mardi, 10 septembre 2013
Les Francophones de Belgique, ces Serbes du Nord (MàJ)
Mis à jour le 11 septembre suite à une correction de Dennis Abbott — les modifs sont en gras (1).
La Belgique, la Flandre et Menin étaient à l’honneur hier au briefing presse de midi de la Commission européenne. Mais détail piquant, les querelles de notre beau pays furent évoquées suite à une question portant sur les problèmes entre… Croates et Serbes à Vukovar ! Autant savoir que notre vieille démocratie si fière d’elle-même est associée dans l’esprit des correspondants internationaux à un pays qui était en guerre il n’y a pas vingt ans. Ce qui a donné l’occasion à Dennis Abbott, le porte-parole pour l'Éducation, la Culture, le Multilinguisme et la Jeunesse de la Commission européenne de rappeler la position de la Commission européenne. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est assise entre deux chaises.
Le tout a donc commencé par une question d’un journaliste hongrois qui a demandé quelle était la position de la Commission à propos des panneaux routiers en cyrilique posés par les autorités croates à Vukovar, mais que des quidams retirent (ou arrachent) du fait de leur inimitié «pour la minorité serbe depuis la guerre ‘sud-slave’» («youk» signifie «sud» en russe notamment, d’où Yougo-slave : Slaves du Sud).
Pour les non-initiés, il faut savoir que le serbe s’écrit officiellement en cyrillique alors que le croate utilise l’alphabet latin. Pour le reste, les deux langues sont plus proches l’une de l’autre que le néerlandais parlé en Hollande (een bakje frietjes) ne l’est de celui parlé en Flandre brabançonne (een pakske frietekes). Quand Franjo Tudjman, le nationaliste croate qui a «créé» la nouvelle Croatie, a détaché son pays de la Yougoslavie, il s’est empressé de purifier la langue croate pour bien la distinguer du Serbe (alors que du temps de Tito, c’était une seule et même langue). Ou comment faire comme si on était très différent alors qu’en fait, on est presque pareils. N’ayant pas peur du ridicule, l’État hrvatska s’est ainsi engagé dans une néologismisation du Croate qui rappelle l’obsession linguistique de certains nationalistes flamands, mais aussi français ou québecois. Pour être sûr que les Croates comprennent bien qu’ils ne sont pas des Serbes, l’État a bientôt remplacé le terme Aerodrom (ai-je besoin de traduire ?), qu’on utilise toujours à Belgrade, par le néologisme Zdračna Luka (port aérien), un choix tellement plus… euh… incompréhensible pour les étrangers, dirais-je.
Ce sont ensuite avion et helicopter (là non plus, je ne vous fais pas l’injure de traduire) qui ont fait l’objet d’un restyling néologiste. En beau croate tout neuf, il faut dire : zrakoplov (voiles aériennes) [non, les gars, ne riez pas, c’est pas sympa…] et zrakomlat (batteur aérien). Mais rassurez-vous, la plupart des Croates disent toujours «avion», tout comme les français ont snobbé les recommandations officielles (inspirées notamment de la Loi Toubon) : on part encore en weekend et toujours pas en vacancelles. On se télécharge des podcasts plutôt que de longues diffusion pour baladeur. Et nos courriels (soyons sympas) sont quotidiennement spammés et non arrosés, un mot que nous réservons à nos fleurs ou à nos soirées, n’en déplaise aux recommandations parfois absurdes de FranceTerme.culture.fr. Si la Flandre est très à cheval sur le beau néerlandais (au détriment de ses riches dialectes, en voie de régression hélas), ils n’ont rien à envier à l’antifranglisme de la Belle Province, dans les cabanes, au Canada. Heureusement, les Québecois violent, eux aussi, et au quotidien, les sublimes francisations de termes anglais concoctées par des dirigistes linguistiques acadiens déjantés. Ceux-ci avaient ainsi tenté d’imposer quincaille pour hardware et mentaille pour software. Cibouére ! L’initiative a vite fait zrakoplouf dans l’eau du Saint-Laurent. Matériel et logiciel eurent plus de succès, mais l’expression «tabernacle, ce sotfwâère marche pô sur ce hardwâère, baby !» est encore courante dans les bureaux montréalais quand un burelier (merci Père Noël !) tente d’installer Fenêtres8® sur un ordinateur Pomme™ de son LivrePuissance© (PowerBook en québecois rêvé).
Àprès cette parenthèse tragicomique, revenons à la très sérieuse Commission européenne, qui elle aussi a décidé de nous dérider. À la question du journaliste hongrois, la réponse de Dennis Abbott, dont l’anglais BBC est, lui aussi, délicieusement distinct de celui de CNN, fut des plus claires : « La diversité linguistique et culturelle est une des pierres angulaires principielles de l’Union européenne » et de citer l’article 3 du traité, qui précise que les États membres «respecteront la richesse culturelle et linguistique», ainsi que l’article 21 de la Charte des Droits fondamentaux de l’Union européenne, qui dit grosso-modo la même chose (ben oui, autant le dire deux fois, c’est plus clair). Nous voilà donc rassurés, l’Europe exige des États qu’ils respectent leurs minorités nationales et locales ! Ah, zut, non, parce que Dennis ajoute: «cela étant dit, la juridiction compétente pour les panneaux routiers est le pays en question». Bien sûr, Abbott rappelle que la Commission «demanderait naturellement à tous ceux qui sont impliqués de respecter les différences, de faire preuve de tolérance». Mais très, très gentiment, et sans la moindre velléité d’aller plus loin. Bref, l’Europe a une pierre angulaire super-méga-importante, mais elle ne sert à rien : les pays membres la respectent si ça leur chante.
Ça ne s’appelle pas une cornerstone, ça s’appelle du wishfull thinking (wicheufouleu sing-king pour les Français). Autrement dit, un vœu pieux, irréalisable dès lors que la Commission n’a pas les moyens… de le réaliser ! Et qui amène un autre journaliste à demander à Dennis Abbott s’il fait aussi référence à la situation en Belgique «où l’on ne peut pas voir de français sur les panneaux du côté flamand et inversement». Eh oui, les expats sont des gens raisonnables. Que les indications Mons, Liège, et même Uccle, soient interdites sur les deux tiers du périphérique de Bruxelles (le ring en bon français de Belgique), ça n’est pas raisonnable. Mais c’est le prix à payer pour vivre en Belgitude.
Et le porte-parole de répondre que lui-même a vécu ça à ses débuts à Bruxelles, quand le panneau Lille disparaît brusquement quand on arrive en région flamande. Mais non, ce n’est pas une matière dont la Commission peut s’occuper, «des gens pourraient être très mécontents». On se demande s’il pense à Herman Van Rompuy.
Si on était dans un pays qui se respecte, les noms des villes en français et en néerlandais devraient figurer partout dans le pays lorsqu’ils sont trop différents, qu’il s’agisse de Aachen (Aix-la-Chapelle), Antwerpen, Mons ou Geldenaken (kesseksa ?) et, pour satisfaire tout le monde, au besoin, en plus petit entre parenthèses.
Une fois le chapitre des panneaux routiers clos, Dennis Abbot ayant finalement compris que Lille et Rijssel étaient une seule et même ville, une journaliste a évoqué le cas de Menin, «où les fonctionnaires sont désormais obligés de ne pas parler en français et, lorsqu’on leur adresse la parole, sont soit incités à se taire, soit à ‘parler avec les mains’». Et demanda si ça ne posait pas de problèmes à la Commission. Ce à quoi Dennis, un peu fatigué, reprit la même démonstration : le respect de la diversité est dans le traité, «mais nous ne nous immiscons pas à ce niveau». Et le porte-parole, d’excellente composition, nous offrit une autre anecdote belge : «Quand je suis arrivé en Belgique, j’ai essayé de parler français au Brico, à Overijse, et le monsieur disait plus ou moins ‘s’il vous plaît, ne parlez pas français ici’, mais j’ai eu la même expérience en France, où des gens m’ont demandé de parler anglais»
Les journalistes rirent un bon coup. On notera quand même qu'exiger d'un anglais qu'il parle anglais en France est juste l'opposé d'une administration communale belge qui le lui interdit formellement. Et aussi qu'il y a une différence entre un commerçant idiot (il y en a bien entendu aussi en Wallonie, en France), qui refuse d'entendre la langue de son client, et une politique recroquevillée telle que celle menée à Menin. Heureusement, en Flandre, il y a aussi des bourgmestres qui prennent la peine d'aller rendre visite à leurs nouveaux arrivants et de leur parler anglais, français, allemand…
Enfin voilà, c’était le récit d’un petit briefing de la Commission européenne, comme si vous y étiez. Et un rappel aux minorités, qu’elles soient serbes, hongroises, croates, flamandes, françaises ou bretonnes : ce n’est pas franchement de là que vous pouvez espérer de l’aide…
(1) MàJ : J'avais d'abord écrit que Dennis Abbott avait dit "j'ai eu la même expérience en France, où des gens m'ont demandé de ne pas parler anglais". Il m'a signalé sur Twitter qu'il avait en fait dit le contraire : ce(s) Français lui auraient en fait demandé de ne pas parler français mais bien anglais… C'est son accent français qui posait donc apparemment problème (et même si j'ai déjà rencontré des flamingants qui m'interdisaient de leur parler en néerlandais parce que mon accent n'était pas suffisamment bon — dans ce cas, très peu de francophones y ont droit, ça me paraît tout de même l'inverse de la situation à Menin…) En revoyant le brief de la CE, je me suis aussi demandé comment j'avais fait pour traduire l'inverse de ce que j'avais bien évidemment dû comprendre: je suppose que j'ai inconsciemment refusé d'admettre ce que j'entendais, tant ça me paraissait absurde. Mais voilà, eh oui, il y auwaient donc des français qui ne suppowtent paw leuw langue quand elle éy pwononcéye avec une accent venue de le pewfide Albion ! Sorry anyway, Dennis. My mistake !
Merci à Jacobo de Regoyos Sainz qui m'a envoyé le lien vers le briefing.
20:05 Publié dans Humeurs d'Ailleurs, Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (70) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
Bravo Marcel. Je suis un journaliste espagnol, j' etais et... franchament!, ce qui est le plus surprenant c' est que le portparol en question avait comparé son experience en france avec un français idiot qui agit sur son propre compte avec l' action oficiel d' une comune.
C 'est vraiment pour avoir honte. Et les rires des autres journalistes en ce moment, mes confreres, aussi.
Écrit par : Dario | mardi, 10 septembre 2013
Répondre à ce commentaire1. Il y a une erreur dans le nom de famille de Jacobo, correspondant vrai journaliste, lui. (et bien sûr, "on" oublie de dire qu'il a publié un livre en 2011 sur le laboratoire nationaliste du belgistan... y a pas de raison qu'il vous fasse concurrence...)
2. Il y a, mais c'est une habitude, des illogismes dans le "texte". Dans les conclusions sur ce que dit Dennis Abbott, personne par ailleurs très instruite (et qui, lui aussi, fut un vrai journaliste avant d'être porte-parole), il y a nombre de biais interprétatifs sommaires. Les habituelles conclusions hâtives de M.Sel...et contradictions récurrentes.
3. Il y a de surcroît une profonde ignorance des prérogatives juridiques dévolues à la Commission.., de son rôle, et on interprète, on glisse et on dérape en déduisant, et hop, on saute à la conclusion dans une totale para-logique, basée sur des prémisses fausses et localistes, en pratiquant l'esprit de la commère... (qui se fonde sur une méconnaissance générale du système) qui conclut : mais, bon sang, mais c'est bien sûr, on s'en doutait et je vous le prouve, mwè!
Ici, c'est directement de la thèse (subjectif à priori... poujadiste) à la... conclusion (on n'y retrouve même pas le niveau d'école secondaire... hypothèse, thèse, anti-thèse, conclusion, pas question...trop rigoureux comme méthode, trop rationnel, non?) Le café du commerce...c'est facile et puis, surtout, c'est vendeur.
Bref, le même festival bas de gamme que d'habitude.. de biais et autres raccourcis émotifs/réactifs égocentristes.
D'autre part, M.Sel ne semble pas au fait que le "briefing presse" quotidien de la Commission Européenne peut être suivi sur internet...
Heureusement que cela ne fait que plus de...X années... le vertige de la vitesse... (irony on), n'est-ce-pas?
Voulez-vous le lien d'EbS? Europe by Satellite? Pas connaître?
Cadeau pour les paresseux du bulbe : http://ec.europa.eu/avservices/video/videoByDate.cfm?sitelang=en
C'est tous les jours, à midi, M.Sel. C'est facile à suivre. On peut même le faire sans quitter son fauteuil et ses pantoufles (et c'est traduit...en direct en plus). Internet, c'est "magique".
Par contre, comprendre.. une autre paire de manches apparemment.
C'est comme les "articles" sur Morsi et l'Egypte.. du simple en droite ligne issu du café du commerce et des médias, le tout à grosses louches. Et rien d'autre.
Le sujet/objet de votre texte ne fait pas partie des compétences juridiques de la Commission. Point barre. Ce n'est pas son rôle ni son travail.
Mais enfin, comment feriez-vous votre beurre? Sans ces conclusions basées sur l'ignorance et l'opinion de poulailler?
Écrit par : Démocrate | lundi, 23 septembre 2013
@ "Démocrat"
"1. Il y a une erreur dans le nom de famille de Jacobo,"
Oui, j'ai vu, j'ai corrigé, c'est une faute de frappe.
"correspondant vrai journaliste, lui."
Ah, je vois. Il y a le "vrais" journalistes, comme il y a les "vrais Français" ?
"(et bien sûr, "on" oublie de dire qu'il a publié un livre en 2011 sur le laboratoire nationaliste du belgistan... y a pas de raison qu'il vous fasse concurrence...)"
Plus ridicule que ça, tu meurs : j'ai parlé de Jacobo et de son livre en long et en large dans Les Secrets de Bart De Wever (cité dans un chapitre, et reprise de plusieurs de ses arguments dans un autre). Il se fait simplement que le livre est en espagnol et que je ne voyais pas le rapport avec la choucroute ci-dessus et Belgistan, el laboratorio nacionalista, son livre. Mais puisque vous en parlez, en effet, c'est à lire, et ça fait un bon cours d'espagnol en même temps. On peut le trouver ici
http://www.amazon.fr/Belgistán-laboratorio-nacionalista-JACOBO-REGOYOS/dp/8434469464/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1379945979&sr=8-1&keywords=jacobo+de+regoyos (aussi pour Kindle)
(Vos procès d'intention ne sont pas seulement fatigants… )
"2. Il y a, mais c'est une habitude, des illogismes dans le "texte". Dans les conclusions sur ce que dit Dennis Abbott, personne par ailleurs très instruite (et qui, lui aussi, fut un vrai journaliste avant d'être porte-parole),"
On sent bien l'obsession du "vrai journalisme" chez vous. Un petit côté Pravda (vérité) ?
"il y a nombre de biais interprétatifs sommaires. Les habituelles conclusions hâtives de M.Sel...et contradictions récurrentes."
Ah, super. vous êtes totalement imperméable à l'ironie, donc. C'est noté et je comprends mieux. Merci.
"3. Il y a de surcroît une profonde ignorance des prérogatives juridiques dévolues à la Commission.., de son rôle,"
Non, il y a le constat que l'UE s'est dotée de très belles intention sans se doter des instruments qui permettent de les réaliser.
"et on interprète, on glisse et on dérape en déduisant, et hop, on saute à la conclusion dans une totale para-logique, basée sur des prémisses fausses et localistes, en pratiquant l'esprit de la commère... (qui se fonde sur une méconnaissance générale du système) qui conclut : mais, bon sang, mais c'est bien sûr, on s'en doutait et je vous le prouve, mwè!"
bref…
"Ici, c'est directement de la thèse (subjectif à priori... poujadiste)"
Poujadiste. Eh bien. Bon, puisque vous trouvez que la CE est si performante, écrivez-lui donc une ode, hein, ça nous changera.
"à la... conclusion (on n'y retrouve même pas le niveau d'école secondaire..."
La critique est si aisée que certains croient qu'elle pense d'elle-même. Helas.
"hypothèse, thèse, anti-thèse, conclusion, pas question...trop rigoureux comme méthode, trop rationnel, non?)"
Oh non. Trop scolaire, gamin. Il faut évoluer un peu, aussi.
"Le café du commerce...c'est facile et puis, surtout, c'est vendeur."
Eh ben voilà ! N'en jetez plus, il ne vous reste plus grand chose à ajouter. Il manque juste le point Godwin.
Bref, le même festival bas de gamme que d'habitude.. de biais et autres raccourcis émotifs/réactifs égocentristes.
"D'autre part, M.Sel ne semble pas au fait que le "briefing presse" quotidien de la Commission Européenne peut être suivi sur internet..."
Ah bon ? Vous sucez ça de votre pouce ? Notez tout de même le lien idoine…
"Heureusement que cela ne fait que plus de...X années... le vertige de la vitesse... (irony on), n'est-ce-pas?"
Voilà…
"Voulez-vous le lien d'EbS? Europe by Satellite? Pas connaître?
Cadeau pour les paresseux du bulbe :"
Bref, "Démocrate" est une entreprise de démolition en série. C'est plus facile que d'argumenter. Et hélas, c'est devenu une activité très à la mode, et une façon gratuite de se défouler sur Internet. Allez, j'ai un peu ri, mais là, j'ai des choses sérieuses à faire. Je vous laisse à votre bac à sable. (eh oui, moi aussi, je sais faire ça…)
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 23 septembre 2013
Avec le multiculturalisme et l'ouverture vers le monde qui font la renommé des francophones de Belgique je ne pense pas que s'exprimer ou seulement lire la langue de la majorité du pays ne pose problème.
Écrit par : xavier castille | mardi, 10 septembre 2013
Répondre à ce commentaireDécidément, Marcel, vous auriez intérêt à écrire vos chroniques tôt matin... et pas après les libations du soir...
Le serbo-croate était une seule et même langue qui se divise en deux, aujourd'hui, par la volonté affichée des Croates. De même, l'anglais s'est divisé en deux après l'indépendance des Etats-Unis pour se singulariser face à l'ancienne mère patrie (colour / color, centre / center, etc.). On a même tenté une expérience similaire en Belgique au XIXe siècle, après l'indépendance, vis-à-vis du français de France...
Il faut comparer des choses comparables. On n'additionne pas des pommes et des poires. L'attitude des autorités françaises et québécoises n'est pas de diviser la langue française en deux mais de chercher à éviter l'engloutissement de notre langue dans un jargon de plus en plus incompréhensible.
Les Allemands ont fait la même chose au XXe siècle à l'encontre des autres langues européennes. Télévision, televisie, televizione, television (avec un accent aigu sur le o), etc. se dit "fernsehen" en allemand, et je ne comprends pas que cela vous choque (comme ce Zdračna Luka croate) . De même, le hongrois et l'hébreu ont été "recréés" par des visionnaires, avec les résultats que l'on sait, et je déplore que cela vous fasse ricaner. Ne parlons pas des Chinois ou des Japonais que vous méprisez sans doute parce qu'ils adaptent tous les mots étrangers à leurs idéogrammes...
Allons, Marcel, une bonne nuit et on n'en parlera plus. Une bonne biture, ça arrive à tout le monde...
Écrit par : HACHIVILLE | mardi, 10 septembre 2013
Répondre à ce commentaire@Hachiville : dans tous les cas, il s'agit de protectionnisme linguistique. Avec une telle politique à l'époque latine, le français, l'espagnol, le portugais auraient eu beaucoup plus de mal à naître. Sauf bien sûr que les populations sont peu sensibles, dans leur vécu quotidien, à ce genre d'oppressionke. La France veut "protéger" le français, oui, mais pas en tant que langue internationale, en tant que langue de "la France" contre la langue de "l'Angleterre et de l'Amérique". C'est du protectionnisme nationalistoïde. De même en Allemagne, bien sûr. En Croatie, le but était de justifier a posteriori qu'il y avait un fossé entre les Croates et les Serbes, ce qui ne correspond pas à la réalité, sinon pour le cyrillique (l'alphabet latin est cependant aussi utilisé en Serbie) et, surtout, pour la différence religieuse. Mais comme il y a des catholiques aux Pays-Bas, il y a des orthodoxes en Croatie. Dans tous les cas, il y a une incitation à s'identifier à un national-linguisticisme pour correspondre à l'identité nationale-linguistique du citoyen. Trop protéger la langue-maître, c'est aussi léser les langues régionales et les dialectes, mais pas moins oblitérer l'évolution nationale de cette langue, faite d'emprunts, notamment.
Un certain "respect" pour la langue ne me paraît pour autant pas une hérésie. C'est vrai que Fernsehen sonne mille fois mieux que l'étrange prononciation "tehlehvisiôn", raison pour laquelle les Allemands l'ont plébiscitée). Tout comme matériel, logiciel, balladeur numérique ne me dérangent pas. On peut toujours proposer des alternatives aux incursions étrangères, mais c'est la population qui décide de leur intérêt ou non. Or, la Loi Toubon (Allgood) voulait aller plus loin et imposer ses termes à la fonction publique. Tout comme les Croates, ou la Flandre institutionnelle qui dispose d'un dictionnaire d'usage. L'excès pointe alors son nez, comme cette journaliste punie d'une amende je ne sais plus où pour avoir utilisé un mot interdit (si vous me retrouvez l'info, je suis preneur).
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 11 septembre 2013
"Respecter la diversité": par quelles lois précisément???
A mon avis, ceux qui croient qu'une justice entièrement exprimable par des lois réglant tous les différents puisse donner raison sont des cons.
J'ai également l'impression que plus il y a de locuteurs d'une langue X, plus elle aura le pouvoir d'avoir raison contre les autres. (Selon que vous soyez...)
Vous perdez une fois de plus votre temps, Marcel, dans cette sorte d'égalitarisme...
Mais peut-être vos textes n'expriment-ils qu'un ... masochisme!
L'autodérision, encore? Je fatigue. Je retournerais bien en vacances, loin de ces localismes belges, tels de vieux vinyles rayés.
Écrit par : Salade | mardi, 10 septembre 2013
Répondre à ce commentaire"ce n’est pas franchement de là que vous pouvez espérer de l’aide…"
merci Marcel de nous donner l'impression d'apprendre quelque chose ;^)
Écrit par : uit 't zuiltje | mardi, 10 septembre 2013
Répondre à ce commentaireC'est Démocrate qui a fait la mise en page du 4e paragraphe?
Écrit par : thomas | mercredi, 11 septembre 2013
Répondre à ce commentaireHAHAHAHAHAHA ! Thomas :-)
U kijgt de eerste prijs voor humor deze morgend !
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 11 septembre 2013
Personne ne s'offusque qu'un fonctionnaire britannique, allemand, hollandais ou espagnol ne reconnaisse ni ne connaisse une autre langue que celle de son Etat.
Etrangement, on juge offensant et absurde qu'un fonctionnaire français ne pratique pas les langues des touristes germains, anglo-saxons, slaves, scandinaves qui déferlent chaque année à travers l'Hexagone.
Mais, le pire, tout qui débarque dans le Royaume de Belgique s'attend, par principe, que ses agents publiques, ses fonctionnaires, même sa population, fassent preuve de polyglottisme.
Si le Royaume de Belgique se comporta et se comporte encore comme un portier d'hôtel international afin de nier la spécificité des peuples qu'il retient dans ses filets hypocrites, il n'en demeure pas moins que la langue officielle de la Flandre est le néerlandais, celle de la Wallonie est le français. Il n'existe aucune raison valable d'exiger de leurs services publiques l'usage d'idiomes étrangers. Alors, chapeau aux édiles de Flandre qui entrent en résistance afin de défendre leur fierté, leur dignité. Aux Wallons d'agir de la sorte au lieu de s'aplatir sous les critiques offensantes et inacceptables des belgicains.
Écrit par : Valmy | mercredi, 11 septembre 2013
Répondre à ce commentaire@Valmy : le piège facile : en effet, personne n'a à exiger que l'administration flamande ou wallonne lui parle dans une langue autre que celle de la région, mais ce n'est pas le sujet. Ce que je reproche, c'est qu'on interdise sciemment à tout fonctionnaire d'utiliser la langue de l'autre s'il la connaît et qu'il lui paraît décent de le faire !
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 11 septembre 2013
la Nation, ce n'est pas la langue.
La langue n'est qu'un prétexte, pour obliger les fonctionnaires à travailler dans le sens des dominants du groupe.
Écrit par : pierre | mercredi, 11 septembre 2013
J'espère bien que les wallons ne seront jamais obtus au point d'interdire aux gens de parler la langue qu'ils veulent.
Tout le monde devrait s'offusquer qu'on interdise à quelqu'un de parler dans l'une ou l'autre langue.
C'est tout simplement une pratique honteuse et immorale.
Écrit par : Nicolas | mercredi, 11 septembre 2013
@Marcel
La France veut "protéger" le français, oui, mais pas en tant que langue internationale, en tant que langue de "la France".
Que cette affirmation fleure bon le XVIIIe siècle!
Jamais entendu parler de la Francophonie, Marcel ?
En 2013, on compte 4 (quatre!) fois plus de francophones hors de France qu'en France...
A titre d'information :
tv5.org
francophonie.org
presse.francophone.org
ameriquefrancaise.org
Alors, parler de "protectionnisme nationalistoïde"...
Faudrait consulter, Marcel.
francophonie.ch
biennale-lf.org
amopa.fi
langue-francaise.org
avenir-langue-francaise.fr
imperatif-francais.org
belgique-francaise.fr
ledevoir.com
lepetitjournal.com
bruxelles-francophone.be
francophonie-avenir.com
Écrit par : HACHIVILLE | mercredi, 11 septembre 2013
Répondre à ce commentaire@Hachiville : merci du conseil, docteur, mais je préfère consulter que devoir aller acheter des barettes de QI au stock américain (ou plutôt chinois) (désolé, fallait pas me provoquer) : ne pas comprendre que la francophonie rejaillit sur la France qui en récolte la gloire en tant que "nation du français", c'est en-dessous de 100 :)
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 11 septembre 2013
Répondre à ce commentaireM'enfin Marcel, een hollander besteld geen "bakje frietjes" hoor, maar een "bakje patat" ;) uitgesproken "pettat" tss, tsss, tssss...... ;) ;) ;)
Écrit par : Isa412 | mercredi, 11 septembre 2013
Répondre à ce commentaire@Isa hahaha Juist, maar ik heb het hier wel over een deftige Hollander die een klein beetje moeite doet !
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 11 septembre 2013
Pour en revenir à la liberté de l'usage des langues, si la Communauté européenne était réellement une organisation à but démocratique et non despotique (éclairée ?), elle aurait déjà proposé par référendum, dans les 27 Etats qui la composent, un choix de deux ou trois langues véhiculaires. Ce faisant, tous les européens qui en apprendraient au minimum une auraient une chance de trouver entre la Normandie et la frontière russe un interlocuteur (privé ou appartenant au secteur publique) capable de les comprendre. Ce faisant, aucun Etat ne se sentirait pas ou plus offensé ou agressé. Car aujourd'hui, il faut aussi dénoncer l'usage hypocritement imposé de la langue anglaise, situation qui offre un avantage masqué aux Britanniques et aux anglo-saxons, sans oublier une influence politique inacceptable au sein de l'Europe communautaire. Ce qui n'est pas mieux que la révolte de la ville de Menin.
Écrit par : Valmy | mercredi, 11 septembre 2013
Répondre à ce commentaireEn effet, Valmy : pour travailler à Bruxelles, on a un avantage certain, je souligne "certain", quand on est "native" en anglais ou en néerlandais, selon les secteurs. Certaines entreprises n'engagent d'ailleurs que des native English speakers, ce qui à mon avis constitue une discrimination sérieuse.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 11 septembre 2013
@Marcel-le-Grognard
"La francophonie rejaillit sur la France qui en récolte la gloire..."
C'est pas une citation de l'Aiglon, ça ?
Vive l'Empereur!
Écrit par : HACHIVILLE | mercredi, 11 septembre 2013
Répondre à ce commentaire@Hachiville : ah? Et De Gaulle au Québec, c'était quoi, à votre avis ?
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 11 septembre 2013
@Marcel
"Et De Gaulle au Québec, c'était quoi, à votre avis ?"
Le contrepied du "Speak white!" des canadiens anglais.
Écrit par : HACHIVILLE | mercredi, 11 septembre 2013
Répondre à ce commentaireJe ne reviendrai pas sur les 300 ans d’histoire de ce bout de frontière commune avec la France mais si Menin avait du se franciser, ce serait déjà fait depuis longtemps.
Martine Fournier indique qu’il existerait un grand problème avec des allophones ne parlant pas le néerlandais. D’autre part, elle affirme qu’il n’y en a que 18% qui utilisent le français lorsqu’ils s’adressent aux services communaux. Ces 18% constituent donc une menace pour le statut néerlandophone de la commune.
Cette dame, née en 1965 à Menin, cousine de pratiquement tous les Fournier commerçants à Menin, échevine depuis 2007, puis bourgmestre depuis 2013, présidente de Bitlar CV, s’est donc un jour promenée dans sa mairie et s’est brusquement rendue compte qu’on y parlait beaucoup et même trop français et qu’il était temps d’appliquer cette fameuse loi de 1997 (16 ans tout de même !). Surprenant !
Mais qui sont ces francophones qui envahissent la mairie de Menin ?
Avant même l’application des règlements européens (1959), les États membres passaient des conventions pour améliorer l’accès aux soins des personnes habitant dans les zones frontalières. Ainsi, la France a permis, en 1956, aux futures mamans d’Halluin d’accoucher à la maternité de Menin. Le législateur européen autorise toujours ces conventions.
Ce sont donc des milliers de francophones français dont la naissance a été déclarée à Menin qui sont susceptibles d’y demander un acte de naissance.
D’autre part, les mariages belgo-français ne sont pas rares, les mariés se fixant alors d’un côté ou de l’autre de la frontière en fonction de l’offre d’emploi , du logement (abondant et bon marché à Menin) ou tout autre critère plus ou moins aléatoire (je vais habiter chez toi ou tu viens chez moi ?).
De plus, la pénurie de places en maison de retraite en France a provoqué une arrivée massive en Belgique, de personnes âgées qui n’ont pas toutes la décence de retourner mourir chez elles.
Enfin, tout nouvel arrivant se doit de se mettre en règle administrativement, donc de passer en mairie avant toute chose.
Toutes ces personnes et par conséquent leurs familles avaient, ont et auront d’autres priorités que d’apprendre le néerlandais pour aller à la mairie.
Concernant les résidents de longue date, je peux vous dire qu’ils se débrouillent très bien avec les employés de la commune et que, jusqu’à ce jour, tout se passait le mieux du monde.
Mais ça, c’était avant…
http://www.martinefournier.be/fr/het-nieuwe-college-van-menen
http://www.nordeclair.fr/info-locale/la-langue-francaise-ne-passera-plus-en-flandre-belge-ia60b0n271914
Écrit par : catherine | mercredi, 11 septembre 2013
Répondre à ce commentaireÀ Halluin la situation est sans doute plus simple: aucun fonctionnaire y parle une autre langue que le français.
ça tout les francophones trouvent normal
Écrit par : thomas | jeudi, 12 septembre 2013
Faut vraiment pas être du coin pour écrire de pareilles âneries.
A la mairie d'Halluin, il y a des employés qui comprennent voire parlent le flamand.
Quant aux langages des signes :
http://www.nordeclair.fr/Locales/Halluin/2011/11/20/des-mairies-exemplaires.shtml
Il n'y a là ni obligation ni interdiction mais une idée plus exacte de ce qu'est un service public.
Écrit par : catherine | jeudi, 12 septembre 2013
@Marcel
"Si on était dans un pays qui se respecte, les noms des villes en français et en néerlandais devraient figurer partout dans le pays lorsqu’ils sont trop différents,"
-en fait vous voudriez appliquer le principe des noms de ville de la carte michelin de belgique (où les noms ne sont écrits qu'une seule fois) et hiérarchisés suivant la langue idoine ,plutôt que le principe des panneaux belges indiquant les villes étrangères...
pour les panneaux routiers, le nom des villes étrangères: aix-l-Ch/aken, parijs, rijsel, etc... quoi que racontent les légendes urbaines, est accompagné d'une traduction dans la langue de la ville en question FR, DE (sans quoi ces panneaux seraient non-conformes)
-le fait que les grandes villes aient plusieurs noms est la preuve de son rayonnement vers des contrées à idiome différent, liège,luik,lüttich...etc
-il y a-t-il vraiment un problème de connaître les deux(ou trois) noms d'une ville et de n'utiliser qu'un des deux(ou trois) ?
-tous les jodoignois (ils ne sont pas très NL et jsais nin trop comment leur nom FR se prononce) savent que geldenaken c'est kékpar entre bevecom et borgworm :^)
-les villes de moyenne importance éloignées de la frontière NL/FR genre aarlen, bergen, bastenaken etc... ont reçu des noms officiels en NL à l'époque hollandaise, charleroi ou la louvière par exemple "n'existaient pas" encore, d'où l'absence de traduction, ...
et remarquez bien que les bataves n'ont eu A U C U N E difficulté pour trouver des noms FR officiels à donner à toutes les villes flamandes ! (n'est-ce pas d'ailleurs là le fond du problème, si problème il y a)
Marcel, on est "dans un pays qui se respecte", il respecte ses lois sauf qu'il devrait y en avoir sur les minorités...
nous savons que personne ne demande le bilinguisme généralisé des panneaux,(nous voyons bien à bxl que ça a aussi son côté chiant) finalement que l'on mette sur le tapis nos panneaux routiers montre qu'on noit là le poisson dans des détails pittoresques belges... bon ok l'eurocrate tout frais émoulu n'a jamais vu ça chez lui... ben normal on est en europe ici, ton gps parle quelle langue mon brave ?
"dans un pays qui se respecte", qui s'est constitué des territoires linguistiques, il existe des lois sur les minorités... fuck le primat des bagnoles
http://www.notrebelgique.be/fr/index.php?nv=36
Écrit par : uit 't zuiltje | mercredi, 11 septembre 2013
Répondre à ce commentaire@Zuiltje : on est un pays de passage, qui accueille pas mal d'institutions internationales. Avoir un périphérique où les noms disparaissent et réapparaissent selon la région dans laquelle il passe (le périph de Bruxelles change de région 7 fois…), c'est tout simplement stupide. Les panneaux routiers ne sont pas là pour expliquer aux étrangers que nous sommes un pays duel (et même trinaire), mais pour les amener à destination, le plus facilement et le plus confortablement possible. Punt aan de lijn.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 12 septembre 2013
sorry Marcel
brussel ou bruxelles, uccle ou ukkel sur le ring, tout le monde s'en fout...
ok luik, bergen, namen, y a sans doute plus de gens qui ne savent pas où c'est que de gens qui ignorent ce qu'anvers veut dire...
les gens de passage vont quelque part et pour les autres c'est mijn bus aan de lijn
Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 12 septembre 2013
Non contente d'imposer sa loi linguistique sur son sol, la Flandre l'impose aussi sur la Wikipédia francophone, aidée en cela par ses fidèles soldats wikipédiens.
Ainsi, Aerschot, Haecht, Cortenbergh, (et d'autres) se voient redirigés vers Aarschot et Haacht, Kortenberg...
Écrit par : gerdami | mercredi, 11 septembre 2013
Répondre à ce commentaire@gerdami : oui, mais pas Crainhem, par exemple… http://fr.wikipedia.org/wiki/Crainhem
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 12 septembre 2013
Donc les francophones doivent lire Kortenberg au lieu de Corthemberg?
Quelqu'un a déjà prévenu Youmène Railleud Zouatche de ça?
Écrit par : thomas | mercredi, 25 septembre 2013
Bon, sinon, ce serait bien que le site perso de Madame Fournier soit quand même unilingue... Tous ces "Read more..."... est-ce bien vlaams-compliant ? ^^
Écrit par : alex | jeudi, 12 septembre 2013
Répondre à ce commentaireLe croate s'est d'abord écrit en cyrillique au moyen âge avant d'être écrit parfois en glagolitique puis depuis des lustres en alphabet latin.
Excepté le glago, c'est comme le serbe, mais en serbe on écrit toujours indifféremment en cyrillique ou en latin.
Bien sûr avec une préférence pour l'alphabet latin dans les magazines de techno et en cyrillique pour la musique religieuse...
Le serbe et le croate ne sont pas la même langue puisque là bas, Winston Churchill s'appelle:
En Croatie : Winston Churchill
En Serbie: Vinston Čerčil ou Винстон Черчил
Écrit par : Jaykb | mardi, 17 septembre 2013
Répondre à ce commentaire@Democrate. Censuré. Je ne supporte plus le fiel pour le fiel. En fait, c'est plus simple que ça : les attaques ad hominem, j'en ai soupé. Je n'entretiens pas ce blog pour qu'on m'y compare (deux fois en une journée) au café du commerce. La prochaine fois, tâchez d'être plus respectueux de l'hôte qui vous accueille. Bonsoir.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 24 septembre 2013
Répondre à ce commentaireM'Sieur Sel Sel, votre décision est évidente. Je dirais même en plus... Enfin !
Bravo et merci encore pour votre blog.
Le boer ;-)
Écrit par : Philippe | mercredi, 25 septembre 2013
A quand une telle ouverture d'esprit présente chez les politiques en flandre...
""Pose de la première pierre": inauguration pour le lancement des travaux de la nouvelles bibliothèque communale néerlandophone de Woluwe Saint Pierre, construite selon les normes d'énergie passive"
Écrit par : Philippe | lundi, 30 septembre 2013
Répondre à ce commentaireIl y a eu Van Hengel (Open VLD) sur la liste PS de la commune d'Evere. Bel exemple d'ouverture d'esprit chez les politiques en Flandre, non?
Écrit par : schoonaarde | lundi, 30 septembre 2013
@schoonaarde
absolument schoon'... et d'énergie passive aussi !;^)
Écrit par : uit 't zuiltje | lundi, 30 septembre 2013
Quelle ouverture d'esprit Philippe? Je vois pas ou vous voulez en venir en tout cas, il est juste temps aprés presque 20 ans dans des baraques en bois non? et payé pour bien plus que la moitié par la VGC? Alors??? Ouverture ou, ouverture qui???? ;)
Et dans une ville bilingue tout à fait normal et nécessaire en tout cas.
https://www.brusselnieuws.be/artikel/nieuwe-bibliotheek-nationale-primeur
Écrit par : Isa412 | lundi, 30 septembre 2013
"passiefbibliotheek"
Isa412, j'adore les mots qu'on trouve en NL, quand y aura des aktiefbibbliotheken les FR vont trembler...
Écrit par : uit 't zuiltje | mardi, 01 octobre 2013
@Isa412
"Alles bij elkaar betaalt de VGC nu anderhalf miljoen euro aan de bibliotheek, de gemeente Sint-Pieters-Woluwe één miljoen."
je vais faire mon comptable FR :
-vu le %age d'NL à st-piètre-woluwé
-vu le nombre d'anderstalige livres admis dans une "de bib" subventionnée par la flandre via la vgc...
2/5 payé par les citoyens de la commune, c'est pas si bon marché payé ma chère...
fin de ma comptabilité de con, perso je paye mes impôts en flandre et je suis content en tant que contribuable flamand (que vous n'êtes pas vous même)qu'on vous paie 3/5 de votre "de bib"
groetjes
Écrit par : uit 't zuiltje | mardi, 01 octobre 2013
Allo, non mais allo quoi... la VGC n'en n'a payé à peine que la moitié ? A moins de mille mètres de là, plus de 90% de la population serait tellement heureuse de pouvoir bénéficier de cette ouverture d'esprit et de ce financement généreux d'une Région vis à vis de sa minorité historique ! Et même des baraques en bois seraient les bienvenues en flandre pour la minorité francophone.
De splendides chalets ne sont pas assez luxueux pour Madaaame ?
Peut être pas alors c'est un choix politique que de nier l'existence de la minorité francophone et donc de leur interdire le droit d'existence. Pour rappel, cette manière de voir les choses et les discriminations qui vont avec font l'objet d'une multitude de condamnations de la part de l'ensemble des instances internationales vis à vis d'une certaine politique très "flamande" en flandre ! Pas joli joli Isa.
Écrit par : Philippe | mardi, 01 octobre 2013
Et nous revoila avec nos comptes d'enfants, pfff de un il y a toujours eu des bibliotheques nl à Bruxelles, tot ze ons bijna kapot gepest hebben en in een hoekje gestoken ah ja daar staan jullie niet bij stil hé, l'histoire dans ma commune est légendaire entretemps, mais bon vu le bourgemestre pas difficile.
De deux surtout la bib à Sint-Pieters-Woluwe est très fréquentés par toutes les écoles nl (commune avec bcp d'écoles très prisés par les fr) ou la majorité des eléves est fr maintenant et vraiment nécessaire, ce n'est que la 100 fois que je le dis ici, mais qui ne veut pas voir ou entendre ne le fais pas of course. Donc non en effet elle n'est pas pour ces pauvres petits pequenots de nl qui sont encore perdus la qq part à St-P-W. Je suis tout à fait d'accord qu'il devraient y avoir des bib dans le Rand aussi, mais ne comparons pas des pommes avec des poires, pas Bruxelles bilingue avec une région unilingue, si vous voulez faire ça honnêtement et serieusement alors on compare avec le nombre de bib nl dans le Brabant-Wallon, subventionné pour la moitié par de Franse gemeenschap of course, alllooooo hoor ik nog iemand, ah ik dacht het niet hé? Tja......Triestige mensen die steeds maar naar de andere kijken zonder hun hand boven hun hoofd te houden, ikke, ikke, ikke en de rest kan stikken ;)
En parlant d'ouverture d'esprit n'est-ce-pas? ;) ;) ;) C'est dur pour certains quand ça ne va que dans une direction, j'appelle ça autrement moi, mais soit.
Écrit par : Isa412 | mardi, 01 octobre 2013
@Isa : la Flandre interdit la subvention des bibliothèque par la communauté française, pour info.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 01 octobre 2013
Marcel, si ça je ne le savais pas encore je serais morte idiote ;) si ça ne se c'est pas dis ici un bon milliers de fois et au moins qq fois par mois on ne le saurait pas en effet. ET comme je l'ai mis dans le commentaire précedent, je ne suis pas d'accord ok, je comprends que ça semble con et injuste etc..., je le mets ici aussi pour la 100 fois, mais bon qu'on me dise aussi et qu'on me donne une liste du nombre innombrable j'en suis sur de biblioth nl en Wallonie subventionné par les deux communautés, elle doit être tellement longue qu'on ne peut pas la mettre ici, non? ah ben tiens, dommage :( :( C'est peut-être pas interdit mais tout simplement inexistant, alors hein, parfois ça me pompe oui, sorry.
Écrit par : Isa412 | mardi, 01 octobre 2013
Ouverture d'esprit Isa... En Fédération Wallonie Bruxelles (et sa périphérie naturelle et déclarée Bruxelloise) il n'y a d'unilingues que ceux que le veulent ou ceux qui ne peuvent faire autrement ! Personne n'y est interdit de néerlandais ou d'anglais et nous sommes en droit de l'exiger en flandre aussi. Ici, pas besoin de l'argent des flandres pour y avoir des livres en néerlandais !
Isa, à parcourir pour voir si tu y trouves ton bonheur:
www.webopac.cfwb.be/nivelles/search.aspx
www.bibliotheques.province.luxembourg.be/webopac/Vubis.csp?Profile=Default&OpacLanguage=fre&EncodedRequest=z*F2A*18*EC*1B*D2W*A7*C7z*F5*CB*26*1E*90&SearchMethod=Find_2
www.opac.prov-liege.be/F/F1MAKBGHP32BKS9U4PK4N6PPB7VP5QQPST2QPY7S9NPS3MRIG2-36265?func=find-b-0
Écrit par : Philippe | mardi, 01 octobre 2013
@Philippe @Isa : amusant, il y a De Croton en néerlandais à… euh… Paliseul :-)
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 01 octobre 2013
;-)
Écrit par : Philippe | mardi, 01 octobre 2013
Philippe et toujours son même truc, quand on n'arrive pas à avoir raison on amene autre chose of course, j'ai pas oublié l'histoire du stade ou j'avais tout à fait raison et ou vous n'avez plus jamais voulu répondre. La grande différence entre vous et moi Philippe et qui est bien plus mais fait partie d'ouverture d'esprit, c'est que je peux reconnaitre mes torts ou quand je n'ai pas raison, vous pas, vous continuez et noyez le truc dans d'autres choses qui n'ont rien à voir mais alors rien à voir.
Vous m'avez mis une liste de bibliotheques uniquement nl en Wallonie subventionnés par les deux communautés? Je ne crois pas mon cher, pas du tout, donc non, ça ne prends pas votre petit jeu avec moi et vous le savez très bien ;)
Dans les bib nl il y aussi une section fr et engl vous ne le saviez pas? Et c'est vraiment pour rire vos liens, aucun auteur important et aucun livre en nl retrouvés dans lesquels je recherchais. Comme quoi....
Écrit par : Isa412 | mardi, 01 octobre 2013
@Isa412
ma chère flamande préférée...
je partage votre malheur de rat de bibliothèque ("franse rat" alleen voor mij natuurlijk)
« la bib à Sint-Pieters-Woluwe est très fréquentés par toutes les écoles nl (commune avec bcp d'écoles très prisés par les fr) ou la majorité des eléves est fr maintenant »
reconnaissez que la propagande de votre communauté prétend que les FR n'ont rien à faire du NL
« elle n'est pas pour ces pauvres petits pequenots de nl qui sont encore perdus la qq part à St-P-W. »
sorry Isa, stop le délire de persécution, les NL domine le système belge depuis un siècle
« il devraient y avoir des bib dans le Rand aussi »
là je suppose que c'est ironique ya des deBib partout et tout le pognon provincial du V-brabant va au rand
« ne comparons pas des pommes avec des poires, pas Bruxelles bilingue avec une région unilingue »
bxl est FR avec minorité NL, c'est ça qui est juste lorsqu'on n'est pas un dominant colonial NL
« le nombre de bib nl dans le Brabant-Wallon, subventionné pour la moitié par de Franse gemeenschap of course »
c'est les dominant NL qui ont imposé la domination du territoire idéologiquement défini... no problemo grâce aux NL, si vous voulez subsidier une deBib en brabant-W il vous faut créer une vzw hollandaise car seul les étrangers peuvent légalement subsidier l'autre culture nationale, tja grâce à vous les NL.be
« qu'on me donne une liste du nombre innombrable j'en suis sur de biblioth nl en Wallonie subventionné par les deux communautés »
je ne vais pas me répéter, je ne pense pas une seconde qu'il y ait autant de livre NL dans une bib FR qu'il y ait de livre FR dans une bib NL, mais prétendre que cela est dû seulement à une ouverture NL est tout simplement une incompréhension des complexés culturels... bien sûr je me sentirais perso bien mieux dans ma culture FR s'il y avait inversion, mais bans l'hv de bhv où j'habite la proportion de livre FR dans les bib(NL évidemment) est une insulte aux habitants (à supposer que la lecture les intéresse autant que vous et moi)
mvg
Écrit par : uit 't zuiltje | mardi, 01 octobre 2013
"Vous m'avez mis une liste de bibliotheques uniquement nl en Wallonie subventionnés par les deux communautés?"
Mais Isa quand est ce que vous comprendrez que nous sommes en 2013 et qu'il y a trois Régions distinctes et autonomes. Que les flandres n'en n'ont rien à cirer ni des Bruxellois ni des Wallons et ceci peu importe la langue qu'ils parlent à la maison.
Que JAMAIS la Flandre ne voudra subsidier une bibliothèque en Wallonie et que depuis toujours la Flandre interdit la subvention des bibliothèques par la communauté française. La seule chose qui interesse la Flandre ce sont les 30% du PIB que dégage La Région autonome de Bruxelles. Car sans cet apport miraculeux mais désormais compté dans le temps, La flandre aurait d'énormes problèmes budgétaires.
Encore une fois vous vous méprenez sur mes écrits et comme souvent dit, je respecte votre culture et vos choix politiques mais ne me demandez pas de contribuer à la main mise de la Région flamande sur les nôtres via un système pernicieux de communauté.
Il est temps de régionaliser ces matières là aussi, la Flandre politique ne devant plus avoir la moindre influence sur notre vie.
Écrit par : Philippe | mercredi, 02 octobre 2013
à Isa: "uniquement nl en Wallonie subventionnés par les deux communautés?": soyons clair, Isa, la communauté flamande REFUSE tout financement de la communauté française sur le sol "flandrien", donc même dans une commune où 90% des habitants sont... francophones. Et donc, de manière à peine similaire, même dans une commune comme Bierges, où il y a sans doute 5 à 10% de néerlandophones, la communauté flamande est interdite de financement à destination d'une bibliothèque NL. Ce que je trouve ridicule et lamentable. Aidez-moi alors à corriger la situations des deux côtés ds frontières "régionales"!!!
D'autre part, vous vous plaigniez de Woluwé-Saint-Lambert et de son bourgmestre FDF qui laissait la bibliothèque flamande dans des locaux inadaptés, or ici, nous parlons de Woluwé-Saint-Pierre dont les locaux (de la bibliothèque NL) et les élus (communaux) n'ont, à mon avis, pas vraiment la même couleur.
Ou me trompé-je??
Écrit par : lachmoneky | mercredi, 02 octobre 2013
Je voulais dire "via la communauté flamande" ou"via les communautés"....
Puisque manifestement chaque mot peut être retourné ;-)
Écrit par : Philippe | mercredi, 02 octobre 2013
Répondre à ce commentaireEn einde discussie weeral, helaas, niet mogelijk met sommige mensen. Als men weeral afkomt met dingen als 100 jarige persecussie enz dan zijn we uitgepraat hé, daar kan geen zinnige discussie tegenop omdat het zo abberant onwaar is, maar soit. En zoals altijd ook weeral het argument, wij mogen wel (franstaligen mogen natuurlijk in Brussel subsidiëren) maar jullie blijven hier buiten want jullie hebben hier niets te zoeken, zielige praat die ook weeral het einde van een zinvolle volwassen gesprek inluidt, tja spijtig maar het is zo.
Écrit par : Isa412 | mercredi, 02 octobre 2013
Répondre à ce commentaireIsa... c'est plein d'humour votre dernier post. Surtout à la lecture de vos remarques pleines de "bon sens" ! ;-))
Pour rappel: "La grande différence entre vous et moi Philippe et qui est bien plus mais fait partie d'ouverture d'esprit, c'est que je peux reconnaitre mes torts ou quand je n'ai pas raison, vous pas, vous continuez et noyez le truc dans d'autres choses qui n'ont rien à voir mais alors rien à voir. "
Une toute petite file disais-je, une toute petite fille ! ;-)
Écrit par : Philippe | mercredi, 02 octobre 2013
"(franstaligen mogen natuurlijk in Brussel subsidiëren)"
merci Isa412 pour cette grande ouverture d'esprit, (natuurlijk alleen in Bssl19 hier en nu denk je en ik :^)
Écrit par : uit 't zuiltje | mercredi, 02 octobre 2013
@ Philippe
"Une toute petite file disais-je, une toute petite fille ! ;-)"
Quel beau compliment à mon age ;) ;) ;)
Écrit par : Isa412 | mercredi, 02 octobre 2013
;-)
Écrit par : Philippe | vendredi, 04 octobre 2013
Beste Isa, hoe jij het kan opbrengen om hier op te roeien tegen een bende zeveraars, kan ik echt niet begrijpen. Denk je nu echt dat je een franstalige met argumenten zal overtuigen ? Ik verdenk je ervan een "gezonde" dosis masochisme aan de dag te leggen, want geen enkel weldenkend persoon houdt het hier zo lang uit ...
En in feite, als je deze blog een beetje volgt, dan moet je Peter De Roover gelijk geven : het Belgisch probleem is uitsluitend een Brussels probleem !
Een Philippe is symptomatisch voor de Brusselaar die denkt dat de nulmeridiaan door zijn gat loopt ! In werkelijkheid is zijn Brussel een goedkoop wingewest, "le tiers monde", maar om dat te verbloemen zijn alle leugens en verzinsels goed genoeg. Hij getuigt van een 19de eeuwse mentaliteit die franstaligheid als elitaire norm hanteerde, terwijl zijn IQ waarschijnlijk niet boven de 90 komt.
Wij zijn inmiddels in de 21ste eeuw beland, Isa ! Laat hem voor wat hij is ...
Blijf strijden voor rechtvaardigheid en hou de logica hoog ! En dan zal je er hoogstwaarschijnlijk ooit achter komen dat de splitsing van dit onland de enige mogelijkheid is om van sujetten als Philippe af te komen. Laat de toekomst dan maar hun grote gelijk bewijzen en hun 30% van het BBP !
En tot slot, ik ben het niet altijd met je eens, maar het grote verschil met jou en Philippe is inderdaad dat jij DURFT nadenken en Philippe nog nooit heeft nagedacht. Maar nadenken, best Isa, en durven van mening veranderen is het kenmerk van intelligente mensen ! En daar valt Philippe niet onder ....
Écrit par : Peter | jeudi, 03 octobre 2013
Répondre à ce commentaire@Isa : @Peter schreef "Denk je nu echt dat je een franstalige met argumenten zal overtuigen ?" Alsof een Franstalige per definitie niet te overtuigen is (en onder de 90 IQ-peil). Om dit te laten verschijnen moet ik ook dommigheden van Franstaligen tov Vlamingen laten verschijnen. Deze opinies bestaan en daarom vind ik het interessant om ze niet te systematisch te censureren. Ceci pour expliquer que je laisse aussi passer certains excès des deux côtés, sans pour autant les apprécier bien sûr.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 03 octobre 2013
ah c'était donc ça mais bon sang c'est bien sûr c'est parce les FR ont
Écrit par : uit 't zuiltje | vendredi, 04 octobre 2013
Marcel, het is toch wel weer typisch voor jou dat je er één zinnetje uithaalt ! En verwondert het je daarenboven dat een reactie zoals die van mij er komt ? Herlees eens al jouw artikels hier en de reacties erop ?! Ik volg maar neem niet meer de moeite om te reageren. Nochtans is mijn reactie van gisteren wel de beste samenvatting van wat hier op deze blog dag na dag tot uiting komt : franstalige Brusselaars hier leven nog in de 19de eeuw, niet beseffend dat de trein aan hen voorbij aan het gaan is ! Jullie zitten zo hard in jullie eigen navel te staren, vol van zelfvoldoening en misplaatst zelfbewustzijn, dat je niet door hebt dat de wereld verandert en Brussel de leerling die elke dag op het "ezelsbankje" zit in de klas. Ik onthoud uit jouw reactie maar één bijzonder statement : "... des deux côtés ..." ! En effet, il ya deux côtés en Belziekske ! Tijd om chaque côté sa propre gang te laten gaan ! Dan kan de autre côté eindelijk wakker worden in de 21ste eeuw ! Bon vent !
Écrit par : Peter | vendredi, 04 octobre 2013
Peter, pour le QI, vous êtes bien trop généreux mais peut être n'avez vous pas la bonne échelle de comparaison...
Pour votre " En dan zal je er hoogstwaarschijnlijk ooit achter komen dat de splitsing van dit onland de enige mogelijkheid is om van sujetten als Philippe af te komen. Laat de toekomst dan maar hun grote gelijk bewijzen en hun 30% van het BBP ! " Soyez certain que, la Région de Bruxelles et sa périphérie déclarée bruxelloise n'a nul besoin de la main mise de la Région flamande et donc par là, de "votre" présence agressive via un complexe "politico-économique".
Pour ce qui est des gens dans le malheur social et/ou économique, inutile d'en dire plus, nous savons qui vous êtes et comment vous fonctionnez.
Ceci dit, je peux comprendre votre agacement à voir Isa se faire chambrer (comme elle y arrive parfaitement avec moi d'ailleur aussi*) mais c'est fait en toute amitié, chose qui vous est totalement inabordable comme concept ! Eh oui, à mes yeux, être néerlandophone reste une qualité mais des flamingants comme vous ne pourront jamais apprécier ni la moindre subtilité ni la moindre nuance. C'est ce que Darwin a démontré dans certaines de ses théories communément admises aujourd'hui...
* goedemorgen Isa ;-)
Écrit par : Philippe | vendredi, 04 octobre 2013
Kwa eeuwen… Peter, ik zit niet in een tijdperk waar een stad zus of zo is, Vlaams of Frans, je m'en fous ! De twee- en meertaligheid van Brussel is een van de redenen voor het internationaal succes van de stad (EU instellingen, NATO, enz.) Het Frans op straat — een van de twee werktalen van de EU — en Engels mogelijk in de meeste winkels (probeer dat in Parijs, om te lachen) zijn mooi meegenomen voor expats. Toen was Brussel een van zeldzame steden waar je een drie al dan niet 4-talige secretaresse kon vinden, dankzij het oud tweetalig karakter van de stad (veel belangrijker dan een Vlaams of Frans karakter !) Nu is dit nog altijd mogelijk hoewel de werknemers steeds meer ook uit de Rand komen (NL-talig zowel als Fr-talig) en Waals-Brabant (ook beide talen). De vraag is hoe men het Nederlands kan behouden en versterken met 5 à 10% natieve sprekers ? Hoe ver moet men gaan met ambtenaars zonder de ene of de andere "gemeenschap" te discrimineren, enz. Die vragen zijn de kwesties van de XXIe eeuw. De Roover is integendeel nog gefrustreerd dat Stromae ondanks zijn Vlaamse moeder maar slecht Nederlands spreekt. Amaai. Da's een toekomstvisie, zé !
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 04 octobre 2013
Bwah Peter af en toe gooi ik wel de handdoek in de (R);)ing hoor ;) en ik weet dat mijn tussenkomsten hier niets aan de dagelijkse realiteit zullen veranderen. Maar soms kruipt het bloed waar het niet gaan kan, tja ...de aard van het beestje waarschijnlijk ;)
En zoals je zegt als er iets is waar ik het nog altijd moeilijk mee heb is het verwijten naar Vlaamse kant dat ze denken dat ze alles beter kunnen en doen terwijl in deze commentaren duidelijk doorschijnt dat zijzelf (van franstalige zijde dus) die maatstaven zelf hanteren en zichzelf zo superieur voelen dat ze niet eens meer de immense lacunes zien die er zijn aan hun kant van de zaak.
Ik voel me niet beter dan niemand op deze wereld maar ook zeker niet minder en hoef dus ook niet te dulden dat iemand zich zo tov mij opstelt, daar draait het dikwijls om.
Maar inderdaad bedankt voor je compliment ik probeer telkens verder te kijken dan mijn neus lang is, mezelf in vraag te stellen, beide kanten van de zaak onder de loep te nemen enz... dat hoeft niet te impliceren dat we hier allemaal op dezelfde golflengte moeten zitten, alleen hoop ik hier steeds weer op een volwassen debat tussen volwassen mensen en nee dat komt er meestal niet, spijtig genoeg. Als ik met argumenten afkom wordt men hier meestal om de oren geslagen met holle slogans die mijlenver van het onderwerp staan, wat helpt dat vooruit in een discussie, niets, maar dan ook echt niets. En dan ja dan denk ik inderdaad, laat ze maar, ooit zullen ze misschien iets inzien, een ietsiepietsie van wat wel positief was en ze niet wouden onder ogen zien. Maar dan zal het te laat zijn helaas.
Écrit par : Isa412 | vendredi, 04 octobre 2013
(2e service)
ah c'était donc ça mais bon sang c'est bien sûr c'est parce les FR ont
moins de 90 d'iq mesuré à l'aune de l'intelligence flamande que tout merde dans ce pays
« durven van mening veranderen is het kenmerk van intelligente mensen »
et ça se voit... au moins depuis degobineau
Écrit par : uit 't zuiltje | dimanche, 06 octobre 2013
Marcel, De Roover is één van die vlaamsgezinden die juist niet gefrustreerd is. Hij heeft juist de vinger in de wonde geduwd door erop te wijzen dat Stromae staat op te roepen om in Brussel "Vlaams" te spreken, met de enige vier woorden "Vlaams" die hij zelf kent ! Nogal ridicuul en hypocriet, vind je niet ?
Daarnaast .. ben jij nu werkelijk zo naïef om te denken dat andere hoofdsteden niét tweetalig zijn ? Tweede taal Engels natuurlijk ? Hoeveel keer heb je ze in het Europees parlement al Frans horen praten ????
En als je van viertalige secretaresses spreekt ... uit welke "gemeenschap" komen die denk je ?
Er zijn in Brussel eigenlijk geen problemen, tenzij voor franstaligen die er een probleem van maken : iedereen (officiële instanties, sociale centra, ziekenhuizen enz ... ) moet in Brussel TWEETALIG zijn. Vlamingen maken daar geen probleem van ... franstaligen wel, en daar knijpt het schoentje. 183 jaar tijd gehad om u aan te passen (waarmee ik uiteraard jou als quasi perfect tweetalige niet viseer) en nog altijd niet beseft ... en geen zin om er iets aan te doen.
En tot slot, uw stad is aan het verloederen, Marcel ! Of het nu in het Frans, het Nederlands of in het Swahili is ! Maar zich verzetten tegen taalwetten is natuurlijk véééél belangrijker hè ! En als je het dan toch over de 21ste eeuw wilt hebben : in de 21ste eeuw zal Brussel zich moeten buigen over zijn veiligheid, zijn ghetto's, zijn multicul, zijn armoede, zijn werkloosheidscijfers, enz ... en dat is nu net wat ik bedoel met "and the train, it passes by ...".
Écrit par : Peter | vendredi, 04 octobre 2013
Répondre à ce commentaire@Peter : vorige week nog een vraag aan een arbeider van Belgacom die net voor mijn deur aan het werken was, in Ukkel, in het Frans gesteld. "Excusez, je pas parle français, spreekt u Vlaams" ? Ik heb hem dus dezelfde vraag in het Nederlands (niet in het Vlaams, dus) gesteld. De vraag was trouwens : mag ik hier 10 minuten parkeren om te laden ? Tien, dix, minuten, minutes, parkeren, parquer… Geen moeilijk te verstaan zinnetje, maar voilà, dat de Vlamingen nog tweetalig FR-NL zijn is zelfs in Brussel gewoon lachwekkend.
Nu, wat Stromae betreft, hij is een artiest. Wat hij zegt moet zijn publiek verleiden. Dat hij weinig Nederlands spreekt lijkt me dan wel een bewijs dat zijn "tweetalig Brussel" lichtjes overdreven is. Maar dat zijn moeder Vlaams of Duits of Russisch is heeft daarmee weinig te maken mits je beschouwd dat een moeder (of vader) haar kinderen absoluut haar moedertaal moet leren. Mijn vader had Duits als moedertaal en hij sprak Frans met mij. Mijn Duits is dus verre van perfect, maar ik zou mijn vader nooit verwijten dat hij het niet dagelijks met mij sprak. Ouders hebben andere prioriteiten. Ook in Vlaanderen zijn er zonen van Walen die heel slecht Frans spreken en kijk, ik vind dat perfect normaal.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 04 octobre 2013
Non non ceci n’est pas un frustré …
was als student actief in KVHV Antwerpen en begon een politieke carrière in de Vujo en de Volksunie.
Onder Peter De Roover koos de VVB voor Vlaamse onafhankelijkheid
C’est son choix et c’est repectable !
Les délires :
‘Bart De Wever is een man met een missie’
‘Geef me zes miljoen avonden en iedere Vlaming maak ik Vlaams-nationalist’. Apache schoof aan voor een verhelderend gesprek over de romantiek achter de Vlaamse Beweging, het belang van taal, bergop debatteren en de onderbroek van Bart De Wever. ‘Ik haak mijn karretje vast aan eender welke democratische partij die de Vlaamse onafhankelijkheid realiseert. Zo bezien ben ik een hoer.’
Les flagrances douteuses
Je laisse Peter developper le sujet…
Le mest flamingant (pour rappel, le VB a été condamné pour racisme !)
Vlaamse Volksbeweging (VVB) - Mouvement populaire flamand
[Année de création: 1953 - Dirigeant : Peter De Roover - Organe : "Doorbraak"]
Ce groupe de pression officiellement "indépendant" de tous partis politiques est fondé en 1953 par deux ex-collaborateurs. Il vise à défendre les intérêts de la "cause flamande". Aujourd’hui encore, le VVB est parfaitement bien organisé. Il bénéficie de sections établies partout en Flandre et dans la capitale. A l’exception du VVB-Brussel qui est dominé par des "nationalistes de gauche", l’ensemble du mouvement se situe clairement à droite. Certains de ses dirigeants sont très proches du Vlaams Blok et de ses organisations de base. Le VVB édite "Doorbraak" ("Rupture"). Depuis février 1996, ce mensuel est devenu l’organe commun du VVB et du TAK.
Dans le fond, rien de neuf car tous ces gens se vantent ou se cachent d’un même pédigrée alors qu’ils sont les batards de l’histoire mélangeant la bête immonde à des slogans nationalistes pseudo romantiques destinés à des faibles d’esprit.
Source Wiki nl, Apache.be, resistance.be
Écrit par : Philippe | dimanche, 06 octobre 2013
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