce qui fait encore la force de ses voisines: légitimité, intégrité, prestige, fort sentiment national. On peut certes dire que la monarchie belge est en cela à l'image de la Belgique elle même, mais c'est hélas une faible consolation.
Écrit par : JPBWEB | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentairec'est le bal des psychotiques ici ?
Écrit par : pelouse | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@regroups : vous aussi ne lisez que ce qui vous arrange : le terme cloporte était écrit
entre guillemets, et je n'ai aucune obligation apparente de me laisser dicter ma conduite de la part d'un inconnu..... me suis je être fait bien comprendre ?
Notre conversation est close, si vous n'y voyez pas d'inconvénients.
@carolus : j'ai bien compris ce que vous me dites.
Écrit par : renaud | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaireLa monarchie Belge a vraisemblablement été une guigne pour ce pays. Que l'on se souvienne des frasques de Léopold II, un personnage haut en couleur et en femmes, de ses appétits mercantiles au Congo, et de ce qu'il y a produit en terme de massacres ( au même titre que- nous mêmes- les Français en Oubangui-Chari - aujourd'hui République Centrafricaine ). Quant à Léopold III, il convient de rappeler ses erreurs et ses méfaits .
1936 : ce monarque prend la funeste décision de déplacer les 2/3 des forces armées belges
de la frontière Allemande à la frontière Française sur les conseils de Van Overstraete.
1940- 1945: alors que Pierlot choisit la seule voie, celle de la raison et de l'honneur, Léopold joue au Pétain des marécages et rencontre Hitler, comme un vulgaire Laval.
1950 : le référendum congédie Léopold III en Wallonie, et même à une courte majorité à Bruxelles , me semble t-il.
Léopold III ne veut pas obtempérer, au motif qu'il existe une majorité relative favorable à son maintien dans l'ensemble du pays. L'affaire dure plus de 3 mois. Les syndicalistes Wallons convoquent une manifestation en direction de Bruxelles . La gendarmerie tire = 4 morts.
Non content d'abdiquer, le Roi vit dans l'ombre au Palais, et prétend dicter la politique de son jeune fils , Baudoin I er.
C'est finalement ce dernier, qui, en dépit de sa bigoterie affichée et de sa journée de grève personnelle, aura peut être été le plus digne de tous, faisant face avec courage et obstination au schisme communautaire.
Écrit par : renaud | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaireL'aventure congolaise a permis a la belgique de se développer et d'améliorer la condition des belges. Pour ce qui est des massacres, c'était une autre époque!
Je considère que c'était une très bonne chose à faire et j'approuve.
[Note de Sel : si vous voulez dire que l'aventure congolaise était une très bonne chose à faire, je vous laisse à votre idéologie colonialiste. Si par contre vous trouve que les massacres étaient une très bonne chose à faire, je ne peux que vous qualifier de raciste. Je laisse le message au bénéfice du doute]
Écrit par : MARS | samedi, 29 janvier 2011
Vous tenez sur les Français le même genre de discours pathétique et caricatural que les nationalistes flamands tiennent sur les francophones et qui, probablement, vous indignent.
Vous ne valez d'ailleurs visiblement guère mieux.
Encore une fois, je suis contre l'idée rattachiste, mais le débat vaut mieux que ces éructations de comptoir.
Écrit par : sylvain | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaireoups, doublon, désolé..!
Écrit par : sylvain | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaireINSULTES CENSUREES
Écrit par : renaud | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentairePAS DE MENACES ICI, RENAUD.
Écrit par : renaud | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentairePas la peine de s'énerver, j'ai même eu tort de lui répondre en fait, Basta Francia n'est qu'un troll, et les trolls disparaissent quand ils ne reçoivent plus d'attention.
Ils vont alors balancer leurs petites idées minables et leurs provocations infantiles ailleurs.
Conclusion : Don't feed the troll.
Écrit par : sylvain | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaire[VIOLENCE VERBALE CENSUREE]
qq réflexions un peu complexes (pour leur niveau d'eau) sur le racisme
http://www.dailymotion.com/video/xflju6_les-guignols-de-la-desinfo_fun
Écrit par : Crasproutine | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaireVan de hand van een Franstalige prof...
http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/638837/nous-belges-que-voulons-nous.html
"ne l’oublions pas, les Wallons eux aussi ont eu peur de la Belgique unitaire. Ils se sont opposés (comme on peut le lire chez Jules Destrée dans sa "Lettre au Roi" de 1913, où il dénigre la présence de panneaux en langue néerlandaise dans les gares wallonnes) au bilinguisme ou aux simples facilités en néerlandais par peur d’une "tache d’huile flamande" liée à la migration vers les bassins industriels wallons."
"Le souci de l’autonomie vient aussi de ce désir de bien contrôler tous les outils pour assurer le maintien du caractère flamand de la périphérie, voire de toute la Flandre (frappée d’une angoisse de disparition). "
"Pour une région qui a longtemps connu une misère aussi importante que celle de l’Irlande [...] l’angoisse de tout perdre à nouveau est très importante."
Écrit par : Leo | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@ Marcel: le niveau des commentaires se degrade.
Écrit par : Fred | samedi, 29 janvier 2011
Répondre à ce commentaireParfaitement d'accord.
Écrit par : pmf | samedi, 29 janvier 2011
Oui, vous avez bien raison... sans doute que Marcel n'est pas dans le coin...
Il serait normal qu'il censure "Basta Francia !", car ce type n'a rien à apporter au débat.
En attendant, on devrait tous éviter de lui répondre, car il n'y a aucun intérêt à débattre avec lui. Il rabaisse tout ce qu'il touche.
Quoique... il a peut-être un intérêt : il ridiculise tous les anti-français. Moi qui suis français, je me réjouis donc d'être détesté par un tel débatteur...
Écrit par : jaggy | samedi, 29 janvier 2011
J'ai l'impression d'assister entre un combat entre parisiens et bruxellois où perso je ne me retrouve pas. Paris n'est pas la France et Bruxelles n'est pas la francophonie belge.
Il reste les provinciaux de part et d'autres qui s'entendent très bien.
Quand je pense qu'ici on est en parfaite harmonie avec les gens du nord, les gens de l'Aisne, les ardennais et les lorrains au point de se partager sans problème certaines dotations européennes pour la culture, qu'on s'entent pour la santé et que si on crée de commun accord des asso 1901 en France mais de gestion franco belge juste pour la simple raison que la gestion d'une asso 1901 est beaucoup plus simple qu'une ASBL en Belgique quasi assimilée à une entreprise.
Je voudrais aussi dire qu'on parle beaucoup de Bruxelles à cause de son statut bilingues et à cheval sur 2 communautés mais que dire des régions de Lille-Tournai et Courtrai.
Ils sont certes parvenu à s'entendre pour l'instant parce que beaucoup de français ont trouvés du travail en flandre toute proche. C'est un fait qui va s'avérer de moins en mois réel dans les années à venir étant donné les accords fiscaux en vigueur depuis le 1er janvier 2010. Un résident français avait tout intérerêt à aller travailler en Belgique car il y trouverait un salaire plus attrayant . Depuis l'an dernier, un résidant français après le 1er janvier qui travaille en Belgique est imposé en Belgique, les autres bénificient du régime d'imposition acquis durant 25 ans. Il n'y aura plus beaucoup de candidats français à l'embauche en Belgique.
De là vient la différence entre les français qui viennent travailler chez nous. Désolée Marcel, là je n'ai pas que des exemples personnels, je connais des entreprises locales, ici dans ma région, offrent des salaires tellement bas que seuls les français peuvent se montrer intéressés.
Je connais quelques entreprises locales qui vont avoir de gros problèmes dans l'avenir.
Et il ne faut pas dire non plus que parce qu'en Belgique le chômage n'est pas limité dans le temps alors que c'est le cas en France, que ça joue. Un français qui n'a plus droit à son chômage tombe automatiquement sur une autre forme d'assistance, ce qui me fait dire aussi que les chiffres du chômage en Europe ne sont pas exact.
Juste un exemple : une entreprise régionale recrute tous les 2 mois un(e) employé(e) administrative : cette personne doit être trilingue (FR/NL/EN). Elle doit connaître Microsoft office, savoir jongler avec le net et l'e-mail.
Et contrairement à l'idée reçue même dans ma région des jeunes dans ce cas il y en a et pas mal.
Pourquoi ce recrutement tous les 2 mois, ben parce que certains tellement content de trouver un travail qu'ils cherchent depuis des lustres ne prennent même pas la peine de demander ce qu'ils vont gagner et quand ils se rendent compte que finalement avec leurs qualifications, ils gagnent 800 euros par mois, faut pas s'étonner.
Mais sur une même année, cette entreprise offre pour le même emploi 3 ou 4 offre et au niveau des offres elles sont cumulées alors qu'il s'agit de la même chose, du même emploi.
Une autre entreprise de Pizza, de la région, elle ne tiendra pas le coup à mon avis si elle ne change pas de manière de faire. Implantée à Cerfontaine, elle n'emploie que des français tant les salaires poches pour les belges sont faibles, c'est intéressant pour les français avec leur déduction. Mais on commence à voir les camionettes de plus en plus rares. IL faut dire qu'avec le manque de sécurité, il y avait une fameuse rotation de personnel. Mais depuis l'an dernier même les français ne veulent plus venir travailler puisqu'ils seront imposé en Belgique.
Tout le monde le sait mais on ne veut pas trouver de solution européenne et on ne peut pas le faire au niveau belge.
Pourquoi y a-t-il autant de pensionné belges qui partent en France ?
Ils partent pour la plupart dans le midi, c'est vrai que c'est mieux parce qu'il y fait plus chaud mais beaucoup partent aussi parce qu'ils vont payer moins d'impôts et les pensionnés belges partis dans le sud qui regrettent leur choix, je n'en ai pas rencontré beaucoup. Et ceux qui le regrette, ce n'est pas pour une question d'intégration c'est pour l'éloignement de la famille et surtout les petits enfants.
Ici il y en a pas mal qui traverse la frontière mais qui restent à proximité et ils s'intègrent sans problèmes à la population locale qui ne leur reproche pas d'être belge.
La dernière fois que je suis allée à la banque en France (ben oui j'y ai un compte car c'est parfois plus facile en tant que frontalier)
Je sais qu'il y a des belges au conseil municipal de Givet et ça ne pose aucun problème.
Il y en a aussi dans les conseils municipaux en Dordogne et en Roussillon.
Alors, je suis persuadée que la population en fait ne vit qu'avec son proche voisin, pour moi c'est le français, pour marcel c'est le flamand.
C'est donc plus difficile pour lui de voir la flandre devenir indépendante, moi je m'en fiche.
Ce que je vois dans les derniers mails c'est une dispute entre "habitants de capitale" qui finalement n'en n'ont rien à faire des provinciaux. Chose que j'ai bien connue en travaillant à Bruxelles où un bruxellois francophone me traitait de provinciale parce que je parlais de l'évolution de mes plantations dans mon jardin, heureusement tous les bruxellois ne sont pas comme ça. J'ai pris ça de sa part parce qu'il était parfait bilingue flamand/français alors que moi je ne comprenais que le néerlandais. Il n'a d'ailleurs guère apprécié quand il tentait de m'expliquer que je n'y arriverai jamais, je lui ai répondu dans mon patois le plus pur et il n'a rien compris.
Moi j'ai été pensionnée pour raison médicale vu le harcèlement dont j'ai fait les frais mais lui a reçu son C4 et a donc été mis dehors.
Alors OUI, un grosse partie de la francophonie belge peut se fondre dans la France actuelle et ce qu'expose Jacques Lenain est très juste car il faut tenir compte du droit qui a évolué différemment de part et d'autre (on est toujours en Belgique sous le code Napoléon et si je ne me trompe, on apprend toujours le droit romain dans les facultés)
Il y a moyen donc de se séparer de la flandre. Et comme Marcel l'a très bien expliqué dans un autre billet, les wallons n'ont pas à rougir de leurs performances économiques, en France, nous ne serions pas les derniers, loin de là.
Je ne pense pas non plus que les wallons sont aussi royaliste qu'on veut bien le faire croire.
Reprenez ce que Yves Leterme a dit il y a quelques années à Libération.
En commun, il ne nous reste que le foot, la bière et le roi.
Bon le foot, il vient d'être scindé sauf en D1. Je n'y connais pas grand chose en foot mais si on divise la base, la tête finira aussi par faire 2. On garde la D1 juste parce qu'il faut une représentation au niveau international.
La bière : elle n'est déjà plus belge. Et puis les wallons chez eux boivent plus facilement du vin que de la bière. Hormis dans les cafés à cause du prix, le reste est établi.
Et Albert 2, il est déjà jugé trop francophone mais que dire de PHilippe que les flamands détestent.
IL est à souhaiter qu'il n'arrive rien de grave cette année à Albert car avec Philippe, ça sera encore pire.
Pour ma part, Philippe ne sera jamais roi. Les flamands ne l'aiment pas et les wallons le juge imbu de sa personne, et incapable. S'il a un quelque succès en wallonie c'est à son épouse qu'il le doit.
Alors selon Leterme, maintenant, il ne reste plus rien.
Comme disait Van DeLanotte, on ne forcera pas un vieux cheval flamand à boire de l'eau wallone ni à un mulet wallon à boire de l'eau flamande.
Il ne faut plus espérer, il faut envisager l'avenir. C'est la seule chose positive qu'il nous reste.
Écrit par : pmf | dimanche, 30 janvier 2011
Tja, een Franstalige prof... Onverdachte hoek of niveau bezuiden de taalgrens, zou Leterme zeggen...
Aan U de keuze....
Écrit par : Leo | dimanche, 30 janvier 2011
Quelle tristesse ! Au menu ce soir : des insultes, beaucoup de clichés, des préjugés et beaucoup de conneries....pas terrible. La palme à Basta Francia. La palme de la bêtise, s'entend. Et il n'est même pas drôle.
@ A nos amis Francais, futurs compatriotes. Il y a beaucoup de belges -dont moi - qui apprécient la France et les Francais. Et qui verraient d'un bon oeil un rapprochement avec la France. Petite mise au point, question de rééquilibrer la balance.
Bonne soirée quand même !
Écrit par : Dr_Schprountz | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaireOn ne peut discuter valablement sur ce blog et c'est dommage, car on se heurte inévitablement aux à priori de certains, dont les connaissances historiques et le niveau
d'analyse est bas.
[Note du censeur Sel : merci de ne pas faire votre Leterme en jugeant de la culture et du niveau des intervenants de ce blog]
Je n'ai jamais affirmé, par exemple, pour ma part que la Wallonie deviendrait automatiquement française . J'en perçois simplement les raisons à travers milles prémisses. Ce qui est désolant, c'est qu'il est impossible d'avoir une conversation architecturée avec quasiment qui que ce soit. Nos amis belges, quand ils ont le matelas de connaissances suffisantes se réfugient souvent dans un espèce de juridisme constitutionnel , qui a permis autrefois d'organiser plus ou moins bien une coexistence codifiée entre les deux communautés, mais qui semble avoir fait faillite et conduit aujourd'hui à la paralysie de l'Etat . Bref, il s'agissait presque en quelque sorte de protéger les Belges contre leur propres démons, c'est à dire leurs aspirations à la différence. Je ne sais absolument pas ce qu'il va advenir de ce pays, car chacun semble vouloir parvenir à la rupture dans les meilleures conditions ( tel est, à mon avis , le sens profond des discussions de ces 3 dernières années ) . M'est avis que le char nationaliste ne s'arrêtera pas, quelque soit ses embardées, car, sur le fond, il n'existe pas d'autres projets "exaltants" ( et je choisis le terme à dessein) au Nord. Je ne crois pas non plus que les négociateurs francophones soient disposés à se rouler par terre pour obtenir l'onction Flamande à tout prix. Il est moment où le jeu n'en vaut plus la chandelle. Ce que je leur reproche, c'est de ne pas préparer mentalement la population à l'inéluctable. Lorsque vous consultez les études de l'institut Emile Vandervelde
du P.S , vous réalisez parfaitement que ces gens là ne sont pas aveugles. Ainsi , analysent ils d'une manière correcte l'évolution des mentalités en Wallonie, et notamment les sentiments des citoyens vis à vis de la France.
Au fond , ce que je déplore est d'ordre idéologique : le P.S s'est totalement décrébilisé avec les affaires de ses notables. Il n'apparaît plus que comme un parti de clientèle de type méditerranéen et archaîque, et , à ce titre, la moindre incartade dan la gestion de ses communes est vue et grossie démesurément par des populistes qui n'osent pas dire leur nom. L'a-politisme, ( ''tous pourris '' ) est une source propice à toute les aventures,
Les Belgicains ( que je prends pour des gens souvent ignares et de mauvaise foi ) [Note du censeur Sel : merci de ne pas mettre en doute la culture et la foi des représentants d'une opinion, fût-emme belgicains] reprochent à la France sa tradition jacobine et étatique : eh bien, ils feraient
bien , le cas échéant, de s'en inspirer, je le dis clairement. Ce n'est pas de moins d'Etat dont ont besoin nos pays occidentaux ( cela, c'est la vision Anglo Saxonne, destructrice du principe de l'intérêt général et de toute solidarité ) , c'est de mieux d'Etat, et , de ce point de vue, la Belgique semble avoir atteint le fond. ( elle, qui était de tradition démocrate -chrétienne après la dernière guerre )
A titre d'exemple, l' [esprit dynastique] qu'a déployé Mr Daerden dans la gestion de son cabinet
d'audit , est aujourd'hui quasiment impossible en France. A tout le moins ,elle y serait réprimée sans retard, en dépit des vélléités de Mr Sarkozy , qui a tenté de court-circuiter les corps intermédiaires tout au long de son quinquennat. Les Français sont une race à part marquée par le souvenir et l'empreinte de la grande révolution
[juste une remarque : votre prochaine présidente potentielle, Martine Aubry est aussi fille de…]
Un sondage très récent apporte la preuve que le 1/3 d'entre eux voudraient voir abandonner
le système capitaliste, et je suis certain que 50 % supplémentaire ne désirent voir ré-apparaitre q'un capitalisme encadré par de solides gardes fous.
Sur ce plan là , Messieurs les Francophones, je suis fier d'être citoyen français.
C'est mon honneur, et je ne permets à personne de remettre en cause notre vision du
Monde et celui qui préside à l'organisation d'une communauté nationale.
Écrit par : renaud | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@ renaud
Je passe beaucoup de temps en France, beaucoup plus qu'en Belgique, et je ne peux me retenir de rigoler quand vous mentionnez le "scandale"Daerden.
Certes je ne suis pas du tout en faveur du PS, loin de la, mais comme francais je me calmerais un peu au point de vue "scandales".
Taiwan et les gens poussés par la fenêtre"accidentellement", Karachi avec Balladur et Sarkozy, Giscard et les diamants, Mitterand et les marchands d'armes, le support à Ben Ali et sa pute meurtrière jusqu'à la dernière minute et un nombre impressionant d'autres scandales en train de préparer l'éruption.. Le pauvre Daerden n'est même pas dans la course.
Écrit par : traveller | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaireAlors là, traveller, chapeau, vous l'avez mouché ! Notre sous-marin du RWF et sa fatuité viennent de se prendre une gifle de première ! Je me demandais si nous serions un jour d'accord sur quelque chose, je me trompais...
;)))
Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 30 janvier 2011
Joli, Traveller. Vous allez finir belgicain. Deze keer ben ik het 100% met u eens. Moucher avec courtoisie, c'est tout à votre honneur.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 janvier 2011
[NOTE A RENAUD : on ne met pas en doute l'intelligence des autres intervenants sur mon blog. merci]
@engadine arkass : je contaste à mon grand regret que vos seules vociférations ne suffisent pas : vous faites tout simplement partie de ces gens qui ne sont pas au niveau. Acquérir un niveau est de la compétence de 90 % des gens, mais faut il y consacrer du temps . Et vous ne l'avez pas fait : par paresse, par indolence , que sais - je, ou tout simplement par manque d'appétence. Somme toute, vous êtes probablement destiné à d'autres tâches que de tenter d'analyser une situation politique donnée et de jouer au citoyen, et je vous suggère bien humblement de mettre toute votre énergie à briller dans d' autres disciplines. C'est le meilleur des services à vous rendre. Par ailleurs, et pour clore définitivement nos conversations qui ne m'intéressent à aucun égards, je devine chez vous de graves complexes d'infériorité que le seul emploi de ''fatuité '' pour me qualifier , révèlent sans contexte.
@traveller : je crois hélas que nous ne parlons pas la même chose . J'évoquais des structures administratives et juridiques d'un même meilleur niveau .Vous me parlez des affaires au sommet de l'Etat et , le cas échéant, de ses prises de positions politiques internationales que j'ai toujours déplorées. Le reste de mon message me semble par ailleurs vous avoir complètement échappé dans son essence , qui revêtait beaucoup plus d'importance que ce fait divers somme toute relativement secondaire et limité dans le temps.
Écrit par : renaud | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@ renaud vilvorde
Il suffit ! On a suffisamment lu ici vos délires bouffis de suffisance ! Avant de donner des leçons et de parler de niveau, prenez un ascenseur pour vous élever vous-même et regardez avec stupéfaction de quel troisième sous-sol vous émergerez ! Les "Belgicains" sont ignares, l'Etat belge cela, et Daerden ceci... Mais pour qui vous prenez-vous ? D'où parlez-vous pour donner des leçons de maintien ?
Allez donc plutôt nettoyer vos écuries, celles où on a le choix démocratiquement entre la droite auteuil neuilly passy de Sarkozy, la gauche caviar de Ségolène Royal, le populisme d'une Martine Aubry dans son Nord Pas de Calais qui vaut bien le Hainaut, le pochtron Borloo qui lui vaut bien Daerden, quand ce n'est pas la famille Le Pen drainant vos poujadistes flamingants à vous !
Votre "phénoménal avance institutionnelle" et votre mieux d'Etat" n'a pas empêché tout ce que cite traveller, qui ne mentionne même pas le Rainbow Warrior, le SAC, Pasqua, Deviers-Joncour, quelques suicides jamais élucidés sous Mitterrand, 6000 autres afafires ou la consanguinité Sarkozy, Delors/Aubry et Mitterrands en tous genres !
Et je ne parle même pas des crachats systématiques que 49 % de la population française réserve immédiatement à chaque nouveau Président élu. Quelle fantastique démocratie ! Un coup la barre à gauche, un coup la barre à droite, quitte à tout remettre en cause tous les cinq ans, quelle finesse ! D'ailleurs, comme les Français sont plus satisfaits de leur Etat que nous ! Vive leur "projet exaltant" !
A propos des "Belgicains ignares", vous avez raison, éblouissez-vous plutôt de votre phare culturel francophone dont les lumières sont probablement les people BHL, André Glucksman, Alain Minc ou alors sans doute votre PAF fait de l'analphabète Arthur, du vulgaire Nikos Aliagas, du bateleur Patrick Sebastien ou de l'inamovible serveur de soupe Drucker. L'une des rares émissions intéressantes qu'on a pu voir sur les chaînes françaises durant les dix dernières années, c'était "Strip Tease" !
Réjouissez-vous aussi de vos banlieues incendiées dûes à votre "mieux d'Etat".
Moi je vous suggère bien humblement de vous mêler de vos affaires et de balayer devant votre porte de pantin.
Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 30 janvier 2011
@ 4L
Quant à celle-ci
"Les Français sont une race à part marquée par le souvenir et l'empreinte de la grande révolution",
elle est vraiment éclatante de connerie pure ! Félicitations !
Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 30 janvier 2011
Frouze de m... !!!
:)))
[CENSEUR SEL PAS SUR DE COMPRENDRE LE SENS DE CE POST]
Écrit par : Ruben Vandevoorde (douanier) | dimanche, 30 janvier 2011
"Fatuité" signifie "prétention ridicule", je ne vois pas où vous décelez un complexe d'infériorité la-dedans. Apprenez au moins le français, vous n'avez pas le niveau...
:)))
Écrit par : Endadine Akass | lundi, 31 janvier 2011
@Endadine : évoquer une race française, c'est juste de la xénophobie.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 janvier 2011
Marcel,
Entièrement d'accord avec toi. Ce n'est pas moi qui évoque une "race française", je ne fais que reprendre ses termes.
Écrit par : Endadine Akass | mardi, 01 février 2011
Marcel,
Ruben Vandevoorde est le douanier belge raciste joué par Benoît Poelvoorde dans "Rien à déclarer" de Dany Boon (que je conseille, on passe un bon moment) et "Frouze de m..." est l'une de ses expressions usuelles.
C'est un gag, j'avais d'ailleurs mis un smiley, j'adore les Français.
;)
Écrit par : Endadine Akass | mardi, 01 février 2011
@Endadine : c'est ce que j'avais cru comprendre. Mais évitez de changer de pseudo, ou alors, mettez le votre entre parenthèses.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 01 février 2011
@ renaud
La discussion sur l'efficacité de l'état francais est extrrêmement difficile parce que cela implique une discuission sur la mentalité francaise, sur l'identité francaise, chose que par example Franck Pastor ne veut pas considérer, c'est privé pour lui.
Je veux bien entamer cette discussion mais j'aurais besoin d'un peu plus de temps. Comme petite remarque d'ouverture, la mentalité et l'identité francaise ne correspond et ne convient pas du tout, mais alors pas du tout, à la mentalité belge.
Notre Jeanne d'Arc de ce blog, pmf, est plein de louanges pour les francais, moi j'apprécie une sélection, constamment en diminution, de choses de la vie de tous les jours en France, mais ces choses ne se trouvent que très rarement à Paris. La France profonde, oui, mais ses qualités sont en voie de disparition. Paris est une couleuvre qui étouffe tout, tout comme Bruxelles essaye de le faire en Belgique, mais avec beaucoup moins de succes que Paris.
Écrit par : traveller | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaireCENSURE. désolé, Dissy, mais je ne vois pas l'intérêt d'évoquer la tonsure.
Écrit par : dissy | dimanche, 30 janvier 2011
[NOTE DU CENSEUR SEL : CE MESSAGE ME PARAIT ETRE UNE INCITATION DETOURNEE A LA VIOLENCE. JE LE LAISSE A TITRE INFORMATIF]
Après les débats de ce dimanche midi, une seule conclusion, la HONTE de vivre dans un pays avec des gens comme les repésentants du NVA et du CDNV qui devient quasiment pire que la nva...une seule solution s'imposera bientôt référendum ou révolution ..après ben ali et moubarak ..de wever/beke
Texte de la Muette de Portici. Le 25 août 1830 (à l'occasion du 59e anniversaire du roi Guillaume Ier des Pays-Bas), les troubles commencent à la sortie du théâtre ; les Bruxellois, influencés par la révolution de juillet à Paris, reprennent à leur compte la lutte des Napolitains contre l'oppression, et particulièrement les paroles du duo du second acte, entre Masaniello et Pietro; Duo:MASANIELLO et PIETRO Mieux vaut mourir que rester misérable!Pour un esclave est-il quelque danger?Tombe le joug qui nous accable.Et sous nos coups périsse l'étranger!Amour sacré de la patrie,Rends-nous l'audace et la fierté;A mon pays je dois la vie;Il me devra sa liberté. La foule se précipite rue de la Madeleine où se trouve la maison du rédacteur en chef du journal pro-orangiste, Le National et incendie le bâtiment.La nuit suivante, le premier drapeau belge est hissé sur l’hôtel de ville.Lorsqu'au troisième acte dans la scène 4 Masaniello, joué(...)
Écrit par : dissy | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaireMarcel,
Que penses tu de commencer à modérer ton blog?
Écrit par : georges | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@Georges : j'offrirais bien une modération permanente, mais je travaille, et parfois, je suis à l'étranger. Cela étant, si quelqu'un veut financer ce blog, je pourrais offrir un service plus immédiat :-))))
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 janvier 2011
les débats télévisuels représentent la fin d'un règne.
Et les jeunes politiques s'en sortent beaucoup mieux car ils ont un message précis.
Les autres, les éléphants, sont rongés par leur pouvoir qui ne tient qu'au fil de l'immobilisme dans la parodie d'un rôle perdu. Ils sont ravis du gouvernement temporaire qui leur permet de continuer à régner sans que l'on ne se mèle de leurs magouilles (le peuple étant trop focalisé par les médias qui rongent l'os sur l'institutionnel et le communautaire)
Ca me rappelle une chanson:
les éléphants vont à la foire (institutionnelle)
et que vont-ils y voir?
Un gai babouin (devinez qui) qui dans l'air du matin
peignait ses cheveux de crin de crin...
Le singe tomba de son box
sur la trompe (rie) de l'éléphant
l'éléphant fit atchoum et se mit à genoux (le PS)
mais qu'advint-il du singe du singe du singe?
Les éléphants vont à la foire (etc.., etc... à l'infini! et même au-delà)
Écrit par : Salade | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaireC est de la salade, vraiment et pas de la bonne
Écrit par : leluron | dimanche, 30 janvier 2011
Jeudi 27 janvier 2011 4 27 /01 /Jan /2011 05:21
De la « modernité » du despotisme éclairé
Et voilà ! Le conciliateur royal est donc retourné à ses occupations. Sur un nouveau constat d’échec.
Ce matin, les responsables de partis (remplaçant leurs présidents… fatigués ou prudents ?) en appelaient aux « décisions du Souverain » dont ils attendaient qu’il prenne des initiatives. Curieux signe d’immaturité de ceux que nous (enfin, pas moi !) avons désignés pour nous représenter. Quel « souverain » d’ailleurs ? Quand on sait « qu’il règne, mais ne gouverne pas » tout en ayant une influence énorme qui lui est donnée par ses conseillers… (Vous me suivez ?)
Une marionnette qui aurait échappé à ses montreurs.
En démocratie, c’est le Peuple qui est Souverain. Il semble bien facile de l’oublier dans ce pays…
Il en va de même, au nom de la modernité du pouvoir exorbitant du quarteron (pour rester sur le territoire (fictif en plus !) de la Communauté française de Belgique) de présidents de partis qui décident de tout ou pour tout, tout le temps.
http://www.claude-thayse.net/
Écrit par : dissy | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaireVous etes tous la avec vos convictions, vos lecons et aucunes solutions crédible.
Préposé a l injure planqué derriere leur clavier.
Donneurs de lecons, n habitant pas la belgique, ou expat en france depuis plusieurs années et détenant la parole divine. Ou expat pour échapper à l impot belge ( retraité).
Il y a une évidence, qui se nomme marché financier.
La scission de la belgique prendra au minimum 20 ans.
Les marchés fonctionnent sur un an pour des prévisions a 10 (olo).
Tout les partis francphones en ont peur, d autre en flandre commence a
en prendre conscience.
Tout les belges vont payer cette connerie. Tout le reste est blabla
Écrit par : leluron | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaireFaut pas exagérer, tous les intervenants ici ne sont pas des expatrités. Jusqu'à preuve du contraire, j'habite toujours en wallonie et jusqu'à présent cette région est toujours située dans le pays qu'on appelle Belgique.
Mais pour l'instant il n'y a pas de solution. J'ai regardé "mise au au point" ce midi et vu certaines vidéo de "controverse".
Si solution il y a, elle doit venir du côté flamand et notamment du CD&V qui parle d'une seule voix avec la NVA. Stéphan De Clerck a dit qu'ils avaient le même programme confédéral que la NVA mais qu'ils ne voulaient pas aller jusqu'à la scission du pays. Il y a même Guy VanHengel, OpenVLD, que j'avais toujours considéré comme un modéré met lui aussi la réalisation d'une réforme de l'état comme préalable.
Laurette Onckelinkx a refusé qu'on traite le PS à égalité avec la NVA car le PS se préoccupe de la population dans son entièreté. Il est vrai qu'elle a un peu dérapé sur RTL.
Comment trouver une solution alors que la NVA veut appliquer les 5 résolutions du parlements flamands de 1999, car c'est bien de cela qu'il s'agit. Qu'on parle de confédération (donc union de deux ou plusieurs états), que Bruxelles est complètement niée, que le fédéral est pris en otage,........ ou est la solution ? Tant que la composante nationalise flamande tiendra la dragée haute aux autres partis flamands qui ont peur de perdre les prochaines élections, il n'y aura pas de solution.
Du côté francophone, il y a cohésion. Chacun y va de sa phrase, mais ils restent tous sur la même ligne. On entend Olivier Maingain dire la même chose que Onckelinks.
Le problème est donc bien le nationalisme flamand. Les francophones n'en veulent pas, c'est légitime.
Même si les flamands sont majoritaires, ils ne peuvent pas imposer leur manière de voir les choses à la minorité tout comme un mari ne peut pas empêcher son épouse de travailler
Et le francophone minoritaire ne peuvent pas non plus tout refuser, ce qu'apparemment ils n'ont pas fait (voir la remarque de Vandenbrouck). Mais il y a systématiquement surenchère, jusqu'où ?
Il faut demander à la NVA. Et à mon avis, il y a de gros pontes du CD&V qui se sont tromper en payant leur cotisation au parti, ils devraient en changer.
Marcel a raison de dire parfois que ça risque de mal se terminer en périphérie bruxelloise.
Je constate que dans ma région, même les flamands intégrés (il y en a quand même) pense que c'est la NVA qui pose problème. Eux, ces flamands intégrés qui sont parfois rejetés par leur propre famille toujours en flandre car ils seraient : des traitres.
Et ça discute beaucoup en région wallone. J'ai parfois des doutes quand aux réponses apportées dans les JT lors de micro-trottoir. Hormis les vrais belgicains, les autres ne diront rien.
Tiens si vous arrivez à trouver une solution après avoir lu les 5 résolutions du parlement flamand de 1999 qu'on veut nous imposer. Faites le savoir.
Écrit par : pmf | dimanche, 30 janvier 2011
@ leluron,
Belle tirade en vérité. Et à part vous tordre les mains, vous proposez quoi ?
Je ne détiens pas la parole divine, et je me garde de prendre mes désirs pour des réalités. Mais je vois mal comment la Belgique pourrait survivre à ses contradictions. Et ce n'est pas un plan à l'horizon de 10 ou 20 ans.
Comme je le disais, on peut le déplorer ou s'en réjouir, mais le fait est là. Et les incantations du genre 'Si tous les gars du monde …' sont d'une futilité affligeante.
Écrit par : JPBWEB | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentairevous vous sentez visé, Paris n est pas le monde votre approche est stupide. Je n en fait pas des tartines. Les marchés siffleront la fin du jeu.
Continuez dans vos illusiions, mes enfants ont la nationnalité francaise, je suis bcp plus francais que vous ne le serez jamais, mais fier d etre belge, un truc qu il vous faut comprendre, c est juste le pays ou dont je suis natif. J adore vos extrapolation d un rattachement de la flandre à la hollande Lol ou remettez vous en question, si vous en etes capable. Vous vous etes bien impregné de la mentalité parisienne la plus conne. [LE LURON, CETTE DERNIERE PHRASE N'EST PAS A VOTRE HONNEUR]
Bonne nuit, la la ou nono?
Écrit par : leluron | dimanche, 30 janvier 2011
@Leluron,
"les marchés siffleront la fin de la récréation"
Si tel était le cas, les partis nationalistes flamands changerait de discours, sachant d'autant plus qu'il est impossible de faire une réforme de l'état en quelques semaines, ça prend en général quelques années;
Je vous l'ai dit, les francophones ne céderont pas. Juste la remarque de Nollet ce midi : certains flamands encercle le fédéral pour affamer les francophones, c'est une pratique digne du moyen âge, et nous ne céderons pas.
Tiens comme solution, y a peut-être de faire comme dans la légende de Carcasonne ;-)
Écrit par : pmf | dimanche, 30 janvier 2011
@pmf
"Si tel était le cas, les partis nationalistes flamands changerait de discours"
Je crois pour ma part qu'ils commencent a changer de discours. Quand De Wever affirme qu'il n'a jamais parlé de scission et qu'il ne veut pas en parler, on sent quand meme tout doucement les couilles qui remontent !
Écrit par : kermit | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaireDe Wever ne parle pas de scission, il parle d'autonomie. Il devrait aller voir dans un dictionnaire des synonymes. Je sais que dans les 5 résolutions ont parle de "deelstaat" mais à ce que je sache ni la wallonie ni la flandre ne sont des états, cherchez l'erreur.
Il me semble que quand les basques parlent d'autonomie, ils parlent d'indépendance. De Wever joue sur les mots et il le sait parfaitement. Il y a de quoi être exaspéré face à un tel...... j'ai pas de mot pour nommer ce genre de type.
Écrit par : pmf | dimanche, 30 janvier 2011
@ pmf
A bah si, De Wever parle très clairement de scission, dans son programme, sur son site web et dans les discours qu'il a tenu jusqu'ici.
Le flan se dégonfle un peu et aujourd'hui, et aujourd'hui seulement, il préfère les termes autonomie, transfer de compétence, etc.
Quelques mots choisis tiré du site de la NVA :
- république flamande
- état membre d'une Confédération européenne
- Ses visées indépendantistes (non tiens il ne l'a pas dit !!!)
- L’état flamand
Alors si vous croyez encore cette baliverne que De Wever ne parle que d'une plus grande autonomie, ca ne releve que de la méthode Coué et de rien d'autre.
Écrit par : kermit | dimanche, 30 janvier 2011
Pour en revenir à "Solution ou élection", dans les solutions:
Rappeller à tous que la constitution dit que
Article 1er. - La Belgique est un État fédéral qui se compose des communautés et des régions.
Art. 2. - La Belgique comprend trois communautés : la Communauté française, la Communauté flamande et la Communauté germanophone.
Art. 3. - La Belgique comprend trois régions : la Région wallonne, la Région flamande et la Région bruxelloise.
Art. 4. - La Belgique comprend quatre régions linguistiques : la région de langue française, la région de langue néerlandaise, la région bilingue de Bruxelles-Capitale et la région de langue allemande.
Chaque commune du Royaume fait partie d'une de ces régions linguistiques.
Les limites des quatre régions linguistiques ne peuvent être changées ou rectifiées que par une loi adoptée à la majorité des suffrages dans chaque groupe linguistique de chacune des Chambres, à la condition que la majorité des membres de chaque groupe se trouve réunie et pour autant que le total des votes positifs émis dans les deux groupes linguistiques atteigne les deux tiers des suffrages exprimés.
Que Mr De Wever (Bruno) s'est exprimé pour un rattachement des communes à facilités à Bruxelles
http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/190573/la-peripherie-n-est-pas-flamande.html
http://www.lameuse.be/politique/2011-01-26/bruno-de-wever-l-elargissement-de-bruxelles-je-suis-pour-843388.shtml
Que Mr Reynders (Didier) a évoqué (très tardivement) l'hypothèse d'un grand élargissement de Bruxelles.
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2011-01-22/didier-reynders-propose-un-autre-elargissement-de-bruxelles-816740.php
Aucunes de ces idées n'a franchi l'annonce médiatique et n'a fait l'objet d'une étude objective sur leurs avantages politiques, communautaires et économiques, pourtant, il a été possible en 8 jours de mobiliser 6 experts pour calculer une loi de financement: ne pourrait-on constituer une commission parlementaire (c'est très à la mode) aidée d'experts pour objectiver les impacts économiques et politiques (% de populations concernées, respect des droits des minorités dans le cadre des reglements européens, ... )
Sinon, s'il faut en revenir aux élections (qui ne permettront pas une représentation fédérale), il faut que les politiques, et s'ils sont défaillants, que la presse nous communiquent l'intégralité des notes produites par les différents *******eurs pour que l'électeur puisse tenter de faire un choix motivé.
Écrit par : regloups | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaireEvidemment la solution proposée par Reynders rencontre l'aval de Bruno de Wever qui lui n'est pas du tout d'accord avec son frère.
Écrit par : pmf | dimanche, 30 janvier 2011
Je me doute bien que la proposition de Bruno ne rencontre pas les opinions de Bart.
Cette opinion a été émise par un intellectuel flamand en 2007.
J'aurais aimé savoir quelles réactions (débats ?) elle a provoqué dans l'opinion flamande et pourquoi elle n'a pas été plus relayée/discutée/approfondie par les francophones.
Écrit par : regloups | lundi, 31 janvier 2011
@ pmf,
Bonsoir,
"....De Clerck a dit qu'ils avaient le même programme confédéral que la NVA mais qu'ils ne voulaient pas aller jusqu'à la scission du pays....". Comme le dit Marcel (voir ci-après), mieux vaut une séparation que le (cons)fédéralisme voulu par les Flamands : "...J'ai moins peur d'une indépendance que d'une confédération à la CD&V. Dans les deux cas, ce sera tragique et ce sera le chaos. Mais dans le premier cas, les Francophone pourront au moins se défendre d'égal à égal, et plus en minorité comme c'est le cas aujourd'hui, avec une presse flamande qui soutient mordicus le nationalisme de ses politiciens.".
Je suis d'avis et, j'espère que le Roi agira de la sorte (?), qu'il vaudrait mieux provoquer le + rapidement possible de nouvelles élections. Je m'explique : si l'on admet :
1) Que le CDNVA table sur la stratégie dite "de pourrissement" pour encore quelques mois (afin d'essayer de rallier à sa cause bcp + des actuels 15/16 % de Flamands se déclarant ouvertement séparatistes (le (cons)fédéralisme à la CD&V n'étant que l'étape antérieure au séparatisme) ;
2) Que les médias, principalement flamands mais pas seulement, n'expliqueront pas clairement, que la respectabilité du nationalisme flamand n'a pas plus d'épaisseur qu'un simple vernis, on peut raisonnablement en déduire, qu'au plus le temps qui nous sépare de nouvelles élections s'allonge, au plus, le score électoral des nationalistes du CDNVA, et les conséquences dangereuses qui en découleront, seront grands.
A l'inverse, au plus tôt ces nouvelles élections se dérouleront, au plus grande sera la chance de voir la N-VA, prendre la même correction électorale que le chanteur marseillais. Car, j'ai encore la faiblesse de croire, que l'électorat flamand non nationaliste saura faire la part des choses et, tirer la conclusion que l'Olivier avait fait de fortes concessions (bcp trop fortes à mon goût mais, c'est un autre débat), que le CDNVA s'est obstiné à refuser.
Écrit par : Denis | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaireJe suis hélas moins optimiste que vous. La NVA a plutôt tendance à se renforcer et le CD&V qui la scotche aussi..... Voire aussi ce que donnera la campagne électorale.
Il y a fort à parier que côté flamand, elle s'axerait sur le fait qu'on oblige ces pauvres flamands à retourner aux urnes alors qu'ils ont autre chose à faire, c'est de la faute des francophones qui décidément ne veulent rien comprendre à la demande légitime des politiques flamands de réformer l'état afin qu'il soit mieux géré. Cette fois, ils n'ont pas baissé les bras et ils demanderont un soutien maximum.
Ca va être la même chose côté francophone puisqu'on a cédé sur certains points afin de garantir la stabilité de l'état mais qu'on a pas voulu détricoter le fédéral.
Bref ce sera une campagne de musculation communautaire avec tout ce que cela peut entraîner.
Écrit par : pmf | dimanche, 30 janvier 2011
De wever devrait parler plus en détails de son programme économique thatchérien à ses chers électeurs..je doute qu'ils le connaissent tous et de deux...je doute qu'ils soient tous enchantés par son contenu ?
Sans doute le vrai motif de son imposture et qu'il cherche tous les prétextes possible pour ne pas gouverner(la réforme de l'état tombant bien comme prétexte pour ne rien faire).
Il est même prêt à soutenir un gouvernement leterme de l'extérieur..un peu facile bartounet ..qui c'est qui n'a pas de couilles finalement la dedans ?Faut assumer ...
Écrit par : dissy | dimanche, 30 janvier 2011
@ pmf,
Je ne suis pas optimiste vous savez, surtout si, comme souligné dans mon msg précédent, les médias ne se décident pas enfin (le politiquement correct, ça va qq années !) à respecter leur propre déontologie professionnelle (enquêter, sources recoupées informer objectivement leur public et, refuser de se transformer en vulgaire outil de propagande "qu'il soit pro-nationaliste ou pro-Belgicain d'ailleurs").
Je ne prétends nullement d'ailleurs, que de nouvelles élections ne renforceraient pas les partis nationalistes. Je ne fais qu'émettre l'idée qu'au plus elles seront tardives, au plus elles les renforceront.
D'autre part, elles auraient aussi le mérite, surtout si les médias font leur boulot (voir ci-dessus) de rendre les choix électoraux flamands plus lisibles. En effet, qu'en est-il réellement de cet antagonisme entre les seuls 15/16 % de Flamands séparatistes et, les partis séparatistes qui représentent la majorité de l'électorat flamand ?
Écrit par : Denis | dimanche, 30 janvier 2011
Il ne faut plus faire la MOINDRE concession comme l'a bien compris Maingain et même Armand DDK...à quoi bon leurs donner le moindre avantage s'ils veulent se casser (les flamands)?Ils doivent connaitre le prix de leur indépendance:bruxelles+ communes qui vont se rattacher démocratiquement à bxl par référendum(ils pourront le contester on le fera avec des observateurs de l'onu si nécessaire)...ok on devra financer notre sécu nous mêmes mais eux aussi y compris leurs PENSIONS dont ils ne parlent JAMAIS...Le prix de leur indépendance sera gigantesque avec toute la mauvaise pub que cela va leurs faire...ils risquent d'être accusés de déstabiliser l'Europe et ou l'Euro...en fait les flamands sont faits comme des rats,pris à leur propre piège.D'ailleurs le 'gros' panique et a 'soudain' des solutions à proposer..qu'il fasse bien gaffe que son ex électorat ne paniqué à l'idée de perdre des sous soit par la spéculation soit par la peur d'indépendance.Il risque de ne plus voter si massivement pour la NVA.Et le CDNV qui espère récupérer quelques électeurs, je n'en suis pas si certain..le vld, groen et le spa pourraient pour des raisons bien différentes en récupérer quelques uns...mais il est aussi possible que les déçus de la NVA de de wever qui n'aurait lui aussi rien obtenu sauf le chaos n'aillent au VB mais les plus radicaux.
Donc des élections rapides sont risquées mais cela serait encore plus risqué si elles viennent en juin ou septembre.
Écrit par : dissy | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@ leluron,
Je me sentais visé parce que je l'étais, n'est ce pas ?
J'ai l'impression que vous avez un petit problème psychologique, non ? Relisez vous: 'Mes enfants ont la nationnalité francaise, je suis bcp plus francais que vous ne le serez jamais, mais fier d etre belge, un truc qu il vous faut comprendre, c est juste le pays ou dont je suis natif.' Chez moi (à Liège !), dans ces cas là, on dit 'Un suppositoire et au lit !'
Vous êtes fier d'être belge, dites-vous ? Très bien, tant mieux pour vous. Mais c'est un problème de définition. C'est quoi un Belge, au juste ? Et en quoi peut-on être fier d'en être un ? Satisfait, je peux comprendre, heureux, à la limite, mais fier ?
Je ne parle que pour moi, et il appartient à chacun de réfléchir pour lui même, mais à mon avis, 'être belge', ça n'a aucun sens, parce qu'il n'y a aucun sentiment national identifiable. Comme Marcel Sel s'emploie à le démonter tous les jours sur ce blog, ce qui se passe dans ce non-pays est inimaginable ailleurs.
Ceci étant, comme tout le monde, vous avez le droit d'avoir une patrie à aimer, un vrai pays dont on peut être fier. Votre attitude agressive trouve certainement son origine dans le pressentiment que ce que vous croyiez être votre pays, votre patrie même, est en train de s'effondrer sous vos pieds. C'est très certainement horrible à ressentir, et c'est ce que j'ai voulu m'épargner en prenant acte de l'absurdité de la Belgique.
Maintenant, il faudrait que vous nous exposiez le problème visiblement douloureux que vous éprouvez par rapport à la France ne général et à Paris en particulier. Encore une fois, relisez vous un instant : 'remettez vous en question, si vous en etes capable. Vous vous etes bien impregné de la mentalité parisienne la plus conne. '
En dernière analyse, peu importe. je peux me tromper du tout au tout, mais au moins, j'ai formulé un scénario concret de comment la 'Question Belge' pourrait trouver une solution définitive. Vous, en comparaison,vous vous bornez à répéter en boucle que "les marchés siffleront la fin de la récréation", ce qui n'est pas en soi dénué d'un certain fondement mais dont vous tirez selon moi la mauvaise conclusion.
En l'absence d'une articulation plausible de votre part, j'en suis réduit à supputer de ce que vous voulez dire et je suppose donc que vous pensez à une pacification par pression des marchés financiers, qui seraient capables d'imposer par un coup de baguette magique que les 'Belges' soient en mesure enfin de trouver entre eux la martingale susceptible de faire disparaitre les raisons pourtant très profondes de leurs désaccords.
Que la scission de al Belgique soit malvenue et qu'elle ne réjouisse pas grand monde dans les chancelleries et les salles de marché est assez probable. De là à penser qu'on puisse durablement placer sous l'éteignoir les forces du nationalisme flamand et la haine de plus en plus palpable que se portent les 'Belges' entre eux, ça me parait illusoire.
Le royaume merveilleux des Bisounours est en fin de vie. Dommage pour ceux qui croyaient qu'on 'finirait bien par s'entendre', parce qu'on 'était obligés de trouver une solution'.
Écrit par : JPBWEB | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentairePas seulement vous, vous n etes pas retraité que je sache. Votre sortie la plus drole (rattachement de la flandre à la hollande, que ni l un ni l autre ne veulent) et en deux la capitale de l europe en france. Cela mérite un bon lavement, a défaut de suppo.
Je pourrais vous faire remarquer qu il vous faudra encore 5 ans, pour avoir été en france aussi lgt que moi (mon employeur était francais et m a envoyé un peu partout) Si le rattachement à la france était crédible, je voterais pour. Il y a bien un roi a wallis. La corse a un statut spécifique, sans parler de la nouvelle calédonie et de la polynésie. Je travaille en flandre et je n y ressens pas la volonté affichée des partis flamands.
Vous pouvez prendre le probleme par tout les cotés, le jour ou les marchés auront un doute. Tout les belges payeront la note. Et il faudra un accord rapide, la scission serait bcp trop longue.
Écrit par : leluron | lundi, 31 janvier 2011
C'est en 1911, à l'occasion de l' Exposition de Charleroi de 1911, l'exposition des arts anciens du Hainaut, que Jules Destrée prend conscience de la spécificité wallonne. Dès lors, il va exprimer ses revendications pour l'autonomie de la Wallonie. En novembre, devant le Jeune Barreau de Bruxelles, il fait une conférence sur le sujet, évoquant déjà la minorisation politique de la Wallonie : « Nous sommes des vaincus, et des vaincus gouvernés contre notre mentalité. »
Cette fameuse lettre sera publiée dans la Revue de Belgique du 15 août 1912 et dans le Journal de Charleroi du 24 août 1912, puis reprise par La Gazette de Charleroi et, à Liège, par L'Express (qui avait lancé en juin une grande campagne nationaliste wallonne), puis, en feuilleton, par La Meuse.
De ce long texte, on retient deux phrases :
* « Et maintenant que me voilà introduit auprès de Vous, grâce à cette sorte de confession, laissez-moi Vous dire la vérité, la grande et horrifiante vérité : "Il n'y a pas de Belges, mais des Wallons et des Flamands." »
* « Sire (...) Vous régnez sur deux peuples. Il y a en Belgique, des Wallons et des Flamands ; il n'y a pas de Belges. »
Écrit par : dissy | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaireSi vous commencez à parler de la mentalité française, tout ça, vous n'allez pas débattre.
Vous allez passer votre temps à enchainer des clichés plus ou moins stupides.
La preuve de la stupidité de ce "débat", c'est ce que pensent la majorité des flamands des wallons : la plupart d'entre eux ont une très mauvaise opinion des wallons, ils les trouvent paresseux et inintéressants. Sans avenir. Alors qu'ils aiment plutôt bien les français. Parce que nous on est plutôt bien accueilli chez eux.
Est-ce qu'ils ont raison ? Est-ce que les wallons ne valent rien ? Est-ce que les français eux sont plus intéressants ?
Ben moi je m'en tape.
Parce que les clichés stupides, je ne les écoute pas.
Je préfère me fier à mon expérience vécue directement avec des vrais wallons, et à mon jugement.
Et je me fiche de l'histoire de nos pays, parce que quels que soient les crimes qui ont été commis par nos aînés, leurs enfants ne sont en rien responsables. Aucun de nous ici présent n'est responsable de quoi que ce soit.
Et puis nos cours d'histoire ont souvent une part de propagande en eux, alors mieux vaut s'en méfier.
Donc si vous voulez faire preuve d'intelligence, ne vous fiez pas aux clichés sur les français.
Écrit par : jaggy | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@jaggy: bien vu d'accord avec vous...les parisiens prennent aussi les Marseillais pour des fainéants, des magouilleurs etc..la réalité est qu'il y a des magouillers partout, des courageux partout, des cons partout(c'est malheureusement international la connerie).
Il y a plus de points communs entre un ouvrier de Charleroi et un autre ouvrier de disons Toulon...idem entre un bourgeois de Woluwé ou Uccle/Lasnes et un de Neuilly/auteuil/passy...
Il y a même plus de pts communs entre un docker anversois et un sidérurgiste Liégeois qu'entre un patron du voka avec un autre patron de la feb ou de l'UWE ou du CAC 40.
Ce qui unit malgré tout les gens sur un projet commun de société ce sont des valeurs, une langue et une culture au sens large du terme....il y a une diversité immense entre les francophones des 5 continents et c'est une richesse...pour nous tous peu importe nos nationalités et nos religions (si nous en avons)?
Écrit par : dissy | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentairePlus on parle de scission, plus BDW fait pitié. Il gesticule, pleurniche, se défend d'avoir jamais ne fût-ce qu'y avoir pensé... Lui, il ne voulait pas la scission, comprenez bien, il voulait l'au-to-no-mie (façon polie de faire un scission de fait tout en gardant une option sur Brussel).
Il commence tout doucement à chier dans son froc que ça se passe vraiment. Il est coincé dans son propre engrenage et il ne sait pas trop comment il va en sortir sans perdre complètement la face et rendre ses plumes chèrement gagnées sur le pelage du CD&V.
Bart, si tu me lis, tiens bon ! Forza Flandria ! Votre peuple vaincra ! Ne lâche pas une once de concession et continue de capter ton électorat. On y est presque !
Écrit par : Gilles | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaireIl est patent que ce pays , la Belgique, est devenu un royaume d'opérette dont les acteurs ne parviennent pas à tirer des conclusions. J'ai écouté l'émission sur la RTBF à midi. Il se confirme qu'Olivier Maingain est le seul homme politique à posséder un sens de l'Etat, dans la pleine acception hexagonale de ce terme.Il convient de relire la longue interview que Mr Maingain a accordé au ''Monde " le 8 septembre 2010. Elle laisse entrouverte la porte du référendum et l'affaire d'une Union entre la France et la Belgique francophone. il est à noter que lorsque Maingain parle, les autres l'écoutent avec un certain respect , qu'ils soient Flamands ou Francophones. Je l'avais déjà noté dans le passé. J'ose espérer que,quelque soit le devenir de la Belgique francophone, ( Wallobrux, association avec la France etc ), Olivier Maingain en deviendra le patron.
Écrit par : renaud | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@ renaud,
Je vous rejoins quasi entièrement sur ce message. M. Maingain est bel et bien le seul à demeurer cohérent depuis toujours. Notez bien que certains en étaient conscients avant les élections, d'autres le réalisent aujourd'hui seulement, hélas !
Écrit par : Denis | lundi, 31 janvier 2011
La fin de la belgique est imminente.
et ceux qui croient que les belges (au fait les tunisiens et egyptiens non plus) freineront leur destin face aux injonctions des agences de notations sont des imbéciles.
Il suffit d'une étincelle, puis c'est l'escalade et la belgique n'existe plus. (et le risque de coups qui se perdent devient non nul)
Les responsabilités? Les réformes institutionnelles successives qui ont vidé le pays de son sens. Maintenant il est trop tard. La belgique de papa n'est plus aux commandes. Les politiques sont focalisés sur leur région et ignorent le concept belge. Le fédéral n'est plus qu'un centre de mendicité vers les régions.
Écrit par : Salade | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@Salade : sur l'affaire des agences de notation, vous avez bien entendu raison. Voici la dernière des tartes à la crème que Monsieur tout le monde répète à satiété. La pensée
dite ''néo-liberale " a tant pénétré certains esprits faibles, qu'on en viendrait presque à
conclure que Messieurs les Banquiers ont encarté la planète. Or, si ces gens là détiennent
de grands pouvoirs que l'on ne cesse de rappeler pour éviter toute contestation de l'ordre
établi, leur puissance ne tient qu'à ceux qui les magnifient et plus encore qui les acceptent . Dans l'affaire Belge, Les Fitch et Cie n'y pourront rien...nul technocrate n'a dissous dans un verre d'eau un sentiment national grandissant, tels que le ressentent les Flamands.
Écrit par : renaud | dimanche, 30 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@renaud
"On ne peut discuter valablement sur ce blog et c'est dommage, car on se heurte inévitablement aux à priori de certains, dont les connaissances historiques et le niveau
d'analyse est bas."
Va falloir péter un grand coup et arrêter de vous croire plus instruit que tous les intervenants sur ce blog comme vous le faites à longueur de commentaires.
Si le niveau n'est pas assez élevé à votre goût, allez voir ailleurs, mais arrêter de nous péter les rouleaux avec vos rengaines moralisatrices pseudo-érudites.
Ca te va comme "niveau d'analyse" ?
Écrit par : Gilles | lundi, 31 janvier 2011
@gilles : je fais comme je l'entends, et vous ne m'intéressez ni de loin (demeurez y ), ni de près ( quelle laideur ) . Point final
Écrit par : renaud | lundi, 31 janvier 2011
Répondre à ce commentairePeu me chaut de vous intéresser, et j'entends bien que vous fassiez comme il vous plait.
Je continue néanmoins de m'interroger; si réellement "On ne peut discuter valablement sur ce blog", que faites-vous encore ici ?
Écrit par : Gilles | lundi, 31 janvier 2011
Répondre à ce commentaireVous trouverez aussi Renaud L-B sur tous les forums rattachistes possibles et imaginables, il ne fait que cela.
Écrit par : Endadine Akass | lundi, 31 janvier 2011
@Gilles : j'ai dit point final.
Écrit par : renaud | lundi, 31 janvier 2011
Répondre à ce commentaireEnfin une bonne nouvelle !
Écrit par : Endadine Akass | lundi, 31 janvier 2011
@Endadin : je demeure ici . Point final pour vous également. Vous avez du mal à comprendre
notre langue.
Écrit par : renaud | lundi, 31 janvier 2011
Répondre à ce commentaireOn peut regretter que les jugements à l’emporte-pièce semblent l’emporter au long des discussions sur ce blog.
Cela donne à tout ceci un fumet d’inutilité et de perte de temps de plus en plus puissant.
Le recours à l’insulte ne témoigne que rarement d’une justesse d’analyse et devrait être réservé aux fats qui prétendent diriger ce non-pays.
Écrit par : Waharday | lundi, 31 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@ Waharday
Globalement les debats sont souvent constructifs et bien argumentes sur ce blog, je ne vois personnellement pas trop ce que votre remarque a de pertinent.
Quand a savoir si cela est une perte de temps, ce blog existait bien avant les elections de juin 2010 et bien avant celles de 2007. On peut difficilement nier que dans l'intervalle les mentalites francophones ont fortement change et je ne crois pas qu'on puisse serieusement affirmer que ce blog n'y soit pour rien et il a deux vertus a mon sens :
1. Il a largement contribue et contribue au changement de mentalite des francophones pour qui la scission n'est plus aujourd'hui un tabou.
2. Il a mis en exergue non seulement dans les post mais aussi et surtout dans un bon nombre de commentaires des intervenants neerlandophones a tendances VB, LLD et NV-A (et autres) la grande mauvaise fois qu'ils sont prets a deployer pour arriver a leurs fins.
Je dirais meme que c'est cela le plus interessants, c'est que demain ils auront leur scission mais qu'ils en payeront le prix du mensonge et de la malhonnetete et que cette etiquette leur restera collee longtemps sur le front partout ou ils iront defendre la Flandre avec un F majuscule pretentieux de 4 metres de haut.
Écrit par : kermit | lundi, 31 janvier 2011
Merci Kermit, mais ce blog n'existe que depuis juin 2009. En revanche, j'intervenais régulièrement sur le blog de Jean Quatremer depuis 2007.
Merci aussi Waharday, vous avez parfaitement raison. Il suffit que je m'absente deux jours pour que certains se croient autorisés à user de mon territoire (sol) comme bon leur semble :-))
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 janvier 2011
@Kermit
D’accord avec vous !
Je m’exprimais uniquement sur les interventions qui sont en train de devenir d’un niveau regrettable. Le Blog de Marcel Sel est d’une très haute qualité, je regrettais de le voir pollué par des commentaires outrageusement offensants.
Écrit par : Waharday | lundi, 31 janvier 2011
Répondre à ce commentaireEn effet, l'invective et l'insulte semblent prendre davantage de place qu'il ne serait souhaitable. Mais n'est-ce pas le signe de la radicalisation en cours ? Dans les périodes de crise, ce sont souvent les radicaux minoritaires qui provoquent la conflagration et la politesse ne les a jamais calmés.
J'avoue me sentir assez démuni devant la rage, la rancune et la colère, degrés zéro de la politique. Marcel, qui semble fort occupé, ne devrait-il pas y mettre son grain... de Sel ? (non, je n'ai pas dit qu'il avait un grain !) :-)
Écrit par : Simdew | lundi, 31 janvier 2011
@ kermit
Votre posture de gorille se battant la poitrine me fait pitié.
La Belgique belgicaine est depuis 1830 la même, fransquillion Flamand et francophone de Bruxelles avec la cour et qq Wallons riches plus le PS et les syndicats qui se sont ajoutés après '45. Les Flamands fransquillions sont aussi Flamands d'origine et parfois les pires ennemis de la Flandre, ils n'ont jamais fait autre chose que sucer la Flandre et sa population.
Je n'ai jamais dit rien d'autre.
Pour le reste continuez à tambouriner.
Je sais que vous utilisez un système contre moi, dire que je suis un menteur jusqu'il y a quelqu'un qui vous croit.
Écrit par : traveller | lundi, 31 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@ Waharday
Tiens il suffisait de parler du loup our qu'on en voit la queue. Aujourd'hui il semble avoir adopte la posture du Calimero !!!!! Un systeme contre lui, ohhhh le vilain complot.
@ Traveller
Vous avez ecrit :
"La Belgique belgicaine des francophones n'a jamais existée, c'était un mirage francophone en croyant que le Flamand silencieux était finalement d'accord après la raclée de la répression"
Et ensuite pretendu n'avoir parle que de :
"Belgique belgicaine qui était responsable de la répression, cette Belgique socialiste francophone et Flamande."
Donc oui vous mentez, vous n'arretez pas et conscient du fait vous vous defendez pathetiquement avec des "c'est trop injuste, mechant gorille francophone". Du reste nous y sommes assez habitues, c'est meme au fond tres drole !!!
Écrit par : kermit | lundi, 31 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@ kermit
Continuez à sortir des demi-phrases. Je n'y peux rien que vous ne savez pas comprendre un texte entier.
D'ailleurs ce n'est pas la première fois que je constate ce défaut dyslexique chez vous.
Vous vous rappelez nos discussions sur la gazification à grande profondeur?
Vous avez une idée combien de puits sont déjà foré et combien de milliards sont déjà investit là-dedans?
Je m'arrête ici. Vous allez de nouveau sortir une demi-phrase. Je sais pourquoi vous le faites, mais je ne comprends pas l'avantage de mordicus refuser de comprendre l'adversaire, qui dans le fond n'en est pas un.
Je n'ai rien contre le peuple Wallon/francophone de la Belgique, j'ai beaucoup d'amitié pour pas mal de Wallons depuis des années et ils me le rendent. Je suis seulement convaincu que la merde infrastructurel de la Belgique nous mène contre le mur.
Libre à vous d'être d'une autre opinion mais cela ne me rend pas menteur.
Écrit par : traveller | lundi, 31 janvier 2011
Répondre à ce commentaireBHV : plainte à la Cour européenne de Strasbourg
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-01-31/bhv-plainte-a-la-cour-europeenne-de-strasbourg-818897.php
Écrit par : Denis | lundi, 31 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@ Traveller
Je me souviens etremement bien de cette fameuse discussion sur la gazeification in situ, c'etait meme assez drole de vous voir vous enfoncer dans un sujet dont j'ai fait mon metier depuis 15 ans et je me souviens tres bien de votre confusion entre sables bitumineux et argiles bitumineuses, un monde de difference que vous confondiez allegrement.
Alors comme vous "je ne comprends pas non plus l'avantage de mordicus refuser de comprendre l'adversaire, qui dans le fond n'en est pas un". Personnellement je n'utilise d'ailleurs pas adversaire, c'est vous qui utilisez ce mot et parce que, j'imagine, c'est ainsi que vous le ressentez mais pour moi vous n'en etes certainement pas un.
Je l'ai encore ecrit ici plus haut en reponse a pmf, je ne refuse pas le droit aux flamands de disposer d'eux memes et je suis personnellement totalement favorable a la scission. Je ne trouve pas l'objectif tres louable mais c'est votre choix et je respecte cela. Ce qui me derange dans l'attitude des gens comme vous, ce n'est pas l'objectif lui meme mais la facon d'y arriver. Cette attitude malhonnete et cette mauvais foi permanente a vouloir manipuler les choses en laissant croire par exemple que les mechants francophones imperialistes sont la source de tous les maux de la pauvre flandre besogneuse, ce sont caricatures grossieres et minables qui font appel chez les gens que vous souhaitez convaincre au cerveau reptilien plus qu'au neocortex.
Personnellement j'aime la raison et j'aime la verite et quand je lis :
"un mirage francophone en croyant que le Flamand silencieux était finalement d'accord après la raclée de la répression"
Je me dis que ca ne fait qu'exiter ce que les gens ont de plus bas en eux et que c'est en plus une caricature finalement assez peu fidele de la realite qui n'est la que pour servir votre cause (en gros, lisez que c'est un gros mensonge). Defendez votre cause, faites le, faites le meme avec passion mais quelle gloire tirerez vous demain d'avoir obtenu ce que vous vouliez par l'hypocrisie et la tromperie.
Tracasseries administratives, discipline Madden, insultes, interdiction de parler le francais dans les cours de recres ou aux administres, murage de conseils communaux, Gordel, peinturlurage de panneaux de signalisation, pelerinage a l'Yser, voila vos methodes, c'est ca la majestueuse Flandre en marche, de l'egoisme, du mensonge et de la haine !!!
Écrit par : kermit | lundi, 31 janvier 2011
Répondre à ce commentaireVous avez oublié les descentes de milice chez les bourgmestres fransquillons de 77 ans.
Écrit par : Jean-Marc L. | lundi, 31 janvier 2011
@ kermit
Je ne réponds même pas sur "ma confusion entre sables et argyles".
Un jour peut-être j'en dirais plus.
En ce qui concerne "un mirage francophone en croyant que le Flamand silencieux était finalement d'accord après la raclée de la répression", les francophones n'avaient aucun problème avec les Flamands de '45 à '68, année de Louvain, suite à la raclée subit par les Flamands en '44/'45, raclée organisée par la gauche Flamande et les fransquillions Flamands(les juges et magistrats étaient dans cette catégorie).
Je parle des francophones au pouvoir, qui n'ont pas donné la raclée mais qui en ont profité que les Flamands étaient K.O.
La prochaine fois j'ajoute un grammaire et un dictionnaire, mama mia.
Où est le mensonge?
Écrit par : traveller | lundi, 31 janvier 2011
Répondre à ce commentaireNOTE TRES IMPORTANTE DU CENSEUR SEL : IL EST APPARU QUE BASTA FRANCIA N'EST AUTRE QU'ISABELLE, QUI PASSE SON TEMPS A INSULTER ET A PROVOQUER. PRENDRE DES IDENTITES DIFFERENTES POUR HARCELER D'AUTRES COMMENTATEURS, C'EST DU TROLLISME. DE CE FAIT, J'AI BLOQUÉ L'ACCES AUX COMMENTAIRES DE CE BLOG A ISABELLE, ISA et BASTA FRANCIA QUI SONT UNE SEULE ET MËME PERSONNE. J'AI AUSSI EFFACE L'ENSEMBLE DE SES COMMENTAIRES.
LES AUTRES CANDIDATS AU TROLLISME (USURPATION D'IDENTITÉ, CONTREPRODUCTIVITÉ SYSTEMATIQUE, PROVOCATION SYSTEMATIQUE) SONT AVERTIS.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@ Traveller
Encore avec votrte fausse naivete hein gars. Allez, puisque vous n'avez pas les yeux devant les trous on va encore vous le repeter une fois. Le mensonge vient du fait d'avoir ecrit :
"La Belgique belgicaine des francophones n'a jamais existée, c'était un mirage francophone en croyant que le Flamand silencieux était finalement d'accord après la raclée de la répression"
Et ensuite pretendu n'avoir parle que de :
"Belgique belgicaine qui était responsable de la répression, cette Belgique socialiste francophone et Flamande."
He, y a que vous qui n'avez pas compris ou qui faites semblant de ne pas comprendre, la prochaine fois, plutot que d'ajouter une grammaire et un dictionnaire je vous propose de les lire, ca ne pourra pas vous faire de mal.
"MENSONGE, nom masculin
Sens Assertion contraire à la vérité, énoncée pour tromper. Synonyme sournoiserie"
Écrit par : kermit | lundi, 31 janvier 2011
Répondre à ce commentaireJe préfère "confusion" à "mensonge". Rien ne prouve que Traveller "mentait", un acte qui suppose une intention.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 janvier 2011
Pour ma part je pense qu'il y a intention. Je sais que vous avez une petite tendance a la compassion, Marcel, mais quand on nie un jour ce qu'on a affirme la veille, cela s'appelle mentir. Alors vous choisirez, soit on a menti la veille, soit on a menti le lendemain mais il y a forcement un moment ou l'on ment.
Quand on suggere que les francophones ont brime les flamands et qu'on pretend le contraire le lendemain, il s'agit d'une "assertion enoncee pour tromper" la veille ou une " assertion contraire a la verite" le lendemain, au choix.
Écrit par : kermit | mardi, 01 février 2011
@Marcel Sel : ce blog est votre affaire et votre création . Je n'ai donc aucun droit à vous intimer quoique ce soit. Cela étant, le dénommé Engadin Arkass, passe le plus clair de son temps à m'insulter. Cet individu ne supporte que je tâche de m'exprimer correctement, lui qui ne parvient pas à aligner deux phrases d'une tenue correcte.Je suis en droit de défendre une éventuelle option française, j"ai également le droit de prétendre que la Révolution Française a été l'événement le plus important des temps moderne en Occident. J'ai enfin le droit de constater que certaines personnes ne présentent strictement aucun intérêt en terme d'analyse, sans pour autant être taxé de bouffon et de suffisant. Ce bonhomme ne sait que provoquer inutilement, car, au fond , il a la tête vide.
Écrit par : renaud | lundi, 31 janvier 2011
Répondre à ce commentaire@Renaud : "ce bonhomme ne sait que provoquer inutilement, car, au fond, il a la tête vide" n'est pas le signe d'une grande ouverture d'esprit de votre part. Endadine est virulent, mais il me semble qu'au contraire, il a la tête bien pleine. Ce serait plus simple si vous ne recprochiez pas aux autres d'être ceci ou cela et ne faisiez pas de procès d'intention. Je demande qu'on n'attaque les gens qu'avec des arguments sur ce blog, ni avec des insultes, ni avec des soupçons d'ignarisme, d'ignarité ou d'ignaritude.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 31 janvier 2011
@renaud, si vous m'aviez lue, vous sauriez que je suis pour l'option "France", vous sauriez pourquoi.
Dans ce fil, je vous ai posé une question car je n'ai pas compris ce que vous me disiez car rien dans mes interventions ne faisait état de la révolution française.
Ceci étant dit, je serais bien mal placée pour dire que les français était ceci ou celà à l'époque et si vous m'aviez lue vous sauriez pourquoi : mes ancêtres sont français, je vis avec un français dont la famille habite toujours en France. Alors venir parler ensuite de choix opportuniste.....
Lisez un peu Jean Quatermer et vous comprendrez qu'il n'est pas facile ici d'être francophone.
Personnellement, je n'habite ni bruxelles, ni sur la frontière linguistique et j'en suis heureuse car si demain je veux acheter une maison à 20 km de chez moi (et donc en France), personne ne pourra m'en empêcher alors que je constate que mes compatriotes actuels mais aussi d'autres européens, ne peuvent pas le faire en flandre, frontière linguistique oblige.
Alors avant de nous juger sur nos différents linguistiques, nos soi disant querelles qui n'intéressent personnent. Lisez, instruisez-vous........... Il y a plusieurs billet sur ce blog que vous devriez lire avant d'intervenir de la manière dont vous le faites.
Si vous êtes réellement le français que vous dites être, j'avoue que je ne comprend pas votre attitude. Frontalière et liée par la famille, j'ai beaucoup d'amis français, je n'ai jamais entendu des discours comme le vôtre.
Même pas de mon amie catalane française.
Je constate quand même qu'il faut moins longtemps pour un Bruxellois pour se rendre à Paris en train que pour moi Belge me rendre à Bruxelles en train aussi.
Je dirais même plus en répétant ce que mon garagiste à Perpignan (eh oui, je fais parfois l'entretien de mon véhicule là bas par opportunité) : vous avez plus facile que nous d'aller dans les deux capitales, tant ils se sentent éloignés du centre de la vie française.
Je vous répète donc mon conseil. Lisez plus avant ce blog, vous y gagnerez en compréhension. Je dois avouer que ce fut mon cas. Et vous comprendrez que les belges francophones sont en droit de se poser des questions quand à leur avenir tant le nationalisme est présent dans le nord.
Écrit par : pmf | mardi, 01 février 2011
@Kermit : il peut aussi s'agir d'une confusion (mentale). Vous savez, le cerveau humain le plus brillant est capable de manipuler des concepts opposés sans s'en rendre compte. Je passe beaucoup de temps à opposer justement des concepts pour voir s'ils peuvent cohabiter pour "nettoyer" mes idées. Donc, Traveller peut tout à fait penser les deux choses de façon concomitante sans lui-même s'en apercevoir. Je préférerais que vous partiez de ce principe-là, ce qui éviterait d'utiliser des mots comme "mensonge" et de le réserver aux mensonges patentés, comme par exemple de prétendre que Léo Delwaide était un résistant, ou que Degrelle était un démocrate.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 01 février 2011
@ Marcel
Non non, je regrette je ne vois pas la de confusion, pas meme mentale. Il s'agit bien de pratique volontariste de tronquer systematiquement la verite pour l'accomoder a sa mode et en l'occurence dans le cas present d'une personne qui affirme une chose et son contraire le lendemain pour s'en defendre.
On rencontre ces pratiques quand un homme par exemple dit ne pas vouloir le separatisme mais juste plus d'autonomie alors meme que son programme est clair a ce sujet.
Traveller est totalement conscient de ce qu'il dit et il suffit de voir comme il s'applique a se dedouaner ensuite quand il voit que la sauce n'a pas pris. Parce qu'effectivement comme vous le dites, quand ces gens la terminent une discussion avec l'impression d'avoir eu raison, meme si inconsciemment ils savent qu'ils ont tord, ils arrivent a se convaincre du contraire. Et c'est pour cela qu'il ne faut pas lacher ce genre d'individu d'une semelle, qu'il faut mettre clairement en evidence leur sophismes sinon vous ne faites que renforcer le sentiment qu'ils ont d'avoir raison. Et quand vous faites cela ils se sentent merdeux et c'est a force de se sentir merdeux qu'ils finiront par se poser des questions sur le bien fonde de leur attitude.
Écrit par : kermit | mardi, 01 février 2011
@ Kermit
Traveller est surtout conscient pourquoi vous l'attaquez à tort et à travers.
Est ce que je me sens mal ou merdique pour cette raison? Pourquoi? Vous me flattez plutôt.
Écrit par : traveller | mardi, 01 février 2011
@ Traveller
Je ne voiss pas trop d'ou vient ce "a tort et a travers". En gros, ca vous gene, donc c'est forcement injuste, Calimero va. Alors "a tort et a travers", m'enfin, quel ane vous faites, on n'a parle que d'une seule chose depuis le debut, une seule, "a tort et a travers", m'enfin et c'est vous qui vous targer de donner des lecons de language aux autres.
Vous avez ecrit une chose, vous vous etes contredit le lendemain, y a rien d'autre a dire, c'est vous qui insister pour nier ce qui saute aux yeux en vous enfoncant toujours un peu plus dans la mauvaise fois et le deni, on y peut rien nous hein.
En plus vous vous sentez attaque, pauvre petite chose va, on vous attaque, n'oubliez pas de nous faire la tete du chien battu et de tirer une petite larme aussi, personne ne vous attaque, Lajoie, je crois avoir etes clair plus haut ou je n'ai critique que les methodes du nationalisme flamand, j'en peux rien si vous vous sentez vise et jouez la victime a revenir sans cesse avec vos "c'est trop injuste". Grandes gueules et petite bite hein, si vous n'assumez pas ce que vous dites ou ce que vous voulez suggerer, abstenez vous ou alors assumez au moins un peu quand on vous met devant vos incoherences.
Écrit par : kermit | mardi, 01 février 2011
@Kermit : c'est possible, mais sur mon blog, entre commentateurs, je n'accepte pas les procès d'intention. Attaquez les arguments, montrer qu'ils sont contradictoires, mais n'accusez pas pour autant leurs auteurs, quels qu'ils soient. C'est plus efficace, je vous assure !
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 01 février 2011
@ kermit
Si vous ne voyez pas le sens des mots dans votre propre langue maternelle je ne peux pas vous aider.
Écrit par : traveller | lundi, 31 janvier 2011
Répondre à ce commentairerrrrrhooooo Traveller, que voila une belle argumentation !!!! Vous touchez le fond la ! C'est bien ! Que rajouter a cela ? :D
Écrit par : kermit | lundi, 31 janvier 2011
Répondre à ce commentaireDe retour d'un week-end sur la frontière linguistique où un restaurant dénommé "Le Chalêt Normand" pourrait bientôt être rebaptisé "Le no man's land", j'allume mon pc et lit que le VVB et le Tak déposent une plainte à la cour européenne des droits de l'homme! L'objet de celle-ci:L'organisation d'élections illégales du fait de la non-scission de BHV "conformément" à l'avis de la cour constitutionnelle sur la question.
Il m'est d'avis qu'ils vont se casser les dents car le respect des minorités devrait passer au-dessus d'un avis juridiquement contesté et parfaitement contestable.
Toujours est-il que les extrémistes se dévoilent un peu plus au grand jour. L'ambiance est délétère et même les rayons du soleil d'hiver ne parviennent pas éclairer une sortie de crise.
Tes constats, Marcel, sont parlant, et je suis agréablement surpris du fait que tes articles sur les liens sulfhüreux de la NVA, circulent et sont lus par le monde politique. Ceci dit, il n'y a toujours pas un quotidien, une tv, un hebdomadaire qui se décide à faire une enquête approfondie pour le grand public. L'omerta n'est toujours pas levée...
Écrit par : verlaine | lundi, 31 janvier 2011
Répondre à ce commentaireLa cour est à Strasbourg, et donc fransquillonne. En cas de déconvenue pour le TAK, l'issue ne fait aucun doute : Calimero stijl, bien entendu.
Écrit par : Jean-Marc L. | lundi, 31 janvier 2011
@Jean-Marc............
Le TPI est à La Haye, il est donc pro néerlandais....
Et à mon humble avis, une plainte de ce type venant de ce genre de plaignant n'a aucune chance d'aboutir.
Ils ont déposé, on va d'abord voir si la plainte est recevable.
J'avoue que j'aimerai bien qu'elle soit jugée, ils se prendraient un bonne gamelle. Car entre "demande de solution" et " demande de scission", il y a une énorme marge.
Écrit par : pmf | lundi, 31 janvier 2011
Peu de chance de voir ce tribunal être traité de fransquillon, quand on voit sa composition, il y a plus de personnes issues de langues germaniques et slaves que françaises et hormis le président qui est français, la belge et le luxembourgeois ont été prof à Leuven
http://www.echr.coe.int/ECHR/FR/Header/The+Court/The+Court/Judges+of+the+Court/
Il serait assez comique que ce soit un grec qui condamne un flamand. Eux qui ne veulent plus 'payer pour les wallons' alors qu'avec l'Europe, ils n'ont pas eu le choix de payer pour les grecs.
Écrit par : pmf | lundi, 31 janvier 2011
Et pendant ce temps-la, tous les medias (francophones pour faire le buzz, flamands pour en rajouter une couche!) ne s'occupent que du 'doigt d'honneur' de Loooorette...un non-evenement en soi! Pauvres medias...
Écrit par : Vincent Hulin | mardi, 01 février 2011
@pmf : la cour Européenne des droits de l'Homme est à Strasbourg, et c'est là que le VVB et le TAK ont déposé leur plainte.
La Cour Pénale Internationale ne se dérangera pas pour des conneries pareilles entre deux génocidaires...
Écrit par : Jean-Marc L. | mardi, 01 février 2011
@Marcel Sel : jusqu'à nouvel ordre, c'est bien cet individu qui m'a agressé d'une manière
pour la moins puérile, et je vous invite à lire également les insultes proférées par un certain
Gilles à qui je n'avais jamais adressé la parole auparavant Si vous le considérez comme quelqu'un d'intéressant et d'averti, ( peut être parce que ses positions sont plus proches des vôtres que de celles que j'avance d'une manière ''déterminée'' ), c'est votre droit et votre choix , mais permettez moi, pour ma part, de me montrer assez sceptique quant à la sélection des arguments de ce Monsieur.
Maintenant, nous autres, citoyens de France, nous n'avons peut être rien à faire sur ce blog, puisque nous y sommes considérés par certains au mieux comme des donneurs de leçons, au pire tels des intrus. Quand j'affirme que les Français, dans leur grande majorité, ont une vision assez particulière du Monde qui se construit ou.... qui se dissout lentement selon , il ne s'agit pas de se singulariser à vil prix et avec arrogance, mais le fait est avéré par toutes les enquêtes d'opinion. Et cette réalité, je le répète, est la conséquence d'événements historiques lointains, qui pèsent fort heureusement encore sur notre conscience collective.
Que cela ne plaise pas à certains de vos compatriotes est une chose, mais le contestez avec agressivité n'est pas de " bonne augure".
Quant à mon emploi du terme de " race " , je suis étonné que vous l'avez pris dans son sens étymologique initial, c'est à dire ethnique,, car il est fréquemment employé à la cantonade dans le langage familier, et n'a pas cette connotation première que vous lui octroyez. L'ignorez - vous ?
Écrit par : renaud | mardi, 01 février 2011
Répondre à ce commentaire@Renaud : les Français sont évidemment bienvenus sur ce blog, et vous n'êtes pas seul. Il y a ici aussi beaucoup de lecteurs rattachistes (qui veulent le rattachement de la Wallonie et/ou de Bruxelles à la France). Vous n'êtes donc pas en terrain miné, mais vous êtes d'emblée arrivé avec une sorte de complexe de supériorité/infériorité, partant du principe que les Belges détestaient les Français, et d'autre part, que la France était "naturellement" la patrie des Wallons. S'il y a une chose que les Belges n'aiment pas, c'est qu'on les prenne pour un "peuple erratique", même si l'on considère uniquement les Belges du Sud. D'où la réaction. Quant à l'autre chose qu'ils n'aiment pas, c'est qu'on leur explique qu'en fait, ils sont français, mais qu'ils l'ignorent. Là encore, c'est révoltant y compris pour ceux qui voudraient devenir français.
J'ai relevé le mot "race" parce qu'il correspondait à l'idée d'une "ethnie linguistique" que vous utilisez par ailleurs et qui donne à votre discours un aspect nationaliste (parce qu'identitaire centré dans ce cas sur la langue). Ce n'est pas grave, toutes les opinions sont admises ici, tant qu'on ne viole pas la législation et qu'on ne s'insulte pas. Soyez donc fier de la France, prônez le rattachement de la Wallonie si vous le voulez, mais évitez peut-être des attitudes où le Wallon a l'impression de voir arriver une vieille image d'épinal qui l'énerve, celle du colonialiste matamore qui chante, tel le coq, les pieds dans le purin :-))
Je connais les différentes acceptions du mot "race", mais dans ce contexte belge, je préfère qu'on l'évite.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 01 février 2011
Renaud, vous ne me paraissez pas moins nerveux que ceux qui vous invectivent.
Vous savez, il est plutôt facile de ne pas contribuer à donner à ce blog une bonne qualité : il suffit de ne pas se laisser entrainer dans les insultes et les vociférations. Si on vous cherche, vous n'avez qu'à ne pas répondre. Ceux qui profèrent des insultes se ridiculisent, et ridiculisent en même temps les arguments qu'ils essayent maladroitement de défendre.
N'oubliez pas que nous français, nous ne valons pas mieux qu'un wallon ou un flamand. Nous sommes rigoureusement égaux, tant en intelligence qu'en légitimité pour donner notre avis. Et si notre système politique a ses qualités, il a aussi des défauts indéniables. (Comme j'ai coutume de dire, tout système a les qualités de ses défauts, et les défauts de ses qualités...) Et il en est de même pour le système belge.
Nous avons eu déjà 5 républiques et nous en aurons d'autres. Notre organisation n'a au fond aucune importance, car quoi qu'il arrive, il y aura toujours des wallons, des bruxellois et les peuples de France. La question est de savoir si les wallons et bruxellois peuvent venir - ou revenir - parmi eux.
Les francophones belges semblent avoir été élevé à la soupe anti française, il convient donc de ne surtout pas leur laisser entendre qu'une partie des clichés stupides qu'ils ont appris sur notre arrogance sont vrais (les anglais et les américains sont en général bien plus fiers que nous je trouve, il suffit de voir leur adoration de leur drapeau).
Vous allez me dire que vous n'avez pas été pire dans vos propos que certains d'entre eux, et là vous aurez raison... le problème, c'est que vous êtes un français, et donc par définition pour eux, quelqu'un d'à priori arrogant et voulant imposer son avis au monde entier. Vous êtes donc dans la situation où vous devez vous forcer à être moins arrogant qu'eux et à imposer moins vos idées qu'eux... surprenant n'est-ce pas ? Hé bien sachez, que vous vivez ce que vivent tous ceux qui subissent des discriminations (les femmes doivent parfois être encore plus compétentes que les hommes, les enfants d'immigrés doivent être encore plus patriotes que les français de souche, etc.).
Et puis jusqu'à preuve du contraire, n'oubliez pas que l'avenir de la Belgique ne nous regarde pas directement. Tant que les wallo/brux pensent pouvoir gérer la situation seuls, nous ne sommes que des observateurs extérieurs du délitement de leur pays.
Si nous devons construire quelque chose avec les wallons/bruxellois, cela ne peut se passer qu'avec une volonté commune de construire un monde meilleur pour eux. Il est normal qu'ils voient leur intérêt en premier lieu, car c'est leur avenir qui est en jeu, pas le notre. Et si nous voulons les accueillir dans notre république, ce doit être aussi dans ce but, pour leur construire un avenir meilleur A EUX.
Ainsi par exemple, pour Bruxelles il faudrait certainement leur garantir un régime encore plus décentralisé que celui qu'ils ont actuellement, en leur laissant une plus grande maîtrise de leur budget par exemple. Cela nous serait facile, car Bruxelles ne serait pas le centre de la France, nous n'avons pas besoin de l'argent bruxellois contrairement à la Belgique actuelle. Nous n'aurions donc aucun intérêt à nous focaliser sur elle. Et notre constitution nous permet cela sans problème.
Cette ville pourrait ainsi se concentrer à fond sur sa vocation internationale, libérée des contraintes locales actuelles qui entravent son action. Les bâtiments occupés par les institutions belges pourraient ainsi abriter plus d'institutions européennes.
Ce dont a besoin Bruxelles, et ce à quoi peut lui servir la France, c'est d'être efficacement protégée des flamands qui vont l'étouffer et freiner son développement le plus possible, et de construire pour elle un accès à plus d'infrastructures au sud (en créant de grands quartiers et un 2ème aéroport par exemple). Tout cela, la France peut leur offrir. Pour le reste, cette ville doit conserver une très large autonomie d'action.
Notre constitution permet cela, et surtout nous n'avons aucun intérêt à vouloir régenter quoi que ce soit chez eux. S'ils voient dans notre organisation des pratiques qui les intéressent, ils pourront alors d'eux-même prendre l'initiative de les copier, quand ils en auront l'envie. Leur parlement sert à cela.
Pour la Wallonie, leur besoin est un peu différent. Il faut aussi leur garantir une certaine autonomie, bien sur. Mais leur intérêt principal de rentrer dans la république, serait de rassurer les investisseurs, de consolider leurs régimes sociaux, et d'investir fortement dans leurs infrastructures délaissées par l'État belge. Et tout cela, nous avons les moyens de le faire.
La question n'est donc pas de leur demander de nous aimer (la propagande anti française a fait son œuvre on doit faire avec), mais bien de leur montrer qu'il est de leur intérêt de faire appel à nous. Et qu'ils peuvent le faire dans des conditions extrêmement favorables (pour eux et pour l'Europe), de telle sorte qu'ils verraient simplement l'État français se substituer à l'État belge, sans que nous essayions de régenter leur vie.
Écrit par : jaggy | mardi, 01 février 2011
@Renaud... n'en jetez plus on vous a lu, vu et revu.
Quand vous le pourrez relisez la phrase ci-dessous et demandez-vous si votre syntaxe est bien française :
"je suis étonné que vous l'avez pris dans son sens étymologique initial, c'est à dire ethnique,".
Si vous avez un doute, nous avons en Belgique d'excellentes grammaires : Grevisse, Hanse...
Écrit par : Carolus | mardi, 01 février 2011
Répondre à ce commentaire@ Marcel :
Marcel, si tu le peux, continues ce blog... beaucoup de gens en Wallonie n'ont encore aucune idée de la vraie situation. Beaucoup continuent à croire que BHV est un "simple" problème de "gros bourgeois francophones" qui sont de mauvaise volonté pour apprendre le flamand.
Écrit par : Carolus | mardi, 01 février 2011
Répondre à ce commentaireAllez défendre un peu nos villes pour le grand référendum du monopoly belge:
http://www.monopoly.be/
Les villes du sud sont un peu à la traine :)
Écrit par : David | mardi, 01 février 2011
Répondre à ce commentaireFait. Voté Charleroi, Saint-Hubert, et pour nos amis germanophones, Malmédy. Voter pour une petite ville flamande est aussi une bonne idée, elles sont également sous-représentées.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 01 février 2011
J'ai voté pour Chimay
Écrit par : pmf | mardi, 01 février 2011
@ kermit
"La Belgique belgicaine des francophones n'a jamais existée, c'était un mirage francophone en croyant que le Flamand silencieux était finalement d'accord après la raclée de la répression"
Est-ce que cette phrase veut dire que ce sont les francophones qui ont donné la raclée de la répression aux Flamands.
Ou est-ce qu'elle veut dire que les francophones se sont trompés au sujet du désir Flamand de continuer à se battre contre le belgicisme?
Une réponse claire sans interprètations svp?
Écrit par : traveller | mardi, 01 février 2011
Répondre à ce commentaire@ Traveller
La question n'est pas de savoir ce qu'elle peut vouloir dire, ni ce que vous lui faites dire maintenant mais ce qu'elle suggere et ce que vous vouliez lui faire dire hier. En fait elle porte en elle toute la mythologie habituelle de la NV-A et du VB que je rapprocherai de l'extrait suivant d'un discours de Bart De Wever :
"la Belgique était une nation francophone, dirigée par une élite francophone qui pouvait maintenir sa domination politique sur la majorité des pauvres flamands incapables de parler le français"
Bref, peu importe, pour en revenir a la definition du mensonge : Assertion énoncée pour tromper. Synonyme sournoiserie. Voila, c'est tout vous ca, y a rien de plus clair et si ca ne l'est pas pour vous ca ne vient que de vous mon ami, arretez de cherchez des raisons ailleurs et de preter aux autres des interpretations qui n'existent pas.
Écrit par : kermit | mardi, 01 février 2011
Répondre à ce commentaire@ Marcel
Eric Zemmour reparle de la Belgique :
http://www.dailymotion.com/video/xgs7hr_eric-zemmour-la-belgique-une-equation-impossible_news#from=embed
Écrit par : Thibaud | mardi, 01 février 2011
Répondre à ce commentaire@ kermit
Exactement la forme de réponse que je connais de vous.
Jamais concrete, jamais exact, toujours divaguant dans les suppositions, les votres, négatives à mon égard.
Maintenant c'est BDW qui parle pour moi, BDW que je ne lis jamais et que je trouve une perte de temps et d'énergie depuis 3 ans, mes commentaires à son sujet sont clairs sur ce blog-ci.
Donc calmez vous un peu et commencez à lire ce qui se trouve sur l''ecran et pas dans votre tête.
Écrit par : traveller | mardi, 01 février 2011
Répondre à ce commentaireAha Sherlock, j'avais averti ce TDC de akass que j'ai au moins 25 forme d'écriture différentes ! La truficulture est un art coke-ass ! Et, ici, on est bien servi, merci ! ihi
[VOUS ETES PASSEE PAR UNE AUTRE IP. ELLE EST DONC BANNIE AUSSI. VOUS ETES DEFINITIVEMENT INDESIRABLE SUR CE SITE, CE NE SERT A RIEN. TOUT ORDINATEUR SUR LEQUEL VOUS VOUS BRANCHEREZ SUR MON BLOG SERA BANNI AD VITAM. AUTANT LE SAVOIR. NOTE DU CENSEUR ANTITROLL]
Écrit par : isabelle | mardi, 01 février 2011
Répondre à ce commentaire@ Traveller
Tjrs a jouer sur les mots hein, je crois m'etre contente de rapprocher ce que vous aviez ecrit a cet extrait de discours. Que vous le lisiez ou non la comapraison est directe, ce sont les memes propos, ... ca doit etre lui qui vous lis alors. Pretentieux va !
Écrit par : kermit | mardi, 01 février 2011
Répondre à ce commentaire@ kermit
Il n'y a que chez vous que cela n'arrive pas que quelqu'un a les mêmes idées que vous, c'est difficile de descendre à ce niveau...-)))
Écrit par : traveller | mardi, 01 février 2011
Répondre à ce commentaireVous avez raison, O combien, vous etre si drole. Ce blog est donc rempli de gens qui n'ont pas les memes idees que moi, c'est cela oui. ;-)
Écrit par : kermit | mardi, 01 février 2011
Répondre à ce commentaire@Jaggy : votre message est empreint de la sagesse qui me manque. Je tacherai de m'en inspirer et de modérer mes propos tels que vous me le conseillez, bien que certains algarades me fasse littéralement bouillir . Etes vous du Nord ou du Pas de Calais ? par curiosité.
@carolus : vous voudriez que je m'exprime comme vous ? eh bien ,c'est non.
@Marcel Sel : mes propos ont eu pour objectif de situer un peu le fond de la mentalité de nombreux de mes compatriotes par les temps qui courent . Nous connaissons nous mêmes
des difficultés d'ordre structurelle : le Médiateur de la République , un homme qui n'est pas susceptible d'être de gauche, a écrit un article assez bien torché et qui affirmait, à juste titre et en substance, que la Société Française était épuisée....
Écrit par : renaud | mercredi, 02 février 2011
Répondre à ce commentaire@Pmf : j'ai rencontré Quatremer à Bruxelles en juin 2008 : il y a, à mon sens du bon et du moin bons dans ce qu'il dit . Je le lis régulièrement depuis 3 ans par ailleurs .
Quatremer prétendait lors de cette réunion à laquelle assistaient une vingtaine de citoyens belges que les négociateurs francophones négocieraient encore 20 ans, autant qu'il m'en souvienne, et capituleraient probablement en rase campagne.
Il a depuis changé d'avis. Je lui avais rétorqué que le lien territorial entre la RBC et la Wallonie
serait de nature à créer un choc psychologique dans les esprits, les frontières demeurant par leur symbole , inscrites dans les esprits.Nous en sommes restés là.
Je vous confirme que je suis Parisien depuis toujours ...
Écrit par : renaud | mercredi, 02 février 2011
Répondre à ce commentaire@renaud
Je vis à Paris, mais mes racines sont du Nord. Plus précisément, de la frontière franco-flamande, de chaque côté de la frontière. Si je suis avant tout un français francophone du Nord, je suis donc aussi flamand.
C'est pourquoi, même si je défends l'intérêt des francophones - wallons ou bruxellois - je m'intéresse aussi à la Flandre. Je considère ainsi que leur volonté d'émancipation est parfaitement fondée, car les flamands ont autant de lien avec les wallons qu'avec les français. Maintenant qu'il y a l'Union Européenne, les flamands n'ont pas besoin du parlement belge, le parlement européen est suffisant pour ce qu'ils veulent partager avec les wallons. Je me fiche un peu des raisons qui ont rendu cette situation possible, car il ne sert à rien de ressasser le passer. Mais le constat me parait clair et évident aujourd'hui.
Pour moi, l'évolution idéale serait non pas un morcellement de la région, mais au contraire un regroupement des pays selon une logique ethnolinguistique. Ce qui me paraitrait le plus logique, serait qu'à terme la Flandre et les Pays-Bas se regroupent en un seul pays, et soient voisines de la Wallonie/Bruxelles française au sud. Maintenant l'évolution du monde est compliquée, et ne suit pas toujours la logique que l'on croit.
Je pense aussi qu'il faut être indulgent avec les belgicains. Pour des étrangers comme nous, il est facile d'analyser froidement la situation de leur pays et de décréter simplement "game over". Pour eux, le chemin est simplement plus long (bon là ça commence à faire sacrément long mais bon...). On dira que l'amour est aveugle, et que chez certains, il est encore plus aveugle que chez d'autres... :D
Maintenant, il leur reste un dernier espoir : que lors d'un prochain vote, les nationalistes reculent franchement. C'est leur dernière chance. Sinon il faudra prendre acte que l'aventure Belgique doit prendre fin.
Ce qu'il faut absolument éviter, c'est un nouveau gouvernement "d'union nationale" qui durerait 6 mois, histoire de pourrir encore plus la situation sans avancer d'un pouce sur rien... pour se retrouver à la case départ ensuite.
Écrit par : jaggy | mercredi, 02 février 2011
Répondre à ce commentaireIl n'y a PAS de belgicains : il y a des Belges et il y a des traîtres !
Écrit par : Joël | jeudi, 03 février 2011
@Jaggy : votre recomposition territoriale est une évidence : un spécialiste du droit constitutionnel flamand y a d'ailleurs fait allusion récemment . Ce qui existe dans notre propre constitution, est-ce à dire des possibilités d'intégration plus ou moins profonde d'un territoire étrange, l'est également dans la constitution des Pays Bas. Bien que je rende très souvent en Belgique pour visiter des expositions, je n'ai eu qu'un contact avec un Flamand de Vilvoorde, dont le père était... Français. C'était un garçon très modéré et plutôt de tendance "écolo', qui travaillait pour une multinationale U.S à Bruxelles ( pas du tout le genre de cadre pénible, qui est persuadé que l'entreprise est au centre de l'existence ). Que dire de cette conversation ? quel enseignement en tirer ? eh bien, que la vision de ce garçon beaucoup plus jeune que moi était quand même un peu caricaturale, concernant la soi-pauvreté régnant en Wallonie.
Ce qui est quand même étonnant dans cette affaire ...Belge, c'est effectivement la longueur
du processus qui concourt à la séparation. Cela me laisse pantois et, à certains égards, sceptique. Il y a quelque chose qui relève du '' mais retenez moi, retenez moi " !!
Comme je suis un ancien militant politique, mes connaissances au sujet de ce pays sont à caractère essentiellement livresque. J'ai au moins fait cet effort là, passionné d'Histoire que je suis.
Je suis néanmoins persuadé que la partition du pays aura lieu. Les nationalistes flamands
représentent la légitimité de la Flandre .... à porter son nom. Le sentiment national est diffus chez de nombreux Flamands, mais je suis persuadé , qu'au fond de leur conscience et même pour les plus raisonnables, il existe la conscience de constituer un peuple distinct.
La N-va peut bien reculer provisoirement ( rien n'est exclu , bien que je n'y crois pas ),
une autre enseigne prendra sa place . J'en ai l'intime conviction. Electoralement parlant , je crois bien que le meilleur score de la défunte Volksunie avait été de 19 % et le V.N.V d'avant guerre fit aux élections générales de 1936 , 15 % . Et comme je suis plutôt d'inspiration marxiste, je dirais que le sort de la Flandre a basculé le jour où les intérêts du Patronat flamand ( Voka, et Unizo )ont rencontré celle de la grande majorité des citoyens . Bien entendu, ce dernier se contenterait bien d'une simple indépendance économique, mais eu égard à la force des symboles portés par les nationaliste ( politiques ), il ne pourra qu'accompagner ce mouvement d'émancipation. Du côté des francophones, c'est Maingain qui sera le futur patron du Wallobrux, ..ou autre. Sur le plan de l'organisation de l'Etat, Maingain semble avoir un sens de l'intérêt général au sens où nous l'entendons. Analysez
son discours, et ce que j'affirme transparaît. Les autres ne sont que de petits boutiquiers tels que nous en rencontrions sous la IV eme République, avec des tares de même niveau, et les Belges intoxiqués par ces mécanismes parlementaires, ne raisonnent souvent qu'en fonction
des intérêts partisans des uns et des autres. Nous autres français devions faire de même dans les années 46-58, car, dans une situation donnée , tous les êtres humains se ressemblent en définitive.
Voilà ce que je pense, à tort ou à raison.
Écrit par : renaud | jeudi, 03 février 2011
Répondre à ce commentaireNous ne serons JAMAIS Français. JAMAIS !
En dépit de tous les sous-marins des nains du RWF (le parti qui tient ses assemblées générales dans une cabine téléphonique) lancés ici !
:))))
Écrit par : Joël | jeudi, 03 février 2011
Répondre à ce commentaireÉcrire un commentaire
NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.