mercredi, 18 mai 2011

Virus négationniste au CD&V.

Ce qui est honteux dans l'attitude des partis démocrates flamands, c'est qu'en faisant mine de « comprendre» la loi négationniste du Vlaams Belang (voir plus bas), ils disent en quelque sorte aux Flamands : « vous avez tous collaboré, mais vous aviez de bonnes raisons de le faire». Double mensonge. Aux élections de 1938, à peine 14 % des Flamands ont voté pour le VNV (parti national-socialiste et antisémite flamand). Pas pire que la Hollande ou la France d'aujourd'hui. Dire ou faire mine que la Flandre était un pays de collabos est donc une véritable insulte envers tous ceux qui n'ont pas participé à cet incivisme organisé, c'est-à-dire, la grande majorité des Flamands d'alors. Or, en permettant l'examen de la Loi du Vlaams Belang, les partis flamands pratiquement unanimes (à l'exception remarquable de Groen!) donnent corps à ce fantasme qui n'arrange en fait que les extrémistes qui, depuis 1946, travaillent d'arrache-pied à la reconnaissance du fait que les collaborateurs n'étaient rien d'autre que des héros. 


 

Treblinka (1 million de morts)
Aujourd'hui, ce n'est pas la collaboration qu'il faut oublier, c'est cet effarant succès des héritiers de l'ordre nouveau et d'un antisémitisme féroce qu'il faut mettre à l'index. Mais avec le CD&V qui confond Daens et August Borms (Wikipedia vous aidera) et une presse néerlandophone qui omet systématiquement d'expliquer correctement de quoi il est question aux lecteurs et téléspectateurs flamands, ça va être difficile. Révisionnisme congénital : lorsque dans une chronique du Standaard, Bart De Wever prétendait en dépit des évidences que c'était la Wallonie et non la Flandre qui refusait de regarder sa collaboration en face, son frère, Bruno, a pu expliquer dans un article d'une demi-page que Bart racontait — en substance — n'importe quoi. Mais son interview parut dans De Morgen, qui n'est pas De Standaard, et non pas à la une du journal, mais à la quatrième ou cinquième page. Les autres médias flamands ont pris bien soin de ne pas contredire le mamamouchi de la frite anversoise. 

 

Birkenau (1,5 million de morts)
Ce ne sont pas les Flamands qui ont peur de leur histoire — et ils n'ont pas à en avoir peur du reste —, mais les flamingants et leurs élèves qui ont noyauté la politique et la presse. Le pompon revient au président du Parlement flamand, Jan Peumans, qui a qualifié les résistants (qui ont abattu son oncle Juul Peumans sur ordre de la Résistance) de «crapules de rue», de «lâches» et «d'assassins», sans même rencontrer la moindre résistance médiatique, ni en Flandre (à l’exception remarquable d’Humo), ni en Francophonie. Jan Peumans est un révisionniste qui n'est pas à sa place à la tête de la démocratie flamande : son oncle était l'un des assistants de Théo Brouns, dont une phrase est restée tristement célèbre : « Nous préparerons pour les Juifs une fin, une catastrophe plus abominable que tout ce qu'une génération ou un peuple ait jamais connu. La juiverie sera désagrégée tel un dragon hoquetant et gargouillant dans son sang d'écume». L'oncle de Jan Peumans était forcément un nazi. Bart De Wever reproche aux Francophones de ne pas connaître leur passé collaboratif, alors que dans son propre parti, on confond résistance et assassinat ; antisémitisme et flamingantisme.

Chelmno (340.000 morts)
Mais vous me direz que cela ne regarde que les Flamands. Je pense au contraire que ça regarde tous les Belges. Les deux sorties antisémites de Jan Peumans (lors de la fête nationale flamande du 11 juillet 2010 et lors du jeu télévisé De Pappenheimers) et son révisionnisme qui ne portait pas sur la résistance wallonne, mais bien sur la résistance flamande, auraient dû avoir raison de sa carrière. Cela étant, on ne devrait plus se faire beaucoup d'illusions sur les membres de la N-VA. Bart De Wever a lui aussi eu ses déclarations « négationnistes» à Anvers (Pierre Mertens passe en Chambre du Conseil ce 24 mai pour avoir qualifié Bart De Wever de négationniste d’où mes guillemets), qualifiant les excuses de la ville pour ses rafles coopérantes de «gratuites», et allant jusqu'à prétendre qu'il était «conscient de la controverse qui divise les historiens qui se sont concentrés sur l’histoire de l’Holocauste au cours des dernières décennies». Controverse ? Oui, il existe une controverse, entre les historiens négationnistes et les autres. Par cette phrase, De Wever donne crédit aux négationnistes. 

Sobibor (240.000 morts)
Mais pour en revenir au CD&V, c'est plus grave encore : il s'agit là du parti dont le premier ministre a géré la présidence tournante européenne, et de celui qui a donné à l'Union européenne son premier président qui, dans sa tour d'ivoire, se garde bien de commenter les agissements des démocrates-chrétiens en Belgique. Force est pourtant de constater que le parti d'Herman Van Rompuy était déjà à l'origine d'un décret de la Communauté flamande, appelé Décret Suykerbuyk, du nom de son auteur (CD&V) qui fut effectivement voté avec la Volksunie et le Vlaams Blok (actuel Vlaams Belang, parti fasciste et raciste) au Parlement flamand en 1998. Ce décret prévoyait une retraite annuelle supplémentaire de 500 euros aux «victimes de la guerre», en ce compris ceux de la guerre d'Espagne (républicains ou phalangistes), et faisait surtout l'amalgame entre les véritables victimes du nazisme et les ex-collaborateurs «rétablis dans leur honneur» ou graciés. Or, en 1961, tous les condamnés ayant purgé une peine de moins de 3 ans se sont vus rétablir dans leurs droits. Il en est allé de même pour ceux qui avaient été condamnés à des peines plus lourdes, pourvu qu'ils se fussent amendés par écrit. Autrement dit, le décret Suykerbuyk mettait sur le même plan des collabos repentis et les victimes des tortures de certains de ces mêmes collabos, notamment au camp de concentration belge de Breendonk. La Cour Constitutionnelle annula le décret parce qu'il n'était pas du ressort des communautés de prendre une telle mesure.

Bergen-Belsen (150.000 morts)
Il y a quelques mois, le Vlaams Belang a remis le couvert en présentant un texte carrément révisionniste à la Chambre fédérale, puisqu'il s'agissait d'effacer « pour l'avenir» tous les effets des jugements pour « prétendue» (sic) collaboration, mais aussi de prévoir une indemnisation des condamnés pour tous les problèmes financiers qu'ils ont pu rencontrer suite à ces condamnations et en cas de décès, de rembourser leurs héritiers jusqu'au troisième degré ! Ce faisant, le Vlaams Belang va bien plus loin encore que le décret Suykerbuyk puisqu'il donne un avantage financier aux partisans du nazisme. Autant rembourser les descendants d'Hitler ou de Laval pour tout ce que leurs aînés leur ont fait subir par leur attitude infâme ! Les partis francophones, avec les socialistes et les écologistes flamands, firent barrage et la loi négationniste passa à la trappe. Mais la semaine passée, c'est le Sénat qui voit arriver le même texte. Comme toujours, les partis francophones ont demandé que l'on vote l'examen de la Loi (en général, toutes les Lois sont examinées d'office). Et là, surprise : les socialistes flamands se joignent aux libéraux flamands, aux nationalistes flamands, aux fascistes flamands, et au parti d'Herman Van Rompuy, les démocrates catholiques (entre les guerres) du CD&V pour imposer à la nation belge d'étudier le texte de Loi négationniste en commission ! Il faut dire que pour le CD&V, ce n'était pas un coup d'essai. Le vote pratiquement unanime des Flamands (ou devrais-je dire des flamingants) pour l’examen de la Loi en commission provoqua un tollé en Belgique, pas seulement francophone : les résistants flamands, les associations flamandes de survivants de la Shoah, et bien d'autres néerlandophones se dressèrent contre cette abomination que d'aucuns — y compris chez les démocrates — ont osé présenter comme l'occasion de débattre du « problème».  

Dachau (30.000 morts)
Ce dimanche, l'honneur du pays s'est retrouvé piétiné par le ministre de la Justice (eh oui) Stefaan De Clerck, également CD&V, qui s'est permis à la RTBF de défendre la position de son parti en plaidant pour « un débat adulte» (sic) comme si le souvenir et la Mémoire étaient des enfantillages, et ajouta qu'il fallait être « prêt à d'oublier» (oui : oublier) parce que c'était « du passé» ! Oublier, au moment où toutes les organisations de survivants supplient l'Europe de préserver la mémoire, chaque mémoire ! Quelle honte ! Herman Van Rompuy s'est tu dans toutes les langues du monde. Le centre Simon Wiesenthal, pas : il a à juste titre demandé que l'on vire ce ministre-là pour son insulte globale à la résistance, aux déportés, aux soldats wallons comme flamands qui ont tenté de briser l'apocalyptique épouvante nazie. Le centre se pose bien entendu des questions sur le sens de la justice du ministre… de la Justice belge ! Et pensant se rattraper, Stefaan De Clerck a publié lundi un communiqué dans lequel il expliquait qu'il n'était pas question d'oublier, appelant néanmoins à un débat raisonné, et à « situer le passé à sa juste place et à l'appréhender de manière raisonnable». Monsieur De Clerck, la juste place où situer ce passé commence par 6,5 millions de vies. À peu près la population de la Flandre. C’est le plus raisonnable que l’on puisse faire. 

Buchenwald (56.000 morts)
Comment peut-on appréhender un passé aussi horriblement déraisonnable de « manière raisonnable» ? Je crois bien qu'au CD&V, on n'a pas pris la mesure de la Shoah, de l'épouvante que fut l'Occupation, des millions de morts que le nazisme a sur sa conscience, et partant, que les collabos comme Juul Peumans ont aussi sur leur conscience. L’on comprend mieux qu’on ait laissé 3000 personnes commémorer Staf De Clercq en 2004, qui avait exigé en 1941 que l’on extirpe les Juifs du peuple flamand, pour des raisons «de santé publique». Un nazi antisémite virulent à côté de qui le Maréchal Pétain était un tranquille vieillard. Les médias flamands se sont tus dans toutes les langues du monde, et même en néerlandais ! 

Mathausen (100.000 morts)
La ville d'Anvers, elle, a eu une attitude tout à fait honorable. Elle s'est excusée pour les rafles de Juifs que sa police a menées de manière tout à fait autonome allant jusqu’à ramener plus de Juifs que les nazis n’en avaient demandé. Mais dans le monde politico-médiatique flamand, personne ne songe apparemment à tirer le seul parallèle possible, tant en nombre de déportés que sur le principe d’une police collaborant de façon indépendante : c'était ni plus ni moins qu'une rafle du Vel d'Hiv' à l'échelle anversoise, une ville où s'était auparavant produit un pogrom qui a laissé 200 vitrines de magasins juifs épandus sur la rue sans que la moindre autorité locale n'intervienne ! Oui, Anvers fut l'une des villes les plus antisémites d'Europe avant et pendant l'occupation. Les Anversois ont retrouvé leur honneur perdu le jour où leur maire l’a reconnu plutôt que de proposer un oubli bien confortable. C’était un acte de courage. On en attend au moins autant du ministre de la Justice.

Majdanek (78.000 morts)
Mais Stefaan Declercq, le ministre en question, écrit dans sa lettre d’excuse : « après plus de soixante ans, le potentiel doit être là pour continuer à reconnaître la vérité entière, mais en même temps aussi pour travailler à la réconciliation, par exemple envers les générations qui descendent des condamnés.» La réconciliation ? Quelle réconciliation ? Les descendants de condamnés n'ont jamais été des coupables, que je sache ! De quelle réconciliation parle-t-il donc, sinon d'un oubli ou d'un pardon ? L'amnistie a eu lieu en 1961. Et il n'y en aura pas d'autre. On n'a pas à s'excuser auprès des descendants de nazis pour ce qu'eux ont pu subir. Ils doivent s'en prendre à leurs ancêtres, pas à l'État. Si des abus ont été commis, ils peuvent être examinés au cas par cas. Mais je suggère que l'on commence par les abus commis par les nazis flamands (et wallons) envers les six millions de personnes qui ont été liquidées sans la moindre humanité avec la complicité que quelques dizaines de milliers de Belges qui ont coorganisé les rafles, surveillé les convois, organisé la détention à la Caserne Dossin et à Breendonk. Quand on aura examiné chacun de ces cas-là, on pourra peut-être s'occuper des fils et filles de collabos. Pas une seule seconde avant.

Belzec (450.000 morts)
Je suggère donc au contraire aux démocrates de ce pays d'introduire un nouveau projet de Loi à la Chambre, qui assimilerait la collaboration entre 1939 et 1945 (certaines officines ont commencé à collaborer avant 1932 !) à une complicité de génocide et s'excuse auprès de toutes les victimes pour la participation des administrations belges, prises dans leur globalité, à la Shoah. On verra si le CD &V vote pour une mesure juste, ou s’il trouve une excuse de plus pour tenter encore de faire passer la Flandre collaboratrice pour une victime et la Flandre résistante pour une salope. « Nous devons cependant être en mesure de donner à ce passé sa juste place et d'en débattre raisonnablement», conclut notre ministre de la justice. Raisonnablement ? Jamais !

Et s’il y a un journaliste européen dans la salle, je le supplie qu’il demande à Herman Van Rompuy pourquoi son propre fils, membre du même parti que lui, a voté l’examen d’une loi négationniste au Sénat de Belgique. Ça serait un bon début ! Je suis curieux d’entendre sa réponse. 

00:56 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (101) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Votre indignation et votre colère sont les miennes.

Je suppose que les enseignants de Flandre n'ont pas, comme en Communauté Française, l'obligation, dans le cadre de l'éducation à la citoyenneté (qui se fait par le biais de divers cours, dont les cours philosophiques) de travailler sur le "devoir de mémoire", puisque l'éminent ministre CD&V n'a utilisé d'autre verbe que "oublier"...
(failli tomber de ma chaise, dimanche!!!)

Je vous rassure! Dans certains établissements de Wallonie, cela se fait, et bien! Et en prenant soin de faire tous les parallèles qui s'imposent avec l'époque contemporaine...!!!

Cela dit, je me demande si nous verrons Herman nous répondre sur ce blog, comme l'a fait Paul sur un autre sujet...

Écrit par : Juliette | mercredi, 18 mai 2011

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Je ne savais pas qu'en Communauté Française on donne des cours philosophiques à l'école !!?? A mourir de rire ... et vous le croyez vous-même ?

Écrit par : Peter | mercredi, 18 mai 2011

@Peter

Pour votre information, on appelle "cours philosophiques", les cours de religion et de morale non confessionnelle dispensés dans les établissements de l'enseignement officiel, c'est-à-dire l'enseignement organisé par la Communauté Française, les Provinces et les Communes.

Écrit par : Juliette | mercredi, 18 mai 2011

@Peter : évidemment, quand on pense dur comme fer que les Wallons sont des Untermensch, on a du mal à croire qu'ils ont même des écoles…

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

Marcel, quand je lis les réactions sur votre blog, je commence á m'en douter !

Écrit par : Peter | mercredi, 18 mai 2011

Les paroles de Stefaan De Clerck me font encore saigner les oreilles. Il ferait bien de prendre ses responsabilités comme ce fameux jour où un certain ennemi public numéro un s'était fait la belle, et cette ca serait que ca soit une retraite pour l'éternité.

Écrit par : john moisant | mercredi, 18 mai 2011

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Merci Marcel pour ce travail remarquable et constant d'information et de réflexion.
Pour ce qui est de S De Clerck, même si le mot "oublier" a pu lui échapper, cela nous permet de percevoir sa pensée sur la question de la collaboration en Flandres.
Si pas de constater à quel point les opinions divergent entre nord et sud du pays.
Personne n'y changera rien. Ni EDR, ni BDW.
Par contre, seul l'électeur pourra... un jour prochain?... mettre le point (rouge) d'orgue à la triste pantalonnade qui ne dure que depuis trop longtemps.

Écrit par : korrigan8 | mercredi, 18 mai 2011

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Les flamingants ont une mémoire à géométrie variable.
Ainsi, lors de son discours d'adieu au Parlement, Francis Van den Eynde (VB) s'est longuement étendu sur les injustices faites au peuple flamand depuis la nuit des temps (video visible sur son site http://www.francisvandeneynde.org/).
Lorsque des quolibets ont fusé des bancs francophones, lui suggérant de continuer son discours en allemand, l'intéressé a répliqué qu'il "voyait bien où on voulait en venir", mais que ces faits "étaient un passé lointain".
Quelques minutes après, il sortait l'exemple de son aïeul ayant été victime d'injustice linguistique en 189..!?
Assez curieux cet empressement des flamingants à oublier le passé récent, mais à sans cesse mettre en avant des faits vieux de plus de cent ans pour justifier leur haine, leur rancoeur et leur acharnement envers les francophones.

Écrit par : pazunbrin | mercredi, 18 mai 2011

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Cette proposition loi est-elle négationniste? Elle ne semble pas dire que rien ne s'est passé. Elle dit que ce qui s'est passé n'était pas si grave. Cette proposition de loi n'est-elle pas tout simplement fascisante?
Peu importe en fait. C'est complètement révoltant, quel que soit l'adjectif idoine. Et c'est pour moi le signe le plus fort de l'irrémédiable divorce vers lequel nous allons. Je pouvais suivre les Flamands sur leurs frustrations liées à la politique économique, sur leur rejet du PS, sur leur inquiétude face à la tache d'huile linguistique francophone autour de Bruxelles. Mais cette tendance à l'extrême droite, largement soutenue par presque tous les partis flamands me choque profondément. Vous dénonciez cet état de fait depuis longtemps, Marcel. Je croyais que c'était le fait d'un partie marginale de la population. Je vois maintenant qu'il s'agit d'une lame de fond. C'est désolant.
Tirons l'échelle!

Écrit par : serge | mercredi, 18 mai 2011

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Marcel, er komen NOOIT excuses, integendeel ! Leg je daar maar bij neer.
En het feit dat alle Vlaamse partijen, behalve Groen!, het voorstel ter bespreking hebben goedgekeurd, wijst erop dat wij in Vlaanderen échte democraten zijn ! Daar kunnen de franstaligen nog eens een puntje aan zuigen.
Wat jullie niet bevalt mag zelfs niet besproken worden. Partijen die nationalist zijn moeten uitgesloten worden. Jullie verklaren het VB zomaar niet-democratisch. Maar ik moet het eerste bewijs daarvan nog altijd horen/lezen. Toch vinden jullie dat je die partij zomaar mag uitsluiten (bvb. geen debatten op rtbf).

Écrit par : Peter | mercredi, 18 mai 2011

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Vlaams Belang : Vereerlijking van Dhr Staf De Clercq lijkt mij al voldoende om over een nostalgische, antidemocratische partij te spreken.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

Verheerlijking van Dhr. Charles Rogier (la Belgique sera latine ou ne sera pas) lijkt mij dat ook. En die heeft zelfs een plein naar zich vernoemd gekregen, en inspireert tot op de dag van vandaag duizenden aanhangers van het fdf.

Écrit par : thomas | mercredi, 18 mai 2011

Comparer la fondation de la Belgique et le nazisme, c'est encore une forme de négationnisme. La Belgique n'a pas assassiné industriellement 6 millions de Juifs, et encore moins 6 millions de Flamands. Merci de ne pas comparer l'incomparable, vous montrer par là même que vous n'avez pas pris la mesure de la Shoah. Je vous suggère d'aller suivre un cours de philosophie en Wallonie, ça vous serait bien utile.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

Envisager l'extermination de la culture et langue d'une population n'est pas DEMOCRATIQUE non plus, c'est ça que je veux dire. Je ne fais pas de comparaison avec le Shoah, et je ne le nie surtout pas.

Écrit par : thomas | mercredi, 18 mai 2011

Ahaha, bien envoyé Marcel :)

Écrit par : Netra | mercredi, 18 mai 2011

Charles Rogier n'a apparemment jamais rien dit de tel. Cette phrase serait d'un nommé Raymond De Weerdt, un Wallingant qui a francisé son nom en Raymond Colleye, et aurait été énoncée en 1915, pendant la « Flamenpolitik » donc…

http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Charles_Rogier

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 18 mai 2011

@Thomas : "Envisager l'extermination de la culture et langue d'une population n'est pas DEMOCRATIQUE non plus, c'est ça que je veux dire. "
Bah, c'est pourtant ce qui se passe en Flandre depuis 50 ans, et on devrait leur obéir parce qu'ils sont majoritaire et que donc ne pas obéir à un flamand, ce n'est pas démocratique...

Écrit par : Nicolas | mercredi, 18 mai 2011

@Franck : la Propaganda-Abteilung du Vlaams Belang est diablement efficace !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

Mijn beste Marcel, ik heb het gevoel dat je een beetje aan het einde van je Latijn aan het geraken bent !? Zo agressief in je reacties ! Zou je niet beter arguménten proberen vinden, of heb je er geen ?

Écrit par : Peter | mercredi, 18 mai 2011

@ Marcel

Je salue votre lutte contre le fascisme.

Ne voyez-vous donc pas que dans votre propre région, Bruxelles, il y a un antisémitisme très virulent chez grand nombre des bruxellois, ainsi qu'un intolérance et agressivité envers les homosexuels (autre caractéristique du fascisme), qui ne se sentent pas à l'aise dans votre région.

Autre exemple, quand j'étais dans le métro à Bruxelles. Il y avait un jeune couple d'amoureux (16-17 ans) qui s'embrassaient en public dans le métro. J'ai vu un homme d'environ 40 ans donner un coup de pied dans le dos du garçon, disant: "On fait ça à la maison!" La fille et le garçon étaient horrifiés par les actes de ce fasciste, et personne n'a osé réagir (moi inclus, parce que ce fasciste avait beaucoup d'amis fascistes autour de lui)

Je me suis dit que j'étais heureux que ma fille habite en Flandre.

Écrit par : thomas | mercredi, 18 mai 2011

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This is a Flanders bashing blog !:)

Écrit par : luc | mercredi, 18 mai 2011

@Thomas : oui, et c'est un problème. Mais ce n'est pas avec une réforme de l'État ou avec des lois négationnistes qu'on le résoudra. L'antisémitisme des musulmans est surtout dû à l'attitude d'Israël. Quant à l'homophobie, elle existe aussi dans les groupuscules fascistes flamands, comme le NSV ou le Vlaams Belang.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

Je pense que ce problème d'intolérence est beaucoup plus imminent à Bruxelles qu'en Flandre. Il ne s'agit pas d'un groupuscule comme en Flandre, mais de presqu'un tiers de la population. Dommage que votre lutte contre le fascisme, le barbarisme et l'intolérance est tellement sélective

Si vous tenez aux Droits de l'Homme, comment pensez-vous qu'on va résoudre ce fascisme imminent? Que proposez-vous?

Écrit par : thomas | mercredi, 18 mai 2011

@Thomas : il ne s'agit pas de fascisme, mais d'intégrisme. Ce n'est pas une question politique et sociale. Tant qu'on n'aura pas réglé les questions politiques, on ne peut pas s'attaquer au social. Sans un système de valeurs clair dans la société, on ne peut pas la tirer en avant.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

@Thomas : c'est une déclaration de Charles Rogier. Ça n'est certainement pas tout Charles Rogier. Et il faut le replacer dans le contexte de l'époque. Il n'a jamais insinué qu'il fallait exterminer qui que ce soit.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

Fascisme ou intégrisme, peu importe, l'un n'est pas mieux que l'autre.

Je n'aimerais pas non plus vivre dans un pays où le sharia est en viguer, où le créationisme est en vigueur, où les femmes occidentales sont insultés de sale pute tous les jours parce qu'elles sont occidentales, où ma fille risque d'être violé parce qu'elle n'est qu'une pute occidentale, où certains gens sont INTOLERANTS et IRRESPECTUEUX parce que persuadés qu'ils sont mieux que le reste des gens et que seulement eux iront au paradis parce qu'ils croient une certaine comte de fé inventé datant d'avant le Moyen Age, où 99% des gens voudraient pendre leur propre fils s'il était homo, et j'en passe. Et tout ça 2 siècles après les Lumières

Vous dites: "Tant qu'on n'aura pas réglé les questions politiques, on ne peut pas s'attaquer au social. Sans un système de valeurs clair dans la société, on ne peut pas la tirer en avant."

La réalité, cher Marcel, c'est que vos dirigeants politiques n'ont pendant des décennies RIEN fait pour éviter cet avènement de l'intégrisme, au contraire ils l'ont rendu possible en stigmatisant de raciste/fasciste ceux qui le critiquaient. C'est ça le système de valeurs clairs dans la société PS?

Si vous continuez de cibler l'un en restant aveugle pour l'autre, vous vous reveillerez dans une un régime totalitaire bien avant moi.

Écrit par : thomas | mercredi, 18 mai 2011

@ thomas

doe u geen moeite.....

als er al een probleem is met integrisme in Brussel dan is dat per definitie de fout van de vlamingen die op een onaanvaardbare wijze de tweetaligheid in Brussel willen afdwingen en daardoor alle jobs inpikken... natuurlijk is het daarom dat bepaalde jonge brusselaars radicaliseren en tekens van integrisme vertonen...

eens de federatie of fusie Wallobru een feit is en men de vermaledijde tweetaligheid heeft afgeschaft en de pendelaars (die er trouwens niet meer zullen zijn, maar soit) kan belasten in Brussel, zullen alle problemen verdwijnen als sneeuw voor de zon en zullen bepaalde buurten en inwoners als vanzelfsprekend ineens de grootste humanisten worden en tolerant voor westerlingen, joden en homo's....

et zeg dat onze franstalige vrienden op dit forum het gezegd hebben...

Écrit par : des | mercredi, 18 mai 2011

@Thomas : l'intégrisme n'est pas l'apanage des Bruxellois. Je vous invite à vous intéresser à celui qui fleurit à Anvers. Mais évidemment, plus vous ferez l'amalgame de toute une population sur base d'un certain nombre de cas (que je ne nie évidemment pas) et de l'intégrisme qui ne touche pas, très loin de là, l'ensemble de la population musulmane, plus vous alimenterez cet intégrisme. Il faut combattre l'intégrisme, et je suis bien d'accord qu'on a laissé les salafistes s'emparer de la communauté musulmane de Belgique, par mépris et par opportunisme. Mais ça n'est pas une exclusivité bruxelloise. Il se fait juste que c'est à Bruxelles, puis en Wallonie que les étrangers sont les plus nombreux (la langue française,vous savez bien, cette langue internationale, n'y est pas pour peu). Et vous pensez que cela vous permet de présenter les Francophones comme des incapables. Mais vous, en Flandre, êtes si mal armés pour gérer la mixité sociale, que vous avez vu le Vlaams Belang raciste récolter 24% des voix et près de la moitié à Anvers. Si vous trouvez que c'est une réponse brillante aux problèmes posés par l'intégrisme, je vous trouve très optimiste.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

Marrant. Quand on met le doigt sur certaines compromissions de politiciens flamands, les commentateurs du Nord s'attaquent… à Charles Rogier (pour des propos qu'il n'a pas tenu), aux Wallons, aux Bruxellois, et quand ils sont totalement à court d'arguments, aux Musulmans de Bruxelles, qui ne sont pas tous antisémites ni homophobes, très loin de là. Voyez-vous, ce que vous ne comprenez pas, c'est que je suis solidaire aussi bien des Flamands démocrates que des musulmans démocrates, et très opposé aux Flamands fascistes comme aux musulmans intégristes. Ils ne s'ont qu'une seule et même forme d'intolérance, sauf qu'elle s'articule de façon politique chez les uns et religieuse chez les autres. Et oui, donner du travail à des gens qui n'en ont pas, c'est la plus sûr manière de faire reculer l'intégrisme.

Mais bon, pour défendre "la Flandre", vous attaqueriez n'importe quelle population. Allez, les gars, allez au bout de votre logique : aller retirer votre carte du parti chez Filip Dewinter, rue de la Rafle 88, 2000 Antwerpen.

@Des : j'attendais un plus haut niveau de votre part.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

@Marcel

Adieu les préjugés sur les flamands "racistes" et les francophones "tolérants":

Les gens d'origine marocaine se sentent mieux dans des villes néerlandophones que dans des villes francophones:

http://www.brussels-platform-armoede.be/bwr/upload/BPA-nieuwsbrief_14.pdf

Écrit par : thomas | mercredi, 18 mai 2011

@ marcel

et moi j'attendu un plus haut niveau de vous en ce qui concerne le focus de vos opinions...

laisse moi être clair et je l'ai déjà dit auparavant... je suis totalement contre n'importe quel amnestie.... je suis éduqué par des grands parents et parent qui détestaient les collaborateurs et qui crachaient sur la télé quand ils voyaient un "pruis" ou "ne zwette"....

donc, oui, c'est aberrant que les partis politiques discutent la proposition du VB, ainsi que les propos du ministre de la justice....

mais j'ai quand même l'impression que cela est utilisé par vous et vos internautes pour taper sur les flamands.... vous avez aussi argumenté que la presse flamande n'y mentionne rien et que nous sommes comme des moutons dans le noir, bref des ignorants....

c'est évidemment totalement faux.... vous avec lu les derniers jours les commentaires de Pauli, Reynebeau, Luc Huyse etc.. dans le DS et le Morgen fustigant les politiciens flamands? apparement non, sinon on pourrait pas dire que la presse flamande n'en parle pas et communique une pensée unique....

Écrit par : des | mercredi, 18 mai 2011

@Thomas : eh bien, faites-la donc, votre Flandre si formidable. Faites-la sans nous. Vous n'êtes pas fatigants à toujours vouloir prouver que vous faites mieux, vous êtes totalement épuisants. Allez, allez donc humilier un autre "peuple" que "les Francophones". Ça nous fera des vacances.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

je ne fais que défendre ma région face aux attaques, insinuations et préjugés que je lis sur votre blog.
Je n'irai jamais sur un French-bashing blog pour attaquer les francophones (si ça existe), je défends ma région sur un Flemish-bashing blog.

Écrit par : thomas | mercredi, 18 mai 2011

@Des : Luc Huyse était à quelle page du Standaard ? Quand à Reynebeau, quel politicien flamand l'a houspillé un certain 11 juillet 2011 ?

Ce n'est pas critiquer les Flamands que de dire que leur presse fonctionne surtout dans une direction, toujours la même. Et franchement, si j'étais néerlandophone, vous auriez signé avec moi. Dans mon texte, je rappelle que les Flamands n'ont justement pas collaboré au point où on le dit. Et que c'est pour cette raison-là, d'abord, que je trouve les déclarations de De Clerck inacceptables. Mais voilà, ce qu'on entend en retour, c'est Degrelle, Degrelle et encore Degrelle. Les Flamands qui écrivent ça ne comprennent probablement pas que c'est justement le fait qu'on rembourse les héritiers de Degrelle qui choque les Francophones. Alors, si en Flandre cette idée paraît si normale que tous les partis flamands entrent dans cette mascarade, c'est soit parce que les Flamands sont des fachos de naissance, et je sais que ce n'est pas le cas, soit parce qu'il y a un problème d'ambiance, d'éducation, de classe politique ou de presse. Je crois à cette seconde possibilité. Je ne comprends pas que ça vous choque. Les Bruxellois sont conscients de leurs problèmes, les Wallons aussi. Maintenant, à votre tour de regarder les vôtres en face plutôt que de toujours regarder ailleurs. Vijf minuten politieke moed.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

@Thomas : French bashing blogs de référence : HLN.be, destandaard.be, gva.be, deredactie.be… 

La question est : qui défendez-vous ? Les "Flamands" (si ça existe) ? Ou vos politiciens et vos médias ? Vous noterez que je n'attaque jamais les "Flamands". Il n'y a donc rien à défendre de ce côté-là. Je suis d'ailleurs probablement un des rares à affirmer que l'on n'est pas forcément nationaliste parce qu'on vote pour des partis nationalistes. Je crois que ça disculpe la population de Flandre. Sinon, un "peuple" qui vote à 47% pour des nationalistes identitaires, vous appelleriez ça comment ?

Quand je vais à LCi ou à la BBC en précisant bien qu'il ne faut pas faire l'amalgame entre les Flamands et leurs politiciens, je vous jure bien que je défends mieux les Flamands que quand vos politiciens jouent à vlaams, vlaamser, vlaamst, en utilisant en plus un passé qu'ils feraient mieux de travailler, au lieu de tenter de l'oublier.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

@ marcel

on the opinion pages you will find Huyse..

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=NM3A6VKG

Écrit par : des | mercredi, 18 mai 2011

@ marcel

une dernière chose... oui vous avez raison que sortir Degrelle pour éviter de regarder ce qui est pourri dans une certaine flandre flamingante est évidemment stupide...

lisez attentivement l'article de Huyse en ce qui concerne le "onverwerkt verleden" et comment en sortir.... c'était mon prof à Leuven et il est vraiment génial...

quel est votre problème avec Marc Reynebeau? je lis tous ses columns et il est certainement pas un flamingant, au contraire...

Écrit par : des | mercredi, 18 mai 2011

@Des : ik weet het. ik heb het artikel al 's ochtends gelezen, maar je moet er naar zoeken. De eerste pagina was te veel voor Huyse ?

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

@Des : ai-je dit que je n'étais pas d'accord avec Huyse ? Je suis au contraire d'accord avec lui dans les grandes lignes. Quand à Reynebeau, je n'ai aucun problème avec lui. C'est la N-VA qui a un problème avec lui.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

Il est clair que les démocrates, les vrais, refuseront toujours de discuter une loi qui bafoue la démocratie.

L'intolérable est et reste intolérable, au nom des valeurs mêmes sur lesquelles se fonde tout système démocratique, dont la moindre n'est pas que "UN ÊTRE HUMAIN = UN ÊTRE HUMAIN".

"Oublier", comme le propose si démagogiquement le ministre de la Justice (?), c'est passer l'éponge sur les crimes racistes odieux qui ont été commis au nom d'une idéologie raciste tout aussi odieuse. Et il est encore moins acceptable d'en discuter: il est des valeurs non négociables car elles visent à assurer une vie en harmonie au sein de la société, dans le strict et indispensable respect de l'autre.

Accepter de discuter, c'est implicitement reconnaître qu'il puisse y avoir des "exceptions", des "excuses", pour ceux qui ont, par manque d'esprit critique, par bêtise, frustration ou, plus grave, par conviction, réduit ou contribué à réduire des êtres humains à l'état de "choses", par leurs actes ignobles.

Écrit par : Juliette | mercredi, 18 mai 2011

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@Juliette : mais on peut revoir la sévérité de certains jugements. Ça, je n'ai jamais été contre. Mais au cas par cas, par une révision de jugements à la demande du client, selon les Lois en vigueur à l'époque. À mon avis, pas mal de gens se verraient condamner une seconde fois !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

Voici une saine lecture pour notre cher ministre de la Justice et ses accolytes qui ont la mémoire bien courte quand cela les arrange...
“Le vétéran. Onze ans dans les camps de concentration ». Par Carl Schrade. Editions Fayard

Écrit par : Stéphane | mercredi, 18 mai 2011

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Natuurlijk kiest Marcel voor Daens, die met hangende pootjes in het Frans bij zijn franstalige meerderen bedelde voor goedkeuring, terwijl Borms zijn beulen in het gezicht spuwde.

Maar zoals onze grootste schrijver al voorspelde komt de tijd van de rehabilitatie van Borms nader.

[Suit un poème sur le nazi August Borms, que j'efface bien sûr parce qu'il s'agit pour moi de rien de moins que la sacralisation de la collaboration, du nazisme, et de la stratégie d'élimination des Juifs de la société flamande par les nazis flamands dont Borms était l'idole, l'égérie, le porte-drapeau]

Écrit par : Lieven (imbeciel) | mercredi, 18 mai 2011

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Il s'agit sans doute du poème de Elsschot, un de nos écrivains les plus célèbres? Cet œuvre mérite mieux que votre censure....

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | mercredi, 18 mai 2011

@Wanda

Alleen belgisistische schrijvers die collaboreren met de franskiljons zijn toegelaten op deze blog.

Écrit par : Lieven (imbeciel) | mercredi, 18 mai 2011

C'est bien, Lieven, continuez à vous montrer tel que vous êtes.

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 18 mai 2011

@Wanda : Borms étant un collaborateur, et un nazi convaincu (de par ses actes), tout poème qui lui rendrait hommage est un texte négationniste. Point.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

Bonjour,

Il ne doit quasiment plus y avoir de bénéficiaire potentiel d'une telle loi d'amnestie -- les plus jeunes devraient avoir 84 ans.

Discuter des bénéficiaire -- et de leur actes -- n'a donc pas grand intérêt. Il me semble plus intéressant de voir ce qui es sous-tendu par ce vote en terme de politique actuelle.

Et je pense qu'il ne s'agit que de faire un peu monter la pression communautaire, voir de démontrer que Di Rupo était malhonnéte quand il a proposer d'ouvrir ce dossier.

Je ne pense pas qu'il y ai une majorité en flandre ( sans même parler des francophones ) pour faire passer cette proposition.

Est ce que vous ne vous demandez pas si réagir comme un taureau quand on ajite un chiffon rouge est la meilleure solution ?

Écrit par : Olivier | mercredi, 18 mai 2011

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Malheureusement cette loi ne se limite pas à l'indemnisation des "victimes"... mais prévoit aussi l'indemnisation de leur famille jusqu'au 3ème degré (il me semble)... donc, comme l'écrit Marcel, les enfants, petits-enfants, frères et soeurs ainsi que la descendance de ceux-ci (je ne sais plus exactement comment fonctionnent les degrès de parenté, mais c'est légalement bien défini) peuvent introduire les demandes d'indemnisation... donc si il existe des filiations de Degrelle, Borms, enz, enz... et bien on peut les alerter, ça va être bientôt leur grand moment de faire des affaires si cette loi inique est votée...
Bien sûr je suis aussi convaincu que des descendants de collaborateurs sont tout-à-fait fréquentables et ont des idées tout-à-fait différentes que leurs aïeux... d'ailleurs si j'ai bien lu (mais je n'ai pas vérifié si ce n'est pas une légende urbaine) le grand-père de De Winter (oui, le VB-De Winter) aurait été résistant...

Écrit par : Alain | mercredi, 18 mai 2011

Un peu hors sujet mais je trouve que ce matin et coté francophone pour une fois, on vient d'atteindre le summum absolu de la connerie intersidérale:

Laurent Louis imagine un permis pour avoir des enfants!!

Le député Laurent Louis a lâché sur Twitter l’idée d’un stage parental pour « tout couple ou personne souhaitant avoir un enfant. »

(je pense que même à la NVA on en voudrait pas, au VB je ne sais pas?)

Je propose un permis pour devenir homme politique démocrate!

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-05-18/laurent-louis-imagine-un-permis-pour-avoir-des-enfants-840763.php

Écrit par : dissy | mercredi, 18 mai 2011

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Pourquoi revendiquer un discours soi-disant adulte sur la collaboration et son amnistie maintenant ? Deux historiens comme Bruno De Wever (Ugent) et Pieter Lagrou (ULB) jugent le sujet désormais largement étudié et clos. Il n'y a pas de divergence de vues entres historiens des deux communautés : voir Le Soir 17 mai, page 15. La loi Vermeylen existe. Non, ce qui gêne dans l'initiative du Ministre De Clerck, c'est le manque de prudence et de rigueur juridique dans les termes (oubli !) alors que le devoir de mémoire s'impose, le moment très mal choisi (crise de régime) et l'opportunité d'intervenir dans une initiative sénatoriale menée par le VB. Alors pourquoi ? Pour en finir avec le caractère infréquentable des accointances de la NVA avec des milieux nationalistes qui se revendiquent héritiers du VNV et du Verdinaso; ce qui gêne la stratégie de M. De Clerck dans sa volonté d'union entre le CD&V et la NVA ? La question est posée. M. Francis Delpérée aura le mot final : « Pas de débat serein à partir de la proposition du VB » « Stefaan De Clerck a commis une erreur politique et juridique » en évoquant dimanche une possibilité d'oubli pour les anciens collaborateurs condamnés après la Seconde guerre mondiale, a souligné Francis Delpérée. Le ministre « a reconnu lundi cette erreur en disant qu'il regrettait le mot 'oublier', ajoutant qu'il veut ouvrir un débat serein », a commenté le sénateur. « Je dis tout de même à Stefaan De Clerck : un débat serein, mais pas au départ d'une proposition qui vient d'un parti non-démocratique -le Belang

Écrit par : Observateur BXL | mercredi, 18 mai 2011

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En France mais serait bien utile chez nous aussi:

http://citoyens-resistants.fr/

Écrit par : dissy | mercredi, 18 mai 2011

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Nous sommes en 1936 ....même dans le milieu culturel à présent!

Lars Von Trier « comprend Hitler »!!

Le réalisateur danois Lars Von Trier a suscité le malaise à Cannes en professant sa sympathie pour Hitler qu'il « comprend » et jugé qu' « Israël fait vraiment chier ».

http://www.lesoir.be/culture/cinema/2011-05-18/lars-von-trier-comprend-hitler-840793.php

Écrit par : dissy | mercredi, 18 mai 2011

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@Dissy Putain ! Mais c'est hallucinant. C'est vraiment pas le moment "d'oublier" !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

En tout cas, que ce soit Charles Rogier ou Fernand Colleye ou un autre qui ait forgé cette remarquable locution 'La Belgique sera latine ou ne sera pas !', il aura certainement une grande satisfaction posthume. En effet, à l'évidence la Belgique n'est pas latine, et il est tout aussi évident qu'elle vit les dernières heures de sa lamentable histoire.

Écrit par : JPBWEB | mercredi, 18 mai 2011

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En effet, mais c'est un "self-fulfilling-prophecy"

Écrit par : thomas | mercredi, 18 mai 2011

Een paar jaar terug hoorde ik een lid van AFF (Antifascistisch Front) zeggen op de radio : in een democratie mag alles, behalve het fascisme !
Nu vraag ik jullie : wie is hier dan de fascist ?
Jullie zijn hier allemaal in hetzelfde bedje ziek : alles wat jullie niet bevalt is racistisch, negationistisch, anti-democratisch, fascistisch, enz ....
JULLIE zijn verdomme de fascisten !
In een democratie moet de democratie en de vrije meningsuiting sterk genoeg zijn om te overtuigen met argumenten ! Een fascistisch regime, zoals jullie het blijkbaar voorstaan, verbiedt elke andere mening.

Écrit par : Peter | mercredi, 18 mai 2011

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Omgekeerd : alles wat racistisch, negationistisch, anti-democratisch of fascistisch is bevalt me niet.

U ziet fascisten overal.

De absolute vrije meningsuiting zoals voorgesteld door N-VA is blijkbaar niet zo absoluut, want den De Wever klaagt bij de CGKR zodra een blad iets schrijft dat hem niet bevalt. Dus, hou ermee op. Wat VB en N-VA vraagt is geen vrijheid van meningsuiting, maar exclusiviteit van HUN mening.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

En RFA, dans les années 60, un certain Rudi Dutschke, militant d’extrême-gauche, avait décidé de détruire l’Etat allemand de l’intérieur. ” He advocated 'a long march through the institutions' of power to create radical change from within government and society by becoming an integral part of the machinery”.
L’Etat allemand s’est défendu à travers le Bundesamt für Vertfassungsschutz, un organisme ayant le pouvoir d’écarter de la fonction publique des extrémistes dont le but est de porter atteinte aux garanties offertes par la Constitution.

Si on appliquait des mesures semblables en Belgique, cela reviendrait à supprimer les dotations publiques de partis comme la NV-A, le VB et LDD, mais aussi à exclure leurs membres de tout poste dans l’appareil de l’Etat. C’est bien normal, on ne peut quand même pas accepter que ders extrémistes tètent la mamelle de l’Etat qu’ils veulent détruire.

“ The Federal Republic of Germany has learnt from the Germans' bitter experience. Its "Grundgesetz" is the constitution of a democratic constitutional state committed to peace. Its most important values form our free democratic basic order. Nobody can debate them, they are fully protected.”
“All democrats should agree that the protection of the constitution is necessary because as a result, human rights, freedom and democracy are safeguarded.
Therefore, with the Grundgesetz a democracy on guard was created, comprising an extensive protection of the constitution system.
The Federal Constitutional Court can e.g. declare the forfeiture of basic rights if they are abused for combating the free democratic basic order. Parties and other associations may be banned if they are aiming at impairing or abolishing the free democratic basic order. Criminal offences directed against the existence of the state or its constitution are prosecuted by the police, the public prosecutors' offices and the courts.”

Écrit par : Pazunbrin | mercredi, 18 mai 2011

Als de vrije meningsuiting leidt tot strafbare uitspraken dan moeten die aangeklaagd en veroordeeld worden. Waarom heeft het CGKR nog geen klacht neergelegd tegen De Wever ? Tegen de parlementairen die de bespreking van het voorstel "amnestie" hebben gestemd ? Tegen Stefaan De Clercq ? Omdat deze énkel hun mening hebben geuit EN NIET STRAFBAAR ! JULLIE maken er vanuit jullie fascistische visie (verbieden wat jullie niet bevalt, of het racistisch, negationnistisch of whatever...) onmiddellijk zogezegd strafbare feiten van, quod non !

Écrit par : Peter | mercredi, 18 mai 2011

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Marcel, un "tip" : lire "l'exploitation du holocaust" de Norman Finkelstein (un juif). Vos méthodes sont exactement les mêmes !

Écrit par : Peter | mercredi, 18 mai 2011

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En doutiez-vous, Peter ? J'ai lu The Holocaust Industry. C'est à mon avis un excellent livre antinationaliste. Pour info, ce n'est pas moi qui cherche à utiliser l'argent public pour financer des nationalistes, mais le Vlaams Belang, et le fait que les partis traditionnels donnent l'impression que c'est une base valable à un débat parlementaire montre qu'ils sont eux aussi touchés par les thèses nationalistes.

Notez qu'à part le Vlaams Belang, et la loi elle-même, je n'ai qualifié personne ne négationniste ou de fasciste. Vous feriez bien d'apprendre à lire au lieu de lancer des accusations tous azimuts. Je sais pour ma part que je ne suis pas un fasciste, mais je me demande pourquoi vous défendez bec et ongles le Vlaams Belang et consorts.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

For many of us, living in a democracy is taken for granted. We know that in our country human rights are guaranteed by our "Grundgesetz". Free elections are a normal thing for us. We can travel without restrictions and in a constitutional state we do not have to fear arbitrariness. There is no censorship for the press, radio and television. The power of those governing is subject to various controls exercised by: the parliament, the opposition, independent courts, public opinion and not least the voters. Is all that self-evident?
We Germans have experienced many times how much free democracy is endangered and that it has adversaries who want to abolish it. The first attempt at establishing a democracy in Germany - the Weimar Republic - failed. It was disregarded and fought by the right and the left and finally was destroyed by its defencelessness.
The national socialists established their dictatorship and could commit crimes unprecedented in history. Also after the war, millions of Germans had to do without democracy. In the GDR, the people were suppressed by Communist tyranny for many decades. With its totalitarian claim and like-minded individuals in the Federal Republic of Germany, financed and controlled by the GDR, it continued to constantly threaten our freedom, too.
The Federal Republic of Germany has learnt from the Germans' bitter experience. Its "Grundgesetz" is the constitution of a democratic constitutional state committed to peace. Its most important values form our free democratic basic order. Nobody can debate them, they are fully protected.

All democrats should agree that the protection of the constitution is necessary because as a result, human rights, freedom and democracy are safeguarded.
Therefore, with the Grundgesetz a democracy on guard was created, comprising an extensive protection of the constitution system.
The Federal Constitutional Court can e.g. declare the forfeiture of basic rights if they are abused for combating the free democratic basic order. Parties and other associations may be banned if they are aiming at impairing or abolishing the free democratic basic order. Criminal offences directed against the existence of the state or its constitution are prosecuted by the police, the public prosecutors' offices and the courts.
However, critical citizens and "radical" opinions are no reason for the protection of the constitution agencies to become active. In the Federal Republic of Germany, criticism is not frowned upon but desirable. And as long as the basic principles of the constitution are being adhered to, even radical opinions are legitimate.
What is of decisive importance is the basic conviction of the citizens who are willing to actively promote democracy and human dignity.

http://www.verfassungsschutz.de/en/en_about_bfv/constitution.html

Écrit par : Pazunbrin | mercredi, 18 mai 2011

@Pazunbrin : merci pour ces détails. L'Allemagne est un très beau pays.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

Désolé Marcel, mais j'ai envoyé deux messages, et le premier n'est pas passé ....
En Allemagne, dans les années 60, des partisans d'extrême gauche avaient décidé de pénétrer l'appareil d'état allemand pour le détruire de l'intérieur (Rudi Dutschke - he advocated 'a long march through the institutions' of power to create radical change from within government and society by becoming an integral part of the machinery.). L'Etat allemand s'est protégé de cela en se dotant de moyens légaux pour écarter de la fonction publique des individus qui avaient pour but de détruire ce même Etat. Cela vaut aussi pour des partis politiques.

Si la Belgique se dotait d'une loi semblable, on pourrait retirer les subventions publiques de la NV-A, de LDD et du VB (il n'y a pas de raison que la Belgique donne la tétée à ceux qui veulent la détruire). De même, les adhérents de ces partis devraient être exclus de toute fonction comprenant un serment de fidélité à la Belgique ou sa Constitution (de la fonction publique fédérale en général, y compris des fonctions politiques fédérales).

Voilà pourquoi j'ai posté cet extrait du site du Bundesdienst für Vertfassungsschutz.
Les Allemands savent de quoi ils parlent quand ils évoquent le totalitarisme, ils n'ont pas oublié, eux!

Je me permets de faire ressortir les extraits importants :

“For many of us, living in a democracy is taken for granted.”

“All democrats should agree that the protection of the constitution is necessary because as a result, human rights, freedom and democracy are safeguarded.”

“The Federal Constitutional Court can e.g. declare the forfeiture of basic rights if they are abused for combating the free democratic basic order. Parties and other associations may be banned if they are aiming at impairing or abolishing the free democratic basic order. Criminal offences directed against the existence of the state or its constitution are prosecuted by the police, the public prosecutors' offices and the courts."

Écrit par : Pazunbrin | jeudi, 19 mai 2011

édifiant de lire le paquet de conneries flamingantes sur ce blog, ... Marcel, je t'admire pour expliquer aux embouchés de flamingants payés sans doute pour "occuper" ton blog, ...

les flamingants jouent leurs dernières cartes, .... je reste optimiste car les flamands ne sont pas flamingants comme les zombies-trolls qui peuplent ton espace de "libre échange", ...

Écrit par : the devil wears PRADA and read the PRAVDA | mercredi, 18 mai 2011

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Marcel, ik denk nu echt dat we uitgepraat zijn : uw titel is nl. "virus négationniste au CD&V". Ik kan lezen, maar weet jij wel wat je schrijft ?
Ik dacht oprecht dat jouw basis solider was, maar nu is bewezen dat je maar wat schrijft ...
Het verwondert mij ook dat je in Finkelstein dingen leest die er niet staan.
Wat je er wel kunt lezen is de techniek waarvan franstaligen zich sinds decennia bedienen : de oorlog en de vermeende collaboratie aangrijpen om Vlamingen te stigmatiseren, een blijvend schuldgevoel aan te praten, hen op die manier "onder de knoet" te houden en intussen het systeem uit te zuigen en te misbruiken (cfr. Israël).
Om af te sluiten : 1. vergeet niet dat Belgicisme OOK nationalisme is, en waarom zou dit beter zijn dan flamingantisme ? België is trouwens ook ontstaan uit separatisme !

Écrit par : Peter | mercredi, 18 mai 2011

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@Peter : Ahlàlà. Waar ben je op school gegaan ? Un virus est quelque chose qui attaque le corps, mais dont on peut se débarrasser. Apparemment, Stefaan De Clerck a déjà pris un médicament. mais apparemment aussi, il insiste sur la tenue d'un débat (sur base de la Loi actuelle ?) Prétendre que le passé peut être oublié, c'est du négationnisme, parce que cela revient à dire qu'il n'est finalement pas si important. Je ne vois pas pourquoi les rafles de Juifs d'hier et ceux qui y ont participé pourraient être oubliés. Mais comme je dis, un virus se soigne.

Une fois encore, vous attribuez aux "Francophones" des "techniques". C'est n'importe quoi. Je n'admets simplement pas que les résistants et les victimes de la guerre soient présentés comme "non importants". C'est tout. Ce ne sont pas les Francophones qui proposent une loi négationniste, mais des Flamands. (et non "les" Flamands). J'ai suffisamment insisté sur le fait que la Wallonie aussi avait collaboré pour que votre accusation d'attaque antiflamande me fasse glousser de rire sous ma douche ! Vous êtes ridicule à tenter de me faire dire ce que je n'ai jamais dit. Si vus comparez les Francophones à Israël, sachez que ça ne me choque pas.

La Belgique ne s'est pas fondée sur un nationalisme, mais sur un séparatisme ou un indépendantisme. Ce sont deux choses différentes. C'est mieux que le flamingantisme, parce qu'il n'y a pas de prérequis identitaire.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 mai 2011

@ marcel

je me demande si les étudiants, membre de l'élite, ont eu des cours sur le Shoah..

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-05-18/baptemes-etudiants-sous-le-theme-nazi-a-l-ecole-solvay-840875.php

Écrit par : des | jeudi, 19 mai 2011

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oeps...

des comitards BCBG qui aiment Hitler.. pas possible. Certain que ce ne sont pas des flamands déguisés ?:)

Écrit par : luc | jeudi, 19 mai 2011

@Des : comme quoi ce n'est pas une question communautaire, mais un problème commun. Moi je me demande plutôt si Solvay n'est pas devenu un drôle de milieu.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 mai 2011

En tout cas, un milieu pas drôle du tout.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 19 mai 2011

Je désire vous signaler qu'un de mes petits-enfants, bientôt 13 ans et en début d'humanités dans l'enseignement catholique, a choisi le sujet de la Shoah pour élocution. Quand je lui ai demandé ce qui l'avait poussé à ce choix, il m'a dit simplement qu'il "voulait connaître la question". A tel point qu'il a reçu la cote maximum.
(Je précise que ce n'est pas de la fierté d'une mamy qu'il s'agit ici!)

Écrit par : korrigan8 | jeudi, 19 mai 2011

Stefaan De Clerck est un crypto-flamingant. Sous ses airs d'homme politique à la fois sérieux et moderne, il s'agit en réalité d'un cacique de la cause flamande, mais d'un cacique un peu moins idiot que les autres. Pour rappel, c'est lui qui avait inventé le label "new deal for Belgium" pour désigner la réforme votée au parlement flamand en 1999 et confirmée par le vote de la note Octopus en 2008. "New deal for Belgium" n'est en réalité rien d'autre que "modèle confédéral" pour la Belgique.

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 19 mai 2011

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Voor diegenen die Nederlands verstaan ... hierom gaat het écht : de vinger op de wonde !
http://vlaamserepubliek.wordpress.com/2011/05/19/amnestie-gaat-niet-over-de-2de-wereldoorlog/

Écrit par : Peter | jeudi, 19 mai 2011

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Het écht Peter ? Pardon ?

Écrit par : Carolus | jeudi, 19 mai 2011

@Peter : artikel is verdwenen… He, een blog waar VB Valkeniers schrijft is voor u een referentie ? Argh.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 mai 2011

Ah ben tiens, un article de Valkeniers, maintenant ! U hebt groot gelijk, Peter: Vlaams Belang IS de wonde :-)

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 19 mai 2011

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[Ce commentaire contient un texte de Bruno Valkeniers, le président du Vlaams Belang qui a notamment organisé la commémoration au nazi antisémite et pro-SS flamand Staf De Clercq. Pas étonnant qu'il distingue la collaboration en Belgique et le nazisme. Pas étonnant non plus qu'il prétende qu'il y ait un reproche de nazisme envers les Flamands. Le Vlaams Belang est un parti d'extrême droite qui héberge au moins un négationniste condamné. Le texte ci-dessous est donc à lire avec les mêmes réserves que Mein Kampf. Je le laisse à titre d'information].

Marcel, veuillez trouver copie çi-dessous !
Misschien eerst eens lezen ? En dan met argumenten komen ? Het is niet omdat het Valkeniers is dat hij de waarheid niet kan schrijven, en in ieder geval correct verslag kan uitbrengen van wat onder Vlamingen leeft (tenminste bij diegenen die met dit probleem bezig zijn of bereid zijn erover na te denken).
De teneur van zijn brief wordt trouwens gedeeld door de andere Vlaamse partijen !

COPIE :

Amnestie gaat niet over de 2de wereldoorlog.
19 mei 2011
Door Bruno Valkeniers

Onderstaande vrije tribune over het VB-amnestievoorstel werd door Bruno Valkeniers aan De Standaard gepresenteerd. Deze krant bestond het om de indieners van het voorstel zelf geen forum te gunnen en de bijdrage te weigeren. Res Publica ziet dit als een nieuw dieptepunt van politieke correctheid in de Vlaamse journalistiek, en een vervalsing van het maatschappelijk debat.

Zopas achtte de Senaat het wetsvoorstel bespreekbaar (en ook niet meer dan
dat) van Bart Laeremans om het donkere Belgische hoofdstuk van de na-oorlogse repressie en epuratie af te sluiten. Het was een stemming van Vlamingen tegen Franstaligen, een ongezien feit in de traditie van
amnestievoorstellen: het Vlaams Belang dient ze al zo’n 25 jaar in, en tot dusver werden ze altijd verticaal geklasseerd. Tot vandaag dus. De gematigde verklaringen van Vlaamse politici, ook niet-VB-ers zoals Patrick Dewael en Johan Vande Lanotte, dat men moet kunnen vergeven zonder te vergeten, steekt schril af met de paniekerige reacties aan Franstalige kant, én met de clichématige zwart-wit-bedenkingen van een columnist als Marc Reynebeau (DS van 17/5).

Eerst en vooral vormen de rechtstreekse betrokkenen, diegenen die het allemaal hebben meegemaakt, nog maar een kleine minderheid. Vaak zijn zij geen vragende partij meer, omdat elke tegemoetkoming voor hen te laat komt.

Voor ons gaat het in de eerste plaats om een principiële kwestie en een ethisch debat, gestaafd door historische argumenten. Een debat dat een therapeutische betekenis heeft voor heel de rechtstaat en het maatschappelijk weefsel. Wat wij niét beogen, is de geschiedenis van de tweede wereldoorlog herschrijven, en nog minder de misdaden van het nazi-regime vergoelijken, wat de verhitte Belgische francofonie ook moge beweren. Primair gaat het om de excessen die in België hebben plaatsgegrepen na de bevrijding: willekeurige arrestaties, lynchpartijen, schijnprocessen, uitlopend in de burgerlijke uitsluiting van een hele generatie flaminganten, die nadien de zure desem zouden vormen van de naoorlogse Vlaamse Beweging.
Men oogst wat men zaait.

De spraakmakende TV-reeks van Maurice De Wilde heeft in de jaren ’80 van vorige eeuw al een genuanceerd-scherp beeld van de collaboratie én van de repressie getekend: de zwarten waren niet zo zwart en de witten niet zo wit.
En aan beide kanten waren er idealisten, opportunisten, en regelrechte smeerlappen. Vast staat dat in de dagen, maanden en zelfs jaren na de bevrijding de rechtstaat een hele scheve schaats heeft gereden, en een loopje heeft genomen met wat men vandaag mensenrechten noemt. De Waal en latere eerste minister Pholien vatte in die tijd heel de repressierechtspraak samen als een “justice de rois nègres”. Men was er zich dus heel goed van bewust, maar de trein was niet meer te stoppen: Vlaanderen moest en zou voor eens en altijd uitgezuiverd worden.

Dat brengt me tot de tweede premis die aan de grondslag ligt van het wetsvoorstel. Wie A zegt, moet ook B zeggen. Als de Belgische rechtsstaat de elementaire eerlijkheid kan opbrengen om de na-oorlogse repressie als een ontsporing te kwalificeren, dan ligt het terrein open om de politieke achtergronden te evalueren. Waarom ging men over tot een grootse arrestatiegolf van alle mogelijke figuren uit de Vlaamse cultuurwereld, van schrijver Felix Timmermans tot componist Emiel Hullebroeck,- mensen die bijzonder weinig op hun kerfstok hadden, of zich hooguit beroepshalve wat gebrouilleerd hadden met de bezetter? Ik geef een hint, laat het debat zelf tot een antwoord leiden: zoals in de repressiegolf na de eerste wereldoorlog (toen er van echte collaboratie eigenlijk nauwelijks sprake was geweest), droomde Franstalig België ook in 1946 luidop van een Latijnse cultuurstaat, waarin voor het Nederlands, laat staan het Vlaams-nationalisme, geen plaats was. De roes van de bevrijding vormde het ideale klimaat om deze zuivering te legitimeren. Ook over dit hete hangijzer, dat ons naadloos bij de politieke actualiteit brengt, zal een sereen en open debat dus moeten gaan:
over verborgen agenda’s, en het francofoon expansionisme dat de verhoudingen tussen de gemeenschappen van dit land altijd heeft gedetermineerd.

En zo komen we tot de psychodynamiek die aan heel dit amnestieverhaal
kleeft,- of beter: het taboe dat op het thema rust,- een taboe dat vooral door francofoon België wordt gecultiveerd. Filosofen zoals Peter De Graeve hebben uitvoerig het democratisch deficit geanalyseerd waarop de Belgische staat berust,- en waar de Vlaamse politici historisch mee voor verantwoordelijk zijn. Zij hebben de meerderheidspositie van de Vlamingen uit handen gegeven, o.m. via de beruchte grondwetsherziening van 1970. De taalpariteit in de ministerraad, de alarmbellen, het cascadesysteem van belangenconflicten, al deze elementen hebben geleid tot een manklopende democratie, die enkel kan gegrondvest worden op een intrinsiek
kwaliteitsverschil: Vlamingen zijn met meer, maar ze zijn als volk nu eenmaal achterlijk én gevaarlijk. Economisch boeren ze goed, maar politiek zijn ze ranzig, xenofoob, racistisch. Ecolo-parlementslid Morael bestempelt het politieke Vlaanderen letterlijk als “extreem rot, ongezond en anti-democratisch”. Het pijnlijke is dat ook links Vlaanderen in deze oogverblinding meeloopt. Men voelt constant in het Franstalig discours het parallellisme tussen die pistes: de blijvende ambitie om als minderheid de Vlaamse meerderheid institutioneel te vergrendelen, en de permanente her-culpabilisering van de Vlamingen in het algemeen en het Vlaams-nationalisme in het bijzonder.

En zo blijft de Wetstraat geschaduwd door een negatieve beeldvorming die de Vlamingen altijd opnieuw in het defensief drijft, waarbij de Franstalige media dapper het beeld blijven aanscherpen. Men vergelijke met de situatie van het huidige Duitsland op de internationale politieke scène: niemand wil de Holocaust vergeten, maar niemand wijst Duitsland nog met de vinger, ook Israël niet. Maar de Vlamingen blijven het stigma dragen, ook na meer dan zestig jaar. Tot meerder glorie van de francofone strategie.

In die optiek is en blijft amnestie voor francofoon België uiteraard
onbespreekbaar: terwijl Wallonië zich via de terdoodveroordeling van Leon Degrelle gezuiverd achtte van alle blaam, moet de blijvende historische “schuld” van de Vlamingen beklemtoond worden, en handhaaft België zich als duurzaam heropvoedingsproject voor incivieken.

Het francofone dilemma is nu, dat een volwaardig amnestiedebat, uitlopend in de erkenning van de kromspraak en de excessen, inclusief de oorzaken én de gevolgen, mentaal zelfs louterend zou kunnen werken voor de Belgische constructie. En een hoop negatieve energie zou kunnen neutraliseren. Maar tegelijk zou de francofonie daarmee definitief het moreel fundament ondergraven dat haar status van “verlichte minderheid” ondersteunt. Dàt is wat zich nu in de geesten afspeelt, getuige daarvan de aarzeling van Elio di Rupo zelf in deze materie.

Een echt debat zal dus verreikende gevolgen hebben. Zopas heeft het Rwanda-tribunaal in Tanzania een aantal hoge militairen veroordeeld om hun aandeel in de volkerenmoord. Overal willen volkeren in het reine komen met hun verleden. Uiteraard is die genocide van een andere orde dan de Belgische repressie. Maar een waarheidscommissie, gesteld dat ze echt tot op de bodem gaat, lijkt ons zinvol om het amnestieverhaal tot méér te maken dan het zoveelste alibi voor een partijpolitiek steekspel.

Terecht stelt Luc Huyse dat heel deze kwestie in laatste instantie aan het collectief geheugen toebehoort (DS van 18/5). Maar dat ontlast de politieke klasse niet van de opdracht om het debat te openen en deksels van al te lang stinkende beerputten te lichten.

Als Vlaams Belang-voorzitter geloof ik geen seconde dat de Belgische constructie nog een lang leven beschoren is. Maar ook in het post-Belgische tijdperk, in een Vlaamse republiek, zal de gemeenschap recht hebben op introspectie en loutering, over alle ideologische grenzen heen. Zolang deze wonden niet geheeld zijn, en de logica van “de witten en de zwarten” blijft broeien, moeten we er niet aan denken om ons aan Europa en de wereld te presenteren als een eigen cultuurnatie met een eigen collectief bewustzijn.

Bruno Valkeniers
Voorzitter Vlaams Belang

Écrit par : Peter | jeudi, 19 mai 2011

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Copie çi-dessous d'un interview qui a été donné par De Winter sur TV-France 3 : EN FRANCAIS !!

COPIE :

Interview Filip Dewinter op TV-France 3 : « Amnistie ne veut pas dire amnésie »
gepubliceerd op 18 mei 2011 om 16:30
Avec le projet de loi sur amnistie le Vlaams Belang veut ouvrir le débat pour pouvoir juger nous-mêmes de notre passé, sans que l’autorité morale des francophones nous soit imposée. Compensations et autres sont subordonnés au débat général sur la réconciliation.
Les francophones présentent l’image d’une Flandre collaboratrice, opposée à celle d’une Wallonie pure ; ils prétendent en déduire une autorité morale leur permettant de présenter les revendications flamandes d’indépendance comme fascistes. Ceci n’est pas uniquement un chantage moral, cela ressemble à une falsification de l’histoire.

C’est même employé comme moyen de chantage dans les négociations politiques dans lesquelles ils présentent les partisans de l’autonomie flamande et, dans la foulée, le débat identitaire autour de l’immigration, comme du nationalisme étroit raciste et fasciste tandis que les Flamands sont très rationnels et veulent la reconnaissance de leurs droits.
Les Flamands ont été stigmatisés assez longtemps… mais aujourd’hui il faut tirer un trait là-dessus. Une Flandre de droite est la réalité d’AUJOURD’HUI et pas une folie nostalgique. La nostalgie se trouve chez les francophones qui pensent encore vivre dans une Belgique unitaire dans laquelle se sentir Flamand signifie désertion et infidélité à l’État.

L’amnistie devrait être un premier pas pour tourner cette page, 65 ans après la fin de la guerre.

Puis-je vous faire remarquer que mon grand-père était dans la Résistance avec les Brigades Blanches et que mon père, alors étudiant, a été jeté en prison parce qu’il refusait d’aller travailler en Allemagne ?
Nous ne voulons pas oublier. Amnistie n’est pas amnésie. L’histoire est une école d’apprentissage et pas une oubliette. Aussi bien les excès de la collaboration en ce qui concerne la persécution des Juifs que ceux de la répression doivent être condamnés sans équivoque.



Les pays qui nous entourent comme les anciens pays du bloc l’Est et de l’URSS ont proclamé une amnistie générale peu de temps après la Deuxième Guerre. Il peut être rappelé au fils d’émigrés, Elio Di Rupo que même en Italie, après l‘aventure fasciste de Mussolini, une amnistie très large a été promulguée en 1948.
Aux Pays-Bas et en France, une amnistie générale a été accordée pour la collaboration politique au début des années 50.



Entre 1944 et 1949, à peu près 400.000 dossiers ont été ouverts concernant des civils pour lesquels dans trois cas sur quatre une accusation sans raison avait été formulée. Ils ont vécu pendant des mois dans la peur et l’incertitude. Dans la plupart des cas, il n’y avait pas d’accusation qui tient, mais la stigmatisation est restée. C’était souvent une répression aveugle sans mesure ni fin qui a abouti à des peines extrêmement lourdes.



Dans l’encyclopédie du mouvement wallon on consacre à peine quelques lignes à la collaboration, mais 16 pages pour « La Résistance ». Ceci est contradiction flagrante avec le mouvement Rex de Léon Degrelle qui était le pivot de la collaboration en Belgique avec une participation considérable des Wallons. Très importante, la collaboration en Wallonie était surtout liée à des professions et à des lieux : Mons, Charleroi et Liège étaient des villes avec des bourgmestres rexistes ; ce sont elles qui ont apporté le plus grand nombre de combattants, surtout des travailleurs socialistes et des chômeurs. Ceci a été vraisemblablement oublié par Di Rupo. Hitler a reçu Degrelle en personne ce qui était exceptionnel et il donna aux Wallons le titre d’honneur de « Germains francisés ».

Écrit par : Peter | jeudi, 19 mai 2011

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1. "Il peut être rappelé au fils d'émigrés". Eh ben, ce Bruno Valkeniers a quand même du mal à cacher sa francophobie et son émigrophobie. Vous accordez crédit à des torchons pareils, vous ? Quelle horreur !

2. "résistance" entre guillemets montre tout le respect que ce personnage a pour la résistance.

3. Pauvres père et grand-père qui se sont battus contre le fascisme pour produire ensuite un fasciste !

P.S. : TOUS les bourgmestres de Flandre étaient VNV. C'était une obligation. Et le VNV pendant la guerre s'appelait "Nationaalsocialistische VNV" et était associé à REX. Alors, les leçons communautaires, on s'en passe. Et merci de ne plus diffuser de propagande fasciste sur mon blog.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 mai 2011

@ marcel

c'est une chose que je ne comprends pas chez les francophones, vous inclu.... est-ce que je suis d'accord avec Valkeniers? Non. Est-ce que je veux lire ce qu'il a à écrire? Clairement oui.... j'aime bien lire les opinions différentes et former ma propre opinion... choc d'idées....

L'attitude du style "ne leur donnant surtout pas un forum" est contraire à la liberté d'expression.....

Écrit par : des | jeudi, 19 mai 2011

@Des : c'est très simple. Les partis extrémistes ne disent pas leur vérité parce qu'ils n'en ont pas le droit dans une démocratie. Dès lors, tout ce qu'ils écrivent n'est pas une opinion sincère, mais une opinion manipulatrice. J'ai écouté plusieurs discours de Hitler et de Milosevic, et dans les deux cas (eh oui, même Hitler), ils ne disaient au peuple que ce qu'il voulait entendre, en saupoudrant de petites touches perverses. le Vlaams Belang fait exactement la même chose. Relisez le fameux discours de Milosevic à Kosovo Polje, et vous verrez qu'il est apparemment IRREPROCHABLE. Un grand humaniste ! le problème, c'est que ce dont il a "innocemment" saupoudré son discours a fait mouche et il le savait parce qu'il baignait dans une certaine culture commune à celle des nationalistes serbes. j'ai évidemment lu Mein Kampf, ainsi que le programme complet du Vlaams Belang. J'ai aussi lu les hebdos du Verdinaso et des tas de discours du VNV. Si le Vlaams Belang commémore Borms ou De Clercq, ce n'est pas pour rien, c'est parce qu'ils participent de la même idéologie. Mais ça, ils ne vous le diront pas en face.

Tout ce qu'écrivent des partis comme le VB est de ce fait suspect. Le lire en pensant qu'on lit une "simple opinion", c'est déjà se rendre perméable à leur idéologie. Il est sidérant qu'on n'ait pas encore compris ça en Flandre, où vous ne vous rendez même plus compte de la banalisation de messages franchement racistes, particulièrement envers les Francophones. Manipulation, torsion, suppression du contexte, comparaisons absurdes, utilisation d'arguments qui n'ont aucun rapport (rue de Solférino), tout est bon pour avoir raison. Je ne parle même pas de Ben "Laden" Weyts qui compare une loi négationniste à l'élargissement de Bruxelles ! C'est tout votre système de valeurs qui est tronqué, corrompu. Et j'entends ça de la bouche de Néerlandais ou d'Allemands (je dirais, ceux que vous considérez comme les plus proches de vous) qui se demandent où vous aller. En supprimant le cordon médiatique envers le Vlaams Belang, vous avez laissé la société flamande s'imprégner de leurs messages racistes et communautaristes. Regardez le message d'OCMW machin, ça ne vient pas de nulle part, c'est au contraire tout à fait conforme à une série de messages qui circulent de la N-VA au Vlaams Belang. Il est peut-être temps, justement, que vous cessiez de penser qu'un discours de Valkeniers est un discours comme un autre. Et ce n'est pas en tant que Francophone que je vous dis ça, mais parce que je parle avec des gens d'un peu partout, et qu'ils commencent tous à se demander ce qui vous arrive. C'est simple : vous confondez liberté d'expression et tolérance à l'extrême droite. C'est grave.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 mai 2011

Marcel, in het goed Vlaams zeggen wij : "tu es de la basse classe" ! Je geeft werkelijk getuigenis van een gebrek aan opleiding en een lage verstandelijke vermogens !!
Argumenten van jou, vind ik hier zelden, want die heb je niet.
Je beperkt je tot schieten op de boodschapper en het verdacht maken van de boodschapper. Iedereen die met jou niet akkoord is of dingen zegt die je niet bevallen, probeer je in het hoekje te zetten door ze af te doen als rcist, negationist, fascist, revisionist, enz ...
Zoals ik al zei, pas je een beproefde techniek toe die Finkelstein haarfijn beschreef in zijn boek.
Er moet in uw opvoeding of in uw leven iets serieus fout zijn gegaan om zo een aberrante standpunten in te nemen, zeker als ze dan nog niet eens onderbouwd en degelijk gedragen zijn.
Ik vermoed dat uw grote liefde u ooit laten zitten heeft, of dat je verstoten bent door je ouders, die ongetwijfeld hardwerkende flaminganten waren !
Zelfs francofonen beginnen hier al jouw dictatoriale trekken in vraag te stellen ... Misschien wordt het tijd om eens na te denken in je leven : er lopen nog andere vrouwen rond, hoor ! Niet wanhopen, Marcelleke ... En ik weet zeker : als je er weer eentje gevonden zult hebben, dan zal je véél minder gal en kots spuwen !
Ik wens het je ...

Écrit par : Peter | jeudi, 19 mai 2011

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Natuurlijk, als er niets meer anders te vinden is, hebben we recht op persoonlijk aanval. Laat familie en privé leven opzij aub.
En wie bent u om iemand van "basse classe" te durven behandelen?
Teneinde, in een franstalige blog schrijft men liefst in 't frans zodat alle mededelers uw mening verstaan. Ofwel is het nog een aandere dwangbevel om u taal op te dringen?
Droom niet, vlaams zal nooit een belangrijke wereldtaal zijn. Daarom zouden Vlamingen ten minsten half Europa moeten veroveren. Veel sukses!

Écrit par : korrigan8 | jeudi, 19 mai 2011

@Korrigan8 : la langue est libre sur mon blog, tant que c'est une langue que je lis plus ou moins couramment. On peut donc écrire en anglais, néerlandais, allemand, espagnol, italien, portugais, catalan, créole mauricien ou réunionais et à la limite en suédois ou en luxembourgeois, que je lis relativement vite (mais seulement relativement).

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 20 mai 2011

@Peter : Lucette is geen francofoon, en ze is een troll.

Mais votre message m'a beaucoup fait rire !
"Zelfs francofonen beginnen hier al jouw dictatoriale trekken in vraag te stellen ... "
"Même des Francophones commencent à se poser des questions quant à tes traits dictatoriaux". MDR !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 mai 2011

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Marcel, il va falloir que vous me donniez votre recette pour ne pas être désespéré face à leurs oeillères... J'ai de plus en plus de mal à résorber une tristesse grandissante au fond de mon âme. Grandissante car au fond de moi, j'ai du mal à objectivement voir comment la situation peut changer dans l'avenir. Au contraire puisque j'ai l'impression qu'ils sont prêts à tout accepter pourvu que ca colle à leurs thèses nationalistes, que leur jeune génération n'est plus abreuvée que de cette impression de persécution du flamand, cette mouvance leur étant maintenant enseignée institutionnellement à grande échelle. C'est peut-être ce qui me rend le plus triste d'ailleurs, l'apprentissage généralisé de la bêtise, le chemin facile du bouc-émissaire quel qu'il soit et le manque de sens critique (si peu de réactions du côté flamand qui traversent l'idée simple du choc communautaire quant à ce projet de loi, les réactions sont à pleurer)...
On leur dit qu'une nation qui se crée sur de telles valeurs risque la pire des décadences ?

Laisser place à l'examen de telles lois révisionnistes est terriblement dangereux. Il n'y a rien qui justifie ne serait-ce qu'un instant un pardon de tous les collaborateurs flamands, pas au vu de la loi Vermeylen de 1961. Et qu'on ne parle pas de réconciliation nationale, on n'est pas du tout dans le cas de figure espagnol, déjà par le fait qu'on ne s'intéresse qu'à une seule partie du territoire.

C'est extrêmement choquant ce qui vient de se passer, dans le sens qu'une majorité de leurs sénateurs ont oublié l'importance du passé tous pétris qu'ils sont de leur complexe de flamand toujours soumis aux francophones... Des sénateurs! L'élite de la pensée de la nation!

Faut-il rappeler qu'en tant que flamand vous avez des ponts d'or dans toute la fonction publique et j'en passe et des meilleures! Où est la discrimination dans ce pays avec une circulaire qui interdit l'envoi de textes en français dans des communes à facilité ? Avec la non-nomination de bourgmestres qui veulent permettre les mêmes droits aux deux communautés ?
Où est la discrimination dans un wooncode qui oblige à parler une langue pour avoir un logement ?
Discuter d'une loi négationniste est plus démocratique que respecter l'élection d'un bourgmestre ? Mais qu'est-ce que votre démocratie au fond ?

Où est la discrimination dans le favoritisme flamand chez les policiers, les pompiers, l'armée (chiffres à l'appui...) ? Où est la discrimination dans le favoritisme pécunier dans le développement du port d'Anvers dans une idée de développement NATIONAL et qui on le voit porte bien ses fruits, assez pour justifier d'une "supériorité flamande" ?

Il est normal qu'avec 10 fois plus de briques on ait de quoi construire une maison 10 fois plus grande, la supériorité elle ne se situe que dans la hauteur de la maison, il faut encore voir si les briques reposent sur de bonnes fondations...
Vos fondations ont l'air de reposer sur l'élimination des maçons d'en face...

Écrit par : QuentinF | jeudi, 19 mai 2011

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Delenda Carthago, Monsieur Sel, tout est bon à présent pour les nationalistes flamands en vue de détruire brique par brique la société anonyme Belgique. Cette entreprise aux caractéristiques sans conteste coloniales: négation de la langue et de la culture d'un peuple, exploitation éhontée des matières premières chez un autre peuple et détournement des profits financiers au profit d'intérêts exclusivement privés. Quoiqu'exagèrent les Flamands, ils n'en feront jamais assez ! Au risque de vous heurter, Monsieur Sel, je crains que vous vous trompiez de guerre. A dater de ce jour, les "banderillos" flamands vont s'en donner à coeur joie en plantant leurs banderilles dans le cuir des veaux d'en face à chaque occasion où les votes majoritaires de la Flandre pourront s'afficher face aux "minoritaires belgifiés" apeurés et velléitaires. Le privé Wiezenthal ferait mieux de s'occuper de ses dossiers, personne ne lui demande son avis dans le cas présent. En l'occurence, il s'agit d'escarmouches préalables à notre divorce national. Comme l'écrivait Monsieur le Professeur François Perin, en 1988 (Histoire d'une Nation introuvable), "La solution finale la plus simple, lorsque l'unité politique, monétaire et économique de l'Europe sera enfin réalisée, est de réintégrer les Flamands dans les Pays-bas néerlandais, dont les horreurs de l'abominable XVIème siècle les avait arrachés. Et de rattacher les provinces wallonnes à la France, à laquelle les populations se seraient si facilement assimilées sans la défaite à Waterloo. (...) L'Europe ne s'en porterait que mieux :(...). Le "mal belge" est incurable: seules la néerlandisation des Flamands et la francisation des Wallons peuvent guérir définitivement les uns et les autres de leur état d'esprit de chamaille, de méfiance, de comparaison dénigrante, de complexe de crainte de revanche, de leurs passions mesquines sur des querelles futiles, de leurs lourdeur provinciale."

Écrit par : Wallon | jeudi, 19 mai 2011

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Les Des, Peter et autres Wanda ne vous lassent pas, à l'évidence. Tant mieux, le fil n'est pas coupé, même pour subir leur prose malodorante, impatients qu'ils sont de nous remodeler selon leurs standards germanistes.
Accrochez-vous Marcel, à mon humble avis, le pire est à venir. Et quand ils auront craché toutes leurs "valeurs", ils recommenceront par le début, encore et encore, ad vitam aeternam.
L'obstination aveugle de nos voisins du Nord n'a pas de bornes. Leur isolement en Belgique, en Europe et (éventuellement) dans le monde ne les émeut pas une seule seconde. Parce qu'ils s'imaginent qu'en essayant de se faire passer pour un peuple d'importance, ils en sont un réellement. Le professeur Coué était pourtant français!
Comment ont-ils pu adopter sa méthode? Y avait pas un flamand dans la salle?

Écrit par : korrigan8 | jeudi, 19 mai 2011

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@ korrigan

i love messages like yours.... really shows the nature of certain francophone extremists....

"Standard germaniste", cela veut dire quoi en fait? ce que Merkel fait en Allemagne ou plutôt la seconde guerre mondial?

Écrit par : des | vendredi, 20 mai 2011

Beste Des,
ik gebruik de blog van Marcello nu al een tijdje in mijn lessen ! Ik laat de studenten vrijuit de teksten van de bezoekers en de ruime inbreng van Marcello lezen !
Ik kan je verzekeren : de eerste keer dat ze de blog onder ogen krijgen vallen ze van hun stoel van het verschieten ... de volgende keer zijn er steeds een paar die komen zeggen dat Marcello volgens internet "humorist"is, m.a.w. ze vragen of het niet zou kunnen dat dit alles ironisch of zelfs sarcastisch bedoeld is ... tot ze na een paar keer door hebben dat deze blog ECHT is en BLOEDERNSTIG !
Dan gaan we op zoek naar alle leugens op de site, de verdraaiingen, de overdrijvingen, de veralgemeningen, de verkrachting van feiten en de geschiedenis, de beledigingen, het racisme ten aanzien van de Vlamingen, de arrogantie, de kolonialistische trekjes, enz... Daarond bouw ik mijn lessen op. Moet ik er nog bijvertellen dat wij daarmee een schooljaar kunnen volmaken ?
Ik post sinds een paar dagen zelf een aantal reakties waarmee ik intussen het balonnetje "Marcello" aantoonbaar heb kunnen doorprikken : de tegenspraak die in die man zijn schrijfsels zit is ongelofelijk !
Maar goed, het resultaat van deze blog is in ieder geval dat ik er in mijn lessen in ieder geval 50 á 60 separatisten bij heb. En daar is het mij natuurllijk om te doen ! Je ziet waarvoor Marcello kan dienen !
Gracie, Marcello, enne ... doe zo voort !

Écrit par : Peter | vendredi, 20 mai 2011

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Je crois que ceci se passe de commentaires.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 21 mai 2011

Allez-y, Peter, faites-nous en profiter aussi. Listez ces « mensonges », « exagérations », « déformations de la vérité », « insultes », « arrogance », « racisme ». Ici ou sur un site, peu importe. Qu'on voit qui manipule qui, et que vos malheureux étudiants en profitent. Au fait, vous enseignez quoi ?

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 20 mai 2011

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Ceci est une phrase extraite du livre récent de Peter Longerich, HIMMLER
et prononcée par ce dernier lors des tentatives de peuplement à l'Est,
par les bons germains du Reich:

"Etre Allemand est une question de sang, non de conscience ou d'opportunité".

Remplacez Allemand par Flamand et on aura une idée de ce qui nous attend...

Écrit par : guyguy | vendredi, 20 mai 2011

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A propos de contradictions, il me semble me souvenir qu'une région de ce pays annonçait à la cantonade qu'elle voulait se déclarer indépendante. Cela ne date-t-il pas déjà d'il y a déjà un an ou deux? Vous entendez encore prononcer la mot indépendance, vous?
Alors, parler de séparatisme à propos de personnes qui ne font que répondre à cette insulte (et à tout qui gravite autour d'un projet d'indépendance) est comparable au discours utilisé par ses représentants: manipulateur et sans aucun sens commun.
Quant à certains cours donnés en Communauté flamande, s'il faut en croire un enseignant (à la hiérarchie étonnamment laxiste) qui abuse de sa position dominante pour distiller ses idées politiques, il est à craindre qu'il ne permettront que de récolter ce qu'il aura semé dans l'esprit des générations montantes "bénéficiaires" de ses leçons: la rancoeur qui mène à la haine, si ce n'est pas encore fait; le mensonge qui mène au négationnisme, on y arrive très vite; l'envie qui mène au racisme, mais on y est déjà.

Écrit par : korrigan8 | samedi, 21 mai 2011

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je sais pas si vous avez deja vu passer ceci, un travail de mémoire qui vaut ce qu'il vaut, mais il a au moins l'intérêt de circuler:

http://db.tt/TOgoH29

Écrit par : zebigbuild | dimanche, 22 mai 2011

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A faire parvenir au triste personnage qui intervient ici dont le pseudonyme est "Peter" et qui considère que la seule atrocité de la seconde guerre mondiale est l'exécution sommaire en mai 40 d'un fervent nazi nommé Joris Van Severen.

Allez, Peter : regardez ce document et puis regardez-vous dans la glace : vos amis politiques ont été et sont toujours coupables d'avoir approuvé, appuyé et collaboré a cette atrocité.

Écrit par : Carolus | dimanche, 22 mai 2011

N'oubliez pas les femmes de Ravensbruck (trop souvent oubliées).
http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=53&pChapitreId=34573

Environ 123 000 femmes sont passées par Ravensbrück, originaires de 23 nations. Avec les déportées venant de toute l’Europe, les « triangles rouges » politiques représentent plus de 80% du total.

Les groupes nationaux les plus importants sont les Polonaises (1/4 à 1/3 de l’effectif), les Soviétiques (1/5ème), les Allemandes (1/5ème), les Françaises (6 à 7%). Les Juives (1/6ème), les Tziganes (1/12ème).

On estime le nombre de mortes à environ 70 000 (certains avancent le chiffre de 92 000). Près de 800 enfants sont nés à Ravensbrück. Presque tous sont morts

Écrit par : Francis Grunchard | lundi, 23 mai 2011

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Il faut savoir que de nombreux trolls flamingants s'essayent sur les sites francophones. Souvent pas encore déniaisé, mais toujours boutonneux et buvant des bières de manière fort peu élégante ils sont là l'exemple parfait de ce qui représente une certaine race supérieure... Selon eux, mais qui pour tous les autres n'est que ... "Différente" .... C'est juste une question de valeur (essayons de rester zen) ! ;-)

Écrit par : Philippe | lundi, 23 mai 2011

N'oubliez pas les femmes de Ravensbruck (trop souvent oubliées).
http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=53&pChapitreId=34573

Environ 123 000 femmes sont passées par Ravensbrück, originaires de 23 nations. Avec les déportées venant de toute l’Europe, les « triangles rouges » politiques représentent plus de 80% du total.

Les groupes nationaux les plus importants sont les Polonaises (1/4 à 1/3 de l’effectif), les Soviétiques (1/5ème), les Allemandes (1/5ème), les Françaises (6 à 7%). Les Juives (1/6ème), les Tziganes (1/12ème).

On estime le nombre de mortes à environ 70 000 (certains avancent le chiffre de 92 000). Près de 800 enfants sont nés à Ravensbrück. Presque tous sont morts

Écrit par : Francis Grunchard | lundi, 23 mai 2011

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