dimanche, 24 janvier 2010

Les Flamingants reconnaissent la minorité francophone

Oui, c'est trop beau pour être vrai, et ce n'est pas tout à fait vrai. Mais j'ai toujours dit qu'en prétendant avoir été opprimés pendant des siècles par les Francophones qui se trouvaient sur leur territoire, les Flamingants reconnaissaient implicitement que la présence francophone en Flandre était historique et que les Flamands de langue française constituaient donc une minorité à protéger impérativement. Ceci est corroboré par l'Encyclopédie du Mouvement flamand, selon un article de Christian Laporte dans La Libre Belgique inspiré notamment par M. Edgar Fonck, directeur de la très démocrate APFF, l'Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre, que je vous invite à lire.

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Commentaires

Yawn. Reveillez moi quand les francophones admettent qu'il y a une majorite flamande dans ce pays.

Écrit par : Lieven | dimanche, 24 janvier 2010

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Il y a toujours eu des francophones en Flandre, des Français, des Italiens, des Anglais, des Polonais, des Allemands, des Luxembourgeois, des Espagnols et des Autrichiens etc. etc.

Et alors???

Écrit par : traveller | dimanche, 24 janvier 2010

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Dan ma paroisse vit un chinois qui tient restaurant! Ils est dans l'annuaire, pages jaunes! On le reconnait comme minorité?

Écrit par : wanda | lundi, 25 janvier 2010

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HISTORIQUE ! MINORITE HISTORIQUE : c'est à dire des gens qui ont vécu raégulièrement, en nombre important, dans la région (genre 10% à Ypres en 1846).

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 25 janvier 2010

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Et ben, ça montre que ces francophones ont gardés leurs langue, malgré au fait qu’ils habitent dans une région néerlandophone. Pas comme les Flamands qui sont descendus dans les mines en Wallonie et qui se sont adaptés comme tous les étrangers dans la région ou ils s’installent. Respect pour la région on appelle ça. Demande aux familles descendantes des Flamands en Wallonie, s’ils parlent encore Néerlandais, même à la maison.
Tous ces Flamands en Wallonie, ils sont reconnus comme minorité ? Non parce qu’ils parlent plus. Obligatoire.

Et ce Chinois (vivant en Flandre, immigré depuis pas si longtemps), j’en suis sûre qu'il parle Néerlandais ou fait l’effort. Ce « compatriote » francophone qui habit deux maisons plus loin que moi, dans mon village du Pajottenland, médecin, étudié, grands allures, refuse de m’en parler. Né et étudié en Belgique bien entendu. Il attend le jour quand il aura ces facilités. C’est qm plus facile.

Edgar Fonck rêve d’une Flandre, Belgique Francophone. « On parle Français chez nous à la maison, dans la rue on parle Néerlandais… ». Mon oeil. Je ne pense pas de retrouver des minorités historique francophone à la côte, ou lui il fait belle vie.
Les francophones n’ont pas réussie de franciser toute la Belgique. Bien réussie en Wallonie, Bruxelles et les communes à facilités. Avec la frontière linguistique ça va déjà un peu plus mal. Donc la nouveauté (et vous ne l’avez pas sortie depuis très longtemps) : une minorité… Et donc maintenant c’est devenu une minorité historique. Les pauvres.
Assume votre complexe de supériorité.

Écrit par : Jan | lundi, 25 janvier 2010

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Oui Sel, ce sujet est ridicule, ca devient de la parano votre truc.

Écrit par : kermit | lundi, 25 janvier 2010

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@Jean : c'est fou ce "les Francophones" . pour avoir une stratégie aussi continue, ça doit être dans leurs gènes, ou alors ils ont une organisation hiérarchique? Par ailleurs, il n'y a pas de relatio entre une langue et un sol qui imposât le respect, sinon à l'époque des Sudè
tes

Écrit par : Marcel sel | lundi, 25 janvier 2010

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@Jan : il y a des familles en Wallonie, et même à Bruxelles (dingue, non ?) qui ont gardé leur langue, mais pas au delà de deux générations. Pourquoi ? Parce que les Flamands s'adaptent mieux que les Francophones ? Pas du tout. Les Francophones qui se sont installés dans des régions où le français n'était pas du tout parlé ont fait comme tout le monde : changé de langue. Les Turcs de troisième génération à Genk ne parlent plus turc non plus. Les Francopnones ne sont pas différents : ils n'ont gardé leur langue que là où il y avait un foyer francophone ancien, à savoir, par exemple, Ypres, Courtrai, Gand, Anvers (dans une moindre mesure), et dans le Brabant « flamand ». Quand il y avait plus de 15 % de Francophones dans l'arrondissement de Hal Vilvoorde au début du XXe siècle, il n'y avait pas 2% de Flamands dans le Brabant dit « wallon ». Et encore, ils étaient principalement répartis le long de la « frontière linguiistique ».

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 25 janvier 2010

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Jan, Lieven, et qu'on fait les ancêtes, proches ou lointains selon les cas, des messieurs-dame Jambon, Bourgeois, Morel, Anciaux, Leterme, Ide, Mouton, enzovoort? Des salauds de francophones qui ont conservé leur langue à travers les générations ? Malgré le fait que le français était plus important sans doute à l'époque que maintenant.

Ah oui, et que font les Néerlandophones installés à Beauvechain, Grez-Doiceau, Hamme-Mille, Durbuy, La Roche en Ardenne. Ils oublient leur langue ? Pensez-vous, ils la cultivent au contraire (et ils ont raison), ils créent leurs propres associations néerlandophones, propagent des affiches et prospectus en néerlandais, envoient leurs enfants dans des écoles néerlandophones quand il le peuvent (quand ils sont sur la frontière linguistique, dans les Ardennes c'est plus dur). Jan, Lieven si des Francophones font cela en périphérie ou à Anvers, vous les traitez de salauds de Fransquillons. Faut être cohérent, un peu…

Une fois de plus, Marcel est attaqué ici parce qu'il fait preuve de recul et de nuance. Chose que les extrémistes, par définition, sont incapables de faire. C'est leur problème.

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 25 janvier 2010

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Je n'ai jamais, jamais traité un francophone de salaud, au contraire si c'est une personne privée je lui réponds en Français, si c'est une personne en service public, p. ex. au guichet d'une gare de Bruxelles, je lui réponds poliment en Flamand.
Point c'est tout.
Maintenant cette minorité historique est de nouveau une invention d'impérialisme. Si vous êtes immigré en Flandre, essayez de parler le Flamand, sinon parlez le Français, mais n'exigez rien des Flamands parce que vous êtes incapable ou vous refusez de parler Flamand. C'est votre choix et vous êtes libre de faire ce choix, mais ne commencez pas à exiger de traitement spécial pour votre "minorité historique" c'est franchement ridicule. Laissez nous tranquilles, nous vous laisserons tranquilles.

Écrit par : traveller | lundi, 25 janvier 2010

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Pour ma part, je n'ai rien à exiger, je suis un Français qui a habité Bruxelles, et maintenant Tournai. Je n'ai jamais vécu en Flandre, mais j'ai appris assez de néerlandais (l'Algemeen Nederlands, en fait) pour pouvoir m'en sortir correctement dans la plupart des circonstances, quand je m'y trouve en visite. Quand on m'adresse la parole en néerlandais, où que ce soit, même à Bruxelles ou en Wallonie, je réponds dans cette langue, et sûrement pas en français. Je ne connais cependant pas « le flamand », si par ce mot vous entendez un des dialectes parlés en Flandre.

Il n'empêche que Marcel a parfaitement raison, que vous le vouliez ou non, quand il parle de minorités francophones historiques en certains endroits de Flandre. J'ajoute que ces Francophones de culture sont aujourd'hui quasiment tous bilingues et ne demandent aucun traitement de faveur particulier vis-à-vis de l'administration (hors dans les communes à facilités, où c'est leur droit). MAIS ils souhaiteraient aussi pouvoir vivre leur culture en Flandre (possibilités de centres culturels, journaux, pièces de théatre francophones, etc.). Ces possibilités leur seraient garanties par le Traité de protection des minorités linguistiques en Europe que la Flandre (comme la France, dont je ne suis pas fier) refuse de signer.

Marcel a aussi parfaitement raison quand il signale que partout ailleurs les Francophones se sont fondus dans la masse. Les noms de famille francophones que j'ai cités en sont le plus bel exemple : la proportion de Flamingants ayant des noms francophones me sidère toujours. Pareil d'ailleurs pour bien des éminences francophones aux noms bien flamands (van Eyken, van Cauwenberghe, Onkelinckx, Daerden… je continue ?).

La clé du problème, c'est l'éducation : tant qu'en Flandre l'éducation est en néerlandais uniquement, et que tout le monde a accès à cette éducation, vous n'avez rien à craindre : toute population immigrée sera intégrée linguistiquement, après une génération, maximum deux. Maintenant, si vous voulez aussi l'intégration culturelle, il faut aussi se montrer raisonnablement accueillant. Si le nouveau venu en Flandre ne voit que des regards méfiants voire hostiles autour de lui, il n'aura aucune envie de s'intégrer, et cherchera refuge au contraire dans ce qu'il connait bien, ses coutumes, son peuple, sa religion, etc.

Si la permissivité ne donne jamais de bons résultats, la xénophobie non plus.

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 25 janvier 2010

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Ce que Sel raconte ici, n'est pas nouveau.

Amusant de constater que ça a duré tellement longue pour lui ...

Nous avons toujours respecté les "minorités", à condition qu'ils nous respectent.

Écrit par : amaai! | lundi, 25 janvier 2010

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@ Pasteurke
Pourquoi la France n'a pas ratifié ce Traité ?
Et, ensuite les français sont tous des extrémistes ?

Écrit par : Jean | lundi, 25 janvier 2010

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@Jeanneke : parce qu'un bon nombre de mes compatriotes sont aussi frileux qu'un bon nombre de Flamands, quand il s'agit de considérer d'autres cultures.

Non, les Français ne sont pas TOUS extrémistes. Pas plus que les Flamands. Il serait temps que vous sachiez faire la différence entre « un bon nombre de » et « tous ».

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 25 janvier 2010

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@ Frankske
La raison pour la France de ne pas ratifier ce traité, c'est bien la Corse !

"MAIS ils souhaiteraient aussi pouvoir vivre leur culture en Flandre (possibilités de centres culturels, journaux, pièces de théatre francophones, etc.). Ces possibilités leur seraient garanties par le Traité de protection des minorités linguistiques en Europe que la Flandre (comme la France, dont je ne suis pas fier) refuse de signer."
Cher curé, ces possibilités leur sont garanties déjà aujourd'hui - je ne vois pas le problème.

Et la différence entre "un bon nombre" et "tous" sera t'expliqué par Selleke ou Kermit !

Écrit par : Jean | lundi, 25 janvier 2010

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@Jean ; non, rien n'est garanti : la Flandre s'est interdit pas décret de financer des centres culturels qui n'étaient pas exclusivement néerlandophones et des bibliothèques où il n'y avait pas au moins 75 M de livres en néerlandais et des associations sportives donc la langue unique de fonctionnement n'était pas le néerlandais. Bref, un Francophone en Flandre a le droit de payer des impôts, mais il n'a pas le droit, à concurrence de sa quote-part, à une subsidiation de sa culture. Or, en France, les cours de néerlandais en Flandre française, ainsi que des associations locales néerlandophones peuvent sans problème obtenir des subsides. Il en va de même d'associations en langue corse ou bretonne (d'après ce qu'on m'a dit).

Si la Flandre, qui se considère comme un état, respectait sa minorité francophone, la moitié du débat serait réglé. Mais elle n'a de cesse que de l'opprimer, de l'accuser de mal se comporter, etc. C'est pour ça qu'en Flandre, plus que n'importe où ailleurs, la charte des minorités s'impose.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 25 janvier 2010

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@ Sel,

En Flandre, on subside les écoles ... Juifs ..... Unique en Europe il paraît.
Et dans la "périférie", aux Fourons, ...il n' y a pas mal d'écoles francophones.
De plus, ici à Anvers, pas mal d'organisations "allochtones" recoivent des subsides.

Et dans la Wallonie ; des écoles néerlandophones, des centres culturelles néerlandophones , il y en a ?

Écrit par : amaai! | lundi, 25 janvier 2010

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La périphérie et les Fourons sont sous le régime des facilités, et la Flandre vient de voter l'inspection des écoles francophones par des néerlandophone, l'envoi des enfants dans des centres psycho-médicaux sociaux néerlandophones, et l'adéquation de l'enseignement aux eindtermen flamands, à savoir une connaissance approfondie du néerlandais, mais une connaissance élémentaire du français. La Flandre ne finance pas réellement les écoles francophones, c'est de l'argent fédéral réparti, et qui plus est, les Francophones qui vivent en Flandre y payent suffisamment d'impôts pour qu'on puisse considérer, au pire, qiue cet argent ne provient pas d'impôts « néerlandophones ».

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 25 janvier 2010

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Il y a deux écoles néerlandophones, à Comines (la tristement célèbre taalkoffer) et à Mouscron : http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/392035/la-wallonie-a-aussi-ses-ecoles-a-facilites.html

Il y a également de plus en plus de programmes d'immersion linguistique. Quant aux centres culturels, je ne sais pas. J'ai vu en revanche plusieurs associations néerlandophones dans les Ardennes, où les inscriptions néerlandophones ne gênent visiblement personne (contrairement aux inscriptions francophones en Flandre, n'est-ce pas ?). J'ai d'ailleurs eu souvent la surprise de voir des inscriptions néerlandophones à Tournai, sur les panneaux de bienvenue et les chantiers. Mais que fait le TAK ? :-b

Il y a eu une kermesse flamande sympa à La Louvière l'année passée : http://www.ptb.be/nouvelles/article/expresso-une-kermesse-flamande-a-la-louviere.html

Il y a l'équivalent francophone en Flandre ? Ça me rassurerait de le savoir.

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 26 janvier 2010

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@ Franck Pastor
Avec un peu de malchance, on élargissera les communes à facilités, Wemmel, avec Merchtem, et Rode avec Beersel. Donne moi des exemples contemporaines similaire en Wallonie. La Hulpe fera partie de Bruxelles ? Rixensart ? Facilités à Nethen, Beauvechain, Grez-Doiceau, Hamme-Mille ?
Des listes néerlandophones en Wallonie ? Quand il y avait un élu néerlandophone dans le parlement Wallon, il était enlevé, manu militari. La démocratie en Flandre laisse Van Eycken faire son cirque.
Pendant le conseil municipal de la semaine passé à Wemmel, les Francophones, comme d’hab très démocrates et sociales (avec l’aide du nouveau bourgmestre Flamand et fransquillon), ont voté contre le plan structurel de la commune, (un travail préparatif déjà de dix ans), parce que ce plan implique trop des allocations sociales !!! Pourquoi ? Parce que les fransquis ont peur que ça peut entraver les Francophones de s’installer dans ce commune. Peur pour le « wooncode »
I-N-C-R-O-Y-A-B-L-E , ces démocrates !
Quand est-ce que les Francophones respecteront la Flandre, sa culture, ses habitants et sa langue ? Ils, avec leur dialecte le Francien, ont pro-vaincu (les pro-vinces, la Pro-vence) la Wallonie. La Flandre attend.
Leur rêve impérialiste-Francophone ne s’arrêtera pas là. Pas avant la Belgique sera unilingue Francophone… ou pas.

Écrit par : Jan | mardi, 26 janvier 2010

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Oeps, ce n'est pas que moi qui parle de la supériotité francohone:
"Les Flamands sentent que j'aime leur langue, leur culture, que je parle volontiers le néerlandais, que je n'ai pas le complexe de supériorité du francophone... »
Mgr Léonard (http://levif.rnews.be/actualite/belgique/72-56-45503/andre-leonard----un-wallon-proflamand--.html)
On va pas dire qu'il sait tout, ou que je suis d'accird avec tout ce qu'il dit (qui dit que je suis croyant?), mais le mec n'est pas con non-plus..

Écrit par : Jan | mardi, 26 janvier 2010

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« Quand est)ce que les Francophones -respecteront la Flandre, sa culture, ses habitants, et sa langue ? » : ça s'appelle le Blut und Bodem : un sol pour un sang. Comment pouvons-nous dialoguer avec des gens qui ont assimilé le fondement du nationalisme totalitaire ?

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 26 janvier 2010

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Quand est-ce que les Francophones respecteront la Flandre, sa culture, ses habitants et sa langue ?

J'ai une réponse : Quand les flamands respecteront les francophones, leurs cultures, leurs habitants et leur langue! Quand les flamands arrêteront de vouloir exterminer les francophones, quand ils arrêteront de penser qu'ils sont les seuls à mériter du respect. Alors, oui à ce moment, ils auront le respect des francophones.

Le respect est une chose qui se gagne et surtout, le respect, ça ne s'exige pas !!!

Il y a encore 3 ans, j'avais beaucoup de respect pour les flamands, aujourd'hui, après toutes leurs exigences totalitaires, je n'en 'ai plus aucun. Il y a encore 3 ans, je parlais volontiers néerlandais avec les flamands et je n'étais pas contre le fait d'aller travailler en flandre. Aujourd'hui, je ne veut plus parler néerlandais et je ne veux plus travailler en flandre. Il y a encore 3 ans, je pensais mettre mes enfants à l'école en flamand, aujourd'hui quand je vois les valeurs inculquées par le flandre, je ne veux surtout que mes enfants soient contaminés par ça.
Voilà à quoi vous êtes arrivés avec vos exigences liberticides : vous avez perdu le respect et vous vous êtes fait détester.

Écrit par : Rodenbach | mardi, 26 janvier 2010

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Marcel Marcel,
donc maintenant, quand on demande respect pour notre langue, notre région, notre culture, c’est devenu nationalisme totalitaire ? Les Améri-Indiens, pour nommer qu'un seul peuple, aimeront l'entendre.
Des insultes pareilles ne sont pas nécessaires. Je croyait que t’étais plus intelligent que ça. Tu sais très bien que ça n’a rien à voir. Tout le monde, même toi, tu veux sol pour ton sang. Sol, n’importe ou tu vas. « J’y suis, j’y reste ». La devise des francophones en Belgique.
Bon, moi je crois que t’as bu déjà trop ce matin. Il faut pas abuser, c’est pas bon pour ta santé.
Donne moi plutôt un argument pour le Blut und Bodem-politik, pratiqué par les francophones dans les années ’80, quand les MP’s ont mises Toon Van Overstraeten à la porte du parlement Wallon.
Et quand tu ne veux pas dialoguer avec moi, tu n’es pas obligé hein.

Écrit par : Jan | mardi, 26 janvier 2010

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Ah, 't is Rodenbach dat 'em drinkt...
"Quand les flamands arrêteront de vouloir exterminer les francophones"
Tja... pas de commentaire... Il a tout à fait raison on dira....
Tok-tok-tok

Écrit par : Jan | mardi, 26 janvier 2010

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Tiens, Jan, pour une fois que je tiens un des membres du TAK. Vous n'avez pas réagi au fait qu'on trouve des panneaux néerlandophones en Wallonie, à Tournai par exemple, et dans les Ardennes ? Qu'est-ce vous en pensez ?

J'ai entendu plusieurs fois dans les partis francophones exprimer l'idée d'un élargissement de Bruxelles y compris jusqu'à des communes wallonnes genre Waterloo, La Hulpe, Wavre ou Braine-le-Comte. Ce qui impliquerait que ces communes soient elles aussi bilingues. Pour moi, d'ailleurs, on pourrait réunifier le Brabant et le rendre officiellement bilingue. Aucun problème. On pourrait rendre aussi Tournai bilingue, que je n'y trouverai pas d'inconvénients. Après tout, cette ville est de tradition flamande, même si depuis l'époque romaine le peuple n'y a parlé que des langues… romanes.

Pas la peine de sortir les atermoiements politiques à Wemmel pour me culpabiliser. Ils ne me concernent pas et je m'en fiche complètement de leurs petits jeux à la noix. D'ailleurs le système politique belge, en Flandre comme en Wallonie, déconnecte complètement le politique de ses électeurs. Et il est si facile de tout y voir avec le prisme du communautaire, ce poison de l'esprit. Vous êtes sûr au moins que la décision dont vous parlez était communautaire ? Si c'est le cas, tant mieux pour vous, cela vous fait un os à ronger.

Il faut quand même vous dire, Jan, que le temps où l'allergie à la langue néerlandaise était souveraine est passé de mode depuis longtemps en Belgique francophone. Les excités linguistiques (ceux qu'on entend le mieux, forcément) ne font plus guère recette, voyez la part d'électorat du FDF qui s'est effrité au fil du temps. Aujourd'hui les gens, même les unilingues francophones, veulent que leurs enfants apprennent le néerlandais, les envoient dans des écoles flamandes ou d'immersion. Vous en pensez quoi ?

Vous faites allusion à Toon van Overstraeten : si la moitié de ce qui est dit dans cet article est vrai :

http://nl.wikipedia.org/wiki/Toon_Van_Overstraeten

alors je comprends qu'il ait été exclu : cet ancien de l'Oostfront avait-il seulement sa place dans un parlement wallon ? Avait-il vraiment l'intention de représenter des intérêts wallons ? Réponse sincère souhaitée…

Ceci dit, il faudrait qu'on s'entende sur un point : le respect dû à la Flandre, sa culture, ses habitants, c'est quoi ?

Si c'est accepter que sur le sol flamand la langue officielle est le néerlandais (et pas un dialecte quelconque ou pire, le Verkavelingsvlaams), pas de problème. Les Francophones de Flandre connaissent quasiment tous le néerlandais, d'ailleurs. Sauf dans ces fameuses communes à facilités que vous voudriez voir disparaître.

Si c'est parler néerlandais aux différents habitants flamands de Flandre, pas de problème non plus, sauf si une personne emploie devant moi son dialecte ou le flamand pavillonnaire, au lieu de l'Algemeen Nederlands. Ce qui arrive encore aujourd'hui assez fréquemment. Alors désolé, mais la langue que j'ai apprise à la VUB, la langue qui est enseignée dans les écoles francophones de ce pays, c'est l'Algemeen Nederlands et rien d'autre. Alors si vous voulez que je parle le Verkavelingsvlaams ou un dialecte, laissez-moi d'abord le temps de m'installer en Flandre au beau milieu de gens parlant une desdites langues pour que je puisse avoir l'espoir de l'apprendre.

Mais ce respect, est-ce devoir quand même parler néerlandais entre francophones, ou avec des amis francophones, lorsqu'on est dans une rue de Flandre ? Trop souvent on reçoit des injures et de la part des témoins ou des passants flamingants pour cela… Alors non merci. Ma langue maternelle reste le français (ou le francien si vous préférez). C'est aussi celle de ma famille, de ma femme, de ma fille, et lorsque je parle avec eux, je ne le ferai pas en néerlandais, même pour faire plaisir à vos militants extrémistes, même si je m'installe en Flandre. Désolé !

Au fait, les mots Provence et Province sont d'origine latine, de l'époque romaine. D'ailleurs quasi toutes les langues dialectales de France et de Wallonie sont d'origine latine, les exceptions étant très localisées (breton, basque, flamand, alsacien, luxembourgeois, l'allemand des Cantons de l'est excepté Malmédy et Waismes). Que le français se soit imposé face à elles est un fait peut-être regrettable, mais c'est ainsi : le « dialecte du roi » a tendance à s'imposer face aux autres dialectes, le phénomène n'est pas nouveau. Et ils se trouvent très, très peu de Français et de Wallons pour souhaiter revenir en arrière.

Et pour conclure, inutile d'être paranoïaque : la Flandre ne sera plus francisée, le temps du français souverain est définitivement passé. Pour une raison toute bête : l'enseignement se fait en Flandre en néerlandais exclusivement (comme il se doit). En conséquence, toute population immigrée sera « néerlandisée » au moins à la seconde génération. Ce qui n'empêche pas les problèmes de différences culturelles. Mais là c'est un autre débat, on en parle ailleurs.

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 26 janvier 2010

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@Franck

Re Van Overstraeten: l'article est en grande lignes correct et il etait la pour foutre la merde. Mais c'est pas la bonne question. Il a ete dument elu. Est-ce que Van Eyken de l' FDF est la pour defendre les interest flamandes? Pas de raison de lui jeter dehors. Mais c'est une excellente strategie flamande pour apres les prochaines electons si BHV n'est pas scindee: refuser majorite flamande contre minorite les lettres de creance de chaque elu francophone de BHV.

Écrit par : Lieven | mardi, 26 janvier 2010

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Van Eycken a bien été élu par des Flamands (i.e. habitants de Flandre), certainement de langue maternelle française en l'occurence. Combien de gens dans la circonscription de Nivelles avaient voté pour la Volksunie en 1985 ? :-) Je me demande quels Wallons, même de langue néerlandaise, Toon Van Overstraeten représentait à cette époque ! Parfois, la démocratie a ce genre de ratés quand les jeux particratiques la tordent comme ça. Il est heureux que ce genre de choses ne puisse plus se reproduire.

Remarquez, j'ai peut-être tort, mais je pense que si Van Overstraeten avait élu directement, et non par le jeu de l'apparentement, on lui aurait permis de siéger. Après tout, on permet bien aux élus du Front National, au moins aussi nauséabonds, de siéger aussi…

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 26 janvier 2010

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@ Franck Pastor
On permet bien aux élus criminels du PS notamment de siéger et de continuer à siéger dans le parlement wallons. Mais la, bien, c'est clair, tout est permitté.

Écrit par : Jean | mardi, 26 janvier 2010

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@ Jean : je me permets un petit correctif : « …tout est permiS ».

Vous savez, il y a une nuance entre « corrompus », ce que certains d'entre eux sont certainement, et « criminels ». Mais tant que vous y êtes, dans cette veine d'exagération, appelez-les donc « génocidaires » :-).

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 26 janvier 2010

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@Jean : on parle d'élus condamnés par la justice. On ne peut pas considérer les gens comme des criminels uniquement parce qu'on ne les aime pas, surtout sur mon blog.

@Lieven : sur le principe, vous avez raison, le Parlement wallon n'avait pas à invalider Toon Van Overstraeten, mais comme le dit Franck, il n'y a pas eu un seul habitant de Wallonie, Néerlandophone ou pas, qui a voté pour lui, alors que pour Van Eycken, il a été démocratiquement élu dans la région flamande. Ne pas permettre à Van Overstraeten de siéger était une faute au regard de la Loi. Ne pas permettre à Van Eycken de siéger signifierait que la Flandre n'est pas une région démocratique, et qu'elle conditionne le droit de siéger à l'ethnie. Même si je vous sais radical, je ne pense pas que votre souhait aille à une Flandre qui violerait les principes démocratiques (sachant du reste qu'elle le fait déjà avec les bourgmestres).

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 26 janvier 2010

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à Franck
. Panneaux: c’est leur choix de mettre des panneaux dans n’importe quelle langue. Ne me dit pas que tu ne trouves pas des panneaux dans des autres langues que le néerlandais en Flandre. Est-ce qu’on doit dire « merci », parce qu’ils mettent des panneaux en néerlandais, mais d’un autre coté, ne pas impliquer les facilités à Enghien ?
. Elargissement : non, les bourgmestres des ces communes que tu dis ne sont PAS volontaire d’un élargissement (ces communes riches ne veulent pas soutenir une Bruxelles pauvre, et ne veulent PAS devenir (officiellement (sic) ) bilingue), comme ils n’étaient pas volontaire d’accepter une Belgique bilingue, demandé/proposé plusieurs fois par le mouvement Flamand.
. Wemmel : ça ne t’intéresse pas. Ca intéresse qm les habitants néerlandophone qui y habitent
. l'allergie à la langue néerlandaise : ne te trompe pas, il y en a encore et assez, dans la politique francophone Wallonne et Bruxelloise. Et pas seulement dans la politique. Que dire de la bourgeoisie et chez les fransquillons. Personnellement je connais une dame, fière même d’être fransquillon, qui me disait qu’elle a apprit le Wallon, pour communiquer avec les bonnes, et ses frères « le » Flamand pour communiquer avec les ouvriers de l’entreprise de leurs parents. Et ça date de l’année passée.
Peut-être toi aussi, tu dois une fois participer à un conseil municipal de un des communes à facilités pour entendre le « néerlandais » parlé par les conseillers municipal francophones. La connaissance (ma connaissance du français n’est pas non plus forte) n’a rien à voir. C’est « comment » ils le parlent. Avec le nez en l’air curlé.
. TVO vs Van Eycken: les francophones ont mises la loi à côté d’eux. Vous n’êtes pas d’accord avec les lois ou la démocratie à la belge ? Les Flamands respectent la démocratie : VEy est dans le parlement Flamand non ? Les bourgmestres ? Ils mettent la loi à côté d’eux, donc ils sont punis. Pas d’accord avec la loi ? A Linkebeek et Drogenbos pas de problèmes. Qm aussi des francophones. Mais peut-être pas des bonnes ?
. Comme d’hab il faut mentionné l’Oostfront ou la collaboration en général. La collaboration est le tendon d'Achille de la Flandre (ou du MF, comme tu le veux). Malheureusement pour les Flamands, heureusement pour les francophones. C’est l’excuse bon marché, mais… vous avez raison. Rien pour d’être fière. Mais ça c’est une autre discussion, mais je suis prêt à discuter.
. Respect pour la Flandre :
* c’est d’accepter qu’en Flandre on parle néerlandais (pour le «verkavelinsvlaams», prier de voir dessous). Pas d’exiger d’abord des facilités (ou le but était de laisser le temps aux habitants d’apprendre le néerlandais, même pas, pour dire une chose, traduire les noms des rues en français (étude Veny/Boes)), pour après exiger le rattachement à Bruxelles ou d’exiger un statut bilingue, parce que tout d’un coup les statistiques montrent que, « grâce » aux facilités, le pourcentage des francophones dépasse le pourcentage des néerlandophones. Et Mr. Sel, ça n’a rien avoir avec ton « Blut und Bodem », pour être clair.
* c’est comme moi, qui accepte qu’en Wallonie je parle (essaye) le français, même en Ardennes, même comme sur le blog de Marcel Sel.
* C’est d’accepter que certains décrets Flamands sont fait, pas pour provoquer les francophones, mais pour protéger le néerlandais. Celui qui dit que le néerlandais dans certaines communes du Brabant Flamand n’est pas en danger, est voyant aveugle.
* Quand tu dis que on t’interdira de parler français entre vous, t’as tort. Là tu exagère, mais tu le sais qm.
. verkavelinsvlaams : tout à fait d’accord. Je me gène aussi si, quand j’entend un francophone faire l’effort de communiquer avec un Flamand, ce Flamand ne fait pas l’effort de le faire en NL. C’est comme Grandgagnage reconnaissait l’emploi du Wallon: un divertissement littéraire simple, comme la littérature peu d'importance locale, un passe-temps pour la soirée, dans un coin de la cheminée. Ceci dit, c’est devenu assez vite « le » excuse contemporaine pour les francophones de refuser de le parler ou de l’apprendre. Mais ne t’inquiet pas, tout les Flamands parlent le AN, mais ont heureusement gardé leurs belles dialectes (ce qu’on peut à peine dire des Wallons, ou un dialecte parisien est devenu leur langue maternelle).
Qu’il y a de plus en plus des enfants qui apprennent le néerlandais, tant mieux. En Flandre par contre, le français est obligatoire depuis l’age de dix ans jusqu’au fin de l’humanité. En Wallonie, l’apprentissage du néerlandais reste un choix. Moi je m’en fous ; tant mieux pour les Flamands. Mais ça dit beaucoup ce qui concerne la reconnaissance du néerlandais dans le Sud.

Écrit par : Jan | mercredi, 27 janvier 2010

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« Ne me dit pas que tu ne trouves pas des panneaux dans des autres langues que le néerlandais en Flandre. » ; c'est passible de 250 euros d'amende à Hal ; le TAK démonte les panneaux en anglais à Overijsse avec la complicité des autorités.

« mais d’un autre coté, ne pas impliquer les facilités à Enghien ?»
Si vous avez une plainte à formuler sur Enghien, je suis avec vous. On veut le respect des facilités des deux côtés de la « frontière linguistique »

« Elargissement : non, les bourgmestres des ces communes que tu dis ne sont PAS volontaire d’un élargissement (ces communes riches ne veulent pas soutenir une Bruxelles pauvre, et ne veulent PAS devenir (officiellement (sic) ) bilingue), comme ils n’étaient pas volontaire d’accepter une Belgique bilingue, demandé/proposé plusieurs fois par le mouvement Flamand » C'est faux. Les bourgmestres de Waterloo et de Braine se sont uniquement prononcés contre l'élargissement tel que proposé par Pascal Smet, qui élargissait Bruxelles uniquement à Waterloo et à Braine l'Alleud, qui ne sont même pas connectées à la capitale !


« Wemmel : ça ne t’intéresse pas. Ca intéresse qm les habitants néerlandophone qui y habitent » ; correctif : ça intéresse TOUS les habitants. Pourquoi seulement les néerlandophones ? A Craainhem, les OVLD/CD&V ont fait bien pire : parler français pour empêcher la majorité locale de faire voter le budget !

« l'allergie à la langue néerlandaise : ne te trompe pas, il y en a encore et assez, dans la politique francophone Wallonne et Bruxelloise. » C'est vrai, mais c'est pareil côté néerlandophone. Et si c'était pire côté francophone, la chose intelligente à faire serait de rendre le néerlandais agréable et sympathique. De Wever fait exactement l'inverse !

« Que dire de la bourgeoisie et chez les fransquillons. » Ce sont des affaires privées. Ceux qui refusent encore aujourd'hui de parler néerlandais en Flandre sont des imbéciles à mon avis, mais ils en ont légalement le droit.

« Personnellement je connais une dame, fière même d’être fransquillon, qui me disait qu’elle a apprit le Wallon, pour communiquer avec les bonnes, et ses frères « le » Flamand pour communiquer avec les ouvriers de l’entreprise de leurs parents. Et ça date de l’année passée. » Vous voyez bien que les Wallons et les Flamands, et le petit peuple de Bruxelles ont été opprimés par la même grande bourgeoisie ! Ce ne sont pas les Francophones, vos ennemis. Vous vous trompez de cible.

« Peut-être toi aussi, tu dois une fois participer à un conseil municipal de un des communes à facilités pour entendre le « néerlandais » parlé par les conseillers municipal francophones. La connaissance (ma connaissance du français n’est pas non plus forte) n’a rien à voir. C’est « comment » ils le parlent. Avec le nez en l’air curlé.» D'abord, ils n'ont pas le droit, dans des communes à majorité francophone, de dire LE MOINDRE mot de français. Il suffit que l'un dise "zut" et toutes les décisions prises ce jour-là sont annulées. A mon avis, c'est inconstitutionnel, et ça va à l'encontre de la charte de la démocratie locale ratifiée par la Flandre. N'imaginez quand même pas que ça va les inciter à aimer la langue néerlandaise qu'ils identifient à la langue de l'oppresseur (votre gouvernement flamand, autrement dit).
Mais j'ai vu Damien Thierry parler tout à fait sympathiquement néerlandais avec des Flamands de Linkebeek qui, eux, lui parlaient en… français.

« Les Flamands respectent la démocratie : VEy est dans le parlement Flamand non ? » Oui. Mais quelqu'un a écrit ici qu'il n'y avait pas sa place.

« Les bourgmestres ? Ils mettent la loi à côté d’eux, donc ils sont punis.» Mais vous savez pertinemment que cette loi est une brimade pour limiter les facilités, d'une part ; vous savez aussi qu'aucun Flamand n'a été lésé par l'envoi de convocations françaises aux Francophones, et mieux : cela évitait de devoir réimprimer deux fois les convocations pour 70% des habitants. En revanche, le refus d'organiser les élections par les bourgmestres flamands n'a pas été puni, pas plus que l'attitude du bourgmestre d'Overijse avec son guichet de délation et la promotion du TAK. Ce deux poids deux mesures montre bien que le gouvernement flamand mène une politique discriminatoire envers les Francophones. Vous n'allez quand même pas nier que De Wever les a qualifiés d'immigrés ?

« Comme d’hab il faut mentionné l’Oostfront ou la collaboration en général. La collaboration est le tendon d'Achille de la Flandre (ou du MF, comme tu le veux).»
Mais pourquoi est-ce que le mouvement flamand ne prend pas définitivement ses distances ? Pourquoi est-ce qu'aucune plainte n'est déposée quand 3000 personnes saluent un hommage à Staf De Clercq ? (le Degrelle flamand). Le mouvement flamand peut tout à fait se réclamer de défenseurs tout à fait honorables, dont plusieurs sont d'ailleurs morts dans les camps de concentration. Je pense que la raison, c'est que ces Flamands-là qui sont morts pour l'honneur de la Flandre, mais surtout pour sa démocratie et la liberté de tous, n'auraient pas admis ce que cette nouvelle Flandre institutionnelle fabrique en périphérie.

«  Malheureusement pour les Flamands, heureusement pour les francophones. C’est l’excuse bon marché, mais… vous avez raison. Rien pour d’être fière. Mais ça c’est une autre discussion, mais je suis prêt à discuter.
C'est ce que j'avais compris, Jan. C'est tout à votre honneur.

« Respect pour la Flandre : »
N'est repris dans aucun texte de loi, c'est donc une idée en l'air qui n'a même pas de valeur philosophique.

« c’est d’accepter qu’en Flandre on parle néerlandais»
Non. La Constitution belge stipule que l'usage des langues est libre. En revanche, il est évident que dans la région principalement néerlandophone, il est normal que l'administration soit aussi néerlandophone. Je vous signale qu'à Waterloo, qui n'est pas à facilités, on encourage le personnel communal à parler néerlandais, dans la mesure du possible, avec les personnes néerlandophones.

A ma connaissance, la Flandre est surtout une région où on a toujours parlé beaucoup de langues. Les fameuses « secrétaires trilingues ou quadrilingues » à Bruxelles étaient bien souvent des Flamandes. Vous avez le choix : soit être Flamand, c'est exiger qu'on vous parle néerlandais, soit c'est être quelqu'un avec un don invraisemblable pour les langues. A votre avis, laquelle des deux solutions va vous attirer le plus d'investisseurs étrangers. Je comprends l'obsession de la langue. Mais tout comme jamais je ne pourrais exiger d'un anglais qu'il me parle français ou néerlandais à Bruxelles, comprenez qu'il n'y a pas de lien entre sol et langue autre qu'un lien administratif et éventuellement affectif. Mais imposer votre langue pour une question de « respect » est tribal, ou discriminatoire, ou ethnicentriste, et pour ceux qui font l'amalgame de tous les Francophones en les traitant de « rats » (comme sur ce blog encore récemment), raciste.

Notez bien que j'aurais exactement la même réaction avec un Wallon qui exigerait que les Flamands qui s'installent à Jodoigne parlent français. Ils payent leurs impôts à Jodoigne, ils ont donc un droit sur l'évolution de Jodoigne. Enfin, s'il y a des communes qui sont devenues à majorité francophones, c'est aussi parce que les Flamands ont bien vendu leurs terrains ou bien loué leurs appartements. Quand j'habitais Wemmel, on payait un loyer à un patatenboer qui, grâce à ses investissement immobiliers rentabilisés grâce aux Francophones, a fait fortune. Le miracle économique flamand doit aussi, et surtout en Périphérie, à la francisation justement. Ça ne vous ferait pas de mal de le reconnaître.


« Pas d’exiger d’abord des facilités (ou le but était de laisser le temps aux habitants d’apprendre le néerlandais » Non, Jan : une loi ne s'interprète pas par des buts imaginaires. Une loi se lit par son seul contenu. Or, rien ne dit que les facilités sont temporaires. C'est du blabla d'extrémiste, mais c'est tout ce qu'il y a de faux.

« pour après exiger le rattachement à Bruxelles ou d’exiger un statut bilingue, parce que tout d’un coup les statistiques montrent que, « grâce » aux facilités, le pourcentage des francophones dépasse le pourcentage des néerlandophones.» Si les circulaires Peeters n'avaient pas limité les droits des Francophones, si les Vlaamsgezinden ne pourrissaient pas la vie des conseillers communaux, bref, si les facilités, signées par les partis des deux communautés en question, étaient respectées et pas foulées aux pieds, si de plus, on n'avait pas l'impression que la Flandre veut encercler Bruxelles pour se l'approprier, ou faire pression sur elle, aucun Bruxellois, et aucun habitant des communes à facilités ne demanderait l'extension de la ville. Si je demande l'extension aux communes qui le souhaite, et au moins au ring, c'est simplement pour une question de sécurité intérieure en cas de sécession de la Flandre.


« Et Mr. Sel, ça n’a rien avoir avec ton « Blut und Bodem », pour être clair. » Pas pour vous, peut-être. Mais que penser quand la NVA traite des Francophones installés là parfois depuis leur naissance de « inwijkelingen net zoals de Marokkanen of Turken » ? Reconnaissez au moins qu'il n'y a pas que vous en Flandre!

« c’est comme moi, qui accepte qu’en Wallonie je parle (essaye) le français, même en Ardennes, même comme sur le blog de Marcel Sel.» En ik spreek systematisch Nederlands in Vlaanderen, maar Franse vrienden hebben alweer een vreemde ervaring gehad in een winkel in Nieuwpoort, waar zij enkel in het Nederlands werden onthaald, en pas wanneer zij zeiden dat zij Frans waren, aanvaarde de bediende (of de baas) naar het Frans over te schakelen. 2ijn Frans was perfekt. Stommerikken zijn er inderdaad overal.

« C’est d’accepter que certains décrets Flamands sont fait, pas pour provoquer les francophones, mais pour protéger le néerlandais. Celui qui dit que le néerlandais dans certaines communes du Brabant Flamand n’est pas en danger, est voyant aveugle.»
C'est ce que vous n'avez pas l'air de comprendre : autour de Bruxelles, il y a une zone qui reçoit la manne économique bruxelloise. Cet argent a un prix : une certaine internationalisation. Par exemple, à Overijse, ce ne sont pas tant les Francophones qui sont en croissance, mais les Anglophones, les Germanophones, les Italophones, etc. Pareil à Zaventem. L'économie péribruxelloise a un coût : le Brabant flamand est immensément riche en partie grâce à Bruxelles, mais quand il s'agit de « payer » (ce qui revient à entendre parler, par exemple, des langues étrangères dans la rue, et pas seulement le Français), elle se dérobe. Si Linkebeek est devenue francophone, ce n'est pas parce que les Francophones ont chassé les Flamands, c'est parce que les Flamands n'y ont plus habité. Pourquoi ? Mystère ! Mais le fait est là. Avec vos lois, on arrivera à une absurdité ; des communes sans aucun habitant néerlandophone, où seul le Conseil communal parlera exclusivement néerlandais et ne sera pas compris de ses habitants.

Si vous voulez que le néerlandais reste vivace à Linkebeek ou à Rode, imposez que toutes les écoles de la périphérie proche soient des écoles en immersion où le néerlandais est enseigné dès la première année. Et là, vous aurez mon soutien. le néerlandais est une langue très avantageuse pour l'apprentissage d'autres langues germaniques (anglais, allemand, et même le danois et le suédois). Il est donc intéressant pour les élèves des écoles francophones de l'aborder très tôt (et pas en troisième comme on le fait crétinement dans l'enseignement francophone). Au lieu de prendre l'inspection d'écoles francophones en main, organisez des échanges scolaires. Vous saviez qu'à Bruxelles, le réseau flamand refuse d'échanger des classes avec le réseau françophone, parce qu'ion y entendrait parler français ? D'où l'absurdité d'élèves flamands d'une ville à 70% francophone qui, à la fin de leurs études, ne savent pas faire une phrase en français.

* Quand tu dis que on t’interdira de parler français entre vous, t’as tort. Là tu exagère, mais tu le sais qm.» C'est une chose que j'ai vécue. Mais je sais aussi que des Flamands ont été mal accueills, notamment à Bruxelles. Mais tout ça, c'est du niveau personnel.

« verkavelinsvlaams : tout à fait d’accord. Je me gène aussi si, quand j’entend un francophone faire l’effort de communiquer avec un Flamand, ce Flamand ne fait pas l’effort de le faire en NL. » Mais moi, j'aime bien justement la diversité des patois et le fait qu'ils n'aient pas disparu en Flandre (en Wallonie, la situation est plus triste). C'est plus compliqué que ça, mais est-ce que les Francophones font un effort pour ne pas utiliser de mots d'argot ou de verlan quand un Néerlandophone débutant en français leur parle ? Ici encore, c'est une question de personne. Il y a des vieux qui n'ont jamais parlé autre chose que leur patois. On ne peut pas leur en vouloir.

Je pense que l'AN n'est pas la langue des Flamands. l'AN est une langue d'emprunt, une langue véhiculaire, comme le français l'a été pour la Wallonie.

« Ceci dit, c’est devenu assez vite « le » excuse contemporaine pour les francophones de refuser de le parler ou de l’apprendre.» La réalité, Jan, c'est que relativement peu de francophones ont besoin du néerlandais pour travailler.

« Mais ne t’inquiet pas, tout les Flamands parlent le AN» Ja ! Da zee de van héér !

« mais ont heureusement gardé leurs belles dialectes (ce qu’on peut à peine dire des Wallons, ou un dialecte parisien est devenu leur langue maternelle).» Dommage que vous deveniez condescendant. Dites-moi, le Nederduits qui est devenu le Nederlands, c'est un dialecte d'où ? Pas de Flandre, en tout cas !

« En Wallonie, l’apprentissage du néerlandais reste un choix. »
C'est parce que vous ne vous rendez pas compte que la Wallonie est une terre beaucoup plus vaste (et deux fois moins peuplée) que la Flandre, et que dès que vous êtes à 20 ou 30 km de la « frontière flamande », le néerlandais n'est parfois pas du tout utile dans des entreprises comme des laminoirs, ou chez Google, à Mons, où l'anglais et l'allemand y sont plus important. Si un Flamand gagne énormément à apprendre le français (et tout de suite après l'anglais), un Francophone gagne souvent plus à apprendre l'anglais (ou l'Allemand de Liège à Arlon) qu'à apprendre le néerlandais. Ça, c'est dommage, je suis bien d'accord, mais ça n'est pas du tout une politique antiflamande, c'est simplement que les choses sont telles qu'elles sont…
Moi je m’en fous ; tant mieux pour les Flamands. Mais ça dit beaucoup ce qui concerne la reconnaissance du néerlandais dans le Sud.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 27 janvier 2010

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Je viens de revenir sur ce blog après quelques jours.
Quelques remarques:
J'ai certainement parlè Français des miliers de fois dans les rues et les restaurants de Flandre avec des amis francophones. Je n'ai jamais été insulté ni même interrompu par des passants ou des gens aux restaurants.
L'impérialisme francophone existe et je l'ai vécu personnellement dans les grandes banques, les grandes entreprises et les ministères. Le capital Flamand avait diminué cette tendance mais elle revient au galop.
La situation dans les communes à facilités est une connerie des politiciens Flamands qui sont des bébés innocents façe aux politiciens francophones.
J'en ai parlùe dans le temps avec les idiots de la Volksunie qui me donnaient raison après coup, comme d'habitude.
La question des communes à facilitùes aujourd'hui est une question de territoire en prévision de la séparation de la Belgique qui est devenue inévitable.
Bruxelles cherche désespèrement un territoire de revenue pour l'après.
Entretemps les Mesdames et Messieurs NON continuent à importer des cas sociaux qui continuellement augmentent le problème de Bruxelles.
Donc toute cette histoire de langue est à réduire vers un seul point crucial: où pourrions nous trouver le fric pour après la séparation?

Écrit par : traveller | jeudi, 28 janvier 2010

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@Traveller : je me suis fait insulté, moi, pour avoir simplement lu un journal en français dans un train. Mais tout ça sont des problèmes personnels, je suis bien d'accord avec vous. En ce qui concerne la séparation, Bruxelles est trop importante pour être prise en étau par quelque état que ce soit, surtout si un certain nombre de parlementaires de cet état ont par le passé, et encore régulièrement brandi l'idée "d'annexer" la ville.

Quant aux cas sociaux, quand nous les redirigeons vers la Flandre, vous lancez de hauts cris. Or, ces cas sociaux, ce n'est pas la Wallonie ou Bruxelles qui les "font venir", c'est la Belgique. Et tous les ministres qui pourraient réduire le flux (à supposer que ce soit possible) de demandeurs d'asile sont néerlandophones : le ministre de l'intérieur est responsable des frontières, le ministre des affaires étrangères doit pouvoir prévenir à l'étranger, le ministre de la mobilité (Schouppe) devrait renforcer les règles aux aéroports, dans les gares, et le premier ministre est responsable in fine de la politique d'asile. Autrement dit, tout ce qui arrive à Bruxelles y arrive non pas parce que Bruxelles est mal gérée, mais parce que c'est une grande ville au rayonnement international, et parce que dès qu'on envoie une partie de cette misère en Flandre, la NVA mène une campagne de désinfiormation soutenue dans la presse prétendant que 88% des demandeurs d'asile sont pris en charge par la Flandre, alors qu'au moindre excès, Anvers est débordée !

Traveller, dites-moi, la fermeture d'Opel Anvers, c'est à cause des Francophones encore ?

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 28 janvier 2010

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@ marcel

vous oubliez d'ajouter que c'est grace au cartel PS-Ecolo-CDH il n'est pas possible de prendre des mesures (comme dans nos pays voisins) qui pourraient réduire le flux de demandeurs d'asile comme

- un refus de régularisation massive;
- restreindre la réunification familiale;
- limiter les multiples demandes d'asile;
- agir contre les marriages blancs;
- instaurer une vraie politique d'immigration économique;
- etc....

le cartel a obtenu sa grande régularisation, qui évidemment a un effet très grand dans l'étranger... Belgique, venez tous et restez suffisament de temps, et vous pouvez rester....

franchement, il faut avoir du culot pour dire que c'est les ministres flamands qui sont responsables pour ce flux grandissant.... si on nous laisait faire (sans devoir obtenir l'accord du cartel) la situation aurait été totalement différente....

Écrit par : des | jeudi, 28 janvier 2010

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@Des :
- Un refus de régularisation massif, c'est le contraire de l'état de droit et ça vaudrait une condamnation européenne. Vous voulez renvoyez chez eux des jeunes filles violées au Darfour ou des femmes condamnées à la lapidation ici ou là ? Renvoyer les réfugiés politiques sous prétexte d'un refus d'examiner les questions ? Ça n'est plus de la démocratie, ça, Des. Vous ne seriez pas fiers du résultat.

- Pour votre info, la réunification familiale est tellement restreinte que des gens se suicident parce qu'ils ne peuvent pas rejoindre l'être aimé.

- Sur les demandes d'asile, voyez ce qui se passe dans le Nord de la France avec les gens qui tentent de passer en Angleterre. Ils sont quand même là, mais vivent dans la pire misère. Il y a des gosses de 15,16 ans qui sont à la merci des plus forts. C'est la jungle organisée, grâce à Sarkozy. Faire comme si le problème n'existait pas n'est pas une solution non plus !

- Il y a des lois contre les mariages blancs. Il y a des vérifications par la police. Croyez-moi, dès qu'un Marocain épouse une Belge, ils sont suivis !

- L'immigration économique revient à piller les cerveaux des pays en voir de développement. Ce n'est pas une solution parce qu'en aggravant le problème localement, vous allez inciter encore plus de gens à venir en Europe clandestinement. Ce qu'il faut, c'est au contraire aider à reformer des élites le moins corrompues possibles dans ces pays. On doit décoloniser intelligemment, sans chercher, une fois n'est pas coutume, à en tirer le meilleur profit immédiat.

- N'oubliez pas que le Nigerian qui traverse le désert, la Méditerrannée à pliusieurs reprises, dont l'embarcation se renverse à plusieurs reprises, qui a risqué de centaines de fois sa vie pour venir ici, est un héros au sens littéral du terme. Je pense que dans le travail, il a gardé bien plus d'énergie et de sincérité que vous ou moi.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 28 janvier 2010

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je dois rêver, non?

"Un refus de régularisation massif, c'est le contraire de l'état de droit et ça vaudrait une condamnation européenne. "

C'est plutot la régularisation massif qui en realité entraine une condamnation européenne (p.ex. avec l'Espagne il y a qq années) pas le cas opposé...

et ne me venez pas avec des histoires des pauvres filles violées au Darfour.... comme avocat ayant traité ces cas moi-même, ces personnes ne sont pas du tout renvoyé dans leur pays....

C'est plutot des personnes qui viennent ici sur un visa de touriste (comme la mère de la fameuse Angelica), y restent, envoient leurs enfants à une école et reclament la régularisation de leur séjour... dans n'importe quel autre pays (p.ex. USA) on leur renvoie dans leur pays pour non respect de la procedure... ici on régularise....

Écrit par : des | jeudi, 28 janvier 2010

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Ne pas confondre « un refus de régularisation massive » et « un refus massif de régularisation »…

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 28 janvier 2010

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@ Marcel,

je vais vous raconter une petite histoire.... comme avocat pro-déo j'ai traité une dizaine de cas d'asile....

un cas était spécial... c'était un afghan qui a raconté une histoire horrible concernant le Taliban qui avait lapidé sa mère parce qu'elle mettait du mascara et refusait de porter le burqa.... il y avait un interprète présent... je me disais, si ce gars n'est pas accepté comme refugié politique, qui pourrait l'être....

à ma consternation je recois la décision négative..... le motif était que le jeune homme n'était pas du out afghan mais pakistain d'une toute autre région.... toute l'histoire était fausse.... qq on fait dans ces cas là?

Écrit par : des | jeudi, 28 janvier 2010

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Des, (en plus de la remarque de Franck) vous abondez dans mon sens sans vous en rendre compte : je dis qu'on ne peut pas massivement refuser les réfugiés, parce qu'on créerait forcément de graves injustices. En cas de refus ou d'acceptation, c'est le "massif" qui compte.

D'autre part, la réalité aux USA est bien différente de ce que vous décrivez : il y a toujours de l'immigration clandestine, et il y a toujours des régularisations. J'ai des amis colombiens qui sont arrivés avec un visa de tourisme il y a quinze ans, et après sept ou huit ans ont été régularisés. Ils étaient intégrés, avaient du travail, des amis, etc. J'ai par contre des amis marocains qui, arrivés bébé en Belgique, n'avait pas pu obtenir la nationalité après trente ans de vie dans le pays, alors qu'ils n'ont jamais connu d'autre pays. Il y a donc des bizarreries dans le système.

La plupart des réfugiés ne sont pas des réfugiés, c'est vrai. Ça reste des gens qui ont tout risqué pour tenter de réussir ici. Même si seule leur ambition les motivent à risquer l'argent de toute leur famille pour passer dans les pires conditions chez nous, ça reste des gens qui ont une volonté qu'aucun Belge pépère comme vous et moi n'ont. Je pense que ce sont des énergies qu'on pourrait peut-être "utiliser" mieux que les éreinter à les faire passer d'un bureau à l'autre pour des vérifications de papelards où ils sont souvent brutalisés. Une femme qui quitte un pays où elle pense qu'il n'y a pas d'avenir pour sa fille, pour venir en Europe, chercher du travail et donner plus de chances à son enfant mérite mieux que le seul quolibet "illégal".

Qui parmi les lecteurs de ce blog a jamais pris un centième des risques que prennent ces "réfugiés" ? Je vais vous dire, Des, ces réfugiés font exactement la même chose que ce que faisaient les colons qui partaient en Amérique.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 28 janvier 2010

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@Marcel

Je vais vous dire, Des, ces réfugiés font exactement la même chose que ce que faisaient les colons qui partaient en Amérique.

c.a.d tuer les autochtones?

Écrit par : Lieven | jeudi, 28 janvier 2010

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@Lieven : vous voyez le mal partout. La plupart des colons américains n'ont tué absolument personne, parce que la plupart des terres américaines n'appartenaient à personne.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 28 janvier 2010

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Ca y est M'sel vas nier le génocide américain... un détail de l'histoire?

Écrit par : wanda | jeudi, 28 janvier 2010

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Wanda : je ne nie rien, j'étais un des premiers à en parler ici. Je dis simplement que la plupart des colons n'ont jamais vu un Amérindien. J'ai des cousins flamands qui sont paris du pays de Waes dans les années 1910. Vous croyez qu'ils sont allés génocider des Amérindiens ? Mais non ! Ils sont allés chercher fortune, s'établir dans un pays neuf.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 28 janvier 2010

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Alors c'est des stroumphs qui ont tué les indiens? Pour vos cousins, ils sont arrivés trop tard, évidement, ils étaient flamands...

Écrit par : wanda | jeudi, 28 janvier 2010

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@Wanda ; Vous confondez les schtroumpf et les tuniques bleues.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 28 janvier 2010

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http://www.deredactie.be/cm/vrtnieuws/regio/brussel/100128_school_verhuist

Entretemps, dans Monaco sur le Zenne, ou il n'y a pas de no go zones pour la police, et ou il est tout a fait inutile d'etre armee.

Écrit par : Lieven | jeudi, 28 janvier 2010

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@Lieven : encore raté : les voleurs ont été arrêtés, mais c'est le parquet qui les a relâchés le jour même. Responsable : ministre de la justice. Parti ; CD&V/ La,gue : néerlandais. Commentaire du bourgmestre : quand la police fait son boulot, c'est la justice qui ne suit pas.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 28 janvier 2010

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@Marcel

C'est quand meme drole que c'est toujours a Bruxelles que le parquet ne fonctionne pas. De toute facon, on a arretes quelques voleurs, pas *les* voleurs. Et la facon qu'une police efficace resoude ces problemes, c'est de taper sur le crapule en stoemelings dans une petite rue mal eclaire, pas avec le parquet.

Écrit par : Lieven | jeudi, 28 janvier 2010

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Et vous croyez peut-être que certains policiers ne font pas déjà ça ? En stoemelinks justement, pour que personne ne les voient, Lieven non plus. Le problème c'est que les voleurs recommencent ensuite quand même. Alors ?

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 28 janvier 2010

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while problem_not_solved; do hit_harder; done

Écrit par : Lieven | jeudi, 28 janvier 2010

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Jusqu'à ce que mort s'ensuive, c'est ça ? Parfois, je me demande si vous réalisez ce que vous écrivez. Vous me rappelez les gens qui sont pour la peine de mort, mais qui changent bien sûr d'avis si eux-mêmes sont condamnés à tort.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 28 janvier 2010

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@ Franck Pastor

Votre compassion vous fait honneur.
Malheureusement vous êtes part du problème. Les criminels qui gèrent les très jeunes à attaquer la police et à contrôler ces cités pour y faire leurs affaires criminelles en toute tranquillité comptent sur des gens comme vous pour critiquer la police.
New York était devenu ingérable, comme Bruxelles aujourd'hui, jusqu'au moment que Giulliani commençait sa tolérance zéro. En 2 ans New York était redevenu normal et paisible.
Les politiciens de Bruxelles n'ont pas ce genre de détermination ni cette intelligence et la population n'a qu'à bien se tenir et à souffrir. Il va y avoir du grabuge à Bruxelles sous peu de temps et à ce moment ce sera trop tard pour le larmoiement

Écrit par : traveller | vendredi, 29 janvier 2010

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Je n'ai aucune compassion pour les délinquants. Pour cela, il faudrait que je les côtoie régulièrement ou que je vive parmi eux, façon père Guy Gilbert, qui, lui qui s'y connait bien mieux que nous, a des idées bien plus fines sur la question, même s'il n'hésitait pas à faire « le coup de poing » au cas par cas. Lieven, lui, fait l'apologie de la violence systématique et de la peine de mort. Désolé, mais ça, c'est le cercle vicieux garanti. Tolérance zéro, oui, mais violence systématique, non. Ça n'a rien à voir !

Si vous voulez la tolérance zéro à Bruxelles, il va falloir augmenter le nombre de places dans les prisons et les effectifs dans les corps de police. Donc, il faudra bien plus de sous pour eux, en particulier pour Bruxelles. J'en connais ici qui auraient du mal à accepter ça, n'est-ce pas.

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 29 janvier 2010

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@Lieven :
Je peux savoir en quoi les francophones sont ENCORE responsables de l'insécurité à Bruxelles? Pour info, la plupart des flics bruxellois viennent de flandre : bilinguisme oblige. Peut-être n'en serait-il pas ainsi si on laissait aux bruxellois la gestion de leur ville?

Et puis comme vous n'aimez vraiment pas Bruxelles, pourquoi vouloir l'annexer à tout prix? Laisser donc les bruxellois en paix et occupez-vous plutôt vos serial killers bien flamands qui zigouillent d'autres flamands, adultes ou bébés.
Oui, C'est vrai, nous, on a eu Dutroux... il y a presque 20 ans... Chez vous, pour le moment, on en découvre 1 ou 2 par an...

Écrit par : Rodenbach | vendredi, 29 janvier 2010

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http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=QO2LFI8K

@Rodenbach: je m'excuse mais clairement mon francais n'est pas assez bon pour communicer avec vous. J'ai deja ici dit plusieurs fois que je serais contre l'incorporation de Bruxelles dans une Flandre independante, meme si les Bruxellois le demandaient. C'est une position diametrale de l'annexation a tout prix que vous m'imputez. Je ne sais pas comment le declarer encore plus clairement. Desole.

Écrit par : Lieven | vendredi, 29 janvier 2010

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@ Franck Pastor

Vous avez raison que je ne suis plus d'accord que mes sous soient dépenser à Bruxelles.
Arrêtez le gaspillage et la désorganisation des 19 baronnies et 19 polices plus l'invitation ouverte à tous les démunis du monde pour venir voter PS et on peut en reparler. Maintenant c'est du gaspillage pur et simple.

@ Rodenbach

Les francophones ne sont pas responsables de la situation bruxelloise? Qui alors, les 5% de Flamands? C'est un peu gros.

Écrit par : traveller | vendredi, 29 janvier 2010

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@ Lieven : alors, soyez cohérent, il vous faut accepter que la délinquance ne diminue pas à Bruxelles et se propage donc dans les environs flamands. Même si Bruxelles n'est pas dans votre Flandre, elle reste à l'intérieur de la Flandre. Il est très facile pour un délinquant de passer d'Anderlecht à Dilbeek ou Leeuw-Saint-Pierre.

Car c'est aussi un problème de justice et d'effectifs. 19 baronnies ou pas, corruption ou pas, il faut de l'argent pour des places de prison, des éducateurs et des policiers supplémentaires. Ce qui dépend aussi du ministère de l'intérieur, de celui de la justice… et de celui des finances. La lutte contre la délinquance est à entreprendre à tous les niveaux.

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 29 janvier 2010

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Pardon, c'est à Traveller que se destinait mon dernier message !

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 29 janvier 2010

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@Lieven : étant donné que les flamands gangrènent la fonction publique bruxelloise sous couvert de bilinguisme, la mauvaise gestion de la capitale est à imputer à ses fonctionnaires, flamands...

Soi dit en passant, encore une petite injustice : économiquement, la masse de fonctionnaires flamands qui travaillent à Bruxelles est un incroyable transfert DIRECT d'argent vers la flandre : ils sont payés par la région bruxelloise et leurs impôts sont payés en flandre directement. Ce qui signifie que la moitié des salaires versés aux fonctionnaires flamands va directement dans la poche de la flandre. C'est y pas du beau transfert ça madame !!!
Et tout ça pour payer le boulot tellement efficace des flamands que eux-même se plaignent de Bruxelles.

Bruxelles est une ville que j'adore et plus les flamands vont la détester, moins ils auront envie d'y vivre et d'y installer leur dictat et plus ça m'arrange. Il reste encore à rendre la ville suffisamment désagréable (synonyme pour un flamand de "cosmopolite") pour que vous déménagiez vos parlements qui enlaidissent la ville de vos drapeaux vulgaires. Bruxelles n'est pas et ne sera jamais la capitale de la flandre.

Écrit par : Rodenbach | vendredi, 29 janvier 2010

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@ Rodenbach

Les fonctionnaires Flamands sont payés par l'état fédéral et ce sont les Flamands qui payent la plus grosse partie de l'état fédéral. Il faut être un petit peu honnête quand-même. Combien de Flamands non-francophones travaillent pour la région bruxelloise?
J'espère aussi que les Flamands déménagent leur parlement, administration et bureaux divers vers la Flandre, le plus vite sera le mieux.

@ Franck Pastor

La corruption des politiciens bruxellois de divers plumage rend l'assainissement de la ville impossible. D'abord nettoyer la corruption politique, parlons ensuite de sous. Pour le moment les sous disparaissent sans aucun contrôle.

Écrit par : traveller | vendredi, 29 janvier 2010

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@Traveller : Giulliani est un mauvais exemple, le résultat de sa politique, c'est que la criminalité s'est déplacée autour de NYC. Si on suivait son exemple, les criminels de Bruxelles iraient faire leurs petites affaires… en Brabant flamand !

@autres : 70 % des policiers de la zone de Bruxelles seraient des néerlandophones.
On estime que sur les 240.000 Flamands qui travaillent à Bruxelles, environ 60.000 sont francophones. En réalité, cela revient à dire que proportionnellement à la population générale, il y a plus de francophones qui travaillent à Bruxelles que de néerlandophones.

Rodenbach parle des fonctionnaires des institutions bruxelloises, dont la proportion par-rapport à la population néerlandophone de Bruxelles est en-dehors de toute logique.

@Traveller : c'est faux de dire que l'argent « disparaît sans aucun contrôle » Toutes les dépenses de l’Etat et des régions sont passées au crible par la Cour des Comptes.

En fait, il y a tellement de transparence (celle réclamée à tort par BDW) que la question n'est pas de trouver les chiffres des soi-disant transferts, mais de trouver une méthode de calcul juste !

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 29 janvier 2010

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@Rodenbach le drapeau flamand n'a rien de vulgaire. C'est bien aussi de respecter les drapeaux des régions belges. L'iris, le coq, le lion. Pourvu qu'il n'ai pas de zwarte klauwen.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 29 janvier 2010

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@Marcel

Bien essaye. La Cour des Comptes n'a plus recu les comptes generaux de la region wallonne depuis 2004. Camarade Porsche n'a sans doute pas trouve le temps.

Écrit par : Lieven | vendredi, 29 janvier 2010

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On parle de la région Bruxellois, là…

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 29 janvier 2010

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BruxelloisE… Hou, je fatigue, moi ! :-/

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 29 janvier 2010

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@Marcel : Je savais que vous alliez le relever. J'avoue : c'est un jugement purement esthétique qui n'engage que moi et ne repose sur aucune base, à part ma propre sensibilité esthétique. Les goûts et les couleurs, quoi !

Écrit par : Rodenbach | vendredi, 29 janvier 2010

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@Lieven : on ne connaît pas le détail de l'usage de l'argent de la région wallonne. Ça ne signifie pas qu'on ne sait pas ce qui va à la région wallonne. Mais vous avez raison de le souligner : c'est scandaleux que ces comptes n'aient toujours pas été déposés !

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 29 janvier 2010

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allez hop.. on est reparti... et dire que j'ai habité à Etterbeek pendant 12 ans....

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF29012010_032

Écrit par : des | vendredi, 29 janvier 2010

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@des

Si un flamand avait fait la meme chose, on serait pour. Le bonhomme a le droit a son opinion.

Écrit par : Lieven | vendredi, 29 janvier 2010

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1030, c'est Schaerbeek, pas Etterbeek. Redouane vient du 1030. Il le dit dans toutes ses chansons. Il peut bien chanter « J'épouserai le Maroc quand j'aurai baisé la Belgique », il ne parle probablement même pas correctement l'arabe. Je trouve plus violent les paroles sur les courses de voiture. Mais quelle différence fondamentale avec James Dean ?

J'ai été sur son site. Ce qui m'interpelle en revanche, c'est la référence à Arthur (nous on ne côtoie pas les Arthur), d'une part, et c'est surtout qu'il ait mis son album en téléchargement libre le 11 septembre. Si c'est parce qu'il cautionne les attentats de New-York, alors oui, il y a scandale. Mais faudrait le lui demander.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 29 janvier 2010

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Bruxelles transparent???
Vous vivez vraiment sur une autre planète.
Commencez à expliquer le paiement supplémentaire non-budget-té, non-discuté par la région à Veolia pour une station d'épuration fermée qq mois après, et j'en passe, c'est la chose qui me vient à l'esprit sans trop chercher.

Le gaspillage et la désorganisation des 19 conseils communaux et 19 polices saute aux yeux aussi, Evidemment ils ne peuvent pas offusquer leurs pauvres chéris électeurs. enfin au moins pour moi c'est clair.
Les villes Flamandes comparables mais pas si mauvais sont Gand et Anvers, par hasard 2 villes sous la tutelle socialiste, bizarre non?
Evidemment ils ne peuvent pas offusquer leurs pauvres chéris électeurs.

En ce qui concerne New York, ils ont nettoyé et la pègre est parti de leur ville, c'est maintenant aux autres de nettoyer. C'est un très bon exemple.

Écrit par : traveller | vendredi, 29 janvier 2010

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@Lieven : voilà, on est en plein débat. Pour moi, on ne peut pas plus encenser les attentats du 11 septembre que l'attitude de certains Belges (Wallons, Bruxellois, Flamands) pendant la seconde guerre mondiale. On ne peut pas plus faire l'apologie de meurtres contre des Palestiniens que susciter la haine des Juifs, ou des Israéliens. L'incitation à la haine, d'où qu'elle vienne, où qu'elle se dirige est à proscrire dans tous les cas. Et je trouve qu'à chaque cas, il faut qu'il y ait débat.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 29 janvier 2010

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Voici les autres points auxquels Giuliani devrait (selon Wikipédia) ses bons résultats en matière de sécurité :

— travail concerté des diverses institutions municipales, en particulier des écoles.
— baisse du chômage ;
— répression plus forte, (notamment contre les trafiquants en tout genre, les réseaux de prostitution et le crime organisé) ;
— réhabilitation des quartiers du nord de Manhattan, par exemple de Harlem
— « tolérance zéro » (sanction au premier délit même mineur) ;
— omniprésence de la police (passant de 27 000 en 1990 à 39 000 en 19992) et de l'intégration des minorités ethniques dans les forces de l'ordre.

Notez-en AUSSI les volets prévention, au passage. Parce que j'ai l'impression que Lieven et vous considérez cela comme de l'argent jeté en l'air.

Mais voilà : les sous pour toute cette politique ils sont où ? Dans la doctrine Maddens ? :-))

Et même pour réorganiser et centraliser les zogezegde 19 baronnies, il faudra des sous, au moins au début.

Et augmenter les effectifs de police, par exemple, ça ne dépend pas seulement de ces 19 baronnies, mais aussi du fédéral. Quant à la justice, elle est censée être parfaitement indépendante des communes. Notez que dans l'affaire d'Anderlecht, la police se plaint que la justice relâche aussitôt les prévenus… faute de place pour la détention. Hé oui, encore les sous…

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 29 janvier 2010

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@Marcel Thomas Gunzig écrivain et chroniqueur au Jeu des dicos avait d'ailleurs raconté sa mésaventure avec un policier néerlandophone incapable de parler français et écrivant le PV en français en phonétique. A croire que les tests linguistiques pour les Flamands à Bruxelles sont vraiment extremement basiques alors que d'autres personne m'ont raconté avoir dû parfois réciter des espèces de poisson en néerlandais à l'examen linguistique (ça sert à quoi dans le métier pour lequel on postule ?) ou encore d'autres aberrations

Écrit par : Guillaume | dimanche, 31 janvier 2010

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do the french admit anything lol

Écrit par : rhododendrons | vendredi, 20 mai 2011

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J'adore bien dévorer ce site web. C'était mon 2èmes commentaires sur votre site web .

Écrit par : rester ami avec son ex | samedi, 10 septembre 2011

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Il était une fois un homme de 89ans dans une maison de repos dans une commune a DIFFICULTÉS et voilà ti pas qu il tombe de son lit durant la nuit car la barre de sécurité était déboitée ,pas de prévenance a la famille,un appel au medecin de famille mais sans laisser de message,pas de soin prescrit par un medecin ...
Discution avec le directeur qui me dit que tout est en ordre,je lui réponds:pas pour moi et la conclusion de cet homme petit sera:je ne suis pas obligé de vous parler en Français,la porte est la et vous pouvez même porter plainte!
sommes nous encore dans NOTRE pays !
comment peut on mélanger des problèmes linguistiques avec le bien être d une personne agee handicapée ,je suis INDIGNÉE.

Écrit par : Capucine | mercredi, 13 novembre 2013

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Je comprends votre indignation. Un flamand qui ne parle pas français ... mais pour qui se prend-il???

Écrit par : thomas | mercredi, 13 novembre 2013

Tout à fait, Thomas. Déjà que le bas clergé flamand n'a presque plus l'occasion de se défouler lors des funérailles dans la périphérie. You made your point. Bisous.

Écrit par : Pfff | mercredi, 13 novembre 2013

@Philippe : désolé, vous ne connaissez pas le directeureke en question et donc votre conclusion est insultante, je ne peux pas publier. Retry !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 13 novembre 2013

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Sur ce coup là, je pense que vous avez été un peu rapide mais vous donne raison à l'avance. Il me semblait avoir marquer une double réserve avec "un directeureke" et l'autre je sais plus(!)... De toute les manière mea culpa ;-)

Mais bon, @pfff a parfaitement résumé la situation en périphérie ou seul reste une minorité historique très agée. Il est de plus en plus évident qu'il n'y aura bientôt plus personne pour encore souhaiter être administrativement dépendant d'une Région hostile en tout point aux habitants. Après l'économique, le social et le culturel il ne reste plus rien en commun avec le "grand Bokrijk" ...

Écrit par : Philippe | mercredi, 13 novembre 2013

Wat bent u toch misselijkmakend. Get a life, philippe.

Écrit par : thomas | mercredi, 13 novembre 2013

Thomas C'est pas notre faute si la Flandre est condamnée (via ses politiques de ségrégation et de discrimination) pour ces faits depuis 40 ans et ce, par l'ensemble des Instances Internationales !

Écrit par : Philippe | jeudi, 14 novembre 2013

Question... La Commission de l’Économie de la Chambre a accepté de prolonger de 10 ans l’activité de Tihange 1. La N-VA et Ecolo-Groen s’y étaient pourtant opposés.

Pourquoi ? 1,25 milliard d’euros en dix ans ..?


Source: lesoir.be/360528/article/actualite/fil-info/fil-info-economie/2013-11-13/nucleaire-loi-sur-prolongation-tihange-1-approuvee

Écrit par : Philippe | mercredi, 13 novembre 2013

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