vendredi, 10 décembre 2010
Peumans, les Juifs, les Turcs, la VRT et le pot de rillettes.
Pas mal d’encre a déjà coulé à propos de la réponse de Jan Peumans — et du débat qui s’ensuivit — sur le plateau du jeu télévisé «De Pappenheimers», à la VRT (télévision publique flamande). Le titre de l’émission est tiré de l’expression «Hij kent zijn pappenheimers» (il connaît son monde), ce qui se traduirait grosso modo par «les grosses têtes» en français. On a beaucoup commenté le clash, mais tout n’a pas été dit, loin de là, sur la question qui mit le feu aux poudres, la réponse de Jan Peumans (président du parlement flamand), et la suite (notamment l’hilarité générale provoquée par la remarque de l’animateur sur l’association entre `Juif`et `liquider`). Dans la presse néerlandophone, une voix se distingue toutefois, celle de Mia Doornaert (conseillère indépendante du premier ministre), qui sous le titre «Odeur de ranci» (Ranzig geurtje), a publié un billet magnifique par sa justesse et sa rareté, dans De Standaard du 6 décembre. Elle n’y va par quatre chemins. «Regarder le fragment [que j’ai posté sur Youtube] m’a fait froid dans le dos sur la Flandre telle que la N-VA la conçoit». Elle reproche notamment à Jan Peumans d’«accuser la communauté juive de littéralement chercher à manipuler l’histoire». Ainsi que de suggérer «que le débat démocratique n’est pas légitime quand il est dirigé contre lui». Les rires qu’a suscités l’association de «juif» et de «liquider» lui inspirent une critique acerbe de la VRT, où «l’on peut remarquer un glissement des valeurs depuis que plus de nationalistes y ont obtenu des postes d’autorité. Autrefois, on n’aurait par exemple jamais pensé, dans une émission de cuisine, à mettre Hitler entre des artistes encensés». Pour conclure que de telles vidéos «donnent au nationalisme flamand une odeur de ranci.» Oui, il y a donc bien une réaction en Flandre, et une prise de conscience que le nationalisme entraîne irrémédiablement un glissement des valeurs.
Reprenons l’affaire depuis le début, et commençons par défendre Voltaire. Mais auparavant, regardez la vidéo, pour prendre connaissance de «l’Affaire Pappenheimer» et mieux comprendre la réaction de Mia Doornaert, objet d’innombrables critiques sur certains blogs. Lisez ensuite mon analyse.
Pour commencer, il me semble qu’on doit d’abord se demander à quoi rimait cette première question posée dans la catégorie «philosophie». Pourquoi avoir choisi cette citation interpellante de Voltaire ? Faut-il envisager que les historiens de la littérature française auraient volontairement posé un voile oublieux et pudique sur l’antisémitisme du grand philosophe, et que la télévision flamande aurait voulu jeter un éclairage différent sur cette Lumière, pour faire justice à la Vérité ? Voulait-elle «montrer» que la Francophonie compte aussi, et encense, ses «méchants» ? Ou la VRT a-t-elle simplement choisi une phrase «intrigante» qu’on n’attendrait pas de Voltaire ? Le choix des questions dans les jeux télévisés, lorsqu’ils portent sur l’inconscient collectif, est le reflet de la société humaine à laquelle elle s’adresse. Dans une Flandre où des antisémites notoires sont commémorés sans résistance médiatique suffisante, le choix ne me paraît pas innocent.
Déjà — mais c’est peut-être trop en demander à la télévision — lorsqu’on sélectionne une phrase dans l’œuvre d’un écrivain, journaliste, philosophe, il serait bienvenu qu’on prenne soin de ne point violer le contexte. Tout extrait est un résumé. Et là, on est dans un jeu culturel. Ce qui suppose qu’on cherche à instruire le spectateur. Mais tel qu’elle est formulée, la «bonne réponse» de Pappenheimers («les Juifs») faisait passer Voltaire — lumière s’il en est, et pape de la tolérance à la française — pour un vulgaire antisémite du même acabit qu’un Gœbbels, un Degrelle ou un Staf Declercq. Le talent en plus. Disons, un Céline du XVIIIe siècle (pour rappel, Céline semble avoir été aussi antisémite qu’antinazi). Étrange résultat : en salissant Voltaire, on décriminalise les susnommés : les ultraflamingants à qui je reprocherai dorénavant d’avoir commémoré Staf De Clercq pourront, à présent qu’ils connaissent cette citation, me la renvoyer à la tête, comme preuve du fait que la lumière que j’agite depuis toujours était un antisémite bien pire que les nazis précités. Sans compter que Bart De Wever a, lors de son discours au Cercle de Wallonie, réitéré ses critiques envers l’impérialisme francophone qui aurait, de tout temps, opprimé le pauvre Flamand. Voltaire, que je sache, est l’un des pôles fondamentaux de la culture française actuelle. Si la VRT ne peut toutefois pas être accusée — sans preuves — de l’avoir fait exprès, elle n’a pour autant pas rempli son rôle d’informateur nuancé et crédible, et semble étrangement enfoncer le clou. À qui profite, en Flandre, que l’on présente ce philosophe-là comme un antisémite ? Ce n’est pas un antisémite, et je vais vous le démontrer.
Contrairement à Gœbbels, Degrelle ou Staf Declercq, lorsque Voltaire parle des Juifs, il se réfère le plus souvent aux Hébreux, aux «gens du livre». Autrement dit, pas aux Juifs français du XVIIIe, mais à la religion telle que décrite dans la Bible. La citation est tirée du chapitre «tolérance» du «dictionnaire philosophique» de notre Lumière. L’on sait que le trait de plume de Voltaire était incisif, toujours, et qu’il est parfois difficile de distinguer chez lui le mauvais esprit, l’humour, le sérieux. En précisant que la citation provenait de ce «dictionnaire philosophique», l’animateur du jeu donnait pourtant l’impression — involontairement suppose-t-on — qu’il s’agit d’un livre («dictionnaire») théorique. Et ce n’est pas le cas : Voltaire n’est jamais théorique, jamais parfaitement sérieux ; c’est ce qui lui donne, aujourd’hui encore, sa modernité. Il a un ton. Or, le ton est d’une importance capitale lorsqu’on touche à des sujets aussi sensibles, aussi terribles que la Shoah. Oui, quand la VRT évoque devant Jan Peumans «les Juifs», sachant que l’oncle du monsieur était un nazi, appartenant à un parti qui se chargeait notamment de vérifier la bonne fermeture des wagons partant pour l’abattoir humain, et sachant que le monsieur en question a traité les résistants qui avaient exécuté cet oncle de «crapules de rue», le mot «juif» prend un sens tout autre sur ce plateau de jeu que dans le livre de Voltaire. Pour info aux Béotiens, ce dernier n’a pas connu la Shoah.
Oui, Voltaire avait la plume assassine. Ses textes sur les anglais et le clergé étaient assassins. Ses critiques de la chrétienté et de la sauvagerie de l’inquisition étaient assassins. Alors, résumer le philosophe à une de ses «citations», et surtout à celle-là, c’est aussi de l’assassinat, car elle contredit le sens de son texte sur la tolérance. Pour éclairer le spectateur, il fallait au moins nuancer (après avoir donné la réponse, par exemple — c’est à ça que servent les jeux culturels, non ?) en disant que Voltaire ne parlait pas des Juifs en tant qu’êtres humains contemporains, mais bien exclusivement en tant que peuple décrit dans la Bible. Pour vous en convaincre, je vous propose de lire quelques paragraphes de ce chapitre «Tolérance» du «Dictionnaire philosophique».
La phrase qui précède celle lue à la VRT est : «J’ai vu dans les histoires tant d’horribles exemples du fanatisme, depuis les divisions des athanasiens et des ariens jusqu’à l’assassinat de Henri le Grand et au massacre des Cévennes ; j’ai vu de mes yeux tant de calamités publiques et particulières causées par cette fureur de parti et par cette rage d’enthousiasme, depuis la tyrannie du jésuite Le Tellier jusqu’à la démence des convulsionnaires et des billets de confession, que je me suis demandé souvent à moi-même : La tolérance serait-elle un aussi grand mal que l’intolérance ? et la liberté de conscience est-elle un fléau aussi barbare que les bûchers de l’inquisition ?» Première circonstance atténuante : condamner l’inquisition revenait à condamner aussi la persécution des Juifs.
Vient alors la citation utilisée par de Pappenheimers (en gras) et la suite. «C’est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre. Mais tout absurde et atroce qu’elle était, la secte des saducéens fut paisible et honorée, quoiqu’elle ne crût point l’immortalité de l’âme, pendant que les pharisiens la croyaient. » Le dégoût exprimé par Voltaire n’est pas feint, mais il l’utilise pour relativiser ce qui suit. Et surtout, ce qui vient après ce «mais» oublié par la VRT montre que le philosophe parle clairement des «Juifs du livre». Aujourd’hui, on dirait «Les Hébreux». Plus loin, Voltaire revient d’ailleurs plus en détail sur le sujet : «Le peuple juif était, je l’avoue, un peuple bien barbare. Il égorgeait sans pitié tous les habitants d’un malheureux petit pays sur lequel il n’avait pas plus de droit qu’il n’en a sur Paris et sur Londres. Cependant quand Naaman est guéri de sa lèpre pour s’être plongé sept fois dans le Jourdain ; quand, pour témoigner sa gratitude à Élisée, qui lui a enseigné ce secret, il lui dit qu’il adorera le dieu des Juifs par reconnaissance, il se réserve la liberté d’adorer aussi le dieu de son roi ; il en demande permission à Élisée, et le prophète n’hésite pas à la lui donner.»
Il ne s’agissait certes pas des Juifs en tant que diaspora (il n’aurait déjà pas utilisé le passé), ni des Juifs français qui lui étaient contemporains, mais bien, je le répète, des Hébreux, des «Juifs de la bible», dont il dresse un portrait virulent il est vrai, mais pour ensuite affirmer : «Voilà des exemples de tolérance chez le peuple le plus intolérant et le plus cruel de toute l’antiquité : nous l’avons imité dans ses fureurs absurdes, et non dans son indulgence.» Sa critique acerbe des Hébreux est donc bien plus nuancée qu’il n’y paraît : il accuse les chrétiens, les Français, d’être tout aussi «barbares» que les Juifs de l’antiquité, mais jamais indulgents. Sa violence antijudaïque (et non antisémite) a pour but l’autoflagellation. Que dit-il des catholiques et des protestants qui se sont entre-tués en France ? «Insensés, qui n’avez jamais pu rendre un culte pur au Dieu qui vous a faits ! malheureux, que l’exemple des noachides, des lettrés chinois, des parsis et de tous les sages, n’a jamais pu conduire ! monstres, qui avez besoin de superstitions comme le gésier des corbeaux a besoin de charognes!» Dur, oui. Mais pour tout le monde !
Vers la fin de l’article, lorsqu’après avoir établi que le Christ ne mangeait pas de porc, pratiquait le shabbat, et professait bien la religion juive, il recommande : «si l’on veut raisonner conséquemment en fait de religion, il est clair que nous devrions tous nous faire juifs, puisque Jésus-Christ notre sauveur est né juif, a vécu juif, est mort juif, et qu’il a dit expressément qu’il accomplissait, qu’il remplissait la religion juive.» Sont-ce là des paroles d’antisémite ? «Convertissez-vous donc au judaïsme, si vous voulez être de véritables chrétiens » ? L’inquisition l’aurait bien brûlé pour la moitié de cette phrase. Et il la fait suivre d’une leçon de tolérance : «Mais il est plus clair encore que nous devons nous tolérer mutuellement, parce que nous sommes tous faibles, inconséquents, sujets à la mutabilité, à l’erreur. »
En conclusion de son article «Tolérance», si Voltaire recommande de manger avec le Turc, et même d’invoquer Allah avec lui, il reste sévère avec la religion juive. Oui, il invitera «son frère juif» à souper, mais à certaines conditions, qu’il énumère avec l’esprit qui le caractérise : «Mais que dirai-je à mon frère le Juif ? lui donnerai-je à souper ? Oui, pourvu que pendant le repas l’âne de Balaam ne s’avise pas de braire ; qu’Ézéchiel ne mêle pas son déjeuner avec notre souper ; qu’un poisson ne vienne pas avaler quelqu’un des convives, et le garder trois jours dans son ventre ; qu’un serpent ne se mêle pas de la conversation pour séduire ma femme ; qu’un prophète ne s’avise pas de coucher avec elle après souper, comme fit le bonhomme Osée, pour quinze francs et un boisseau d’orge ; surtout qu’aucun Juif ne fasse le tour de ma maison en sonnant de la trompette, ne fasse tomber les murs, et ne m’égorge, moi, mon père, ma mère, ma femme, mes enfants, mon chat, et mon chien, selon l’ancien usage des Juifs. Allons, mes amis, la paix ; disons notre benedicite.» Tous épisodes tirés de la Bible et de la tradition religieuse judaïque, qui montre qu’il réserve ses flèches venimeuses à la Bible, à la Torah.
On peut bien sûr reprocher à Voltaire la vigueur de son antijudaïsme biblique, et son ton acerbe. Mais certainement pas d’être un antisémite, et encore moins au sens actuel du terme ! On cherchera en vain des velléités d’extermination, on trouvera tout le contraire ! Un antisémite n’invite pas «son frère juif» à dîner. Et force est de constater que la Bible (des juifs et des chrétiens et dans une moindre mesure, des musulmans) est bien quelquefois d’un sanguinaire répugnant. Voltaire a toutefois oublié que la mythologie grecque et romaine ne l’était pas moins ! On sacrifiait au nom de Baal. Zarathoustra avait lui aussi son épopée sanglante. Mais aucun de ces cultes n’a de lien avec le christianisme. Antijudaïsme, donc, clairement. De là à le crucifier devant un public chez qui Bart De Wever et d’autres entretiennent soigneusement le complexe absurde que les Wallons (et par extension, la Francophonie, dont Voltaire est l’une des «lumières») les prendraient tous pour des nazis, il y a pour le moins imprudence.
Venons-en à présent au multichoix. Les producteurs du jeu télévisé ont donc imaginé trois réponses possibles à la question «de quel peuple Voltaire a-t-il dit qu’il était le plus détestable qui ait jamais souillé la terre»? (En passant, Voltaire n’a pas écrit «peuple», mais bien «nation».) Les choix proposés dans un tel jeu se doivent d’être crédibles, faute de quoi la réponse serait trop facile à trouver. À côté de la bonne réponse, les deux autres reflètent donc à la fois l’inconscient collectif de la société à laquelle elle est destinée, mais bien plus encore son interprétation par ceux qui sont chargés de rédiger les questions et les réponses.
Les deux «fausses» réponses laissent rêveur. Tout d’abord, il y a «Les Flamands». Ah bon ? Voltaire aurait donc pu dire des Flamands qu’ils sont le peuple le plus détestable qui ait jamais souillé la terre ? Je vais supposer que c’est de l’humour. Je ne peux toutefois pas m’empêcher de penser que traînent là des restes d’un vieux complexe absurde. Reste l’autre choix. «Les Turcs». Un choix «crédible» dans l’esprit du texte, parce que Voltaire parle d’eux dans l’article (mais en bien : «on vous l’a déjà dit, et on n’a autre chose à vous dire ; si vous avez deux religions chez vous, elles se couperont la gorge ; si vous en avez trente, elles vivront en paix. Voyez le Grand-Turc, il gouverne des guèbres, des banians, des chrétiens grecs, des nestoriens, des romains. Le premier qui veut exciter du tumulte est empalé; et tout le monde est tranquille.»)
Même s’ils sont cités par le philosophe, «les Turcs» étaient clairement un choix dangereux pour la VRT. Ceux-ci, avec les Marocains, sont en effet la cible favorite d’un parti qui obtint non moins de 24 % des suffrages en Flandre, en 2004 : le Vlaams Belang (depuis, il régresse, mais au profit de la N-VA). Un quart de la population a voté pour le programme raciste, islamophobe, antimarocain, antiturc. Ça ne signifie pas qu’un quart des Flamands soit plus racistes qu’un quart des Wallons, mais que lorsqu’on instrumentalise le racisme qui existe dans toute société, on obtient des résultats concrets qui doivent donner froid dans le dos. Surtout s’il y a relativement peu d’étrangers : la peur est plus facile à entretenir dans une société homogène. Quand on fait de la télévision, c’est le genre de détails dont on tient compte. Ou pas ?
Et, exactement comme en Francophonie belge, s’il y a bien deux populations en Flandre qui font l’objet de discrimination — ce qui reflète leur statut d’intouchables dans la casterie belge (et pas seulement belge du reste) — ce sont bien les immigrés et Belges d’origine marocaine et turque. Associer l’une de ces deux communautés à ce «peuple le plus détestable qui ait jamais souillé la terre» était d’une légèreté incroyable. Car le résultat est terrifiant : voilà donc qu’en une seule question d’un jeu tout-public d’une chaîne d’information publique, l’inconscient du tiers de racistes que comprend toute société humaine est doublement mis à contribution : sur les Juifs, et sur les Turcs. Bigre !
Et la réponse fit son petit effet. Dès après qu’il eut entendu la question, Jan Peumans répondit d’un ton direct et abrupt «De Turken !» (Les Turcs). Après un moment de flottement, l’animateur pouffa de rire, et les autres avec. La réponse de Peumans avait donc indiscutablement été perçue par le public et les autres candidats comme étrangement brutale. «[Voltaire] disait ça des Juifs», corrigea l’animateur. C’est alors que Jan Peumans trouva nécessaire de se justifier : il affirma toujours aussi abruptement qu’il n’aurait jamais osé répondre ça («Les Juifs»). Jan Eelen, réalisateur à la VRT, et candidat d’une des deux autres équipes, dit alors avec (excellent) esprit : «quoi ? et sur les Turcs, [on peut le dire] ?» Peumans eut alors besoin d’instruire le téléspectateur flamand du fait que «les Juifs» étaient très susceptibles, et qu’il en avait fait l’expérience en tant que président du parlement flamand !
Depuis, les réactions de nombreux Turcs à son égard lui auront appris que les Juifs ne sont pas le seul soi-disant «peuple» au monde à être susceptible ! Il y a eu des «menaces» de mort dans des commentaires Facebook, notamment, et ils furent immédiatement répercutés dans l’ensemble de la presse flamande ; alors que quand des commentateurs écrivent des horreurs sur le site du Standaard (sur les Wallons, les Juifs, les Turcs), on ne les modère même pas ! Exemples : «Hitler n’avait pas une patente [sur le fait d’être pourri et mauvais] et toutes ses idées n’étaient pas idiotes ou déplacées». Ou encore : «Je ne comprends vraiment pas pourquoi [les Juifs] pleurnichent encore à propos de la Shoah alors qu’à côté de leurs (ex)actions envers les Palestiniens, la Shoah n’est déjà presque plus qu’une vétille». Ces réactions faisaient suite àun article qui rapportait que le journal juif anversois Joods Actueel s’était ému du fait que l’administration de l’enfance flamande, Kind en Gezin (Enfant et Famille) hésitait à retirer sa licence à une gardienne d’enfants ouvertement nazie qui affichait le portrait d’Hitler chez elle et avait affirmé qu’Hitler avait bien fait d’éliminer les Juifs. Oui, vous avez bien lu. C’est ça, la soi-disant susceptibilité des Juifs dans le monde de Bart De Wever ou de Jan Peumans. Ce dernier a donc découvert qu’au rayon «peuples susceptibles», il y a aussi les Turcs. Et un récent coup pris sur le nez l’aura préalablement informé du fait que les Wallons, n’avaient rien à leur envier. En fait, tout ce qui n’est pas flamand est, pour la N-VA, susceptible d’être d’une susceptibilité exacerbée. Mais faites un jeu de mots sur «Juifs» et «Liquidation» à la télévision publique, et vous serez dans le bon !
Le lendemain de l’incident «Pappenheimers», Jan Peumans a affirmé qu’il connaissait la bonne réponse, mais qu’il avait préféré en donner une mauvaise, pour éviter une réaction de la communauté juive. Il prend vraiment les gens pour des cons, ou je rêve ? Parce que dans ce cas, il aurait dû dire, à l’émission : «Les Flamands», et l’histoire se serait arrêtée là. Et il n’aurait certainement pas évoqué la susceptibilité de ces Juifs décidément dérangeants ! Ou alors, faut-il conclure qu’il ne voulait en aucun cas «salir» son «propre peuple» en l’associant à une souillure ? Mais même si pas, s’il avait véritablement su que la réponse était «Les Juifs» et qu’il avait décidé de ne pas la dire, il n’avait qu’une possibilité raisonnable : ne pas appuyer sur le buzzer. Autrement dit, je suis intimement convaincu qu’il pensait effectivement que Voltaire visait les Turcs, et c’est probablement ce qui choque les Turcs : non pas sa réponse, mais bien sa façon de répondre. Immédiate, abrupte, directe, et pour tout dire, sûr de lui. On ne peut s’empêcher de se dire qu’il avait quand même un peu l’air de trouver ça «évident». Mais n’étant pas dans son occipital, il faudra bien lui laisser le bénéfice du doute à cet égard.
Quant à la fameuse susceptibilité des Juifs dont il a donc fait l’expérience, elle vaut la peine d’être expliquée (et Mia Doornaert le fait du reste avec une concision et une justesse dont je ne suis pas capable). Elle fit suite à son discours ultranationaliste lors des célébrations du 11 juillet (fête «nationale» flamande), devant — notamment — le président du Consistoire israélite central de Belgique. Peumans y parla du nationalisme en général. Il disait qu’il n’était pas nécessairement basé sur une identité linguistique. Il prit pour exemple l’histoire, chez les Grecs, puis (source Joods Actueel) : «Chez les gens juifs, [le nationalisme] n’est pas centré sur la langue, la religion ou l’histoire, mais bien sur la descendance [ou `la souche`]. Faites donc un petit tour à Anvers. Vous remarquerez bien vite que les soi-disant Juifs laïcs sont aussi juifs que les hassidim». Huh ? Et Joods Actueel de s’amuser aux dépens du président du parlement de leur région (qui est donc aussi la région dont les Juifs flamands sont évidemment citoyens à part entière) : «Il y a bien une différence entre un Juif laïc et un hassid, tout comme il y en a une entre Madonna et le Pape, bien qu’ils portent tous deux une croix.» De rappeler aussi que si les Juifs se sentent liés, quel que soit leur «niveau» de religiosité, c’est en grande partie dû à des siècles de persécution, «parce que lorsque l’antisémitisme apparaît, tous les Juifs sont logés à la même enseigne». Et ce lien, personnellement, je le ressens aussi, non pas pour avoir été persécuté moi-même, mais par simple empathie humaine. Le jour où le Vlaams Belang a gagné les élections à Anvers, en 1998,sur un programme islamophobe, je me suis senti turc autant que juif.
En utilisant les Juifs d’Anvers pour évoquer un «autre nationalisme» que le sien, flamand, Jan Peumans, patron de la démocratie flamande, a donc bien suggéré que les Juifs anversois ne faisaient pas partie de ce nationalisme flamand. Il a fait un amalgame insupportable, logeant tous les Juifs, justement, à la même enseigne. Quelques semaines plus tard, c’est un libéral, Karel De Gucht, qui remettait ça, en prétendant que tous les Juifs avaient le sentiment «d’avoir toujours raison», même les Juifs modernes. Amalgame ! Pourtant, Karel De Gucht est commissaire européen. Sa petite phrase a été promouvoir l’excellence belge en matière de proto-antisémitisme jusqu’à Washington et Jérusalem (mais pas en Flandre). Merci l’image !
Là où c’est plus grave, c’est quand systématiquement, ces gens (Peumans, De Gucht, De Wever, etc.) ne sont pas en mesure de comprendre la soi-disant «susceptibilité juive» et encore moins de l’accepter. Ils ne s’excusent pas. Au contraire : ils s’offusquent ! Pour se justifier d’avoir donné la mauvaise réponse, Jan Peumans évoqua donc, devant des centaines de milliers de spectateurs, la susceptibilité des Juifs. Il le fit expressément «en tant que président du parlement flamand». On doit conclure que pour lui, les Juifs sont «des gens pas comme nous», en définitive. Et c’est là que Pappenheimers dérapa complètement. À l’animateur, Peumans proposa de «liquider» la question et de lui en donner une autre. Celui-ci répondit que l’association «liquider» et «Juifs» était dangereuse aussi (sous-entendu du fait de la susceptibilité des Juifs). Et là, hilarité générale dans le studio. Hilarité gé-né-ra-le ! Les Flamands trouveraient donc ça très drôle ?
Non. Il faut aller s’asseoir dans un siège de studio de télévision pour le comprendre. On est pris dans le spectacle. On est dirigé, guidé, par les acteurs. Si un président du parlement, un animateur vedette, peuvent en rire aussi franchement, le public ne peut que suivre. Les Flamands ne sont pas des antisémites. Mais certaines de leurs élites ont des attitudes inacceptables. Il y a deux ans, la télévision flamande a d’ailleurs fait l’objet d’un gros soupçon d’antisémitisme. Tout d’abord, en grimant un de ses animateurs en Adolf Hitler torse nu devant une Svastika — pour une pub (oui : une pub !) vantant une émission qui allait vous faire voir les pays étrangers autrement que par les habituels clichés ! Ensuite, une émission de cuisine (celle évoquée par Mia Doornaert), qui proposait de vous préparer le «plat préféré» de personnalités diverses, se mit en tête d’aller préparer la soi-disant gourmandise favorite d’Hitler : une truite meunière (jusque-là, je l’avais toujours pris pour un végétarien, mais on n’est plus à ça près), et devant le Nid d’Aigle du Führer, s'il vous plaît ! Colère de la communauté juive. Il faut dire que le choix du Führer ressemblait à une provocation (qui démontre plutôt la méconnaissance du dossier en Flandre qu’un réel antisémitisme) : aucun autre homme politique ne figurait au menu de l’émission ! Qu’est-ce que la truite d’Hitler pouvait bien fiche entre les préférences gastronomiques de Brel, Freddie Mercury, Dali, De Funès, Maria callas ou Johnny Cash ?
En 2007, il y eut aussi quelques phrases subtilement négationnistes de Bart De Wever, qui fustigea les excuses que le bourgmestre d’Anvers avait présentées à la Communauté juive pour la «rafle du Vel d’Hiv» anversoise. De Wever eut alors son «point de détail à lui», en qualifiant ces excuses officielles d’«acte gratuit». Colère encore. Mais il s’excusa, Bart De Wever (N-VA comme Jan Peumans). Et dans ses excuses, il fit pire encore, puisqu’il expliqua que le bourgmestre de guerre d’Anvers — assez collaboratif — et son administration étaient en fait les victimes des nazis (pourquoi pas réhabiliter Pétain, tant qu’on y est !) et, par deux sous-entendus sans beaucoup d’équivoque, que les Juifs faisaient à peu près aussi fort en Palestine que les nazis à Auschwitz. (Note à mes commentateurs : si c’était vrai, il n’y aurait plus un Palestinien vivant depuis 1954). Les protestations de la communauté juive furent peu répercutées. Pierre Mertens s’autorisa à qualifier Bart De Wever de négationniste. Ce dernier menaça le premier de le traîner devant les assises. On attend toujours qu’il ose !
Puis, ce fut le tour de la NSV, pouponnière du Vlaams Belang, qui sur son local favori d’Anvers, écrivit «De BeeSt» (la bête) avec un «S» identique à celui du logo SS. Suite aux protestations de «la Communauté juive», la municipalité a obligé les gérants du lieu à retirer l’ombre centrale du S qui imitait trop bien le sigle nazi. Mais la forme, elle, ne gênait apparemment pas, puisqu’elle fut laissée en l’état. En France, en Allemagne, en Wallonie ou à Bruxelles, en Hollande ou au Danemark, en Espagne, en Angleterre, «la communauté juive n’aurait même pas eu à protester pour qu’on fasse, dans l’heure, effacer ce «S» encore bien trop équivoque. Et les coupables auraient fait l’objet de poursuites dans pratiquement tous ces pays. Les signes nazis sont interdits, il me semble. À Anvers, la «Communauté juive» n’a pas osé exiger une mesure aussi «draconienne» ! Dame, c’est qu’on en a marre, là-bas, de leur susceptibilité : ils portent carrément atteinte à la liberté d’expression des défenseurs des collabos et des néo-nazis. Quel toupet, non ?
Deux humoristes se mêlèrent à la danse. L’un (Alex Agnew), prétendit dans un magazine à grand tirage que les Juifs anversois étaient arrogants et refusaient de serrer la main aux gentils. L’autre, Philippe Geubels (c’est son vrai nom), plaisanta dans un sketch diffusé à la VRT, et destiné à «venger» Alex Agnew, et l’émission «Plat Préféré» sur Hitler : «Aujourd’hui, les Juifs sont devenus beaucoup plus intelligents [qu’en 1940]. Ils se sont disséminés dans le monde. Comment va-t-on pouvoir les rassembler ? Ils sont pour la plupart en Amérique, donc, les ramener par train en Allemagne, ce n’est plus possible non plus.» Public hilare. Et scandale. Auparavant, le précité Alex Agnew avait pourtant été encore beaucoup plus fort : «Et pourquoi devons-nous continuer à nous excuser auprès des Juifs pour s'être laissés tuer dans les camps de concentration, au lieu de mourir un fusil à la main comme mon arrière-grand-père?» et aussi : «Je vis au milieu de Juifs hassidiques à Berchem (Anvers) et parfois je pense que s'ils se sont toujours comportés comme aujourd'hui, je ne suis pas surpris du destin qui leur a été imposé plusieurs fois dans le passé.» Hitler non plus, ça ne le surprenait pas. Pour bien comprendre de quoi l’on parle, Alex Agnew est un humoriste plutôt de gauche, qui hait le Vlaams Belang !
Et enfin, c’est Man Bijt Hond (une émission d’humour souvent excellentissime) qui se prit la palme de l’antisémitisme (apparent), avec un clip qui rassemble une série de clichés, ,du lobby juif à l’amour supposé des «Sémites» (comme disait Céline) pour l’argent, le diamant, les Rolex, la firme Rolls-Royce. C’était de l’humour (déplacé) qui ne se voulait pas antisémite, la capsule en question étant volontairement réalisée «à l’ancienne», mais surtout, ce petit clip relevait une totale maladresse et une mécompréhension crasse de ce qu’est l’antisémitisme. J’ai failli tomber de ma chaise en voyant une émission où les auteurs de cette vidéo furent confrontés au député flamand «juif» Marinower (catégorisation difficile à comprendre pour un Francophone) : après les explications de ce dernier, les deux scénaristes eurent un moment d’hésitation, de flottement. Comme si les humoristes de Man Bijt Hond, pourtant d’obédience «multiculturelle», pourtant cultivés, venaient tout à coup, à l’antenne, de prendre conscience de ce que signifiait réellement la Shoah et ses conséquences ! Il faut rendre à Pilate ce qui appartient à César : suite à ce scandale, la VRT a pris des mesures, dont celle de créer un comité ad hoc afin d’éviter de nouveaux dérapages. Visiblement, à regarder de Pappenheimers, ça n’a pas suffi !
Beaucoup concluront de tout ceci que «les Flamands sont des antisémites». C’est faux. C’est injuste. Et c’est une erreur fondamentale. Non, les Flamands ne sont pas plus antisémites que les Bruxellois, les Wallons, les Français, les Anglais, les Hollandais, les Allemands. En tout cas, ils ne le sont pas fondamentalement (sinon, il n’y aurait plus un hassid à Anvers depuis belle lurette). Mais la société flamande actuelle, induite par ses élites et son «glissement de valeurs nationaliste», a en fait un gros problème de manque d’empathie, de manque de compréhension envers le judaïsme, la Shoah, ses conséquences. L’information est mal élaborée, terriblement mal distillée. La Shoah y est comme un point dans un brouillard trop complexe pour que le Flamand lambda puisse l’intégrer dans son échelle de valeurs, forcément aussi simpliste que celle du Francophone lambda.
L’image qu’on en donne en Flandre est souvent associée à celle de la politique israélienne. Cette confusion existe ailleurs aussi, bien sûr. «Comment des gens qui ont subi la Shoah peuvent-ils faire pareil là-bas ?» (je me dois de répondre : après que leurs frères, pères, sœurs, enfants eurent été massacrés industriellement, «les Juifs» devraient donc se comporter mieux que les autres ? Les Indiens d’Amérique, les Tutsis, les Arméniens devraient-ils donc suivre cette même règle, et s’interdire — plus que les autres — toute violence ? Autrement dit : quand on vous génocide, tout crime que vous commettez ensuite prend un caractère de gravité supérieur à celui de ceux qu’on n’aurait pas génocidé ? Israël n’est pas la patrie «des Juifs», mais celle «des Israéliens». Être juif n’implique pas un soutien à Israël. Faire l’amalgame entre les uns et les autres revient à faire le même amalgame que le nazisme lui-même : «tous les Juifs sont coupables de la faute du moindre Juif»)
La comparaison de De Wever est un épiphénomène. Je suis ce qu’on appelle un «pro-palestinien», dans le sens où je pense la guerre israélo-palestinienne (c’est une guerre) est inégale, injuste, et honteuse. Mais mettre, comme De Wever, si facilement sur le même pied une guerre certes odieuse, et un génocide, témoigne du manque cruel d’information disponible sur celui-ci en Flandre. Une guerre n’est pas un génocide. S’il y avait un génocide en Palestine, il n’y aurait plus un Palestinien vivant. Or, en 50 ans, le conflit israélo-palestinien a fait trois fois moins de victimes (51.000), les deux camps confondus, que la guerre d’Iraq n’a tué de civils en 7 ans ! Si Sharon est un génocidaire, alors Bush aussi. Et le général de Gaulle, un épouvantable monstre : la guerre entre la France et l’Algérie a fait 675.000 victimes en 8 ans ! Ça n’est évidemment pas une excuse pour les exactions commises par Israël. Mais à ce genre de comparaisons, l’on perd toujours de vue l’essentiel : aucun de ces chefs d’État n’a programmé l’exécution systématique de «peuples» entiers, hommes, femmes, enfants, bébés. Cette différence est fondamentale. C’est ça, le nazisme, cette systématique, cette déshumanisation. Les hôpitaux israéliens traitent des patients palestiniens. On n’a jamais vu un médecin nazi soigner un Juif !
Cette information-là, indispensable à la construction d’une Europe postnationaliste, n’est déjà plus une évidence en Flandre. Et pour cause ! Quand Bart De Wever prétend que son grand-père, membre du VNV, condamné après-guerre, n’était pas un «collaborateur au sens propre», on comprend mieux le problème. Il y a brouillage. Quand Jan Peumans, N-VA également, défend ouvertement son oncle nazi contre des résistants qui étaient selon lui «lâches» et «assassins», l’espace public n’a plus à sa disposition la structure nécessaire pour gérer la Shoah en tant que tabou. Quand les hommages publics à des chefs nazis (Borms, De Clercq) ou à des Waffen SS pudiquement renommés «Oostfronters» («ceux du Front de l’Est») par le VNJ, la NSV, le Voorpost, etc., sont autorisés, et que le président du futur plus grand parti de Flandre qualifie «d’acte gratuit» les excuses du bourgmestre d’Anvers auprès des Juifs pour des rafles pour lesquelles l’administration de la ville a prêté sa police, comment peut-on encore structurer l’inconscient collectif correctement ?
C’est un défi majeur pour la Flandre médiatique et politique que de combattre coûte que coûte ces excès, et de cesser de fermer les yeux sur cette insupportable propension de quelques-uns (j’insiste sur «quelques-uns», mais ils sont puissants !) à excuser le nazi, le collabo (tout le monde peut se tromper, hein, madammeke) et à rabrouer «le Juif» dès qu’il élève un tant soit peu la voix contre des actes et des propos scandaleux qui, pour la plupart, seraient poursuivis et condamnés dans pratiquement tous les pays d’Europe. Les Juifs sont susceptibles ? Non. Pas assez. Plus assez. Parce qu’à force de s’entendre critiquer pour leur soi-disant susceptibilité par la voix d’hommes politiques éminents, ou de journalistes de premier plan, ils hésitent à faire fort, à se manifester aussi bruyamment qu’ils devraient le pouvoir. C’est un effet du nationalisme. Tout comme Le Soir a, un moment, évité des attaques trop directes envers la N-VA, dès lors que la moindre allusion leur valait une accusation publique de Bart De Wever pour racisme antiflamand (non reconnu juridiquement en Belgique), la «Communauté juive» voit sa liberté de réaction et d’expression brimée de facto par un monde politico-médiatique qui tente d’effacer ce passé que justement, on n’a pas le droit de négliger, encore moins d’oublier jamais.
Je considère du devoir de chacun de ne pas laisser «la Communauté juive» se défendre seule, et s’offusquer de tels débordements est une obligation morale pour tous. La Shoah est une affaire universelle. Tout être humain doit s’investir de sa mémoire et la diffuser, la transmettre. Ce n’est pas seulement contre «la nation juive» que le nazisme a commis le crime ultime — penser cela reviendrait à adouber le génétisme nazi —, c’est bien «la nation humaine» qui fut massacrée à Auschwitz ou à Dachau, dans les pogroms, dans les ghettos.
Le droit à une pleine liberté d’expression est lui aussi universel. Quand un Juif, un Turc, un Marocain, un Flamand, un Wallon se le voient refuser, c’est toute la société qui est giflée au visage par un nationalisme qui ne peut décidément pas s’empêcher d’exclure.
La Wallonie a ses problèmes. D’accord. C’est bien qu’on le lui dise. Bruxelles pourrait mieux s’organiser. D’accord, on a entendu la critique. Mais la Flandre a aussi ses problèmes. Peut-elle l’entendre ? Oui, dans le cas de Mia Doornaert, d’Els Ampe, d’Ann Brusseel. Mais non, pas à la VRT. Espérons que les femmes précitées pourront éveiller durablement les consciences. C’est urgent. Car sinon, nous ne pourrons plus vivre ensemble, Francophones et Néerlandophones. Car comme disait la pub : «nous n’aurions plus les mêmes valeurs». Or, on ne peut (re)construire une nation moderne que sur des valeurs. Et celles dont je vous parle sont tout simplement fondamentales.
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Commentaires
«nous n’aurions plus les mêmes valeurs».... C'est peut-être vraie!
Un signal fort de la francophonie serrait de refuser tout argent venant de Flandre!
Écrit par : wanda (iq moins de 50) | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentaireEt aussi de ne plus acheter le moindre produit flamand en plus. Car au fond, ce sont des subsides qui permettent d'acheter pas mal de produits flamands. A terme de toute manière, je vois bien que plus aucun état ou région ne recevra d'aide. Chacun sa merde. Si on est pauvre ou riche, c'est une responsabilité personnelle. Vous n'avez qu'à vous en prendre à vous-même. Refuser toute aide ni soutien externe, chacun doit se construire seul. Chacun doit devenir un sur-homme la Nietzsche. Il faut être fier et pauvre.
Écrit par : Guillaume | vendredi, 10 décembre 2010
@wanda
Om een andere grote franstalige te citeren: pecunia non olet.
Écrit par : Lieven | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentaireptain, on a meme el barto sur notre forum...
Quelle culture! Quelle prestance! Quel appetit! -)
Écrit par : DonBlacksad | dimanche, 12 décembre 2010
Tu écris bien, Marcel, il faudrait plus de journalistes comme toi.
Un article approfondi et documenté sur un sujet... j'adore. merci.
à vrai dire j'aime aussi le débat qui en découle sur ce forum et la qualité des participants auxquels, malheureusement je n'arrive pas à la cheville. :-S
Je te remercie de remettre souvent la démocratie et la tolérance en avant.
Il nous faut en effet construire un monde juste... Juste avec les éléments que nous maîtrisons aujourd'hui.
Merci encore pour ces éclairages sur l'actualité.
Écrit par : pe | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentaireMerci pour ta fidélité, pe… Sans lecteurs, je n'existe pas :-)
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 11 décembre 2010
Tiens, voilà Laurel et Hardy.
Écrit par : Jean-Marc L. | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentaireUn tout grand Merci !
Un juif sioniste pro-palestinien (au sens ou vous le définissez).
Écrit par : Joa | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentairePas de quoi. Un goy sioniste pro-palestinien.
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 11 décembre 2010
@ Voor de kleine papegaai van Bartje : Quidquid latine dictum sit, altum viditur.
Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentaireMagnifique.... Du début à la fin ! Du grand Marcel...
Écrit par : Philippe | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentaireMerci Philippe !
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 11 décembre 2010
@ Lieven
Et ce n'est pas un francophone qui a dit ça, c'est un Romain. Cela fait référence à une taxe sur l'urine du temps de Néron et de Vespasien. Heureusement, aujourd'hui, il n'y a plus de taxe sur l'urine. Ni sur la merde d'ailleurs. Vous en particulier faites ainsi de solides économies, petit veinard !
:)))
Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentaireje t adore, toi -)
mdr
Écrit par : DonBlacksad | dimanche, 12 décembre 2010
Une étude flamande a affirmé que la très grande majorité des jeunes Flamands pouvaient terminer le secondaire sans jamais avoir entendu parler de la Shoah.
A leur décharge, les hommes politiques israeliens créent eux-mêmes la confusion ce qui crée des tensions internes avec les arabes israëliens. Sharon a bien dit que si on était contre la politique israëlienne, on était contre les Juifs et ce discours est même critiqué par une bonne partie de la diaspora juive dans le monde.
Écrit par : Guillaume | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@Wanda & Lieven
Par contre la nature de votre réaction a en une, elle, d'odeur.
Rapport entre "Avoir les même valeurs" et "refuser l'argent" = signal fort? Quoi? Quand on croit qu'on a de l'argent on peut se donner le droit d'être amoral et se croire au dessus de toute critique?
A titre d'information, en tant que Bruxellois, l'argent des Flamands, je l'attends toujours, par contre celui que je paie à la Flandre il me semble qu'on en parle fort peu dans vos perles d'objectivité et d'informations pertinentes que sont vos médias.
Enfin au moins çà a quelque chose de rassurant que Mia Doornaert ait pu être publiée sans censure dans le Standaard, ce la signifie que tous les degrés de pouvoir et de diffusion de l'information ne sont pas encore complètement noyautés par les sympathisants et membres de l'extrême droite flamande, nationalistes compris, cela va de soi.
@ Marcel un vraiment bon billet, cela fait depuis la lettre ouverte à Geluck que je n'en avais pas lu un d'aussi bon.
Écrit par : Galadhrim | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentairehttp://www.youtube.com/watch?v=hHLRdMyCDWo
Écrit par : wanda (iq moins de 50) | vendredi, 10 décembre 2010
Con, flamingant et avec des gouts musicaux de chiotte.
Vous êtes gatté wanda.
(je voulais ecrire gâté mais mon clavier a corrigé en gatté, cela vous sied bien aussi -)
Écrit par : DonBlacksad | dimanche, 12 décembre 2010
@Guillaume
Het is niet omdat jij of Marcel de Shoah als de belangrijkste gebeurtenis in de wereldgeschiedenis zien dat iedereen verplicht is daarin te volgen. Ik vind de aandacht ervoor zwaar overdreven. En dat heeft niets te maken met antisemitisme. Israel is een belangrijke bondgenoot in de strijd tegen de Islam en verdient al onze steun. Israels beste strategie is te stoppen met onderhandelen, zelf zijn grenzen vast te leggen op geopolitiek verdedigbare stellingen, een muur te bouwen tegen de terroristen en alle plekken van waaruit zij nog bestookt worden gewoon plat te bombarderen.
Écrit par : Lieven | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentaireJe rappelle quand même qu'Israël a financé le Hamas pour contrer l'OLP de Yasser Arafat. Tout le monde a tort au Proche-Orient. Sans Israël, le Hamas ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui.
Écrit par : Guillaume | vendredi, 10 décembre 2010
@Lieven : la Shoah, si elle avait visé les Flamands, aurait éliminer de la surface de la terre l'ensemble de la population flamande. Mais je suppose que "l'héroïsme des "Ooostfronters" était pour vous un événement bien plus important que la Shoah ? C'est vrai, quoi. Une dizaine de milliers de morts flamands valent bien 6.000.000 de Juifs et 500.000 Roms.
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 11 décembre 2010
Kabouter Klop fidèle à lui-même, un petit bonhomme suant le racisme et la bêtise...
Superbe article, Marcel !
Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@ marcel
if you want a taste as to how "sensitive" jews are about Israel.....
http://www.nytimes.com/2010/12/10/opinion/10iht-edcohen.html?_r=1&ref=global
Écrit par : des | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@Des : you're out of your mind ! First of all, this article shows that there is a resistance within the American Sionist movement against settling and against the antipalestinian politics in Israël. Second, not all the Jews — loin de là - are Sionists. Third, only a minority (40%) of the Jews live in Israël. If "all Jews" were so sionist, it would be more than that, I believe. Four :there have always been movement within Israël with strong critics agains the actions of the governments (Shalom Arshav for instance). Five : Yoiu discover that radical Sionists have a strong influence in the Israeli society and in the diaspora ? Allright. Now take a look at how radical flamingants influence the Flemish society, and you will make quite a credible parallel. The difference is that there have never been anti-flemish pogroms anywhere.
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 11 décembre 2010
@ Marcel
The Flemish orthodox settlers are taking over the Walloon border villages around Brussels???
Je m'excuse, ce sont les francophone "settlers" qui font l'invasion sans discontinuer des communes Flamandes.
Vous me menez en erreur cher ami.
Écrit par : traveller | samedi, 11 décembre 2010
Héhé. Non, mais le gouvernement flamand a longtemps cherché à inciter les Flamands à "réoccuper" la "ville sainte" flamande qui s'appelle Bruxelles. C'est un peu votre Jérusalem à vous. Dans mille ans, il n'y aura plus un néerlandophone là, mais il y aura toujours un parti pour réclamer le retour de Bruxelles à la Flandre indépendante.
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 11 décembre 2010
And how sensitive are Flemishes about their language
http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/314807/defigure-parce-qu-il-ne-parlait-pas-flamand.html
(I'm generalizing about "a people" like you on purpose. Stop talking about "jews" in general, it's stupid.)
Écrit par : Galadhrim | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentairehttp://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/227474/j-ai-parle-francais-en-flandre.html
Écrit par : wanda (iq moins de 50) | vendredi, 10 décembre 2010
@Wanda
http://www.lacapitale.be/regions/liege/2010-09-16/jan-peumans-agresse-de-la-pure-invention-811226.shtml
Écrit par : masterofmisrule | vendredi, 10 décembre 2010
Et aussi, merci pour le lien vers http://www.voltaire-integral.com/
Écrit par : gerdami | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentaireLa mainmise nationaliste sur la VRT renvoie à la mainmise sur les medias au sud... Que dire du paysage audio-visuel wallon entièrement aux mains du PS et de ses deux testicules, le cdh et ecolo, directement par voie de CA (rtbf) ou indirectement par voie administrative (CSA pour RTL), ou par voie d'aide à la presse...
Quel est l'impact de ce contrôle absolu sur le message relayé en communauté wallobrux, ce brouet conformiste marletant le credo des nouvelles valeurs conservatrices: écologie, multiculturalisme, ultraindividualisme, haine de soi, de la nation, de sa culture, repentance occidentale, etc.
Écrit par : alex... | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentaireOn a le vif l'express et l'écho.
Écrit par : Galadhrim | vendredi, 10 décembre 2010
Le socialisme n'est pas antisémite. Et les politiques libérales, socialistes et humanistes sont tous antiracistes et anti-identitaires.
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 11 décembre 2010
Les chaînes flamandes ont bien trop le temps de s'amuser, trop de programmes de "divertissement". Ils développent souvent un star system autour de leurs politiciens (slimste mens, BV, Pappenheimers etc) ce qui n'est pas le cas chez nous. Ceci dit, A quand des jeux télévisés impliquant nos politiciens wallons et bruxellois, on serait peut être étonnés du niveau (en bien ou en mal)...
Écrit par : Thomark | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel
Ni vous ni Mia ont compris quoi que ce soit de la saloperie en cours de cette emission.
Les gens de la VRT qui ont compose cette question n'ont aucunement pense a la reputation de Voltaire ni a la francophonie. Il n'y a que vos cauchemars anti-Flamands qui vous ont souffle ces betises que vous ecrivez ci-dessus.
Le seul but de cette question etait de flanquer une colle anti-juive a Peumans. Peumans a senti la menace et au lieu de repondre par un refus de reponse, il glisse sur le savon turque. Il l'a bien senti et a sorti la phrase, "il faudrait liquider cette question" apres avoir repondu. Le rouge de service a toute de suite vu sa chance et a compose une phrase soit disant drole en utilisant "juif et liquider" dans la meme phrase. Mission accomplie pour le rouge de service.
Voila toute la combine claire et visible pour les gens avec au moins un oeil ouvert.
Maintenant votre defense tordue a 4 sous de Voltaire.
Quelqu'un avec l'intelligence de Voltaire qui sort une phrase pareille ne se sauve pas en disant apres qu'il y a bien eu "un" (1) bon juif donc ils n'etaient pas tous de la merde. Ce n'est pas une excuse, cela rend sa phrase encore pire.
Le fait de parler de nation juive veut dire toute la population, Marcel, ennemi jure d'amalgames quand il s'agit de Flamands, Voltaire par contre peut amalgamer toute une nation.
En plus la nation juive veut dire la nation semite, bien que dans le temps de Voltaire le mot n'etait pas si courant.
Voltaire etait anti-juif, anti-Mohamed et anti-eglise catholique, toute la serie. C'est d'ailleurs pour cela qu'il etait a Geneve et que Catherine de Russie, d'abord protestante et puis orthodoxe pour les besoins de sa cause, l'appreciait et le subventionnait.
Votre billet est interessant comme exercice de vocabulaire, grammaire et literaire, mais inutilisable comme journalisme des faits observes.
Écrit par : traveller | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentaireVous voyez des gauchistes partout... Je pense a posteriori aussi que le problème est plus lié au piège qu'a voulu tendre le journaliste à Peumans que la réponse de Peumans coincé dans les choix. Que le journaliste soit de gauche ou non, ça n'a pas d'importance. Etre de gauche à la VRT, ce n'est pas possible, ce n'est pas la RTBF :D
Le journaliste aurait dû rajouter comme proposition "les francophones", Peumans aura pu les désigner sans ne poser aucun problème.
"nation juive" est peu accepté par les 30% d'arabes israeliens ... les juifs orthodoxes mènent tout en Israël maintenant en obligeant les femmes à aller à l'arrière des bus ce qui n'est pas mieux que les extremistes musulmans. En plus, ces juifs orthodoxes sont en train de détruire toute la capacité scientifique israëlienne. Ils font beaucoup d'enfants et ces derniers ne font qu'étudier la Torah toute leur jeunesse et termineront au chômage. Et c'est avec ces gens que les palestiniens doivent en fin de compte négocier vu les dernières coalitions. Même des modérés auraient du mal.
Écrit par : Guillaume | vendredi, 10 décembre 2010
@ traveller:
Comment savait la VRT que ca serait a Peumans de repondre? Ce sont les candidats (par equipe) qui choissisent les rubriques (souvent tres cryptiques) sans connaitre les questions exactes. De plus, je ne comprends pas pourquoi il aurait ete colle une etiquette anti-juive en donant une reponse correcte a une citation de quelqu'un d'autre.
Écrit par : Pieter-Jan | vendredi, 10 décembre 2010
@ Guillaume
Les journalistes et cooperants de la VRT sont 95 % ACOD, syndicat socialiste pour ceux qui sont syndiques. J'ai d'autres chiffres mais je dois les rechercher, en tout cas la maison est rouge vif.
Écrit par : traveller | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@ Pieter-Jan
Soyez tranquille qu'il y avait plusieurs questions pieges preparees.
S'il aurait repondu les juifs il y aurait eu des phrases bien preparees, soyez en certain.
Peumans etait bien vise ici.
Écrit par : traveller | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentairefaut avouer que Peumans n'a quand même pas volé son surnom.. il y avait assez de possibilités pour éviter ce piège..
Écrit par : luc | samedi, 11 décembre 2010
@ luc
Helemaal akkoord, hij is te traag om in een "tough spot" te kunnen reageren.
Écrit par : traveller | samedi, 11 décembre 2010
ben non c'est la bataille des éperons d'or non?
Écrit par : vwa | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentaireEn tous les cas, lorsque vous écrivez que Israël n’est pas la patrie des Juifs, mais celle des Israéliens. Vous vous trompez monumentalement. Tous les juifs du monde ont pour patrie Israël, et ils peuvent y accomplir leur Alya (retour) quand bon leur semble. Ce jour là ils auront automatiquement bien plus de droits qu’un Israélien Palestinien, né la-bas pourtant, mais qui est de confession musulmane ou chrétienne. Ainsi donc tous les Israéliens n’ont pas du tout les mêmes droits. Loin s’en faut. Je suis vraiment étonné que vous ne sachiez pas cela !
Écrit par : Waharday | vendredi, 10 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@ wahardy
a good summary of "equality" in Israel...
http://www.haaretz.com/print-edition/opinion/come-join-the-march-of-the-many-1.329808
Écrit par : des | samedi, 11 décembre 2010
Ce n'est pas parce qu'Israël se dit la patrie des Juifs que les Juifs se considèrent tous comme des nationaux israéliens, loin de là, même. De nombreux juifs reviennent d'un voyage là-bas avec une sérieuse envie de ne plus jamais y mettre les pieds. D'autres reviennent enthousiastes. Les Palestiniens d'Israël n'ont certes pas tout à fait les mêmes droits, mais ils ont déjà le droit indiscuté à une représentation politique à la Knesset. Pour le reste, je vous renvoie aux Francophones de Flandre, dont les droits ne sont pas respectés non plus (notamment au niveau de leurs soi-disant privilèges culturels).
Je ne fais pas l'éloge d'Israël, pas plus que Shlomo Sand. J'établis simplement que mettre tous les Israéliens dans le même sac revient au même que mettre tous les Flamands dans le même sac, et considérer que tous les Juifs sont responsables de ce qui se passe en Israël est un amalgame non seulement idiot, mais inadmissible, qui revient à adouber la volonté de la droite nationaliste israélienne à englober dans sa "nation" y compris les gens qui ne le souhaitent à aucun prix.
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 11 décembre 2010
@Des : again, this shows that there is a reaction within Israël.
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 11 décembre 2010
Wahardy: vous vous trompez, beaucoup de Juifs ne sont pas Isréaliens, et les quelques que je connais ne veulent rien avoir à faire avec cet Etat... Vous confondez volonté politique et réalité sociale. Quant aux droits des chrétiens et musulmans israéliens, ils sont (en théorie, je le souligne), parfaitement égaux (regardez ma parenthèse précédente avant de crier).
@M'sieur Sel
Bien que votre propos illustre bien les tensions sous-jacentes à l'arrivée de la N-VA aux responsabilités du pouvoir et que leur idéologie est plus que nauséabonde, je pense que vous ne soulignez plus assez que, à l'heure actuelle, la N-VA joue un jeu de plus en plus dangereux pour qui que ce soit (du flamingant extrême au belgicain le plus profond). A croire que le jeu actuel est de "se faire bien voir" par l'Europe (en pleine présidence belge) en acceptant de négocier et, au 1er janvier, on change sensiblement de discours, en amenant progressivement à de nouvelles élections...
Bon, faire attention à l'actualité et essayer de la décoder peut paraitre un peu, finalement, "commun" et "trivial" (tant d'exemples ces derniers mois), mais force est de constater que le dessein est de plus en plus explicite.
Je ne vais pas jouer à "Madame Irma", mais je pense vraiment que la volonté de la N-VA est de lancer le dynamitage dès l'an prochain (élection, nouveaux blocages, action unilatérales).
Écrit par : Cédric G-L | samedi, 11 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel
Le socialisme n'est pas anti-sémite, à part évidemment le petit dérapage du socialisme hitlérien, un petit accident de parcours du socialisme d'état nazi.
Écrit par : traveller | samedi, 11 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@traveller : on se demande pourquoi le Vlaams Belang commémore les Flamands qui se sont engagés auprès du "socialisme" hitlérien pour aller combattre les bolcheviques sur le Front de l'Est sous l'uniforme nazi. Ou sous-entendez-vous qu'Hitler faisait seulement semblant d'être d'extrême-droite ?
Vous n'êtes jamais décevant, Traveller !
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 11 décembre 2010
@ Marcel
Hitler n'a jamais pretendu d'être d'extrême droite, c'est Staline, qui n'était pas stupide, qui n'a pas voulu admettre que Hitler était de gauche et la propagande de Moscou a mis le "tag" d'extrême droite sur le nazisme. Evidemment l'orchestre rouge a suivi en fanfare.
En ce qui concerne le VB, je n'ai aucune crainte quant à leurs intentions, ils veulent la fin de la Belgique suivant les règles démocratiques et moi aussi.
Écrit par : traveller | samedi, 11 décembre 2010
Répondre à ce commentaireSûr, l'Ubermensch, c'est trop de gauche... N'importe quoi.
:)))
Écrit par : Endadine Akass | samedi, 11 décembre 2010
Votre défense de Voltaire est classique, laborieuse et malheureusement ignorante des sentiments réels de l'écrivain français. Il reste manifestement très difficile de descendre de leur piédestal les grandes figures de la "littérature française" autrement dit de l'identité des francophones.
Voltaire détestait les Juifs (réels, pas seulement les "hébreux") et le judaïsme et cela allait bien au delà d'un anti-judaïsme qui vous semble bizarrement relativement acceptable (tant que cela n'est pas de l'antisémitisme hein.. et on n'a pas besoin de prôner l'extermination des Juifs pour être antisémite). Dans la pratique, la différence, jusqu'au racisme biologique du XIXè et au nazisme, est assez ténue. Au passage : être contre l'inquisition ne signifie pas être contre la persécution des Juifs. C'est une erreur coutumière mais l'inquisition visait les hérétiques chrétiens et donc éventuellement des chrétiens judaïsant en secret mais jamais des Juifs en tant que tels (et pour cause, les Juifs étaient interdits en Espagne, au Portugal et en France - la présence des Juifs alsaciens-lorrains est due à l'annexion tardive de ces provinces, celle des Juifs de Bordeaux au fait qu'ils se sont installés comme chrétiens et celle des Juifs du Comtat au statut papal de cette région).
Écrit par : Motl Bardak | dimanche, 12 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@Motl Bardak :
1. je parlais en l'occurrence du présent texte, pas de l'ensemble de l'œuvre de Voltaire
2. je reconnais dans ma défense ci-dessus que Voltaire aurait pu tout aussi bien s'attaquer à d'autres textes sacrés
3. je ne doute pas que Voltaire avait des sentiments inamicaux, ou disons suspicieux envers les Juifs, mais j'affirme qu'on ne peut pas mettre Voltaire dans le même sac que les antisémites modernes, ni de l'antisémitisme tel qu'il s'articule aujourd'hui, ou s'est articulé depuis le milieu du XIXe siècle. Ce serait tout simplement anachronique. D'ailleurs, l'antisémitisme revient à rejeter les Juifs pour des raisons génétiques, ce qui représente une évolution pseudo-scientifique de la considération catholique, source de la majeure partie des persécutions, que les Juifs étaient le "peuple déïcide". Voltaire y répond par l'opposé en affirmant — ce qui n'a pas du tout plu au clergé à l'époque — que les Juifs étaient le "peuple théogène", et que le Christ était juif dans tous les sens du terme.
4. Il se peut bien que Voltaire eut — mais qui peut en apporter la preuve — une "mauvaise opinion" des Juifs. Ça n'en fait pas pour autant un antisémite. Son paragraphe sur "oui, j'inviterai mon frère juif à souper"
5. Son chapitre "Juifs" dans le dictionnaire philosophique peut choquer aujourd'hui. Mais une fois encore, s'il fait pleuvoir les reproches (souvent déplacés) sur le judaïsme, le Livre, et les pratiques religieuses ou l'usure des Juifs, il précise dans une lettre à Joseph Ben Jonathan, Aaron Mathaï et David Wincker :
"Vous devez savoir que je n’ai jamais haï votre nation. Je ne hais personne, pas même Fréron.
Loin de vous haïr, je vous ai toujours plaints. Si j’ai été quelquefois un peu goguenard, comme l’était le bon pape Lambertini mon protecteur, je n’en suis pas moins sensible. Je pleurais à l’âge de seize ans quand on me disait qu’on avait brûlé à Lisbonne une mère et une fille pour avoir mangé debout un peu d’agneau cuit avec des laitues le quatorzième jour de la lune rousse; et je puis vous assurer que l’extrême beauté qu’on vantait dans cette fille n’entra point dans la source de mes larmes, quoiqu’elle dût augmenter dans les spectateurs l’horreur pour les assassins, et la pitié pour la victime.
"
Et suite à un poème écrit à 20 ans, où il finissait par : "
Mais lorsqu’au fils de Dieu Rome enfin fut soumise,
Du Capitole en cendre il passa dans l’Église;
Et dans les coeurs chrétiens inspirant ses fureurs,
De martyrs qu’ils étaient, les fit persécuteurs.
Dans Londre il a formé la secte turbulente
Qui sur un roi trop faible a mis sa main sanglante;
Dans Madrid, dans Lisbonne, il allume ses feux,
Ces bûchers solennels où des Juifs malheureux
Sont tous les ans en pompe envoyés par des prêtres,
Pour n’avoir point quitté la foi de leurs ancêtres."
(preuve s'il en est que l'inquisition était bien dirigée aussi contre les Juifs — curieuse chose que de chercher à le nier !)
Puis : "Vous voyez bien que j’étais dès lors votre serviteur, votre ami, votre frère, quoique mon père et ma mère m’eussent conservé mon prépuce."
Prépuce qui avait causé une querelle dont il dit : "Mais après tout, je ne crois pas qu’aujourd’hui le prépuce doive produire de si abominables horreurs: je ne pense pas surtout que les hommes doivent se haïr, se détester, s’anathématiser, se damner réciproquement le samedi et le dimanche pour un petit bout de chair de plus ou de moins.
Si j’ai dit que quelques déprépucés ont rogné les espèces à Metz, à Francfort sur l’Oder et à Varsovie (ce dont je ne me souviens pas), je leur en demande pardon; car, étant près de finir mon pèlerinage, je ne veux point me brouiller avec Israël."
Ou dans ses dernières lettres (d'une violence dépassant ce qui serait acceptable aujourd'hui), sarcastique sur la Terre Promise, "Retournez en Judée le plus tôt que vous pourrez. Je vous demande seulement deux ou trois familles hébraïques pour établir au mont Krapack, où je demeure, un petit commerce nécessaire. Car si vous êtes de très ridicules théologiens (et nous aussi), vous êtes des commerçants très intelligents, ce que nous ne sommes pas."
-------
Je suis donc absolument d'accord avec vous sur le fait qu'on ne doit en aucun cas occulter les sentiments, ni la virulence de Voltaire envers le judaïsme, qu'il faut l'étudier, et que son attitude envers la Juifs dans ses écrits n'a pas toujours été honorable, loin s'en faut. Mais en même temps, il ne fut tendre pour personne. On pourrait l'accuser d'antichristianisme, d'anglophobie, et de bien d'autres choses encore. Toute sa virulence va toutefois s'articuler contre la violence, les massacres, les pogroms, les autodafés. Cela signifie bien qu'il n'est pas antisémite au sens moderne du terme. Un homme qui s'offusque du fait que certains bourgs fassent payer aux Juifs "le droit de respirer l'air" est peut-être judéophobe (et encore), mais certainement pas antisémite.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 12 décembre 2010
Wanda iq minus 247 et son "I cried all the way to the bank", ça pue la loose qui croit qu'elle va gagner dis euros en plus par mois le jour de l'indépendance de la Flandre. Eh ben non, la VOKA libérée diminuera encore ton salaire de caissière chez Aldi. Pech !
:)))
Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 12 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@Marcel Sel
@ Marcel Sel
Je n’ai jamais mis tous les Israéliens dans le même sac.
Je pense toutefois que le gouvernement Israélien et l’immense majorité des juifs israéliens détestent (pour rester poli) les Palestiniens qu’ils considèrent comme des intrus et s’acharnent à rejeter aussi loin que possible et jusqu’à la fin des temps.
Il y a bien sûr quelques Israéliens (Uri Avnery, Gideon Levy, Michael Warschawski, Aharon Shabtai et quelques autres parmi lesquels Shlomo Sand n’est pas le moindre) qui aspirent à l’égalité entre les peuples …
Je n’ai jamais dit que les juifs se considéraient tous comme des nationaux israéliens. C’est la « loi du retour » du 5 juillet 1950 qui confère à tout juif le droit de venir s’établir en Israël comme immigrant (art 1er). Et je suis d’accord que quelques juifs dans le monde (il doit y en avoir une bonne dizaine) ont officiellement notifié qu’ils renonçaient définitivement à ce droit.
Écrit par : Waharday | dimanche, 12 décembre 2010
Répondre à ce commentaireRéduire l'antisémitisme à sa dimension "génétique" est..., pardonnez-moi, absurdement réductionniste. Que faites-vous de l'antisémitisme social (le Juif "capitaliste" ou "révolutionnaire"?) Etablir une frontière imperméable entre antijudaïsme - paré sans doute du sceau de la critique des religions - et antisémitisme ne rencontre pas les faits de l'histoire et le discours antisémite. Les principaux royaumes d'Europe occidentale expulsent leurs Juifs du XIII au XVè s. L'antijudaïsme a bon dos dans ce cas-là. Les massacres de Juifs lors des croisades : des épisodes antijudaïques? L'Espagne très catholique invente des "certificats de pureté du sang" pour écarter les familles d'origine juive : antijudaïsme? antisémitisme? Cette vieille dichotomie a du plomb dans l'aile.
Quant à Voltaire, sa logique semble échapper à beaucoup... S'il en veut tant aux Juifs (de tous les temps) et au judaïsme, c'est aussi parce que le christianisme et son fondateur malgré lui en sont issus... Les passages que vous citez vont à l'encontre de ce que vous espérez démontrer : quand il écrit n'en pas vouloir aux Juifs, c'est par ironie ; cette "violence dépassant ce qui serait acceptable aujourd'hui" (comme vous l'écrivez - parce qu'elle aurait été, sans doute, acceptable à une époque où les Juifs de France se débattaient contre une multitude d'attaques antisémites centrées non pas autour de questions religieuses mais commerciales et financières?) reprend tous les poncifs (antisémites? antijudaïques? en tout cas imbuvables même chez Voltaire) sur les Juifs et l'argent.
Écrit par : Motl Bardak | dimanche, 12 décembre 2010
Répondre à ce commentaireMotl, toutes les exactions de l'Église contre les Juifs sont de l'antisémitisme, parce que la seule manière d'échapper à la "judéite" telle que considérée par la hiérarchie chrétienne était la conversion. Autrement dit — et on l'a vu encore sous Mussolini — on pouvait être juif et être «pardonné» de l'être. Mais on n'en restait pas moins (si l'on se convertissait) soumis à des restrictions diverses. Ce qui montre que le rapport entre chrétienté et "judéïté" était assez proche dans les faits que celle qui animait (anime) les antisémites modernes, avec en arrière-volonté celle de l'extermination.
En revanche, chez Voltaire, même s'il ne se départit pas des poncifs sur les Juifs, il finit par un message de tolérance mutuelle. Donc, il ne demande ni l'expropriation des Juifs, ni leur "disparition", contrairement au clergé qu'il attaque notamment à ce égard. Sa critique est virulente (je l'ai dit : "probablement au-delà de l'acceptable", parce que je ne me rends pas compte de ce qui l'était dans la société de l'époque, où un "nègre" n'était même pas considéré comme un être humain), et ne lui fait absolument pas honneur, c'est un fait. Mais son objectif, je pense (vous savez, moi je pense) n'était en aucune manière de chercher à nuire aux Juifs, même s'il ne les appréciait pas de toute évidence dans leur religiosité. Il en appréciait toutefois le talent de commerçant.
Je reste donc sur "antijudaïsme" parce que je pense que confondre la volonté systématique de nuire aux Juifs et au judaïsme (à partir du Concile de Nicée, source de l'antisémitisme à travers l'Europe, pendant des siècles) qui a mené aux mêmes excès à travers les âges. Lors de la première croisade, il y a mille ans, des paysans armés de fourches qui accompagnaient les soi-disant preux chevaliers ont commencé par assassiner tous les Juifs de Worms et Mayence, preuve d'une volonté d'extermination. C'est à mon avis la même que celle qui a mené à la Shoah et c'est encore la même qui anime Ahmadinedjad, par exemple. Ça, c'est clairement de l'antisémitisme. Je ne crois pas une seconde que Voltaire ait été dans cette dynamique-là, je crois exactement le contraire. Et autant sa maladresse que ce travers particulier, inexcusable, ne prend tant de relief chez lui que parce que sa plume est acerbe, vive. Et croyez-vous sérieusement qu'un antisémite pur et dur aurait répondu aux lettres de protestation que quelques Juifs lui ont envoyés ?
Je crois précieux que l'on réserve certains mots aux échos particulièrement épouvantables (donc l'antisémitisme, l'esclavagisme, le nazisme, etc.) à leur usage le plus précis et le plus juste possible, faute de quoi, à les voir partout, on ne distingue plus le véritable antisémitisme quand il se présente. Tout cela étant dit, au regard de l'histoire, la lecture du chapitre «Juifs» du Dictionnaire Philosophique est en effet pénible à lire.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 12 décembre 2010
Aux frères jumeaux
Dès qu'il y a de la merde vous n'êtes pas loin, vous aimez l'odeur? Cela vous rappelle votre plus tendre enfance?
Écrit par : traveller | dimanche, 12 décembre 2010
Répondre à ce commentaireNon ça rappelle ta mère.
[Même avec un smiley, je ne trouve pas ça élégant. Note du censeur Sel]
:)))
Écrit par : Endadine Akass | lundi, 13 décembre 2010
Donc De Wever a comme stratégie que les marchés attaquent la Belgique pour que les francophones acceptent couteau sous la gorge l'indépendance de la Flandre avec Bruxelles comme capitale. En fait, parfaitement prévisible ...
Écrit par : Guillaume | lundi, 13 décembre 2010
Répondre à ce commentaireMerci Marcel pour cet excellent article...
Écrit par : Ben | lundi, 13 décembre 2010
Répondre à ce commentaireComme si les smiley's couvrent l'odeur de la déchéance du Cro-Magnon. C'est même difficile de descendre plus bas.
Écrit par : traveller | lundi, 13 décembre 2010
Répondre à ce commentaireÉcoutez Traveller, je trouve la remarque d'Endadine à propos de votre mère vulgaire et déplacée, mais quand on commence comme vous par donner son avis sur l'antisémitisme nazi (donc plus largement la Shoah, la politique d'extermination des juifs), en le décrivant comme un "petit dérapage du socialisme hitlérien, un petit accident de parcours", on ne peut déjà plus descendre plus bas.
C'est répugnant.
Quand à votre jugement politique, sur le nazisme qui ne serait pas du fascisme mais du socialisme, votre vision des médias et d'une société envahis par des "Rouges" infiltrés (!!), c'est tellement irréel et à côté de la plaque que cela témoigne de votre part d'une paranoïa grotesque et véritablement d'un autre âge.
Vous feriez mieux de vous taire, franchement : sur ce sujet, vous êtes pathétique.
Écrit par : sylvain | lundi, 13 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@ Sylvain
Vous n'avez vraiment pas saisie le sarcasme de "l'accident de parcours" et du "petit derapage"?
Vous croyez vraiment que je veux diminuer l'importance du massacre?
Je n'y peux rien mais je me demande si vous etes tellement borne vis-a-vis des Flamands ou si c'est un manque d'intelligence? Je suis vraiment navre que vous avez cru que c'etait mon opinion reelle.
La prochaine fois je ferais un petit dessin.
Par contre j'etais sarcastique parce que 95 % des lecteurs ici n'acceptent toujours pas que Hitler avait installe un socialisme d'etat en Allemagne nazi, je me demande ce qu'il vous faut pour voir la verite en face.
Evidemment cela met le socialisme d'etat en quarantaine pour toujours, mais c'est comme cela que l'histoire va juger les idioties socialistes et communistes du 20 eme et 21 eme siecle.
Écrit par : traveller | lundi, 13 décembre 2010
@travelmachin
Rien qu'à imaginer ta tête vert-de-gris [raté, Akass. Le vert-de-gris était l'uniforme de la Wehrmacht. Il n'y a en principe (sauf crime de guerre ou conviction nationale-socialiste) pas de honte particulière à ne pas avoir déserté l'armée allemande, même sous le régime nazi. Il n'y a pas que les Alsaciens qui étaient des malgré-nous.] sur cette réplique, je suis é-crou-lé de rire...
Je moeder en shorts ! [Arrêtez d'attaquer directement des personnes, ça ne sert personne]
:)))))
Écrit par : Endadine Akass | lundi, 13 décembre 2010
Répondre à ce commentaireHeureusement que je ne dois pas juger la bassesse de l'espece humaine par les onomatopees d'un Cro-Magnon.
Écrit par : traveller | lundi, 13 décembre 2010
Et heureusement que je ne dois pas juger l'humour des Flamands à l'aune du vôtre, pauvre petit bonhomme. J'en connais d'autres, godzijdank.
:)))
Écrit par : Endadine Akass | lundi, 13 décembre 2010
Mais tout à fait Isabelle, en voilà une brillante analyse politique :
le nazisme était du socialisme parce que c'est dit dans son nom...!
Vous devriez lire quelques ouvrages d'histoire politique, et vous comprendrez peut-être qu'il aurait bien pu s'appeler "Le Parti des Bisounours", il n'en serait pas moins resté du fascisme.
Sinon, rassurez-moi, vous ne croyez quand même pas que le Père Noël existe parce que vous l'avez vu à la télé?
Écrit par : sylvain | lundi, 13 décembre 2010
Répondre à ce commentaireDifficile de discuter avec quelqu'un qui confond liberté d'esprit et connerie en effet. Mais du moment qu'on peut faire son intéressante, pas vrai ?! Continue à t'y croire et change pas de main.
:)))
Écrit par : Endadine Akass | lundi, 13 décembre 2010
Répondre à ce commentaireTrès chère Isabelle,
Que répondre...
Que le nazisme ait eu un programme de remise sur pied du peuple allemand, certes, mais peut-on réellement parler, comme Traveller, de socialisme hitlérien (et considérer au passage la Shoah comme un accident de parcours)..?!
Vous semblez convaincue que le nazisme était plus proche du socialisme que du fascisme, mais j'ose croire que c'est de la pure provocation, tout juste destinée à faire danser les toutous (en aboyant plus fort et plus longuement qu'eux, subtile technique d'ailleurs)...?
Le reste de votre post n'est qu'une suite de jugements me concernant que vous devez penser percutants et supérieurs, mais il n'est qu'une personne comme vous atteinte d'un tel délire de toute-puissance pour croire que vous vous faites danser quiconque "dans le creux de votre main vengeresse" (rires gênés).
Redescendez sur terre au niveau des petits humains-toutous que vous semblez haïr, vous en faites malheureusement partie.
Quant à votre diatribe sur les expressions prémâchées, la violence avec laquelle vous vous ridiculisez toute seule est assez intéressante (en effet, n'y aurait-il pas un fond de haine de soi sous ce vernis de surhumanité?)(quoique, à force de babiller dans le vide et de prendre ça pour un torrent verbal flamboyant, ça finit aussi par arriver).
Car ma bonne, ma tendre Isabelle, vous êtes la seule ici à avoir utilisé d'un ton docte et persiflant l'expression "analyse politique" (que pour une obscure raison vous considérez prémâchée..?), et ceci juste dans votre commentaire précédent destiné à Marcel Sel.
Mais ne vous haïssez pas pour cela Isabelle, et ne me répondez pas par un de ces coulis insultants et confus que vous prenez pour de l'impertinence et du panache.
Je préférerais moins de panache, moins d'aigreur, et un peu plus de fond.
Bien à vous.
Écrit par : sylvain | lundi, 13 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@ Sylvain
Vous n'avez vraiment pas saisie le sarcasme de "l'accident de parcours" et du "petit derapage"?
Vous croyez vraiment que je veux diminuer l'importance du massacre?
Je n'y peux rien mais je me demande si vous etes tellement borne vis-a-vis des Flamands ou si c'est un manque d'intelligence? Je suis vraiment navre que vous avez cru que c'etait mon opinion reelle.
La prochaine fois je ferais un petit dessin.
Par contre j'etais sarcastique parce que 95 % des lecteurs ici n'acceptent toujours pas que Hitler avait installe un socialisme d'etat en Allemagne nazi, je me demande ce qu'il vous faut pour voir la verite en face.
Evidemment cela met le socialisme d'etat en quarantaine pour toujours, mais c'est comme cela que l'histoire va juger les idioties socialistes et communistes du 20 eme et 21 eme siecle.
Écrit par : traveller | lundi, 13 décembre 2010
Répondre à ce commentaireC'est bien, traveller, demain vous allez nous expliquer que vos chers Oostfronters flamingants tant aimés (ça s'appelait des Waffen SS en allemand, rappelons-le) se battaient aux côtés de socialistes allemands contre des socialistes russes.
Comme dirait Marcel, avec vous, en matière d'acrobaties idéologiques, on n'est jamais déçu, pour peu que s'y retrouve, il est vrai, votre racisme anti-francophones de primate.
N'oubliez pas de vous raccrocher aux branches, on commence à voir le cul du singe.
Écrit par : Endadine Akass | lundi, 13 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@Endadine : jusqu'à "primate", votre réponse était bonne. A partir de primate, vous devenez cro-magnon. Traveller, à partir de "cro-magnon", devient australopithèque. Le prochain article commencera par "gromf". :-))
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010
Récapitulons Monsieur Sel. Voltaire n'était pas antisémite parce qu'il n'était pas dans une volonté d'extermination. Ce que les philosophes français de l'époque sont Voltaire écrivaient au sujet des Juifs est pénible à lire...
L'extermination constitue la spécificité du projet génocidaire nazi. A ce compte-là, personne n'est antisémite avant les nazis.. Vous vous emmêlez d'ailleurs les pinceaux entre vos exemples d'antijudaïsme et d'antisémitisme mais passons..
Si c'est si pénible à lire, que défendez-vous encore? Vos certitudes et votre éducation sans doute.
Écrit par : Motl Bardal | lundi, 13 décembre 2010
Répondre à ce commentaireVoor alle pro BDW,Kan hij het of kan hij het niet?Wat we weten is dat hij zijn verantwoordelijkheid na zijn verkiezingsuitslag niet durft op te nemen!En dit liever overlaat aan anderen,Strategische zet?Dank zij zijn intelligente verrottingsstrategie kan hij maar blijven'kappen'op de anderen.Dank zij BDW zal men alleen maar moeilijker tot een akkoord komen en blijft het slecht gaan.En de Vlamingen die zagen dat het goed was,want BDW komt op den tv als "de slimste mens"!Arme naïeve Vlamingen!
Écrit par : Gentenaar | lundi, 13 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@ Gentenaar
Vanaf de eerste keer dat BDW verklaarde dat hij de belgische structuren wou laten verdampen wist ik dat hij er totaal naast zat. Daar is geen discussie over.
Waar wel discussie over bestaat is de vraag of België als land houdbaar is met de PS in Wallonië en Brussel en daar is het antwoord ook neen.
Er is maar één zuivere oplossing: splitsen en totaal, geen half werk.
Brussel doet waar ze goesting in hebben, bij Wallonië of Parijs of China, maar NIET bij Vlaanderen. Verder geen enkele toegeving, non; njet, nein, no.
Staatsschuld splitsen 60/40.
Écrit par : traveller | mardi, 14 décembre 2010
@Motli : vous m'avez mal lu. J'ai écrit que Voltaire s'opposait justement à l'antisémitisme de l'Église, notoire dès le VIe siècle, et qui n'a fait qu'empirer (inquisition, autodafés, pogroms, etc.) Voltaire, en s'opposant à toute violence religieuse ne peut donc être qualifié d'antisémite. La société de l'époque était structurée de façon tout à fait différente de celle d'aujourd'hui, je pensais que vous le saviez…
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010
Répondre à ce commentaireFor those who were looking for the so-called "flamand modéré", I have the pleasure to welcome some of them hereabove.
Welkom, brothers !
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010
Répondre à ce commentaireGentenaar, Janenalleman, patrick de vos...bizarre, ils ont tous le même discours.. comme si on n'a pas assez de Flamands modérés sur son blog on les invente ? :)
Écrit par : luc | mardi, 14 décembre 2010
@ Luc
Pourquoi ? La Propaganda-Abteilung de la NVA a décidé que vous seul aviez le monopole de la parole flamande ? Ou alors, y a un garde qui était pas attentif en haut d'un mirador et y'a un gars qui s'est échappé ?
Écrit par : Endadine Akass | mardi, 14 décembre 2010
@ Marcel
Je n'ai pas beaucoup de temps aujourd'hui, mais votre défense du socialisme qui n'en est jamais un sonne faux.
LOe socialisme d'état mène toujours à la dictature, expliquez moi pourquoi svp.
Écrit par : traveller | mardi, 14 décembre 2010
Répondre à ce commentaireMarcel, les "Ta mère" sont un grand classique de la provocation rigolote. Ca ne mange pas de pain, c'est de la tchatche.
Et comment peux-tu me reprendre quand j'écris "Je moeder en shorts" et écrire à côté que "j'attaque directement des personnes", enfin ! Ou alors t'as rencontré la mère de traveller en août dernier à Blankenberge et ça t'a fait un choc ?! :)))
Faut arrêter, là ! Lighten up ! Tu m'inquiètes.
Écrit par : Endadine Akass | mardi, 14 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@Isamachin
"je vais pour une fois faire ma sérieuse"
Avec le bouton droit de ma souris, t'as oublié de dire.
Remarque, finalement, on préfère quand tu fais des copier/coller de Wikiberal ou Wikipedia (avec, en posts supplémentaires, les liens se trouvant sur la page http://www.wikiberal.org/wiki/Nazisme, trop fort !), chère intello. En roue libre on retrouve ton niveau et t'as tendance à baver un peu.
Allez, je te laisse continuer à relire tes discours privés d'Hitler en sténo, fumeuse fumiste !
:))))
Écrit par : Endadine Akass | mardi, 14 décembre 2010
Répondre à ce commentaireDans ce cas, Isabelle, allez faire mumuse ailleurs. Ceci n'est pas un club sado-maso pour pouponneuses-maîtresses de toutous akass.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 15 décembre 2010
Dans tous les cas, nous savons maintenant ce qu'est l'histoire vue au travers du prisme ultralibéral de Wilfried Von Mises à l'usage des guenons de cirque.
:)
Écrit par : Endadine Akass | mardi, 14 décembre 2010
Répondre à ce commentaireOui, analyse du national-socialisme par l'un des pères de l'anarcho-capitalisme d'après ce que je viens de lire sur tous ces liens.
Écrit par : Karine | mardi, 14 décembre 2010
@Endadine : évitez simplement les attaques directes. Il n'y a pas ici de guenon. Tout ce que vous gagnez en attaquant directement des personnes, c'est à ce qu'elles vous attaquent à votre tour ! Ça n'apporte rien.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010
LUDWIG Von Mises, évidemment
Écrit par : Endadine Akass | mardi, 14 décembre 2010
Répondre à ce commentaire"...je suis occupée de relire les discours privés de AH pris en sténo à sa demande qu'il fit à son premier cercle et c'est édifiant. D'abord, de se rendre compte de la bêtise du type et de la médiocrité absolue de son analyse politique."
Ah ? Seuls les textes privés d'Hitler vous ont amené à ces conclusions ? Étant commentatrice de ce blog à mes (rares) heures, et donc, par transitivité, platement alourdie intellectuellement, je me félicite, malgré ma débilité profonde, d'être parvenue à la même constatation éclairée que vous, et ce, sans être capable de déchiffrer le moindre signe de sténo. Son oeuvre durant WWII m'a amplement suffit à me rendre compte de "la bêtise du type et de la médiocrité absolue de son analyse politique"... Merci pour ce poncif. On touche du doigt les voûtes célestes de la profonde réflexion intellectuelle. J'en ai les neurones qui crépitent (ou plus exactement, je vous l'accorde, j'en ai LE seul et unique neurone qui se dandine de satisfaction) (oui, je sais, c'est un peu plus à mon niveau). Bien, j'arrête là de m'enorgueillir avec l'idée d'arriver à 3 mm de votre noble cheville et je retourne, en rampant, à ma médiocre condition d'immonde vermisseau souillé.
Écrit par : Karine | mardi, 14 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@Endadine : voilà. Prenez exemple sur Karine. Ou comment répondre avec talent, humour et ton à un commentaire [qui lui paraît] abscons d'une personne assurément douée de capacités intellectuelles très supérieure à la nôtre (je parle d'Isabelle)
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010
Marcel,
http://www.youtube.com/watch?v=8nwm5xLkki0
Poitrine !!!
;)
Écrit par : Endadine Akass | mardi, 14 décembre 2010
@Endadine : tu n'est qu'un gigot d'agneau mariné à l'aneth !
Ouf ! ça fait du bien !
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010
@ isabelle
Soyez tranquille, ils ne vont jamais accepter que le socialisme soit destructif à l'origine.
Le fait de vouloir controler les moyens de production est déjà catastrophique en soi et montre que le grqnd prophète Marx ne savait déjà pas de quoi il parlait, parce que le plus grand moyen de production de toute l'histoire est le cerveau humain.
La première règle est déjà caduc.
Si le cerveau humain ne rentre pas dans le jeu controlable c'est déjà foutu.
Evidemment façe à cet échec il faut laver les cerveaux, ce que le nazisme et le communisme ont commençé à faire rapidement, échec total.
Ce qui est plus grave pour les socialistes c'est d'admettre que l'idée du socialisme est à l'origine des massacres nazi et communistes, horreur, ce n'est pas possible.
Pour Marcel ce n'est pas imaginable, donc cela n'existe pas. L'enmerdeur de service ici, le Cro-Magnon, qui est certainement un bureaucrate, répond à tout cela avec des attaques personelles par peur d'aller en profondeur parce que dans le fond ils savent que le nazisme a ses origines dans le socialisme d'état, et dès que vous dites socialisme d'état vous tombez dans le contröle absolu de l'état et pardaf, porte ouverte pour les excès de l'état dictatorial.
Le PS va directement dans le même chemin du clientèlisme ce qui mène automatiquement vers l'étatisme. Une fois arrivé à l'étatisme, les socialistes ne peuvent plus lâcher le pouvoir sinon ils seront éliminés par leurs bètises économiques qu'ils font toujours par leur désir d'acheter les votes pour arriver au pouvoir.
Il n' y aucun système socialiste qui sait gérer un pays convenablement, ils font toujours les mêmes erreurs par populisme.
Vous voyez le résultat d'Obama aujourd'hui, évidemment il dit que c'est Bush, mais depuis qu'il est au pouvoir il a aggravé la situation 5 fois en quelques années.
Sous Bush la dette des E.U. était environ 2.000 milliards. Aujourd'hui c'est 9.000 milliards.
Écrit par : traveller | mardi, 14 décembre 2010
Répondre à ce commentaireCe n'est pas le socialisme qui a causé les massacres nazie et staliniens, mais bien le totalitarisme. Confondre le socialisme démocratique wallon et ces totalitarismes est à mes yeux une forme de négationnisme à l'envers. vous avez de la chance, ce n'est pas interdit.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010
@Traveller
Oui, enfin dire que le socialisme hitlérien possèdait un vrai programme socialiste, en le comparant de surcroît avec le socialisme actuel, c’est tout de même de la bonne grosse couille en barre, pardonnez-moi. Avec cette définition du NATIONAL-sozialismus en tant que radikal antisemitische, antikommunistische und antidemokratische Weltanschauung, personne n’a jamais vraiment su en quoi les nazis qui se proclamaient socialistes, l’étaient vraiment. Eux-mêmes, non plus, ne le savaient pas trop. Certes, c’était un parti de masse mais qui s’appuyait très largement sur les puissances financières et industrielles, tout autant que sur les partis, hommes et organisations de droite, d’extrême droite et monarchistes : le front de Harzburg, c’est pas rien. Front de droite, dont le parti d’Hitler avait d’ailleurs absorbé une très grande partie de l’électorat. Et pour maintenir ses soutiens politiques de droites et ses appuis financiers énormes, Adolf a décidé très rapidement de lâcher la notion d’anticapitalisme qui appartenait aux fameux 25 points du programme sur lesquels se fondait le NSDAP (qui en 1928 ne recueillait que 3% au mieux des suffrages). Points de programme qui n’ont jamais été clairement définis, ni même tenus après la prise de pouvoir. De plus dès 33, son gouvernement a bien été dominé par des représentants de la droite classique dont Von Papen. C’est bien avec la droite et ses extrêmes que le parti est arrivé au pouvoir. Au-delà de la crise de 1929, on est dramatiquement dans le contexte d’une nation humiliée et à genoux depuis 1919, subissant le Traité de Versailles comme un Diktat et à qui on promettait pain, travail, reconstruction et remise sur pied militaire et économique, le tout sur immonde fond de commerce eugéniste et en arrosant par quintaux de kérozène propangandiste la flambée du nationalisme allemand. Le discours de masse n’était que réactionnaire et électoralement stratégique. Le vrai programme socialiste d’Hitler c’était la lutte contre les marxistes, les juifs et la démocratie (la république), avec une volonté particulière d’éliminer les partis de gauche et les syndicats ouvriers afin de maintenir la prédominance du régime capitaliste qui assurait la sortie de crise, la puissance militaire et le salut économique. Les fonds importants étaient débloqués pour la guerre et les efforts étaient portés sur la remilitarisation avec un contrôle particulièrement musclé de la situation à grands coups de schlague : opposants flingués, presse muselée, minorités déchues de leur citoyenneté… et héhé, chômage en baisse (pas très socialiste ça, hein) ! Évidemment, tous les Allemands étaient enrôlés de force dans une politique de grands travaux, le service militaire était obligatoire, les juifs étaient exclus de la fonction publique, etc.... Si actions sociales il y avait, elles n’étaient réservées qu’à une seule catégorie de la population : l’Allemand de souche, purement bon aryen. Les communistes, les homos, les tziganes, les juifs, les handicapés physiques et mentaux, bref tous ceux que le nazisme considérait déviants étaient bannis du système. Kaput. Vous m’expliquerez en quoi le régime était socialiste alors que les nazis eux-mêmes étaient bien incapables de le démontrer, et où vous voyez de la doctrine sociale quand on privilégie une seule catégorie de la population en excluant arbitrairement les autres. Et surtout comment vous arrivez à faire un parallèle avec le PS d’aujourd’hui. C’est neuropathiquement obsessionnel, votre truc là !
Écrit par : Karine | mercredi, 15 décembre 2010
@Isabelle. Comparer le PTB au FN, faut franchement oser.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 15 décembre 2010
@ Marcel
Malheureusement vous avez répondu au Cro-Magnon qu'il ne s'exprimait d'une façon très élégante.
J'aurais préféré ne pas lire cela parce que cela vous met dans le même coin des imbéciles.
Pour votre gouverne ma mère est morte depuis 10 ans, une femme assez remarquable, comme toutes les bonnes mères, et lire qu'un sous-dévelloppé la salit d'excréments ne fait pas plaisir, bien que je ne m'attends pas à autre chose de cette pourriture. De lui cela ne me fait ni chaud ni froid, les chiens aboient, point c'est tout, mais de vous, dire que "ce n'est pas élégant" me choque plus.
Mon opinion.
Écrit par : traveller | mardi, 14 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@Traveller : vous ne maîtrisez apparemment pas le français. Je vous défendais sur ce coup-là. Et vous me le reprochez ! Par ailleurs, l'expression "ta mère" n'est pas une insulte aujourd'hui. C'est plutôt du second degré. Il n'a d'ailleurs "salit" personne "d'excréments". Il a simplement écrit : "ta mère en shorts". C'est comme il le dit, de la tchatche. Rien de bien méchant. Ce n'est pas d'un niveau très élégant, mais ça n'est pas non plus une attaque particulièrement agressive non plus. Les gosses se lancent des "ta mère à poil sur internet" sans jamais évoquer réellement la mère de l'autre.
Mais comme je le lui écrivais, je ne trouve pas ça très élégant.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010
Répondre à ce commentaireMarcel,
Ma mère à poil sur internet ? Tu traites ma mère ?! La tienne est tellement grosse que,
quand elle tombe du lit, c'est des deux côtés à la fois !
On constatera toutefois encore ici à quel point le manque total d'humour caractérise l'extrême-droite flamingante totalement incapable de distanciation, de relativisation ou de fantaisie. C'est plat, c'est bourrin, c'est premier degré, c'est une vache au regard vide, c'est tout ce qu'on aime, quoi...
Je parle bien de flamingants. Des Flamands comme Guy Mortier, Mark Uytterhoeven ou Philippe Geubels, entre dix mille, n'auraient eux pas manqué de saisir la balle au bond et d'embrayer sur la déconnade.
Hélas, nous avons ici quelques exemplaires, disons, plutôt pointus.
:)
Écrit par : Endadine Akass | mardi, 14 décembre 2010
Répondre à ce commentaireta mère elle lave mes chaussettes!
Écrit par : vwa | mardi, 14 décembre 2010
@vwa
Papa ! Qu'est-ce que tu fiches ici ?!
Écrit par : Endadine Akass | mercredi, 15 décembre 2010
En fait, faut faire très attention avec les blagues et les flamingants.
Genre tu lances "Ta mère est tellement belge qu'on va la couper en deux" à Eric Van Rompuy par exemple, je suis sûr que le mec le prend HYPER-mal, hein...
;)
Écrit par : Endadine Akass | mardi, 14 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel
Je ne parle pas des shorts, je parle de l'odeur de la merde qui rappelle ma mère comme il disait, vous n'avez pas lu?
C'est cela qui provoque ma réaction, et je trouve "le manque d'élégance" un peu faible comme commentaire bien que j'ai compris que vous me défendiez, mais faiblement.
Écrit par : traveller | mardi, 14 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@ Marcel
Le socialisme d'état mène toujours à la dictature. Dernier example: Venezuela.
Écrit par : traveller | mardi, 14 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@Traveller : vous ne croyez pas que j'en ai marre d'intervenir, quelquefois ?
Bon. Je récapitule :
Vous écrivez : "Dès qu'il y a de la merde vous n'êtes pas loin, vous aimez l'odeur? Cela vous rappelle votre plus tendre enfance?"
Vous vous attendiez à ce qu'ils vous répondent simplement "oui" ?
Désolé, Traveller, c'est ce qui s'appelle un prêté pour un rendu. Même si le rendu n'est pas,comme je disais "élégant".
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@traveller : qu'est-ce que le socialisme d'État vénézuélien a à voir avec le socialisme démocrate européen (PS, SPD, enz.) ?
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010
Répondre à ce commentaireAllez je reprend ma prophétie:
Les francophones ne pourront pas refuser la dernière offre de VDL même si elle sera totalement insuffisante en terme de droit des "minorités"...
Celle-ci va être votée au parlement (seule sans accord gouvernemental pour le reste), le gouvernement en affaire courante prendra des mesures élargies avec le soutien du parlement, il n'y aura jamais d'accord entre la N-VA et le PS pour former un gouvernement, on retournera aux urnes, la N-VA gagnera à nouveau, et on passera à l'étape suivante...
Écrit par : vwa | mercredi, 15 décembre 2010
Répondre à ce commentaireIl n'y aura jamais d'accord entre la NVA et n'importe quel parti démocratique francophone. Sauf pression internationale au sujet de la dette. BDW manipule et personne ne le dit.
D'ailleurs si côté flamand, il y a des accords, c'est juste avec le CD&V tellement ces derniers sont scotchés à la NVA pour retrouver la splendeur et la puissance de l'ancien CVP.
Si je lis bien : le SPA et Groen ne sont pas d'accord avec la NVA, l'openVLD préfère rester en arrière (ben oui tout ça c'est de leur faute)
Les interventions de Reynders ne sont là que parce qu'il n'est pas content d'être mis de côté, pourtant il a fait la même chose en 2007 avec le PS.
Perso, ça ne me dérange pas que la flandre soit à droite et la wallonie à gauche. Ce qui me dérange c'est que la flandre vote nationaliste c'est à dire qu'elle estime que la source de tout ses maux viennent de la wallonie PS. Ils ont sans doute oublié que le MR a souvent été aux côtés du PS pour gérer la wallonie
Franchement, la NVA qui veut le MR pour discuter, ils feront quoi face à Mainguin ?
Si la Wallonie a voté à gauche, il faut chercher ailleurs que dans le sempiternel demande d'assistanat. C'est faux. En wallonie aussi, il y a des gens qui se lèvent tôt le matin pour aller travailler.
Quand l'industrie fut déclinante, il aurait été d'un juste retour que le fédéral s'inquiète comme il l'avait fait pour les flamands mais non, le fédéral fagocité par les flamands c'est tout à la flandre. Il suffit de regarder le réseau routier (pas les nids de poule) mais sa densité ainsi que le réseau ferroviaire.
Dimanche, je suis allée à Bruxelles au train. Pour le retour, j'ai pris le train à la gare centrale. Pendant que j'attend le mien, deux sont passés en direction de la wallonie.
La première destination était en wallonie mais le nom de la ville était en néerlandais ainsi que celui de toutes les gares d'arrêt. Idem pour la mienne, mais bon comme j'allais à Charleroi, il n'y a pas de traduction pour Karelkoning.
J'ai parfois l'impression qu'avec cette histoire des soldats flamands de l'Yser, certains flamands aimeraient bien appliquer la loi du talion : oeil pour oeil. Bizarre pour une population qui n'aime pas l'islam ?????????? et qui se dit très catholique.
Pour l'instant, on assiste à une partie de ping pong qui font traîner les choses, présidence européenne oblige. Ensuite on aura la trêve de Noel et ça reprendra en janvier.
Après c'est ? Quelle frasque va encore faire BDW ?
Écrit par : pmf | mercredi, 15 décembre 2010
"c'est à dire qu'elle estime que la source de tout ses maux viennent de la wallonie PS"
mais c'est la vérité, je dirais plus je dirais le PS tout court, pas les wallons !
"Franchement, la NVA qui veut le MR pour discuter, ils feront quoi face à Mainguin ?"
3 sièges sur 150 : risible
le pouvoir c'est celui-ci dans ce pays ! pour la belgique :
antwerpen > west-vlaanderen > oost-vlaanderen > hainaut > liège > limburg > namur > leuven + BHV-NL > BHV-FR+BXl > lux
la place de bruxelles elle est claire et nette !
"Pour l'instant, on assiste à une partie de ping pong qui font traîner les choses"
non c'est le sud qui tente de jouer à ce jeu misérrable de faire traîner les choses
" En wallonie aussi, il y a des gens qui se lèvent tôt le matin pour aller travailler."
Absolument d'accord. nous tous on les en remercie!
mais il y en a d'autres "éduqué" par le ps
"Quand l'industrie fut déclinante, il aurait été d'un juste retour que le fédéral s'inquiète comme il l'avait fait pour les flamands mais non, le fédéral fagocité par les flamands "
certainement pas, c'est le PS qui préfère des bureaucrates assistés que d'investir dans le future !! vous allez comprendre quand chers amis wallons qu'il faut investir plutôt que de dépenser l'argent attribué - zakgeldfederalisme - dans le salaire de bureaucrates !
ce n'est pas le fédéral c'est la région qui a les cordes en mains !
" le fédéral fagocité par les flamands c'est tout à la flandre. Il suffit de regarder le réseau routier (pas les nids de poule) mais sa densité ainsi que le réseau ferroviaire."
bullshit !
Écrit par : bema | mercredi, 15 décembre 2010
correction (sorry):
antwerpen > west-vlaanderen > oost-vlaanderen > hainaut > liège > limburg > namur > leuven + BHV-NL > BHV-FR+BXl > brabant-wallon > lux
Écrit par : bema | mercredi, 15 décembre 2010
Répondre à ce commentaireSelons quels critères, Bema ? Votre pouce ?
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 16 décembre 2010
@ Marcel
Voltaire:
Un raciste anti-juif comme il y a peu d' autres, vos excuses sont des foutaises:
http://www.contreculture.org/AG%20Voltaire.html
Il y a d'autres expressions voltairesques encore, mais je crois que ceux-là suffisent déjà.
Zola:
Anti-juif et anti-anti-juif suivant la période et ses humeurs:
http://www.jean-mauferon-conseil.com/index.php?option=com_content&view=article&id=81:zola-largent-les-personnages-2-eme-partie&catid=39:litterature&Itemid=9
Karl Marx:
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Question_juive_(Marx)
Voilà un juif anti-sémite
Vos excuses ne vont plus satisfaire le peuple.
Ici ce sont des "hommes d'une intelligence rare qui s'expriment d'une façon inacceptable et raciste".
Écrit par : traveller | vendredi, 17 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@Traveller : il faut tout lire. Dans l'article sur Marx : "Cette interprétation est toutefois loin d'être unique et dominante. Parmi beaucoup d'autres, l'historien italien Enzo Traverso (université de Picardie) pense ainsi qu'il s'agit plutôt d’un plaidoyer pour une « émancipation humaine universelle » dépassant inévitablement les frontières du judaïsme. "
Dans l'article sur Zola : "Supposer que Zola lui-même puisse être antisémite est exclu. N'oublions pas qu'il fut un fervent défenseur du capitaine Dreyfus (le célèbre article "J'accuse" dans l'Aurore en 1898).
Il a également publié dans Le Figaro le 16 mai 1896 un article intitulé "Pour les Juifs" qui déclenche la fureur des antisémites. Le texte est une condamnation ferme — et même violente — de l'antisémitisme :
"Depuis quelques années, je suis la campagne qu'on essaye de faire en France contre les Juifs, avec une surprise et un dégoût croissants. Cela m'a l'air d'une monstruosité, j'entends une chose en dehors de tout bon sens, de toute vérité et de toute justice, une chose sotte et aveugle qui nous ramènerait à des siècles en arrière, une chose enfin qui aboutirait à la pire des abominations, une persécution religieuse, ensanglantant toutes les patries. Et je veux le dire."
Quant à Voltaire, des textes (souvent ironiques) sortis de leurs contextes, surtout chez lui, permettront toujours d'en faire un raciste : à son époque, on utilisait toujours "nègres" pour "noirs", et rien que reprendre ce mot donne aux gens mal informés l'impression d'un mépris. Je me suis assez expliqué ci-dessus sur le soi-disant "antisémitisme" de Voltaire. Si vous lisez tout, vous aurez une source un tantinet moins dirigistes que celles auxquelles vous faites généralement référence. De mauvais procès en désinformation, vous tentez surtout de soutenir vos théories fumeuses par des exemples choisis spécialement pour chez Wikipedia, sans jamais lire jusqu'au bout parce que ça ne vous arrange pas. Zola antisémite ! Il fallait l'inventer, celle-là !
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 17 décembre 2010
@ Marcel
J'aurais pu vous écrire vos réactions moi-même d'avance.
Supposez qu'un Flamand aurait écrit ces saloperies, il aurait été crucifié par vous et par la justice belge en 2 temps, 3 mouvements.
Arrêtez de faire cette différence linguistique, c'est du racisme pur et simple ce que vous faites. Quand c'est un Flamand c'est mauvais, quand c'est un francophone c'est défendable et excusable.
Voltaire n'est pas défendable, les 2 autres cela dépend des jours, comme j'ai déjà indiqué moi-même.
Écrit par : traveller | vendredi, 17 décembre 2010
Répondre à ce commentaireEt revoilà notre time-traveller avec son convecteur spatio-temporel buggé dont la Delorean est restée coincée tantôt au 18è siècle, tantôt au 19è, mais qui fait un saut de puce dans le temps en 2010 pour nous faire croire que Voltaire serait indéfendable aujourd'hui alors que Peumans, Annemans enz... le seraient (défendables).
Quand les flamingants seront-ils guéris de leur passé ? Combien de générations sacrifiées avant qu'ils fassent leur introspection ? Quand vont-ils passer sur le divan ?
Lors de vos prochains voyages dans le temps, outre l'Almanach des résultats du Lotto, ramenez-nous la presse de 2030, histoire qu'on sache si vos descendants sont toujours aussi coincés dans le temps ;-)
Écrit par : 2B | vendredi, 17 décembre 2010
Vous me faites rire Traveller. Je défendrais un auteur flamand du XVIIIe siècle exactement de la même manière. Je suis assez épaté par la facilité avec laquelle vous tirez la conclusion que je suis raciste. Ce n'est pas moi qui cherche impérativement à prouver que les auteurs français les plus respectés sont systématiquement antisémites (avec un point bonus pour Zola, là vous avez vraiment fait fort!) c'est vous.
Allez, je vais vous citer un auteur francophone antisémite, moi. Bardèche. antisémite, autodéclaré fasciste et négationiste. Et, juste pour rire, vous savez qui a traduit les torchons de ce monsieur en néerlandais ? Karel Dillen, fondateur du VB. Auriez-vous un antisémite parmi les membres de ce parti ? Oh ! S'il n'y en avait qu'un… Il y a aussi un certain Roelandt Raes.
Tiens, une question pour Pappenheimers : wie heeft de eerste negationistisch boek in het Nederlands vertaald ?
Une autre : qui a prêté serment à la Chambre en faisant le salut hitlérien ?
Ach, mais non, hein ! On ne va quand même pas prendre le risque d'informer les Flamands sur de telles peccadilles !
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 18 décembre 2010
@ 2B
Ni Annemans, ni Peumans ont jamais parlé des juifs comme Voltaire, je pense même qu'ils n'ont jamais parlé des juifs tout court.
Écrit par : traveller | vendredi, 17 décembre 2010
Répondre à ce commentaireMonsieur Sel, le critère de l'antisémitisme n'est pas la violence antisémite. le monde, la Belgique sont pleins d'antisémites dont la haine se contente (!) de rester verbale ou scripturale. Nous devons sans doute si on vous suit remercier l'antisémite Voltaire de ne pas avoir mis la main à la pâte.. Que vient-faire la "structuration" de la société (merci, j'en étais informé..) dans cette histoire. Nous parlons d'une des "consciences" de la modernité. Quand elle dérape, vous rapportez son dérapage à l'Ancien Régime et quand elle vous satisfait, c'est la "Liberté", la "Tolérance", j'imagine.. Mais non, la "modernité, c'est cela aussi mais il faudrait être assez "grand" pour le reconnaître ainsi que l'antisémitisme viscéral d'un auteur qui s'étale sur le don immémorial des Juifs pour l'argent (j'oubliais, avant 1939, ce n'est pas de l'antisémitisme...)
Écrit par : Motl Bardak | vendredi, 17 décembre 2010
Répondre à ce commentaireMonsieur Sel, le critère de l'antisémitisme n'est pas la violence antisémite. le monde, la Belgique sont pleins d'antisémites dont la haine se contente (!) de rester verbale ou scripturale. Nous devons sans doute si on vous suit remercier l'antisémite Voltaire de ne pas avoir mis la main à la pâte.. Que vient-faire la "structuration" de la société (merci, j'en étais informé..) dans cette histoire. Nous parlons d'une des "consciences" de la modernité. Quand elle dérape, vous rapportez son dérapage à l'Ancien Régime et quand elle vous satisfait, c'est la "Liberté", la "Tolérance", j'imagine.. Mais non, la "modernité, c'est cela aussi mais il faudrait être assez "grand" pour le reconnaître ainsi que l'antisémitisme viscéral d'un auteur qui s'étale sur le don immémorial des Juifs pour l'argent (j'oubliais, avant 1939, ce n'est pas de l'antisémitisme...)
Écrit par : Motl Bardak | vendredi, 17 décembre 2010
Répondre à ce commentaireMais vous ne me répondez que selon vos convictions ! Que faites-vous de l'attitude de Voltaire contre l'intolérance, y compris à l'égard des Juifs ? Elle n'existe pas ?
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 18 décembre 2010
@ Marcel
Rassurez vous, je suis au courant de ces "peccadilles".
Par contre, vous défendriez un auteur Flamand mais vous ne l'avez jamais fait.
Je connais les erreurs des nationalistes Flamands ET des nationalistes belges francophones.
Les Flamands ont été condamnés comme nulle part ailleurs, parce qu'ailleurs ils sont considérés comme "freedomfighters", quand ils sont vainqueurs, et comme terroristes quand ils ont perdu.
Il y a toujours amnistie pour solutionner les problèmes de revanche et d'antagonisme. En Flandre, étant donné le charactère lymphatique des Flamands, l'amnistie est considérée inutile et criminelle.
Par contre les crimes des nationalistes belges étaient amnistiés le lendemain des évènements déjà
Aujourd'hui les Flamands ont haussé le ton et pardaf, Hitler est de retour.
En conclusion, il s'agit ici de votre défense aveugle de l'anti-juif Voltaire qui était vraiment anti-sémite avant la lettre et beaucoup plus impardonnable vu ses capacités intellectuelles.
Pour votre gouverne j'aime Voltaire mais cela ne veut pas dire que ces défauts ne sont pas de défauts. Essayez de voir les arbres à travers le bois svp, c'est un défaut assez courant chez vous, trop émotionel ce qui vous rend aveugle de temps en temps.
Écrit par : traveller | samedi, 18 décembre 2010
Répondre à ce commentaire@Traveller : proportionnellement, plus de Wallons ont été jugés et condamnés après-guerre pour faits de collaboration. C'étaient aussi des nationalistes. L'argument de la répression particulièrement antiflamande ne tient pas une seconde. Au contraire, Leo Delwaide, coresponsable de la déportation des Juifs d'Anvers n'a pratiquement pas été inquiété.
Par ailleurs, défendre des auteurs flamands, je veux bien, mais lesquels aurait-on attaqué ?
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 19 décembre 2010
@ Marcel
Je sais que Voltaire est contre l'intolérance, mais lui-même a oublié ses propres propos. Cen'est d'ailleurs pas le seul homme intelligent qui fait des gaffes pareilles.
Écrit par : traveller | samedi, 18 décembre 2010
Répondre à ce commentaireDe larges pans de l'histoire vous échappent monsieur Sel. Vous réfuterez sans doute et avec tort qu'une large part des socialistes avant guerre vont rejoindre à toutes pompes les fascistes collaborationnistes devenant de fervents partisans de l'Allemagne nationale-sicoalistes. PSdF et consorts (en france). Et vous réfuterez également, tjs à grand tort, que c'est évidemment grâce aux proximités de vues sociales entre ces deux courants (que la bien pensante propagande gauchiste se doit de préssenter comme antagoniste au risque de voir son credo anti-fasciste qq peu mis à mal) qui leur font faire ce choix.
C'est aussi cela l'internet, un tas de gusses qui, parce que les statistiques des blogs sont totalement fantaisistes (pour des raisons de réclame) se croient renforcés en droit de déblatérer leurs ignorances comme de foutus éclairages. Saviez-vous par exemple que 15000 hits valent pour qq 300 personnes dont avant tout 10 hystériques qui haussent les stats par leurs incessants pissous ? Tout le monde un peu à la page sait cela. C'est une cage à singes.
Écrit par : Colvert | samedi, 18 décembre 2010
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