mardi, 04 janvier 2011

La Panne sèche.

La citoyenneté belge n’a pas beaucoup de valeur pour certains. Juste avant de réveillonner, on découvre ainsi que des Wallons relevant du CPAS (Centre public d’action sociale, communal, qui délivre le RMI en Belgique) sont indésirables à La Panne, ville flamande côtière frontalière de la France. C’est l’échevin local qui le dit. Monsieur Serge Van Damme. Un libéral. On lit dans Het Nieuwsblad du 30 décembre : «L’échevin libéral des finances de La Panne en a marre des nombreux ‘parasites’ de Wallonie dans sa commune». Et il enfonce le clou : «Ces gens ne viennent ici que pour se coucher dans le hamac social. Pour eux, pas de solidarité !» Le bourgmestre de la station balnéaire trouve lui-même les déclarations de son échevin «un peu exagérées». Selon le journal, le budget du CPAS pannois devrait cette année être augmenté de 600.000 euros à 1,5 Mio (sic). «La raison de cette forte augmentation ? ‘L’arrivée massive de touristes-CPAS (sic). Principalement en provenance du Hainaut, du Borinage’ dit [le bourgmestre]. Suite à quoi l’échevin alla, lui, au bout de sa logique : ‘ce sont des secondes générations de chômeurs sans le moindre sens des responsabilité ni le moindre sens de l’éthique du travail. Ces gens parlent également uniquement le français, ce qui aggrave encore la francisation (sic) de La Panne. Pour eux, nous ne devons pas faire fonctionner la solidarité.» 

 

On apprend donc, toujours de la bouche de Serge Van Damme, que ce serait le Borinage qui enverrait ces «touristes wallons» volontairement vers La Panne. Ah ! Ces services sociaux  borains sont d’une efficacité redoutable, ma foi ! Et pour ne rien gâcher, l’échevin finit sur une note très stylée «eigen volk eerst» : «Ils prennent ainsi une fois de plus la place de nos propres citoyens». Ça ne le place pas à l’extrême droite, mais dans ce contexte, je vois mal ce que le Vlaams Belang aurait pu dire de pire ! Car voilà une fois encore la question mise à nue : il y a «nos propres citoyens», et «les autres». On se demandera si les premiers sont les autochtones de La Panne (ce qui serait bizarre, vu qu’il y en a très peu), ou les Flamands en général. Mais au-delà de ces propos choquants, il y a second un problème : la plupart de ces affirmations ne résistent pas à un examen un chouïa plus approfondi. 


Du parasol au parasite
Cela dit, je n’ai pas la moindre critique à formuler quant à l’article du Nieuwsblad. Car le quotidien a aussi été interroger le bourgmestre de la commune voisine de Coxyde. Bien lui en a pris, car là, on pousse un «ouf» de soulagement. : le bourgmestre de la cité cuisse-tax par excellence, libéral aussi, affirme au contraire de son voisin que : «de temps en temps, quelqu’un du Borinage reste dans le coin, mais ces gens travaillent. Je ne vois pas le problème [soulevé par l’administration de La Panne]». Voilà qui cloue le bec à ceux qui s’apprêtaient (ou se sont déjà mis) à croquer du Flamand à cause d’un seul patapouf : ce que nous dit Coxyde, c’est que la question n’est pas du tout «flamande», mais bien exclusivement liée à la personnalité et aux convictions du sieur Van Damme. Voilà aussi qui cloue le bec aux quelques flamingants qui ont immédiatement envahi les journaux online avec des «jetez ces profiteurs dehors et envoyez-les à Di Rupo (…) Vive la Flandre où l’on parle flamand» (Het Laatste Nieuws). Mais pour le coup, sur le même site, d’autres écrivent avec sagesse : «La courtoisie politique semble bien avoir disparu de Flandre (…) Est-ce là le niveau politique que nous propageons ? Merci bien. Je n’ai pas besoin de ça !» 

 

Les commerçants dératisent
Les commerçants de La Panne ne sont évidemment pas en cause non plus. Ceci pour faire taire d’emblée ceux qui voudraient crier au boycott : il y a quelques années, quand le Vlaams Belang a voulu manifester contre la «francisation» de La Panne, ce sont les commerçants du coin, flamands, qui sont intervenus pour faire taire ces flamingants wallophobes et les renvoyer à coup de «vlaams belang buiten» à leur officine anversoise. On supposera donc posément que la plupart des commerçants du coin sont aujourd’hui bien embêtés par les déclarations racistes de leur échevin des finances. Oui, racistes, je ne vois pas d’autre mot. Car comment mieux dire qu’un Wallon n’est belge, citoyen aux droits inaliénables (selon les principes européens et la Constitution belge), que dans la partie wallonne du pays et/ou à Bruxelles ? Ou encore que l’oisiveté serait une tare particulière à la Wallonie, qu’on ne trouve pas en Flandre ? Ou encore, que les profiteurs ne viennent jamais de Flandre, toujours de Wallonie ? C’est de fait ce que les flamingants et les militants NVA’ers, ainsi que quelques lecteurs un peu naïfs, ont compris des déclarations du ponte panné. Car, franchement, vous y croyez, vous, qu’aucun «touriste CPAS» flamand n’aurait jamais préféré La Panne à Turnhout, Diest ou Erps-Kwerps ?

 

On cherche des poux à De Croo
Oui, raciste, car d’après l’échevin Van Damme, ces Wallons qui viendraient honteusement profiter de l’argent flamand à La Panne, sont donc des «parasites», qui ne travaillent pas, n’ont jamais travaillé, ne travailleront jamais, et d’ailleurs, leurs parents ne travaillaient pas non plus (sisi, c’est ce qu’il a dit ! En voilà, des certitudes !) Contre cette vision ethniciste des choses, seuls les partis francophones se sont élevés franchement. Côté flamand, le président de l’Open VLD ne semble avoir réagi, sur Twitter, que suite à un gazouillis (ma traduction française de tweet, ou touit) de Philippe Siuberski de l’Agence France Presse («Déclarations de l’échevin Open VLD de La Panne sur les ‘parasites’ wallons. On attend avec impatience réaction d’Alexander de Croo»). Le jeune président a donc bien réagi, en appelant au calme, et en prétendant que Van Damme avait été «maladroit». Maladroit ! Désolé, Alexanderke. C’est court. Très court. Décidément, c’est vite emballé et pesé, à l’Open VLD quand un de ses membres joue au flamingant de service ! Mais quand il s’agit de foutre le gouvernement en l’air, «Deux-Crocs» est un tantinet plus radical. Heureusement, il y a Els Ampe, Ann Brusseel, Vanhengel (dans ses bons jours) et quelques autres pour redresser l’image que donne ici, et la Flandre, et l’Open VLD. Quant aux socialistes et aux Verts du Nord, ça ne les intéresse apparemment pas le moins du monde. Ou seraient-ils Gennez par l’arrivée imminente de la note Vande Lanotte ?

 

Marché aux puces pour profiteurs borains. 
Beaucoup me diront que je n’ai toujours pas abordé le fond du problème : le «profitariat» du CPAS. D’accord. Vous savez ce qu’on peut espérer de mieux en vivant «aux crochets» de ces centres ? 730,32 euros/mois par personne isolée, et 493,54 pour un cohabitant. Pauvres escrocs !  Le seuil de pauvreté en Belgique, c’est 966 euros par mois ! Allez vivre avec ça à la côte ! Osez me dire en face que ces gens «profitent» de quoi que ce soit !  Ceux qui ne trouvent pas (ou ne cherchent pas, pour des milliards de raisons) un travail ont néanmoins droit à l’aide sociale. C’est la Loi. Sans elle, et sans les pensions de retraite, 40,7% des Belges vivraient sous le seuil de pauvreté ! Oui, en Flandre aussi ! Au pire, le Borain qui vient vivre à La Panne «profite» d’une proximité du bon air de la mer. Est-ce donc réservé aux pauvres Flamands, et interdit aux pauvres Wallons ? Si c’est le cas, ce pays n’a plus de raison d’être. À titre de comparaison, le CPAS de La Panne coûte 150 euros par habitant et par an. C’est aussi ce que coûterait la fraude fiscale belge impunie. Et l’on supposera qu’au moins 90% des 150 euros servent bien à nous garantir une paix sociale bienvenue.

 

La langue joue au morpion
Alors, qu’est-ce qui titille tant Van Damme ? L’incapacité de ces «touristes-CPAS» de parler le néerlandais ? Ah ! oui. Encore cette légende du Francophone qui refuserait d’apprendre le néerlandais par manque de respect pour les Flamands. Eh bien figurez-vous que d’après une étude canadienne universitaire, la capacité à apprendre une langue dépend de vos premières expériences linguistiques. Selon Rachel Mayberry, de l’Université McGill, «
on a toujours cru que la capacité d'apprentissage des langues déclinait à mesure que le cerveau vieillissait (…) Or, selon nos résultats, lorsque le jeune enfant apprend une première langue, son cerveau acquiert une capacité permanente d'apprentissage des langues. Lorsque le jeune enfant est privé d'expériences linguistiques, cette capacité d'apprentissage des langues ne se développe pas entièrement.» Un chômeur fils de chômeur borain émargeant au CPAS a peu de chances d’apprendre rapidement une langue difficile comme l’est le néerlandais pour un Francophone qui ne cause que Français, et éventuellement wallon. Si cela doit signifier qu’il n’a pas le droit, du fait de cette incapacité (ou de son manque de volonté — ah quel monde merveilleux si tout le monde avait la volonté d’un Obama ou d’un Sarkozy !) de dépendre du CPAS de La Panne plutôt que de celui de Farciennes, je me demande ce que signifie le terme «libre circulation des personnes» en Europe, et qui plus est, en Belgique, dont ils sont citoyens, avec les mêmes droits que tous les autres citoyens.

 

Acarien à faire
Voilà qui, j’espère, clouera le bec à ceux qui hurlent avec le loup Van Damme de la Panne «profiteurs dehors», avec la certitude qu’on profite de leurs sous-sous et des solutions à la noix du genre «excluez les profiteurs/parasites». Et que ce soit bien clair : la Belgique n’existe que si un Flamand qui ne parle pas (ou pas bien bien) français a droit à l’aide sociale où ça lui chante dans le pays. Au besoin, un ami traduira pour lui auprès de l’administration locale. Et de même, un Wallon qui ne parle pas (ou pas bien) néerlandais a aussi, évidemment, le droit d’habiter La Panne ou l’une des autres villes côtières environnante. 

 

Punaise ! 15 % !
Alors, qu’est-ce qui turlupine à ce point notre libéral rabique ? J’imagine — et c’est d’ailleurs ce qu’il dit à demi-mot — que c’est le fait de devoir «donner» des logements sociaux à des gens qui ne parlent pas néerlandais, et peut-être même à des Francophones ? N’a-t-il pas utilisé l’argument de la «francisation» (on va y revenir, et vous allez bien rire !) qui menace la petite cité balnéaire ? Mais le bourgmestre et l’échevin s’accorde quand même à dire que les Wallons-touristes, et les Francophones qui habitent la commune à demeure sont toujours les bienvenus. J’ajouterais, avec mon mauvais esprit habituel : «à condition qu’il y apporte de l’argent frais qui, de Wallon, devient donc flamand, ou plutôt, flamingant.» Mais même envers ceux-là, la Flandre institutionnelle s’est dotée d’armes sournoises. Les rares quartiers encore constructibles de la commune relèvent du décret «wonen in eigen streek» et sont réservés aux gens qui y habitent depuis 6 ans ou ont un lien culturel, social, associatif avec la commune. Il y a aujourd’hui 15% de Francophones à La Panne, et l’été, bien plus encore. Visiblement, l’échevin n’avait pas plus peur que ça de les choquer en confondant «wallon» et «parasite». 

 

Microbe nationaliste 
Autre problème étrange. Alors que Het Nieuwblad apportait un contre-exemple bienvenu, la VRT donnait une toute autre impression, en affirmant que les CPAS du coin (Coxyde, Nieuport, Middelkerke), échaudées par l’afflux scandaleux de méchants Borains profiteurs, libidineux et oisifs, «veulent adresser le phénomène ensemble pour éviter que les chômeurs voyagent d’une commune à l’autre. C’est pourquoi les [4] communes vont intervenir de façon aussi sévère [les unes que les autres] en matière de domicile, de travail et de langue». Ah ! Revoilà la langue — l’instrument d’identification du nationalisme flamand. Et comme par hasard, le bourgmestre de Coxyde n’a pas été interviewé par la chaîne publique (ou alors, j’ai mal regardé). À sa place, on a eu droit à Frans Lefevre, président du CPAS de Nieuwport, qui enfonce le clou en déclarant au téléspectateur de Flandre : «Si nous donnons des revenus d’intégration (RMI) ou des aides ou des garanties de loyer (…), nous demandons effectivement qu’ils connaissent la langue néerlandaise ou qu’au moins, ils puissent l’utiliser là où c’est nécessaire, et qu’ils l’utilisent ou sachent l’utiliser, ça, nous le demandons effectivement, et sur cette base, nous pouvons refuser dans certains cas.» Tiens, tiens. Y aurait-il des journalistes plus nationalistes que d’autres, en Flandre ? De ceux qui oublient de préciser que l’attitude de ce président de CPAS est parfaitement inconstitutionnelle ?

 

Grouillement de rabiques
En tout cas, pour au moins La Panne et Nieuport, l’idée, c’est donc que si on ne parle pas le néerlandais, on n’a pas le droit d’émarger aux services d’aide sociale local. Alors qu’à Bruxelles, où des personnes de toute origine, langue, pays se présentent au CPAS (la moitié des étrangers en Belgique vivent à Bruxelles, pour 10% de la population), exige-t-on d’eux qu’ils connaissent une des langues nationales ? Nenni. Ils viendront, dans le pire des cas, avec un ami ou un parent qui peut traduire pour eux. En Wallonie, et dans des tas de communes flamandes plus sympathiques, même chose. Donc, si vous n’êtes pas fortuné, vous pouvez allez vous faire voir ailleurs qu’à La Panne, nous sussure cet édile au grand dam de ses administrés commerçants.

 

Attaque de sauterelles fransquillonnes
La commune, située à la frontière française, a donc — suppose-t-on — de terribles problèmes financiers. Figurez-vous que les touristes ne viennent déjà que trois ou quatre mois par an, les bougres ! Et l’on comprend mieux sa mauvaise volonté à entretenir des «chômeurs wallons», quand on sait qu’elle croule littéralement sous les demandeurs d’asile : ils n’étaient pas moins de… euh… ah tiens, seulement 25 en 2009 ! Alors, ça doit être ce terrible, horrible danger de francisation de la commune ? Ah oui, c’est vrai. Il y aurait aujourd’hui 15 % de Francophones à La Panne, dont 350 français. C’est très inquiétant, parce qu’ils n’étaient que 8,2 % en… 1920. Ils ont envahi la commune de manière fulgurante puisqu’ils étaient 11,5% en 1920 et 13,6% en 1947. Aujourd’hui, ils atteignent le chiffre épouvantable de 15% ! Panique à bord : à ce rythme-là (1,4% de plus en 63 ans), La Panne sera totalement francisée en l’an… euh… 5.825. Bon, ehoh, faut se bouger là, hein ! De Panne sera bientôt en panne de néerlandophones ! Il ne reste plus que 3.815 ans pour la sauver ! Allez, tous à vos Goedendag, les flamingants, et à vos «schild en vriend». Sus à la francisation accélérée ! Ah, mais non, les gars. C’est pas la peine : en fait, la Panne n’aura jamais une majorité francophone. Avant ça, vu le réchauffement climatique, elle aura plutôt une majorité de poissons (bon, pardon, c’était «maladroit» de ma part de dire ça).

 

Finance tasse-tique.
Quant au budget du CPAS, il y a quand même quelque chose qui me chiffonne : les journalistes semblent dire que le budget de 2009 était de quelque 900.000 euros. Pourtant la brochure de la ville expose tout autre chose : le rapport annuel parle en fait de 1.379.227 euros. L’augmentation de 2009 à 2010 serait donc de moins de 300.000 et non de quelque 700.000 patates. C’est un peu différent, non ? Et, vous allez rire, les chômeurs Wallons ont déjà dû passer par là auparavant, parce que de 2006 à 2007, le budget du CPAS local a tout simplement doublé, de 617.400 à 1.134.015. Ou alors, était-ce une arrivée de minimexés flamands oisifs et profiteurs qu’on nous aurait caché ? Meuhnon, hein ! Ça n’existe pas, un Flamand oisif ! 

 

Les sous-sous, les sous-sous, les souris !
On plaint donc la pauvre petite commune balnéaire, dont le budget était, en 2009, de quelque 24 millions d’euros, avec un positif bilantaire (bénéfice reporté) de 17.282.122 «dollars». Et 16,71% de ce budget est affecté à… la dette «publique» de la station (pour info, St-Josse-ten-Noode, commune Bruxelloise la moins riche de Belgique, et la plus «étrangère», donc forcément mal gérée, y consacre seulement 4,58 %). Quoi ? Une ville balnéaire touristique flamande endettée à ce niveau-là ? Seraient-ils plus mauvais gestionnaires qu’on le dit ? Les quelques Wallons chômeurs «qui viennent pour s’installer dans des hamacs» ont donc bon dos (les hamacs, c’est bon pour la colonne). Juste pour le plaisir : les parcmètres rapportent la bagatelle de 450.000 euros par an à la cité accueillante et riante de La Panne. Et pour 25.000 habitants (seulement 2,5 fois plus que la ville côtière), le budget du CPAS de Saint-Josse la Bruxelloise est de près de 10 millions d’euros… Soit 4 fois plus important par habitant. Vous avez dit «solidarité» ?

 

Mi-Wallon, mi-gale.
Voilà donc. On attend que tous ces petits détails soient révélés à tous ceux qui avalent les infos du soir avec une bonne dose de certitudes. «Beaucoup de chômeurs Wallons pourraient travailler». Mais oui, c’est pour ça que tant de Flamands sont en prépension. «Les étrangers profitent de la sécu». Mais oui, ils sont venus ici pour vivre la merveilleuse vie d’assuré social de père en fils, sublime perspective de vie. «Les Wallons profitent de la mer flamande.» Bon, eh, Van Damme, ne nous la servez pas trop souvent, hein. Parce que même si vos commerçants sont très sympas, compétents, serviables, amicaux et pour la très grande majorité, pas flamingants pour un sou, à la troisième déclaration comme celle-là, pas mal de Wallons finiront par vous dire «salut en de kost». Ou plutôt «salut en de kust».

 

Marcel Sel

Vert solitaire.

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Commentaires

Selon le dernier Randkrant, il n'y a pas que les parasites borains qui traversent la frontière linguistique. De plus en plus de délinquants et autres malfaiteurs bruxellois aimeraient aller commettre leurs méfaits en région flamande (la périphérie bruxelloise, quoi), aidés qu'ils seraient par les voies rapides et le manque de cohésion entre les polices bruxelloises et flamandes (en soulignant quand même qu'entre forces de police flamandes, tout va pour le mieux).

Écrit par : masterofmisrule | mardi, 04 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

@Mastermachin : Il n'est pas encore disponible sur Internet. C'est bien celui de janvier 2011, dont vous parlez ? Oups, pardon : u hebt het wel over de Randkrant van januari 2011 (on ne sait jamais que la police de la langue nous surveille, hein. Une phrase en français sur le Randkrant, et vous vous retrouvez à devoir faire des excuses publiques à la VRT pour "frandolle haattitude".)

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 04 janvier 2011

Le Randkrant, hahaha. Le journalisme sérieux, quoi.

Entre des articles sur une kermesse aux boudins, les cinquante ans de mariage de monsieur et madame Van Pipperzeele et la création d'un arboretarium où que ce soit, on peut à tous les coups se fader leur propagande extrémiste. Chaque numéro contient une interview d'une personne étrangère ou d'origine étrangère installée dans le rand et ayant appris le néerlandais. Ah mais !

Regardez bien : Madame Oukoudongo, Mademoiselle Kibirskian et Monsieur Chinchang, ils ont appris le néerlandais, EUX !

Je parcours ce torchon d'un derrière attentif depuis des années, il n'y a JAMAIS eu d'article sur un francophone, un Wallon ou un Bruxellois, qui se serait installé dans le Rand et qui aurait appris le néerlandais. Ceux-là, c'est pas dur, ils n'existent PAS ! Domme en minachtende belgische franstaligen !

Et puis t'as un article en français, le truc où on te parle comme à un enfant de deux ans (parce que tu n'es "pas en état intellectuel") pour te dire qu'il est utile d'apprendre le néerlandais. En français, l'article, pour montrer sa graaaande tolérance.

Pas difficile de deviner les intentions du ou des rédacteurs de ces articles-là. Zielig.

Écrit par : Endadine Akass | mardi, 04 janvier 2011

@ Marcel Sel
C'est en effet celui de janvier et l'article en question dispose même d'un résumé en français.

Écrit par : masterofmisrule | mardi, 04 janvier 2011

Franky De Block, OCMW Voorzitter Oostende, SP.a, 4/1/2011

http://www.nieuwsblad.be/article/detail.aspx?articleid=C434H61H&subsection=100

les chiffres exactes concernant "leefloon", redistribution sociale mensuelle, vous pouvez les retrouver e.a. sur le site de De Panne, les vôtres datent probablement d'il y a un ou plusieurs années

il ne faut pas oublier en plus d'autres avantages que les OCMW donnent à ces gens
p.e. & e.a. à Oostende 75 € par an pour compenser l'abonnement annuel électricité/gaz ; tec ; etc ...
des avantages que des salariés n'obtiennent pas

il faudrait à chaque fois aussi rajouter l'équivalent en brute par mois d'un salarié.
pour obtenir 740 euro par mois net un salarié doit gagner 1783 euro brute par mois dans la catégorie à 50% (plafond actuel; mais on y arrive très vite dans cette catégorie !!), ONSS indiv. 13%

Écrit par : bema | mardi, 04 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

euh... Je passais par là et... je suis effaré... Pour info, le salaire minimum brut tourne vers 1300€, ce qui donne 1050€ nets (environ). Les personnes émargeant au CPAS ont certes des avantages, mais même avec une aide de 75€... par an pour le chauffage, ça leur fait une belle jambe.

Bon, il est vrai qu'ils ont droit à des bourses d'étude pour les enfants, des réductions De Lijn/SNCB/TEC... En même temps, le keynésianisme indique bien qu'il ne faut pas laisser qui que ce soit de côté, il faut toujours un minimum d'aide (ou le modèle économique tombe par effet de dominos). Donc, pour 900€ dépensés pour un couple de borains par mois, combien de rentrée? Il faut savoir que plus le salaire est bas, plus la propension à la dépense est forte. Décomposons:

900€ out pour la commune

300€ in pour la commune (loyer)
250€ in pour le commerce de biens de première nécessité (dont environ 40€ en TVA qui finance l'enseignement, 10€ en impôt sur le bénéfice, 130€ vers un fournisseur tiers, 10€ pour le bailleur du bâtiment, 10€ en salaire de caissière,...)
100€ in pour biens et services (GSM: 5€ de retour par le biais de l'impôt sur le bénéfice, 1€ en salaire, 4€ vers les fournisseurs [bande passante, équipement du réseau,...], Electricité: 10€vers l'intercommunale, ...)
Et ainsi de suite.

Coût réel d'un CPAS à la collectivité: on peut compter le loyer, à la limite, et un certain %-age qui sort du cycle économique belgo-belge: 350€/mois???

Bon, j'estime à la super-grosse-louche... Mais je pense que ce type de calcul pourrait valoir la peine. :)

Écrit par : Cédric G-L | mardi, 04 janvier 2011

salut Bema,

je pense que votre calcul est très exagéré, qd on commence à etre payé= la première tranche on n'est jamais taxé à 50% ce n'est que pour les tranches supérieures que cela commence...

pour info j'ai commencé étant universitaire avec un salaire brut de 1900 euros net= +-1200... ce qui est très éloigné de vos chiffres...

évidement qd on touche déjà plus de 2000 net... les 740 nets suivants demandent environ le montant que vous indiquez... mais bon cela reste très éloigné du débat sur ceux qui sont au minimex ouau chomage hein ;-)

bien cordialement

Écrit par : slibard | mardi, 04 janvier 2011

Inénarrable Bema ! Sur Ostende d'abord : 375 demandeurs d'asile ! Quelle horreur ! Et ils coûtent cher à Ostende, hein : zéro francs, zéro centimes, puisque c'est le fédéral qui paye. Ceux qui seront régularisés auront en effet droit à un payement par la CPAS de la ville, financé toutefois par le fédéral encore à 62 %. Mais une fois régularisés, ils auront aussi le droit de travailler. Pour comparer avec Bruxelles, il y a 69.000 habitants à Ostende. On parle ici de 0,5% de la population. Argh. Herbeumont, en Wallonie http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=39275799&postcode=1060 compte 1547 habitants sur ses trois entités (Herbeumont, Saint-Médard, Straimont). Et là, dans l'entité centrale, l'arrivée de 400 demandeurs d'asile va purement et simplement DOUBLER la population. Un peu comme si on envoyait 69.000 candidats-réfugiés à Ostende. Vous pigez la nuance, mijn beste Bema ? Mais oui : c'est toujours les mêmes qui se prennent ! Vos édiles feraient bien de baisser d'un ton, d'un gros, gros ton quand ils s'acharnent sur les Bruxellois et les Wallons qui ne s'occuperaient pas assez efficacement de cette charge obligatoire (selon des règles internationalement établies) qu'est la gestion de l'asile : ce sont ceux-ci qui se prennent toute la détresse du monde en Belgique. Pour info, en 2001, Bruxelles se prenait à elle toute seule 43,9% des réfugiés reconnus. Ça donne une idée de la charge de la petite région en demandeurs d'asile, et en permanence. Alors, quand on veut en placer 611 en Flandre, la N-VA crie à l'invasion ! Et quand le froid rend les problèmes insurmontables, elle crie haro sur Courard et De Crem traîne les pieds ! Quel scandale ! Quelle honte ! Quelle politique perverse et mensongère ! Quel sens des responsabilités !

Quand à l'OCMW VAN DE PANNE (25 demandeurs d'asile), mes chiffres proviennent du Rapport Annuel de la ville de De Panne, disponible sur leur site Internet : http://www.depanne.be/downloads/archive/febcbf00-fdff-4a0e-9eed-9f1de4e8cb26.pdf Visiblement, ils ne sont pas arrivés jusqu'aux journalistes flamands.
Quant à ceux de St-Josse, ils proviennent des budgets officiels.

Et, pour se marrer un coup, vous le saviez, ça, que les dépenses "tourisme" de la ville (470.000 euros) sont pratiquement intégralement payées par les parcmètres ? (450.000 euros). C'est marrant : la prochaine fois que j'irai à La Panne, en mettant ma thune dans le bastringue parcométrique, je me dirai que l'animation gratuite que je croiserai ne m'aura finalement pas été si gratuite que ça. Mais bon, c'est juste histoire de rigoler un coup, toutes les stations balnéaires profitent du parking payant, hein. Sauf Le Coq (flamand).

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 04 janvier 2011

en néerlandais

@Cédric

u bent wellicht een fervente aanhanger van een economie voor het grootste gedeelte aangedreven door de overheid - spending

u denkt volledig ten onrechte dat dit een perpetuum mobile zou kunnen zijn !
stop keeping on dreaming please

u overschat schromelijk de terugverdieneffecten: de gemiddelde belastingdruk in België bedraagt tussen 48% en 50% ; bijgevolg kan een persoon die 740 euro ontvangt of een koppel dat 1000 euro ontvangt onmogelijk een terugverdieneffect opleveren van 50%

persoonlijk schat ik dit eerder in tussen 4% en 15% all-in

dit terugverdieneffect is zelfs niet voldoende om de kosten die de overheid dient te maken om deze uitkering te bewerkstelligen te dekken !!

uw redenering loopt ook volledig fout aangaande de huur: afgedragen huur zijn geen inkomsten voor desbetreffende overheidsinstelling: ofwel gaan deze naar de privé ofwel dekken deze slechts gedeeltelijk de kosten die de gemeente heeft dienen te maken cf. sociale woningen (dus ook hier geldt dan dat het met behulp van subsidiëring, dus nog meer overheidsgeld, in stand wordt gehouden); bovendien zijn huurinkomsten van partikulieren zeer laag belast (btw niet van toepassing, maximaal 17% taks op de verzekering en enkel nog de onroerende voorheffing en het kadastraal inkomen in de personenbelasting

@Cédric @Slibard
het verschil in nettoloon tussen 1850 € bruto per maand en 3623 € bruto per maand voor een alleenstaande bedraagt slechts 740 €, ik hoef daar geen bruto-netto calculator voor te raadplegen, indien u dit wenst kan u dat zelf eens narekenen bvb op vacature.be
dit betekent ook dat er op dat ogenblik 740 € - ik sprak immers van de schaal van 50% - naar de staat vloeit

mijn punt was dan ook dat er voor iedere uitkering van 740 € minstens één alleenstaande persoon moet zijn die een brutoloon heeft van (1850 € + 1783 € = 3523 €) om dit bedrag op te hoesten en niet bij de overheid tewerkgesteld ! ; of twee alleenstaanden met een brutoloon van (1850 € + 1783/2 €) = 2741 €; of vier alleenstaanden met een brutoloon van (1850 € + 1783/4 €) = 2296 €; en dit allemaal in de veronderstelling dat iedere persoon die een bruto inkomen heeft van 1850 € daarmee voldoende aan de staat afdraagt om voor zichzelf zelfbedruipend te zijn wat vanzelfsprekend ook al niet zo is

@Marcel
zoals gewoonlijk gaan uw vergelijkingen niet op omdat u er blijkbaar telkens een extreem voorbeeld moet bijhalen

en over de politieke keuze van het asiel en het non-migratiebeleid en de hieraan verbonden financiën daar zal in de komende maanden nog fors over gedebatteerd worden zeker ook in het federale parlement

Écrit par : bema | mardi, 04 janvier 2011

(1850 € + 1783 € = 3623 €)

Écrit par : bema | mardi, 04 janvier 2011

Ah Marcel, quel beau détricotage du maquillage de ce maquignon d'échevin des finances de la Panne... Rien de tel que de jeter l'opprobre sur quelques personnes pour cacher sa propre responsabilité. Vieux comme le monde... Pointons la victime pour détourner l'attention. Ne serait-ce qu'un exemple isolé ou le début d'une épidémie de racisme qui deviendrait ordinaire?
Le discours de l'empereur des gauffres pénètre l'inconscient collectif...et la haine peut s'y engouffrer. Heureusement que des réactions se font jour parmi la population flamande. Sont-elles majoritaires? Je ne le pense malheureusement pas...
Marcel, le peuple serait-il une oie qu'on gave? On l'agite de peurs et puis on distille la haine en nommant la victime. Cette recette a fait des dizaines de millions de morts il y a quelques dizaines d'années. Il est vrai que le choix des victimes reposait sur un fumier ayant chauffé plus d'un millénaire...
Ici, le fumier n'a qu'un siècle et demi....mais c'est déjà pas mal!
Sans concession mais tout en nuances, toujours, tu décortiques...les crustacés empoisonnés qui nous empêchent de digérer les rancunes du passé, nous projetant dans un futur de plus en plus tendu, de plus en plus suspendu...

Écrit par : verlaine | mardi, 04 janvier 2011

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Salut,
Quelques amis et connaissances sont revenus de la côte Belge (pardon flamande). Et pour eux, ce serait la dernière fois, au vu de l'accueil reçu qui devient de plus en plus froid (c'est de saison). Un d'eux aurait même été pris à partie par un autochtone plutôt remonté, leur criant dans la langue 'officielle' du coin de rentrer chez lui, simplement parce qu'il s'exprimait en Français avec ses enfants dans la rue.
Vous me direz certainement que ce sont des cas isolés, non représentatifs. OK mais personne ne semble avoir contré cet énergumène! Là est le point d'interrogation!
Plus le temps passe avec la situation politique actuelle, plus les choses vont se gâter. Je ne crois pas dans un sursaut démocrate flamand! Je crois au contraire que cela va empirer jusqu'à devenir très malsain. BDW et ses collègues arrivent à leurs fins: pousser le pays vers de nouvelles élections avec une population flamande de plus en plus remontée contre le Sud. Les autres politiques ne semblent pas comprendre que le temps joue en faveur des nationalistes. Au sud, on joue l'opacité au travers des grands médias télé, de peur de passer pour des anti flamands, Au nord, toujours ce soucis d'être 'vu' comme "bons flamands", et après.
Je sais que Marcel est contre le Boycott car pour lui, il pénalise les bons citoyens, mais franchement je ne vois plus de raisons de traverser cette future frontière d'état et je préfère favoriser la production de ma région, elle en aura besoin. Aller à la côte, la Française ou celle de Hollande est tout aussi intéressant, voir plus, et au moins on est vu pour ce que nous sommes, des touristes venus dépenser nos sous et faire vivre la région.

Stef,

Écrit par : Stef534 | mardi, 04 janvier 2011

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Les montants que l'on peut gagner au CPAS ne sont pas un problème : difficile effectivement de vivre dans le confort à ce tarif...
Il y a par contre des problèmes connexes (en vrac) : le côté "ad vitam aeternam" de la chose, le fait que ce montant augmenté des avantages divers et variés rende le CPAS plus intéressant qu'un boulot "de base" ou que le chômage, et surtout les fraudes au domicile !!
En effet on a rarement vu autant de couples fictivement séparés que dans certains quartiers : on voit de tout ! Et là, pour un couple, 2 x 730 + logement social + abonnements gratuits + ... = facilement 2.000 EUR. Tout en laissant la possibilité d'aller travailler un peu en noir, soit assez facilement 1.000 additionnels ce qui nous donne 3.000 EUR des deux doigts dans le nez !
Et là (en tant que contribuable) je me permets de m'indigner (c'est un devoir qu'il a dit le monsieur) : comment n'y a-t-il aucune volonté pour lutter contre ces abus ?! Bon d'accord : si on regarde vers qui vont les votes de tous ces braves gens on comprend vite ...
Et il me vient de curieux moments de compréhension envers le dégoût flamand de l'Etat PS !

Écrit par : Usul | mardi, 04 janvier 2011

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Oh, mais ça, ce n'est pas du profitariat, c'est de la fraude. Croyez-moi, elle est poursuivie. Mais pas toujours efficacement. Il est vrai que les petits boulot rapportent trop peu pour vivre, souvent. Alors, si on peut compléter par le CPAS, certains ne se gênent pas… Le nœud du problème est là. Quand les fraudeurs de la KBC sont blanchis, allez donc expliquer à ces gagne-petits qui profitent de "largesses" étroites sont des salauds. D'ailleurs, des gens qui chôment et font de temps en temps un petit travail d'occasion, je pense bien qu'on en a tous connus au moins un dans notre entourage. Et plusieurs lecteurs ont probablement fait refaire le carrelage de leur salle de main par un ami chômeur ou minimexé qui voulait se faire un "petit plus". Je n'approuve pas. Quand ils se font prendre, c'est souvent juste, mais en même temps, j'ai quand même du mal à les voir comme des "parasites".

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 04 janvier 2011

Parce que vous croyez que les wallons sont foncièrement plus profiteurs que les Flamand? L'Etat PS dites-vous. Et l'Etat CDenV/CVP qu'en faites-vous?

Écrit par : denis dinsart | vendredi, 07 janvier 2011

@ Marcel Sel
Ik wist niet dat walen asiel konden vragen in Oostende.
Dat is nieuw. Ik ga het eens proberen in Herbeumont.

Écrit par : Belginu | mardi, 04 janvier 2011

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Hulp vragen bij de zus van Bart misschien...

Écrit par : Endadine Akass | mardi, 04 janvier 2011

Salut ducon,

Lees maar het artikel van het Nieuwsblad EERST, waar Franky De Block op de asielzoekers huilt.

Écrit par : Jean-Marc L. | mardi, 04 janvier 2011

Il y a longtemps que je préfère Le Touquet-Paris-Plage à Knokke le Zoute et le Cap Gris-Nez à la vlaamse kust. Ils peuvent la garder, sauf si Philippe Lheureux obtient ce qu'il veut.

Écrit par : gerdami | mardi, 04 janvier 2011

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Je fréquente assidûment, depuis plusieurs décennies, le delta de l'Escaut. C'est une région magnifique, au patrimoine naturel, historique et architectural magnifique. Longtemps, la restauration a été de piètre qualité, mais cela a considérablement changé et l'on trouve depuis quelques années d'excellents établissements. Il m'a semblé comprendre que les Zélandais n'apprécient pas trop les Flamands (pour des raisons que je ne connais pas) et qu'ils n'aiment guère les francophones unilingues (pourquoi des néerlandais devraient-ils obligatoirement comprendre le français, alors que les francophones sont très minoritaires parmi leurs visiteurs ?). Mais si vous faites l'effort d'un peu parler leur langue, ou si vous vous excusez pour votre néerlandais et poursuivez en anglais, vous êtes fort bien considéré.
Pour ma part, je parle couramment le néerlandais, mais en commettant des fautes de grammaire : jamais je n'ai eu à supporter une remarque, un reproche ou une moquerie ; quant au service, dans les marinas, les magasins, les restaurants, etc., il est de premier ordre.

Écrit par : Simdew | mercredi, 05 janvier 2011

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Je fréquente assidûment, depuis plusieurs décennies, le delta de l'Escaut. C'est une région magnifique, au patrimoine naturel, historique et architectural magnifique. Longtemps, la restauration a été de piètre qualité, mais cela a considérablement changé et l'on trouve depuis quelques années d'excellents établissements. Il m'a semblé comprendre que les Zélandais n'apprécient pas trop les Flamands (pour des raisons que je ne connais pas) et qu'ils n'aiment guère les francophones unilingues (pourquoi des néerlandais devraient-ils obligatoirement comprendre le français, alors que les francophones sont très minoritaires parmi leurs visiteurs ?). Mais si vous faites l'effort d'un peu parler leur langue, ou si vous vous excusez pour votre néerlandais et poursuivez en anglais, vous êtes fort bien considéré.
Pour ma part, je parle couramment le néerlandais, mais en commettant des fautes de grammaire : jamais je n'ai eu à supporter une remarque, un reproche ou une moquerie ; quant au service, dans les marinas, les magasins, les restaurants, etc., il est de premier ordre.

Écrit par : Simdew | mercredi, 05 janvier 2011

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Heureusement qu'on vit dans une Europe on chacun et libre de faire ce qu'il veut..:) J'ai vécu dans plusieurs pays de monde, j'habite en France en ce môment et je peux vous assurer : des petits esprits et des cons.. y en a partout..

Écrit par : luc | mercredi, 05 janvier 2011

@Belginu Mais faites-la seulement votre demande d'asile à Herbeumont. Mais quelle raison invoquer ? Revenus au-dessous du minimex ? Peu Probable pour une vrai flamingant . Réfugié politique ? Encore moins crédible. Ou alors handicapé profond irréversible par ex ? A votre place, j'essayerais dans cette voie. A vous lire, je vous sens assez proche de ce profil -:) . Faites gaffe tout de même à vous vacciner, selon certaines sources flamingantes, il y pas mal de parasites en Wallonië.

@ Marcel : Ceci est un test, suite à des problèmes informatiques sur un autre sujet.

Écrit par : Dr_Schprountz | mercredi, 05 janvier 2011

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