samedi, 19 juin 2010
Les Flamands, une minorité à protéger. (Blague belge).
«Dans une lettre ouverte au journal anglais The Guardian, Jill Evans, président de la faction ALE (Aliance libre européenne) au Parlement européen, souligne que l'importance de la victoire électorale de la N-VA ne peut être sous-estimée par l'Union européenne.» Voilà la présentation sur le site de la N-VA d'un communiqué de presse, ou plutôt d'une carte blanche parue ce 17 juin. Le président présente son alliance comme «incluant des membres du Pays de Galles, d'Écosse, de Flandre, de Catalogne, de Corse et de Lettonie» dont l'objectif est de «faire avancer la cause des nations, régions et minorités désavantagées sans État». C'est là qu'on rigole. Toutes les régions évoquées ci-avant sont minoritaires dans leur pays, sauf… la Flandre. Eh oui ! Une nation dont certaines lois sont un exemple d'oppression contre sa minorité (Wooncode, Circulaire Peeters, Wonen in Eigen Streek, etc.) est allée se nicher parmi des États demandant à juste titre la liberté et le soutien de leur culture. Les Francophones de Flandre, eux, sont les dindons de cette mauvaise farce. Tout subside leur est formellement interdit, les bibliothèques sont clandestines, l'accès aux centres culturels leur est fermé, ils ne peuvent pas s'exprimer dans leur langue dans les circonstances officielles, des prêtres leur refusent même l'enterrement en français. Ahlàlà, que la N-VA est mal placée, entre Cohn-Bendit et le Partitu di a Nazione Corsa. La bergerie était plutôt sympa. Dommage que le loup y soit !
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Commentaires
Je bent duidelijk niet in staat om Engels te begrijpen.
"... who advance the cause of Europe's stateless nations, regions and disadvantaged minorities."
(Persoonlijk had ik nog een Oxford comma na regions gezet maar de auteur hangt blijkbaar het andere geloof aan.)
Dit is een opsomming waarin stateless alleen op nations staat en die drie dingen aangeeft wiens zaak de European Free Alliance wil bevorden. De Vlaamse natie behoort tot de eerste categorie, stateless nations, niet tot de derde.
Écrit par : Lieven | samedi, 19 juin 2010
Répondre à ce commentaireC'est ce qui enfoncera définitivement la Belgique parmi les ex-pays. Une majorité qui se comporte en minorité "opprimée" alors qu'elle dispose de tous les leviers de commande, notamment économiques. Tant pis. L'intérêt de la minorité francophone en Wallonie, Bruxelles et périphérie est désormais de scinder le pays, même si tous ne le comprennent pas encore. (je veux être optimiste sur les capacités intellectuelles de nos mandataires en me disant que l'élite politicienne l'a compris et ne tergiverse que parce qu'elle sait que le premier messager de la vérité sera crucifié).
Écrit par : thierry_bxl | samedi, 19 juin 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel Sel
Typique, c'est bien le raisonnement du FDF, votre parti préféré.
Votre introduction est votre propre interprétation du texte par Jill Evans, qui est, bien entendu, totalement faux . Vous tordez les mots de Evans délibérément avec un seul but: semer plus de haine chez les francophones envers les Flamands . Dégoûtant. Ainsi, vous vous baissez au niveau de ceux avec qui vous avez toujours comparer les flamands et Bart De Wever: les nazis. Vous êtes vraiment une figure pathétique, Marcel.
[Theo Simon, si votre présence ici se résume à accuser de pousser à la haine raciale, avec vos amalgames qui, eux, sont parfaitement dignes des nazis (faire dire à l'autre ce qu'il n'a jamais dit), vous pouvez vous faire voir ailleurs. Les méthoides de la N-VA (public qui hue l'opposant, militants qui remplissent les journaux francophones de commentaires aussi bêtes que haineux,) commencent à me sortir par les oreilles]
Écrit par : Theo Simon | samedi, 19 juin 2010
Répondre à ce commentaire@Theo Simon
Contrairement à vous, semble-t-il, Mr Sel est capable de mettre les différents événement/articles/prises de positions en relation les uns avec les autres.
C'est l'ALE qui fait la confusion entre les 3 types de situations (stateless nations, regions and disadvantaged minorities). Je laisse à Lieven son interprétation de la catégorie à laquelle appartient la Flandre.
Je pense qu'elle se situe dans une quatrième catégorie: disadvantaged majorities ou disadvantaged nation. Le mélange des genres précités, permet en tout cas toutes les associations.
Il est évident que la Flandre se pose en victime. Je suis sur ce terrain-là nettement moins indulgent que Mr Sel: cette propension à se poser en victime pour justifier l'élimination d'une minorité présentée comme un corps étranger est un processus classique des fascismes.
La position de victime est aussi une constante chez les régionaliste repliés sur leurs identités et leur mythes historiques. Mais, parmi les régions citées, Mr Sel a tout à fait raison de souligner que la Flandre est la seule à déjà disposer d'un Etat, la Belgique, qu'elle contrôle largement. Seule son obsession de pureté lui rend insupportable la présence d'une minorité francophone ou d'une minorité politique (Flandre à droite, Wallonie et Bruxelles à gauche).
Si la Flandre ne prend pas son indépendance, c'est pour des raisons qui ne tiennent qu'à elle, mais elle ne devrait pas se poser en nation sans Etat.
Écrit par : Guy | dimanche, 20 juin 2010
Répondre à ce commentaireTout à fait d'accord avec Thierry.
Le "gezond verstand" a tué la Belgique. La minorité francophone a plus à perdre à son maintient qu'a son éclatement face à une majorité qui ne tient compte que de ses intérêts et qui renforce, réforme après réforme, sa mainmise sur l'Etat, la discrimination des francophones (parité 12% flamands=50% à Bruxelles, élimination en périphérie 50-90% francophone=0%) et l'accaparement des richesses.
Écrit par : Guy | dimanche, 20 juin 2010
Répondre à ce commentaireA l'évidence, le souhait, et le but à terme, de la Flandre est de se constituer en état souverain, ce qui est légitime. La belgique est en effet une construction néfaste pour tous ceux qui ont eu la malchance d'y naitre. Mais l'acuité de cette malchance varie beaucoup selon qui vous êtes et selon la période historique. Aujourd'hui, la Flandre pourrait accéder sans encombre à son but avoué de nation dans un état qu'elle n'aurait plus à partager, à marchander en fait, avec quiconque. Elle ne le fait pas encore, non pas tant parce qu'il lui en coûterait mais parce qu'elle croit pouvoir se permettre d'attendre tout en continuant à vampiriser le pays tout entier, et ce évidemment au détriment des autres qui ont l'infortune d'y être confinés avec eux dans ce huis-clos claustrophobique.
La cerise pourrie sur le gâteau immangeable, c'est qu'en plus elle se pose en victime et même, selon toute vraisemblance elle en est venue à croire en ces propres fariboles. Malgré des efforts considérables déployés pour prêcher la version flamande de l'histoire, il ne semble pas se trouver grand monde en Europe et dans le monde pour y prêter beaucoup de crédit, tant les ficelles sont grossières. Il n'y a donc que dans les confins de la Belgique que les principaux intéressés et les vraies victimes, francophones pour la plupart, n'ont pas encore pris toute la mesure de la réalité. Mais il semblerait que ça aussi ça soit en train de changer.
Écrit par : JPBWEB | dimanche, 20 juin 2010
Répondre à ce commentaire@ Guy
Votre réponse est aussi votre propre interprétation du texte par Jill Evans, qui est, bien entendu, totalement faux. Dites ça aux peuples de l'Ecosse, pays Galles, Catalunia, Pays Basque, Corse.
C'est toujours la même exagération pathétique de francophones en Belgique. Si une minorité veut l'indépendance, il se justifie aisément. Mais si une majorité exprime la même revendication contre la minorité, alors il est équivalent au fascisme et à la pureté de leur race.
En Belgique, la majorité flamande est réprimée par le "non" fasciste de la minorité françophone. Ce refus des francophones est équivalent à imposer la volonté de la minorité à celui de la majorité. Ceci est typique d'un état fasciste.
Le prix sera haut, mon cher Guy, scission de la Belgique.
Écrit par : Theo Simon | dimanche, 20 juin 2010
Répondre à ce commentaire@Lieven : "stateless" peut être compris dans les deux sens, à mon avis. Mais bon, si vous préférez le vôtre, je vous le laisse. Sauf qu'alors, il ne faut en effet pas comprendre la Flandre comme une nation sans État, mais comme une région, ce qu'elle est constitutionnellement, et elle a en effet, vous avez raison, un État, puisque c'est la Belgique. Mais ça ne va pas vous plaire non plus.
Ce que j'en dis, c'est que toutes les autres composantes de l'ALE sont des régions ou des minorités discriminées alors que la Flandre est une puissance discriminante.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 20 juin 2010
Répondre à ce commentaire@ Theo Simon
Un "non fasciste", vous vous méprenez mon brave. Il y a des temps pas si éloignés, ou les deux parties de la Belgique avait scellé un pacte pour le maintien de la nation. A partir du moment ou un communauté tente de faire passer une loi néfaste à l'autre communauté, le pacte des Belges est rompu. La révolution copernicienne et l'attitude impérialiste de vos élus nous portent atteinte dans notre droit. La Flandre politique a violé trop de fois ce pacte. Nous avons peut-être été naïfs. Dès lors c'est notre droit de vouloir nous protéger.
Nous n'avons pas la même conception de fascisme.
Écrit par : Arthur | dimanche, 20 juin 2010
Répondre à ce commentaire@Guy : non, non, je ne pense pas différemment de vous, mais je manque seulement de preuves incontestables, à cause du double langage de la NVA et consorts. Mais je suis intimement persuadé qu'on est face à un totalitarisme.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 20 juin 2010
Répondre à ce commentaire@Theo.
1° Soyons clairs, mon "interpretation" du texte de Mr Evans se limite au fait qu'il mélange 3 situations bien distinctes et, de se fait, permet la confusion entre régions, nations, minorité et discrimination.
Ensuite, il s'agit de mon opinion personnelle. Je pense que beaucoup de régionalismes se posent en victimes. C'est leur droit. Le problème commence quand ces peuples qui se sentent victimes commencent à discriminer en retour, à leur yeux de façon tout à fait justifiée - oeil pour oeil-, pour "défaire" l'histoire.
Dans la plupart des pays, ces régions autonomistes qui voudraient discriminer (très peu ont heureusement cette tentation) n'ont pas les mains totalement libres pour mener leur revanche. En Belgique, par contre, la situation est différente et la majorité flamande, peut effectivement discriminer sans "ingérance" extérieure.
2° Pour être plus clair, comme cela ne semble pas avoir été le cas: je me fiche qu'une majorité ou une minorité veuille l'indépendance. Le seul problème est: que faire de ceux, dans ces régions, qui ne veulent pas de cette indépendance? Que faire dans ces régions de l'ancienne majorité nationale qui devient une minorité dans la nouvelle région?
3° Concernant l'Etat fasciste, je pense que vous vous trompez: ce sont typiquement des Etats ou la majorité opprime une minorité ou, plus généralement, tout ce qui est différent. Revoyez votre histoire: Allemagne, Italie, Espagne avant/pendant la guerre.
Enfin, chez Theo, votre dernière remarque me désole, certes, mais me semble l'issue inéluctable. Je crois que, malheureusement, un nombre toujours plus grand de francophones sont prêts à payer ce prix.
Que les flamands considèrent qu'après 180 ans de revendications, de négociations et de renoncement francophone on ne puisse dire STOP, est incroyable.
La Belgique est le résultat de négociations que VOUS avez accepté. Cela devrait maintenant être à prendre ou à laisser. L'Etat, les lois et la constitution n'ont pas de date de péremption ou il fallait le prévoir dans les accords!
Écrit par : Guy | dimanche, 20 juin 2010
Répondre à ce commentaire@Theo : quand vos maîtres décident que les habitants néerlandophones de la Région bruxelloise font intégralement partie de la région flamande, vous appliquez le principe des Sudètes. Il vous faut le territoire des Flamands, plus tous les Flamands hors du territoire. Ça s'appelle du nationalisme dur. En Wallonie ou à Bruxelles, on pratique l'humanisme soft qui vous semble si atrocement "multicul". Assumez vos tendances nationales-socialistes. Vous verrez : assumer, ça fait beaucoup de bien !
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 20 juin 2010
Répondre à ce commentaireAbsolument, la Flandre peine à se regarder en face et admettre que
1) Elle pratique de la discrimination qui vise à affaiblir si pas éliminer une minorité sur les territoires qu'elle considère siens (Flandre actuelle et Bruxelles). Elle nomme ça "courtoisie" (veuillez par courtoisie respecter le caractère -la pureté à 100% en fait- flamand de la périphérie), "respect" (à sens unique: les francophones doivent parler le flamand), "vivre ensemble" (dans la même langue, la leur), etc.
2) Elle se situe politiquement très à droite, près de 50% de votes pour des partis proche des mouvements nationaliste fascisants dans d'autres pays: préjugés sur les fainéant, les incapables de gérer, les profiteurs, ceux qui ont trop de droits, ceux qui menancent la culture/l'Etat/la prospérité/etc. Situations différentes, mais mêmes discours.
Cette incapacité flamande à assumer sa propre réalité rend la situation politique belge particulièrement glauque. Tout est dans le non-dit, le refoulé, mais transpire par tous les pores du discours.
Le problème est qu'il faudrait tant d'énergie et de temps pour expliquer mot par mot, phrase par phrase, les présupposés et la façon de penser nauséabonde faite d'exclusion, de préjugés, de mythes et de racisme/"linguisticisme" des discours nationalistes.
Écrit par : Guy | dimanche, 20 juin 2010
Répondre à ce commentaireLa poste est devenue bpost...
http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/315266/la-poste-craint-pour-sa-nouvelle-appellation.html
Écrit par : Ben | dimanche, 20 juin 2010
Répondre à ce commentaireJe dois dire que je ne comprend pas l'histoire de changement de nom de la poste. Cela va couter une fortune pour quelque chose de totalement inutile. Et cela alors que de l'autre coté on ferme des postes a tout va qui soit disant coutent trop cher.
Avant j'avais 2 postes dans mon village et l'une des 2 avait un personnel d'une efficacité redoutable(jamais du attendre plus de 15 minutes malgré parfois une fille immense). Maintenant je dois faire 15 minutes en voiture allez + le même retour, de grosses difficultés de parking et presque toujours une heure d'attente tellement il y a du monde.
Si cela ne tenait qu'a moi, le patron de la poste aurait déjà été viré (et sans dédommagements).
Écrit par : MARS | dimanche, 20 juin 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel
La traduction/interpretation de Lieven est la bonne.
Une region et une minotite oppressee/desavantagee font toujours partie d'un etat, tandis qu'une nation n'a pas toujours son propre etat, bien qu'ayant droit par sa particularite d'etre une nation.
Écrit par : traveller | dimanche, 20 juin 2010
Répondre à ce commentaireBien vu Marcel!!
Écrit par : Hervé38 | dimanche, 20 juin 2010
Répondre à ce commentaireSi les francophones avaient le courage de mettre la NVA au pied du mur et lui demander très clairement son programme précis de mise en place de l'indépendance de la Flandre, nous n'en serions pas à nous interroger sur la nature de ses revendications européennes.
BDW le dit lui-même : le processus de scission de la Belgique doit être progressif de sorte que "personne ne s'aperçoive de la disparition de la Belgique" (voir article sur lexpress.fr du 31 mai 2010).
Pourquoi les 4 partis traditionnels s'obstinent-ils à attendre un compromis de BDW ? Ridicule, lâche et contre-productif. Il faut au contraire préparer le divorce et informer le peuple à ce sujet.
Nous vivons dans une particratie despotique, avec ou sans la NVA.
Il serait temps que les francophones et les wallons commencent à balayer devant leur porte afin d'assumer leur avenir SANS la Flandre. Le cirque a assez duré à NOS frais.
Citoyens, debout !
Écrit par : GLT | dimanche, 20 juin 2010
Répondre à ce commentaireLes flamands seraient une nation sans pays ?
Vous vous souvenez de l'agression de la semaine passée à ruisbroek où 7 flamands ont passé à tabac un portugais parce qu'il avait parlé en français ? les agresseurs ont été arrêtés, interrogés et relâchés quelques heures après
Il s'est retrouvé à l'hôpital Erasme grâce à l'intervention d'une des personnes présentes, alors qu'une vintaine de "belges"a assisté à ce massacre sans broncher. Assommé par derrière avec une bouteille fracassée sur le crâne, il s'est évanoui, à terre, ils se sont acharnés sur le visage et le torse avec leurs bottes de chantier (comportant des parties en métal dit l'article).
Voici le résultat :
http://www.duartelevy.eu/?p=2395
Les coupables sont en liberté et vivent dans le même quartier que la victime, en Belgique depuis ses 5 ans. C'était la première agression du genre dans le "coin".
Je contate que ces flamands (soi disant sans pays) bénéficient des droits que les lois en vigueur accordent à tous les habitants du royaume, en plus du privilège de tabasser sans passer une nuit au trou.
SORRY, je n'ai pas pu m'abstenir de réagir.
Bonne soirée à tous.
Écrit par : kado | dimanche, 20 juin 2010
Répondre à ce commentaireProprement scandaleux...
Écrit par : Ben | lundi, 21 juin 2010
Répondre à ce commentaireLes coupables doivent etre punis. Encore des questions???
Écrit par : traveller | lundi, 21 juin 2010
Répondre à ce commentaire@ kado
C'est vraiment dégoutant et hallucinant ce qui est arrivé à ce portugais.
Mais, je ne comprends pas la signification de votre intervention avec cet article ici.
Écrit par : Theo Simon | lundi, 21 juin 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel Sel
Les seuls qui ont pratiquer ce fameux principe de Sudètes en Belqique, sont bien las francophones de Bruxelles et de Wallonie qui ont envahit la périphérie flamande de Bruxelles et quelque communes au long de la frontière linguistique. Ce que les francophones faitent là c'est vivre le principe des Sudètes chaque jour au détriment des pauvres Flamands, habitants originaux qui se voient chassé de leurs communes.
Donc, assumez vos tendances nationales-socialistes. Vous verrez : assumer, ça fait beaucoup de bien !
Écrit par : Theo Simon | lundi, 21 juin 2010
Répondre à ce commentaireTheo,
les flamands ne sont pas pauvres, ils sont riches et travailleurs, ce sont les wallons qui sont pauvres et faineants, ne melangez pas tout.
Écrit par : Ben | lundi, 21 juin 2010
Répondre à ce commentaireVu dans le courrier du Soir (désolé pour la qualité désastreuse mais je n'ai pas accès à un vrai scanner pour l'instant):
Comment Taalrespect.be tape sur les doigts des organisateurs des Ardentes pour avoir placardé en anglais sur la terre sacrée de Mère Flandre:
http://img684.imageshack.us/img684/3485/photo0054j.jpg
Écrit par : Jilou | lundi, 21 juin 2010
Répondre à ce commentaireHa ha ha, le pataquès de l'europe des régions...
On arrive pas à faire fonctionner le volapuk intégré européen à 27 pays mais bien sûr on va arriver à gérer 400 régions. Mort de rire
Écrit par : benoit | lundi, 21 juin 2010
Répondre à ce commentaire@Theo : "des pauvres flamands habitants originaux qui se voient chassé de leurs communes". Vous apporterez les preuves d'une chasse au flamand, s'il vous plaît bien.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 21 juin 2010
Répondre à ce commentaire@theo
le flamands chassé de chez eux?
Ou ça?
Pas dans les communes à facilité en tout cas! Les francophones étaient là depuis bien longtemps. Et ils ont acheté les maisons sans exproprié des flamands pour y habiter.
Je serais enchanté que les flamands viennent acheter des maisons à charleroi. Ils sont d'ailleurs les bienvenu. (par contre, il leur sera impossible de parler leur langue dans les commerces, du moins dans un premier temps)
Écrit par : MARS | lundi, 21 juin 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel Sel et MARS
Oui, c'est bien le sentiment des flamands dans la périphérie et peu à peu aussi des autres flamands dans le reste en Flandre. Votre réaction est témoin d'une manque totale d'empathie vis-à-vs ces pauvres flamands qui voient d'un mauvais oeil comment leurs propres communes sont occupés par des allophones, dites francophones, qui leur refusent leur respect profond: de respecter la culture et donc la langue locale.
Cette évolution est même pire que la colonisation car les francophones se rendent coupable d'une colonisation latent, lente mais aggresive pendant que les flamands se trouvent dans une position isolées internationale, non protégé par des traités (un traité ne se mêle jamais avec des affaires interne des pays) à cause d'une vaste PR du FDF et des autres partis francophones.
Mais, c'est presque fini. Selon Guido Fonteyne le FDF est terminé, c'est devenu le parti du francophone belge peureux plus ou moins comme le Vlaams Belang il y a dix ans.
Écrit par : Theo Simon | lundi, 21 juin 2010
Répondre à ce commentaire"Mais, c'est presque fini. Selon Guido Fonteyne le FDF est terminé, c'est devenu le parti du francophone belge peureux plus ou moins comme le Vlaams Belang il y a dix ans."
Encore un peu d'autosuggestion à la flamande! Je rêve!
C'est cette même autosuggestion qui vous perdra. Vous-même, votre région et les habitants de votre région. Un tel aveuglement ne mène qu'à la chute.
Écrit par : korrigan8 | samedi, 21 mai 2011
@ Théo,
Voudriez-vous bien venir reprendre les flamands qui sont dans ma région (la wallonie profonde) depuis plus de 30 ou 40 ans, qui ne parlent toujours pas un mot de français parce qu'ils refusent (ils achètent les fermes donc le sol) et n'ont aucun problème avec l'administration. Au guichet on leur répond en néerlandais, il y a toujours bien quelqu'un à l'administration qui l'a appris et ensuite, ils envoient leurs enfants à l'école et dépendent d'eux pour traduire.
Par comparaison, on a exactement le même problème avec certains musulmans (je ne dis pas tous car ce serait inexact)
Ces fermiers ne sont pas venu par nécessité mais par opportunité. Il y en a un dernier en date il y a 3 semaines : je suis au courant par des méandres familiaux qui eux parlent aussi le néerlandais mais doivent contrôler dans ces fermes.
Écrit par : pmf | lundi, 21 juin 2010
Répondre à ce commentaireA Théo, pour la colonisation, vous repasserez.
Allez faire un tour dans les registres de baptêmes depuis le 16ème siècle.
Il y a toujours eu des francophones et des flamands dans la périphérie de Bruxelles.
Avec ces registres vous pourrez constater que dans une même famille selon la langue maternelle du curé on pouvait avoir le NOM de "DE BAKKER" ou de "BOULANGER" et ce dans la même fratrie.
C'est un constat que j'ai reçu d'un flamand généalogiste amateur comme moi et qui habite maintenant Mariembourg. Il a le cas dans sa propre famille.
Preuve s'il en est que le droit du sol est un concept du moyen-âge comme la conquête de la terre sainte avec le tombeau du Christ. Les peuples ont plus évolué selon le droit des gens.
Il me semble que les flamands oublient qu'ils font aussi tâche d'huile en wallonie et qu'ils n'y rencontre aucuns problèmes même s'ils ne s'adaptent pas à la langue, à la culture. ET ils oublient aussi qu'il y a de moins en moins de flamands qui parlent le français, il suffit d'écouter parler la jeune génération politique pour s'en rendre compte. Hormis les fils Tobback et Decroo, leur français est pire que le néerlandais de Di Rupo, en fait la jeune génération flamande parle anglais comme les jeunes francophones mais qui eux parlent aussi le néerlandais.
Pour la guerre de l'incapacité à apprendre, vous avez une guerre de retard.
Écrit par : pmf | lundi, 21 juin 2010
Répondre à ce commentaireJe vois que le syndrome de Caliméro a encore frappé. C'est phénoménal, quand même, à quel point les flamands imaginent que le monde entier les persécute depuis des siècles, et même que ça continue! Hallucinant...
Écrit par : JPBWEB | mardi, 22 juin 2010
Répondre à ce commentaire@ pmf
Je suis très désolé de vous informer qu'un grand nombre de pays se trouvent dans un étât du moyen-âge, dont la France, les Etâts-Unis, la Belgique et autres pays fédérale et non-fédérale.
Deuxième, il n'y a pas des problèmes avec des flamands qui sont déménagé en Wallonie car tous les flamands s'adaptent à la langue locale, même si c'est difficile et même si ça prend du temps. Ils comprennent que la connaissance de la langue locale et le respect de la culture locale sont essentiels pour leur propre vie sociale. Ca, mon cher, est la grande différence avec les francophones de la périphérie qui refusent pour des décennies d'apprendre la langue locale sous le prétexte que le néerlandais ne sert à rien sur le plan mondiale, en se défendant avec des droits inexistants et imaginaires - des droits qui ne sont jamais reclamé par les flamands en Wallonie.
Écrit par : Theo Simon | mardi, 22 juin 2010
Répondre à ce commentaire@Simon
" Ils comprennent que la connaissance de la langue locale et le respect de la culture locale sont essentiels pour leur propre vie sociale. "
J'ai quand-même du mal à croire que vous vous inquiétez de la qualité de la vie sociale des francophones habitant en Flandre (commune à facilités ou sans). Si les francoph de Flandre ont une vie sociale pauvre et peu intéressante, ... tant pis pour eux, j'ai envie de vous dire !
Et puis je vous rappelle que le Français, tout comme le Néerlandais, est une de nos langues nationales. L'une n'est pas plus importante que l'autre.
Écrit par : Florent | mardi, 22 juin 2010
Répondre à ce commentaireHallucinant ?
Pathologique !
Il faut un referendum dans les communes à "facilités" qui ont demandé le rattachement à la RBC, punt aan de lijn.
Le droit public belge permet de résoudre la question de façon démocratique. Il suffit de le vouloir. Certains politiques l'ont déjà évoqué, malheureusement le parti élu le 13 juin fait la sourde oreille. Il paraît que son président souffre d'acouphène...
Écrit par : kado | mardi, 22 juin 2010
Répondre à ce commentaire@theo
"Deuxième, il n'y a pas des problèmes avec des flamands qui sont déménagé en Wallonie car tous les flamands s'adaptent à la langue locale, même si c'est difficile et même si ça prend du temps. Ils comprennent que la connaissance de la langue locale et le respect de la culture locale sont essentiels pour leur propre vie sociale"
Vous m'avez fait beaucoup rire avec cette phrase!
Tous les flamands qui s'adaptent à la langue locale en Wallonie. Elle est bien bonne!
Il y en a même qui mettent des panneaux uniquement en neerlandais dans certaines communes et beaucoup ne savent pas ou très peu parler français.
Il n'y a pas de problème parce qu'on s'en fou et non parce qu'ils s'adaptent!(même si la plupart s'adaptent)
Et je signale a toute fin utile que les flamands sont venu s'installer en wallonnie bien après que les francophones ne s'installent dans les communes à facilité.
Cela étant dit, je ne vois vraiment pas pourquoi les francophones habitant en flandre auraient l'obligation de parler le neerlandais(et vice versa). C'est plus pratique certes.
(on a déjà parlé de cela moulte et moulte fois)
Écrit par : MARS | mardi, 22 juin 2010
Répondre à ce commentaireThéo Simon : « Deuxième, il n'y a pas des problèmes avec des flamands qui sont déménagé en Wallonie car tous les flamands s'adaptent à la langue locale, même si c'est difficile et même si ça prend du temps. Ils comprennent que la connaissance de la langue locale et le respect de la culture locale sont essentiels pour leur propre vie sociale. »
Apparemment, ce n'est pas le cas de tout le monde, voyez cette vidéo (vers la fin) : http://www.stemminneke.be/pers.htm
Et selon plusieurs témoignages ici, ils sont vraiment nombreux, les Flamands de Wallonie à ne PAS parler français. D'ailleurs, une enquête du Morgen montrait que ceux qui habitent près de la frontière linguistique préféraient envoyer leurs enfants à l'école en Flandre, « sinon, ils deviendraient Wallons ». Ça veut tout dire !
Écrit par : Franck Pastor | mardi, 22 juin 2010
Répondre à ce commentaireA Théo, je confirme ce que Franck Pastor vient d'écrire. Il y a beaucoup de flamands dans ma région installé parfois depuis 40 ans et qui n'essaie même pas de parler français, selon eux, ils n'en ont pas besoin. C'est vrai qu'ici même sans 'facilités betonnées dans la constitutions", il y a toujours moyen de trouver à s'entendre et se faire comprendre dans nos administrations. Voire une bonne âme pour les aider.
Ici, on ne crache pas sur eux, même si eux se moquent ouvertement de nos coutumes et traditions.
Et qu'entendez-vous par "moyen âge", si c'est pour venir dire que la flandre est "moderne" alors oui je préfère le moyen âge de la France. Au moins là j'y suis bien accueillie, et on ne se moque pas de moi parce que je suis belge.
Je pense qu'après les blagues de Coluche, ils se sont rendus compte qu'en fait l'accent et les comportements dont les français se moquaient n'étaint ni plus ni moins que l'accent d'un flamand qui tente de parler français
Et oui, je préfère la France du moyen-âge comme vous le dites à la flandre moderne qui se choisir un leader dont certains traits sentent encore plus mauvais que le lisier que les flamands venaient épandre près de chez moi durant les nuits.
Ca doit quand même leur faire mal, à certains flamands de voir que le futur probable premier ministre est quelqu'un issu de l'immigration et qui a parfaitement su s'adapter (qu'on aime l'homme ou pas). Idem pour la France et son président. En flandre, il faut être parfait flamand éthniquement parlant pour être crédible.
Par ailleurs, s'il est vrai qu'anciennement peu de wallons parlaient le néerlandais, ce n'est plus vrai aujourd'hui.
Ah oui, je voudrais aussi ajouter que pour leur vie sociale, les flamands de wallonie pour au moins une catégorie, se fichent pas mal de s'intégrer, ils restent entre eux
Ouf, demain je pars pour un pays du moyen âge, la France pour 5 à 6 semaines.
Mais bon, pour moi, c'est la flandre qui vit en arrière de son temps, de repli sur soi, de protéger son éthnie, sa culture comme le faisaient les anciennes tribus mais là c'était avant le moyen-âge. Donc finalement, on a quand même une longueur d'avance sur vous.
Écrit par : pmf | mardi, 22 juin 2010
Répondre à ce commentaireDans les villages wallons proches de Grammont ou Renaix, il n'est pas rare de trouver des personnes qui ne parlent pas un mot de français. Ils habitent en Wallonie car le prix des terrains est inabordable en Flandre et même du côté d'Enghien. Ils habitent en Wallonie mais n'ont aucune attache réelle côté wallon. Maintenant, les bruxellois font un peu pareil et même s'ils parlent français, ça commence à agacer les villageois natifs parce qu'ils ne supportent rien (le bruit et les odeurs de la campagne) donc même si c'est la même langue ...
Écrit par : Guillaume | mercredi, 23 juin 2010
Répondre à ce commentaire@ Guillaume, pmf et Franck Pastor
Pourquoi on n'entend jamais ces néerlandophones revendiquer leur soi-disants droits de parler le néerlandais dans ces communes unilingues franophones ou francophones avec facilités pour les néerlandophones ? Donnez-moi, je vous en prie, seulement un exemple, une commune ou il y a des néerlandophones qui refusent de parler le français en revendiquant leur droits linguistiques comme les francophones dans la périphérie flamande de Bruxelles.
Le seul respect des francophones pour les facilités aux flamands dont mous étions témoin ets bien l'école de Komen il y a 30 ans je crois. Vraiment un exemple de "verdraagzaamheid" du côté des francophones, whoehoe.
Écrit par : Theo Simon | lundi, 28 juin 2010
Répondre à ce commentaireTheo Simon : ils n'ont pas besoin de demander qu'on parle néerlandais avec eux (ou à la limite anglais) : dans beaucoup de ces communes wallonnes, on se fiche éperdument de la langue des visiteurs.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 29 juin 2010
Répondre à ce commentaire(excuses, ce sera en french only, en tout respect pour tous les autres).
Ce qui est fascinant (et débile), c'est la conviction de chacun à défendre les états d'âme qui composent leur égo, leur histoire "personnelle" qu'ils confondent malhonnêteté intellectuelle avec la prétendue histoire de leur prétendue nation / communauté / tribu. On dirait des vieux singes copiant des humains supporters de football, excités par la densité du troupeau et les besoins grégaires. Pas étonnant qu'on s'entre-tue, vous manquez l'imagination d'être dans la peau de l'autre, et vous vous renvoyez la balle en permanence. Allez faire des thérapies, aucune polémique n'aboutit à l'accord, aucune violence n'aboutit à la paix.
Écrit par : Moi moi et moi | vendredi, 20 mai 2011
Répondre à ce commentaire@ moi, moi et moi
Vous parlez de la prétendue nation belge et la prétendue communauté francophone?
Je suis entièrement d'accord alors.
Écrit par : traveller | samedi, 21 mai 2011
Répondre à ce commentaire@ tous
Essayez de lire ce texte bien balancé:
http://vlaamserepubliek.wordpress.com/2011/05/19/amnestie-gaat-niet-over-de-2de-wereldoorlog/
Écrit par : traveller | samedi, 21 mai 2011
Répondre à ce commentaireAVERTISSEMENT : le texte que Traveller indique est du président du Vlaams Belang, Bruno Valkeniers et donc à prendre avec le recul nécessaire.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 22 mai 2011
Avertissement aux idiots de ce blog.
Puisque vous ne savez pas qui est Bruno Valkeniers votre maître à penser vous le mettra à travers de la gorge.
Puisque vous n'êtes même pas capables de penser seuls sans guide et de comprendre un texte en bonne et due forme anti-Flamande ce serait peut-être mieux de ne pas lire ce texte, il pourait vous donner des maux de tête.
Marcel, les gens sont plus intelligent que vous ne le croyez.
Écrit par : traveller | lundi, 23 mai 2011
Répondre à ce commentaireC'est vraiment un magnifique site bien décrit! Ca vaudrait le coup d'en faire l’article majeur de ce site web.
Écrit par : safa | vendredi, 19 août 2011
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