mercredi, 30 mars 2011

Le record tient toujours !

Drame ! Alors que de 8.000 à 35.000 manifestants appelaient hier à travers tout le pays (quoique) à maintenir la solidarité, une manifestation qu'on ne peut que soutenir, l'on apprend que patatras, la Belgique n'aurait pas le record du monde. Quoi ? À défaut d'être les meilleurs en quelque chose, on ne parviendrait même pas à être les pires ?

Rassurez-vous, car tout cela n'est que de la désinformation ! Voyez. Le 27 juillet 2003 ont lieu les élections cambodgiennes. Si mes informations sont bonnes, ce sont des élections non-anticipées (je n'ai pas eu le temps de vérifier jusqu'au bout). Autrement dit, jusqu'au 26 juillet 2003, le Cambodge a un gouvernement de plein exercice. Or, ce n'est pas le cas en Belgique, puisque le roi a accepté la démission du gouvernement Leterme IIbis beta4 le 27 avril 2010. Le Cambodge a signé l'accord du gouvernement le 26 juin 2004. Autrement dit, un an moins un mois moins un jour après la caducité du gouvernement précédent. Or, si je compte bien, nous avons dépassé un an moins un mois moins un jour après la caducité du nôtre. Le fait qu'on ait voté en juin n'y change rien : le gouvernement est bien en affaires courantes depuis le 27 avril. Donc, le 26 mars, nous battions le record du Cambodge. CQFD. Ce qui fout dedans. 

(merci à mon prof de math du Collège St Pierre à Jette qui, en 1971, nous a bien fait rire avec cette blague de cour d'école sur le CQFD) 

Donc, je proteste, je m'insurge, je colère, je moutarde ! La presse dit n'importe quoi ! Et là, je pose la question, j'interroge, je méfie : à qui profite cette honteuse information ? A-t-on voulu décrédibilisé le Révolution des Frites (dont on ne trouve trace sur le site du Standaard, par exemple ?) Jeté tous ces manifestants solidaires et fiers dans le voelbak avec la mayonnaise et le Pickels ? Ou est-ce un coup de Draakske, qui n'a pas vendu de ballekes ce jour-là ? Il y a complot, c'est une évidence, et je ne laisserai pas une telle chose se produire sans au moins protester, voilà , c'est fait, je lance un cri de révolte : "oh" !

Et je conclus (pour autant que je ne me sois pas trompé ci-dessus,parce qu'alors là, j'aurais vraiment l'air con) par une nouvelle devise que je propose en remplacement de "L'union fait la Force" qui ne veut plus dire grand chose : "On est les meilleurs, surtout dans le pire" dont une traduction pourrait être (on me corrigera) : "Wij zijn de beste, en nog beter in het slechtste"

15:52 Publié dans Rhumeurs | Lien permanent | Commentaires (182) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Oui, je sais, j'ai laissé un participe passé traîner. Mais voilà, j'ai un livre à finir, pour que vous puissiez le lire encre avant les vacances. Oups. Je l'ai dit. C'était un secret !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 30 mars 2011

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Quel sera le thème, cette fois ? Un royaume patatier et ses déboires institutionnels ? Peut-on en savoir davantage, Marcel ?

Écrit par : Miguel | mercredi, 30 mars 2011

Yesssssssssssssss!!!!!!!!!!!!!!!!!

Écrit par : DonBlacksad | mercredi, 30 mars 2011

La Belgique qui se revendique d'être le pays du surréalisme (ce qui a une très forte connotation artistique) devrait plutôt se rendre compte qu'elle est championne du grotesque.
Ne pas confondre les deux appelations SVP.

Écrit par : Pierre@s | mercredi, 30 mars 2011

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tant qu'a remplacer "L'union fait la Force", faudra revoir la brabancone, parce que "l'invincible unité"... :)

Écrit par : fx | mercredi, 30 mars 2011

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Je pensais "het ergste" à la place de "het slechtse"

Écrit par : moe humanity | mercredi, 30 mars 2011

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C'était qui le prof de maths à Saint-Pierre? J'y étais moi-même de 1973 à 1977.

Écrit par : francolâtre | mercredi, 30 mars 2011

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Pour la musique ...
"C'est dans le pire que nous sommes les meilleurs !"
"In het ergste zijn we de beste !"

Écrit par : more humanity | mercredi, 30 mars 2011

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"A-t-on voulu décrédibiliser le Révolution des Frites (dont on ne trouve trace sur le site du Standaard, par exemple ?)"

Intéressant de constater aussi comment la VRT et la VTM ont traité l'information. Dans le 6uur de VRT, on termine les 30 secondes d'évocation en disant "Maar de meesten komen voor de zon en de frieten en minder voor de boodschap". Dans le 7uur, on parle de "feestje" et de "studenten" sans aucune précision des universités (le reportage se passe à Gand). Dans la séquence de VTM (19 uur nieuws), on ne parle même pas du refus de la scission du pays.

Par contre, ce midi sur la VRT, dix minutes sur le Prince Laurent au Congo ...

Écrit par : Bodson | mercredi, 30 mars 2011

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@ Bodson

Dans Le Soir : "Les frites font moins recette" http://bit.ly/feZx4i
A Louvain-La-Neuve, les étudiants (es) sont venu pour l’unité, à Leuven pour les frites.

D’accord, ce n’était pas les 24 heures de Louvain-La-Neuve. Mais quand même. Ils étaient quelques centaines à s’être rendus place des Wallons, pour répondre à l’appel de la plateforme « Pas en notre nom » et venir dire leur ras-le-bol de cette crise. Il faut dire que la concurrence était rude : un petit marché bondé sur la place près de la gare et, surtout, des dizaines de terrasses sous le soleil aux quatre coins de la ville qui auraient pu décourager le plus fervent des militants.
À défaut d’être noire de monde, la place des Wallons était noire, jaune, rouge. Beaucoup de manifestants s’étaient peint le drapeau belge sur la joue gauche. D’autres tenaient à la main des ballons aux couleurs nationales où pendait un petit carton avec ces mots : « Parce que nous en avons marre que les politiciens nous montent les uns contre les autres. » Les étudiants étaient invités à y ajouter quelques lignes de leur main. Mathieu (ingénieurs) a écrit : « Parce que tu n’es pas le seul à vouloir encore de ce pays. »
Sur le podium, les organisateurs chauffent la foule, qui grossit. On chante dans les deux langues. « Eenheid, unité ! La scission, pas en notre nom ! » Puis, clou du spectacle, on rebaptise la place des Wallons, en place des Frites. « C’est un symbole, crie un organisateur. Les fondateurs de l’UCL ont choisi le nom de “place des Wallons” en opposition aux Flamands lors de la scission de l’université. Nous, nous voulons l’unité. »
Soudain, les organisateurs annoncent que les frites sont prêtes. Les étudiants se ruent dans le petit snack bio de la place, qui se vide en quelques secondes.
Quand tout le monde est servi, on lâche les ballons. Le ciel devient belge, lui aussi. Dans les conversations, on entend des odes à la Belgique. Sauf Cédric, qui murmure : « Qu’est-ce qu’on en a à foutre, du néerlandais, ça sert à que dalle. »

Écrit par : M a n u | jeudi, 31 mars 2011

En in plaats van de Brabanconne de Planckaerts met "Wij zijn goe bezig ook al zeggen ze van nie".

Écrit par : Lieven | mercredi, 30 mars 2011

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Comme devise, je proposerais plutôt "ensemble nous pouvons le pire" qui fait mieux écho, je pense, à notre devise (ex-?)nationale.

Et ce n'est pas nouveau: Jules César lui-même n'aurait-il pas déclaré "de tous les peuples de la Gaule, les Belges sont... les pires" (en fier op) ?

Écrit par : Mr. Sylvestre | mercredi, 30 mars 2011

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Qu'est-ce qu'on s'ennuie .... pffffffffffff

Écrit par : jean sucre | mercredi, 30 mars 2011

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Hasard du calendrier, la Franc-Maçonnerie belge organise cette semaine une série de tenues sur l'avenir de plus en plus incertain de la Belgique afin d'y voir plus clair.
Ce qui démontre le niveau d'inquiétude qui étreint les plus hautes institutions de la société belge. La plupart des Obédiences sont parties prenantes du projet et une vingtaine de Loges le soutiennent, dont certaines "historiques" comme les Amis Philanthropes ou Union et Progrès. Inutile de dire que les frères de Flandre ne se bousculent pas au portillon pour écouter les sempiternelles jérémiades francophones à propos de la nécessité de maintenir une sécurité sociale fédérale.
Pendant ce temps, Sigfried Bracke (N-VA) fait le tour des Ateliers du Nord pour y défendre la position contraire...

Est-ce vraiment le rôle de la Maçonnerie de défendre à tout prix l'unité de la Belgique, dont la majorité (Flandre) plébiscite chaque jour un peu plus un nationalisme intolérant ? Est-ce dans sa nature de se faire le bouclier de la monarchie belge proche du Renouveau charismatique et d'un Primat ringard (Monseigneur Léonard) ou de soutenir un pays qui tente de se refonder sur des communautarismes incontrôlables ?

Le R.W.F., qui réunit des personnes de tous horizons politiques et de toutes convictions philosophiques et religieuses, ne le croit pas.

from rwf.be (pour 'information' et non propagande) je précise, je suis d'accord avec leurs idées, mais pas avec les personnes, ni la façon de les mettre en pratique.

Par contre ils sont souvent bien informés...

Écrit par : dissy | mercredi, 30 mars 2011

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Dissy, vos amis maçons n'en ont plus que le nom.. voilà si longtemps qu'ils ont les leviers du pouvoir en Belgique, qu'en on-t-ils fait ? Particulièrement en Belgique francophone.. on est bien loin des grands idéaux.

Pour ce qui est de Mgr Léonard : qui est le plus ringard ? Un Archevêque qui ose défendre ses croyances contre la "bien-pensance" actuelle, ou les "frères" qui ont abandonné depuis si longtemps toute moralité et toute conviction pour se vautrer dans les délices du pouvoir.. maintenant héréditaire.

Pour le RWF : ils ont le droit d'être là, la population wallonne a aussi le droit de ne pas voter pour eux. le baron rouge doit désespérer d'obtenir son poste de Sous- Secrétaire d'Etat à Paris, sa belle légion d'Honneur et le macaron tricolore sur sa voiture.

Écrit par : Carolus | mercredi, 30 mars 2011

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Je crois que Kris Peeters aurait préféré cette version un peu moins salissante pour sa Flandre: "Wij zijn de beste, de Waalen zijn het slechtste".

Écrit par : Axle | mercredi, 30 mars 2011

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Je lis les commentaires ... j'ai lu le post de Marcel ... et plus je retourne le problème, plus je me dis qu'il n'y a en somme qu'une seule réponse crédible à l'arrogance flamande : celle du coût-vérité ! Le reste est en définitive de la foutaise. L'appel aux valeurs de la solidarité ? Dans un contexte où une "communauté nationale" ne se trouve plus rien de commun avec sa voisine qu'il a même tendance à mépriser, un tel appel n'est que du flanc ! L'appel aux valeurs démocratiques ? Dans un contexte où la même "communauté nationale" privilégie l'appartenance "culturelle (linguistique)" à toute autre considération, un tel appel n'est que de la panade pour les sots ! Nous en sommes là !

Le coût-vérité donc ! Toute chose à un prix ! C'est là une loi universelle. "Messieurs les Flamands, vous voulez voguer vers votre propre destin? Alors payez-en le prix".

Et ce prix sera (paradoxe apparent de la part des Francophones) : "Prenez votre indépendance !". "Et remballez, nous vous en prions, votre marché de dupes qu'on appelle "confédéralisme" !"

Prenez là donc ...mais :

(1) sans Bruxelles,
(2) en assumant la totalité du coût-vérité sur le plan socio-économique (les pensions flamandes à votre unique charge!),
(3) en sachant qu'une grande partie du marché wallon vous échappera (dans une Wallonie dont on souhaiterait qu'elle arrête de faire appel au monde économique flamand),
...

Ce coût-vérité là, même s'il sera sévère pour la Wallonie, ne sera non plus sans conséquences financières lourdes pour nos "amis flamands".

Il n'y a que cela comme réponse possible : la note Octopus est imbuvable car elle s'apparente, côté flamand, à exiger que nous leur fournissions le beurre et dans le même temps que nous leur permettions de garder l'argent du beurre !

Et s'il faut aller au clash final, pour prix de ce refus d'un "fédéralisme des cons" que l'on veut nous vendre, et bien, que l'on aille clash final ! Et que l'on n'en parle plus ... cette cohabitation de toute façon est devenue nauséabonde !

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 31 mars 2011

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Ah mais ça ce serait trop facile !

La NVA et le CD&V savent pertinemment que leur population n'est pas prête à assumer cela. Une nation flamande, oui, mais ce serait bien plus commode si c'étaient les francophones (ou encore mieux les seuls Wallons) qui en prennaient la responsabilité.

C'est d'ailleurs un CD&V (Eric VR, je crois) qui rappelait, au moment où le PS a eu l'outrecuidance d'évoquer la nécessité d'étudier "plan B" (même face à des flamands qui brandissent depuis des décennies la menace de leur "plan VL" à chaque formation gouvernementale, ça on ne peut pas faire, c'est très vilain) que "on n'a jamais vu une majorité faire sécession".

Bref, pour ces gens-là, c'est "nous voulons notre Flandre autonome et nous sommes majoritaires, donc cassez-vous AUB".

Écrit par : Mr. Sylvestre | jeudi, 31 mars 2011

Bien vu Mr. Sylvestre.
On sent bien que les VL ne claqueront pas la porte. Les autres non plus !!! Je crois qu’on est mal car cela risque de patiner encore quelque temps…
L’atmosphère deviendra de plus en plus irrespirable et cette porte délaissée risque bien de s'ouvrir sur un Démiurge du Pire…

Écrit par : waharday | jeudi, 31 mars 2011

C'est Coluche qui affirmait: "L"homme est capable du meilleur comme du pire mais c'est dans le pire qu'il est le meilleur".

Écrit par : denis dinsart | jeudi, 31 mars 2011

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Nice!: (pas la ville):
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=S5388I13

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | jeudi, 31 mars 2011

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Tournaisien, qu’est-ce qui vous arrive ? Séparatiste ! Vous ? Ah mon dieu !

Dites-moi tout : Fukushima, le tsunami, c’était vous n’est-ce pas ?

:-)

Écrit par : Canard | jeudi, 31 mars 2011

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@ Canard

Désabusé, tout simplement désabusé ...! Et à tout le moins sensible, indéfectiblement sensible à la cohérence, à une cohérence qui n'épargne personne, ni nos voisins du nord, ni nous-mêmes ! Vous connaissez mon discours. Il n'a pas varié d'un iota. Cohérence exigible de nos "amis flamands" qui seraient fort inspirés d'arrêter de réclamer l'argent du beurre en cherchant à partir avec le beurre. Cohérence que l'on attend tout autant de la part d'un PS wallon englué dans sa culture du pouvoir, dont on souhaiterait qu'il place le curseur au bon endroit, à savoir le maintien d'une solidarité centrée sur les "matières personnalisables". Je l'ai déjà écrit à maintes et maintes reprises : choisir entre l'arrogance "nationale" flamande et le clientélisme des baronnies socialistes revient à choisir entre la peste et le choléra !

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 31 mars 2011

@ Tournaisien

Désabusé… Il y a tant à faire et le monde est si merveilleux. Une petite fleur par-ci, des F16 qui font boum-boum par-là, une centrale qui pète, Lolo qui négocie un trône et du pétrole en Angola. Et nos grands-pères qui parcouraient les plaines d’Egypte à la recherche de sarcophages minables avec des momies toutes sèches dedans ; alors que nous, pour 900 millions, nous nous donnerons les moyens d’en construire des durs qui feront plus de cent mètres ! Et notre service de propagande qui atomise l’Autriche et l’Azerbaïdjan : des panards, de la couille, du cuir, droit au but ! Encore du plaisir, de la joie, des petits bonheurs comme s’il en pleuvait !

Oubliez ces Flamands qui tant vous font souffrir, ces gauchistes fripons à la bourse patraque, ce pays de tarés qui n’a rien à offrir ; le monde est extase, nous passons à l’attaque.

En zo voort…

(« Canard ! Pyjama, camomille, nounours : dodo maintenant ! » — Oui, maman-bonheur. — « Et cesse de radoter, sinon panpan cucul » — Oui, maman-bonheur.)

Écrit par : Canard | vendredi, 01 avril 2011

@ Tournaisien (suite)

Plus sérieusement, je ne crois pas que le choix porterait entre peste et choléra, dans la mesure où la situation actuelle, c’est déjà la peste ET le choléra, l’une et l’autre de concert. En d’autres termes, toutes autres situations ne pourraient être que plus désirables.

Oubliez donc ces socialistes wallons à propos desquels vous vous obstinez jusqu’à la caricature au point d’en arriver à une forme certaine de désappointement. Ils finiront bien, tôt ou tard, par perdre de leur superbe et puis basta !

Ce qui compte, c’est de parvenir à penser en faisant fi de la Belgique lorsque nous envisageons l’avenir, le nôtre. Il importe moins de verser une larme sur le « détricotage » d’un pays devenu stérile par la force des choses que d’éprouver en nous les effets stimulants d’un projet qui portera ses fruits, soyez-en sûr. Et même si vous avez des doutes, flanquez-les par-dessus bord. Et s’il reste en vous un soupçon d’inquiétude, forcez-vous à croire qu’il n’y a plus d’alternative en dehors de la séparation. C’est comme ça et puis voilà.

Avez-vous conscience de ce qui nous attend ? Et nous devrions encore perdre notre énergie bêtement à pleurer sur notre sort ? Très peu pour moi !

Dès aujourd’hui faisons pression sur nos foutus politiciens pour :

1. qu’ils cessent immédiatement toutes négociations avec la Flandre : fini, TER-MI-NÉ ;

2. qu’ils mettent sur la table — au niveau de l’UE et d’une façon officielle — la question du séparatisme (ce n’est pas un spectre qu’on agite, mais une réalité : nous VOULONS la séparation) ;

3. qu’ils envisagent et étudient sérieusement dans la foulée les deux hypothèses principales : indépendance et/ou rattachement ; — l’énergie doit porter sur la faisabilité de chacune des hypothèses, le pour et le contre ;

4. que des concertations commencent entre les trois entités concernées par la séparation : la Wallonie, la Communauté germanophone et Bruxelles ; cela afin de déterminer une stratégie qui portera non pas sur la situation actuelle, mais sur notre devenir (que voulons-nous ? Trois pays ? Un pays fédéral ? Un pays unifié ? Etc.) ;

5. qu’ils démarchent auprès de pays amis pour qu’ils participent aux négociations et donnent, par leur implication, un poids à nos exigences (car c’est bien d’exigences qu’il s’agit et pas de vagues revendications formulées en baissant la tête et en traînant le cul par terre) [*] ;

6. qu’ils nous informent et qu’ils arrêtent de nous prendre pour des imbéciles ou, pire, des gosses de moins de six ans.

En ce qui me concerne, j’ajoute que les choses sont on ne peut plus claires : la Flandre n’a plus rien à voir là-dedans et je me contrefous comme de ma première culotte de ce qu’elle dit, de ce qu’elle fait ou de ce qu’elle pense. Qu’elle soigne ses rats et après moi les mouches. Ceci dit pour couper l’herbe sous les pieds de ceux qui prétendraient : « Idiot, vous faites leur jeu ». Eh bien oui, comme vous dites, c’est le leur, pas le mien.

Ah oui ! j'oubliais :

7. qu'ils aient au moins le bon goût de ne pas déjà s'exclure les uns et les autres avant même de commencer. (Et même à inclure d'autres formations qui n'ont jamais voix au chapitre: RWF, AWF, PTB+, etc.)

[*] cf. jaggy

Écrit par : Canard | vendredi, 01 avril 2011

@ Tournaisien . Ben oui, beaucoup sur ce site ( je crois) en viennent à cette
conclusion, à savoir que la Flandre veut se débarrasser du boulet Fr, mais voudrait bien que ce soient les Fr qui aient cette initiative et larguent les amarres ! Question de pouvoir se draper dans un voile d' « innocence» vis à vis de leurs électeurs, et aussi face à l'opinion internationale. Hypocrisie et réalisme ... Les Fr ne peuvent imposer, sinon le statu quo. Les Flamingants ne leur donnent d'autre choix que de résister et de dire NON à leur vision d'une Belgique confédérale qui ressemble de plus en plus à un régime d'apartheid. En espérant que les électeurs flamands arrêtent - un jour - de voir en Den Dikke Bart le sauveur de Moeder Vlaanderen. Si ce n'est pas le cas... tout va pourrir méchamment.
Mais pour ce qui nous concerne nous Wallons, il est temps que le PS aille faire un bain d'opposition, pour deux législatives au moins.
Reste à convaincre les électeurs . Je pense que ce n'est pas en stigmatisant le PS systématiquement que vous obtiendrez l'effet recherché. Donnez plutôt envie de voter pour un changement ...
Mais Bonsoir à tous !

Écrit par : Dr_Schprountz | jeudi, 31 mars 2011

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@ Dr Schprountz

Le plus grave avec le PS, c'est qu'il n'est même pas là sur le véritable terrain de la défense sociale, la vraie. J'en veux deux preuves :

(1) Aucune proposition émanant du PS pour mettre un terme à la publicité personnalisée pour les organismes de prêt, de véritables prédateurs qui n'hésitent pas à entraîner les plus démunis (culturellement aussi) dans la misère, tirant l'essentiel de leurs marges bénéficiaires des opérations de recouvrement bancaire (Cofidis, City Bank, etc.). Pas un mot, rien, nada. Il a fallu que ce soit le cdH qui mette cela sur la table au parlement, et encore, le PS a continué à se taire.

(2) Aucune proposition sur la fiscalité des revenus immobilaires progressifs. Les marchands de sommeil se portent bien. Un foncier à 15% maximum sans autres taxations, à quoi vous rajouter à tout casser 20% de frais d'entretien. Deux tiers des revenus locatifs ... du banco. Celui qui dispose de 50 maisons (il y en a beaucoup) à quatre appartements de rapport à 500€ ... faites le calcul = 1.200.000 €, soit un rapport net non taxé de 800.999 € par an (32 millions de BEF par an). Les marchands de sommeil ne se sont jamais aussi bien portés. Et pensez-vous que le PS va intervenir ? Non, il se tait dans toutes les langeues.

Ces gens ne sont plus uniquement que des parvenus ! Des revenchards économiques, qui n'utilisernt la politique uniquement que pour s'enrichir eux-mêmes et protiter du gâteau au miel. Regardez les Daerden et leur société de révisorat d'entreprise ! Un vrai scandale ! Et on fout à la porte papa pour mettre qui à la place? Je vous le demande en mille. Un autre socialiste ... qui est patron de VOO en Wallonie. Et tout le monde trouve cela normal. A chier !

Le seul et vrai dernier socialiste que je connaisse, c'était Willy Taminiaux à La Louvière ... celui-là, il faisait de la politique avec les tripes et il aimait les gens. Depuis, nada, nuts, niente, nitchevo ...!

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 01 avril 2011

Petite lecture intéressante, même si le texte date de novembre 2006:

http://unitefrancophone.be/spip.php?article1

Écrit par : Axle | vendredi, 01 avril 2011

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Oui, je l'avais lu à l'époque, intéressant en effet !
Effectivement, cela date un peu, d'autant que les chiffres actuels seraient encore plus parlants. J'ai relativement récemment contacté les auteurs en leur suggérant d'actualiser tout cela. Il m'avait été répondu que ce serait, en effet, utile de le faire mais, pour une raison qui m'échappe, ce ne fut pas le cas (?), dommage.

Aviez-vous pu prendre connaissance de la carte blanche suivante du même Serge Moureaux, intéressante également, non ? "Accepter la scission de BHV sans élargir Bruxelles, c’est se préparer à signer Munich…
Carte blanche
Serge Moureaux Président honoraire du Parlement francophone bruxellois" : http://archives.lesoir.be/?action=nav&gps=741742

Écrit par : Denis | vendredi, 01 avril 2011

Aux dernières nouvelles, il semblerait que Wouter Beke ait fortement fait progresser les choses ! Nous ne serions plus loin d'un accord gouvernemental. A suivre !

Écrit par : Denis | vendredi, 01 avril 2011

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Le CD&V a tout à perdre à l'enlisment, c'est un fait connu. Un tel pourrissement ne peut profiter en effet qu'à la NV-A.
Le problème pour le CD&V est d'engranger un accord qui n'apparaisse pas aux yeux de l'électorat flamand comme un "baissage de culottes" devant les francophones. Et c'est bien là que réside la quadrature du cercle.

Or à l'inverse, le PS s'arc-boute sur ce qu'il estime être la chose à défendre à tous crins, à savoir le maintien au fédéral du chômage. En défendant cette ligne, le PS ne joue pas la carte des véritables intérêts de la Wallonie, mais uniquement la sienne (le secteur du chômage défendu au fédéral s'adressant directement à sa clientèle électorale).

Il n'est pas improbable que le CD&V soit prêt à lui faire cette concession. Pourquoi ? À mon avis, pour deux raisons essentielles.

(1) Parce que, pour ce prix-là, le PS va devoir lâcher ailleurs, et de façon très significative. En clair, sur BHV, et ceci sans la moindre contrepartie (ou que très peu) portant sur un refinancement de Bruxelles. Le PS serait éventuellement prêt à le faire ayant fait ses calculs : (a) lui aussi a à perdre dans un pourrissement de la situation; (b) l'électorat BHV est de toute façon un électorat majoritairement MR (ce qui, donc, lui coûtera moins électoralement).

(2) Parce que le maintien du chômage au fédéral est une demande portant sur la Sécu que, ne fût-ce que d'un strict point de vue de la logique des répartitions des compétences politiques, les francophones ne parviendront pas à continuer à défendre de façon crédible sur le court ou moyen terme. Et cela, le CD&V le sait parfaitement. En clair, il lâche là-dessus cette fois, et aux prochaines législatives, ils reviendront illico avec l'exigence de la scission du chômage (ayant préalablement obtenu la scission des allocations familiales). Ce qui revient à dire que sur le moyen terme, la Flandre aura réussi le tour de force d'obtenir la scission des allocations familiales et et du chômage (voire même des soins de santé), sans que l'on ne touche aux Pensions. Merci le PS !

Ce qui se trame actuellement est excessivement grave pour les francophones ! Le PS est occupé ni plus ni moins à trahir l'intérêt et la cause de tous les francophones de Belgique, à la fois les francophones de la périphérie bruxelloise (BHV), que les socialistes estiment ressortir à un électorat qui n'est le leur, et les Wallons qu'ils condamnent à moyenne échéance à être superbement grugés par une Flandre plus mahonnête que jamais ("le beurre et l'argent du beurre").

Il est par ailleurs absolument scandaleux que cette négociation, dans les faits, se limite aux seuls CD&V, NV-A et PS. Le PS représente 30 à 35% de l'électorat en Wallonie (moins encore à Bruxelles). Ceci revient à dire que les Wallons et les Bruxellois vont être vendus à la Flandre par un parti qui représente à peine 1/3 de leur électorat !

Vous avez dit démocratie ? ... "démocratie populaire" oui, c'est-à-dire dictature (non du prolétariat) mais d'une oligarchie, d'une bande de parvenus, tous plus fripouilles les uns que les autres !
Ce pays est vraiment à chier !

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 01 avril 2011

... il paraît même que la Flandre et la Wallobruxellie vont déclarer leur indépendance conjointement ce soir. La Wallobruxellie a même déjà choisi ce jour du premier avril comme date de sa fête nationale.

Écrit par : Axle | vendredi, 01 avril 2011

Cher Tournaisien.
Que j’aime votre colère. Dans cette humeur vous exprimez merveilleusement mon propre dégoût pour notre classe politique. Si les choses continuent sur ce même mode abject il faut espérer que les gens, le peuple, nous, reprenions enfin notre liberté avec toute la violence que cela nécessitera. Les peuples arabes nous montrent aujourd’hui l’exemple. Que nous manque t-il pour faire comme eux ? Se rassembler en grand nombre sur les places publiques et exiger avec force « Qu’ils s’en aillent tous ! ». Oui, c’est sans doutes le nombre, qui manque le plus… Nous ne serions qu’une poignée... Les autres, il paraît qu’ils s’en fichent profondément : Ils seraient gavés comme des oies ! Greffés à leur écran plasma, ils n’absorberaient plus que le brouet des JT comme seule information. Ils n’entendraient plus rien d’autre que ce qui est transmis par un casque vrillé aux oreilles. Rien ne les mettraient plus en état d’alerte que les affrontements de la Jupiler Pro League… Ils n’auraient d’autres projets que celui de s’étendre face à la mer… Moi, je ne veux pas le croire. Je suis presque sûr que nous allons bientôt nous secouer…

Écrit par : waharday | vendredi, 01 avril 2011

@ Waharday

La seule chance pour la Wallonie est de forcer la rupture culturelle. Il est impératif que le PS dégage, et pour un bon bout de temps. Ce parti n'est plus qu'un parti de parvenus (regardez les Daerden, Mathot, Van Cau ...). On a passé tous les voyants rouges de la caricature. C'est une honte.
Et quand je dis forcer la rupture culturelle, c'est qu'il va falloir contrebalancer les conséquences catastrophiques du clientélisme. Il faut rendre à l'électeur sa liberté de conscience.

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 01 avril 2011

Tournaisien,
Moi je pense qu’il doivent dégager tous. Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre.
Certes en Wallonie le parti socialiste est le champion toutes catégories de ce que peut être la flagornerie érigée en système de domination du peuple. Celui-ci, rendu complice par les maigres oboles, ferme les yeux sur la gabegie et le pillage… Et la peur, distillée en continu par les media, l’incite à ne pas moufter et à espérer encore davantage de protection… Les autres partis n’ont pas atteint cette « perfection » dans l’ensemble des étapes nécessaires à la fabrication d'un électeur… Mais ils s’y emploient à plein temps. Déjà ils ont de nombreux points communs, comme le caractère héréditaire de leurs élites qui, ensemble, s’érigent en une oligarchie de fait. En somme, le ps me fait penser à Jean-Bedel Bokassa, ce soudard qui singea Napoléon Bonaparte en se couronnant empereur. Son titre était Empereur de Centrafrique par la volonté du Peuple Centrafricain…

Écrit par : waharday | vendredi, 01 avril 2011

@ Waharday

La tendance parthénogénétique de nos "élites" politiques ...! En effet, un problème autant qu'un symptome. Un symptome d'un dévoiement de nos démocraties. La liste est impressionnante : Papa Daerden - fiston Daerden, Papa Wathelet - fiston Wathelet, Papa Lutgen - fiston Lutgen, Papa Collignon - fiston Collignon, Papa De Croo - fiston De Croo, Papa Tobback - fiston Tobback, Papa Mathot - fiston Mathot, Papa Van Cauwenberg - fiston Van Cauwenberg, Papa Michel - fiston Michel, etc. etc. Quelle brochette ! Cela me fait penser à la déglingue de l'empire romain. Ca avait déjà mal commencé avec Tibère, le fils d'Auguste et Livie, mal continué Claude et Néron ... on avait cru à un certain moment que les choses se redresseraient avec l'arrivée au pouvoir d'un plébeien, Vespasien (celui qui a inventé les chiottes publiques!), mais voilà, on est retombé dans le travers pour aboutir à l'ignoble Commode. La suite, à la fin du IIe et au IIIe siècle, on la connaît. Une ritournelle incessante de fantoches ! Eh bien on en est là : une suite de fantoche, ni plus ni moins !

Écrit par : Tournaisien | samedi, 02 avril 2011

@ Tournaisien.

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que vous avez, comme moi, une dent contre le PS mais cela ne devrait pas vous empecher d'etre un petit peu honnete et un tant soit peu objectif.

Vous ecrivez que le PS s'accroche a garder le chomage au federal et ne serait pas pret a faire une reforme serieuse. Or c'est vrai qu'il s'y accroche mais vous oubliez d'ecrire que tous les partis francophones s'y accrochent et ne pas s'y accrocher serait laisser a la Flandre une independance qui ne dit pas son nom, qui donnerait tous les avantages de l'independance a la Flandre en laissant tous les inconvenients a la Wallonie (notamment, et pas le moindre, de continuer a servir de bouc-emissaire quand les flamands se rendront compte que cette independance dont ils esperaient tant ne leur apporte finalement pas grand chose). Dans ce cas, tant qu'a faire, les francophones auraient tout interet a exiger une vraie independance et n'est ce pas le PS qui a parle de plan B ? Leur position, qui est celle de tous les francophones est juste coherente, rien d'autre.

Quand a refuser de faire une reforme serieuse, c'est faux, je crois que vous etes mal renseigne, hier encore Milquet declarait "Nous suivons presqu'intégralement la note Octopus", affirmeriez vous qu'elle ment ? Et si oui sur base de quoi, serieusement ? Qu'est ce qui vous fait affirmer vous, Tournaisien, que ce n'est pas le cas a part l'impression que vous avez et que vous erigez en verite.

Écrit par : kermit | dimanche, 03 avril 2011

Faut pas confondre les constitutions du Cambodge et de la Belgique.
C'est là que réside la différence.
Je l'ai dit, mais c'est passé au bleu, le Canada et nous, sont très semblables avec deux communautés. La Constitution canadienne n'a même pas été signée par les Québecois. Rejetée à la majorité.
Pourtant ça marche.
Nous, c'est accord sur tout ou rien.
C'est la Constitution belge qu'il faut changer.
C'est tout.
Mais pour cela, il faut tous les partis autour de la table dans une sorte d'Union nationale.

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 01 avril 2011

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Marcel, Pour changer les idées.
Mon 1er avril s'est retrouver sur mon blog et en France, où vous en faites partie.

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 01 avril 2011

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J'ai commencé à lire le livre de Christophe Deborsu.
"Dag Vlaanderen" Hoe Walen echt leven en denken?
Excellent.

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 01 avril 2011

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Deborsu... Trop drôle... Les deux clowns de l'information (détails sur demande)... Enfin bref !

Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 01 avril 2011

J'aime rire, donc pas de problème.

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 01 avril 2011

Tes divers papelards systématiques m'énervant un peu, maintenant, Marcel, j'ai une VRAIE QUESTION pour toi.

Et chope-la toi du plus profond de toi-même : QUI SONT TES FRERES ? ET SUR QUELS CRITERES ?

Je te lis.

PS : et c'est là que tu te lâches sur ton humanisme international et ton usual bullshit, mais je veux le lire, on va passer un grand moment ensemble !

PPS : j'ai adoré ton "college dropping" ! ;) T'es trop classe !

Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 01 avril 2011

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Le problème, je l'ai dit, ailleurs, (chez Jorion par ex), c'est de parler en permanence de la même chose et avec une trop grande fréquence. On finit par se répéter et pour les besoins du scoop, dévier de l'objectif en ne voyant que le sommet de l'iceberg..

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 01 avril 2011

Dixit Chris Peeters (Le soir de ce samedi), Bruxelles ne sera jamais une région à part entière. Damn, que faire???

Écrit par : leila | samedi, 02 avril 2011

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@ Leila

Kris Peeters est l'une des pires ordures du monde politique flamand. Le gendre idéal, beau cul belle gueule, peut-être ! Mais un hypocrite né, maqué avec le patronat flamand le plus dur (le VOKA), celui dont les élites soutiennent de façon aujourd'hui ostensible la NV-A ! Ne perdez jamais de vue que si on en est là aujourd'hui, ce n'est pas à cause des "nationalistes romantiques" ou des "nationalistes vociférants" ... mais bien parce qu'une partie significative du monde économique flamand a désormais fait le pari du nationalisme flamand, ligne que précisément incarne Kris Peeters ! Ce personnage est probablement l'un des plus dangereux aujourd'hui, à la limite bien plus que la NV-A précisément parce que, lié au patronat, il incarne la ligne flamande la plus dure, celle notamment qui a inscrit dans son programme l'annexion pure et simple de Bruxelles (ce qui n'est pas le cas des fondateurs de la NV-A, Geert Bourgeois et Bart De Wever, qui eux sont prêts au contraire à en faire leur deuil).

Cette ligne défendue par les durs du CD&V est celle qui, à terme, pourrait nous amener à un conflit armé. Les nationalistes en effet nous ont conduit dans une impasse; ils ne peuvent plus faire demi-tour. Or cette impasse pourrait conduire à un clash qui se traduirait par un constat de divorce, faisant perdre de facto, dans la situation actuelle, Bruxelles à la Flandre. Or ce scénario, les tenants de la ligne Peeters ne veulent pas en entendre parler. En cas de dérapage de la situation (c'est-à-dire de divorce), la Flandre des tenants de cette ligne dure pourraît être tentée par le coup de force. Telle est la raison pour laquelle, de façon tout à fait délibérée, ceux de ce club du CD&V ont exigé lors des dernières législatives (constitution du gouvernement en mars 2008) le ministère de la défense nationale et pour laquelle Pieter De Crem, très proche de Kris Peeters, oeuvre à une flamandisation à marche forcée de l'armée fédérale (au point d'avoir tenté de supprimer les unités les plus performantes en Wallonie, à savoir les paras de Stockel et la base aérienne de Florennes).

Je l'ai déjà écrit. La tendance la plus dure et objectivement la plus dangereuse actuellement en Flandre n'est pas tant la NV-A que ce club du CD&V qui est lié au VOKA et à l'UNIZO, représenté en priorité par Kris Peeters (un digne émule de Vanden Brande !) et Pieter De Crem. Ceux-là sont prêts à tout pour prononcer le divorce avec annexion de Bruxelles. Et c'est là que résident précisément les risques les plus importants de dérapage.
Les noms de Kris Peeters et Pieter De Crem, pour les Francophones, devraient résonner comme "ennemis publics n° 1".

Écrit par : Tournaisien | samedi, 02 avril 2011

CREM et Peeters, c'est l'extrême droite bon teint bon oeil, en sous-marin. L'ED n'est pas seulement dans les partis dédiés. Cela se sait chez qui est réellement informé.

Écrit par : clo | samedi, 02 avril 2011

rien à voir avec le sujet, une grande surprise :

http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/348628/de-wever-achete-en-wallonie.html#embed_pos1

Écrit par : Berny | samedi, 02 avril 2011

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C'est une surprise qui sent fortement le poisson, Non ? :-))

Écrit par : Denis | samedi, 02 avril 2011

De Wever annonce qu'il refuse de discutter avec ses futurs potentiels partenaires de coalition et souhaite continuer, apres plus d'un mois d'immobilisme, avec Beke et le PS.

La NV-A a par ailleurs annonce qu'au dela d'avril ils jetaient le gant.

Pour resumer, ils ne negocieront pas APRES fin avril mais en meme temps ils ne souhaitent pas non plus negocier une coalition AVANT fin avril. Donc en gros ils ne souhaitent pas negocier quoi.

Écrit par : kermit | samedi, 02 avril 2011

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@ kermit

Non, non ... vous n'y êtes pas.

En réalité, la NV-A a parfaitement identifié les incohérences du PS. Il a bien compris que le PS restait prisonnier de sa clientèle électorale, et donc qu'il ferait tout pour maintenir au fédéral le chômage. Et cela, pour lui, est un atout de taille. En effet, pour prix de maintien du chômage au fédéral, la NV-A (et aussi le CD&V) comptent bien obtenir un maximum d'avancées (BHV, fiscalité des entreprises, scission des allocations familiales ...). Le gros avantage pour eux, c'est qu'en maintenant au fédéral (provisoirement) le secteur chômage il se garde une superbe pomme pour la soif pour après. Ce secteur de la Sécu, en effet, ressortissant aux matières socio-économiques, il leur sera d'autant plus aisé du point de vue d'un strict argumentaire politique et logique de le remettre en cause ultérieurement (sur le ton du "vous aviez été demandeurs de régionaliser l'économie et le commerce, soyez donc logiques maintenant, vous devez en assumez le coût sur le plan social"). Tout le bénéfice serait ainsi pour la Flandre qui, dans cinq ans maximum ferait le baroud pour scinder le chômage en ayant préalablement obtenu la scission des allocations familiales. Il ne resterait plus alors au fédéral que les "soins de santé" (qui sont en équilibre budgétaire entre nord et sud du pays ... donc pas une priorité pour la Flandre) et les pensions (qu'ils ne veulent absolument pas (du moins le CD&V) régionaliser, pour des raisons faciles à comprendre).

Je l'ai écrit, je le répète et le répèterai encore et encore : le PS nous envoie dans le mur. En défendant le maintien du chômage au fédéral et en acceptant, pour ce prix, de régionaliser les allocations familiales, le PS prend le risque considérable de permettre aux Flamands (1) d'obtenir une régionalisation déséquilibrée à leur profit dans un premier temps; (2) d'enfoncer un coin dans le principe d'une Sécu fondée en priorité sur les matières personnalisables, fragilisant d'autant plus le socle-solidarité sur lequel est fondée la politique commune de la Belgique.

Il est important que tout le monde comprenne bien que la NV-A (et en une certaine mesure le CD&V) a tout intérêt à traiter avec le PS, car elle sait, discutant avec elle, qu'elle a ainsi face à elle un partenaire de négociation qui a beaucoup à perdre électoralement et qui donc a beaucoup à lâcher. La NV-A a parfaitement compris que le parti politique, côté francophone, qui est prêt à trahir la cause francophone est bel et bien le PS et pas un autre parti (ou dans une moindre mesure le cdH qui lui est scotché).

Tout francophone digne de ce nom qui a un peu de lucidité et d'intelligence devrait comprendre cela. IL N'Y A QU'UNE VOIE DE SORTIE POUR LES FRANCOPHONES DE BELGIQUE : SE DÉSENGLUER DU MARIGOT SOCIALISTE ! Et ce pour diverses raisons : (1) une réconcialiation avec les principes d'une saine démocratie (fini le clientélisme, fini l'affairisme, etc.) - (2) négocier à armes égales et de façon lucide et courageuse avec les Flamands - (3) créer des conditions favorables et saines pour une relance économique (ce qui ne veut pas dire pour autant, j'insiste, "bain de sang social") (le "mauvais social" (fraudes sociales non poursuivies) tue le "social", de la même manière que "trop d'impôts" tue "l'impôt") ...

Le jour où les francophones de Belgique comprendront cela, on sera sorti d'affaire. Vous pouvez m'en croire !

Écrit par : Tournaisien | samedi, 02 avril 2011

@ kermit,

Peut-être le n'avez-vous pas encore lue ? Une analyse pas inintéressante, me semble-t-il : http://blogs.rtlinfo.be/carnetpolitique/la-n-va-a-ferre-son-gros-poisson-mais-le-filet-reste-vide/

Extrait :

".......
Des raisons beaucoup plus terre- à terre

Si la N-VA met l’accent sur cette fin du mois, c’est aussi parce que nous serons à ce moment-là dans une date symbolique. Le 26 avril il y aura un an que le gouvernement est tombé. Il y aura donc un certain nombre de rappel dans la presse, un peu de pression, un peu d’énervement. Enfin il y a une raison pratique. Pour obtenir des élections anticipées il faut 40 jours. Comme il est exclu de faire voter les Belges au-delà du 15 juin, c’est début mai qu’il faudrait convoquer les élections. Une fois passée cette date, le gouvernement Leterme est parti au moins jusqu’au mois de septembre. Peut-être même jusqu’au mois de décembre si l’on part du principe que le parlement n’effectue sa rentrée que le deuxième mardi d’octobre. Pour la N-VA, qui procède régulièrement à coup d’ultimatum, c’est se priver d’un sacré moyen de pression.
.....".

Écrit par : Denis | samedi, 02 avril 2011

@ Tournaisien. Vous pouvez penser ce que vous voulez du PS, ne pas etre d'accord avec sa position, ca reste le parti auquel les francophones ont donne un mandat pour negocier. Vous feriez un bien mauvais democrate de penser qu'il n'est pas legitime a defendre la position qu'il defend.

Quand a pretendre que c'est le PS qui bloque les choses (faut quand meme rappeler que les 4 partis sont a peu de chose pres en accord complet sur le constitutionnel, ca fout quand meme votre argument un peu a plat), y a plus grand monde, a part vous, pour croire cela. Les partis flamands, SP.A, Groen, VLD et meme le CD&V ont declare que la NV-A etait incapable de compromis. Alors certes ils l'ont dit a demi-mots, y a quand meme 80% des flamands qui ont de la sympathie pour De Wever faudrait pas choquer la menagere de plus de 50 ans, n'empeche qu'ils l'ont bien dit.

Alors vous me retorquerez qu'ils ont aussi dit que les francophones devaient faire PLUS d'efforts, pour la forme sans doute, dans les faits, je vous ferai remarquez que pas un n'a dit qu'ils devaient faire UN effort. Autrement dit, les francophones ont deja fait le pas que la NV-A n'a pas encore fait et ce sont les flamands qui le disent.

@ Denis. Oui, il est assez evident qu'on nous balade et que plus personne n'y croit depuis la fin de la mission de Vandelanotte. On occupe le terrain histoire d'arriver a des elections en juin vu que question calendrier, avant, c'est pas possible et apres c'est plus possible avant octobre. On occupe le terrain mais ca n'est strictement rien d'autre, qui peut croire que ce a quoi on assiste aujourd'hui avec Beke peut mener a qque chose. On occupe le terrain parce que les gens ne comprendrait pas qu'on declare en mars qu'il faut des elections 4 mois plus tard et que dans l'intervalle, rien ne se passe.

Écrit par : kermit | samedi, 02 avril 2011

Certains propos une fois de plus très sensés de Tournaisien ci-dessus rejoignent la question que je posais plus haut : personnellement, j'ai plus en commun avec certains, je dis bien "certains" électeurs de Bart De Wever qu'avec un électeur de Elio Di Rupo, même s'il parle français.

Sur ce blog, on n'avance plus, on décline 500 fois les tares des partis flamands, mais on cherchera vainement une analyse de la création de cette situation d'implosion de la Belgique par le PS et ses petits satellites CDH et Ecolo, durant des années où ils prirent des décisions qui dégoûtèrent les Flamands ainsi d'ailleurs que toute personne ayant eu une scolarité dépassant la troisième maternelle.

"C'est ces bièsses di flaminds' qui n'veulent nin" est devenu le crédo d'un PS qui se frotte les mains, ne devant pas se justifier de ses erreurs passées non plus que de ses positions actuelles et de mille turpitudes dont ils ne sont jamais honteux ni Donfut.

Même Johan Vandelanotte ne suit plus le PS wallon et pas parce qu'il est subitement devenu nationaliste ou qu'il tente de séduire cette clientèle.

Alors continuons donc ici à prêcher que les Flamands veulent la fin de la Belgique (si, si, regardez les voix des partis ayant un volet nationaliste à leur programme, blabla...), c'est d'un ridicule achevé.

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 02 avril 2011

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@ Endadine Akass,

Je souscris bien évidemment à la critique nécessairement vitriolique que mérite amplement l'état PS. Rien à redire là dessus. De là à inférer que le nationalisme et l'égoïsme aigu confinant à l'autisme que manifeste désormais toute la Flandre serait causée par le clientélisme, le népotisme et l'affairisme de la particratie wallonne me semble pour le moins audacieux.

Pensez vous que les choses seraient différentes si on trouvait au sud de ce pays impossible un ou plusieurs partis aux commandes qui feraient preuve de bonne gouvernance et de sens de l'état ?

Pour ma part, j'en reste à l'analyse 'classique' qui souligne que la Belgique fut un assemblage improbable de deux peuples que tout distingue et désormais oppose, dont un des deux a développé une conscience nationale le poussant à s'ériger en état souverain, ce qui serait en soi légitime, mais à le faire au détriment de l'autre peuple qui a l'infortune d'être minoritaire.

La Belgique est mise en coupe réglée par la Flandre pour son seul profit, et ce depuis le début, les Flamands ayant toujours été majoritaires, ce qui dans une démocratie parlementaire comme la Belgique le fut depuis son premier jour confère l'essentiel du pouvoir à la majorité, non pas majorité d'opinion dans ce cas mais majorité ethnique. Simplement, ce système à l'avantage de la Flandre a un prix, celui de devoir maintenir la solidarité rendue nécessaire par la paupérisation délibérée du sud du pays, et ce prix, a Flandre ne veut plus le payer.

Certes, j'en conviens sans peine, la paupérisation et l'arriération structurelle de la Wallonie (de parties de la Wallonie, ce serait plus juste de le dire ainsi) sont amplifiées et stratifiées par le quasi monopole sur le pouvoir local qu'exerce le PS wallon, mais la cause réelle et originelle ne lui est guère imputable.

La Wallonie souffre de deux tares congénitales qui sont consubstantielles à la Belgique: le vampirisme socio-économique de la Flandre, véritable Alien de la Belgique, et la particratie wallonne rendue inévitable et incontournable par le mode de scrutin et la culture politique de la Belgique.

L'état-PS n'est qu'une des manifestations d'un mal plus profond dont les Flamands ne peuvent à bon droit s'indigner parce qu'ils en sont largement responsables. C'est pourquoi la Wallonie doit quitter la Belgique à défaut d'y mettre fin elle-même. Sans quoi la descente aux enfers de la Wallonie va se poursuivre jusqu'à l'écoeurement.

Écrit par : JPBWEB | samedi, 02 avril 2011

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@ Endadine Akass et JPBWEB

Le problème est double, et c'est bien pour cela qu'il est vicieux, car permettant aux uns et aux autres, tout aussi responsables, de se racheter une conduite et de se draper dans leur vertu en désignant celui d'en face pour mieux se blanchir. Je l'ai déjà écrit : la peste et le choléra.

Bien sûr que : ... la Flandre a vampirisé économiquement la Wallonie, qu'elle a court-circuité l'état Belgique à son profit, qu'elle a une fichue tendance à vouloir le beurre et l'argent du beurre, qu'elle ne manoeuvre plus qu'à son seul profit, voire même avec l'intention de plomber la Wallonie, animée par un esprit de revanche pathologique ...

Mais il est tout aussi évident que : ... la Wallonie socialiste a tiré tout bénéfice de cette situation, plaidant pour un régionalisme qui lui permettait de mieux contrôler son électorat et s'enraciner durablement au pouvoir, qu'elle a toujours tenu un double langage, stigmatisant les mauvais flamands tout en continuant à profiter de la manne issue du dynamisme électoral du nord du pays ...

Ces deux-là, chacun à leur manière, ont tué la Belgique, et ce mal porte plusieurs noms : malhonnêteté intellectuelle, clientélisme et gabegie politique, perte du sens de l'état de droit, particratie, etc. etc.

La seule chance pour nous tous (aussi pour nos amis flamands qui ne l'ont manifestement pas encore compris ... car on ne peut décemment aller de l'avant qu'en ayant opéré son véritable examen de conscience, et cela vaut pour tous) est d'identifier avec lucidité les causes du mal, de les combattre ensuite et (condition sine qua non) de faire payer la responsabilité de ce terrible échec à ceux qui en ont été porteurs ! Il faudra donc, pour ce qui nous concerne, que le PS dégage et pour longtemps, de la scène politique !

Écrit par : Tournaisien | samedi, 02 avril 2011

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@ Tournaisien,

Bien d'accord avec ce que vous écrivez. C'est parfaitement juste et finement observé. Simplement c'est une chimère d'attendre que le système belge se réforme de lui même. Comme on dit en anglais 'Turkeys do ont vote for Xmas', les dindes ne votent pas pour Noël. Ni le PS ni les nationalistes flamands ne renonceront à leur mainmise sur la Belgique et à leur comportement suicidaire. C'ets en quelque sorte le syndrome de l'ile de Pâques, un peuple (deux peuples dans le cas belge) qui détruit délibérément son écosystème et entraine sa disparition.

L'avenir de la flandre m'est indifférent. Pour ce qui est de la WAllonie par contre, je considère qu'il est de la première importance qu'elle se débarrasse du malgoverno PS et similaire. Mais ce n'est pas possible dans le cadre belge, et c'est pour cela qu'il faut mettre fin à la Belgique, ou au moins que la Wallonie quitte la Belgqie. Mais ce n'est pas suffisant. Il faut aussi que la Wallonie développe une autre culture politique, ce que le système électoral hérité de la Belgique ne permettra pas, le mode de scrutin proportionnel assurant la mainmise éternelle d'un parti, quel qu'il soit, et rendant inévitable les comportements népotiques et clientèlistes que nous abhorrons. Il faut donc mettre en place un mode de scrutin différent, plus vertueux car permettant des choix clairs, des alternances et des gouvernements stables, tout en assurant un reflet raisonnable des nuances de l'opinion des électeurs. En bref, il nous faut le scrutin majoritaire uninominal à deux tours comme il est en vigueur en France. Et la seule manière d'en venir à ce mode de scrutin est que la Wallonie s'unisse à la France.

Je dis depuis des années que la meilleure chose que la France peut apporter à la Wallonie, ce n'est pas de prendre en charge une partie de sa dette publique ni d'investir pour remettre à niveau ses infrastructures délaissées par un demi siècle de vampirisme flamand et de gabegie PS. La meilleure contribution de la France au redressement de la Wallonie, c'est son mode de scrutin, qu'on ne pourra imposer que si la Belgique est liquidée et la Wallonie intégrée en France avec un minimum d'aménagements.

Écrit par : JPBWEB | samedi, 02 avril 2011

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@ JPBWEB

À 1000 % d'accord avec vous ... à une nuance près : il n'est pas nécessaire d'intégrer la France pour arriver à cela. Une Wallonie livrée à son propre destin ne pourra, très rapidement, que remettre en cause les fondements mêmes de son fonctionnement démocratique. Une fois que la Wallonie sera coupée de la "manne de la solidarité fédérale (avec transferts significatifs venant du Nord, qu'on le veuille ou non), le PS qui a toujours assis sa mainmise sur une politique essentiellement redistributive ne sera plus en mesure de répondre aux attentes de son propre électorat. Le fruit alors sera mûr pour le changement, quand bien même cela devrait se traduire par une montée significative de l'extrême-droite populiste (ce que je prédis comme étant inévitable). Néanmoins, cette extrême-droite, dont l'assise sera essentiellement populaire, ne parviendra jamais à s'élever au-dessus du quart maximum de l'électorat. Ce processus néanmoins suffira à débouter un PS décrédibilisé depuis trop longtemps. Et alors, comme je le disais, les conditions seront réunies pour qu'ait lieu la "mue politique" que beaucoup attendent avec impatience. Et, pour cela, il n'est pas nécessaire de passer sous le drapeau rouge-blanc-bleu.

Sinon, je crois que vous avez entièrement raison : nous ne parviendrons à ce changement radical (et nécessaire) qu'au prix de la fin de la Belgique. Car, comme vous le dites très bien, maintenir une Belgique digne et ayant le sens d'un minimum de grandeur relève bien, il faut l'avouer, d'un "rêve éveillé", voire du fantasme. Il nous faudra donc prendre notre destin en main, et ce jour-là sonnera la fin des haricots pour les oligarques de tout poil, PS en tête.

Écrit par : Tournaisien | samedi, 02 avril 2011

Pour le scrutin à 2 tours en Wallonie comme en France, j'ai comme un doute.
Au vu des élections successives, on arriverait avec une bataille PS/MR d'où le PS sortirait vainqueur avec les pleins pouvoirs pour lui seul alors que le système actuel oblige à des coallitions parfois PS/MR comme ce fut déjà le cas.

QUant aux népostismes, systèmes de privilégiés, je ne pense pas que la France ait des leçons à donner à la Belgique..... Certes on en parle quasi pas dans la presse belge mais quand on lit la presse régionale française.......... et au niveau national français : CHirac traduit en justice pour création d'emplois fictifs, le fils de Sarko profite bien de son père, beaucoup ignore que Martine Aubry est la fille de Jacques Delors,

Écrit par : pmf | samedi, 02 avril 2011

@JPBWEB
Je suis entièrement d’accord avec vous. L’avenir de la Wallonie est en France. Non seulement pour les motifs que vous évoquez avec juste raison. Mais aussi parce que en s’associant avec la grande nation porteuse de notre culture (pas seulement la langue hein) nous retrouverons l’élan qui nous manque tant pour enfin prendre notre avenir à bras le corps. Je suis sûr également que la France nous fera un accueil revigorant et saura accompagner notre réintégration avec toute la fraternité nécessaire.

Écrit par : waharday | samedi, 02 avril 2011

C'est mignon des grands garçons comme ça avec plein d'idées dedans qui croient encore à leur âge qu'un parti voudra mieux qu'un autre. Ou bien ne déversent-ils leur propagande qu'un vue des élections de juin sur un site fréquenté ? Allez savoir...

Écrit par : rib | samedi, 02 avril 2011

@ rib (relevé d'identité bancaire)

Vous avez entièrement raison : en matière de contre-propagande PS, ces grands garçons, dont je suis, n'arrivent absolument pas à la cheville des Daerden, Van Cauwenberghe, Mathot, Happart, Lizin, Donfut, etc. Pourquoi donc nous excitons-nous ? Ils travaillent pour nous mieux que nous pourrions le faire. ... allez, je vous donne quand même une partie de la réponse : Nous l'admettons. On commence vraiment à en avoir par dessus la tête. Et oui, l'impatience ... ma bonne rib, l'impatience !

Écrit par : Tournaisien | samedi, 02 avril 2011

Une impatience qui tourne à l'obsession ma bonne tournaisienne, gare à la psychose tout de même. Ah, les grands espaces du tous pourri. A ce compte on pourrait parler de votre clan.

Écrit par : bir | samedi, 02 avril 2011

@ bir

Je ne suis pas politisé, je ne suis d'aucun clan (ne vous en déplaise). Je suis simplement excédé de constater qu'après les aventures d'Agusta, après les affaires de Charleroi (Van Cau, Despi, etc.), après les soubresauts du milieu socialo-mafieux à Liège (Cools, Van der Biest, etc.), après les excès de Lizin à Huy, après l'affaire Donfut à Mons, etc. etc. etc. rien ne change et tout continue comme si de rien n'était. Cf. Daerden, Stéphane Moreau à Ans (un affairiste PS à la tête de VOO) ... Désolé, mais cette gabegie, je ne pourrai jamais m'en accomoder. Se taire, d'une certaine façon, c'est être complice. Trop de gens se taisent ... Là est le problème.

Écrit par : Tournaisien | samedi, 02 avril 2011

@ bir

Toutes ces affaires que je viens d'égréner comme les grains d'un chapelet, croyez-vous sincèrement que les Flamands ne font de même ! Bien sûr que oui. Et je vais vous dire mieux. Ils en tirent argument, ils s'en nourrissent, pour se conforter encore plus qu'il n'y a qu'une voie de sortie possible : België barst !

Fermer les yeux sous prétexte de refuser de tomber dans le "tous pourris", comme vous faites, c'est d'une certaine façon leur donner raison. Et le pire, c'est que ce sont les mêmes qui poussent des cris d'orfraie devant les vélléités nationalistes du nord ... feignant d'ignorer (en réalité, ils le savent mais ne voudront jamais l'admettre) que ce sont en grande partie leurs comportements et leur manque de civisme qui nous a mené là où nous sommes !

Alors de grâce, arrêtez avec cette posture ! Elle est hypocrite et profondément malhonnête intellectuellement.

Écrit par : Tournaisien | samedi, 02 avril 2011

Je n'en disconviens pas. Mais la corruption est universelle.
Je vais vous dire pourquoi je lis ce blog. J'aime bien rire. Et l'un des sujets qui me font rire reste sans conteste les pseudos analyses politiques de ceux qui les proclament (et ici c'est flagrant, avec sa tendance à la prophétie et aux grands airs mâchés et remâchés jusqu'au rabâchage) en appuyant leur démarche sur la seule information accessible, presse, édition, etc. A moins de connaitre vraiment les réseaux et leurs influences, les individus et leurs pactes, personne, je dis bien personne, ne peut dégager autre chose qu'une (piètre) propagande tissée d'a peu près basés essentiellement sur des idéologies, des espoirs, bref je dirais laconiquement: du vent. Vous êtes trop malin pour vraiment croire ces affaires de droite et gauche, n'est-ce pas ?
Paraphrasant le papa des shaddoks, Ô Grand Mamamouchi Roussel: "Quand il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème".
Disons que je crois moins à l'alternance politique, sachant ce que je viens d'évoquer, qu'à une réelle mise en œuvre de politiques démocratiques. Une piste ? Eh bien, si l'on commençait par donner réellement les moyens à la Justice d'effectuer son job, à tous les niveaux, donc aussi politiques et financiers, l'on avancerait déjà d'un grand pas. Et je doute très sincèrement qu'aucun personnel politique, se dit-il de ci ou de là, n'ai le moindre intérêt à aller dans ce sens.

Écrit par : bri | samedi, 02 avril 2011

Je répondais à votre premier message. Dnas le second vous vous projetez en déduisant selon vos critères ce que je penserais. Évidemment, le reste tombe à l'eau.

Écrit par : rbi | samedi, 02 avril 2011

@ Tournaisien,

"...Je ne suis pas politisé, je ne suis d'aucun clan (ne vous en déplaise)....".

N'avez-vous pas très récemment déclaré que vous étiez de centre-droit ?

Quant à la Flandre qui lave plus blanc que blanc et, tel un chevalier vertueux, veut se débarrasser de la gauche francophone, cause de tous ses malheurs , que pensez-vous de cela ? : "Scandale du siècle à l'Etat : 71 inculpés !" : http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/292770/scandale-du-siecle-a-l-etat-71-inculpes.html Extrait : "..... Dans les 71 inculpés (jamais aucune affaire de corruption à l’État fédéral n’avait atteint ce nombre record !) figurent, outre les 12 fonctionnaires, 47 entrepreneurs et gérants (pour la plupart flamands).....".

N'avez-vous pas encore compris, que la Flandre a également son lisier ? Mais elle, intelligemment, l'étouffe ?

Écrit par : Denis | samedi, 02 avril 2011

voir aussi, Le pays des 1000 scandales, Dirk Barrez.
Le boerenbond, le PSC CVP, les Mathots, VDB, Cools, tueries du brabant, agusta, FN herstal, F16 au chili, le soutient de Baudouin aux dictatures fascistes, réseaux extrêmes droites, etc etc etc... La corruption est partout. La Belgique est une plaque tournante, entre trafics d'armes, de drogues, d'êtres humains. Bruxelles est un nid d'espions de toutes obédiences, le pays est sous tutelle usa, et la liste pourrait être longue qui démontrerait sans peine que de vouloir à tout pris cibler une seule source de problème est au mieux de l'ignorance, au pire de la propagande à l'intention de pauvres bougres sous-informés. Il n'est ni question de communautés linguistiques (point de vue raciste) ni d'opposition politique (leurre), il est question que l'on tienne les populations très en dehors des réalités qui président en vrai à) la destinée des gens. Pardon d'étaler des évidences mais les réactions répétitives et bien sourdes des intervenants de ce blog, bien que le processus puisse être intéressant, ne font que démontrer le niveau d'incompétence citoyenne des... citoyens. Mais oui. Plutot que de tenter de démontrer qu'il existe des liens internet entre les sites de la nva et de groupuscules neo-fascistes et d'en déduire qui sont les bons et qui sont les mauvais, c'est à dire encore et tjs établir des lignes de partage (ce qui joue dans le sens des élites que l'on penserait naïvement combattre, il serait bcp plus profitable de faire de véritables investigations, en gros le travail d'un journaliste qui se respecterait, lui et son travail. Mais ceci demanderait de tels efforts et un tel courage que l'on préfère pondre des humeurs évasives qui finalement tombent à l'eau ou, au mieux pour l'intéressé, permettent de vendre du papier, établir un plan de carrière... Est-on à ce point incapables de penser hors du cadre qui nous est défini ?

Écrit par : irb | dimanche, 03 avril 2011

@ irb, (pourquoi : irb, rib,bir....etc...????)

J'apprécie fortement 2 passages de votre intervention :

1) "...Il n'est ni question de communautés linguistiques (point de vue RACISTE)...".

2) Votre constat sur les médias ! En effet, ces derniers se doivent d'être suivis par le plus grand nombre et, de facto, brossent le poil du plus grand nombre dans le bon sens. Que sont devenus les grands, les vrais, journalistes d'opinion dans ce contexte ?

Prenons un seul exemple et, posons-nous la question !

Quels seraient les résultats électoraux et les sondages, si les médias flamands (mais pas seulement) dénonçaient, haut et fort, ce que Marcel s'évertue à expliquer (nationalisme = non démocrates) ?

Il ne fait aucun doute, qu'une fois bien informée, les Flamands prendraient ipso facto leurs distances vis-à-vis de ce genre de partis ! Mais voilà, business avant tout, aller à l'encontre de l'opinion dominante a un impact négatif sur le chiffres des ventes, cqfd!

Écrit par : Denis | dimanche, 03 avril 2011

Le ministère de la Défense est Le poste clé du gouvernement et particulièrement en ce qui concerne le financement des partis politiques. Les choses sont telles que des pourcentages sont fixés lors de la négociation des contrats d'armement. Non seulement la vente des armes de Herstal mais également la gestion des surplus de l'armée, je pourrais entrer dans les détails... Cools a été assassiné parce qu'il était sur le point de révéler ce tabou belge. Un ministre d'Etat assassiné, ce n'est pas rien. Non pas que celui-ci fut devenu vertueux mais parce que son parti ne toucherait pas les sommes convenues. Ce n'est qu'un exemple, dramatique, humainement et démocratiquement. Qui osa pousser les enquêtes au bout. Quelles grandes enquêtes ont pu aboutir réellement, jusqu'au véritable mobile ? Dans les affaires d'Etat belges, aucune. Aucune. C'est cela la réalité. Ni question de partis plus pourris que les autres, ni question de communautarisme. Ce racisme permanent et même pas larvé est un des outils pour tenir la population en contrôle, hors des véritables enjeux. Donc tous les partis touchent sur les vendent d'armes... Comment voulez-vous que ceux-ci entretiennent de véritables oppositions, donc de véritables alternatives politiques, donc une véritable démocratie ? Aucune chance que cela soit. Que ce soit à l'échelle locale ou fédérale. Et il y aurait tant d'autres domaines à explorer selon cette optique réaliste... Hélas. Qui le fait ? Des articles sortes, certes. D'où sortent les informations ? Des enquêtes de journalistes d'investigation ? Non. Des services de renseignement. Des fuites organisées des partis, de la Justice, police, etc... Où se situe la démocratie dans ce contexte ? Les derniers grands enquêteurs de presse, les Breyways, JP De Staerke, Haquin ? Mort ou au rencart. Pourquoi ? Il y aurait tant et tant de faits à mettre en lumière pour faire taire les provocateurs, simplificateurs, propagandistes qui utilisent la défection des Belges, la complexité du système politique et son opacité, pour réduire le champ de compréhension de la réalité politique du pays. Les nationalistes s'y engouffrent, les populistes également. ON le lit sans cesse. Au point de se demander si une politique non populiste est encore possible. J'en doute sérieusement, tous les camps la pratiquent et ceux qui ne le font pas sont ringardisés. CAr le discours qui tentent de développer des notions trop complexes sont de fait écarté par le temps médiatique et les affirmation massues. La démocratie est très malade dans ce pays et ceci n'est pas le seul fait des natios flamands... Hélas. Au sujet de la population belge, l'on évoque trop facilement son apathie. Je ne suis pas d'accord avec cette énième réduction du champ de la compréhension. Il fut dégouté par l'incurie, la lâcheté, l'hypocrisie et la corruption politiques et très logiquement marque son désaccord, puisqu'aucune prise ne lui est offerte encore sur SA politique, celle qui le concerne, en se détournant. C'est la fin de la démocratie et le début des populistes. Alors d'accord pour taper sur les salauds du PS, les ordures parmi les natios, tout ce que vous voulez mais cela n'aura réellement de sens que lorsque le SYSTEME sera exposé, totalement exposé. Lorsque la Justice pourra s'appliquer. N'est-ce pas le symptome évident d'une démocratie en déliquescence de ne pas financer les département de la Justice à hauteur de ses besoin ? De la politiser au point que des individus de bonne foi se retrouvent absolument coincés dans leurs enquêtes ? Le problème de ce pays n'est pas seulement le nationalisme flamand. Le racisme institutionnel et permanent, la corruption à tous les niveaux de l'Etat et jusqu'à ces plus hautes sphères, les postes clefs des CA des entreprises les plus importantes tenus par les 'très hautes' sphères. Consultez l'info, qui sont ds les CA des plus grandes banques, assurances, mutuelles etc etc ? Qui règne en fait ? Van Ypperseel ? Quelle est la vraie nature de cet Etat ?

Écrit par : bir | dimanche, 03 avril 2011

@ bir

Réponse au post plus haut (entre les deux, j'ai dormi ! ... pas très bien d'ailleurs... trop d'affaires en tête, mais pas politiques, je vous rassure).

L'alternance ...! Pas fondamentalement une solution, dites-vous. Il est vrai que l'alternance peut ne rien résoudre sur le fond et que, comme vous le dites, le fond du problème c'est le civisme et les moyens d'exercer un contrôle sur nos mandataires publics.

La France de la fin du XIXe siècle, celle des radicaux de gauche (j'ai bien dit de gauche ... Jules Grévy, Waldeck Rousseau ...), est celle qui a mis en oeuvre le système d'enseignement le plus performant que l'Hexagone ait jamais connu. Fondamentalement, le problème n'est pas la "gauche" ou le "socialisme"; il est celui de la légitimité de ceux, dans un système comme le nôtre, qui se réclament de ses valeurs tout en y voyant qu'une manière d'accéder au pouvoir et à l'assiette au beurre. Le problème est celui-là, pas ailleurs.

Il est vrai qu'à me lire, beaucoup auraient l'impression (dans les termes justifiées) que je suis un anti-socialiste pathologique. Je le concède : j'ai méchamment sur le clou. Mais ce qui était en jeu n'était pas les idées socalistes en tant que tel (qui gardent leur pertinence), c'est ce que ce parti est devenu. C'est à cela que je faisais allusion quand je parlais de culture politique et de dévoiement des valeurs démocratiques.

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 03 avril 2011

@ Denis

Je n'oublie pas les magouilles du côté flamand ... dans le genre, elles ne sont pas tristes (rassurez vous!).
Et à vos exemples, je puis en citer bien d'autres à la suite : le Smeerpijp de Léo Delcroix, le Back to Back de la KBC (évasion fiscale vers le Luxembourg), la mafia (flamande) des hormones, les réseaux organisés de vol de troupeaux dans les prairies de Wallonie (du Tournaisis en particulier), en partie couverts semble-t-il par des relais politiques en Flandre (cette affaire n'a jamais abouti alors qu'on sait parfaitement qui était à l'origine de ces opérations coup de poing), etc. etc.

Oui, vous avez raison. Quand on fraude en Flandre, ce n'est pas à coups de milliers d'euros, mais de centaines de milliers d'euros ! Rassurez-vous : je suis conscient de tout cela ! Mais moi, ce qui m'importe d'abord, c'est que nous donnions l'image d'une région dont les mandataires publics sont probes, généreux, soucieux du bien public, intègres ... et qu'importe' qu'ils soient socialistes, ecolos, libéraux ou socio-chrétiens ! Vous étonnerais-je d'ailleurs en vous disant que l'une des personnalités politiques de Wallonie que j'appréciais le plus (sans être pour autant socialiste) était Willy Taminiaux, le bourgmestre de La Louvière. Voilà quelqu'un qui faisait de la politique de façon honnête, avec son coeur et avec ses tripes, qui aimait les gens ...! Et il était socialiste ...! Quelle importance ?

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 03 avril 2011

Bonjour. Vous dites: "ce qui m'importe d'abord, c'est que nous donnions l'image d'une région dont les mandataires publics sont probes, généreux, soucieux du bien public, intègres"

C'est donc l'image qui vous importe. Eh bien, je vous convie à faire un pas en avant pour comprendre qu'il ne s'agit pas de simples 'magouilles' comme vous le dites ou de 'fraudes' mais bien d'un SYSTEME. Cela prendrait des plombes à expliquer dans le détail mais l'état belge a été, et ceci depuis des décennies, très infiltrés par des réseaux dont les intérêts sont à des lieues de l'intérêt public et citoyen et l'une des façons de tenir le citoyen à l'écart est de le maintenir dans cette pseudo guerre ethnique de façade qui est le propre de la politique que les gouvernants belges utilisent depuis très très longtemps. C'est un paravent exceptionnel. La preuve, tout le monde tombe dans ce panneau... Tout en affirmant, sans se rendre compte du paradoxe?, qu'entre les individus, au quotidien, tout va bien... Dingue, non ? Les soi-disant 'élites' se sont fait la main dans les colonies et les penseurs de ce système (du point de vue politique) sont à la base du régime sud africain. Bcp de belges du Congo se sont d'ailleurs implantés dans ce pays après la décolonisation et les liens entre les deux états furent tjs très proches. Ce que j'aimerais que l'on comprenne réside dans le fait de penser en dehors des chemins rabattus et rabâchés que l'on nous donne à parcourir, sans relâche. Je ne dis pas que tous les politiciens sont corrompus, il reste de rare idéaliste, de vrais gens honnêtes mais, comme vous le dites, la plupart des autres ont compris que la politique reste le meilleur moyen pseudo légal de s'approcher du pot de miel. Les Etats, donc les gouvernants, possèdent énormément de pouvoir, bcp trop. Les sommes et intérêts en jeu les dépassent de loin. Ce sont des nains infirmes en réalité. ILs passent plus de temps à faire croire à la réalité de leur pouvoir qu'à pouvoir l'exercer. Le pouvoir corrompt énormément. Il faut tenir les Hommes à qui l'on délègue de tels budgets. Les services de renseignement servent à cela. La réalité est d'une complexité qui dépasse de loin les querelles linguistiques dans lesquelles les pauvres bougres que nous sommes sont sommés de s'enliser et on le voit bien à longueurs de fora: On pisse exactement où on nous dit de faire. J'évoquais le rire, plus haut. Disons, entre rire et... Bien cordialement.

Écrit par : irb | dimanche, 03 avril 2011

@ rib

Quand je disais "donner l'image", ceci n'impliquait pas que cette "image" soit creuse ! On peut donner l'image en étant réellement !

Je crois, de fait, que c'est tout nos systèmes démocratiques qui sont à revoir. Un des points qui dysfonctionne, à mon avis, c'est les mécanismes même, ou la manière dont ils sont conçus, de nos démocraties représentatives. Je serai personnellement beaucoup plus favorables d'organiser des scrutins où les électeurs voteraient pour des "grands électeurs". Ceux-ci auraient à leur charge de déléguer le pouvoir à des personnalités cooptées, triées sur le volet en fonction de leurs convictions politiques mais aussi de leurs compétences avérées. Ce seraient ces mêmes grands électeurs, par ailleurs, qui auraient la responsabilité de contrôler et d'encadrer les élus cooptés.
L'avantage d'un tel système est que le système du scrutin serait fondé essentiellement sur de la "conviction", ces "grands électeurs" n'ayant à prétendre à aucuns mandats à titre personnel. Ceci en outre nous éviterait de nous taper les "enclumes" des fêtes au boudin et des piliers de comptoir. La démocratie redeviendrait ainsi affaire de conviction et d'engagement, non plus un strapontin pour accéder au gâteau au miel. Le militantisme, de quelque couleur qu'il soit, reprendrait tout son sens. Probablement, la société en viendrait à se repolitiser au sens noble du terme.

Le système dans lequel nous vivons est tout le contraire. Il ne s'agit ni plus ni moins que de particratie, et donc d'une forme d'oligarchie. Il suffit d'ailleurs de constater à ce propos la tendance de plus en plus nette à la transmission des mandats de père en fils. Ceci est particulièrement révélateur d'une dérive de nos systèmes qui ne gardent plus de démocratique que le nom.

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 03 avril 2011

La tendance héréditaire des carrières politiques, spectaculairement en évidence en Belgique (surtout francophone), est une conséquence directe du mortifère scrutin proportionnel. N'importe qui peut être élu à condition d'être positionné en ordre utile sur la liste du parti. Il suffit donc que papa (au sens général du mot, pas seulement Michel Hips Daerden) ait assez d'influence dans les instances du parti pour obtenir cet acte relativement anodin, et le comportement moutonnier de l'électorat fera le reste.

Dans les systèmes dits majoritaires, il faut vraiment que le candidat rassemble sur son nom une majorité d'électeurs de sa circonscription. Certes, un nom illustre et le fait de pouvoir faire état de connexions politiciennes peut contribuer à séduire l'électorat, sans compter évidemment qu'il n'est pas exclu que Junior soit aussi un bon candidat par lui-même (et il faut vraiment qu'il fasse campagne, serre les mains sur les marchés etc.).

Au risque de me répéter, c'est le mode de scrutin proportionnel, consubstantiel à la Belgique bourgeoise et combinarde, qui est la principale cause de cette confiscation dynastique de la démocratie représentative.

Écrit par : JPBWEB | dimanche, 03 avril 2011

@ JPBWEB

D'accord avec vous. Mais vous oubliez quelque chose. Dans un pays à plusieurs communautés comme le nôtre, où les parités communautaires sont une nécessité et une évidence, le système ne peut qu'être à la proportionnelle. Ou alors, il aurait fallu en revenir à un état purement unitaire, avec des partis ignorant le clivage communautaire (comme c'était le cas à l'origine). Dans cette hypothèse, à la limite, un système majoritaire eut été envisageable. Mais vous admettrez que nous en sommes très loin.

Je persiste à croire que les dérives du système à la proportionnelle peuvent être contrebalancés par une série de mesures et de règlements électoraux (qu'a commencé à initier le code de démocratie locale voté en RW). Il est vrai qu'il y a encore beaucoup de boulot à faire. Un exemple : le problème des "bougmestres faisant fonction", un système qui permet à un politicien n'étant pas en mesure d'occuper le poste de se présenter néanmoins sur les listes et, s'il décroche la timballe, de nommer à sa place un faisant fonction. Ce système avait été virulemment dénoncé par Ecolo qui avait exigé, pour prix de sa participation à l'Olivier, qu'il y soit mis un terme avant les élections communales de 2012. Mais voilà ! Il y avait plusieurs PS dont cela ne faisait pas les affaires, à commencer par Daerden à Ans et Rudy Demotte qui, déjà, avait la ferme intention de se présenter à Tournai. Le PS s'est donc sur ce coup-là, une fois de plus, remarquablement illustré par son conservatisme et une conception "très pragmatique" de la politique. Même quelqu'un comme Rudy Demotte n'a pas fait exception, lui qui pourtant prétend être au-dessus de la mêlée (... au point d'ailleurs d'avoir fait adopter des mesures contraires au code d'éthique électorale qu'il avait contribué lui-même à mettre en place plusieurs années plus tôt en Wallonie picarde).

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 03 avril 2011

@ Tournaisien,

Je ne saisis pas bien la nécessité que vous semblez voir d'un système électoral à la proportionnelle dans le cas d'un pays multiculturel. Au parlement fédéral belge (ce bâtiment et cette instance particulièrement vides de sens ces derniers temps), les élus représentant les deux communautés sont parfaitement identifiés et ne représentent que les électeurs de leur circonscription. Le seul endroit de flou très relatif est évidemment le fameux arrondissement électoral de Bruxelles Hal Vilvorde (BHV pour les intimes). Pour tout le reste, le mode de désignation des députés est indifférent pour ce qui est de leur représentativité. Chaque arrondissement envoie au parlement un certain nombre de députés en fonction de sa population et proportionnellement aux voix obtenues par chaque liste dans l'arrondissement considéré.

Si un arrondissement actuel dispose de 6 sièges, on pourrait le scinder en 6 circonscriptions distinctes pour lesquelles un siège serait à pourvoir au scrutin uninominal à deux tours. Au total, il y aurait toujours au parlement autant de députés de chaque communauté, mais leur mode de désignation aurait une influence décisive sur ceux et celles qui seraient élus. Certains seraient peut-être les mêmes, mais pas tous, j'en fais le pari.

Écrit par : JPBWEB | dimanche, 03 avril 2011

@ JPBWEB

Vous avez sans doute raison. Après tout, why not ?

Mais pourquoi, si cette idée est soutenue par de nombreux citoyens, ne pas imaginer créer un groupe de pression et de réflexion politique sur cette question ? Car si l'on attend après nos "chers" politiciens actuels, je crains qu'avant de voir cela mis en place, on ait depuis belle lurette mangé les pisselits par la racine.

Écrit par : Tournaisien | lundi, 04 avril 2011

@ Tounaisien,

Je ne puis que souscrire entièrement à votre post.

Vous soulignez, à juste titre, l'échelle des montants ("milliers" versus "centaines de milliers d'euros"), j'attirais cependant plutôt l'attention sur la capacité du monde politico-médiatique flamand à, au nom de la "goed bestuur", ébruiter le moins possible ces divers manquements. Et, à contrario, donner un écho sur-dimensionné aux errements se produisant au sein des régions où la "non-goed bestuur" règne en maître.

Écrit par : Denis | lundi, 04 avril 2011

Tout à fait opposé à l'idée de devenir français.
Je ne suis pas le seul et je l'ai dit depuis longtemps.
A lire : http://www.facebook.com/pages/Pourquoi-les-Belges-ne-veulent-pas-devenir-Fran%C3%A7ais-le-livre/185090114854450

Écrit par : L'enfoiré | mercredi, 06 avril 2011

@ pmf,

Vous avez raison à plusieurs titres. Partout et toujours, le pouvoir corrompt. Plus on reste longtemps au pouvoir, plus on est corrompu. Et le pouvoir absolu corrompt absolument. La classe politique française n'est pas a priori exempte ou immunisée de tentations de corruption, pas plus qu'ailleurs. Il suffit de lire le Canard Enchainé.

Il n'en reste pas moins que en France au contraire de la Belgique, l'alternance est une véritable possibilité, à tous les niveaux de l'exécutif et du législatif. Aucun député n'est à l'abri et il n'y a pas de 'siège assuré', même si bien sûr l'électorat est dans certains endroits beaucoup moins volatile que dans d'autres. De la sorte, même si le parti d'un député remporte les élections, il est possible que lui personnellement soit battu pour des raisons locales car le scrutin est uninominal. Il n'y a qu'un député par circonscription. Regardez les dernières cantonales. Une affreuse créature de la Sarkozie, Isabelle Balkany, qui semblait être indéboulonnable tant elle grenouillait dans les Hauts-de-Seine depuis la nuit des temps, a été sèchement battue alors qu'elle ne s'y attendait pas du tout.

Sur votre premier point, celui du blocage bipartisan, c'est possible mais pas certain. Il faudrait connaitre le découpage électoral d'un scrutin uninominal pour pouvoir faire des hypothèses. De plus, on ne peut pas prendre pour une donnée immuable l'actuel rapport des forces entre PS et MR. Un nouveau mode de scrutin aurait probablement pour effet de rebattre les cartes car on verrait un réalignement des candidats en fonction précisément de la carte électorale. Vous conviendrez aisément je crois que nombre de politiciens sont à peu près interchangeables entre PS et MR, et en fonction des ambitions individuelles on assisterait à la recomposition de la politique locale et régionale.

Pour autant, je reste convaincu que la meilleure chance de voir l'actuel PS contraint de disparaitre en l'état et se recycler dramatiquement est de le noyer au niveau national dans un ensemble plus grand dont nombre de leviers de décision lui échapperaient car situés hors de sa portée régionale. D'où l'intérêt de l'union à la France. Et qui sait, on pourrait voir des vocations et des destinées éclore dans un contexte différent. Après tout, c'est un des grands attraits de la république. Tout le monde peut être électeur et élu, y compris au poste de chef de l'état.

Écrit par : JPBWEB | samedi, 02 avril 2011

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Perso, ce qui m'échappe dans le raisonnement : "Si les nationalistes sont aussi présents, c'est de la faute de "l'Etat" PS (qui se doit d'être, en cas de dérives, fermement sanctionné par la justice et, subséquemment par l'électeur) c'est, que sauf erreur, la montée de la NVA coïncide avec l'échec de "l'Orange Bleue" où, par définition, le PS relevait d'un échec électoral et, ne constituait que la xi-ème roue du carrosse ?

Écrit par : Denis | samedi, 02 avril 2011

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Et demandeur de rien, sorti par la porte électorale, le PS accourut au grand galop par la fenêtre CDH ouverte par Madame Non...

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 02 avril 2011

@ Endadine Akass,

Madame Non, comme vous dites, n'avait-elle pas la légitimité de défendre la position de son parti ? Était-elle, pour autant, scotchée au PS ? La rumeur (la propagande, dirons-nous plus clairement) l'affirme ! Ce qui n'en fait pas, vous me l'accorderez je suppose, une vérité.

Mais, votre intervention, a le mérite de permettre de sortir de la logique de "L'Etat PS" puisque voilà, au moins, maintenant deux partis concernés. Nous n'aborderons pas, je suppose le cas d'Ecolo ?

Pour pouvoir mieux vous situer sur l'échiquier politique et, par souci de clarté, me permettez-vous la question suivante : Auriez-vous dit "Oui", à l'inverse de Mme Milquet, aux exigences flamandes ?

Écrit par : Denis | dimanche, 03 avril 2011

Mais mon cher Denis,

Si Milquet n'avait pas fait ça, le PS débarquait le CDH des gouvernements régionaux et communautaires.

Quant aux exigences "flamandes" de 2007, elles n'étaient pas la moitié de ce qu'elles sont aujourd'hui suite à la montée de la NVA aux élections de 2010.

Même avec Maingain dans ses guêtres, Reynders et le MR auraient trouvé un arrangement mais non, il fallait que la sangsue PS soit là et toujours là, profitant tantôt d'un électorat de débiles et tantôt de politiciens parasites, qu'ils soient ex-cathos ou écolos.

Regardez aujourd'hui Demotte et sa "Fédération Wallonie-Bruxelles". C'est ça les propositions du PS ?! Grotesque, comme à son accoutumée. On croirait le bilan ministériel de Paul Magnette.

Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 10 avril 2011

Vous avez lu l'interview à La Libre de Kris Peeters ?

Qu'en conclure : ... probablement que pour certains Flamands, notamment au CD&V, on s'approche à grands pas du splitsing final !
L'équation est en effet assez simple à comprendre : ce qui est en jeu est le statut territorial de Bruxelles. Maintenir à Bruxelles un statut de "région à part entière" est, de facto, lui donner la possibilité en cas de divorce de revendiquer le choix de son propre avenir, le territoire d'un Bruxelles région gardant de facto à la population bruxelloise la liberté de son choix d'avenir. En revanche, transformer ce statut en une sorte de "sous-région" cogérée par la Wallonie et la Flandre (car c'est bien de cela qu'il s'agit, la réforme de 1962 signée par les partis flamands dont le CVP prévoyant bel et bien un statut de région à part entière) reviendrait à permettre aux Flamands, en cas de scission, d'affirmer leur droit du sol, Bruxelles "sous-région" et donc pas une région se trouvant de facto sur territoire flamand.

La question que l'on peut se poser est bien celle-ci : pourquoi Kris Peeters a-t-il mis le feu aux poudres ? Et dans la foulée : Pourquoi Milquet a-t-elle lancé ce week end son ultimatum ? (ultimatum dont tous auront compris qu'il n'avait pour raison d'être que la communication politique, à savoir mettre d'ores et déjà la perspective de l'échec des négociations sur le dos des Flamands). Pourquoi ? Si ce n'est parce que, ultimatum de la NV-A oblige, nous sommes au bout du couloir. Le couperet de l'échec définitif des négociations est bel et bien pour la fin avril au plus tard, avec un départ de la NV-A de la table des discussions, et donc aussi une défection du CD&V (ça ne fait pas un pli!). Ce qui revient à dire que, calendrier oblige, il sera possible dans l'urgence (la dead-line des 40 jours sera tenue) d'organiser un nouveau scrutin fédéral vers la mi-juin ou dans le courant de la seconde quinzaine de ce mois.

Or un tel scrutin, nous le savons d'ores et déjà, résonnera comme un arrêt de mort pour la Belgique. La NV-A passera probablement le seuil des 35%, le VB remontera au-dessus de 15% et le CD&V, se maintenant probablement au-delà de 15%, permettra d'atteindre le pallier de la majorité spéciale (67%), une majorité suffisante pour précipiter les choses.

Si l'on considère les choses dans cette perspective, tout devient clair et évident. Le CD&V remet la pression sur le statut de Bruxelles, non tant pour modifier les choses (car ils savent qu'ils ne convaincront jamais les Francophones de les suivre sur ce terrain) mais pour transformer, à la fois dans le discours et dans la jurisprudence de fait, un accord de 1962 sur la création d'une région bruxelloise en une situation de fait qui voudrait que le statut de Bruxelles-région soit en réalité un sous-statut ... impliquant dès lors que Bruxelles, droit du sol oblige, se trouve bien sur territoire flamand.

Ce à quoi nous assistons est la mise en place méthodique de la plus belle escroquerie politique qui soit. La Flandre, ayant réussi à démontrer l'impossibilité de ce pays de survivre, mettra ni plus ni moins l'Europe devant le fait accompli sur l'air du déjà dit "mais Bruxelles n'est pas une région, c'était une ville-capitale à statut spécial en qualité de capitale, tout simplement ... il est donc normal que Bruxelles qui a toujours été en Flandre revienne à la Flandre". Et je vous parie mon ticket que ni l'Europe, ni les états voisins (à commencer par l'Angleterre de Cameron) ne bougeront le petit doigt (même pas la France). La seule hypothèque serait celle de la réaction de la population bruxelloise ... et il est vrai que là, cela pourrait faire du grabuge ! Mais je crois que les Flamands sont prêts à prendre ce risque.

Écrit par : Tournaisien | lundi, 04 avril 2011

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C'est bien vous allez finir par comprendre que c'est fini ! Bien !

Écrit par : kermit | lundi, 04 avril 2011

Là où vous avez raison, c'est que la France ne bougera pas si vous ne nous appelez pas à l'aide. Ça c'est clair.
On ne veut s'imposer à personne et la Belgique est un pays souverain. Nous n'avons aucune légitimité pour intervenir.

Mais si vous nous appelez à l'aide, alors nous arriverons ça c'est clair aussi.

Parce que le peuple wallon est plus légitime que les États, plus légitime que tout ce qui peut exister. C'est pour cela que pour nous le référendum est si important.
Si des représentants légitimes des wallons nous le demandent, nous formerons une force d'interposition pour protéger les francophones (officiellement, pour séparer les deux parties en conflit... mais en tachant de se placer judicieusement pour dessiner les futures frontières de la république de Bruxowallonie bien sur... :D).

Écrit par : jaggy | mardi, 05 avril 2011

Pour ceux que ça intéresse, deux lectures intéressantes (un blog et un ouvrage) :

- http://thibaultdelamotte.wordpress.com/2010/04/26/bye-bye-belgium/

- Malcolm ANDERSON (éd.), Fontier Regions in Western Europe, Londres : Frank Cass Publishers, 1983. PS ce Malcolm Anderson est l'une des sommités spécialisées dans cette question - il était professeur à la Edinburgh University of Scotland.

Écrit par : Tournaisien | lundi, 04 avril 2011

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Dixit Pieter De Crem ce matin, 7h50', sur le plateau de RTL :

"Le statut de Bruxelles n’a pas encore été défini de manière définitive."

En clair, le CVP (aujourd'hui CD&V) signe en 1962-1963 une réforme de l'état dont l'encre, après 40 ans, s'est effacée !
Sympathique non ......... l'encre bien sûr ?

Question à poser à Monsieur De Crem : Mais quand donc ce statut de Bruxelles sera-t-il défini de façon définitive ?
Réponse sans fard ni faux fuyant (s'il était honnête avec son interlocuteur) : Mais quand le pays sera splitsé bien sûr ! (sous-entendu ... et que Bruxelles sera retournée à la Flandre !).

Mais que bon sang .... c'est bien sûr !

Écrit par : Tournaisien | lundi, 04 avril 2011

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Je mesure mal ce qui pousse la Flandre nationaliste a vouloir à tout prix empocher Bruxelles dans la perspective de la scission de la Belgique. Pourquoi diable un état fondé sur l'homogénéité culturelle et linguistique voudrait il commencer sa vie de nation souveraine avec une minorité nationale de presque 20% de sa population, concentrée en un seul endroit et contiguë d'un état voisin avec lequel elle partage langue et culture. Géopolitiquement, c'est de la folie furieuse. Cette Flandre indépendante ne sera jamais stable. En fait, elle héritera des ferments de la discorde qui ont détruit la Belgique.

Economiquement, Bruxelles est désirable, mais c'est quand même assez largement la Flandre elle-même qui génère la plus value économique de Bruxelles, qui n'est en fait guère plus qu'une place de marché. Je ne pense pas que l'économie de la Flandre indépendante serait affectée outre mesure par le fait que Bruxelles ne soit pas dans son giron. La plus-value économique réalisée à Bruxelles par des Flamands se reportera à Gand ou à Louvain, et pour le reste Bruxelles restera accessible librement aux capitaux et aux personnes flamands comme n'importe quel autre endroit dans l'UE.

Sérieusement, les stratèges nationalistes flamands devraient réfléchir à deux fois aux inconvénients de s'obstiner sur Bruxelles.

Écrit par : JPBWEB | lundi, 04 avril 2011

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Votre analyse est peut-être pertinente. Il n'empêche que, comme vous le dites, les "nationalistes flamands s'obstinent" bel et bien sur Bruxelles. Aujourd'hui, c'est on ne peut plus clair.
Et je serais même tenté de penser que l'apparent revirement de la NV-A sur cette question (tandis qu'elle semblait prête à larguer les amarres sans Bruxelles) est la conséquence d'un accord secret passé entre ce parti et le CD&V, un accord qui permet de comprendre l'extraordinaire jeu de dupes dans lequel nous nous trouvons aujourd'hui engagés, à savoir une négocation entre PS et NV-A sous la houlette d'un garant soi-disant neutre (on rigole!), ce dernier n'étant autre que ... Wouter Beke (une créature de Kris Peeters).

Mais quand donc arrêterons-nous cette mascarade ?

Écrit par : Tournaisien | lundi, 04 avril 2011

l'objectif est de flamandiser la population, bien sur, ça fait plus propre dans les stats. rien de plus simple que de créer des tracasseries administratives pour les non nlphones, regardez déjà en périphérie. Imposer des quotas 50/50 à tous les niveaux et progressivement imposer la culture flamande comme la seule à bxl... Tout est prévu depuis longtemps et ils y travaillent déjà.

Écrit par : Thomark | lundi, 04 avril 2011

@ Thomark,

"... que de créer des tracasseries administratives pour les non nlphones,...". Sans compter les incitents financiers divers qui pousseraient la population bxloise à se "néerlandiser" : meilleurs remboursements en soins de santé, meilleures allocations familiales.....

@ JPWEB,

"...Je ne pense pas que l'économie de la Flandre indépendante serait affectée outre mesure par le fait que Bruxelles ne soit pas dans son giron...". Alors que, selon ses propres calculs (rapport vrind 2008 du gvt flamand), Bruxelles génère 8,5 % de son PIB ?

Écrit par : Denis | lundi, 04 avril 2011

@ Marcel

Je comprends votre fatigue ...! Une voix pertinente comme la vôtre est souvent condamnée à être assimilée à celle "du prophète préchant dans le désert".

Je crois néanmoins que l'heure est venue pour vous de reprendre votre clavier.

Les trois dernières déclarations flamandes (de ce week end et de ce lundi), à quoi s'ajoute l'ultimatum de Joëlle Milquet, sont tout sauf anodines.
Le doublon Peeters-De Crem sur la question du statut de Bruxelles ne relève plus de simples rodomontades. Il est directement lié à l'ultimatum de Geert Bourgeois qui a annoncé que si pour le milieu de ce mois rien n'avançait, alors la NV-A quittait la table des négociations. La sortie de Milquet est à mon avis à comprendre également dans ce contexte.

Qu'est-ce à dire? Que très concrètement les choses sont en train de bouger et que nous allons au clash. La NV-A, comme elle le menace, va bel et bien quitter la table des négociations, et le C&V va suivre. Pour moi, cela ne fait pas un pli (il a dû y avoir un accord secret récent entre NV-A et CD&V, c'est une évidence!).

Ce qui veut dire très concrètement que, dead-line des 40 jours oblige, les Flamands seront en mesure d'imposer le retour aux urnes pour la mi-juin. La suite on la connaît : la NV-A dépassera les 35%, le VB se confortera à plus de 15% et le CD&V fera l'appoint qui permettra d'obtenir la majorité spéciale des 67%. Largement de quoi, côté flamand, faire le constat de mort clinique du pays au lendemain des grandes vacances. La rentrée de septembre sera donc celle du constat de divorce. Telle est aussi, pour la Flandre du CD&V (qui semble avoir sur ce point rallier la NV-A à sa cause), l'importance de réaffirmer officiellement via les médias que Bruxelles n'est pas une région ... au sens où l'entendent la CE et l'ONU (une Bruxelles sur sol flamand qui n'aurait alors plus qu'à tomber dans l'escarcelle de la Flandre).

Le pourrissement, c'est bientôt fini. C'est maintenant que la véritable partie de plaisir va commencer.

Écrit par : Tournaisien | lundi, 04 avril 2011

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@ tournaisien
Bonjour! Et merci pour vos passionnantes contributions!
Je suis assez d'accord avec votre scénario. Une chose pourtant me chiffonne. J'entends régulièrement que seuls 10% des Flamands souhaitent une scission complète du pays. Je n'ai aucune idée sur la fiabilité de cette statistique. Et je sais que bon nombre de Flamands pensent ainsi parce qu'ils envisagent le scénario idéal à leurs yeux d'une fédération au pouvoir central très faible sans les coûts de la scission (principalement, peut-être, Bruxelles).
Bref, si cette statistique est fondée, verra-t-on vraiment 65% de votants aller vers des partis ouvertement séparatistes? Surtout si, et je le suppose, les vrais enjeux de ce vote crucial seront extrêmement clairs.
Qu'en pensez-vous?

Écrit par : serge | mardi, 05 avril 2011

Tournaisien : est définitivement temps pour vous de faire votre propre blog !

Ce que je ne comprends pas c'est que dans vos interventions des ces deniers mois et même semaines vous proclamiez la nécessité ardente de faire des concessions à nos amis du Nord, aller à la rencontre de leurs demandes, ne pas demander d'élargissement de BXL etc.

Maintenant vous voilà sur le rempart, vous avez donc changé de position ?

Écrit par : Carolus | lundi, 04 avril 2011

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@ Carolus

... oui et non ! A vrai dire, ma position se définit un peu comme une sorte de dilemme ou d'alternative.

Pour moi, il y a deux options qui tiennent la route :

(1) Ou bien on croit encore en la Belgique, et en ce cas il faut prendre acte de la nécessité d'une réforme, mais une réforme qui soit structurellement équilibrée et qui promette à ce pays de repartir sur des bases plus saines. Je m'en étais expliqué: à mon avis, pour ce qui est de la Sécu (le nerf de la guerre), la seule position crédible à défendre du côté francophone esst de maintenir en socle commun toutes les matières personnalisables (pensions, allocations familiales et soins de santé), un socle commun qui tend vers une forme d'évidence objective (d'ailleurs les soins de santé sont quasi en équilibre entre nord et sud du point de vue financier). En revanche, dès lors que l'on a régionalisé les matières socio-économiques, il m'apparaît logique que l'on régionalise également le chômage qui en découle. Une telle position aurait l'avantage de montrer au flamand, tout en gardant une cohérence commune, que la Wallonie est prête à se responsabiliser.

(2) L'autre option (il est vrai que mon coeur balance parfois) est de faire le constat que, du côté flamand, on s'est déjà irrémédiablement inscrit dans un scénario du splitsing. Dans cette hypothèse, il m'apparaît évident qu'il n'y a plus lieu de faire la moindre concession à la Flandre. En clair, ceci reviendrait à : (a) bétonner le statut de Bruxelles qui, aux yeux de la CE et de l'ONU, doit impérativement faire figure de région à part entière (exclu donc que la Flandre puisse mettre la main dessus) ; (b) lier de façon intangible les allocations familiales aux pensions (si plus de solidarité envers les jeunes de Wallonie, alors plus non plus de solidarité envers les vieux de Flandre! ... là-dessus, je suis très clair) ; (c) d'une manière ou d'une autre, il faudrait alors s'affranchir de la mainmise économique de la Flandre sur la Wallonie (je ne serais personnellement pas opposé à ce que l'on prenne toutes les mesures protectionnistes détournées pour renvoyer nos "chers amis" économiquement de là où ils viennent ....

Je comprends votre côté dubitatif à me lire. Et pourtant, ces deux positions sont aussi logiques l'une que l'autre. Le problème est que l'on ne sait encore au juste vers où va pencher le plateau de la balance. Belgique ou pas Belgique ? Si Belgique, alors il faut qu'elle soit cohérente, pertinente, durable (... ce qui implique également chez les Francophones un minimum de responsabilisation). Si pas Belgique, alors toute chose aura un prix, et même le prix fort. Il est évident que les Flamands ne s'offriront pas le splitsing comme ils se sont offert l'état Belgique pour satisfaire leurs besoins, au moindre coût.

Ai-je répondu à vos questions?

Écrit par : Tournaisien | lundi, 04 avril 2011

@ Tournaisien,

A vous lire lorsque vous mentionnez la nécessité de faire montre de 'chez les Francophones un minimum de responsabilisation', je me demande si vous ne faites pas complètement l'impasse sur les innombrables mécanismes et initiatives mis en place et soutenus par les instances que les francophones contrôlent (communauté française, région wallonne et pour l'essentiel la région bruxelloise). Ces différentes instances ne se désintéressent nullement de l'activité économique et ne se contentent pas de dispenser de l'aide sociale en envoyant la facture à Kris Peeters.

Certes, la lourde technostructure wallobruxienne est inefficace, et n'enregistre pas des résultats à la hauteur de ses efforts et du coût financier mis en oeuvre, mais on ne peut pas faire l'hypothèse que le sud du pays est indolent et jouisseur aux frais de la Flandre. Les Wallons et les Bruxellois francophones aussi paient des impôts et des taxes.

Le meccano institutionnel belge, dans sa composante régionale et communautaire, n'est pas efficace et il s'agirait de le réformer comme vous l'indiquez, mais c'est impossible car les uns et les autres sont engagés dans un bras de fer avec pour perspective la scission du pays, à laquelle les uns et les autres veulent arriver dans les meilleures dispositions possibles. Que les uns souhaitent ardemment cette scission et que les autres y arrivent en freinant des quatre fers n'est que très peu important. Ce qui compte, c'est que nous sommes engagés dans une fin de partie (selon la théorie des jeux), et que les actions et décisions de chacun sont dictées par le fait qu'on anticipe que la fin du jeu est proche. Il est donc trop tard pour modifier les règles du jeu.

Écrit par : JPBWEB | lundi, 04 avril 2011

@ JPBWEB

Comme toujours, votre esprit est implacable et vos arguments très affutés.

Je crois qu'au fond de moi-même, je vous rejoins (et depuis déjà pas mal de temps), mais il est une voix en moi qui ne peut s'empêcher de s'élever, celle qui se fait l'avocat du diable.

Vous dites "il est trop tard pour changer les règles en milieu de partie". Bien sûr que vous avez raison. Même si l'on devait demain rejoindre les standards économiques de la Flandre, sil'on devait balayer d'un coup les dossiers glauques qui traînent encore dans nos tiroirs (je vous accorde qu'il y en a moins qu'il y a vingt ou trente ans), si l'on devait montrer une redoubable efficacité ... il serait sans doute trop tard. La Flandre, qui s'est enfoncée dans un mépris irréversible de la partie francophone du pays, n'est plus en mesure de faire marche-arrière. Elle n'a plus qu'un horizon, son indépendance.

Il nous faudra tout mettre en oeuvre pour que la Wallonie n'ait à payer plus cher qu'il ne faudrait pour ce divorce que, fondamentalement, elle ne voulait pas. Car il est évident que la Flandre va tout faire pour la facture qu'elle nous refilera soit salée ...!

La question est donc aujourd'hui : "Combien de temps cette agonie durera-t-elle encore ?"

Écrit par : Tournaisien | lundi, 04 avril 2011

@ Tournaisien,

Je ne suis pas dans le secret des dieux, et je me garde bien de faire la confusion entre ce que je souhaite et ce que je crois le plus probable. Il me semble cependant que si on s'appuie sur la théorie des jeux (très utile en géopolitique), on peut appréhender quelques petites choses qui peuvent éventuellement aider à répondre à votre question.

Si effectivement les joueurs pensent que la fin de partie approche, ils changent leur comportement et perdent toute perspective de moyen ou de long terme. On s'énerve, on plastronne, on intimide l'adversaire, etc. On refuse évidemment de changer les règles et même on s'efforce de s'affranchir des règles existantes. On manoeuvre en coulisses pour bétonner sa position et on devient obsédé par le désir de ne surtout rien perdre, qui dépasse alors le désir de gagner quelque chose. Tout ceci a pour effet de précipiter l'issue, c'est à dire la fin de partie.

Dans le cas particulier de la Belgique, il est clair que le jeu est bloqué. Les joueurs non sont plus en mesure de s'accorder sur quoi que ce soit, et même pas sur le fait que la partie est terminée. Il faut donc faire les comptes et rengager le matériel dans la boite, mais le moment n'est pas propice pour ce faire, et donc on fait encore un peu semblant en attendant que la liquidation des actifs de chacun puisse avoir lieu. C'est ainsi qu'il faut à mon sens lire l'immobilisme de ces derniers mois.

Donc, je crois que l'issue et très proche. Et la hauteur de l'enjeu, alliée au fait qu'il dépasse la capacité des futurs-ex-Belges de le gérer, impose que la liquidation de la Belgique soit orchestrée par les puissances riveraines sous l'ombrelle bienveillante de l'UE. Il y a gros à parier que des réflexions approfondies en ce sens ont déjà eu lieu et que le dénouement s'accomplira beaucoup plus vite et avec infiniment moins de difficulté que la plupart anticipent.

Écrit par : JPBWEB | lundi, 04 avril 2011

@ JPBWEB

5 sur 5 ... cette lecture est celle du scénario dans sa globalité.

Mais venons-en maintenant aux événements qui provoqueront la grande rupture. Car ce point n'est lui non plus sans importance. Quand, comment, par qui ? Essayer de deviner ce qui va se passer, c'est aussi se donner une chance d'anticiper et donc de négocier au mieux le dernier virage.

Ces trois questions donc ...:

Quand ? Très prochainement ... tant il est vrai que ce marasme ne pourra durer encore des années. Nous sommes arrivés au bout de l'histoire de ce pays. Relancer la machine, au moins pour un temps, n'aurait plus beaucoup de sens.

Par qui ? ... Flamands ou Francophones. Pas les Francophones, à mon sens, qui se sont manifestement arc-boutés sur une position d'attentisme et qui feront tout pour que ce soit la Flandre qui sorte du trou. Et pour tout vous avouer, je crois qu'à ce jeu-là, ils sont beaucoup plus costauds que les Flamands d'un naturel plus impatient. Les Flamands donc ! Mais lesquels ? Pas le spA ni Groen, c'est évident. Pas le VB non plus. La Flandre "honorable" ne prendrait jamais ce risque. L'Open VLD, non plus ! Ils sont d'ailleurs déjà tellement affaiblis. La réponse est donc à trouver du côté de la NV-A et du CD&V. À mon avis, le scénario est déjà écrit, et il l'a été par ces deux compères qui se sont accordés sur l'Acte IV de la pièce de théâtre que nous sommes occupés à jouer. La NV-A se retirera donc en avril, et le CD&V suivra. Nous retournerons donc aux urnes en juin.

Comment ? ... les urnes précisément, dont les milieux nationalistes flamands savent d'ores et déjà que les résultats leur seront favorables. Toutes formations nationalistes confondues (NV-A, VB, LDD et CD&V), cette tendance devrait atteindre la majorité spéciale des 2/3 en Flandre (assez pour, constitutionnellement, signer l'acte de mort de la Belgique et pour retirer la prise).

Le grans psycho-drame sera donc pour l'automne ou l'hiver. Tout devrait être consommé pour 2012, dans un contexte par ailleurs très particulier (les communales, les élections présidentielles en France ... et, ne l'oublions pas, la "fin du monde" des Mayas!).

Écrit par : Tournaisien | lundi, 04 avril 2011

Ce sont les bruxellois qui doivent s'autodéterminer!

s'il refusent de le faire, qu'ils aillent en flandre.

on saura alors si les bruxellois ne sont pas différents des flamands et si seul le fric les intéresse.

Mais pourquoi alors emmerder les flamands (mais aussi les wallons car on met en balance d'autres acquis) avec leurs fameux status & élargissement?

J'ai comme idée qu'il faut laisser les bruxellois seuls dans leur jus, pour qu'ils déterminent leur état quantique. Qu'ls choisissent: fric ou autonomie.

Écrit par : Salade | lundi, 04 avril 2011

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Bonne idée!
Allez donc compter le votre au Luxembourg et laissez nous dans les griffes du lion,vilain lâcheur. :)

Écrit par : zinneke | lundi, 04 avril 2011

Cher Salade, vous oubliez un peu vite que BXL et la Wallonie sont liés par la langue , mais aussi par l'économie... Combien de wallons vont-ils travailler à BXL tous les jours ? Combien y ont-ils un frère, un fils installé ? Quelle est la part du à Bruxelles dans la richesse du Brabant wallon ?

Écrit par : Carolus | lundi, 04 avril 2011

Me trompè-je ou ce que je lis plus haut sont des positions de peur. POurquoi Bruxelles devrait-elle craindre les nationalistes flamands ? Je ne parle pas en terme d'annexion (bien que cela dusse être envisagé) mais en terme de négociation. Il me semble que Bruxelles est en position de force face à ces énergumènes.

Écrit par : petit gibus | lundi, 04 avril 2011

Bonjour: vous dites: "Qu'ils choisissent: fric ou autonomie."

Je ne pense pas que cette alternative soit ce qui est réellement en jeu. Pardon de ce laconisme, j'ai peu de temps, mais la question du choix des bruxellois est intéressante et mérite d'être traitée sans mépris comme il me semble d'en lire ce-dessus. A tête reposée, distance et froidement. (trouver le temps d'intervenir ds l'intéressante conversation sur les modalités d'élection sur un autre fil). Belle aprème.

Écrit par : bir | lundi, 04 avril 2011

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loin de moi tout mépris,
il s'agit au contraire de secouer les puces.
et je suis d'accord avec petit gibus.

Wallonie: "Bruxelles, ma soeur Bruxelles, ne vois tu rien venir?
Bruxelles: "Je ne vois rien que la Flandre qui poudroie, et Bart qui merdoie".

Écrit par : Salade | lundi, 04 avril 2011

Geopolis sur France 2 est consacré à la Belgique

http://geopolis.france2.fr/index-fr.php?sujet_id=40&page=reportages&reportage=328&sub=1#none

Écrit par : dissy | lundi, 04 avril 2011

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mon impression que les choses sont en train de bouger et on se dirige vers le clash final de la belgique, dont l'enjeu principal est bien sur bruxelles et sa peripherie. on entre dans une nouvelle phase en ce moment. plus personne ne croit encore vraiment dans des negociations

la proclamation de la federation wallonie-bruxelles n'est pas etrangere a cette evolution.
c'est une bonne chose de reaffirmer le lien entre bruxelles a la wallonie.
tout observateur peut constater le climat politique flamand-walllon est destestable et tout tourne autour de l'affrontement, y compris des problemes mineurs qui en theorie ne devraient pas poser autant de problemes (statuts du jardin botanique de meise, du musee royal de tervuren etc)
les attaques contre la monarchie de la part des partis flamands ne sont pas innocentes bien sur (on leve les derniers tabous et on s'attque aux derniers piliers du royaume), ainsi que les attaques contre des responsables francophones ou etiquetes ainsi des postes cles du federal (affaire koekelberg, affaire du colonel jennart etc)
N'oublions pas que les objectifs politiques de la NVA sont aussi de faire sauter la monarchie en belgique (republique de flandre avec bruxelles comme capitale et les bruxellois comme sous-citoyens dont la culture sera niee, et la wallonie comme bantoustan de main d'ouvre bon marche pour la flandre)
les provocations flamingantes se succedent d'ailleurs (declaration de kris peeters sur un necessaire anchluss de bruxelles a la Flandre).

Écrit par : wooncode | lundi, 04 avril 2011

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@ Wooncode

Vous avez parfaitement compris ...! La machine s'emballe. L'ultimatum de la NV-A n'est pas du vent. Au plus tard à la fin avril, la NV-A aura quitté la table de négociation et, à sa suite, le CD&V. Nous retournerons aux urnes ... et ce sera la dernière fois ! Fin juin, nous serons exactement à quoi nous en tenir : une Belgique en état de mort clinique. Il faudra alors penser au divorce ... et c'est là que les choses vont devenir difficiles (bien plus encore qu'aujourd'hui). Avec de réels risques de dérapage ...! Le sang n'a pas encore coulé, mais si cela devait arriver, la situation pourrait devenir incontrôlable. Il serait temps que l'Europe se penche, et en urgence, sur le cas du cadavre encore fumant de la Belgique.

Écrit par : Tournaisien | lundi, 04 avril 2011

@Tournaisien:

absolument

mais je fais un appel général au vote intelligent et à la responabilisation des politiques francophones!
PAS QUESTION pour eux d'éviter les questions qui fachent!
Mettons les sur le grill communautaire: qu'ils s'engagent!
Reppelons nous que nous n'avions pas voté en connaissance de cause, contrairement aux flamands.

Si les policticiens francophones ET PARTICULIEREMENT Bruxellois ne se démarquent pas, restent flous et ne s'engagent pas sur un plan communautaire et que les gens votent une fois de plus avec des oeillères: alors dormez braves gens et sachez que alors, vous bruxellois, serez flamands et que nous wallons se feront entuber à la puissance 10 avec le split de la dette (qu'ils calculent déjà à leur sauce), et j'en passe énormément.
Petites régions, minucules esprits.

Écrit par : Salade | lundi, 04 avril 2011

@ Salade

Je n'ose croire que nos politiciens sont à ce point ahuris.

Qui vivra verra ! Ce qui est sûr, c'est que la fin est proche.

Concernant la dette, une petite précision, qui puisse vous rassurer quelque peu : L'essentiel de la dette intérieure est une dette envers des entreprises flamandes (certainement plus des 3/4 de la dette intérieure qui fait environ 60% de la dette globale de l'état belge, soit environ 40% de la dette globale du pays). Or cette dette-là, vous imaginez bien que les Flamands pourront se brosser pour qu'on sorte le moindre cent pour y participer. Restera donc à partager la dette extérieure de l'état belge = environ 40%, à laquelle appliquer un ratio de 4/10, soit 16% de la dette extérieure qui nous incomberait). Croyez-moi, au jeu de la dette, ce ne sont certainement pas les Francophones qui sont perdants !).

Après tout, rien que de très logique. La Flandre a profité à fond de l'Etat belge dont elle a investi tous les postes à responsabilités, dont elle s'est garanti l'essentiel des grands contrats. Elle paiera donc au prorata !

Écrit par : Tournaisien | lundi, 04 avril 2011

@tournaisien

ce qui m'inquiete c'est que j'ai l'impression que politiciens wallons et flamands sont en train de "peter les plombs" en ce moment. on quitte le domaine du raisonnable en les provocations s'enchainent. de plus ces provocations proviennent de grands partis soi-disant "democrates" comme le CDH, CD&V etc . peut-etre certains politiciens vont y voir l'occasion d'entrainer plus tard certains dans des aventures

ces provocations n'amenent a rien : remise en cause par peeters de la constitution qui accorde deja un statut de region a bruxelles (du vent pur legalement sauf que les flamingants ont deja montre leur non-respect de la constitution en pratique, comme en peripherie bruxelloise), declaration unilaterale d'une federation wallonie-Bruxelle (du vent pur car aucun aspect legal)
Est-ce deja de l'esbrouffe pre-electorale en sachant que des elections devront probablement avoir lieu en juin ? c'est fort possible aussi... le CD&V, CDH, PS sont en baisse dans les sondages donc ce type de declarations peut etre destine a recuperer un certain electorat
affirmer le lien entre bruxelles et la wallonie aurait pu etre fait autrement
malgre tout on cerne l'enjeu politique fondamental a travers la problematique : bruxelles et accessoirement sa peripherie

Écrit par : wooncode | lundi, 04 avril 2011

Je ne pense pas que ce sont des provocations. Avec la fédération WB, j'ai l'impression que les fr-bruxellois-wa jouent une carte importante qui se trouve dans leur jeu depuis un moment. Moi, ce qui m'intéresse, serait de savoir qui a imaginé ce concept et quand. Évident (pour moi) que cela n'est pas né hier, après les sorties de K Peeters. Qu'en pensez-vous ? Qq'un a des infos ?

Écrit par : petit gibus | lundi, 04 avril 2011

@ Wooncode

Il n'est pas impossible, de fait, que cela s'apparente à de la gesticulation pré-électorale. Auquel cas ce serait d'une singulière médiocrité. Voilà en tout cas qui nous confirmerait que l'échéance de la mi-juin est bel et bien là à notre porte. Et quoi qu'on en pensera, si l'on retourne aux urnes dans le climat actuel, c'est bien la fin de la Belgique à court terme qui se trouve à l'affiche. Je l'ai écrit plus haut : je crois qu'on arrive au climax. L'inimaginable, voici encore deux à trois ans (cfr l'émission "Bye bye Belgium" = "ceci est une fiction"), est en passe de devenir réalité.

Écrit par : Gospel | mardi, 05 avril 2011

Wallonie-Bruxelles ! (spéciale dédicace pour Herman Van Rompuy, comme on le dit sur radio-chevauchoir)

Écrit par : Jeo | lundi, 04 avril 2011

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@Salade

Les flamingants sont des vieilles barbes, avec des intentions.

Écrit par : Jeo | lundi, 04 avril 2011

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Les Wallons « bouc-émissaires » des Flamands pour le PS français.

http://www.lesoir.be/actualite/france/2011-04-04/les-wallons-bouc-emissaires-des-flamands-pour-le-ps-francais-832336.php

Écrit par : dissy | lundi, 04 avril 2011

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But then why piss off the Flemish (Walloon but also because it weighs other achievements) with their famous status & enlargement?

I like the idea that Brussels should be allowed only in juice, for they determine their quantum state. Qu'ls choose: money or autonomy.

Écrit par : Free plagiarism report | lundi, 04 avril 2011

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Of course, they will choice "money". But then, they 'll keep "autonomy". Fuck Flanders !

Écrit par : Gospel | lundi, 04 avril 2011

Les institutions flamandes doivent quitter Bruxelles, dit le PP

mardi 05 avril 2011, 13:54
Les institutions flamandes de Bruxelles doivent se préparer à la quitter et la Flandre à choisir une autre capitale, a déclaré mardi le président du Parti populaire Mischaël Modrikamen, traduisant ainsi sa vision du passage à la Fédération Wallonie-Bruxelles. « La Belgique est en train d’être enterrée et il n’y aura aucun accord pour un Etat fédéral », selon lui. Le Parti populaire estime que les Wallons, les Bruxellois et les germanophones « doivent prendre leur sort en main » dans un modèle confédéral, voire même « tenter l’aventure Wallonie-Bruxelles ». « Quant aux Flamands, ils doivent se préparer à ce que les institutions flamandes (parlement et exécutif néerlandophones bruxellois) quittent la capitale et s’en choisissent une autre », a poursuivi M. Modrikamen.

lesoir.be

Écrit par : dissy | mardi, 05 avril 2011

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Modrikamen est quelqu'un que je n'apprécie pas. ... mais sur ce coup-ci, il se pourrait qu'il vise juste. La Flandre s'apprête à enterrer la Belgique (... le scrutin de juin prochain confirmera, par raz-de-marée nationaliste au nord du pays, l'impossibilité de continuer à vivre ensemble ...). Il faudra alors trouver une solution pour Bruxelles, solution qui appartiendra aux Bruxellois. Que la solution soit européenne (Brussels DC) ou dans une sorte de fédération Wallonie-Bruxelles (avec éventuellement les germanophones), il est au moins quelque chose de certain, c'est que les Flamands vont devoir faire leur deuil de Bruxelles (sauf à imaginer, hypothèse peu probable, que les Bruxellois décident de se tourner vers la Flandre). Il faudra bien alors qu'ils se trouvent une autre capitale en Flandre, à Gand très probablement.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 05 avril 2011

Oui. Un bon point pour Modrikamen. Ce sera beaucoup plus conséquent lorsque cette mise en demeure sera faite par un parti un peu plus important, le MR par exemple… Ce jour là il y aura de l’ambiance… On peut rêver que cette exigence soit inscrite au programme de l’un ou l’autre pour la prochaine campagne en vue du mois de juin…

Écrit par : waharday | mardi, 05 avril 2011

Vous savez c'est quoi le plus marrant ? :)
C'est qu'il vont continuer...
België Belgique for ever.
Helas ?

Écrit par : petit gibus | mardi, 05 avril 2011

C'est juste une impression, où en fait les politiciens francophones avaient une ligne de conduite plutôt bien élaborée depuis le début ? En fait, contrairement aux apparences, ce sont plutôt de bons joueurs de Poker.

Écrit par : Fernand l'ours | mardi, 05 avril 2011

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Il ne sert à rien d'être bon joueur de poker quand on n'a que peu de belles cartes dans son jeu et que l'adversaire le sait ! À tous les coups, on est perdant ! La Flandre a l'essentiel des cartes dans son jeu : l'économie, les infrastructures (portuaires notamment), une territorialité qui, qu'on le veuille ou non, rendra très difficile un règlement de Bruxelles qui se fasse selon le choix des Bruxellois ...!

Il eut mieux valu, plutôt que de jouer au poker, jouer aux échecs en étant capable de prévoir quatre à cinq coups à l'avance (ce que font les Flamands depuis 40 ans) ! Même sur la dernière sortie, l'annonce en fanfare de la création d'une fédération Walobrux, nous fumes pitoyables et pathétiques. Brigitte Grouwels elle-même, qui n'est pourtant pas un foudre, n'a eu aucune difficulté à retourner ses homologues francophones comme une crêpe.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 05 avril 2011

@ Tournaisien,

Bonsoir,

"....n'a eu aucune difficulté à retourner ses homologues francophones comme une crêpe.". Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
Perso, j'ai lu sa réaction sur La Libre http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/653027/wallonie-bruxelles-separatisme-au-3e-degre-selon-grouwels.html et, j'y ai constaté deux choses :

1) "...la ministre souligne notamment que cette transformation n'a aucune valeur d'un point de vue constitutionnel.....".

En omettant de préciser qu'il en va exactement de même pour les 5 résolutions 1999 et l'Octopus 2008.

2) "...Elle conclut en rappelant que pour le CD&V le statut de la Région de Bruxelles-capitale doit rester celui qui est le sien depuis sa création en 1989.".

Ce qui me semble un pur mensonge, les 5 et l'Octopus précités, parlant bien et exclusivement d'une Belgique composée de deux "deelstaten".

Mais, peut-être avez-vous d'autres sources ,

Quant au timing, je rejoins l'opinion mentionnée plus bas de JPWEB.

Ceci dit, il faut demeurer "admiratif" quant à la rapidité de réaction politique des flamingants. En effet, suite à ce simple changement de dénomination de l'ex communauté française, voyez à quelle allure ils ont transformé ce fait mineur en "bombe" ! Alors que nos élites fr ont les 5 résolutions sous les yeux depuis 1999, ça fait combien d'années déjà ???? :-))

Écrit par : Denis | mardi, 05 avril 2011

Et dire qu'il me semblait que l'on préparait depuis des mois les 'esprits' à un clash !
Et si cette partie se jouait à deux ?
Voyez ce que je veux dire ?

Écrit par : petit gibus | mardi, 05 avril 2011

@Tournaisien:
au fait que pensez-vous de l'attitude de Demotte face au communautaire?
(si possible pour une fois évitez les poncifs PS-paresse-corruption-intercommunale-irresponsabilité-etc)

Écrit par : Salade | mardi, 05 avril 2011

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@ Salade

Je tiens Rudy Demotte pour quelqu'un de très intelligent, de compétent et qui a le sens du dialogue. Ceci étant, je n'ai guère apprécié sa sortie sur la "Walobrux". Pour moi, c'était inutile. J'avais, à l'Université, un professeur qui nous disait toujours qu'il était contreproductif de répondre à de mauvaises objections. La sortie de Chris Peeters méritait tout au plus un silence unilatéral. Ne vous tracassez pas, un tel silence aurait pesé autrement plus lourd que les rodomontades auxquelles on a assisté.

Pour tout vous avouer, l'effet d'annonce de Rudy Demotte m'a un peu étonné. Je le pensais plus "au-dessus de la mêlée". Je crains que sur ce coup-ci, il n'ait été un peu en deçà de son "high level" habituel.

Voilà : (1) Je ne suis pas tombé dans les éternels poncifs (car je sais aussi être quelqu'un de pondéré et de nuancé, quoi que pourraient laisser penser certaines de mes sorties) ; (2) Je suis en définitive sensible à la capacité de mes concitoyens francophones de Belgique à répondre avec justesse et pertinence aux provocations du nord. Je déplore hélas que, souvent, nous en soyons à suivre la partitition écrite par la Flandre.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 05 avril 2011

Je trouve au contraire que cette annonce était une réponse adéquate à l'agression du premier Flamand. Pour moi, Demotte a calmement rappelé qu'il existe un lien fort entre tous les francophones et il a par la même occasion mis en garde les Flamands que s'ils veulent retirer les droits constitutionnels des Bruxellois ce sera le plan FWB que choisiront les francophones.

Écrit par : Axle | mardi, 05 avril 2011

J'ai peine à croire que le changement de dénomination de la CFB ait été décidé dans l'urgence et l'affolement. Tout devait être prêt depuis un bon moment. Qui plus est, la sortie préalable de Kris Peeters me semble trop ciselée pour avoir été spontanée. On peut se demander sitout ça n'est pas une partition arrangée et convenue pour sortir de crise en tirant un trait sur la Belgique.

Écrit par : JPBWEB | mardi, 05 avril 2011

Un silence unilatéral... Exactement.
Il eut mieux fallu.
Mais ils répondent... comme s'ils étaient aux abois.
C'est bath!
Oserais-je le: c'est un combat de nains!
Et ensuite: qui apprécie la politique aimerait être mieux servi ?
Aaaah quand la Gelbique dominait le Moooonde !

Écrit par : petit gibus | mardi, 05 avril 2011

On a enlevé marcel ? J'espère qu'il n'est pas aux mains d'un groupe terroriste flamand....

Écrit par : jean sucre | mardi, 05 avril 2011

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@jeaan sucre:
marcel ne fait pas de politique, il fait de la littérature.

Écrit par : Salade | mardi, 05 avril 2011

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Marcel est peut-être un peu dépassé par le succès de son blog ... et par la masse de commentaires qu'y déposent ses lecteurs, parfois dans un sens qui n'est pas le sien. Je crois que notre ami Marcel prend un peu de champ. Il faut dire que par les temps qui courent, qui n'a pas le blues ?

Écrit par : Tournaisien | mardi, 05 avril 2011

@ Tournaisien,

Puisse-t-il surtout prendre tout son temps et, nous sortir une perle de bouquin dont il a le secret, malgré le blues !

Écrit par : Denis | mardi, 05 avril 2011

Oui, mais qu'il ne le prenne quand même pas trop vite, car les événements s'accélèrent et je ne donne plus cher de la pauvre Belgique d'ici quelques mois. Pour moi, les carottes seront cuites à l'automne et carbonisées en 2012.

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 06 avril 2011

Le bon sens près de chez vous:

http://www.demorgen.be/dm/nl/989/Binnenland/article/detail/1246599/2011/04/06/Van-Aelst-N-VA-wil-Franse-les-in-Vlaanderen-afschaffen.dhtml

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | mercredi, 06 avril 2011

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Avec ce très petit monsieur on atteind des sommets ( ou plutôt des abîmes) dans la nullité.

Écrit par : Carolus | mercredi, 06 avril 2011

Oui cet interview est tellement con qu'on se demande un peu ce qu'il est cence prouver !

Écrit par : kermit | mercredi, 06 avril 2011

ptêt que les cons se sont donnés pour mission de faire parler les racistes ?

Écrit par : hyperion | mercredi, 06 avril 2011

hé o ....pas d'article depuis plus de 5 jours je suis en manque là...il me faut ma dose ;-p

Écrit par : carapils | mercredi, 06 avril 2011

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Marcel n’a jamais existé. C’est un leurre inventé par Tournaisien pour :

1. faire croire qu’il y a quelqu’un d’autre que lui ;

2. se parler à lui-même quand personne ne l’écoute.

(Hu ! hu ! hu !)

Écrit par : Ca [...] ard | mercredi, 06 avril 2011

Changer le nom “Communauté française de Belgique” par “CFWB” n'a pas changé grand chose... Rebaptiser la “CF” ,“Fédération” ne changera rien à l'entité fédérée autonome ainsi dénommée sauf pour ceux qui ne comprennent vraiment pas bien à ce pays.
Bien sûr, on peut rêver qu'il s'agit de prémices pour fédérer FWB,RW,DG et RBC... Et s'il n'y a pas moyen de confédérer cet ensemble-fédéré à une Flandre repliée, reconnaître au plus vite une entité Nederlandstalige Gemeenschap van de FWB pour ceux qui se sentent plus néerlandophones Bruxellois que nationalistes flamands.

Tant qu'à rêver : ne fusse que(parler de)fusionner “à la flamande” en région-communauté RBC/Cocof serait déjà un grand coup de poing dans le flamingantisme...Exiger d'étendre au territoire du Rand la compétence et les subsides liés du domaine de pouvoir de la Cocof (de la même manière que la VGC sans pouvoir légiférant agit en RBC)...Ainsi tous restent maîtres de leur territoire sacré et la Flandre ne serait pas , à terme , obligée d'admettre la minorité francophone de Flandre comme sa propre population puisque celle-ci serait reconnue pour ce qu'elle est, un rayonnement de la capitale (francophone)de cette même Flandre(qui rayonne en néerlandais tout de même de manière plutôt indispensable à Bxl)

Écrit par : Uit'tZuitje | mercredi, 06 avril 2011

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Petite question naïve : Bruxelles compte des centaines de milliers de "Non-Belges" qui vivent, travaillent et contribuent directement à la "prospérité" de cette ville. Enfin en gros qui paient les retraites, la sécu, le chômage, sont "contributeurs nets". Je ne parle pas des eurocrates maudits, ces horribles sangsues, mais des gens qui gravitent autour des institutions européennes, bref qui n'auraient rien à faire à Bruxelles (son climat, son urbanisme de rêve, sa propreté) si l'UE n'y était pas.

Savez vous si dans leurs délires expansionnistes les nationalistes flamands ont un "plan" pour ces "immigrés" contributeurs ? En tant que français payant mes (lourds) impôts ici, sans droit de vote ni de l'ouvrir, ne coûtant rien au système (actif, jamais malade pas de gosse, serait barré avant ma retraite j'espère), dans quel "catégorie" serai-je classé? J'imagine qu'il y aura une certaine tendance à me ranger dans la case "francophone à assimiler"? :D Mais quid des hongrois, anglais, allemands, espagnols et autres citoyens européens?

Sur le principe je me foutrais pas mal que Bruxelles soit flamande. "Flamandisée" serait un autre problème, même si je parle le néerlandais. Ou alors possibilité de parler anglais dans tous les services publics...

Bref je suis assez curieux, on ne parle jamais de la communauté "travailleurs étrangers" de Bruxelles, mais j'ai quand même un peu l'impression que c'est elle qui fait tourner la boutique et peuple quelques communes...

Enfin j'imagine que ça sera "tu l'aimes ou tu la quittes" si on est pas contents, mais si tout le monde prend ça au mot, il risque d'avoir une chute inouïe de l'immobilier, des fermetures de commerces en pagaille... si la Flandre ne veut pas hériter d'un Bruxelles cloaque, sinistré, aux rues désertes, elle a intérêt à lancer une grande opération séduction :)

Écrit par : Thomas | mercredi, 06 avril 2011

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C'est là que leurs théories nationalistes et racistes se heurtent à la réalité.
Flamandiser Bruxelles est impossible, à moins d'envisager des moyens qui vont bien avec leurs théories et là ils seront obligés de sortir de leurs image politiquement correcte.
Bruxelles en Flandre c'est irréel,les bruxellois n'en veulent pas,ce serait la fin de la démocratie avec tout ce que ça implique.
"tu l'aimes ou tu la quittes" ce serait encore le plus gentil!
Je connais des bruxellois qui ne sont pas gentils quand on les emmerde!

Leur plan c'est peut être de ruiner Bruxelles pour que les francophone ne l'aient pas,ou pour rebâtir leur Brussel.

"chute inouïe de l'immobilier"
C'est garanti!
Et ça ferait leur affaire!
Ils ont déjà tenté de flamandiser Bruxelles il y a une vingtaines d'années en favorisant financièrement la "migration" de flamands à Bruxelles.
Je me rappel de visite en cars de "futurs bruxellois"et de courriers de proposition d'achat de logements ( un peu comme pour l'UE).

Enfin,j'imagine que dans ce cas,ça ne peut que mal se passer pour tout le monde.

De toute façon pour ce qui concerne les "non belges" de l'UE,ils n'auraient plus de raison de rester.
Déjà,Bruxelles capitale de la Flandre qui n'est pas en Flandre,c'est étrange,mais que l'UE ait une capitale dans un état qui n'en fait pas partie...
Pour que la Flandre y revienne, il lui faudrait l'unanimité,c'est pas gagné!
Surtout après avoir foutu un tel bordel!

Écrit par : zinneke | mercredi, 06 avril 2011

@Zinneke

Les flamands devraient faire des sondages chez cette population "active, bien payée et non belge", sur leur désir de se faire flamandiser ou de contribuer au PIB flamand sans rien en retour, mettre leurs gosses dans des écoles monolingues en néerlandais... une étude la part de cette population dans le PIB bruxellois...

En tant qu'étranger je trouve normal de ne pas avoir le droit de vote en Belgique (à part le droit de voter pour attribuer des emplois fictifs et un accès aux caisses publics à des charlots lors des communales, que j'abstiens bien d'exercer)... mais si on vient me dire quelle langue parler et quelle radio écouter, ça commencera à fumer un peu...

Écrit par : Thomas | mercredi, 06 avril 2011

objectivement je crois que les flamingants s'en foutent de gens (meme si vous etes francais et deja plus au courant) comme vous. deja ils se foutent tous les jours des belges bruxellois francophones comme moi (qui composent quand meme encore la majorite des habitants bruxellois et des electeurs quoi qu'on dise). il sont deja vachement gonfles d'exiger le controle (bicoomunautaire ou autre) dans une ville ou 90% des habitants ne vote pas pour des partis flamands. (et les arguments sont debiles, bruxelles est enclavee en flandre donc appartient a la flandre, bruxelles recoit une dotation de la flandre et , bruxelles n'est pas une region mais une ville comme les autres et j'en passe)

de plus en tant qu'etranger finalement vous etes consideres comme pas ou peu dangereux car la communaute etrangere vote pas ou prou (et connait pas toujours la problematique belge appremment ou ca les interesse parfois pas, je connais des exemples), est divisee entre nationalites et cultures

Écrit par : wooncode | mercredi, 06 avril 2011

@Wooncode

Certes, je conçois tout à fait ça, mais cette communauté n'a pas choisi Bruxelles par amour pour sa bonne organisation et ses trottoirs immaculés, et n'aura pas de problèmes particuliers à se barrer si les conditions de vies deviennent "hostiles". Et là, les flamands hériteront d'une ville privée d'une énorme part de sa prospérité... j'imagine le tableau niveau taxes locales, immobilier, restaurants, commerces...

Écrit par : Thomas | mercredi, 06 avril 2011

100% d'accord avec wooncode!
pourquoi feraient-ils un sondage?
avez-vous l'impression qu'on attend votre avis à la N-VA?
Déjà qu'ils décide de ce que doit être Bruxelles sans demander aux bruxellois!
Vous voulez un avis?
Les bruxellois francophones sont contres à quasiment 100%.(90%des bruxellois)
Les bruxellois néerlandophones ne sont pas tous d'accord,
les autres bruxellois non plus.
Ça on le sait,pas besoin de sondage.
Donc, un sondage ou un référendum à la française ou tout autres méthodes démocratiques,ne vont pas les arranger.
Depuis 1999 ils ont décidé de décider dans leur coin de ce qui est bon pour nous et le reste de la Belgique.
La fin de la démocratie,on y est!

Écrit par : zinneke | mercredi, 06 avril 2011

Bien sûr qu'il s'en moque, je m'interroge juste sur le degré de conscience de ce que deviendrait Bruxelles sans la catégorie de la population dont je parle!

Si on se barre tous, ils vont comprendre leur douleur niveau "transferts" non? ^^

Écrit par : Thomas | mercredi, 06 avril 2011

Oui mais pour tous les autres qui paye 60 % de leur revenu en loyer, quelle chance ce serait !

Écrit par : gripal | mercredi, 06 avril 2011

60% de votre revenu en loyer à Bruxelles? Donc quelque chose comme 600 euro de loyer pour un salaire net de 1000 euro? (ou 300 euro pour un salaire de 500, mais vous n'êtes pas une femme de ménage roumaine au noir, si?)

Amusant.... je gagnais 1400 y a pas longtemps, pour un salaire de 450 euro... et pas au fin fond de Molenbeek :)

Quand on voit le nombre de logements / immeubles vacants à Bruxelles et la facilité de trouver un logement (pour peu qu'on ait un salaire, même modeste), que Bruxelles doit être la capitale d'Europe de l'ouest la moins chère avec Berlin... on se dit que le mythe du sale eurocrate qui fait monter les prix est un peu gonflé. Ceux qui montent les prix, ils sont belges, personne ne les force à jouer l'inflation :)

Écrit par : Thomas | mercredi, 06 avril 2011

Visiblement vous ne connaissez pas le lieu ou vous vivez... LEs 25 pourcents de chomeurs et assistés sociaux, PARMI LES JEUNES ! Y font comment pensez-vous ? Une société qui délaisse sa jeunesse est une société qui se suicide ! Et ce n'est 60 % mais 80 ! La ramenez pas trop les eurocrates... On crève ici !

Écrit par : gripal | mercredi, 06 avril 2011

Mes excuses en effet je n'aurais pas du interpréter salaire comme revenu, c'est loin d'être une évidence. Regardez le "bon côté" des choses, ce sont les "eurocrates" qui financent en partie les aides sociales à Bruxelles, font tourner le petit commerce, etc...

Ce qui me dépasse un peu c'est le nombre d'emplois dans l'Horeca, la vente, les aides à la personne, tous légaux, et occupés par des jeunes filles d'Europe de l'Est apprenant le français en quelques mois. Ces postes n'intéressaient pas la jeunesse qui se meurt?

Écrit par : Thomas | mercredi, 06 avril 2011

Rendez nous MARCEL !!!!

Écrit par : David | mercredi, 06 avril 2011

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Allô, Marcel est-il toujours là ou mangé tout cru par son livre?

Écrit par : sevy-yves | mercredi, 06 avril 2011

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Marcel, Faudrait peut-être regarder ailleurs avant de dire
"On est les meilleurs, surtout dans le pire" dont une traduction pourrait être (on me corrigera) : "Wij zijn de beste, en nog beter in het slechtste"
La Westalgie, en rose et bleu, par exemple.
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2011/01/30/lwestalgie-peril-rose-et-bleu.html

Écrit par : L'enfoiré | mercredi, 06 avril 2011

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Marcel est en vacances ... à Oostduinkerque ... incognito (chttt il ne faut surtout pas le dire). Il mange des moules frites, déguste de la Rodenbach, avale sa ration de tartines de pain gris au beurre salé avec des crevettes grises, et déguste des babelutes de Furnes.

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 06 avril 2011

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Ou il a été enlevé par le VMO, qui ne le rendra qu'en échange de l'indépendance de la Flandre! lol

Écrit par : dissy | mercredi, 06 avril 2011

Fantastische analyse van prof Vuye over het fascistische anschluss-idee Fed Wallo-Brux . Hij is docent in Namen, jawel francofoutschen, jullie Namur.
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=M038ELDG

bye bye

Écrit par : Katrijn Claessen | mercredi, 06 avril 2011

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Het grondwet door de vlaamse partijen in 1962 ondertekend zegt dat Brussels een gebied als Vlaanderen en Wallonië is. De rest is zonder belang !

Akkoord ?

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 06 avril 2011

He Katrijn... si vous voulez donner des cours de démocratie et de respect de la Constitution :

1) Allez aider au déménagement des ministères de la région flamande illégalement installés en région bruxelloise ( fascistisch isn't it ?)

2) Supprimez les circulaires Peeters qui nient la Constitution du Royaume de Belgique
( fascistisch isn't it ?)

Etc...

3) faites le ménage dans tous vos amis qui gueulent Belgie barst et franse raten rol u matten... ce qui dans n'importe lequel des 26 autres pays de l'Union Européenne leur vaudrait un procès au pénal.

Allez salukes

Écrit par : carolus | mercredi, 06 avril 2011

rofesseur ordinaire

"Hendrik Vuye est né à Ronse (Renaix) le 22 janvier 1962.

Après ses humanités au Sint-Catharinacollege de Geraardsbergen (Grammont) il est devenu master en droit (1986), master en criminologie (1986) et master en philosophie (1988). Depuis le 2 juin 1993, il est docteur en droit de la K.U.Leuven avec une thèse de doctorat sur "Bezit en bezitsbescherming van onroerende goederen en onroerende rechten" ("Possession et protection possessoire d'immeubles et de droits immobiliers", promoteurs: J. Kokelenberg & F. Van Neste s.J. de l'Universiteit Antwerpen).

Ayant passé sa jeunesse à Renaix et à Grammont, il est un véritable "Flandrien","

Ben oui, un Flamand qui donne un avis de Flamand ...
Même professeur d'université à Namur, ça reste un Vlaamsvoelend Vlaming ...
Pourquoi la grande excitation?????

Écrit par : Pazunbrin | jeudi, 07 avril 2011

Votre torchon oublie quelques détails,
comme le fait que cette prise de position symbolique des francophones est une réponse aux décisions unilatérales et clairement antidémocratiques flamandes (pas symboliques quoique relevant du fantasme).
Si vous trouvez les projets flamands pour BXL démocratique...
Autant écouter l'avis des papous sur Houte-Si-Plou...ils n'en ont pas?C'est peut être parce qu'ils ne se mêlent pas des affaires des autres.
Il faudra vous faire un raison.
Vous voulez la séparation? OK,mais Bruxelles est au bruxellois et ça n’ira pas dans le sens flamand et vous le savez!

Les revendications flamandes sur Bruxelles suivent la logiques:UN pays,une langue.
Tout ce qui est néerlandophone est flamand,tout ce qui est flamand est néerlandophone.
les deux sont fausses,et ressemblent plus à des théories de pureté ethnique qu'a une réalité.
Qui est fasciste/nazi ?!

Pour d'autres exemples vous n'avez qu'a relire ce qui a déjà été écrit sur ce blog.

Écrit par : zinneke | jeudi, 07 avril 2011

cet article ne tient pas la route, fut-il ecrit par un prof de droit flamand

- il parle de non-respect de la minorite neerlandophone a bruxelles. en pratique le minorite neerlandophone est surrepresentee (3 ministres pour 50000 electeurs) dans les organes de la region bruxellois, les administrations sont bilingues etc
normalement en democratie 1 voix = 1 electeur. A bruxelles les flamands ont droit a plus de representants que les francophones.
si ce prof veut tellement defendre la democratie qu'on retourne alors a 1 voix par electeur flamand

n'oublions pas que les rares fois ou on a voulu discriminer cette minorite NL (guichets nols a schaerbeek par exemple) a fait intervenir l'armee !
par contre ne parlons par des fourons qui sont flamandises a pas de charge dans l'indifference generale de la presse belgicaine ou de la peripherie bruxelloise ou des bougmestres elus sont empeches de faire leur travail et exercer le mandat confie par les electeurs. Dans la peripherie bruxelloise (linkebeek, crainhem etc), les droits democratiques et consitutionnels des habitants sont bafoues tous les jours, ca c'est grave
ce sont ces memes gens comme ce prof de droit flamand qui viennent vous parler de democrtaie

- Quant a bruxelles qui est le ciment du pays seon ce prof remarquons :

Le pays n'existe quasiment plus, les exigences flamandes (octopus) veulent en faire une coquille vide. dans cette optique, quel est l'interet de conserver le ciment d'un pays qui n'existera bientot plus (selon la volonte flamande). que les bruxellois et les wallons prennent les devants me semble des plus logiques.
bientot certain partis flamands qui ont vote les resolutions du gouvernement flamand sur le confederalisme vont se draper dans le plus pur belgicanisme (belgicanisme a la sauce flamande bien sur) pour conserver leurs avantages. on croit rever.

- pour l'aspect legal, oui cette federation n'a pas d'apect legal en ce moment. bon il faut pas etre prof de droit pour comprendre ca

Écrit par : wooncode | jeudi, 07 avril 2011

Comme souvent, la querelle est byzantine, ou plus exactement elle est ambiguë.

Les Flamands remettent en cause un statut de Bruxelles qui serait équivalent au statut de région de la Flandre et de la Wallonie, au prétexte que cette région a un rôle spécifique en sa qualité de capitale du royaume. Sur le principe ils n'ont pas tort. Il est vrai qu'une région bruxelloise (imaginons un scénario par l'absurde), qui est région capitale, soit peuplée à 99% de francophones, que sa gestion soit uniquement le fait de Francophones et que ses relations bilatérales soient quasi exclusivement nouées avec la Wallonie. La spécificité de "région capitale" tomberait de facto. Or c'est bien ce statut particulier de Bruxelles qui a conduit à lui conférer un statut régional plein et entier, à peu de choses près comparable au statut des deux autres entités fédérées. Sur ce point, les Flamands n'ont donc pas tout à fait tort.
De même qu'ils n'ont pas tout à fait tort quand ils disent qu'il est trop facile d'exiger un refinancement par les deux autres régions alors que cette ville, qu'on le veuille ou non, est gérée en très large majorité par des Francophones.

Là où le bât blesse, c'est que quand les Flamands invoquent ces arguments (non dénués d'une certaine pertinence), ils ne disent pas tout. De la même manière d'ailleurs que les Francophones, parfaitement conscients des sous-entendus et des non-dits de la part de leurs homologues Flamands, ne daignent eux non plus mettre le doigt sur le noeud du problème. Et quel est ce noeud ? Eh bien, au-delà du statut régional de Bruxelles (d'un point de vue institutionnel), c'est bien de son statut territorial qu'il est question. Mais de cela, personne à ce stade n'ose parler.

Pourquoi ne demande-t-on donc pas une bonne fois pour toutes à Christ Peeters, en imaginant qu'on adopte un statut régional "particulier" pour Bruxelles (en raison de sa position de "région capitale"), quel serait le statut territorial de ce Bruxelles nouvelle mouture? Bruxelles serait-il à Bruxelles ... quelque spécifique que serait son profil institutionnel (ayant à répondre aux demandes des Francophones comme des Néerlandophones) ... ou Bruxelles serait-il en territoire flamand ?

Allez ... je vous rassure. Bien sûr que l'on connaît la réponse. Pour Peeters, cela ne fait pas un pli, Bruxelles est en territoire flamand. Et c'est bien là que se situe le problème.
Mais vicieux, comme toujours, nos amis flamands ont bien compris quelle était le talon d'Achille de la position francophone, a fortiori quand ces mêmes Francophones proclament unilatéralement une "fédération walobrux". Pourquoi donc ne pas tout simplement souscrire à une réforme institutionnelle telle que le prévoit l'esprit de la constitution, eu égard au profil institutionnel particulier de cette ville capitale, mais en même temps exgier une reconnaissance pleine et entière en contrepartie d'un statut territorial de Bruxelles plein et entier. En agissant de la sorte, nous amènerions au moins nos amis flamands à battre clairement leurs cartes.

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 07 avril 2011

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@ Tournaisien
"Les Flamands remettent en cause un statut de Bruxelles qui serait équivalent au statut de région de la Flandre et de la Wallonie, au prétexte que cette région a un rôle spécifique en sa qualité de capitale du royaume. Sur le principe ils n'ont pas tort. Il est vrai qu'une région bruxelloise (imaginons un scénario par l'absurde), qui est région capitale, soit peuplée à 99% de francophones, que sa gestion soit uniquement le fait de Francophones et que ses relations bilatérales soient quasi exclusivement nouées avec la Wallonie. La spécificité de "région capitale" tomberait de facto."

Les villes d'Ottawa et Berne sont pourtant bien les capitales "unilingues" de pays multilingues, non?

Écrit par : pazunbrin | jeudi, 07 avril 2011

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Dans le cas d'Ottawa, c'est exact. Dans celui de Berne, c'est à nuancer. Berne, quoique germanophone, est une ville où le français est pratiqué couramment.

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 07 avril 2011

Non non, il n'y a pas d'autre langue officielle a Berne que le Suisse Allemand.

Et que dire du Luxembourg, ou l'on apprend le Luxembourgeois a la maternelle, le francais en primaire, l'allemand au secondaire et ou le droit est exclusivement exerce en francais, ou l'administration du cadastre ne se fait que exclusivement en allemand et ou le Luxembourgeois .... ne sert pas. C'est etonnant quand meme, et pourtant ca marche !

Écrit par : kermit | jeudi, 07 avril 2011

Le canton de Berne est officiellement bilingue allemand / français, ce qui vaut bien évidemment pour la ville de Berne, même si la majorité des francophones du canton habite les arrondissements du Jura bernois et de Bienne. Ils sont d’ailleurs représentés au niveau du Grand Conseil et même, si je ne m’abuse, en légère surreprésentation. Cette représentation est garantie aux deux arrondissements par un statut légal particulier :

http://www.sta.be.ch/belex/f/1/102_1.html

Il y avait aussi, en son temps, une association qui militait pur une option totalement bilingue de l’enseignement, ce depuis la maternelle. Mais bon, ça date d’une petite dizaine d’années.

Écrit par : Canard | jeudi, 07 avril 2011

je sais pas si vous connaissez ottawa (anglophone), mais c'est juste sur la frontiere du quebec et de l'ontario jsute en face de l'autre cote de la riviere vous avez hull au quebec qui est francophone. donc en pratique ottawa est bilingue
en partie

tant que la belgique existe, oui bruxelles peut rester sa capitale. mais si les flamands se barrent, c'est aux bruxellois (et aux habitants de la peripherie) de decider de leur sort. ca me semble quand meme pas tres complique sauf pour des flamingants qui veulent le beurre l'argent du beurre et baiser la cremiere (ce qu'aucun peuple meme les politicards wallons dans lesquels on rentre comme dans du beurre, ne peuvent accepter)

personellement j'ai aucun probleme avec le fait qu'on parle plusieurs langues (y compris le NL) dans la capitale de l'europe contrairement aux flamingants complexes qui violent chaque jour la constitution belge (pourtant tres explicite et tres detaillee en ce qui concerne l'usage des langues) et interdisent les autres langues (anglais, francais) en peripherie. comme a overijse par exemple ou le bougmestre taré flamingant fait intimider les commercants qui affichent en francais et a institue un systeme de delation linguistique (taalloket).

Mr maingain, assez cultivé quand meme apparemment, a aussi effectivement demontre que l'extremisme flamingant allait bien plus loin qu'au canada et en suisse (jura par exemple) . l'universite de Mcgill a montreal est anglophone alors que montreal est au quebec. On sait par contre ce qui est arrive avec l'universite de louvain en 1968, vielle universite du moyen-age dont les premiers cours etaient en latin.

Écrit par : wooncode | jeudi, 07 avril 2011

@ canard
Mon vieux, het Kanton Bern is helemaal niet officieel tweetalig. Het kanton is enkel de facto tweetalig, net zoals Wallis en Freiburg (Graubunden is drietalig).
In Zwitserland zijn er slechts 3 steden (districten) officieel tweetalig: Biel, Freiburg en Murten.
Zelfs uw eigen link geeft duidelijk weer dat enkel het District Biel tweetalig is.
Ik stel voor om de eerste klinker van uw naam te wijzigen naar o.

Écrit par : OCMW de FreinOuest-Saint-Denis en Vieux Lys | vendredi, 08 avril 2011

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@ wooncode
Liegen is blijkbaar de hoofdeigenschap van de franstaligen.
De Vlamingen schenden de grondwet helemaal niet. Het vrij gebruik der talen in het openbare leven is evenzeer gewaarborgd in Vlaanderen als in Wallonië of Brussel.
Julie franstaligen verwarren dit blijkbaar steeds weer met de regelgeving op het gebruik der talen in gerechtszaken en in burgerzaken, m.a.w. in de relaties tussen burgers en overheid. Het gebruik is hier veel strikter, en terecht trouwens want de overheden zijn geen vertalers- en tolkenbureau.
En als jullie daarover willen gaan zeveren dan zullen wij eens een boompje opzetten over het ronduit racistische en facistische verleden van de franstaligen in belgie op dat vlak.

Écrit par : OCMW de Malines-sur-Meuse | vendredi, 08 avril 2011

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"racistisch en fascistisch" betreffende "Francofonen" is een amalgaam. Dit is hier niet toegelaten.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 15 avril 2011

@ wooncode,

Avec un tel pseudo, j'imagine que vous vous intéressez également au "Wonen in eigen streek" :-)) ?

Dans l'affirmative, voici une petite info toute fraîche : « Wonen in eigen streek » : l’arrêt de la Cour constitutionnelle prouve que l’argumentation de la Région flamande n’est pas convaincante quant au respect du droit européen....(lire la suite : http://www.fdf.be/spip.php?article3668

Écrit par : Denis | vendredi, 08 avril 2011

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