lundi, 13 décembre 2010

Selstradamus© (Prophéties et oracles en tout genre)

La science, l’empirisme, consistent à établir des hypothèses, et à les confronter ensuite à la réalité afin de voir si elles se vérifient. Quand c’est le cas, les théories deviennent des phénomènes. En relisant mes thèses de juin, je crois que l’on peut établir que celles-ci se sont transformées en quasi-certitudes scientifiques. Faute de quoi il faudrait m’appeler Selstradamus. Or, je ne suis pas un prophète. Je suis simplement parti du principe que le nationalisme et l’eurodémocratie sont deux doctrines incompatibles. Jusqu’ici, j’ai eu raison. Au moment où je prédisais tout ce qui est en train d’arriver, la plupart des analystes politiques, dont des journalistes éminents (Luc Van Der Kelen, Charles Bricman, et tant d’autres) se nourrissaient encore de méthode Coué, expliquant que, puisqu’une entente entre la N-VA et le PS était la seule chance de la Nation belge, Bart et Elio finiraient par s’entendre.


Dès avant les résultats électoraux, je me suis inscrit en faux contre cette vision. Quand, sur LCI, j’ai expliqué en juin que la N-VA menait une stratégie de pourrissement, Luc Van Der Kelen a balayé mes affirmations. En septembre, toujours chez Michel Field, il a même affirmé que la Belgique aurait un gouvernement avant les Pays-Bas ! Je maintins le contraire. Gros coup dans l’eau pour Luc ! Jusqu’en septembre, mes prédictions (et celles de Jean Quatremer, entre quelques autres) ont souvent été prises peu ou prou pour les délires d’un francolâtre (ce que je ne suis certes pas). Aujourd’hui, les précités feraient bien de reconnaître que nous avions raison, et qu’ils avaient tort. Pour vous en convaincre, j’ai repris quelques-unes de mes citations faites in tempore non suspecto… revue de détail.



Le 13 juin de cette année, à 18h19, j’écrivais sur ce blog : «J'ai emmené une petite fille au bureau de vote pour lui expliquer la démocratie. Elle a trouvé ça sympa, ce crayon magnétique et cet écran. Je lui ai promis qu'on y retournerait l'année prochaine. Mais je ne lui ai pas promis que ce serait encore le même pays. Il faut toujours rester prudent quand on fait des promesses aux enfants !»

 

Dans la nuit du 13 au 14 juin 2010, je précisais : «Parce qu'il veut l'indépendance (…), parce qu'il est francophobe, parce qu'il est populiste, il devra, pour que son parti survive, faire échouer toute négociation.»

 

Quand le PS a annoncé qu’il négocierait avec la N-VA, le 28 juin, j’ai noté : «Supposons (…) que le Sud accepte quelques-unes des conditions flamandes, se soumette, plie. Et «en face», que se passera-t-il alors ? Comment Bart De Wever pourra-t-il expliquer à sa base qu’il revient avec ‘des broutilles’ ?» OK, d’accord. Pour le coup, je me suis trompé grave : il n’a pas été question de «broutilles» mais bien de «pas de nains de jardin». Cartésien, j’ajoutais : «Il n’y aura donc pas de large avancée dans la réforme de l’État parce qu’on achoppera toujours sur le même écueil : sous les conditions énoncées par la Flandre, la fin de la Belgique est plus avantageuse [pour les Francophones] que sa continuation.» Et encore : «(…) un tel gouvernement [PS-N-VA plus des centristes et des verts] serait d’une faiblesse telle qu’il ne servirait qu’à garantir à ses composants un véritable massacre électoral aux élections provinciales d’octobre 2012»

 

Et tenez, celle-là : «Si déjà la Flandre pouvait se mettre d’accord entre elle à coup sûr, on aurait une éventualité de succès. Mais ça n’arrivera pas.» Eh ? Vande Lanotte, tu as lu ça ? Même le Plan B figurait à mon menu, un mois avant ses premières évocations publiques : «Des rumeurs prêtent un «plan B» au PS : ils auraient compris que tout compromis est impossible et disposeraient d’une cellule chargée d’étudier la séparation.»  Bigre, Selstradamus ! Quelle visionnaire ce type !

 

Et je suis moi-même impressionné par la vérification de l’hypothèse suivante : «Pour comprendre, il suffit de farfouiller dans les archives du Mouvement flamand, au rayon «stratégies» et de lire ce qui a été développé par l’arrière-ban de la N-VA, le VVB, Maddens, l’Ijzerwake. À en croire ces sources-là, Bart fait actuellement exactement tout ce qu’il faut… pour détruire la Nation. Il fait tout pour passer pour le bon élève, celui qui sait écouter, intelligent, ouvert, discipliné (…) bref, le superflamand à qui dire «non» serait un crime. Et lorsque la négociation (si elle commence jamais) échouera, il pourra continuer à faire ce qui a constitué le modus vivendi et le credo de la N-VA : prouver aux Flamands qu’ils n’ont pas le choix de l’indépendance, que ce sont bien les Francophones qui les y mènent tout droit, qu’il est totalement impossible de vivre avec ‘eux’, qui ne respectent pas la Flandre, ne s’adaptent pas, et en plus, reçoivent d’elle 12 milliards d’euros imaginaires par an, sans même dire ‘merci’ !»

 

Quant au timing, j’ai quelque chose de Louis XVI — une horloge à la place du cerveau : «pour ne pas apparaître comme un tueur de pays, De Wever attendrait même patiemment jusqu’en janvier prochain, après la présidence, pour saborder le navire.» Et qu’on ne vienne pas me dire que le coup du Spiegel n’était pas prémédité. «Stratego-groep», ça vous dit quelque chose ?

 

Enfin, pour rendre à Sel ce qui appartient à Nostradamus, j’ai même envisagé (tic-tac) la crise de septembre : «Peut-être aussi que malgré le souffle retenu, et malgré l’importance de la présidence, les choses tourneront au vinaigre dès la rentrée. Au mieux l’on arrivera à former un gouvernement ‘par défaut’ qui pourrait faire illusion d’octobre 2010 à quelque part en 2011. Mais l’inefficacité prévisible d’un tel fatras de dogmes opposés obligera la N-VA à quitter le navire très vite si elle y monte jamais.» Prudent, De Wever n’y est donc bien jamais monté.

 

Impressionnant, non ? En fait, pas tant que ça. Moi, ce qui m'impressionne (attention, autopromo en vue), c'est que tout ça, je l'ai déjà évoqué dans Walen Buiten (éditions Jourdan, disponible notamment chez Club et Filigranes, etc, etc.) que j'ai rédigé en 2008.

 

Force est de constater que, comme je l’avais prédit, nous avons perdu 6 mois. Nous ? Du PS au SP.a en passant par Groen!, Ecolo et le CDH. Car cette demie-année a au contraire été pleinement gagnée par la N-VA. Les partis démocrates, en Francophonie comme en Néerlandophonie, ont fait le jeu des nationalistes. Et du PS au CDH en passant par le SP.a,  ils s’apprêtent tous à continuer ! Oui, ce pays est malade. Malade de ses démocrates qui ne parviennent pas à rejeter toute collusion avec le nationalisme. J’y reviens dans mon article suivant.

 

15:40 Publié dans Rhumeurs | Lien permanent | Commentaires (286) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Cher Selstradamus, peux-je conclure que le futur c'est la "Flamandie" independante? Parce-que la "Flandre"... ça termine a la confluence du Dendre avec l'Escaut, n'est-ce pas?

Merci,

Fernando (chez Lisbonne, au Portugal)

P.S. (pas le parti politique): commentaire fait en mémoire de mon ancien concitoyen Francisco Manuel de Mello, le vaincu de Rocroi, tombé en defense du «plat-pays» em 1644.

Écrit par : Fernando Ferreira | lundi, 13 décembre 2010

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@Fernando : é uma tradução possível !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 13 décembre 2010

...sous les conditions énoncées par la Flandre, la fin de la Belgique est plus avantageuse [pour les Francophones] que sa continuation...


eh bien oui ! Je suis d'accord avec ça. On fait quoi maintenant ?

Écrit par : Paul | lundi, 13 décembre 2010

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Hello Marcel...

Très bien tout ça... bien vu et bien analysé... moins locace et moins fin et analytique que toi, j'avais quant à moi pris la décision pour la toute première fois de ma vie de ne pas aller voter en Juin dernier. Je l'ai fait consciemment comme un acte citoyen et non pas par dépit ou désintérêt.

Pour ne pas participer à ce cirque belge d'élections obligatoires, biaisées d'avance, où des "doctrines", comme tu le dis, opposées sont condamnées par essence à faire du sur-place. Dans le groupe FB "je n'irai pas voter le 13 Juin" j'ai écrit qu'on n'aurait pas de gouvernement en 2010 et que pour cette raison j'estimais inutile de participer à cette mascarade immature et antidémocratique (parceque particratique) Dans 15 jours j'aurai raison de ne pas y avoir participé. Je reconnais ne pas être très constructif politiquement mais le jour béni où plus de 50% de la population n'ira plus voter, ce jour là (et pas avant) les politiciens mesureront la fracture réelle qu'il y a entre leurs intérêts personnels (et ceux de leur parti) et ceux des citoyens.

Gauche ou Droite, Wallons, Flamands ou Bruxellois tant que nous cautionneront ce "système-à-la-belge" de la particratie nous feront du sur-place.

Écrit par : Fred Moulaert | lundi, 13 décembre 2010

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Ce n'est pas la particratie qui mine la Belgique. Elle existe à peu près partout ailleurs. C'est en revanche le nationalisme qui menace la démocratie. Partout en Europe, du reste.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010

@Marcel

"... une entente entre la N-VA et le PS était la seule chance de la Nation belge".

Marcel, il n'y a pas de Nation belge...
S'il y en avait eu une, nous n'en serions bien évidemment pas là!

Écrit par : Boomerang | lundi, 13 décembre 2010

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...le 28 juin, j’ai noté ....


can't find it ! Marcel, URL please !

Écrit par : Paul | lundi, 13 décembre 2010

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L'article du Spiegel, dont on peut lire une traduction ici (http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20101213_001 - enfin je suppose qu'elle est exacte, je n'ai pas le texte original), ne mérite pas un tel foin.

On n'y lit rien de neuf par rapport à l'usuelle propagande grossière du flämischen Nationalistenführer (dixit le Spiegel) : il se prend les pieds dans les revendications bavaroises, confond volontairement "transferts d'argent" et identité culturelle, nie tout transfert sud-nord du passé, tape un peu sur la royauté, pousse le zwarte piet du séparatisme dans les pieds des Wallons en général ou du socialiste Charles Picqué, avoue platement que ce n'est pas son intérêt d'arriver à une coalition gouvernementale si tous ses buts à lui et à lui seul ne sont pas rencontrés, et fait son slimste mens qui n'a rien, mais alors là vraiment rien à voir avec l'extrême-droite-populiste-pouah-c'est-pas-beau !.

Bref c'est le gros discours qu'on connaît par coeur et qui lui vaut un franc succès dans tous les fritkot et stamcafé. Il n'y manque que la célèbre petite voiture que chaque Flamand paie à chaque Wallon chaque année.

Je vois pas bien la surprise à vrai dire, notre épicemard hypocrite n'a jamais dit autre chose...

Elections prochaines : il en remettra une couche et l'autre hurlera au bain de sang social en agitant un gigot d'agneau.

Écrit par : Endadine Akass | lundi, 13 décembre 2010

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Même avis, rien de neuf. Ca va juste lui permettre d'engranger des voix supplémentaires.

Écrit par : Guillaume | lundi, 13 décembre 2010

Même avis ,rien de neuf.....Et avec cela,en réponse, nouvelle comédie des partis "traditionnels" qui jouent encore une fois aux vierges effarouchées devant un électorat lobotomisé.
Pitoyable....

Écrit par : Faberlu | lundi, 13 décembre 2010

BDW, cet avatar calamiteux d'un certain A.H.,tout bouffi de sa suffisance identitaire et de son mépris pour tout ce qui est Francophone, érige la provocation déstabilisatrice à l'état de système pour justifier son refus monomaniaque de tout compromis et la victimisation ou il se complait sournoisement. Jusqu'où ce nationaliste rabique et rusé va-t-il mener les politiciens francophones dont la pusillanimité n'a d'égal que leur aveuglement devant l'impérialisme de l'idéologie flamando-flamingante.

Écrit par : Jean Simon | lundi, 13 décembre 2010

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"avatar calalimeux de 1.8. : ce n'est pas prouvé, Jean Simon. Mauvais argument… Mais bon, je comprends qu'il provoque ce genre de réactions aujourd'hui.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010

Avatar calamiteux de 1.16, pas prouvé? Avez-vous oublié, cher Marcel, que le diable se cache toujours dans les détails?

Écrit par : Jean Simon | mardi, 14 décembre 2010

Non, je n'ai pas oublié. Le diable se cache dans les "points de détail", pour être précis. Mais sachant que Bart De Wever n'a souhaité l'élimination de personne, la comparaison n'apporte rien. Il faut simplement utiliser le nazisme à bon escient. Et là, nous avons un élément probant : Bart De Wever et d'autres N-VA entretiennent des contacts avec des groupes qui commémorent les Waffen SS chaque année. c'est tout. C'est clair, net, chacun en tire les conclusions qu'il veut bien en tirer, et ce sont des faits avérés.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010

Vous m'excuserez cher Marcel mais j'ai le sentiment qu'en glosant sur la sémantique de mon propos et en relativisant les sympathies douteuses de BDW pour une idéologie qui fit fureur il y a 75 ans, vous souhaitez ménager la chèvre et le choux. Votre dialectique en l'occurrence me surprend car s'il est vrai que BDW et sa clique n'ont à ce jour jamais souhaité officiellement l'élimination de qui que ce soit il n'en reste pas moins vrai que rien que les "contacts" que vous évoquez de ces nationalistes militants suffisent largement à tout honnête homme pour se convaincre de leur caractère nazi.

Écrit par : Jean Simon | mercredi, 15 décembre 2010

Jean Simon, je ne ménage pas la chèvre et le chou, je suis parmi les seuls (blogueurs ou non) à dénoncer systématiquement ces relations. À la VRT, mes propos ont été délibérément tronqués et sortis de leur contexte, pour arriver à me faire "dire" que je considérais la N-VA et même tous les Flamands comme des nazis. Mais au moins, j'ai pu démontrer, sur ce blog, la perfidie de cette émission censée informer, et qui préfère visiblement désinformer. Dès lors qu'il est question du nazisme (et je ne parle pas de l'Occupation, des "ils sont si polis", mais de l'ensemble du régime exactif (néologisme), il faut être doublement prudent quant on utilise l'un ou l'autre terme. J'ai montré par un fasceau de faits et d'arguments que la NSV devait être considérée comme néo-nazie. Je qualifie quelquefois le Vlaams Belang de parti néo-nazi (il en a une série de caractéristiques et commémore des nazis aussi francs que Staf Declercq, Dewinter et plusieurs autres ont prêté serment devant des institutions belges en faisant le salut nazi, etc.) MAIS en ce qui concerne la N-VA, si l'on peut mettre leur rapport aux Juifs, aux étrangers, aux Francophones sur la sellette, je n'ai jamais trouvé d'arguments probants permettant d'affirmer que c'est un parti que l'on pourrait qualifier de nazi. Sans arguments, nous devons éviter absolument de parler de nazisme ou de tirer des parallèles, sauf à prendre moultes précautions. Von Papen a permis l'accession d'Hitler, mais n'a pas pour autant été un nazi lui-même. Donc, si Bart De Wever est d'une légèreté hallucinante quand il autorise, au sein même de son parti, des collusions avec des groupements néo-nazis, ou en se rendant lui-même — mais il n'est pas seul — à un cercle d'étudiants néo-nazis pour y donner une conférence, ça ne fait toujours pas de lui un avatar de A.H., dans le sens où on n'épouse pas forcément l'ensemble des théories de ceux qu'on fréquente. Cette nuance est fondamentale, parce que sinon, à mettre dans le même sac la N-VA et le Vlaams Belang, on se décrédibilise, et on dégaine "nazi" pour rien. Or, galvauder ce mot revient en lui ôter toute force. Et croyez-moi, surtout dans ce pays, on va encore en avoir besoin.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 15 décembre 2010

Dont acte cher Marcel pour les précisions que avez bien voulu me donner quant aux nuances qu'il faudrait, selon vous, garder à l'esprit lorsque l'on parle de nazi ou d'occupation. Il faut toutefois que vous sachiez que en tant fils et petit-fils de résistants et de prisonniers politiques il m'est difficile d'adhérer à votre point de vue mais je vais tenter à tout le moins d'en comprendre le cheminement car votre discours m'a par ailleurs toujours paru très convaincant. Avant de clore cet échange de vue instructif, je voudrais vous préciser que je n'ai aucun lien de parenté ni de communauté de vue avec un autre de vos correspondants qui signe Théo Simon.

Écrit par : Jean Simon | mercredi, 15 décembre 2010

Cher Jean, je vous parle moi en tant que petit-fils de résistant (germanophone - dans l'Allemagne nazie de 1940 à 1945), petit fils de soldat belge prisonnier de guerre (renvoyé en Belgique en 1941 par les "trieurs" du VNV), arrière-petit fils d'un couple flamando-hollandais qui a tenté de sauver une jeune fille juive de leur immeuble en organisant un mariage blanc avec leur fils en 1941, et petit-neveu du fils en question qui, étant selon certaines sources au VNV (et pas selon d'autres — pudeur familiale, rancœur familiale ou déni ?), a refusé tout hymen avec la dite jeune fille, qui a bien sûr été raflée avec la complicité de ces gens devenus aujourd'hui les "héros" du Voorpost, du Vlaams Belang, de la NSV, de certains N-VA (j'ai bien dit "certains"), et auraient été,selon un certain Jan Peumans, "assassinés" par des crapules de rue lorsque les résistants firent justice à leur immonde participation au Génocide. Nous sommes donc frères, mon cher Jean.

C'est l'honneur de cette Flamande, de ce Hollandais, de ce Germanophone, et la mémoire de cette jeune fille qui sont quotidiennement salis par ce parti aux fréquentations immondes, c'est une évidence. On peut, non, on doit donc suivre Pierre Mertens quand il accuse Bart De Wever de négationnisme, souligner les glissements, etc. Mais le faire toujours en gardant à l'esprit que tout ce qui ne sera pas argumenté passera pour des accusations faciles sans fonds. C'est parce que le nationalisme est désinformateur par essence que nous nous devons d'être très précis.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 15 décembre 2010

Et quand le belgium aura implosé, que Nostradasel nous prédit-il pour la Wallonie et pour Bruxelles ?

Écrit par : Pierre@s | lundi, 13 décembre 2010

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@Pierre@S : un référendum. Et donc, pas de rattachement.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010

Evidemment un réferendum et surtout pas de rattachement.

Il s'agit évidemment de respecter la spécificité des gens. On verra donc encore plein de fédérations (Liège, Namur, Hainaut, ...) et un système politique sclérosé avec des commissions paritaires, des tasks forces, des provinces, des communes, des intercommunales, un sénat, des sénateurs de communauté (BRU,WAL ou GER), des gouverneurs, des ministres présidents, des ministres de l'écologie,...
Cool plein de postes pour tous nos politiciens!

Écrit par : goots | mardi, 14 décembre 2010

@Marcel Sel,

Nous n'avons pas perdu 6 mois. Puisque décidéménet il faut aux Francophones de boirs le câlice belgicain jusqu'à la lie pour comprendre que la Belgique c'est fini, que sont 6 mois dépensés à faire une partie du travail de deuil ?

Écrit par : JPBWEB | lundi, 13 décembre 2010

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Le drame c'est que les politiques francophones veulent encore croire à cette Belgique même remodelée alors qu'elle n'existe plus. A mon sens parce qu'ils ont trop à perdre si on lâchait la flandre.
Mais ne vaut-il pas mieux demander l'intervention des extérieurs (CEE, ONU etc..... ) pour scinder ce pays qui n'en est plus un. Car franchement BDW dit au journal allemand qu'il ne veut pas aller dans ce gouvernement parce que cela lui ferait perdre des voix aux prochaines élections (ce n'est pas tiré hors contexte,la traduction est complète sur le site du soir) et en même temps dit à la VRT qu'il veut toujours négocier.

ALors il négocie pour faire un gouvernement dans lequel il ne veut pas entrer???????????? faut qu'on m'explique.....
Comment peut-on dire une chose aux allemands et son contraire à la VRT donc devant son électorat ? J'espère que les flamands ne sont pas aussi bêtes.

Moi ce qui me semble assez urgent c'est de faire un recensement en région bruxelloises et communes limitrophes, à mon avis, le résultat serait surprenant (sans racisme de ma part, suis même pas certaines que les partisans de l'islam soient majoritaires)

Ce que je pense aussi, c'est qu'on va encore se fendre de pas mal de commentaires dans la presse internationale et surtout française (Marcel c'est comme l'Oréal, il sait pourquoi je dis ça ;-))) )

C'est aussi assez comique de voir de BDW fustige Albert II qui a mon sens est le meilleur roi que nous ayons eu car hormis les problèmes d'argent il connait pas mal de choses alors que quand il y a eu la "question royale", ce sont ces mêmes flamands qui ont voulu garder la royauté.

Bref, il faut que les politiques francophones demandent un arbitrage, on ne peut pas s'en sortir avec un nationaliste qui veut réaliser la totalité de son programme et fait tout pour ne pas former un gouvernement belge dont il ne veut pas faire partie.
Reynders a beau dire mais il n'a pas fait mieux en 2007, lui qui a tenu les socialistes à l'écart. Pour l'instant ce sont les socialistes qui tiennent le MR à l'écart, c'est le jeu politique.
Mais comme j'en ai toujours été convaincue, il n'y a pas eu de Madame NON, juste un BDW qui profite de la situation pour mettre en place SA politique même si au niveau national, il n'est que minoritaire même par rapport aux socialistes. Pour que ça marche, il faudrait que le PP ait le même score de BDW et c'est pas demain la veille.

Écrit par : pmf | lundi, 13 décembre 2010

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O Selstradamus, pourrais-tu demander au père Noël une mitraillette de mots permettant de trouer le "slimste man van Vlaanderen" afin de dévoiler tout son fiel au peuple du nord. Tu te rends compte, je viens d'aller à la commune pour changer ma carte d'identité. Et dire que dans un an, je devrai en changer suite à la séparation du pays que nous connaîtrons d'ici là. Il paraît que dans les milieux politiques, on parle du 13 février comme jour d'élection. Si cela s'avère véridique, nous risquons de vivre un Noël 2011 dans deux pays différents.
Ceci dit, nous passons un cap avec le mépris frisant l'insulte. Qui peut croire qu'un avenir commun soit encore possible? Je ne parviens même plus à en rire, il y a trop longtemps qu'il nous entraîne vers le pire.
Allez comme dirait Justine....Si on atteint le fond, on ne peut descendre plus bas, non? Le meilleur est donc à venir!

Écrit par : verlaine | lundi, 13 décembre 2010

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Rassure-toi, Verlaine. Le pays ne se scindera pas en 2011. Ni même en 2012. Il faudra plus de temps, de pertes et fracas, et de larmes encore.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010

créativité politique ... Pour les prochaines élections fédérales (on y va tout droit je crois) je suggère que les francophones créent un nouveau parti "STOP NVA" au sein duquel tous les politiques francophones se présentent aux suffrages. Ce parti devrait avoir 95% des voix en Wallonie et quasi autant à Bruxelles. Et donc être de loin le premier parti de Belgique.

lesoir.be

Écrit par : dissy | lundi, 13 décembre 2010

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Sans la crise de l'Euro et la peur d'un 'bail out' du FMI+UE...on partait vers le plan B..en 2011 ou plus probablement en 2012 après les communales.Donc comme sur le grand tableau des vols en partance dans tout grand aéroport international...our flight to plan B is just 'delayed' but not cancelled!
Il n'y aura aucun gouvernement avec la NVA(qui gagne à long terme et va pouvoir crier au scandale non démocratique, à la dictature etc)..un gouvernement 'transitoire' comme dit Maingain ce soir (mandaté pour porter la bonne parole).
Il faut 'sauver' la cassette ($$$$) des Belges (flamands compris) pris au piège de la dette.Ce n'est en clair vraiment pas le moment de faire des plans VL ou B ou F.Cela sera le plan A, A comme austérité (déja tempérée ce soir par le ps via belga).
Le gouvernement ''d'union nationale'' (sauf nva)gagnera du temps et sauvera l'essentiel, en renvoyant toute réforme de l'état après le vote du budget 2011(comme le fmi l'a exigé ce lundi)...et d'un plan de rigueur qui sera moins rigoureux (because élections 2012).Mais à tout moment la crise de la dette souveraine peut faire dérailler ce TGV , sans doute le dernier gouvernement fédéral?Et la séparation peut alors très vite revenir sur le devant de la scène si par exemple après un renflouement du Portugal (janvier?), on arrive au cas de l'Espagne (impayable) qui fera éclater la zone euro en un euro fort (autour des Allemands) et un euro faible (bon pour les exportations)autour de la France+ club med+Irlande.
Il est alors certain que la Flandre voudra accrocher le 'bon' wagon allemand, cela sera alors le moment idéal pour mettre fin à cette fiction qu'est devenue ce pays...Les flamands abandonneront jusqu'à Bruxelles si nécessaire par peur de perdre leur cassette.De toute façon vu les campagnes électorales Française et Allemande (2012 et 2013) tout se décidera entre Berlin et Paris, avec green light de Londres et Washington, comme en 1830...mais dans l'autre sens.
Cette éventualité eut été totalement imaginaire il y a encore 6 mois, mais l'histoire parfois s'accélère même quand elle semble ralentir un moment.
Si l'Euro devait tenir bon, nous serions alors (avec ou sans tutelle du fmi)condamnés à encore de longues années à tenter de vivre ensemble, comme un couple qui veut divorcer mais a trop de dettes et continue à habiter sous le même toit contraint (sans partager le même lit) et forçé en attendant que la situation budgétaire de l'un ou l'autre ne s'améliore.Ou qui sait que l'un des deux ne fasse une belle rencontre (direction plein sud avec un F).L'année 2011 sera cruciale, probablement très sombre mais passionnante!
A suivre

Écrit par : dissy | lundi, 13 décembre 2010

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http://www.dhnet.be/breaking_news.phtml?id=142690&source=belga&status=3

Il sera plus facile de trouver une solution sur le plan communautaire et institutionnel sans la N-VA, a expliqué lundi le ministre de la Coopération et candidat à la présidence du MR, Charles Michel, sur le plateau du journal de la RTBF. "Il est certain que ce serait plus facile sur le plan institutionnel et communautaire sans la N-VA.

Écrit par : dissy | lundi, 13 décembre 2010

Avec l'interview de Charles Michel, ce qu'on voit surtout, c'est qu'il n'y a pas un politicien francophone pour en rattraper un autre. Ou alors, tout le monde tente de donner une bonne image de la Wallonie à la Flandre. Mais bandes d'ânes, ce n'est pas vous qui la donnez, c'est la VRT.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010

Ce n'est pas Bart De Wever et ses 27 sièges sur 88 sièges flamands (et 150 au total) à la Chambre qui vont décider si la Belgique existe encore ou pas.

Il est temps de dégonfler cette baudruche...

Pour le reste, IL Y A EU une Madame Non qui n'avait de cesse que de ramener le PS - perdant des élections de 2007 - au pouvoir fédéral sous peine de voir le CDH éjecté au régional wallon, bruxellois et au communautaire. A l'époque, il y avait moyen de négocier avec Leterme et le CD&V mais l'attitude de Milquet, créature et satellite du PS, ruina tout !

Comme la NVA, le PS reste une épine dans le pied de TOUS les Belges !!!

Quant au PP, qu'ils commencent par faire une coalition au sein de leur propre parti, et on en reparlera.

Écrit par : Endadine Akass | lundi, 13 décembre 2010

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BDW is een simpele dwaas die enkel en alleen kan rondstampen zonder zelf iets te bereiken. Hij zou beter doen waarvoor hij gekozen is, maw het land leiden ipv altijd de martelaar uit te hangen. Iedere dag dat deze dwaas dwars blijft liggen, is een verloren dag die iedereen zeer veel centen zal kosten wanneer er uiteindelijk terug een regering is. Diegene die het nu niet snapt en het blijft steunen zal het achteraf wel voelen aan belastingen, taksen enz. Maar ja, wat baten kaars en bril...

Écrit par : Jan Enalleman | lundi, 13 décembre 2010

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@Jan : inderdaad.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010

De Wever wil inderdaad helemaal geen ministerpost omdat hij het niet kan. Hij wil liever van aan de zijlijn blijven moord en brand roepen zoals alle populistische oppositiepartijen. Hij wil zo populair blijven zodanig dat als er nieuwe verkiezingen komen hij nog meer stemmen heeft en niemand meer nodig heeft om alleen vlaanderen te besturen. Er is er vroeger nog zo eentje geweest.

Écrit par : Patrick De Vos | lundi, 13 décembre 2010

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De Gucht treedt N-VA op vele punten bij

http://www.demorgen.be/dm/nl/5036/Wetstraat/article/detail/1195195/2010/12/13/De-Gucht-treedt-N-VA-op-vele-punten-bij.dhtml

"Het gemor neemt toe in Griekenland over de soberheidskuur die de Europese Unie en het Internationaal Monetair Fonds voorschrijven, terwijl een aantal onpopulaire maatregelen, onder meer voor afslanking van de overheidssector, er nog staan aan te komen. "

http://www.demorgen.be/dm/nl/990/Buitenland/article/detail/1179704/2010/11/07/Verkiezingen-in-Griekenland-test-voor-Papandreoe.dhtml

"De regering presenteerde in het parlement een ontwerpbegroting voor 2011 die onder meer voorziet in een halvering van de ontslagvergoedingen en de vermindering van sommige salarissen"

http://www.demorgen.be/dm/nl/990/Buitenland/article/detail/1194625/2010/12/12/Griekenland-maakt-zich-op-voor-nieuwe-stakingsgolf.dhtml

Non, non, rien n'a changé
Tout, tout a continué
Non, non, rien n'a changé
Tout, tout a continué
Hey hey,hey hey

Écrit par : bema | mardi, 14 décembre 2010

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Vous savez, tout ce que disait Staline n'était pas forcément idiot non plus, hein, Bema.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010

probablement votre raison d'avoir démarrer ce blog
groeten

Écrit par : bema | mardi, 14 décembre 2010

Chapeau le Bart :
Ses déclarations odieuses, sur un journal allemand, qui confirment les idées maîtresses du personnage, : tout un symbole !
Alors que le conciliateur revient au boulot ce lundi, la parution de ce document, le jour-même, est comme un coup de pistolet sur la tempe de Vande Lanotte certainement épuisé par ces négociations et ses problèmes familiaux.
Les déclarations des autres partis démontrent leur couardise, ces derniers mois. Ils disaient que tout était sur la table et que l'accord était la.
Bart leur fournit la corde pour qu'ils aillent se pendre.
Voilà le cadeau du Père Noël Bart à la Belgique, avant d'annoncer pour ses voeux du nouvel an, de nouvelles élections.
Vous verrez les partis ramper pour qu'elles n'aient pas lieu et s'agenouiller devant le Roi pour qu'il désigne un "raccommodeur" pour réparer les coups de ciseau du tailleur de la Belgique.
Merci Bart, tu as, par ton cynisme, enfin démontré la vacuité de la classe politique belge.

Écrit par : Blanc Cassis | mardi, 14 décembre 2010

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Si on réagit à ce que dit Bart sur les wallons c'est qu'au fond, on se sent visé parce qu'on considère inconsciemment que ce qu'il dit est vrai. C'est de la psychologie de base. Donc si les partis francophones ont réagi c'est qu'ils sont d'accord avec Bart. Les wallons ont de quoi s'inquiéter ... Nos propres hommes politiques nous considèrent comme des drogués.

Écrit par : Guillaume | mardi, 14 décembre 2010

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@ Guillaume

Si pour vous, le fait de réagir face à une agression signifie qu'elle est légitime, vous êtes victime (et je crois vous l'avoir déjà écrit sur un autre blog) du syndrome de Stockholm.
Ou pire: du syndrome de la femme battue (dont le syndrome de Stockholm est une composante)
Secouez-vous mon ami ;-)

Écrit par : 2B | mardi, 14 décembre 2010

Je suis pour agir pas pour réagir. C'est une nuance de taille. Il aurait été plus sain de plaindre Bart pour sa vision du monde plutot que de réagir comme ils l'ont fait à ses propos. Ce que dit Bart, c'est sa vision du monde, un monde franchement désagréable à vivre et on divise les gens pour se sentir aimé.

Écrit par : Guillaume | mardi, 14 décembre 2010

Pas sûr de saisir votre réponse. Quelle est votre action ? Plaindre Bart pour sa vision du monde ? Bof, pas vraiment une action ça... Je crois qu'il aurait fallu plus "aiguisé" que ça. Les partis et la presse ne l'ont pas "disséqué" suffisamment ça c'est vrai. Sauf et notamment notre épandeur ici-même.

Écrit par : 2B | mardi, 14 décembre 2010

A 2B,

Du côté francophone, je ne vois pas vraiment ce qu'on peut faire à part dire qu'il a tort mais comme je ne crois ni les chiffres wallons ni flamands, hum ...

Du côté flamand, clairement, des reportages comme en France en leur temps ils en ont fait sur le décryptage des discours de Jean-Marie Le Pen. Mais seuls les médias flamands ont la légitimité de le faire car faire cela côté francophone renforcerait sa diabolisation ce qu'il cherche.

Écrit par : Guillaume | mardi, 14 décembre 2010

Tous le monde ici sait très bien que nous assistons à la fin du pays...
Ces 6 mois écoulés ne sont donc pas du temps perdu. C’est une agonie.
Cela prendra encore un peu de temps… Combien ? Je ne sais pas.
On aurait pu se donner le Seppuku comme l’aurait fait un brave… Mais on a choisi les soins palliatifs, avec bavardages en tous genres. Ma foi, c’est moins sanglant, mais il faudra encore supporter les propos des BDW et autres élites politiques durant le traitement.
L’objectif des soins palliatifs étant de soulager la douleur sans doutes assisterons nous à de nouvelles clowneries prodiguées par Papa…

Écrit par : Waharday | mardi, 14 décembre 2010

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Edito de Francis Van de Woestyne dans LLB du 14/12/2010.
La nausée

http://www.lalibre.be/actu/elections-2010/article/629731/edito-la-nausee.html

Écrit par : M a n u | mardi, 14 décembre 2010

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Génial, cette trouvaille de Johanne Montay : « la Bartitude ». http://bit.ly/gv3jgO

Par analogie avec cette expression de style, je propose aussi un nouveau mot:
la « barstitude ». http://bit.ly/egDVj5

Écrit par : M a n u | mardi, 14 décembre 2010

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Moi aussi j'en propose un nouveau : le wafel SS

Écrit par : Dewi | jeudi, 16 décembre 2010

Entre nous, stupide édito qui a connu ma réponse:

"Arrêtons de nous voiler la face monsieur Van de Woestijne.
Arrêtez de vous la voiler.
Si De Wever parle de la sorte, c'est que c'est rentable électoralement. Regardez les résultats des élections depuis des décenies: le gagnant en Vlaanderen était toujours le plus anti-wallon, anti-francophone.
Il serait grand temps de comprendre que la région du nord n'a plus envie de vivre avec celle du sud. Est-ce si difficile ????"

Écrit par : Pierre@s | mardi, 14 décembre 2010

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Et voici ce que conclue Lesoir :

Actons donc, en dépit de ses accusations de falsification, que Bart De Wever regrette en français ses paroles blessantes, qu'il est optimiste pour la Belgique, et qu'il aurait dû s'abstenir de présenter sur la scène internationale la Belgique comme l'homme malade de l'Europe.


C'est vraiment du grand n'importe quoi !!! Wow Quel courage, quel fierté ! On nous insulte et tout ce que Lesoir pense à dire, c'est çà ? Nous passons vraiment pour une bande de ploucks !!!

Écrit par : Sido | mardi, 14 décembre 2010

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Vivement les prochaines elections que je m'inscrive sur BHV, cette fois je vote Vlaams Belang, (au lieu de FDF)en esperant que l'independance de la Flandre sois realite le plus vite possible...

Écrit par : Ben | mardi, 14 décembre 2010

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Il semble difficile de trouver la manière adéquate de réagir aux remugles de BDW. La Libre est fâchée? Pff, de toute façon les flamoutches sont convaincus/subjugués par BDW. Le Soir est trop mou? On passe pour une bande de ploucs (enfin plouks dans le texte mais bon, soit). Histoire d'apporter ma pierre à l'édifice, je propose la réaction "encore-plus-con".

Ce type nous a fourgué des faux billets, puis sous couvert de son humour aussi délicat qu'une dentelle de Bruges, il nous présente comme des profiteurs, des parasites et in fine comme des junkies. Et bien qu'attendons-nous pour confirmer ses dires? Montrons nous tels qu'il nous décrit et acceptons que les flamands nous sont nettement supérieurs en tout: qu'ils sont plus intelligents, plus travailleurs, mieux habillés, et que nous bavons d'envie devant la finesse exquise de leur culture émergente en culotte de peau.

Quant à nous, buvons au biberon du solde de sa générosité, soyons les chiens soumis aux diktats de sa vertueuse autonomie. Virons notre personnel politique, y compris le MR car maintenant que l'on sait qui va le présider, voilà un parti de gauche supplémentaire en Wallonie selon les critères De Weveriens. Virons nos politicards donc et invitons la NVA à venir gouverner notre région. Ils nous inculqueront le flamand, les bonnes manières, le goed bestuur. Fini les trainings et les bigoudis, aan het werk allemaal.

Puisque nous sommes si repoussant à ses yeux globuleux, collons comme des sangsues à sa vision, ainsi au moins on est certain de ne pas lui ressembler...

Écrit par : Serge | mardi, 14 décembre 2010

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Quand on veut s'opposer au système il suffit d'être courageux comme les Hongrois ou les Argentins en 2001.

http://www.lalibre.be/toutelinfo/belga/142724/la-hongrie-a-sauve-son-systeme-de-retraite-affirme-viktor-orban.html

La nouvelle loi pourrait permettre à la Hongrie de dégager un excédent de 5% de son PIB en 2011, au lieu d'un déficit de moins de 3% jusqu'ici officiellement visé. Viktor Orban a rencontré son homologue autrichien Werner Faymann dans le cadre de consultations préalables à la présidence hongroise de l'UE.

Écrit par : dissy | mardi, 14 décembre 2010

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http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=5I33J50M

Geen faciliteiten in de rand
EN NU EVEN ELDERS
* maandag 13 december 2010

België is niet het enige land met communautaire problemen. Een van de landen
waar reanimator Johan Vande Lanotte zijn licht zou kunnen opsteken, is
Litouwen. Net als in België woont daar in de rand rond de hoofdstad een
anderstalige minderheid. In de omstreken van Vilnius wordt vooral Pools
gesproken.

In tegenstelling tot in de faciliteitengemeenten rond Brussel is dat daar
nooit anders geweest. Voor Vilnius in 1945 door de Sovjetrepubliek Litouwen
werd geannexeerd, maakten de Polen er eeuwenlang de dienst uit. Maar dat
maakt een vergelijking er niet minder interessant op.

Want ondanks de Poolse wortels van Vilnius en omstreken hebben ze er nog
niet gehoord van faciliteiten. Litouws is de enige officiële taal van
Litouwen. Zelfs hun naam mogen de Polen (zes procent van de bevolking) niet
op zijn Pools schrijven.

Onder druk van de buren in Warschau beloven de Litouwers al twintig jaar
beterschap, maar tot op de dag van vandaag is er niets veranderd,
integendeel. Het parlement in Vilnius staat op het punt een grootschalig
assimilatieprogramma in het onderwijs te lanceren.

De protesten van de Poolse minderheid hebben tot dusver weinig indruk
gemaakt. Een vooraanstaande Litouwse politicus reageerde op de kritiek met
een versie van het bekende 'Franstaligen, pas u aan of verhuis': wie het
niet aanstaat, kan opkrassen.

En zo is er in de rand rond Vilnius op straat bijna geen woord Pools te
zien. Zelfs in gemeenten waar de Polen bijna 90 procent van de bevolking
uitmaken, zijn alle aankondigingen volledig in het Litouws.

Een stadsambtenaar die het aandurfde de straatnaamborden van een Poolse
vertaling te voorzien, kreeg prompt de taalinspectie over de vloer.

Zo te zien hebben de Franstaligen in de Rand het zo slecht nog niet.

Écrit par : Leo Bell | mardi, 14 décembre 2010

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@Leo Bell : oh, si vous cherchez absolument à trouver pire ailleurs, comparés aux chrétiens d'Irak, les Francophones sont plutôt bien lotis en périphérie. Mais la Flandre mérite-t-elle d'être comparée à Vilnius ou au gouvernement irakien ?

Si c'est ça, pas de problème. Ne vous plaignez pas ensuite d'avoir mauvaise réputation.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010

y a peut-être au moins une petite différence: ici les francophones et les néerlandophones et les autres vivent dans un seul et même pays... probablement pas pour longtemps mais encore et toujours...

Écrit par : vwa | mardi, 14 décembre 2010

de ééntaligheid van de gewesten vlaanderen en wallonië zijn reeds lang geleden vastgelegd
( in geen van beide gewesten krijgt u een meerderheid voor mekaar die dit zal wijzigen)

de ene keer wenst u vlaanderen erop te wijzen van het "zogezegde" bestaan van minderheidsrechten ; de andere keer gaat het over één en hetzelfde land ; straffe kost

en beste "von Salz", denk maar eerst aan uw eigen reputatie
met de onze daar is niets is mee wat jullie ook maar zouden durven beweren en uitvinden

Écrit par : bema | mardi, 14 décembre 2010

@bema
en même temps las facilités , les apparentements pour le vote etc.. qui remet quoi en cause?

Écrit par : vwa | mardi, 14 décembre 2010

@bema
d'accord pas tout à fait en même temps mais il y a longtemps quand même...

Écrit par : vwa | mardi, 14 décembre 2010

@ Marcel,
"...Ne vous plaignez pas ensuite d'avoir mauvaise réputation.". Plus pour longtemps, l'imagomanager y travaille sans relâche. Un "Selstradamus" devrait avoir déjà vu ça depuis belle lurette, non ? :-))

Écrit par : Denis | mardi, 14 décembre 2010

Lorsque l'on reproche quelque chose aux programmes politiques flamingants façon NVA ou VB, ils vous trouvent toujours pire ailleurs pour justifier leurs errements.

Pas toujours au même endroit évidemment, c'est un peu à la carte en fonction du sujet. Pour la discrimination linguistique, je prends là, pour le racisme, je prends là, pour la durée des allocations de chômage, je prends là...

On est las de répondre encore et toujours à tant de mauvaise foi et de malhonnêteté intellectuelle.

Écrit par : Endadine Akass | mardi, 14 décembre 2010

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maar u hebt helemaal niets geantwoord
uw inhoud is nul

Écrit par : bema | mardi, 14 décembre 2010

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Mais on s'en fout !
A déclaration stupide, il n'y a rien d'intelligent à répondre.

Écrit par : Jean-Marc L. | mardi, 14 décembre 2010

Aceux qui croient que l'étranger ne regarde que les Flamands.
Lisez ceci:

http://online.wsj.com/article/SB10001424052748703350104575652850184361966.html?mod=europe_home

Le Wall Street Journal regarde Charleroi.

Écrit par : traveller | mardi, 14 décembre 2010

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http://www.youtube.com/watch?v=mBk-_mD1a2U

Bonne écoute.

Écrit par : Jean-Marc L. | mardi, 14 décembre 2010

Je ne vois nulle part les Carolos accuses de Racisme,supra-nationalisme ou de discriminations!!

Écrit par : Ben | mercredi, 15 décembre 2010

Mais on n'a jamais dit que Charleroi n'avait pas de problème. Vous savez, les Wallons sont très conscients de leurs problèmes locaux, ils savent même que Charleroi existe. Cela étant, la ville la plus riche de Belgique est en Brabant wallon et nulle part ailleurs.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010

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Quant à se foutre de la g. du PS ou de Charleroi, voici ce que j'ai coécrit en 2008 (sur RTL). On n'a pas besoin de Bart pour faire "notre" autocritique en Francophonie. Qu'il se regarde le nombril au lieu de toujours diriger la têtes de Jan met de Pet ailleurs !

http://www.youtube.com/watch?v=2G5vq57rFEs

Et bien sûr, l'épisode d'hier soir (je n'écris plus pour TVB, mais je m'occupe du son)

http://www.youtube.com/watch?v=lAhRgENzoOc

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 14 décembre 2010

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@ Marcel

Ce n' est pas moi qui repete ici chaque cinquieme commentaire que l' etranger juge la Flandre.

Écrit par : traveller | mardi, 14 décembre 2010

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Non, ce sont juste TOUS les medias internationaux...
Les vilains menteurs!

Écrit par : DonBlacksad | mercredi, 15 décembre 2010

La der de BDW à propos de Di Rupo qui lui reprochait d'inquiéter les marchés financiers avec sa "Belgique homme malade de l'Europe" au Spiegel:

"Rendre quelqu'un responsable d'une possible baisse de la crédibilité d'un pays sur le marché des crédits dépasse les limites de la décence, certainement pour quelqu'un qui, le premier, a mis en avant, comme option politique, le démantèlement de la Belgique."

Le drogué à la junkfood n'a jamais, lui, mis en avant le démantèlement de la Belgique, non, ça n'a jamais figuré au programme de la NVA. Et le premier, oooouuuh certainement pas !

:)))

L'usuelle hypocrisie flamingante dans toute sa splendeur : malhonnêteté intellectuelle, mauvaise foi crasse et un culot dépassant tout.

Les limites de la décence en ce qui concerne BDW, il les a déjà dépassées à la vitesse du son depuis quelques années.

Écrit par : Endadine Akass | mercredi, 15 décembre 2010

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BDW.. enfin un homme politique qui maintient sa position et qui déconnecte le baxter financier qui nourrit le clientélisme politique francophone.. :) tant pis s'il doit froisser quelques âmes sensibles dans la foulée..

Écrit par : luc | mercredi, 15 décembre 2010

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Baxter toi-même.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 15 décembre 2010

On se fiche du PS mais que BDW dise que le PS fut le premier à mettre en avant le démantèlement de la Belgique, c'est positivement ignoble et crapuleux !

Tant pis s'il faut faire remarquer à certaines âmes sensibles flamingantes ce qu'elles sont dans la foulée...

Écrit par : Endadine Akass | mercredi, 15 décembre 2010

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indirectement BDW a raison avec ses propos sur le PS.. sans doute que ses méthodes ne sont pas les vôtres mais au moins ils ont le mérite de faire bouger les choses..

Écrit par : luc | mercredi, 15 décembre 2010

@Luc : ah oui ! C'est fou ce que les choses bougent depuis 2007. Et plus encore depuis juin 2010. Plus immobiliste que Leterme encore, le Bart ! Vous avez, comme on dit, "de la merde dans les yeux".

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 15 décembre 2010

@ Marcel

La virulence de certaines réactions, dont la vôtre, prouvent que les choses ont bien bougés après l'entrée de BDW sur la scène politique... Leterme n'est qu'un pauv' con comparé à BDW.. merci aux madames et messieurs '' non '' de 2007 d'avoir mis le pied de Bart dans l'étrier...:)

Écrit par : luc | mercredi, 15 décembre 2010

en effet les choses bouges petit à petit
* toutes les semaines des pages entières sur BDW & co dans la presse partisane LS LLB ...
* le manque d'arguments, de vision, de propositions, de réalité économique du PScdH

il faudra bien bouger ou le FMI, ... s'en occuperont
la grèce et l'irlande ce sont de jolis exemples

nous avons le temps ... we wait and see

Écrit par : bema | mercredi, 15 décembre 2010

Je vois. La politique selon les partisans de la N-VA, c'est donc très simple, ça se réduit à une maxime : c'est pas nous, c'est les autres.

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 15 décembre 2010

mon cher Franck "c'est pas nous, c'est les autres"

Di Rupo ne fait que cela du matin au soir. S&P est un excellent exemple.
Et ce que Di Rupo propose : rien, rien rien et encore rien !
Milquet et Onkelinx : idem ditto

Écrit par : bema | mercredi, 15 décembre 2010

@ Bema : c'est bien ce que je dis, et vous retombez précisément dedans : c'est la faute des autres.

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 15 décembre 2010

mon cher Franck
je donne un exemple
et vous ne dites rien ... blablabla
c'est tout-à-fait clair
vous parlez pour vous mêmes à propos de vous mêmes

Écrit par : bema | mercredi, 15 décembre 2010

Elio Di Rupo ou le premier ministre du Zimbabwe peuvent aussi rejeter la faute sur les autres, et donc présenter les mêmes symptômes que vous, Bema, ce n'est pas mon propos. Et je ne parlais même pas de De Wever. Je parle de ses partisans, je parle des N-VA'ers comme vous. Je me demande si vous êtes seulement capable d'un brin de sens critique vis-à-vis de ce parti politique. Je me demande si vous pensez que tout ce qui se passe de négatif dans ces négociations ne peut être dû qu'aux autres partis. Plus généralement, je me demande si vous êtes capable d'être critique envers le flamingantisme en général, ou si sérieusement vous pensez que cette tendance politique est parfaite et qu'elle ne souffre d'aucun défaut.

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 15 décembre 2010

mais Franck vous avez employer 3 fois "je me demande si vous ..."
vous faites exactement ce que vous dites dans le style "j'accuse les autres" et rien d'autre!

Écrit par : bema | jeudi, 16 décembre 2010

@ Bema : vous répondez à mes questions ou pas ?

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 16 décembre 2010

Franck vous dites "je me demande" ... alors répondez ici voyons

vous avez droit à votre perception et moi à la mienne
c'est pourtant clair
et les perceptions changent sur bases d'idées, d'arguments, etc ...

Écrit par : bema | jeudi, 16 décembre 2010

Bema: Goed geprobeerd, maar u bent eigenlijk niet grappig. Nog steeds geen echt antwoord van u gekregen. Soms vraag ik me af of u van goede wil bent :-/

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 16 décembre 2010

"vraag ik me af ..." = "je me demande ..." = +1 = 4
je clôture
Franck, je présume que vous êtes assez grand et intelligent pour vous forgez votre propre opinion, take care my friend

PS: concernant De Gordel, le blog de HG (initiales, socialiste démoc.... , mais je respecte ce blog donc) peut être intéressant pour vous

Écrit par : bema | jeudi, 16 décembre 2010

@ Bema : chapeau pour votre art consommé de l'esquive :-)

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 16 décembre 2010

Meneerke Nooit Genoeg se plaint d'attaques sous la ceinture.

Première nouvelle : avec sa brioche, on n'était pas sûrs qu'il avait une ceinture.
Maintenant, quant à savoir ce qu'il y a DESSOUS...

Écrit par : Jean-Marc L. | mercredi, 15 décembre 2010

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@ Don

l'attitude francophone, vous faites un bon exemple, crée chaque jour davantage de crétins flamingants, nazillons, congénitaux... continuez svp. La côte de Bart ne cesse de monter..
quant à l'éducation communiste... je n'ai pas connus les écoles du Frente Popular en effet..

Écrit par : luc | mercredi, 15 décembre 2010

@Don : Je pensais plutôt à ses chevilles enflées, mais votre idée me fait sourire tout de même.

Écrit par : Jean-Marc L. | mercredi, 15 décembre 2010

"Het bekende 'Franstaligen, pas u aan of verhuis'" ?

C'est marrant, j'ai jamais lu ça moi. En général, ce sont des aboiements bien plus nauséabonds du style "Walen buiten", "Aanpassen of opkrassen" et autres "Franse ratten, rol uw matten".

Écrit par : Gilles | mercredi, 15 décembre 2010

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Ils ont la memoire selective, c est un peuple fier, hein!

Écrit par : DonBlacksad | mercredi, 15 décembre 2010

@Luc : comme si les électeurs de base (basiques) de la N-VA lisaient les journaux francophones ! Faut arrêter ces délires. Ce sont les journaux flamands qui répercutent les "attitudes" des Francophones. S'ils les expliquaient un peu au lieu de crier victoire à chaque "non" sans le moindre contexte, Jan met de Pet ne voterait pas pour des extrémistes.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 15 décembre 2010

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cher maître ;-)

vous n'êtes pas en mesure d'expliquer quoi que ce soit du côté de la politique francophone
vous vous limiter à "j'accuse (les autres, "l'enfer c'est les autres" le motto francophone MdR)"

Écrit par : bema | mercredi, 15 décembre 2010

Dans HLN de ce matin, la femme de BDW parle de sa foi catholique et du temps qu'elle passe à l'Eglise. Comme les Van Rompuy Brothers. C'est fou ce que l'amour du prochain et la tolérance dégoulinent chez ces gens-là.

Écrit par : francolâtre | mercredi, 15 décembre 2010

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autruche numero uno

"Situation financière : un problème politique selon Milquet"
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2010-12-15/situation-financiere-un-probleme-politique-selon-milquet-808975.php

et missess non-belgique ne peut biensûr pas éviter d'utiliser des mots comme NVA ou BDW quand elle emploie plus de 5 mots !!!

ooooh my god, she's really madly in love ;-) yeeeaaaah

Écrit par : bema | mercredi, 15 décembre 2010

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La Flandre dégradée par S&P !EURUSD Takes Out Lows After S&P Revises Outlook On Belgian Community Of Flanders To Negative!!!

http://www.zerohedge.com/article/eurusd-takes-out-lows-after-sp-revises-outlook-belgian-community-flanders-negative

Écrit par : dissy | mercredi, 15 décembre 2010

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merci Dissy, d'affirmer ce que nous savons déjà en Flandre depuis belle lurette : càd que le gaspillage qui ce fait au sud et à bruxelles oblige la flandre à prendre des actions

quand on est aveugle c'est difficle de voir hein !!

"The Community of Flanders is the only Belgium community that we rate at the same level as the sovereign." : pas la peine de parler des autres communautées ;-) !!!

le budget de la flandre sera en équilibre en 2010 au plutard en 2011, celui de la wallonie est prédit de l'être (peut-être) en 2015 : wait and see : puisque le déficit budgétaire n'était pas de 400 million mais près de 900 millions d'euro en 2009 en wallonibistan !!

et oui le jobkorting coûte 75 mio par an
le gouvernement de la communauté flamande a décidé de mettre fin à ce jobkorting pour épargner 75 mio ! et personne en flandre en discute !
"il faut ce qu'il faut" : ce sont des paroles que vous comprenez ????

vous avez déjà entendu qq chose de la part de bruxelles (picué) ou de la wallonie (demotte) ?

motteballen !!

by the way : cela sera en quel année que la wallonie transmettre ces chiffres de 2005 et suivantes ... à la cour des comptes

"We view Flanders' liquidity position as strong, with comfortable access to short-term credit in comparison with Flanders' modest debt service."

en effet, sans la flandre, bruxelles et la wallonie sont faillites !
et déclarés comme tel !!

nous remercions également mr. clerfayt et tous les autres politiciens francophones qui étaient tellement solidaire !!!! de la belgië-latine-ou-pas que le gouvernement de la communauté néerlandaise a dû intervenir, eux uniquement, pour sauuvegarder la KBC il y a 18 mois, par contre pour Ethias no problema !!

2 milliards que le gouvernement de la communauté NL, ayant à juste titre son siège à bruxelles !!, a dû investir unilatéralement dans la kbc

en effet, sans la flandre, il n'y a plus de belgikske et cela depuis longtemps !

Écrit par : bema | mercredi, 15 décembre 2010

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Merci pour ton fric, sale ingrat.

Écrit par : Jean-Marc L. | mercredi, 15 décembre 2010

wellicht zal het voor u veel te moeilijk zijn om de enkele woorden die u dan toch uitkraamt eens deftig te verklaren
gegroet

Écrit par : bema | mercredi, 15 décembre 2010

@Endadine : 50.000 patates ? Vire-moi un cinquième, et je te fais membre fondateur de mon blog !

Huhu.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 15 décembre 2010

Bon, les clowns, c'est bon ? Vous avez assez joué ? Comme j'en avais ras la casquette des attaques verbales de niveau anal (catégorie psychologique), j'efface TOUS les commentaires qui ne sont pas parfaitement courtois. Ceci n'est pas une cour de récréation.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 16 décembre 2010

kbc IRLANDE EST EN FAILLITE..la bonne gestion flamande..la bonne gestion flamande des premiers ministres flamands depuis 30 ou 40 ans...la bonne gestion flamande...le ministre des finances de la RBC..toujours un flamand etc etc...un mythe la bonne gestion flamande....lol un mythe qui s'écroule

Écrit par : dissy | mercredi, 15 décembre 2010

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s'écrouler tout seul vous le faites très bien
personne ne fait mieux !

Écrit par : bema | mercredi, 15 décembre 2010

As we expected, tax-supported debt increased to about 60% of total revenues at year-end 2009 from 29% one year earlier, primarily because of Flanders' debt-financed bail-out of KBC Bank N.V.
Pour 'sauver'(temporairement) KBC ....la banque 'subprime'....

zerohedge

Écrit par : dissy | mercredi, 15 décembre 2010

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" KBC ....la banque 'subprime'"
perso je n'aime pas la kbc
mais les banques subprime belges étaient bien d'abord Dexia et en suite Fortis !

ne vous ridiculiser pas trop trop vite hein

Écrit par : bema | mercredi, 15 décembre 2010

Les nationalistes genre NVA/VB vont être encore plus frustrés dans les mois et années à venir car ils viennent de comprendre (malgré les belles et fausses promesse de BDW)que ce n'est pas demain la veille (sauf si l'euro disparait ou est coupé en deux zones), que leur chère Vlaanderen va devenir indépendante..prise au piège de la dette Belge.De plus leur pitoyable stratégie de régionaliser plus de compétences va se retourner contre eux car plus la base de la dette est petite plus les taux seront élévés( pour tous).Et les taux flamands ne seront jamais moins élevés que ceux du fédéral.Donc réduire la taille du fédéral est une stupidité sans nom, purement idéologique qui va conduire tout le monde (flamands compris) à payer plus chers qu'avant des emprunts.Le peuple flamand va t'il enfin réaliser qu'il a été trompé par des populistes à 4 balles qui lui ont promis la lune et qu'en fait ils risquent bien eux AUSSI de s'appauvrir de facto.D'autant plus qu'avec des plans de rigueur pour des années il ne faut s'attendre qu'à pas ou peu de croissance et ce partout en Europe.Si ca continue les flamands vont finir par souhaiter un rattachement à la France de walbrux qui du coup bénéficerait ..d'un meilleur financement ou un retour à la Belgique d'avant!!Le monde à l'envers, l'arroseur (bart and co) arrosé!

Écrit par : dissy | mercredi, 15 décembre 2010

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par pitié rattachez-vous à la france, chère wallionie, sine die ! ;-)

1/1/2011 vous convient ?

Écrit par : bema | mercredi, 15 décembre 2010

et voilà enfin qq dikkenek irrespectueux francolatre qui ont décidé de respecter les lois dans ce pays !!
fini de jouer au Voorpost et Tak par certains francophones; (pas des jeunes à la tak et voorpost là !

Écrit par : bema | mercredi, 15 décembre 2010

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Merci de ne pas comparer des démocrates et des néo-nazis. Pas sur mon blog. (je parle précisément du Voorpost).

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 15 décembre 2010

suite

le premier a baissé son pantalon fascistoïde c'est bel et bien ... un +cinquentenaire
"FDF-voorzitter zou ze volgens Van Biesen mee coördineren ..."

il fait encore mieux et plus vite que Di Rupo MdR

http://www.nieuwsblad.be/article/detail.aspx?articleid=DMF20101215_133

le respect pour la loi! enfin !
fini les provoc cheap et pas chères

Écrit par : bema | mercredi, 15 décembre 2010

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C'est démenti ...

Écrit par : Guillaume | mercredi, 15 décembre 2010

"Force est de constater que, comme je l’avais prédit, nous avons perdu 6 mois. Nous ? Du PS au SP.a en passant par Groen!, Ecolo et le CDH. Car cette demie-année a au contraire été pleinement gagnée par la N-VA. Les partis démocrates, en Francophonie comme en Néerlandophonie, ont fait le jeu des nationalistes. Et du PS au CDH en passant par le SP.a, ils s’apprêtent tous à continuer ! Oui, ce pays est malade. Malade de ses démocrates qui ne parviennent pas à rejeter toute collusion avec le nationalisme. J’y reviens dans mon article suivant."

Je ne vois pas comment les partis francophones auraient pu faire autrement vu que TOUS les partis flamands ne veulent pas gouverner sans la NVA. On a deux électorats séparés de fait. On a réussi à faire entrer dans la tête des Flamands que tout vote francophone est contre eux.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 15 décembre 2010

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"On a réussi à faire entrer dans la tête des Flamands que tout vote francophone est contre eux"

et en voici une raison selon mon avis
- une opinion de Claude Demelenne -
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=4A33N8MF

Écrit par : bema | jeudi, 16 décembre 2010

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De toute manière si on ne raisonne qu'à court terme, la Flandre ne peut sortir de la crise qu'en appauvrissant les deux autres régions du pays. Sur le long terme, c'est par contre un mauvais calcul.

On passe d'un fédéralisme de consommation à un fédéralisme de compétition où la concertation ne sera que de simples mots mais dans les faits une bataille équivalente entre une multinationale et une PME c'est-à-dire un combat complètement déséquilibré.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 16 décembre 2010

@ marcel et les autres

un autre son de cloche francophone dans De Standaard aujourd'hui.... en peu comme votre héroine Mia Doornaert, mais à l'invers....

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=4A33N8MF

Écrit par : des | jeudi, 16 décembre 2010

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@ des & bema

Exact, ce bruxellois francophone voit juste.

Écrit par : traveller | jeudi, 16 décembre 2010

Vous n'êtes jamais décevants ! Quand un Francophone pense exactement comme vous, c'est un visionnaire. Qui a des œillères ?

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 16 décembre 2010

Il ne pense certainement pas exactement ni comme Des, ni comme Traveller, ni comme Luc, ni comme ..., ni comme moi, mais il apporte des élements essentiels que vous et certains autres oublient et/ou dénigrent.

Ni Des, Traveller, Luc, ..., et moi-même n'ont pas exactement les mêmes vues.
Les discrépances entre ces vues peuvent être même importantes !
Ce qui confirme que pour certaines choses, peut-être même un tas de choses, vous vous êtes enfermé dans votre vision. Mais je vous laisse néanmoins het voordeel van de twijfel.
gegroet

Écrit par : bema | jeudi, 16 décembre 2010

Ma vision tient la route du début à la fin. La vôtre ne tient pas une seconde. Expliquez-moi clairement ce que Bart De Wever a apporté à la Flandre exactement depuis juin 2010 que Leterme n'a pas apporté en 2007. Moi, j'ai la réponse : nada, nothing, niente, niets. Et malgré ça, il arrive encore à faire croire aux Flamands (ou du moins à un grand nombre de Flamands) qu'il a fait mieux de Yveke. Or, tant que la Flandre n'aura pas ré-acquis le sens du compromis, ce pays restera immobile, tant au Nord qu'au Sud. Ne pas avoir compris ça, c'est ne pas comprendre que pour négocier, il faut être deux.

Vous êtes d'une naïveté à pleurer.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 16 décembre 2010

woehaha !!!!
Ma vision tient la route du début à la fin. La vôtre ne tient pas une seconde. Expliquez-moi clairement ce que le PS, le MR, Ecolo, cdH ont apporté à la Wallonie, à Bruxelles et à certaines communes fascistoïdes depuis juin 2010 que Leterme ou van Rompuy ou Martens ou Dehaene n'ont apporté depuis 2007.
Moi, j'ai la réponse : nada, nothing, niente, niets.

Et moi je dirais même plus : votre balance est en négatif depuis !!

Et malgré ça, Di Rupo, Milquet & co arrivent encore à faire croire aux Wallons (ou du moins à un grand nombre de Wallons) qu'ils font mieux qu'au paravant MdR
[oui oui - nous allons dépenser au minimum 7 milliards de plus - och arme]

Or, tant qu' eux n'auront pas ré-acquis le sens du compromis, ce pays restera immobile, tant au Nord qu'au Sud - au Sud c'est "Standard" - . Ne pas avoir compris ça, c'est ne pas comprendre que pour négocier il faudra comprendre la direction de ce que la majorité du peuple veut. Vous n'êtes m^mem pas d'une naïveté à pleurer. Mais pire !!

Écrit par : bema | jeudi, 16 décembre 2010

@Bema : "des communes fascistoïdes". Vous voulez dire, celles que le Conseil de l'Europe considère comme devant être libérées du joug de la circulaire Peeters ?

Le plan Marshall fonctionne, ne vous en déplaise. L'aéroport de Charleroi a une croissance exponantielle, celui de Liège est le premier aéroport de fret, avant Zaventem, l'enseignement a quand même pris 12 points au PISA, sachant qu'il est sous-financé d'une part, et que la Communauté française a beaucoup plus de non-francophones dans ses classes que la Communauté flamande. Bruxelles continue à croître plus vite que la Flandre, et allez faire un tour du côté de Wavre, où les entreprises poussent comme des champignons. Dites, vous savez que la Wallonie, y compris le Hainaut, croît plus vite en PIB / ha que les länder d'ex-Allemagne de l'Est où l'injection de fric a pourtant été bien supérieure ? La communauté française a le plus haut rating auprès de Moody, la Flandre est en passe de passer en négatif parce que vos crétins de politiciens sont incapables d'offrir quelque chose de concret en échange de leur sacro-saint économie.

Et si vous croyez que scinder la justice et le code de la route va améliorer quoi que ce soit, le naïf, je ne crois pas que ce soit franchement moi ! Deux codes de la route sur le Ring de Bruxelles, vos dirigeants sont des dangers ambulants !

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 17 décembre 2010

"celles que le Conseil de l'Europe considère comme devant être libérées du joug de la circulaire Peeters ?"

envoyez-moi svp ce document que le conseil d'europe en plénaire aurait adopté à cet égard

cela vous déplaît-il que le "succès" que vous avez mentionné ne me déplait pas ?

oui il faut absolument scinder le fonctionnement de la justice jusqu'à une certaine hauteur

"La communauté française a le plus haut rating auprès de Moody"
ja wadde !

"Deux codes de la route sur le Ring de Bruxelles, vos dirigeants sont des dangers ambulants !"

chaque région est déjà responsble et peut déjà executer ...

Écrit par : bema | vendredi, 17 décembre 2010

@Bema : pourquoi en plénière ? C'est le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux, dont la Flandre a ratifié la charte qui a voté la recommandation 258 (en 2008) : https://wcd.coe.int/wcd/com.instranet.InstraServlet?command=com.instranet.CmdBlobGet&InstranetImage=1613266&SecMode=1&DocId=1326682&Usage=2

5 manquements à une charte, c'est pas mal. Les recommandations reviennent à la suppression de la Circulaire Peeters.

On ne peut être sélectif sur les instances internationales. Toutes celles auxquelles la Belgique est affiliée sont évidemment valides. La question de la séance plénière est tout simplement absurde. Au lieu de chercher à chaque fois un détail ou un autre pour décrédibiliser toute décision défavorable à la Flandre, vous feriez mieux de vous pencher sur votre cas. La Flandre est une des malades de l'Europe en matière d'eurodémocratie.

Ah oui, j'allais oublier les résolutions de 1998, suite au rapport Columberg, que vos politiciens ont vigoureusement "bijgestuurd" par un lobby intensif
http://assembly.coe.int/Mainf.asp?link=/Documents/AdoptedText/ta98/FRES1172.htm
Il s'agit d'une résolution (1172) de l'assemblée parlementaire.

Je note les points suivants (recommandations au Gouvernement flamand) :
8 i d'essayer d'intégrer, mais non d'assimiler, les locuteurs d'autres langues (en particulier les citoyens belges francophones en Flandre.

8ii. de reconnaître que les membres de la minorité francophone en Flandre ont le droit de conserver leur identité et leur langue propres, et de développer la culture qui est la leur.

Ceci implique notamment un financement correct (bibliothèques, centres culturels), et un service à la population. Ne pas "assimiler" va aussi à l'encontre de la Circulaire.

En 2001, l'assemblée a voté la recommandation 1492, où elle a fait figurer la Belgique parmi les pays "qui ont des minorités significatives qui doivent être protégées et dont les droits ne sont pas officiellement reconnus".

En 2002, la commission Nabholz-Haidegger (libérale suisse) a amené la résolution 1301. Les Flamands (dont Luc Vanden Brande) ont tenté de faire passer pas moins de 20 amendements, dont seuls 2 ou trois ont été adopés, après avoir été sous-amendés. L'une des phrases qui a été refusée par l'assemblée est "la libérté de langue n'est pas absolue". Ce qui signifie donc qu'elle l'est !

Voici la résolution 1301 de 2002 : http://assembly.coe.int/mainf.asp?Link=/documents/adoptedtext/ta02/fres1301.htm

in art 10 : "il incombe à la Flandre de protéger les droits de la «minorité francophone établie»
dans les communes flamandes où des facilités sont prévues pour les francophones."

in art. 16 :"«Au niveau régional, eu égard à la répartition des compétences entre les diverses régions et communautés et à la division territoriale du pays, la commission considère que les francophones de la région de langue néerlandaise et de la région de langue allemande peuvent être considérés comme une minorité au sens de la convention-cadre, de même, d’ailleurs, que les néerlandophones et les germanophones de la région de langue française.»"

in art 17. :Alors que, par exemple, les francophones de Belgique peuvent ne pas avoir besoin de la protection de la convention-cadre au niveau de l’Etat, en raison de leur position codominante à ce niveau (et à ce niveau seulement), ils ont besoin de cette protection dans l’ensemble de la Flandre. L’existence de liens anciens, solides et durables unissant les francophones à la Belgique, et donc aussi à la Flandre, ne peut être mise en doute

in art 18. : "L’Assemblée estime donc que les groupes suivants sont à considérer comme des minorités en Belgique dans le contexte de la convention-cadre: au niveau de l’Etat, la communauté germanophone; au niveau régional, les francophones vivant dans la région de langue néerlandaise et dans la région de langue allemande, et les néerlandophones et les germanophones vivant dans la région de langue française."

Recommandations :
- ratifier la convention sans tarder ; reconnaître les minorités identifiées par l'assemblée, pas de réserve.

et aussi, suite à une décision du 23 juiller 1968… : "Enfin, l’Assemblée appelle le royaume de Belgique à mettre en œuvre pleinement, sans plus tarder, l’arrêt de la Cour européenne des Droits de l’Homme rendu le 23 juillet 1968, selon lequel, entre autres, les enfants de parents qui ne résident pas dans les six municipalités de la périphérie bruxelloise à facilités linguistiques doivent néanmoins être autorisés à aller dans les écoles francophones de ces municipalités."

Dans le rapport Nabholz, le point 40 intéresse tout particulièrement la N-VA et le CD&V : "Des parlementaires flamands affirment souvent que les francophones vivant en Flandre, et particulièrement dans les communes flamandes de la périphérie bruxelloise, constituent une « nouvelle » minorité, établie récemment dans la région, et comparable aux immigrés turcs installés en Allemagne ou aux Algériens en France, par exemple. Or cette affirmation est inexacte à plusieurs égards. L'Assemblée a toujours indiqué très clairement que les minorités historiques ne peuvent être comparées aux minorités résultant de l'immigration."
`
Et que dites-vous du point 41 : " Premièrement, les recensements de la population belge (qui comportaient, jusqu'en 1947, des données sur les langues) montrent que, même dans les communes qui deviendraient plus tard les communes «flamandes» de la périphérie bruxelloise, la proportion de personnes (exclusivement) francophones était souvent déjà comprise entre 20 % et 46 % en 1947, sans parler des communautés francophones implantées de longue date dans des villes flamandes comme Anvers (Antwerpen), Bruges (Brugge), Gand (Gent) ou Ostende (Oostende). Deuxièmement, les francophones de Belgique ne peuvent pas être considérés comme des étrangers; après tout, ils ont toujours eu la nationalité belge, représentent depuis toujours 40% de la population du pays, et vivent en Belgique depuis la création de cet Etat, il y a plus de 170 ans. Troisièmement, dans un Etat centralisé et unitaire (ce qu'était la Belgique jusqu'en 1980), on ne peut pas parler de «migration» d'une région à l'autre. Les personnes qui émigrent en traversant des frontières nationales ne peuvent être comparées à celles qui «migrent» à l'intérieur d'un Etat."

Au point 48 : Ainsi, en Suisse, les constitutions de nombreux cantons garantissent explicitement la protection des minorités vivant dans ces cantons. Il appartient aux minorités de se déclarer comme telles; le statut de minorité leur est ensuite automatiquement reconnu. (ceci concerne les soit-disant minorités flamandes de Wallonie : tant qu'elles ne se manifestent pas, elles n'existent pas).

Mais vous avez raison : il n'y a pas de référence directe à la Circulaire Peeters dans ces résolutions. Elles coulent tout simplement de source.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 18 décembre 2010

Très bel exercice de style hier sur la RTBF. A « Questions à la Une », un journaliste employé à lunettes interviewait donc son patron Jean-Paul Philippot qui, tout sourire et débordant d’autosatisfaction, se la donna grave en déclarant à quel point les tentatives d’influences politiques s’arrêtaient à la porte de son bureau, à quel point il n’y avait aucun élément susceptible d’intervenir dans les choix relatifs à l’information ou à la politique éditoriale à la RTBF et mettant au pinacle un mot, un seul : dé-on-to-lo-gie !

Une fois que notre employé à lunettes eut fini d’astiquer les pompes de son boss, lequel fut un temps - pour mémoire - chef de cabinet de Charles Picqué et est donc socialiste bon teint encarté jusqu’à la moelle - comme tous les administrateurs généraux de la RTPS depuis les temps pré-jurassiques d’ailleurs -, il se tourna vers deux magnifiques exemples de cette dé-on-to-lo-gie értébéeenne : Jean-Claude Defossé et Christophe Deborsu.

Jean-Claude Defossé, surtout connu pour sa série d'antan « Les grandes démagogies inutiles » qu’il présentait habillé en Zorro, en cowboy, en indien, en martien ou en bas-résille avec une plume dans le fion, et plus récemment pour avoir repris la rente écolo de sa calamité de frère nord-coréen, y alla de son couplet enchanteur sur son indépendance d’esprit et son côté frondeur-hinhin-j’ose-vachtement-wink-wink-nudge-nudge.

Bientôt rejoint au refrain par Christophe Deborsu, de Waalste mens, qui se revendiqua de cette tendance journalistique mêlant sérieux, investigation, un peu de fantaisie et surtout de la dé-on-to-lo-gie !

Voici quelques années, suite à un événement X, Christophe Deborsu demanda à m’interviewer en tant que spécialiste de la matière Y. Je lui dis oui et il débarqua donc avec sous le bras un cameraman, un preneur de son, sa question ET sa réponse.

Car dans le journalisme déontologique-et-totalement-détaché-des-influences politiques, pour éviter tout dérapage inquiétant, le reporter amène aussi les réponses. On ne sait jamais, un virage idéologique en épingle négocié un peu vivement et bardaf c’est l’embardée, on sort de la pensée unique, c‘est ennuyeux.

L’entretien pré-interview filmée se passe très bien, Deborsu me dit qu’il pense que ceci cela et que ce serait bien de le dire face caméra. Comme ce qu’il me propose de dire est non seulement idiot mais en outre totalement faux, je lui dis que je ne dirai pas cela, il insiste, on essaie, première prise, je dis ce que j’ai envie de dire, cut ! Oui non okay, mais on pourrait peut-être tout de même rajouter que ceci cela, non ? Non ! Bon on recommence, nouvelle tentative, je répète ce que je pense. Cut ! Je pense que je vais vous poser la question autrement. Il reformule sa question en mettant quasiment la réponse dedans, y’a plus qu’à signer. Pas de chance, j’y répond en niant son truc.

Il y eut six prises. A la fin, Deborsu me dit « Ca va, c’est dans la boîte », puis me serra la louche.

Le soir au journal télévisé de la RTBF, mon interview n’est pas passée, Deborsu avait finalement interviewé quelqu’un d’autre dans la journée. Et surprise, ce quelqu’un d’autre disait exactement ce que Deborsu avait voulu me faire dire.

Merveilleuse dé-on-to-lo-gie.

Il serait plus que temps que l’on nettoie cette écurie faisant partie des dépendances du boulevard de l’empereur. En plus, on dirait qu’ils ont les pieds qui touchent plus le sol.

Écrit par : Endadine Akass | jeudi, 16 décembre 2010

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Comme ça, c'est beaucoup plus convaincant, Endadine. Merci

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 16 décembre 2010

S&P révise sa perspective sur la Région flamande à "négative"
L ECHO

http://ht.ly/3q4Kl

Écrit par : DonBlacksad | jeudi, 16 décembre 2010

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@ Don

J'espère que vous n'êtes pas surpris. Ils savent aussi que c'est la Flandre qui devra payer la note totale et pas seulement 60%, comme les rêveurs pensent, alors mieux vaut prévoir le coup.

Écrit par : traveller | jeudi, 16 décembre 2010

Finalement il faudrait écouter Maingain quand il dit de cesser de négocier avec le wafel SS...
[un petit smiley après "wafel SS" s'il vous plaît. Qu'on comprenne que c'est à prendre au second degré. Merci. _ je précise que je tolère cet humour limite parce que certains membres de la N-VA commémorent des Waffen SS.]

Écrit par : Dewi | jeudi, 16 décembre 2010

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joliment trouvé.

Écrit par : Jean-Marc L. | jeudi, 16 décembre 2010

"N-VA naar absolute meerderheid" : http://bit.ly/dQKsPi

Super prévisible encore quelques semaines et la NVA aura 60% des voix en Flandre.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 16 décembre 2010

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Rien de neuf sous le soleil mais signalons le silenzio stampa de la presse francophone à ce sujet...

Écrit par : benoit | jeudi, 16 décembre 2010

A la réflexion, cher Marcel, puisque le post du jour (?) concerne vos prévisions, vous avez à plusieurs reprises mis en garde contre un débordement violent de toutes ces petites querelles interminables. En écrivant à plusieurs reprises: "Tout cela ne se terminera pas par des embrassades". Et à la réflexion, il me semble sentir quelque chose comme un parfum de haine à l'égard de l'autre communauté qui affleure doucement à travers le pays, chose que je n'avais jamais perçue depuis les années 60. Bien à vous.

Écrit par : francolâtre | jeudi, 16 décembre 2010

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@Francolâtre : je n'ai pas dit qu'on allait forcément à de la violence, mais que si les choses continuent à évoluer comme elles évoluent, une certaine forme de violence pourrait apparaître. Et pas du côté flamand (quoiqu'on puisse considérer les promenades du Voorpost et du TAK comme une forme de violence), mais du côté francophone ou wallon. Ceux qui pensent que les Wallons sont des gens fondamentalement paisibles oublient quelques épisodes marquants, comme les grèves de 61, Clabecq, et plus récemment, la plausible altercation entre un Wallon et un certains président du Parlement flamand (à moins que ce ne soit une provocation de la part de ce dernier). On oublie aussi un peu vite qu'il y a des violents partout, et dois-je rappeler la bande du Brabant Wallon ou encore les CCC ? Hans Van Temssche nous a montré que quand on pousse les gens dans leurs derniers retranchement, le pire peut arriver. Tout comme il y a quelques faits de violence raciste dans le sillage du Vlaams Belang (Hans Van Temssche, l'assassinat d'un imam anversois, le massacre d'une famille bruxelloise, tous par des membres ou proches du parti), les discours racistes (entendez antiwallons) de Bart De Wever finiront par induire la violence. Si ce n'est déjà fait : je pense au pavé qui a atterri dans la vitrine du local de la N-VA avant les élections.

Oui, je pense que la perspective de violences (sous une forme pas nécessairement "guerrière") doit être prise très au sérieux. Un peu comme le plan B

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 16 décembre 2010

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En effet, je pense que vous aviez (et avez encore raison) sur les capacités de la NVA à conclure un accord. Non pas que BDW ne le veuille pas (personne ne connaît ses véritables intentions) mais tout simplement parce que l'accord en question doit passer par la base du parti, qui est assez radicale.

De plus, ce même scénario s'est déjà produit, en 1977, après la participation a un gouvernement fédéral et l'épisode du pacte d'Egmont et des accords du Stuyvenberg.

A cela s'ajoute le fait que l'opinion flamande est maintenant ancrée à droite, ce qui, sur le plan socio-économique, rend la participation à un gouvernement de centre ou de centre-gauche suicidaire sur le plan électoral.

Il s'agit d'une "équation infernale" pour la NVA qui aimerait sans doute remplacer le CDH et les verts par le MR et qui rêve probablement d'isoler le pS en troquant le SPA pour le VLD. Dans le cas du MR, cela rendrait encore les négociations plus difficiles au sujet de la problématique BHV.

Enfin, il est évident que le fait de laisser pourrir la situation n'est pas non plus pour déplaire aux nationalistes, qui peuvent ainsi démontrer que l'Etat ne fonctionne plus.

Pour toutes ces raisons, un accord est quasi impossible.

En effet, il y a deux grains de sables qui risquent d'enrayer cette mécanique infernale : le temps, qui obligera tôt ou tard à régler les problèmes socio-économiques lorsqu'ils s'amplifieront et l'extrême versatilité de l'opinion flamande ces dernières années, ce qui constitue un risque pour la NVA.

Écrit par : claude | jeudi, 16 décembre 2010

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"A cela s'ajoute le fait que l'opinion flamande est maintenant ancrée à droite"
l'opinion flamande n'a jamais été autre qu'à plus droite qu'à gauche depuis des décennies
(Sp.a / SP+Sprit ... + agalev/groen .... n'ont jamais obtenu plus de 35% des voix d'électeurs; et même avec 50% des électeurs du CD&V n'ont jamais obtenu 50%)

et comme disait DR en (septembre ?) 2010 : le SP.a n'est pas vraiment à gauche du MR
oui le PS actuel est à gauche-gauche-gauche
la Belgique est en effet le seul pays (au monde !) à avoir :
* automatische indexkoppeling voor de lonen van arbeiders en bedienden
* droit au chomâge perpétuellement

même si vous n'êtes pas en mesure de le comprendre aujourd'hui le "temps" est en faveur de BDW

"l'extrême versatilité de l'opinion flamande ces dernières années"
ni le OVLD ni le CD&V ne formeront un gouvernement sans la NVA
la raison est très simple: ils n'y ont absolument rien à gagner (sauf si les soi-disantes concessions du PS&co devraient être plus importantes vers eux que ce qu'ils prétendent de donner à la NVA)

you got the message ?
cappice ?

conclusion: si vous voulez les francofun le OVLD et/ou le CD&V il va falloir concéder PLUS qu'à BDW/NVA !

le CD&V et l'OVLD ne sont pas des cons
ils utilsent également le "momentum" BDW !
c'est maintenant ou jamais de dire à la FGTB trop is teveel: "den boom in"
si vous désirez que la Belgique explose ... continuez ... tout simplement ... les flamoutch son d'accord alors ... et prendrons le départage du pays !
vous nous laissez pas le choix
no comprendo ?

Écrit par : bema | jeudi, 16 décembre 2010

@Bema : Voilà. Comme ça, c'est clair. C'est accepter tout ce que les partis flamands de droite veulent ou splitter le pays. Si c'est ça votre dichotomie, mon choix est extrêmement clair : c'est la scission pure, simple et définitive. Bruxelles et la Wallonie ensemble, et les communes qui le voudront démocratiquement, avec. Punt aan de lijn. Dites déjà bye-bye à la capitale européenne, et à votre soi-disant capitale. Apprêtez-vous à déménager la VRT, le parlement flamand, les deux-tiers des administrations flamandes, et à perdre 8 à 10% de votre PIB et de vos impôts.

On verra dans les mois qui viennent si la presse et les politiciens flamandes vont au bout de leur logique ou s'il leur reste un peu de jugeotte.

Le junkie vous salue bien.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 16 décembre 2010

keep on dreaming baby Sel et junkie !

1. il n'y aura plus jamais "votre Brabant", même les wallons n'en veulent pas/plus (maingainisme chez soi pas chez les autres - so funny !!! )
2. les wallons ne désirent pas les dikkenek; rien à cirer
3. les communes .... blablabla ... flamandes !!
4. Brussel"-noord" is klaar en wordt de grootste van beiden op de koop toe en dit binnen de drie jaar
5. la faillite de votre petit brussel c'est pour bientôt : alors je présume que vous préférer l'europe à la Flandre ?
6. si la VRT déménage qu'adviendra-t-il du rtbof ?

oui le junkie baxter une invention du rtbof non ? et pas des flamands !!

Écrit par : bema | jeudi, 16 décembre 2010

Brussel Noord est un véritable scandale : une région qui suce comme ça l'économie de la région d'à côté, c'est franchement minable. Votre nationalisme vous rend tout simplement fous.

Rien que cette vision invraisemblable de vider Bruxelles de sa substance devrait inciter les Bruxellois et les Wallons à se détacher vite fait. Les politiques flamandes actuelles sont un danger autant pour la Flandre que pour la Belgique entière.

Junkie number two.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 17 décembre 2010

minable vos propos

1. "Brussels South" existe depuis bcp d'années

2. à court d'arguments il est facile de transposer vos propos p.e. comme suite
"
Brussels South est un véritable scandale : une région qui suce comme ça l'économie de la région d'à côté, c'est franchement minable. Votre extrémisme, collonialisme et surgrandeur francophone vous rend tout simplement fou.

Rien que cette vision invraisemblable de vider "Bruxelles National" de sa substance devrait inciter les Flamands à se détacher vite fait. Les politiques wallonnes actuelles sont un danger autant pour la Wallonie que pour la Belgique entière.
"
vous ne trouvez pas que cela sonne ridicule cette transposition
alors vous avez compris de quelle façon on lit et évalue vos propos


moi j'espère que Charleroi-au-Nord, ... fera encore plus et aussi vite que possible
les gens de la région en ont besoin !

Écrit par : bema | vendredi, 17 décembre 2010

@Bema : je parle du plan START qui vise sciemment à détourner le gros du trafic de Bruxelles au profit de la Flandre, et de la concurrence régionale de la Flandre envers Bruxelles. La Wallonie ne joue pas ce sale petit jeu-là.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 18 décembre 2010

@Claude. Merci. Nous pensons donc la même chose :-)

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 16 décembre 2010

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NOUS SOMMES TOUS DES JUNKIES WALLONS !!!

(préparez les calicots)

Écrit par : Dewi | jeudi, 16 décembre 2010

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Les francophones et les wallons sont des rats, des feignasses et des junkies.

Si après ça, le flamingantisme n'est pas du racisme pur, qu'on m'explique. Alors qu'ils arrêtent leurs cacas nerveux quand on ne fait que constater ce qu'ils sont réellement, à savoir les héritiers spirituels directs des nazis que leurs pères et leurs grands-pères ont d'ailleurs soutenu en leur temps pour la plupart.

Alors il faut arrêter de se tordre de douleur et de lancer des ohlala quand quelqu'un fait un jeu de mots sur Wafel SS en parlant de l'ennemi public numéro un de la Belgique dont les ronds de jambe, le droit à géométrie variable, l'hypocrisie, le "c'est pas moi c'est eux" et les explications différentes selon la langue dans laquelle il s'exprime ne trompent plus personne !

Et que ce type arrête de prendre les francophones pour les cons qui composent son électorat d'épiciers roublards à la marchandise avariée.

Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 17 décembre 2010

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@Endadine : je n'ai inséré la note que pour expliquer pourquoi je ne censurais pas. On est bien d'accord.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 17 décembre 2010

@ Marcel

Ne te laisse pas emporter par le provocateur bema et méprise un peu plus les glaires qu'il nous bave à chaque intervention. Ne doute pas un instant des intentions pourries de ce stuk krapuul à dédaigner copieusement. Je connais des Flamands qui ont honte que ce genre de personnage prétende parler en leur nom et lui cracheraient dessus. Car le monde flamand n'est pas constitué de vieux complexés bilieux comme ton blog paraît avoir le don d'en attirer. Ne l'oublions pas.

Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 17 décembre 2010

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@Enda
C'est l'esprit de Noël qui t'envahit? ;)

Écrit par : vwa | vendredi, 17 décembre 2010

@vwa

Mouarf !

http://www.youtube.com/watch?v=p-jlv1Dnifw

Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 17 décembre 2010

@ Marcel

J'étais trop occupé les derniers jours et je n'ai pas pu tout lire, mais qq commentaires déjà:

L'encaisseur, qui donne l'impression d'avoir pris qq cours de politesse, n'exagérons rien, a donné des cours d'honnêteté à la machine à propagande francophone PS, la TV francophone bruxelloise.
Voulez vous m'expliquer où est la différence avec Goebbels, leur maître à penser?

En plus vous défendez le parti-soeur de la PVDA. Je ne connais pas trop ce parti mais si elle est lié a la PVDA, elle ne peut certainement pas être démocratique, politiquement lié à et probablement financé par le parti communiste Chinois. Je dis probablement mais je suis 100% convaincu. Il y a eu trop de voyages en Chine, qui ne sont pas gratuits, seulement si on est invité d'honneur.

Écrit par : traveller | vendredi, 17 décembre 2010

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@Traveller : si vous suggérez que la RTBF est soumise en tant que maître à penser à Gœbbels, alors qu'elle n'a pas le moindre lien avec le nazisme ou le néo-nazisme, et que je dois le tolérer, je devrai aussi tolérer qu'on confonde N-VA et NSDAP. C'est fous, cette propension que vous avez à prétendre que les Francophones sont des junkies diabolisateurs quand ils rappellent que le grand-père de De Wever était un nazi (ce qui est un fait établi mais ne concerne pas directement Bart), pour ensuite aller accuser… la RTBF et le PS d'en être eux-mêmes ! Vous êtes bien manipulateurs, vous et les quelques autres qui tolèrent ce genre de glissement !

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 17 décembre 2010

@ Marcel

Mais vous ne faites que ça toute la journée, le NVA doit toutes les 5 minutes s'excuser parce qu'il y a quelque part un idiot qui a une grand-mère qui a une photo de Eva Braun.
C'est toujours et en continu comme cela que le NVA esty portretté.
Le NVA n'est pas mon favori qstratégique parce qu'ils ammènent la catastrophe à long terme et qu'entretemps nous allons faire faillite ensemble, mais une chose est certaine, ce ne sont pas des nazis.

La RTBF est une machine à propagande PS en sa qualité de station de TV d' état et comme telle elle suit les préceptes de Goebbels.

Écrit par : traveller | vendredi, 17 décembre 2010

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Cette réthorique de l'épouvantail BDW maintenue tous les jours dans la presse ff en général ne fait que monter la popularité de Bart en Flandre.. Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage..
Entretemps dans le Knack : NVA en route vers la majorité absolue.?..

Écrit par : Luc | vendredi, 17 décembre 2010

Recommencez : Bart est super gentil et la RTBF est fasciste. Invraisemblable !

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 18 décembre 2010

@ tous

Voila comment un Flamand intelligent discute sur les chaines Americaines:

http://www.cnbc.com/id/15840232?video=1698668479&play=1

Écrit par : traveller | vendredi, 17 décembre 2010

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More background about this man, Pieter Cleppe...

According to his LinkedIn profile, he is head of Open Europe (Think Thank)

Open Europe is an independent think tank, with offices in London and Brussels, set up by some of the UK’s leading business people to contribute bold new thinking to the debate about the direction of the EU.

Open Europe believes that the EU must now embrace radical reform based on economic liberalisation, a looser and more flexible structure, and greater transparency and accountability if it is to overcome these challenges, and succeed in the twenty first century.

The best way forward for the EU is an urgent programme of radical change driven by a consensus between member states. In pursuit of this consensus, Open Europe will seek to involve like-minded individuals, political parties and organisations across Europe in our thinking and activities, and disseminate our ideas widely across the EU and the rest of the world.

Our aim, is to promote this reform programme by providing policy-makers, business people, commentators and academics across the EU with original and research-driven ideas.


http://www.linkedin.com/profile/view?id=6526874



En gros, un intello de droite qui se masse le jonc avec son bréviaire néo-libéral (humour).

Écrit par : Jean-Marc L. | vendredi, 17 décembre 2010

Si le lien ci-dessus ne marche pas, essaye celui-ci:

http://lvb.me/gY0Tyn

Écrit par : traveller | vendredi, 17 décembre 2010

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Cher M. Sel,

J'utilise de temps en temps votre petit video sur la Belgique pour instruire nos étudiants étrangers.
C'est bien fait et souvent 'to the point'

Mais il est aussi vrai qu'on sent le point de vu francophone. Vous êtes beaucoup plus sévère pour le nationalisme Flamand que pour l'arrogance francophone. Je suis d'ailleurs d'accord avec vos critique sur une Flandre qui se replie sur elle-même mais je manque votre relativisme vis-à-vis des impolitesses francophones.
Un quart des Wallons est par exemple d'origine Flamande , une immigration massive qui n'a jamais données de difficultés parce que les Flamand d'antan avec leur sentiment d'infériorité s'adaptaient facilement à la langue de Voltaire et à la culture francophone. Il s'agissait aussi d'une politesse envers une région qui les invitait à y travailler. C'est toujours l'attitude des Flamands qui récemment s'installaient au de la frontière linguistique: parler le français en public et flamand dans la famille.
Bien le contraire est l'attitude de riches Bruxellois qui viennent habiter en communes néerlandophones. Dès leur arrivé il exige (et obtiennent presque toujours) des lois spéciaux pour qu'il puisse continuer à parler leur langue partout. Dès qu'il y deviennent une majorité leur lois d'exception doivent devenir loi général.

Alors est-ce que cela n'est pas impoli ? Si les francophones aurait eu la même attitude en Flandre comme les Flamands en Wallonie on n'aurait pas eu BHL, ni les autres difficultés et en plus il y aurait eu beaucoup plus de bilinguistes dans le pays.

Mais cette évidence n'est jamais mentionné même pas par les nationalistes flamands.

Vriendelijke groet.

Écrit par : Frank JANSSENS | vendredi, 17 décembre 2010

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@ Jean-Marc L

Oh, s'il est de droite, alors tuez le toute de suite.
Encore des réactions sur ce qu'il dit?

Écrit par : traveller | vendredi, 17 décembre 2010

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Pour moi, il est aussi crédible qu'un jeune penseur trotskiste, dans son genre. Pas de quoi l'achever, mais de quoi se méfier tout de même...

Écrit par : Jean-Marc L. | vendredi, 17 décembre 2010

Et pour parler du fond (je n'ai pas tout écouté, malheureusement, faut que je retourne bosser), je dirais que son idée (partagée par d'autres) d'un Euro à deux vitesses est une fausse bonne idée. Une bonne idée parce qu'elle implique une réaction "rapide", mais une fausse bonne idée parce que vu la perspicacité des agences de notation, ce sous-Euro se mangera une inflation énorme dès sa mise en service. Et là-dessus me reviennent des images de l'Allemagne vers 1923.

Écrit par : Jean-Marc L. | vendredi, 17 décembre 2010

"la PVDA, elle ne peut certainement pas être démocratique, politiquement lié à et probablement financé par le parti communiste Chinois"

Traveller, c'est donc bien vrai, vous avez été cryogénisé en 1970 et réveillé il y a peu..?
Vous devriez écrire un livre sur cette expérience et changer votre pseudo en "Hibernatus", ce serait définitivement plus seyant envers votre pensée, bel et bien congelée dans le passé.

Écrit par : sylvain | vendredi, 17 décembre 2010

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gag. j'allais écrire strictement la même chose ! ;-)
traveller est en fait un "time-traveller"

Écrit par : 2B | vendredi, 17 décembre 2010

@ Jean-Marc L

Et le commentaire sur ce que l'extrémiste révolutionnaire de droite dit?

Écrit par : traveller | vendredi, 17 décembre 2010

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(voir plus haut)

Écrit par : Jean-Marc L. | vendredi, 17 décembre 2010

Pauvre Kriss encore un complot francophone sans doute?

La perspective S&P pour la Flandre influencée par celle du fédéral



Le ministre-président flamand Kris Peeters a dit espérer que l'agence de notation Standaard and Poor's fasse à l'avenir une distinction claire entre la notation de l'Etat fédéral et celle de la Flandre. L'agence a revu à la baisse cette semaine la perspective relative à la note financière de la Belgique, puis dans la foulée, celle de la Flandre.

Standard and Poor's menace de baisser à terme la note financière de la Belgique et de la Flandre, en raison de l'instabilité politique qui pèse sur le gouvernement fédéral. Il faut au plus vite mettre sur pied un gouvernement fédéral et réaliser une réforme de l'Etat mais il faut également que les agences de notation fassent bien la distinction entre le fédéral et les entités fédérées, a dit vendredi Kris Peeters. Il faut qu'elles tiennent compte "des prestations économiques en Flandre", a précisé le ministre-président. (BEH)

Écrit par : dissy | vendredi, 17 décembre 2010

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@ dissy

C'est normal puisque c'est la Flandre qui va devoir casquer. C'est la réalité belge depuis que le pays existe. Il n'y a que les politiciens Flamands qui ne comprennent pas cela, sinon ils ne continueraient pas ce jeu de dupe.

Écrit par : traveller | vendredi, 17 décembre 2010

Qui est Pieter Cleppe ? Quart d'heure de célébrité Andy Warhol, après cela nous l'oublierons vite..

28 ans, neveu de Verhofstadt, bébé arriviste ultra-libéral et "eurosceptique".

http://www.lacapitale.be/actualite/belgique/2009-11-20/le-neveu-de-verhofstadt-tuyautait-les-anglais-741688.shtml

Hello Nigel Farage !

On s'accordera tout de même avec lui sur la mauvaise idée de désigner à la tête de l'Europe un gars comme Herman Van Rompuy qui fut pour beaucoup dans la destruction de ce laboratoire européen qu'est la Belgique.

A ce sujet, rappelons utilement ceci :

http://www.come4news.com/belgique-le-dossier-b-h-v-pour-les-nuls-348219

Et en particulier cela :

"La Cour d'arbitrage est saisie par les nationalistes flamands. En 1994, ELLE VALIDE LE MAINTIEN DE BHV. En 2002, la majorité arc-en-ciel de Guy Verhofstadt retouche les arrondissements électoraux pour les scrutins législatifs. Il leur donne, à tous, la taille d'une province, à l'exception des arrondissements de Louvain et BHV. La Cour d'arbitrage est saisie par les nationalistes flamands. Elle tranche en 2003. Contrairement à l'arrêt de 1994, elle estime que la paix communautaire ne justifie pas que les électeurs soient soumis à des régimes divers. ELLE NE CONTESTE PAS L'IDEE QU'UN ARRONDISSEMENT PUISSE S'ETALER SUR DEUX REGIONS ; FORMELLEMENT, ELLE SE BORNE A NOTER QUE BHV EST UNE SINGULARITE PAR RAPPORT AUX ARRONDISSEMENTS DE TAILLE PROVINCIALE. Cet arrêt, en tout état de cause, enflamme le Nord qui, ABUSIVEMENT, lit l'arrêt comme un appel à la scission. En 2005, Verhofstadt tente un armistice. Celui-ci s'inspire du pacte d'Egmont. Et flanche pour la même raison : Spirit (ex-VU) coule l'affaire à cause des concessions accordées aux francophones en échange de la scission. Pendant la campagne électorale de 2007, les partis flamands font de la scission de BHV une priorité. À l'été qui suit, chargé de former un gouvernement, Yves Leterme tente d'apporter une « solution négociée » – comprenez : on scinde BHV moyennant des compensations aux francophones. Mais il lambine, s'enlise et ne peut empêcher une série de députés flamands (DONT UN CERTAIN HERMAN VAN ROMPUY) de déposer à la Chambre des propositions de loi scindant BHV sans concessions. En novembre 2007, ces élus passent en force et votent la scission en commission de la Chambre."

Pour le reste, Pieter Cleppe travaille dans un "think tank" qui n'est pas subsidié ! Par qui donc est-il payé ?!

Par l'ultra-droite anglaise, tête de pont des intérêts américains. La ploutocratie de l'Empire.

http://www.openeurope.org.uk/about-us/supporters.aspx

Pieter Cleppe sur Twitter : "Daarom is soc zheid ook geen mensenrecht, omdat het niet universeel kan zijn." (sur le blog du grand garçon).

Traduisez "La sécurité sociale ne peut être un droit de l'homme puisqu'elle ne peut être appliquée partout dans le monde".

On le voit comme chez les flamingants, nous sommes dans le sophisme total, on puise le pire ailleurs (et surtout n'importe où, à la carte, et selon le sujet) pour justifier ses turpitudes.

Allons plus loin avec la "réflexion" (tussen haakjes) de Pieter Machin, jeune réincarnation de Lao Tseu, et supprimons allègrement de la déclaration des droits de l'homme (http://www.un.org/fr/documents/udhr) TOUS ses articles sans exception puisqu'ils ne sont pas appliqués partout.

Quand on voit arriver CA, on a a subitement envie de voter pour le PS wallon ou plutôt on envisage de se suicider (ce qui revient exactement au même mais la souffrance est plus courte).

===> NEXT !

:)))

Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 17 décembre 2010

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@ Sylvain & 2B

Ah bon? Ces voyages sont gratuits maintenant?

http://www.pvda.be/nieuws/artikel/blog-china-2010-versus-1970.html

Écrit par : traveller | vendredi, 17 décembre 2010

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@traveller : notez quand même que je suis antimaoïste, anticastriste, antistaliniste, antiléniniste, antibolchevique, antibrejneviste, anti-kim-il-sungiste et bien d'autres choses encore. Mais l'extrême-gauche, contrairement à l'extrême-droite, est pacifiste dans son articulation occidentale, ce qui n'est pas du tout le cas de l'extrême-droite.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 19 décembre 2010

Evidemment on peut être contre le PS et contre le libéralisme et contre les Flamands, à part ceux des Flamands qui sont francophones ou mieux encore ceux qui portent un nom français.
Tout cela est certainement possible.

Cela donne en résumé un "casseur"

Écrit par : traveller | vendredi, 17 décembre 2010

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Bon Dieu Traveller, get a life!

Vous n'avez quand même pas passé 40 ans dans un caisson de cryogénisation pour rester à présent pendu toute la journée devant les commentaires du blog de Sel à écrire des choses aussi intéressantes que "toi-même", "cromagnon", ou "Ah bon? Ces voyages sont gratuits maintenant?" (argument tellement absurde qu'il en devient comique, soit dit en passant)...!

Écrit par : sylvain | vendredi, 17 décembre 2010

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@ traveller

C'est vous qui confondez tout et qui me le reprochez.

Je n'aime ni le PS ni l'ultralibéralisme. Suis-je donc de ce fait un extra-terrestre qui échappe à votre entendement où il n'y a que des bons ou des méchants, du blanc ou du noir, des ultralibéraux ou des bolcheviks ?

Mais n'importe, je vais vous poser une vraie question à laquelle je vous demande de réfléchir.

Lorsque vous écrivez exactement ceci :

"Voila comment un Flamand intelligent discute sur les chaines Americaines" (sic)

ça signifie quoi ? Et surtout : pourquoi l'énoncer comme ça ?

Biffez les mentions inutiles :
1. ce Belge est avant tout Flamand
2. je tiens à prouver qu'il y a des Flamands intelligents, ce que tout le monde ici paraît ignorer selon moi
3. je sais ce qui est intelligent
4. les Flamands intelligents sont forcément ultra-libéraux
5. Les soi-disant Flamands qui ne sont pas ultra-libéraux sont des anti-Flamands, voire des Belges
6. aucun francophone belge ne pense comme lui
7. ce Flamand intelligent n'a pas été invité par la RTBF
8. aucun Wallon (même très bête, arf) n'est jamais interviewé sur les chaînes américaines, hahaaa !

Je tiens toutefois à vous rassurer sur la caricature de "casseur" façon Brice de Nice que vous faites de moi.

Je vous mets tout d'abord au défi de trouver UN SEUL post de moi où j'affirme être "contre les Flamands". Contre les flamingants, pas de problème, mais contre les Flamands, non, jamais.

En outre - pour se mettre au niveau de votre délire -, il y a des Flamands qui sont francophones et que je n'aime pas : Van Cauwenberghe, Onkelinx, Daerden. Ainsi que des Flamands au nom français que je n'aime pas : Bourgeois, Jambon, Leterme.

Een prettige brainstorming verder !

PS : Je ne voudrais pas trop faire mon junkie francophone mais vous êtes-vous déjà intéressé à Carlos Castaneda et aux mind expanders ?

:)))

Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 17 décembre 2010

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allereerste reactie in minder dan 30 seconden

tracht vooreerst uw vocabularium eens af te stellen aan de realiteit en aan de bijhorende definities !!

uw eigen vocalbularium en bijhorende definities zijn enkel en alleen de uwe !

http://www.larousse.com/en/dictionaries/french/flamingantisme/34001

http://www.larousse.com/en/dictionaries/french/flamingant

Écrit par : bema | vendredi, 17 décembre 2010

@Bema : nous n'y pouvons rien si le Larousse utilise encore une définition d'avant-guerre, hein.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 19 décembre 2010

@ Endadine

Comme c'est la première fois que vous vous comportez à peu près normalement je vous répondrais.
Je ne confonds rien du tout, je réponds aux commentaires que vous avez livré jusqu'à maintenant.
Il n' y a aucun bon Flamand, à part 3 figures rouges de la télévision, que vous respectez et qui n'ont pas un grain d'esprit Flamand dans leur corps et âme. Je sais que vous dites que vous connaissez beaucoup de Flamands que vous respectez et je m'imagine que vos choix sont tous des Flamands bien sages qui subissent ce que la Belgique leur sert.
Dans le fond vous n'acceptez aucun Flamand qui veut l'indépendance de la Flandre, mais vous exigez la liberté de choix absolue pour les Wallons et les Bruxellois. Les Flamands n'ont qu'à suivre vos désirs.
Vos 8 points sont des foutaises pour un débile, je ne répondrais donc pas là-dessus et je connais déjà votre réponse d'avance sur cette phrase.
S'il y a d'autres informations intéressantes que vous voulez me communiquer je les lirais avec intérêt, pourvu que ce soit aussi "poli" que le poste précédent, vous voyez je me contente de peu..

Écrit par : traveller | vendredi, 17 décembre 2010

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@ bema

Un francophone peut choisir ses propres insultes à l'attention de non-francophones béotiens. L'exactitude est réservée aux autres francophones, ze gaan geen parels aan de zwijnen geven.

Écrit par : traveller | vendredi, 17 décembre 2010

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@ Endadine

BTW, la discussion intelligente d'un Flamand est la discussion intelligente d'un Flamand sur les chaines Américaines, avec ou sans (sic) et c'était ma réaction sur les innombrables commentaires que les Flamands sont ridiculisés dans la presse internationale, ce qui veut dire ici La Libé, Le Monde et Le Figaro, sans Zemmour alors qui ne suit pas les consignes de la francophonie internationale.

Écrit par : traveller | vendredi, 17 décembre 2010

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@ bema & traveller

http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Flamingantisme

http://www.dignitadoc.be/Anti_flamingantisme.htm

Slaap zacht !

;)

Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 17 décembre 2010

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@ Endadine

Un texte belgiciste et un texte écolo/libéral donnent la réplique à Larousse? Larousse ne fait plus de poids contre les politiciens belgicistes?
Lèse-majesté à mon avis.

Écrit par : traveller | vendredi, 17 décembre 2010

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C'est bien la première fois que tu seras d'accord avec Larousse, habituellement instrument de l'impérialisme francophone, il me semble...

Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 17 décembre 2010

@traveller : les Français ne comprennent rien à la querelle belge. Même quand on leur explique, ils ne comprennent pas…

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 19 décembre 2010

Mais traveller, je ne vais pas te demander ton avis sur l'enseignant Peter Van De Ven qui écrit cet excellent article déjà repris ci-dessus mais sur lequel j'attire l'attention de tout le monde :

http://www.dignitadoc.be/Anti_flamingantisme.htm

puisque j'ai déjà ton commentaire !!!

traveller
zondag 08 juli 2007 @ 15:39 CET - #44169
Kun je je voorstellen dat je kinderen of kleinkinderen les krijgen van Peter?

Ezdanitoff ? :)))

Écrit par : Endadine Akass | vendredi, 17 décembre 2010

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@Endadine : effectivement un brillant plaidoyer humaniste. Mais les Flamingants n'aiment pas qu'on en réfère à ceux qui, dans la "société" flamande s'élèvent contre le nationalisme.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 19 décembre 2010

@ Endadine

Je ne vais quand-même pas discuter avec Larousse au sujet du Français correct? Vous me croyez vraiment fou?

Mais pour van de Ven, j'ai le souffle coupé. Alors là, je suis perplexe. Je me suis battu pendant minimum 3 ans sur le blog de lvb.net et j'ai ridiculisé PvdV comme je l'appelais dans mes réponses au sujet de son belgicisme et ses autres chevaux de bataille. Il avait disparu ensuite et nous ne savions pas ce qu'il faisait.
Maintenant je l'ai de nouveau devant le nez.

Écrit par : traveller | vendredi, 17 décembre 2010

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Encore un autre méchant "belgiciste anti-Flamand" opposé à la pensée unique flamingante : Daan Stuyven.

"Myself I live inside a fucked up country
all these politician arseholes fill my tv
These funny shows
that make ‘m all look all bright
these Flemish primitives their silly fight"

Il vous le chante ici en bas : http://www.muzikum.eu/nl/123-280-79083/daan/brand_new_truth-songtekst.html

Le traître chante même en français (sur des paroles de Jacques 'Banana Split' Duvall : http://www.youtube.com/watch?v=0ppnoFcywO4

Et aussi en flamand (un titre de Bobbejaan Schoepen décédé en mai dernier): http://www.youtube.com/watch?v=O34uEH98KYQ

Een Belg, quoi.

Wesdameugelijk ?! ("hoe is dat mogelijk", traveller, je le fais exprès, 't is om te lachen, kom niet nog eens met je hottentottenverhalen...)

:)))

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 18 décembre 2010

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@ Endadine

Notre cher Daan est certainement francophone d'après son accent parfait, je ne le connais pas mais je parie tout ce que vous voulez. Il est peut-être bilingue mais francophone.

Écrit par : traveller | samedi, 18 décembre 2010

een Belg, quoi...

la recherche du bon Flamand devient un peu ridicule :) ceci dit, Daan est super :)

Écrit par : luc | samedi, 18 décembre 2010

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@ Endadine

Ik heb me waarschijnlijk vergist in Daan Stuyven. Hij is waarschijnlijk origineel Vlaamssprekend. Mijn hoed af voor zijn franse uitspraak.
Politiek is hij vrij te doen wat hij wil, maar hij weet politiek niet waar hij over praat.
Sorry, j'ai écrit cela en Flamand sans y penser.

Écrit par : traveller | samedi, 18 décembre 2010

Beste heer Janssens, hierbij mijn antwoorden op uw opmerkingen :

"C'est bien fait et souvent 'to the point' Mais il est aussi vrai qu'on sent le point de vu francophone. Vous êtes beaucoup plus sévère pour le nationalisme Flamand que pour l'arrogance francophone."

Non, je pointe simplement le fait que la Flandre n'arrive pas à assumer l'alterlinguisme, alors que plusieurs communes wallonnes offrent des facilités spontanées (Waterloo, Braine l'alleud, Wavre, etc.). Un exemple frappant : il n'y a pas d'équivalent à la Circulaire Peeters dans les communes à facilités wallonnes. Dans celles-ci, qui comptent de 5 à 30% de néerlandophones, le bourgmestre peut parfaitement s'entretenir en néerlandais avec un employé communal néerlandophone, alors qu'en Flandre, il est strictement interdit à un fonctionnaire (francophone) d'adresser la parole en français à un autre fonctionnaire (francophone). D'où ma remarque "mo-no-lin-gual". La Flandre est d'ailleurs la seule région belge (j'inclus la Communauté germanophone dans cette description) à exiger ce monolinguisme et à le revendiquer. Il n'y a pas de volonté fondamentale d'unilinguisme en Wallonie, au contraire, de nombreuses communes accueillent les gens dans des langues pas nécessairement nationales (anglais, italien,…) Le site de Waterloo est ainsi quadrilingue au niveau des services communaux, ce qui est interdit en Flandre.

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"Je suis d'ailleurs d'accord avec vos critique sur une Flandre qui se replie sur elle-même mais je manque votre relativisme vis-à-vis des impolitesses francophones."
Les "impolitesses" francophones sont le fait d'individus. La liberté de langue est garantie en Belgique, je vous rappelle. J'entends aussi beaucoup d'échos d'impolitesses de néerlandophones (dans des régions wallonnes pas forcément touristiques, d'ailleurs), par exemple, de Francophones qui croisent des Flamands sur des sentiers de promenade du côté de la Semois, et répondent abruptement "goiendag" quand des randonneurs leurs disent bonjour. Pourtant, "boujour", c'est à la portée de chaque néerlandophone… Je trouve que chacun doit faire un effort, et cela requiert des communautés en paix. On peut évidemment faire la leçon aux unilingues, mais on ne peut en aucun cas utiliser cette politesse à des fins politiques. Ainsi, je dis régulièrement qu'un flamingant qui hait les Wallons et ne parle pas un mot de français a le droit incontestable d'habiter en Wallonie. Plus sympathiquement, j'ai croisé un couple de jeunes Flamands très sympathiques qui sont allés habiter dans les Ardennes, et ne parlent pratiquement pas français. Ce qui nous différencie, c'est que je ne vois pas en quoi cela pose le moindre problème : il y a dans le Sud de la France des villages entiers où l'on ne parle qu'anglais ou allemand. Par ailleurs, la situation actuelle n'incite personne à la politesse (et il y aura toujours des "imbéciles" des deux côtés). Dans ma famille, il y a des gens qui parlent indifféremment le français et le néerlandais entre eux, et qui reçoivent des critiques de voisins (par exemple au restaurant) qui leur disent "in Vlaanderen vlaams". Je ne m'intéresse pas à ce genre d'impolitesse, ni d'un côté, ni de l'autre, parce qu'elles ne relèvent pas de faits politiques, mais de la mauvaise volonté de certains individus. En revanche, quand un restaurateur demande à des Flamands de quitter sa terrasse, oui, là, je réagis parce que c'est inacceptable et illégal.

"Un quart des Wallons est par exemple d'origine Flamande , une immigration massive qui n'a jamais données de difficultés parce que les Flamand d'antan avec leur sentiment d'infériorité s'adaptaient facilement à la langue de Voltaire et à la culture francophone."
Ceci est faux. Je vous invite à étudier la liste des noms d'origine flamande en Wallonie. On n'arrive pas à 1/4, mais plutôt à 1/10. De plus, en analysant de près les relevés linguistiques des époques d'immigration (de 1880 à 1930, par exemple), on constate que certains habitants de la région de Charleroi (mais c'était pareil ailleurs) étaient toujours unilingues néerlandais après 30 ans en Wallonie ! J'ai aujourd'hui encore pas mal d'échos de Wallons qui vivent à proximité de Flamands venus habiter en Wallonie qui ne parlent toujours pas français après 10 ans, par exemple. Personnellement, je respecte cela, tout le monde n'étant pas doué pour les langues, d'une part, la Constitution l'autorisant, d'autre part, et enfin, ne pas apprendre la langue du lieu qu'on habite n'est pas une forme d'impolitesse, c'est une forme de négligence plutôt. Partout, cela entraîne parfois des réactions de rejet de la population locale, mais c'est le rôle du politique et des médias de contrer ce genre de réactions, par exemple, en rappelant que ces gens payent leurs impôts sur place et participent activement au bien être économique local. Beaucoup de Flamands qui passent leur retraite en Espagne ne parlent pas l'espagnol. C'est bête de leur part, mais ça n'est pas impoli.

"Il s'agissait aussi d'une politesse envers une région qui les invitait à y travailler."
Vous saviez que 87% des Francophones qui habitent en Flandre parlent néerlandais ? Et parmi les 13% restants, la plupart habitent la banlieue de Bruxelles (que j'ai toujours considéré comme bilingue, ayant habité à Wemmel dans les années 60 et 70, on y parlait sans problème les deux langues). Cet argument ne repose que sur des vagues impressions, mais ce qui est inquiétant, c'est qu'il est systématiquement utilisé par des éminences politiques en Flandre, de Mme Van Rompuy à Bart De Wever en passant par Michel Doomst.

"C'est toujours l'attitude des Flamands qui récemment s'installaient au de la frontière linguistique: parler le français en public et flamand dans la famille."
Ceci est faux aussi. Penser que les Flamands auraient cette supériorité sur les autres est assez étonnant : il n'y a pas de "peuple" "parfait" ou "meilleur". Il y a des Flamands qui font l'effort et d'autres qui ne le font pas, comme dans toute population.

"Bien le contraire est l'attitude de riches Bruxellois qui viennent habiter en communes néerlandophones."
Tout d'abord, ils sont rarement "riches". Je vous propose le cas de deux couples de retraités qui avaient envie d'habiter à la campagne, et sont allés s'installer à Zellik (Asse). Là, dans tous les commerces, on parle indifféremment français ou néerlandais. Le premier couple est mixte : elle est bilingue français-flamand, lui est quadrilingue luxembourgeois, français, allemand anglais. Ils ont une retraite de base. Il leur est impossible d'habiter dans Bruxelles (trop cher). Elle s'occupe de l'administration. Comme tous les commerces sont bilingues (et souvent même tenus par des Francophones, qui payent donc leurs impôts en Flandre), il ne voit pas pourquoi il devrait apprendre une langue de plus. La pension offre quand même d'autres perspectives. Leurs amis sont tous deux unilingues francophones, mais ils aiment bien la commune, et ne voulaient pas trop s'éloigner de Bruxelles, où ils ont des enfants. Ils se font aider pour les papiers, mais à nouveau, comme tout le monde parle français dans le quartier et les magasins, ils ne vont pas non plus passer leur retraite à la Vlaamse Huis. Les riches dont vous parlez se sont plutôt installés à Rhode St-Genèse, où ils ont amené une économie qui n'existait pas. Dès les années 20, la commune (alors flamande) envoyait des prospectus aux familles fortunées francophones de Bruxelles pour les inciter à venir habiter à Rode, qui était alors une commune plutôt misérable, mais très attrayante pour son décor de campagne, à proximité de Bruxelles. Ces gens n'ont rien fait de "mal" ou de "méchant", ils ont acheté des terrains, construit des maisons. Ce ne sont pas des envahisseurs, mais justement ceux-là qui ont enrichi le Brabant flamand.

"Dès leur arrivé il exige (et obtiennent presque toujours) des lois spéciaux pour qu'il puisse continuer à parler leur langue partout."
Faux. Jusqu'en 1960, toute commune qui avait plus de 30% de gens d'une autre langue nationale offrait légalement des facilités. Depuis 1960, ces facilités sont réduites à 6 communes autour de Bruxelles, mais il faut savoir qu'à cette époque, dans TOUTES ces communes, il y avait déjà une majorité de Francophones. Or, ces facilités sont aujourd'hui menacées à la demande d'une majorité de partis flamands.

"Dès qu'il y deviennent une majorité leur lois d'exception doivent devenir loi général."
Ça n'est arrivé nulle part. Au contraire : A Wemmel, par exemple, pour une population à 60% francophone, il est de fait interdit d'ouvrir un centre culturel francophone. Le seul centre culturel de la commune est réservé aux Flamands. C'est un recul clair de la démocratie.

"Alors est-ce que cela n'est pas impoli ?"
Je vous ferais quand même remarquer que l'impolitesse n'est pas illégale. Il est donc inadmissible que les politiciens (flamands ou autres) l'utilisent comme argument de vente de leurs politiques.

"Si les francophones aurait eu la même attitude en Flandre comme les Flamands en Wallonie on n'aurait pas eu BHL"
Je suppose que vous vouliez dire "BHV". Le fait est que l'immigration francophone au plus profond de la Flandre n'a pas non plus fait l'objet d'aménagements politiques. Dans HV, les Francophones étaient déjà environ 10% il y a deux siècles. Ils y sont aujourd'hui 15%. Il n'y a AUCUNE région de Wallonie avec une telle représentation flamande. Dans des communes où il y a moins de 10% de Flamands, en Wallonie, ceux-ci bénéficient d'un certain nombre de facilités. Ce n'est pas le cas en Flandre, nulle part en Flandre.

Je vous rejoins sur un seul point : partout où il n'y a pas de présence historique de Francophones, les facilités ne peuvent être automatiques.

Je constate quand même que vous avec pas mal de préjugés qui me paraissent entretenus sciemment par la Flandre politique et médiatique, et qu'une visite dans plusieurs de ces communes effaceraient rapidement. Vous trouverez difficilement des "riches" francophones à Wemmel. Ceux de Crainhem ou de Wezembeek sont souvent germanophones ou anglophones. Quant à Hal, un restaurant porte un nom français. Il a été fondé en… 1897 !

Et en plus il y aurait eu beaucoup plus de bilinguistes dans le pays.
Saviez-vous que tous les Bruxellois suivent au moins 9 ans de néerlandais, et que les Wallons ont le néerlandais en deuxième, et au pire en troisième langue ? Les bilingues sont pourtant rares partout. Même en Suisse. J'ai travaillé à Anvers où j'ai pu constater que même parmi les universitaires, moins d'une personne sur 4 parle bien français. Le bilinguisme est impossible à obtenir auprès de 10 millions d'habitants. Et les Bruxellois qui vont habiter en périphérie ne font rien de pire que les Anversois ou les Gantois qui font de même. Seulement, et qu'y peuvent-ils ? A Bruxelles, on leur demande pour avoir droit à la campagne ou à un logement abordable, d'apprendre une langue, ce à quoi les Anversois et les Gantois ne sont pas confrontés, ni les Flamands qui vont habiter en Wallonie.

Mais cette évidence n'est jamais mentionné même pas par les nationalistes flamands.
Là-dessus, je suis d'accord avec vous, il faut des cours en immersion pour tous.

Vriendelijke groet."
Vriendelijke groeten ook. Ik hoop dat u na mijn antwoorden een andere kijk op onze gemeenschappelijk probleem zal verhelpen :-)) Ik geloof ook dat meer klassen uit Vlaanderen, Brussel en Wallonië zich regelmatig zouden moeten uitnodigen. Ik ken tenminste een vijftal scholen in Brussel die hun leerlingen graag meer naar Vlaamse scholen zouden willen sturen, maar wanneer zij dat voorstellen aan de Vlaamse Gemeenschap is het in het algemeen "neen". Toch mocht er in mijn dochters school een "piloot-project" opgericht worden, waar een klas van de nabij liggende Vlaamse school zich met een klas van de Franstalige school mocht mengen, gedurende één week. De Vlamingen spraken Frans en de Franstaligen Nederlands. Na een week zei de leeraar frans van de Vlaamse school (een Vlaming) dat hij een pak vooroordelen kwijt was, zoals het verwijt dat de Franstaligen geen Nederlands willen leren : zij leren wel, maar hebben bijna nooit de kans om de taal te gebruiken (in Brussel tenminste), waardoor hun kennis theoretisch blijft. Des te meer hebben Franstaligen een probleem om een taal te spreken die zij niet goed kennen. Vaak spreken zij dan niet Nederlands omdat zij niet durven.

Ik heb een vrouw ontmoet van Italiaanse afkomst. Haar ouders waren in St-Pieters-Leeuw gaan wonen, maar hebben nooit geen Nederlands geleerd : zij werkten in Franstalige bedrijven in het Brusselse, en hadden al Frans moeten leren. Nu is de vrouw eerst in Dilbeek gaan wonen, en vrij vlug daar weggegaan, omdat zij zich daar dubbel ongewenst voelde (1. Franstalig ; 2. Italiaans) Nu woont zij dieper in Vlaanderen, en is de burgemeester haar persoonlijk komen bezoeken om haar Nederlandse cursussen voor te stellen ("u hoeft niet, hoor, maar kijk, het is gratis"). Op die aardige, niet-rabiate manier zal men meer Franstaligen en anderstaligen naar die scholen kunnen aantrekken, niet door hen als "rijke" rabiate onbeleefde "migranten" te beschouwen.

Beste groeten !

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 18 décembre 2010

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« Ceci est faux. Je vous invite à étudier la liste des noms d'origine flamande en Wallonie. On n'arrive pas à 1/4, mais plutôt à 1/10. »

@ Marcel : la proportion que vous citez est vraie, mais si vous incluez les Wallons dont la mère ou la grand-mère est Flamande, ce pourcentage est susceptible de doubler ;-)

Écrit par : Franck Pastor | samedi, 18 décembre 2010

@Franck : je ne suis pas bon en mathématiques. Mais comment dire… tous ceux dont la grand-mère est wallonne et qui portent un nom flamand, ils sont d'origine flamande ou pas ?

Pour revenir un peu sur terre, imaginez que l'Italie prétendrait qu'il y a 500.000 Italiens en Wallonie à qui on n'offre aucune facilité italienne, et que leur présence est historique. Que répondriez-vous ? Je suis désolé, mais les "Flamands" en question n'ont existé qu'à cette époque d'immigration. Après, ils se sont mariés avec des "goyim" (des Francophones, quoi), et ont cessé d'être des "Flamands". Ils ont généralement changé de langue, tout comme la famille de Geert Bourgeois ou Yves Leterme ont changé de langue, cessant de fait d'être des Wallons. Prétendre qu'il y aurait 500.000 Flamands en Wallonie, parce qu'ils descendraient de "Flamands" venus travailler là, c'est du génétisme. Etre flamand, c'est une question de culture ou de lieu de naissance. Le fait que pour l'ensemble des médias flamands, on "reste" flamand même sil l'on change de culture et qu'on est pour la troisième génération consécutive né en Wallonie, donne à penser qu'il y a au mot "flamand" une connotation génétique.

Reynders peut, s'il le veut, dire "je suis flamand" s'il trouve là une réponse à certains échos familiaux. Tout comme je peux prétendre avoir gardé quelque chose d'italien ou d'allemand ou de flamand ou de hollandais, c'est une question d'histoire personnelle. Mais si l'on doit "rester" ce que nos ancêtres ont été pendant x générations, alors, il y a quatre "Nations" qui peuvent à juste titre me compter dans leur "race". Sans compter les sous-nations. Italien, padanien, rhénan, allemand, platdeutsch, français, waeslandais, zéélandais, brabançon flamand, bruxellois bilingue, laekenois, marollien, jettois, Monschauois, cantondelestien, enzovoort. Et si l'on va plus loin, on pourra me revendiquer celte, franc, wisigoth, et qui sait s'il n'y a pas un Basque qui traîne dans mes gênes ?

Cette prétention qu'il y aurait 500.000 Flamands en Wallonie est donc parfaitement absurde. On est exclusivement ce que l'on revendique être. Leterme est flamand et Onkelinx est wallonne. Reprocher à cette dernière son mauvais néerlandais, qui serait aggravé par le fait qu'elle aurait un grand-père flamand, c'est absurde. Non, en fait, c'est plus que ça : c'est juste dégueulasse.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 19 décembre 2010

tout n'est pas perdu avec la classe politique flamande! http://www.annbrusseel.be/bericht/ils-agissent-dans-la-peur

Écrit par : Thomark | samedi, 18 décembre 2010

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@ traveller

Daan Stuyven est un Anversois néerlandophone.

Pour le reste, je pense que je peux vous trouver encore beaucoup de Flamands qui ne pensent pas comme vous et vous me répéterez qu'ils n'ont rien compris.

Je ne vais donc pas (quoique...) vous citer Stijn Meuris, Herman Brusselmans, Dimitri Verhulst, Luckas Vander Taelen, les frères Wauters, Geert Van Istendael, Rudy Aernoudt, Arno Hintjens, Marc Reynebeau, Raymond Van Het Groenewoud, entre mille autres BV's, et je ne vous parle même pas des Onbekende Vlamingen mais personnellement connus par moi (amis, famille, collègues, voisins, commerçants, noem maar op) car vous semblez penser que je connais trois Flamands aperçus le temps d'un zapping télé.

Alors ça bat un peu en brèche votre idée selon laquelle la Flandre parle exclusivement par votre voix, celle de bema ou theo simon ici, de Bart De Wever, de Filip Dewinter ou de Bozo Van Rompuy (le petit frère qui est tombé du berceau) ailleurs, c'est tout ce que je dis.

Seulement, et je vous renvoie à l'étonnante et assez juste analyse de Peter Van De Ven sur le lien ci-dessus, les extrémistes comme vous ont fait entrer dans le crâne de tous les Flamands que s'ils n'étaient pas nationalistes flamingants, ils étaient de "mauvais Flamands".

Même certaines personnes de gauche, de qui on attendait peu cela, s'y mettent également. On mange désormais de la Vlaamse Zaak par paquets de douze.

Enfin (ou afijn), surtout les politiciens évidemment, par intérêt clientéliste puisque la technique démagogique du "combat linguistique" et du "bouc émissaire" semble porter ses fruits électoraux auprès du petit peuple influençable.

Et d'autre part, certaines lois interdisent de traiter les Marocains ou les Turcs (entre autres) résidant en Belgique de "rats", de "fainéants" et de "junkies", ce qui réduit la marge de manoeuvre. D'où d'ailleurs, la chute du Vlaams Belang et la montée de la NVA puisqu'en Belgique, il est légalement interdit de cracher sur un étranger ou un "allochtoon" mais sur un Wallon ou un francophone au sens large, au nom de son appartenance fortuite à un groupe linguistique, il n'y a pas de problème.

Après tout, c'est bien fait, le francophone n'a qu'à pas être aussi arrogant ! Newo ?!

Cette technique du "mauvais Flamand" 'est un terrorisme intellectuel intéressant à observer.

Car il s'agit là d'une mise en place d'une pensée unique un peu assimilable à ce que fait le PS en Belgique francophone sur d'autres sujets. Nos démagogues totalitaristes se retrouvant aujourd'hui les deux partis principaux à négocier l'avenir de ce panier de crabes où le peuple est floué et ballotté d'un crétinisme vers un autre.

Cela dit, j'attends avec tout autant d'intérêt le jour où la Flandre sera indépendante, membre de l'UE, et que cet excellent Geert Bourgeois enverra ses petits camions propagandistes remplis de "nepgeld" vers la Grèce, le Portugal, l'Espagne, etc...

Là je crains que l'Europe entière ne découvre ce que recouvre désormais la Vlaamse Zaak dévoyée et ce que sont les nationalistes flamingants, pour peu qu'elle aie encore des doutes.


PS : comme je sais que vous êtes un grand fan de rock depuis Jerry Lee Lewis, je vous mets ici la vidéo d'un groupe hollandais que j'aime bien : http://www.youtube.com/watch?v=oSBNURD7uKQ

:)

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 18 décembre 2010

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Je suis parfaitement d'accord avec vous que tous les flamands ne sont pas à mettre dans le même sac, mais il suffit d'un seul pour entraîner les autres.
Lorsque je travaillais à Bruxelles, j'avais des collègues francophones et des collègues flamands, tout ce passait très bien entre nous sauf quand le chef, flamingant jusqu'au bout des ongles intervenait. Nous nous sommes retrouvés ensemble à la suite d'une restructuration énorme et en profondeur. Je ne parle pas ici d'ouvrier ou d'employer de bureau mais bien de cadres moyen. Les francophones s'en sortaient tous en néerlandais au moins au niveau de la compréhension à la lecture, un peu plus difficilement au niveau de la compréhension à l'audition mais nous avions tous besoins de cours de l'autre langue afin d'être capables de rédiger surtout dans un domaine aussi nouveau que celui qui nous occupait.
Aucun problème, les flamands ont pu aller suivre leur cours de français mais pour les francophones, ce fut une suite de tracasseries, car il n'y avait soi disant pas de place, on ne pouvait pas s'absenter du service etc... Bref, sur les 20 heures de cours prévues, j'ai pu en suivre..........2. Mon collègue néerlandophone (très gentil par ailleurs) a pu en suivre la totalité.
Je me souviens encore que ce chef m'ait reproché de répondre en français à mon collègue d'Anvers quand nous discutions au téléphone. Ben oui, je répondais en français, Jan lui me parlait en néerlandais. C'était un accord entre nous, il ne parlait pas suffisamment le français que pour entretenir une conversation et moi idem avec le néerlandais (dans le domaine spécifique de notre boulot s'entend)

Ce n'est pas bien, mais je me suis vengée et j'ai tourné ce chef flamingant en ridicule devant tout le service et avec d'autant plus de plaisir qu'il voulait me ridiculiser.

J'ai du rédiger des devis assez complexes pour des sociétés basées aux Pays-Bas, et il ne s'agissait pas de vente de petits pois, ce sont des projets à long terme qui se chiffraient à des montants non négligeables. Comme toujours en pareil cas, j'avais à faire avec le responsable du service concerné et après évaluation grossière, avec un responsable financier voire quelqu'un du conseil d'administration.
Evidemment et même s'ils s'agissaient de hollandais, les discussions se déroulaient en français ou en anglais. J'ai évidemment posé la question de savoir en quelle langue ces gens souhaitaient recevoir le devis. Pour eux c'était français, anglais ou néerlandais. Ils préféraient l'avoir en français et/ou éventuellement en anglais.
Il m'a bien fallu rendre compte à ce petit chef flamingant ce l'état des choses. Il a refusé le français et a exigé le néerlandais et l'anglais.
Je les ai rédigé tous les deux (ça faisait quand même 10 pages par devis) mais méfiante pour celui en néerlandais, je l'ai fait corriger par un collègue néerlandophone. Devis que je devais soumettre pour approbation à ce petit chef.
Evidemment, ça n'a pas manqué, le petit chef flamingant, est arrivé comme une furie dans notre bureau, me disant que j'étais nulle en néerlandais et que c'était remplis de faute. Fous rire général parmi mes collègues, tout le monde savait que j'avais fait corriger et par qui. Vous imaginez sa tête !!! Il a vite été muté ailleurs où il a aussi eu des problèmes.

Pour plus de crédibilité,les entreprises n'étaient pas des TPI, l'une d'elle la maison mère de douweegberts qui a l'époque se trouvait aux Pays-Bas, l'autre était un consortium hollandais qui gérait des golfs mais j'ai oublié le nom.

En résumé, il suffit d'une personne sur 10 qui fait de la propagande de haine anti wallon pour parfois contaminer les autres. J'ai eu de la chance avec mes collègues mais ce n'est pas toujours le cas.
Remember 1933 en allemagne.

Écrit par : pmf | samedi, 18 décembre 2010

@ Endadine

Ces Flamands qui ne pensent pas comme moi commencent déjà avec BDW. J'ai dit dès le début qu'il va se faire baiser et c'est en train de se préparer en pleine effervescence belge.
Je suis pour le moment membre d'une très petite minorité qui veut l'indépendance maintenant ce soir, purement pour des raisons politico-économiques, les problèmes sont insolutionnables avec les structures belges. Point c'est tout.
Et ceci avec des regrets vis-à-vis des Wallons que j'aime bien. mais qui ne voient pas le marécage dans lequel ils se sont foutu par l'élection du PS éternel et bloqué.
Bruxelles me laisse absolument indifférent, ce n'est pas ma ville, ni ma capitale, ni même un endroit où je veux passer du temps. C'était différent dans le passé mais ce n'est plus la même ville.
Je veux sauver la Flandre mais je crains que ce sera trop tard et que la Flandre va trinquer avec la Belgique. L'Europe est un mirage de luxe pour politiciens au retour aux frais des contribuables ignorants.
L'Europe va tomber en miettes par manque de sous et les états n'auront qu'à pleurer.

Écrit par : traveller | samedi, 18 décembre 2010

@PMF : ce genre de propagation n'est pas l'apanage des Flamands. Il suffit aussi d'un Francophone très antiflamand pour "contaminer" toute une entreprise. C'est pareil partout. Ce qui fait réellement la différence en Flandre, c'est que la francophobie y est clairement "promotionnée" par des médias et des politiciens de première importance, de Leterme à madame Van Rompuy.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 19 décembre 2010

De larges pans de l'histoire vous échappent monsieur Sel. Vous réfuterez sans doute et avec tort qu'une large part des socialistes avant guerre vont rejoindre à toutes pompes les fascistes collaborationnistes devenant de fervents partisans de l'Allemagne nationale-sicoalistes. PSdF et consorts (en france). Et vous réfuterez également, tjs à grand tort, que c'est évidemment grâce aux proximités de vues sociales entre ces deux courants (que la bien pensante propagande gauchiste se doit de préssenter comme antagoniste au risque de voir son credo anti-fasciste qq peu mis à mal) qui leur font faire ce choix.

C'est aussi cela l'internet, un tas de gusses qui, parce que les statistiques des blogs sont totalement fantaisistes (pour des raisons de réclame) se croient renforcés en droit de déblatérer leurs ignorances comme de foutus éclairages. Saviez-vous par exemple que 15000 hits valent pour qq 300 personnes dont avant tout 10 hystériques qui haussent les stats par leurs incessants pissous ? Tout le monde un peu à la page sait cela. C'est une cage à singes.

Écrit par : Colvert | samedi, 18 décembre 2010

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@Colvert : il y a aussi beaucoup d'ex-communistes qui ont voté Le Pen. Je ne vois pas en quoi cela rendrait Le Pen communiste. Les vues sociales entre socialistes des années 30 (en fait plus proche du communisme actuel que du socialisme démocrate d'aujourd'hui) et le fascisme, en Italie par exemple, étaient si proches que les syndicalistes socialistes étaient la cible favorite des squadristes qui leur brûlaient les pieds ou leur faisait avaler des produits laxatifs, les laissant chier tout leur intérieur devant leurs femmes et enfants, à titre d'humiliation. Quand ils ne les assassinaient pas carrément à coup de gourdin. Ah ! quelle proximité !

Par ailleurs, sur les statistiques, je donne uniquement les visiteurs uniques, jamais les hits. J'étais dans les 2000 premiers clients Compuserve dans ce pays, et je chattais déjà quand la plupart des webdesigners actuels étaient encore en primaire. J'ai appris le HTML en 1993, et j'ai été parmi les premiers à créer commercialement des sites internet en Belgique, dès 1994. Merci de ne pas me faire passer pour un crétin décérébré.

Je sais pertinemment que le calcul sur les visiteurs uniques est tronqué du fait que les adresses dynamiques ne sont pas prises en compte pour les différencier (ce qui est très partiellement compensé par le fait que plusieurs personnes peuvent aussi se connecter à partir du même ordinateur, ainsi je partage mon IP avec 3 personnes régulièrement), mais c'est la méthode la plus fiable pour comparer des "tirages".

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 19 décembre 2010

Ben...vu le niveau (de "pissou" et de "cage à singe") auquel vous tombez dans le second paragraphe, ça ne donne pas vraiment envie de donner du crédit à ce que vous écrivez dans le premier qui est surtout un joli procès d'intention ("vous réfuterez sans doute...").
Pissou à côté ?
;-)

Écrit par : 2B | dimanche, 19 décembre 2010

...c'était destiné @ Colvert

Écrit par : 2B | dimanche, 19 décembre 2010

Een weekblad publiceerde in de 2de week van juli 2007 een artikel met de controversiële titel: “Walen minder werkbereid dan gedacht”. Men heeft de neiging daarbij sarcastisch te worden. Hoezo? Nóg minder werkbereid dan wij al dachten? Dat kan toch niet? Jawel hoor. De cijfers zijn ontluisterend.

We geven slechts enkele krasse voorbeelden. In Wallonië werden 1246 metselaars gecontacteerd voor een gesprek over een nieuwe baan. Ze waren allemaal als werkloze geregistreerd. Slechts 493 van die werklozen namen de moeite op dat gesprek in te gaan. Niets eens de helft dus. Als puntje bij paaltje kwam, bleken er slechts 41 aan het werk te kunnen gaan. De rest had zogezegd niet de juiste kwalificaties. Van computerprogrammeurs zouden we dat misschien nog geloven. Als een informaticus enkele jaren werkloos is geweest, en als hij zich in die periode nooit heeft bijgeschoold, dan is een flink deel van zijn kennis inderdaad verouderd. Maar dat geldt zeker niet voor metselaars. De techniek van het metselen heeft de voorbije jaren geen revolutionaire doorbraken gekend. Kunnen metselen is zoiets als kunnen fietsen of kunnen zwemmen: je verleert het niet zo vlug. We kunnen alleen maar veronderstellen dat hier andere factoren meespelen dan een gebrek aan kwalificaties. Was het pure werkonwilligheid? Vonden die werklozen het verschil tussen het loon en de uitkering de moeite niet waard? Hadden ze misschien een baantjes in het zwarte circuit?

De metselaars staan niet alleen. Bij de werkloze boekhouders in Wallonië was het al even erg.. Men vroeg 874 boekhouders deel te nemen aan een screening. Slechts 463 wilden daaraan meewerken. Maar tenslotte konden er slechts 34 onmiddellijk aan de slag. De rest was – alweer – ‘onvoldoende gekwalificeerd’. In totaal werden werklozen uit vijf “knelpuntberoepen” gescreend: slagers, frezers, autotechnici, boekhouders en metselaars. . Het was overal hetzelfde liedje. Niet eens de helft van die werklozen wilde meewerken aan de screening. Daarvan bleek slechts 12% voldoende kwalificaties te hebben. Het is natuurlijk denkbaar dat die Walen massaal aan geheugenverlies lijden en alles vergeten zijn wat ze ooit hebben geleerd. Maar dat is uiterst onwaarschijnlijk. In werkelijkheid wijst dit op ernstige wantoestanden bij het toekennen van werkloosheidsuitkeringen. Trends wijst er bovendien op dat het Waalse onderwijs – nochtans het duurste ter wereld – zeer slecht presteert. Pas afgestudeerde jongeren missen de kennis en de vaardigheden om aansluiting te vinden met het bedrijfsleven.

We hebben alle begrip voor mensen die écht geen nieuwe baan meer kunnen vinden. Je zult maar een vijftigjarige zijn die heel zijn leven in de textielsector heeft gewerkt, en die nu zijn bedrijf naar China ziet vertrekken. Zo’n werkloze mag men geen verwijten maken. Hij is het slachtoffer van de globalisering en de delocalisatie van de textielsector. Men mag hem het brood niet uit de mond halen. Daar zijn nu eenmaal geen jobs meer. Maar dat geldt niet voor de knelpuntberoepen die in Trends werden vernoemd. De werkgevers zijn wanhopig op zoek naar metselaars, frezers, slagers, boekhouders en automonteurs. Als duizenden werklozen uit die beroepscategorieën liever van een uitkering blijven leven, als zij niet eens willen meewerken aan een screening, als ze niet eens een beetje willen bijscholen, dan wijst dat op ernstige wantoestanden en misbruiken.

Trends schrijft letterlijk “Weinig Waalse werklozen zijn bereid om een jobaanbod aan te nemen”. In gewoon Vlaams betekent dat natuurlijk: vele Waalse werklozen zijn geen pechvogels, maar gewoon profiteurs. Wij hopen dat die werkonwilligen onmiddellijk geschrapt worden. Werkloosheidsuitkeringen moeten een vangnet zijn. Geen hangmat voor profiteurs en zwartwerkers. Maar we maken ons geen illusies: het profitariaat is een deel geworden van de Waalse politieke cultuur. Velen hebben zich al jaren knus in de werkloosheid genesteld. Ze zijn dikwijls al generaties lang werkloos, van vader op zoon. Voor hen hoeft er niets te veranderen. En waarom zouden de Waalse politici zoveel werkloze kiezers tegen zich in het harnas jagen? Het zijn toch de Vlamingen die dat allemaal betalen?

Bron bekend en te bevragen

Écrit par : Belginu | samedi, 18 décembre 2010

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Joliment raciste comme article. "Les Wallons sont encore moins désireux de travailler qu'on ne le pense généralement". Basé sur un cas, sans le moindre contexte. Déjà, si plus de 1000 maçons ont été contactés, c'est qu'on a dû ratisser très large. Mettons, pour un job à Charleroi, on contacte des maçons à Liège. Les frais de déplacement dans ce cas sont plus élevés que la différence entre travail et chômage. On ne donne pas les conditions de travail, ni le salaire, on dit juste : sur 1000 maçons chômeurs pour une annonce donnée, 41 étaient interessés par le job. Où, quand, qui, quoi ? Je suis sûr qu'on peut trouver des exemples similaires en Flandre, où des dixaines de milliers de jobs à basse qualification ne trouvent pas preneur. Il y a pourtant des dizaines de milliers de chômeurs en Flandre aussi.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 19 décembre 2010

Tiens moi j'ai un cas précis. Un manager des magasins Kreffel se plaint de ne pas trouver de vendeurs pour les magasins de son secteur (il couvre le brabant wallon, une partie du Hainaut, et une partie du Namurois). Il y a 2 places vacantes l'une à Braine l'Alleud et l'autre à Philippeville. Il reçoit des candidatures dont une de Couvin et l'autre de Bruxelles. Et bien il décide d'envoyer celui de Bruxelles à Philippeville et celui de Couvin à Braine.... il s'est étonné que les deux personnes ont refusé !!!!! sachant que ces personnes devaient prendre leur véhicule pour aller travailler car impossible de rejoindre le lieu de travail en transport en commun au départ de leur domicile, sans indemnité et en plus avec un travail à temps partiel qui ne permet pas d'avoir un supplément au chômage. Bref, vous toucherez moins de 900 euros net par moi mais vous devez avoir un véhicule en ordre de marche, vous travaillerez les week-end et en soirée, tant pis pour les frais de garderie de vos enfants.
Faut pas rêver.
Il ne s'agit pas d'une blague, je veux bien donner le nom du manager en question à Marcel s'il le souhaite. Des trucs dans le genre, il y en a à la pelle.

Écrit par : pmf | lundi, 20 décembre 2010

@ Belginu

"Krasse voorbeelden", duidelijk ! Ja, geef maar je bron dan eens, beste propagandist !

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 18 décembre 2010

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@ Endadine
Het is kij ni kunt lees zeker. Het staat er wel een paar keer in vermeld, whahaha.

Écrit par : Belginu | samedi, 18 décembre 2010

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@ belginu

D'où viennent ces chiffres je vous demande, ce n'est spécifié nulle part dans cet article, beste whahaha !

"Sinds eind 2006 worden zij gescreend..." Door wie ? Trends zelf ? De Forem ? Dat is mijn vraag.

Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 19 décembre 2010

@ belginu

Et si c'est le Forem qui dénonce ça, ce ne sont pas AUSSI des Wallons ???

Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 19 décembre 2010

over werkloosheid, kijk naar de cijfers van onem/rva dans les statistiques / résumé
http://www.onem.be/Frames/frameset.aspx?Path=D_stat/&Items=1&Language=FR
la différence nord/sud n'est pas si marquée que vous voudriez le faire croire, c'est la flandre qui compte plus de chômeurs que wallo/brux/ger réunis (oui bien sur ils sont plus nombreux il parait mais quand même!). Et ceci est l'office national de l'emploi, pas un journal!

Écrit par : Thomark | dimanche, 19 décembre 2010

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@ Dhr BelgiNu « Een weekblad publiceerde in de 2de week van juli 2007» .

Nous sommes en 2010. Bravo pour la rapidité de réaction. Je suppose que c'est cela , la Proactivité « op zijn vloems » -:)
Mais il n'est jamais trop tard pour réagir ...Vous avez bien raison de ne pas craindre le ridicule. Surtout que les faits sont bien établis : Les wallons sont bien TOUS des profiteurs .En Wallonie, nous sommes TOUS chômeurs de père en fils, depuis DES générations (comme vous dites). Nous survivons uniquement grâce à la manne des transferts flamands (une voiture par ménage et par an : tof !!). Vous avez mille fois raison. Cela doit cesser.
Je suppose que vous avez déjà averti Den Dikke Bart (ou Krisske) de cette intolérable situation ?
Bon vent BelgiNu, et n'hésitez pas à nous faire rire de temps en temps, cela fait du bien un peu de fraicheur et de sympathie...

Écrit par : Dr_Schprountz | dimanche, 19 décembre 2010

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@ Endadine
Zie u spartelen, jongens, wat een schouwspel, ik rol over de grond van het lachen.
Ik stel voor dat je Trends even contacteert, zij zullen u ongetwijfeld hun bronnen onthullen.

Écrit par : Belginu | dimanche, 19 décembre 2010

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Gij weet dus absoluut niks over die bronnen, hé, beste whahaha. Maar als het om haatzaaien gaat (zelf met een artikel dat van 2007 dateert) is het al goed, niet waar ? Kan het nog stommer ?

Je vais me faire reprendre par Marcel et tant pis, mais vous êtes ce qu'on appelle un sale con, tout simplement. Il ne passerait évidemment pas par votre cervelle de moineau que si l'étude est faite par le Forem, il s'agit d'une instance wallonne qui dénonce cette situation. Et que d'autre part, nombre de Wallons qui travaillent et paient déjà beaucoup trop de contributions ne sont pas d'accord non plus avec les profiteurs.

Mais c'est bon, je vous laisse à votre médiocrité ricanante se croyant fine, je me demande même pourquoi j'ai pris la peine de me fendre de ce commentaire.

Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 19 décembre 2010

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@ Marcel

"Ce qui fait réellement la différence en Flandre, c'est que la francophobie y est clairement "promotionnée" par des médias et des politiciens de première importance, de Leterme à madame Van Rompuy."

1. Quelle madame Van Rompuy ? (la soeur, une des épouses ?)
2. Elle a dit quoi ?

J'ai dû zapper cet épisode. :(

Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 19 décembre 2010

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Je parle de Geertrui Windels, l'épouse d'Herman. Mon article d'août 2009, ici : http://blog.marcelsel.com/archive/2009/08/07/madame-van-rompuy-et-le-respect.html

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 19 décembre 2010

@ Marcel

Ah okay, je ne connaissais pas ces déclarations de la femme d'Herman Van Rompuy. J'ai donc lu ton article à ce sujet, c'est très très bien.

Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 19 décembre 2010

@ Endadine

L'adresse e-mail du journaliste se trouve en-dessous de l'article, ce n'est donc pas très compliqué de trouver les sources.

Écrit par : traveller | dimanche, 19 décembre 2010

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@ traveller

Il s'appelle Alain Mouton, j'ai lu. Ca ne dit toujours pas d'où il tient ses chiffres. Et je ne vais pas lui envoyer un mail, c'est Belginu qui débarque avec son vieil os à ronger, pas moi.

Et encore une fois :
1. si c'est le FOREM qui a fait cette étude, n'est-ce pas la preuve que les instances wallonnes veulent combattre ce phénomène (en 2007) ?
2. que contenait l'ensemble de cette étude et quels en étaient les paramètres (voir la réflexion de Marcel ci-dessus) ?
3. une telle étude menée sur les chômeurs flamands n'amènerait-elle pas des résultats similaires (voir aussi Marcel ci-dessus) ?
4. quelle est la conclusion grotesque que tire Belginu de cet article ? Que les Wallons qui travaillent sont heureux d'entretenir un certain nombre de profiteurs (et tous les chômeurs ne le sont d'ailleurs pas, rappelons-le au cas où on serait mal compris) et qu'il n'y a que les Flamands qui s'inquiètent ?

Ah oui, au fait, quand il n'écrit pas ses articles très documentés et très éclairants pour Trends, que fait Alain Mouton ?

Il participe à des colloques du Vlaams Belang... Vlaams Belang-colloquium «Werkend Vlaanderen, zelfstandig Vlaanderen» (Une Flandre active, une Flandre indépendante).

http://www.chengetheworld.org/fr/index.php?op=action&noAction=3&typeInfo=article&pid=1089

of http://www.chengetheworld.org/nl/index.php?op=pageFeedback&typeDocument=page&pid=1102

Le Vlaams Belang ADORE Alain Mouton :
http://www.vlaamsbelang.org/0/6938/

D'ailleurs, qu'est-ce qu'on lit sur Blokwatch ?
"Alain Mouton en Wouter Van den Meersch, twee medewerkers van het extreemrechtse Vlaams-nationalistische weekblad 't Pallieterke, ondertekenden een manifest voor... meer België. Beiden zijn lid of sympathisant van het Studiecentrum Joris Van Severen, stichter van het fascistische en antisemitische Verdinaso, die een groot-België voorstand. De Morgen"

Tu m'étonnes, John !

:)))

Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 19 décembre 2010

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De bronnen van Belginu en zijn vriend Alain Mouton :

http://users.telenet.be/dhj/jvs/wie.html

http://users.telenet.be/dhj/jvs/frames.html

Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 19 décembre 2010

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Alain Mouton… Mais pourquoi faut-il que tant de Flamingants aient des origines francophones ? :-))

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 19 décembre 2010

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@ Endadine

Comac est pour le pacifisme des ultra-socialistes Européens dont parle Marcel...., mais sous le drapeau du pacifiste Che...
En ce qui concerne l'article d'Alain Mouton, combien de questionnaires supplémentaires voulez vous pour les articles de Delvaux???
Si vous ne croyez pas Mouton il faut discuter avec lui au lieu de faire des suppositions et accusations d'intention.

Écrit par : traveller | dimanche, 19 décembre 2010

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http://www.youtube.com/watch?v=M-nyLvIuHDU

Écrit par : leluron | dimanche, 19 décembre 2010

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@ leluron

Pas le moral ?

Ca va aller ! ;)))

Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 19 décembre 2010

@ Endadine
Ik verlaag mij gewoon tot het niveau van deze website, zijn oprichter en uzelf.
Je kan hier eender wat zeggen zonder het te bewijzen of funderen. Marcel himself is de werkelijk master in de beheersing van zinloze, ongefundeerde en beledigende kritiek die de andere franskiljonne internauten aanzet tot dezelfde of nog ergere ronduit racistische en fascistische beschuldingen naar de Vlaamse internauten. Ik geloof dat dat een misdrijf is.

Écrit par : Belginu | dimanche, 19 décembre 2010

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Je ne résiste pas à la tentation de traduire le commentaire de Belginu.

"Endadine, je m'abaisse simplement au niveau de ce site web, de son créateur et de vous-même. On peut ici dire n'importe quoi sans le prouver ou sans fondement. Marcel lui-même est le maître réel de la maîtrise de la critique infondée, inutile et humiliante qui amène les autres internautes fransquillons à émettre les mêmes accusations, voire de plus graves, qui sont tout simplement racistes et fascistes envers les internautes flamands. Je pense que c'est un délit."

Eh bien, mijn beste Belginu, si vous pensez que c'est un délit, je vous invite à porter plainte.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 19 décembre 2010

@ Belginu

Descendez à tous les niveaux que vous croyez imaginer, c'est vous que ça regarde, moi je m'en fiche.

Seulement vos "bronnen waren niet echt vermeld", et ne le sont d'ailleurs toujours pas, beste whahaha.

Je tenais donc à faire remarquer une fois de plus que lorsqu'on a affaire à un discours nationaliste flamingant totalement raciste, en trois clics de souris (et franchement j'ai fait ça en deux minutes) on arrive à établir une connection entre le discours en question et la collaboration et le nazisme.

Ne me dites pas le contraire, une démonstration supplémentaire en est faite ci-dessus.

Alors, il ne faut pas ensuite faire sa rosière et se cacher derrière un confetti en disant que les méchants francophones font des amalgames quant au nationalisme flamingant et que tout cela est zinloos, ongefundeerd en beledigend.

Cette connexion est souvent démontrée ici, ça doit vous gêner, c'est normal, il est des vérités qui font mal.


@ traveller

Si je critique ce Mouton, j'ai droit à Béatrice Delvaux ! Où est le raisonnement ou la logique dans votre remarque ? C'est un journaliste flamand contre une journaliste francophone en klaar is kees ? Je me contrefiche de Béatrice Delvaux, que je n'apprécie pas, et je le dirai ici si quelqu'un s'en revendique. Mais en l'occurrence, ce n'est pas le sujet. Si vous critiquez Michel Daerden, vous ne croyez tout de même pas que je vais le défendre en vous jetant Jean-Pierre Van Rossem à la tête ! D'ailleurs Daerden je ne le défendrais pas, mais U begrijpt wat ik bedoel !

Quant à croire Mouton, je vous renvoie à mes questions antérieures sur ce qu'était cette enquête. La trajectoire du gars m'incite tout de même à douter grandement de son objectivité. Remarquez, Belginu n'y croit apparemment même pas lui-même finalement : il le dit, il est venu jeter son petit pavé pour descendre "à notre niveau"... Bon.

Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 19 décembre 2010

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@ Endadine

Je vous ai renvoyé Delvaux parce qu'ils sont aussi tendentieux l'un que l'autre. Sor chaque article de Delvaux vous pouvez poser des séries de questions.
Les parcours ne m'intéressent pas, Bruno De Winter, le fondateur de 't Pallieterke était le meilleur journaliste belge de son temps, et totalement inconnu par le public francophone, mais respecté par toute la classe politique de son temps, même par Spaak et autres corifées francophones. Malheureusement il est mort beaucoup trop tôt.
Je juge un journaliste par ces articles et il se peut très bien que cet article est entièrement correct.
Rappelez vous ce que j'ai écrit ici sur le contrat de Jan De Nul à Bruxelles. C''etait des ouvriers non-qualifiés que De Nul cherchait. Bruxelles a du battre en retraite et changer le contrat.

Écrit par : traveller | dimanche, 19 décembre 2010

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Bien sûr, la presse d'extrême droite flamande est plus crédible que la presse démocrate francophone. C'est noté.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 19 décembre 2010

@Marcel,

Je suis d'accord avec vous. Ceci étant dit, c'est de cette manière qu'on a flamandisé toute l'administration, les francophones bilingues ne l'étant jamais assez pour les flamands.

C'est inimaginable ce que peut causer la traduction en néerlandais d'une simple note de service. Ils ne sont jamais d'accord entre eux avec la traduction effectuée.

Perso, je trouve quand même curieux que mon ami hollandais estime que mon néerlandais est très correct (bon c'est un ami) mais c'est aussi le cas avec les hollandais que j'accueille chaque année lorsque j'assure la permanence dans un camping de normandie où j'ai passé de très bonne soirée et même après quelques verres de vin ;-))))

Et je ne parle le néerlandais que pendant mes vacances et......... quand je suis en France !!!!! Pas l'occasion en d'autres circonstances. Ben non je ne vais jamais à Durbuy ou à La Roche en ardennes ;-))))))))))))))) Et ici les villages de vacances hollandais sont des endroits fermés, ils ne se mêlent à la population locales que pour les courses.

Un francophone qui parlent néerlandais pour eux c'est toujours trop peu alors qu'un flamand qui parlent lamentablement le français, il est bilingue. Aujourd'hui encore en regardant le débat sur RTL, il fallait s'accrocher pour comprendre le représentant du CD&V
S'il comprend comme il parle, pas étonnant qu'il y ait des problèmes.

Écrit par : pmf | dimanche, 19 décembre 2010

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J'espère ne pas me tromper de fil de discussion mais il me semble avoir lu que les flamands quand ils sont venus ou viennent en wallonie, ils s'adaptent et apprennent la langue........

Désolée de contredire. Dans mon petit village de 400 habitants, les seuls qui on apprit correctement le français sont : les italiens, les espagnols, ma voisine congolaise mais née en italie.
Il y a des flamands venus s'installer, le seul qui a fait l'effort c'est le banquier (il avait été muté ici comme gérant de la SOciété générale à une certaine époque)
Il y a par contre une famille installée ici depuis 40 ans. Les enfants maintenant adultes parlent le français parce qu'ils ont été à l'école du village et se sont mariés avec des francophones ce qui d'ailleurs ne plait pas beaucoup à la famille restée en flandre (dixit un de ses enfants que je vois régulièrement).
Le père refuse de parler le français et ce depuis 40 ans. C'est sont épouse qui a appris de quoi se débrouiller avec l'administration.
Ce sont des fermiers et ils traitent uniquement en flamand avec le boerenbond.
Quand je vais chez eux pour acheter du fromage, des oeufs, etc........ le père disparait systématiquement et pourtant il sait que je suis bilingue (bon je ne connais pas son patois de la région gantoise tout comme il est incapable de connaitre le mien très apparenté au cht'i). Comme le plus jeune fils est le meilleur ami de mon fils il venait souvent chez moi. Mais parce que chez nous, le dimanche, on mangeait à 13 heures, le père nous a taxé de "riches francophones", voilà l'état d'esprit.

Franchement Marcel, j'ai pas de chance, chaque fois que j'ai affaire à un flamand c'est jamais ça.

Écrit par : pmf | dimanche, 19 décembre 2010

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@ pmf
Ik was nog een ding vergeten: liegen is ook toegestaan voor franskiljons. Ach ja, als Vlaming wordt je dat gewoon. Niets nieuws onder de zon.

Écrit par : Belginu | dimanche, 19 décembre 2010

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D'une part il ne s'agit ni d'un mensonge ni d'un cas isolé, d'autre part, je ne suis pas une "fransquillone". Je ne suis ni bourgeoise ni unilingue français.

Il vous faudrait revoir la définition d'un "fransquillon" : un bourgeois qui parle français afin de se positionner à une échelle sociale élevée.
On aimait pas non plus les "fransquillons" en wallonie. Vers 1910, mon arrière grand père, instituteur rural de son état avait reçu l'ordre de son ministère de tutelle d'obliger ses petits élèves wallons à parler en français à l'école, ce qui ne fut pas simple, les punitions corporelles étaient autorisées. Ayant vécu avec ma grand mère (donc sa fille), il m'était interdit de parler un seul mot de wallon à la maison.
Et pour le reste, dans une autre branche de ma famille, le frère de mon arrière grand père a été sérieusement blessé dans les tranchées de l'Yser. Il ne comprenait pas le français, juste le patois de Charleroi, il ne savait ni lire ni écrire et n'avait jamais travaillé que dans le fond de la mine.
Faudrait vraiment arrêter avec les clichés.

Il faudrait aussi arrêter avec cette obligation de bilinguisme. Je n'ai rien contre le fait d'apprendre des langues étrangères, au contraire. Ma fille est trilingue et ne trouve pas d'emploi. Mon fils n'a jamais réussi dans les langues, il y est complètement hermétique et ne parvient pas à assimiler (ma soeur a eu le même problème) par contre ces deux derniers ont un travail. Ici, il semblerait qu'avoir le permis et un véhicule soit plus important pour trouver du boulot que d'être multilingues.

Une petite anecdote, le fils de la personne flamande que je citais, avait extrêmement difficile au cours de neérlandais. Son flamand de Lokeren parlé chez lui handicapait.

Pour remettre les choses un peu dans leur contexte et dans l'actualité. Aujourd'hui, je viens d'avoir le cas de personnes qui n'ont pu se rendre à leur travail car pas de train, pas de bus, et impossible de circuler (on a pas d'autoroute ici) mais quand le service du personnel est à Bruxelles, ils ne comprennent pas qu'il y a ici 40 cm de neige, que rien n'est dégagé, qu'il y a des arbres qui tombent à cause du poids de la neige. Demain j'irai faire mes courses (j'ai besoin de pain) et bien j'irai à pied et je ferais 5 km, pas question de sortir avec la voiture.
J'estime qu'il faut de la compréhension de part et d'autre, l'ennui c'est qu'avec le discours des extrêmistes flamands, c'est pas demain la veille que ça pourra arriver.
Le dernier sondage n'augure rien de bon, le FN fait son retour en Wallonie. Merci à vous.

Écrit par : pmf | lundi, 20 décembre 2010

Avant d utiliser fransquillons allez voir la définition dans un dico merci

Écrit par : leluron | lundi, 20 décembre 2010

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@ Marcel

"Trends", la presse d'extrême droite Flamande??? Vous n'avez pas bien dormi ou quoi?
Le Vif c'est aussi d'extrême droite alors, ou c'est seulement valable pour les imprimés Flamands?
"Le Soir" comme journal démocratique, mais enragé contre les Flamands, je peux dire exactement la même chose.

Écrit par : traveller | lundi, 20 décembre 2010

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La huitième édition de l'IJzerwake (veillée de l'Yser) a réuni ce dimanche 23 août plus de 5000 fascistes et néo-nazis à Steenstrate près d'Ypres. L'IJzerwake est une branche radicale du comité du pèlerinage de l'Yser (Ijzerbedevaartcomité) qui s'est scindé en deux voici quelques années. Ce pèlerinage radical avait pour thème cette année "Bien-être et prospérité via l'indépendance". Parmi les participants, on a noté la présence de mandataires du Vlaams Belang (extrême droite), N-VA (droite séparatiste), ainsi que des groupuscules fascistes tels le KVHV, la NSV! et les néo-nazis du Voorpost qui assuraient le service d’ordre. L'IJzerwake a une nouvelle fois appelé à l'indépendance de la Flandre et à la destruction de l'Etat belge. Le président Wim De Wit a appelé à une "paix de Dieu" qui doit permettre une stratégie commune entre le CD&V, la N-VA, le Vlaams Belang et la LDD. Selon Frans Crols, ancien rédacteur en chef du magazine Trends-Tendance, la Flandre ne doit pas compter sur Bruxelles comme capitale. "Nous devons nous libérer de Bruxelles et faire sauter ainsi un lourd verrou qui pèse sur l'indépendance. La perte de Bruxelles ne signifie pas la fin ou la chute de la Flandre tout au contraire"...

Écrit par : p | lundi, 20 décembre 2010

Depuis deux ans, VIVES, un centre de recherche en économie de la KUL (Université de Leuven) envoie régulièrement à la presse flamande des notes "scientifiques", estampillées du logo de l’université... A la KUL, un professeur d'économie explique au journaliste que VIVES n'a publié aucune étude dans une revue scientifique de qualité. Il ajoute "VIVES est complètement invisible dans le monde académique". Douglas De Coninck, journaliste flamand, a décidé d'enquêter pour savoir qui se trouvait derrière VIVES (De Morgen: "Onafhankelijke economische denktank Vives van de KU Leuven: lobbymachine van N-VA en Vlaams Belang"...

L'association Pro VIVES est présidée par Remi Vermeiren, ancien patron de la banque flamande KBC et président du groupe de patrons et de leaders d'opinion flamands "In de warande" qui a rédigé fin 2005 un manifeste pour une Flandre indépendante. Herman De Bode, ancien dirigeant de Mc Kinsey, est aussi un signataire du manifeste. Un autre fondateur de VIVES est Herman Daems, président de BNP Paribas Fortis (Lien) et ex-chef de cabinet du flamingant Eric Van Rompuy (CD&V), qui milite pour la scission inconditionnelle de l'arrondissement électoral et judiciaire de BHV.

Au sein de l'association, on trouve aussi Eric Defoort, co-fondateur de la N-VA et ex-président du Mouvement Flamand (VVB), Dirk Rochtus (candidat N-VA au sénat lors des élections du 13 juin 2010), Eric Ponette (ancien président du centre de coordination des associations flamandes OVV), les professeurs Dirk Heremans, ex-conseiller de Mark Eyskens (CD&V), Koen Algoed, chef de cabinet du ministre N-VA Philippe Muyters et négociateur de la réforme de l'Etat, et Bart Maddens (N-VA), auteur de la doctrine qui porte son nom, qui vise à assécher l'Etat fédéral afin de supplier la Wallonie et Bruxelles à négocier aux conditions de la Flandre (Lien).

Parmi les fondateurs, il y a quatre personnalités du Vlaams Belang: Chris Morel, vice-président de Pro VIVES, Jurgen Constandt, Jan Van Malderen, et le président Bruno Valkeniers. Il y a aussi des hommes de médias flamands: Jean-Pierre Rondas, directeur des programmes de Klara (radio publique de la Communauté flamande de Belgique), Rik Van Cauwelaert, directeur du magazine Knack et éditorialiste influent, et Frans Crols, rédacteur en chef du magazine Trends. La liste des fondateurs est complétée par des hommes d'affaires flamands actifs au sein de l’association patronale VOKA et des signataires du manifeste 'In de Warande".

Pour le journaliste Douglas De Coninck, l'objectif de VIVES est clair: "aider à la réalisation du programme de la N-VA et du Vlaams Belang"... Pour nous, juste quelquess preuvess de plus..!

Écrit par : p | lundi, 20 décembre 2010

ça dépend des journalistes, ils ont quand même aussi sorti récemment cet article qui n'est pas trop à l'avantage des flamands: http://trends.rnews.be/fr/economie/actualite/politique-economique/exclusif-bruxelles-offre-chaque-annee-16-milliards-a-la-flandre/article-1194751281024.htm

Écrit par : Thomark | lundi, 20 décembre 2010

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Non, je parlais de 't Pallieterke, pas de Trends. Mais si j'ai bien suivi la conversation, et s'il s'agit bien d'un seul et même Alain Mouton (sinon, je n'ai rien dit), du temps de Frans Crols, pas à confier des billets des plus communautaires à un collaborateur de 't Pallieterke, qui selon De Morgen, était "membre ou sympathisant du Centre d'Études Joris Van Severeb, fondateur du Verdinaso fasciste et antisémite."

Si c'est vrai, on se posera au minimum la question : qu'est-ce que des journalistes d'extrême droite foutent chez Trends ? S'il y a deux Alain Mouton, je n'ai rien dit.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 20 décembre 2010

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@Thomark : attention : les rédactions de Trends NL et de Trends FR sont indépendantes. C'est d'ailleurs assez rassurant que l'opinion d'un magazine ne soit pas influencée par un autre. au sein du groupe, et qu'on puisse avoir des visions aussi opposées dans deux versions linguistiques d'un même titre. La liberté journalistique au sein du groupe n'est donc pas en question ici. C'est uniquement le titre Trends NL, dirigé autrefois par un ultraflamingant notoire (qui s'est même fendu d'un discours à l'Ijzerwake), qui pose sérieusement problème.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 20 décembre 2010

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@ Marcel

Encore plus fort, il a même conseillé les Flamands d'oublier Bruxelles. Un véritable flamingant enragé quoi.

Écrit par : traveller | lundi, 20 décembre 2010

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Ce n'est pas son discours qui dérange mais le fait qu'il l'a prononcé à l' Ijzerwake...

Écrit par : luc | lundi, 20 décembre 2010

La Flandre commence à comprendre que, Bruxelles, c'est la Région Bruxelloise et sa périphérie francophone naturelle. La Capitale de la future nation flamande devra être transféré en territoire flamand et nulle part ailleurs.

De point de vue personnel, je suis convaincu que les Flamands seront de meilleurs voisins en tant que peuple indépendant. Pour y avoir de la famille et des amis, tous ne sont pas les gens belliqueux et racistes que l'on croit, même si les apparences sont trompeuses et les condamnations par les Instances Internationales, nombreuses !

J'estimes que toute langue a droit à un minimum de respect, le français, l'anglais, l'allemand, tout comme le flamand mais, là, où je n'acceptes pas leur arrogance, par exemple, c'est lorsqu'ils menacent de sortir de l'Europe au seul motif que la commission souhaite réduire le nombre de langue de travail des institutions européennes pour des questions évidente de bonne et saine gestion.

Écrit par : p | lundi, 20 décembre 2010

il n'y a pas de périferie francophone naturelle !

et le parlement de la communauté francophone de belgique, présidé par un wallon avec une large majorité de wallons, peut d'abord donner l'exemple en quittant bruxelles

Écrit par : bema | lundi, 20 décembre 2010

@ p

Et quelles sont les langues qui doivent garantir la saine gestion?

Écrit par : traveller | lundi, 20 décembre 2010

@P
Désolée, les flamands ne sont pas UNE langue, c'est comme les wallons, ce sont des patois. Les wallons se sont adaptés, ils ont appris le français comme les bretons, les auvergnats... etc... idem avec l'anglais
Il me semble d'ailleurs que l'anglais, le français ou l'allemand véhiculaires sont les anciens patois des régions capitales.
Pour tout le monde, il serait intéressant que les flamands parlent le néerlandais.
Car si vous n'êtes déjà pas capables de vous entendre entre vous au niveau de votre langue véhiculaire, comment voulez-vous qu'on vous comprenne ?
Je n'ai jamais eu aucun problème de compréhension avec mes amis hollandais ou anglais mais avec certains flamands, pfffffffffffffff, rien à faire avec un de mes collègues de Hasselt, impossible de comprendre ce qu'il disait. D'ailleurs avec mon collègue de Bruges, ils parlaient anglais car ils ne se comprenaient pas.

Ca éviterait aussi les problèmes de traduction et d'interprétation selon que.....
Quand on veut la mobilité, il faut accepter l'uniformité et quelque part, vous exigez de garder votre spécificité linguistique locale et vouloir vous faire comprendre du reste du monde, il y a la un énorme problème.
L'anglais parlé en général n'est que de l'américain et pas de l'anglais.

Vous savez quand je parle à un français ou à une personne étrangère qui parle français, je ne dis jamais septante-cinq mais soixante-quinze, je ne parle pas d'essuie éponge mais de serviette, pas d'essuie vaisselle mais de torchon et pour aller plus loin, si je leur dis, d'jai pris m'tchéna, je suis sûre que personne ne comprendra.

Écrit par : pmf | lundi, 20 décembre 2010

@ luc

Ah oui. la forme, la forme, toujours plus important que le message même...:)))

Écrit par : traveller | lundi, 20 décembre 2010

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Pas la forme du discours, mais à qui il s'adressait. En soi déjà tout un programme.

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 20 décembre 2010

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@ Franck Pastor

Vous avez raison, il aurait du s'adresser aux belgicistes.

Écrit par : traveller | lundi, 20 décembre 2010

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Qui a dit que la Belgique, c'était complexe ? Mais non, c'est simple : il y a les sympathisants de l'Ijzerwake d'un côté et les Belgicistes de l'autre.

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 20 décembre 2010

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@ traveller
Ce qui est étrange c'est que vous sortez un élément d'un discours comme s'il était la généralité, un peu comme si je sortais LA phrase sympathique d'un discours de Goebbels à un meeting d'officiers nazis et que je vous disais "Ah vous voyez qu'il n'était pas si mauvais?".
Ceci dit, concernant Bruxelles, être flaminguant jusqu'au bout des ongles n'empêche peut-être pas d'être réaliste, Ce qui est déjà un progrès. Bruxelles ne sera pas flamande mais bien bruxelloise...

Écrit par : Thomark | lundi, 20 décembre 2010

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Vous avez au moins lu ce fameux discours ?

Écrit par : luc | lundi, 20 décembre 2010

@ Thomark

Entièrement d'accord, malgré le fait que je ne sais plus du tout ce qu'est "bruxelloise".

Écrit par : traveller | lundi, 20 décembre 2010

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Bart De Wever [président de la N-VA] a réagi
dans le Standaard de ce 25 août et estime le débat inopportun : « Des
années s’écouleront encore avant qu’on commence à parler de
l’indépendance flamande avec les francophones [sic], et il est donc
parfaitement inutile d’annoncer un tel scénario dès maintenant ». De
Wever conteste la théorie défendue lors de l’IJzerwake : « Nous
considérons Bruxelles comme un enfant de la Belgique, dont les deux
communautés doivent assumer la responsabilité et où elles doivent
toutes deux pouvoir exercer leurs compétences régionales ». Même si «
l’amour entre la Flandre et Bruxelles est limité, la fonction de
Bruxelles est étroitement liée à la Flandre, surtout au niveau
géographique et économique car une multitude d’entreprises et
d’institutions internationales ont leur siège dans la capitale ou à
proximité immédiate. Abandonner Bruxelles serait catastrophique pour la
Flandre », conclut-il.

Écrit par : p | lundi, 20 décembre 2010

@P
POurquoi abandonner Bruxelles serait si catastrophique pour la flandre ?
La reconnaitre comme région à part entiere et lui donnant assez de souffle pour s'étendre autant en région wallone qu'en flandre serait un plus.

Pour ma part, la séparation du Brabant a été une ineptie. Cette région est particulière.

Ca me fait rire quand je lis que Jambon est d'origine francophone parce que son nom est francophone, idem pour Leterme (lui est d'origne française). Quand je lis que Van Cauwengerghe serait d'origine flamande. Oui, son nom via une toute petite branche puisque le nom se transmet par les hommes, mais ses grosses racines sont de la Marne.
Il m'est arrivé de discuter avec un généalogiste amateur de ma région, flamand d'origine mais qui relativise beaucoup tout cela.

Dans sa famille à lui, surtout originaire d'Anderlecht, il a constaté qu'avant l'état civil qui date de la révolution française, les noms de familles étaient attribués par les curés. Dans le brabant, il y avait des familles avec 10 enfants dont certains pouvaient s'appeler Boulanger et d'autres De Bakker selon que le curé du baptême était francophone ou flamand. A cette époque ça ne posait aucun problème puisque la fixation des noms de familles n'est intervenues qu'à la moitié du 19ème siècle.

On peut donc maintenant dans la partie francophone du pays porter un nom de famille typiquement flamand sans avoir aucune ascendance flamande et inversément. Cela signifie uniquement qu'à un moment donné, la famille a résidé le long d'une frontière linguistique très mouvante à l'époque.

J'ai étudié mon patronyme depuis le 13ème siècle, et pour ceux qui sont allés s'établir au Luxembourg, au 18ème, le patronyme a été simplement traduit.

Petit histoire : pour Bourgeois, je ne serais pas aussi fière que lui d'être un bon flamand.
Il était courant de donner ce patronyme à des enfants abandonnés, dans des quartiers bourgeois tout comme celui de donner le patronyme de la paroisse où l'enfant fut abandonné sur le parvis de l'église.

Écrit par : pmf | lundi, 20 décembre 2010

@ Marcel

Voila le discours de Frans Crols:


Dit is de tekst van de voordracht die Frans Crols, oud-hoofdredacteur van Trends, vandaag houdt op de IJzerwake in Steenstrate

Pelgrims voor Vlaanderen,
Vlaamse radicalen,

Cholera, mazelen, tyfus en pokken grepen Vlaanderen vast in de negentiende eeuw. Onze gezondheid zakte razend snel. De bloedarmoede was algemeen en iedereen leed aan la maladie des Flandres, zoals het ministerie van Volksgezondheid het noemde. Deze maladie des Flandres was een ziekte door ondervoeding. In Wingene moest de veldwachter dagelijks aan alle huizen aankloppen om te horen of iedereen nog in leven was. In Zomergem vielen zoveel tyfusdoden dat bij de begrafenissen de kisten soms in een rij van het altaar tot aan het kerkportaal stonden. De burgemeester van Brugge vaardigde een verbod uit om overdag met lijkkisten door de stad te rijden – dat werkte te veel op het gemoed van de mensen. Midden de negentiende eeuw waren 205.846 van de 627.046 West-Vlamingen arm, één op drie. Elders was het geen zier beter.

De aardappelen werden aangetast door een onbekende ziekte. Jaar na jaar mislukten de oogsten. De Vlamingen stalen korenaren, groenten, krengen. Voedselrellen braken uit. Op 17 mei 1847 werd in de straten van Gent gevochten. Burgemeester Constant de Kerchove de Denterghem werd gewond, alhoewel hij omringd was door een lijfwacht van pompiers. Wij waren een Derde Wereld, een koninkrijk van miserie.

Vlaamse radicalen, wat wij vandaag, hier en nu, een crisis noemen, is al bijna voorbij, en is tegen de achtergrond van ons dichtbije verleden, een crisis die oogt als marsepein.

Op eigen kracht, ALTIJD TOT MEESTAL tegen België in, hebben wij voornamelijk sedert 1950 een industriële, economische en wetenschappelijke renaissance verwezenlijkt. De voorbode van een Gouden Eeuw.

Voor een VOLWAARDIGE Gouden Eeuw is echter dwingend:

* ten eerste, Vlaanderen onafhankelijk verklaren, en
* en tweede, met Nederland een confederatie vormen: de Confederatie van de Lage Landen. Ondanks de Scheldekwestie is Nederland onze natuurlijke economische, culturele en politieke bondgenoot. 1830 bestaat niet voor Vlamingen.

Ik ben veertig jaar actief in de economische journalistiek en zie de nieuwe Gouden Eeuw groeien.

De economie kent de korte golf en de lange golf. Vandaag is de korte golf de financiële crisis, de bancaire crisis, de economische crisis. Met goed beleid zijn de gevolgen daarvan beheersbaar, omkeerbaar en overwinbaar.

De lange golf is een mengeling van economische, psychologische, sociologische, geografische en historische elementen die soms lang in rijping zijn.

De lange golf is voor onze welvaart en ons welzijn belangrijker dan de rommeligheid van het beleid, dus die korte golf.

Wat is de lange golf in Vlaanderen?

* wij hebben vandaag goede tot uitstekende businessscholen met een Europese allure; het groeide onder André Vlerick tot wat vandaag de Vlerick Leuven Gent Management School is; jaarlijks worden daar, en bij andere businesscholen van Vlaanderen, honderden jonge mensen getraind om goede ondernemers te zijn. WIJ ZIJN STERK.
* wij hebben Vlaamse regeringen met goede economisch plannen. WIJ ZIJN STERK.
* wij hebben vandaag veel centrums van uitmuntendheid. Imec voor nanotechnologie en microelektronica, SCK voor de vreedzame kernenergie, VIB voor de biotechnologie, Vito voor de niet-nucleaire avantgardetechnologie, het Tropisch Instituut voor onderzoek naar wereldziekten als Aids, DSP Valley voor de nieuwste communicatiekennis, Leuven Incorporated, in samenwerking met Eindhoven en Aken voor de uitzaaiing van nieuwe kennisbedrijven. WIJ ZIJN STERK.
* wij hebben vandaag uitstekend lager, middelbaar en hoger onderwijs in Vlaanderen. WIJ ZIJN STERK.
* wij hebben vandaag kranten en magazines die professioneel, hoogstaand verslag uitbrengen over de economie, de ondernemers, de nieuwe en de oude ondernemingen. WIJ ZIJN STERK.
* wij hebben vandaag nieuwe rolmodellen van ondernemingen in belangrijke niches. Melexis voor de autoelektronica, De Eik voor de internationale verkoop van zuivel, Univeg voor de handel in groente en fruit, Roularta Media Group voor de uitgave van kwalitatieve, internationale tijdschriften en magazines, Katoennatie voor de logistiek in Antwerpen, in Europa, in Azië en Latijns-Amerika. Enzovoorts. WIJ ZIJN STERK.
* wij hebben traditionele rolmodellen die zich vernieuwen: Umicore van koper en zink naar duurzame materialen, Carta Mundi van het gekende kaartspel naar de nieuwste modes in de “games”, KBC van Bank van Hier naar de Bank van Europa, Vyncke uit Harelbeke van stoomketels naar milieutechnologie. Enzovoorts.) WIJ ZIJN STERK.
* wij hebben vandaag in de dienstenindustrie, dé groeisector bij uitstek, meer en meer activiteit, er zijn rendabele festivals, er zijn Studio 100, Woestijnvis, Alfacam, De Mensen, Sylvester Productions; Vlamingen pionierden in de diensten: VLM, gesticht door Freddy Van Gaever was de voorloper van Ryanair en Easyjet, de Bongo Bonnen, gesticht door twee jonge Vlamingen, vernieuwen het massatoerisme. WIJ ZIJN STERK.
* wij hebben vandaag grote, knappe maatschappen in de architectuur, de advocatuur, de consultancy. WIJ ZIJN STERK.

Die lange golf brengt welvaart en de nieuwe rijken van Vlaanderen, en dat gaat van Jan met de Pet tot het lid van Rotary, vrezen dat het einde van België die welvaart in gevaar zal brengen. Het tegendeel is waar. BHV, de resoluties van het Vlaams Parlement, de techniekjes op het Belgische evenwichtskoord zijn belangrijk. Dat houdt ons, radicalen bezig. De 5.994.000 andere Vlamingen buiten Steenstrate, en hun stem is evenveel waard als die van mij en die van u allen, willen een geruststellende boodschap horen voor hun jonge welvaart.

Wij moeten die welvaart van de nieuwe rijken van Vlaanderen, en ik herhaal, dat gaat DUS van Jan met de Pet tot het lid van Rotary, redden door onafhankelijkheid. Wij moeten los van België of wij gaan kapot met België. Dat is dé boodschap voor alle Vlamingen.

België is het land met proportioneel de hoogste staatsschuld ter wereld;
België is het land met de hoogste belastingen per inwoner in Europa;
België is het land met de laagste pensioenen voor niet-ambtenaren;
België is het land waar een Vlaming een derde meer belastingen betaalt dan een Franstalige;
België is het land waar één volk, het Vlaamse volk, al 179 jaar buiten alle verhoudingen veel geld transfereert naar zijn buren, de Walen en de Brusselaars;
België is het land waar het minste wordt gedaan om de vergrijzing op te vangen;
België is het land waar wegens Waals syndicaal verzet de pensioenleeftijd niet kan worden opgetrokken;
België is het enige land in Europa waar het aantal ambtenaren de jongste tien jaar aangroeide met 87.000 mensen, ofwel 12,2 procent;
België is het land van de onopgeloste problemen (zoals de asielwetgeving, de organisatie van het gerecht, de inning van de belastingen);
België is een land met een elite van politici en een staatshoofd die dag na dag het geloof in het voortbestaan van dat land kwijt spelen. De angst giert door de zalen van Laken en de zalen van de Wetstraat. Koning Albert zou ik niet graag heten en Koning Albert zou ik niet graag zijn; Herman Van Rompuy zou ik niet graag heten en Herman Van Rompuy zou ik niet graag zijn.

Wat moeten wij oplossen en veranderen? Grote dingen en kleine dingen:

* de particratisering moet weg,
* de scheefgetrokken fiscaliteit moet weg,
* vakbonden zijn nuttig en noodzakelijk, toch moeten er in Vlaanderen grenzen gesteld worden aan hun overmacht, aan het parallelle machtscircuit van syndicalisten met een zwakke tot onbestaande legitimiteit; een dergelijke syndicratie moet weg,
* het verzet van de syndicraten tegen de minimale dienstverlening, de hervorming van de arbeidsmarkt moet weg,
* de dominantie van de administratie moet weg,
* het gebrek aan een goede werking van de vrije markt moet weg,
* het multiculturalisme, dat slecht en onderdrukkend is voor de inwijkelingen zelf, moet weg; iedereen in zijn kleuren- en godsdienstvakje stoppen is fout; wie hier binnen komt erkent de Leidende Cultuur, de normen en de waarden van Europa, en krijgt Vlaamse burgerrechten na de controle van zijn of haar graad van integratie.

België is een tranenland waaruit geen verlossing meer mogelijk is. Een land waarover The Economist, het meest kwalitatieve blad ter wereld, het bestaat 166 jaar en dat doe je maar als je boven alle pietluttigheid werkt, in september 2007 in een hoofdartikel schreef: (citaat) “Als een land niet meer voldoet aan zijn taken, gom het dan weg.” (einde citaat).

De vreedzame strijd voor een onafhankelijk Vlaanderen zullen wij winnen; één veldslag hebben wij verloren en dat moeten wij hier en nu erkennen.

Wat doet een ondernemer als hij wil onderhandelen over een oogmerk als de onafhankelijkheid van Vlaanderen? Dan doet hij nep-toegevingen, toegevingen die hem niks kosten, en die de tegenpartij verleiden of knock-out slaan.

Vlaamse radicalen!!! Schuif een zware grendel weg van de poort naar de onafhankelijkheid. De nep-toegeving die wij moeten doen om de onafhankelijkheid van Vlaanderen te bruskeren is luid en zelfbewust zeggen: WIJ LATEN BRUSSEL LOS. Het Brussel van de 19 gemeenten, niet meer. NIET MEER. Die nep-toegeving is een mentale omslag in het Vlaamse mythedenken maar die is passend en heilzaam. In talrijke gesprekken van de jongste maanden is mij meer dan duidelijk geworden dat het “WIJ LATEN BRUSSEL LOS” woelt in de hoofden van uw leiders, de leiders van de radicale Vlaamse strijdverenigingen. Er is vandaag een belangrijke Vlaamse vereniging die uitkijkt naar een nieuwe voorzitter en wil dat deze het beginsel “WIJ LATEN BRUSSEL LOS” verdedigt en symboliseert.

Geef, Vlaamse radicalen, uw leiders het mandaat en de moed voor deze nep-toegeving. Klets, prakkezeer, fluister niet langer over Vlaamse onafhankelijkheid: geef de actie een stoot, een zweepslag. Dat zal niet lukken met VOORAF aanslepende en uitzichtloze onderhandelingen, neen, draai het proces om. Kies voor een EENZIJDIGE VERKLARING VAN ONAFHANKEKIJKHEID, een EVO, en onderhandel aansluitend over de praktische kanten.

Vraag niet aan België om te mogen scheiden. Volgend jaar, in 2010 wordt een halve eeuw Congolese onafhankelijkheid herdacht. De Congolezen hebben niks gevraagd, zij pakten hun onafhankelijkheid van hetzelfde koninghuis, hetzelfde establishment, hetzelfde verkalkte milieu dat geen Vlaamse onafhankelijkheid wil. Je kan dingen leren van de Derde Wereld.

Waarom zeg en herhaal ik: WIJ LATEN BRUSSEL LOS. Omdat wij ons niet mogen laten afdreigen. Het lossen van Brussel betekent niet het einde of de ondergang van Vlaanderen. Laten we lachen.

Ten eerste, voor wie eerlijk is, en geen kostwinner als beroepspoliticus in Brussel, weet dat wij die stad al decennia kwijt zijn door de onbeholpenheid en lafheid van de politieke generatie Martens (de drieledige staatshervorming was en is een schande). Mark Grammens zei in ’t Pallieterke van 9 maart 2009 in een lang interview onomwonden: maak u als Vlaming niet druk over dat zogenaamde verlies van Brussel, je levert wat bakstenen en architectuur in.

Ten tweede. Als Vlaanderen zijn politieke greep op Brussel lost dan behoudt het TOCH tot in der eeuwigheid zijn economische, culturele, geografische, mobiliteitsbanden met die stad. Brussel, Vlaanderen en Wallonië blijven leden van de Europese Unie. Zij onderwerpen zich daardoor aan de vrijheid van kapitaalverkeer, de vrijheid van personenverkeer, de vrijheid van goederenverkeer die de grondslagen zijn van deze Unie. Niks of niemand in Brussel kan, en zal zelfs willen, beletten dat Vlaanderen en Brussel op een nette wijze met mekaar omgaan zoals Vlaanderen (en België vandaag) dat doet en zal doen met Nederland, Zweden, Litouwen, Spanje en de overige lidstaten van de Europese Unie.

Ten derde. Wil je les belges francophones én de Brusselaars doen daveren, zeg dan het samenlevingscontract met de hoofdstad op. Maak hen duidelijk: vrienden, wij laten onze toekomst niet langer hypothekeren door een hoofdstad die de meerderheid van haar landgenoten vies vindt en die stelselmatig Vlaanderen koeioneert.

Ten vierde. De Vlaamse politici van de regering Peeters II, het Vlaamse parlement, de federale beleidsorganen blijven het spookbeeld “Brussel verliezen is een drama” oproepen omdat zij daardoor een alibi hebben, een taboe cultiveren om niks te hoeven doen voor een onafhankelijk Vlaanderen en Wallonië.

Ten vijfde. De hovaardige houding van het Brussels-Vlaams culturele establishment stemt overeen met de visie van de Belgische kolonialen voor de Congolese onafhankelijkheid. Het verhaaltje in 1960 in Léopoldville en Bruxelles luidde: “Laat die zwarten niet los. Zij hebben ons nodig.” Dezelfde praat voor de vaak hoor je bij de pedantocraten, de rijkelijk gesubsidieerden van de Vlaamse cultuurhuizen in Brussel: “Maak die Vlamingen niet los van Brussel. Die provincialen hebben ons nodig om geen clowns te worden.” Om te gieren. Wat Antwerpen, Gent, Brugge, Kortrijk en een resem kleinere steden vandaag doen overstijgt kwalitatief en kwantitatief wat Brussel cultureel en maatschappelijk produceert. De Brusselse culturelen hebben Vlaanderen en zijn belastinggeld nodig, niet wij die stad of hen. En wees er van overtuigd, als Vlaanderen onafhankelijk is, kruipen zij door het stof naar de nieuwe vetpotten van dat onafhankelijke land.

Ten zesde. Elk land dat onafhankelijk wil worden, maakt een afweging van de kosten en de baten. De kost van het verlies van de Vlamingen in Brussel weegt niet op tegen de baat om 5 miljoen Vlamingen hun eigen weg te laten gaan.

Hebben wij na Brussel geen hoofdstad meer? Wij zitten door het historisch schema van Brussel – een centraliserend waterhoofd – en de Belgische woestijn daarbuiten met een foute kijk op wat hoofdsteden zijn. Denk aan Den Haag, Bern, tot voor kort Bonn, allemaal volwaardige hoofdsteden in onze buurt. Veel landen hebben een beperkte politieke hoofdstad en spreiden hun diensten, administraties en bevoegdheden.

Maak van Mechelen de hoofdstad van Vlaanderen. Mechelen is mooi, heeft een verleden, een goede ligging en blijft buiten de discussie tussen Antwerpen en Gent over het recht op de eerste rang. Vul dan de rest in op zijn Nederlands met een spreiding van ministeries en taken in Vlaanderen.

Ten zevende. Philippe Moureaux, Olivier Maingain, Charles Picqué en andere Brusselse leiders staan vandaag en morgen zwakker dan de meeste Vlamingen denken. De Brusselaars, les Bruxellois, zijn inderdaad niet gekker dan andere mensen. Het zal de eerste jaren niet van harte gaan maar waarom zouden zij zich, zelfs al zouden zij dat kunnen, afsluiten van de talentenpot en de koopkracht van hun noorderburen en zuiderburen? Wat er DUS NIET, ik herhaal NIET, ontstaat is een 100%-ige breuk tussen Vlaanderen en Brussel. Een samenlevingsmodel als dat van Rijsel met Zuid-West-Vlaanderen zal groeien. Rijsel ligt in een onafhankelijk land, buiten de politieke controle van Vlaanderen of België. Toch hebben Rijsel en West-Vlaanderen drukke economische, commerciële en culturele banden waarvoor West-Vlaanderen niets moet bijdragen dan zijn koopkracht en sympathie.

Ben ik harteloos? Deels wel. De Brusselaars die ik met oprechte spijt en met ongeveinsde wroeging, in de steek laat, is de slinkende groep van moedige Vlaamse mannen en vrouwen – Sven Gatz, Brigitte Grouwels, Piet Van Waeyenberge, Johan De Mol en tientallen anderen – die blijvend opkomen voor een kwalitatieve en kwantitatieve politieke Vlaamse aanwezigheid in Brussel. Sorry, dames en heren, de teerling wordt geworpen.

Ik besluit:

* Brusselse vrienden, laten wij scheiden;
* leve de republiek Vlaanderen;
* leve de Confederatie van de Lage Landen.

Écrit par : traveller | lundi, 20 décembre 2010

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@ p

BDW est le pire négociateur que la Flandre peut avoir maintenant.
Il doit lire Sun Tze, Machiavelli et Clausewitz et dans 10 ans il sera peut-être prêt.

Écrit par : traveller | lundi, 20 décembre 2010

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Pas du tout, bdw est un flamand comme les autres !

Écrit par : p | lundi, 20 décembre 2010

@ p

Oui, comme beaucoup d'autres qui se sont fait baiser par la "Belgique", vous avez entièrement raison.

Un autre point, qui est le prof. d'économie qui a déclaré au grand Douglas des inventions fantaisistes multiples comme la bourde du notaire et les témoins X1 et companie, que la dizaine de prof. et d'hommes d'affaires de VIVES sont des nuls? Il a un nom ce sommet de la science économique?

Écrit par : traveller | lundi, 20 décembre 2010

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@ Bema : Leve Brugge.

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 20 décembre 2010

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Tant qu'à voter ...

http://www.lesoir.be/culture/medias/2010-12-20/elisez-la-personnalite-belge-de-l-annee-809863.php

Écrit par : catherine | lundi, 20 décembre 2010

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@franck
en vergeet ook niet de bijhorende url door te geven

Écrit par : bema | lundi, 20 décembre 2010

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Het volstaat één naam door te geven: Vangheluwe.

Maar was dat een goed idee van u, om naar deze Bergense zaak te verwijzen? Ik denk van niet. Daar is er een geschikte naam voor: troll.

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 20 décembre 2010

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échevin, parlementaire fédéral/régional
collègue de Mr. Di Rupo à Mons (collège échevinal toutes les semaines), au PS, au PS à Mons, ...

1982-1988 : échevin Sports et Jeunesse à Mons
1989-1994 : premier échevin (fêtes, sports, économie) de Mons
1995-1999 : député à la Chambre des Représentants de Belgique, remplaçant Elio Di Rupo
1999-2004 : député au Parlement wallon et de la Communauté française de Belgique
2001-2006 : premier échevin (cadre de vie) de Mons
2007-2009 : échevin (développement territorial et logement) à Mons

il y a un tas d'hommes politiques visé sur ce blog pour beaucoup moins

Écrit par : bema | lundi, 20 décembre 2010

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En effet, Bema. Il y a des hommes qui nient l'assassinat industriel de plus de 6 millions de personnes et d'autres qui rendent hommage aux complices de cet assassinat industriel, j'ai cité Staf De Clercq, August Borms, Cyriel Verschaeve. Ils sont au Vlaams Belang, et également à la N-VA. Vous venez de démontrer, en effet, quel troll vous êtes. Parce que l'échevin en question a été éjecté du PS dès qu'il a été arrêté. En revanche, les gens dont je parle ci-dessus sont toujours à la N-VA (Mark Demesmaeker) et au Vlaams Belang (Roelandt Raes), personne ne parle de les exclure, et pire encore, la presse flamande les trouve formidables.

Clean up your party before ypu accuse others.

Écrit par : marcelsel | lundi, 20 décembre 2010

moi, je n'accuse personne
je "constate" la condamnation de cet ex-échevin Montois, ex-parlementaire pour le PS, collègue de mr Di Rupo depuis longue date

je constate en plus que "vous" accusez un homme politique qui n'est pas accusé devant un tribunal et encore moins condamné

"Il y a des hommes qui nient l'assassinat industriel de plus de 6 millions de personnes et d'autres qui rendent hommage aux complices de cet assassinat industriel, "
typique pour notre cher Sel : essayer d'enbobiner deux choses totalement différentes pour faire semblant que c'est la même chose/sauce

que RR a été condamné pour négationisme c'est aussi dans la logique des choses et tout le monde peut le dire et s'exprimer à cet égard

je ne suis pas membre du PS, ni leur leader, par conséquent je n'ai rien à nettoyer
en plus je ne suis membre d'aucun autre parti que cela vous déplaise ou pas

Écrit par : bema | mardi, 21 décembre 2010

@Bema : qu'est-ce que vous attendez pour condamner le fait que le VB ait engagé deux ex-repris de justice (un commissaire condamné pour faux, violence raciste, enzovoort et un négationniste) ?

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 21 décembre 2010

en plus vous dites : "essayer d'enbobiner deux choses totalement différentes pour faire semblant que c'est la même chose/sauce" lol

Cfr la paille/ la poutre.

sinon Biefnot à été arrrété dans le cardre privé, personne ne le soupçonnait et il a été directement exclu du PS. il n'a jamais évoqué cela publiquement, et n'a jamais auparavant été condamné pour des fait similaires ... si vous saisissez toujours pas la différence avec Demesmaeker et Raes, c'est que vous êtes intelectuellement limitée ...

Écrit par : fazzz | mardi, 21 décembre 2010

il n'y a que vous qui n'êtes pas intellectuellement limité ;-)
un vrai argument

Écrit par : bema | mardi, 21 décembre 2010

Qui sait, Bema ? Votre meilleur ami, une de vos relations privilégiées ou un de vos chouchous politiques Flamands est peut-être coupable du même genre de crapuleries, sans que vous ayez le moindre petit soupçon là-dessus. Ce ne sont pas des vices qui se crient sur les toits, voyez-vous. Ces gens-là savent très bien se cacher sous des airs parfaitement respectables, et leur entourage n'en a souvent pas la moindre idée. Un conseil, soyez prudent avant de tirer des conclusions définitives et faciles.

Fin du troll ?

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 20 décembre 2010

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ich habe es nicht gewusst ?
oui oui Franck comme d'habitude ... quand cela vous arrange là il y a des proçes d'intention

und das habe ich sicher nicht gewusst :

http://www.demorgen.be/dm/nl/989/Binnenland/article/detail/1197914/2010/12/20/Waals-Gewest-gaf-fiat-voor-uitvoer-uranium.dhtml

Écrit par : bema | lundi, 20 décembre 2010

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Qu'est-ce que viennent faire les procès d'intention ici ?

Mais en fait, qui vient ici avec l'intention de pourrir le débat ?

Mais allez, forcez un peu votre nature profonde, Bema : dites quelque chose de positif sur la partie francophone de Belgique ! Non ? C'est trop demander pour vous ? Tout aussi impossible pour vous que de rester dans le thème de l'article ? ;-)

Allez, bonne nuit quand même.

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 20 décembre 2010

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Merci de me juger "éminent", Marcel, mais je n'ai pas cette prétention: je me contente de proposer mes analyses que je crois justes mais qui peuvent être erronées, comme n'importe quelle autre. Je crois que vous faites, concernant le "nationalisme" - auquel je n'adhère pas plus que vous - la même fixation que les conservateurs du XIXe siècle (aucune nuance péjorative là-dedans) sur le socialisme. La charte de Quaregnon préconisait, je vous le rappelle, la nationalisation de tous les moyens de production. Elle a fait partie de la doctrine officielle du PS jusqu'en 1994.

Vous avez évidemment le droit de considérer qu'il ne faut pas pactiser avec la N-VA. Expliquez-moi seulement comment vous allez constituer un gouvernement stable sans elle, dans le paysage électoral actuel. Pensez-vous que la Belgique soit bien gouvernée et qu'elle dispose d'institutions performantes, depuis quarante ans?

Écrit par : charles | lundi, 20 décembre 2010

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@ Charles,

"...Expliquez-moi seulement comment vous allez constituer un gouvernement stable sans elle,...". Vous n'avez pas la naïveté de croire, je l'espère, qu'un gouvernement pourrait être stable avec elle ?

Jamais, au grand jamais, un démocrate ne doit, au nom du souci de l'intérêt général, se fourvoyer avec un nationalo-séparatiste basant son idéologie sur l'exclusion de l'"Autre", quel qu'il soit. Il en va de la survie de la démocratie ! Et, si le prix à en payer est de ne pas avoir de gouvernement et, de devoir s'orienter vers une séparation non violente, il faut l'accepter et faire face, seuls, aux nouveaux défis démocratiques !

L'idée de Quatremer demeure excellente à mon sens ! Essayer de faire appel préventivement à l'Europe en qualité de médiatrice neutre (même si cela n'entre actuellement pas dans ses attributions), plutôt qu'elle ne doive, de toute façon, s'en mêler à posteriori après les dégâts humains et matériels potentiels.

Écrit par : Denis | lundi, 20 décembre 2010

Vous confondez nationalisation et nationalisme. Ça n'a rien à voir. Le nationalisme est la construction d'un État sur base d'une identité, dont de fait ceux qui ne répondent pas à cette identité sont exclus. Ça a super bien fonctionné en Italie, en Allemagne, en Serbie, en Croatie, et dans quelques autres pays qui ont plus ou moins mal fini. On n'a jamais pu créer un pouvoir nationaliste sans exclusion, voire sans violence. Confondre ça avec la nationalisation, ce n'est pas très éminent.

Je fais une fixation sur le nationalisme ? Dites-moi dans quel état était notre pays avant qu'il ne revienne au premier plan, en 2007 ?

Pas de gouvernement avec la N-VA, non. Ce n'est probablement pas possible. Mais il n'est pas plus possible de tolérer un millimètre de leur doctrine, parce qu'elle nous plongerait dans un recul de civilisation. De toutes façons, la N-VA ne peut pas monter dans un gouvernement qui n'accepterait pas 80% de sa vision, et ça n'arrivera pas. CQFD, problème réglé.

Il y a d'autres majorités possibles, y compris des majorités spéciales. Mais en effet, on peut aussi établir le constat que la Flandre n'ose pas se détacher de ces partis-là. Et dans ce cas, la Belgique n'a plus que quelques années à vivre. Autant le savoir.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 21 décembre 2010

@Belginu
La Proet na den Dikke Kak ! (La cerise sur le gâteau quoi , version scato) Votre dernière intervention montre, s’il en était encore besoin, votre suffisance mesquine et imbécile . Vous êtes un petit flamingant , imbu de son importance jusqu’à la bêtise. Vous voyez des mensonges dès qu’un francophone ébranle par son témoignage vos petites certitudes, laborieusement inculquées dans votre étroite cervelle par la propagande nationaliste.
Il y a heureusement beaucoup mieux que vous en Flandre , je vous plains .

Écrit par : Dr_Schprountz | mardi, 21 décembre 2010

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On ne videra pas cette querelle ici, Marcel. Une précision quand même: ne faites pas semblant de croire que je "confonde nationalisation et nationalisme", ou alors dites-moi tout de suite que vous me prenez pour un con! Je veux simplement dire que les objectifs millénaristes que se donne un parti (ou une idéologie) sont une chose, la pratique en est une autre. Je ne suis pas nationaliste, je le répète, mais je suis démocrate et je dis qu'il n'est pas tenable - ni acceptable - qu'une minorité impose sa volonté à une majorité, car s'il est vrai qu'en démocratie, la majorité ne peut tout faire, il l'est tout autant qu'une minorité puisse empêcher de rien faire.

Écrit par : charles | mardi, 21 décembre 2010

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'On ne videra pas cette querelle ici, Marcel.'
Haha ! désolé, Charles, je n'avais pas vu que c'était vous (je viens seulement de cliquer sur votre nom). Sinon, j'aurais été plus prudent dans ma réponse :-)

"Une précision quand même: ne faites pas semblant de croire que je "confonde nationalisation et nationalisme", ou alors dites-moi tout de suite que vous me prenez pour un con!"
Charles, vous êtes journaliste. Si vous relisiez votre commentaire, vous verrez qu'il peut être interprété comme un parallèle entre nationalisme et nationalisation. Je ne vous prends certes pas pour un con, mais j'avoue avoir beaucoup de mal à saisir votre schéma de pensée.

"Je veux simplement dire que les objectifs millénaristes que se donne un parti (ou une idéologie) sont une chose, la pratique en est une autre."
Je suis on ne peut plus opposé à cette vision. Je crois que c'est d'ailleurs là votre seule erreur. Vous analysez toujours la vie politique belge comme s'il s'agissait de "politics as usual". Et c'est pourquoi vous vous êtes trompé en pensant qu'il y avait une issue à la négociation, dès le mois de juin (dites-moi si je me trompe, mais c'est bien ce que j'ai cru lire chez vous). L'erreur que vous me semblez commettre (sauf votre respect) est de confondre doctrine systémique et doctrine politique. Les partis socialistes, centristes, verts et libéraux ont des doctrines politiques divergentes, mais une doctrine systémique semblable : elle se base pour tous ces partis (avec une grosse nuance toutefois au CD&V) sur ce que j'appelle l'eurodémocratie, à savoir l'inconditionnalité du droit citoyen. Les partis d'extrême-droite sont dits antisystème parce qu'ils se basent sur la dictature de l'État, ceux d'extrême-gauche sur l'impossible dictature du prolétariat. Enfin, un parti nationaliste comme la N-VA fait primer la nature du citoyen sur son droit à la citoyenneté. C'est pour cette raison qu'aucune entente n'est possible sur le long terme entre démocrates et nationalistes. En plus, vous le savez. Je me demande ce qui vous empêche d'intégrer cette notion fondamentale qui nous empêche, depuis 2007, d'avoir un gouvernement crédible, et depuis juin d'en avoir un tout court.

"Je ne suis pas nationaliste, je le répète, mais je suis démocrate et je dis qu'il n'est pas tenable - ni acceptable - qu'une minorité impose sa volonté à une majorité, car s'il est vrai qu'en démocratie, la majorité ne peut tout faire, il l'est tout autant qu'une minorité puisse empêcher de rien faire."
Vous vous contredisez, Charles. Dans ces pays, faites vos comptes, vous verrez que la majorité est démocrate et non nationaliste. La N-VA ne représente que 18% de l'électorat, et l'ensemble des partis indépendantistes flamands, 45% en Flandre. Je n'appelle pas 45% de 58% une majorité, loin de là !

Quant à considérer que parce qu'ils sont minoritaires, les Francophones doivent abandonner certains droits sous prétexte que des partis flamands le souhaitent, ce n'est absolument pas ma vision de la démocratie ! C'est même à l'opposé. Le Traité de Lisbonne dit tout le contraire. Dites-moi, si les Francophones étaient majoritaires en Belgique, cela leur donnerait-il le droit d'imposer aux fonctionnaires flamands de la Périphérie de parler français entre eux ? Et si c'était le Vlaams Belang qui avait 30% en Flandre ? Trouveriez-vous encore que la majorité (ethno-linguistique) a toujours un droit supérieur à la minorité ?

Cela dit, vos pamphlets sont joliment tournés. Et comme je vous aime bien, je vais même m'excuser d'avoir cru comprendre que vous confondiez nationalisme et nationalisation.

Ah oui. Quant à ma fixation. C'est simple. Tant que le nationalisme menacera nos institutions (et c'est clairement ce qui se passe), je serai là pour en parler.

Enfin, sur le fait que la N-VA serait indépendantiste dans le programme et pas dans les actes, je vous renvoie à une phrase de Jean-Marie Dedecker (qui à mon avis est un démocrate populiste, mais pas un nationaliste, ce que De Wever n'est pas), qui disait en substance que quand il avait fréquenté la N-VA, il avait pu se rendre compte que ces gens sont obsédés par l'indépendance. Et quand Bart De Wever ou Jan Peumans affirment que leur seul pays, c'est la Flandre ou l'Europe (donc, pas la Belgique), votre alarme "danger" devrait se mettre en route.

Il ne s'agit plus d'un combat linguistique et social. Au XIXe siècle, j'aurais défendu Daens contre Woeste et contre l'Église. Aujourd'hui, ce sont les droits des Francophones, voire demain des Flamands démocrates, qui sont en jeu. Je ne voudrais pas vivre dans une Flandre N-VA. Et je n'admets pas qu'on nous impose un tel parti au plan national.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 21 décembre 2010

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J'ignorais le prénom de Mark Demesmaeker. Je comprend maintenant pourquoi, il a toujours raté ses contrats chez Dupuis à cause de Gaston ;-))))) Décidément j'aime bien Gaston Lagaffe, visionnaire sans le savoir.

Écrit par : pmf | mardi, 21 décembre 2010

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@ Marcel Sel
In de 19de eeuw was jij woordvoerder geweest van Graaf Honoré.
De Vlaamse eis voor onafhankelijkheid van vandaag is de voortzetting, de uitloper van de Vlaamse ontvoodingsstrijd op cultureel, sociaal en taalvlak.
Je bent geen Vlaming en dus kan je nooit ook maar enig idee hebben hoe dit precies in elkaar zit. Onafhankelijkheid is de enige manier om het juk van die armlastige franstaligen af te werpen.
"Vliegt den Blauwvoet, Storm op Zee"

Écrit par : Belginu | dimanche, 26 décembre 2010

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