dimanche, 14 novembre 2010

Les écluses du séparatisme.

J'avais naïvement cru, il y a deux ans, qu'une catastrophe d'ampleur nationale pourrait être à l'origine d'une refondation d'un patriotisme, ou disons plutôt, d'une solidarité citoyenne belge. Les inondations nous montrent tout le contraire, du moins dans les médias. Cette fois, n'attendez pas de moi que je réserve mes critiques à l'une ou l'autre communauté. Le constat que je fais est le même que celui fait en France par l'Agence France Presse, qui établit en lien entre la séparation des médias et celles des deux grandes cultures de ce qui est pour l'instant encore «notre pays». Face à une catastrophe majeure (qui a coûté la vie, déjà, à trois Hennuyers), on a toutefois l'impression qu'en Flandre, c'est uniquement le Nord qui est inondé, et en Wallonie, uniquement le Sud. La carte ci-dessous, sur la version en ligne du Nieuwsblad, est éloquente.Les photos d'inondations occupent le Nord du pays et s'arrêtent à la »frontière flamande». Du coup, le titre apparaît bizarre : «La Belgique inondée.»

État des lieux de la couverture média d'une catastrophe que je croyais nationale.

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Si vous voulez en savoir plus sur les inondations en Wallonie et à Bruxelles, regardez la RTBF. Si vous voulez connaître la situation en Flandre, regardez la VRT. C'était un peu la situation hier en soirée. Jusqu'à ce que deux personnes perdent la vie dans les eaux, à Beaumont, la télévision flamande n'avait pratiquement pas fait état d'inondations dans le Sud. Mais évidemment, des morts ont une valeur informative supérieure à des celle des gens expulsés de chez eux par les flots meurtriers de nos rivières débordéées. On ne peut pas leur en jeter la pierre, à la VRT, parce

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 qu'inversement, à la RTBF, le gros de l'information s'est faite sur la région wallonne. Dans le journal de ce midi, la hiérarchie des infos, hormis les 2 morts de Beaumont (version française) ou du Hainaut (version flamande), les inondations concernaient, dans l'ordre, principalement Tubize, Court-St-Etienne, Bruxelles — où le plan catastrophe est déclenché. Pas grand chose sur la Flandre.

Dans les infos de la VRT, c'est Halle et Londerzeel, autour de Bruxelles, ainsi que la Dendre, qui monopolisaient l'attention. Bruxelles ? Aucun titre. Comme De Standaard le montre bien dans le chapitrage ci-dessous "overzicht per provincie", la Wallonie est assimilée à une seule "province", tandis que Bruxelles est positivement introuvable. Het Nieuwsblad utilise la même classification. Dans les deux, le plan catastrophe à Bruxelles n'a pas l'air d'être assimilé à une information. 

 

La RTBF nous apprend quedes militaires sont appelés en renfort, «surtout en Flandre». Plutôt que de réveiller la nécessité d'une solidarité belge, l'info donne à penser que l'armée est plus solidaire de la Flandre que de la Wallonie. Si c'est vrai, c'est une catastrophe ajoutée à une autre, si c'est juste une

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 impression, ou si la réalité est plus nuancée, c'est l'info qui est catastrophique : plutôt que d'unir les consciences, on risque de créer une rancœur de plus. Ainsi, donc, l'armée, que l'on sait en voie de flamandisation, aurait préféré sauver des Flamands, alors que les premiers morts furent wallons (échelle de valeur absconse, mais le Café du Commerce fonctionne comme ça) ? 

Autre leçon : les médias flamands parlent en long et en large des problèmes péribruxellois (Lot, Leeuw-St-Pierre, Beersel, Hal) et omettent positivement, et Bruxelles, et Linkebeek par exemple. Comme si l'on pouvait séparer la Capitale de sa banlieue. Les médias francophones font l'inverse : là aussi, l'eau a dû, à les en croire, s'arrêter à Bruxelles et Linkebeek. Aucune trace de Lot, Ruisbroek, Leeuw-St-Pierre. Sur VTM, l'ordre des infos est Hal, Grammont, Oudenaarde, et l'on apprend que la ministre de l'intérieur, Annemie Turtelboom, était à… Londerzeel. Pour le coup, la Wallonie et Bruxelles sont apparemment en cale sèche. On espère voir aussi Annemie en Wallonie…

Sur RTL-TVI, si un article propose «Le point région par région» (voir illu ci-dessous), en reprenant

chaque province touchée, qu'elle fût flamande ou non, et par ordre alphabétique, Anvers en tête, le journal de 13 heures, après s'être toutefois intéressé à Hal (tout comme des journaux flamands se sont penchés sur le cas de Tubize), et à Bruxelles (plus de 1000 appels aux pompiers en 24 heures) ne propose qu'un seul titre vraiment  «flamand», après 28 minutes de journal. «Coup d'œil sur le 

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Nord du pays qui, vous allez voir, n'a pas été épargné par les intempéries», où l'on voit, comme partout ailleurs, la solidarité locale : les joueurs du club 

de Londerzeel (interdits de match pour cause d'averse) prêter spontanément main-forte aux sinistrés.

Enfin, comme tous les cours d'eaux vont de Wallonie en Flandre, si les barrages et écluses de Wallonie lâchaient trop d'eau pour préserver les villages et villes du Sud, elles inonderaient (plus) ceux du Nord. Quoiqu'on fasse, il y aura des Wallons pour critiquer une trop grande retenue, et des Flamands pour s'insurger contre une retenue trop peu importante. Cela rappelle les pollutions de rivières «flamandes» depuis Bruxelles et la Wallonie, où les journaux flamands, qui n'évoquent quasi jamais la pollution permanente de l'Escaut à partir de Gand, s'enflammaient pendant des semaines pour l'arrêt d'une station d'épuration bruxelloise flambant neuve, ce qu'elle n'aurait jamais fait si la station avait été, par exemple, à Vilvoorde. La frontière linguistique est devenue une pomme de discorde en elle-même, tout ce qui provient d'outre-taalgrens étant interprété

comme une agression étrangère. Pour l'heure, heureusement, personne n'accuse l'autre pour les lâchages trop peu ou trop importants. C'est la faute à la pluie, et c'est la seule vérité qui doit nous occuper. Pourvu que ça dure ! 

Tout cela étant dit, lorsque les catastrophes ne sont plus nationales, ou plutôt lorsque les catastrophes sont présentées comme nationales et que l'information ne se penche en définitive que sur une des deux «demi-nations», on se prend à penser que les barrages de la solidarité se sont fermées pour de bon entre le Sud et le Nord. «L'autre région» n'est finalement plus qu'un pays étranger, qu'on évoque en manchette, en fin de journal, et qui n'a, comme dans De Standaard, plus que la valeur d'une province locale. Il y a vingt ans, il y avait encore des informations communes entre la VRT et la RTBF. Aujourd'hui, il n'y a plus de pays. Il a été lessivé. Pas tant par les inondations. Celles-ci ne sont qu'un révélateur parmi tant d'autres. Mais par les écluses du séparatisme.

 

 

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Commentaires

Heureusement pour une certaine région que l'eau coule du haut vers le bas.
Les rivières qui arrosent la Flandre proviennent de Wallonie ou du moins y transitent.
Heureusement pour la nation flamande, il demeure quelques scrupules belges en Wallonie. Une solution pour sauver Wavre serait d'ouvrir quelques vannes sur la Dyle en immédiat aval de la ville. La gouverneure refuse cette solution pour ne pas reporter le problème sur les communes flamandes (info du jt Rtbf ce 14 à 13 heures).
Le Brabant Wallon se sacrifie donc suite à un belge réflexe.

On ne me retirera pas de l'esprit que si la géographie du belgium avait été différente, les scrupules l'auraient été aussi.
Mais sans doute suis-je parano .

Écrit par : Pierre@s | dimanche, 14 novembre 2010

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Parano, non, Realiste dans le contexte actuel, oui.

Écrit par : DOnBlacksad | lundi, 15 novembre 2010

Et dans la même veine, une note "d'humour" belge.


Un homme se promène dans le Parc de HOFSTADE (Vlaams Brabant).

Soudain, il voit un grand chien attaquant une petite fille de 7 ans. Les témoins apeurés ne s'approchent pas.

Alors, il saute sur le chien et malgré les morsures, il finit par le neutraliser de ses propres mains.

Un policier, qui a vu la scène, arrive en courant et lui dit :

"Vous êtes un héros ! Demain, on lira dans le STANDAARD : Un flamand courageux sauve la vie d'une petite fille."

L'homme répond : "Mais, je ne suis pas flamand !"

Le policier : "Et bien, ce n'est pas grave, on lira : Un Bruxellois autochtone intervient pour aider une petite fille en difficulté."

"Mais, je ne suis pas Bruxellois, Monsieur, je suis Wallon ! Je viens de Charleroi ."...

... Le lendemain, à la une du STANDAARD :

"Un voyou de Charleroi massacre un Bouvier des Flandres de race pure, d'une manière barbare, sous les yeux d'une fillette flamande de 7 ans, traumatisée à vie."

Écrit par : Pierre@s | dimanche, 14 novembre 2010

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On l'avait déjà postée, mon bon Pierre.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 14 novembre 2010

... Ne lui brisez pas son effet, Marcel !

Un peu de respect pour l'artiste svp ! :-)

Écrit par : Florent | dimanche, 14 novembre 2010

c'est pas l'eau qui monte, c'est le pays qui coule ...

Écrit par : fil-à-soie | dimanche, 14 novembre 2010

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lol

Écrit par : Dewi | dimanche, 14 novembre 2010

Désolé mon bon Marcel mais je n'ai ni la prétention d'avoir tout lu ni les loisirs pour le faire.
Je suis confus , réellement confus , d'avoir bouleversé les commentaires de votre bon article avec cette digression de mauvais aloi....

Écrit par : Pierre@s | dimanche, 14 novembre 2010

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@Pierre : à propos des écluses, madame le gouverneur du Brabant Wallon craignait que les eaux ne provoquent plus de problème (encore) à Hal et à … Bruxelles. J'ai comme le soupçon que certains comprendraient qu'on préserve Bruxelles, et comprendraient moins qu'on préserve des villages flamands. Bizarre, hein ?

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 14 novembre 2010

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Je ne comprends surtout pas pourquoi on n'a pas protégé les villages wallons.
Et figurez-vous que ce qui se passe en Flandre ne m'intéresse pas plus que cela.
Heureusement pour moi que, comme le dit un de vos commentateurs, l'eau s'écoule de haut en bas...

Écrit par : Ø | dimanche, 14 novembre 2010

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@Marcel j ai appris les deux deces en wallonie en lisant (sur internet) le figaro, je commence par lire la presse belge le matin et il n y avait encore rien.

Écrit par : leluron | dimanche, 14 novembre 2010

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Beaumont aurait-elle déjà été annexée par la France ?

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 14 novembre 2010

Avant - il y a ... quarante ans? - les Flamands regardaient "Lille" (la télévision française) car à l'époque il n'y a avait que quelques chaînes disponibles, les francophones eux, dans leur immense majorité, n'ont jamais regardé une quelconque chaîne flamande.

Rien de nouveau sous le soleil, donc!

Écrit par : John | dimanche, 14 novembre 2010

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Peut-être pas. mais quand j'étais ado, à cette époque, tous mes copains francophones regardaient le Avro's Toppop hitparade ("en nuuuuu de troedelschijjjjjjf") et écoutaient Radio Veronica ou Radio Caroline. C'est d'ailleurs ces radios qui ont inspiré les radios libres. Et quant à ces radios libres, justement, ce sont principalement des Francophones qui les ont animées, (à part FM Brussel) et qui se sont retrouvés quelquefois derrière les barreaux. Radio Campus et LLN à partir de 1977, puis Radio 104, Radio Plus, Air Libre, les Radios alternatives ou encore SIS, et plus tard (quand c'est devenu moins dangereux), les commerciales comme Contact ont ouvert la voie à la liberté des radios, et ensuite des télés. En quelque sorte, c'est grâce à ces pionniers-là (et il y avait des Flamands dans le tas, mais en Belgique, le mouvement a surtout été francophone. Si VTM existe, c'est un peu grâce à tous ceux qui ont ouvert la voie à leurs risques et périls (saisie, écoutes, arrestations, etc.) Hmmm ?

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 14 novembre 2010

@john

On t'a pas vu comme vieux fermier débile qui avait perdu sa chèvre dans "Man Bijt Hond", toi ?! Ou alors, tu étais le petit garçon qui était tombé sur sa tête et qu'on avait mis sur les genoux de Tante Terry voici quelques années...

Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 14 novembre 2010

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lol lol lol

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 15 novembre 2010

@jhon il y a 40 ans on pouvait regarder l ortf, pas lille

Écrit par : leluron | dimanche, 14 novembre 2010

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Oui mais on appelait cela "rijsel één en rijsel twee"

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | dimanche, 14 novembre 2010

@ Marcel,
C'est un fait, il y a 2 pays en Belgique, je l'ai déjà dit je me sens à l'étranger en Flandre.

Par contre, et encore une fois, on parle du brabant wallon beaucoup plus que du reste, ces petites zones rurales qui finalement n'intéressent médiatiquement personne sauf quand on cite leur taux de chômage.
Si on a parlé de Solre-Saint-Géry c'est parce qu'il y a eu des morts mais on a parlé ni montré aucune image de Leval-Chaudeville où l'état des lieux devait être bien pire qu'à Solre. Je sais de quoi je parle, je suis née dans un village limitrophe (ma mère y habite encore). Les débordements de la Hantes, on connait dans la région.
On a pas parlé non plus de l'état à Jamioulx et Ham-sur-heure ni de la situation dans la région de Couvin.
Rien non plus sur le rôle des barrages construits ici à grand renfort d'expropriations (Ry de Rome, Eau d'Heure et Val Joly en France) pour réguler le niveau de la Sambre et par là celui de la Meuse et de l'éventuel problème que ça peut causer : la dernière inondation à Walcourt fut causée par un lâcher d'eau du barrage de la plate taille ayant atteint sa cote d'alerte.
On fait dans le sensationnel et on informe les zones densément peuplée, les autres passent à la trappe.

Quant à l'intervention de l'armée, j'avoue que cela m'a fait sursauter. Hier soir dans les journaux en ligne, il y avait 55 militaires qui officiaient et uniquement en Flandre sur demande de gouverneurs. Aujourd'hui, il y en avec une centaine dont 20 à Tubize les autres étant en région flamande.
Bon je n'ai effectivement pas lu toute la presse. Ici, on était occupé à ouvrir un tuyau d'évacuation d'eaux usées car les 3 sources qui passent en sous sol chez moi étaient saturée et via ma terrasse menaçaient d' envahir ma cuisine et mon living (un plain pied évidemment)
Et cela parce qu'on arrache les haies pour l'agriculture intensive.
Alors oui les médias se préoccupent de leurs auditeurs (VRT pour la flandre, RTBF pour la wallonie) mais aussi pour faire de l'audimat donc on parle des grosses zones urbanisées et pas des autres sauf en cas de mort.
Dans ce dernier cas, j'avoue que je ne comprend pas ces gens qui sont passés en voiture sur le pont de Solre, je connais bien l'endroit

Ce que je reproche aussi, c'est de dire "les pompiers".
En zone urbaine, ce sont des pompiers professionnels, en zone rurale ce sont des volontaires, Fabrice (le commandant des pompiers de Beaumont) qu'on a vu a la télé, est un volontaire. Les équipements sont différents et les moyens aussi. (je connais Fabrice Pierrard)
Ce que je reproche c'est la fusion des communes de 1974 sous prétexte d'économie d'échelle (alors que maintenant on veut remettre tout au région sous d'autres prétextes).
Avant, chaque bourgmestre se préoccupait de sa commune, de ses fossés, des berges de ses rivières. Allez dire au bourgmestre d'une commune fusionnée qu'un village a besoin de ceci ou de cela ........ il se préoccupe de la gestion et du village dont il est issus et la plupart du temps il vient de la commune pilote. Charles Dupuis, bourgmestre de Beaumont, que je connais fort bien, se préoccupe plus du développement de Beaumont que des villages dont il se fout éperdument. D'ailleurs si le décès et même l'identité de la dame décédée est sorti aussi vite dans la presse c'est sans doute parce qu'elle faisait partie du même mouvement carnavalesque que son frère et qu'en fait elle n'est pas de Solre mais de Beaumont. On a pas cité le nom de l'autre personne.

Je sais, ce que je viens de dire est ignoble mais c'est la triste réalité.
Il faut des morts pour qu'on parle "un peu" du sud hainaut !!!!!!!!!!!!!!

D'ailleurs, on la connait tellement bien cette région que j'ai vu hier aux infos (tant sur RTL que sur la RTBF) que Couvin était en Hainaut !!!!!!!!!! les couvinois doivent être heureux !!!!!!!!

Vous dites qu'on oublie Bruxelles, oui sans doute. Mais on nous oublie aussi nous la petite région entre sambre et meuse dont la grosse majorité de la frontière est partagée avec la France dont nous sommes économiquement et sciemment coupés
Tiens en cherchant à savoir si la Meuse à Givet restait sage (ben oui, je traverse le pont de givet plusieurs fois par mois), j'ai même décourvert qu'on allait y implanter un incinérateur de déchet. Evidemment, personne en Belgique n'est au courant. ALors on a déjà la centrale nucélaire, maintenant l'incinérateur.
Bref, si les bruxellois ne sont pas pris en compte comme vous le faites justement remarquer, nous non plus. Je vois les volutes de la centrale de Chooz de chez moi et bientôt je respirerai les effluves de l'incinérateur mais on nous refuse le lien avec la zone économique française qui nous permettrait de sortir de notre marasme et sans réel impact : transformer une 4 bandes en autoroute, c'est quand même pas le Pérou. Mais bon, il y a un bruxellois qui n'est pas d'accord car ça va "gâcher" son territoire de chasse.

Écrit par : pmf | dimanche, 14 novembre 2010

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Cramez sa forêt.

Écrit par : Jean-Marc L. | dimanche, 14 novembre 2010

Si un diplomate (plaque CD) se gare devant chez vous et decide de ne plus bouger, votre garage est condamne a vie.

Si la voiture prend feu, ou que les plaques par malheur disparaissent, la police peut alors intervenir.

Comme pour ces forets, diffrentes methodes existent, faire fuire le gibier par moyen de petards ou autres dispositifs bruyants devrait pas mal marcher. Autre solution, introduire un predateur pour l espece que vous souahitez voir partir... un peu comme bonaBart qui fait fuir les francos de Flandre...

Bruler la foret est trash.
(mais c est une option malgre tout)

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 15 novembre 2010

Bonsoir Marcel, je viens de regarder le JT, et on parle bien de Ruisbroek et Leeuw-St-Pierre. Mais je me suis demandé si seulement le sud et la périphérie bruxelloise avaient été touchés

Écrit par : Arthur | dimanche, 14 novembre 2010

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Bonsoir

Je n'introduis pas ce commentaire pour défendre ou ne pas défendre la carte reprise par Het Nieuwsblad. Donc uniquement pour votre information. Vous en faites ce que vous voulez. Vous l'interpretez comme vous voulez.

Het Nieuwsblad, au contraire du De Morgen ou du De Standaard est un journal à caractère local et régional. Ce journal, au contraire des 2 autres mentionnés, a tout plein de journalistes locals type free-lance (en flandre et un peu en région bruxelloise) et non en Wallonie puisqu'il publie uniquement en NL.

Je présume donc que la carte affichée correspont à leur 'mission statement' par rapport à leur 'personnel'

Donc pour obtenir les dernières nouvelles locales d'une commune flamande c'est simple, pour Grimbergen par exemple :

www.nieuwsblad.be/grimbergen

cet exemple vous montre aussi le type des nouvelles prises en compte.

bien à vous

Écrit par : bema | dimanche, 14 novembre 2010

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@Bema : je ne visais pas spécialement Het Nieuwsblad plus qu'un(e) autre. Je trouvais juste que leur carte était une bonne illustration de la façon dont l'info était devenue binationale.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 14 novembre 2010

@Jean-Marc L

Ce serait dommage et ça ne résoudrait rien.
On y trouve de très bons champignons et puis c'est un cadre idylique. Si cassandre nous lit, elle doit connaitre. Bruler une forêt volontairement, pour moi c'est un crime. Et je ne suis pas écolo au sens politique du terme.
Et brûler une forêt dans un village qui s'appelle "Brûly", franchement ça ne le ferait pas !!!
Et puis ici, on est pas dans le sud de la France. Cette forêt est fichée dans un terrain marécageux qu'on appelle aussi la fagne (il y a d'ailleurs une lutte entre le propriétaire de la brasserie des fagnes et certaines personnes dans les cantons de l'est). Mais il s'agit bien ici de fagne dans le sens agronomique du terme.
Il y a trop d'eau pour brûler et franchement, j'aime bien voir les biches et autres chevreuils gambader sauf sur le capot de ma voiture.

Ici, on vit avec les inondations en automne et au printemps, la neige en hiver mais aussi avec les touristes hollandais et flamands en été et les camions toute l'année.
Transformer la N5 en autoroute ce serait un bien pour tout le monde sauf pour le bruxellois de Bruly (même si on aménage des passages de gibiers comme cela se fait en France) mais aussi pour Mossieu de Baron Albert Frère qui devrait céder un chouia de sa propriété pour rejoindre la R3.
Mais bon autant pour celui de Bruly que pour les gros riches de Gerpinnes (Wagner est dans le lot aussi), rien à faire, on préfère mettre des rustines tous les 6 mois sur la route et avoir l'impression d'être sur une ancienne ligne de chemin de fer....


A ce propos, je trouve aussi curieux que l'endroit où c'est inondé dans le hainaut mai on en a pas parlé dans les infos télévisée, c'est celui où je suis passé dimanche dernier et où on trouve encore de route à pavé comme au 19ème siècle.
Après ça, on se demande pourquoi en Wallonie, on préfère rouler en 4X4

Écrit par : pmf | dimanche, 14 novembre 2010

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@Wanda : en effet. D'ailleurs, on ne disait pas "je vais regarder la RTB", mais "je vais mettre 'Bruxelles'. On donnait généralement aux chaînes le nom de l'antenne, qui apparaissait dans la mire.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 14 novembre 2010

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Ceci étant dit, quand dans mon camping du sud de la France, je rencontre mon voisin flamand, j'ai la même impression que quand je rencontre mon voisin allemand. Je ne fais pas partie du même pays.
Là-bas, mes amis sont français et pour ces derniers, je fais partie de leur culture, on fait partie d'un même ensemble. La langue est le lien primordial même s'il y a des différences (mais aussi entre régions françaises)

En hiver, je reçois des nouvelles de mes voisins français, mais rien des flamands ou des allemands.
Même en vacances, on a pas la même façon d'aborder les loisirs.
Un ami belge qui travaille avec des flamands, voit de plus en plus la différence qui se creuse, et pourtant il est bilingue et issu d'un couple mixte.
Pour lui, le nationalisme flamand est en marche et touche tous les flamands.
Alors, les médias doivent suivrent question d'audimat et de survie économique;
Un journal flamand qui viendrait à contre courant perdrait toutes les publicités qui le font vivre et idem pour le côté francophone.

Le combat pour une belgique unie est un combat d'arrière garde qu'il aurait fallu mener au moment de la régionalisation et de la communautarisation.

Personne même pas les universitaires n'ont rien vu venir alors, il ne faut pas me faire croire que maintenant sur le financement ils vont pouvoir le faire. Sorry, mais ayant fait des études en économie, personne ne peut prévoir ce qu'il va se passer et aucun modèle économique digne de foi ne peut voir le jour tant les sources et les chiffres peuvent être manipulés selon ce qu'on veut faire croire.

Et ici pour les problèmes de crues, il y a bien 2 façons de gérer, deux façons de voir les choses et chacun fait au plus pressé.
Leterme ne veut pas d'un plan national car il sait que ce n'est plus possible. Turtelboom l'incompétente de service n'en veut pas car ce serait avouer qu'il faut l'unité pour s'en sortir et elle n'en veut pas non plus.

Il faut bien se rendre compte à l'évidence. On est déjà dans deux pays différents, état de fait qui n'ose pas dire son nom car il y a Bruxelles dont on ne parle pas car tout le monde veut bruxelles mais personne ne s'en occupe.
L'ennui dans ce jeu de dupe c'est que celui qui dira le premier qu'il en a marre, c'est celui qui perdra et les deux parties le savent.
Alors, il faut comme J4M le suggérait demander l'avis de l'ONU, il n'y a plus d'autre solution.
On nous fait trainer avec Van de Lanotte parce qu'il faut garder la tête haute pour la présidence de l'EU
A mon avis en janvier, ça risque d'être très différent.

Écrit par : pmf | dimanche, 14 novembre 2010

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je me demande si tu n'as pas mis dans le mille, là...

Écrit par : guyguy | lundi, 15 novembre 2010

@marcel,
encore moi,
vous avez vu des problèmes à Bruxelles ? des gens qui doivent être évacués ?
il y a eu des problèmes sur le ring et la RTBF en a parlé même si la partie du ring était en Flandre.
La senne à Bruxelles est souterraine, bref il y a beaucoup moins de problème à Bruxelles qu'en Wallonie et en Flandre
Car s'il y avait eu des problèmes à Bruxelles, on aurait pas manqué de voir Charles Picqué en parler.

Que savez vous des innondations ?
Et perso, je crois la gouverneure du brabant wallon car ici en wallonie, on se tracasse encore des autres, en sens inverse.......... ???????????

Écrit par : pmf | dimanche, 14 novembre 2010

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@Pmf : "Entre minuit et 18 heures dimanche, les pompiers de Bruxelles ont reçu pas moins de 3.750 appels pour des caves inondées ou des coulées de boues, a-t-on appris de Pierre Meys, porte-parole du SIAMU. " (La Capitale).
"A Ruisbroek, une femme handicapée avec deux enfants, riverains du canal, ont dû être évacués par bateau de leur habitation. A Leeuw-Saint-Pierre, 300 maisons ont été évacuées dimanche après-midi dans le quartier Witte Roos. Selon le comité de crise du Brabant flamand, l'évacuation de ce quartier ne serait cependant pas lié à une rupture de la digue du canal Bruxelles-Charleroi, comme l'annonce les pompiers de Bruxelles, mais à la montée des eaux dans des étangs environnants." (La Capitale)

Il y a beaucoup de Francophones à Ruisbroek, Lot, Leeuw-St-Pierre et Hal. Ce sont toutes des commune très périphériques de Bruxelles. D'ailleurs, après 26 minutes, la RTBF et RTL, après avoir parlé de ces patelins, disent "en Flandre aussi…" comme si ces bourgs n'étaient pas flamands, mais plutôt bruxellois. C'est la logique urbaine qui joue. En Flandre, c'est l'inverse : on parle de ces communes périphériques, mais ça a l'air de s'arrêter à la frontière linguistique, et donc, à Bruxelles. là, c'est la logique frontalière pure qui semble jouer. Pourtant, il y a plus de Flamands qui habitant à Bruxelles qu'à Leeuw-St-Pierre !

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 14 novembre 2010

Bof, "les lâchers d'eau"... il n'y a pas beaucoup de barrages wallons qui déversent leur eaux vers la Flandre. Mais je peux me tromper, la Flandre pour moi est "terra incognita", comme l'était le centre de l'Afrique sur les cartes de 1880. En blanc. On n'y va jamais, ce peut être dangereux.

Écrit par : dlec | dimanche, 14 novembre 2010

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@ Marcel

Je ne rigole jamais avec des drames pareils.
Petit enfant notre maison etait inondee chaque annee.
Au Pakistan j' ai vu des dizaines de milliers de noyes par une mauvaise manipulation de barrage, les ingenieurs etaient souls et avaient ouvert les vannes en panique, ils croyaient que le barrage allait s' ecrouler par trop d' eau. Ces images resteront gravees dans ma memoire. Le monde n' en a jamais rien su.

Il y a quand meme d' autres journeaux en Flandre: http://www.hln.be/

Écrit par : traveller | dimanche, 14 novembre 2010

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@Traveller : Je n'ai pas cité HLN, ni Le Soir, qui tous deux étaient visiblement plus intéressés que les autres par ce qui se passait partout en Belgique. Cela dit, mon article est moins une critique qu'un constat.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 14 novembre 2010

Bien que ceci soit tout à fait périphérique, cher Marcel, et bien que j'apprécie énormément votre travail, petite rectification historico-radiophonique: le FM Brussel dont vous parlez, celui des années 80, était une radio aussi tweetalig que bilingue et son nom s'écrivait FM Bruxel parce que, justement, elle entendait n'être ni francophone ni flamande. Même si sa programmation rock indépendant et avant-garde pointue faisait qu'elle attirait plus de DJ flamands que francophones. Jusqu'au bout, elle a tenu à ce caractère bruxellois, urbain et donc bilingue. Ce qui était encore possible il y a moins de 30 ans semble aujourd'hui totalement incroyable...

Écrit par : marc | dimanche, 14 novembre 2010

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@Marc : oui, je sais, d'ailleurs, j'y ai été deux ou trois fois en français et en néerlandais, à l'époque. Mais je disais simplement qu'il n'y avait pas que des Francophones dans le mouvement des radios libres, même si c'est surtout de l'UCL et de l'ULB que le mouvement est parti pour s'étendre d'abord à Bruxelles, et seulement plus tard en province (flamande comme francophone).

Pour la petite histoire, j'ai encore chez moi l'enregistreur autoreverse qui a permis à Radio Plus d'être la première radio belge à émettre 24h/24 (AKAI). Je l'ai sauvé de la saisie un jour où "un vent favorable" nous a prévenu que la gendarmerie allait faire une descente au studio. Il fonctionne toujours très bien. Il faudrait d'ailleurs réécrire l'histoire de cette "petite résistance". C'est quand même un mouvement international dont on parle peu, mais qui a eu pas mal de répercussions sur notre société.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 14 novembre 2010

Rappel : la NVA avait exigé en accord avec tous les partis flamands dans la note de De Wever la régionalisation du fonds des calamités. La question est : quelle conséquence financière pour la région wallonne si la régionalisation avait déjà eu lieu ?

Écrit par : Guillaume | dimanche, 14 novembre 2010

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A mon avis aucune, en cas de regionalisation, tout gestionnaire financier pur ouvrirait toutes les vannes, punt aan de lijn. Et celui qui pretendra le contraire ferait bien de se posr la question pourquoi la Wallonie voudrait-elel proteger la Flandre qui la meprise, insulte, vole, raille, houspille ne permanence,... s il n y a plus de belgique? Quel pays prefererait sauver uen vie d un ressortissant etranger plutot que proteger les siens?

C est ca que ces cretins del a HaineVA et du CD&V ont fait de la belgique, un pays ou c est chacun pour soi. Les inetervenants qui pretedent qu on vit dans 2 pays ont raison.

PS:
Et ce ne sont pas les moins de 100 manifestants de jeudi passe (idelaiste comem je suis, j y etais evidememnt - tres tres amusant, je dois avouer) qui prouveront le contraire.
100 personnes pour l unite de la Belgique? La messe est dite.

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 15 novembre 2010

Oui, désolé pour jeudi. Comme j'ai travaillé jusqu'à 6h30 du matin mercredi (crash d'ordi tombé au plus mauvais moment), je ne me suis tout simplement réveillé qu'à 2 heures de l'après-midi. Finalement, j'étais en phase avec mon pays : en sommeil.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 15 novembre 2010

A traveller,

La réalité c'est que si une catastrophe naturelle touchait uniquement la Wallonie, un Flamand moyen aurait plus de problèmes à donner de l'argent à un wallon qu'à un haïtien ou à un Rom tellement l'image du wallon en Flandre est pire que celle des mafias albanaises. En tout cas, les Flamands qui n'ont jamais rencontré de francophones ou travailler avec de leurs vies et qui ne voient le wallon que par le prisme politique et télévisuel. Le "bien-fait pour eux" on l'entendrait souvent.

Écrit par : Guillaume | dimanche, 14 novembre 2010

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@Marcel
Dans les "patelins" comme vous dites, on sait pertinemment qu'on ne peut pas compter sur les pompier pour vider l'eau de nos caves. Où j'habite, il n'y a que des pompiers volontaires et bien démunis. ALors dans ce cas, on compte plus sur les fermiers et les amis pour nous aider.
Perso, nous avons une pompe et on a fait le nécessaire pour évacuer les sources lorsqu'elles débordent : surtout depuis qu'on a installé les égouts et qu'on les a bouchées sans tenir compte de ce qu'il se passerait en amont. Et je n'habite pas une zone inondable loin de là.

Je vois juste la réalité. La dernière fois que Walcourt a été inondé c'était en fin d'hiver, il y avait trop d'eau au barrage de la plate taille et ils ont lâché. On sait aussi chez nous que si ce même barrage (et il y en a 5) lâchait, les autres ne tiendrait pas le coup et qu'il y aurait une vague de 4 m qui déboulerait le long de l'eau d'Heure jusqu'à Charleroi.
Le seuil d'inondation a été clairement établit, il est à 500 m de chez moi, j'en ai tenu compte quand j'ai fait construire ma maison.
Je constate aussi que depuis qu'on a mis les égouts et bouché l'arrivée des sources, que lors de grosses pluies, elles sortent dans ma pelouse. J'avais prévenu l'ingénieur lors des travaux mais il devait respecter son cahier des charges, il a bouché tant pis pour les autres.

Ce qu'il se passe à Bruxelles et en brabant wallon ne peut venir que de ça.
Alors pour les appels des pompiers à Bruxelles, vous repasserez. OK pour le nombre mais les bruxellois se font tout de suite un foin de rien du tout, ici on n'appelle pas les pompiers pour un nid de guêpes ou de l'eau qui monte.
Juste pour vous dire qu'on a une autre attitude face aux problèmes de mère nature.
J'ai encore constaté cela la semaine dernière chez mes amis d'Etterbeek.
Ils ne comprennent rien à la vie de la campagne, sont déconnecté par rapport à la nature mais mange bio bien cher sans savoir d'où ça vient.
C'est une question d'éducation.
Mon petit fils de 3 ans sait parfaitement d'où vient le lait, mais le filleul bruxellois de mon mari qui a 7 ans, ne le sait toujours pas. Il sait que ça vient de la vache et encore le reste il ne sait pas.


Ici on sait que si on habite en bordure de rivière, on court des risques, les bruxellois ont sans doute oublié qu'eux aussi vivent en bordure de cours d'eau
J'ai vu à la télé les brabançons se plaindre mais j'ai aussi vu les ardennais connaitre les aléa des problèmes de la semois.

Vous parlez de deux pays, je suis d'accord mais je parlerais aussi de deux cultures qui ne sont ni flamande ni wallone mais bien rurale et citadine.

Apprenez aux bruxellois ce qu'est la terre, la cultiver et en vivre et ils n'en voudront pas.
Ma grand mère a vécu la guerre, elle me l'a racontée. Elle n'a jamais eu faim mais elle avait son jardin, 4 vaches et une volée de poules.

En fait le problème flamand/francophone se résume juste au problème des hautes sphères anciennement francophones et qui maintenant se cristalisent sur bruxelles comme centre de décision.

Le problème de la Belgique, c'est Bruxelles et le fait que vous disiez qu'on a pas parlé de Bruxelles dans les média pour l'inondation montre que vous êtes un bruxellois de chez bruxellois car il y a eu bien moins de problèmes à Bruxelles qu'ailleurs.
Des caves inondées, OK mais rien d'autres. C'est pas aussi dramatique qu'en flandre ou en wallonie.
Personne n'a du être évacué à Bruxelles, pas de débordement de rivière.............

Au fait savez vous ce que c'est un débordement de rivière ? L'eau qui monte de 20 cm en moins d'un heure ?

Savez-vous ce que c'est de voir en moins d'une journée tomber 20 cm de neige et de n'avoir par de dégagement ne serait-ce que pour aller acheter son pain du jour ?

J'ai vécu dans un village non loin de Solre saint Géry (là où il y a 2 morts ce jour) où à cause de la neige nous avons été coupé de Beaumont pendant plus de 8 jours : pas de pain, pas de viande, pas de courses...
où j'habite actuellement lorsqu'il neige c'est toujours le cas. Mais on sait vivre ici on sait manger et on sait qu'on est les oublié des politiques;

Alors votre laius sur Bruxelles ressemble au discours des parisiens qui veulent faire de Paris le centre de la france et s'étonne qu'ils sont mal aimé.

Écrit par : pmf | lundi, 15 novembre 2010

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Bon, PMF, ce n'est pas parce qu'on est bruxellois qu'on ne sait rien de la campagne, hein. Je sais ce que c'est que d'être isolé dans un village par des routes bloquées par des lignes à haute tension (tempête en France dans les années 90). Des inondations, j'en ai eu dans ma maison, même si ce n'est pas du niveau de ce que vous écrivez. Quant aux vaches, mes enfants en ont trait, et il n'y a pas plus d'une semaine, je cueillais les dernières tomates du potager (pas à Bruxelles, évidemment). On peut être citadin et connaître certaines choses basiques. Pour vous dire, je fais même la différence entre une tomate et une courgette ! Fou, non ?

Pour le reste, si on achète forcément une pompe quand on habite en bord de Semois, et qu'on est forcément inondé un fois tous les cinq ans, à Molenbeek, où on est inondé une fois tous les cinquante, c'est moins courant, figurez-vous, et en effet, il n'y a plus que les pompiers. La différence entre la ville et la campagne, c'est l'organisation de terrain. En revanche, on conduit les enfants à l'école à pied, et je fais moins de 100 km par mois en voiture pour mes déplacements quotidiens (travail, courses, enfants, etc.) J'ai des amis à la campagne qui font ça à deux voitures en trois ou quatre jours. Votre mépris de la ville au profit de la campagne est aussi ridicule que ne serait l'inverse. C'est dans les villes, et pas à la campagne, que les entreprises font tourner l'économie. C'est en revanche la campagne qui nous nourrit. C'est tout simplement complémentaire.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 15 novembre 2010

La fin de l'article est amusante:

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=F3326E6G

Sinon, en admettant qu'en effet on ait tâché de préserver Bruxelles au détriment de la cambrousse flamande, je trouverais ça tout à fait normal. Au final on emmerde moins de monde (et ça coûte moins cher à réparer) ce serait donc une décision parfaitement rationelle.

Écrit par : melodius | lundi, 15 novembre 2010

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J'ai joué ce samedi ma "Bohême de vie" qui commence par "Waouw, ce ciel bleu...incroyable!....", fou rire dans la salle!
Et pourtant le temps s'était mis à pleurer à l'image des Belges exprimant leur chagrin. Il n'est pas étonnant de voir ce traitement différencié de l'information que tu montres bien, Marcel. L'or bleu wallon est bien une ressource renouvelable qui fut renouvelée ce we. Et les patates flamandes furent bien noyées par cette eau coulant du sud au nord. Et Linkebeek surnommée "Drinkebeek" par ses habitants, en avait plus que son saoul...
Espérons qu'à la métaphore des pleurs succède celle des rires et du soleil....

Écrit par : verlaine | lundi, 15 novembre 2010

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La belgique prends l'eau, nos institutions coulent

Écrit par : jean-paul allonsius | lundi, 15 novembre 2010

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Je voudrais rectifier la traduction de "Zondvloed in België", il ne s'agit pas de la "Belgique inondée", mais beaucoup plus grave, plus "freudien", malheureusement pas dénué d'un certain prédéterminisme : "Le Déluge en Belgique".

Écrit par : gotte | lundi, 15 novembre 2010

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@Gotte : dank u en welkom. Oui, avec une nuance de péché, même. (zonde). Un reste de chrétienté égaré dans les flots ?

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 15 novembre 2010

Want onze mooie Belgische samenleving laten wij met elkaar niet verrechtsen. Wij geloven in de fundamentele grondrechten en in de vrijzinnigheid die de progressieve golf die over Belgie ging altijd met zich mee heeft gebracht. Die vrijzinnigheid en de progessieve gedachtengang willen wij terug in de samenleving. De social media lenen zich uitstekend om grote groepen aan te spreken en om hen te wijzen op de gevaren van de splitsing in de samenleving.Vooralsnog gaan we kijken welke actie nu het meest effectief is. Laten we met elkaar hier ook discussieren wat we kunnen doen om ook ons geluid krachtig te laten horen. Wij zijn niet de stille massa die met ledeogen gaat toekijken hoe het huidige politieke debat wordt gevoerd. Wij hebben U nodig !

Ons concreet helpen door U bij onze vereniging "150@" aan te sluiten.

via Mail (voorlopig) :( AssArobase150@groups.facebook.com )- of via e/Mail : ( fb528775@skynet.be) en/of (annick.handelberg@hotmail.com) of via le groupe "Chiche....". De statuten zijn nog voorlopig in het Frans, we zijn bezig met de vertaling in het nederlands en in het Duits. Zodra ze beschikbaar zullen zijn, zullen we die doorsturen.

Beheerders Luc Van Immerseel en Annick Handelberg





Nous sommes quelques-un-e-s à vouloir donner des réponses collectives et novatrices, car nous préférerons toujours le réel au fantasme, le rassemblement à l’éparpillement, l’union à la division, le mouvement aux rentes de situation, les dynamiques sociales aux dogmes mythiques, les alliances au repli sur soi, un présent possible à un futur incantatoire, la complexité du réel aux simplifications manichéennes... Le présent appel n’a pour seule ambition que de créer une dynamique collective qui permette de répondre clairement aux interrogations d’un futur possible. Son objectif n’est en aucun cas d’inciter à la désertion des structures existantes ou d’en créer une nouvelle. Il est de transcender, de dépasser les cloisonnements hérités du passé et de renforcer la dynamique unitaire à laquelle aspirent de plus en plus de belges. Il se résume à mettre en valeur ce qui nous unit pour être enfin en capacité de peser sur le cours du réel social et politique.

Dans le cadre du lancement de notre ASBL "@ 150" (e.a. reflet public du groupe (virtuel) "Chiche..." de Fb) , ce sont des personnes réellement motivées, bien concernés par leur pays, et n'ayant pas peur de "s'engager" et de se bouger pour prendre part aux travaux divers que notre action générale et ambitieuse implique. Cela, tout en restant surtout dans "une juste mesure" pour chacun : par question, par exemple, que cela devienne "une corvée", au détriment des obligations qu'impliquent la vie de tous les jours.

Si vous faites partie du panel de personnes que nous recherchons, comme décrit ci-dessus, alors vous êtes certainement les bienvenus parmi nous. N'hésitez pas à nous contacter :- soit via ce lien.- soit en nous contactant via notre adresse Mail (provisoire) :( AssArobase150@groups.facebook.com )- soit via les adresses e/Mail : ( fb528775@skynet.be) (annick.handelberg@hotmail.com) ou via le groupe "Chiche....".

Les administrateurs. Luc van Immerseel et Annick Handelberg.


Voici les buts de notre association, nous pensons créer une Antenne par province, une dixième pour représenter les Expats et aussi promouvoir nos idées pour une Belgique "new deal". Il est certain que toutes les compétences seront et peuvent être utiles.
A bientôt.


L’association a pour but, en toute indépendance et en dehors de toute appartenance religieuse, philosophique, ou politique, de promouvoir, d’encourager, et de susciter :

§1 - Les notions de solidarité, de justice, d’équité, de civisme, de coopération, de respect de l’environnement, de paix, de démocratie participative en Belgique pour tous ses citoyens, comme pour ses expatriés.

§ 2 - De soutenir toutes les actions citoyennes et la contribution des mouvements sociaux, ayant pour but : la construction d’une Belgique (ré) unifiée et moderne, dans le respect de toute la diversité des peuples et des personnes, des droits démocratiques, humains, civils, économiques, sociaux et culturels de tous, minorités comprises, sans exception.

§ 3 – D’organiser, dans tous les secteurs de la société belge, toute interaction, initiatives et activités concrètes entre les différentes communautés présentes en Belgique, permettant aux citoyens participants de mieux se connaître de promouvoir le dialogue développant les valeurs de respect et de reconnaissance mutuelle, de part et d’autre.

§ 4 - Le développement d’une Belgique ambitieuse, en proposant et en défendant toute idée et solution novatrice dans tous les domaines institutionnels et sociaux auprès des instances représentatives du pays, en collaborant aussi avec les mouvements sociaux nés suite aux crises institutionnelles à répétition, en Belgique. En agissant de telle façon qu’il soit toujours tenu compte au mieux des souhaits exprimés par les citoyens belges, via : les élections, les réseaux « Internet », les sites à vocation sociale, les médias, les organisations syndicales et professionnelles, ainsi qu’auprès de toute formation politique inscrivant, entre autres, dans son programme :
a) – l’instauration d’une démocratie participative des citoyens en
Belgique, par la révision de la Constitution,
b) – la priorité au traitement des différentes problématiques qui
concernent les citoyens d’abord, tant au niveau des institutions de
l’Etat fédéral belge, qu’aux niveaux communal, provincial et
régional.


§ 5 – De favoriser les rencontres entre ses membres et le développement des
idées novatrices par tous les moyens utiles, notamment en organisant ou en
participant à des activités festives, de délassement, culturelles, sportives, commémoratives, et de toute nature, publiques ou privées. Toute compétence, y compris professionnelle, s’inscrit aussi dans la dimension collective de la présente association.

Écrit par : annick handelberg | lundi, 15 novembre 2010

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@Marcel

Je suis méprisante ???? alors que vous appelez nos villages des "patelins"
Alors que vous estimez qu'il aurait fallu parler de Bruxelles dans les inondations pour 4000 caves inondées.... cela représente quoi comme % de l'immobilier bruxellois ?

Je persiste et signe, on aurait jamais parlé de Solre Saint Géry s'il n'y avait pas eu de morts. D'ailleurs pour démontrer la "bonne connaissance" de RTL et de la RTBF ainsi que des journaux belges, ici dans la région, on se demande encore pourquoi ces personnes se sont engagées dans cette rue. A chaque pluie abondante, la Hantes déborde et il est difficile de passer sur le pont et ça depuis des décennies.

Dites moi pourquoi à Tubize, dans ces mêmes JT, on sous titrait "pompier volontaire" alors qu'on a omis de le mettre en présentant Fabrice ? Ici on a que des pompiers volontaires et rien d'autre. Les journalistes TV ont toujours du mal avec la wallonie qu'ils

Alors vous parlez de "sens inverse" pour les Bruxellois, mais ils ne se gênent pas pour le dire haut et fort. Certes moins que les parisiens et d'une autre manière envers les provinciaux.
Il ne faut pas tout confondre. Les wallons soutiennent les bruxellois parce qu'ils sont à majorité francophone mais apparemment les bruxellois ne veulent pas des wallons.

Vous parlez des km en voitures, chez moi aussi on a été obligé d'avoir deux voitures quand les enfants étaient à l'école, pas le choix. Même pour aller à la poste, il me faut une voiture. On a pas (plus) de transport en commun ici. Et le vélo, désolée mais il faut aussi tenir compte de la géographie. Je me vois mal aller au marché en vélo avec 2 côtes à 10%, je n'ai plus 20 ans (à l'aller comme au retour)
Mais quand je vois comme la semaine dernière à Etterbeek, le filleul de mon mari qui n'a pas de copain dans son immeuble, que ses parents ne connaissent même pas leurs voisins..... je trouve ça triste.
La vie citadine tend vers l'anonymat. Et même si ici, tout le monde tend à toujours s'occuper des affaires des autres, au moins on est pas seul.
On est par ailleurs envahi par des citadins qui en on marre de la ville mais ne parvienne pas à "s'aclimater" au village.
Quant aux entreprises, c'est normal que le siège social se situe à Bruxelles qui est la capitale de la Belgique, ce n'est pas pour autant que les emplois se situent à Bruxelles hormis celles qui pour des économies d'échelles recentre tout en un seul point. Mais pour la production qui me semble demander de l'espace, ce n'est pas en ville qu'elles s'implantent mais bien là où il y a de la place.
Il y a beaucoup d'emplois à haute valeur ajoutée en région bruxelloise, mais ce sont des emplois très spécifiques. Il ne faut pas chercher très loin (hormis le bilinguisme) le problème du chômage à Bruxelles où il n'y a que très peu d'emploi de production et donc pour les moins bien éduqués (au sens du diplôme s'entend).
Voyez Toyota, il y a eu balance entre la région Montoise et le Valenciennois, hélas le hainaut ne pouvait lui fournir un terrain suffisamment grand que pour s'implanter. Ce fut une des causes de la décision pour la France, l'autre fut aussi celle du coût du travail en Belgique.

Pour le reste, je ne doute pas que vous ayez pu être coincé dans un "patelin" français lors de la tempête de 1999, nous c'est chaque année quand il neige mais on sait conduire sur la neige ici.
La différence entre une tomate et une courgette, ben oui, la courgette est rouge, la tomate est verte.......... zut, il y a des tomates vertes, jaunes et même noires.
Le problème que je soulevais, n'est pas là et vous le savez pertinemment. Sauriez vous vivre en autarcie pendant 2 ans......... moi oui.
Sur ce, les tomates que vous avez cueillies étaient certainement sous serre car il y a eu un coup de gel fin octobre qui a tout grillé.
Nous ne sommes pas rentables.....

Écrit par : pmf | lundi, 15 novembre 2010

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@pmf : "patelin" est un joli mot au contraire. Hameau, village, patelin,… et "bled" vient de "bilâd" qui, en arabe, signifie "pays".

Quant aux tomates, eh oui, ce n'était pas en Belgique, mais en France, en Pays-de Loire pour rester vague. Et là-bas, quand on a enlevé les plants vers le 3 ou 4 novembre, figurez-vous qu'il y avait encore pas mal de tomates mûres dessus, qui sont parties à la soupe (un peu cotonneuses, et plus vraiment goûteuses).

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 15 novembre 2010

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Sorry, dans ma région " patelin" est un mot péjoratif

Écrit par : pmf | mercredi, 17 novembre 2010

oui, je me disais bien que pour les tomates ce n'était pas en Belgique.
Finalement, vous faites comme vos copains journalistes, vous dites mais sans parler des sources afin de discréditer l'interlocuteur.

Écrit par : pmf | mardi, 16 novembre 2010

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Bon, c'est fini, oui ? J'ai bien le droit de passer du temps en France sans être obligé de préciser, quand je cueille des tomates, que ça se passe ici ou là ! Qu'est-ce que ça a à voir avec les sources ?

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 16 novembre 2010

Beaumont, ville de malheur. Arrivés à midi, pendus à une heure

Écrit par : Ben | mardi, 16 novembre 2010

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concerne: émission de la VRT du 21 novembre, qui sera diffusée sur la RTBF (la Trois).

Vivant à l'étranger, je ne capte ni la VRT, ni la RTBF. Une âme charitable pourrait-elle l'enregistrer et la mettre quelque part sur le net?

Un grand merci d'avance...

Écrit par : sevy-yves | mardi, 16 novembre 2010

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No stress, des que le lien est dispo, on postera -)

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 16 novembre 2010

Ben Marcel, dire qu'on cueille des tomates mûres début novembre, c'est assez curieux en Belgique. Cela ne veut pas dire que vous ne l'ayez pas fait. Juste spécifier où vous l'avez fait serait judicieux.
La façon dont vous l'avez présenté on pourrait penser que c'est ici en Belgique.
Un peu comme si je vous disais en octobre que je suis allée cueillir des figues. Ce qui est vrai mais dans le Roussillon.
Et comme vous vouliez prouvez que vous connaissiez la campagne, ne pas mentionner la région.......... franchement, c'est comme si le Soir annoncait : ATTENTAT à BEAUMONT sans préciser qu'il s'agit de Beaumont aux USA.

Quand on s'attaque à la manière des médias de présenter l'information, le minimum c'est d'être précis soi-même.

Pour info, aujourd'hui, on a plus parlé que de la Dendre en Flandre aux 2 JT et on a plus reparlé de Solre Saint Géry où un maison s'est écroulée (pas de victime donc....... comme je vous disais, pas de mort pas d'info)

Au fait, on parle de Bouvignes et de ce qu'il risque d'arriver sur les infos flamandes ?

Écrit par : pmf | mercredi, 17 novembre 2010

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Il y a une pétition qui circule contre l'incinérateur de givet.

Écrit par : incinerateur | mercredi, 17 novembre 2010

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Vous pouvez signer la pétition "en ligne" contre le projet d'incinérateur de Givet en suivant le lien ci-dessous.
On compte sur vous tous.

http://www.mesopinions.com/Non-a-l-incinerateur-de-Givet-petition-petitions-af7b49f5dffecdc5a4c26497242e9c01.html

Écrit par : Lebrun | samedi, 18 décembre 2010

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