jeudi, 11 novembre 2010
Recherche patronymique nationale pour planbéotiens.
L’un de mes commentateurs éclairés propose qu’en cas de séparation du pays, l’on nomme la partie dite francophone «Belgique du Sud», et la partie dite flamande «Belgique du Nord (Noord-België)». Bon, ça mérite au moins une analyse pataphysique. Allez, zou, je m’y mets. On part bien entendu d’une scission pacifique entre deux entités, la Flandre d’une part, la Wallonie et Bruxelles ensemble, d’autre part. Parce que si le pays devait être séparé en quatre, personne ne s’y retrouverait entre les «Noord-België», «Centraal Belgiëque centrale» (Bruxelles), «Belgique del Sud» et «Ostbelgien». Mais pour une scission dichotomique, mettons que l’idée est intéressante : en gardant le nom «Belgique» pour les deux nouveaux États, on pourrait s’assurer un partage équitable de la dette, une rentrée des deux pays dans l’UE, et ce serait un rappel élégant à l’histoire. Allez hop, voyons de près la faisabilité de la chose. Accrochez-vous, ça va déraper !
Goed-Bestuurland contre Gabegistan.
Déjà, comme toujours, dans ce genre d’affaires, les Flamands ont été plus performants que les Wallons. Ils ont le nom de leur futur pays depuis belle lurette, «Republiek Vlaanderen» et il est même affiché dans certaines rues de Bruxelles (avenue Van Volxem, par exemple). Ça, c’est du goed bestuur ou je ne m’y connais pas. Mais admettons que s’ils découvraient que le nom «Noord-België» permettait effectivement de rentrer plus vite dans l’UE, de garder une monnaie, de rester dans Schengen, cela pourrait faire pencher, par exemple, Bart De Wever pour «Belgique du Nord» plutôt que pour Vlaanderen. Och, oué mais non. À la réflexion, ça ne pourrait pas : il paraît que le mot «Belgique» lui donne des boutons. Déjà, l’excès de pistolets à la boulette sauce dijonnaise lui donne de l’urticaire depuis qu’il a appris qu’à Dijon, on parle français…
Je sens que c’est mal embarqué. Il va quand même falloir convaincre au moins un grand politicien flamand d’abandonner «Vlaanderen» au profit de «Noord-België». Ah, je sais ! Yves Leterme, futur ex-premier ministre de la Belgique, pourrait vouloir garder le… non ! Non, non, non ! C’est barré aussi : il est trop copain avec Bart pour lui faire ce coup-là, hein ! Il vient de se recartéliser avec l’indépendantisme à Ieper. Et Herman ? Il est président de l’Union Européenne, non ? Et il a dit qu’il était antinationaliste, pas vrai ? Oh mais ça ne serait pas sympa de lui imposer ça : il risquerait de se brouiller avec son frère, un dimanche, en famille. Imaginez ! Ils seraient à table, au son de l’horloge de Bomma, entre une commode malinoise et un primitif flamand, et Herman dirait à Eric d’un ton suave, après 37 minutes de silence réfléchi : «Allez, Rikske, reprends un peu de carbonade belge du Nord». Et Éric lui répondrait, hystérique «‘carbonade flamande’ ! Herman ! Flamande ! Godvermilledjû !»
(Tiens, c’est marrant : y’a un type qui tambourine à ma porte en hurlant «On ne rigole pas avec ça ! J’en ai marre qu’on rigole avec ça !».)
Che Van Rompuy
Ah ! je sais qui on peut convaincre : la sœur d’Herman ! Tine Van Rompuy ! Elle, c’est sûr : elle serait partante. Elle est au PVDA/PTB. Des belgicains purs et durs ! (Vous avez remarqué ? C’est curieux, non ? Les seuls qui ne veulent pas révolutionner la Belgique, ce sont les communistes révolutionnaires !) Allez, voilà ! Tine est notre solution ! Bon, elle n’est pas très connue, mais ça nous fait déjà au moins 0,04 % des électeurs flamands (soit 0,0016 % des électeurs de la planète* — j’attends vos lettres ouvertes) qui pourraient s’enflammer pour «Noord-België». Allez ! Contentons-nous de ça, il faut un début à tout ! Ouf ! Je me sens mieux.
Oué mais quand même. C’est un peu court. Il faudra 18.000 ans de plus pour convaincre les autres. Et encore : jamais le terme ne siéra au Jambon Bourgeois… Bon. Changeons de cap. Qu’est-ce qu’on a en stock pour l’instant ? Ah, voilà. Je peux vous servir un «Wallobru» (ou Wallobrux en néerlandais d’Éric Van Rompi qui le donna à ses disciples). Je sais, ça fait État croupion. Non, mais vous nous voyez avec un «Royaume du Wallobru» ? Une «République du Wallobru» ? Déjà, ça prêterait à des jeux de mots malsains, du genre «tu avez un économie wallobrumeuse, ha ! ha ! ha !». Et que serions-«nous» ? Des Wallobruxiens ? Des Wallobrusois ? (En plus, prononcé par Rudy Aenoudt, ça nous mâtinerait en «Wallobrugeois»). Et les Flamands de Bruxelles deviendraient-ils des Wallobrusseleirs ?
Le mot le plus looooooooooooooong
Ah, mais il me reste aussi un peu de «Wallobruxelles» ! C’est déjà mieux. Mais humaniste-bien-pensant-donneur-de-leçons comme je suis, ça ne me satisfait pas. Ce n’est en effet pas équitable. Pour être tout à fait juste, en supposant que les communes à facilités soient intégrées et que les Cantons de l’Est n’optent pas pour Merkel (est belle), il faudrait les intégrer dans le nom aussi. Ça nous donnerait le Wallobrukantonsmeteenstukstevlaanderen. Des esprits chagrins me diront que c’est un peu long, et parfaitement ridicule. Mais c’est ce qu’est la crise institutionnelle de notre pays, non ? Longue (150 jours ; 300 si on compte aussi les nuits) et ridicule !
Mè Reinhilde ? Non, Meshugga !
Il y a évidemment la possibilité que le Luxembourg souhaite se rattacher, histoire de former ensemble le plus grand paradis fiscal du monde (le Grand-Duc nous envie secrètement nos chouettes réfugiés fiscaux français). Je propose alors le «Wallobruxembourg». La finale en «bourg» rattraperait au moins le début affreux «Wallobru». Le pognon de nos voisins grand-ducaux aussi d’ailleurs. (Qu’est-ce que vous voulez, on est comme ça, nous les Wallobrusiens, profiteurs jusqu’à la moelle !) Et si le Liechtenstein nous rejoignait itou, on habiterait le Wallobruxembourstein.
Les mauvais esprits (de Sel) trouveront qu’une telle consonance aurait de quoi inciter ce qui reste de l’industrie du diamant anversoise à quitter la métropole pour Bruxelles. «Vad ken you mache ? T’is den économie, binamé !», dirait-on alors en Wallobruxyiddish à Bart De Wever, premier président de la «Republiek van Vlaantwerpimburg», tout dépité d’avoir perdu les quelques nantis de la communauté juive anversoise (eh oui ! tous les Juifs ne sont pas diamantaires, et tous les diamantaires ne sont pas juifs — dingue, non ?) Et ça prouverait au moins que les «actes gratuits» peuvent coûter cher…
Mais bon, les Francophones n’étant déjà pas très doués pour apprendre le néerlandais, leur imposer le Wallobruxyiddish comme langue unique est un peu meshuggah (mâhboûl, en arabe, pour ceux qui ne comprendraient pas le yiddish). Cela dit, quoi de plus meshuggahmâhboûl que de qualifier la séparation du pays de «Plan B» ?
Mais à propos ? C’est pas une idée pour un nom de pays, ça ? La «Planbétie». Ou plutôt la «Planbétisie» ? La «Planbéotie» ? Parce que passer par le Plan B pour fabriquer un pays qui fonctionnera ensuite au Système D… il y a de quoi se faire du Moureaux quant à la santé mentale du PS !
Torchon qui se dédit.
Tiens, mais que diriez-vous de «Petite-Belgique» ? Ça aurait au moins le mérite de faire de «nous» des «Petits-Belges». Les Français ont d’ailleurs anticipé sur cette dénomination depuis bien longtemps. Elle est sympathique, et on aurait l’avantage de pouvoir enfin donner un nom à notre français belgicismisationné, qui prend des torchons pour des essouies de couisine et des serpillières pour des présidents. Notre langue serait alors tout simplement le «petit-belge». Au lieu de tenter d’expliquer à nos voisins du Sud que la langue belge n’existe pas, on passerait notre temps à leur détailler les subtilités de notre nouvel idiome. «Alleye, ça ne peut mal, savez : on sait qua même bien savoir gagner du temps comme ça, une fois, avec ces Français, pour faire leur franc tomber !» (Traduction française de cette dernière phrase aan de keerzijde).
Mè Reinhilde ? Mais non, Mènapien !
Je reconnais toutefois qu’il y a des tas de pistes plus simples. «Belgique du Sud» me dit-on ? Pourquoi pas «Sud-Belgique» ? Ça ferait Yémen — un petit côté Bob Marleyke, quoi ! Ou, plus météorologiquement, Haute-Belgique ; qui, comme tout le monde le sait, est géographiquement situé en dessous de la Basse-Belgique : surréalisme, comme tu nous tiens ! Tant qu’on y est, jouons les contrastes : on aurait la «Belgique de Gauche», à droite, et la «Belgique de Droite», à gauche. Évidemment, on peut aussi vouloir savoir être plus historique. Ménapie et Nervie. On pourrait ainsi qualifier nos voisins du Nord de Ménapiens sans être péjoratifs. Seul problème, «Nervien» pourrait être utilisé par Gerolf Annemans pour se moquer des Francophones. Du style : «Nerviens jamais, hein !»
Du laid concentré
Plus prosaïquement, l’inertie francophone (ah ! qu’on est des paresseux, nous, les Latins !) pourrait malheureusement amener nos dirigeants à ne rien décider, et nous resterions à jamais la «Fédération Wallonie-Bruxelles». Ou pire : la «Belgique Résiduelle» ou «Résiduaire». Le résidu de Belgique, quoi. Les petits malins s’empresseraient de qualifier Philippe Ier de «roi résiduel». Ouh, que c’est moche ! Il faut bien reconnaître que, des Francs ripuaires aux Belges résiduaires, nous n’avons jamais réussi à donner le moindre relief à nos dénominations. Même aux sommets (je pense à la baraque Fraiture qui à un «a» près sent franchement le graillon) ! Mais godverdomme, quel plat pays ! Petit pays, petit esprit, disait le poète. Et il avait foutrement raison : quand les Français dirigeaient la Belgique, les noms de nos provinces étaient plutôt jolis. Nous avions le département de la Dyle, de l’Ourthe, de la Lys, des Deux Nèthes, et le Luxembourg belge s’appelait «Forêts». Ah ! Ces Français ! Quelle grâce ! Quelle élégance ! Quelle poésie ! Nous, par contre, ça est une autre paire de manches ! Déjà, «Belgique», c’est moche ! J’ai vérifié : je n’ai pas trouvé un seul nom de pays plus laid que celui-là dans la liste de l’ONU (à part peut-être «Republika Srpska», impossible à prononcer sans se faire des nœuds dans la langue !)
Enfin, un peu de classe !
Il est donc urgent de réunir nos étudiants les plus brillants pour trouver autre chose. Un peu d’imagination, que diable ! Alors, les enfants ? Que m’avez-vous trouvé ? Anne-Marie ? Tu dis quoi ? «Confédération suisse du Nord» ? Histoire de soulever nos montagnes, je suppose. Oui ? Que dites-vous, élève Gendebien ? «Wallonis-et-Bruxella» (histoire de faire DOM-ROM, oups, pardon, DOM-TOM). Toujours aussi rattachiste, à ce que je vois. À ma gauche, le petit Happart propose «Royaumes Arables Unis». José, ton côté vache m’émeuhvra toujours ! Quoi d’autre ? Notre champion des maths nous dit «Wallobrustan surtout quand une jolie Flamande passe en bikini» (Élève Daerden, vous me ferez une heure de colle pour votre humour scabreux). Le cancre à côté du radiateur lance la «Principauté d’Endors». Et pourquoi pas «d’Andorre-Mie», tant que vous y êtes ? Mais voilà que se lève notre petit Demotte Rudy. Oui, Fantasio ? (Je sais, c’est pas beau de se moquer de ses élèves) que suggérez-vous ? Ah ? Plein de pistes ? Dites-nous tout ! «République de Désargentine» ? Ça fait un peu gaucho, non ? «Le Belge-la-Dèche» ? Mouais. Vous en avez beaucoup des comme çà ? «Le Pas-Costa-Pas-Rica» ? Assez juste, je le reconnais. Mais un peu compliqué, non ?
Didjé, qui vient de se couper le doigt avec son taille-crayon, nous propose «Le Tudjû» (ça nous amènerait peut-être des palmiers comme aux Fidjî). Doulkeridis, jamais à court d’imagination, préfère «Le Hélas», en référence à la Grèce (Hellas), je suppose. Comment dites-vous Kristos ? Ah ! En référence à la dette, plutôt. Comment n’y ai-je pas pensé ? Et revoilà Didjé qui, malicieusement, nous crie : «si Daerden devenait premier ministre, on pourrait s’appeler «Les Maldivres». Et si c’était Leterme, vous proposeriez quoi ? «Le Timoré occidental» ?
Il faut vous dire que ma classe est très créative. Le frère Happart a imaginé rediviser encore le pays en plusieurs parties. Alors, au bord du lac de l’Eau d’Heure, on aurait le Beachtenstein, et au milieu, les Îles Planmarshall. À la frontière française, la Mouscronésie et dans le coin d’Adamo, El Salvatore.
Collaborinage
Bon. Arrêtons. On fait fausse route. On ne va quand même pas copier chez les autres ! Il nous faut ce nom original, adéquat, qui nous colle tellement à la peau que nous ne le voyons même pas, comme un sparadrap ultratransparent de chez Hansaplast. Pour nous y aider, appelons le grand historien Bart De Wever, notre Alain Decaux à nous, en plus épais (intellectuellement parlant). N’a-t-il pas rétabli notre Vérité Nationale Véritable, en nous apprenant que, mais oui, hélas, triste constat, les Wallons et les Bruxellois francophones furent tous des collabos, et que le cœur de «notre» collaboration n’était autre qu’Hergé ! D’ailleurs, dans Hergé, il y a «Herr», c’est donc bien la preuve !
Alors, soit ! Collaborains, collaborines, Großbrüsseleirs, Namührers, au nom de nos aïeuls, soutenons notre patrimoine collaboratif désormais avéré, décrit, la frite à la main, par le grand Bart, entre un cornet maculé de blanc de bœuf et une loempia à la fricadelle Mora, et décidons, en hommage à Georges Rémi alias Her(r)gé, que le seul nom qui sied vraiment au Wallobru est celui du «Royaume de Syldavie» ! Oui, chers concitoyens, chères concitoyennes, la Belgique résiduelle sera syldave ou ne sera pas ! On a déjà le futur roi : Filipszk 1er. On a déjà le plat national : la Tartzsk Al’djortsch. On a les boissons : la Kriekzsk et le Maitranszk. On a aussi déjà la devise (je ne parle pas d’argent, hein : dans le Wallobru, il n’y en aura pas, on vivra de mendicité et de troc). Elle est en Brüssellisch. «Eih Benek, Eih Blavek». Ça veut dire : «J’y suis, j’y reste». Il nous reste juste à savoir où exactement.
Et zut ! J’ai à peine terminé ma thèse de doktoratzsk patafizikszk, que je me rends compte que mon dernier choix pose un problème de fond(s) : le fric. J’mesplik : avec un nom pareil, on va devoir payer des droits à Moulinsart à chaque fois qu’on criera, au passage de Filipszk et Matildskaïaszg : «Vive la Syldavie libre» ! Bon, laissons tomber. pour la Syldavie, c’est tintin ! Allez, j’arrête. J’ai pigé. C’est pas aujourd’hui que je trouverai le nom ad hoc.
(Je reconnais avoir, dans ce texte, osé des comparaisons susceptibles de choquer, j'ai particulièrement honte d'avoir sciemment eu des propos discriminatoires et blessants envers la frite, les fricadelles, Mora, ou encore la carbonade flamande et la tarte al'djôte. NRD)
*Première lettre ouverte d'HolaBru : 0,04 % x 0,04 % ne font pas 0,0016 %, mais bien 0,000016 % (si je ne me trompe pas).
17:35 Publié dans Humeurs brèves | Lien permanent | Commentaires (57) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
Une petite lettre ouverte pour signaler la double erreur de calcul: la votre d'abord, vu que 0,04% de 0,04% ne fait pas 0,0016 %. La seconde de Geluck, qui vient avant, parce que 25 millions de personnes sur 6 milliards, ca fait 0,4%, pas 0,04%...
Écrit par : HolaBru | jeudi, 11 novembre 2010
Répondre à ce commentaireJuste ! Ça fait 0,0016 / 10.000 évidemment. Soit 0,000016 %. Mais bon, avec un chiffre pareil, j'allais me faire envoyer encore plus de lettres ouvertes !
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 11 novembre 2010
Het kalifaat Bruxellistan.
Écrit par : Lieven | jeudi, 11 novembre 2010
Répondre à ce commentaireProbeer dan niet kalief in plaats van de kalief te zijn....
Mijn naam is Mohammed Ben Couscous en op mijn Brusselse troon blijf ik zitten !
Écrit par : Florent | jeudi, 11 novembre 2010
Ravi que ma suggestion de "Belgique du Sud" vous inspire un billet.
J'ai envie de vous répondre sérieusement bien que vous partiez clairement dans la rigolade.
Outre le fait que "Belgique du Sud" est simple et clair, l'intérêt réside dans le fait que l'on n'imposerait pas au Nord de s'appeler d'une manière ou d'une autre mais que les flamands ne pourront pas dire que l'on "s'arroge" le nom Belgique. (voir les réactions suite au"La Belgique est à nous" de Di rupo)
On leur laisse ainsi la faculté d'également garder le nom. Si le coeur leur en dit bien sûr, ce qui est loin d'être le cas, comme vous le rappelez. (Mais ce choix-là, ce ne sera plus notre problème)
Les francophones étant fort attachés au nom Belgique, beaucoup plus qu'à l'horrible Wallobru, ça pourrait séduire. D'ailleurs si on pense en ordre alphabétique et non en taille population et de territoire, on pourrait dire Bruxellonie. C'est déjà plus digeste.
Belgique du Sud, ça fait latin, c'est juste par rapport à ce qu'on est.
Belgique Romane pourrait le faire aussi.
C'est aussi plus sexy que : République Wallonie-Bruxelles
L'appellation la plus neutre, je pense.
Et petit-Belge, c'est dépréciatif. Je ne me qualifie pas de grand, mais je ne veux pas être qualifié de "petit".
Qui a une autre suggestion?
Écrit par : Bxxl | jeudi, 11 novembre 2010
Répondre à ce commentairej'étais sûr que vous interviendriez :-))
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 11 novembre 2010
Belgique du Sud permet surtout de garder les avantages de la préexistence de la Belgique.
BE dans les codes iso.
.be comme nom de domaine.
existe dans les correcteurs orthographique et les dictionnaires...
et surtout est connu...
"D'où venez vous? euh, de Wallobru... quoi? Wallobru... connais pas...
Belgique, même du sud. c'est connu.
Écrit par : pe | vendredi, 12 novembre 2010
@Marcel , petite migraine 2 aspirines effervecentes. Le seul nom que je puisse attribuer au conglomérat dans lequel nous vivons est "royaume de belgique". Tout le reste c est du baratin, plan vlanderen, plan b et plan f. Contrairement aux idées répendues, la wallonie n a pas besoin de la flandre, bxl n a pas besoin de la flandre par contre la flandre a besoin des deux. La belgique a besoin des trois (4 avec nos compatriotes gemanophones). Allez fieu tu crois qu on a pas d autre défi qui arrive rdv ds 10 ans
Écrit par : leluron | jeudi, 11 novembre 2010
Répondre à ce commentairePour moi, c'est simple: Brullonie.
Écrit par : michel henrion | jeudi, 11 novembre 2010
Répondre à ce commentaireHa ! ha ! De Brullonie van de leeuw ?
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 11 novembre 2010
Belgique c'est très bien, même amputée d'une petite partie ça resterait la Belgique. Vous ne devez pas changer de noms si on vous coupe un bout, non?
style si on doit vous soigner d'une tumeur (pas très) maligne.
Écrit par : yakari | jeudi, 11 novembre 2010
Répondre à ce commentaireLe chou-chiconistan
Écrit par : Pablo | jeudi, 11 novembre 2010
Répondre à ce commentaireUne autre appellation la "Wallobruxie"
Écrit par : M a n u | jeudi, 11 novembre 2010
Répondre à ce commentaireVoilà un billet qui a égayé de belle façon ma triste journée Belgowallopluviocalamiteuse...
Si je peux me permettre d'abonder dans le sens de Bxxl, Belgique du Sud ou Belgique Romane, ça peut le faire !
Mais pour Brullonie, jamais ! ça fait pas sérieux !
Écrit par : Myriam de Huy | jeudi, 11 novembre 2010
Répondre à ce commentaireElle me plaît, cette Isabelle.
:)
Écrit par : Endadine Akass | jeudi, 11 novembre 2010
Répondre à ce commentaire-)
Écrit par : DonBlacksad | vendredi, 12 novembre 2010
Bruxelles et wallonie, régions de France.
C'est plus simple, non ?
Écrit par : Pierre lison | jeudi, 11 novembre 2010
Répondre à ce commentaireOups, pardon … Bruxelles et Wallonie … ;¬)
Écrit par : Pierre lison | jeudi, 11 novembre 2010
Répondre à ce commentaireUne question: etes-vous absolument certain que la scission se fera sans violences physiques ,combats violents et morts d'hommes? Personnellement je n'en suis pas si sur...
Écrit par : cumps marc | jeudi, 11 novembre 2010
Répondre à ce commentaireVous devriez lire mon antiépénultième article "Plan B? Planté". Non, je ne crois pas qu'une scission soit possible sans une intervention du type force de l'ordre. Ça n'implique pas nécessairement des morts, mais un certaine forme d'oppression policière ou militaire, oui.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 11 novembre 2010
Moi, je souhaiterais écrire une lettre ouverte à Armand Jammot. Après les chiffres, je passe aux lettres. Mon cher Armand, je me permets de te tutoyer parce que tu es un amateur de voyelles et de consonnes et que, ce faisant, tu te permets d’entrer dans mon cortex lexical, ma conviction sémantique intime. Et puis, il m’arrive aussi de faire quelques parties endiablées à base de tirages aléatoires de 9 lettres, à mes heures gagnées et à mon temps perdu, dans mon Club local de Couilly-Pont-aux-Dames.
Petite parenthèse pour commencer. Sais-tu me dire ce que veut dire : NRD ? Je connais NDR mais pas NRD. Un nouveau nom pour la Belgique : Notre Royaume Déjanté ? Une signature : Nyctalope Récréatif Débourré ? Narrateur Rabique Décentré ? Une conclusion : Note Rebelle Dadaïste ?
Ça fait quelques minutes que je cherche. J’espère ne pas me tromper de combat, en te suppliant cher Armand, cher ami, cher confrère, de nous éclairer sur cet étonnant mélange de consonnes.
En espérant que ton bras ou tout autre membre encore actif (de l’équipe officielle des Chiffres et des Lettres s’entend, hein) ne se raidira pas de colère à la vue de cet amalgame incertain.
Humeurement vôtre.
Écrit par : Karine | jeudi, 11 novembre 2010
Répondre à ce commentaireMRD ! NRD c'est "Note Rédacteur Du". Je parle à l'envers ces jours-ci.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 11 novembre 2010
Comme le Royaume Uni c'est déja pris et ça le fait plus trop...je propose le Royaume désuni ce qui est en fait la stricte réalité non?
''Desunited Kingdom of Belgium'' ! DKB comme DKV c'est déja pris..une nouvelle 'assurance' quoi...
Écrit par : dissy | jeudi, 11 novembre 2010
Répondre à ce commentaireLa modernité utilise les acronymes pour faire simple.
Souvent quand on parle de la France, on dit "outre-Quiévrain"
On peut rassembler les deux.
On serait des T.O.Q. par analogie au DOM-TOM :-)))))))
Territoire outre Quiévrechain (ben oui la francophonie outre le territoire français)
Cela assimilerait le francophone de Belgique à ceux qui ont des T.O.C mais ici les troubles seraient d'un autres ordres.
- Pour les flamands, ils pourraient nous ridiculiser parce que notre trouble serait de demander sans cesse de l'argent, de racler les fonds de tiroirs voire pour certains flamingants de dire que nous faisons tout pour ne pas travailler.
- Pour les autres, ben un peuple qui ne sait pas ce qu'il veut, ne sait pas où il va et qui regarde systématiquement en arrière quand on lui pose une question.
Bref un tas de blagues qui nous feraient connaitre de façon joyeuse dans le monde entier. On a le sens de l'autodérision en wallonie.
Mais nominativement, on nous appellerait "les Toqués", parce que nous savons le bien vivre, avons le sens de la fête et du bien manger avec ce petit truc particulier en cuisine qui est quelque peu différent des français.
Cerise sur le gâteau, on aurait déjà une série télévisée qui nous serait dédicacée. "Les toqués" ça vaut bien les "ch'ti" ;-)))))))))
Bien sûr il faudrait demander à Ingrid Chauvin d'apprendre à cuisiner
- les côtes de porc al berdouille
- les carbonnades ou le lapin à la trappiste
- La despoye de Namur
- les boulets sauce lapin
- le mattoufet
Et on demanderait à Philippe Geluck de nous dessiner un drapeau et un blason et à Marcel de nous trouver une devise.
Écrit par : pmf | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@ pmf
je voulais dire pour la monnaie, le liârd
devise: allez je me lance (c'est osé) " bé fé - lèyî dîre"
Écrit par : paul laurent | vendredi, 12 novembre 2010
@ pmf
pour la devise, c'est tout trouvé: le liârd
hymne national: la ptite gayolle
Écrit par : paul laurent | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@Marcel
Ça je l'avais remarqué ! Tu prends des risques. Déjà qu'on ne te comprend pas toujours quand tu parles a l'endroit. :-)))
Écrit par : Karine | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaireIl me semblait bien que la tempête avait non seulement engendré quelques coupures d'électricité mais aussi de belles vagues d'humour en velours nous menant aux frontières de l'Absurdistan, miroir de notre temps. Et je ne sais comment l'écrivain ait pu oublier de penser au "Wallobrel", pays tout en chansons à ne pas confondre avec le "Wallobrol" dont la population parle à Bruxelles....pour désigner cette construction de zivereirs...
Il y a tant à dire de ce pays inimaginé mais qui donne naissance à tant d'imagination chez nos artistes humant le brouillard d'ici,propice aux illuminations soudaines. Mais gardons-en un peu pour plus tard... A chaque jour, son lot nouveau de nouvelles venues de l'espace intersidéral belge... où l'on rase avant expropriation (cfr Boitsfort)....
Écrit par : verlaine | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaireVerlaine ! Mais il fallait que je vous laisse quelque chose, quand même ! Merci pour ce formidable Wallobrel.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 12 novembre 2010
Babybel ?
Écrit par : Rudi | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaireAernoudt, sortez de ma classe. Ou alors, Fonck, sortez de ce corps !
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 12 novembre 2010
Des plans sur la comète.
C'est pas demain la veille qu'on en sera à se séparer et à décider du nom qui désignera chacune des nouvelles entités indépendantes.
Les politiciens flamands ne proclameront jamais leur indépendance tant que BHV n'est pas scindé et tant qu'ils ne sont pas assurés d'emporter Bruxelles dans leur baluchon (même si certains, comme Traveller, veulent se défaire de Bruxelles, les politiciens, eux, savent très bien ses valeurs intrinsèque et extrinsèque).
D'autre part, ni la Communauté Française, ni la Wallonie ne le feront non plus car premièrement, ils ne sont "demandeurs de rien"; et que ça sera certainement à celui qui partira d'endosser la plus grosse part de la dette nationale.
Toutefois, si les poussées indépendantistes de la Flandre devaient en arriver à une proclamation unilatérale, je ne vois pas pour quelle raison le royaume/territoire, amputé de son Nord, devrait se trouver un nouveau nom. La Flandre aura voulu partir, à elle de se créer un destin.
Le reste, restera la Belgique.
Imaginez la Corse indépendante. Va-t-on rebaptiser la France ? S'interroger sur son appartenance à l'U.E. ? Et dès lors sur son appartenance à Shengen, sur l'euro, etc ?
Idem pour le pays basque espagnol ou français.
Belgique nous sommes, Belgique nous resterons.
Écrit par : Florent | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@Florent
Nickel.
Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 12 novembre 2010
Brolandrie p'tet ?
Écrit par : guyguy | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaire- Scission : comprendre le fameux «plan B» en un graphique
Dans Le Vif Trends.be du 12 novembre 2010 : http://bit.ly/aPkygp
Écrit par : M a n u | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaireBelgique du Sud et Noord-Belgïe, ça fait décidément trop coréen. Même si je vois bien Bart-Il-Sung en "cher leader" et que la Flandre et la Corée-du-Nord ont aussi en commun un goût prononcé pour les défilés avec jeux de drapeaux. Tandis que la Corée du Sud a un grand prix de F1, comme nous et est réputée pour son boeuf, comme nous.
Non, inspirons-nous plutôt du Congo-Brazzaville et du Congo-Kinshasa. Belgique-Bruxelles et Belgïe-Vilvoorde. Ou Belgique-Waterloo et Belgïe-Gooik. Ou encore Belgique-Walibi et (mon préféré) Belgïe-Bobbejaan.
Écrit par : Mr. Sylvestre | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaireTroud-Bel ?!
Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaireEh bien, si on s'en sort avec un 'Wallo-Brux élargi', c'est que l'on ne s'en sera pas si mal tiré que cela. Je propose donc, la Maingainie.
Écrit par : MC MICH | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaireGoogle s'adapte déjà à l'éventualité de la scission :
En flamand : http://www.goegel.be/
En wallon : http://home.scarlet.be/madubertaal/gogueule/
Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaireCe que j'aime dans ce billet c'est que les commentateurs flamands s'y font rare. Sans doute parce que parler d'indépendance, c'est trop tôt dans leur programme, ils n'ont pas encore tout bien tiré la couverture à eux.
Après, personne n'avance de propositions sérieuses. Vous savez, des propositions sous-tendues par des arguments. Enfin, bon, rien de grave.
Mais moi je trouve ce débat intéressant.
Plus haut, certains freinent des deux pieds à l'idée de perdre leur "Belgique", ce qui rajoute de l'eau à mon moulin. Avec Belgique du Sud (ou romane ou romande), cette non-envie du changement est largement rencontrée.
Le peuple flamand étant plus nombreux, cela leur donne aussi le droit de revendiquer de conserver le nom Belgique (même s'ils n'en voudront sans doute pas). L'idée c'est qu'ils ne puissent pas dire : les francophones ne peuvent pas se réserver le nom rien que pour eux.
Quant au parallèle avec les Corées. Si on le pousse un peu plus loin, au Sud, on est du bon côté de la frontière, non?
Écrit par : bxxl | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaireTrès bon billet, Marcel. J'ai adoré le style, digne d'un Vincent Pfeiffer des grands jours (ceci est un compliment, bien sûre ;-)
Écrit par : MacGyver | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaireMerci MacGyver.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 12 novembre 2010
@MacGyver
Ah bon ?!
Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaire@Endadine Akass
Euh... oui. Enfin je trouve. Mais ceci est une opinion personnelle qui n'engagent que moi et mon humble personne...
Au fait, chouette lien, le goegel!
Sinon, j'y vais aussi de mes idées: Pourquoi pas la RDB (Royaume ou République Démocratique de Belgique), et la NRV au nord (République Nationaliste de Flandre)...
Écrit par : MacGyver | vendredi, 12 novembre 2010
plans B Z T F etc
http://trends.rnews.be/fr/economie/actualite/politique-economique/scission-comprendre-le-fameux-plan-b-en-un-graphique/game-1194867850429.htm?utm_source=Newsletter-12-11-2010&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-Trends-fr#
Écrit par : dissy | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaireà dissy
Et bien, c’est extra. Le nombre d’habitants, on s’en fiche. Du coup, le PIB global aussi. Le PIB par habitant est supérieur sur Wallonie-Bruxelles. Il n’y a que le taux de chômage et là une fois qu’on sera débarassé du bilinguisme FR/NL sur Bruxelles, ça va aller vite ! Les Bruxellois parlent plus anglais que flamand. Qu’on y aille ! Pourquoi on a attendu si longtemps ???
Écrit par : Joël | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaireLorsque le friturier de la Baraque de Fraîture a ouvert son commerce, l'enseigne-néon disait " Baraque de Friture". Scandale campagnard sur le toît de l'Ardenne, sortez les fourches, non à cette abomination, même les Boches n'avaient pas osé ! Les (rares, d'accord) indigènes n'ont PAS apprécié DU TOUT cet humour Blanc-de-bœuf. Ils ont gagné, on a changé l'enseigne et ajouté un " a " pacificateur. Ouf, la paix est revenue, tout va bien au Royaume des Sapins Silencieux, merci.
Écrit par : DrB | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaire"BELGESNIFKE", évoque bien la tristesse de la réduction de notre pays, non ?
Écrit par : Denis | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaireLe "KE" néerlandophone soulignant également l'importance aux droits démocratiques, que "nous" saurions réserver à notre minorité nationale.
Écrit par : Denis | vendredi, 12 novembre 2010
Répondre à ce commentaireAlors là, m'sieur Sel, j'ai bien rigolé. Sincèrement, excellent... Ca n'éteint pas l'inquiétude démocratique qui m'habite actuellement, mais votre prose m'a permis de la mettre un peu en arrière plan.
Plus sérieusement, nous savons tous que la Moeder Vlaanderen aurait bien trop à perdre à jouer hors du cadre belge, qui a déjà tant de mal à garder l'emploi sur son propre territoire... Vous imaginez, 6 millions de clampains gueulant contre une multinationale qui aurait environ 300 millions d'employés potentiels en Europe et 6 milliards à l'échelle mondiale pour remplacer ces quelques flamands braillards? Et la réflexion vaut aussi pour Bruxelles et pour la Wallonie...
Aaah, vivement l'avènement d'un réel cosmopolitisme, ça leur fera les pieds, à ces nationalistes idiots.
Je suis en train de lire Stiglitz et, c'est bizarre, mais le prix Nobel d'économie 2001 soutient des thèses contraires à celles des flamingants. Je savais qu'il ne fallait pas faire confiance à un économiste américain de renommée mondiale et d'un esprit critique sans faille (ironie inside), il est trop biaisé, il apprécie trop de vouloir aider à un développement mondial durable au mépris des gens "bien comme il faut" qui "ne vivent pas dans des huttes" et qui "travaillent vraiment".
Enfin, laissons les faire, il leur faudra un "Lebensraum" un de ces quatre (la mer monte, les terres s'érodent), mais bon, leurs "über Wehrmacht" ne servira pas à grand chose pour promouvoir leur "über Arbeitsmacht" unz.
Comme quoi, être un "über Mensch" est inutile quand on est un "unter Denker"... Denken nur an sich selbst meint... wirtschaftlische/kulturelle Selbstmord...
Sur ce, ich wunsch euch einen guten Nacht.
Écrit par : Cédric G-L | samedi, 13 novembre 2010
Répondre à ce commentairePersonne n'a encore risqué le pourtant très défendable "Walloxell" (ou "-e" ou encore "-es") ? D'accord, dans sa 1e graphie ça fait un peu marque de piles...
Écrit par : Walter | dimanche, 14 novembre 2010
Répondre à ce commentaireHé bien, allez-y, défendez-le : quels sont vos arguments?
Écrit par : Bxxl | dimanche, 14 novembre 2010
@Bxxl :
Très défendable sur le plan de la cohérence de la construction, de la graphie du et de la façon dont ça sonne, voulais-je dire (le post de Marcel s'articule autour d'une recherche délibérément farfeluformelle, je laisse les arguments de fond au placard).
Walloxell(e)(s), c'est la contraction inverse du "Brullonie" décrié plus haut (trop vite, à mon avis, car c'était constructionnellement correct ET excellent au second degré), et ça pourrait passer pour le nom d'une ancienne tribu gauloise ; à côté p.ex. des Aduatuques et des Allobroges, il y aurait eu les Walloxelles (certes, César en a peu parlé, mais ayant de bons restes en latin, je me fais fort de crédibiliser le nom par l'ajout discret de quelques lignes en ce sens dans une prochaine édition de la Guerre des Gaules).
Écrit par : Walter | dimanche, 14 novembre 2010
Répondre à ce commentaireSans parler du WalloSel… bon je sors :-)))
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 14 novembre 2010
Vlaanderen is nooit de juiste benaming geweest voor het "huidige" Vlaanderen, welke omvat het Graafschap Vlaanderen, het Hertogdom Brabant en Hertogdom Limburg.
Als tegenstander van het moderne België, wil ik weliswaar de benaming België behouden voor de hereniging van Nederland en Vlaanderen.
Belgica - De Lage Landen, De Nederlanden.
Voilà, voortbestaan en erfenisprobleem opgelost.
Wil daarentegen Wallonië blijven behoren tot het nieuwe België, laat ze dat dan doen. Ze gaan zeker hun taal "terug" mogen spreken. Inderdaad, terug. Ze zullen de kans krijgen om hun taal, het Waals, te herontdekken. Practisch uitgeroeid door de francophonen en het francien.
Wil het GH-Luxemburg behoren tot deze vrij sterke staat binnen Europa, laat ze dat dan doen. Luxemburg en Nederland hebben nog steeds een nauwe band (historisch, taalkundig).
En voilà, daar heb je de aloude BeNeLux. En laat iedereen daarbinnen respect
opbrengen voor de taal van de ander, gesproken in zijn streek...
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La Flandre n'a jamais été le nom correct pour le nom de la Flandre contemporaine, qui comprend le Comté de Flandre, le Duché de Brabant et le Duché de Limbourg.
Par contre, comme adversaire de la Belgique actuelle, je réserve le nom Belgique pour la réunification du Pays-Bas et de la Flandre.
Belgica - Les Pays-Bas.
Voilà, le problème de survie et héritage résolu.
Si toutefois, les Wallons veulent rester avec la "nouvelle" Belgique, laissent les faire. Ils sont certaines de parler et redécouvrir leur langue. En effet, leur langue ancienne, presque éradiqué par les francophones et le francien: le Wallon.
Si toutefois, le GD-de-Luxembourg veut participer à ce pays relativement fort en Europe, laisse le faire. Le Luxembourg et le Pays-Bas ont toujours eu une relation étroite (historique, linguistique).
Et voilà, on se retrouve avec la vieille BeNeLux, assez puissant en Europe.
Et si chacun veut montrer du respect pour l'autre langue, parlée dans chaque région...
Écrit par : Leo | dimanche, 14 novembre 2010
Répondre à ce commentaireLa Belgique, quand c'était un "état tampon", le monde s'en souciait.
Maintenant que c'est un "état souci", le monde s'en tamponne...
Écrit par : Albert Demey-Dheux | lundi, 15 novembre 2010
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