vendredi, 18 juin 2010

Walen buiten, pour comprendre un peu

Pour ceux qui ne savent rien de BHV, pour ceux qui se demandent où est Linkebeek, pour ceux qui pensent que le CD&V est un parti démocrate jusqu'au bout des ongles, pour ceux qui ne s'expliquent pas comment on laisse des bourgmestres «trier» leurs habitants dans la plus parfaite illégalité, mon livre Walen Buiten permet de comprendre sans se prendre la tête.Couverture.jpg. D'après l'auteur de la préface, Jean Quatremer, «même un Français peut comprendre, c'est dire… »

Walen Buiten est un essai romancé : d'une part, c'est une enquête scrupuleuse, aux traductions précises, richement documentée, menée, d'autre part, par deux personnages fictifs qui plongent le lecteur, belge ou non, dans une Belgique vécue. C'est un récit vivant, en partie autobiographique. Ce n'est pas tout à fait un roman, mais ça se lit comme un polar, et c'est à la portée de tous ! Le livre explique très clairement pourquoi le pays hoquette, se délite, quelles idéologies sont au pouvoir dans cette guerre des nerfs, et comment les partis traditionnels flamands se sont laissés happer par un nationalisme qui puise ses sources et ses forces les plus vives dans un passé inquiétant. Il rappelle que les partis flamands ont pris le risque de plonger la Nation dans une crise politique aux conséquences imprévisibles, pour obtenir une réforme de l'État, qui revenait à accorder à la Flandre son indépendance, tout en retirant son autonomie à Bruxelles, et en sonnant le glas de la solidarité sociale nationale.

Mais Walen Buiten est aussi une promenade dans Bruxelles, en Flandre, en Wallonie, chez les gens, dans les relations humaines, dans un calme peut-être précaire, mais réel, comme s'il y avait deux pays  celui qui se bat, et celui qui s'en fout ! Les lecteurs belges sont invités à réfléchir à notre avenir commun. Les lecteurs français, les expats, les Suisses et les Canadiens, découvriront un pays bien plus profond et bien plus déchiré qu'on ne le croit généralement, où le français est interdit dans l'administration et jusqu'aux prêches de certaines églises. Où le Flamand fut proscrit sur les tombes des soldats de 14-18. Il ne s'agit pas d'un pamphlet, mais d'une base pour une prise de conscience de la situation tragique dans laquelle ce pays de cocagne est en train de s'enfoncer.

Walen Buiten est en vente dans toutes les bonnes librairies de Belgique au prix de 21,90 € en Belgique. On le trouve notammentchez Club, chez Filigranes, avenue des Arts, à Bruxelles, chez Tropismes, chez Molière à Charleroi, à la Fnac de Bruxelles (au rayon Histoire de la IIe guerre mondiale (sic)), à la Librairie de Gastuche, à Grez Doiceau, etc.

FRANCE : Pour l'instant, on le trouve ou du moins, on peut le commander à la Librairie Wallonie-Bruxelles, 46 rue Quincampoix, Paris 4. Tél 01 42 71 58 03 (préciser au besoin qu'il s'agit des Editions Jourdan) ainsi qu'en ligne sur Chapitre.com

Pour en savoir plus, regardez le petit reportage à la lisière de Bruxelles


ou écoutez quelques extraits de mon interview du 3 mars sur Bel-RTL.


podcast

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Commentaires

Situation tragique? Personellement je ne vois pas où serait le drame d'une séparation

Écrit par : benoit | mercredi, 03 mars 2010

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@Benoit : ce n'est pas la séparation qui serait tragique, mais les violences économiques, politiques et physiques qu'elle pourrait entraîner.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 03 mars 2010

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Les violences économiques et politiques, elles sont déjà là et bien là alors qu'on essaye de faire marcher ce pays aux forceps. Il est donc temps de passer à autre chose.
Un arbitrage neutre et européen de la partition est la meilleure manière de limiter les frais... et d'éviter les violences physiques dont vous parlez qui, sans ça, sont une des conséquences possibles.

Écrit par : Bxxl | mercredi, 03 mars 2010

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@ Bxxl : Oui, très interessant ...

une séparation, ça se fera dans un bain de sang, personne ne pourra jamais gérer le divorce sans violence, c'est un fantasme... quand à l'arbitrage européen, haha, la bonne blague.
Sérieusement, la partition de la Belgique, c'est juste l'inverse de l'esprit européen "Unis dans la diversité" n'est ce pas ?
Tout le monde y perdra, c'est encore plus certains.
En tout cas, si séparation il y a (je suis de mon côté certains que mes petites enfants seront toujours belges) on aura droit à une guerre civile qui restera longtemps dans les livres d'histoire.



@ Marcel : Proficiat !!!!
J'essayerai de me libérer vendredi pour que tu me signes ton livre :)

Écrit par : Arthur | mercredi, 03 mars 2010

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La partition, j'y ai cru lors du grand blocage de 2007. Aujourd'hui, c'est un peu redevenu Business as usual. En plus, les identitaires wallons paraissent englober les Bruxellois francophones dans une détestation (le mot est trop fort mais passons) identique aux Flamands.
Malgré tout, un courant centrifuge semble séparer de plus en plus les deux rives du pays. Qui suit encore l'actualité à Anvers, à Gand? C'est valable dans les deux sens évidemment.
Où ce mouvement va-t-il conduire? En tout cas, ni Jules Destrée ni Lucien Outers et autres prophètes du Divorce belge ne seront là pour le voir.

Écrit par : francolâtre | mercredi, 03 mars 2010

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C'est tout le problème, Francolâtre, et c'est ce qui m'inquiète : combien de temps pourra-t-on tirer sur l'élastique sans qu'il pète ? Il peut ne pas péter, et c'est ce qu'on espère.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 03 mars 2010

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Pour continuer dans la métaphore de Marcel, on peut aussi, entre adultes civilisés, décider d'arrêter de tirer sur l'élastique chacun de son côté avant qu'il ne pète... et se séparer à l'amiable.

Ca va à l'encontre de l'idée de l'Europe? Mwouais... mais en fait non si la francophonie choisit une forme d'union à la France (qui assurerait les transferts financiers qui lui sont aujourd'hui nécessaires) et si la Flandre choisit une forme d'union avec les Pays-Bas.
Dans ce cas, cela redevient complétement l'Europe, une Europe plus cohérente d'ailleurs.
Et chacun sera définitivement quitte des problèmes communautaires qui existeront tant que la Belgique existera. Reste juste à ceux qui ont du mal à faire évoluer leur opinion à réaliser que la fin de la Belgique, ce n'est pas la fin du monde.

Écrit par : Bxxl | mercredi, 03 mars 2010

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Est-il possible d'acheter ce livre en France ? J'y achète tous mes bouquins car ils sont moins chers en France (notamment à cause de la TVA). Je lis beaucoup et mon budget et serré pour l'instant.

Ceci étant dit, j'aime assez la façon dont Rudy Demontte présente cette "identité". Il reconnait la spécificité bruxelles et la spécificité wallone mais regroupe le tout sous la bannière de la francophonie. Il ouvre le débat contrairement aux flamands qui eux "annexent" tout simplement Bruxelles.
Et pour la séparation, certes ce fut chaud en 2007 mais il ne faut pas penser que c'est terminé même si les médias en parle moins. Il suffit de voir les coups bas, les allusions etc... et on verra dans 30 jours.... sinon, on est certainement reparti pour un tour en juin 2011. De toute façon, pour l'instant, nous ne sommes pas gouverné.
Il faut être aveugle pour ne pas comprendre. Milquet prend des mesures pour l'emploi, la Flandre menace. La wallonie veut une vignette pour les routes, la Flandre n'en veut pas : de quel droit !!!!
On se croirait revenu au temps des diktats de Guillaume d'Orange qui notamment voulaient imposer le néerlandais comme langue officielle même en wallonie et les flamands n'en voulaient pas non plus. Il y a eu la révolution.
Scinder, reviendrait de toute façon a faire des économies. On aurait plus de gouvernement fedéral, de parlement fédéral et de services publiques fédéraux qui font souvent doubles emplois avec les ministères dans les différentes régions.

Écrit par : pmf | mercredi, 03 mars 2010

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superbe idée que ce roman de politique vérité, il était temps de remettre quelques pendules à l'heure (belge)...

Marcel, vous étiez déjà le "Jimmy Hendrix belge" avec le générique de TV BELGIEK, vous nous régalez les vendredis sur RTL avec "votez pour moi" d'André Lamy, vos chansons sont des odes à Apollinaire, ...

a quand une bière pour SEL&brer tout ce travail que vous accomplissez durant cette demi-heure où vous ne faites rien d'autre, ....

Avec "Walen Buiten" c'est la belgitude qui passe du surréalisme de Magritte à la réalité de notre paradis sur terre, ...

vous êtes notre nègre blanc à nous, ...

encore !!

Écrit par : jean-paul allonsius | mercredi, 03 mars 2010

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Un blog, un livre, puis un deuxième livre, des interview et des petits films.... votre haine des autres et de l'inconnu devient de plus en plus pathologique.

Écrit par : wanda | jeudi, 04 mars 2010

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L'inconnu ? La haine ? Mon petit film est d'actualité aujourd'hui : un Molenbeekois vient de se voir refuser le droit d'acheter une maison à … Dilbeek. Après Oostduinkerke, la Flandre épure. Mais évidemment, ce sont ceux qui défendent le droit universel qui sont… haineux !

Vous devriez lire mon livre. Vous verriez déjà que chaque titre de chapitre est d'abord en néerlandais, et ensuite en français. Si c'est ça pour vous la haine, vous êtes en effet très mal embarqué !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 04 mars 2010

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"Ainsi commence le fascisme.
Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C'est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer !
Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l'expulser."
[Françoise Giroud]

Écrit par : Pierre | jeudi, 04 mars 2010

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Ce serait pas mal qu'il y ait une version en néerlandais.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 04 mars 2010

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Comme c'est une bon livre du Belgique a papa, vous mettez simplement "Et pour les Flamands, la meme chose"

Écrit par : Lieven | jeudi, 04 mars 2010

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Un Molenbeekois se voit refuser l'achat d'un logement à Dilbeek? Il me semblait pourtant que le decret « Wonen in eigen streek » prévoyait comme l'une des conditions d'habiter la commune ou une commune limitrophe, non? Or Molenbeek et Dilbeek sont bien limitrophes! (Qui a dit au fond de la salle "non, ça ne compte pas, c'est un autre pays" ???)

Écrit par : thierry_bxl | jeudi, 04 mars 2010

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@ Guillaume : Lieven pourrait nous le traduire.

@Lieven : voici un court extrait spécialement pour vous :

"Certains offi

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 04 mars 2010

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@PMF : pour l'acheter en France, il suffit de le commander en précisant qu'il est édité par Jourdan Editions et distribué en France par UD-Flammarion PUF.

Le livre sera aussi distribué par les grands de la distribution internet (Amazon, etc.), mais c'est bien aussi de soutenir les libraires indépendants en le leur commandant, non ?

A Bruxelles, le livre est déjà disponible chez Filigranes.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 04 mars 2010

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A thierry_bxl, Molenbeek ne fait pas partie de la région flamande. Il faut évidemment que la commune limitrophe soit flamande vu l'esprit du décret.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 04 mars 2010

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@ Bxxl

La Belgique est bancale c'est certains, mais elle n'est pas scindable en deux pour autant.
On va bien se marrer quand il faudra diviser les bijoux de la couronne et la dette de la Belgique.

comment on sépare une dette de pays en deux ?

impossible.

au XXIème siècle au cœur de l' Europe, ça ne se passera pas.

Je ne pense pas non plus qu'une union francophone et néerlandophone arrangera les choses, je pense que l'idée d'unir des pays sur critère linguistique, c'est l'inverse du projet européen.

SI on veut jouer à ce petit jeu la, l'Allemagne aussi pourrait se marier avec l'Autriche puisqu'ils ont la même langue ?

comment ça, ça a déjà été fait ?

Soit, l'économie en général est un concept qui nous échappe de par sa complexité.
Aujourd'hui en Belgique, comment pourrait t-on séparer une marque nationale comme Delhaize entre deux pays distincts ?

Perte de temps, d'argent d'emploi, et comme le virus de la séparation touche toute l'économie dans sa globalité. Ça va bien partir en C*uille.

Écrit par : Arthur | jeudi, 04 mars 2010

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La dette pourrait très bien se diviser au prorata des populations concernées: 60/40
L'Europe? Combien de divisions?
Ceci dit, le plus probable est que les flamands refusent en effet la séparation pour deux raisons:
1. Bruxelles
2. continuer à profiter de l'état belge en faisant de la wallonie un protectorat flamand, ceci avec la complicité de nos "élites" francophones.

Écrit par : benoit | jeudi, 04 mars 2010

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Bien vu Benoît. Notez aussi que c'est la politique du CVP (CD&V) depuis toujours... rappelez-vous de l'Etat-CVP !

Écrit par : jc | samedi, 14 mai 2011

La scission pose beaucoup plus de soucis que de rester unis. Il y a trop d'interdépendances économiques et de problèmes juridiques et la position de l'Europe on ne l'a connait pas car cela créerait un précédent dont l'Europe ne veut pas. Comme disent certains à raison on a déjà du mal à se mettre d'accord aujourd'hui, je ne vois pas comment on se mettrait d'accord pour ce qui est à l'un ou l'autre. La plupart des décisions et des positions politiques sont mués par la peur et donc sont voués à l'échec. Quand la peur gouverne, rien ne va.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 04 mars 2010

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@Arthur que je cite
"au XXIème siècle au cœur de l' Europe, ça ne se passera pas."

Contrairement à vous, je ne suis sûr de rien. Mais j'espère sortir de ces conflits sans fin et de cette mainmise NL à pas feutrés sur Bruxelles.
Ce ne sont précisément pas les Belges qui doivent orchestrer la partition sinon elle se ferait avec la même inéquité que ce qui se passe aujourd'hui. L'Europe ne prendra aucune initiative.... mais je serais tout de même étonné qu'elle ignore l'appel le jour ou la francophonie dira: "Chère Europe, la situation n'est plus possible, les flamands multiplient les attitudes incorrectes (illustrées dans la plupart des billets de ce blog), légèrement minoritaires nous sommes impuissants, nous désirons la fin de ce régime, la fin de la Belgique, veillez orchestrer sa partition équitable (57 % des biens et des dettes aux Flamands, 43 % aux francophones) Après, c'est une question de méthode et de temps. Comme dans un héritage, les biens ne sont pas scindé mais réparti dans des ensembles de valeurs proportionnelles.

Ensuite, la Belgique en deux, ça ferait un état en plus en Europe. L'Europe détesterait.. cela pourrait attiser les ardeurs des basques et autres en créant un joli précédant. Mais si la francophonie s'épanouit dans une forme d'union à la France (en conservant système judiciaire et d'enseignement), , il n'y aurait pas d'état supplémentaire créé (et je laisse le soin aux NL de décider de leur sort avec ou sans les Pays-Bas)
Dans cette ensemble plus large, la francophonie fera des économies de représentants gouvernementaux et d'autres économies d'échelle qui compenseront très vite les coûts liés à la partition.

Et seule la France est en mesure de pouvoir abosrber la dette de la francophonie, sans compter ses besoins en soins de santé et chômage. Espérez s'allier au Luxembourg est utopique. Pourquoi 400.000 Luxembourgeois riches irait se mettre sur le dos la dette et les coûts de 4à 4,5 millions de francophones?
L'intérêt de la France pour nous est triple: 1) Plus 7% de populations, ça compte en Europe et dans le monde, Bxl capitale en France, 2) elle pourrait convertir Strasbourg en pôle universitaire et toute l'Europe écologique et économique verrait d'un bon oeil la suppression de ce train qui transporte des dossiers à longueur de séances, 3) Dunkerke a besoin de la Meuse de Liège pour avoir un accès fluvial vers l'Europe de l'est. Ce sont là des enjeux capitaux, La France drague depuis des années ses voies fluviales entre Dunkerke et Paris et entre Dunkerke et la Belgique. Objectif: concurrencer Amsterdam, Anvers et Rotterdam.

A ceux qui rejettent la France comme si on n'avait RIEN à voir avec elle, je demande de répondre à cette question honnêtement: Regardez-vous plus souvent TF1 au VTM, plus souvent FR2 ou la VRT? Connaissez-vous plus de français célèbres ou plus de BV (Bekende vlamingen)?


Il y a des couples qui ne divorcent pas parce que disent-ils "ce serait trop compliqués à repartir nos avoirs"... Et ils vivent donc malheureux malunis toute leur vie. Moi, je suis prêt à payer le prix d'une séparation, si possible le plus à l'amiable (avec l'aide indispensable d'un tiers) pour vivre ensuite heureux, avec des chouettes voisins flamands au Nord, Allemands à l'est, Espagnols au Sud, etc.

Écrit par : Bxxl | jeudi, 04 mars 2010

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Désolé, j'ai fait une fausse manoeuvre et posté ce commentaire ci-dessus avant de l'avoir relu, il y a donc des erreurs de frappes et d'ortho.

Écrit par : Bxxl | jeudi, 04 mars 2010

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@Bxxxl. Ça m'arrive aussi :-))

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 04 mars 2010

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Je ne sais pas mais pour moi un rattachement à la France implique d'office un éclatement du pays. Donc deux états ou trois avant qu'un décide de signer avec un autre pays un statut spécial. Ca implique aussi que la Flandre soit d'accord et là j'ai des doutes. Un rattachement serait aux torts exclusifs de la Wallonie puisque c'est elle qui part. Y a aucun intérêt donc. L'Europe aujourd'hui préfère que la Belgique n'éclate pas et elle fera payer d'une manière ou d'une autre la région qui provoquera cet éclatement. Et puis y a déjà assez de régions socialistes pour Sarkozy en France :D

Écrit par : Guillaume | jeudi, 04 mars 2010

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@Guillaume "Il faut évidemment que la commune limitrophe soit flamande vu l'esprit du décret." - Mon NL est trop mauvais pour lire un texte juridique, mais je serais bien curieux de savoir si cette subtilité est écrite en toutes lettres... (ce n'est pas en fonction de l'esprit des choses que les jugements - ou les avis de commissions - sont faites, mais en fonction de la lettre

@Arthur - La dette est sans doute la chose la plus facile à scinder (au pro-rata des populations, ou, plus subtilement, au pro-rata de la capacité à la rembourser, c'est à dire au PIB; ce qui si on considère une scission Flandre/WalloBrux revient à peu près au même). Des sociétés privées comme Delhaize ne sont bien sûr pas à scinder; la question ne se pose que pour des sociétés d'État (complètement, comme la SNCB ou partiellement comme Belgacom). Concernant la SNCB, il faut remarquer que les infrastructures (rails) sont déjà scindées de l'opérateur (trains). Ce qui rend tout de suite la discussion moins compliquée. Il n'est même pas exclu que les opérateurs (téléphonique comme ferroviaires) restent tels quels au jour J, avec des % d'actionnariat entre États à discuter.

@Bxxxl - Bien d'accord avec vous. Les trois dernières années qui sont passées nous ont montrées qu'il n'est pas possible d'avancer d'un pouce en matière de réforme de l'État - ce temps aurait sans doute suffi largement à des réunions d'experts pour trancher les dettes et avoirs... Les seules questions vraiment délicates sont les frontières définitives, certaines infrastructures reliant Bruxelles et Wallonie. Évidemment ceci n'est valable que dans un esprit de coopération qui éviterait les émeutes, que Marcel craint tant (à juste titre). C'est pour cela que, comme dirait Farage: the sooner, the better.

Écrit par : thierry_bxl | jeudi, 04 mars 2010

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En effet, la flandre ne sera pas d'accord sans avoir mis la main sur bruxelles ce qui est impossible; la situation s''éternisera donc, la wallonie se transformera en bantoustan de la flandre sauf si les hommes politiques francophones adoptent une stratégie offensive plutôt que celle de soumission et à courte vue qui est la leur actuellement

Écrit par : benoit | jeudi, 04 mars 2010

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A thierry_bxl, de même qu'une loi française parlant d'une commune limitrophe ne s'applique pas à une commune belge qui touche une autre commune française, un décret flamand ne parle pas du cas des communes limitrophes bruxelloises. Le droit du sol flamand a toujours été interpreté ainsi avant et si c'est pas précisé (je n'ai pas vérifié), ça peut s'interpreter comme on le veut jusqu'à ce que le conseil d'état tranche.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 04 mars 2010

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@Guillaume:

Arrêtez donc de jouer au Caliméro conservateur, avec tout le respect que je vous dois. Bin oui, conservateur dans le sens "il ne faut rien changer parce que c'est trop compliqué, parce que c'est trop cher, parce qu'on aurait tort, parce que....". Je caricature bien sûr, mais la politique est question de volonté. Vous ne m'empêcherez pas de croire qu'il y a moyen de construire un meilleur avenir qu'un pays paralysé sans aucun pouvoir de réforme ni de décision. Peut-être après le 9 juin un ministre (voire un premier ministre=ministre-président) aux Pays-Bas clairement en faveur de la dislocation de la Belgique. Pourquoi ne pas se dire que le Président du Conseil de l'Union (il paraît qu'il serait orangiste) ne mette à l'agenda des discussion du Conseil la question de comment avoir une meilleure gouvernance en Belgique. Soutenu pas le 1er ministre néerlandais, le président français (qui - entre parenthèses - à déjà 20 régions socialistes sur le dos, peut-être plus ou moins dans deux semaines - une de plus, une de moins ;-) ) et la chancelière allemande qui interrogera Karl-Heinz sur ses intentions. Si ceux-là s'entendent, on convoquera discrètement Rudy, Charles et Kris pour leur dire d'arranger les détails (le nombre de locomotives et d'œuvres d'art à considérer).

Où bien sûr un autre scénario - si possible en évitant le stade "émeutes"....

Écrit par : thierry_bxl | jeudi, 04 mars 2010

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A thierry_bxl,

S'il y a violence, il n'y aura clairement plus aucun autre choix possible. C'est évidemment le seuil limite. Maintenant, tout prouve aujourd'hui selon l'avis de juristes que la scission du pays n'aura rien de simple car il s'agirait d'une 1ère au sein de l'UE et que faute de signature de certaines conventions internationales (selon le juriste Jamart), on serait exclu de tout cela tout en ayant la dette en euros à séparer mais en ayant notre propre monnaie (c'est l'actuel risque que vit la Grèce aujourd'hui). Qui fera confiance économiquement à ces nouveaux états ? Aujourd'hui dans la situation financière mondiale, la spéculation pourrait mettre en faillite ce qui restera de ces nouveaux états. Dans l'état actuel du monde économique, ce sera carrément un suicide aujourd'hui l'éclatement du pays. Les marchés n'aiment pas l'incertitude.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 04 mars 2010

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Je ne comprends pas ce point de vue: il n'y aura pas de nouvel état dans l'hypothèse d'un rattachement à la france et celà se fera sans passer par un stade "indépendance wallone".

Écrit par : benoit | jeudi, 04 mars 2010

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On ne peut décider de son propre sort qu'en étant indépendant. La Flandre s'y opposera et elle en a le droit. Il faudra négocier donc ... vu comment les négociations avancent sur la réforme de l'état.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 04 mars 2010

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Certes, il faudra négocier et ce sera très difficile...L'alternative est de rester ensemble et de se transformer en protectorat de la flandre (pour la wallonie) et en terre flamande pour bruxelles. Pas très réjouissant et c'est ici qu'il faudrait non seulement du courage mais aussi une vision. Je ne vois personne en wallonie qui en soit capable humainement et politiquement. Ceci dit la futurologie n'est pas vraiment une science exacte

Écrit par : benoit | jeudi, 04 mars 2010

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Mes chers rattachistes, vous ne faites pas peur en Flandre a cause de votre classe politique. Meme si le rattachement serait tres bien pour la Wallonie, ca ne se passera pas a cause de l'ambition de vos politiciens. Qu'est-ce que deviendrait de Di Rupo et Reynders dans la France? Au mieux ils seraient des petit barons locaux. Ils ne sacrificeront jamais leurs egos pour le bien de la population.

@Marcel

Merci pour le mot et demi. A bon entendeur ca suffit :)

Écrit par : Lieven | jeudi, 04 mars 2010

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@Lieven : Désolé, mon post est mal passé. Voici :

"Certains officiers donnaient leurs ordres dans les deux langues, mais d’autres s’entêtaient à ne les donner qu’en français et finissaient par ce méprisant Leitmotiv : « Et pour les Flamands, la même chose ! » D’autres encore demandaient à leurs sous-officiers de traduire. Les Flamands appelaient fransquillons ces bourgeois trop obtus pour parler leur propre langue. "

et aussi :
"Elle prononça, murmura presque cette phrase écrite après un assaut terrible, cette phrase qui avait la mort au ventre, barbouillée sur une ruine, avec du sang, qui disait en néerlandais :
« Hier ons bloed, wanneer ons recht ? »
« Voici notre sang, quand aurons-nous nos droits ? »
J’eus ce vieux sentiment de culpabilité, diffus. Celui que j’éprouve, malgré moi, chaque fois qu’un Néerlandophone m’envoie cet argument. Pourtant, pas un seul de mes aïeux ne parlait français entre 1914 et 1918 ! Que lui répondre, à Els ? Bien sûr, c’était la guerre, bien sûr, ce fut la pire, mais aux supplications de ces soldats doublement en détresse, le gouvernement ne répondit que par de vagues promesses qui aboutirent trop tard. Et les Flamands durent encore attendre 1930 pour avoir droit à une université dans leur langue. Et 1932 pour que tous leurs officiers leur parlent enfin néerlandais. Oui, ce fut injustice et il y en eut d’autres, mais tous les acteurs de ces événements, bourreaux et victimes, étaient morts depuis longtemps ! J’en voulus à la petite brune de m’obliger à me demander si je n’étais pas un salaud, un fils de salaud ou un arrière-arrière-petit-fils de salaud. "

Een Vlaming en een Waal, Lieven, dat zijn twee onbestaande concepten. Zoveel Walen waren Vlaming in 14-18, zoveel Vlamingen waren Franskiljons gedurende de oorlog. That's the whole problem today !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 04 mars 2010

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Chers amis Francophones,

J'ai suivi ce blog avec un peu de recul.
Il y a une très grande lacune dans les argumentations pour et contre.
Marcel Sel croit, bien que je n'ai pas lu son livre, que tout le monde peut être(merci mon Dieu pour un autre clavier) bon, beau et gentil avec de la bonne volonté. Malheureusement c'est faux dans le cas Belge.
La dégénération intérieure est beaucoup trop loin et beaucoup trop fort.
Le plus grand problème est l'économie, cela va faire culbuter le pays, certainement avec la bande de comédiens rigolo qui règnent, façon de parler sans rire, ce pays.
Voilà notre avenir pas trop lointain:
La Flandre va commencer à fare des emprunts massifs pour pouvoir soutenir leur propre quasi déficit et les transferts rèels vers la Belgique Francophone. Ceci va aggraver à long terme la situation.
Entretemps le chômage augmentera et les subventions sociales augmentent de la même façon. Donc on s'engouffre encore plus.
L'infrastructure ne sera plus maintenu, ni les chemins de fer, ni les routes, suite: accidents en série et mécontentement public de la population.
Les 2 communautés vont se blâmer mutuellement et la catastrophe de de la violence va éclater, d'abord en Wallonie où la population va se tourner contre tous et tout le monde en rage contre la politique et les politiciens incapables.
Bruxelles va connaîte exactement la même chose avec un ingrédient d'immigrants avec la ferveur de leurs races. Non Marcel, ce n'est pas du racisme, ce sont des constats et des réactions que j'ai déjà vu ailleurs et de multiples fois.
En même temps l'Europe connaîtra son chant de cygne et s'éclatera en faisant couler et disparaître l'euro.
La Flandre va se séparer de la Wallonie en désespoir de cause et pratiquement en panique de la violence et laissera Bruxelles seul à décider de son avenir.

Par contre si on se sépare aujourd'hui la Flandre, sans Bruxelles, a encore ses chances, même en reprenant toute la dette de la Belgique, bien obligé parce que les bailleurs étrangers ne voudront pas de la garantie des Francophones. Je suis ici très objectif sans franges et hésitations de politesse.
Et les Francophones, quel serait la situation s'ils devraient être indépendants aujourd'hui? S'ils foutent le PS et tutti quanti, tout ceux qui leur ont menti depuis 1945 pour rester au pouvoir, à la porte, et s'ils commencent à utiliser leur cerveau lieu de se plaindre des Flamands en continuïté, ils peuvent se sortir de leur problémes en vcendant leurs atouts: la très bonne table, la merveileuse situation touristique et surtout les ingénieurs de Liège et de Charleroi, sans la corruption et le contrôle des politiciens verreux. Le plan Marshall bis et SX(pour sérieux) devrait se faire sous le contôle de Solvay, UCB et d'autres champions de l"industrie Wallonne sans que les pourris de Mons, Bruxelles et les autres clubs de pourriture politique y mettent le nez.
La Wallonie, sans Bruxelles est tout à fait capable de se tirer d'affaires si la Flandre reprend entièrement la dette Belge. Du moment que la Wallonie se joindrait à Bruxelles ce serait foutu. La Wallonie qui se joindrait à la France se condamnerait à être la cinquième roue à la charrette. Si vous ne me croyez pas, regardez la Lorraine. Les Wallons seraient évidemment libres de choisir ce qu'ils veulent mais comme ils seraient très capables de se sortir de leur chaines actuelles, ils seraient bien avisés de réfléchir sérieusement à leur indépendance. Evidemment ceci serait seulement possible s'ils foutraient tout ce beau monde politique à la porte au lieu de les trouver des "toffe pées" et des distributeurs de "biens faciles". Le clientèlisme politique est mort mais on ne le sait pas encore en Wallonie.

Par contre Bruxelles est toute autre chose. Le gaspillage est tellement grand pour une population si petite que les gouffres sont simplement ingérables.
Il n'y aurait plus d'administations Flamandes, ni de quartier généraux des grandes entreprises, ni de bureaux d'organisations parasitiques qui vivent des subventions politiques Belges, Flamands et Wallons.
Avec une population jeune, mal éduquée, unilingue, bon ajoutez le Turque et le Berber, les lancées de reprises économiques seraient vouées à l'échec avant même de commencer. Franchement la seule solution pour Bruxelles est le monstre Européen qui va disparaître lui-même à moyen terme.

Voilà mon opinion personnelle et je Vous prie de noter la date d'aujourd'hui sur cette opinion.

Écrit par : traveller | jeudi, 04 mars 2010

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Deux paragraphes et deja une erreur: la premiere universite en neerlandais etait en 1916. Et l'oppresseur francophone a persecute sauvagement tous ceux qui y travaillaient.

Si je vois votre livre, je vais l'acheter, n'etait ce pour corriger les erreurs :)

Écrit par : Lieven | jeudi, 04 mars 2010

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« la premiere universite en neerlandais etait en 1916. Et l'oppresseur francophone a persecute sauvagement tous ceux qui y travaillaient. »

Ils criaient « Vlamingen buiten », sûrement ?

Sérieusement, vous pouvez être plus précis, Lieven ? Je croyais moi que la première université devenue 100 % néerlandophone en Flandre est celle de Gand en 1932…

NB : je n'ai pas (encore) lu le livre de Marcel.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 04 mars 2010

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@Franck

La premiere universite neerlandophone a Gand a ete cree avec l'aide des Allemands en 1916. Apres la guerre l'occupation belge a persecute tous les professeurs comme collaborateurs.

Écrit par : Lieven | jeudi, 04 mars 2010

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@Lieven : Je n'ai pas compté Gand, d'abord parce qu'il n'y a eu quy'une poignée d'élève, et qu'ensuite, ce n'est pas la Belgique, autrement dit le gouvernement belge qui l'a interdite aux Francophones et réservée aux Néerlandophones, mais bien le gouvernement allemand, raison pour laquelle les professeurs ont été poursuivis après guerre : c'étaient tous des activistes. Reconnaissez au moins que mon chiffre vous avantage, puisqu'il recule de 14 ans l'ouverture du minimum minimorum à mon goût, soit une véritable université en néerlandais.

Ensuite, je crains que vous ne trouviez encore 245.432 autres « erreurs » à corriger :-))))

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 04 mars 2010

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@Marcel,

Oui, c'est bien de soutenir les libraires, mais la plus proche de chez moi est à 20 km avec parking payant à proximité (Librairie Molière à Charleroi). Cela fait 40 pour la réservation, 40 pour aller chercher le bouquin et 2x les frais de parking (pas de transport en commun au départ de chez moi). Vous vous rendez compte 80 km pour aller acheter un bouquin ?????

Donc je commande en ligne en France et me fait livrer gratuitement chez moi (région oubliée de l'entre-sambre et meuse). Et pour l'instant, j'évite d'aller à Charleroi, pas envie d'abimer mon vieux 4X4 (bien nécessaire ici l'hiver) sur les profonds nids de poules de la N5 (Nids de poule est un euphémisme)

C'est aussi ça la Belgique profonde d'aujourd'hui. J'ai encore passé la frontière tout à l'heure (la française), il semble que Givet bénéficie d'un climat plus favorable que Philippeville, dès l'ancien poste de douane franchi, il n'y a plus aucune dégradation sur la route. Les fruits, légumes et poissons y sont quasi à moitié prix.

Bref, je veux bien faire vivre l'économie belge mais pas au détriment de mon budget.
Faites un enquête sur les comportements d'achats des frontaliers (français) ou allez juste faire un tour sur les parkings des magasins de Lille, Valenciennes, Maubeuge, Givet, Charleville.... Et là-bas, on ne nous rit pas au nez quand on dit "septante", qu'on parle d'une "manne de linge". On doit juste apprendre une seule chose : en payant par carte, il ne faut pas oublier d'appuyer sur le bouton vert (Valider) et c'est tout.
Tiens pour les autres différences, en Belgique on achète des "sautés de porc ou de veaux", idem dans le Nord mais en Normandie on doit dire des "escalopes"
Si vous allez dans le languedoc, ne cherchez pas du lard maigre mais de la "ventrèche". Jamais on ne m'a rit au nez pour mes erreurs. D'ailleurs en Languedoc, on pense que je viens du Nord (de la France)

Mais ce que j'apprécie le moins, ce sont les touristes flamands très nombreux ici, qu'on entend dès qu'ils entrent dans la superette locale tellement ils parlent fort et qui ne se gênent pas pour faire des commentaires désobligeants sur les locaux pensant que personne ne les comprend. Et le commerce s'y met. J'avais d'ailleurs envoyé une réclamation chez Delhaize car ici, pour les produits préemballé, nous n'avons plus que des étiquettes en néerlandais. Jusqu'où vont-ils aller....

Écrit par : pmf | jeudi, 04 mars 2010

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@Marcel

La traduction sera deux fois plus longue que l'oeuvre originale, avec des copieuses notes du traducteur :)

Écrit par : Lieven | jeudi, 04 mars 2010

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@pmf : les touristes parlent toujours fort. C'est souvent parce qu'ils n'ont pas un patron derrière eux pour les surveiller. Les touristes français parlent fort, les touristes francophones parlent fort. Vous devriez penser que quand les touristes flamands visitent votre belle région, c'est parce qu'ils l'apprécient. Comme j'expliquais à je ne sais plus qui, il y a des cons partout. Ce n'est pas à eux qu'il faut faire attention, c'est aux autres, et l'on peut faire de superbes rencontres, je vous le jure !

@Lieven : je ne suis pas sûr que vous soyez le traducteur idéal, en fait :-))

C'est comique, j'aime bien votre humour, ces jours-ci. Vous avez passé des vacances à Givet , ou quoi ?

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 05 mars 2010

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Disons que mon problème avec le rattachement est simple, c'est que pour moi (ce n'est qu'un avis absolument personnel et absolument pas définitif), c'est qu'on nous vante la vision bisounours, la France répondra à tous nos soucis et là je tique. Pas seulement parce que j'imagine mal la France vouloir aider une région bien qu'elle ait des atouts économiques, touristiques ce qu'on veut mais on va quand même garder nos politiciens : qu'est-ce que ça changera ? Il n'y aura pas de politiciens parisiens parachutés en Wallonie. On restera avec les mêmes problèmes. Pire si aucun de nos politiciens ne se retrouve dans un gouvernement, on nous oubliera complètement. Le Nord s'est redressé grâce principalement à Pierre Mauroy donc c'est un homme et pas la république qui s'est mis à redresser la région. Donc qu'on soit dans un éventuel éclatement du pays, le rattachement et l'indépendance pour moi ça ne change rien dans le moyen terme. J'ai du mal à comprendre ceux parmi les rattachistes qui veulent carrément l'intégration complète immédiate c'est-à-dire la suppression pure et simple de toute la législation belge actuelle prouvant ainsi qu'ils veulent balayer d'un trait tout un pan de l'histoire.

A l'heure actuelle et pour éviter simplement des problèmes juridiques aujourd'hui insolubles, le confédéralisme (pas la vision flamande mais une autre à construire) est la solution la plus viable. Donc des indépendances de fait sans aucun moyen pour aucun des états confédérés de bloquer l'autre dans des matières parce que c'est ça le problème actuel. La Flandre a le pouvoir de tout bloquer, l'inverse est vrai pour les francophones mais inefficace en pratique contrairement à la Flandre, on fait juste reculer l'inévitable alors que côté flamand leur avis s'impose

Écrit par : Guillaume | vendredi, 05 mars 2010

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@ Guillaume.
Et vous pensez que les Flamands vont accepter sans problème votre vision "bisounours" du confédéralisme? Sur le papier c'est très joli, mais on ne peut raisonablement pas croire que les Flamands vont renoncer tout de go à toutes leurs revendications et acquis.

Sinon, les vendeurs d'une France idéale sont finalement assez peu nombreux parmi ceux font le choix d'une forme d'union avec la France. Avez-vous lu les travaux de J. Lenain? Il y détaille (300 pages) avec brio l'idée d'une union-intégration à la France, avec conservation du système judiciaire et de l'enseignement.
De plus en plus de monde adhèrent à cette vision. Elle ne dupe personne, elle ne dit pas que la France est sans défaut, loin de là. Elle est réaliste, pragmatique.

Je crois aujourd'hui que pour rester Bruxellois, et que mes petits-enfants le soient encore, une forme d'union à la France est la meilleure option (la plus réaliste aussi du point de vue économique).

En Belgique, si rien ne change à la tendance actuelle (et les francophones minoritaires ne sont pas en mesure d'infléchir quoi que ce soit), Bruxelles sera totalement absorbée en qq dizaines d'années.

Écrit par : Bxxl | vendredi, 05 mars 2010

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A Bxxl, ok mais si je ne me trompe pas et si benoit est le même qui intervient ailleurs, lui est plutot pour cette thèse (sauf s'il a changé d'avis) d'annexion pure et simple. Or proner cette vision est complètement contre-productif. Autre chose, cette vision d'être toujours perdant face à la Flandre en négociant c'est aussi la faute des wallons quand même. C'est parce que les politiciens wallons ont peur des conséquences sociales et économiques qu'ils n'osent absolument ne rien dire (et qu'ils veulent aussi un peu garder leur pouvoir). Et puis il y a un problème politique côté français, tant que la France est de droite, j'ai beaucoup de mal à imaginer cela possible. Le poids démographique de la Wallonie a quand même une conséquence non négligeable.

Dans tous les cas, une chose est certaine, il y a une obligation pour les wallons de tout faire pour être capable de se gérer seuls. Ne serait-ce que pour pouvoir négocier sans être perdant à tout point de vue faute de préparation. Pour les Bruxellois, je ne sais pas, je n'ai pas à intervenir là-dessus.

Écrit par : Guillaume | vendredi, 05 mars 2010

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A lire : http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/566884/au-jardin-botanique-walen-buiten.html

Ca prouve une fois de plus que les Flamands avancent parce que les francophones en face ne font rien et laissent faire.

Écrit par : Guillaume | vendredi, 05 mars 2010

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Oui c'est toujours le même benoit; contre-productif de le dire frontalement peut-être mais encore plus contre-productif de présenter systématiquement cette hypothèse comme ridicule ou inexistante dans les media (politiciens, journalistes soi-disant indépendants)

Écrit par : benoit | vendredi, 05 mars 2010

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A benoit,

Je trouve tout aussi désolant qu'on en parle pas sérieusement.

Écrit par : Guillaume | vendredi, 05 mars 2010

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Je viens de voir la pub de votre livre sur le blog de Mr Quatremer.
J'aurais deux remarques:
Une plutôt crétine: votre auto est vachement jolie !
Et la deuxième: comment se fait-il que personne, vraiment personne n'a eu le courage d'enlever cet écriteau idiot ?? Il n'y a pas un seul Wallon capable de le faire ??
J'e suis sûre que si c'était en France, il aurait été "massacré" depuis longtemps.

Bonne chance pour votre livre !

Léa

Écrit par : Léa | vendredi, 05 mars 2010

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@ Selleke
Wie is eigenlijk die sufferd in dat filmpke ?

Écrit par : Jean | dimanche, 07 mars 2010

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Il existe en Europe un exemple de pays (auquel je m’étonne que personne ici n’ait fait référence) qui s’est divisé en deux pacifiquement, sans que cela n’ait posé de problème majeur: l’ancienne Tchécoslovaquie. Les deux États nés de cette séparation se portent plutôt bien et ne semblent pas avoir pâti d’aucune façon de cette séparation. Ensuite, il y a un cas de séparation à l’intérieur même de nos frontières: la scission de l’université de Louvain. Même si on imagine que cette scission a pu être douloureuse pour quelques-uns, force est de constater que les deux entités nouvelles ainsi créées, la KUL et l’UCL, se portent à merveille et jouissent toutes deux d’une renommée internationale. Alors, pourquoi la Belgique ne pourrait-elle pas suivre cette même voie? Pour quelle raison les deux entités nouvelles qui en résulteraient ne se porteraient-elles pas, elles aussi, à merveille?

Tous les obstacles (dette publique, patrimoine, etc.) que d’aucuns ici, pour juger irréalisable cette séparation salutaire, évoquent avec insistance ou imaginent avec délectation, sont techniquement tout à fait solubles. Mais il reste un obstacle, et de taille, comme l’a souligné un intervenant : le problème territorial. C’est le principal obstacle à la séparation, sinon le seul véritable. Quelles seront les frontières des nouveaux États? Il ne s’agit même pas de Bruxelles, dont il ne fait pas de doute, en dépit des rodomontades flamingantes, qu’elle passera du côté francophone, étant très largement francisée; la question porte désormais sur les quelques communes dites «à facilités», jusqu’il n’y a guère presque entièrement flamandes, mais aujourd’hui fortement francisées, parfois à concurrence de plus de 80%. C’est la seule question qui, en cas de scission de la Belgique, ne pourra se régler aisément. Tout le reste se résoudra très vite, y compris les états d’âme belgicains, qui auront tôt fait de se dissiper.

Écrit par : Torsade de Pointes | dimanche, 07 mars 2010

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Mijnheer Sel,

U gebruikt nogal graag de termen “apartheid” en “extremisme”. Natuurlijk om te verwijzen naar Vlamingen of flaminganten.
Weeral heel goedkoop natuurlijk. Goedkoop om buitenlanders zoals Fransen, Canadezen Zwitsers en andere buitenlandse taalgenoten te duiden naar die barbaarse Bataven uit Noord-België, goedkoop om Brusselaars en Walen nog wat meer tegen de Vlamingen in het harnas te jagen. Uw ratachistische bedoelingen zijn nooit ver weg.

Wel meen ik mij niet te herinneren op welk tijdstip in de geschiedenis de Vlamingen de francofonen zouden hebben verboden om Vlaamse stranden te betreden; hen zouden verboden hebben om bussen van De Lijn te nemen samen met Vlamingen; hen zouden verboden hebben om samen met Vlamingen aan de table d’hôte te zitten van “Le Pain Quotidien” te Wemmel etc etc (dit in de lijn van het Zuid-Afrikaanse apartheidsregime, waar jij natuurlijk op doelt, want uw buitenlandse correspondenten weten van niet beter natuurlijk).

Ook meen ik me niet de laatste terroristische aanslag van één of andere flamingante organisatie te herinneren. Moet wel heel lang geleden zijn, want ik ben zo’n veertig jaar jong. De laatste executies in België waren die van het Belgische regime tijdens de naoorlogse repressie. De laatste aanslagen tegen een buitenlandse bezetter waren die van WOII tegen de Duitsers. Ik meen me wel te herinneren dat, als men het woord extremisme in de mond neemt voor een organisatie, men nogal dikwijls refereert naar de ETA, IRA e.d. organisaties. Wanneer hebben de Vlamingen onlangs nog eens een francofoon gesmoord?

Met het bord “waar Vlamingen thuis zijn” wil het gemeentebestuur van Dilbeek de inwoners eraan herinneren dat ze in Vlaanderen wonen. Moesten de Franstalige gasten die zich in Vlaanderen nestelen, zich de moeite getroosten om zich te integreren, zouden zulke borden overbodig zijn. Ik geloof zelfs niet dat Mme Delvaux dit begrepen heeft.
Dat zulke borden niet in Wallonië hangen is zeker geen teken van Waalse hoffelijkheid, maar eens te meer dat ze niets te vrezen hebben van de ingeweken Vlamingen.

Ze zouden u moeten vervolgen mijnheer, dat u zulke uitspraken à la “apartheid” aan het adres van de Vlamingen durft te doen.

Anderzijds moet ik toegeven dat u heel wat intelligenter bent dan uw taalgenoten die het Nederlands niet onder de knie hebben. Ttz, dat u geld tracht te slaan uit de communautaire thema’s met uw boekjes. En het zou me niet verbazen dat u aanstuurt op een openbaar conflict, door het uitdrukkelijk vermelden van het “waar” en “wanneer” van uw signeerpraktijken.’t Zou gegarandeerd nog meer opbrengen.

Bij deze een goede verkoop gewenst.

PS: ik heb geen zin om mijn bijdrage te vertalen. Ik wil mijn Franstalige landgenoten niet discrimineren, door hen erop te wijzen dat 85% en meer van hen geen jota Nederlands kent

Écrit par : Jan | dimanche, 07 mars 2010

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Geen jota?
(Vlot vlaams maar bijna geen gebruik in Brussel, ja, DAT is de waarheid!)

Een klein advies: wanneer meestal Vlamingen feiten meedelen of criticeren is het scherts en met belachelijke tegenstrijdingen.
Vlaanderen en haar inwoners hebben daarmee eigenlijk totaal krediet verloren!
Extremisten mogen hun posts wel zenden, het helpt niet om hun credibiliteit te wijzigen.

Écrit par : korrigan8 | mercredi, 25 mai 2011

A Torsade de Pointes,

C'est simple. Nous sommes dans l'UE, la Tchéquoslovaquie ne l'était pas. Nous sommes dans l'Euro, elle ne l'était pas. La scission de la Belgique implique aujourd'hui toujours l'exclusion automatique de l'UE et donc aussi de l'Euro et là au vu des spéculations possibles qu'on voit aujourd'hui sur la Grèce, faudra donc pas s'étonner que les nouveaux états devront emprunter à des taux extremement élevés. Donc rendant la situation économique et sociale bien plus problématique même pour la Flandre.

Écrit par : Guillaume | dimanche, 07 mars 2010

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Jan disait : « Met het bord “waar Vlamingen thuis zijn” wil het gemeentebestuur van Dilbeek de inwoners eraan herinneren dat ze in Vlaanderen wonen. Moesten de Franstalige gasten die zich in Vlaanderen nestelen, zich de moeite getroosten om zich te integreren, zouden zulke borden overbodig zijn. Ik geloof zelfs niet dat Mme Delvaux dit begrepen heeft. »

Les Flamingants auteurs de ce slogan stupide devraient mieux penser à l'effet désastreux qu'il produit sur les gens étrangers à votre conflit, comme moi, qui le lisent. La première fois que je l'ai vu, fraîchement immigré de France à Bruxelles, je venais d'apprendre suffisamment de néerlandais pour pouvoir le comprendre. J'en suis encore stupéfait. J'ai beau me débrouiller en néerlandais maintenant, JAMAIS je ne m'installerai dans une commune qui accepte de tels panneaux. Il ne vient donc pas à l'idée d'un seul Flamingant que l'interprétation naturelle de ce panneau par la plupart des gens, francophones comme néerlandophones, c'est « Les non-Flamands ont intérêt à chercher ailleurs ! » ????

« Dat zulke borden niet in Wallonië hangen is zeker geen teken van Waalse hoffelijkheid, maar eens te meer dat ze niets te vrezen hebben van de ingeweken Vlamingen. »

C'est beau les généralités… Je reviens d'une randonnée à vélo autour du Mont de l'Enclus (Kluisberg). En plein sur la frontière linguistique. Côté flamand (Kluibergen) : toutes les inscriptions sont unilingues néerlandais. Côté francophone (Mont-de-l'Enclus) : beaucoup sont bilingues. Niets te vrezen, hé?

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 07 mars 2010

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A Franck Pastor,

Perso, j'ai toujours cru que c'était le but réel des Flamingants : qu'il n'y ait plus aucun non-Flamand s'installant en Flandre.

Écrit par : Guillaume | dimanche, 07 mars 2010

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@Torsade : la différence, c'est que l'imbrication était moins importante. Si Bruxelles pouvait disposer de son périphérique et d'un lien avec la Wallonie digne de ce nom, il n'y aurait pas de problème, mais c'est totalement non-négociable pour les Flamands, qui veulent impérativement la mainmise sur la mobilité de Bruxelles et ses liens ferroviaires, fluviaux, aériens avec l'extérieur. Qu'elle l'utilise contre Bruxelles ou non n'est même pas le problème, c'est le potentiel de blocus contre une ville de un million d'habitants qui est inacceptable. Par ailleurs, il y a notamment en Slovaquie aujourdh'ui encore 4 minorités qui font l'objet de protections. La minorité francophone de ce que la Flandre considère comme son territoire est déjà discriminée aujourd'hui. Alors, après une séparation, je ne vous dis pas ! Le problème, c'est que dans ce cas, la minorité néerlandophone de Bruxelles sera le bouc émissaire idéal pour les Francophones, et qu'alors, la Flandre, pour "aider" sa population, pourrait user de l'enclavement de Bruxelles pour la forcer à adopter tel ou tel comportement. C'est un peu comme les centrales électriques de Moldavie qui se trouvent en Russie. Quand la Moldavie vote une loi qui ne plaît pas à son puissant voisin, celui-ci coupe l'électricité.

@Jan : spijtig dat u uw tekst in het Nederlands geschreven hebt. Indien u vindt dat ik de Fransen, Canadezen of Zwitsers slecht informeer, had u beter uw punt in het Frans of in het Engels uitgelicht, zodat ziij u konden verstaan. U moogt hier zeker in het Nederlands schrijven, maar moet wel beseffen dat de sommige Franstaligen en veel buitenlanders u dan niet verstaan (spijtig genoeg zou ilk zeggen). Je répète une fois de plus que je fait une différence très nette entre les Flamands, en tant que les habitants de la région flamande ou ceux qui se disent flamands, qui sont des personnes privées et ne sont évidemment, en tant que groupe humain, pas différents de n'importe quel autre groupe humain. Ce qui peut influer sur les soi-disant « peuples » c'est la culture. La culture flamande, hormis une aversion assez répandue pour le français, qui n'est pas naturelle, mais culturelle, est une culture qui mérite le même intérêt que toute autre culture.

Mon point de vue n'est pas rattachiste, et les rattachistes le savent bien, qui n'ont de cesse d'essayer de me faire dire que je suis un rattachiste qui s'ignore, ce qui n'est pas le cas : je ne m'ignore pas, au contraire, je me connais très bien.

Le mot extrémisme revient souvent dans mes articles, parce qu'il y a en Flandre un parti extrémiste qui a une influence énorme sur la politique du pays, et que sans lui, je suis persuadé que la culture flamande serait beaucoup plus consensuelle et au lieu d'être vue comme agressive à l'étranger, serait perçue comme innovatrice, moderne et ouverte.

Le mot apartheid, je viens de l'utiliser dans un article récent en posant la question : "peut-on parler d'apartheid ?". J'ai aussi précisé (comme si c'était utile) qu'il n'y avait pas de séparation dans les bus et que je ne compare pas la Flandre à l'Afrique du Sud grande époque. Mais vu le contexte actuel, la situation de Bruxelles en tant que capitale européenne et le bénéfice que la Flandre, particulièrement la Périphérie, tire de cette situation, si l'on impose à un Belge francophone de suivre 240 heures de cours de néerlandais pour avoir droit à un logement social alors que le Belge néerlandophone n'est pas tenu de suivre 240 heures de français pour avoir droit à un logement social, il y a ségrégation et/ou discrimination. Quand l'on tente d'interdire à une certaine catégorie de gens (les Francophones, les Anglophones, etc.) d'habiter dans une commune (Overijse, Dilbeek, etc.) ou d'y exercer ses droits électoraux (Beersel, Ternat, Halle, Overijse, Dilbeek, etc.) parce qu'il ne parle pas la langue qu'on veut qu'il parle, il y a apartheid. Libre à vous de contester ce fait, mais pour moi, il est établ.

Je n'ai jamais, au grand jamais menti sur les événements. Chacun peut donc voir par lui-même, et décider en connaissance de cause, s'il est question de discrimination, de ségrégation et/ou d'apartheid ou pas. Je vous défie de trouver un passage sur ce blog où j'aurais menti.

Je n'ai jamais prétendu que les organisations flamingantes étaient terroristes. Vous confondez terrorisme et extrémisme. Mais je vous rappelle les 19 balles de guerre tirées dans un café francophone de Fourons, la mort de M. Georgin, ou dans un autre style, les trois meurtres racistes commis par des personnes proches du Vlaams Belang (une famille décimée à Schaerbeek, un imam à Anvers, une nounou et un bébé à Anvers encore, un jeune africain à Gand)

L'extrémisme n'est pas lié à la violence d'un groupe, mais au type d'idées prônées. Ainsi, l'extrémisme du Vlaams Belang est attesté par la volonté affichée de « mener une guerre » contre les musulmans immigrés. L'extrémisme de Wilders est attesté par la réalisation de Fitna qui est à la religion musulmane ce que le Protocole des Sages de Sion fut au judaïsme : la prétention que l'islam veut la mort de l'occident, ce qui sont exactement les mêmes reproches que ceux adressés par les antisémites aux Juifs avant et pendant la dernière guerre. La violence est la corollaire de l'extrémisme et non une de ses composantes. C'est la raison pour laquelle l'extrémisme doit être ciblé sans relâche, avec vigueur, en permanence, et qu'on ne peut en aucun cas lui donner une présence médiatique, ce qui est fait en Flandre et en Hollande (mais aussi en Italie, par exemple) avec une complaisance qui me paraît invraisemblable.

Par ailleurs, des tas d'organisations qui n'étaient pas extrémistes ont eu recours à la violence, notamment la résistance. Dans une mesure importante, l'ETA et l'IRA que vous citez ont (surtout la seconde) été des mouvements de résistance. J'entends résistance lorsqu'une population donnée fait l'objet d'attaques armées ou d'une oppression mortelle et qu'elle répond par un mouvement armé qui ne s'attaque pas aveuglément à des cibles civiles mais se réserve à des cibles militaires.

La panneau "là où les Flamands sont chez eux" est un panneau discriminatoire selon les règles belges et selon les règles européennes. Il sert uniquement à éloigner une population donnée d'un territoire donné. Lié une population à un territoire, c'est le Blut und Bodem. Aucun francophone n'a à « s'intégrer » en Flandre au même titre qu'aucun Flamand n'a à « s'intégrer » en Wallonie ou à Bruxelles. C'est notre nationalité qui nous autorise à nous installer où nous le souhaitons en tant que Belges. Pour que chacun comprenne, je traduis ce morceau-là de votre intervention :

« Avec le panneau "là où les Flamands sont chez eux", la commune de Dilbeek veut rappeler aux habitants qu'ils habitent en Flandre. Si les invités francophones qui s'installent en Flandre faisaient les efforts nécessaires pour s'intégrer, de tels panneaux seraient inutiles. Je ne pense même pas que Mme Delvaux ait compris ceci. Le fait que de tels panneaux ne pendent pas en Wallonie n'est certes pas le signe de la courtoisie wallinne, mais une fois de plus le signe qu'ils n'ont rien à craindre des Flamands immigrés (intégrés). On devrait vous poursuivre, monsieur, de faire de telles déclarations à la "apartheid" à l'attention des Flamands. »

A ceci, je réponds, beste Jan, qu'il n'y a pas à s'intégrer dans un pays comme celui-ci dont la constitution autorise l'usage de n'importe quelle langue dans toutes les matières sauf l'administration et la justice. Par ailleurs, une fois de plus, vous tombez dans le panneau habituel : le Francophone est un méchant envahisseur quand il va en Flandre, mais le Flamand est inoffensif quand il s'installe en Wallonie. J'appelle ça de la discrimination raciale. Je laisse les lecteurs juges du bien fondé de ce que je dis. Je rappelle aussi que plusieurs Francophones se sont fait moucher par votre serviteur pour avoir traité les Flamands de, par exemple, Flamoutch, Flamin, ou pour avoir insinué que tous les Flamands étaient des racistes. De tels amalgames ne passeront jamais chez moi, d'où qu'ils viennent. Le problème, c'est que vous nous montrez ci-dessus, qu'une fois de plus, l'idée que les Francophones sont nocifs en Flandre et les Flamands inoffensifs en Wallonie est fermement ancrée en Flandre, or, pour moi, cette idée revient à dire que les Flamands sont par nature supérieurs aux Francophones et à ce titre, elle est inadmissible.

Sachant par ailleurs que vous n'avez pas lu Walen Buiten, vous ne savez pas quel en est le contenu. Vous dites que je cherche la confrontation ouverte en annonçant où et à quelle heure je signe ? Vous trahissez l'extrémisme de la Flandre ! Qui donc voudrait se confronter ouvertement (à savoir user de violence) envers moi pour le fait que j'utilise ma liberté d'expression s'il n'y a pas un courant ouvertement francophobe et ouvertement violent en Flandre ?

Ik dank u voor uw hoffelijkheid na u wensen van goed verkoop en voor uw complimenten wat betreft mijn (zeker niet perfecte) kennis van het Nederlands. Il nodig u uit om eens na te denken over de diepe negatieve indruk over alles wat met francopfonie verbonden is in steeds meer Vlaamse kringen.

U hoeft niet perse te vertalen, op mijn blog zijn al de talen die ik versta welkom, Nederlands dus ook. Ik stel openheid als de modus vivendi en hoor dus ook graag kritiek op mijn opvattingen. Alleen sluit u eigenlijk niet zozeer de Belgische Franstaligen uit, waarvan zeker de helft al min of meer verstaat, maar wel de buitenlanders, francopfoon, engelstaligen, enz.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 08 mars 2010

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Personnellement, je comprends très bien l’ire de monsieur Jan. À moi aussi, ce que vous écrivez dans votre billet, et plus encore les propos que vous avez tenus lors d’un entretien avec monsieur Salomon («Francophone de Bruxelles»), me sont apparus comme une charge grossière, outrancière et proprement monstrueuse à l’encontre des Flamands. Même si vous vous en défendez ensuite, et que vous vous empressez de dire que toutes les horreurs que vous dénoncez ne concernent qu’une petite partie des Flamands, on reste avec l’impression, au contraire, que tout cela s’applique à la Flandre dans sa totalité. Vous vous rendez coupable vous-mêmes de ce que vous reprochez aux autres, aux antisémites en particulier, c'est-à-dire de généralisations abusives et d’allégations calomnieuses.

Dans votre réplique à l’intervenant Jan, très justement courroucé, je relève plus particulièrement cette phrase, à mon sens très significative et dangereuse: «aucun francophone n'a à ‘s'intégrer’ en Flandre au même titre qu'aucun Flamand n'a à ‘s'intégrer’ en Wallonie ou à Bruxelles. C'est notre nationalité qui nous autorise à nous installer où nous le souhaitons en tant que Belges.» Cela pourrait s’appliquer dans un pays où ne viverait qu’un seul peuple, où nationalité sur le papier se confonderait avec nationalité réelle, or ce n’est manifestement pas le cas en Belgique. Si un francophone se rend en Flandre, il ne lui échappera certes pas qu’il se rend dans un pays étranger, et devra se comporter en conséquence, ce qui veut dire justement, lorsqu’on s’avise d’y rester à demeure, de s’intégrer. Mais vos conceptions vont plus loin encore ― et là, nos chemins se séparent complètement ―, ainsi qu’on peut le déduire de vos propos chez monsieur Salomon. Vous y affirmez n’avoir qu’une identité individuelle, en contestant l’existence de toute identité collective. Celle-ci, selon vous, serait factice et ne conduirait qu’à de la discrimination et à des excès de toutes sortes. L’étape suivante est alors de contester la légitimité des frontières et de l’implantation de tel peuple sur tel territoire, toute conception contraire étant aussitôt outrancièrement caricaturée en idéologie Blut und Boden (veuillez noter le n à la finale, en allemand) et force autres analogies avec le national-socialisme.

Pour ma part, je préfère m’en tenir à une conception classique et que j’estime fort saine. Il existe une identité collective, même si elle ne gomme pas (heureusement!) l’identité individuelle, et qu’elle se décline de moult manières, notamment suivant les régions d’un même pays. Les identités collectives (nationales) sont source de richesse et de plaisir, constituent une force motivante pour les populations, et aussi une manière de s’impliquer dans le social. Il n’y a aucune fatalité qui conduirait à ce que les nations en viennent à se combattre en des guerres meurtrières, comme veut le faire croire une vision simpliste, relayée notamment par les européistes. Les peuples ont le droit de vivre au-dedans de frontières sûres; le respect de ces frontières est la condition de la paix entre les peuples. Les frontières ne doivent donc pas être abattues, comme aiment à le clamer, avec leur habituel petit air supérieur, nos européistes; les frontières doivent au contraire être assurées, comme le réclament plus particulièrement les peuples faibles, parmi lesquels le peuple flamand justement. Si vous respectez réellement les Flamands, comme vous l’affirmez, respectez leur territoire. La Flandre, ce n’est pas chez vous, même si vous y êtes le bienvenu par ailleurs. Veuillez noter aussi qu’en dépit de vos dénégations, vous êtes perçu en Flandre (et ailleurs) comme un francophone, c'est-à-dire comme un individu doté de l’identité collective francophone, et comme étant susceptible, à juste titre, de passer pour un agresseur, dès lors que prétendez votre identité supérieure à celle du pays d’accueil.

Bah ! Sur ce, continuez donc comme vous faites, et la fin de la Belgique n’en sera que plus proche. Vu sous cet angle, je ne peux que m’en féliciter.

Écrit par : Torsade de Pointes | lundi, 08 mars 2010

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A Torsade de Pointes,

Personnellement, je considère déjà la Flandre comme un pays étranger mais en fait on devrait faire de même en changeant de région en Wallonie car au fond c'est le cas aussi d'une certaine manière. Chacun doit respecter l'autre mais la demande de respect ne doit pas annihiler l'autre donc le francophone qui ne s'adapte pas en Flandre comme s'il allait habiter aux USA sans connaitre l'anglais ou le Flamand qui exige de tout visiteur la connaissance parfaite de sa langue et le déni de son ancienne culture sont tous les deux fautifs.

Écrit par : Guillaume | lundi, 08 mars 2010

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Torsade : j'ai du mal à comprendre. Je suis même choqué.

- Vous m'accusez de viser les Flamands et dans la même phrase, vous reconnaissez le contraire. Etrange. Vous dites que je suis coupables de généralisations, alors que je prends bien soin de dire qu'il ne faut pas généraliser. Torsade, vous êtes un tordu !

- Vous prétendez que deux peuples habitent en Belgique. Or, je n'en vois qu'un. le peuple reconnu par la Constitution, qui GARANTIT LA LIBERTE DE CHOIX DE LANGUE PARTOUT EN BELGIQUE. Je suis au centre, hors de l'identité, à dire que TOUS LES BELGES SONT EGAUX EN DROIT, c'est-à-dire, à rappeler simplement ce que dit la Constitution belge, et vous trouvez que Jan, qui prétend le contraire, est « très justement courroucé »? Non, c'est le Belge, en tant que national, qui doit être courroucé ! La Flandre est tout sauf un pays étranger ! Sachez que j'ai tout un héritage flamand, et je suis autant chez moi à Anvers qu'à Namur ou à Liège qu'à Bruxelles ou à Ypres.

- Je nie l'identité individuelle et l'identité de « peuple » et n'accepte que l'identité nationale, c'est-à-dire, celle que collectivement les membres d'une nation s'attribuent en tant que valeur qui ne peut s'articuler ni sur la couleur de peau, ni sur la langue, ni sur la religion, ni sur une pseudo origine ethnique ou autre. J'accepte l'identité sous-nationale, comme l'identité wallonne ou flamande ou bruxelloise ou belgo-germanophone, qui s'articule sur un critère de localisation, mais ne peut en aucun cas entraîner une différence de droits. Or, c'est ce que la Flandre institutionnelle recommande et ce sont des principes d'apartheid. Je n'y peux rien si le gouvernement flamand prône l'apartheid et joue à la ségrégation linguistique. Il n'a qu'à pas le faire. Tous les Francophones qui habitent en Flandre s'y sont installés légalement sous le couvert d'une Constitution qui leur autorise à utiliser leur langue où ils le souhaitent et ne les oblige à rien. Tout ce que vous recommandez, tous les règlements que je critique sont un viol de la règle nationale qui, en principe, protège tout citoyen de tels excès. En Belgique, le citoyen flamand est aujourd'hui mieux protégé que le citoyen francophone.

- Qui êtes vous pour prétendre qu'il existe un territoire réservé aux Flamands ? Ça n'a jamais eu cours. C'est un pur fantasme inventé par les collaborateurs de la première guerre qui ont obtenu un « territoire » de l'Empereur d'Allemagne. Rien de plus violant (et pas seulement violent), rien de plus honteux, sachant le sang belge qui a coulé pour vaincre l'opposant allemand, que de profiter de sa présence illégale, inique, pour s'approprier un territoire qui n'a jamais existé.

- Si être un Francophone en Flandre et exiger que mes droits de Belge y soient respectés, c'est passer pour un agresseur, alors la Flandre est tombée hors de l'espace démocratique. Vous niez l'État de droit !

@Guillaume : il n'y a pas de faute à ne pas connaître la langue d'une région qui n'a pas le droit d'imposer cette connaissance. C'est une question personnelle, personne n'a le droit d'imposer une mesure inconstitutionnelle à quiconque. Si les partis flamands veulent interdire le français en Flandre, qu'elle lance une révision de la Constitution ou qu'elle déclare son indépendance. Jusqu'au jour où elle aura « les deux » requises pour le faire, je défendrai notre Constitution commune.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 09 mars 2010

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A Marcel Sel,

Non, c'est clair j'ai jamais dit que l'obligation de la connaissance de la langue devait être inscrite dans une loi quelconque. C'est stupide de mettre cela dans un quelconque règlement. Et puis y a pas que la constitution belge, y a aussi l'Europe. Il est clair que si certaines règles canadiennes ne passeraient pas en Europe même si paradoxalement le Canada est réellement administrativement un pays bilingue et que le respect des minorités indiennes également ça veut dire quelque chose.

Le problème c'est cette fameuse identité qui exclut l'autre au lieu d'enrichir les relations.

Écrit par : Guillaume | mardi, 09 mars 2010

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Au maître de céans,

La Flandre, en tant qu’entité culturelle et linguistique, existe depuis une dizaine de siècles. Sur son territoire actuel, elle a développé une civilisation de haute tenue, à certains moments même brillante, et, au demeurant, souvent en interaction intime avec la culture française. La Flandre n’a donc pas eu besoin d’attendre l’arrivée de l’occupant allemand pour exister; celui-ci, en particulier lors du premier des deux séjours très remarqués qu’il a fait chez nous, n’a fait que reconnaître et honorer une situation de fait, ce à quoi l’État belge avait toujours jusque là rechigné. C’est une manie chez vous de toujours invoquer l’Allemagne, de préférence l’Allemagne nazie, toutes les fois qu’il est question de la Flandre. C’est tout un baquet de points Godwin que vous méritez. Tout cela m’apparaît à la limite de l’ignoble.

Ainsi donc, vous revendiquez le droit de vous installer partout en Belgique, et donc aussi en Flandre, sans faire l’effort d’apprendre la langue des habitants installés là depuis des siècles. Comment voyez-vous cela pratiquement? Exigez-vous aussi p.ex. que l’administration s’adresse à vous en français dans les villages les plus reculés de la Flandre? Que les comptes rendus du conseil communal soient traduits en français pour vos beaux yeux? Voudrez–vous un enseignement en français pour vos enfants? Comment Votre Éminence voit-elle les choses concrètement? Le sans-gêne du bébelge francophone est absolument époustouflant. Vous rendez-vous compte que le néerlandais n’existerait plus aujourd’hui en Flandre si le bilinguisme généralisé que vous préconisez, et qui a été en vigueur pendant quelque temps, avait été maintenu? Le bilinguisme sur tout le territoire belge aurait abouti à un monolinguisme français généralisé; le Bruxellois que vous êtes ne devrait pas avoir de doutes sur ce point. Faire du néerlandais langue officielle unique sur le territoire flamand est le seul moyen de garantir en Flandre la pérennité du néerlandais et de la culture dont elle est le vecteur. Souhaitez-vous que le néerlandais se maintienne en Belgique, ou souhaitez-vous secrètement son éradication? Il y a une citation de Rousseau, je crois, qui dit à peu près ceci: pour le faible face au fort, c’est la liberté qui opprime et la loi qui libère. La réalité est celle-ci: le néerlandais est, en Belgique et ailleurs, une langue extrêmement faible. Sa diffusion est limitée et elle ne suscite, fort injustement, que très peu d’intérêt auprès des étrangers. Faire jouer la liberté linguistique face au français, c’est donc signer son arrêt de mort, et, de fait, comme on le voit à l’heure actuelle, il est mort à Bruxelles, ou peu s’en faut. Le néerlandais a donc besoin de la loi ― des lois linguistiques ― pour le protéger. La loi implique des coercitions et des restrictions de liberté à l’encontre du plus fort, lequel se sent naturellement lésé, mais la survie du plus faible est à ce prix. Le plus faible sera amené parfois à exclure ceux qui refusent de s’inclure, lesquels, de fait, s’excluent ainsi eux-mêmes. Voilà une vérité générale, et les maladresses dont fait parfois preuve la Flandre dans la défense de ses intérêts, et toutes les apparences qui sont contre elle, n’altèrent en rien cette vérité générale.

Je note par ailleurs que vous vous autorisez de la constitution de l’État belge en sursis pour dénier aux Flamands le droit de légiférer en matière de langue sur leur territoire. Vous ne croyiez pas si bien dire: c’est une des multiples bonnes raisons de mettre au plus vite un terme à cette équivoque qu’est l’État belge. Qu’on en finisse!

Écrit par : Torsade de Pointes | mardi, 09 mars 2010

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À Torsade de Pointes : même si je me retrouve dans pas mal de points de vue de votre diatribe, je n'ai pas pu m'empêcher de sourire quand j'ai lu ceci : « La réalité est celle-ci: le néerlandais est, en Belgique et ailleurs, une langue extrêmement faible. »

Ailleurs qu'aux Pays-Bas et en Belgique, c'est une certitude. Mais en Belgique, le néerlandais n'est plus une langue faible depuis belle lurette. Bon gré mal gré, de plus en plus de francophones l'apprennent en plus de l'anglais, à commencer par les politiques, les enseignements en immersion fleurissent en Wallonie et à Bruxelles, les Ardennes et certaines zones de la frontière linguistique se « néerlandisent » à grande vitesse et bien sûr en Flandre le néerlandais a ses assises fermes et définitives. La considérer comme une langue faible en Belgique relève d'un complexe d'infériorité ridicule qui devrait maintenant être jeté aux oubliettes, s'il ne servait pas le jeu politique de certains.

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 09 mars 2010

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@Franck

>de plus en plus de francophones l'apprennent en plus de l'anglais

Je suppose que vous voulez dire le neerlandais :)

Écrit par : Lieven | mardi, 09 mars 2010

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@Torsade
« La Flandre, en tant qu’entité culturelle et linguistique, existe depuis une dizaine de siècles.» Ben non. La première apparition de la Flandre sous une forme proche de sa forme actuelle date, désolé, de 1917, lorsque l'occupant allemand a cédé le droit à l'autonomie aux activistes flamingants collaborateurs. Auparavant, il y a bien eu deux provinces appelées Flandre orientale et Flandre occidentale, héritées du comté de Flandre, qui historiquement avait toujours été séparé du duché de Brabant dont faisaient partie Anvers, Bruxelles, Nivelles et du Limbourg, dont une partie a même appartenu à la principauté de Liège. Jusqu'à l'unification du néerlandais, vers le début du XXe siècle, l'intercompréhension n'était pas possible entre les dialectes flamands, les dialectes brabançons, et les dialectes limbourgeois, plus proche du bas-allemand. Si tout qui parle une des langues de ce panel dialectal devait être considéré comme flamand, tout le sud de la Hollande ferait partie de la Flandre puisque les dialectes de Waes (ouest-flamand septentrional) sont parlés dans toute la Zélande hollandaise, et que l'intercompréhension est possible avec les patois des environs de Rotterdam et ceux d'Ostende, alors qu'entre Courtraisiens et Malinois, c'est moins évident. La Flandre n'existe en fait toujours pas aujourdh'ui en tant qu'unité linguistique, dès lors que certaines de ses régions ou sous régions sont carrément francophones ou abritent une minorité francophone importante, ce qui est attesté d'une part par l'existence de facilités constitutionnelles, d'autre part par l'existence de droits linguistiques particuliers, électoralement et juridiquement sur l'arrondissement bilingue de fait de BHV.

Que la Flandre ait développé une civilisation digne de toute autre ne change rien à l'affaire.

En ce qui concerne les points Godwin, je répèterai encore et encore que tant qu'inlassablement des politiciens flamands se réclameront du nazisme, je n'aurai pas le droit, mais bien le devoir, de les dénoncer. Inlassablement, inlassablement. Et que ceux, ici ou ailleurs, qui me reprochent ces dénonciations, qui sont la moindre des choses dans notre société européenne post-nationale, sont à mes yeux suspects de sympathies, si pas pour les néo-nazis, du moins pour une partie de leurs théories. La liaison du droit du sol au droit du sang en est la base. Ce n'est pas moi qui ai prêté serment au Parlement en tendant le bras. C'est Filip Dewinter. Et vous trouvez ça apparemment normal, puisqu'aucun Flamand ici ne m'a jamais dit que c'était, tout simplement, absolument dégueulasse. Alors, les points Godwin que vous m'attribuez, ils me donnent une idée de l'infini !

Vous ne comprenez pas que je ne revendique pas le droit de m'installer où ça me chante, je l'ai ! Je l'ai par la directive sur la libre circulation des personnes. Je l'ai par les lois antidiscriminatoires. Je l'ai par le droit international. Je l'ai par la Constitution belge, qui garantit la liberté de langue. Quand Eric Van Rompuy prétend que les Francophones de Rhode-St-Genèse ne sont pas « chez eux » mais bien « chez lui », il viole ces garanties légales, morales, philosophiques qui ont cours et que vous ne pouvez modifier sans annuler l'État belge et sans désengager la Flandre de l'UE, notamment. Ce que vous ne comprenez plus, tant vous êtes aveuglé par la propagande nationaliste flamingante, c'est qu'il n'existe pas de droit d'un soi-disant peuple flamand sur un soi-disant sol flamand. Il existe un libre droit d'installation de tous sur un sol belge, européen.

Le néerlandais va très bien et s'est toujours très bien porté. J'en veux pour preuve que la répartition de la population est, très régulièrement depuis 1830, de 60/40 environ (57,5/42,5 actuellement probablement). J'en veux pour preuve aussi que malgré la très forte croissance francophone, notamment à Bruxelles, l'équilibre a été très largement préservé. Au contraire des dialectes -flamands, toujours vivaces, le patrimoine dialectal wallon a complètement disparu ou presque. S'il y a eu, et s'il y a toujours une langue en péril en Belgique, ce n'est ni le néerlandais, ni le français, mais bien le Wallon !

Je n'ai jamais prôné un bilinguisme généralisé. Je suis contre.

Sur les modalités que vous me demandez d'éclaircir, eh bien disons qu'il faut d'abord respecter la Constitution, à savoir que les habitants et les Conseillers communaux doivent avoir le droit d'utiliser la langue de leur choix. C'est juste une question de respect de notre Loi suprême commune. Quant aux bourgmestres et aux échevins, ils doivent évidemment pratiquer correctement la ou les langues régionales et leurs décisions doivent être rédigées d'abord dans la langue de la majorité des habitants, et ensuite dans la langue de la minorité des habitants. Mais les services communaux doivent refléter la composition de la population. A quoi cela mènerait ? A pas grand changements, figurez-vous. Parce qu'avec 40% de la population (dont une partie d'origine allophone), je vois mal comment les Francophones pourraient envahir la Flandre ! C'est une pure image de propagande. Ensuite, parce que la culture néerlandaise n'est pas une culture écrasée, ni pressurisée. Elle s'étend d'ailleurs jusqu'à Torremolinos et à Rochefoort-in-Ardennen. Elle a notamment des extensions tout à fait libres à Jodoigne. Ça ne me dérange pas du tout que des Flamands s'installent dans des zones du Brabant Wallon, au contraire, ça permet plus d'échanges linguistiques, et incite les Brabançons wallons à s'intéresser à la langue économique du pays.

Je n'ai jamais été opposé à faire du néerlandais la langue officielle de la Flandre (je suis juste opposé à l'éradication programmée des dialectes). Mais il faut alors qu moins que la Flandre soit réellement et exclusivement néerlandophone, ce qu'elle n'est pas. Et au moins, que les populations minoritaires y soient respectées. Je parle ici de zones relativement peu importantes. Je ne crois pas plus à une culture néerlandaise exclusive qu'à une culture française exclusive. Si un jour mon livre arrivait entre vos mains, vous verriez que j'ai très largement laissé pénétrer la culture flamande dans cet ouvrage en français au titre en néerlandiais. Je ne crois à rien d'autre qu'à ce genre de mélange. La culture flamande est elle aussi très imprégnée de notions françaises, j'en veux pour preuve l'épisode de « les deux » (sont de mes deux).

La capacité à bien connaître le français n'est pas une caractéristique antiflamande, c'est au contraire l'héritage bilingue d'une bonne partie de Bruxelles et de sa périphérie. Mon grand-père, originaire de Wolvertem, et pas du tout noble ni bourgeois, était bilingue.

Le néerlandais est donc tout sauf faible ! Difficile de trouver du travail à Bruxelles sans connaître le néerlandais (ce que je trouve normal). Il a survécu à plusieurs siècles de direction francophone. Il est tellement faible que la frontière linguistique n'a pratiquement pas bougé depuis Jules César ! Mieux : à Fourons, la commune est passé d'une majorité française à une majorité flamande ! La réalité est tout autre : quand je lis Des, je me dis qu'un certain nombre de Flamands ne supportent pas de vivre dans un lieu qui ne soit pas purement flamand. C'est ça, le drame ! Et la pureté du sol, c'est une question de points Godwin.

En fait, il n'est pas possible de protéger la Flandre des influences extérieures sans opprimer. Et ce que vous interprétez naïvement comme des maladresses sont en réalité les coups de boutoirs mécaniques, presque rythmiques, de plus en plus forts envoyés par l'extrême droite et qui trouvent malheureusement écho dans tous les partis du Nord. L'éparpillement des restes de la Volksunie a envoyé les théories linguistiques dans tous les partis, jusqu'à Groen!, qui sont devenus autant de réceptacles pour les théories plus radicales prônées par le VB et la N-VA ainsi que quelques CD&V proéminents. Le discours flamand est brandi partout comme étant intolérant, non pas parce que les Francophones vous font une mauvaise publicité, mais parce qu'il est tout simplement intolérant. Si la Flandre tolère les références du Vlaams Belang au nazisme, c'est son problème si ensuite, on la soupçonne de sympathies néo-nazies, ou du moins de certaines théories nazies. Elle n'a d'ailleurs pas l'exclusivité en la matière, le dernier à s'être distingué était un membre wallon du FN. La différence ? Ils ne passent pas à la télé…

Si vous n'aimez pas l'État belge, c'est votre droit. Militez, bougez, présentez-vous pour obtenir votre État flamand. Jusqu'à ce jour-là, respectez l'État de droit, c'est-à-dire notre constitution. Et elle vous interdit d'interdire à un non-néerlandophone, de s'installer, de vivre, de procréer ou de passer sa retraite en Flandre, quelle que soit la langue qu'il parle ou qu'il ne parle pas.

Avec vous et vos amis flamingants, le discours est devenu si tordu que vous faites passer pour des extrémistes ceux qui demandent simplement qu'on applique la Loi. Une info : les extrémistes sont ceux qui veulent la supprimer. Vous, donc.

L'idée d'un territoire réservé aux Flamands est une idée totalitaire.

Je n'admets pas l'oppression. Quant à l'État belge, s'il est en sursis

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 10 mars 2010

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@ Lieven : non. J'ai voulu dire que de plus en plus de francophones apprennent le néerlandais en plus de l'anglais. Par là, je veux dire que si on cumule les élèves qui prennent le néerlandais en première langue vivante et ceux qui l'étudient en seconde langue, l'apprentissage de votre langue est en augmentation. C'est ce que tout le monde affirme autour de moi, en tout cas, je n'ai pas de chiffres le confirmant.

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 10 mars 2010

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A Franck Pastor,

C'est surtout que les parents confrontés au problème du néerlandais poussent logiquement leurs enfants à prendre le néerlandais comme 1ère langue. Seul hic, le nombre d'écoles qui se retrouvent plusieurs mois sans prof de langue.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 10 mars 2010

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@ Marcel?

moi vouloir une Flandre unilingue? d'ou est-ce que vous sortez cela?

je ne veux pas du tout une Flandre unilingue.... pour moi toute la Belgique pourrait être trilingue FR-NL-EN, mais alors tout le pays... et du vrai bilinguisme... pas du bilinguisme style Picque ou Mayeur....

vraiment fatigant comment tu tournes mes mots pour prouver que je suis un flamingant qui ne veut que seulement le NL est parlé en Flandre...une fois de plus, je vois autour de moi à Anvers plein de francophones qui parlent leur langue maternelle et qui ne sont pas poursuivi par le gestapo... mais à ton avis, cela doit être l'exception qui confirme votre règle...

Écrit par : des | mercredi, 10 mars 2010

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Je voudrais remercier Torsade de Pointes pour ses diatribes (en excellent français) qui nous illustre à quel point de délire paranoïaque on peut en arriver dans une certaine Flandre.

Je ne chercherai pas à convaincre cet interlocuteur que le néerlandais n'est nullement en danger en Belgique (où les Flamands sont majoritaires depuis la création de la Belgique) et où ils détiennent désormais tous les leviers du pouvoir. Je ne lui rappellerai pas que la Belgique en est à envoyer au sommet de la Francophonie un premier ministre néerlandophone, ni que la vitrine extérieure du pays est désormais (à l'UE, à l'OTAN) exclusivement néerlandophone.

Je me conterai de constater que, dans un tel contexte, il est effectivement urgent de tracer une frontière définitive entre la Francophonie et la Flandre - pour que l'on puisse de notre côté essayer de vivre notre vie sans ingérences "étrangères" (par exemple engager le bon nombre de policiers, de pompiers et de juges à Bruxelles afin de pouvoir y traiter les affaires criminelles qui s'y présentent, dans la langue idoine) sans que l'on nous rappelle à tout instant que les lois linguistiques sont "onbesprekbaar" et qu'il faut bien 30% d'éboueurs néerlandophones à Bruxelles. Bref, sans que Maddens vienne nous rappeler comment il est essentiel que les francophones soient "affamés", et que la Kris Peeters nous rappelle que les lois votées au Fédéral doivent être conformes aux intérêts flamands.

Effectivement, il semblerait que nos politiciens venus du Nord semblent avoir oublié que servir un pays était se préoccuper de l'intérêt commun de tous ses habitants plutôt que seulement de ceux de sa Communauté d'origine qui l'ont élu (HvR: "Je représente probablement encore plus les Flamands que le gouvernement flamand" - Dit-il la même chose dans la salle du Conseil de l'Union Européenne?).

Écrit par : thierry_bxl | mercredi, 10 mars 2010

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À Thierry : malheureusement, à mon corps défendant, je dois reconnaître que votre raisonnement, à défaut d'être le mien, tient la route. Et c'est ça qui est épouvantable. Cela signifie que les flamingants fascistes (au contraire des flamingants du XIXe qui voulaient simplement le respects de leurs droits fondamentaux, à juste titre) sont en train de gagner la bataille des esprits au Nord, et aussi au Sud. La suite se décidera dans une forme plus ou moins importante de violence, je suppose… A moins d'un miracle.

Je crois que je vais redevenir croyant.

À Des, le bilinguisme universel n'existe dans aucun pays. Aucune population n'arrive à plus de 30% de bilinguisme. Vos principes sont très élégants, mais impossibles à réaliser. C'est pour ça que la tolérance est indispensable. Si je tolère avec bienveillance l'exécrable français d'une Turtelboom dans un pays à 57,5 % néerlandophone, comprenez qu'il est étrange que vous n'acceptiez pas quelque maladresse dans une ville à 90% francophone, et plus encore dans une commune à 95% francophone.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 10 mars 2010

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@ marcel

encore que du bla bla... venez pas pleurnicher la prochaine fois quand vous passez à Anvers ou 95% sont des néerlandophones et qu'on ne vous répond pas en français... you like to have your cake and eat it too..... constitutional principles when they suit you, but always on the barricades when it comes to defend your eternal and unconditional right to not only speak french but also to be replied to in French whereever you go in Flanders...

it doesn't fly, Marcel....

greetings from Flanders where flemings are at home...

Écrit par : des | mercredi, 10 mars 2010

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@ Marcel

une fois de plus, je ne peux pas comprendre comment vous pouvez qualifier comme "maladresse" le fait qu'un flamand qui paie des impots à Bruxelles, la gggrraaannndddeee capitale bilingue, ne soit pas capable d'assurer qu'un flamand soit aidé dans sa langue par l'administration, les hopitaux etc...

merci d'avance pour votre très longue réponse (j'en suis sûr)....

Écrit par : des | mercredi, 10 mars 2010

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@Marcel

C'est le comble de votre mauvaise foi. Vous voulez une liste de tous les excellences francophones qui sont ministre federale et qui ne parlent pas un mot de neerlandais?

Écrit par : Lieven | mercredi, 10 mars 2010

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@Lieven : c'est pareil des deux côtés, ça !

@Des : je n'ai jamais exigé quoi que ce soit à Anvers. Je dis juste qu'à Anvers, il y a à peu près autant de Francophones qu'il n'y a de Néerlandophones à Saint-Gilles, mais qu'ils n'y ont droit ni à un enseignement en français, ni à des bibliothèques en français, ni à un sport en Français, et que si on voulait un traitement équitable pour tous dans ce pays, il faudrait soit rouvrir des écoles francophones dans certains coins de Flandre, soit fermer les écoles flamandes de Bruxelles.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 10 mars 2010

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@ marcel....

ah.... maintenant cela devient intéressant.. dans mon gym la moitié des membres sont des francophones (ou franskillons, si vous préférez) et j'étais invité il y a deux mois à une pièce de théatre en français à Anvers, par après je peux passer au Pulhof à Berchem avec mon gosse au scouts francophones ou le hockey francophone.... need i say more?

ils se plaignent pas, les francophones de flandre, mais heureusement on a M'cel pour se préoccuper d'eux....

Écrit par : des | mercredi, 10 mars 2010

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@Des : c'est simple : parce qu'en tant que Francophones qui habite la Graaaaaaande capitale de l'Europe et de la Belgique, il m'est arrivé de ne pas obtenir une réponse en français de la part de personnes de l'administration de l'État belge, de contrôleurs de trains, ou encore, je viens d'apprendre que si on vous met une amende à Bruxelles et que votre voiture appartient à une entreprise de leasing située en Flandre, vous ne pouvez pas recevoir votre amende en français. Ainsi, je connais une Wallonne qui, parce qu'elle a une voiture d'une grande entreprise internationale, dont le siège est en Flandre, recevra toutes ses amendes exclusivement en néerlandais.

Mais voyez-vous, des exemples comme ça, j'en ai des centaines, et tous concrets, et dans une ville à très large majorité francophone. Alors, vous qui ne supportez pas qu'on ne vous parle pas un néerlandais parfait, je ne vous plains pas. Je vous regarde et je me demande comment l'intolérance peut atteindre le stade où l'on quitte une région parce qu'on n'entend pas assez souvent les voisins parler sa langue. J'aimerais bien entendra parler plus souvent néerlandais dans mon quartier de Bruxelles. En fait, ce n'est pas grave. Petit à petit, ça revient. Mais avec l'accent de Hollande, qui est très sympathique aussi et ne se plaint pas, lui, de "mauvais traitements linguistiques". Hatsikidee !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 10 mars 2010

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@Des : si les Francophones de Flandre ne se plaignent pas, moi non plus. (Dites, sans blague, Oostduinkerke, Dilbeek Linkebeek, Liedekerke, Beersel, Hal, Kraainem, c'est plus en Flandre alors, d'après vous ?)

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 10 mars 2010

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@ Marcel

MAINTENANT J'EN AI VRAIMENT ASSEZ... VOUS ETES D'UNE MAUVAISE FOI INCROYABLE....

je vous ai expliqué plusieurs fois pourquoi j'ai quitté BXL et c'est surtout pas parce que je n'entendais pas assez le NL.... vous voyez, on reste pas 12 ans à Etterbeek, si cela est la préoccupation principale....

vous êtes un pire extrémiste que Salomon.... et beaucoup plus malhonnete....

Écrit par : des | mercredi, 10 mars 2010

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@Des : "une fois de plus, je ne peux pas comprendre comment vous pouvez qualifier comme "maladresse" le fait qu'un flamand qui paie des impots à Bruxelles, la gggrraaannndddeee capitale bilingue, ne soit pas capable d'assurer qu'un flamand soit aidé dans sa langue par l'administration, les hopitaux etc... "

Punaise, vous êtes vraiment lourd.

Moi, je ne peux pas comprendre comment vous pouvez qualifier de "normal" le fait qu'un francophone qui paie ses impôts dans une commune à facilités (avec des droits linguistiques constitutionnels), la gggrraaaannndddeeee flandre ne soit pas capable de s'assurer qu'un francophone soit directement aidé dans sa langue par l'administration, les hôpitaux, etc...

Dans les communes à facilités, on reçoit tout en flamand et on doit demander pour recevoir les infos en français. Vous, vous avez un meilleur traitement à Bruxelles, où il n'y a même pas 10% de flamands, que les francophones qui sont 80% dans la périphérie : vous recevez votre courrier en flamand tout de suite, directement et c'est pas encore bon !!! Et puis, faudrait aussi savoir en quel patois il faut vous l'envoyer puisque les flamands ne parlent pas l'ABN. Les francophones de Bruxelles n'ont que rarement la chance de tomber sur un employé communal flamand qui parle le français. On nous impose des flamands soi-disant bilingues qui baragoinent 3 mots de français (peut-être parce que les flamands ne comprennent plus le français) et vous exiger des francophones qu'ils soient plus que bilingues parfait car ils doivent non seulement pratiquer l'ABN (que peu de flamands maîtrisent vraiment) avec un fond de patois pour faire plus "flamand". Vous ne vous rendez même pas compte à quel point les flamands sont mauvais en français (même vous) et à quel point les francophones sont tolérants à vos lacunes. Il n'y a pas 1 "bilingue" flamand sur 100 qui est capable de parler le français correctement et encore moins de l'écrire.
Et vous, vous osez vous plaindre parce que la traduction que vous recevez est mauvaise !!! Vous êtes scandaleux !!! Nous, on doit d'abord demander une traduction et on s'estime déjà content d'en recevoir une, même mal traduite. Et si vous partez de Bruxelles pour ça, mais je ne peux que vous encourager à rentrer chez vous, en flandre, là où on n'est même pas foutu de parler l'ABN correctement et où les interviews des gens sont sous-titrées à la télé.

Les flamands ne représentent que la 3° langue de la capitale, derrière le français et l'anglais. Et vous avez des exigences complètement démesurées. Non seulement vous exigez des droits que vous n'acceptez pas de donner aux francophones qui sont majoritaires dans la périphérie, mais c'est même pas encore bon. Vous ne voulez pas non plus que votre courrier soit traduit dans tous les patois flamands et livré par un majordome sur un plateau d'argent???

La 2° langue de Bruxelles est l'anglais et les anglophones n'ont même pas le centième de vos privilèges. Pour ma part, je supprimerais carrément les facilités accordées aux flamands (c'est même pas des facilités, c'est carrément de l'extorsion linguistique) et je ferais de Bruxelles une ville bilingue français/anglais.

Écrit par : Rodenbach | mercredi, 10 mars 2010

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@Des : vous n'êtes pas cohérent vous-même. Si vous êtes aussi critique envers une bourde saint-gilloise qui (et c'est ce qui est le plus important) a été réparée, pour laquelle on s'est excusé, comment voulez-vous qu'on croie que vous n'aviez aucun problème avec l'écrasante francophonie bruxelloise ? Je connais des Flamands ici à Bruxelles qui se foutent complètement de la langue dans laquelle on s'adresse à eux, qui veulent, et c'est bien normal, avoir leurs papiers en néerlandais, et trouvent que le Brabant flamand est une région d'extrémistes, qui préfèrent trouver des médecins néerlandophones dans les hôpitaux mais comprennent qu'avec 10% de Flamands dans la ville et 2 à 3 % dans certains quartiers, il est impossible de trouver un podologue parfait néerlandophone et que s'il fallait un médecin urgentiste néerlandais dans chaque ambulance (le souhait d'à peu près tous les partis flamands), il faudrait doubler le coût de chaque intervention. Ça ne m'empêche pas de trouver qu'on n'en fait jamais assez pour former les médecins au néerlandais. Mais alors, que dire des anglophones, plus nombreux ?

Il y a des Flamands, comme Vanhengel, qui comprennent très bien que cette ville n'est plus une ville flamande, et qu'on ne peut pas exiger qu'elle le redevienne, tout comme un Francophone d'Anvers serait ridicule d'exiger un accueil en français dans les hôpitaux df'Anvers, on peut protéger le plus possible la désormais minorité flamande de Bruxelles, mais il y a des limites qu'on ne pourra jamais dépasser humainement. Et sachant que dans l'administration, par exemple de la TVA, il m'est arrivé de ne pas avoir eu droit à quelqu'un qui comprenait suffisamment le français, et que je me suis placidement adapté en me disant qu'on ne pouvait pas tout avoir, je suis assez choqué de voir le ramdam fait en Flandre autour de Bruxelles, quand les Flamands, pour toutes sortes de raisons, toujours bonnes (puisqu'on ne peut en effet pas vous reprocher votre départ, c'est votre droit le plus strict) se sont taillés ailleurs.

j'en ai parlé par mail à un représentant bruxellois de LDD qui m'a donné raison : on ne peut pas à la fois quitter une ville en masse et exiger qu'elle reste flamande !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 10 mars 2010

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Zout, mais cessez de lui reprocher d’avoir quitté BXL, vous allez le faire revenir !

Écrit par : Cassandre | mercredi, 10 mars 2010

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@ rodenbach

je suis contre le circulaire peeters... ça vous va?

Écrit par : des | mercredi, 10 mars 2010

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@Des : oui, ça me va à moi, vraiment. Là, on peut commencer à parler sérieusement. Désolé de vous avoir mal compris.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 10 mars 2010

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@ Sel

"L'idée d'un territoire réservé aux Flamands est une idée totalitaire"

Aux Etats-Unis (USA), il y a des territoires réservées aux Native Americans.
Au Canada et en Australie (Aborinals) ; la même chose.

Selon vous, les Américains, Australiens, Canadiens ... sont des fascistes ?

Écrit par : amaai! | mercredi, 10 mars 2010

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@amaai : vous parlez des réserves. Elles sont concédées à des nations, pas à des individus. Renseignez-vous s'il vous plaît avant de dire n'importe quoi : dans la plupart de ces réserves, les Amérindiens louent des terres, des maisons, et ont venu des terrains et des maisons à des Américains non-amérindiens. Aucun Américain qui s'y installe n'a jamais été obligé d'apprendre le navajo ou le sioux (c'est dommage, hein !) Enfin, les Amérindiens constituent des peuples menacés de disparition parce que très peu nombreux, et noyés dans une population globale beaucoup plus importante. Un peu comme Linkebeek en Flandre. D'ailleurs, Damien Thierry est bien le Sitting-Bull des Indiens de la Périphérie : il va seul, homme courageux, coller son affiche à Hal, face à des dizaines de tuniques bleues du TAK, du Voorpost, de la N-VA ! Moi dire que Damien être courageux chef des pieds-blancs de Linkoobekh ! Hugh !

Donc, je recommence : l'idée d'un territoire réservé aux Flamands (aux Wallons, aux verts, aux roses, aux gris) est totalitaire. Oui. Tout le monde le sait, sauf les Flamands. Teepeekal !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 10 mars 2010

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@amaai,

Vous faites une comparaison pour le moins absurde.
Les indiens d'Amérique ont été contraints et forcés d'habiter dans des réserves du moins par les populations non extérminées par les blancs colonisateurs. Il y a a eu un très beau documentaire en 5 parties récemment sur Arte.
Au départ, les amérindiens étaient tout à fait prêts à accepter les blancs arrivés dans le "nouveau monde".
Les américains, les canadiens et les australiens ne sont pas des fascites mais là vous parlez des conquêtes de nouveaux territoires faites à partir du 15ème siècle jusqu'au début du 20 ème. Donc de l'homme blanc "conquistador", qui a voulu asservir les autres soi-disant sous couvert de la supériorité de la race blanche. Je pense qu'on a bien évolué depuis du moins je l'espère. Et même si les USA ont encore beaucoup de chemin à faire, il y a un énorme pas qui a été fait en novembre 2008 !!!

Personne n'oblige les flamands à construire leur réserve territoriale !!!!
Vous voulez vous retrancher derrière des forts comme les Yankée, il y a 2 siècles ? derrière la grande muraille comme les chinois il y a 3000 ans ? Reconstruire le rideau de fer que les allemands ont été heureux d'abattre il y a 20 ans ?
quelle évolution de votre part .....

Il y a des communes anciennement flamandes qui sont maintenant à majorité francophone, on appelle ça des mouvements de populations. Il y a aussi en wallonie des communes à facilités linguistiques pour les flamands mais évidemment pas de ciruclaire peeters version wallone pour eux, pas de wooncode etc... Je constate que Waterloo n'est pas une commune à facilité linguistique pour les néerlandophones mais que son site internet est en français, néerlandais et anglais.

Il me semble qu'à Charleroi, à la commune, il y a un guichet qui accueille les italiens dans leur langue car ils sont très nombreux dans l'entité.
Je l'ai déjà dit, on oblige personne à apprendre la langue et la culture de l'autre par la force. L'ennui, c'est que chez vous un francophone ne parle jamais assez bien le flamand !!!
Personnellement, j'y ai renoncé. Je ne mets plus les pieds en flandre. Si je vais à la côte, je vais en France. Entre Bray dunes et La Panne, il n'y a que quelques km, on y est mieux reçu, c'est moins cher et moins béton.
Je ne parle plus néerlandais qu'avec un couple d'ami hollandais qui à mon sens semble aussi incapables (comme le disait Yves Leterme) d'apprendre le français car passer 3 mois de vacances dans le sud de la France depuis 35 ans et ne savoir toujours pas faire une phrase en français..... et en plus avoir le culot de s'en plaindre....
En tous les cas, là-bas (nous avons une caravane à résidence dans le midi), aucun problème avec les allemands, les hollandais, les anglais, les norvégiens.... mais les belges néerlandophones s'isolent entre eux et manquent de discrétion lorsqu'ils font leurs commentaires sur les autochtones et leurs compatriotes belges francophones. Il faut dire qu'un de nos voisins dans l'allée est prof d'université et assez copain avec Bart De Wever !!!!


En septembre dernier, mon mari et moi étions en Normandie pour assurer une permanence sur un terrain qui accueille des campeurs surtout étrangers. Nous avons passé de très bonnes soirées avec les hollandais. Nous avons eu un seul couple d'anversois : ils furent désagréables, malpolis et ce même avec nos amis français, ils n'ont pas apprécié d'être accueilli en néerlandais dès qu'ils ont vu que nous étions dans la seule caravane belge du terrain !!!

Alors qui se retranche du reste du monde ? Alors question : la flandre a-t-elle l'intention de jouer les conquérants comme les anglais, les français etc... sous leurs empires coloniaux et de faire de Bruxelles une réserve comme pour les derniers sioux ?

Écrit par : pmf | mercredi, 10 mars 2010

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Je relève tout d’abord quelques éléments propres à reconstituer le puzzle mental et idéologique du maître de céans:

« qui sont la moindre des choses dans notre société européenne post-nationale»

et un peu plus loin :

« Il existe un libre droit d'installation de tous sur un sol belge, européen.»

Nous voilà donc rendus au cœur de la question: ce fait qui est posé désormais comme incontestable et irrévocable, à savoir que nous vivons dans une Europe post-nationale, où toute idée de peuple, de nation a été gommée, où toute identité nationale est niée. L’européisme, cet extrémisme qui ne dit pas son nom, apparaît ici dans toute sa radicalité, dans toutes ses prétentions totalitaires. C’est l’existence même des peuples qui est ici niée, les droits collectifs leur sont niés, toute revendication territoriale est rejetée comme illégitime; même les peuples qui, sans inquiéter le voisin, occupent le même territoire depuis des millénaires, qui y ont bâti une civilisation singulière, qui y ont leurs souvenirs et y ont laissé leurs œuvres, n’ont désormais plus aucune légitimité à réclamer ce territoire comme leur, à y exercer leur souveraineté. Parce que, aujourd’hui, vouloir exercer sa souveraineté nationale, c’est totalitaire, ben voyons! À quoi l’on voit que l’analogie qui a pu être faite entre Union européenne et Union soviétique est tout à fait perinente. Et on sait à quoi a mené naguère l’acharnement des communistes en Europe de l’est à nier les singularités nationales.

En dépit de tous vos sophismes, il demeure ce principe fondamental, que tout peuple a le droit de vivre au-dedans de frontières sûres. Il ne faut donc pas abattre les frontières, comme ne cessent de bramer les cabris (à moins que les cabris ne couinent, ou ne bêlent?), mais au contraire les assurer. Les nations qui composent l’Europe doivent s’engager à respecter leur frontières mutuelles. C’est la première des conditions pour garantir la paix en Europe.

C’est une autre manie chez vous d’invoquer à tout propos l’Union européenne, la sérénissime Kommission et l’auguste Droit européen, et de tenter de rallier tout ça à votre thèse, celle qui consiste à réclamer pour vous-même, Bruxellois francophone, le droit de vous installer en territoire étranger tout en restant ce que vous êtes, c'est-à-dire un nationaliste bruxellois francophone, en faisant fi de la population locale, de sa culture, de ses coutumes, de sa mémoire, et en les traitant, s’il y a lieu, de fascistes quand elle vous résiste. Ah, vous avez beau jeu! Vous poussez les Flamands à bout avec votre arrogance, vos simagrées droit-de-l’hommistes et constitutionnalistes, et puis, lorsqu’ils ont le mauvais goût de se rebiffer et de vous faire assavoir que vous êtes là chez eux, et que donc vous avez des contraintes à respecter, vous hurlez aussitôt, en cabotin que vous êtes, au totalitarisme liberticide! Accusation grotesque, bouffonne, hippopotamesque. Et, bien entendu, de prendre l’Europe à témoin, et de dire avec dégoût: «Regardez la Flandre, la vilaine fille!». Le pire, c’est que cela marche, car vous avez toutes les apparences pour vous, et la Flandre les a contre elle. Il y a là une tâche urgente pour la Flandre: dénicher des gens capables enfin d’expliquer de façon claire et nuancée, autrement que par des déclarations simplistes et calomnieuses contre les Francophones, son point de vue légitime, à l’intention des personnes et instances étrangères au conflit belge, en particulier quand celles-ci sont appelées à statuer dans ce conflit.

Non monsieur, vous n’êtes pas uniquement ce personnage sans identité nationale, constitué seulement de la somme de ses expériences personnelles, comme vous l’avez affirmé avec coquetterie dans l’entretien avec M. Salomon. Vous n’êtes pas au-dessus de la mêlée; vous êtes au contraire un représentant très typique, caricatural presque, d’un groupe ethnique bien typé, protagoniste, voire responsable d’une querelle inter-ethnique tout ce qu’il y a de plus ordinaire et de vulgaire. On n’est donc pas dupe, ni en Flandre, ni ailleurs: vous êtes très justement perçu comme un homme ayant une identité collective bien définie, bien appuyée, celle du Bruxellois francophone, bateleur, sûr de son bon droit, et traînant derrière lui les casseroles de 180 ans de dédain aristocratique, de mépris d’autrui et (c’est un point que je mets à votre crédit) de mauvaise conscience liée au génocide culturel perpétré par vos congénères.

Dernière précision : je ne suis pas Flamand, mais Wallon, et francophone jusqu’au bout des ongles. Ça vous la coupe, n’est-ce pas?

Écrit par : Torsade de Pointes | jeudi, 11 mars 2010

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@pmf : s'il vous plaît, ne tombez pas non plus dans le panneau de certains Flamands ici (j'ai bien dit « certains ») de trop utiliser des exemples personnels et anecdotiques pour prouver ceci ou cela. S'il y a des Flamands arrogants, c'est comme partout, ça ne prouve rien. J'entends aussi beaucoup de gens (notamment des Français) me dire que certains Flamands ne sont pas sympathiques, mais j'en entends aussi qui ont trouvé qu'ils étaient merveilleusement accueillis, par exemple, à Bruges (et j'ai un excellent souvenir de la plupart des lieux où j'ai été récemment en Flandre. Il faut constamment faire la différence entre les gens (ex. les candidats de Les Deux) et le pouvoir (ex. le bourgmestre de Hal). Je n'attaque jamais les gens, seulement le pouvoir.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 11 mars 2010

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@Torsade : belle envolée. Mais vous êtes à-côté de la plaque. Aucun de mes ancêtres ne parlait français exclusivement, et à deux générations au-dessus de moi, aucun ne le parlait. Je pourrais, selon l'ancêtre que je me choisis, prendre l'identité flamande, germanophone, italienne, bruxelloise, ou brabançonne flamande. Ceci montre que vos identités n'ont aucun sens. La dernière fois en Europe qu'un « peuple » a réclamé « sa terre » pour lui-même, ça a donné Srebrenica. Et juste avant, le Kossovo, et juste avant encore, Vukovar, et trente ans avant, les Sudètes, Danzig e tutti quanti. Les soviétiques avaient beaucoup de défauts, mais il n'ont pas exterminer les Juifs par familles entières. Vous, héritiers de ce concept sol lié au sang, de ces « peuples », concept barbare de ceux qui croient encore pouvoir réserver un sol à leurs seuls semblables, à ceux qui portent leur « identité », tomberiez sans même vous en rendre compte dans la pire oppression, celle qui place le sol au-dessus de l'individu, la nation au-dessus de l'homme, ce qui n'est rien d'autre que le projet fasciste d'État total.

Rien ne me la coupe, Torsade. Parce que je savais depuis bien longtemps que s'il y avait des cons bruxellois et des cons flamands, il y avait aussi des cons wallons !

Et ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : toute nation a droit d'être, de s'épanouir, de réunir ceux qui, démocratiquement, disent vouloir en faire partie. Mais aucun « peuple » n'a de droit sur une terre qu'il n'occupe pas en principal. Nulle part. Les nations ne peuvent plus aujourd'hui être des systèmes d'exclusion, mais bien des systèmes d'inclusion. Non à la nation monoethnique, oui à la nation des valeurs, de la coexistence, du rassemblement.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 11 mars 2010

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V'la un livre qui ne finit pas de sortir!

Écrit par : wanda | jeudi, 11 mars 2010

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Oui, Wanda. Et ?

Écrit par : Karine | jeudi, 11 mars 2010

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Bonjour,

j'ai acheté et lu votre "Wallen Buiten" le weekend passé.

Si je n'y ai pratiquement rien appris de neuf sur le fond, la forme m'a par contre beaucoup plus.

Félicitations, le livre est tellement agréable à lire qu'il se dévore.

J'espère qu'il se vendra bien.

Écrit par : Rémi | jeudi, 11 mars 2010

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@Rémi : merci, ça me fait très plaisir. Je crois qu'on y apprend quand même un certain nombre de choses, ou disons plutôt que les choses s'éclairent, non? Vous le saviez, qu'il y avait eu 300.000 morts anglais à Passendaele ? :-)))

@Wanda : Je sais, ça paraît dingue, un Francophone qui pense à faire la promotion de son travail. Non seulement, j'ai bossé comme un Flandrien, mais en plus, je me vends comme un Anversois. Heureusement que j'ai quelques gênes flamands. Sinon, vous seriez complètement désorienté !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 11 mars 2010

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Torsade, je ne sais pas si vous êtes Wallon, mais vous êtes surtout cinglé !

Comment un Belge peut-t-il se prévaloir d’un Eigen Volk, mais mon pauvre vieux, de toute éternité nous avons été un lieu de passage et de mélanges si un peuple Européen à encore « un sang plus ou moins pur », c’est les Basques (tellement à l’écart que les migrations les avaient oubliés jusqu’aux derniers siècles…) Quand à la préservation du néerlandais, bullshit ! Si quelque devait s’en préoccuper c’est les Hollandais si ces choses vous tiennent à cœur, il aurait fallu rejeter le néerlandais et préserver vos patois, comme (si les Wallons étaient aussi cons !) les Wallons auraient du rejeter le Français !

Moi, je suis Wallonne par un hasard de l’histoire comme les Flamands le sont par le même hasard et je ne vois pas, quelle fierté tirer de ce fait (aujourd’hui, j’en suis heureuse, vu la tournure que prend la gouvernance de la Flandre, ils vont s’amuser sous la férule de la NVA ! Parce que, bien sur, quand il n’y aura plus « l’étranger » à brimer c’est contre vous qu’ils exerceront leur loi, ne dites pas que c’est transitoire, c’est ce que les Allemands pensaient d’Hitler !)

Vous savez, Torsade, la génétique, c’est bien, mais cela à ses limites il y a des génies partout il y a des gens bien partout il y à des monstres partout et des débiles aussi (y à qu’à voir !)

La seule chose dont un être humain puisse se prévaloir c’est de ses réalisations de ses qualité personnelles, de ses propres actes de même il ne peut être coupable que de ses fautes (et peut-être de celles de ses enfants s’il les à mal élevés) mais il a le devoir de se sentir coupable des gens qu’il à porté au pouvoir et des actes collectifs qu’il a encouragés et il doit les réparer, dans la mesure de ses moyens ….

Quant au droit du sol, un peu de modestie vous siérait, le sol n’est à personne, vous êtes, ici de passage et tout ce qu’on vous demande c’est de ne pas l’avoir souillé en partant…. Les gens comme vous sont, si peu conscients, qu’ils sont citoyens du monde et que la solidarité mondiale est indispensable à la survie, non du Flamand ou du Wallon mais de l’espèce, qu’ils sont prêts, pour leur ethnie, pour leur nation ou pour leur religion à déclencher une guerre nucléaire… Les gens comme vous, sont dangereux …

Moi, comme Zout, sommes d’affreux mélanges autant d’ancêtres des deux bords et c’est pourquoi, nous ne pouvons détester les Flamands, mais, nous devons, si nous le pouvons les empêcher de nuire.

C’est dommage de perdre son temps dans ces mesquineries alors qu’il y à des problèmes tellement plus importants et plus vitaux pour l’homme !

Écrit par : Cassandre | jeudi, 11 mars 2010

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@ cassandre

vous ne détestez pas les flamands? c'est nouveau pour moi....

Écrit par : des | jeudi, 11 mars 2010

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Des, je vais vous surprendre, mais il en est même que j’ai aimé.

Et, dieu seul sait pourquoi, je continue à avoir beaucoup de sympathie pour Traveller…

Ce que je hais, chez beaucoup de Flamands, c’est ce sentiment d’être meilleurs, cette incapacité à voir les qualités d’autres peuples, C’est vrai que les Italiens sont roublards, mais c’est vrai aussi qu’ils sont d’une générosité folle, c’est vrai que les Portugais « ne sont pas comme nous » mais ils ont un tel goût du beau geste, c’est vrai que les Africains sont inadaptés, souvent, à notre mode de vie, mais vous n’en verrez jamais abandonner leur vieille mère dans un mouroir, idem pour les Arabes… Ce que je hais chez les Flamands c’est ce jugement rédhibitoire « Ils ne sont pas comme nous » sous entendu : ils ne sont pas bons…

Je hais encore pas mal d’autres choses de la même veine et je dois dire que je les hais autant chez un Wallon, un Français ou un Patagon…

Malheureusement votre politique du « nous contre tous les autres » fait que vous nous obligez à agir comme si l’on devait, tous, vous mettre dans le même sac et votre manque de nuance nous oblige à en manquer aussi. Donc et pour moi, ça dépasse de beaucoup la langue, la société dans laquelle vous vous enfoncez me débecte, je serais bien embarrassée de devoir parler Néerlandais, mais ce n’est pas ce qui me paraît le pire, c’est que la société que vous nous promettez est cruelle, dure, arriviste et axée non sur les qualités mais sur la capacité à faire du fric, je la refuse, je la refuserais venant des Américains, tout aussi bien.

Le Monde est varié, divers et c’est sa diversité qui fait sa richesse, si vous ne cessez pas de contempler votre nombril avec admiration, vous vous appauvrirez, vous serez de bons Flamands, mais vous ne serez plus des hommes.

Écrit par : Cassandre | jeudi, 11 mars 2010

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Monsieur Sel !

Vu votre très arrogant “renseignez-vous avant de raconter …”, je vous donne les sources ; THE INDIAN ACT from the USA and CANADA, , …..

CANADA

The Indian Act stipulates that only registered band members may reside permanently on a reserve unless the band has adopted a residency bylaw that regulates the right to live on the reserve. About 40% of bands control their membership lists. Many bands have leased or otherwise disposed of portions of their reserve lands to non-Indians for various purposes including natural-resource exploitation, rights of way for transportation or transmission, farming, ranching, and recreational land use. Within the reserve, the band may lease the land and use it to develop economic opportunities for band members.

http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=A1ARTA0003980


Et les Indiens Canadiens utilisent leur DROIT DU SOL / DU SANG !!!!!

http://www.montrealgazette.com/life/natives+being+evicted/2515118/story.html

USA :

There are 562 federally recognized tribal governments in the United States. These tribes possess the right to form their own government, to enforce laws (both civil and criminal), to tax, to establish requirements for membership, to license and regulate activities, to zone and to exclude persons from tribal territories. Limitations on tribal powers of self-government include the same limitations applicable to states; for example, neither tribes nor states have the power to make war, engage in foreign relations, or coin money (this includes paper currency).[87]

Conclusion ; les Indiens en Canada et aux Etats-Unis ont bien le droit de “réserver” leur territoire aux Indiens.

Écrit par : amaai! | jeudi, 11 mars 2010

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@ M. Sel

Vu votre très arrogant “renseignez-vous avant de raconter …”, je vous donne les sources ; THE INDIAN ACT from the USA and CANADA, , …..


CANADA

The Indian Act stipulates that only registered band members may reside permanently on a reserve unless the band has adopted a residency bylaw that regulates the right to live on the reserve. About 40% of bands control their membership lists. Many bands have leased or otherwise disposed of portions of their reserve lands to non-Indians for various purposes including natural-resource exploitation, rights of way for transportation or transmission, farming, ranching, and recreational land use. Within the reserve, the band may lease the land and use it to develop economic opportunities for band members.

http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=A1ARTA0003980


Et les Indiens Canadiens utilisent leur DROIT DU SOL / DU SANG !!!!!

http://www.montrealgazette.com/life/natives+being+evicted/2515118/story.html

USA :

There are 562 federally recognized tribal governments in the United States. These tribes possess the right to form their own government, to enforce laws (both civil and criminal), to tax, to establish requirements for membership, to license and regulate activities, to zone and to exclude persons from tribal territories. Limitations on tribal powers of self-government include the same limitations applicable to states; for example, neither tribes nor states have the power to make war, engage in foreign relations, or coin money (this includes paper currency).[87]

Conclusion ; les Indiens en Canada et aux Etats-Unis ont bien le droit de “réserver” leur territoire aux Indiens.

Écrit par : amaai! | jeudi, 11 mars 2010

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@Amaai : vous comparez des pommes avec des poires. D'abord, les réserves sont ce qu'il reste des nations indiennes qu'ils ont par traité cédé petit à petit aux « blancs » qui les ont ensuite largement spolié de leurs terres. L'existence des tribus étant menacées au point qu'il ne reste que quelques centaines de résidents dans certaines tribus justifie une mesure qui leur octroie en fait le droit de gestion sur certaines régions très délimitées et proportionnellement minuscules. C'est je crois un cas particulier où l'on peut lier le sol au sang, quand l'existence même d'une culture est en grave danger de disparition et c'est pour ça qu'on appelle ça des « réserves ». Il en va de même pour les aborigènes ou des tribus menacées de disparition. Ça n'a pas de rapport avec le lien du sang au sol, parce que la culture indienne est totalement étrangère au nationalisme romantique des « peuples » qui est une invention typiquement européenne, héritée du XIX et qui, liée à la théorie de race, a mené à l'ultranationalisme et à la shoah. Quelques composantes de l'ultranationalisme sont la distinction d'une race par-rapport à toutes les autres (identité) jugées selon les cas plus ou moins nocives, ensuite, l'établissement d'un territoire imaginaire consacré (qui peut différer) et l'appel à l'union de tous les territoires censés faire partie de cette Terre (pour les thiois, cela implique l'assimilation de la Flandre française à reflamandiser, ainsi que de la Wallonie à germaniser ; pour le Vlaams Belang, la N-VA et pratiquement tous les partis flamands actuellement, cela implique la revendication de Bruxelles, contre la volonté de sa population. Il y a aussi le totalitarisme national, personnalisé en Flandre par le Alles Voor Vlaanderen et Vlaanderen Boven. Il y a encore l'exclusivité culturelle, où seule la culture flamande a droit de cité en Flandre (c'est la Loi flamande qui veut ça) et la considération que tout ce que fait la Nation sacrée, elle le fait mieux que la nation d'à-côté. Tous ces signes d'ultranationalismes qui caractérisaient le régime nazi sont présents à plus ou moins fortes doses dans tous les pays européens aujourd'hui, mais le contraste entre la Wallonie, qui pour image se choisit l'idée de la terre d'accueil, et la Flandre, qui veut la suprématie absolue du néerlandais et de la « culture flamande » sur son territoire (un peu comme la France du XIXe s), est plus qu'inquiétant. En gros, je ne dis pas, je n'ai jamais dit que la Flandre était Naziland, je dis que si les principes nationaux-socialistes ont si facile à persister et à s'épanouir en Flandre, c'est parce que l'héritage de la collaboration n'a pas été géré, et qu'en fait, l'idée que cette collaboration était un acte épouvantable, n'a jamais convaincu la société flamande.

Elle est, en quelque sorte, malade. Mais il n'y a pas de médecins. Alors, elle fuit. En avant. Et les Bruxellois, surtout francophones, payent, ont payé, payeront encore.


Aucun indien ne s'est réclamé du VNV ni n'a un grand-père qui a collaboré avec les nazis,

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 11 mars 2010

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Les interventions du nommé Cassandre, comme la plupart des interventions ici, une nouvelle fois m’indignent et me mettent en colère. Je vis à Anvers depuis trente ans et je ne reconnais en rien, mais alors en rien, la société flamande telle que décrite par Cassandre, et dans laquelle la Flandre «s’enfoncerait». La société flamande est ouverte (et même ouverte comme un pigeonnier, presque trop ouverte à mon goût), dynamique, tournée vers l’avenir, et pluraliste, voire contradictoire. Lisez leurs gazettes, leurs ouvrages: tous les points de vue s’expriment tout à fait librement. Les villes sont fourmillantes, il y a des artistes et des intellectuels à foison, les idées les plus modernes et les plus innovantes y ont cours, côtoyant çà et là, il est vrai, des conceptions de plouc et des mentalités d’arrière-brousse. Sous le rapport de la diversité et de la modernité, la Flandre n’a rien à envier à la Wallonie, c’est le moins que l’on puisse dire, il n’est que de comparer Anvers et le Borinage, ma région d’origine. Le tableau brossé par Cassandre, qui n’a probablement qu’une connaissance superficielle de la Flandre (euphémisme pour dire: s’en tient à un ramassis de préjugés), est caricatural, scandaleux une nouvelle fois par les sous-entendus odieux et les habituelles calomnies. Et, bien sûr, comme le coucou des horloges, l’Allemagne et le bel Adolphe n’ont pas manqué au rendez-vous, ce sont des ingrédients de base de la littérature de haine contre la Flandre, comme la patate est la base de notre alimentation. Il y a une véritable obsession du nazisme qui demanderait à être analysée. Certains, il est vrai, les plus modérés, se contentent simplement de dire que les Flamands sont tous des rustres mal embouchés, tantôt beuglards tantôt ombrageux.

Quant à la conception de la nation: celle basée sur les gènes et la pureté de sang, ou sur la couleur de la peau, n’est assurément pas la mienne, ni celle d’une très grande majorité de Flamands. Ceux-ci n’exigent pas de la part des personnes qui viennent s’installer sur son territoire d’avoir des ancêtres ménapiens, ou que leurs aieux aient combattu aux côtés de Jan Breydel. Ce qui est exigé par contre, c’est que la personne ainsi accueillie embrasse (j’aime bien ce mot) la culture du pays d’accueil, qu’elle s’initie à sa langue, qu’elle en connaisse les coutumes, le mode de vie, les mémoires et les mythes ― pas pour les adopter tout ensemble sans critique, car il n’est pas interdit de formuler des réserves, p.ex. vis-à-vis de certains faits de société ou d’interprétations du passé (ce dont, du reste, ne se font pas faute les Flamands eux-mêmes, parfaitement capables d’auto-critique), l’essentiel étant d’entrer en dialogue avec la culture du pays d’accueil, de se colleter avec elle le cas échéant, au lieu de lui tourner le dos avec dédain, comme on voit le faire, hélas! les membres de la nation bruxello-francophone.

On a bien lu: ‘la nation bruxello-francophone’. Et c’est bien en tant que membres de ladite nation que les intervenants ici s’expriment, et non point, comme ils essayent de nous le faire accroire par leur phraséologie droit-de-l’hommiste et leur internationalisme de quat’sous, en citoyens du monde (le comble de la présomption), en hérauts éclairés de la liberté et de la légalité, en traqueurs infatigables du nazisme, dotés d’une élévation d’esprit qui les place si au-dessus des «nationalistes» penchés sur leur glèbe et recroquevillés sur leurs vieilles breloques. Trève de fumisterie: les discours tenus ici s’inscrivent bel et bien dans un conflit inter-ethnique tout à fait classique, c'est-à-dire vulgaire, et ne représentent que le point de vue partisan d’une des deux parties en cause. Maquiller ce conflit de nation à nation en un conflit entre méchants nationalistes (les Flamands, cela va sans dire) et gentils internationalistes (les bruxello-francophones) relève de l’imposture. Votre vision n’est pas universaliste, mais ethniquement déterminée, partiale, et malgré que vous en ayez, vous vous situez exactement au même niveau intellectuel que ceux auxquels vous vous opposez.

Écrit par : Torsade de Pointes | jeudi, 11 mars 2010

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@Marcel
Désolée, je prend des exemples concrets car des français j'en côtoie quasi tous les jours et ça devient lassant d'entendre leurs récriminations. Je ne tombe pas dans le panneau comme vous dites. Perso, je ne mettrais plus les pieds à Bruges où pourtant il y a 15 ans j'avais d'excellents collègues de travail.
Je n'ai cité que quelques anectodes mais j'en ai énormément et ça vient de partout, je n'ai cité que mes miennes et encore pas toutes car ça a commencé il y a 30 ans lorsque ma classe en vistie au parlement s'est fait courser dans le parc de Bruxelles par une autre classe d'étudiant flamand pour nous coller dans le dos "wallen buiten".... et qui a été arrêté par la police (des flamands de Bruxelles) alors que nous n'avions rien fait.... et bien nous et il a fallu toute la diplomatie de nos professeurs pour que nous ne soyons pas emmené au poste !!!!
Autocollant jaune écrit en noir.... ça ne vous rappelle rien ? J'en ai eu un sur mon manteau. Je l'ai déchiré et jeté à la poubelle, si j'avais su je l'aurais gardé commer certains ont gardé l'étoile juive de leur déportation.

Vous dites attaquez le pouvoir mais qui met en place le pouvoir ? Ne venez pas me dire que ce ne sont pas les gens ????
Si les flamands ne voulaient pas des extrêmistes, il y a belle lurette que le VB serait hors course, voyez les résultats du FN en Wallonie, il est négligeable et pourtant avec les affaires, le chômage, les étrangers, ils en ont du terreau potentiel mais ça ne marche pas alors qu'en Flandre, ça fonctionne à plein tube : NVA, LDD, VB plus les coallistions et les adaptations des partis au pouvoir là-bas. Il a bien fallu que les politiciens s'adaptent à l'électorat et non le contraire.

Je comprend votre dilemne, vous aimiez votre pays, vous avez de bons souvenirs des deux côtés de la frontière linguistiques.
Pour ma part, de mes deux périodes de travail à Bruxelles, je n'en ai que de mauvais souvenirs. Etre une femme bilingue (en fait quadri mais je prend juste le néerlandais), dans l'administration c'est infernal et surtout (cela pour ma deuxième expérience), cadre dans le milieu technique.... ça avait très difficile à passer.
J'ai donc été "pensionnée" à 40 ans parce que francophone dans un milieu néerlandophone, et femme dans un milieu d'homme.... la pression fut telle que j'en suis tombée malade (et pas que de dépression).
Je fus la première de mon servie, ensuite ce sont tous les francophones qui en ont été exclus et même masculins. J'en avais un qui était parfait quadrilingue français, anglais, néerlandais, allemand qui a jeté l'éponge.
Mon mari, français d'origine, n'avait aucun a priori, il est aussi passé à la trappe (pensionné depuis 2 ans, il a 50 ans). L'entreprise publique est devenue purement flamande dans ses organes de direction. Il suffit de voir l'organigramme interne pour se rendre compte.
Mon cousin qui travaille comme cadre chez Fortis exprime exactement la même chose.

Alors Marcel, désolée, ce n'est pas uniquement la volonté du politique car là il faut chercher qui a créé cette situation, c'est comme chercher qui est le premier de la poule et l'oeuf.

Si je discute encore de ça sur ce blog ou sur d'autres forums ce n'est pas pour moi mais pour mes enfants et mes petits-enfants.
Avouez qu'il y a un problème, ma fille est trilingue et ne trouve pas de boulot sauf un mi-temps comme femme de ménage dans une entreprise flamande qui sévit en wallonie (son responsable flamand préfère des employées flamandes qui font 100km pour faire le travail)
Perso dans 5 ans, je quitte la Belgique même si c'est pour m'installer à 20 km de chez moi. Si la France a de sérieux problèmes, au moins on y discute de problèmes économiques sans devoir passer par les problèmes communautaires avant. Sarko n'a plus que 2 ans devant lui, ensuite on verra.
En Belgique, on se farcit un premier flamand depuis près de 40 ans et quand je vois le MR dire que le PS est au pouvoir en Wallonie depuis 30 ans.... pourquoi pas cet hargne contre les flamands pour le fédéral ???? et hormis Verhofstadt, ce sont à majorité des CD&V, bref la flandre bien pensante et on voit où elle mène cette flandre.
On se farcit aussi tous les ministres qui ont des représentations internationales, qui sont flamands et qui les mets au pouvoir ?
Monsieur 800.000 voix a fait son beurre électoral sur le dos des francophones de Belgique.
Parfois je me dis qu'on est dans la même situation qu'en 1830 avec Guillaume d'Orange qui a voulu imposer la langue néerlandaise à tout les pays bas mais aussi à l'époque sa religion. Franchement je ne vois pas la différence actuelle.
Les francophones doivent apprendre le néerlandais (je ne vois pas le problème) mais son obligé de l'utiliser alors qu'ils habitent des communes à majorité francophone avec un droit reconnu.
Le cas des commune à facilités où on doit parler uniquement flamand me fait penser à nos réunions au bureau où lorsqu'on était 10 dont 1 seul flamand, il fallait que la réunion se tienne en flamand.

Perso, je constate ceci. En Belgique, étant donné la complexité des institutions créées à cause des problèmes linguistiques, le pays est devenu ingérable à tout niveau mais les politiques mis en place par les électeurs (obligés d'aller voter) restent bien au chaud et rien n'avance.



Regardez ce que vous manger, tout vient de Flandre. Moi j'ai la chance de pouvoir choisir, je vais en France. Je vois tous les jours les camions chargés de nourritures pour animaux passer devant chez moi, ces transports viennent de flandres pour des fermes de flamands qui vendent à des intermédiaires flamands pour enfin atterrir dans nos grandes surfaces à des prix.... Perso j'achète mon poulet au fermier du coin moins cher que ce volatile élevé en batterie dans le noir.
Bref, la flandre domine la gouvernance de la Belgique (que pourtant elle rejette),, l'économie qu'elle étrangle du côté francophone (Bruxelles compris) et ensuite on se fait traiter de fainéant, de profiteur, de sac de cailloux , d'imbécile.

A mon avis la Flandre devrait faire attention. Même les producteurs du midi se demandent comment les flamands parviennent à produire des tomates moins chères que chez eux et ce en plein été.
Chez moi, les légumes "flandria" sont banni.

Sorry pour ce layus, je n'ai pas votre faculté de résumé.
Je suis en partie ardenaise de souche, et je sais comment les ardenais réagissent.
Ce sont des lents à la réaction mais quand ils réagissent, c'est violent.

Écrit par : pmf | vendredi, 12 mars 2010

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@Torsade : c'est vous qui dites que la Flandre, c'est l'étranger (par-rapport aux Francophones) et ensuite, vous nous sortez une tirade sur la grande tolérance flamande ? Ik volg u niet, hoor ! Par ailleurs, un citoyen belge n'a pas à s'adapter en Belgique. Au même titre qu'un Flamand peut ne parler que néerlandais à Mons ou à Rochefort, il en va de même du Francophone. S'il a besoin d'aller à la commune, c'est à lui de se débrouiller, évidemment, mais plus il y a de bonne volonté, moins il y en a de mauvaise. CQFD.

PMF : je comprends. J'attirais juste l'attention sur le fait que c'est votre expérience personnelle et peut-être qu'il y en a d'autres différentes. Mais quand je vous lis juste après Torsade, je me dis qu'on a un gros problème de compréhension.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 12 mars 2010

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Torsade, je connais, peut-être superficiellement la Flandre, mais je connais bibliquement le Flamand et ses amis, il est vrai qu’il ne s’agissait pas d’artistes, mais de chefs d’entreprises , parlant au minimum trois langues quand ce n’est pas quatre , très cosmopolites, mais in fine, si vous grattiez un peu ils étaient ce que je décris, j’ai bénéficié d’une grande indulgence de la part de tous ces gens car les Flamands sont comme les autres, ils aiment les femmes.

J’ai été, suite à des circonstances que je ne réexpliquerai pas, été « adoptée », ainsi que mes deux enfants, pendant trois semaines, par une famille Napolitaine (je ne parle pas Italien !) J’ai été guidée lors de l’achat de ma maison au Portugal par un groupe de gens du pays dont la crainte était que je me laisse avoir par le fisc (je ne parlais pas Portugais !) J’ai toujours, et mes cousins Français aussi, été frappée par l’amabilité des Français (dès lors qu’ils savaient que j’étais Belge) alors que, croyez-moi, ils ne sont pas tendre entre –eux…


Mais je suis allée en vacances en Ardenne avec un groupe de Flamands, ça s’est magnifiquement passé, pour tout le monde, il est vrai que j’allais au lit tôt, car il me semblait que ça leur faisait plaisir de parler , entre eux, leur patois Anversois, cependant, à l’issue de ces vacances il s’en est trouvée une qui m’a bien précisé qu’elle attendais que l’année suivante je parle Flamand ( Nous vivions, chez moi, en Wallonie !) Inutile de vous dire qu’il n’y a pas eu d’année suivante !

Ce genre d’attitude, n’existe pas, même chez ce que vous appelleriez les ploucs de mon tout petit village Namurois, ces « ploucs » vont s’ils le désirent à la messe aux fêtes du village (certains regrettent que je n’aille pas y danser) font un tas de chose que je ne fais pas, mais je ne suis pas pour autant montrée du doigt, la chose qui leur paraît vraiment bizarre chez moi est que je marche énormément, c’est tout… Et je précise que je ne connais pas leur Wallon (je ne connais même pas celui de ma région !) Non, l’esprit de clocher est bien présent en Flandre et de là découle la crainte et la haine de l’autre.

L’Anversois méprise le Gantois qui le lui rend bien et les deux méprisent les gens du Payotenland et cela, c’est sensible partout, je n’ai jamais vécu en Flandre, mais j’y ai beaucoup travaillé et toujours facilement avec les gens d’un niveau suffisant pour comprendre l’utilité de mon travail pour les autres, c’était franchement pénible ! (et les pénibles savaient aussi bien le français que les autres !)

Mais voyez ce que vous nous faites : nous avons, comme président Wallon un type que j’aimais bien, et maintenant, contaminé par votre connerie, il veut se pencher sur l’identité Wallonne… Je hais vos idées, parce que elles font tâche d’huile, c’est si facile de booster le moral des gens en leur faisant croire qu’ils sont supérieurs plutôt qu’en remédiant à leurs problèmes… Les Flamands devraient y réfléchir !

Écrit par : Cassandre | vendredi, 12 mars 2010

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Bouh ! En enfilant mes chaussures de marche, j’ai réfléchi à ce que je viens de poster CORRECTION, CORRECTION : je connais bibliquement UN Flamand et très bien ses amis (pas bibliquement !!!)Ne me prenez pas pour ce que je ne suis pas !

Écrit par : Cassandre | vendredi, 12 mars 2010

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A Cassandre, c'est "Jésus revient" AVV - VVK LOL

Truc bizarre, j'ai trouvé un gars qui vend des cartes funéraires avec AVV - VVK dessus. Je me demande bien qui ça intéresse : http://www.vlanshop.be/fr/a-vendre/455/972877/Carte-funeraire-AVV-VVK

Écrit par : Guillaume | vendredi, 12 mars 2010

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Guillaume, qui cela intéresse ? Les morts ? Les mordus ? Les morpions ? Les monomaniaques ? Les morfalous…. Choisissez, je suis à court (à moins que vous ayez d’autres suggestions !)

Zout devrait faire un concours, celui qui gagne reçoit son livre gratuitement, si c’est moi qui l’ai déjà, je veux 1Kg de babeluttes…

Écrit par : Cassandre | vendredi, 12 mars 2010

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240 heures de cours de néerlandais gratuit, c'est tout ce que vous aurez.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 12 mars 2010

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A Marcel Sel, des cours donnés par Bart De Wever himself et ensuite passage à de slimste mens pour examen pratique :D

Écrit par : Guillaume | vendredi, 12 mars 2010

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Comme je l'ai dit, je cite des exemples personnels mais je peux vous en donner d'autres si vous voulez.

Dans le village à côté du mien, il y a un club de dentelières. Ces dames pour la plupart des mamy ayant pour carrière "maman à la maison" se rendaient régulièrement en Flandre lors de foires ou salon de la dentelle afin d'acquérir fuseaux et autres nécessités pour leur hobby. Le midi, pour manger, c'était resto. Evidemment ces dames ne parlaient pas un mot de néerlandais mais tentait de se faire comprendre sur la carte (pourtant rédigée en multilingue", on a refusé de les servir. Depuis, il est évident qu'il n'y a plus d'échange entre ce club et ses équivalents flamants.....

Lu dans la presse il y a un peu plus d'un an. Stéphane Bern, présentateur TV bien connu en France s'est rendu à Bruges. Lui aussi on a refusé de le servir dans un resto brugeois car il commandait en français..... (en fait ce qui était en français sur le menu)

La fleuriste de May/orne (Calvados) qui ne met plus les pieds en flandre pour son marché au fleur. Elle doit se rendre au Pays-Bas car c'est là que se passe le marché de gros. Avant, elle s'arrêtait en flandre pour visiter et y manger, c'est terminé. Elle a été agressée verbalement plusieurs fois parce qu'elle osait parler français.

Un amie du jura, généalogiste amateur comme moi, est désespérée parce qu'elle a des ancêtres dans la région de Courtrai. Comme tout le monde, elle passe par des forums spécialisés dans le domaine. Si elle pose ses questions en français, elle n'obtient aucune réponse. Si moi, je les pose en néerlandais avec mon adresse mail typiquement belge, on ne me répond pas. ALors nous utilisons un subterfuge mais qui est fatigant : elle m'envoie sa question, je la traduit, elle l'envoie sur le forum, elle reçoit la réponse en flamand qu'elle me transmet et que je lui renvoie une fois traduite......

Ne me dites pas qu'il n'y a personne sur le forum de Courtrai qui parle le français au moins de façon approximative ???
Même sur le mien (enfin celui de mon association) qui est français on trouve toujours à répondre même si les questions sont en néerlandais, anglais, italien ou espagnol.

Je peux vous envoyer d'autres exemples qui ne me sont pas personnels. Mais j'avoue parfois en avoir marre d'une part de servir de tampon entre les français et les flamands parce que ces derniers deviennent franchement francophobes et d'autre part de devoir chaque fois expliquer le problème belge aux français que je rencontre et dieu sait que j'en vois énormément et à ce point que j'aime autant que ces français ne voient pas ma plaque de voiture car ainsi je passe pour quelqu'un du nord.....

Ne vous fachez pas mais à mon avis, vous qui habitez Bruxelles, avez des origines flamandes ( et ce n'est évidemment pas un reproche, je dois bien avoir un très vieil ancêtre flamand aussi quelque part), je pense que vous devriez faire une cure d'immersion en wallonie profonde.
Allez faire un petit séjour à Vierves, Oignies (prenez un 4X4). C'est très joli, on y mange très bien et pour pas cher (moins cher qu'à la vlaamse kust) et vous comprendrez qu'on a rien contre les flamands sauf que chez nous ils arrivent en touristes conquérants. Allez aussi du côté de Bohan, alle sur Semois.... c'est idem. Et quand vous aurez fait ce petit tour repasser par les barrages de l'eau d'heure où on va nous couper l'accès à une partie de plage selon les désidératas des flamands. Et pourtant, chez nous, on les accueille bien, on ne refuse pas de les servir à table car chez nous aussi les menus sont souvent bilingues.
Mais vous comprendrez aussi pourquoi nous sommes plus tourné vers nos voisins français qui ne se moque même plus de notre accent. Allez voir à Givet les élus belges dans le conseil municipal
Désolée mais nous sommes mieux accueilli en France qu'en Flandre et ce n'est pas juste à cause de la langue.
On a jamais refusé de me servir en Espagne, en Italie ou en Angleterre parce que c'était pas toujours évident de comprendre le menu.

Expliquez moi pourquoi l'extrême droite est montée en puissance en flandre et qu'elle ne prend pas chez nous....
Alors oui, il y a une énorme différence de culture entre les flamands et les wallons
Les bruxellois dont vous êtes sont "assis le cul entre deux chaises"
Au niveau culturel, les wallons sont ouverts vers la France qui le lui rend bien (hormis Coluche) mais les flamands restent entre eux et n'aiment pas non plus les hollandais.
Axelle Red chante en français pour assurer sa carrière.

On interdit les spectables en français (voir l'histoire du cirque Bouglionne) en flandre mais en wallonie je n'ai jamais rien entendu de tel. Il faut sans doute dire que les artistes flamands n'ont que faire du public wallon.

Certes au niveau politique la wallonie reste à majorité socialiste et c'est compréhensible vu son histoire mais la flandre est à majorité extrémiste quand on voit son électorat : NVA, LDD, VB et que penser des CD&V, OVLD, SPA et Groen qui pour gagner aux élections sont prêt à toutes les promiscuités.

La Belgique est un pays créé de toute pièce dans l'après Napoléon. Nous concentrons donc dans notre population les anciennes guerres entre français, hollandais et prussiens.
Rudy Demotte peut bien demander ce qu'est l'identité wallonne, il peut toujours chercher. Cette identité n'existe pas.
En wallonie, il y a les liégeois, les brabançons, les ardennais, les gaumais, les borains, ceux de l'entre sambre et meuse mais aussi le long de l'axe Mons-L!ège : les italiens, les marocains, les polonais etc... ancré chez nous, parlant français mais qui restent attachés à leur patrie d'origine même après la 3ème génération.
La wallonine est beaucoup plus multiculturelle que la flandre et ça elle assume.
Pas besoin de donner des cours obligatoires de français à quelqu'un qui vient chez nous, il fait ça de façon naturelle.
Le seul problème qui n'est pas géré c'est leur regroupement à tel point que certains endroits ne sont plus accessibles aux autres. C'est d'ailleurs le cas dans mon village, pris d'assaut par des siciliens. Mais ici pas de wooncode, le bourgmestre a juste décidé que c'en était fini de construire. Pour le reste, c'est l'offre et la demande.

Écrit par : pmf | vendredi, 12 mars 2010

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Guillaume et Zout, Whouaw ! 240 h en tête à tête avec Bart ! J’en rêve la nuit, cet homme correspond point par point à mon idéal, il est tellement sexy, j’ai gagné dites ? J’ai gagné ?

Écrit par : Cassandre | samedi, 13 mars 2010

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Pmf, petite info pratique : il y a dans vos environs un truc qui s’appelle « la tour de pizz » que faut-t-il en penser ? Est ce un resto ? Une pizzeria ? Est-ce bon ? Vous dites qu’il y a des Siciliens y a –t-il de très bons resto Italiens ?

Écrit par : Cassandre | samedi, 13 mars 2010

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Zout, à cause de vous je suis allée sur le site « Francophone de BXL » Je pense n’y être jamais allée… C’est ainsi que j’ai trouvé le film « Brul van de leeuw (30 9 09) » La bande annonce est sous titrée anglais, mais le reste du film est en flamand connaissez vous une version sous titrée anglais (ou mieux français) Il me semble que ce film mérite une large diffusion en francophonie, j’ai envie de l’envoyer à mes amis, mais ils ne parlent pas tous anglais Merci

Écrit par : Cassandre | samedi, 13 mars 2010

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@Cassandre : oui, c'est très intéressant. Je n'aurai pas le temps plus tôt, mais je pourrais le sous-titrer la semaine prochaine, par exemple. On en faire un résumé.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 13 mars 2010

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Zout, très bonne idée ! Merci. Je crains, néanmoins, que si vous vous contentez d’un résumé les puristes Flamands vous accusent de déformer, mais i !l ne faut pas que ça vous bouffe trop de temps…

Écrit par : Cassandre | samedi, 13 mars 2010

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@ pmf
Ik hou zo niet van die korte antwoorden.

Écrit par : Jean | samedi, 13 mars 2010

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@ Tous et Cassandre, Wanda

Un peu d'histoire:

La Flandre est plus ancienne que la France, les Romains cédaient la province "Pagus Flandrensis" aux Franks en AD 358. Le nom Flandre vient du mot Germanique "Flaum" ou "pays inondé", la Flandre était inondé 2 fois par an avant que les ingénieurs de Bruges commençaient les travaux de drainage qui les rendaient célèbres dans toute l'Europe. Ce sont les ingénieurs de Bruges qui ont séché les Landes(du Flamand land=terre) en France, permettant Bordeaux de devenir une grande ville. Ce sont aussi les Brugeois qui séchaient Berlin.
En 1297 pour la première fois de l'histoire, 2 pays maritimes saluaient leurs drapeaux quand leurs bateaux se croisaient en haute mer: les Anglais saluaient les Flamands quand ils voyaient le drapeau Flamand: le Lion des Flandres, tandis que les Flamands saluaient le drapeau Anglais.

Pour ceux qui pensent que la Flandre n'a jamais existé comme pays, ou comme entité.

Écrit par : traveller | samedi, 13 mars 2010

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@ Ceux qui lisent Anglais

Un peu d'histoire Flamande

http://flemishamerican.blogspot.com/search/label/1066

Bonne lecture.

Écrit par : traveller | samedi, 13 mars 2010

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@traveller:

Schone site, vind deze ook leuk:

http://www.letterkundigmuseum.nl/Tentoonstellingen/HetPantheon.aspx

maar natuurlijk, wij bestaan niet zeker?

Écrit par : wanda | samedi, 13 mars 2010

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@ Wanda

Zeer goede site.
Vooral Hadewijch is mijn favoriete.

Écrit par : traveller | samedi, 13 mars 2010

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@ Traveller & Wanda,

Faites attention, les gars, selon M. Sel, "la Flandre n'existe pas".

Et les Etats-Unis, le Canada et l'Australie sont des pays totalitaires, puisqu'ils organisent des terrains réservés aux autochtones.
De plus,ils autorisent leurs autochtones de mettre à la porte les anderstaligen.
Quand est-ce que Maingain s'engagera-t-il de résoudre ce problème ?
Avec ou sans l'UE , L'O.N.U. ?

Écrit par : amaai! | samedi, 13 mars 2010

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Chers amis Flamingants, puisque le Canada est pour vous un modèle, et le Québec tout particulièrement, saviez-vous que le Québec a une université anglophone (McGill) ?

Mais une université francophone en Flandre ? Vous n'y pensez pas ! Walen buiten! ;-)

Écrit par : Franck Pastor | samedi, 13 mars 2010

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@cassandre : la tour de pizz est une entreprise basée à Cerfontaine qui emploie essentiellement (enfin quasi totalement) du personnel français à cause des impôts.
Il y a un resto sur place mais la grosse majorité, ce sont des camionnettes sur les places des villages pour commander et emporter. Ca ne casse rien mais c'est plus proche et meilleur que Pizza hut.
Un bon resto italien à Couvin : la Casa Verde. (je ne connais pas mais ma fille connait les patrons et y mange régulièrement)
La Renaissance à Philippeville est très bien aussi. Pizzéria mais aussi barbecue à l'étage direct sur la table.
Je pourrais en dire plus mais je pense que ça ne va pas intéresser les intervenants ici, aussi comme Marcel connait nos adresses e-mail, je l'autorise à vous donner la mienne, contactez moi en privé.
Il me semble que vous n'êtes pas de la région, moi oui depuis ma naissance :-) et j'adore faire partager ce que j'en connais tant au niveau de la cuisine, de l'histoire et de ses circuits de marche.

Écrit par : pmf | samedi, 13 mars 2010

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@ Franck Pastor

Oui,on aime le Québec !

le "Chartre de la langue Française" des Québecois, en effet, de la lecture très intéressante.

Puis, leur désir pour l'indépendance, deux reférenda, avec prèsque la moitié des vôtes en faveur ....

Ils ont fait ce que les Flamands ont fait ; se sauver.

McGill is, by the way an International University, with students of 180 nationalities. The main (!!!!!) language is English. www.mcgill.ca

A Anvers, il y a le "lycée d'Anvers" ; 100 % francophone !!!!

Écrit par : amaai!!! | samedi, 13 mars 2010

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Marcel,
Votre livre est-il disponible chez Club? Merci.

Écrit par : Denis | samedi, 13 mars 2010

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@ Pastor (de paterkes liggen anders zwaar onder vuur dezer dagen)
Een Vlaamse Universiteit in Bergen, Namen, Luik, Aarlen, Marche, Waver, Nijvel, Charleroi en Cours-St-Etienne !!!!

Écrit par : Jean | samedi, 13 mars 2010

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révisez votre géographie universitaire : il n'y a pas d'université à Arlon, Wavre, Nivelles, Charleroi et Court St Etienne. A Charleroi, il n'y a des cours universitaires qu'en "horaire décalé", je le sais je les ai suivi pour l'économie.
J'espère que vous n'aurez quand même pas le culot de demander une université flamande à Louvain La Neuve !!!!


Par contre lorsque j'ai fait mes humanités (latin grec de 1972 à 1979 oui j'ai doublé à cause des math et ai failli une seconde fois pour avoir mal tricoté !!!! véridique), il y avait 1/3 d'étudiants venant de flandre mais dont la famille parlait français à la maison mais c'était des flamands de flandre et pas des francophones habitant en flandre.
Idem ensuite lorsque je suis allée à Namur. Dans la faculté de droit de ma colocatrice, il y avait bon nombre de flamand (issus de la bourgeoisie notamment gantoise) venu faire à l'époque les 2 premières candidatures en français et ensuite faire le reste des études dans une université néerlandophone

Maintenant, faut-il créer un Erasmus entre la Wallonie, Bruxelles et la Flandre ? Un peut comme l'échange fait par mon neveu qui a terminé ses études d'ingénieurs aux USA ?
Mais bon, comment un étudiant francophone est-il accueilli aujourd'hui à Leuven ?
Ma cousine (sorry marcel encore un exemple personnel) en a vu de toutes les couleurs avec ses études en pharmacie à Leuven au moment du Walen Buiten.

Écrit par : pmf | samedi, 13 mars 2010

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@ Franck Pastor & Marcel Sel

L' impérialisme n'était pas Flamand à l'origine. Les Flamands se sont battus pendant 100 ans pour avoir leur première université Flamande.
Toute la population Flamande s'est imprégnée de cette mentalité de lutte pour son identité qui était menacée par les attaques incessantes de la bourgeoisie Francophone. Même en école secondaire il était défendu de parler Flamand entre les deux guerres, mon père et ma mère était dans ce cas.

Après la guerre 40/'45 l'état Belge a fait l'incroyable stupidité de donner un stigma de nazi aux Flamands, dont la grande majorité étaient des gens tout à fait honnêtes et paisibles sans aucune sympathie pour les nazis.

C'est cela qui a fait tourner toute cette génération de Flamands contre la bourgeoisie Francophone et les politiciens pur et dur Belges.
C'est le professeur juriste Francophone Raymond Derine qui a consacré les mots historiques de "justice de rois nègres" au sujet de la justice Belge après guerre, hé Marcel???
Veuillez trouver cet article Français sur cette période:

http://be.altermedia.info/culture/les-resultats-de-la-liberation-et-de-lepuration-en-belgique_4326.html

Quand vous lisez cet article vous allez mieux comprendre pourquoi les Flamands ne sont pas tellement francophiles.

Des gens comme moi qui ont passé leur vie à communiquer avec des gens du monde entier savent apprécier les comportements individuels des êtres humains, mais quand votre famille a été pris dans un engrenage politique pareil, la plupart des gens innocents et j'en sais qq chose, ma propre famille était persécutée pendant un an et mon père risquait la mort sur base d'un faux témoignage, préparé par l'adjoint de mon père pour obtenir sa position de commissaire de police.
La vérité a éclaté au grand jour tout à fait par un heureux hasard, mon père a été remis en fonction mais l'adjoint a été amnistié comme tout les autres qui avaient fait de fausses déclarations. Intéressant comme justice non???

Lisez donc cet article et apprends un petit peu sur la justice Belge.

Marcel m'a demandé sur un autre blog d'arrêter mon discours anti-bolshévique.
Cher ami, pour votre gouverne, les communistes d'après guerre et les membres du "socialisme internationale" du père Stalin opéraient pour l'installation du système communiste en Belgique, comme en France d'ailleurs, tout comme dans l'Europe de l'Est.
Quand vous vous énervez sur les Flamands nationalistes qui croyaient travailler pour leur propre peuple en s'alignant avec le diable,vous devez être logique et mettre au poteau les communistes d'après guerre qui travaillaient pour l'Union Soviétique, un autre pays et un autre peuple étranger.

J'ai évidemment d'autres objections contre le système socialiste d'ordre économique et sociale, mais je reste pour le moment dans votre propre discours.

Écrit par : traveller | samedi, 13 mars 2010

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Amaai : « McGill is, by the way an International University, with students of 180 nationalities. The main (!!!!!) language is English. www.mcgill.ca »

Il ne doit pas y en avoir beaucoup moins à Leuven ou Louvain-la-Neuve !

« A Anvers, il y a le "lycée d'Anvers" ; 100 % francophone !!!! »

Ah oui, mais c'est une institution de France. Mais une institution de Wallonie en Flandre ? Ah non ! WALEN BUITEN!!

« @ Pastor (de paterkes liggen anders zwaar onder vuur dezer dagen)
Een Vlaamse Universiteit in Bergen, Namen, Luik, Aarlen, Marche, Waver, Nijvel, Charleroi en Cours-St-Etienne !!!! »

Il y a déjà la VUB à Bruxelles, ville à claire dominante francophone, alors pourquoi pas ailleurs ? ;-)

@pmf : « Maintenant, faut-il créer un Erasmus entre la Wallonie, Bruxelles et la Flandre ? »
Ça existe déjà : ça s'appelle Erasmus Belgica.

http://www.ulb.ac.be/enseignements/cpe/cpedocs/belgique.pdf

On a vu ainsi des étudiants de la VUB aller faire sous ce régime leurs études… à l'ULB. Deux cent mètres à faire à partir de leur kot. Surréalisme^2 !

Écrit par : Franck Pastor | samedi, 13 mars 2010

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Traveller : « L' impérialisme n'était pas Flamand à l'origine. Les Flamands se sont battus pendant 100 ans pour avoir leur première université Flamande.

Ça ne fera pas beaucoup avancer le débat, les arguments du genre : « c'est pas moi qui ai commencé le premier »…

Écrit par : Franck Pastor | samedi, 13 mars 2010

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@traveller,
Vous devriez aller passer une petite semaine en Normandie et plus particulièrement dans le Calvados. Au lieu d'y aller voir les plages du débarquement, visitez Bayeux et sa tapisserie, le château de Guillaume le Conquérant à Caen et son château de naissance à Falaise et vous comprendrez pourquoi les anglais saluaient le drapeau flamand.....
En clin d'oeil à Cassandra, je veux bien aussi vous fournir d'excellentes adresses pour manger ou vous loger : mon mari est du calvados.

Relisez ausssi dans le texte, "la guerre des gaulles" de Jules César et de savoir pourquoi il n'est pas monté plus loin que l'actuelle (enfin à peu près) frontière linguistique. Mais faites le bien.
Car dans ses écrits Jules César a bien dit " de tous les peuples de la gaulle, les belges sont les plus braves" mais on oublie souvent d'ajouter le reste de la phrase "mais les plus barbares" et à l'époque, les belges, ce n'était pas la belgique actuelle mais englobait une partie de la hollande, la flandre, la wallonie, la picardie et arrivait quasi aux portes actuelles de Paris.

La flandre n'a jamais été qu'une région et qui n'englobait pas la région actuelle.
Si vous vous basez sur le passé assez lointain il faut le dire.... certes il y avait la flandre comme région mais vous avez aussi été bourguignon, espagnol, autrichien et... français.
Allez fouiller dans les archives du tribunal de Malines au moyen âge (haute court de justice des pays bas espagnol)
Et Mathilde de Flandre a épousé Guillaume le Conquérant, d'ailleurs leur drapeau incluait le lion des flandres, et ils ont donné naissance à la fois à la dynastie en Angleterre et à celle de France. Relisez l'histoire l'Aliénor d'Aquitaine....

La flandre n'est qu'une multiplicité de petites régions comme l'est la wallonie. Un conglommérat qui a vu son histoire chahutée et terre de toutes les guerres.
Vous parlez le patois flamand et alors.... vous n'en êtes pas pour autant une nation. Rudy Demotte va bien avoir difficile à réunir les wallons comme il le souhaite tant il y a de différence entre un liégeois avec son histoire et un tournaisien avec la sienne.

Expliquez moi quand même une chose : pourquoi a-t-il fallu le 20ème siècle pour qu'il y ait une uniformisation de la langue chez vous sous la forme de l'ABN ? et que finalement elle est si difficilement applicable sur le terrain ?
Alors qu'en wallonie, on a adopté le français depuis bien longtemps, par force souvent, je le concède. Mais au moins entre nous on se comprend et cela ne veut pas dire que notre patois est oublié : ce dernier, on le garde entre nous pour conserver notre patrimoine (surtout dans les milieux ruraux)

Il est tout de même curieux que seul l'anglais uniformisé est devenu une langue internationale et avant lui le français qui reste encore prisé ainsi que l'espagnol ( et pas le catalan ou l'andalou)
Alors si vous voulez être internationalement reconnu, il faudrait vous entendre et surtout vous comprendre entre vous.

Écrit par : pmf | samedi, 13 mars 2010

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@ Franck Pastor

C'est tout ce que vous avez lu dans tout ce commentaire?
Cette première phrase était l'ouverture, ce qui vient après est la continuation des attaques contre les Flamands.
Je n'accuse pas du tout le peuple Wallon, ni la population Francophone. C'est la politique Belge que j'accuse et il y a de quoi.

Écrit par : traveller | samedi, 13 mars 2010

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@ pmf

Cette histoire de Guillaume se trouvait dans l'article Anglais dont j'ai donné le lien ci-dessus.
Au 12ème siècle la Flandre était plus grand que le territoire où régnait le roi de France .
(cela durait à peu près 50 ans)

Maintenant le fameux patois:
La France est un amalgame de différents peuples et nations, raflés.
pendant des siècles sanglants
Richélieu avait l'intelligence de voir clairement que cet amalgame de peuples et langues était un danger pour l'unité du pays et fondait l'Académie Française.
Leur but est de purifier continuellement la langue Française et d'éliminer toute autre langue dans toute son histoire.
La Flandre, sous le règne de tout les occupations étrangères pendant des siècles n'a jamais eu de gouvernement qui s'occupait de la pureté de la Langue Flamande ou même de la liberté d'expression des Flamands. La lutte pour la Flandre et la langue Flamande n'a vraiment commencé que pendant le vingtième siècle, comparez avec l'Académie depuis pratiquement 400 ans.
Donnez nous quand même qq années en plus, nous vous rattraperons.
Ce n'est pas joli de nous faire devenir des Francophones d'abord sans écoles Flamandes et de nous accuser après que nous parlons un patois.

Écrit par : traveller | samedi, 13 mars 2010

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@ pmf

Pour être internationalement reconnu....
Mon très cher ami, quand je voyage avec des Français où des Francophones, des Espagnols ou des Italiens, c'est moi la personne internationale, les autres se fient à moi après les premières discussions.
Je n'ai donc aucun problème de représentation.

Écrit par : traveller | samedi, 13 mars 2010

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@ Franck pastor

A Anvers il y a aussi des écoles Juifs. On y oranise les cours en Jiddisch. Subsidiés par la communauté Flamande, de la même manière que les autres écoles Flamandes.

Ca existe en Wallonie ?

Écrit par : amaai!! | samedi, 13 mars 2010

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@ Amaai : À Bruxelles peut-être, où la communauté juive est plus nombreuse qu'à Anvers. En Wallonie, où il y a très peu de juifs et aucun quartier du type de celui des diamantaires, je ne pense pas.

Mais vous détournez le problème : il ne PEUT PAS y avoir d'école en Flandre relevant de l'autre communauté du pays. Mais il y a bien un lycée français, i.e. de France. Bonjour l'absurde. Et pour être complet, c'est pareil en Wallonie pour les Flamands.

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 14 mars 2010

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@ Traveller : « C'est tout ce que vous avez lu dans tout ce commentaire? ».

Non, j'ai tout lui, mais je suis fatigué de toujours relire les mêmes choses, et qui au final ne résolvent rien du tout. À quoi ça sert de se retourner vers le passé pour chercher des justifications à ses ressentiments ? C'est stérile. On devrait bien plus s'occuper de construire des ponts plutôt que de les détruire au fur et à mesure (tactique flamingante).

Au juste : Raymond Derine était Flamand, Anversois et un grand partisan de « Leuven Vlaams ». Cf. « L'affaire de Louvain » par Christian Laporte, page 242, et cet extrait de « La Belgique à papa » d'André Méan :

http://books.google.be/books?id=z0Tm-_OxbacC&pg=PA85&lpg=PA85&dq=Raymond+Derine+Leuven&source=bl&ots=sGCzB-PMAu&sig=7HBJikDhRWFe78PlUf96jorrNqk&hl=fr&ei=83acS7O_MIiM0gTDp_HcAQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CBEQ6AEwAw#v=onepage&q=&f=false

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 14 mars 2010

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@ Franck Pastor

Il me semble que je me suis trompé sur les origines de Derine. Mes excuses.
Maintenant qu'est ce qu'on fait?
On commence sur de nouvelles bases de quoi, on oublie toute l'histoire anti-Flamande.
Alors qu'est-ce qu'on fait pour rétablir la confiance de laz population Flamande que l'état Belge a compris les problèmes des Flamands.
Entretemps évidemment il y a un problème d'identité Wallonne et un problème d'identité Bruxelloise. Ce n'est pas parce que Marcel déclare haut et clair que Bruxelles compte 95% de Francophones que ce soit exact.
De ces 95% veuillez me dire quelle est la proportion Turque, Arabe, Africain noir qui ne sont pas du tout Francophone à la maison et qui n'ont aucun lien culturel avec la population Bruxelloise/Wallonne.
Ignorez cela comme depuis toujours va vraiment créer d'énormes problèmes à court terme.
Ce que je viens de dire est la base de l'émigration des Francophones vers la Flandre des petites communes paisibles. Ils votent avec leurs pieds.
Entretemps Bruxelles se détache de la population Belge/Flamand/Wallon et devient l'étranger.
Que cela arrive à Paris ou à Londres n'est pas grave, une population de 15 million peut assimiler cela, mais à Bruxelles c'est une catastrophe avec une petite population nocturne de 600.000 s'il y en a encore autant.
Evidemment le PS se trouve bien là-dedans, ils obtiennent doucement le monopole de la ville, mais les Flamands et les Wallons ne le voient pas du tout de cette façon, ils ne se trouvent plus en terre connue. Exportez ces problèmes vers la Flandre n'est pas du tout la solution, la réaction est simple, le Flamand se demande une fois de plus pourquoi il doit solutionner les merdes de Bruxelles.

C'est assez récent pour vous comme discours?

Écrit par : traveller | dimanche, 14 mars 2010

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Bonjour Traveller, j’ai déjà tenté de vous répondre mais le Type pad de Zout m’en a empêchée…

En -358 la pagus flanderensis…. Ben oui, and so What ?

Je conclus donc, qu’auparavant ,elle était Romaine et puis qu’encore avant ,elle était Gauloise cela confirme ce que je hurle, nous , les peuples sommes ici bas, de passage.

Vous , vous faites un arrêt sur image au siècle qui vous convient et vous en tirez des conclusions définitives pour l’entière éternité…BXL fut Flamande, elle ne l’est plus , c’est tout. Elle fut Française Espagnole et hollandaise, on s’en fiche (dans l’optique politique !) Qu’est-t-elle aujourd’hui, pour ses habitants d’aujourd’hui ?

Les ingénieurs Brugeois ont asséché les marais, oui, ils ont aussi laissé s’ensabler le port de Bruges.
Comprenez donc que les réalisations de nos ancêtres ( communs, je vous le rappelle ) ne justifient en rien les erreurs que nous commettons aujourd’hui.

Pourquoi, ne pas tout simplement laisser courir l’histoire et marcher avec elle ? Imaginez que les Italiens fassent comme vous et revendiquent tout ce qui appartenait aux Romains avant l’invasion Barbare ?

Je vous dis cela à vous, parce que je vous crois sincère, mais, je sais pourquoi vos politiques modérés jouent ce jeux, ils aimeraient tout simplement bouffer toute la Belgique.

Souvent, vous nous reprochez de voter socialo, perso, je préfère écolo, mais à défaut, malgré tout ce qui me déplaît chez eux, je voterai socialo, pourquoi ? Hé bien ! Quitte à me faire plumer, j’aime autant que ce soit au profit d’un fils d’ouvrier qu’au profit de la grosse finance et votre politique ou l’on glorifie la loi du plus fort, c’est ça, ou bien croyez-vous que De Warande se soucie du petit peuple ? Si mes souvenirs sont bons, Traveller vous n’êtes plus très jeune, il y a des Flamands chômeurs, il y en a qui sont malade, qu’êtes vous censés devenir, vous bouches inutiles, dans la Flandre qui gagne ?

Je vais vous faire une confidence Traveller, mais, ne le répétez pas « les hommes politiques sont des prostituées » les vôtre comme les nôtres et comme les prostituées, ils gagnent leur vie en vous caressant dans le sens du poil, mais le but, c’est toujours de vous baiser, oui, même vos vertueux Flamands.

(note de Marcel le censeur : je laisse à Cassandre cette opinion sur les hommes politiques que je ne partage pas).

Alors, avant d’enfourcher leurs chevaux de batailles, au nom des gloires passées vous devriez réfléchir, car vous vous semblez avoir les aptitudes pour. Sans rancune ?

Écrit par : Cassandre | dimanche, 14 mars 2010

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@amaai : « les USA, le Canada et l'Australie sont des pays totalitaires selon Marcel Sel » : vous êtes totalement imperméable à la nuance que j'ai donnée dans une réaction précédente. Vous faites passez les Flamands pour des crétins butés à force de faire comme s'il n'y avait pas de nuance, de tout présenter comme étant blanc ou noir. Vous ne rendez pas service à la Flandre, je trouve.

@pmf & Cassandra : devrais-je ouvrir un sujet « gastronomie wallonne : où manger ce soir ? » :-))))

@amaai : ce n'est justement pas parce qu'on est francophone qu'on doit se sentir obligé de cautionner les excès éventuels d'autres francophones.

@pmf : j'ai entendu parler d'un Erasmus entre Flandre et Wallonie. Si, si. Mais je ne sais pas si c'est vrai. Quant à l'accueil, je rappelle que les étudiants flamands de Gent-Gand (notamment) organisent quasi-systématiquement des contre-manifestations quand la NSV ou le KVHV sort ses drapeaux extrémistes. On y est bien accueilli par la majorité, j'imagine. Et il y a toujours une minorité de cons. Mais ça, c'est comme partout.
Cela étant dit, quand je vois le site sur le Flamand qui habite la Wallonie, je me dis que les Wallons n'attendent pas des Flamands l'intégration que ceux-ci attendent des Francophones (me suivez-vous ?) Et oui, ça dit aussi qu'il y a une différence.

@traveller : je suis le premier à reconnaître que le mouvement flamand à l'origine était un mouvement tout à fait légitime. Il y avait cependant des visées impérialistes (je dirais plutôt linguistiquement totalitaires) dès le milieu du XIXe siècle, puisque ce qui a fait reculer les parlementaires qui s'intéressaient déjà aux demandes des Flamands étaient le fait qu'on ne voulait pas seulement introduire le néerlandais dans l'université de Gand, mais aussi y interdire le français, et que d'autre part, très tôt, il fut question de réserver l'école des offiiciers aux néerlandophones (je suppose que l'idée était de rétablir l'équilibre, trop favorable aux francophones, pas tant du fait de l'origine, mais du fait que la classe dirigeante, francophone partout, produisait les officiers). Il y a donc eu très tôt un noyau radical dans le mouvement flamand. Je pense que cette fraction radicale a, aussi bien en 14-18 qu'en 40-45 gravement ralenti l'accession des Néerlandophones à leurs droits élémentaires.

Euh, je ne suis pas très versé dans le choix rédactionel l'altermedia. Vous m'excuserez… Je sais qu'il y a eu des erreurs judiciaires après guerre, comme il y en a lors de toute épuration. Cela dit, celles qu'on brandit pour justifier l'extrémisme flamingant (Borms, Laplasse et consorts) n'en était pas. Je suis tout à fait désolé pour votre famille. La justice rend plus ou moins souvent correctement la justice. Et en Belgique comme ailleurs, cela signifie qu'elle n'est pas infaillible. Mais ce n'est pas en tolérant qu'on honore Staf De Clercq en public que vous réparerez le mal fait par la justice belge (à savoir, à 60% flamande).

Sur votre discours antibolchévique : je n'ai pas à vous dire ce que vous voulez faire. Quand j'écris « arrêtez votre discours antibolchévique », c'est une façon de m'exprimer, pas un ordre. Je suis presque autant opposé au stalinisme qu'au national-socialisme. La différence est celle qu'il y a entre un régime de terreur et les massacres d'opposants et un régime génocidaire. Le premier tue des adultes et des jeunes gens pour ce qu'ils pensent, le second tue absolument tout le monde pour ce qu'ils sont.

Mais confondre les socialistes d'aujourd'hui avec les staliniens est un mensonge que je ne laisse pas passer. Le PS est un parti démocrate. Il a ses défauts, il a ses ratés, il a sa manière, mais il est démocrate. Vous critiquerez sans limite les errements de certains socialiste, comme ceux de certains autres politiciens. Mais sur le fond, vous apportez une suspicion fausse qui ne puise sa source nulle part !

@pmf : dans mon livre Walen Buiten, on apprend même que le terme « franquillion » était à l'origine utilisé par les Wallons qui insultaient ainsi leurs congénères devenus soldats français et qui, revenant de campagne, prétendaient ne pas savoir le wallon ! La francisation de la Wallonie n'a pas été si simple !

@traveller, sur l'histoire : l'histoire n'est pas une collection de moments précis avec des fondations données. La Flandre du XIIe s. était un comté, et n'avait rien à voir avec la Flandre institutionnelle actuelle. Les choses bougent sans arrêt. On ne peut pas fixer un moment dans l'histoire, et tout ce que vous dites prête à la discussion. Ainsi, la Flandre n'ayant pas été réellement indépendante avant 1917, et pour une période ultracourte, n'a jamais, en tant que réunion du Brabant, des deux Flandres et du Limbourg, été une nation. Alors que la France l'est depuis largement plus d'un millénaire. Je ne dis pas ça pour vous embêter, mais pour vous dire que l'histoire n'est jamais un argument. Vous feriez mieux de raconter les hauts-faits des bourgeois de Gand, qui ont poussé François Ier à laisser son pire ennemi, Charles-Quint, traverser son territoire pour massacrer ces citadins qui défiaient la haute-noblesse royale.

@Frank : en cas de scission, le plus marrant, c'est que la Communauté française pourra établir des écoles n'importe où en Flandre et que la Flandre ne pourra plus s'y opposer. Ça, c'est comique !

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 14 mars 2010

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@Traveller : je n'ai jamais dit que 95% des Bruxellois étaient de langue maternelle française, mais que 95% parlaient bien à très bien le français. Pour mes chiffres sur Bruxelles, je me base sur une étude de la VUB. Selon mon décompte, il y a 68 à 69% de Francophones de langue maternelle à Bruxelles.

Mais au même titre que se déclare néerlandophone qui veut, se déclare francophone qui veut également. Les enfants de l'immigration arabe seront francophones ou néerlandophones selon leur choix personnel, et la plupart sont francophones. Quant aux Africains noirs, je suppose que vous parlez de ceux qui viennent d'arriver (les autres ayant choisi une langue sur leur carte d'identité). Eux aussi seront francophones pour la majorité à la deuxième génération s'ils restent à Bruxelles. Je trouve étrange de faire la différence entre les « Francophones de souche » (soi-disant) et les Turcs, les Arabes et les Noirs d'Afrique. Les Italiens, les Espagnols, les Portugais seraient-ils plus en droit d'être qualifiées de « francophones » que les immigrés d'Afrique et leurs enfants ?

Je trouve plus que suspect cette habitude de la N-VA, de LDD et de quelques autres partis flamands de bien préciser que les Africains, les Arabes ou les Turcs ne sont pas en droit d'être considérés comme des Francophones, alors que dans ce pays où le choix de langue est très manichéen, ils ne peuvent être que franco, ou néerlando...

Enfin, l'État belge, c'est nous, et donc à 60, c'est « vous », les Flamands. Chaque fois que vous vous plaignez de l'État, c'est de vous-même que vous vous plaignez. Eh oui, c'est comme ça dans une décmocratie !

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 14 mars 2010

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@Denis : oui, mon livre est disponible chez Club.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 14 mars 2010

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@Marcel

Si l'histoire ne vous interesse tellement pas, pourquoi cette obsession pour un footnote d'une guerre d'il y a 70 ans quand aujourd'hui les Saracens ne sont meme pas devant les portes mais ont deja conquis nos villes?

Écrit par : Lieven | dimanche, 14 mars 2010

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@amaai : le yiddish est enseigné dans une école juive d'Anvers ? Vous êtes sûr que ce n'est pas plutôt l'hébreu ? (J'aime beaucoup le yiddish, cela dit, mais il est devenu peu usité…) Et oui, il existe au moins une école juive à Bruxelles, l'athénée Maïmonide. C'est un établissement important, mais je ne sais pas si elle est subsidiée.

Cela dit, si vous avez confondu le yiddish et l'hébreu, cela confirmerait mon soupçon de l'absence d'empathie de la population flamande, notamment d'Anvers, pour la population juive. Il y a comme un mur entre les deux, ce qui me paraît tout à fait différent de la situation bruxelloise.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 14 mars 2010

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@Lieven : parce que Dewinter se réclame l'héritier de ce « footnote » (50.000.000 de morts, c'est un footnote pour voue ?) Parce que l'Europe actuelle s'est dessinée en opposition à cet épisode. Parce que je n'ai pas vu un Sarrasin depuis Charlemagne. J'ai bien vu des musulmans à Bruxelles (moins de 10%) et en Flandre (moins de 4%) mais la seule invasion dont je fus informée est celle des salafistes d'Arabie Saoudite et du Koweit, soutenus d'une part par les forces de droite radicale des USA, amis de la droite radicale flamande, et d'autre part par les grand groupes pétroliers. Le problème, c'est que les amis de vos amis sont vos ennemis. MAis c'est toujours comme ça avec les nationalistes !

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 14 mars 2010

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Allez! Encore un essai, j'espère que ça marchera...

Écrit par : Cassandre | dimanche, 14 mars 2010

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Hé, Zout c’est de votre faute si je n’arrive plus à poster depuis samedi, vous rentrez et ça marche !vous avez dû appuyer là ou il ne fallait pas ? J’en profite pour, remercier pmf et accepter son offre car je vois bien que Zout ne veut pas ouvrir une rubrique gastronomique !

J’ai très envie de parler à Amaï de la rue La Morinière et de l’école Française mais pas le temps… Dommage !

Écrit par : Cassandre | dimanche, 14 mars 2010

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@ Cassandre,

Absolument sans rancune et bien que Marcel aime la moralité de nos "politiciens", moi je les mettraient tous au chômage. Ils sont même incapables de faire marcher une épicerie du coin, sans faire de différence entre Flamands et Francophones.

Écrit par : traveller | dimanche, 14 mars 2010

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@ Marcel

Mon opinion sur les Francophones Africains, Turques et Asiatiques d'importation récente est simple: ils ont tout à fait le droit de se déclarer comme ils veulent, cela est leur droit absolu, mais cela ne leur fait pas rentrer dans la culture "Européenne" dont ils n'ont même pas la moindre idée, ce que les Polonais, Italiens etc. ont bien déjà depuis leur naissance.

Les faits divers ne viennent pas de la langue mais viennent certainement et directement de la culture. En plus la non-intégration dans notre culture, finançée par les Saudiens et autres, va faire perdurer les problèmes et l'ignorance.
Si vous ne croyez pas à l'intervention financière salafiste, informez vous auprès de la sécurité d'état qui commence, bien lourdement, à se réveiller.

J'ai constaté ce même système à Paris où des musulmans m'ont confirmé ouvertement que leur femmes soient contrôlées chaque année combien de bébés elles font et qu'elles sont subventionnées par bébé. La langue DOIT être Arabe ou Berber(en France c'est plutôt Kabyle) à la maison pour avoir droit aux subventions.

Vous voyez, we zijn nog niet aan de nieuwe petatjes, comme ils disent à Anvers.

Écrit par : traveller | dimanche, 14 mars 2010

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@marcel
Pour ce qui est de la difficile francisation de la wallonie, je sais. Mon arrière-grand-père était instituteur dans le village (époque guerre de 14), il y interdisait le moindre mot de wallon. J'ai personnellement vécu ça car ayant été élevée en partie par ma grand-mère, tout mot de wallon était strictement interdit à la maison. Mais cela n'empêche que je le comprend (enfin celui de ma région, le sud hainaut, qui s'apparente plus au ch'ti qu'à celui de Charleroi ou de Namur)
Pour le terme fransquillion vous avez raison, on le donnait encore quand j'étais petite aux belges francophones qui comme Armand De Decker dit quatre-vingt-dix et pas nonante.
Mais ce qui me dérange dans les propos des flamands c'est qu'ils assimilent
fransquillion à francophones alors qu'il y a une énorme différence. Les fransquillions flamands étaient des bourgeois flamands et cela ils ne le disent jamaiss.

@traveller
Il faudra réviser votre histoire. Si Richelieu a bien fait créer l'Académie Française, ce n'est pas lui qui a voulu l'uniformisation du français. Cela s'est fait sous François Ier et sont édit de Villers-Cotterets en 1539 et ce en fait non pas pour uniformiser les patois mais créer une langue commune afin d'enlever des prérogatives à l'église qui excluaient ceux qui ne comprenaient pas le latin. Il a en fait officialisé une chose qui était de fait car à l'époque, les actes (justice, testament etc...) se faisait déjà en français certes un peu châtié (ce n'est pas du Ronsart) mais en français et par là même il a obligé les curés à tenir des registres de baptêmes qui eux furent longtemps en latin (ceux dont je dispose sont en latin jusqu'à la moitié du 18ème siècle), ensuite en français sauf pour les bâptêmes non approuvés par l'église comme les enfants naturels (j'en ai qui ne sont pas piqués des vers)
C'est en fait le début de la fin pour l'omnipotence de l'église sur la population.

Par ailleurs, si la bourgeoisie tant wallonne que flamande parlait français, c'est parce que le français était d'usage dans toutes les cours d'Europe au 19ème siècle, les patois tant flamands que wallons, c'est bon pour la populace qui n'avait rien à dire. Et au moment de la révolution belge contre les hollandais, le flamand était loin d'être uniforme et à mon avis (mais ce n'est que le mien), les dirigeants bourgeois de l'époque voulaient sans doute oublier tout ce qui pouvait se rattacher à Guillaume d'orange qui lui voulait flamandiser les "pays-bas du sud"

Je pense donc que les flamands se trompent de combat. Il y aura toujours des francophones qui s'installeront en flandre et des flamands qui s'installeront en wallonie. Je me demande même si pour le moment le flux n'est pas plus flamand vers la wallonie que l'inverse. Avouez, il y a quelque chose qui ne tourne plus rond depuis la circulaire Peeters, un flamand dans une commune à facilités en wallonie n'a aucun problème pour recevoir ses documents administratifs dans sa langue maternelle, on parle d'ailleurs très peu voire pas du tout des communes à facilités en wallonie tant pour les flamands que pour les germanophones. Chacun reçoit ses documents dans sa langue maternelle.
Le droit du sol n'existe que dans l'esprit de ceux qui veulent se fermer aux autres

Écrit par : pmf | dimanche, 14 mars 2010

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@ Sel,

La population Juive d'Anvers - environ 15.000 personnes - est pour 80 % "orthodoxe" ; ils suivent les règles réligieux très strictement.
La population Juive de Bruxelles - probablement un peu plus grande - est "laïc".
Une différence énorme.
Le fait que la troisième ville "orthodoxe" au monde - après New York et Jérusalem démontre que la vie en Flandre pour un Juif est bonne. Très bonne.

Les écoles Juifs à Anvers aprennent le Yiddisch et l'Hébreu. Les Juifs "orthodoxes" sont les "sauvegardeurs" les plus importants de cette culture.

Le fait que vous prétendez savoir qu'il y a "un mur" entre la communauté "Anversoise" et "leur Juifs", "une différence avec Brussel" (bien sûr)est gênant pour vous.

De nouveau ; Renseignez-vous avant de juger, d'accuser, ... votre obsession de parler du mal des Flamands devient RIDICULE.

note : savez-vous qu'on a eu des Juifs dans le Mouvement Flamand ? Que les Juifs d'Anvers organisent chaque année un tournoi " welsprekendheid" pour leur jeunes étudiants. In het nederlands.Inderdaad.

Écrit par : amaai! | dimanche, 14 mars 2010

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@ amaai
Maak u niet onnodig druk, mijn vriend.
Selleke is wellicht de meest onverdraagzame persoon op deze website, de zijne nota bene, en dit ten aanzien van maar één enkel bevolkingsgroep, de Vlamingen.
Net zoals de nazis, de fascisten en totalitaire, zowat d etop drie van meest gebruikte scheldwoorden naar de Vlamingen, maakt hij gebruik van goedkope beledigingen en eenvoudige veralgemeningen. Dit ten dienste van slechts één enkel doel: populariteit.
Selleke bewijst elke dag opnieuw wat de Vlamingen allang willen, een afstand nemen, afscheiding van elkaar. We weten toch niet wat er gebeurt in de andere gemeenschap, ik vind dat geen moeilijk te aanvaarden realiteit. Selleke en de zijnen wel blijkbaar.

Écrit par : Jean | dimanche, 14 mars 2010

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@ pmf

François I a commencé, d'accord, mais le patois Français était bel et bien vivant et c'est pour cela que Richélieu a pris la décision d'installer l'Académie.
Il faut lire les livres Français du 16ème/17ème siècle, presque impossible de les comprendre et dans une langue loin d'être uniforme.

Je n'ai aucun problème de dire que les fransquillions en Flandre étaient des Flamands, en 1302 ils étaient appelles des "Leliaards".Pourquoi voudraient les Flamands nier cela?

Toutes les cours parlaient Français au 19ème siècle???
L'Angleterre? Berlin? Vienne? Madrid? Rome? Moscou?

Écrit par : traveller | dimanche, 14 mars 2010

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Oei, Jean die aan Marcel verwijt veralgemeningen te maken… Het is de splinter en de balk!

@ Traveller : dans toutes les cours que vous citez, le français était « la » langue étrangère à savoir impérativement. Cela ne veut pas dire que c'était la plus couramment parlée! J'ai effectivement du mal à imaginer la cour espagnole ou britannique parler français à tout bout de champ. Ça me choquerait beaucoup moins à la cour italienne (la maison de Savoie est de vieille noblesse francophone).

Par ailleurs, dans la grande majorité des familles immigrées de Bruxelles, comme partout ailleurs, les parents parlent leur langue d'origine et leurs enfants répondent en français. Et lorsque ce n'est pas le cas, lesdits enfants d'immigrés s'adressent quand même à toutes les personnes extérieures à leur famille en français, même aux autres enfants d'immigrés de même origine. Il suffit de se promener dans les quartiers à fort taux d'immigration à Bruxelles et d'ouvrir ses oreilles pour s'en rendre compte.

C'est ainsi, le français est devenu la lingua franca de Bruxelles (à l'exception notable du quartier européen, où l'anglais est souvent de mise). Ça ne rend pas la langue néerlandaise moins digne de respect pour cela.

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 14 mars 2010

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@traveller
Désolée de vous contredire, mais à l'époque de François Ier, les actes étaient déjà rédigés en français et non en patois.J'en ai plusieurs numérisés sur mon disque dur.
(photo des actes originels)
Aucune trace de patois dans ces actes et pourtant c'était dans une région qui n'était pas française à l'époque (pays bas espagnol), rédigé par des gens des villages.
Richelieu n'a fait que confirmer un état de chose existant afin que Louis XIV puisse s'établir de façon certaine dans nos régions. Car à l'époque dans l'avesnois (frontière avec la france de l'époque) ils craignaient les français. Le clocher de l'église actuelle d'Avesnes comme tous ceux de l'avesnois était des postes de guets pour contrôler l'ennemi français.

Sorry, pas de liens internet à vous envoyer, tous les documents sur lesquels je me base viennent des archives, sont des authentiques et sont sur mon disque dur.
Je ne me fie pas à ce que renvoie parfois internet sur l'histoire de ma région, j'ai vérifié par moi même.

Auriez-vous oublié que Richelieu n'a fait que manipuler le roi de france et que son notaire s'est passablement trompé entre ce qu'il s'est dit sur les communes à devenir françaises et celle restées au pays bas espagnol ?
Il y a des traces et pour ne pas envenimer le débat entre flamand, wallons et français,le meilleur exemple en est l'enclave actuelle de LLIvia
Ce village se situe dans les Pyrennées orientales et est une enclave espagnole en territoire français et ce depuis Louis XIV et ce à cause du même traité qui a fait de Beaumont, Chimay et d'autres des communes espagnoles.
J'ai aussi la copie du traité et des erreurs du copistes.

Alors un bonne chose à savoir, si vous devez passer des trucs en fraude venant d'Andore, passez par l'Espagne en repassant pas LLivia

Je dirais en plus que je suis estomaquée quand je lis que Charles Quint était flamand parce que né sur le territoire flamand...... Charles qui était espagnol et autrichien, il est né "par hasard" en flandre. Il a vécu en flandre, mais aussi à Beaumont (je suis allée en classe dans son bureau et il y a une légende sur lui dans la région), il a vécu à Chimay où il a été parrain d'un fils de Croy.

A l'époque on parlait "des flandres" surtout pour son textiles et ces flandres n'avaient au niveau territorial rien à voir avec la flandre actuelle.
Faudrait arrêter de remanier l'histoire comme vous aimeriez qu'elle soit.

Voyager ne sembl pas vous apporter l'envie de regarder plus loin.

Écrit par : pmf | dimanche, 14 mars 2010

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@frank Pastor,

Non ça ne rend pas la langue néerlandaise moins digne. Le néerlandais est une langue comme un autre.
Le français reste une lange internationale très prisée après l'anglais (souvent très mal parlé)
Si l'évolution continue, il y a des chances que l'espagnol et le français doivent passer derrière le chinois mais il y a une belle paire de manche avant que ça n'arrive.

On est désolé mais le français est plus une langue internationale que le néerlandais. Les francophones de belgique n'en sont pas responsable et ne doivent en payer le prix.
Si un immigrant arrive en Belgique, il a plus intérêt à apprendre le français car ca lui donne d'autres perspectives.
Un hollandais qui arriverait au quebec, aurait intérêt à apprendre le français pour sa vie de tous les jours mais il aurait pour son avenir surtout intérêt à apprendr l'anglais.
L'apprentissage d'une langue ne se fait pas par force mais par opportunité pour la vie de tous les jour et la perspective d'avenir. Apprendre le flamand quand on habite la région bruxelloise même si on est en région flamande ce qui n'est pas d'office clair pour les étrangers tant nos régions sont difficiles à comprendre, ce n'est pas la priorité car ce n'est pas ça qui intègre .

Écrit par : pmf | dimanche, 14 mars 2010

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@amaai : au temps pour moi et toutes mes excuses concernant le yiddish. Il est peut-être en effet enseigné à Anvers. Ça ne répond donc pas aux questions que je me pose sur le manque d'empathie envers les Juifs anversois. J'entends par là, par exemple, pourquoi chaque fois que Michaël Freilich critique une institution ou la télévision flamande (à juste titre à mon avis), il se prend des commentaires dignes de… non, je ne vais pas le dire. Jean pourrait en rajouter à son moulin imbécile.

(Ja Jean, je bent een stommerik. Schelden is geen wapen in een oprechte debat. Maar indien je begint, doe ik voort. Ik ben niet op zoek naar populariteit, vent. Maar mensen die denken zoals jij denkt zouden wel eens in het buitenland gaan horen hoe zij worden voorgesteld. Il heb ook nooit gezegd dat de Vlamingen allemaal racisten of nazi's waren, integendeel, maar je bent blijkbaar niet in een intelectuele staat om dat te verstaan, zoals Leterme ooit zei… over ons !)

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 14 mars 2010

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@Traveller : vous ne lisez pas ce que j'écris ou quoi ? Je disais que les seuls musulmans à qui l'on peut reprocher un prosélytisme inadmissible sont les salafistes, payés, non par les bolchéviques, mais par la droite ultralibérale. L'état saoudien et l'état koweitien, grands amis des néocons, sont derrière les prêches salafistes à Bruxelles et en Flandre. Pour l'instant, les seuls à résister à cette tendance insupportable sont les musulmans modérés et laïcs. Il faudrait penser à leur prêter main forte et à les soutenir ouvertement plutôt qu'à les mettre tous dans le même sac. Vous qui avez voyagé devriez comprendre ça, non ? Par ailleurs, je ne crois pas que les Polonais aient eu moins de mal à « s'intégrer » ici que beaucoup d'Africains et de Turcs notamment.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 14 mars 2010

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@pmf

Re Charles Quint il faut savoir ce que vous voulez. Selon M'cel tout le monde qui se trouve sur le sol flamand est un flamand. Alors aussi Charles Quint. Quant a moi, je serai pret a prendre comme definition de flamand 'ayant quatre grand parents flamands' et exclure le brave homme mais je peux deja m'imaginer la reaction de M'cel sur cette definition :)

Écrit par : Lieven | dimanche, 14 mars 2010

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@Lieven : ma définition du flamand « légal » est claire : toute personne ayant la nationalité belge et domicilée en région flamande est un(e) Flamand(e) au plan institutionnel. En dehors de cette définition parfaitement démocratique, il n'y a pas de définition possible du « flamand ». Et, non, les quatre grand-parents ne passeraient pas.

Après votre indépendance, toute personne ayant la nationalité flamande sera flamande au plan légal. C'est la seule chose qui changera. Mais voyez le bon côté des choses : les Francophones auront le droit de faire subsidier leurs centres culturels, leurs écoles et leurs bibliothèque par la France ou la Wallonie ou même Bruxelles-principauté. En fait, vous n'avez pas tort : la scission de la Flandre, c'est à l'avantage de tout le monde. Surtout des Francophones de Flandre. La bonne blague !

Charles Quint est né en Flandre, ça n'en fait pas un Flamand. Il était aussi empereur-élu d'Allemagne et Roi d'Espagne. A ma connaissance, aucun de ses parents n'étaient flamands. Je crois bien que dire que Charles Quint était flamand est une grosse blague aussi.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 14 mars 2010

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Mieux vaudrait dire qu'il est autant Flamand qu'Espagnol, Allemand ou Wallon, ou même Franc-Comtois. Un Européen avant la lettre, quoi ;-)

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 14 mars 2010

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@ Marcel,

Petite suggestion technique:
A l'instar de ce que fait Jean-Sébastien Jamart sur son blog également fort commenté, pourquoi ne pas numéroter automatiquement les commentaires?

Cela permettrait au lecteur qui suit votre blog (mais qui a laissé son ordi fermé tout le week-end par exemple) de retrouver facilement le dernier commentaire qu'il a lu.
Par exemple, j'en étais au commentaire 114 (le chiffre qui est annoncé en haut de page et qui évolue) et j'ai eu un mal fou à repérer le 115e dans les 160 commentaires qu'il y a actuellement.

Écrit par : Bxxl | lundi, 15 mars 2010

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@ pmf

Finalement je ne sais plus ce que vous voulez prouver.
Qu'il n'y n'y avait plus de patois en France après François I? Qu'il y avait une langue officielle Française?
Certainement qu'il y avait le Français officiel mais dans les pièces de Molière vous trouvez les expressions Picard et langue Picarde dans le sens d'étranger et de langue étrangère.
Quand j'étais petit je visitais régulièrement des cousins lointains dans le Nord de la France.
Le patois était extrêmement fort, beaucoup plus fort que le ch'ti du film et c'était répandu dans tout le village.
Vous avez déjà parlé avec des pêcheurs Normands, Bretons ou Basque?
Les derniers 10 ans le Parisien commence à me taper sur les nerfs. Surtout les femmes commencent à étirer les sons à la fin des mots d'un air extrêmement affecté pour faire chique.
Sans le blocage et la purification de l'Acadèmie les Français auraient la même diversité que les Flamands mais sur des surfaces plus grandes, chez nous c'est, historiquement, par ville, en France se serait par région.

Charles Quint n'était certainement pas Flamand, ni d'origine, ni de choix politique. Comme beaucoup d'autres il trouvait la Flandre une très bonne vache à lait, la meilleure dans le fond.

Dire que les Flamands étaient dans le fond des bons tisserands et rien d'autre revient à dire que les Américains sont dans le fond les meilleurs électroniciens, l'impact des 2 industries était le même dans leur contexte historique.

@ Marcel

L'intégration des Européens d'origine chrétienne va infiniment mieux que tout le reste, il ne faut pas nier l'évidence qui crève les yeux svp.

Je suis d'accord qu'il y a de bons et de mauvais partout, mais la discussion n'est pas là, le problème majeur est l'incompréhension culturelle. Ce constat n'est pas le mien, mais le constat de mes amis Nord Africain, Africains noirs et Asiatiques qui viennent me visiter en Belgique et qui voient comment on se comporte. Ils sont tous d'accord que leurs populations ne comprennent pas notre société et qu'ils doivent penser que nous sommes des faibles.
Je ne vais pas faire un grand discours là-dessus mais quand vous sortez d'une société qui connait la loi de la rue et du plus fort, et que vous vous trouvez dans une société comme la nôtre vous vous croyez permis de faire tout ce qui était impossible de faire impunie chez vous. C'est cette différence énorme de culture de société qui est à l'origine des problèmes. En faisant rentrer un nombre illimité de ces gens le problème devient insolutionnable.

Écrit par : traveller | lundi, 15 mars 2010

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@Bxxl : c'est une fonction liée au type de blog. Blogspirit ne la propose pas, mais a de nombreux autres avantages, raison pour laquelle je l'ai choisi. Il faut dire que quand j'écris plus de sujets, c'est beaucoup plus clair pour tout le monde, mais en ce moment, avec le lancement de Walen Buiten, je n'ai pas suffisamment de temps pour écrire et répondre. Marcel Sel victime de son succès !

@Traveller : vous êtes incorrigible. C'est vous qui cherchiez à prouver que le néerlandais (ou le flamand) était une vieille langue et que la Flandre existait depuis avant la France. Pour ce qui est des écrits, vous trouverez des expressions picardes dans les pièces de Molière comme vous trouverez des expressions locales chez Daudet et chez Pagnol. Fouillez Simenon, et je ne suis pas sûr que vous ne trouviez pas quelque belgicisme. Lisez Walen Buiten, et vous trouverez même du néerlandais et du flamand. J'espère bien, moi, que la littérature va encore puiser sa jeunesse dans les langues régionales ! Quant au breton et au basque, je ne crois pas vous l'apprendre, mais ce n'est pas du français ! Enfin, quant à la purification de la langue et l'élection d'un patois au niveau de langue noble, tout le monde fait ça. Geert Bourgeois, en Flandre, est en train de tuer les dialectes en imposant une langue qui n'est pas exactement flamande (le néerlandais) et en interdisant les parlers locaux.

Sur Charles-Quint, vous êtes incorrigible. Il trouvait, disiez vous, la Flandre une très bonne vache à lait. Vous avez raison. Mais vous avez ressenti le besoin d'ajouter « la meilleure dans le fond ». Vous n'arrivez pas à arrêter de penser que la Flandre, ça a toujours été une patrie de « meilleurs » ?

Sur l'intégration, d'abord je n'ai jamais aimé ce mot qui ne veut rien dire. Pourquoi ne parlerait-on pas simplement d'adaptation ? Il s'agit au fond de s'adapter à nos lois (et non à nos coutumes). Les Européens s'adapteraient plus facilement ? Je n'en suis pas si sûr. La culture politique des Polonais d'avant 1989 (soviétisme) est beaucoup plus éloignée de la nôtre que celle des Turcs, par exemple (démocratie militariste). Mais admettons que l'islam rende l'adaptation plus difficile. Qu'est-ce que ça implique ? Simplement qu'il faut encourager les comportements positifs et ceux qui font l'effort de s'adapter (et non de « s'intégrer »). Vous me parlez de « loi de la rue » au Maroc, en Algérie, en Tunisie ou en Turquie ? Nous ne devons pas parler du même pays…

Quelle que fut l'immigration, elle a toujours été criminogène. Mon arrière-grand-père arrivé à Bruxelles venant de Flandre a eu affaire à une bande de violents racketteurs… flamands comme lui, mais encore plus pauvres, et moins honnêtes. La question n'est pas de savoir qui est plus ou moins criminogène, mais comment on gère la présence et l'arrivée d'étrangers. La Flandre fait un pas intelligent avec l'inburgering. C'est certainement un bon exemple à étudier et à appliquer ailleurs. Seulement, comme 40% de l'immigration atterrit à Bruxelles, c'est financièrement inimaginable. Enfin, comme on a confondu gestion de l'immigration et délit de sale gueule et qu'il y a aujourd'hui encore des policiers qui ne savent pas fermer leur clapet quand il faut, on est loin, très loin, d'avoir résolu le problème !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 15 mars 2010

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@ Marcel

Vous vous trompez gravement au sujet de la culture politique Polonaise pendant la période communiste.
Les Polonais n'acceptaient rien du tout du communisme, ils se sentaient occupés et opprimés. J'y étais des dizaines de fois pendant cette période et même les politiciens communistes me témoignaient en privé que c'était une situation impossible.

Si vous connaissez une meilleure vache à lait pour Charles Quint dites le moi, vous n'allez pas trouver. Les hommes d'affaires nobles Flamands étaient tellement intégrés à la cour de Madrid que les nobles Espagnols ont tout fait pour convaincre Filip II de les éliminer et de les chasser sous la couverture des lois religieuses, ce qui fût fait et ce qui a couté 300 ans de misère en Flandres et la richesse au pays le plus libre de l'Europe: la Hollande par l'émigration de l'élite Flamande.

Vous êtes contre le mot intégration, quelle pudeur!!! C'est le manque d'intégration dans notre culture qui crée les problèmes. Vous préférez adaptation? Cher ami, une adaptation aux circonstances est exactement ce que font les faits diveristes. Ils s'adaptent à notre attitude humanitaire et en profitent pour nous berner sans comprendre le pourquoi de notre attitude humanitaire. Ils s' adaptent cher ami, mais pas d'une façon très profitable pour notre population.
Une intégration pure et simple est requise, rien d'autre.

Écrit par : traveller | lundi, 15 mars 2010

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@ Marcel Sel

Vous ne connaissez pas les lois de la rue en Afrique du Nord et en Turquie?
Voici un article dans "Le Monde" de date récente. Et on parle ici des gens au sommet, alors les autres?

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2010/02/18/ghazi-mellouli-l-homme-qui-en-savait-trop_1307882_3212.html#xtor=AL-32280340

En Algérie c'est pire et chez les Berbers Marocains, la majorité de ceux qui viennent ici, c'est une catastrophe. Il ne faut pas me croire, allez y mais soyez prudent.
J'ai visité les champs pétroliers en Algérie en 4X4 et c'était une grave erreur.

Je ne vais pas parler du Pakistan où j'ai quand-même eu de nombreuses expériences et où se trouvent les pires esclavagistes du monde, malheureusement côtoyés par le corps diplomatique international, y compris les Belges.

Écrit par : traveller | lundi, 15 mars 2010

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Traveller : on n'a toujours pas trouvé le meurtrier de Julien Lahaut, les complicités de certains milieux stataux dans les Tueries du Brabant Wallon sont encore tenues secrètes. Personne ne sais pourquoi André Cools a été assassiné… Parlons encore d'un certain premier ministre suédois ou de l'un ou l'autre vétérinaire flamand. Croyez-moi, l'Europe a aussi ses meurtres d'État. On a même une très bonne culture dans ce domaine. De Lumumba à Kennedy, l'Occident sait très bien occire, mais c'est beaucoup plus net : on ne sait jamais qui a fait quoi (sauf un certain Mitterrand qui s'est fait piéger par un certain Rainbow Warrior). Ce que vous écrivez prouve par ailleurs que la rue n'est certes pas laissée à l'abandon des criminels en Tunisie ou en Lybie : on y est au contraire très surveillé.

J'aurais dû parler plutôt de la Roumanie, de l'Ukraine, de la Biélorussie. On peut être anticommuniste et ne pas comprendre l'économie de marché. Avant la chute du mur, j'ai rencontré des réfugiés anticommunistes, notamment un Roumain, qui ne comprenait rien à notre fonctionnement. un jour, au bout de 6 mois, il m'a dit. J'ai compris : ici, c'est un monde de loup. Il faut mordre l'autre avant d'être mordu. Puis, il a baissé les yeux. « Je n'y arriverai jamais » a-t-il dit. Pourtant, son français était parfait, il était catholique, et d'une intelligence remarquable. Je l'ai perdu de vue, mais j'ai l'impression qu'il est reparti.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 15 mars 2010

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@ marcel et traveller

je suis marié avec une espagnole et elle, ainsi que les autres espagnols que je connais, disent que Charles Quint était un flamand.... ils ne l'aiment pas vraiment parce qu'il a dépensé tout l'argent (ou l'or) que les espagnols ont volé en Amérique Latine...

vous saviez, Marcel, que le nom de la danse "flamenco" est lié à Charles Quint...il parrait que Charles Quint est venu en Espagne avec une bande de nobles flamands qui faisaient la fête et dépensaient tout l'argent... par après on a désigné la danse "flamenco" à cause de leurs comportements.. peut-être un urban legend, mais amusant quand même...

Écrit par : des | lundi, 15 mars 2010

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heureusement tout n'est pas triste, des vient de le démontrer, à Elsene non plus:


http://www.deredactie.be/cm/vrtnieuws/regio/brussel/100315_brusselvertaler

Écrit par : wanda | lundi, 15 mars 2010

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@ Traveller : pouvez-vous préciser ce que vous entendez par « intégration » ?

Sachant qu'il y a une limite à toute intégration : on ne peut pas changer sa couleur de peau, sauf à s'appeler Mickaël Jackson (et on a vu où cela mène). Hélas, avoir une autre apparence reste rédhibitoire pour certains. Rappelez-vous cet échevin noir SPA-Spirit (Wouter van Bellingen) qui ne pouvait pas célébrer certains mariages parce que les couples concernés refusaient d'être mariées par « un noir ».

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 15 mars 2010

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food for thought

http://opinie.deredactie.be/2010/03/13/geen-stuiver-voor-bhv/

Écrit par : wanda | lundi, 15 mars 2010

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vrai ou faux?
pour les visiteurs de droite, dont je ne fais pas parti (bien que M'sel soit convaincu de l'opposé)

(ADRESSE DU SITE EFFACE PAR LE CENSEUR SEL. JE N'ACCEPTE PAS DE LIENS VERS DES SITES EXTREMISTES, QU'IL SOIENT FASCISTES, NAZIS OU ISLAMISTES. Merci Wanda, à l'avenir de simplement indiquer que ce type de site existe. Je suis contre toute intervention d'une religion quelle qu'elle soit dans la législation belge et ce site (shariah for Belgium est aussi totalitaire que celui du Vlaams Belang. J'aurais cru que vous l'eussiez compris.)

Écrit par : wanda | lundi, 15 mars 2010

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@ Franck Pastor

L'intégration est simple:
On apprend la langue, les enfants vont à l'école et quand les enfants font qq chose qui n'est pas permis on les punit.
On n'attaque pas les institeur qui punissent les enfants ou les donnent des mauvais points.
On n'envoient pas les grands frères à l'école pour menacer les instituteurs. Ceci sont des méthodes de la rue.
On ne permet pas aux enfants de rester dehors jusqu'après minuit.
On controle les activités extra-légales et illégales de cres enfants et on les punit si nécessaire.
Les fils ne dictent pas la loi à leur mère et leur soeurs.
On n'applique ni vendetta ni meurtre d'honneur.
On respecte les lois du pays.

C'est un dèbut.

On ce qui concerne le mensonge de l'échevin, c'était cousu de fil rouge(socialiste). Les inscriptions des couples étaient fait au crayon et gommé après. Les seuls inscriptions en crayon jamais fait à Saint Nicolas. Si cette affaire était vraie, on aurait gommé les noms??? Non on aurait fait un procès aux couples en plein public.
C'est même trop ridicule pour perdre son temps avec cela. Personne ne se rappelait du nom ni de l'aspect physique des couples.
Le socialiste/maire de Saint-Nicolas était déjà trop trempé dans les "affaires" de versements à son journal de merde. Maintenant il jouait un coup de maître qui a fait rougir de honte toute la population de sa petite ville.

La couleur de la peau ne joue pas en Flandre,chaque équipe de foot a ces joueurs noirs adorés, ce qui joue c'est la criminalité.

Écrit par : traveller | lundi, 15 mars 2010

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@ Wanda

Ce vidéo sur la "Sharia" est typique. Ce type est l'exemple même de l'homme qui veut faire régner la rue.
Les imams Pakistanais, dont ce type est un exemple, son nom indique ses origines Pakistanaises, des mosquées de chaque rue sont des ignorants mal éduqués et mèlés à toutes les affaires criminelles du quartier.
Plusieurs chef de gang s'appellent mollah-un-tel. J'en ai connu personnellement.
La "Sharia" est très utile dans les disputes de famille, le père a tout les droits, la mère n'en a pas. Le père rafle les biens de la femme, hérités de ses parents, et fout ensuite sa femme à la porte pour la remplacer par une autre productrice de bébés, si possible aussi avec des biens et de l'argent.

Écrit par : traveller | lundi, 15 mars 2010

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@ Traveller : l'immense majorité des immigrés — celle qui n'intéresse pas les médias et ses faits divers — est donc déjà intégrée. Enfin, c'est un début, comme vous dites. C'est quoi la suite de l'intégration ?

Quant à l'affaire de Saint-Nicolas, j'aimerais avoir les sources de ce que vous affirmez, notamment cette histoire de crayon. Je n'en ai jamais entendu parler et pourtant j'avais suivi de près cette afffaire.

Quant à la couleur de peau qui ne joue pas en Flandre, je vous déconseille de sortir cela à quiconque s'est fait traiter de « macaque ».

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 15 mars 2010

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@Franck : il y a pas mal de racisme en Belgique, et ce n'est pas une exclusivité de la Flandre.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 15 mars 2010

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@ Franck Pastor

L'affaire du crayon est sortie de la bouche de l'inventeur même à la télévision Flamande, le maire de Saint Nicolas. Cela ne m'étonnerait pas que vous le trouviez sur les blogs d'infos.
Cher ami, "macaque" n'est pas Flamand et n'est jamais utilisé en Flandre. Vuile neger oui, occasionnellement quand il marque un but contre l'équipe de celui qui hurle. Mais là ce n'est pas la peau la cause, mais le but. Ils diraient aussi bien vuile Bruggeling etc. etc.

Écrit par : traveller | lundi, 15 mars 2010

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@ Franck Pastor

La preuve "du crayon" c'est qu'on n'a trouvé aucune trace de l'inscription des couples et les Flamands ont cherché, vous pouvez me croire. Le crayon est venu sur la table quand les questions sur l'identité des couples devenaient trop embarrassantes. En plus on n'a trouvé aucune inscription en crayon, tout était en stylo.

Écrit par : traveller | lundi, 15 mars 2010

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@ Traveller : « Makakken » est bien flamand, lui, et est bien trop souvent utilisé contre les Nord-Africains un peu trop basanés. Faites une petite recherche sur Google avec ce simple mot… Pour le crayon, je n'ai encore rien trouvé.

@ Marcel : bien sûr que non, ce n'est pas une exclusivité flamande. Ni belge, d'ailleurs. De là à dire, je cite, que la couleur de peau ne joue pas en Flandre…

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 15 mars 2010

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@ Franck Pastor

La majorité des points que j'ai mentionnés sont respectée par les immigrés à part les fils qui ne peuvent pas dicter leur mères ou leur soeurs. Là c'est 100% le contraire chez les Maghrébins et les Turques. Les uns le font d'une façon plus ou moins polie, les autres....

Écrit par : traveller | lundi, 15 mars 2010

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Il faut en finir ! Trop is te veel ! Uccle cette fois ! Une Dame qui vivait depuis 2 ans à Uccle chez son ami s’en sépare … ses enfants sont dans une crèche à Uccle, donc tout naturellement elle veut acheter une maison dans cette commune …

Non ! Niet ! Nein ! Nee ! Elle n’a pas d’attaches suffisantes dans la commune ! Cela suffit !

Il faut agir, il faut une levée de boucliers (en association avec la police et les pompiers) lors de la présidence Belge de l’Europe il faut que le monde entier voie ce qui se passe dans la commune du « Président » de l’Europe… La Flandre ne peut pas continuer à nous étouffer ainsi en silence, il faut faire de l’année de la présidence Belge une vitrine de ce qui se passe réellement en Belgique, il FAUT, absolument réagir à ce moment car c’est le seul qui donnera sa visibilité. Les Francophones ne peuvent pas continuer à se plaindre mollement il faut un coup d’éclat qui marque… Je ne fais partie d’aucun mouvement, je ne sais même pas s’il en existe, mais si oui, bon dieu ! Saisissez l’opportunité c’est notre dernière chance !

Écrit par : Cassandre | mardi, 16 mars 2010

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S’il vous plaît, à tous les francophones révoltés, pourriez-vous poster le précédent message sur tous les Blogs Francophones que vous connaissez ? Je suis inapte, je n’arrive même pas à poster sur francophone de BXL (je n’arrive pas à déchiffre leurs lettres code) merci, il faut en finir avec ces gens là ils nus tuent

Écrit par : Cassandre | mardi, 16 mars 2010

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@Cassandre

Rebel without a cause :)

Je ne sais pas de quoi vous vous agitez, mais comme Uccle fait partie du region Bruxelloise, c'est certainement pas l'application du decret 'Wonen in eigen streek'

Écrit par : Lieven | mardi, 16 mars 2010

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Cassandre, vous avez confondu Uccle et Rhode-Saint-Genèse. C'est dans cette dernière commune que cela s'est passé.

Dans ce cas, c'est d'autant plus révélateur que la maison concernée était en zone d'habitat, et non pas en « woninguitbreidingsgebied », comme le prévoit le décret.

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 16 mars 2010

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@ Lieven : lisez ceci : http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2010-03-16/une-rhodienne-interdite-de-propriete-a-rhode-758907.shtml

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 16 mars 2010

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Franck vous avez peut-être raison, c’est en quelque sorte chez moi, cela m’a rendue folle ! Imaginez-vous que mon grand père maternel est de là (flamand pauvre, lui et toute sa famille ont été entretenus de longues années, par ma famille maternelle riche, lui au moins en fut reconnaissant !) Je veux que ça cesse, c’est intolérable il faut qu’ils arrêtent la.

Écrit par : Cassandre | mardi, 16 mars 2010

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@ Traveller : c'est vrai que c'est un problème dans pas mal de familles maghrébines. Mais pas dans celles que je fréquente, même si elles-mêmes connaissent le problème de près. Ne généralisez pas quand même.

Dans ma propre famille, c'était un problème jusqu'à (y compris) la génération de mes parents… Ce n'est donc pas si vieux dans notre « belle » civilisation occidentale.

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 16 mars 2010

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Zout, pourriez-vous me rendre service et transmettre l’article dont Franck donne le lien à JQM ? S’il vous plaît, vous savez les efforts surhumains que j’ai a faire pour accèder à votre blog , n’est-ce pas ? Merci

Écrit par : Cassandre | mardi, 16 mars 2010

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Il y a deja trop de francophones a Sint-Genesius-Rode alors c'est une tres bonne decision.

Écrit par : Lieven | mardi, 16 mars 2010

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Pour les francophones qui ne sont pas de cette région, sachez que Uccle, Rh st genèse Alsemberg et du coup Beersel aussi ,sont limitrophe et s’interpénètrent, aussi, je ne saurais trop vous conseiller de ne pas faire comme moi (j’en ai des remords, vous ne pouvez pas savoir !) n’achetez, jamais, jamais, de meubles chez Vastiau –Godeau il y en a d’aussi beau chez Ikea (ils y en a pas mal en Wallonie) il faut cesser de faire appel à leur raison ou à leur cœur, ils n’en ont pas ! Mais leur portefeuille, là, ils sont hypersensibles il faut les toucher ou cela fait mal ce n’est après tout pas si grave, pour les denrées courantes de lire les étiquettes.

Écrit par : Cassandre | mardi, 16 mars 2010

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@ Wanda : vous avez raison, c'est scandaleux. Et pour ce problème de logement à Rhode ?

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 16 mars 2010

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L'article du Soir sur ce problème de logement : http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2010-03-16/une-rhodienne-interdite-de-propriete-a-rhode-758907.shtml

Où l'on voit que la dame suit des cours de néerlandais et fait en sorte que sa fille l'apprenne. Elle en est donc justement récompensée.

« Je fais tout pour m’intégrer en Flandre !, lance Mme Philippart de Foy, les Flamands veulent que nos enfants apprennent le néerlandais mais ils nous privent des moyens d’y accéder ! ».

J'espère qu'elle poursuivra cette décision en justice. Cette maison-là est située en zone d'habitat, et non en zone d'extension, condition d'application du décret.

Cette Flandre-là donne la nausée.

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 16 mars 2010

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"Cette Flandre-là" dites-vous.
Question, depuis la sortie de cet info, un parti politique flamand a-t-il pris l'initiative de dire "stop, cela ne va pas, ce décret n'es pas bon, on s'est trompé, on arrête ça"?

Je pense que non et que ce ne sera pas plus le cas les jours prochains.

Vous cristalisez "cette Flandre-là", mais l'expression sousentend qu'il existe une autre Flandre... Je veux bien le croire, mais je constate qu'elle n'est représentée par aucun parti politique.

Écrit par : Bxxl | mardi, 16 mars 2010

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Franck, un peu de respect de soi-même devrait empêcher tout francophone de chercher à s’intégrer à ces gens là, ne pas parler leur langue évite de devoir comprendre leurs insanités. La seule attitude convenable et intelligente, face à eux est de leur tourner le dos et de faire ce qu’il faut pour ne plus à avoir à faire à eux…J’en suis, pour ma part, depuis ce matin à ne plus oser répondre à un Flamand de peur que mes mots reflètent trop bien ma pensée…

Réfléchissez au mot intégrer, cela signifie en bon français : essayer de faire partie du même corps, qui voudrait faire partie de ce corps pourri, au point de rejeter tout ce qui ne lui ressemble pas ? Depuis mon dernier post, je ne lis que le plus bas racisme sur ce blog, il faut en finir, vite car leur pourriture pourrait nous atteindre… La pitié que j’avais pour cette dame, se trouve amoindrie depuis que je sais qu’elle essayait de s’intégrer.

J’attends les bonnes raisons que vont trouver nos bons Flamands, pour cet acte de courage, au fait, je reviens sur ce que je pensais auparavant, ils sont haïssables, ils savent tellement bien s’y prendre pour se faire haïr, cette habileté mérite sa juste récompense …

Écrit par : Cassandre | mardi, 16 mars 2010

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@ Franck Pastor

L'histoire du crayon de Saint-Nicolas ?
Il n'y a pas de preuve, en effet.
Les nom des "trois couples Flamands" qui auraient refusé d'être marié par un échevin "noir", on ne les trouve nulle part. Donc, aucun preuve de leur histoire non plus. Il n'y a qu"un (1) témoin. Le fonctionnaire qui ne se souvient pas les noms ...
La justice a voulu commencer une procédure, mais, ... l'échevin Wouter Van Bellegem (Spirit) lui-même les a arrêtée... quand-même bizarre. Pourquoi ??
Il y a deux versions alternatives ;
1. parmi les 3 couples, il y avait un couple Turc ..... un peu gênant, le racisme 'allochtone'
2. la famille de Van Bellegem était "noir" pendant la guerre ; son grand-oncle était le fameux "kasseilegger van de Vlaamse Beweging" ... Amedee Verbruggen. Donc les couples auraient refusé d'être marié par "un noir", noir pas à cause de son peau, mais à cause de sa famille "flamingante".

Urban legends ?

note :le mot 'makkak' vient de 'makaak', un singe. En effet, un mot 'Anversois' utilisé par certains individus, à Anvers, vis-à-vis certains magébiens. Hors d'Anvers, probablement peu connu.

Écrit par : amaai! | mardi, 16 mars 2010

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@Franck Pastor.

Je ne suis pas très chaud pour la décret "wonen in eigen streek"... mais pour crier au racisme à chaque fois qu'un franco en est victime me semble exagéré.

Si Alexia Philippart de Foy s'appelait Magrietje Vaneigens est venait de Scherpenheuvel le CDH n'en parlerait pas. Je propose que tous les francophones qui se font verbaliser sur les routes de flandre crient au racisme...
Des flamands aussi se sont vu annuler un achat, sans que cela fasse le moindre bruit.

Cela dit je trouve que le décret mérite au moins d'être amendé et objectivé.

Écrit par : wanda | mardi, 16 mars 2010

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@ amaai : si cela est avéré, il y a la parole de Wouter Van Bellingen (non pas Bellegem) contre les autres. Il y a quand même quelque chose d'étrange dans cette histoire : si ces couples ont refusé d'être mariés, pourquoi y aurait-il trace de leur noms dans les registres, en fait ?

@ wanda : en fait la question est : Si Alexia Philippart de Foy s'appelait Magrietje Vaneigens, n'aurait-elle pas eu cette maison ? En effet, la différence avec les autres cas déjà relevés (où il y avait effectivement des Flamands qui se sont vu refuser l'achat d'une maison), c'est qu'ici cette maison est en zone habitable. Qu'est-ce qui a donc poussé la Province à prendre une décision manifestement illégale et à refuser le droit d'achat ? La conclusion qu'on en tire est peut-être trop rapide, mais on ne peut s'empêcher d'y penser.

Il y a quelque chose de bizarre dans cette affaire, c'est tellement absurde qu'à mon avis on n'a pas fini d'en entendre parler.

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 16 mars 2010

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@ amaai: oubliez ma question sur les registres, elle n'a pas de sens.

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 16 mars 2010

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@Franck pastor;

Je crois que je suis d'accord avec vous, c'est affaire est un peu trop... Le soir ne le met plus sur sa page principale...wait and see

Écrit par : wanda | mardi, 16 mars 2010

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En fait ce n'est pas tant le nom de la personne qui veut acheter une maison ici ou là, c'est que les règles ne sont pas claires du tout.
Alexia Philippart habitait depuis 4 ans dans la commune, sa fille y est mise à la crèche, son (ex-mari) y habite, elle apprend le néerlandais.
Il y a tout lieu de penser que si elle avait été d'origine flamande, elle aurait eu accès à la propriété.

Ce décret flamand est une absurdité et le pire c'est que le politique flamand ne s'en rend même pas compte.
Selon ce que je sais : il faut des attaches dans la commune, ou y avoir un travail ou y résider de puis X années....

Je travaillais à Charleroi, mon mari à Namur, donc dans le sens de la loi, nous aurions du habiter soit Charleroi soit Namur. Hélas pour nous primo nous n'aimons ni l'un ni l'autre vivre en ville, de plus aucune attache familiales dans ces deux villes. Moi, originaire d'un petit village où il n'y a aucun emploi, il a bien fallu se débrouiller, mon mari orginaire du Calvados, vous imaginez la difficulté pour le lien familial ?????

On a opté pour un choix entre les deux mais plus favorables pour moi mais pas de lien familial pour autant Ensuite, mon mari est parti travailler à Bruxelles et moi j'ai été mutée à Bruxelles aussi..... donc selon l'esprit de la loi "wonen in eigen streek", qu'est-ce que nous devions faire ? Pour corser le tout mon fils était à l'écoe d'agriculture de Ciney (il n'y en a que 2 en wallonie)
Non franchement, à l'époque de la mobilité, de l'ouverture des frontières, je pense vraiment que c'est surtout pour éviter la tâche d'huile francophone autour de Bruxelles, l'histoire de la flambée de l'immobilier n'est qu'un excuse. Car cela se passe partout. Actuellement, je ne serais plus dans la capacité d'acheter ma propre maison si elle était en vente
Ah, ils peuvent toujours (les flamands) faire de belles pub pour qu'on achète leurs maisons ou appart à la côte.....
Si je me souviens bien, l'an dernier, la saison n'a pas été à la hauteur car la côte belge (vlaamse kust) est boudée, à qui vont-ils vendre leurs projets ?????
Tant et si bien qu'il y a un petit (mais très petit) mouvement en arrière voulant faire de la promotion pour le touriste.
Pour moi, ils peuvent continuer la pub, je vais chez les cht'is, les normands, et dans le sud de la France.

Je connais aussi pas mal de flamands installés en wallonie depuis de nombreuses années et certains se plaignent des problèmes qu'ils rencontrent avec leur famille restée dans le plat pays. Hormis quelques exceptions, la plupart se sont intégrés (à noter que leurs enfants ne sont pas des lumières au cours de néerlandais).
Mais ils sont mal considérés par leur famille restée en flandre notamment par ce qu'ils vivent chez un peuple de paresseux (sic)
Ils se rendent compte de la radicalisation de la flandre profonde et ça donne les résultats électoraux qu'on connait.
Et si des flamands ne sont pas content du décret qui les empêchent d'habiter où ils veulent, qu'ils aillent en recours contre ce dernier, eux ont la possibilité de le faire devant une cour flamande. Un francophone n'aura pas cette possibilité car elle sera rejetée, le francophone devra aller beaucoup plus loin.

Il en faut beaucoup pour énerver les francophones, mais c'est comme les ardennais, quand ça déborde, ça peut aller très loin et plus de retour en arrière possible. Il me semble que c'est bien un francophone qui a ourdi la révolte contre les hollandais ?
Ah que je maudis Talleyrand !!!!

@Amaai

Macaque se dit aussi en français, cela signifie aussi "singe" mais jusqu'à présent je n'ai entendu ce mot insultant chez les francophones (belge ou français) que de la part de membres de l'extrême droite ou de personnes racistes. Au fait, macaque est un mot qui provient du portugais.... et c'est bien une certaine espèce de singe.

Écrit par : pmf | mardi, 16 mars 2010

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@ Franck Pastor

L'oncle de Wouter van Bellingen était vétéran de 1914-1918, et pendant l'autre guerre ...membre du VNV.

Wouter Van Bellingen raconte avec plaisir que pour l'oncle - mort en 1980 quand il avait 90 ans - lui il était parmi les neveus et nièces le "favori".

Drôle de ville, Sint-Niklaas, où les noires de la guerre aiment les vrais noires, où des couples qui refusent de se marier disparaissent, et où certains politiciens protestent mais ne font rien contre le racisme de leur citoyens, où on accuse mais ne sait rien prouver. Et où on oublie des noms vraiment très rapidement...c

Marcel, tu peux nous aider ?

Écrit par : amaai! | mardi, 16 mars 2010

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@amaai : je n'ai pas suivi l'affaire. J'ai juste lu que des gens avaient refusé que Van Bellingen les marie. Je n'en ai pas franchement tenu compte, parce qu'il me semble que ça aurait pu arriver n'importe où. Si c'est vrai, c'est évidemment dégoûtant. Le racisme est dégoûtant partout. Et justement, il est partout. Traveller, vous devriez arrêter de faire croire que seuls les Anversois utiliseraient le mot Makak pour des Nord-Africains. Et, oui, il est utilisé aussi à Bruxelles et en Wallonie. Comme je le disais, le racisme populaire, ça existe absolument partout. Oui, il y a des Turcs racistes autant que des Wallons racistes, des Bruxellois ou des Flamands racistes. En fait, le début du racisme, c'est de considérer que nous ne sommes pas tous semblables. Et c'est exactement pour ça que la seule façon d'aborder le sujet est de considérer par défaut une égalité universelle. La culture modifie le comportement de l'homme, mais de race, je ne vois point. Entre un « noir » et un « blanc », il y a absolument toutes les nuances de rose et de gris, et de mélange des deux, qui fait que si on était un petit peu précis, on pourrait concevoir sur terre autant de races qu'il y a de gens. Je suis donc aussi proche d'un Flamand ou d'un Wallon que d'un Bantou ou d'un Aborigène. Les différences ne sont que culturelles (langue incluse). Et il n'y a pas de supériorité d'une culture sur une autre, pas même de la culture flamande sur la culture wallonne ni, évidemment de la culture française sur la culture flamande, ni encore de la culture chrétienne sur la culture musulmane. A l'arrivée, il y a aussi la culture familiale, qui diffère d'une famille à l'autre, et l'on pourrait, en poussant un peu, arriver à la conclusion qu'il y a autant de cultures que d'individus, ce qui ne nous aide pas, à nouveau, à concevoir des grands courants. Il y a probablement plus en commun entre Verhofstad et De Gaulle qu'entre le premier et De Wever, ou le second et Bousquet.

Donc, moi, amaai, si vous trouvez le racisme dégoûtant et que vous trouvez insupportable l'exclusion des gens pour leur couleur de peau, leur culture, leur religion ou leur langue, on se ressemble en fait beaucoup.

Is deze werktuig bevredigend geweest ?

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 16 mars 2010

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@ Marcel Sel

Qu'est-ce que j'ai encore fait avec ces pauvres "makak" d'Anvers? Je n'ai rien dit des ANVERSOIS!!!
Plus grave est la remarque des cultures. Alors la chapeau....
Donc pour vous ce n'est pas du tout clair que la culture Judéo-Chrétienne-Gréco-Romaine soit supérieure aux autres???
Le berceau des droits de l'homme, des libertés humaines, du socialisme(cela au moins doit vous réjouir), de l'économie qui fonctionne mieux que toutes les autres á moins qu'ils nous copient, tout cela ne vaut rien comme preuve???

Quelle est la culture qui soit arrivée au dixiéme de cela?

Verhofstadt et De Gaulle, mama mia, comparer un mollusque á un véritable géant politique avec un charactére de fer.

Écrit par : traveller | mercredi, 17 mars 2010

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franchement, ça ne me dérange pas de partager mes orignines ADN mitochondriales (sorry pour l'orthographe) avec les africains mais avec Traveller, franchement j'espère que ce sont des gènes qui sont restées et se sont aglomérées ailleurs.

Écrit par : pmf | mercredi, 17 mars 2010

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@Traveller : déjà, je ne comprends pas qu'on ose accoler « judéo » à chrétien, pour deux raisons : 1. cette soi-disant culture qui n'a cessé de persécuter les Juifs devrait au moins éviter de se réclamer d'un héritage juif ; 2. Jésus étant juif, en quoi le « judéo » serait-il utile ? 3. Les Romains ayant persécuté les chrétiens, quel rapport entre les deux ? La civilisation dite chrétienne est à l'opposé de l'impérialisme romain (en principe, mais les faits, c'est autre chose). 4. Qu'avons-nous donc de « grec », sinon la philosophie, l'astronomie, l'alchimie et les mathématiques, en quoi les Grecs ont été très largement inspirés par les Perses (déjà persans à l'époque), les Babyloniens (déjà proto-arabes à l'époque), les Egyptiens (déjà cousins des Berbères à l'époque), sachant par ailleurs que notre « culture chrétienne » était si obscurantiste qu'il a fallu que des Arabes, des Maures, des Berbères et des Juifs nous apportent les savoirs grecs et romains que, grâce à la brutalité d'une église avide de pouvoir et de tribus avides de royauté, l'Occident sublissime avait complètement oublié.

Traveller, penser qu'une culture est supérieure à une autre, c'est exactement le début de l'oppression. On a vu au Viêt-Nam, en Irak, et sur bien d'autres théâtres de guerres coloniales ce que notre soi-disant culture supérieure a apporté aux autres cultures : juste la destruction et la mort au seul bénéfice de notre sacro-sainte économie.

Bien sûr, les exemples nord-africains pourraient donner à penser que ce n'est pas notre culture qui a opprimé ces gens, mais eux-mêmes. Les Tigres d'Asie, les Chinois, les Thaïs, les Vietsnamiens, nous prouvent chaque jour le contraire.

Penser que « notre » culture est supérieure aux autres, c'est de l'impérialisme, et poussé à l'extrême, demandez à Verhofstad.

« Il y a deux sortes de Français. Ceux qui pensent qu'il y a deux sortes de Français, et les autres, dont je suis. » De Gaulle. Mais ça aurait pu être Verhofstad.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 17 mars 2010

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@ Marcel Sel

[NOTE DE MARCEL SEL : je ne cautionne pas l'expression de la supériorité culturelle européenne qui de mon point de vue est une forme de mépris envers les autres cultures, et donc de racisme (mais je n'impose pas ce point de vue, bien sûr). Je laisse donc à Traveller la liberté de s'exprimer tout en désapprouvant, parce que cette opinion impérialiste est visiblement plus répandue qu'on ne le pense. Je ne cautionne bien sûr pas les attaques personnelle contre Verhofstad]

Je ne demanderais jamais quoi que ce soit à Verhofstad. Ce type a inventé le mensonge et n'a jamais écrit les essays et livres sortis sous son nom.
La culture maintenant.
J'ai cherché en vain la "culture" Arabe, j'ai bien trouvé la culture Perse, magnifique, Indienne, très ancienne, Chinoise, magnifique, mais rien d'Arabe. Oui, ils ont copier les autres à mort. Ce qu'ils appellent aujourd'hui la culture "musulmane" est simplement en grosse partie une culture copiée des Perses et des Turques.
Mais tout cesq cultures ci-dessus n'ont aboutit à aucun avantage pour leurs peuples, tout était basé sur la dictature du chef, sans exception. Les droits de l'homme? Connait pas.
La culture Judéo-Chrétienne est belle et bien la suite de la culture Juive, continué par les Chrétiens.
Les Chrétiens ont développé l'Europe comme seul genre de société vivable pour tout le monde.
Evidemment, dès que le Marxisme a montré le chemin de la dictature d'état sous le nom de "démocratie populaire", le Stalinisme et le nazisme ont trouvé cela merveilleux.
Ce sont les vrais démocraties Chrétiennes des E.U., l'Angleterre et l'Europe occupé
qui se sont battus pour la liberté.
Les réalisations de la culture Européenne, sortie des 4 grandes influences de son histoire spirituelle, sont trop claires et ne peuvent pas être niées. Il n'y a aucune autre culture qui vient à ces chevilles.

Marcel, je sais que cela fait mal mais c'est la simple vérité. Dire que c'est de l'impérialisme est idiot, vous mélangez continuellement culture et politique. Et dire que Verhofstadt est un homme d'envergure est sort d'une maladie des yeux.

Écrit par : traveller | mercredi, 17 mars 2010

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J'aimerais bien pour ma part voyager dans le temps et me retrouver dans l'émirat de Cordoue, où coexistaient les trois religions monothéistes. Voir la mosquée de Cordoue avant qu'elle ne soit massacrée sous Charles Quint. http://fr.wikipedia.org/wiki/Cordoue

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 17 mars 2010

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@ Franck Pastor

Après qq centaines d'années de guerre civile vous êtes étonné qu'ils n' aimaient pas les musulmans?
En plus ces fameuses constructions "Maures" sont de parfaites copies des constructions Perses, mais ils n'atteignent jamais la finesse Perse.

Pendant votre voyage dans le temps visitez aussi l'Alexandrie quand ils brulaient la plus grande et plus complète bibliothèque de l'antiquité, parfait exemple de transfert de culture vers l'au-delà.

Écrit par : traveller | mercredi, 17 mars 2010

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C'est fascinant, votre propension à l'amalgame, Traveller : mettre dans le même sac l'émirat de Cordoue avec ses trois religions, et ceux qui ont brûlé la bibliothèque d'Alexandrie, faut le faire.

Cette mosquée de Cordoue, avec ses doubles arcades en enfilade (idée originale à l'époque, © Al-Andalus ;-)), a servi de modèle à beaucoup d'autres bâtiments religieux de par le monde.

Après la transformation (sur son ordre) de cette mosquée en cathédrale, Charles Quint l'a amèrement regretté, en disant : « Vous avez détruit ce qui était unique au monde pour faire ce que tout le monde fait. ».

Enfin, il en reste suffisamment pour pouvoir imaginer ce qu'elle fût.

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 17 mars 2010

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@ franck et les autres

i encourage you to read the latest report on Human Development in the Arab World.. it constitutes sad reading material....

http://www.arab-hdr.org/publications/contents/2009/execsummary-e.pdf

Écrit par : des | mercredi, 17 mars 2010

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Des, je suis déjà au courant. Mon propos est justement de montrer si le monde arabe actuel n'est vraiment pas brillant, il l'a bien été dans le passé.

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 17 mars 2010

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@Des : en plus, ce sont des intellectuels arabes qui critiquent les systèmes en place. Par ailleurs, la post-colonisation et l'exécrable gestion de la fondation de l'État d'Israël par la soi-disant culture judéo-chrétienne-romaine-grecque qui considère le monde comme sa possession virtuelle, sont je pense des circonstances qui expliquent très largement comment les Arabes, et les musulmans, en sont arrivés, petit-à-petit, à cette fuite en avant, certainement pas générale, entre une misère politique et géopolitique et un très solide ancrage religieux dans les nations les plus riches (Arabie saoudite, Koweit, etc.) En fait, si le pétrole avait jailli au Maroc plutôt que chez Saoud, il n'y aurait pas de femmes voilées dans nos rues et pas de salafistes dans nos mosquées.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 17 mars 2010

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[COMMENTAIRE DU CENSEUR SEL : dans ce commentaire, Traveller donne l'impression que les Arabes sont par nature incapables de culture, ce qui pourrait être pris pour de l'arabophobie. J'espère qu'il n'en est rien, et je me désolidarise évidemment du contenu qui suit.]

@ Franck Pastor

C'est la que vous vous trompez, la brillance du monde Arabe est un mirage, cela n'a jamais existé.
Les Ottomans ont hérité la culture Byzantyne, une des plus raffinées de l'histoire et ils l'ont très faiblement continuée, voyez pour cela ce qu'ils ont fait de l'Aya Sofia.
Pour le reste ils ont détruit Constantinople.
L'émirat de Cordoba et ces "réalisations" sont très faibles vis-à-vis des cathédrales Flamandes et Françaises, constructions autochtones originales et collectives de toute la population sans être des copies de concepts Perses et Indiens.
Si vous voulez une vraie perle originale de la culture indo-musulmane regardez le Taj Mahal. Cette construction est une des merveilles du monde, originale et magnifique, mais sorti de la culture Perse, c'étaient d'ailleurs des architectes Perses qui étaient invités par Shah Jehan.
La soit-disante culture des "scientifiques Arabes" est un mythe, déjà maintes fois détruit par des historiens. Le transfert de la science Grèque était le travail des moines catholiques pendant le Moyen Age. C'est le travail de ces moines solitaires dans des dizaines de cloîtres dispersés dans toute l'Europe qui a sauf-gardé la science des scientifiques Grecs. Il y a bien eu des scientifiques Perses qui ont contribué à la science, mais pas d'Arabes. Les "Arabes" dont toujours question étaient toujours d'origine Perse.

Écrit par : traveller | mercredi, 17 mars 2010

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@ Marcel Sel

La culture Européenne n'est pas supérieure aux autres???
Alors donnez moi la culture comparable qui est arrivée au même résultat des droits de l'homme, libertés individuelles et bien-être économique, sans copier les Européens comme les Japonais ont fait sous la contrainte de McArthur???

J'attends votre réponse anti-impérialiste avec impatience.

Dire que je fais des propos impérialistes parce que je dis seulement la vérité est quand-même fort.

Écrit par : traveller | mercredi, 17 mars 2010

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@Traveller : deux exemples contraires : 1. La Shoah, preuve de l'effroyable capacité sanguinaire de la culture judéo-chrétienne-romaine-gracque-germanique.
2. La preuve de ce que la Shoah n'est que l'aboutissement d'une longue haine organisée : La première croisade, dont les héros ont commencé par assassiner tous les Juifs de Mayence, puis tous les Juifs de Worms, jusqu'à arriver à Jerusalem, où ils auraient passé tous les hommes juifs par les armes, puis enfermé les femmes et les enfants dans une synagogue à laquelle ils ont mis le feu. Une pratique qui rappelle étrangement celles des SS en Ukraine et en en Russie. Ajoutons à cela le colonialisme, les massacres d'Indiens, de Congolais, d'Arabes, de Chinois, etc. L'Europe, avant de cibler les Turcs, ferait bien de travailler un peu à ses pulsions génocidaires. La plupart des cultures qui ont disparu dans le monde ont été liquidées par la soi-disant sublime culture européenne.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 17 mars 2010

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@ Marcel Sel

La Shoah est l'abandon de la culture judéo-Chrétienne par un fou sanguinaire germanique. Rien dans la chrétienneté, ni dans la culture, ni dans la législation Européenne ordonne le génocide ethnique. C'est l'abandon de cette culture qui provoque ces résultats extrémistes, comparable aux excess des autres cultures, Huns, Mongoles, Moghuls, Ottomans, Zulu, Maya, Aztèque.
Les croisades étaient la réaction contre la destruction de Constantinople avec la liquidation de la population entière.
En même temps les papes et rois de ce temps là ont fait primer leur cupidité, malheureusement.
Mais sans les massacres de Constantinople les croisades n'auraient pas eu lieu.
L'histoire des juifs est de nouveau lié à la cupidité des rois qui avaient emprunté de l'argent chez les juifs pour financer leurs guerres de succession et qui voyaient là un moyen de ne pas payer leurs dettes.
Mais vous n'avez pas répondu à ma question et vous le savez.

Écrit par : traveller | mercredi, 17 mars 2010

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@ Traveller : les Arabes n'ont pas attendu les moines catholiques pour faire le profit de la science grecque. Vous n'avez pas l'air d'avoir entendu parler d'Averroès ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Averroès ), par exemple, un Cordouan, dont les travaux ont eu un grand retentissement dans l'Europe cultivée de l'époque. Ni de Maïmonide, juif arabe ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Moïse_Maïmonide ), encore un Cordouan, grand médecin.

Avez-vous déjà visité ou non cette fameuse Mosquée de Cordoue avant de la juger ? Je vous ai déjà dit ce qu'elle avait d'original. Ai-je parlé de ses couleurs, perspectives, colonnes, dorures… Votre raisonnement semble être qu'elle est arabe, donc méprisable. Je regrette pour vous, mais elle n'a absolument pas à rougir à côté des cathédrales, de Paris, Chartres ou Tournai, dont l'Europe a bon lieu d'être fière en effet. Mais la cathédrale de Cordoue qui a été incluse de force dans la Mosquée, personne ne viendra à Cordoue pour la voir. Devinez ce que des gens du monde entier viennent voir en fait ?

Toute civilisation emprunte au passé. C'est signe d'ouverture d'esprit si les savants arabes de l'époque ont pu faire leur profit de la sagesse indienne ou perse. Les intégristes, eux, trouveront toujours un moyen de la rejeter.

Et vous parlez de Constantinople. Vous parlez des circonstances de sa ruine, alors n'oubliez pas NON PLUS le sac de la ville par les Croisés en 1204, où tant de trésors de la littérature gréco-romaine furent jetés à la mer.

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 17 mars 2010

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@ franck

je suis un peu perdu... sur ce site on dit toujours qu'il faut pas revenir sur le passé (dans le cas des flamands, il y a 100 ans), mais vous sortez maintenant les histoires d'il y a 1000 ans... à quoi ça sert?

est-ce que les Arabes avaient une culture phénoménale il y a 1000 ans? oui! Est-ce que c'est un échec total maintenant? double oui!

Écrit par : des | mercredi, 17 mars 2010

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@ Des : où est la contradiction ? Ce n'est pas parce que je dis et redis que la civilisation cordouane était magnifique que j'approuve les extrémistes salafistes d'aujourd'hui. Ce n'est pas parce que les Flamands subissaient des discriminations il y a 100 ans qu'ils doivent se sentir discriminés comme alors.

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 17 mars 2010

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@ Franck Pastor

Chaque fois qu' on me parle de culture Arabe Averroês est sorti, cela ne manque jamais.
C'est vrai, il y avaient des juifs qui parlaient Arabe et qui étaient des hommes de science, MAIS ILS N'ETAIENT PAS ARABES.
Fez était une ville juive pratiquement avec une culture juive très avancée. Ils étaient convertis de force et cette communauté assez spéciale existe aujourd'hui comme école religieuse musulmane. Il y a encore d'autres exemples dans le même sens.

En tout et pour tout une collection assez maigre en comparaison avec des centaines de milliers de scientifiques Européens.

Au sujet de Cordoba et des arts "Islamiques" j'avais plusieurs fois des discussions avec les gens de Sotheby et Christie's. Je leur demandais pourquoi ils appelaient ces arts Perses et Ottomans des arts Islamiques?
Réponse: c'est la seule manière de faire payer les Emiratis et Saudiens des fortunes pour l'art Islamique.
Oui j'étais à Cordoba et oui c'est beau, mais cela ne me renverse pas. Je suis renversé par le Taj Mahal, l'Acropole, Magnus Lepta, Sabratha, Angkor Vath, les centaines de temples hindus, surtout dans le Sud de l'Inde, Persepolis, etc. etc.

Écrit par : traveller | mercredi, 17 mars 2010

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Quelques noms supplémentaires d'« Andalous » éminents en science : http://en.wikipedia.org/wiki/Al-Jayyani
http://en.wikipedia.org/wiki/Ibn_Al-Baitar
http://en.wikipedia.org/wiki/Al-Zahrawi

Il faudrait que vous me justifiez cette affirmation gratuite : « En tout et pour tout une collection assez maigre en comparaison avec des centaines de milliers de scientifiques Européens. ». Si vous parlez du Moyen âge, c'est peut-être bien l'inverse.

Au passage, j'aimerais savoir la définition que vous attachez à « Arabe ». Pour moi c'est quelqu'un se revendiquant de langue et culture arabe, et cela ne dépend pas de la religion. Donc, oui, Maïmonide était arabe. Outre les Arabes juifs autrefois florissants, on trouve encore beaucoup d'Arabes chrétiens au Liban, en Syrie, en Israël/Palestine.

Arrêtez les amalgames. Oui, l'extrémisme religieux est dangereux et haïssable, en particulier l'extrémisme islamique actuel. Mais non, une majorité d'arabes ne se reconnaît pas dans cet extrémisme. De même que la plupart des Flamands ne se retrouve pas dans leur politiciens actuels, comme vous l'affirmez. Et oui, la civilisation arabe correspondant à l'âge d'or des Ommeyades étaient brillante.

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 17 mars 2010

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@Traveller : je ne vous réponds pas parce que je suis à 100% d'accord avec Franck Pastor. Je ne vais quand même pas doubler tout ce qu'il écrit à juste titre.

Si Cordoue ne vous souffle pas, vous avez peut-être un préjugé anti-arabe ?

Quant à « notre » civilisation, relisez Le Nom de la Rose pour voir comme elle était encore ténébreuse au XVIIe ou XVIIIe siècle, relisez les procès de l'inquisition pour voir comme l'Église a pu freiner l'évolution des libertés, refaites le compte de deux-mille ans de massacres, guerres, génocides, ethnocides, culturocides au nom de l'Occident ou de la Chrétienté avant de parler de brillance, d'intelligence, de liberté. Et voyez que vous ne puiserez d'intelligence, le lumière, de liberté, justement, dans le seul anticléricalisme des Voltaire, dans l'exigence de justice de la Révolution française naissante, et jamais, au grand jamais, dans quelque nationalisme que ce soit. Cette culture (si elle existe) a autant de sang sur les doigts que de liberté dans la gueule. C'est cette connasse de culture occidentalo-chrétienne qui a assassiné des dizaines de milliers d'enfants irakiens (avec la complicité active de la « culture islamiste », une autre salope de la même trempe), tout en se gaussant d'aider à l'éclosion de la démocratie en Irak. Je n'appartiens pas à cette culture-là, Traveller. J'en porte douloureusement l'héritage et les errements. Je n'appartiens qu'à une culture universelle. C'est un courant, une petite lumière qui traverse tous les états, toutes les nations, toutes les tendances. J'ai des frères musulmans, des frères chrétiens, des frères animistes, des frères athées. Et pas de frères totalitaires, et personne parmi mes frères qui oublie le sang versé sans distinction au nom d'idéologies assassines.

Nous n'avons donc, vous et moi, pas la même culture. Voyez-vous, la mienne est supérieure à la vôtre, finalement, parce qu'elle est universelle et n'exclut que ceux qui choisissent de s'en exclure. Ma culture, c'est l'humanisme.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 17 mars 2010

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@ Franck Pastor

Allez nous sommes déjà à 4 scientifiques, magnifique. Sans autre commentaires.
Si vous lisez l'Anglais je peux vous conseiller qq essays et bouquins sur le sujet de cet age d'or.
Demandez en plus à un juif s'il connait des juifs Arabes.
Il y a des juifs Maroccains, Tunisiens etc. etc. même des juifs sémites, mais ils sont juifs, pas Arabe.

@ Marcel

Si j'ai qq chose contre les Arabes?
Pas du tout. Je travaille intensément avec eux et ce sont eux qui me scient les oreilles sur leur incapacité de faire qq chose de valable. Il y a même des politiciens Arabes qui refusent d'être considérer Arabe en privé, et je parle de chefs d'état.
D'ailleurs, une petite visite en Egypte suffit. Demandez les s'ils sont Arabes et si leur culture est Arabe, vous allez voir.
La culture de l'humanisme, ah oui c'est si beau, tout le monde il est bon, tout le monde il est gentil. Je vous souhaite bonne chance, les missionaires sont passez là longtemps avant vous.

Écrit par : traveller | mercredi, 17 mars 2010

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Traveller, vous devenez puéril. Vous pensez que cela suffit de ne pas connaître vous-même de noms scientifiques arabes pour conclure qu'il n'y a eu que très peu ? Beau raccourci ! Je ne vais pas vous citer moi-même plus que j'en connais, mais si vous voulez une liste plus fournie (et nécessairement incomplète), vous la trouverez ici :

http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Arab_scientists_and_scholars

Je rappelle qu'il s'agit de savants du Moyen-âge, période où la science européenne, elle, n'était pas spécialement florissante.

Mais je suis sûr que vous allez dire quand même que c'est ridiculement court par rapport à notre Grrrande Science Européenne.

Au juste, Averroès n'était pas juif, mais musulman. C'était Maïmonide qui était juif.

Vous pouvez me recommander des livres en anglais, ou même en espagnol et néerlandais, je lis indifféremment ces trois langues.

Il n'y quasiment plus de Juifs se revendiquant arabes aujourd'hui, pour une raison simple : le conflit israëlo-palestinien. Et vous le savez très bien. Je vous parlais moi du Moyen âge et plus particulièrement du califat de Cordoue. Durant ce califat, la tolérance religieuse n'était pas un vain mot. Enfin, pendant son âge d'or. Bizarrement, son déclin coïncide avec la montée de l'intolérance…

Pour la période actuelle, les tension du Moyen-orient n'ont pas empêché un Enrico Macias (célèbre chanteur Français, juif pied-noir et très pro-israëlien) de sortir un disque uniquement en arable reprenant les chansons de son beau-père, autre juif d'Algérie, Cheikh Raymond.

Rien n'est simple, décidément ;-)

Et pour finir, je repose la question : c'est quoi un Arabe, pour vous ?

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 17 mars 2010

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@ Franck Pastor

Un Arabe est un sémite, originaire des tribus Arabes du Yemen, Arabie Séoudite, Jordanie, Irak (les Arabes pas les Perses), Syrie( pas tous, les Assyriens ne le sont pas), les bedus du Golfe(la majorité est Perse dans les Emirats ou bien Baluch).
Quelques Somaliens et Sudanais et les anciens descendants Arabes des conquérants au Maghreb, la majorité étant Kabyle et Berber. Le roi du Maroc est Arabe et mon partenaire Tunisien est Arabe.
Les Palestiniens ne sont pas Arabes, ni les Libanais Phéniciens.

Écrit par : traveller | mercredi, 17 mars 2010

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@Traveller : les Kabyles sont des Berbères, cher ami. Vous écrivez « Kabyles et Berber » comme s'il s'agissait de deux langues différentes ! Or, le tamazight, le taschleucht ou chleuh (d'où le péjoratif « chleuh » donné aux Allemands en 14-18), le tha kvayelith ou kabyle, le tarifit ou rifain sont toutes des langues berbères. La majorité de la population marocaine est d'origine berbère. Cela n'empêche que « le monde arabe » actuel peut franchement être globalement considéré comme la culture qui couvre le nord de l'Afrique, le Moyen-et le Proche-Orient. Votre limitation raciale de la « culture arabe » est pitoyable. Les Palestiniens ne seraient pas de Arabes, d'après vous ? Auriez-vous lu Shlomo Sand, qui pense qu'ils sont en fait les descendants des Hébreux restés dans le pays après la seconde destruction du temple ? Allez séparer une vaste culture selon l'origine ethnique n'a aucun sens. oui, il y a aussi une culture berbère et oui, il y a des tonnes de sous-cultures dans le très vaste monde arabe, mais si vous cherchez à comparer la culture « occidentale » (en arabe, occident se dit : « Maghreb ») à la culture arabo-musulmane, il faut dézoomer un peu. Parce que sinon, je vous ferai remarquer qu'en Europe, il y a des Germains, des Slaves, des Latins, des Hellènes, des Celtes, des Albanais, tous, il est vrai, de langue indo-européenne, auxquels il convient d'ajouter les Basques, les Turcophones, les Finnois et les Hongrois, dont la langue n'est pas du tout indo-européenne, et qui pourtant sont repris sous votre même concept de culture globale. Il apparaît donc qu'il faut prendre la culture arabo-musulmane comme un tout, intégrant les Berbères à leur corps défendant, mais s'ils ont gardé un esprit trempé et des langues d'une complexité extraordinaire, ils n'en ont pas moins été perméables à l'islam et à une globalité culturelle principalement arabe. On intègrera aussi les Libanais, les Syriens, les Arabes, les Koweitiens, les Irakiens, y compris, probablement les Kurdes, quoique… La grande question est celle de la culture Persane, qui me paraît plus proche des Afghans et Pakis dont ils partagent la fraternité linguistique, mais les liens entre ces trois pays et notamment l'Arabie saoudite les rattachent probablement à la culture arabo-perso-musulmane. Quant aux Turcs, grande question ! C'est une nation si originale que je me demande bien si elle est caucasienne (où résident énormément d'Azéris et de Turkmènes, Turcophones aussi) ou autre. Rappelons que ce grand pays (qui a aussi ses oppressions) fut l'un des pionniers de la laïcité de l'État que même les USA n'ont pas encore réussi à formaliser.

Une chose déjà que l'islam a de supérieur à la chrétienté : aucun musulman ne peut obliger quelqu'un à devenir musulman. Ça nous change des missionnaires, non ? Autre chose : l'islam est une religion de fraternité et de liberté de conscience alors que la chrétienté (catholique) est une religion de pouvoir et d'hiérarchie. Dans la religion catholique, nul n'a le droit de contester les décisions du Pape. Alors que dans l'Islam, qui a aussi servi de modèle au protestantisme, chacun a sa liberté de pensée, chaque imam a sa liberté de prêche. C'est peut-être ça, le problème de l'islam aujourd'hui : avec les médias, c'est l'imam le plus fortuné et le plus populiste qui atteint le plus d'ouailles. C'est assez similaire à la question des super-preachers aux USA et dans d'autres pays (Philipines) baptistes : l'argent a pris trop de place dans ces religions qui, pour quelques états comme l'Arabie, sont devenus des pions de pouvoir placés stratégiquement dans leurs pays-clients ou les pays-producteurs autres. C'est ce qui fait tout le danger du salafisme, et s'il ne doit pas être combattu pour ce qu'il est, il doit l'être pour ce qu'il représente dans nos pays, et pas seulement dans nos pays. Mais faire l'amalgame entre tous les Musulmans et ces excès somme toute limités (mais contre lesquels il est nécessaire de réagir), c'est du racisme pur et simple. 

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 18 mars 2010

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@ Marcel Sel

Les Algériens appellent leurs Berbers Kabyles. Ils ont le droit non?
Si un Kabyle Algérien parle sa langue, le Berber Marocain n'y comprend rien s'il connait seulement sa propre langue Berber.
Les Berbers Tunisien sont encore différent et en Libie c'est encore différent avec deux groupes de Berbers différents à Sirte et à Benghazi.

Écrit par : traveller | jeudi, 18 mars 2010

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@ Marcel Sel

Votre idéal politique vous amène à des conclusions "culturelles" qui n'existent pas.
Je ne vais pas m'éterniser là-dessus, prenez seulement le cous-cous au Maroc, Algérie, Tunisie, Libie: tout les cous-cous sont différents, mais totalement, même les ingrédients et les préparations.
Les cultures sont complètement différentes. J'ai l'habitude de visiter ces pays et les attitudes et relations n'ont aucune connection, tout est différent.
Evidemment si vous parlez à un universitaire Khabyle à Paris et un universitaire Berber Marocain vous ne verrez aucune diférence, mais laissez les rentrer dans leur village et vous allez voir le comportement différent.

En ce qui concerne l' Islam, la plus grande difficulté est le texte sur le chef de famille ou le chef de clan. Le chef est le chef et le grand patron. Depuis lors tous les dictateurs se sont réclamés de ce texte et les fidèles suivent cela. Chaque roi, dictateur etc. se réclame de cela et se déclare d'une famille qui descend du prophète. ou d'un saint. C'est ce qui bloque tout mouvement démocratique.

Écrit par : traveller | jeudi, 18 mars 2010

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@ Marcel

Vous n'avez jamais participé à une nouvelle rencontre entre 2 Maghrèbins?
Les premières questions se portent sur les origines et les familles d'où ils sortent. Après la discussion peut continuer sur le sujet de la rencontre mais ils veulent d'abord connaître les origines. Ils ne le font pas en Français évidemment.

Écrit par : traveller | jeudi, 18 mars 2010

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@Traveller : "Les Algériens appellent leurs Berbers Kabyles. Ils ont le droit non?" : soyez précis : il existe en Algérie une population berbère qui s'appelle elle-même « Kabyle ». Vous aviez écrit « les Kabyles et les Berbers » alors que les Kabyles sont l'une des « tribus » de la vaste « nation » berbère. Par ailleurs, en françaisn on écrit « berbère » et non « berber ».

Sur le comportement « différent » vous me parlez de couscous. La semoule est plus semblable de Tanger au Caire que la cuisson du riz ne l'est de Milan à Lyon. Quant à la langue, les Tunisiens comprennent avec un petit peu d'habitude mieux les Marocains que les Limbourgeois ne comprennent un Ostendais. Evidemment, que tout est différent. Voyez à quel point le café servi en Flandre est à l'opposé du kafes glycos servi dans la patrie culturelle dont vous vous réclamez : la Grèce. Ça n'a aucun, mais alors aucun rapport. La langue non plus, les attitudes non plus, les rapports entre les gens non plus, enzovoort. Ce n'est pas ça qui constitue une « civilisation ». Ce ne sont pas ces détails-là !

Sur l'Islam, je ne veux pas vous embêter, mais déjà les partis Baas de Syrie et celui qui prévalait en Irak avant la guerre, sont laïcs et donc ne fondent pas le pouvoir sur la religion, mais sur les clans. Que je sache, on n'en est pas loin ici en Belgique, où c'est toujours le même clan (Al-Sax-min Cobour-al-Gotta) qui est au pouvoir depuis 1830 (techniquement parlant, ils n'ont pas beaucoup de pouvoir). EN Lybie, Khadaffi n'est pas un exemple. Au Liban, on a une démocratie (influencée, mais démocratie quand même). En Egypte, je ne vois pas de descendant de Mahomet au pouvoir. Ni en Tunisie, ni en Algérie, où justement, le pouvoir dictatorial a longtemps combattu le FIS. Ah oui. Vous voulez parler du Roi du Maroc, en effet. Et de vos amis saoudiens et koweitis. Franchement, vous jugez un peu vite, je trouve. Quand à ce fasciste de Ahmadinedjad, c'est un laïc, de même en Turquie, Azerbaïdjan, Afghanistan, Pakistan, etc.

Enfin, sur la rencontre entre deux Marocains, voici un exemple plus proche de nous.

- Ah salu. Van wôr kom de gae ?
- Hoeidah. Va wôr kom hi ?
- Ik bennik ik van Brussel
- A ik kom va Breninge.
- Van wôr ?
- A ha weut ! Breninge. Tehe Ostinge.
- Oostingen ? Breningen ? Da ken ik ni, zene.
- Oos-ten-de, Bre-de-ne.
- Aaaaaah ! Nâ verstodeka bêter.

Ahlàçlà, Traveller. Dans votre région, il ne faut pas traveller bien loin pour trouver des différences de culture. Je précise évidemment que c'est pareil en Wallonie et partout ailleurs…

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 18 mars 2010

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@ marcel

une chose me frappe dans votre réponse à Traveller

"Une chose déjà que l'islam a de supérieur à la chrétienté : aucun musulman ne peut obliger quelqu'un à devenir musulman"

je m'imagine que vous savez très bien que dans presque tous les pays ou les musulmans sont majoritaires, un musulman qui quitte l'islam pour une autre réligion peut-être ou condamné à des lourdes peines ou même tué....

je ne pense pas que ce genre de truc se passe à l'heure actuelle dans la chrétienté...

voyez le lien suivant....


http://www.faithfreedom.org/oped/sina31103.htm

Écrit par : des | jeudi, 18 mars 2010

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@ Marcel

Mon dernier commentaire là-dessus:
Les Berbère Tunisiens ne comprennent pas un mot des Berbères Marocains, j'étais assez présents dans ce genre de conversations, ils changent immédiatement vers l'Arabe ou le Français.
Et ils disent qu'ils n'y comprennent rien.
Alors la langue des Kabyles Algériens c'est le sauve qui peut général.

Vous oubliez le plus important, le roi de la Jordanie.

Turquie laïc? En nom oui mais le parti au pouvoir est religieux et la bagarre entre ce parti et l'armée est déclenché.
Ahmedinejad laic? Par la grâce de Khamenei oui, il ne faut quand même pas exagérer.
Le patron, très intelligent actuel de l'Irak est Sistani et personne d'autre.

Écrit par : traveller | jeudi, 18 mars 2010

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Bon, Traveller, reconnaissez que je n'avais pas tort sur le coup de la religiosité des leaders arabo-musulmans. Notre Belgique n'est pas moins religieuse que la Tunisie, par exemple ! Et l'on tolère le voile au parlement bruxellois, ce qui serait inimaginable en Turquie, même avec un premier ministre du parti musulman !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 18 mars 2010

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@ Marcel

Attendez encore qq années en Turquie. Pour le moment ils veulent entrer en Europe et ils se tiennent calme.

Ayaan Hirsi Ali, hier sur la (V)RT:
"Ïl y a une énorme différence entre le musulman et l'islam, mais sans éducation et intégration la guerre des civilisations va éclater."

Mes propres amis Arabes et Pakistanais sont d'accord avec cela, mes amis Afghans considérent la partie déjá perdue.

Écrit par : traveller | vendredi, 19 mars 2010

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Acheté chez TROPISME ce we ; 21.9 €

Écrit par : Pierre | mardi, 30 mars 2010

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@ Selleke
Je kent blijkbaar de hele wereld, zelfs de ziel van Tunesië.
Allé, en hop, c'est parti, het is wat jouw menink is dan ouel nu, hier en daar ?

Écrit par : Jean | mardi, 30 mars 2010

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Bravo Marcel,

J'ai acheté le livre au "Club du livre". Il est passionnant et on sent la sincérité absolue du texte.

Guy

Écrit par : Guy | jeudi, 01 avril 2010

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Dank je vriendelijk, Guy !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 01 avril 2010

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[effacé parce que hors sujet et haineux - le commentaire portait sur la protestation de musulmans ("islamistes") lors d'un débat à Anvers.

Écrit par : Jean | jeudi, 01 avril 2010

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Monsieur Marcel Sel,

Grand Monsieur Marcel Sel devrais je dire, je suis tombé sur votre livre au club de city2 et je dois dire que je ne regrette pas du tout mon achat.
J'ai vécu pendant 23 ans a Linkebeek et j'y vais encore très régulièrement car mes parents, mon club de hockey et mes amis y sont encore bien présent...

J'ai vécu comme vous les cris du Voorpost et TAK non pas a la sortie de l'eglise mais sur ma place communale, devant ma gare...

Et je dois vous avouer quelque chose. Votre prose est tellement criante de vérité que ca me donne des nausées... J'ai été pendant un an jusqu'a Gand pour apprendre le Neerlandais et y faire mon master a l'académie de Beaux Arts de Gand et j'ai vécu la avec 4 anversois.

je me suis sentis très proche de vos propos quand vous parlez de votre "flamand". Celui qui accueille, celui qui est touché quand on respecte son patrimoine linguistique.

je prépare un article a ce sujet sur mon blog et je ne manquerais pas de vous en faire part :) .

Merci pour cette prose citoyenne, vous animé malgré mes nausées de vérité mes trajets en métro et soirées.


Par sympathie,


Jérôme Alias Monsieur M (un ami des lupus, Femme Fatale...)

Écrit par : Monsieur M | vendredi, 16 avril 2010

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Merci Monsieur M.

Signé Monsieur S.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 16 avril 2010

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Cher Marcel,

Face à l'océan breton j'ai donc lu votre livre.
Eloquent et prémonitoire.
Vous me demandiez récemment de vous le résumer...
Comment résumer ce que vous avez déjà fait: 50 ans d'histoire belge en 200 pages ? Dommage pour Els: malgré son accent elle avait l'air sympa. Comme tant de ses compatriotes.
Contrairement à vous avec Els, c'est eux cependant qui nous baisent depuis tant de décennies. Et nous sommes toujours là à nous demander pourquoi, comment. Pays de la méthode Coué....

Nous voici donc presque à l'heure des choix. Je regrette que vous n'aillez pas osé aller au bout du raisonnement et réfléchir en termes post-belge.
Mais la réflexion ne se fait pas en un jour ni même en un mois voire plus.
Bye bye belgium d'abord.
Ensuite viendront les décisions et choix de chacun. Celui des Bruxellois sera difficile.

L'océan breton m'a conforté dans le mien.
Et je n'ai rencontré aucun breton séparatiste; bizarre n'est-il pas ?

Écrit par : Pierre | lundi, 26 avril 2010

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Mijnheer Sel,
zeer verbaasd over uw selectief geheugen wil ik u er aan herinneren dat er ooit een democartisch verkozen Vlaming, met name de heer Toon Vanoverstraeten, manu militari in Namen uit de Waalse assemblée gezet werd. Dit is voor mij nog steeds een echte daad van demoncratie, racisme en apartheid, die ik in Vlaanderen nog nooit beleefd heb en hiervoor verwijs ik naar FDF'er de heer Vaneycken die als extreme francofoon verkozen in Vlaanderen nooit een strobreed in de weg gelegd werd door de door u zo uitgespuwde Vlamingen.
Trek de balk maar uit uw oog, wij zullen ons splintertje wel zelf verwijderen, daar hebben wij u niet voor nodig!
Ghis.

Écrit par : Ghis. Notelaers | dimanche, 02 mai 2010

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Ghi. Notelaers : j'ai condamné la sortie manu militari par les parlementaires wallons du Waffen-SS Toon Van Overstraeten qui n'avait pas été élu en Wallonie, mais était arrivé au parlement wallon par apparentement. Mais ce n'est pas parce que ce monsieur a (eu) des convictions nazies et à combattu sous la croix gammée en criant Heil Hitler qu'on doit lui interdire l'accès au parlement une fois qu'il est élu, en effet. On se demande d'ailleurs pourquoi Degrelle n'a jamais pu y siéger. C'est vrai, quoi, un si bon nationaliste…

J'attends avec impatience les faits qui démontreraient que Vaneycken est un extrémiste.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 02 mai 2010

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Je crois me souvenir que ce monsieur Toon Van Overstraeten a été exclu de l'auguste assemblée parce qu'il y avait un problème de constitution de la majorité, et que sa présence rendait celle-ci trop juste ou même impossible. Evidemment, le fait qu'il était en quelque sorte un intrus parachuté par ce mécanisme débile d'apparentement y était peut-être aussi pour quelque chose, de même que son glorieux passé militaire. Pour autant, s'il n'y avait pas eu une raison technique de souhaiter son éviction, je crois que dans l'état d'esprit encore bon enfant de l'époque on l'aurait laissé siéger. Dire qu'il a été expulsé manu militari est un peu sensationnel, puisque en réalité l'assemblée a voté don exclusion et que par la suite sa présence physique dans l'hémicycle n'avait plus lieu d'être. En démocratie, il existe des procédures qu'on applique et des recours contre celles-ci dans le cas où on souhaite les contester. Pour autant que je sache, les éventuels recours n'ont rien donné dans ce cas ci et la loi électorale a été corrigée pour éviter à l'avenir pareil embarras.

Écrit par : JPBWEB | dimanche, 02 mai 2010

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@Jpb : l'objectif est de mettre Vaneycken au niveau d'un ex collabo Waffen SS comme l'on met Maingain au niveau d'un parti ségrégationniste. Ou comment décrédibiliser les démocrates. Évidemment, quand les Francophones eux-mêmes tombent dans le panneau, ça n'aide pas.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 02 mai 2010

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Marcel Sel,
het is helemaal niet mijn bedoeling Vaneycken te culpabiliseren of met wie dan ook te vergelijken. Maar u wil blijkbaar toch niet erkennen dat het er in Vlaanderen democratischer aan toe gaat dan in Wallonië, want geapperenteerd of niet Van Overstraeten was toch democratisch verkozen in Nijvel.
En was het niet Maingain die nog onlangs de NVA vergeleek met Nazi's?

Écrit par : Ghis. Notelaers | lundi, 03 mai 2010

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Ghis., democratie kunt un niet evalueren op basis van één evenement.

1. Ik ben akkoord dat het wegsturen van Toon niet kon en dat Wallonië daarmee haar democratie niet gediend heeft. Hierbij moeten toch wel een aantal zware nuances worden bijgevoegd.
2. Van Overstraeten was zeer actief in de strakke afdelingen van de Vlaamse beweging. Van degenen die "walen buiten" of "franse ratten rol uw matten" roepen. Zijn aanwezigheid in het Waals parlement zou als antimaterie in een blok materie zijn geweest.
3. Na de zaak Van Overstraeten waren de Vlaamse partijen het onmiddellijk eens dat de wet moest veranderd worden, omdat zijn bang waren van, bv. een Gendebien in hun parlement te krijgen
4. Van O. was niet verwept omdat hij een Vlaming was, maar omdat hij een francophoben, extremistische, neo-nazistische Vlaming was met een duister verleden. Zoals ik zei was het voor de Walen alsof Degrelle plots terugkwam. Het "cordon sanitaire" is een van de redenen waarom er geen extreem-rechtse partij is in Wallonië en gezien de duidelijkheid van de Waalse politieke landschap is dat een plus (4 partijen tov zo"n 7-8 partijen in Vlaanderen).
5. Geen enkele Waal of inwoner van Wallonië had zijn stem aan Van O. gegeven, hij kwam eraan door aparentering. Vaneycken is door inwoners van Vlaanderen verkozen. In het eerste geval gaat het niet om een antidemocratisch geval, maar eerder om verzet tegen een onnatuurlijke aanwezigheid. Ik ga daar niet mee akkoord, omdat een parlement zich niet tegen de wetten van het Land mag verzetten, uitgezonderd met wettelijke argumenten. Het is niet echt ondemocratisch geweest, omdat Van O niemand vertegenwoordigde. Maar moest Vaneycken niet kunnen zetelen in het Vlaams parlement, dan zoudt er duidelijk een schending van de democratie zijn, omdat hij wettelijk werd verkozen door inwoners van Vlaanderen.

En eindelijk : de democratie betekent dat men zich aansluit aan de wetten van de Europese Unie. En dat is in Vlaanderen niet het geval, of tenminsten, om duidelijker te zijn, is het niet zo in het Vlaams Parlement noch in de Rand, waar inwoners worden "gekozen" op basis van hun taal. Ik was geschokt op de VRT te zien dat een vastgoedmakkelaar toegaf dat hij aan discriminatie deed, en nog meer wanneer een priester schandalig vindt dat Franstaligen in een kerk in Grimbergen een text in het Frans lezen voor een communie of zulks. Gaan jullie binnenkort ook het hollands accent verbieden in jullie pastorijen ?

Wat de vergelijking van de N-VA met de bezetting (niet met de nazi's), gezien een NVA'er ooif FDF had beschreven als "Front des Fascistes", en gezien de NVA meedoet aan de Ijzerwake, die zeker neo-nazi accenten heeft, gezien Bart de Wever de excuses van Janssens heeft beschouwd als "gratuit", en gezien nog een aantal andere voorbeelden die ik toen in een van mijn artikelen geschoven heb, zie ik eigenlijk niet onmiddellijk waarom het zo schandalig was.

Ik betreur dergelijke taalgebruiken, maar Reynders vergelijken met Dutroux was denk ik nog erger : er zijn NVA-ers die naar nazi commemoraties gaan of zijn gegaan. Ik ken geen MR-ers, of FDF-ers die kinderen vermoorden.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 03 mai 2010

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@ Marcel

Democratie betekent dat men zich aansluit bij de wetten van de Europese unie???
On doit suivre l'institution la moins democratique pour etre democratique???
Une machine bureaucratique sans aucun controle parlementaire et s'il y controle, la commission des comptes ou qq chose dans le genre, on s'en fout carrement.

les comptes de la commission ne sont plus approuves depuis des annees!!!
Democratique vous dites???

Écrit par : traveller | lundi, 03 mai 2010

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@Traveller :"la démocratie signifie qu'on doit se soumettre aux lois de l'Union européenne???"

Rien que le fait que vous posiez la question montre à quel point vous ne comprenez pas la démocratie ! Oui : elle implique qu'on se soumette aux lois. Tous, au même titre. D'une part, il faut une solution pour BHV, et d'autre part, il faut que le Parlement flamand déménage. C'est comme ça. Sinon, évidemment, il y a d'autres régimes que la démocratie, hein. A vous le choix…

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 03 mai 2010

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@ Marcel

Je comprends tres bien la democratie, mais je ne comprends pas LA VOTRE.
Pourquoi la democratie Belge doit se referer a une autre "democratie" caduc, ignorant les plebiscites et doublant les plebiscites si necessaires pour obtenir gain de cause par epuisement. Non, c'est vrai, ce n'est pas mon idee de la democratie.
En plus je ne comprends pas ce que le parlement Flamand vient faire la-dedans. Vous savez que pour moi ils peuvent se casser de Bruxelles demain matin.

Écrit par : traveller | lundi, 03 mai 2010

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@Traveller : vous êtes marrant. Vous ne respectez même pas les règles de notre société. Ça me conforte dans l'idée que l'extrême droite est révolutionnaire.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 03 mai 2010

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@ Marcel

C'est seulement maintenant que vous constatez cela?
Vous n'avez aucune idee comme j'en ai marre DE CETTE BANDE DE CONS QUI NOUS "GOUVERNENT'.
Je vois d'ailleurs que vous commencez a comprendre aussi.
En plus ce ne sont pas des cons depuis Dimanche, jour de votre constat, non ils sont cons depuis des decennies et de pere en fils.

Écrit par : traveller | lundi, 03 mai 2010

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@Traveller : vous avez mal lu. Contrairement à vous, je crois qu'ils sont capables de gouverner, mais qu'un petit coup de gueule de temps en temps ne peut leur faire que du bien.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 03 mai 2010

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@ Marcel

Je ne savais pas que "bande de cons" plus tout le reste etait un encouragement de continuer de plus belle. Soit...

Écrit par : traveller | lundi, 03 mai 2010

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Avant votre article paru dans "Le Vif" j'ai écrit la réaction suivante :
thierryluc | 22 avril 2010
A tous les intervenants qui pensent (avec raison) qu’il y a des problèmes plus importants à résoudre que BHV, je signale que (presque) TOUS les partis flamands en font leur priorité, et maintenant même le VLD qui jusqu’à présent montrait un profil modéré, montre son vrai visage. Pour la majorité des flamands il est plus important de s’occuper de la scission du pays que des autres problèmes, justement parce que leurs politiciens (relayés par leur presse) leur font miroiter depuis des années, une flandre qui serait plus florissante et plus riche sans tirer le boulet wallon.------ Nos politiciens francophones en avançant l’argument qu’on ferait mieux de s’occuper de problèmes plus graves font l’autruche, Quand un problème s’impose à vous il faut y faire face et essayer de le résoudre. J’ai vu ce soir à la TV les interview des dirigeants francophones, tous sont affligés de la position de DeCroo Junior, tous prétendent que les négociations en cours auraient pu aboutir. Mais AUCUN n’OSENT dire publiquement de quelles négociations il s’agit. On sait ce que les flamands veulent (à tout prix), personne ne dit ce que les francophones demandent en échange. Aucun n’avance (sauf Maingain qui n’est pas convié au débat) des compensations raisonnables, comme l’élargissement de la région de BXL, comme la fin des privilèges anti-démocratique des flamands de BXL : Comment accepte t’on encore que le vote d’un bruxellois francophone ait moins de poids que celui d’un flamand ? Comment devant l’intransigeance flamingante aucun politicien (même Maingain) ne met ce délit de démocratie sur le tapis ? Ont-ils peur ? Qu’espèrent-ils en échange de leur silence ? Un poste de premier ministre peut-être ? ------ Je pense qu’il est temps de faire comprendre aux flamands que s’ils veulent dégoûter et faire fuir les francophones vivant en flandre, que Bruxelles est une région à part entière, et une région à majorité francophone qui pourrait imposer l’utilisation UNIQUEMENT du français dans ses administrations, comme le font déjà certaines communes flamandes de la périphérie. Et qui, en tant que région autonome, mettrait évidemment à la porte toutes ces institutions flamandes (parlement, etc.) qui n’ont rien à y faire. Vous l’aurez compris, je ne suis pas un partisan du principe « il faut tendre l’autre joue », mais plutôt du principe « il faut rendre coup pour coup ». Et des coups cela fait des décennies que les francophones en prennent plein la tronche. Jeune enfant : interdiction des messes en français à la côte belge (bel esprit chrétien – à BXL messe en Polonais, anglais, allemand, etc. sont autorisées). Ecole primaire bilingue (collège champagnat auderghem) séparation de la cours de récréation par un grillage et interdiction de parler à mes copains néerlandais. Maintenant c’est devenu un collège 100% flamand (Lutgardis). Adolescent : visites, escortées par la gendarmerie, du TAK et du VMO qui venait crever les pneus, casser quelques carreaux (mon voisin était conseillé communal FDF) à Wezembeek, plus tard : église de Wezembeek interdite aux francophones qui sont obligés de célébrer la messe dans un bistrot. Etc. Et pourtant malgré tout je suis tombé amoureux d’une flamande (22 ans de mariage et pas divorcé), je suis (très) bon bilingue et n’ai aucun problème avec mes nombreux amis (et belle famille) flamands. Et je reste persuadé que la Belgique est un état viable, un pays agréable, mais il faut parfois montrer les dents se faire respecter, ce que les francophones ne font pas assez d’où ma réaction (peut-être un peu) excessive. Je pense sincèrement que la seule solution dans l’immédiat est le gel de toutes décisions concernant BHV : on ne change rien sinon ça va péter. Pour cela il faut que les séparatistes flamingants soient persuader qu’ils perdront Bruxelles en cas de scission. BHV, c’est le début de la fin de la Belgique, et merde à tous ceux (flamands et wallons) qui n’en ont rien à cirer et qui croient que cela serait mieux. L’union fait la force, malheur à ceux qui veulent la désunion. --------------
Suite à l'article paru dans le Vif, j'ai été frappé par la similitude de mon enfance avec la vôtre (celle de votre héros). J'ai donc décidé d'acheter votre livre pour chacun de mes enfants, qui ballotés entre 2 cultures comprendront, je l'espère, la position un peu 'rebelle' de leur père face à l'invasion flamande. Un tout grand MERCI.

Écrit par : Thierry Luc | mercredi, 05 mai 2010

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Merci à vous, Thierry Luc !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 05 mai 2010

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In the perspective of a foreigner in Brussels, this quarrel between Flanders and Wallonia are peanuts compared to the economic problems which Belgium and Europe face and will be facing.
Moreover, I can not agree with those neo-Nazi Flemish who rather prefer the split of this silly constituancy in stead of resolving problems like unemployement, crisis, traffic, living, ....

Écrit par : Gibson | mercredi, 05 mai 2010

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@ Mr. Gibson

My dear sir, this country is politically totally blocked and unmovable by years of creating balancing and blocking keys to make sure that one region doesn't take their own social security and labour market in their own hands for reasons of financial control. This system has brought the country to a screetching halt and the reasons the Flemish want to leave is the refusal by the French speaking political parties to release the controls on social security and labour/jobless market. Meanwhile those nazis are still paying the bills.
The whole blocking system is too complicated to explain in 2 words, suffice to say that in Belgium the classic and obsolete political parties have their own unios and health care organisations who disburse the jobless support payments and the health care payments. These are huge amounts of money which the government disburses to those political unions and political healthcare systems. Result: those political organisations don't want to move an inch and the summum of stupidity is that the unions are more interested in jobless workers than in working workers, they earn money on the jobless. They charge 7 % handling charges on those billions of euro.
There are other stupidities, created for locking the Belgian system, but this will do for starters.

Écrit par : traveller | mercredi, 05 mai 2010

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Dear traveller,
So, maybe it is not that unwise of the French speaking parties to not release control. It would be better to get rid of the apparently too powerful unions.
Futhermore, someone has got to pay the bill. I think it is unacceptable that this argument is abused by the Flemish to threaten the French speaking citizens and politicians. I think the Flemish should consolidate the rights of the French speaking citizens in the whole of Flanders regardless of who pays more or less.
In return, the Flemish will get the same from the French speaking part. I feel strongly that the Flemish should stop their apartheid like efforts to cut off the French speaking citizens from their common country.

Écrit par : Gibson | mercredi, 05 mai 2010

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@ Gibson

Why do you think we want to separate from Belgium? Just because we can't get rid of the damn system, it's not for our pleasure or because we love apartheid like you insimuate, it's because we tried everything to make them moving away from the socialist system they installed, but to no use.
Your flippant remark that somebody has to pay is a bit rich. Why do we have to pay a socialist bankrupt system for eternity? Is there a pay gene in the Flemish body?

Écrit par : traveller | mercredi, 05 mai 2010

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Dear traveller,
Their is some confusion apparently. I do not think the Belgians want their country split, but I still believe the Flemish are pursuing an Apartheid like policy towards the French speaking part of Belgium, certainly when it comes to the French speaking citizens in this constituancy of Brussels and surroundings. Depriving them of their rights in those communities, where they are the majority group, seems rather unjust and racist.

Écrit par : Gibson | mercredi, 05 mai 2010

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@ Gibson

Could you specify which rights they are deprived of?
Keep in mind that Belgium is a federal country.
Your repeated use of words like nazi, apartheid, racist etc. gives me a clue about your own political opinions. Our discussion could be much more effective without the repeated abuse. Since I am for total free speech I am not going to continue hammering on this but I expect the same courtesy from you as I display towards you.

Écrit par : traveller | jeudi, 06 mai 2010

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Dear traveller,
I am talking about their justified rights to be in contact with their local government in French. I do not see what can be wrong with that.
The people trying to deprive them of these rights should be called at least extremist but rather racist.
I sincerely hope you are not one of them, my dear traveller.

Écrit par : Gibson | jeudi, 06 mai 2010

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@ Gibson

Before I answer, are you British?

Écrit par : traveller | vendredi, 07 mai 2010

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Dear traveller,
I am not

Écrit par : Gibson | samedi, 08 mai 2010

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Shit I lost this! What had happened with these exchanges? It become funny

Écrit par : Cassandre | lundi, 17 mai 2010

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Shit I lost this! What had happened with these exchanges? It become funny

Écrit par : Cassandre | lundi, 17 mai 2010

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un autre Walen buiten...ici...

http://www.francophonedebruxelles.com/2010/05/au-jardin-botanique-walen-buiten.html

Écrit par : Ben | dimanche, 23 mai 2010

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ce livre est totalement nul !

Écrit par : jean-paul allonsius | mercredi, 26 mai 2010

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@Jean Paul : Ah ! Enfin un avis contraire ! J'en avais marre des bonnes critiques :-))

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 26 mai 2010

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tu m'avais dit que cela se lisait comme un manga et bien, j'ai commence à le lire par la fin et je dois te l'avouer, Marcel, le début n'a ni queue ni tête, ...

en plus cette romance qui finit sans finir, ce désamour, on dirait du konsalik, ...

en micro-trottoir, schtroumpf grognon aurait déclaré
moi, j'm pô walen buiten, on est donc 2 avis négatifs

:-)

Écrit par : jean-paul allonsius | mardi, 08 juin 2010

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Que penser de cet article?"L’amnistie à tout prix !"
Eric de Bellefroid

Mis en ligne le 10/06/2010 La Libre Belgique


Le Pr Philippe van Meerbeeck interroge les mythes fondateurs de la Flandre nationaliste. Comment en finir avec la haine identitaire.
Les Flamands veulent-ils l'indépendance? L'avis de Peter Vandermeersch


Invité naguère à Louvain-la-Neuve par le Pr Jean Florence, l’éminent anthropologue et psychanalyste Renaat Devisch (1944), professeur émérite à la KUL, avait tenu une conférence sur le chagrin des Flamands. De quoi la Flandre, inconsolable, se sent-elle victime, s’interrogeait-il ? Par quoi reste-t-elle humiliée ? A son tour, le Pr Philippe van Meerbeeck, psychiatre et psychanalyste, professeur à l’UCL, intéressé par les secrets de famille et la transmission transgénérationnelle, se demande s’il n’y a pas aussi dans le nationalisme flamand une faute originelle qui en fonde l’unité et qu’il faut réparer sans cesse. "Dans un monde victimaire comme le nôtre, nous sommes confrontés à un phénomène de haine identitaire dont il convient d’identifier la provenance. Une haine aujourd’hui présente dans 25 % de la population flamande au moins." (Voir le baromètre LLB/Ipsos du lundi 7 juin.)

Cela vaut la peine de rechercher dans l’histoire récente, soit sur les trois dernières générations, ce qui se retrouve dans tous les nationalismes et dans les grandes religions: un mythe sacrificiel et une faute originelle entraînant une culpabilité inconsciente collective, comme celle induite par les années noires de la guerre 40-45. "Dès lors, soit on tend vers une dynamique de pardon -ce qui serait plutôt mon projet pour la Belgique; soit, on laisse la culpabilité se déployer dans un processus de revendication." Ainsi se trouve-t-il aujourd’hui en Flandre un vaste inconscient collectif qui réclame sans relâche une autonomie, une frontière, une terre natale, etc. Décrivant justement ce chagrin des Flamands, le PrDevisch avait dépeint la petite ferme de ses parents à Ypres, avec sa grande cheminée, sa Vierge en plâtre et son crucifix, et les "vieux" réunis autour du poêle, évoquant continûment deux épisodes marquants de leur histoire: les guerres de 1914-18 et de 1940-45. Deux épisodes, on le verra, très étroitement enchevêtrés. Le premier (14-18), qui procéderait du registre sacrificiel, rappelle perpétuellement des grands-parents humiliés, traités pis que les chevaux et les chiens, par des officiers francophones arrogants, incapables de donner un ordre en flamand à des gens qui en effet montaient au casse-pipe et se faisaient abattre comme des lapins. "Ici, soutient Philippe van Meerbeeck, est le premier grand mythe fondateur: celui d’une arrogance qui alimente la haine de l’autre, de celui qui vous a méprisé, et crée une identité flamande qui amènera en 40-45 à jouer, sous la propagande nazie, cette sensibilité flamingante. Or, ce mythe-là, il faut absolument le démonter, parce qu’il est d’abord, historiquement parlant, tout à fait inexact. C’est une légende, la construction imaginaire d’un mythe collectif." La Belgique, en 1914, est une petite nation toute fraîche qui vient à peine d’instaurer le service militaire obligatoire. Si les officiers, d’où qu’ils viennent, sont évidemment francophones, les soldats issus des fermes wallonnes -les mêmes qu’en Flandre, d’ailleurs, avec leurs poêles, leurs cheminées et leurs crucifix- s’expriment eux-mêmes en des dialectes très variés. "Aucun Flamand ne sait que le Wallon n’est pas non plus un francophone. Si l’on n’avait pas imposé le français dans les écoles wallonnes, personne ne parlerait aujourd’hui le français en Wallonie. Il faut donc voir que le petit Wallon partageait les mêmes difficultés que le petit Flamand face à l’officier francophone." Ce premier mythe, par conséquent, se révélerait sans fondement. Sinon qu’il se fonderait en revanche sur la lutte des classes, tant il est incontestable que la grande bourgeoisie et l’aristocratie flamandes parlent le français au château, "entre soi", et cela depuis six générations, comme dans toute l’Europe d’ailleurs, jusqu’en Russie.

Ensuite, il faut également considérer l’influence des prêtres -à une époque où l’école, elle aussi, vient à peine d’être rendue obligatoire- qui promurent un néerlandais académique ("algemeen beschaafd Nederlands"), alors que paradoxalement, les Flamands ont toujours détesté les Hollandais, leur langue et leur calvinisme. Mais il s’agissait de faire barrage aux idées laïques et démocratiques héritées de la Révolution française, et de la loi Combe (1905) sur la séparation entre le trône et l’autel, en enseignant une histoire flamande victimaire et en décourageant l’apprentissage du français. "Aussi Hitler, dès avant 1940, mû par son pangermanisme, ne manque-t-il pas de repérer en Belgique ce mouvement flamand, cette Flandre naissante, mais chrétienne depuis toujours, où des dizaines de milliers de jeunes, en quête d’idéal et lobotomisés par un discours fanatisant et romantique, s’engagent pour le Front de l’Est, où la plupart mourront dans des conditions horribles. Tandis que ceux qui en reviendront, quelques milliers quand même, seront traités de collaborateurs et d’inciviques."

Au mythe sacrificiel viennent ainsi s’ajouter la faute collective de la collaboration-trahison et la honte qui s’ensuit. Dont personne ne parle plus jamais. Il n’est plus question d’amnistie depuis au moins vingt ans. L’idée, évidemment, choquait les résistants, les rescapés des camps et tous ceux qui avaient perdu des parents ou des proches dans d’atroces souffrances. De surcroît, la haine de l’Allemagne était extrêmement puissante, dans un pays, la Belgique, qui avait toujours été germanophile jusque-là. Tandis que la Flandre, elle, était blessée à mort; puisque l’amnistie ne lui avait jamais été accordée.

Serait-il demain à la place du Premier ministre, Philippe van Meerbeeck exigerait l’amnistie avant la scission de BHV. "Amnistie pour qu’enfin il y ait pardon. Condition sine qua non pour qu’il y ait réconciliation entre les Belges. Avec un effet rétroactif, non pour les mille ou deuxmille survivants aujourd’hui nonagénaires, mais y compris pour tous ceux qui sont défunts depuis vingt ou trente ans, "inciviques", frappés d’opprobre. Ces gens n’avaient plus aucun droit, c’était dramatique. De fil en aiguille, jusqu’à leurs arrière-petits-enfants aujourd’hui, il y a peut-être 20 % de la population flamande qui est concernée par cela."

Le Pr van Meerbeeck est donc aujourd’hui convaincu d’une urgence absolue. "Instaurons le pardon ! Celui qui a réuni l’Europe après 200 ans de haine et de guerres franco-allemandes. Pourquoi ne pas réussir dans le petit royaume de Belgique et à Bruxelles, capitale de l’Europe, ce que cette même Europe a réussi jusqu’ici ?" L’Europe du pardon entre de Gaulle et Adenauer, mais aussi par la suite entre Kohl et Mitterrand. Il n’est pas sans puiser une part de sa conviction dans un récent ouvrage de Bernard Philippe, "Le prix de la paix. Israël/Palestine, un enjeu européen ?" (Riveneuve). "Si l’Europe est investie d’une mission de transmission de son modèle à d’autres régions du monde, où sévissent des haines identitaires sans fin, la Belgique et sa capitale sont tenues de commencer les premiers à réaliser cet effort de réconciliation."

Écrit par : Jean Simon | jeudi, 10 juin 2010

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@ Jean Simon

Ce que j'en pense? Cet article est exact a 100 % mais vient 40 ans trop tard. Cette haine originale de la Belgique institutionnelle vis-a-vis les Flamands est une des grandes causes de la perte de ce pays.
La Belgique soit disant humaniste et humanitaire n'a jamais amnistie ces propres citoyens Flamands comme seul et unique pays au monde.
Ne me vient pas dire maintenant que ce n'etait pas nous parce que cette amnistie n'est toujours pas accorde aujourd'hui.

Écrit par : traveller | jeudi, 10 juin 2010

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Quant à moi, je pense comme traveller que ça vient un peu trop tard.
Les élans nationalistes en Flandre ne sont d'une part pas récents et d'autre part généralisés. Ils ont par ailleurs créé un mouvement naissant et qui se fait de plus en plus entendre, à savoir un élan séparatiste francophone.

Voir une Belgique où nos 2 (3) langues nationales représenteraient davantage une force et un symbole d'union qu'une source de conflits serait très joli et porteur d'un beau message pour l'U.E. et le monde. Mais franchement, j'y crois pas du tout.

Écrit par : Florent | jeudi, 10 juin 2010

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Moi, je pense surtout que l'amnistie ne peut être accordée que lorsque des regrets et des demandes de pardon ont été exprimées.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 10 juin 2010

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Oui, j'avais pas nuancé.
Et encore, certains crimes ne devraient pas bénéficier d'amnistie. On a bien prévu les peines incompressibles...

Écrit par : Florent | jeudi, 10 juin 2010

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@ franck pastor; regrets? demande de pardon? Du fond de leurs tombes je crois qu'ils vous disent; "kust mijn kloten!"

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | jeudi, 10 juin 2010

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@ franck pastor

Alors là vous y allez un peu fort, vous êtes quand-même Français, non? Vous vous rappelez un certain Mitterand, Vichyiste élu président de la France? Quels regrets a-t-il exprime? Il a même pardonne tacitement de vrais bourreaux nazi, pas des gens qui ne savaient pas ce qu' ils faisaient, de vrais bourreaux nazi participants.
Les seuls Belges amnistiés étaient les gangsters nouveaux résistants de dernière minute qui réglaient les comptes des anti-communistes, sous ordres de Moscou. Ceux-là étaient amnistiés en quelques mois.

Écrit par : traveller | jeudi, 10 juin 2010

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@ Traveller : Et vous croyez que parce que je suis français, j'approuve ce qu'a fait Mitterrand ? Merci de ne pas faire de généralisation facile.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 10 juin 2010

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Je crois que les partis politiques en flandre n'oseront jamais redemander cela, cela les remetraient ipso facto sous les feux des projecteurs anti-fasciste, qu'ils essayent justement d'eteindre,cf. NVA est democratique, pro-europeene,etc...

Alors que je suis sur qu'ils vomissent justement l'europe, mais l'image que l'on veut montrer a la presse internationale est soigneusement filtree et corrigee depuis 4 ou 5 ans deja, les nationalistes extremistes sont beaucoup plus prudent qu'auparavant, ils ne font plus l'erreur de s'afficher autant avec l'extreme droite, ils ont compris la lecon....

Écrit par : Ben | jeudi, 10 juin 2010

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@ Franck pastor

Je ne dis pas que vous etiez d' accord mais quand Mitterand etait elu je n' ai pas remarque de protestations de nulle part.
Alors, les pauvres cons Flamands qui se sont trompes par ignorance, ils peuvent crever et ils sont morts sans droits civiques, ni pension ni rien du tout.

Écrit par : traveller | jeudi, 10 juin 2010

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Le passé vychiste de Mitterrand n'a été révélé au grand public que fort tard et ce dernier en ignorait tout, jusqu'après sa deuxième élection. De plus, ce spécialiste du double jeu était en même temps engagé dans la Résistance, et pas pour faire semblant, bien avant la fin de la guerre. Enfin, son attitude dans la seconde guerre mondiale n'a engagé que lui, pas un parti ou mouvement nationaliste qui lui serait relié, contrairement à ce que vous savez.

D'ailleurs en France, il n'y a que le Front National, le grand copain de votre Vlaams Belang, qui a une attitude (plus qu') ambiguë vis-à-vis de la collaboration.

Quasi tous les collaborateurs de Flandre sont déjà morts et n'en ont donc plus grand'chose à faire de leur amnistie… J'attendrais surtout un geste de la part de ceux qui ont repris leur héritage : leurs descendants (s'ils souhaitent vraiment une amnistie posthume pour leurs parents ou grand-parents) et surtout les associations genre Sint-Marteensfonds…

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 10 juin 2010

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@ Franck Pastor

J'etais au courant du passe de Mitterand bien avant les elections presidentielles.
De plus il etait en train de faire financer ses activites politiques par des financiers juifs a qui il promettait monde et merveille.
Du moment qu'il etait president il se tournait vers le monde Arabe.
Le monde politique de Paris etait completement informe mais il y avaient tellement de vieilles casserolles dans les placards que tout le monde se taisait.

Écrit par : traveller | jeudi, 10 juin 2010

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@Jean Simon : merci de ne pas publier d'articles entiers (pour une question de place, mais surtout de droit d'auteur), cela dit, le fonds est juste, c'est même le sujet de mon livre Walen Buiten. Mais la conclusion d'amnistie est catastrophique : la haine est justement entretenue par les tenants de l'amnistie. Celle-ci n'est pas un objectif ni un aboutissement, mais la conséquence logique d'un extrémisme qui ne s'arrêtera que quand les gens auront été éduqués à la démocratie. J'ai vu à la télé un pépé expliquer qu'il voterait N-VA parce qu'on avait mal répondu à son papa en 14-18 ! La petite-fille suit le pépé. C'est de la vendetta aveugle ! C'est l'école, et ce sont les intellectuels flamands qui ne font pas leur boulot.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 10 juin 2010

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@ Franck Pastor
Pas de protestations non plus contre Kurt Waldheim, ancien président de l'Autriche et même sécretaire-général de l'ONU, nondedju.

@ Marcel Sel
Ce n'est pas une vendetta aveugle ! Ce sont ces vexations des francophones de Belgique depuis 1830 qui circulent même dans le sang des flamands et c'est très difficile pour le flamands de les perdre car ces vexations continuent aujourd'hui. Le résultat de Bart De Wever montre que les flamands ont ras-le-bol de tous ces stupidités et l'avarice des francophones en Belgique.

Écrit par : Theo Simon | mardi, 15 juin 2010

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@Theo Simon : mon sang flamand va bien. Pourquoi pas le vôtre ? Moi, je me sens en paix avec toute mon histoire, qui pourraient être autant d'identités. Je pourrais être un Vlaming, un Deutscher, un Français, un Wallon, un Fransquillon, et même un Italien (lointaine origine, mais bon). Ça ne m'intéresse pas d'être quoi que ce soit de particulier, ni Flamand, ni Francophone, mais ça m'intéresse d'être une histoire, une accumulation, et au plus je peux être étranger à l'identité qu'on veut me coller, au mieux je me porte. Je ne suis pas bruxellois parce que j'y habite, mais parce que je me mélange. Si Bruxelles n'est plus ce mélange, je n'y suis plus intéressé. Si les Flamands ne veulent plus la Belgique, tant pis, ce n'est pas mon problème, Si la Belgique doit devenir nationaliste, je ne veux plus d'elle.

Mon sang flamand dit merde à ceux qui pensent que le sang flamand est une machine à se venger de francophones dont le sang était, la moitié du temps, au moins aussi flamand ! Verdekke.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 15 juin 2010

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@ Marcel Sel
Bye bye Belgium.
Finalement.

Écrit par : Theo Simon | mardi, 15 juin 2010

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Felicitations pour votre blog... il permet le questionnement et la réflexion ... mais il faut un petit peu nuancer certains de vos propos... 2 exemples

- selon vous il y a "95 % de francophones a bxl" ... est ce vraiment le cas... sur quelles bases statistiques, quid des 'européens' qui vivent a Bxl ...

- selon vous ... passer le frontière, en Flandres, tout autre langue serait interdite administrativement... pas tout a fait vrai car il y a des possibilités (limitées je reconnais) dans les communes a facilités pour demander des informations/actes en Français... en outre, en Wallonie, les autres langues ne sont pas 'autorisées' non plus pour les actes administratifs (si ce n'est sur le territoire de la communauté germanophone).

Petites nuances

Certaines attitudes flamandes ne sont pas 'belgicaines' c'est un fait... mais qu'en est il de certaines attitudes francophones !!!

Pel, bruxellois attaché à Bruxelles, la Flandre et la Wallonie.

Écrit par : Pel | samedi, 26 juin 2010

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@Pel : merci et bonjour.

1. Ici, je résume. La réalité est toujours plus nuancée. Croyez-vous qu'il y ait 100% d'anglophones à Londres ou 100% de Francophones à Paris ? Si l'on prend la langue véhiculaire, c'est donc pour 95% des Bruxellois le français. Bien sûr, si l'on s'intéresse à la langue maternelle, les Francophones sont un peu moins de 70%. Si l'on s'intéresse à la langue de la citoyenneté, au point de vue électoral, 87 à 88% des Bruxellois votent pour un parti francophone. Le problème, c'est que dans un format réducteur comme celui-ci, je dois globaliser les chiffres. Sachant que si vous demandez à un expat de choisir entre le français et le néerlandais (les deux langues "nationales" de Bruxelles), la très large majorité choisiront le français, je crois exprimer une idée plutôt juste.

2. En Flandre, l'usage de toute langue autre que le néerlandais dans l'administration est interdit par la Loi. L'administration peut parler français dans les communes à facilités avec des Francophones, mais pas anglais. L'on parle de 6 communes sur une trentaine. Dans la vidéo, je suis devant Dilbeek, où François Pirette nous a permis de nous rendre compte de la fermeture hermétique à toute langue autre que le néerlandais. Le ministre Bourgeois et le gouverneur du Brabant Flamand ont par écrit, et explicitement, interdit tout usage de langue autre dans l'administration flamande, entre deux fonctionnaires. C'est ainsi que Van Hoobrouck d'Aspre, bourgmestre non-nommé de Wezembeek, s'est pris une injonction du Gouverneur de ne JAMAIS utiliser le français ou toute langue autre, y compris pour souhaiter la bonne année aux instituteurs francophones de l'école francophone de la commune à 80% francophone en banlieue de la grande ville francophone la plus au Nord de la francophonie.

En Wallonie, plusieurs communes proposent des facilités spontanées et la traduction de documents français en néerlandais. Il n'est pas interdit aux fonctionnaires de parler néerlandais entre eux ou avec leur hiérarchie, au contraire, en tant qu'exercice, ce serait plutôt recommandé. Appelez Braine-l'alleud en néerlandais, et on vous répondra en néerlandais (mis en évidence par… la VRT). Appelez Dilbek, Halle, Overijse, Zaventem en français ou en anglais, et on vous répondra en néerlandais uniquement. Loi oblige.

Quelles attitudes francophones ne serait pas belgicaines ? Y a-t-il des groupes francophones qui crient "rats flamands, foutez le camps"? Ou des partis francophones qui assimilent la population flamande à un "profitariat" devant des millions de téléspectateurs ?

Je suis aussi attaché que vous à Bruxelles, la Flandre et la Wallonie. Mais pas à n'importe quelle condition !

Amicalement

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 26 juin 2010

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@ m'sel
"En Wallonie, plusieurs communes proposent des facilités spontanées et la traduction de documents français en néerlandais."
S'il est vraie que certaines communes vous répondent en néerlandais, l'inverse se fait aussi en Flandre.. Cela n'empêche que tout acte administratif dans une autre langue que le français est anti-constitutionnel en wallonie... la situation est donc idem en Flandre qu'en Wallonie. Vous vendez des salades (votre core-business).

Il est vrai qu'une mini-enquête de la radio flamande (programme Peeters en Pichal) a démontré que les communes francophones répondent plus aisément en néerlandais que le font les flamandes en français... C'est tout.

Il y a bien sur des flamands qui crient "waalse ratten rolt uw matten"... Je crois que chez vous cela sonne "les flamins, c'est ni des djins". Enfin on a des cons partout.

Par contre on a pas de chanteurs connu qui traitent les wallingant de "nazis durant la guerre", on a pas de politiciens majeurs comme Maingain ou de Milquet qui prêchent à la radio et la télé d'annexer des communes wallonnes... A vraie dire je me demandes s'il existe en flandre des gens qui comme vous passent toute leur énergie à écrire leur haine de l'autre.

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | dimanche, 27 juin 2010

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@wanda : je ne connais pas de mouvement organisé qui scande "les flamants c'est nin des djinns".si voue en connaissez, donnez-moi les preuves et je dépose une plainte circonstanciée auprès du centre pour l'egalité des chances. Aucun parti francophone ne milite contre les facilités aux néerlandophones. Il n'y a pas en Wallonie 47.3 pc des sièges au sénat pour des partis ouvertement flamandophobes. Et en Wallonie, 5000'personnes ne se reunissent pas pour commémorer Degrelle.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 27 juin 2010

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@wanda : je ne connais pas de mouvement organisé qui scande "les flamants c'est nin des djinns".si voue en connaissez, donnez-moi les preuves et je dépose une plainte circonstanciée auprès du centre pour l'egalité des chances. Aucun parti francophone ne milite contre les facilités aux néerlandophones. Il n'y a pas en Wallonie 47.3 pc des sièges au sénat pour des partis ouvertement flamandophobes. Et en Wallonie, 5000'personnes ne se reunissent pas pour commémorer Degrelle.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 27 juin 2010

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@ M'sel;

1) On a pas eu un Degrelle en Flandre (la on était plus petit que vous).

2) Si je prend le MR et le CDh (les deux qui revendiquent ouvertement le manque de "lebensraum" et le besoin d'un "corridor" cela fait 35% (ils chutent de 10%!!!) (ils ne siègent pas au parlement(s)?)

3) il n'y a qu'un seul parti en Flandre que l'on pourrait qualifier de "ouvertement Wallonophobe" c'est le Vlaams Belang". Il fait 13% aux dernières élections...

Je constate que vous n'avez rien a redire sur Brel et les facilités... il y aurait de l'espoir pour vous?

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | dimanche, 27 juin 2010

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« On a pas eu un Degrelle en Flandre »

Qu'est-ce qu'un Degrelle a qu'un De Clercq ou un Borms n'ont pas ?

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 27 juin 2010

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Wanda : vous faites du négationisme : il y a eu Staf De Clercq, plus antisémite encore que Degrelle. Le second a eu plus de succès aux élections de 1936 (21 sièges), mais le premier a quand même eu 16 ou 17 sièges en 39, et reçevait déjà de l'argent du Führer pour ses basses besognes. La différence, c'est que personne en Wallonie n'oserait aujourd'hui rendcre hommage à Degrelle OU A N'IMPORTE QUEL AUTRE COLLABO NAZI. En Flandre, c'est public. Je m'en foutrais si vous ne pourrissiez pas la vie des Bruxellois et des gens qui travaillent à essayer de construire une Europe qui fonctionne, mais votre merde brune déborde, dégouline sur la capitale de l'Europe, jusqu'à suinter au 16 rue de la Loi.

Brel parlait des flamingants, pas des Flamands. Si vous confondez les deux, vous êtes forcément flamingant; Sous vos dehors soi-disant démocrates, en défendant Staf De Clercq, vous êtes bien, soyons comique, l'un de ces "nazis pendant les guerres et catholiques entre elles". Je comprends votre frustration. Putain, Wanda, fondez-la, votre république de Flandre. Et partez aux confins de l'univers avec. J'ai envie de pouvoir parler flamand sans qu'on imagine que j'ai quoi que ce soit à voir avec des fascistes comme vous.

Traiter les citoyens belges francophones d'immigrants dans leur pays, c'est de la discrimination linguistique, autrement dit, du racisme. La NVA est ouvertement francophobe. Il n'y a pas de parti flamandophobe en Wallonie.

Enfin, Milquet et Maingain ont constitutioonnellement, en vertu de l'article 4 de la Constitution, le droit de demander la modification de la frontière linguistique, au même titre que les Flamands ont le droit selon la même constitution de demander la modification des facilités. Comparer ça avec du Lebensraum, c'est de la propagande, c'est du fascisme.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 27 juin 2010

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@ Marcel

Bonne chance avec le betonnage de la Constitution.
Prediction: Communes a facilites vont rentrer au territoire de Bruxelles, la frontiere Flamande/Wallonne/Bruxelloise va legerement changee en faveur des francophones et sur ce blog cela va de nouveau etre la preuve que les Flamands sont des fascistes.

Petite remarque, Je suis en train de lire le livre de Philippe Simonnot "Le secret de l'armistice" ou l'auteur reprend la phrase de Henri Amouroux qu'il y avait 40 millions de petainistes en France.

Vous vous sentez bien en Europe avec cette masse de fascistes et descendants de fascistes.?

Écrit par : traveller | dimanche, 27 juin 2010

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@traveller : si la question m'était posée par quelqu'un qui ne vote pas pour l'extrême droite, je pourrais y répondre courtoisement.

Les pétainistes de 1940 (toute la France) ne savaient pas ce que Pétain avait dans ses cartons. Même les députés français qui lui ont donné les pleins pouvoirs ignoraient qu'il avait commencé à avoir des contacts secrets avec Hitler avant-guerre. Pétain a caché la virulence de son antisémitisme jusqu'en 1941-42. Il y avait 40 millions de pétainistes en France en 1940. Il n'y en avait plus beaucoup en 1944. Mais j'oubliais : vous aimez réécrire l'histoire, hein !

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 27 juin 2010

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@ Marcel

Et 40 ans apres la majorite "socialiste" vote Mitterand, ils ne le savaient toujours pas sans doute.
2 poids et 2 mesures.

Votre virulence contre les Flamands nazi est trop sens unique. Je pourrais vous parlez de Maurice Thorez et ses symathies pour ces amis socialistes nazis en 1933 mais je vais m'arreter, il n'y a que les Flamands qui sont coupables, les autres etaient seulement "ignorants"

Écrit par : traveller | dimanche, 27 juin 2010

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@ M'sel
Il y a plein de flamingants morts se battant contre les allemands, dans l'armée belge, anglaise ou dans la résistance, en 14-18 comme en 40-45 la chanson de Brel est une honte.

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | dimanche, 27 juin 2010

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Je veux bien croire que certains Flamingants aient combattu contre les Allemands (bravo à eux), mais le problème est ailleurs : c'est qu'en Flandre on demande l'amnistie pour ceux qui ont combattu avec les Allemands… Enfin bon, ça tourne au dialogue de sourds ici.

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 27 juin 2010

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C'est juste mon point, monsieur Pastor, Brel a fait de l'amalgame. Et c'est jamais bien. En plus a part le vlaams belang plus personne ne demande l'amnistie. Comme disait Bart Dewever, il sont tous morts.

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | dimanche, 27 juin 2010

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@Wanda : la chanson de Brel commence par "les Flamingants, chanson comique". Par ailleurs, il n'y peut rien, le pauvre Jacques, si vous les flamingants n'arrivez pas à vous détacher de la collaboration. C'est probablement que cette période convenait mieux que toute autre au mouvement flamand ? Bien sûr, il y a eu les flamingants de la résistance, pour qui j'ai le plus grand respect. Montrez-moi donc à quel moment l'Ijzerwake leur rend hommage ? Combien ont leur photo dans ce petit film ? Aucun. Si vous soutenez le mouvement flamand non-collaboratif, c'est-à-dire non-nazi, vous DEVEZ haïr ce film. Pas Brel.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 28 juin 2010

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Bonjour Mr. Sel, le nom est Dieter Leemans.

je viens de recevoir le photo que vous avez utilisé pour votre livre sur Facebook.
Sachez que c'est moi qui yest affiché et je ne suis pas du tout heureux que mon visage à été utilisé sans mon autorisation, par conséquence, je vous invite de prendre contact avec moi aussi vite que possible afin d' éviter des mesures juridiques contre l'utilisation non-autorisée.

bien à vous,

Dieter

Écrit par : Dieter Leemans | mardi, 29 juin 2010

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Beste Dieter :

1. La photo du livre relève de l'éditeur, Jourdan Editions, que vous pouvez contacter directement. Vous trouverez toutes leurs coordonnées sur le site http://www.editionsjourdan.com Sous réserve de confirmation de l'éditeur, et sans l'engager :

2. La photo a en principe été achetée par l'éditeur à une banque d'images. Sachez qu'elle peut être utilisée par d'autres éditeurs ou journaux.

3. Dès lors que vous participez à une manifestation publique, vous perdez votre droit à l'image et vous tombez sous le coup de la photo d'actualité. Or ici, vous êtes clairement en habit militant, lors d'un événement public et politique. Vous avez évidemment le droit de militer publiquement pour le Vlaams-Nationalisme, mais vous devez savoir que n'importe qui peut alors utiliser les photos prises de vous ou d'autres pour tout usage éditorial.

4. Le sujet du livre est le flamingantisme et le manque d'un cordon sanitaire clair entre l'extrême droite en Flandre et le centre, voire la gauche. Dès lors, la photo est incontestablement dans son contexte et illustre correctement le livre.

5. La photo a été gardée en l'état, et n'a été ni modifiée (sinon recadrée), ni truquée. Luniforme et le drapeau que vous portez sont ceux que vous avez choisis lors de cet événement public, et je suppose que vous assumez ce choix. Il n'y a donc aucune diffamation. A la limite, vous pourriez avoir une certaine fierté d'avoir été choisi par des fransquillons pour illustrer leur vision du flamingantisme d'aujourd'hui.

6. Personne ne connaissait votre nom avant que vous ne vous manifestiez ici. Je n'ai pas cherché à ce que vous le fassiez. Si vous désirez redevenir "incognito", faites-le moi savoir et j'effacerai votre message ci-dessus de mon blog.

7. Het spijt me dat het op u "gevallen" is. Ik ken u niet en dit is in geen geval een persoonlijke aanval. De keuze van de foto was enkel een kwestie van martialiteit, determinatie, uniform, vlag, consequentie met de inhoud van het boek.

U kunt mij persoonlijk schrijven op adres : marcelsel@gmail.com

Groeten.
Marcel

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 29 juin 2010

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Marcel,
Je viens de commander ton bouquin chez http://www.themahyperlibrairie.be.
Merci de me suivre en retour http://twitter.com/gerdami

Désespéré gerdami.

Écrit par : gerdami | mardi, 28 septembre 2010

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Of course, Gerdami ! J'étais persuadé que je vous suivais. Quod non, donc. C'est réparé :-)

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 28 septembre 2010

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cher MarSel (lol)
je viens d'acheter ton book "Valenne Bwuitenne" comme disent les français (re-lol).
si j'en juge par les rubriques que je parcours ici, je vais m'instruire.
juste deux remarques à propos de ton libre:
1) les caractères employés sont petits, au secours les vieux cristallins !
2) c'est pas donné pour assez peu de pages (mais là c'est mon côté radin
qui fleurit...(re-relol)

nan, j'plaisante, continue la défense des valeurs démocratiques, on applaudit.

Écrit par : guyguy | mercredi, 29 septembre 2010

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@Guyguy : je sais que c'est écrit trop petit. Mais l'édition en Belgique, c'est une vocation plus qu'un métier. Sur un exemplaire au prix où vous l'avez payé, il reste un peu plus d'un euro à l'éditeur, et de même à l'auteur. Le reste va à la mise en page, aux distributeurs et diffuseurs, aux libraires, aux impôts.

En revanche, il y a un an de recherche et des mois d'écriture…

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 29 septembre 2010

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@MarSel,
oui je sais cela d'autant que je suis (enfin j'étais) de la partie
-imprimerie- j'aurais dû ajouter que cette remarque vaut pour l'ensemble
de l'édition; c'est un peu comme le prix des fruits et légumes, on
se demande où vont les différentes parties du coût...
n'y vois pas malice de ma part.

je sais la difficulté de l'écrit, d'autant que je rédige mes mémoires,
bon sang la cruauté de la page balnche !

pour ce qui est de la police (de caractère), j'ai ma loupe (lol)

let's go on, man, you're at the right side...
amicalement.

Écrit par : guyguy | jeudi, 30 septembre 2010

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@guyguy : je n'y voyais pas malice, je trouvais intéressant pour tout le monde d'avoir une petite idée du schmilblick. C'est marrant, mais je n'ai jamais eu l'angoisse de la page blanche, peut-être parce que je la remplis avant qu'elle ne m'assaille (l'angoisse, hein, pas la page).

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 30 septembre 2010

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Je viens de passer commande, on verra ce que ça donne !

Écrit par : Cabane | mardi, 05 octobre 2010

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Merci Cabane !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 octobre 2010

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@ Marcel,
Je l'avais acheté, comme vous le savez, il y a un certain temps et, viens de le dévorer en quelques heures. "Magnifique bouquin". Félicitations, Marcel. Quel amour de son pays, quelle souffrance (que je partage), quel hymne à la tolérance, à l'humanisme, quelle force face aux discriminations, d'où qu'elles viennent. Vraiment, un livre à mettre dans toutes les mains des enfants, d'où qu'ils soient. Vous êtes un type bien, Marcel.

Écrit par : Denis | mercredi, 27 octobre 2010

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Merci, Denis !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 28 octobre 2010

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@ Marcel, Pour l'anecdote, j'ai vécu de ma 5 ème primaire jusqu'à la fin de mes humanités à la Montagne de Saint-Job :-))

Écrit par : Denis | jeudi, 28 octobre 2010

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@Denis : vous avez donc bien connu ce qui était, depuis les années 80, mon restaurant préféré, le Repos de la Montagne ?

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 28 octobre 2010

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@ Marcel, Non malheureusement, je quittais le quartier en 1978.

Écrit par : Denis | jeudi, 28 octobre 2010

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Un pavé complet nous en apprenant plus sur un phénomène qui va à l'encontre de la coopération européenne.
Qui en sortira vainqueur ? L'histoire nous le dira.

Écrit par : Affiliation | mardi, 02 novembre 2010

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Plan "F" : Union Wallonie - France :
La Flandre s'approprie l'exclusivité du label Belgique pour l'absorber dans son label Vlaanderen. Elle s'accapare de Bxl et de son statut international. Elle vise les territoires de Wallonie comme extension. Bref, elle veut s'octroyer tous les avantages des 2 régions Bxl et la Wallonie, plus les derniers avantages du système belge, afin que, progressivement, l'état Vlaanderen gomme l'état Belgique, à la fois sur le plan extérieur, mais aussi sur le plan intérieur. Les régions Bxl et Wallonie seront sous la tutelle et la domination de l'état Flamand, sans le caractère solidaire qui existe, pour quelques temps encore, dans le système belge. Ce concept flamand, vers lequel nous allons, est complètement injuste et dangereux pour l'avenir de nos 2 régions. Les organismes stratégiques flamands planifient déjà chaque étapes. Ne pas aller trop vite pour ne pas cabrer les francophones qui seraient tentés par la séparation. Mais ne pas traîner car la Flandre a son agenda. Si nous voulons sauver notre avenir et celui de nos enfants, nous devons nous séparer de cet État colonisateur. Et vite, car la Flandre a déjà commencé à étendre son pouvoir : - Toute la représentation extérieur de la Belgique est aux mains de ministres flamands. - On ferme les casernes en Wallonie et tant-pis pour les militaires Wallons. - La SNCB et Mr. Schouppe ont dilapidé le réseau ferré wallon en détournant, via des montages financiers, la clé 60 / 40. Résultat, les usagers Wallons souffrent et la Wallonie paye les énormes projets flamands (Liefkenshoek et Diabolo). - L'aéroport de Gosselies subit des pressions visant à le flamandiser. La Flandre se venge sur les TEC à qui elle fait payer cher leur audace d'avoir osé acheter des bus wallons au lieu de bus flamands ! - La Flandre pompe gratuitement l'eau wallonne. Elle s'approprie les Ardennes. Même la FM radio en Wallonie est envahie par les radios flamandes. Et à la foire informatique de Charleroi tout est en néerlandais. Conclusion : Dans ce pays dominé par l'ethnie Flamande, Wallons et Bruxellois francophones sommes devenus des parias. Et comme les Congolais du temps de la colonie belge, ce n'est pas le bilinguisme qui nous fera obtenir les bonnes grâces de nos colons. Alors, tant qu'il est encore temps, libérons-nous de cette colonisation rampante, séparons-nous de la Flandre et renforçons-nous avec la France. L'union des francophones de Bxl, de Wallonie et de France est le meilleur scénario pour assurer notre sécurité sociale, économique, culturelle, politique et notre avenir. Mais cette union fait peur aux Flamands qui manipulent nos politiques et nos journalistes à qui ils font croire qu'une Wallonie avec la France, ça serait pire. Mais pire pour qui ? Pour nos politiques ? Certainement ! Ils sont trop nombreux. Pour nos journalistes ? Nos médias auront le défi de se redéfinir dans un espace plus grand. Mais ce n'est pas une raison pour nous sacrifier. Nous méritons mieux que la vlaamse kolonisatie. Alors Vive la Wallonie avec la France !

Écrit par : Roland | samedi, 06 novembre 2010

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Roland : [MODERATION] : Il n'y a pas d'ethnie flamande qui tienne sur ce blog.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 07 novembre 2010

P.193: "Et la solidarité sociale avec la Wallonie n'était déjà plus pour elle que de la coopération au développement."
Bien dit!

Écrit par : gerdami | lundi, 06 décembre 2010

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Gerdami
Voilà une citation tirée du contexte qui révèle bien le fond du livre :-)) Bravo, vous faites 1,498.787 de fois mieux que la VRT.

(c'est très amusant d'ailleurs, de recevoir en recour des "notes de lecture" comme ça. C'était impossible avant le Web 2.0).

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 06 décembre 2010

TILT!
"Bravo, vous faites 1,498.787 de fois mieux que la VRT."
http://blog.marcelsel.com/archive/2010/12/10/pappenheimers.html

Écrit par : gerdami | vendredi, 10 décembre 2010

Puisqu'on est en pleine interactivité...
PP157-158: "Il [BHV] permettait aux 150.000 Francophones de la Périphérie de voter pour les grands partis francophones à Bruxelles, ceux-ci étant interdits de fait en Flandre."

Peut-être auriez-vous du développer pourquoi ils sont interdits de fait, à l'intention de Laurent...

Écrit par : gerdami | lundi, 06 décembre 2010

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@Gerdami : ça me paraissait trop technique et trop complexe à détailler, entre interdictions véritables et interdictions de fait. Ainsi, quand Hal a interdit les affiches en Français, la Cour Constitutionnelle l'a obligée à les autoriser. Hal a alors supprimé l'affichage tout court. Par ailleurs, une autre commune, Ternat, a carrément envoyé un papier avec leur convocation électorale, incitant à ne pas voter pour un parti francophone. Ce sont donc bien des interdictions "de fait". Quelque chose qui, pour être clarifié auprès d'un Français, demande pas mal de développements un peu longuets…

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 07 décembre 2010

@gerdami

De zoveelste leugen van Marcel. Er is geen enkel verbod voor de franstalige partijen om lijsten in te dienen in Vlaanderen en vice versa. In 2007 heeft het Vlaams Belang een lijst ingediend in de kieskring Waals-Brabant.

Écrit par : Lieven | lundi, 06 décembre 2010

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@Lieven : Je suis en-dessous de la vérité. Quand Damien Thiéry a voulu poser une affiche à Hal, il s'est fait remballer manu militari. Et quand le PVDA a posé une affiche bilingue dans une ville de Flandre dont j'ai oublié le nom, la commune a voulu la faire enlever pour cause de bilinguisme.

Lieven, vous ne pouvez pas à la fois crier Walen buiten et tenter de faire croire qu'ils sont les bienvenus chez vous.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 07 décembre 2010

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@Marcel

[AVERTISSEMENT : Lieven affirme qu'il n'y a pas d'interdiction légale pour un parti francophone à présenter une liste en Flandre. Il ajoute : que la population flamande n'est pas servie par de la propagande francophone dans la rue est une question qui n'a rien à voir. (On peut donc présenter des listes, mais pas d'affiches…). Il finit par "en ce qui concerne la provocatiion de Thiéry (bourgmestre de Linkebeek qui avait tenté de coller une affiche de son parti Union des Francophones à Hal — 15% de Francophones), il est dommage qu'on ne l'ait pas envoyé à l'hôpital à coup de poings. Ce "souhait de violence", ce refus de démocratie, sont tout à fait comparable aux pratiques des SA en Allemagne, dans les années 30. Comme quoi le nationalisme entraîne irrémédiablement des phénomènes d'exclusion. JE NE LAISSE CETTE INCITATION A LA VIOLENCE QU'A TITRE D'EXEMPLE DE LA PENSEE HUMANISTE DU NATIONALISME FLAMAND (et de tous les nationalismes au demeurant).]

Er is geen enkel wettelijk verbod voor enige franstalige partij om een lijst in Vlaanderen in te dienen. Dat de Vlaamse bevolking niet gediend is van franstalige propaganda in het straatbeeld is een kwestie die daar compleet orthogonaal opstaat. En wat betreft de provocatie van Thiery is het jammer dat men hem niet het ziekenhuis heeft ingeslaan.

Écrit par : Lieven | mardi, 07 décembre 2010

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Bah!
Il suffira à la Flandre
- d'exiger la régionalisation de la Loi électorale
- de durcir l'équivalent de son art 116 pour empêcher l'éclosion de nouvelles listes

http://bit.ly/hNjT0Y

Écrit par : gerdami | mardi, 07 décembre 2010

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Je suppose que Lieven veut dire qu'il n'y a pas de problème à ce qu'un parti francophone se présente en Flandre, du moment que ses affiches soient… en néerlandais.

Quant à son apologie de la violence sur Thiéry, elle en dit long sur lui-même…

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 07 décembre 2010

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"En wat betreft de provocatie van Thiery is het jammer dat men hem niet het ziekenhuis heeft ingeslaan."


C'est ça, on peut présenter des listes francophones en Flandre mais si le candidat déambule sur le trottoir, il faut le démolir et l'envoyer à l'hôpital.

Voilà donc la crapule fasciste flamingante dans toute sa réalité.

Merci Lieven de nous démontrer une fois de plus la merde absolue qu'est le flamingantisme et le niveau intellectuel de la racaille qui le soutient.

S'il en était encore besoin.

Écrit par : Endadine Akass | mardi, 07 décembre 2010

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Article très intéressant, merci pour ces informations.
Laiza

Écrit par : Culture | dimanche, 26 décembre 2010

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@ Roland
Je leeft in Utopia.
Denk je nou werkelijk dat Frankrijk staat te springen om zowaar de meest zielige regio van West-Europa als deel van haar land op te nemen, louter omwill van een taalverbondenheid ? Laat me niet lachen.
In ieder geval, één ding is zeker als dit gebeurt: Sarkozy zal lang niet zoveel geduld opbrengen als het brave Vlaanderen als het op financiering aankomt. Na nog geen jaar wordt ofwel de geldkraan dicht gedraaid ofwel wordt een zwaar besparings- en reddingsplan zoals in Ierland aan wallonie opgelegd.
Finaal dit: de enige die nog werkelijk een groot belang hebben in het voortbestaan van belgie zijn de franstaligen, en zeker niet de Vlamingen.

Écrit par : OCMW de Malines-sur-Meuse | dimanche, 26 décembre 2010

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Le video est maginifique!

Écrit par : essay | mercredi, 05 janvier 2011

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Je comptais acheter el livre sur el site de Proxis, mais ensuite il est apparu que tout le site est en Vloems, même lorsqu'on clique su rl'onglet FR. J'irais donc l'acheter à la Fnac.

Écrit par : John | jeudi, 03 février 2011

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Proxis a retiré le livre depuis qu'ils ont été rachetés par une société néerlandophone. Je vais corriger mon article :-)

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 04 février 2011

Il n'y aurait plus d'administations Flamandes, ni de quartier généraux des grandes entreprises, ni de bureaux d'organisations parasitiques qui vivent des subventions politiques Belges, Flamands et Wallons.

Écrit par : freelance writer | lundi, 07 février 2011

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mais ensuite il est apparu que tout le site est en Vloems, même lorsqu'on clique su rl'onglet FR

Écrit par : Relaxamento | lundi, 21 février 2011

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Pas de panique ... Le site n'est plus dispo en Français mais donne le lien suivant:
http://www.abebooks.fr/servlet/SearchResults?an=marcel+sel&sts=t&x=64&y=12

;-))

Écrit par : Philippe | vendredi, 04 mars 2011

Pas de panique, le site n'est plus dispo en Français mais il renvoie vers le lien suivant:
http://www.abebooks.fr/servlet/SearchResults?an=marcel+sel&sts=t&x=64&y=12

;-))

Écrit par : Philippe | vendredi, 04 mars 2011

En Belgique, on peut en principe le commander dans toute bonne librairie (distribution Jourdan). On le trouve souvent de stock chez Filligranes, chez Club, à la FNAC.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 04 mars 2011

Flamands avancent parce que les francophones en face ne font rien et laissent faire.

Écrit par : MASSAGISTA | jeudi, 24 février 2011

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même lorsqu'on clique su rl'onglet FR. J'irais donc l'acheter à la Fnac.

Écrit par : SAÚDE | vendredi, 04 mars 2011

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Ability is a poor man's wealth. Do you agree?

Écrit par : Air Jordan | mercredi, 16 mars 2011

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Mar Is your book available at Club?

Écrit par : carpet installation los angeles | mercredi, 30 mars 2011

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Écrit par : Bollywood | jeudi, 26 mai 2011

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Écrit par : Copenhagen Hotels | mardi, 31 mai 2011

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Écrit par : Online University Program | samedi, 04 juin 2011

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I think ‘Hail to the Chief’ has a nice ring to it. John F. Kennedy (1917-1963) when asked what is his favorite song.

Écrit par : Online LPN Schools | samedi, 04 juin 2011

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bonjour,
un an sans gouvernement national! les avis des internautes sont éclairants! mais il faut rappeler quelques vérités: 1°) le PIB de la Flandre a dépassé celui de la Wallonie en 1967, ce qui veut dire que pendant 137 ans le transfert de richesses s'est fait du sud vers le nord. Les Belges n'en ont pas fait tout un plat, c'était normal...donc, pour être à égalité entre régions, les Francophones bénéficient encore d'un siècle de transfert nord-sud. 2°) le PIB de la Flandre est inférieur à celui des 7 premiers lands allemands et même de celui de la catalogne. IL était de 35% supérieur à celui de la Wallonie et de 60% inférieur à celui de Bruxelles. Le PIB Bruxelles + Wallonie= le PIB de la Flandre. 3°) la dette publique belge = une année de PIB ; la Flandre seule ne peut supporter cette charge, elle se trouvait dans une situation proche de la Grèce, aucune banque ne voudrait lui prêter 4°) sur l'usage des langues, la Belgique et la région wallonne ont signé le protocole du conseil européen de Strasbourg, la Flandre non. Donc la Flandre est en conflit avec l'Etat belge. En cas d'indépendance, Elle ne pourrait avoir l'espoir d'être reconnue ( et donc obtenir des cautions bancaires) que si Elle appliquait le-dit protocole ce qui reviendrait à réintroduire le bilinguisme en Flandre, s'acquitter de l'affichage du nom des rues dans les deux langues dans tout l'arrondissement halle et Vilvorde, y créer des écoles en français et ouvrir des guichets municipaux etc en français également. ceci est appliqué en Irlande, en Ecosse, en Espagne, etc....5°) tout le malheur belge vient du régime des partis instauré en 1950 après la "question royale". l'équilibre du pays résidait dans le contrôle réciproque de l'autorité du Roi responsable directement devant la Nation, et le parlement représentant les opinions des peuples. En réduisant le rôle du Roi, c'est l'arbitrage supérieur de la Nation qui a été supprimé. ON ne parle plus que de l'opposition des deux peuples! c'est l'agonie du système des partis mis en oeuvre par gaston Eyskens en 1949, 1960,et 1970. comment peut-on faire un gouvernement national quand Mr G.Peeters , président de la région flamande a plus de pouvoir que le premier ministre belge!! on croit rêver!! on constate surtout que le confédéralisme est une stupidité électoraliste au service des partis populistes tels que la N-Va . Il y a 7% de fascistes dans toutes les démocraties. Les régimes stables les écartent systématiquement en diluant leur impact. Les régimes instables les gonflent au contraire au point de porter le premier des abrutis au pinacle ... c'est triste, c'est idiot, mais les Belges ne sont tout de même pas obligés de dire tout le temps oui oui et de fermer leur g...un jour il faudra bien restaurer un régime national normal, équilibré et solidaire. C'est peut-être le Roi qui remettra les pendules à l'heure.

Écrit par : persoons | lundi, 20 juin 2011

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"Où le Flamand fut proscrit sur les tombes des soldats de 14-18"

on retrouve le wallon, picard ou autre sur combien de tombes ? Mais ancêtres du sud du pays se sont vu brimés alors qu'ils parlaient wallon à l'école... il n'y a pas que les flamands qui ont du abandonner leurs patois... mais au sud, il y a eu assez d'intelligence pour comprendre l'intérêt d'une langue... (oui je sais, c'est facile.. mais bon ils m'énervent avec leur grande flandre qui a finalement... surtout... été française de sol :D ).

Écrit par : fage | samedi, 16 juillet 2011

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"mes"

Écrit par : fage | samedi, 16 juillet 2011

@fage qui dit: "Mais ancêtres du sud du pays se sont vu brimés alors qu'ils parlaient wallon à l'école...":
Tout à fait exact, mon père est né à la campagne et son instit' lui disait: "Tu dois connaître le français pour monter l'échelle sociale!".

Écrit par : gerdami | dimanche, 17 juillet 2011

@ fage

Que vous dénigrez la Wallonie et les Wallons en dit beaucoup sur vous, je laisse le soin aux Wallons de juger vos expressions honteux sur eux.
En ce qui concerne le Flamand, ce n'est pas un patois, c'est une langue, et le sol Flamand n'est pas français.
Les Français ont pillé et violé la Flandre à répétition, tout comme ils ont fait avec la Wallonie, ce n'est pas fini d'ailleurs, mais au moins les Flamands se battent contre cet impérialisme continu.

Écrit par : traveller | samedi, 16 juillet 2011

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beaucoup moins que les espagnols, mémoire sélective.

Écrit par : leluron | dimanche, 17 juillet 2011

Traveller on ne vous reconnait plus, soit vous etes fatigue et vous n'arrivez plus a canaliser les conneries qui veulent sortir soit vous etes un autre !!!!

Vous devenez incomprehensible, ce post est incoherent, est ce encore bien vous ???? Rendez nous le vrai Traveller, il a tout faux mais au moins il sait defendre ses arguments fallacieux.

Quand a votre discours d'aujourd'hui, assez peu en ligne avec celui que vous avez d'habitude, il est vraiment pathetique. Ce post est vraiment delirant, un combat d'arriere garde ridicule, une bonne vieille rancoeur qui vient du fond des ages, une fierte mal placee, que de la petitesse, de la mesquinerie d'apotiquaires.

Ce ne sont pas les apotiquaires qui feront la grandeur de la Flandre de demain, ce seront les visionnaires et j'ai parfois l'impression que vous en manquerez de visionnaires.

Écrit par : Kermit | dimanche, 17 juillet 2011

@traveller:
fage n'a pas dénigré les Wallons et la Wallonie.

Relisez-le svp.

Écrit par : gerdami | dimanche, 17 juillet 2011

@ le luron

Les Espagnols n'essayent pas de nous imposer leur loi aujourd'hui.
C'est pour cela que nous avons une mémoire sélective.

Écrit par : traveller | dimanche, 17 juillet 2011

@ trav

Les francais essayent de vous imposer leur loi aujourd'hui ????
Il est temps que votre shift se termine, ca devient du grand n'importe quoi la.

Écrit par : kermit | dimanche, 17 juillet 2011

@ Trav.

Bon je m'adresse a trav mais je m'adresse au collectif, enfin j'imagine que vous etes plusieurs a utiliser ce pseudo a tour de role, je sais pas si vous faites les 3 x 8 mais la ca devient un peu n'importe quoi.

Serait il possible de vous concerter pour avoir au minimum un discours coherent entre vous. eventuellement remplacez dans votre groupe ceux qui n'ont pas le niveau mais la c'est vraiment trop la cata, ca se voit comme le nez au milieu de la figure. Entre le voyageur qui a tout vu, tout fait, qui mange des fruits de mers sur la promenade des anglais et qui discutte avec ses potes russes a Moscou et le cul terreux de flandre orientale qui tombe des nues quand on lui dit que le(s) flamand(s) est(sont) un(des) dialecte(s) au point qu'il faut lui mettre un lien vers le dico et qui s'offusque meme de cela alors que franchement quelle importance, faudrait faire un tri quand meme.

Écrit par : Kermit | dimanche, 17 juillet 2011

@traveller : mais ça ne vous empêche pas de passer du temps en France. Ah, ils ont bon dos, les Français !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 18 juillet 2011

@ Trav

"En ce qui concerne le Flamand, ce n'est pas un patois, c'est une langue"

Bon a vrai dire on ne voit pas bien l'importance de cela mais voici ce qu'en dit wikipedia : http://nl.wikipedia.org/wiki/Vlaams

Je ne peux par contre par croire que ce soit le Traveller habituel qui ait ecrit une telle anerie. Celui ci n'a jamais du sortir de son village perdu au fin fond de la Flandre Occidentale.

Écrit par : Kermit | dimanche, 17 juillet 2011

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@ kermit

Lisez alors le premier point de votre lien.
Il y a des philologues puristes qui veulent faire la différence mais ce n'est pas général et je ne suis pas d'accord pour la simple raison que cette langue est en plein développement par le développement et la croissance de la Flandre.

Écrit par : traveller | dimanche, 17 juillet 2011

Je parle le neerlandais et demain si je comprends bien vous me considererez comme un infame imperialiste parce que je serai incapable de comprendre le flamand de flandre orientale. Aujourd'hui, il y a DES flamands, et je ne vois pas bien ou est le probleme, au contraire, en ce qui me concerne je pense qu'il s'agit la d'une richesse que nous n'avons pas su conserver en Wallonie.

C'est moi ou vous etes cette fois Traveller 1er. Changement de shift a 11h ?

Écrit par : Kermit | dimanche, 17 juillet 2011

@ gerdami

Ah non, vous êtes malade de la même maladie:
Fage:
"Le Wallon c'est du patois, mais les Wallons avaient assez d'intelligence pour comprendre l'intérêt d'une langue!!!"
Et vous:
Tu dois connaître le français pour monter l'échelle sociale...
Exactement le discours dénigrant des fransquillions en Flandre. Manque de bol les Flamands ont monté leur propre échelle.

Écrit par : traveller | dimanche, 17 juillet 2011

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@ Trav 2

"les Flamands ont monté leur propre échelle"

... en utilisant le neerlandais. Mais bon, cette obsession flamando-flamande, ce n'est pas normal quand meme. Ca tiens un peu du delire monomaniaque tout de meme je trouve.

Écrit par : kermit | dimanche, 17 juillet 2011

Et voilà, on a découvert un nouveau malade wallon.

Je ne me sens pas insulté quand quelqu'un parle de patois wallon.
Avant que je ne suive des cours du soir de walon (oui, un L) je ne savais pas que le walon ne pouvait être un patois du français, puisque le walon était parlé bien avant le français. Le walon est une langue dérivée du roman.

Je concède que mon biliguisme français-walon n'atteint pas des sommets. Cependant, rares sont les flamands capables de s'exprimer en walon, à part Gaston O. Alors, n'exigez pas de moi que je parle votre dialecte.

PS: j'ai appris au cours de ma vie, à des degrés divers, et dans l'ordre: le français, le néerlandais, l'anglais, le latin, l'allemand, le castillan et le walon de Liège.

Écrit par : gerdami | dimanche, 17 juillet 2011

@traveller leluron en un mot merci. Les francophones ne vous imposent rien. Ca c est le discours flamingant. Vous entendez des francophones insultés les flamands, comme les flamands le font? J ai difficile a critiquer les flamands, je travaille en flandre et je n y ai jamais rencontré de flamands, exprimant ce que je lis sur ce blog.

Mais la flandre c est quoi, cela vient d ou. Cette flandre que vous revendiquez, elle morte vers 1305 apres la défaite contre le roi de france. Cette flandre déja arrogante, qui a massacre 1000 francais à bruges. Cette arrogance qui fete sa victoire sur l armée francaise, oubliant qu elle n était pas seul.
Cette flandre qui dénigre la belgique, alors qu elle n existerait pas sans elle.
Installez donc votre gvt a LILLE votre vrai capitale 'attention ils ont une machine a refouler les c...) bon dimanche
PS Bruxelles peut vivre sans la flandre, l inverse malheureusement non.

Écrit par : leluron | dimanche, 17 juillet 2011

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@ kermit,

Parce que vous croyez que Paris n'a pas d'influence sur les francophones belges? La France est le seul pays européen avec une politique étrangère impérialiste. Vous voyez l'Afrique mais vous ignorez la Belgique.

Écrit par : traveller | dimanche, 17 juillet 2011

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@ Trav 2

Vous vous enfoncez la, ca devient n'importe quoi. La france est imperialiste pas de doute, l'Angleterre l'est, les Etats-Unis le sont, mais le rapport avec les francophones de Wallonie alors la, c'est du grand n'importe quoi.

Écrit par : Kermit | dimanche, 17 juillet 2011

@ le luron,

Cette Flandre qui existe grâce à la Belgique???
Cette Belgique qui a tout fait pour franciser la Flandre et qui n'a pas réussi, qui a plumé la Flandre comme n'importe quel conquérant ordinaire dans toute l'histoire de la Flandre.
Et de grâce gardez Bruxelles.

Écrit par : traveller | dimanche, 17 juillet 2011

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@traveller leluron en un mot aub.
La flandre, enfin ce conglomerat, residus de flandre, duche d anvers, morceau de limbourg et du brabant. Cette flandre sort de 350 ans de désastre économique, de famine a répétition. Vous avez déjà plume un désert.

Écrit par : leluron | dimanche, 17 juillet 2011

Oui au fond Trav2 quand vous parlez de plumer vous parlez de quoi exactement ?

Écrit par : kermit | dimanche, 17 juillet 2011

Mais Traveller, on ne demande pas mieux de garder Bruxelles !
On vous a déjà demandé de nombreuses fois la date du déménagement vous ne répondez jamais.

En tout cas une chose est sûr : je ne sais pas qui vous êtes mais, vraiment, vous n'avez aucune influence en Flandre.
Nous voyons semaine après semaine "votre" (presque) chef d'état proclamer fièrement qu'il ne lâchera jamais Brussel.. et vous venez ici dire le contraire ?
Mettez-vous d'accord.

Écrit par : Carolus | dimanche, 17 juillet 2011

@ kermit

Non, pas du tout, je ne parle jamais des francophones de Wallonie, je parle toujours des francophones au pouvoir, pour la plupart des francophones de Bruxelles.
L"Angleterre est seulement mercantile comme vision, la France est impérialiste politique et les Etats-Unis ne sont pas en Europe à ce que je sache.

Écrit par : traveller | dimanche, 17 juillet 2011

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@ trav 2

Vous vous defilez la, en europe, pas en europe, qu'est ce que ca vient foutre la dedans franchement.

Vous pretendez que Paris influencerait les francophones de belgique et c'est du tout grand n'importe quoi. Ca ne se fonde sur rien, c'est encore de vos fantasmes debiles dont vous nous abreuvez a longueur de temps.

Écrit par : kermit | dimanche, 17 juillet 2011

@ leluron et kermit

Malgré le déclin de la Flandre depuis le 17ème siècle il y avait encore assez à piller pour les Français, la preuve le pillage des monastères, cloîtres et églises par les révolutionnaires et les troupes de Napoléon qui jusqu'à aujourd'hui servent à remplir le Louvre et d'autres musées en France.
La France a toujours refusée de rendre ces pièces d'art et les politiciens de Bruxelles, y compris Bert Anciaux, ont toujours refusé d'en faire un cas.

Écrit par : traveller | dimanche, 17 juillet 2011

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@trav2

Enfin ceci dit après tout cet etalage de frustrations et de rancoeurs ancestrales mal digerees, on ne voit tjrs pas se quoi vous parlez quand vous citez cette pretendue grande influence de cette France imperialiste sur les francophones de belgique. Encore un fantasme flamand pour se trouver des excuses.

Écrit par : Kermit | dimanche, 17 juillet 2011

Bert anciaux politicien flamand pas de bxl, et kriss peeters pourquoi ne les réclament ils pas.
Un coup les francais un coup les francophone de bxl a qui le tour, césar, charles magne

Écrit par : leluron | dimanche, 17 juillet 2011

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@ kermit

Demandez à Gendebien, Maingain et Quatremer, ils en savent plus que moi.

Écrit par : traveller | dimanche, 17 juillet 2011

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Whaaaaaaaa la reponse !!!!!! Pris en flagrant delit d argumentation foireuse la !

Écrit par : Kermit | dimanche, 17 juillet 2011

un courant centrifuge semble séparer de plus en plus les deux rives du pays. Qui suit encore l'actualité à Anvers, à Gand? C'est valable dans les deux sens évidemment.
Où ce mouvement va-t-il conduire?

Écrit par : Relaxar | jeudi, 01 septembre 2011

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Vaneigens est venait de Scherpenheuvel le CDH n'en parlerait pas. Je propose que tous les francophones qui se font verbaliser sur les routes de flandre crient au racisme...

Écrit par : Acompanhantes | vendredi, 02 septembre 2011

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Je pense que cela représente seulement les deux formes d'idéologie qui everthing est en ébullition jusqu'à nos jours.

Écrit par : cam hub | dimanche, 25 septembre 2011

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Écrit par : tausnentope | vendredi, 07 octobre 2011

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Certainement. Alors arrive . Nous pouvons communiquer sur ce thème.

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Écrit par : AdmillTum | samedi, 15 octobre 2011

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Salut à tous . Prompt , avec qui et où vous pouvez parler assurance / url] la voiture?

Écrit par : Lightbinder | samedi, 19 novembre 2011

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