mardi, 18 janvier 2011

La véritable nature de la crise belge, (une Manifestation pour rien).

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les gens qui s’apprêtent à manifester ce dimanche pour exiger un gouvernement n’ont pas compris en quels termes la «crise belge» devait se définir. Déjà, ce n’est pas une crise politique. Depuis juin, les discussions n’ont pas été politiques, mais structurelles. Les dissensions entre les partis le montrent bien : il y a d’une part l’ensemble des partis traditionnels, du PS au SP.a en passant par le CDH et Ecolo (et il pourrait parfaitement y avoir dans ce camp-là l’Open VLD ou le MR), et d’autre part, les partis que je qualifie de «nationalistes» (mais à deux degrés différents), la N-VA et le CD&V. La fêlure ne se fait donc ni sur un plan politique, ni sur un plan ethnique, ni sur un plan économique, mais bien sur un plan idéologique..

 

Lire l'article au format PDF


 

Nationalisme et Identité
Le nationalisme est une idéologie très précise, qui ne doit pas, dans le cas présent, être confondue avec le régionalisme ou l’autonomisme. Il ne s’agit pas seulement pour la N-VA de construire un nouveau pays qui suivrait les frontières linguistiques (autonomisme ou «nationisme») mais intégrerait et chérirait tous les citoyens qui s’y trouvent. Il ne s’agit pas non plus d’obtenir une autonomie permettant à la culture flamande de se protéger ou de s’épanouir (régionalisme) : cela, elle l’a obtenu de longue date. Il s’agit en fait de construire la Flandre sur base de la Nation flamande, à savoir, de l’ensemble des gens qui correspondent à «l’identité flamande». Pour le Vlaams Belang, cousin radical de la N-VA, cette identité est génétique. Pour la N-VA, la question est beaucoup plus floue, et dépend de la personne à qui on la pose. Mais il est évident que le français devra être éradiqué de cette nouvelle Flandre, et que les Bruxellois et péribruxellois francophones devront «s’adapter». 


Je veux tout

Car oui, le nationalisme flamand n’est pas seulement «sanguin», il est aussi territorial : la Flandre exigera l’ensemble des territoires qui constituent aujourd’hui la «région flamande», y compris les territoires où les Francophones, largement majoritaires, perdront leurs droits administratifs et judiciaires, mais également, peut-être, le simple droit d’exposer des magazines en français ou en anglais dans les vitrines, comme c’est déjà le cas à Overijse qui cherche par tous les moyens à «néerlandiser le paysage urbain». Mais la Flandre exige aussi Bruxelles, ville électoralement à 87 % francophone, et située hors Flandre (même si elle y est enclavée, démographiquement, il existe un continuum entre la région francophone de Wallonie et la région majoritairement francophone de Bruxelles). Ce mélange d’exigence en matière de territoire et de peuple est typique du nationalisme : le territoire flamand est sacré, et le lien avec les Flamands extraterritoriaux (de Bruxelles en l’occurrence) est sacré aussi. C’est M. Vanackere, ministre chrétien démocrate flamand qui le rappelait en ces termes la semaine passée : «le lien entre la Flandre et les Flamands de Bruxelles est sanctifié». Le nationalisme veut tout. 

 

Deux idéologies
C’est cela, et rien d’autre, qui empêche la formation d’un gouvernement en Belgique : l’opposition entre deux idéologies contraires. L’une, que je qualifie d’eurodémocrate, et qui est définie par le Traité de Lisbonne, impose un droit égal et inconditionnel pour tous les citoyens, et impose sa liberté de circulation et d’installation — toujours inconditionnellement. En revanche, le nationalisme limite le droit aux citoyens qui correspondent à une identité donnée — ici, l’identité flamande — et conditionne le droit de s’installer en Flandre à la soumission à la langue, ainsi qu’à une donnée très floue et nullement codifiée par une Loi ou un décret : «le respect pour le caractère flamand». Le soupçon de «non-respect » vis-à-vis de «l’autochtone flamand» permet de justifier l’exclusion d’allophones qui «ne s’adapteraient pas» (alors qu’un sondage a montré qu’en Flandre «purement flamande», plus des 9/10e des Francophones parlent néerlandais ; l’incapacité ou le manque de volonté des Francophones de s’adapter est donc de la pure intox nationaliste). C’est à cela que correspond, par exemple, l’exigence «d’adaptation» des habitants francophones (majoritaires) des communes à facilités (donc bilingues de fait) à «la situation nouvelle», énoncée en 2006 par Yves Leterme. Il s’agit de flamandiser chaque recoin de Flandre, à moyen terme. Leterme doit être vu comme un nationaliste, donc. Or, les facilités, déjà réduites par la circulaire Peeters, ne sont rien d’autre que l’application des droits minimum garantis par la Convention-Cadre pour la protection des minorités, avalisées par le Traité de Lisbonne. Les réduire ou menacer de les éteindre, c’est tout simplement antidémocrate.


Il n’y a pas de demi-démocratie

Ces deux idéologies, le nationalisme et l’eurodémocratie sont on ne peut plus opposées et parfaitement incompatibles. Car il n’y a pas de demi-démocratie : dès qu’on limite l’inconditionnalité du droit citoyen, on quitte le champ eurodémocrate. Et le nationalisme ne peut se détacher de sa vocation principale : privilégier ceux qui correspondent à l’identité qu’il est censé représenter. Beaucoup d’observateurs n’ont pas encore pris la mesure de cette incompatibilité. Ils présentent encore le problème comme économique, ethnique ou politique. Dans les trois cas, ils se basent sur des phénomènes qui leur donnent apparemment raison, mais ceux-ci ne sont en fait que les points d’appui (les fondements) d’une rhétorique nationaliste. Celle-ci ne peut en effet être efficace que si elle se fonde sur des phénomènes «démontrables». Ainsi, la crise économique wallonne donne des arguments aux nationalistes. Mais en Allemagne, la crise des Länder de l’est, bien plus grave encore, a eu l’effet contraire : celui de catalyser l’aide économique. Il n’y a donc pas de lien de causalité direct entre le marasme économique wallon et le nationalisme. En revanche, le second instrumentalise le premier.

 

VRP national-flamingant
Comment le nationalisme se vend-il ? Il commence toujours par établir une différence claire et nette entre l’identité qu’il défend et une identité concurrente, qu’il présente comme inefficace, lascive. Par contraste, cette anti-identité est aussi censée donner du relief à la grande qualité de l’identité nationale. L’électeur ciblé se sent donc flatté par les nobles caractéristiques que l’on utilise pour le décrire. Le «Flamand national» sera dynamique, efficace, productif, inventif, créatif, doué en langues, enzovoort. Pour amplifier encore l’effet de fierté, le nationaliste cherche des contre-exemples ethniques et politiques dans la réalité, et en tire uniquement le négatif, sans jamais remettre les choses dans leur contexte. Dans les nationalismes européens des années 30, le contre-exemple était généralement le Juif. Présenté comme lascif, voleur, vivant d’expédients, d’une part, et comme scandaleusement riche, honteusement monopolisateur, dangereusement surpuissant d’autre part (l’opposition entre les deux extrêmes est d’autant plus frappante qu’elle correspond point par point à l’imagerie d’un Wallon lascif et pauvre doublé d’un Bourgeois francophone oppressif et opulent). Staf De Clercq disait dans un discours en 1931 «Nous sommes des nationalistes. Cela signifie que nous sommes les garants de notre peuple, culture et sang. Les Juifs n’appartiennent pas à notre peuple, encore moins à notre sang. (…) Celui qui ne travaille pas est un parasite [cfr La Panne]. Qui a jamais vu le Juif travailler ? Le Juif vole, pille, menace, escroque. Qui l’a jamais vu créer quelque chose ? Le Juif manipule et vend des chaussures, des loques, des actions, des pierres précieuses, du grain, des valeurs de bourse, le socialisme, des théories, des peuples, des femmes, des colonies. Et la majorité de ce qu’il vend, il l’a volé quelque part.» Toutes proportions gardées, l’on reconnaît là une image d’Épinal proche de celle construite autour du Francophone. On pourrait aujourd’hui écrire «le Wallon profite, qui l’a jamais vu créer une entreprise ? Le Wallon est rétif au changement, il parasite nos CPAS balnéaires, il refuse de s’adapter et ne respecte pas les Flamands…» Un tel discours pourrait être dit par un CD&V ou un N-VA, et même pas par les plus rabiques. Il ne serait pas vu comme scandaleux, ni même comme raciste. Et même s’il n’y a pas de comparaison sérieuse possible entre le statut des Juifs en 1941 et celui des Francophones de Belgique d’aujourd’hui, la nature du discours doit nous interpeller : il s’agit dans les deux cas de «charger» une communauté extrêmement proche (parce qu’imbriquée dans le cas des Juifs d’Allemagne, ou parce que voisine dans le cas des Francophones de Belgique) de tous les maux de la société ! La nature raciste de tels discours ne saute pas aux yeux à l’intérieur de la relation Francophones-Flamands, notamment parce que dans la sphère privée, bien des Francophones ne se gênent pas pour dire pis que pendre de leurs voisins Flamands. Mais là où le bât blesse, c’est qu’en Flandre, ce genre de discours est dit par des politiciens, des universitaires, des journalistes, bref, par les tenants de la sphère publique, ce qui leur donne d’autant plus de crédibilité. En réalité, ce «racisme de proximité» apparemment innocent est, à terme, le plus dangereux de tous, parce que susceptible de dresser les deux communautés l’une contre l’autre, physiquement. Je reconnais encore une fois qu’il est toujours dangereux d’évoquer l’antisémitisme, parce qu’il a ceci d’exceptionnel qu’il a mené au génocide. Or, tous les nationalismes ne sont pas génocidaires — et je pense qu’en l’occurrence, ce n’est pas le cas du nationalisme flamand, loin de là. Il y a des nationalismes doux et des nationalismes durs, mais même les versions plus «softs» (comme celui de la N-VA l’est, du moins, en apparence) privilégient toujours une identité. 

 

Image de marque, image qui marque

Un autre nationalisme bien connu, celui qui a contribué à fonder l’État d’Israël, suit la même logique. Là, ce sont les Palestiniens qui, dès après la 2e guerre mondiale, se font dresser un portrait injustement négatif par les sionistes principalement de la droite nationaliste (mais force est de constater que même les socialistes sont sensibles à l’image de surhomme que le nationalisme leur propose). Dans un documentaire d’Eyal Sivan intitulé Jaffa, mon Amour, on découvre un contraste extraordinaire entre la présentation de Jaffa, une économie mixte, avant-guerre (où l’on a beaucoup de mal à distinguer les Juifs des Palestiniens), et la manière dont les caméras d’après-guerre filment les Juifs dans les mêmes vergers : toujours sous un angle avantageux, en bras de chemise, les cheveux au vent, en contre-plongée (ce qui leur donne un air volontaire et les «grandit») tandis que les Palestiniens sont captés systématiquement en plongée, en habit traditionnel (pour souligner leur «caractère rétrograde»), tête couverte. À son tour, le nationalisme islamique du Hamas réutilisera les mêmes ficelles, et pourrait à son tour reprendre la description des Juifs de Staf De Clercq. On le voit, personne n’échappe au nationalisme. Et celui qui sévit en Flandre porte en lui les germes d’un nationalisme wallon qui pourrait devenir tout aussi virulent. Et de par le fait qu’il sème la ségrégation et mine l’unité, il porte également les germes de la fin de la construction européenne.

 

Con wallon

Le nationalisme flamand s’est construit sur une série de reproches adressés aux Wallons, de leur propension au chômage, de père en fils (alors que 86% des Wallons sont au travail et qu’après 50 ans, ce sont surtout les Flamands qui «chôment») à leur sens de la luxure (politique) en passant par leur manque de dynamisme, leur duperie, leur hypocrisie, leur manque de volonté, ou leur incapacité à apprendre le néerlandais. Une litanie trop systématique pour être apparue spontanément. Le comble, c’est que même le choix électoral des Flamands est mis sur le compte des Wallons. «C’est à cause des Wallons qu’on a voté nationaliste». Le refrain est tellement connu que certains journalistes le tiennent pour démontré. Pourtant, si toutes les régions riches devaient voter nationaliste sous prétexte qu’elles alimentent des régions pauvres, l’Union Européenne n’aurait jamais vu le jour ! Et d’autre part, qui a informé les Flamands du fait que les Wallons leur coûtaient quelque chose, ce qui a provoqué la montée rapide et efficace du nationalisme en Flandre ? Réponse : le CD&V (dès 1998), la N-VA et le Vlaams Belang. Autrement dit, des partis nationalistes. Car oui, l’idée de calculer les «transferts», et la croissance exponentielle de ce calcul (de 2 Mia à 16 Mia selon les procédés — rien que ça devrait déjà discréditer les «calculateurs» de ces transferts) montrent un besoin de chiffrer, par Flamand, le «coût du Wallon». Autrement dit, une ethnicisation de l’impôt et de la solidarité sociale. Et ça ne provient pas d’un constat spontané, par l’électeur flamand, d’un coût financier d’une partie de la population pour une autre (qu’il est toujours impossible d’exclure sur le long terme, y compris en Flandre même, où un Limbourgeois dispose d’un PIB à peine supérieur à celui d’un Wallon !), mais bien du ciblage, par des politiciens nationalistes, d’un coupable «non-flamand» pour toutes les «fautes économiques» qui «font perdre à la Flandre des points de compétitivité.» Le pauvre Wallon n’a rien à voir dans l’élection de la N-VA ! En revanche, on peut demander aux Flamands s’ils sont en état intellectuel d’assumer pleinement leurs choix électoraux, ou si ceux-ci aussi, comme tout le reste, doivent impérativement être mis sur le compte des Wallons. En auraient-ils honte à ce point ? On me rétorquera que la résistance des partis francophones en 2007 a dégoûté le Flamand. Mais comment ne pas résister à un Leterme qui arrive avec 91 propositions de scission, et interdit d’avance aux Francophones toute contrepartie intéressante (par exemple, l’extension de Bruxelles, qu’on aurait obtenue sans aucun problème si au lieu d’être en Belgique, Bruxelles était en Suisse) ?

 

Les Wallons, cause de tous les maux flamands ?
De nombreux observateurs affirment que le vote N-VA provient du marasme économique wallon. En fait, il ne s’agit là que d’un prétexte. Loin de moi l’idée de prétendre que la Wallonie va bien. Mais si, comme les politiciens flamands le font, l’on considère non pas la Région wallonne, mais bien l’espace économique francophone, force est de constater qu’il comprend aussi Bruxelles et une partie de la Périphérie, ainsi que Lasnes et quelques autres communes parmi les plus riches de Belgique, sinon d’Europe. Car le PIB par habitant francophone est sensiblement identique au PIB par habitant flamand. Et si la Wallonie est à la traîne (mais pas toute la Wallonie : le Brabant wallon a l’un des PIB les plus élevés en Belgique), Bruxelles est de très loin le champion économique de la Belgique, avec un PIB égal au double du PIB flamand. Bruxelles rayonne en Flandre, à laquelle elle apporte de 5 à 10 % de son économie, ce qui est considérable. Si elle voulait être juste, à considérer le «coût du Francophone pour un Flamand», la Flandre devrait tenir compte de l’apport surnuméraire du Bruxellois francophone. Or, elle ne le fait jamais ! Elle se contente de nier son existence. Et prétend que l’économie bruxelloise est… flamande ! La logique n’est pas le fort du nationalisme, faut-il le dire.

 

Un marasme non exclusif
Si l’on considère la Wallonie post-industrielle elle-même (le Hainaut par exemple), eh bien elle ne fait pas pire que sa voisine la plus proche, le Nord français. Les Flamands fustigent le «manque de dynamisme» wallon, mais c’est une caractéristique commune à toute région sinistrée par une catastrophe industrielle : le dynamisme ne permet pas, seul, de faire renaître une région. Il faut des décennies et des investissements colossaux. Ouvrez demain un magasin de peintures ultramoderne à Charleroi avec les meilleures idées du monde, et vous fermerez après-demain. Il faut d’abord créer un marché et disposer d’un environnement économiquement favorable. Ce que les «Flamands» veulent que les Wallons réalisent en deux coups de cuillère à pot prendra encore des décennies. Il n’y a pas de réponse rapide. On voit en Irlande ce qu’un redressement trop rapide peut donner à la première crise venue : la Berezina ! 

 

Une région défavorisée de fait

En outre, il serait pratiquement honteux (pour les Flamands) que la Wallonie fasse aussi bien que la Flandre, voire seulement 10 ou 15 % moins bien : la Wallonie ne dispose d’aucun port de mer (Zeebruges et Anvers en Flandre) et le principal aéroport est situé en Flandre (Zaventem) ; même s’il dessert surtout Bruxelles (qui n’est pas remerciée pour cet apport indéniable à l’économie flamande — au contraire). A benchmarker la Wallonie, si on la compare aux régions d’ex-Allemagne de l’Est qui auraient reçu un colossal 1.400 milliards de surfinancement en un peu plus de 20 ans, on constate que son PIB progresse plus vite que celui des Länder de l’Est. Je ne dis pas que le bilan wallon est positif, je dis qu’il est moins négatif qu’on ne le dit, et que ce n’est pas la «responsabilisation» qui va améliorer la situation, au contraire, celle-ci risque bien de lui ôter les moyens dont elle a un besoin constant et pressant. Enfin, chaque pays du monde a «sa région la plus pauvre». Il n’y a pas pour autant blocage politique ailleurs. Même en Italie, où les différences entre Padanie et Sud sont bien plus marquées qu’en Belgique, la Ligue du Nord ne bloque pas la formation d’un gouvernement pendant plus de 200 jours ! Ce n’est même pas le cas au Pays Basque, riche région industrielle qui en aurait «marre» de traîner des boulets moins fortunés, et dont le peuple est bien plus menacé culturellement que ne l’est «le peuple flamand». Bref, le marasme n’est pas une explication suffisante !

 

Malversations
On me dira que la mainmise du PS sur l’économie et la politique wallonne, ainsi que certaines dérives criminelles, ont fâché les Flamands. Je rappelle à ceux qui pensent que les Wallons ont l’exclusivité de telles pratiques quelques affaires croquantes impliquant des politiciens flamands de tous les partis : Willy Claes SP, Jacky Buchmann Open VLD, Leonard Quintelier CVP, Kim Geubels N-VA, Debie Vlaams Belang. Et figurez-vous qu’il y a même un Charleroi en Flandre : en 2006, pas moins de 22 personnes ont été poursuivies pour malversation dans des marchés de traitement des immondices, et des adjudications relatives aux services sportifs, culturels, et aux pompiers. Ça se passait à… Aarschot ! Le tribunal n’accueillit que du beau monde : l’ancien bourgmestre (contre qui 30 mois de prison furent requis et qui se prit 12 mois avec sursis), deux échevins, cinq fonctionnaires communaux, le commandant des pompiers… En avez-vous entendu parler ? Non ? Normal, en Wallonie, quand des mandataires commettent des crimes, on en parle. En Flandre, on reste on ne peut plus discret. Sauf si ça s’est passé en Wallonie, évidemment. 

 

Redressez-vous qu’ils disaient

Quant à demander aux politiciens de redresser le pays et de créer de l’emploi, je rappelle que dans nos économies mondialisées, leur pouvoir est plus que limité et que ce n’est pas la politique qui crée de l’emploi, mais l’économie. Ce qui requiert des investissements, et non pas des amendes en cas d’échec. Faire croire que la «responsabilisation» va améliorer la situation en Wallonie, c’est faire croire que ses politiciens seraient (tous) des irresponsables, d’une part, et insinuer que l’argent actuellement investi dans la région l’est particulièrement mal ce qui, au vu de quelques succès (encore épars, mais réels) économiques au Sud, est difficile à démontrer.

 

Particrassie

On me dira encore que tout ça, c’est la faute de la particratie — reproche assez flou, impossible à argumenter, qui contient des traces d’antipolitisme populiste. Mais la particratie existe dans absolument tous les pays démocrates. C’est même pratiquement la nature même de la démocratie ! Le mot «particratie» est souvent utilisé pour décrire un fossé plus ou moins important entre le peuple et ses politiciens («les politiciens ne nous comprennent pas»). Pourtant, en Belgique, force est de constater que les politiciens wallons «comprennent» plutôt bien leur peuple, de même en Flandre. Il y a une telle cohésion entre ce que disent les grosses têtes de la politique et ce que disent les gens dans la rue que c’en est étonnant ! Le PS est allé très loin dans les réformes exigées par les Flamands et les sondages portent Di Rupo au pinacle pour avoir, on le suppose,porté le mandat qui lui a été donné à bout de bras. Et la N-VA, de même, a tenu tête, comme l’électeur le lui a demandé. Le succès de De Wever en Flandre est, lui aussi, impressionnant. Point de particratie là-dedans, donc. Même la phrase «on veut un gouvernement» est sur absolument toutes les lèvres, celles du peuple comme celles des politiciens. Mais bien sûr, elle n’a pas le même sens à la N-VA qu’au CDH. Et c’est bien là que le bât blesse.

 

Politichienne
Point de politique politicienne non plus. Si nous n’avons pas de gouvernement, ce n’est pas parce que les Francophones ou les Flamands refusent d’aller jusqu’au bout à la rencontre de l’autre. Le compromis belge a montré son incroyable efficacité par le passé, puisqu’on a même réussi à former des coalitions libérales-socialistes, ce qui est plutôt rare dans le monde actuel. Il ne s’agit donc pas de ça, mais de l’impossibilité de rencontre entre deux idéologies. Car on touche aujourd’hui à des questions fondamentales dont les réponses ne peuvent plus guère être que «oui» ou «non». La Flandre doit-elle devenir indépendante ou quasi indépendante (oui pour les nationalistes, non pour les démocrates). Bruxelles peut-elle devenir une région à part entière (en aucun cas pour les nationalistes, absolument pour les démocrates). Faut-il scinder la sécu, à terme (oui pour les nationalistes, non pour les démocrates). En cas de scission, Bruxelles doit-elle être raccordée à la Wallonie (absolument pour les Francophones, onbespreekbaar pour les Flamands). 

 

Séparation virtuelle

Même si la Belgique ne devait jamais se séparer, la seule perspective de cette séparation en tant qu’éventualité interdit aux uns de céder ce que les autres tiennent impérativement à obtenir. On remarque qu’on n’a pas encore abordé le moindre sujet politique ou économique. On parle pour l’instant de la structure future de l’État. Et de ce point de vue là, la position du MR est en gros identique à celle du PS : il ne faut en aucun cas appauvrir structurellement la Wallonie, car c’est cette région qui a le plus besoin de soutien. Pour la Flandre, c’est l’inverse : il faut absolument appauvrir la Wallonie, car la Flandre doit recevoir de plus en plus ce qui lui revient, entendez : «ce qui est gagné à Bruxelles (pour partie) et en Flandre». Et alors que les dirigeants bruxellois crient à hue et à dia qu’il leur faut un refinancement, mérité faut-il le dire, les nationalistes freinent des quatre pieds, parce que ce refinancement ne peut provenir que des caisses flamandes que, soit dit en passant, Bruxelles suralimente depuis des décennies. Tout ce qui est à nous est à nous, tout ce qui est à vous est aussi à nous, disent en résumé les nationalistes. C’est logique : de par l’image supérieure qu’il donne aux tenants de son identité, le nationalisme construit une idée de «formidabilité» de la Nation qu’il promeut. Vue sous cet angle-là, la Flandre est si «formidable» qu’elle ne peut qu’être, de toute évidence, la seule source crédible du succès bruxellois. Dans la vision démocrate, l’argent bruxellois appartient aux Bruxellois et en partie aux navetteurs. Dans la vision flamande, l’argent bruxellois appartient à la Flandre. Les deux visions sont, économiquement, également incompatibles. 

 

Manifestement

Alors, on peut bien brandir des drapeaux, manifester, se remuer les fesses, exiger un gouvernement, cela ne changera rien. Tant qu’en Flandre, on élira massivement des partis nationalistes (du CD&V à la N-VA pour n’évoquer que les plus «respectables»), la Belgique n’a aucun avenir. C’est pourtant simple : comment peut-on espérer négocier une coalition gouvernementale digne de ce nom avec des partis dont le souhait le plus cher est la fin du pays, ou la soumission de son gouvernement fédéral à la Flandre ? Comment peut-on espérer négocier l’avenir autonome de Bruxelles avec des partis qui refusent, par principe, tout nouvel octroi d’autonomie à la région et qui, de surcroît, ont noyauté, avec droit de veto, le gouvernement de cette région ? Impossible ! 

 

Tant que cette opposition idéologique existera, on ira doucement mais sûrement vers la fin du pays. Le seul espoir est que nous ayons un véritable plébiscite flamand antinationaliste aux prochaines élections. Cela implique une campagne et une mobilisation antinationalistes, en Flandre bien sûr. Or, tant les médias que les initiatives citoyennes évitent comme la peste de désigner le véritable responsable du marasme politique (ou plutôt idéologique) actuel : le «cartel virtuel» CD&V / N-VA dont il est patent que, depuis son apparition sur le devant de la scène, il est au moins un des facteurs de l’immobilisme belge. Force est de constater que lorsque ces partis n’étaient pas «au pouvoir», le pays était géré, avait un gouvernement, et progressait (même sa dette baissait, c’est dire !) Et depuis son apparition, on collectionne les crises, les gouvernements boiteux et la Belgique s’enfonce dans le néant — soit exactement là où la N-VA veut l’emmener. Sur cela, personne ne peut me contredire. Tant qu’on refusera de désigner le coupable du marasme politique, on ne pourra avancer dans aucune direction, et le pays coûtera de plus en plus cher à tout le monde. C’est cela que les organisateurs de la manifestation du 23 auraient dû rappeler, et qu’ils ne rappelleront pas, de peur de ne pas rassembler suffisamment de monde. Or, même un million de personnes n’obtiendront pas de gouvernement. Parce que la mathématique politique qui est en place aujourd’hui est une équation insoluble, du fait d’une trop forte présence nationaliste dans le paysage politique belge. Sortez le CD&V et la N-VA des discussions, et elles pourraient enfin passer à l’essentiel : notre avenir économique. Oui, même avec le PS ! Or, cette mathématique politique est le fruit d’un choix populaire. En manifestant pour un gouvernement, le peuple ne fait rien d’autre que critiquer son propre choix démocratique ! Autant le savoir…

 

Et autant choisir des initiatives qui ciblent correctement les responsables de la crise, comme «nietinonzenaam.be / pasennotrenom.be », l’événement antinationaliste (flamand) qui se tiendra le 21 janvier au KVS, à Brussel et dont je vous invite à signer d’urgence la pétition.

 

12:54 Publié dans La Fine fleur de Sel | Lien permanent | Commentaires (182) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Excellente synthèse qui démonte par avance les habituelles rangaines contre les francophones (corruption, mal gestion, incapacités diverses, mépris et arrogance, etc...). Il est en effet troublant de voir que la critique anti-francophone, comme la critique antisémite d'avant-guerre englobe, de façon contradictoire, le chômeur socialiste profiteur et le grand bourgeois arrogant de la périphérie à la Maingain... Un jeu comparatif avec le Flamand dans lequel le francophone ne peut être que toujours perdant: "face tu perds, pile tu ne gagnes pas"... Un peu comme les négociations au fédéral d'ailleurs...

Dans la flamandisation en cours de la périphérie, c'est la situation dans laquelle va se trouver la population francophone face à la police et à la justice qui m'inquiète le plus. Aura-t-on le droit à un interprète francophone devant les tribunaux ?

A vous lire, il apparaît clair que, tant que l'hypothèse d'une scission ultérieure n'est pas levée (et je vois mal comment elle pourrait être levée rapidement), les francophones devraient être, en guise de compensation au dépeçage du fédéral, totalement intraitables sur la question de l'élargissement de Bruxelles au moins vers Rhodes, seul moyen d'assurer la continuité territoriale Wallonie-Bruxelles... Le moins qu'on puisse dire est qu'on est loin de cette fermeté.

Écrit par : franti | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

@Franti : on ne peut reculer sur des droits acquis nulle part. C'est pourquoi la scission de BHV est inacceptable. Il faut plutôt proposer une circonscription fédérale, et un droit de traduction pour tout citoyen belge, ainsi qu'aménager les droits linguistiques de sorte que les Flamands de communes comme Gooik se sentent appaisés.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 18 janvier 2011

Bravo Marcel ! C'est de la synthèse et de la bonne !

Écrit par : Djeo | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Tks Djeo !En welkom !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 18 janvier 2011

Marcel,

Pourquoi ne pas résumer ce propos en un A4 (ou juste les 4 premiers paragraphes par ex.) et distribuer ça en masse aux manifestants pendant la manif ?

Manifestants = femmes et hommes assez concernés pour bouger, mais en manque d'info.

Écrit par : Bxxl | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Mais je vous en prie, Bxxl : faites-le ! Je ne peux pas tout faire tout seul, non plus :-)))

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 18 janvier 2011

De grote democraten die nog altijd verhinderen dat het overwegend rechts stemmend Vlaanderen ook rechts bestuurd wordt. Om je te bescheuren van het lachen. De grote democraten die de Nederlandstalige meerderheid in dit land stelselmatig ontkennen.

Écrit par : Lieven | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Dans un pays fédéral et trilingue, les majorités ethniques ne peuvent être que des majorités d'oppression, d'autant plus que la Flandre refuse de reconnaître la Charte européenne.

Écrit par : franti | mardi, 18 janvier 2011

@ Marcel

Donc BDW=Staf De Clercq???
Les Wallons=les juifs d'avant guerre???
Vous êtes malade, il faut vite vous faire soigner.
Les magazines et journeaux étrangers ne seront plus permis??? Vous êtes vraiment tombé sur la tête, il y a beaucoup plus de journeaux et magazines étrangers dans toutes les villes et petites villes Flamandes qu'à Bruxelles, je m'en rendis compte récemment quand je cherchais un "Financial Times" à Bruxelles. Je devais aller en centre ville, place de Brouckère pour le trouver.

Écrit par : traveller | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Tout critique est louable mais dans ce que je viens de lire il est écrit "Et même s’il n’y a pas de comparaison sérieuse possible entre le statut des Juifs en 1941 et celui des Francophones de Belgique d’aujourd’hui, la nature du discours doit nous interpeller" et non "Les Wallons=les juifs d'avant guerre" comme vous l'écrivez.

Écrit par : Zen | mardi, 18 janvier 2011

Sorry traveler, mais il a raison; BDW cache son jeu mais flirte dangereusement avec ses provocs gratuites et "racistes" envers l'autre (le francophone ou wallon, pour lui apparement ces pareil) avec ce que le heros de son grand pere pensait...pas d'amalgame, mais helas une verite...Quant a se faire soigner, je pense que l'expert en frites, gaufres et autres sucreries ferait bien d'y penser egalement parce que ses propos commencent a relever d'une triste pathologie...enfin...si c'est votre "allerslimste ter machin..." good luck les mecs.Faites l'essai et remplacez "juif" par wallons...pas trop eloigne du discours actuel, niet waar? Si vous remplacez "juif" par "maghrebin" ou pire encore...alors proces pour racisme assure et MRAX et tutti quanti sur le dos le lendemain...

Écrit par : mithras | mardi, 18 janvier 2011

@traveller : il faudrait que vous lisiez jusqu'au bout, hein. Ce n'est pas du tout ce que j'ai écrit. Ce que j'ai écrit, c'est que les effet du nationalisme sont universels, et qu'il prend toujours un bouc émissaire. Ce n'est pas pour autant qu'il le génocide.Hitler et BDW sont deux nationalistes, mais l'un a été jusqu'au bout ultime de sa logique, BDW, on verra jusqu'où il ira. Mais je ne fait pas de procès d'intention. Je ne dis pas qu'il a des volontés «violentes» envers les Francophones. C'est pourtant clair !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 18 janvier 2011

@ Zen & Mithras

Si on ne veut pas le dire on ne le dit pas, ces jeux de mots, répétés sans arrêt ne veulent faire et dire qu'une chose: BDW=nazi et les francophones sont traités comme les juifs.
Si Marcel ne veut pas dire cela et s'il ne veut pas donner cette impression qu'il arrête d'utiliser ces soit-disants images à répétition, parce que c'est exactement ce qui reste comme impression.
Si vous me lisez ici depuis un bout de temps vous devez vous réaliser que je cherche la clarté avant tout. Je ne mâche pas mes mots exactement pour cette raison, mais je n'ai jamais accusé les francophones comme groupe, ni les Wallons, ni les Bruxellois.
J'ai certainement tiré sur les financiers et les patrons fransquillions, de n'importe quelle origine et le PS et le mal belge est exclusivement du a ces 3 groupes.
Ce qui est plus, je viens de lire qu'il y a un sanhédrin mensuel de 22 Belges, dont douze nobles, "captains of industry and finance", qui se rassemblent chaque mois pour discuter de la Belgique.
Soyez certain que ce petit groupe a plus de pouvoir que n'importe quel parti politique en Belgique et les discussions ne se passent pas en Flamand, pas un mot.

Donc si Marcel veut discuter et écrire sur le mal belge, je le souhaite même, mais sans les jérémiades nazi, il n'y a que quelques idiots nazi en Flandre et beaucoup de Flamands frustrés par le blocage belge.

Écrit par : traveller | mardi, 18 janvier 2011

@traveller : non, j'ai pris l'exemple des Juifs parce que c'est le plus connu dans notre histoire récente commune, et que Hitler comme Bart De Wever sont des nationalistes identitaires. Ça ne fait pas de Hitler un N-VA ni de De Wever un NSDAP. Et si j'avais voulu insinuer que BDW était un nazi, je n'aurait pas nuancé fortement le propos.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 18 janvier 2011

Je trouve que ce statut dans la République nous conviendrait très bien une fois adapté au cas Belge...la certitude d'un pays pour toujours, le respect de notre langue et de nos valeurs le tout dans une très large autonomie:

Collectivités territoriales

http://fr.wikipedia.org/wiki/Collectivit%C3%A9_d%27outre-mer

Écrit par : dissy | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Dénigrer la wallonie me déplait, me met en colère. Venant des Flamands qui le font à dessein (BDW) je peux comprendre l'idée sous-jacente du discours: "vite, débarrassons-nous de ce boulet". Que ces propos sortent de la bouche de Belgicain Francopheûne(type rtbéen), je peux le comprendre aussi car il faut coûte-que-coûte préserver la Belgique et pour ce faire les wallons doivent intégrer qu'ils sont incapables "pour les siècles des siècles" de s'en sortir hors du cadre belgo-flamand. Ce qui me chagrine et me révolte, c'est d'entendre le Wallon de la rue affirmer la médiocrité de sa région, de ses dirigeants, de ses concitoyens, et...de lui même.
Denis DINSART

Écrit par : denis dinsart | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Ça porte un nom : ça s'appelle le syndrome de Stockholm. Et ça montre que cibler la Wallonie sur sa soi-disant incapacité à se réformer, c'est en quelque sort lui maintenir la tête sous l'eau.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 18 janvier 2011

Dans les commentaires des articles de La Libre Belgique, ce genre d'auto-dénigrement est très fréquent, toujours au nom de la dénonciation du PS... Comme si de Wever allait les préserver du PS !!?

Quel aveuglement !

Écrit par : franti | mardi, 18 janvier 2011

"Or, cette mathématique politique est le fruit d’un choix populaire. En manifestant pour un gouvernement, le peuple ne fait rien d’autre que critiquer son propre choix démocratique ! Autant le savoir…"

Cassage rapide mais besoin là : Quel que soit le choix démocratique qui a été fait, on avait droit à avoir un gouvernement il y a plus de 200 jours. Ce n'est tjs pas le cas. On a voté pour des gens. Ces gens ne font pas leur boulot. Une manifestation va donc suivre. Quand les employés font pas leur boulots, le patron les fout à la porte. Le patron, c'est nous.

Et tu votes PS. C'est facile à voir quand on te lit.

Écrit par : Renardin | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

@Renardin : ah non, cette fois, je n'ai pas voté PS. Je vote même rarement PS. Ah si, j'ai voté Piqué aux dernières élections régionales. C'est une exception.

Je parlais particulièrement des Flamands qui ont élu des partis qui leur promettaient de tenir tête, alors qu'il était patent que les Francophones étaient en mesure de résister bien plus que ce à quoi Leterme s'attendait en 2007. Les Francophones auraient pu plebisciter le MR ou même le PP, on en serait au même point aujourd'hui. En revanche, si les Flamands n'avaient pas plébiscité la N-VA, on aurait peut-être (probablement) un gouvernement. Tant qu'on ne dit pas ça clairement, on n'explique pas à l'électeur flamand que s'il récidivait (en cas d'élections en 2011 par exemple), il bloquerait encore plus la situation, et mènerait immanquablement au blocage définitif. Ça me paraît plus important que de militer pour un gouvernement. Croyez-moi, les négociateurs ne demandent pas mieux que de monter dans un gouvernement (c'est assez rémunérateur). Hormis toutefois ceux de la N-VA pour qui la présence dans un gouvernement peut s'avérer mortell… autant le savoir !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 18 janvier 2011

A tous, presents et a venir, et surout @traveller, Salut !

Lisez ceci:
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=77354V0M

et surtout les commentaires des lecteurs du Standard.

A quand un grand meeting, au Sportpaleis, ou les foules chauffees a blanc hurleront "Sieg Heil" et le service d'ordre du VNV cassera du marlouf ?

Écrit par : Paul | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

@ Paul & Marcel

Voila, c'est de cela que je parle.
BDW n'est pas mon ami, loin de la, mais le matraquage permanentcontre sa personne, entre autres par le soit-disant économiste De Grauwe, sert seulement à noyer le poisson des vrais problèmes structurels de la Belgique, problèmes structurels que les patapoufs aux controls ne veulent pas changer parce qu'ils veulent le status quo.
Commencez à chercher les vrais coupables du blocage structurel et cessez de seulement mettre le focus sur BDW, il est presque torpédé et il sera limogé par les "powers that be", aussi bien Flamand que francophone.
On pensant seulement à BDW vous vous aveuglez pour les vrais coupables.
BDW et la NVA a été créé pour finir le VB. Par la frustration Flamande avec le blocage structurel et économique BDW a pris trop d'élan, MAIS IL NÁ QUE 3 ANS DE PRATIQUE, LA BELGIQUE EST MALADE DEPUIS BEAUCOUP PLUS LONGTEMPS QUE CELA.

Écrit par : traveller | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Les "vrais" problèmes, les "vrais" coupables… toute cette vérité que vous trimbalez, ce n'est pas un peu fatigant, à la longue, Traveller ?

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 18 janvier 2011

@ tous

allez Marcel, pourquoi ne pas écrire un billet fulgurant concernant une nouvelle vote du style BHV comme enième gifle aux francophones...

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/636819/naturalisation-vote-flamands-contre-francophones.html

comme osons nous flamands demander que qq qui vit en Flandres et veut être naturalisé prouve qu'il est disponible d'apprendre la langue de la région (lisez les propos de Galant avant m'attaquer svp)...

je m'imagine que le traité de Lisbon condamne cela?

Écrit par : des | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Pénible à la fin de répéter toujours les mêmes arguments...

Pourquoi ce projet pose problème ?

Parce qu'un type habitant Drogenbos ou Linkebeek qui prend son bus ou son tram tous les matins à 7h pour aller au boulot à Bruxelles et revient le soir chez lui vers 18h, ce type n'a aucune raison objective d'apprendre le flamand et encore moins de s'intégrer à une "région" où il ne revient que pour dormir et payer ses taxes, "région" qui, en banlieue de Bruxelles, n'est qu'une des périphéries de la métropole (francophone à 90%).

Écrit par : franti | mardi, 18 janvier 2011

Je suis désolé, mais la région n'est pas à ma connaissance un critère pour l'installation dans un pays. Je trouve normal qu'on connaisse une des langues nationales, anormal qu'à Linkebeek, par exemple, les nouveaux venus soient obligés de parler néerlandais. Vivre à Dilbeek n'empêche pas de travailler à Bruxelles, en français et en anglais. Je trouve cette exigence excessive en effet. Elle n'a aucun rapport avec la qualité du citoyen. Et elle cache mal ces vieilles exigences d'une langue sur un sol.

Cela dit, ce n'est en effet pas directement opposé au Traité de Lisbonne, mais c'est dans la continuation du nationalisme linguistique.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 18 janvier 2011

@Des et l'argument de Maingain, que les critères de naturalisation ne peuvent différer d'une région à l'autre, me paraissent aussi très intéressants. Vous oubliez un troisième problème : en imposant la connaissance de la langue de la région, sachant que beaucoup de réfugiés parlent déjà le français, vous reportez une fois encore le problème sur Bruxelles et la Wallonie, sans prendre votre part de naturalisations.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 18 janvier 2011

cela ne me dérange pas que mr maingain s'occuppe de sa commune, de sa "région" et de sa communauté, c'est démocratique, mais la démocratie s'arrête là
il n'a rien à imposer ni à une autre région, ni à une autre communauté concernant toutes le compétences que ceux-ci ont, sur ce point nous n'avons pas besoin de son paternalisme réactionnaire ni de ses banderolles à la voorpost et tak

Écrit par : bema | mardi, 18 janvier 2011

@franti
c'est son droit démocratique de ne pas apprendre le flamand et de ne pas s'intégrer dans la "région" où il habite
c'est son devoir démocratique d'y payer ces taxes

als deze persoon wil verzaken aan bepaalde democratische rechten is dat zijn keuze en deze keuze is in generlei mate tegenstelbaar aan de democratische rechten van alle overige bewoners van betreffend gewest ! zo werkt nu eenmaal de democratie

Écrit par : bema | mardi, 18 janvier 2011

@ tous

allez, juste pour m'amuser je me suis reseigné sur les conditions en Suisse, pays fédéral ou les gens peuvent décider pour eux même et changer de canton...

voyons un instant les conditions pour se naturaliser... et en particulier en ce qui concerne les pouvoirs du fédéral et des cantons...

http://en.wikipedia.org/wiki/Swiss_nationality_law

extrait "While minimal requirements for obtaining Swiss citizenship by naturalisation are set at the federal level, Swiss cantons and communities are free to introduce more stringent requirements, with some communities even deciding not to allow any naturalisation at all on their territory"

quel horreur, Marcel, chaque commune peut décider qu'elle ne veut pas naturaliser un des citoyens de cet commune... à Dilbeek on serait très content....;-)...

Lisez en suit l'extrait suivant d'un autre site web...

http://how-to-learn-any-language.com/forum/forum_posts.asp?TID=8243&PN=3

"For Switzerland, citizenship is decided by the community (ie, the city or village), rather than the state/canton/province or at the federal level, although all three levels need to approve.

At least in my community, there is an oral exam, which can last up to 45 minutes, and be arbitrarily difficult. There are a list of general topics to study, but what is actually asked can be literally anything, as I found out. I personally was asked exactly no questions on the primary subject I was told to study, history, after I demonstrated in the first minute that I'd studied it. Several of the questions I was asked were not even about Switzerland; one involved a small detail of the geography of another European country I had never been to.

Naturally, this exam is given in the primary language of the area of one's community. "

en plus on doit vivre pendant plus de 12 ans en Suisse....

chouette, non?

Écrit par : des | mardi, 18 janvier 2011

@bema,

son droit et son devoir à ce citoyen de Drogenbos se serait aussi de contribuer par ses impôts au tram de la STIB/MIVB qui le mène au travail, au salaire de l'employé de la voirie bruxelloise qui balaye devant son lieu de travail ou au salaire de l'éboueur qui ramasse les poubelles de son bureau...

son droit devrait aussi être celui de pouvoir continuer à donner son avis par le vote sur le gouvernement de la région Bruxelles-capitale qui est la raison de sa présence à Drogenbos... Parce que la question du tunnel du ring d'Anvers, il s'en fiche un peu... Vous voyez ?

Écrit par : franti | mardi, 18 janvier 2011

@franti
"son droit et son devoir à ce citoyen de Drogenbos se serait aussi de contribuer par ses impôts au tram de la STIB/MIVB qui le mène au travail, au salaire de l'employé de la voirie bruxelloise qui balaye devant son lieu de travail ou au salaire de l'éboueur qui ramasse les poubelles de son bureau...
"
la région bruxelles capitale peut imposer des taxes dans sa région
elle n'a qu'à le faire, c'est son choix et sa compétence
c'est bien cela la démocratie

en plus cette personne est libre d'habiter à drogenbos et elle est libre de travailler à bruxelles, à chacun la liberté de son choix

en plus concernant: au salaire de l'employé de la voirie bruxelloise qui balaye devant son lieu de travail ou au salaire de l'éboueur qui ramasse les poubelles de son bureau..., : ces taxes existent déjà !

en plus je me demande
en RBC la taxe sur le nombre d'employés existe-t-elle encore ?

Écrit par : bema | mardi, 18 janvier 2011

@Bema : le FDF ne déploie pas de banderole raciste, contrairement au TAK ou au Voorpost d'une part. Ensuite, en tant que député, il a parfaitement le droit de donner son opinion sur une législation FEDERALE en cours de développement. Enfin, comme il est partiellement élu EN FLANDRE, il est parfaitement compétent pour donner son opinion sur la situation en Périphérie bruxelloise. Et hop, trois coups dans l'eau, Bema !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 18 janvier 2011

@bema,

Je crois que vous ne comprenez pas ce que je veux dire: Drogenbos fait partie de l'agglomération bruxelloise et il n'est pas normal que ses habitants ne contribuent pas plus au maintien voire au renforcement de la métropole qui les fait vivre.

Les problématiques régionales flamandes en périphérie bruxelloise devraient être secondaires derrière la question de la "communauté urbaine" de Bruxelles, pour reprendre l'expression utilisée en France à Lille, Bordeaux, Strasbourg, etc... Voyez ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Communaut%C3%A9_urbaine ... Cette CUB pourrait reprendre en grande partie les limites de l'ex-province du Brabant avant la scission.

Au lieu de cela, la périphérie (flamande) "crache" sur le centre ou le combat, alors qu'elle en vit et en profite... C'est incroyable !

Écrit par : franti | mardi, 18 janvier 2011

@Des : Eh bien oui. C'est en Suisse. Je ne vis pas en Suisse. Vous noterez que la situation démographique est assez différente : aucune banlieue d'une ville alémanique ne se trouve en région romande, et inversement. Quant à attendre 12 ans, c'est un choix fédéral. Autrement dit, un choix de société.

Mais dites-moi, il y a des membres du TAK qui défilent dans des communes bilingues, en Suisse ?

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 18 janvier 2011

le FDF est plus raciste que voorpost et tak et en plus au pouvoir

@franti
désolé mais tout vos désiderata "personnel " ne doivent aucunement privaler à ce que vous considérez comme secondaire
çà aussi c'est la démocratie
la démocratie ce n'est pas votre nombril

Écrit par : bema | mardi, 18 janvier 2011

Laissez faire, intégrons aux nouvelles conditions...moi ça me botterais que dans ma commune flamande à facilités, les Flamands à qui j'aurais à faire (in het nederlands natuurlijk) seraient d'origines exotiques, eux me casseront sans doute moins les couilles à dire que je ne suis pas chez moi ici, comme ceux qui croient qu'un sanhédrin de 22 membres de la geld-aristocratie francophone n'a que ça à foutre de dominer la Flandre, ou que le grand A.H. est un végétaryen un peu incompris...(heureusement que l'empereur des gaufres mange des fricandelles au blanc de boeuf, il n'a donc rien à voir avec ce A.H. n'est-ce pas!)

Écrit par : Uit'tZuitje | mardi, 18 janvier 2011

@ Uit 't Zuitje

C'est quand-même incroyable, ils ne dominent pas la Flandre, ils dominent la Belgique et ils ne veulent pas que ca change jusqu'au moment qu'il n'y a plus rien à brader.

Écrit par : traveller | mardi, 18 janvier 2011

"Enfin, comme il est partiellement élu EN FLANDRE"
1 votre aveu => discrimination par rapport à tout autre candidat n'habitant pas BHV
2. il n'est pas partiellement élu en FLANDRE , il a seulement obtenu qq voix dans une circonscription non légale
3. la nomination des bourgmestres, et donc ses banderolles, ne resort pas du fédéral ce qui confirme mes propos

votre 100ième luftballon
chapeau

Écrit par : bema | mardi, 18 janvier 2011

@Bema : les FDF plus raciste que le TAK ou le Voorpose ? eh bien, hormis cette unique affiche de 1972 que vous refusez de remettre dans son contexte (à savoir la volonté de reflamandisation de Bruxelles et les descentes sur la ville par des Flamingants du VMO et consorts), montrez-moi quand le FDF aurait, comme le Voorpost, milité pour l'expulsion des Francophones de la périphérie ou de Bruxelles, ou quand il aurait milité pour l'interdiction de toute autre langue dans les vitrines flamandes. Ou encore quand il aurait défilé devant des nazis francophones.

Désolé, Bema, vous venez de vous rendre coupable d'un gros, d'un énoooooooooorme mensonge.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 19 janvier 2011

@Bema : le parlement a été reconnu, son élection est donc valide, ne vous en déplaise. Sinon, il faut admettre que celle de Doomst ne l'est pas non plus, ni celle de Mark Demesmaeker.

2. Il n'a pas obtenu "'quelques voix" mais des dizaines de milliers de voix.

3. La nomination des bourgmestres n'a rien à voir dans le sujet, mais si vous voulez mon opinion, un bâtiment communal n'est pas le lieu idéal pour diffuser son opinion, sauf si le Conseil communal le décide (je ne sais pas s'il l'a fait à l'époque)

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 19 janvier 2011

à bema

Reprocher à Maingain les banderoles raciste des crapules fascistes du TAK et du Voorpost, c'est la meilleure ! Voyez un psychiatre au plus tôt.

Écrit par : Joêl | mercredi, 19 janvier 2011

Mais alors quoi! Qu'est ce qu'on fait maintenant!
Manifester, ça sert à rien.
Voter, ça sert à rien.
Négocier, ça sert à rien.
Entrer en Politique, ça sert à rien.
Espérer ça sert à rien!

M... à la fin... il fait tout gris, les idées sont grises, le pays est gris et d'ailleurs si gris qu'il a disparu...
Moi je veux espérer... Espérer sans naïveté...
Si j'allais manifester, maintenant se serait pour bouter la capitale flamande hors de Bruxelles. Et redonner de l'espoir dans la Walbrux. mais ça non plus c'est pas bien...
Créer une identité contre une autre identité, c'est en fait jouer le même jeux...
C'est donc une sorte de ghandi que nous devons être... Seulement voilà, si en inde il est encore possible de dormir dans la rue quand on a tout perdu... ici, dans la rue, quand on a tout perdu et qu'il n'y a plus de solidarité, on crève...

Quand cette m.... de crise sera passée, pour le petit (oui car nous devons bien baisser la tête) donc pour le petit francophone que je suis, il faudra soit

- accepter de vivre dans un pays sous une domination économique flamande totale.
- vivre dans une wallonie sans argent
- Donc c.. de travailleur que je suis taxé à mort pour payer les dettes.
- Ou peut-être enfermé derrière des grilles pour ce proteger de ces personnes qui n'ont jamais pu se remettre de la fin de l'industrie et qui n'auront d'autres issue que de piller pour survivre...

Merde (cette fois je l'ai dit... :-S) elle est où l'espérance?
J'ai de l'énergie et je ne peux même pas l'utiliser pour rendre l'avenir meilleur...
J'ai juste de l'énergie pour assister passivement à voir mon pays "crever".
à tout ceux qui en on bavé pour faire de cette région du monde un endroit où on vit vachement bien pour le moment... quelle insulte...

Non mais je rêve... alors oui, même si c'est pas bien de le dire, même si il faudrait être politiquement correct...
Je dis: qu'ils aient au diable c'est P... d’égoïste...
J'ai pas besoin du fric des autres... qu'ils le "bouffent" et qu'ils en "crèvent".
je veux de l’espérance... je veux que les gens dans un dernier effort renverse les statues de l'oppression... Comme on reverserai les statues d'un dictateur...

Il y a combien de milier d'année que l'humanité compte des philosophes capables de dire ce que je dis... en beaucoup mieux encore...

Et nous, minable que nous sommes nous sommes encore au stade des guerres tribales...
Non mais je rêve....

En - 1000 av Jc, Nous étions capable de comprendre qu'ensemble nous augmentions notre confort... que celui qui avait des poissons avait avantage a en échanger contre du blé, etc...

Et là, au jour où nous sommes capable de voyager dans l'espace... nous sommes juste bon à nous faire une vie de merde!!!!!!! c'est dingue... mais qu'est ce qu'on s'en fout de payer une voiture à un chômeur! moi je travailles depuis que je suis sorti de l'école... suis taxé à 50%... et si j'ai pu avec tout cet argent faire vivre un tas de gens... et bien tant mieux... mais tant mieux...
Si j'avais eu 100% de mon salaire, ma vie n'aurait pas été meilleur...
Ha si, je serai peut-être devenu pire.

Je me fou d'être à gauche ou à droite... je veux juste de l’espérance pour demain.

On a pas mérité notre héritage... autant les wallons que les flamands... on a pas mérité ce beau pays qu'on construit nos pères... ils doivent se retourné dans leurs tombes.
Nous sommes leurs enfants indignes...

Écrit par : pe | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Je souscris à votre message et comprends votre amertume !

Pour répondre à votre question : "Mais alors quoi... ?". Je me permets d'attirer votre attention sur la pétition dont Marcel parle. Même si la signature de cette pétition ne résoudra pas tout, elle constituera un début de réponse : dire "NON aux nationalismes" d'où qu'ils proviennent, permettra de soutenir ces artistes flamands dans leur combat. Au plus les démocrates, d'où qu'ils proviennent la signeront, au plus cette pétition augmentera ses chances d'avoir un certain retentissement médiatique en Flandre et, ce faisant, convaincra un nombre croissant de Flamands (vous savez (?), ceux qui ont voté "Nationalistes" tout en déclarant aujourd'hui ne pas vouloir d'une Republiek Vlaanderen).

Écrit par : Denis | mardi, 18 janvier 2011

« On a pas mérité notre héritage »  super cette idée! très mobilisatrice, merci de cette pensée très profonde
je parts de ce pas à la recherche d'un type qui l'aurait mérité

Écrit par : Uit'tZuitje | mardi, 18 janvier 2011

Si tout le monde faisait un petit effort pour que la Belgique soit bilingue, il y aurait déjà beaucoup moins de problèmes.
Je vis depuis + de 50 ans en région flamande et je n'ai JAMAIS eu le moindre problème, même avec quelques voisins plutôt extrémistes!!!!!!
Belgique bilingue = 1 et 1 seul gouvernement NATIONAL et d'énoooormes économies mais nos politiques feront tout ce qui est dans leur pouvoir pour conter cela!!
Ils ont bien trop intérêt à ce que les Belges continuent à se partager!!
PARTAGER POUR MIEUX REGNER, c'est tout de même bien connu, non??????

Écrit par : titisacha | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Tous les belges bilingues, c'est irréaliste. Même si on apprend la langue de l'autre, sans pratique on l'oublie. Et je ne vois pas pourquoi on obligerait les germanophones à apprendre le néerlandais alors qu'ils sont proches géographiquement des francophones et à ces derniers d'apprendre également le néerlandais, pour eux, l'allemand est plus intéressant.
En gaume, il est plus intéressant d'apprendre le luxembourgeois que le flamand.

L'intérêt d'apprendre une langue étrangère réside dans l'utilisation qu'on en a.
Comme je l'ai déjà dit, perso, j'ai appris le néerlandais, l'anglais et l'allemand. J'ai complètement oublié l'allemand hormis certaines petites choses, je pers mon néerlandais de plus en plus faute d'usager.
Quand je rencontre des étrangers, et bien je parle anglais qu'il est plus difficile d'oublier même en écoutant des radios francophones.

Pour ma part, le problème n'est pas là et je suis d'accord avec Marcel.

Écrit par : pmf | mardi, 18 janvier 2011

Vous faites sans doute partie de ces naïfs qui résument tout le problème belge à son aspect linguistique.
La guerre civile (larvée) que nous connaissons, c'est un choc entre deux ethnies dont une veut à tout prix acquérir une hégémonie totale sur le pays (économiquement et politiquement) aux dépens de l'autre minoritaire.

Écrit par : Pierre@s | mardi, 18 janvier 2011

@ Pierre@s,

Si vous contredisez pmf, pouvez-vous préciser à quelles ethnies Belgo-Belges vous faites allusion si, ces dernières ne sont pas linguistiques, merci ?

Pour ma part, je rejoins pmf ! Comment conserver durablement la connaissance d'une langue sans pouvoir la pratiquer ?

Marcel souligne le vrai clivage : "non démocrates (nationalistes)" versus "démocrates". Les uns ne respectant pas les principes, lois, droits et obligations nationaux et internationaux, les autres bien !

Écrit par : Denis | mardi, 18 janvier 2011

D'autant plus que le néerlandais est un plus jooooli idiooome administratif que le français pour communiquer avec la pooolice et tout le bazar.

Écrit par : Uit'tZuitje | mardi, 18 janvier 2011

@pmf

"En gaume, il est plus intéressant d'apprendre le luxembourgeois que le flamand"
ce que tu dis est un peu faux. En gaume il vaut mieux apprendre le néerlandais si tu veux travailler au Luxembourg, t'as pas l'air de savoir d'où viens l'argent... l'allemand est pas mal non plus, mais il y a plus de concurrence des voisins français, pour le boulot je veux dire

Écrit par : Uit'tZuitje | mardi, 18 janvier 2011

@ Pierre@s,

Autant pour moi, ce n'était pas à pmf que vous répondiez. Sorry (lecture trop rapide) !

Écrit par : Denis | mardi, 18 janvier 2011

Pourquoi par exemple une infirmière (qui a une patientelle à 100 pct francophone) de MONS devrait elle apprendre le flamand alors que cela ne lui sera JAMAIS d'aucune utilité?Idem j'imagine pour une infirmière (c'est un exemple)du limbourg profond.Le flamand étant une langue de peu d'importance, pour un flamand apprendre le Français peut toujours être utile ne fusse qu'en vacances en France ou ailleurs.Ou pour piquer les boulots des francophones en jouant aux faux bilingues parfaits.... à Bruxelles ville 95.4 pct francophone par exemple.

Écrit par : dissy | mardi, 18 janvier 2011

@ dissy,

Que l'on se contente de respecter le choix de la langue (vie privée), comme inscrit dans la Constitution et, que l'on offre des services communaux multilingues partout en Belgique ! Ce multilinguisme ne concernerait que les employés concernés (rémunérés en conséquence, prime de multilinguisme) et voilà tout ! Que l'on foute la paix aux gens avec ces tracasseries.

Écrit par : Denis | mardi, 18 janvier 2011

uit't Zuidtje : on ne critique pas le néerlandais sur mon blog, vriend. La soi-disant beauté d'une langue est un critère personnel et subjectif.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 19 janvier 2011

@Marcel
-j'aime le néerlandais, le lire, l'entendre, il me manque dès que je quitte le pays, ma critique éventuelle était strictement positive , cette langue me rend même les flics plus sympathiques, c'est subjectif
-mais le bilinguisme = solution de tous les maux, ça me marre... d'où joooli etc... si tout les Belges étaient bilingues l'énooorme économie serait d'être unilingue
-aucune langue n'est simplement un idiome communicationnel

Écrit par : Uit'tZuitje | mercredi, 19 janvier 2011

@ Marcel

Beaucoup moins fatigant que le Flamand nazi, et beaucoup plus vrai.
La Wallonie est foutu en l'air par leurs patrons et syndicats et les Flamands n'avaient rien à voir là-dedans.
Bruxelles est foutu en l'air par leur structure impossible d'organisations politiques multiples et inopérables et ce ne sont pas les Flamands qui ont fait cela.
Quand est-ce que vous allez ouvrir les yeux à la fin?

Écrit par : traveller | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Ah maintenant ce sont les patrons et les syndicats qui "foutent" en l'air la wallonie, décidément, d'habitude ce sont les politiques et les wallons paresseux.
Décidément, il n'y a aucun wallon qui trouve grâce à vos yeux mais que faites vous encore en Belgique ?

Quand à Bruxelles, la régionalisation etc........ désolée ce sont bien les flamands qui ont voulu la frontière linguistique actuelle..... et qui isolent Bruxelles, la prenne en otage.

Tiens au fait, les patrons wallons ne se portent pas si mal que ça. Dans ma petite région économiquement sinistrée, il y a pas mal de zoning industriel pour PME et cette année encore celui situé près de chez moi va encore devoir s'agrandir ce qui n'est pas possible pour les 2 autres situés à 10 et 20 km de chez moi.
C'est assurément une preuve de fainéantise et de paressse à 15 km au sud de Charleroi

Franchement Traveller, vous devriez faire comme ce maire français dans l'est qui veut faire de sa commune une principauté indépendante parce qu'il se dispute avec le préfet. Vous y inviteriez vos amis de Belang et de la NVA, mais attention dans des quartiers bien séparés. Nul doute qu'avec toute la richesse générée par ces flamands se roulant dans l'opulance, vous pourriez opter pour toutes les politiques que vous pronez. Une petite idée si vous ne trouvez pas de terre accueillante, allez demander à vos amis de Dubaï, ll s'y entendent pour créer des iles artificielles et peut-être, en plantant vos pilotis trouverez vous du pétrole

Écrit par : pmf | mardi, 18 janvier 2011

@ pmf

Cherchez partout chez J4M et ici où et quand j'ai dit que les Wallons sont paresseux??? Jamais, jamais, jamais. Ni Wallons, ni Bruxellois, ni francophones.
Un peu d'honnêteté svp.

@ leluron

Si vous ne voulez pas le voir je n'y peux rien.

Écrit par : traveller | mardi, 18 janvier 2011

traveller tu vois à l'envers
« Bruxelles est foutu en l'air par leur structure impossible d'organisations politiques multiples et inopérables et ce ne sont pas les Flamands qui ont fait cela. »
c'est le contraire:
Bruxelles s'envoie en l'air par sa structure possible de désorganisations politiques multiples et opérables et ce sont pas les Flamands qui n'ont pas fait cela.

Écrit par : Uit'tZuitje | mardi, 18 janvier 2011

@ Uit 't Zuitje

Les Flamands, qui n'ont aucun pouvoir à Bruxelles?
Expliquez moi cela svp.

Écrit par : traveller | mardi, 18 janvier 2011

@traveller : quand les Flamands (et les Wallons) géraient Bruxelles, ça a donné la Bruxellisation, soit la destruction des trois quarts des belles artères de la ville. Merci bien ! Depuis, grâce à votre splendide goût de l'aménagement urbain (aux Flamands et aux Wallons), "bruxellisation" est repris au dictionnaire comme l'exemple même de l'urbanisme du grand n'importe quoi. Heureusement, depuis qu'elle est autonome, Bruxelles protège ses bâtiments et les classe, plutôt que les détruire. Une ville doit être gérée par ses habitants.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 19 janvier 2011

@ Marcel

Quand est-ce que les Flamands ont participé à la gestion de Bruxelles?
Vous parlez du PSC? Flamand?

Écrit par : traveller | mercredi, 19 janvier 2011

@traveller ouvrir les yeux, vous connaissez optique 2000 vous avez sérieusement besoin d ouvrir les yeux.

Écrit par : leluron | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Vers (traduit) d'un grand poète flamand opticien de son état:

« ouvrir les yeux des gens sans les arracher »

Délicat à appliquer quand même... :))

Écrit par : Uit'tZuitje | mardi, 18 janvier 2011

Marcel, ton analyse est éclairante. Elle dévoile l'enjeu idéologique qui se joue aujourd'hui. Le nationalisme a mis le continent à feu et à sang par deux fois au 20ème siècle sans compter les guerres civiles comme celle qui a ravagé l'ex-Yougoslavie il y a pas si longtemps...
Les yeux doivent s'ouvrir et nous nous devons de diffuser tes analyses mais aussi les initiatives comme celle de vendredi.
Le temps est bien à la résistance face à cette idéolgie qui a déjà montré dans le passé route sa capacité de nuire. Rappeler l'histoire du siècle précédent aux générations d'aujourd'hui est essentiel.
Je pense aussi que tes articles dévoilant les accointances brunes de la NVA interpellent et nos politiques démocrates ne peuvent les ignorer.
J'espère être présent vendredi et j'ai signé en urgence la pétition.
Nous avons la possibilité de renvoyer ce passé anachronique polluant notre présent dans les oubliettes de notre futur. Si nous le voulons, si nous prenons un peu de notre temps pour informer ceux que nous connaissons... Face au déchaînement du nationalisme, créons la chaîne de défense de la démocratie!
Marcel, encore mille fois merci!

Écrit par : verlaine | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Je pense qu'il ne faut plus rien négocier coté francophone on a rien à perdre de toute façon.Finalement si les flamands veulent un changement qu'ils déclarent leur indépendance s'ils en ont les couilles?Ce dont je doute car ils sont devenus trop petits bourgeois.Surtout pas scinder BHV car cela serait donner bruxelles à terme à la flandre.Rien de rien....Les flamands n'ont pas voulu des avançées FR et bien ils n'auront plus rien ou devront quitter la structure Belgique mais sans BXL.On est pas pressés et à nouveau demandeurs de rien.On ne respecte que les gens qui résistent et savent dire NON à l'innaceptable
Stand by ...on attend comme en 14/18 dans les tranchées.

Écrit par : dissy | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

@ dissy,

"...Surtout pas scinder BHV...", versus : "...n'ont pas voulu des avançées FR...". N'y voyez-vous pas une contradiction ? Je pense que parmi "les avancées fr" figurait bien, en énorme pool position, la scission de BHV sans compensations (dixit Mme Gennez).

Écrit par : Denis | mardi, 18 janvier 2011

A consulter d'urgence par certains flamands qui ne pensent qu'au fric..ils n'ont rien compris à la vie.
http://www.documentarywire.com/philosophy-guide-to-happiness/

Écrit par : dissy | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

L'exemple démocratique du Canada :

Comment devenir citoyen canadien
Qui peut devenir citoyen canadien
Pour devenir un citoyen canadien…

Vous devez connaître le français ou l’anglais

Le français et l’anglais sont les langues officielles du Canada. Vous devez parler suffisamment bien le français ou l’anglais pour communiquer avec d’autres personnes, c’est-à-dire connaître l’une ou l’autre de ces langues pour comprendre les autres et pour que les autres vous comprennent.

http://www.cic.gc.ca/francais/ressources/publications/comment.asp

Écrit par : dissy | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

vue du Canada, la Belgique ressemble peut-être au Canada avec le néerlandais et le français dans le rôle de l'anglais et du français, tout baigne, mais vu du Québec le Canada ressemble furieusement à la Flandre vue de Belgique...avec le français dans le rôle du néerlandais... Super expérience!

Écrit par : Uit'tZuitje | mardi, 18 janvier 2011

Manifestation neutre dimanche ?Tiens tiens tiens.....lisez ceci

Ook elders vindt het studenteninitiatief een steeds bredere weerklank. 'We hebben gisteren de steun van de ACV-jongeren en hun Franstalige tegengangers gekregen. Ook de jongerenbewegingen van SP.A, CD&V en CDH steunen intussen de actie', zegt De Clerck, zelf de zoon van CD&V-politicus Stefaan De Clerck.

En fait manif belgo flamande à fuir !!

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110118_088

A noter la prise de position de david Coppi du Soir qui vient enfin de comprendre que cette manif était une action flamande afin de faire accepter n'importe quoi aux francophones..il n'est jamais trop tard pour s'ouvrir les yeux...

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2011-01-18/le-11h02-les-negociations-ce-n-est-pas-encore-fini-815515.php

Écrit par : dissy | mardi, 18 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

@ dissy,

Vous savez, Marcel et les autres intervenants de l'émission (dont M. Coppi) ont compris bien avant la manifestation, que le seul constat à tirer était le suivant : "samedi, 08 janvier 2011 Constat de divorce dans Face à l'Info (RTBF) ? (MàJ)", audible sur le présent blog.

Écrit par : Denis | mercredi, 19 janvier 2011

D'article en article fort bien documentés par ailleurs, vous nous apportez la preuve irréfragable que ce pays n'en est pas un, et que ce qui n'était autrefois qu'une lutte d'une communauté pour la reconnaissance de ses droits et d'un certain équilibre, s'est muée en une spoliation délibérée et organisée d'une majorité. Vous n'êtes pas sans savoir, par ailleurs, que tous les leviers de commande de l'appareil d'état , ou peu s'en faut, sont aux mains de cette majorité. De multiples études semblent le démontrer. Dans le cadre de cet Etat partial, je ne vois nullement où se trouve l'intérêt des francophones, et pourtant, vous persistez à entretenir l'ambiguité ( oui, dites vous, en substance, ou laissez vous entendre par petites touches, il existe des Flamands raisonnables, non dévorés par l'hydre nationaliste) .Eh bien, moi, je prétends que, sur le fond, un sentiment national, certes diffus, et gradué et ce, quelque soit la forme qu'il prenne, s'est construit et existe bel et bien à tous les étages de la société de cette future nation.
On ne peut pas à la fois décrire un état des lieux aussi délabré, tels que vous le faites, et, en même temps, refuser d'adopter une position forte, si ce n'est définitive.
Bref, et en deux mots, où se situe votre point de rupture personnel par rapport à la Belgique ????

Renaud

Écrit par : renaud | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

@ Renaud,

Vous ne vous adressez pas à moi (mais, c'est un blog public) et, je réponds avant Marcel (il me corrigera si je me trompe).

A mon humble avis, Marcel essaie, une dernière fois (par les moyens dont il dispose) d'attirer l'attention des démocrates flamands avant le chaos total que nous promet les futures dernières (?) élections.

S'il était soutenu par les divers médias nationaux (fr comme nl), il ne ferait pas beaucoup de doutes que l'électeur flamand réfléchirait à deux fois avant de voter pour le "Slimste men....."et autres partis extrémistes.

Dans tous les cas, les médias ayant banalisé, minimisé, relativisé, occulté..... ce qui se passe actuellement sous nos yeux, devront tôt ou tard "au chef de complicité par omission" rendre compte, si ce n'est à la justice des hommes, au moins à la vérité historique !

Écrit par : Denis | mercredi, 19 janvier 2011

il est patent que la manifestation du 23 janvier, prétendument a-politique, est un attrape nigaud pour contraindre les Francophones, à une capitulation sans condition. De sales types comme ce Decolette, une espèce de zombis, technocratico-neutre, dans le style majorité silencieuse en veux- tu en voilà, y adhère, et prétend en même temps éprouver une certaine
admiration pour ''son vainqueur'', Bart de Wever

Écrit par : renaud | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Dans un autre genre, lire l'excellent article de Tom Lanoye, grand écrivain flamand, faisant la plus cinglante critique de De Wever avec titre formidable emprunté à Cicéron "Quousque tandem abutere patentia nostra?". Beaucoup de thèmes en commun avec ceux évoqués par Marcel (notamment qu'il faut célébrer les écrivains francophones de flandre comme Maeterlinck) et en (superbe) néerlandais cette fois:

http://www.pvda.be/nieuws/artikel/de-morgen-tom-lanoye-rekent-af-met-de-nieuw-vlaamse-elite.html

Elle n'est plus sur le site du Morgen, uniquement sur celui du PTB...

Écrit par : OlivierK | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Rectification d'une erreur à propos de la Confédération :

Un mot sur la Suisse : Fribourg est romande au 2/3, et alémanique pour le 1/3 restant dans ses faubourgs......

Écrit par : renaud | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Merci Renaud. Toutefois, Fribourg compte 35.000 habitants, soit moins que l'ensemble des 6 petites banlieues à facilité autour de Bruxelles.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

A Denis,

La démarche de Marcel Sel est louable à tous égards, mais à mes yeux, vaine. Sans vouloir verser dans un exposé historique que d'autres jugeraient parfaitement livresque et donc théorique ( le Belges nourrit peu de penchant pour les fractures idéologiques tranchées ), on ne reconstruit pas un processus historique ( particulièrement long et inhabituel, faut-il le reconnaître ) qui va aboutir à l'émergence d'une nation. On peut imaginer que l'affaire de la langue ( le français pour les élites bourgeoises et grandes commerçantes du Nord par opposition au néerlandais de tout acabit pour le peuple ) n'ont pas facilité cette éclosion et explique pour partie la longueur de cette décantation malsaine. Mais aujourd'hui, nous y sommes ou presque. Aucun retour en arrière n'est , à mon sens , envisageable. De l'émotion mortifère des néo nazis et consorts à la vision technocratique de l'Open VLD plaidant pour une indépendance économique non formulée, en passant par la vacuité des propos de la S_Pa ( qu'ont ils à proposer dans le domaine d'une '' réunification des deux communautés, ces '' sociaux libéraux '' là ??? ) , il n'y a pas de projet divergent.
J'en suis sincèrement désolé pour vous, car moi même, ai toujours plaidé en faveur des sociétés dites multi-culturelles....
Il convient simplement de prendre acte, et plus encore de se préparer en bon ordre.
Et ce que je reproche tant aux Di Rupo, Milquet et cie, c'est non point de négocier, mais c'est de Savoir , tout en berçant d'une illusion grotesque leurs électeurs.
Car ils savent : vous pouvez en être parfaitement certains.

Écrit par : renaud | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

et la belgicaine beatrice delvaux du SOIR qui en remet une couche dans le vichy et le munich ce mercredi..quand ces belgicains vont ils enfin comprendre qu'ils jouent contre leur camp?
La belgique de papa n'existe plus et n'existera plus JAMAIS donc il est plus que temps de préparer le futur.Plutot que d'essayer de sauvegarder ses privilèges d'une autre époque (presse fr aux ordres, politiciens ayant peur de perdre des mandats avec la France).Ces gens sont finalement nos ennemis quasiment au même niveau que la NVA.Accepter un gouvernement à n'importe quel prix est une forme de collaboration à la Pétain.Les gens sont adultes ils ont voté le 13 juin, les politiciens qui négocient le savent.Le blocage est flamand à 100 pct, il n'y a donc rien à accepter qui ne soit dans notre intérêt et surtout dans la perspective à présent certaine de la fin de ce pays.

Écrit par : dissy | mercredi, 19 janvier 2011

@Renaud
EDR ,etc... seraient vraiment incompétents s'il ne connaissaient par coeur ces manifestes:

http://www.gravensteengroep.org/

plutôt qu'arrogant franse rat du rand, j'aimerais être petite souri sous la table des négociations pour les entendre avaler les couleuvres qui veulent me bouffer si je ne roule pas mon matelas

Écrit par : Uit'tZuitje | mercredi, 19 janvier 2011

@ renaud,

N'oublions tout de même pas, que Leterme a été sévèrement sanctionné pour avoir fait des promesses intenables. Je ne vois, à priori pas, pourquoi il ne pourrait en aller de même avec BDW ? Sous réserve naturellement, que les médias et politiciens démocrates, se décident enfin à expliquer, haut et fort, à l'électorat flamand ce qui se cache précisément derrière l'idéologie nationaliste, en mettant en lumière ses fréquentations/commémorations peu avouables. Car enfin, il faudra bien un jour, par le biais des urnes, trier le bon grain de l'ivraie, non ? Que cette majorité de Flamands votant pour une idéologie nationaliste (peu ou prou déclarée), traduisent clairement en votes si, oui ou non, ils ne sont réellement que 15 % à ne pas souhaiter la fin de la Belgique fédérale et, l'avènement d'une Republiek Vlaanderen.

Si cette Omerta politico-médiatique devait perdurer, votre constat s'avèrerait probablement le bon mais, pour en être certain, il me semble utile de questionner une ultime fois les électeurs (qui par hypothèse, auraient été entre-temps convenablement informés (?)).

Au plaisir de vous lire.

Écrit par : Denis | mercredi, 19 janvier 2011

Correction de mon msg précédent :

Merci de lire : "....que 15 % à souhaiter la fin....". Au lieu de : "...que 15 % à ne pas souhaiter la fin....".

Sorry :-))

Écrit par : Denis | mercredi, 19 janvier 2011

A Marcel Sel : vous avez raison concernant le nombre d'habitants que comporte Fribourg.
Nous avons aussi Bienne/Biel avec environ 30 % de Francophones.
il convient aussi de noter que les Romands votent rarement dans le même sens
que les Alémaniques,et notamment ceux des cantons primitifs, à l'exception du canton de Bâle Ville ( c'est curieux, mais peut être la proximité du territoire français est-elle d'influence )

Écrit par : renaud | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

@Renaud : cette différence est souvent aussi ville/campagne. Ainsi, Gand est très socialiste, au contraire de son pourtour. Bâle vote peut-être simplement plus à gauche, parce qu'elle est la ville la plus industrielle/jeune de Suisse ? Il est commode de cibler les différences en fonction de critères ethnolinguistiques, mais Bruxelles vote aussi à droite que Gand et que pas mal de petites villes limbourgeoises. Le saviez-vous ? Le bourgmestre de Leuven est un socialiste !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 19 janvier 2011

Finalement le peuple décidera : voyez la Tunisie ! Les régimes les plus solides finissent toujours par tomber. En Belgique le peuple en a marre, flamands comme francophones ! Tous ces petits jeux politiques pour rejeter la faute saur l'autre irritent le peuple. Le jour ou ça pète, je vais place des martyrs mettre à sac le parlement flamand...

Écrit par : dlec | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

la rue de louvain tremble déjà!

Écrit par : Uit'tZuitje | mercredi, 19 janvier 2011

Tom Lanoye explique le choléra De Wever et la peste NVA :

“Zoals de puzzelstukken nu liggen, zie ik de Nieuw-Vlaamse Elite geen enkel electoraal voordeel halen uit een akkoord, dus mijn voorspelling is dat ze er ook geen gaan sluiten. Ik ben ontnuchterd, gedesillusioneerd en vooral kwaad op mezelf omdat ik ooit geloofd heb in de oprechtheid van deze Nieuws-Vlaamse Elite. De Wever bekent nu zelf in interviews dat alle voorgaande staatshervormingen voor hem ‘gemaskeerde staatsontbindingen’ waren. Veel duidelijker kun je de schijnheiligheid van je huidige intenties toch niet borstelen?"

Écrit par : Joël | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

@ Joël

Chaque enfant savait que les mini-réformes de l'état belge étaient insuffisantes et menaient au blocage total du pays par les intentions totalement opposées des Flamands et Francophones.
Le fait d'être surpris maintenant que cette situation artificielle et intenable mène à la séparation démontre la débilité de ce "formidable auteur".
Celui qui est surpris maintenant ferait mieux de retourner à la maternelle.

Écrit par : traveller | mercredi, 19 janvier 2011

A traveller,

Il n'est pas débile. Il n'est juste pas comme vous à s'intéresser au point de vue de l'autre communauté et à gratter un peu plus la surface. Bien que je ne partage pas votre opinion, vous avez le mérite de faire cet exercice. Or il représente tant côté flamand que côté francophone la majorité des gens. Il ne va pas plus loin que ce qu'il lit ou entend dans le même journal et la même télé. C'est au fond la même attitude que nous avons en occident vis-à-vis de nos politiques en général. Nous attendons d'eux qu'ils soient des sauveurs et on leur donne les pleins pouvoirs en les laissant faire et après on se plaint mais pourtant on a voté pour ceux-là. Les gens s'étonnent après coup de l'utilisation de leur vote ou juste qu'ils ne voulaient pas que cela aille aussi loin or tout était écrit. Suffisait de lire.

En même temps, avoir le temps de le faire est aujourd'hui un luxe. Entre le travail, la famille, les amis et se cultiver, ce sont des choix. Et l'électeur moyen franchement il a autre chose à faire que "s'occuper de la société" donc il délègue tout au politique sans le contrôler ou seulement à chaque vote.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 19 janvier 2011

Il est amusant de vous voir reprocher aux naïfs leur crédulité mais jamais aux hypocrites puants comme Bart De Wever leur crapulerie justement dénoncée ici par Tom Lanoye. Il est vrai qu'on cherche vainement depuis des années une étincelle d'intelligence ou un minimum d'honnêteté intellectuelle chez les flamingants. Vous en êtes un exemple parfait.

Écrit par : Joël | mercredi, 19 janvier 2011

Manifestation pour rien ?
Ben oui, il n'y a que les intellos qui peuvent se réunir dans un "théatre"
Ce sont les mêmes qui se félicitent du courage des Tunisiens qui se sont révoltés grâce à Facebook, Twitter et autres outils.
On se rend compte que les élites médiatico-culturo-politiques veulent se réserver la gouvernance du populo qui doit bouffer le stoemp dégueulasse qu'on lui sert et qu'il refuse de payer hors de prix.
Lui aussi veut mettre ses grains de poivre dans la tambouille actuelle.

Écrit par : Blanc Cassis | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Le national populisme de la NVA décrit par un Flamand lucide :

http://www.express.be/joker/nl/brainflame/pre-fascistisch-klimaat-in-vlaanderen/138973.htm

Écrit par : Joël | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

La raison du status quo FF décrit par un autre blog Flamand lucide :

http://www.nieuwpierke.be/forum_voor_democratie/nl/node/912

Écrit par : luc | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Je suis assez d'accord sur une chose, les partis francophones ont parfois abusé des systèmes de protection pour des lois qui n'ont rien avoir avec le communautaire mais plus avec des choix socio-économiques (qui au départ ne devaient jamais être utilisés) mais ce que je ne comprendrai jamais du point de vue flamand c'est que face à ce constat, ils ne déclarent pas l'indépendance. Ils ont accepté ça. Car quand on sort ce genre d'argumentation c'est pour dire que la Belgique est aux mains des francophones (économiquement c'est totalement faux depuis une vingtaine d'années). En fait, pas mal de Flamands ne veulent pas du fédéralisme s'ils adhèrent à ce point de vue. On ne peut pas être fédéraliste en Belgique ou en Europe si on refuse que quelqu'un de non-Flamand dicte certains principes or c'est ce que je comprends de l'analyse. On ne peut même pas se calquer sur un modèle à la suisse, à l'allemande ou à l'américaine. Ce qui reste fédéral est déjà de trop.

Alors oui il faut être conséquent et la Flandre doit se retirer de la Belgique et de l'Europe si une majorité de Flamands pense ainsi. Donc quelqu'un qui suit ses arguments doit être conséquent et arrêter de dire qu'il veut rester belge. Ca me parait incompatible. De même, la NVA avec sa république flamande au sein de l'UE avec son programme ça me parait complètement aberrant même si aujourd'hui l'UE se fiche en réalité bien de ce qui se passe dans ses pays membres la majorité du temps sur les points litigieux. Le seul qui tique c'est le Conseil de l'Europe qui n'a qu'un pouvoir d'influence rien d'autre pas d'obligation.

Donc cet auteur a le mérite d'arriver à une conclusion logique avec les arguments donnés.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 19 janvier 2011

@ Guillaume

Les leviers du pouvoir belge ne sont pas du tout dans les mains des "Flamands".
Les syndicats et mutuelles sont farouchement unitaristes.
Les grandes sociétés classiques sont dans les mains des fransquillions, francophones ou francais.
Il n'y a qu'une grande banque flamande.
Ce que j'ai écrit ici au sujet des 22 "captains of industry", tous des unitaristes.
L'économie flamande est une économie PME, ce qui ne donne pas beaucoup de pouvoir.

Écrit par : traveller | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

A traveller, un franskillon c'est un Flamand francophone qui n'a rien avoir avec l'électeur francophone lambda.

Pour les syndicats et les mutuelles, elles sont unitaristes de fait. Vous allez pas demander à des assureurs de réduire leurs fonds d'assurance ? C'est du pragmatisme pure dans ce domaine, rien d'autre.

De Standaard avec Le Soir avaient fait l'exercice avec les entreprises du BEL 20, 90% sont dirigés par des Flamands (y compris donc des franskillons)

Depuis quand un franskillon (dans sa définition initiale) soutient les intérêts de l'électorat francophone ? Jamais. Déjà du temps de la sidérurgie la classe flamande qui s'occupait d'une partie des charbonnages wallons a laissé aux wallons des terrains pollués qui ont été décontaminés aux frais de la région wallonne.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 19 janvier 2011

@ travers :(

« je viens de lire qu' il y a un sanhédrin mensuel de 22 Belges, dont douze nobles, "captains of industry and finance", qui se rassemblent chaque mois pour discuter de la Belgique. »

T'as lu ça dans « le Protocole des FranskZions »? 

Écrit par : Uit'tZuitje | mercredi, 19 janvier 2011

à traveller

L'économie flamande est une économie PME.


Exact, d'où le succès du poujadiste De Wever et de ses raisonnements d'épicier rougeaud. La philosophie du saucisson à l'aïl, quoi. Le reste c'est "de son cul". A vomir. Vivement la scission, qu'on se débarasse enfin de ces boerkes de flamingants et de leur vulgarité dégoulinante.

Écrit par : Joël | mercredi, 19 janvier 2011

@Des : Grosfiley, sur RTL, a bien expliqué la clause linguistique obtenue par la NVA sur la nationalisation. L'immigré qui habite à Linkebeek, a du travail, mais ne parle pas néerlandais ne peut pas être naturalisé, alors qu'il est en réalité bien intégré : Linkebeek est à 86% francophone. Par la force des choses, il y a beaucoup de candidats à la naturalisation dans les communes à facilités, tout à fait digne de l'être, mais qui doivent désormais apprendre une langue de plus que les autres, ou déménager pour y avoir droit. Petit victoire minable de la NVA, obtenue grâce à la complicité des partis flamands qui plongent dans le territorialisme forcené, avec la complicité du… MR !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

@ marcel

moi je propose que ce règle ne s'applique pas dans les communes flamandes à facilité.... un peu comme le Wooncode...

vous êtes vraiment obsessioné par les communes à facilité... vous voulez même pas comprendre que 95% des flamands vivent en dehors de ces communes à facilité et que, oui, on veut vraiment qu'avant qu'on naturalise qq en Flandre (p.ex. à Anvers) il prouve au moins qu'il ou elle à l'intention de parler la langue de la région....

comme jadis, faisons comme en Suisse, et laissons les communes décider...

comme parenthèse, tous les étrangers que je connais ici à Anvers parlent le NL, donc ce test ne leur posserait aucun problème...

Écrit par : des | mercredi, 19 janvier 2011

... mais sans le FDF ! ;-)

Écrit par : Gilles | mercredi, 19 janvier 2011

Il n'y a pas que les communes à facilités, Des : il y a aussi une majorité de Francophones à Woluwe St-Etienne, et dans certains quartiers d'Overijse, qui sont les dortoirs de Bruxelles, mais où de plus en plus, il faut être néerlandophone pour avoir le droit de dormir !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 19 janvier 2011

@ Guillaume

C'est quand-même assez simple, un fransquillion est toujours unitariste, la Belgique est son milieu naturel, jamais la Flandre indépendante.

Écrit par : traveller | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Oui mais le régionalisme wallon a été contre ces gens-là. Arrêtez de simplifier. Parler français ne veut pas dire obligatoirement être unitariste et fénéant et je ne sais quoi comme parler néerlandais ne veut pas dire être travailleur, nationaliste, etc ...

J'ai rien avoir avec ces gens comme la plupart des francophones.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 19 janvier 2011

@ Guillaume

Je n'ai jamais dit que les francophones sont fenéant, ni que les Wallons aiment ces fransquillions.
Je dis simplement que ces gens sont unitaristes par vocation et intérêt propre et qu'ils freinent la scission par tous les moyens. Point.
Tout le reste ne me vient pas à la tête.

Écrit par : traveller | mercredi, 19 janvier 2011

@Marcel Sel : je pense que vous avez raison concernant Bâle-Ville. Me connaissant un peu par mes libelles, vous avez probablement compris que je privilégie la lutte des classes ou quelque chose de plus large qui y ressemble ( nous n'entrerons pas les détails, car les Belges sont plutôt citoyens de compromis et réformistes par nécéssité ) eu égard à la structure de nos sociétés occidentales, à la lutte des "races ". Il n'en reste pas moins, hélas, que cette dernière est le problème numéro 1 de votre pays pour l'instant. D'ailleurs, Marx, dont je ne fais ni un dogme momifié ni un "deus ex machina" ( la méthode et l'analyse avant tout autre chose ) ne négligeait nullement l'aspect culturel des conflits au sens large du terme.

Écrit par : renaud | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

@ marcel...

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/636936/le-wallon-oblige-de-dire-ja.html

comme quoi LLB "spijkers op laag water zoekt"....

des

Écrit par : des | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

ik vind het woord 'obligé' schit-te-rend !!
een kleurrijke omschrijving van hun mentaliteitsprobleem

Écrit par : bema | mercredi, 19 janvier 2011

à bema

Vous avez vite oublié de lire ceci évidemment :
"Le Wallon ne peut d’ailleurs s’empêcher de penser que, si l’histoire s’était déroulée dans son Hainaut natal, sa future épouse aurait pu exprimer son "oui" ou "Ja" éternel dans la langue de son choix, sans que cela pose un problème majeur au représentant de l’Etat civil. Ou que l’on aurait au moins trouvé un compromis "à la Belge", du style "dites Ja ET oui" !"
Een kleurrijke proef van uw mentaliteitsprobleem !

Écrit par : Joël | mercredi, 19 janvier 2011

@joel

volledig onjuist daar niet wettelijk

Écrit par : bema | mercredi, 19 janvier 2011

à bema

Je me passe de toute façon de toutes vos permissions, mon petit bonhomme.

Écrit par : Joël | mercredi, 19 janvier 2011

à bema

"volledig onjuist daar niet wettelijk"

Peut-on sombrer plus loin dans le crétinisme obtus ? Je ne pense pas. Bravo, c'est un record !

Écrit par : Joël | mercredi, 19 janvier 2011

« volledig onjuist daar niet wettelijk »

Expliquez-moi ça un peu mieux, Bema… Il y a une loi qui empêche les traductions pendant les mariages ? Jamais entendu parler.

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 19 janvier 2011

Il n'y a pas que les mariages à la maison communale qui doivent se dérouler en bon néerlandais! Même les messes de funérailles sont interdites en français! J'imagine qu'il n'y a aucun problème pour une messe en latin par contre... Aujourd'hui donc, à deux pas de la capitale de l'Europe, des citoyens ayant perdu un proche et étant dans un état de tristesse immense se voient devoir batailler pour trouver le moyen de dire un dernier au-revoir dans des conditions humaines à leurs disparus!

Écrit par : MasterOfMisrule | jeudi, 20 janvier 2011

A marcel Sel : c'est Tobback jeune, le maire de Leuven ?

Écrit par : renaud | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

@ Renaud : Non, c'est Louis Tobback, le père de Bruno.

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 19 janvier 2011

@ tous

mijn god, bij Le Swar hebben ze ook het licht gezien....

http://www.lesoir.be/debats/editos/2011-01-19/apres-l-impasse-la-crise-permanente-815864.php

mijn god, een tegenstelling links FR - rechts FL.... in elk mogelijk dossier, gaande van immigratie, budget etc....

vanuit dat perspectief zijn de communautaire onderhandelingen een walk in the park... gelukkig dat op vlak van migratie er geen grendelwetten bestaan....

Écrit par : des | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

70 % des Flamands n'ont PAS voté NVA et 70 % des Wallons ou des francophones n'ont PAS voté PS, il serait temps qu'on s'en souvienne !!!

Écrit par : Joël | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

80% des partis flamands ont voté les résolutions flamandes de 1999 (le SPA s'est abstenu sur le volet sécurité sociale et Groen! a voté contre pour ce même sujet tout en approuvant les autres résolutions). Et dedans il y a la scission des allocations de chômage et donc de l'ONEM d'où l'étonnement de la NVA lorsqu'elle l'a proposé. Oui, 70% des Flamands n'ont pas voté NVA mais 80% des Flamands sont d'accord avec la position de la NVA en ce qui concerne les revendications fondamentales jusqu'à preuve du contraire. De Wever a réaffirmé ce chiffre à la RTBF.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 19 janvier 2011

en novembre 2007 les parties flamands ont voté majorité contre minorité la scission de BHV en commission de l'intérieur...

Écrit par : luc | mercredi, 19 janvier 2011

@ joel

80% des flamands ont voté pour la droite et 80% des francophones ont voté pour la gauche... vous allez pas me raconter que le CDH, Ecolo et une bonne partie du FDF (et même le MR) ne sont pas de gauche, non? pour moi il y a aucune différence entre le PS et le CDH. au contraire, le CDH de Milquet me semble encore plus à gauche que le PS...

Écrit par : des | mercredi, 19 janvier 2011

à Luc

Il s'agit d'un jeu politique, pas de la volonté des gens qui pour la plupart, Flamands comme Wallons, se contrefoutent de BHV. Ce qui nous ramène exactement ici : http://www.express.be/joker/nl/brainflame/pre-fascistisch-klimaat-in-vlaanderen/138973.htm

Écrit par : Joël | mercredi, 19 janvier 2011

à bema

A côté de la plaque encore une fois, fantastique.
Quand on dit que 70 % des électeurs flamands n'ont pas voté NVA, vous répondez par un sondage sur la soi-disant baisse de popularité de Kalinéron. A ce stade, on aura compris que vous n'êtes complètement idiot, mais totalement pervers. Je n'en doutais pas, ayant déjà lu quelques-unes de vos cocasses interventions.
Il est vrai que la confusion volontaire, la malhonneteté intellectuelle, les amalgames ignobles, le droit constituionnel à géométrie variable ou les "c'est celui qui le dit qui l'est"' sont la marque de fabrique des flamingants de basse extraction tels que vous.
Retournez convaincre dans votre bistrot de campagne habituel, ici vous n'impressionnez pas.

Écrit par : Joël | mercredi, 19 janvier 2011

à des

Vous calculez avec une louche ?
Côté francophone, il y a 26 sièges PS, 9 CDH, 8 ecolo, 18 MR et 1 PP. Soit 19 sièges sur 62 pour la droite, soit plus de 30 %. Et je déplore que ce ne soit pas plus, mais bon.
Et côté flamand, je crois que les membres de l'Open VLD n'ont pas vraiment envie d'être mis dans le même sac poubelle populiste que le VB et la NVA et c'est tout à leur honneur.

Écrit par : Joël | mercredi, 19 janvier 2011

@joel

idioter dan uw kommentaar is helaas niet mogelijk
ik ben niet verantwoordelijk voor het feit dat u niet bij machte bent om te begrijpen waarop mijn reactie sloeg

en met uw reactionair paternalisme - retournez en soortgelijke uitspraken - toont u alleen maar aan dat u een aanhanger bent van alles wat met befehl ist befehl te maken heeft en dat het woord verdraagzaamheid als algemene term niet in uw woordenboek voorkomt

ik zou zeggen doe zo voort, ik vind het best leuk

gegroet

Écrit par : bema | mercredi, 19 janvier 2011

à bema

Ce n'est pas un facho linguistique basique comme vous qui va donner des leçons de maintien. Et je me passe allègrement de toutes vos permissions, mon petit bonhomme.

Écrit par : Joël | mercredi, 19 janvier 2011

@ guillaume,

"....et Groen! a voté contre pour ce même sujet tout en approuvant les autres résolutions). Je suis étonné de vos déclarations à la lecture de la source suivante : "...A l'unanimité ? Pas tout à fait. Les verts flamands s'abstiennent sur toute la ligne,..." http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/367653/cinq-textes-qui-pesent-tres-lourd.html

Écrit par : Denis | mercredi, 19 janvier 2011

Mea culpa, je me suis trompé sur Groen! En même temps, ce parti risque de passer la barre des 5% selon certains sondages.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 20 janvier 2011

Je ne vois pas non plus l'intérêt de cette manifestation.
Avoir un gouvernement au plus vite? Cela n'a pas de sens, les francophones devraient-ils accepter toutes les revendications flamandes pour faire plaisir à une partie du peuple?

Non, je ne participerai pas à cette mascarde...

Écrit par : Tom | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Cette manifestation présente-t-elle un risque de dégénérer ... en sommes-nous déjà là Dr Sel ?

Écrit par : jean sucre | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Oh non, je ne pense pas. Je ne vois pas pourquoi elle dégénérerait. Les organisateurs n'ont pris aucun risque :-))

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 20 janvier 2011

BON ANNIVERSAIRE Marcel !!!

Écrit par : Pierre@s | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

@ marcel

je ne savais pas que c'ést ton anniversaire...

bon anniversaire, Marcel!!!!

Des

Écrit par : des | mercredi, 19 janvier 2011

@ marcel

je ne savais pas que c'ést ton anniversaire...

bon anniversaire, Marcel!!!!

Des

Écrit par : des | mercredi, 19 janvier 2011

Dank je Des, maar het was gisteren :-)

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 20 janvier 2011

Très joli ceci :


"Lʼidée de calculer les «transferts», et la croissance exponentielle de ce calcul (de 2 Mia à 16 Mia selon les procédés — rien que ça devrait déjà discrédi ter les «calculateurs» de ces
transferts) montrent un besoin de chiffrer, par Flamand, le «coût du Wallon». Autrement dit,
une ethnicisation de lʼimpôt et de la solidarité sociale. Et ça ne provient pas dʼun constat spontané, par lʼélecteur flamand, dʼun coût financier dʼune partie de la population pour une autre (quʼil est toujours impossible dʼexclure sur le long terme, y compris en Flandre même, où un Limbourgeois dispose dʼun PIB à peine supérieur à celui dʼun Wallon !), mais bien du ciblage, par des politiciens nationalistes, dʼun coupable «nonflamand» pour toutes ses «fautes économiques» qui «font perdre à la Flandre des points de compétitivité.»

Ethnicisation de l'impôt et de la sécurité sociale à laquelle s'ajoute la volonté de l'épuration ethnique du Rand !

Écrit par : Joël | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

@joel

ik was er mij absoluut niet van bewust zo belangrijk te zijn om door u gestalkt te worden
alvast dank voor alle complimenten desbetreffend

versta mij niet verkeerd, ik vind dit prima daar alzo de realiteit - zijnde de absurditeit van een heel aantal francofonen - in zijn juist daglicht wordt geplaatst dag na dag en meer en meer

ik wens u nog een goedenavond tenzij ik u straks in groot-bijgaarden, waar vlamingen thuis zijn ;-) ["Waar Vlamingen thuis zijn" est considéré sur ce blog comme une phrase ségrégationniste"] , zou tegen het lijf lopen

alvast bedankt

gegroet

Écrit par : bema | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

à bema

"gestalkt" dans vos rêves. Je ne parle pas qu'à vous, regardez autour de vous, il n'y a pas que votre triste nombril ici.

Écrit par : Joël | jeudi, 20 janvier 2011

@marcelsel

dan hebt u wel degelijk meer dan één losse vijs
uw probleem, niet het mijne

Écrit par : bema | jeudi, 20 janvier 2011

Poelvoorde avec di rupo

http://www.pstv.be/

Écrit par : dissy | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Avis aux naïfs : l'un des initiateurs de la manif de ce dimanche à Bruxelles "pour avoir un gouvernement à tout prix" (mot d'ordre creux, stérile voire pueril s'il en est) n'est autre que le fils du ministre de la justice : Stéphan Declerck (CD&V) ...

Écrit par : dissy | mercredi, 19 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

http://www.youtube.com/watch?v=CR1HJN6wicM&feature=related

Écrit par : leluron | jeudi, 20 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Après une longue absence, le plaisir de relire vos billets est toujours présent. Merci, je reprends le fil complet,dès que possible...
Mes voeux d'heureuse année à tous les démocrates de ce pays!

Écrit par : korrigan8 | jeudi, 20 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

om effectief een democraat te "kunnen" zijn dient iedere persoon aan te tonen van de vigerende wetgeving - inclusief de taalwetten - te willen naleven

indien u en anderen dit niet "kunnen" noch "wensen" dan bent noch u noch die anderen democraten
bovendien zijn het juist die personen die de wet niet willen naleven niet alleen geen democraten, doch ook geen goede burgers van de nationaliteit die zij denken dan toch te kunnen aanhangen; doch vooral een duidelijk gebrek van respekt ten aanzien van de burgers van dezelfde nationaliteit die wel de wetten willen naleven

uitermate naief is het dan van te denken dat zulke anarchistische burgers aan anderen de les kunnen spellen

klaar en duidelijk

Écrit par : bema | jeudi, 20 janvier 2011

Bema, uw propaganda kan dagelijks hier aangevaard zijn, er is geen enige kans om demokraten met uw teksten te overtuigen. Wanneer er geen plaats is voor respekt van mensen is er niets anders waardig. Spijtig genoeg zijn alle ukases en andere "kreatieve" lasten uit Vlaanderen niet aanvaardbaar voor deze basieke reden.
Hoogachtend,

Écrit par : korrigan8 | jeudi, 20 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

om effectief een democraat te "kunnen" zijn dient iedere persoon aan te tonen van de vigerende wetgeving - inclusief de taalwetten - te willen naleven

indien u en anderen dit niet "kunnen" noch "wensen" dan bent noch u noch die anderen democraten
bovendien zijn het juist die personen die de wet niet willen naleven niet alleen geen democraten, doch ook geen goede burgers van de nationaliteit die zij denken dan toch te kunnen aanhangen; doch vooral de uitgesproken uitdrukking van een duidelijk gebrek van respekt ten aanzien van de burgers van dezelfde nationaliteit die wel de wetten willen naleven - nous sommes PLUS,nous sommes trop bon pour accepter d'appliquer les lois en vigeur

uitermate naief is het dan van te denken dat zulke anarchistische burgers aan anderen de les kunnen spellen

klaar en duidelijk
en ik voeg er nog aan toe dat al diegenen die weigeren de taalwetgeving na te leven in het bijzonder taalracisten en cultuurimperialisten zijn

Écrit par : bema | jeudi, 20 janvier 2011

@ tous

bonne analyse de Decoorebyter....

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=IS35846Q

it's the left versus the right, stupid...

Écrit par : des | jeudi, 20 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Cher Marcel,

Voici un lien qui devrait aussi alimenter votre réflexion sur "l'état de la Flandre profonde" aujourd'hui.

PS: a l'attention des intervenants de ce site que l'idéologie flamando-flamingante lobotomise chaque jour un peu plus.

www.express.be/joker/nl/brainflame/pre-fascistisch-klimaat-in-vlaanderen/138973.htm

Écrit par : Jean Simon | jeudi, 20 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

ce lien est déjà apparu un peu plus haut dans ce billet..

Écrit par : luc | jeudi, 20 janvier 2011

à luc

Et il vous fait mal, n'est-ce pas ? :)))

Écrit par : Joël | jeudi, 20 janvier 2011

@ joel

je connais ce discours depuis toujours donc on s'habitue... il y a longtemps que je partage l'opinion de certains sur ce blog que ce pays est mort depuis longtemps et c'est avec un certain mépris que j'observe comment les FF s'accrochent à leurs droits acquis..A chacun ses idées mais s'insulter à longueur de journées n'apportera certainement pas de solution..
la scission est la seule alternative envisageable à mon avis avec un référendum pour que les habitants puissent s'exprimer librement dans quelle région ils veulent vivre dans l'avenir.

bien à vous :)

Écrit par : luc | jeudi, 20 janvier 2011

Bonne année Korrigan8 !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 20 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Merci Marcel, bonne année à vous et à tous les lecteurs et participants à ce blog.

Résistons.
Restons positifs, pour la défense des minorités entre-autres... Même si "la Lwa" permet au plus grand nombre de faire et de dire n'importe qwa dans ce pays de contradictions, riche de trois langues différentes parlées sur son sol.
Restons sereins, pour l'évolution des mentalités et l'avenir de nos familles, en attendant que les arroseurs soient arrosés.

Et cela finira par nous mener à quoi?
Non, non, pas à une énième manifestation que les politiques regarderont de leur fenêtre en pensant "ils ne sont vraiment pas nombreux".
Pas à "un accord" sur fond de chaises musicales aussitôt remis en question par le premier gus passant devant les bureaux d'un valeureux gladia-teur.
Pas à un referendum (et pour cause), porte ouverte à un désordre annoncé au pays de la Belle au Bois Dormant.
Mais bien à... de nouvelles élections! J'aurais pu prendre les paris en juin dernier d'ailleurs, comme quelques autres traités de pragmatiques, pour ne pas dire clairvoyants! (Nous n'avons donc pas voulu assumer notre esprit chagrin.)

2011... Année du Peuple Belge... Vox Dei...

Mais le vote n'est pas une fin en soi, c'est surtout le début d'un renouveau qu'il ne tient qu'à nous de mettre en place, dès maintenant... si ce n'est déjà en cours... Vox Populi...


Ook voor jullie, makkers, een Gelukkig Nieuwjaar!

Écrit par : korrigan8 | dimanche, 23 janvier 2011

Schitterende analyse,volledig akkoord op alle punten en vnl wat de ideologie betreft!

www.mverschooris-ylouis.com

Écrit par : yves louis | jeudi, 20 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Félicitations pour votre combat, juste et humaniste.

Écrit par : Denis | vendredi, 21 janvier 2011

@ Humanistes universels et surtout Européens

Un article tout à fait actuel:

No Democracy Without National Identity
From the desk of The Brussels Journal on Thu, 2011-01-20 23:36

A quote from Daniel Hannan in the European Parliament, 19 January 2011, reading from his book "The New Road To Serfdom - A Letter Of Warning to America":

Faced with a choice between democracy and supra-nationalism, the European Union almost always opts for supra-nationalism and nowhere is this clearer than in its policy in the Western Balkans. We are maintaining to all intents and purposes protectorates in Bosnia, in Kosovo and arguably even in Macedonia for the sole purpose of preventing ethnographic boundaries along the lines of what local people there would choose.

It is very difficult to have a functioning democracy unless people feel enough in common one with another to accept government from each other’s hands. If you want government for and by the people, you have to have a people that everyone recognises some identity with, some allegiance to.

To put it in another way, democracy needs a ‘demos’, a unit with which we identify when we use the word ‘we’. I am not saying it is simple. People can sustain multiple loyalties, populations can be interspersed, but our prejudice, other things being equal, should be towards national self-determination. If you take the ‘demos’ out of democracy, you are left only with the ‘kratos’, with the power of a system that must compel by law what it dare not ask in the name of civic patriotism.

Le bureaucrate-né Endadine n'aimera pas cet article, ni l'universaliste non-identitaire Marcel, mais c'est malheureusement la vérité et l'être humain est ce qu'il est et pas autrement.

Écrit par : traveller | vendredi, 21 janvier 2011

@ traveller

Daniel John Hannan (né le 1er septembre 1971) est un homme politique britannique, député européen depuis 1999 pour le Parti conservateur. Il est connu pour ses prises de positions libertariennes et eurosceptiques.

Il a d'abord fait partie du groupe Parti populaire européen (chrétien-démocrate) avant d'en être exclu le 19 février 2008, pour avoir comparé lors d'une session plénière du Parlement européen le Président du Parlement Hans-Gert Pöttering à Adolf Hitler.

===> http://buddyhell.wordpress.com/2010/07/25/cheap-tricks-and-smears-welcome-to-the-world-of-dan-hannan/

Toujours des lectures très choisies, hein, traveller...

Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 21 janvier 2011

@ Endadine

Sur ce blog les Flamands sont traités de nazi dans chaque deuxième commentaire.
Evidemment c'est fait par le peuple élu, donc pas de problème.

Écrit par : traveller | vendredi, 21 janvier 2011

@Traveller : mais non, je l'interdis.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 21 janvier 2011

@ Marcel

Je sais que vous faites des efforts esthétiques, mais cela n'arrête pas le désir ni la mentalité. J'apprécie votre mentalité mais elle n'est pas fortement répandue ici.

BTW happy birthday.

Écrit par : traveller | vendredi, 21 janvier 2011

Merci Traveller.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 21 janvier 2011

".......L'amour de la patrie et le besoin d'appartenir à une communauté font partie de toute expérience humaine et doivent être respectés comme légitimes. Mais le nationalisme est inacceptable quand il devient un absolu au détriment d'autres valeurs et d'autres devoirs comme la loyauté à l'égard de l'Etat démocratique, les droits des minorités, la paix entre pays voisins, la coopération entre les peuples et la solidarité mondiale.......".

Auteur : Wilfied Maertens.

Source : http://www.rtlinfo.be/info/vous/opinion/769213/-le-nationalisme-est-inacceptable-quand-il-devient-un-absolu-

Écrit par : Denis | jeudi, 20 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Dank je Yves !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 20 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

@ Joël & Luc

Ce lien m'était connu avant et j'ai répondu là-dessus sur un blog Flamand avant de le retrouver ici.
Voici ma réaction:

Om de woorden van onze kunstenaar te gebruiken, (tussen haakjes wat is zijn kunst?), het nationaal-populisme zou dus zeer gevaarlijk zijn?

Wat mij veel gevaarlijker lijkt is een nieuws-item in HLN, papier editie van gisteren, met de foto's van 22 "captains of industry and finance", waarvan 12 met adelijke titel, die maandelijks vergaderen om het reilen en zeilen van België te bespreken.

Daar zit dan de baas van Roularta bij, hallo onafhankelijke pers, de voorzitter van de GIMV die tegelijkertijd de voorzitter van BNP Parisbas Fortis is, hallo Vlaanderen, onze loodgieter Jean-Luc van de 37 ruiven en nog 2-3 excuus-Vlamingen. Wedden dat de discussies ééntalig Frans zijn???

Daar heeft dat nationaalpopulisme geen verhaal tegen en het is een teken aan de wand dat de zogezegde bazen van BDW, VOKA, ook aan het jammeren zijn geslagen om rap, rap, rap een regering te hebben. De verbindingen zijn zeer duidelijk.

Het is niet toevallig dat de Franstalige pers alle toeters boven haalt om de Vlamingen en zeker BDW als nazi af te schilderen, zonder ook maar de minste aandacht te schenken aan de inhoud van de voorstellen die op tafel liggen, samen met de "culturele elite van de graaicultuur" die voor "de mensen" is, zonder de minste aandacht of kennis van de problemen, de voorstellen of de potentiële oplossingen,maar met volle artillerie op BDW en de echte Vlaamse voormannen gericht, allemaal nazi's, en dit alles geconcerteerd om de NVA van de macht af te houden en de PS nog 20 jaar te laten potverteren op kosten van de Vlamingen.

Ik hoop dat BDW zich zeer snel bezint en die ganse boel opblaast om de "Belgen" op de knieën te krijgen.

We hebben een zwaardere politieke crisis nodig om de belgische slippendragers te kraken

Salutations..

Écrit par : traveller | jeudi, 20 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

@ traveller

La finesse de vos analyses ne change guère, je vois. Tous les clichés de bistrot y passent et y repassent à longueur d'interventions, avec toujours en arrière plan ce fumet de racisme bien capiteux. Vous êtes formidable, on envie votre vision, elle ne peut qu'enthousiasmer les jeunes à la recherche d'un véritable idéal, celui d'un boutiquier agitant un drapeau d'une main, tandis qu'il fait sa caisse de l'autre, avec le doberman qui tourne dans le magasin en bavant un peu. Comme son maître.

Écrit par : Endadine Akass | jeudi, 20 janvier 2011

Het belgische establishment haalt alles uit de kast om hun privileges te handhaven en vele captains of industry spelen hierbij een doorslaggevende rol. Ik twijfel of Bdw de storm kan doorstaan..




http://www.express.be/joker/nl/brainflame/hoe-het-belgische-establishment-trachtte-de-n-va-kapot-te-maken/131770.htm

Écrit par : Luc | vendredi, 21 janvier 2011

@ Luc

Tu lis les journaux avec 5 mois de retard, McFly !

Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 21 janvier 2011

@ Endadine

Retardé mental comme bcp de flamands.. j'y peux rien, c'est génitique..

Écrit par : luc | vendredi, 21 janvier 2011

@ Luc

N'insultez pas les Flamands et n'essayez pas l'humour, un flamingant n'en a pas.

Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 21 janvier 2011

@ Endadine

je n'insulte personne que je sache et je lis avec intéret vos interventions :) continuez surtout :)

Écrit par : luc | vendredi, 21 janvier 2011

@ luc

En als je dan de familiegeschiedenis van vader Leysen kent, een echte pure Belg!!!

@ Endadine

Vous avez aussi des arguments? Rien que pour changer un peu de style.

Écrit par : traveller | vendredi, 21 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Vader Leysen werd al een tijdje geleden vriendelijk verzocht zijn mond te houden vermoed ik.. sinds hij in 2007 in een interview met Frans Crols het cordon sanitair in vraag stelde heb ik er maar weinig meer van gehoord.:) Ondertussen is het morgen nieuwjaarsreceptie van de NVA.. misschien DE gelegenheid om de stekker eruit te trekken :)

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=HO3570TE

Écrit par : luc | vendredi, 21 janvier 2011

@ luc

Cet article est la preuve que les Flamands commencent à comprendre. Si même DS commence à publier des articles pareils.
Tommeken Lanoye n'a plus beaucoup de supporters, excepté évidemment la gauche soit-disant culturelle, sans culture.

Écrit par : traveller | vendredi, 21 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

La preuve d'une évolution ? Vous rigolez ?! Ca fait des mois que De Standaard sert la soupe à De Wever, il y a sa colonne. C'est son torchon personnel ! Qu'est-ce qu'il y a de neuf ?

Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 21 janvier 2011

@ Endadine

Parce qu'une évolution doit se faire en 24 heures?
Comme je ne lis plus DS depuis bien 30 ans, je le vois seulement comme anecdote.

Écrit par : traveller | vendredi, 21 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

Comme le disait hier à la télé Herman Schueremans, il y a un mouvement politique basé sur les électeurs décus, frustrés, ils suivent donc chaque fois le nouveau joueur de flûte d'Hamelin pour se rendre compte ensuite que c'était encore un arnaqueur (cfr VB, LDD, NVA, noem maar op...)

Quant au Standaard qui n'est plus un journal d'information mais un outil de propagande, ce n'est pas une évolution, ni certainement une révolution, c'est une dé-évolution ras du pavé !

Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 21 janvier 2011

C’est M. Vanackere, ministre chrétien démocrate flamand qui le rappelait en ces termes la semaine passée : «le lien entre la Flandre et les Flamands de Bruxelles est sanctifié».
Je vois surtout que pour les francophones la Wallonie et Bruxelles peuvent travailler ensemble, mais si la Flandre publie une carte sur laquelle Bruxelles et la Flandre forme un entier (qui est nommé la communauté flamande, comme, il y a la communauté francophones), on veut "annexer" Bruxelles. C'est faut de vouloir tenir le lien entre Bruxelles en la Flandres? C'est quand-même quelque chose totalement différente que "annexer" Bruxelles. (C'est vrai que la N-VA le veut, mais la grande majorité ne le veut pas.

Écrit par : jos | vendredi, 21 janvier 2011

Répondre à ce commentaire

@ jos

La théorie est belle, mais dans les faits, quel désastre! Les phénomènes ultérieurs à une partition-scission-répartition-annexion ont été observés au cours de l'Histoire et plus précisément au cours des cent dernières années. Sans parler de la bassesse humaine.

Les cas de l'Inde, des pays slaves et baltes, d'Irlande, etc... ne suffisent donc pas? Ces exemples montrent qu'on peut légitimement s'inquiéter lorsque l'on tend la main dans ces circonstances puisque le risque de se faire mordre est grand. Pourquoi devrions-nous nous reprocher de ne pas vouloir nous exposer au danger?

Oui, au danger!

Vous le connaissez aussi bien que moi, c'est celui dont la Flandre veut soi-disant se protéger, martyrisés qu'ils auraient été par les francophones depuis la création de notre Etat. Et qui les fait intervenir maintenant, que dis-je, mener le jeu dans une réforme de l'Etat ardue et longue tout en prétendant vouloir son indépendance! On voit de tout ici!

Alors que les questions de "crise" d'aspect institutionnel et linguistique sont remises aux calendes grecques. Pour mieux faire capoter tout ce qui aura été convenu précédemment?

Marceeeel! C'est bien la quadrature du cercle!

Jos, wees toch niet tè idealistisch!

Écrit par : korrigan8 | dimanche, 23 janvier 2011

Il s'agit de mon poste préféré! Cependant je regrette vraiment que vous n'écriviez pas vraiment fréquemment.

Écrit par : proteine musculation | jeudi, 04 août 2011

Répondre à ce commentaire

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.