mercredi, 06 janvier 2010

Faire silence sur BHV, tout le monde en parle…

Yves Leterme, le monsieur élu pour son « tout à la Flandre », ouvre l’année par un grand message pacificateur. Exit la réforme de l’État qui lui avait valu 800.000 voix. Exit même BHV, qu’il allait résoudre en cinq minutes de courage politique, désormais relégué au rang de petite affaire à résoudre en silence et entre amis du côté de chez Dehaene (pour paraphraser un autre Marcel). Yves explique cette volte-face en souriant : le pays ne va pas bien, c’est la crise économique, donc, ne nous disputons plus et resserrons les rangs ! Peace and love ! C’est étrange, mais c’est exactement la théorie des partis francophones en… 2007. Et l’opposé de ce que disait le même Leterme à l’époque : de 2004 à 2008, c’était justement parce que l’économie flamande n’était plus ce qu’elle était et que le boulet wallo-bruxellois lui coûtait trop cher qu’il fallait impérativement, illico, tout de suite une réforme de l’État ! Et là, ça a changé : miracle, le boulet wallon ne pèse plus tant que ça, Bruxelles non plus. Que conclure d’un tel renversement ? Que Leterme a enfin compris ce qu'est un État et que le pays est sauvé ? Aïe. Non. En fait, ce n’est peut-être qu’un des actes d’un grand jeu de dupes qui est seulement en train de se mettre en place. Explications.


La grande retraite du CD&V.
Je m’étais attendu, après le gros flop de l’assaut flamand de 2007, à ce que les édiles du Nord rentrent petit à petit dans leur coquille, ravalent tout doucement leurs promesses populistes, pour ouvrir un débat serein, enfin débarrassé de l’ultranationalisme, avec les autres parties de la Nation. Les chrétiens-démocrates ont apparemment réalisé dès la fin de 2007 qu’ils avaient joué avec le feu avec des promesses électorales intenables. Eloignés du pouvoir fédéral pendant plusieurs années, ils avaient en fait oublié que les Francophones n’étaient pas le ventre mou du pays à qui l’on pouvait imposer ce qu’on voulait. Madame Non s'est chargée de leur faire comprendre que les Francophones, ce n'était pas (que) des mauvais moutons pauvres. Ce sont aussi des vrais gens capable de tenir tête quand on écrase leurs droits. En 2008, Jean-Marie De Decker, républicain indépendantiste flamand par conviction, reconnaissait que sans solution pour Bruxelles, l’indépendance flamande était tout simplement impossible. Waow ! Et le CD&V savait déjà, à ce moment-là, qu’ils ne passeraient jamais en force sur une réforme de l’État. Une solution s'imposa : la grande retraite. Chez Lijst De Decker, il suffisait de jouer au « parler vrai » : un parti qui se veut anti-langue de bois trouve avantage à avouer s'être trompé. Mais au CD&V, les choses ne se présentaient pas du tout de cette façon.

Pour eux, il était inimaginable de revenir trop vite sur les promesses de la campagne électorale de 2007. Qui contenaient, pour rappel : plus de Flandre, une révolution copernicienne où le fédéral serait aux ordres des régions-états, et Bruxelles soumise à une cogestion Flandre-Wallonie, perdant ainsi une autonomie chèrement gagnée. Cerise sur le gâteau : la scission de BHV, sans contrepartie pour les Francophones. Trois ans plus tard, rien, pas même la moindre miette de ce plan radical, n’a été garnir l’armoire à trophée du CD&V, et pire, celui de la Flandre. Mais comprenant que la fuite en avant était pire encore (puisqu’aboutissant à l’inconnu absolu, de surcroît en période de crise économique) qu’une retraite prudente, les chrétiens-démocrates flamands sortirent leur joker : Herman Van Rompuy. Pendant onze mois, il s’ingénia à étendre le temps comme du beurre fondant petit à petit sur une tartine kilométrique. Rien ne se passa. C’était exactement ce dont le pays fédéral avait besoin. Et c’était exactement le contraire de ce que le gouvernement flamand prônait. D’où un premier conflit d’intérêt de ce dernier contre des mesures du gouvernement national avalisée pourtant par le très néerlandophone (et néerlandophile) futur président européen. Le conflit entre les partis Flamands de Flandre et les mêmes partis Flamands au niveau fédéral pouvait commencer.

Un appaisement sincère.
J’avais vu des signes très concrets en faveur de cet apaisement fédéral à l’été 2009, lorsque Marianne Thyssen, présidente du CD&V se déclara ouvertement opposée au fédéralisme de combat prôné pourtant par… Kris Peeters, le minstre-président flamand, du même parti ! Plus précisément encore, à l’automne de la même année, un certain Van Rompuy appelait de ses vœux un énième conflit d’intérêt sur BHV, histoire de reporter le problème en 2011. S’il ne disait pas précisément « il faut que Bruxelles appelle un conflit », il évoquait le fait qu’une telle manœuvre donnait du temps au temps et laissait plus de chances à son gouvernement de gérer la présidence européenne, et de finir son mandat en 2011. Ça a bien failli marcher, mais manque de bol, il a réussi à faire croire aux Européens qu’il avait tiré la Belgique de la crise, et fut appelé vers de brillants horizons. Marianne Thyssen ne tenant absolument pas à risquer sa carrière politique alors que BHV se repointait, et Vanackere n’ayant pas la légitimité nécessaire, revoilà donc Yves Leterme, troisième mouture. Et que découvre-t-on en ce 4 janvier ? Qu'il serait devenu belgophile ! Tiens, tiens ? Ça ne va pas plaire à tout le monde, ça ! Serait-il suicidaire ? Les Flamands sont en effet comme les Wallons (non, les Flamands n'ont pas le sang jaune et ils n'ont pas d'antennes sur la tête) : ils n’oublient pas si facilement les promesses qu’on leur fait ! Alors, pourquoi Leterme a-t-il retourné sa veste ? Parce qu’on l’a appelé au sacrifice ? N'ayant aucune chance de réussir ce qu’il a promis en 2007, plutôt que de tenter l’impossible, il tenterait ainsi le possible : faire ce qu’il avait promis de défaire.

Un coup d'état institutionnel dévoilé par la N-VA !
Parce qu’il a vraiment été question de défaire l’État ! C'est le ministre N-VA flamand Geert Bourgeois qui l'a dit hier soir sur Terzake : en plaçant Yves Leterme à la tête de la Belgique, l’objectif, le seul, le vrai, était d’avoir un levier national pour permettre à la Flandre d’obtenir un maximum de nouvelles compétences. Entendez : Leterme n’était au gouvernement fédéral que pour servir la Flandre. Je fus abasourdi d’entendre Geert Bourgeois tenir ce discours, parce qu’il confirmait une théorie de « coup d’état lent » que j’avais, un peu par fantaisie, développée dans les Coulisses de Bruxelles, et qui avait alors été répercutée par de nombreux blogs. Selon Bourgeois, le rôle de Leterme était de recentrer la Belgique au profit de la seule Flandre. Ceci aurait immanquablement mené à la disparition du pays, les autres membres de la fédération ne pouvant, à terme, accepter de servir exclusivement de faire-valoir ou de sous-fifre à la Flandre. Il y aurait donc bien eu une tentative de « coup d’état institutionnel » — à savoir utiliser la fonction de premier ministre pour provoquer une crise de régime ! Mais voilà, ça n'a pas fonctionné, et aujourd’hui, Geert Bourgeois de constater qu’à l’instar de Verhofstad, Leterme est devenu… belgicain ! Or, Verhofstad, aux yeux d'un nationaliste flamand, n’a qu’une utilité réelle : obliger les enfants à obéir « sinon, on va appeller le grand méchant Verhofstad ». Bouh, c’est vrai que ses grandes dents font peur !

Leterme a même fait mieux encore qu'Herman : celui-ci avait espéré reporter BHV par des conflits germanophone (au risque de faire perdre aux Cantons de l’Est le touriste flamand) et bruxellois (au risque de déstabiliser la Capitale, mais qui se soucie encore d’un million de Bruxellois dans ce pays ?), et avait plus ou moins, mais sans le dire, mis la réforme globale de la nation au placard, quitte à s’en occuper plus tard. Leterme, lui, a fait glisser BHV chez Dehaene, au silence radio légendaire. Ah ! que c'est tranquille par là, désormais ! Et pour la réforme fédérale, il n’en est donc plus question avant… les élections prochaines. 2011 ! Tout est bien qui finit bien ? Mais non. Parce qu’il y a un piège…

B. Achevé.
Car s’il n’y a plus de réforme de l’état en vue, cela signifie qu’on ne peut plus modifier, par exemple, les frontières des régions ! Or, si l’on veut scinder BHV comme les Flamands le demandent, les francophones exigent le désenclavement de Bruxelles et pourraient demander le bétonnage de l’arrondissement judiciaire. Je rappelle que la scission de BHV ne requiert qu'une majorité simple au parlement. Mais l’extension de Bruxelles, elle, requiert une modification de la Constitution ! Ce qui implique, tiens, tiens : une réforme de… l’État ! Je réexplique en énarquien antique pour ceux qui n’auraient pas suivi : Yves Leterme dire que Francophones pas possible obtenir ce que eux vouloir en échange de scission de BHV. Rigolo, non ? Le sacro-saint territoire « flamand » est sauvé de la colonisation par les rats bruxellois suite à une déclaration apparemment parfaitement apaisante et belgicaine d’Yves Leterme. Un  joueur d’échecs de grande envergure, ce Leterme ! Et d’une subtilité redoutable !

Convaincue (vraiment ?) de la nouvelle gentillesse d’Yves, la passionnaria francophone Joëlle Milquet tire une deuxième salve en annonçant que si BHV n’est pas scindée en juin, ce n’est pas une raison pour faire tomber le gouvernement. Comprenez : Flamands, si nous ne tombons pas d’accord, ne cassez pas le gouvernement, parce que cela vous serait imputé.  Joëlle ajoute que si les Néerlandophones acceptent de ne pas scinder BHV (et donc, une solution très négociée), il n’y aura pas besoin de modification de la Constitution. Translation please ? Voici : si vous pas vouloir extension de Bruxelles, vous devoir accepter solution sans scission de BHV. Il s'agirait donc de compromis passant, par exemple, par une circonscription fédérale. En gros, Joëlle dit aussi : chers amis du CD&V, du LDD, de la N-VA et du VB (et même du S-PA) : ravalez donc cette toute dernière petite exigence que vous traîniez depuis trois ans, ou payez ce prix qui vous paraît exorbitant. Leterme, puis Milquet ont trouvé le moyen de ne pas parler de BHV en ne parlant que de ça. Et ils ne sont pas les seuls !

Je ne sais rien, mais je dirai tout !
Olivier Maingain, jamais décevant, rappelle le minimum exigible en cas de scission. Nous vouloir étendre Bruxelles aux communes à facilités et, si possible, faire un référendum dans sous-communes autour de la ville. Nous voilà avertis. Suite à quoi Elio Di Rupo (ou Di Dupo dans le cas qui nous occupe) invite les écolos flamands de Groen! ainsi que les socialistes du S-PA à rejoindre une grande discussion sur BHV et plus si affinités. Toujours sans rien dire, Elio sous-entend qu'il faudra une large majorité pour BHV, autrement dit, qu'il veut toucher à la Constitution, et par exemple, aux… frontières de Bruxelles. Et c’est là que, tout à coup, la N-VA se réveille. Les Francophones sont donc sur le pied de guerre pour obtenir l’extension de la Capitale! Ne vous laissez pas faire, crie la N-VA ! Ces salopards de Francophones veulent étendre Bruxelles !

Tiens, comme c’est bizarre, cette tenaille que je viens de voir passer… Nous avons d’un côté Yves Leterme qui éloigne d’une seule interview où il ne cite même pas BHV la possibilité d’une modification de la Constitution, et par ailleurs, la N-VA demande aux autres partis de ne pas tomber dans le « piège francophone ». D’où l’on pourrait se demander à quoi joue notre cher premier ministre. Sachant que l'OVLD a d'emblée exclu une solution temporaire, Leterme serait-il en train d'aider Dehaene en le guidant vers une solution sans scission d'arrondissement, ou au contraire, serait-il en train de mettre des bâtons dans les roues du même Dehaene en l’empêchant de négocier autre chose qu’une petite modification légale qui ne plaira pas du tout (euphémisme) aux autres partis flamands ? Et dans ce cas, cherche-t-il , sans en avoir l’air, à ce qu'un autre parti, SPA, VLD, NVA, fasse échouer le projet jugé trop peu ambitieux ? Ce seraient alors les concurrents flamands du CD&V qui se prendraient le zwarte piet ( le valet puant). Ou donne-t-il déjà des armes à Dehaene pour qu'il puisse accuser les Francophones d'avoir fait rater la négociation, en lui permettant de proposer une scission contre laquelle les Francos exigeraient une extension de Bruxelles, impossible à leur donner faute d'une réforme ? Et dans ces deux cas (ça fait beaucoup), badaboum !

De zwaard van Damoclet-mariet.
Parce que n’oublions pas qu’il y a encore et toujours cette loi qui attend d’être votée au parlement, tous partis flamands contre tous partis francophones, vieille épée de Damoclès qui pend au-dessus du pays. Oui, si tout échoue, les Néerlandophones ne pourront plus que tenir leur détestable promesse : voter unilatéralement la scission de BHV sans contrepartie pour les Francophones, enclaver Bruxelles définitivement, étouffer la capitale. Mais les Francophones ont prévenu : si les Flamands votent BHV unilatéralement, il y a crise de régime. Je ne sais pas trop ce qu’on entend par là, mais ça a l’air grave, puisque l'expression fait reculer jusqu’au CD&V ! Donc, on se prend à espérer que Dehaene réussisse, car alors, la loi n’aura plus de sens et les partenaires flamands au pouvoir (CD&V et OVLD) ne le voteront pas. Wishfull thinking ! Parce qu'il reste les autres partis flamands, ceux qui constituent la majorité au gouvernement flamand. Ceux-là pourraient activer la mise à l'agenda de la Loi sur BHV et mettre alors une telle pression sur le CD&V et l'OVLD qu’il ne pourront pratiquement pas ne pas voter la scission — en violation de leur propre engagement auprès des Francophones ! Assurément, la moitié du CD&V tient à la scission. L'autre, à un apaisement fédéral. On sent d’ici les tensions épouvantables qui commencent déjà aujourd’hui à s’installer dans le plus grand parti de Flandre.

Imaginons toutefois que les partis flamands n'arrivent pas à mettre la Loi à l'agenda. Dans ce cas, la N-VA, absolument opposée à une solution autre que la scission pure et simple sans compensation pour les Francophones, sera en mesure de faire sauter le gouvernement flamand dont elle est aujourd'hui véritablement le pivot. Restera alors au grand CD&V à choisir entre être en minorité au gouvernement fédéral ou être en majorité au gouvernement flamand. Il y a peu de chances que le CD&V préfère alors le fédéral au flamand. Il serait même logique que le parti éclate (virtuellement ou véritablement) en deux entités, l’une confédérale-autonomiste (tendance Maddens/Kris Peeters) qui pense que la Flandre est plus importante que la Belgique, l’autre belgicaine-fédéraliste (tendance Thyssen/Van Rompuy) qui pense l'inverse.

L'option du vote : end of Belgium.

Disons-le tout net : si le SP-A, la N-VA, LDD, le VB et Groen ! votent la scission au parlement fédéral, le CD&V et l'OVLD ne pourront pas faire autrement. Et s'il font autrement, il est possible qu'ils périclitent aux élections suivantes et que le parlement flamand de 2012 soit alors à 50% nationaliste. Dans ce cas, ce sera peut-être le dernier parlement flamand de Belgique. Si les partis flamands votent BHV contre les partis francophones, les ministres francophones refuseront de signer la loi, le gouvernement tombera, les Flamands exigeront une signature royale qui ne viendra pas, et la suite est totalement imprévisible, mais très probablement épouvantable. Enfin, si on ne trouve aucune solution à BHV et que les partis flamands raisonnables (OVLD et CD&V, éventuellement) s’abstiennent, au mieux de voter la Loi de scission, la NVA et le Vlaams Belang feront tout pour faire invalider les nouvelles élections et il n'est pas du tout exclu que la Cour Constitutionnelle leur donne raison : son président flamand a déjà précisé que de nouvelles élections sont impossibles sans une solution à BHV. De toutes façons, pour les nationalistes flamands, le Parlement ne sera plus constitutionnel. Ils s’opposeront à toute formation de gouvernement belge en faisant pression au parlement flamand (doctrine Maddens II), et là, il faudra être très, très créatif pour trouver un moyen de reconstruire quelque chose qui ressemble encore à une nation fédérale. Franchement, je n'y crois pas.

Ce n'est pas le moment de dormir, là, dans le fond !
Alors, les petites déclarations apparemment apaisantes de ce début d’année cachent en fait les grandes manœuvres sous-terraines pour la re-répartition du pouvoir dans ce pays. Et jusqu’aux élections prochaines au moins, nos dirigeants manipuleront rien de moins que de la dynamite institutionnelle. Même s'ils gagnent, ça peut leur péter à la tronche. Alors, tout ce qui va se passer dans les mois qui suivent aura une influence déterminante sur la pérennité, ou sur la disparition de la Belgique. Tous les ingrédients de la mayonnaise sont là, ils ont été mis à bonne température, reste à voir si la sauce va prendre ou rendre. Avouons au moins que vu comme ça, conscients d'être au milieu de l’histoire en mouvement, et qu’on soit satisfaits ou non du résultat, on vit des moments journalistiquement passionnants !

Bonne année à tous !

02:19 Publié dans Humeurs brèves | Lien permanent | Commentaires (95) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

De toute façon ces disputes à rallonge finissent par lasser.

Le divorce est réel, a quoi bon se cacher derrière les masques quand tout le monde a compris.

Que chacun aille rejoindre son peuple naturel!

Écrit par : Guy | mercredi, 06 janvier 2010

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ITE MISSA EST

AMEN DE BELLO GALICA

Écrit par : jpallonsius | mercredi, 06 janvier 2010

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Is fecit, cui prodest !!

Écrit par : jpallonsius | mercredi, 06 janvier 2010

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@guy : c'est quoi un peuple "naturel" ??

je ne comprends même pas l'idée, ... merci de m'expliquer.

Écrit par : jpallonsius | mercredi, 06 janvier 2010

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Brillante mise en perspective.

J'apprécie votre réalisme et votre lucidité malgré que ce qui risque très fort de se passer (la dislocation du pays) n'a pas (encore?) vos faveurs.

Inutile de vous souhaiter "bonne santé" en ce début d'année, vous êtes en pleine forme.

Écrit par : Bxxl | mercredi, 06 janvier 2010

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@jpallonsius

ITE MISSA EST
AMEN DE BELLO GALICA

Is fecit, cui prodest !!

Mon Dieu, du latin!... Ca, ça est une fois bien d'être si culturé.
Mais alors pourquoi ne pas continuer lorsque vous posez une question à guy?
...Peur de ne pas être compris?

Écrit par : boomerang | mercredi, 06 janvier 2010

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@boomerang,... sans doute parce que le latin est une langue morte qui convient dans ce contexte de belgi(lassi)tude et que je ne sais pas si guy la comprend.

Écrit par : jpallonsius | mercredi, 06 janvier 2010

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@Bxxl : je ne suis pas sur que le dépessage de la Belgique soit une action souhaitée par les belges, ...
sans doute le pays, ses Lois, sa Constitution, aussi imparfaits qu'ils puissent être sont des actes suffisant pour organiser la vie de notre société, de notre peuple... et ce depuis 1830 ! le but est de s'améliorer et non d'être parfaits, ne l'oublions pas !!

la Belgique reste un beau pays qui souffre de trop de polique et de pas assez de civisme.

Écrit par : jpallonsius | mercredi, 06 janvier 2010

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@jp (salut, mon vieux poteau !) Devra-t-on bientôt prévoir des facilités pour les latinistes ?

@guy : attention : du peuple naturel au pays réel, il n'y a que quelques pas que, je le sais, vous ne franchirez pas. Je ne crois pas aux nations unilingues parfaites. Ça n'existe nulle part. La Slovaquie, après la scission, a encore ses minorités hongroises et rom !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 janvier 2010

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Meme s'il n'est pas necessaire pour entreprendre, esperons que ca reussit cette annee. En 2010, Vlaanderen Vrij!

Écrit par : Lieven | mercredi, 06 janvier 2010

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@jpallonsius

Notre peuple, parlons-en...
Le peuple : Ensemble des citoyens d'un Etat mais aussi des personnes constituant une nation.
Et une nation, c'est normalement une communauté humaine ayant conscience d'être unie par une identité historique, culturelle, linguistique ou religieuse.

Y eut-il jamais dans ce pays un sentiment d'appartenance à un même peuple ou à une même nation? Même histoire, même culture, même langue?
Franchement, je ne pense pas que votre point de vue récolterait beaucoup de suffrages au nord du pays tant le nationalisme flamingant y a fait son nid.

Ne trouvez-vous pas aberrant qu'un gouvernement belge soit constitué avec en son sein un parti qui est ouvertement anti-belge et pour l'éclatement du pays (N-VA)?
Comment voulez-vous que ça aille? Nous ne sommes plus en 1830 mais en 2010!
Et actuellement en Belgique, même pour traiter les affaires courantes ou faire avancer le schmilblick d'un quart de milli-poil, il faut être prêts à accepter des compromissions à n'en plus finir.

Apparement, certains se demandent bien pourquoi.

Écrit par : boomerang | mercredi, 06 janvier 2010

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@Lieven : je dirais alors, non pas "Vlaanderen vrij", mais "Vlaanderen heel alleen".

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 janvier 2010

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@jpallonsius

Il y a encore un an, j'avais la même volonté que vous de tout faire pour que ca marche. Tenter la conciliation, éviter l'échec d'un déchirement, c'est un sentiment parfaitement humain.
Votre conviction est naturelle... beaucoup plus que l'unité de la Belgique. Je laisse à d'autres le soin d'avancer de grandes démonstrations historiques à cet égard. Mais si je me concentre sur le passé récent, je constate que personne ne veut de problème communautaire mais que tout est communautaire puisque toute politique se mène avec des budgets et que tous les budgets font l'objet d'une clé de répartition communautaire (ou régionale).

Bien évidemment Monsieur-Belge-tout-le-monde ne veut pas la fin de la Belgique. Mais pourquoi au fond? Il y a la peur du changement, de l'inconnu (et celle de perdre les transferts financiers), il y a aussi ce sentiment d'appartenance inculqué depuis toujours: "on est Belge", on n'imagine même pas pouvoir remettre cette évidence en question.
Or, pour ne donner qu'un seul exemple, le Bruxellois ou le Wallon regarde plus souvent les chaînes françaises que les chaînes flamandes, mais il se sent pourtant Belge, plus proches des flamands, par réflexe éducationnel.
Le bilinguisme et l'entente cordiale sont deux belles idées mais concrètement, il est difficile de les pratique parce que cele demande des efforts perpétuel. A la cantine des entreprises, on se retrouve entre collègues de la même langue parce que c'est un moment de détente et qu'on préfère parler sa langue, dans l'équipe nationale de foot c'est la même chose et il y a des tas d'autres exemples.
Le bilinguisme, c'est une belle idée, mais c'est très lourd, laborieux, il faut tout traduire, tout prend plus de temps, plus de place, sans compter les risque de qui-proquos.

On se sent tous emprisonné dans un serment de fidélité à la Belgique (que seuls les politiques doivent formuler). C'est comme si remettre un question l'idée même de la pérénité de la Belgique était inconcevable.

Reconnaissez, reconnaissons, que le système Belge est tout sauf efficace. L'idée est belle, mais elle n'est pas efficace. "Elle le serait si tout le monde y mettait du sien" oui, mais concrètement ce n'est pas du tout le cas et ce depuis des décennies.
Cette idée est aussi utopique que de dire "demain personne ne fait le plein et les prix du carburant vont baisser", en théorie, ça marche, en pratique, ça ne c'est jamais vu.

Je pense qu'il est aujourd'hui temps d'accepter ce constat. Chaque individu flamand a des qualités et trouvera un francophone pour dire de lui qu'il est sympa. Mais la conscience Belge des flamands peut être mise en doute. Et même si elle existe, l'immense difficulté à faire surnager le navire Belgique suffit à avoir le courage d'avouer que les choses seraient beaucoup plus simples pour tout le monde dans un après-Belgique.
Je n'ai aucune haine vis-à-vis des flamands, mais j'aspire à nouer avec eux des relations saines de bons voisinages frontaliers.

Pour cet après Belgique, il y a plusieurs possibilités: indépendance de BXL et de la Wallonie, Belgique résiduelle ou union-intégration à la France avec conservation du système judiciaire et scolaire (et assurance des transferts financiers indispensables).
Aucun de ces 3 destins n'est parfait, je ne l'oublie pas, mais je pense quel que soit celui que nous devrions choisir dans les urnes (nous, les francophones), il améliorera notre bien-être car nous serons définitivement libérés de ce déchirement perpétuel avec les flamands, nos voisins certes les plus proches, mais des voisins quand même.

Écrit par : Bxxl | mercredi, 06 janvier 2010

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REMARQUABLE article en ce début d'année.

Comme Boomerang, je suis de ceux qui pensent que les deux parties qui composent le belgium et les ethnies qui les peuplent ne sont pas faits pour vivre ensemble et ne se sont d'ailleurs jamais entendus.
Il n'y a que les nostalgiques belgicains style Bplus pour encore penser le contraire.

Je crois qu'il est plus que temps de tirer un trait sur ce qui fut un pays artificiel, création géopolitique d'un 19° siècle où ce belgium avait en effet peut-être un rôle (qui le dépassait) à jouer. The job is done comme le titrait il y a peu un quotidien britannique.

Alors, n'est-il pas urgent de recentrer nos énergies- et qui dit énergie dit aussi € -à recréer des "entités" séparées pour le plus grand bien des habitants (peuples) qui les composent ???
Mon choix est fait. Je suis résolument pour cette solution car tout mois qui passe dans ce marasme actuel est du temps perdu.

Écrit par : Pierre | mercredi, 06 janvier 2010

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C'est pourtant bien pratique de passer de Tournai à Audenarde, sans changer de pays : on n'a pas de contrôle frontalier, on ne doit pas (encore) payer (trop) de taxes ou d'impôts particuliers juste parce qu'on vient de l'autre côté (particulièrement si on dirige une PME), en ne devant pas maîtriser (trop) de règlements différents, en ne devant pas justifier sa situation devant la police si on s'y installe plus de six mois, en ne risquant pas de se faire voler sa voiture (vécu) parce que sa voiture a une autre immatriculation (dixit la police), en ne devant pas justement de toutes façons changer cette plaque après six mois de présence, en ne devant pas payer son journal plus cher, etc., etc.

En tant que Français, il me faut subir bien de ces choses, juste parce que je me suis établi à Bruxelles, puis Tournai, et que je continue à passer la frontière franco-belge très régulièrement. Et ce malgré l'appartenance de la Belgique et de la France à cette belle Union européenne, à l'espace de Schengen, à la zone euro. Autant dire que je ne m'y attendais pas. Si vous tenez à avoir les mêmes désagréments dans votre vie quotidienne, libre à vous, mais c'est une jolie preuve de masochisme.

Je sais, vos hommes politiques n'en ont cure, tout occupés à garder ou augmenter leurs privilèges dans cette incroyable particratie, je sais… Ils ont déjà commencé à vous compliquer la vie avec leurs règlements divergents. J'espère qu'il sera un jour possible de les rappeler à la réalité, i.e. que les référendums seront un jour possibles. Un conseil : au moins, ne les laissez pas scinder votre espace économique, faites qu'il reste vraiment commun, ou vos petites et moyennes entreprises vont le sentir passer. Des deux côtés.

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 06 janvier 2010

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DU CALME !

il s'agirait d'arrêter de rêver, déboulonner le pays demanderait une modification telle de notre constitution que je ne penses pas que nous verrons cela un jour. même si cetains la veulent, cette cission devrait être populaire et ça non plus je ne le vois pas. les français ne veulent pas forcément de la partie de la belgique francophone et je ne connais pas de Flamands qui voudraient devenir hollandais, ...

et croire qu'ils pourraient rester flamands et faire face à la quantité importantes des charges que représentent - par exemple - les retraités flamands à eux seuls, ... est un leurre populiste et poujadiste indigne d'une politique responsable.

la politique Flamande est "short thinking" et ce myopisme va coûter une fortune à la Flandre très bientôt, ... j'en appelle au peuple Flamand pour ne pas succomber aux chants des sirènes de la classe politique Flamande.

un seul conseil REFLECHISSEZ !!

Écrit par : jpallonsius | mercredi, 06 janvier 2010

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@ Lieven, ... "Vlaanderen Vrij" oui, mais des cons et imbéciles de tous poils qui manipulent le bon peuple de Flandre en leur faisant miroiter je ne sais quel Eden uit Belgïe, ...

Il est temps que la Flandre se libère de son complexe de persécussion qui fait réagir et non réfléchir !..

et Lieven ==> wij moeten nog mekaar ontmoeten en een lekker pintje bier samen drinken... aarzelt niet, ... ik ben vast overtuigd dat het een leuk moment zal zijn.

JP

Écrit par : jpallonsius | mercredi, 06 janvier 2010

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@Franck

Si on suit votre raisonnement, pourquoi pas le tirer a sa conclusion logique et vous debrouiller de tous ces petits problemes en unissant la Belgique et la France? Et pourquoi pas y ajouter les Pays Bas, l'Allemande, etc. Comme c'est pas seulement Marcel qui peut ramasser des points Godwin, si c'etait une idee tellement bonne, pourquoi tant s'avoir oppose a Mr. Schicklgruber, qui etait le dernier avec un telle idee?

Écrit par : Lieven | mercredi, 06 janvier 2010

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@Bxxl et @boomerang, et @lieven...

je suis sur que vous connaissez la différence entre Beloven et Geloven, ...

Le jeu consiste à nous envoyer de la fumée pour nous faire REAGIR et surtout pour nous empêcher de REFLECHIR !! c'est bien vu car cela marche !, ... même certains d'entre nous commencent à baisser les bras, ...
hors, comme je l'ai si souvent dit à mon fils, "devant un problème même paraissant insoluble on a deux choix : baisser les bras ou remonter nos manches", ... si vous l'aviez oubliez, relisez et réfléchissez à cela.
Nous sommes ceux qui pouvons, ... Nous avons le pouvoir !!
nous ne sommes pas des agneaux que l'on mène à l'abattoir, ...

au lieu de ne voir que les différences qu'on nous balancent à la figure comme autant de justifications à la cission, voyons de préférence ce que nous partageons et ce qui nous uni. c'est bien plus gratifiant de se battre pour conserver ce qui a valu a certains de mourrir pour la patrie que d'envoyer tout dans l'Escaut à la moindre agitation politicienne. et dire que les chefs wallons envoyaient des pôv' flamands se faire tuer est du révisionnisme pur et dur très contesté et contestable...

intéressez vous donc, comme le fait Marcelsel à la vérité historique avant de vous laisser piéger sans contrôler par des personnages peu scrupuleux ni respectueux du peuple belge (car il existe !)


allez ! bonne lecture du blog de sel, ...

Écrit par : jpallonsius | mercredi, 06 janvier 2010

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@Lieven : Chiche ! C'est justement un de mes rêves, figurez-vous : une Europe sans frontières. Et pas besoin d'atteindre un point Godwin pour rêver de ça : c'est l'idéal européen qui a sous-tendu toute la construction européenne depuis 1958 que je partage. Je sais : pas vous. C'est votre droit.

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 06 janvier 2010

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Meilleurs voeux à vous aussi. Encore plus de succès pour votre blog en 2010. Félicitations.

Écrit par : Denis | mercredi, 06 janvier 2010

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@Franck

L'Europeanisme Belge ne sert qu'a nuir les interest flamandes. Meme notre cher HVR l'admet quand on l'interroge dans des publications exterieurs.

http://lvb.net/item/8122

Écrit par : Lieven | mercredi, 06 janvier 2010

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@Lieven : c'est quoi ça l'Européanisme belge ? Jamais entendu parler. Votre point de vue flamingant vous fait déformer votre vision de l'Europe, à mon avis. Mais que la construction européenne nuisent aux intérêts du « mouvement flamand » (c'est-à-dire du flamingantisme, pas de la Flandre ;-)), c'est une évidence et je m'en contrefiche. L'idéal européen dépasse largement toutes les querelles de clocher belges, françaises, ou allemandes, ou autres, ce dont je me réjouis.

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 06 janvier 2010

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Si un "accord" sur BHV est trouvé, il ne pourra s'agir que d'une solution provisoire extrêmement compliquée que personne ne comprendra de la même façon.

Et l'encre de cet accord ne sera pas encore sèche que les nationalistes flamands remettront cet accord en question. C'est tout vu.

Écrit par : francophonedebruxelles | mercredi, 06 janvier 2010

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De toute manière s'il y a un accord, c'est clair qu'ils trouveront toujours à redire. En discutant sur un forum flamand, la majorité était convaincue que les Flamands s'étaient toujours fait avoir lors des précédentes réformes de l'état donc le discours c'était le même que celui de la NVA, geen concessie.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 06 janvier 2010

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@jpallonsius

Pour votre information, le seul sondage réaliser en France sur la question de l'accueil ou non de la communauté française de Belgique a donné 60 % d'avis favorable. La France augmenterait sa population de 7 % et donc son poid et Europe et dans le monde. Avec Bruxelles, la France pourrait transformer Strasbourg en un pôle universitaire internationnal, et avec la meuse le port de Dunkerke aurait son accès indispensable vers l'Europe de l'Est.

POur ce qui concerne les désidératas post Belgique des flamands, je pense que la seule chose à faire c'est de les laisser choisir leur destins eux-mêmes puisque c'est ce qu'ils demandent de plus en plus nombreux et de plus en plus fort.
Avec ou sans les Pays-Bas, ça les concerne exclusivement.

Plus loin, vous m'invitez à voir ce que nous partageons et ce qui nous unis.
Je cherche, mais aidez moi parce que je cale.

Écrit par : Bxxl | mercredi, 06 janvier 2010

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@ Denis : merci de tout cœur !

@ Lieven : ce n'est pas exactement ce que dit HVR. Il dit que l'idée européenne a été proposée comme contre-poison au flamingantisme. Il ne dit pas que l'Europe est antiflamande (ça, c'est de la parano, évidemment !) Du reste, si la Flandre respectait les droits de minorités, le flamingantisme modéré (c'est-à-dire la promotion de valeurs flamandes sur les territoires habités principalement par des néerlandophones) serait tout à fait soluble dans l'Europe.

Vous devriez arrêter lvb.net, ce n'est pas bon pour la santé, m'a-t-on dit…

@Bxxl : Il y a des tas de sondages. Ils ne veulent pas dire grand chose. Aucun sondage n'a prévu la victoire du non en Hollande. Et pour paraphraser Bart de Wever, si on avait sondé les gens sur le passage des autoroutes, il n'y en aurait pas un kilomètre en Belgique. La politique ne se fait heureusement pas encore tout à fait sur des sondages !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 janvier 2010

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Une pénurie de sel est annoncée. Marcel, vous ne souffrez pas trop?

Écrit par : francophonedebruxelles | mercredi, 06 janvier 2010

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@Marcel: très bon essai

Mais je me pose une question; pour que la Flandre prenne le chemin de son indépendance, il faudra bien évidement qu'elle règle le "problème" BHV et donc implicitement le sort de Bruxelles, mais aussi le partage des joyaux de la couronne dont les deux plus grosses pièces sont notre dette abyssale, et les fonds de pension gérés par l'Etat. Quel parti politique, tant du nord que du sud prendrait une telle responsabilité devant l'électeur

Écrit par : Ketje.D | mercredi, 06 janvier 2010

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Je vous l'accorde, Marcel, tout sondage n'est qu'un sondage.

Je voulais juste appuyer l'idée que le souhait des Français ou non à non accueillir était loin d'être le problème principal en bottant en touche.

Mais, pour en parler, les agissements de la flandre ne plaident pas en leur faveur à l'étranger et donc forcément en France, France qui le jour éventuel de la grande dislocation, une fois que les français seront concernés par la question qui leur sera posée, aura certainement tendance à prendre parti pour ses"cousins" francophones.

Écrit par : Bxxl | mercredi, 06 janvier 2010

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Des clefs de répartition existent déjà.

En ce qui concerne la Flandre, je ne vois pas où pourrait se situer le problème. Au contraire, elle sera davantage apte à règler ses propres problèmes (vieillissement, etc.) qui sont différents de ceux de la Wallonie. On ne donne pas le même médicament à deux enfants malades pour des raisons différentes.

En ce qui concerne la Wallonie et Bruxelles, la question est importante. Plusieurs options existent. L'Etat commun avec la Wallonie estprincipalement avancée par nombre de politiques wallons et bruxellois.

Une telle entité ne serait cependant pas économiquement viable: Wallonie et Bruxelles sont incapables à réaliser une autonomie financière à deux, condition majeure pourtant du maintien du système de protection sociale et des services publics.

Par ailleurs es wallons et des bruxellois ne forment pas une nation. Ces deux populations, restent trop distantes pour, laissées à elles-mêmes, pouvoir faire vivre durablement un Etat commun qui leur serait subordonné.

Enfin les partis politiques actuels de Wallonie et de Bruxelles ont des orientations idéologiques divergentes qui rendent difficile toute action durable concertée (cfr aussi l’état de délabrement de la communauté française de Belgique).

Bruxelles comme seule Ville-Etat «indépendante» totalement enclavée dans le territoire d’un autre Etat, l’Etat flamand, ne serait pas non plus viable parce que le fondement et la condition de l’existence de cités-Etats est leur indépendance maritime, et donc aérienne, ferrovière, et autoritiers. Aucun Etat « indépendant » qui ne contrôle pas ses moyens externes de communication n’existe à ce jour.

Bruxelles, physiquement et géopolitiquement dépendant à la Flandre, qui est hostile à son caractère de ville «francophone et à son autonomie, n’obtiendrait pas un degré de souveraineté effectif et suffisant. Bruxelles ne pourrait exister et persister comme elle est, demain, après la disparition de l’Etat belge, que si elle était protégée de la Flandre par une puissance tierce, une puissance motivée, qui aurait intérêt à agir aux côtés de Bruxelles face à cet Etat flamand. Cette puissance ne pourrait être la Wallonie.

Mais alors laquelle pourrait assurer ce rôle protecteur, sans nuire en même temps à l’autonomie bruxelloise ?

Écrit par : francophonedebruxelles | mercredi, 06 janvier 2010

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FDB, je commence : rejet de la chose politique (hé oui, vous êtes une exception), la commune qui prime sur le reste, l'individualisme, la brique dans le ventre, la religion catholique (ou le délaissement de cette religion maintenant), les baraques à frite, le détour obligatoire au bar du coin pour boire la bière du coin, Bruxelles, le phénomène de la navette, l'incroyable imbrication du réseau routier, les maisons en brique, les Grand-Place…

Mais s'il fallait fonder des nations uniquement sur des traits communs, aucune des nations actuelles n'existeraient, sauf peut-être le Vatican ou Monaco. Il n'y avait guère de traits communs entre Alsaciens et Provençaux, par exemple, jusqu'à ce qu'on décide d'en haut qu'il y en aurait. Ça se joue au niveau politique, pas au niveau du citoyen de base. S'il y a scission de la Belgique un jour, ça viendra essentiellement du fait que les principaux partis politiques sont scindés linguistiquement. Ce que j'ai toujours trouvé déplorable et mesquin : les idées devraient primer sur la langue en politique, or ici c'est le contraire. Ce qui nous amène au sempiternel problème de la politique en Belgique, depuis très longtemps : la particratie. Les partis décident, pas le parlement ou le gouvernement. Et si c'est l'intérêt bassement matériel et immédiat des partis de se scinder linguistement, le reste suivra. Il a d'ailleurs suivi. Jusqu'à quel point ?

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 06 janvier 2010

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@Frank Pastor

Une nation ne se fonde pas sur l'existence de baraques à frites, des maisons en brique ou un réseau routier.

Non, l'essence même d'une nation est basée sur l'existence d'une langue et d'une culture commune et surtout sur la solidarité inter-régionale.

Cette solidarité est aujourd'hui remise en question par les partis flamands (c'est leur droit, même si je le regrette, mais il est aussi compréhensible).

La réforme institutionnelle porte précisément sur les transferts inter-régionaux. Autrement dit, c'est l'idée même de nation qui est remise en cause.

Et pour reprendre les mots de Rudy Demotte sur un sujet lié: "Je ne suis pas désillusionné. Je suis pragmatique et j'en tire un constat".

Écrit par : francophonedebruxelles | mercredi, 06 janvier 2010

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@francophone : non. La pénurie de moi-même me fait du bien.

@même sur la nation : la fondation de nations sur une langue commune est une idéologie ancienne. Des tas ne nations sont bilingues ou multilingues, surtout hors d'Europe. La plupart des pays africains sont poly-ethniques, la Chine et la Russie représentent des centaines de langues. Même Israël est bilingue !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 janvier 2010

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« Une nation ne se fonde pas sur l'existence de baraques à frites, des maisons en brique ou un réseau routier. ». On est bien d'accord, mais c'est vous qui avez voulu qu'on trouve des points communs.

FrancophonedeBruxelles « Non, l'essence même d'une nation est basée sur l'existence d'une langue et d'une culture commune et surtout sur la solidarité inter-régionale. ». Là, pas du tout d'accord, car vous prenez le problème à l'envers : beaucoup de nations (pas toutes, heureusement), à commencer par la mienne, ont IMPOSÉ une langue et une culture commune. Et non l'inverse. Idem, la solidarité régionale est un concept tout récent, qui a également suivi les nations et non l'inverse : ce sont les impôts, par contre, qui datent de Mathusalem.

« Cette solidarité est aujourd'hui remise en question par les partis flamands (c'est leur droit, même si je le regrette, mais il est aussi compréhensible). » Hé oui, ce sont les partis qui décident… Mais ne généralisez pas à la Flandre et aux Flamands. Comme je le disais, un des points clés de ce pays : les partis sont déconnectés de leur électorats.

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 06 janvier 2010

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"Si les partis flamands votent BHV contre les partis francophones, les ministres francophones refuseront de signer la loi, le gouvernement tombera, les Flamands exigeront une signature royale qui ne viendra pas, et la suite est totalement imprévisible, mais très probablement épouvantable"

En effet. Mais ce que vous oubliez, monsieur Sel, c'est que des élections fédérales seront "illégales" sans solution pour BHV.

Donc les francophones auront le choix ; accepter la scission après la vôte au parlement (la majorité a ses droits, aussi dans ce pays), ou accepter que le pays risque de perdre son système démocrate.

Sans élections fédérales, plus de pays, plus de tranferts, .....

A la fin de l'histoire, monsieur Sel, les politiciens Wallons feront ce qu'ils ont toujours fait ; ils choissiront pour les sous ; les quelques dixaines de milliers de Bruxellois prospéreux qui préfèrent vivre dans les quartiers verts de la périférie ne leur intéressent pas. En fait, ces gens-là ont reçu trop d'attention les années passées.

Écrit par : amaai! | mercredi, 06 janvier 2010

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@Ketje.D : excellente question. Elle revient à dire : qui osera allumer la mèche ? Mais je pense que depuis quelques années déjà, on joue avec le feu. Et au point où on joue, la mèche peut très bien s'allumer toute seule.

@amaai : vous n'avez pas lu jusqu'au bout. Pour Marc Bossuyt, président des chambres flamandes de la Cour Constitutionnelle, il n'y a pas d'élections possibles sans un règlement pour BHV et donc, les élections seraient illégales. En fait, elles seraient en violation de l'arrêt de la cour constitutionnelle, mais si leur résultat est approuvé par les chambres, elles ne seraient pas illégales : la Constitution n'est de toute évidence pas conçue pour empêcher la démocratie de fonctionner ! Donc, l'illégalité d'une telle situation est tout à fait relative. En Wallonie, on dit que comme ce sont les chambres qui valident, constitionnellement, les élections, il n'y a pas illégalité. Cela dit, il est évident que, comme je l'ai écrit dans l'article, le VB, et probablement la N-VA se chargera d'exiger de la Cour constitutionnelle qu'elle annule les élections. Mais la réponse de la Cour n'est pas certaine. Si elle doit entraîner la chute de l'état, je vous fiche mon billet qu'il y aura comme une hésitation: aucune cour constitutionnelle au monde n'a jamais annihilé l'état, et c'est logique, parce que son rôle est de veiller au respect de sa constitution, et la première chose que représente une constitution, c'est l'existence de l'état. Donc, même si le gouvernement chute sur BHV, cela ne signifie pas que l'état a disparu. Cela signifie simplement qu'il est encore un peu plus fendu. Et c'est déjà particulièrement grave.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 janvier 2010

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@Francophone de Bruxelles : vous m'ôtez les mots de la bouche. J'ai argumenté dans ce sens il y a un moment, déjà à la page suivante : http://www.bruxelles-francophone.be/topic1819.html

Extraits :

En matière de territoire, dans la perspective d’une séparation, Bruxelles ne peut se passer :

1. de son boulevard périphérique (ring). Elle doit en obtenir le contrôle absolu sur tout son tracé. L’Etat bruxellois sera délimité, pour le moins, au-delà de ce ring (ne fut-ce que juste au-delà).


2. de toutes les connexions ferroviaires directes avec la Wallonie (ce qui implique l’assimilation de Hal)


3. de son aéroport. Elle doit également en obtenir le contrôle, au pire en zone franche partagée avec le voisin flamand ou gérée par un comité international. Dans tous les cas, la route d’accès à l’aéroport depuis Bruxelles doit intégralement appartenir à l’Etat bruxellois.


4. de toutes les routes d’accès la reliant à la Wallonie afin de pouvoir constituer un hinterland dans lequel les Bruxellois et les entreprises pourront aisément s’installer sans devoir répondre aux critères linguistiques ineptes de la Flandre ou devoir subir de nouveaux problèmes divers (notamment la proximité entre partis traditionnels et extrême-droite raciste pose un grave problème dans toute la région péribruxelloise). En cela, tout le territoire à l’intérieur du tracé de l’autoroute de Namur et de celle de Lille doit revenir à l’Etat bruxellois. Ce territoire est très mixte, d’ailleurs, puisqu’on y observe de 20 à 85% de Francophones selon les entités. Même à Overijse (requise pour la continuité de la N4), les Néerlandophones ne dépassent pas 55% de la population réelle.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 janvier 2010

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@ Selleke
Si les chambres approuveront le résultat des élections anticonstitutionnellement, je vous jure que ça sera la fin de la belgiek. Faire une telle idiotie mettra ce pays dans une situation dangerause et révolutionaire. Une telle décision rendra la belgiek au niveau de la Guinnée Bissau, Côte d'Yvoir et le Congo du Mobutu. Mais, bien entendu, tous des pays regnés par des francophones.
Donc, il me faut convaincre tous les francophones et Flamands de ne pas règler BHV, d'approuver les élections suivantes anticonstitutionelles et puis commencer la révolution - une idée simplement parfaite.

Écrit par : Jean | mercredi, 06 janvier 2010

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@ Franck Pastor

Franck Pastor écrit:
"... mais c'est vous qui avez voulu qu'on trouve des points communs. "

Non, Monsieur. Ce n'est pas FrancophonedeBruxelles qui a demandé cela, c'est moi. Relisez le fil.

Amusant: vous répondez à une question qui ne vous était pas posée en adressant votre réponse à quelqu'un qui ne vous l'avait pas posée.

Écrit par : Bxxl | mercredi, 06 janvier 2010

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Croyez-vous vraiment que les bourgemestres Flamands penseraient à organiser des élections dans le cas qu'on ne respecte pas l'arrêt du Cour Constitutionelle ????

Sans solution, on n'arrivera pas aux élections....

Si le gouvernement chute sur BHV, apres le départ des ministres Wallons, leur responsabilité sera énorme.

La question que pas mal de francophones vont se poser à ce moment-là ; "les quelques dixaines de milliers de Bruxellois qui habitent en Flandre ... valent-ils la peine "??? On en a mare !

Ma prononstique ; on scissera BHV, et on proposera aux Bruxelleirs une petite compensation. "een lepeltje suiker om het door te slikken" comme B. DeWever l'a déjà dit.

Écrit par : amaai! | mercredi, 06 janvier 2010

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Bxxl, je savais que la question ne m'était pas posée, mais j'ai voulu répondre de mon côté quand même. Par contre je me suis effectivement trompé de destinataire. J'ai une excuse : vous avez presque le même nom de famille, francophonedebruxelles et vous :-)

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 06 janvier 2010

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@Franck Pastor
""C'est pourtant bien pratique de passer de Tournai à Audenarde, sans changer de pays : on n'a pas de contrôle frontalier, on ne doit pas (encore) payer (trop) de taxes ou d'impôts particuliers juste parce qu'on vient de l'autre côté (particulièrement si on dirige une PME), en ne devant pas maîtriser (trop) de règlements différents, en ne devant pas justifier sa situation devant la police si on s'y installe plus de six mois, en ne risquant pas de se faire voler sa voiture (vécu) parce que sa voiture a une autre immatriculation (dixit la police), en ne devant pas justement de toutes façons changer cette plaque après six mois de présence, en ne devant pas payer son journal plus cher, etc., etc.""

Franchement, je ne comprends pas. Je passe sans cesse de Belgique en France (je suis frontalière) et je n'ai jamais de contrôle frontalier. Pour les taxes et impôts c'est la Belgique qui est championne. Mon fils s'est établi quelques années en France pour y échapper (il avait trouvé un boulot à Valenciennes). Il est revenu en Belgique pour les mêmes raisons professionnelles, et ça ne pose pas de problèmes particuliers si ce n'est trois démarches supplémentaires à effectuer : prévenir les impôts , changer l'immatriculation et l'assurance du véhicule et s'assurer qu'on est couvert pour la santé. Ces démarches se réalisent très facilement et dans un laps de temps assez rapide. Dans un sens comme dans l'autre.
Mais si je ne me trompe, vous êtes français arrivé dans un premier temps à Bruxelles et ensuite reparti vers Tournai.
Il est donc normal qu'arrivé en Belgique vous trouviez assez "saumâtres" le montant des impôts et des taxes en Belgique.
Essayez donc maintenant d'aller acheter une maison en flandre. Certes vous n'aurez pas à changer ce que j'ai cité plus haut (quoi que pour la couverture santé, il faut faire des modifications en fonction de l'organisme assureur)
Mais dans certaines communes flamandes, il vous faudra tout d'abord passer un examen afin de prouver que vous avez assez de connaissance du flamand pour vous "intégrer" et dans d'autres afin d'acheter cette maison, il vous faudra prouver un lien fort avec la commune.
Si demain je décide de déménager à Reims ou à Perpignan, on ne me demandera rien de tel.

Quand à la justification de l'installation de plus de 6 mois, elle existe aussi en Belgique. Comme je l'ai dit, mon fils est revenu en Belgique et c'est vrai qu'il a un peu tiré pour conserver le fait de ne pas payer de taxe de circulation et conserver son assurance véhicule moins chère en France qu'en Belgique mais, la police lui a fait remarquer que sa voiture était souvent garée devant la maison de sa copine !!!!
De plus si nous partageons les "baraques à frites" avec les flamands, nous les partageons aussi avec les gens du Nord. Et franchement, quand je vais dans les Ardennes (F08), l'Aisne ou le Nord, je n'ai pas l'impression de traverser la frontière. Par contre, depuis quelques années, lorsque je vais en Flandre, j'ai l'impression d'être dans un autre pays. Et après mes dernières expériences lors de visites touristiques, j'ai renoncé à y aller.
Il faut vous rendre compte que nous n'avons pas la même culture que les flamands.
Quelques exemples.
- au boulot, les wallons se disent bonjour en faisant la bise, les flamands se serrent la main. Quand en wallonie, on boit un "pot" au bureau, on prend du vin, les flamands boivent de la bière.
- Allez faire un tour lors de leurs fêtes. Ils aiment les grosses fiestas style oberbayern, ce n'est pas le cas en wallonie.
- au niveau culinaire : ils y a une nette différence. La cuisine flamande est plus proche de la hollandaise et la wallone de la française.
- Le flamand est bruyant, le wallon est discret et c'est d'expériences vécues. Mettez 2 couples de flamands dans une superette en wallonie (ou à Givet) et vous saurez tout de suite qu'ils sont là. Mettez 2 couples de francophones dans une même superette à Coxyde, ils passeront inaperçus.

J'ai cotoyé des flamands au travail (à Bruxelles) et j'en cotoie durant mes vacances.
Il y a un monde entre nous. Et ce fossé est bien plus grand qu'entre un wallon et un français de picardie ou de champagne ardenne.
Nous regardons la télé française et à la limite la plupart des wallons connaissent mieux les ministres français que ceux de la région flamande. Idem pour les films, le théâtre, les livres, les artistes etc....

J'ai lu avec intérêt le texte de Marcel Sel, et... il ne m' a pas étonnée. Il est clair que depuis 2007, l'état belge n'est plus gouverné puisqu'on pallie à la crise économique à grand coup de rustines qui, si elles ne plaisent pas à la Flandre, doivent être revues et corrigées.
Pour moi la Belgique n'existe déjà plus, elle tente de survivre et de faire bonne figure parce que finalement, on ne sait pas où on va.
Les francophones veulent un statu quo par rapport à avant 2007 et les flamands font tout ce qu'ils peuvent pour pourrir la situation ce qui est le jeu de la NVA et autres partis indépendantistes. Venir dire que les flamands ne sont pas demandeurs de ça, alors il faut qu'on m'explique les scores électoraux de juin 2009.

Je suis peut-être naïve mais si les flamands ont demandé les postes à connotations internationales au gouvernement fédéral, ce n'est pas pour rien, ils ont besoin de reconnaissance à l'extérieur pour leur égo.
Mais si les politiciens francophones ont préféré les postes plus concentré vers l'intérieur, c'est sans doute qu'en cas de scission du pays, il vaut mieux contrôler les postes qui concerne la population plutôt que de fanfaronner sur un avion qui tombe en panne en afganistan !!!! ou de critiquer la politique intérieure de la RDC
C'est un jeu de stratégo dans lequel chacun des partenaires dit à l'autre : tirez les premier.

Écrit par : mariefrance | mercredi, 06 janvier 2010

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@amaai : vous sous-estimez les Bruxellois. Ils ont chassé les Hollandais, dit-on, à coup de meubles en chêne. Mais évidemment, c'était probablement une légende. Soyons sérieux : le flamingantisme peut réunir, au grand maximum, 3.000 personnes prêtes à en découdre sérieusement. Bruxelles, c'est 1,1 million de gens. Les Flamands de la périphérie ne sont pas prêts à perdre la vie (ou un salaire) pour le Vlaams Karakter. Il y a une différence entre déposer un bulletin de vote et risquer sa peau ou son travail. Vous oubliez que la population francophone de Bruxelles se sent enclavée et interdite en Flandre. Pour un Bruxellois, les habitants de la périphérie ne sont pas des "autres", c'est la maison en banlieue qu'ils aimeraient pouvoir louer, dans la verdure. Ceinturer Bruxelles et interdire la périphérie aux Francophones, Anglophones, Germanophones, etc., revient à étouffer la ville, et ça, chaque Bruxellois le perçoit.

Quelle que soit la stratégie, il n'y a pas de victoire dans le chaos. Et ce que vous décrivez (les bourgmestres qui refusent de voter), ce serait le chaos si le gouverneur du Brabant flamand n'était pas obligé d'organiser les élections malgré tout !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 janvier 2010

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@Lieven
@amaai

Il y a quelque chose de pathétique dans vos cris de coeur comme si vous cherchiez à vous persuader de votre bon droit et de la légitimité de vos délires.

Ou bien peut-être, n'êtes vous que des francophones déguisés en Flamands pour qu'on se moque d'eux.

2010: In Vlaanderen vrijen

Écrit par : Non peut-être ? | jeudi, 07 janvier 2010

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@ mariefrance

est-ce que vous avez vraiment pas des exemples un peu moins banales des différences énormément grandes entre les flamands et les francophones? une différence culinaire? mon dieu....

@ marcel

je vais vous répondre séparement sur le blog en néerlandais dont je vous félécite... une chose déjà... oui le nationalisme pourrait évoluer jusqu'au totalitarisme, mais c'est pas le cas aujourd'hui en Belgique... par contre, si vous pensez que vous pourriez annexer le ring, l'aéroport de Zaventem (marrant que c'est "son" aéroport, moi je pensais que c'était un aeroport belge géré par l'état belge) etc.... sans l'accord des flamands et sans bataille, je pense que c'est vous qui temoignez d'une forme de nationalisme presque totalitaire...

c'est pas grave.... Bruxelles à besoin d'Overijse pour le relier à la Wallonie et tant pis pour les 55% des flamands qui y habitent.... le raison d'état bruxellois l'exige....

si vous pensez un instant que les presque 6 million de flamands qui n'habitent pas en périphérie vont accepter une milli-seconde qu'on annexe contre la volonté des flamands parts de leur territoire et qu'ils vont pas intervenir contre toute tentative d'annexation, vous allez être terriblement décu.... la violence pourrait être le resultat....

c'est dingue comme les franchophones ne percoivent pas leur volonté d'annexer de la territoire flamande (et non, la très grande majorité des flamands ne veulent pas annexer Bruxelles) comme du nationalisme pur et dur, motivé simplement par le droit des gens des pauvres francophones.... en effet, oui Marcel, plus et plus souvent vous proposez des solutions nationalistes que moi je peux qualifier comme totalitaires....

Écrit par : des | jeudi, 07 janvier 2010

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A des,

A part le FDF, la majorité des élus francophones ne souhaitent pas annexer du territoire flamand et s'ils suivent le FDF c'est dans la perspective de l'indépendance flamande et comme la Flandre souhaite par ses actes de fait de plus en plus éradiquer l'usage du français tant au niveau public que privé sur tout son territoire. Je ne soutiens pas certains francophones très récemment installés en Flandre qui ne s'intègrent pas mais ils ne constituent qu'une minorité qu'on met en exergue alors que dans les faits pas mal font d'effort sauf les européens qui ne voient aucune utilité à apprendre le néerlandais s'il ne reste que quelques années en Belgique. Et si vous rétorquez qu'ils votent FDF, les gens de périphérie votent naturellement plus libéral et le FDF fait partie du MR. C'est la radicalisation flamande qui a entrainé la radicalisation francophone sur ce sujet car les partis flamands modérés sont incapables de savoir vraiment ce qu'ils veulent puisqu'ils ont deux discours s'ils sont au fédéral ou au gouvernement flamand. Pour moi, la parole des fédéralistes flamands n'a strictement aucune valeur dans les faits. On ne peut pas les croire car ce serait se faire hara-kiri que de vouloir négocier par rapport aux autres élus de leur propre parti côté flamand. Tant que les partis flamands modérés seront aussi schizophrènes et resteront incapables d'affirmer une vision claire du pays, aucune négociation n'est possible. Aujourd'hui, c'est du côté flamand que le problème se pose et principalement au CD&V. La NVA a le mérite d'être clair dans sa vision des choses même si De Wever nie encore la volonté d'indépendance dans son programme pour imputer la responsabilité de cette dernière aux francophones le moment venu.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 07 janvier 2010

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@Des : tout le problème vient du fait que vous considérez qu'il y a un territoire flamand où il n'est pas normal que des non-flamands habitent. Quand j'étais enfant, Wemmel était bilingue et se trouvait en Brabant, et tout le monde vivait ça très bien. Tout à coup, Wemmel est devenu la Flandre et en tant que Francophone enfant de bilingues nés dans la région (Wolvertem), j'ai re-immigré à Bruxelles, parce que je sentais que je n'était plus "autorisé" à Wemmel. Or, dans l'Europe d'aujourd'hui, lié un sol à une ethnie (ou à une langue, une religion, une race), c'est inadmissible, punt aan de lijn. Ou alors, sortez de l'Europe. Dans mon livre ci-joint, j'explique pourquoi la Flandre territoriale telle que vous la décrivez n'existe pas. Vous feriez bien de le lire.

De plus, l'extension de Bruxelles, je ne l'envisage qu'au cas où la Flandre progresserait dans ses ambitions affichées de confédéralisme et/ou de séparatisme. Mais dans ce cas, oui, il est fondamental pour Bruxelles qu'elle ne soit pas aux mains d'une puissance étrangère (la Flandre) pour sa mobilité élémentaire. Et au moins, voilà des morceaux de communes qui seront soustraites au nationalisme pour entrer dans une région bilingue, voire trilingue. Rappelez-vous : en cas de sécession, Bruxelles ne sera pas un projet francophone, mais un projet forcément cosmopolite, où plus le nombre de communes néerlandophones sera grand, plus la position des Flamands de Bruxelles sera forte.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 janvier 2010

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@ Jean : C'est vrai que des pays gérés par les néerlandophones comme l'Afrique du Sud et son Apartheid sont des modèles de démocratie. Et que la flandre où 1/3 de la population vote pour des partis fascistes, dont le fond de commerce est la francophobie et l'extermination de tout ce qui ne parle pas flamand, sont aussi un modèle de démocratie.

@Amaai et les autres zozos : les quelques dizaines de francophones qui peuplent Bruxelles représentent 1/4 de la population francophone du pays, tandis que les quelques dizaines de néerlandophones qui habitent cette ville que vous détestez tant ne représentent que 1 à 2% de la population flamande totale (et ne se sentent pas du tout flamingants). A Bruxelles, les flamands ne sont même plus la deuxième minorité linguistique, les anglophones sont passés devant. A votre avis, qui va laisser tomber le plus facilement? Et qui a le plus à perdre?

Quand à toujours rejeter la faute aux francophones, vous êtes pathétiques. Vous me faites penser à un celui qui après avoir mis un revolver sur le tempe de quelqu'un, l'a tué parce qu'il ne voulait pas se laisser dépouiller. "Mais enfin monsieur le juge, c'est de sa faute si j'ai tiré. C'est lui qui n'a pas voulu que je lui vole son portefeuille. Je lui avait pourtant bien dit que j'allais le tuer si il ne se laissait pas dépouiller. C'est de sa faute !!!". Vous êtes tellement enfermé dans votre déni de la réalité que vous êtes les seuls à encore croire à ce que vous dites. C'est plus des politiciens qu'il faut en flandre, c'est des psychanalystes.

Écrit par : Rodenbach | jeudi, 07 janvier 2010

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@ Des : A votre avis, il faudrait qu'on attende les bras croisés sans rien dire, que vous faisiez votre petite annexion de Bruxelles, pardon, que vous affamiez les bruxellois (cfr doc maddens)?

Le jour où les flamands arrêteront de menacer les droits des gens non-flamandophones qui vivent en flandre et à Bruxelles, on pourra peut-être arrêter de s'inquiéter. Le jour où les flamands cesseront de vouloir annexer Bruxelles, on arrêtera de chercher des solutions alternatives pour pouvoir vivre en paix et ne plus à avoir à vivre constamment sous les menaces flamingantes.

Pour le moment, moi ce que je vois, c'est qu'en flandre, on se proclame des grands libéraux mais j'ai rarement vu des libéraux autant raboter les droits des gens. Vos politiques pourraient se recycler comme illusionnistes : ils arrivent à vous faire croire qu'ils sont libéraux tout en installant un apartheid. Moi, j'en conclu que les libéraux, ils sont plutôt du côté francophone et pas en flandre.

Question piège : en quoi diminuer le droit des francophone va augmenter les droits des flamands?

Vous voulez votre indépendance? Très bien. Mais n'imaginez pas que ce sera gratuit. Quant à savoir si vous allez vous en sortir mieux en dehors de la Belgique, c'est aussi une illusion de vos politiciens : Bruxelles transfère beaucoup d'argent vers la flandre (si si) et la Wallonie est votre plus grand client. Vous pensez vraiment pouvoir continuer à commercer comme avant avec nous une fois que vous serez indépendants? Je crois plutôt que Bruxelles et la Wallonie vont délaisser la flandre pour la France. Et ça commence déjà à être le cas...

Dans un couple qui divorce, c'est souvent celui qui part qui le vit le plus mal. Pourquoi, parce que celui qui part, s'en va avec plein d'illusions dans la tête et déchante très vite. Celui qui reste, lui, n'a pas d'illusions et s'en remet toujours plus vite qu'on ne le croit.


@Marcel : pour le ring et les voies de train, ça ne me fait pas si peur que ça : s'il faut, on peut aussi bloquer les accès de la flandre vers Bruxelles, prétexter des travaux sur les rails des trains, les entrées des autoroutes, etc. On peut même leur couper l'eau depuis la Wallonie et, depuis peu, il paraît qu'on peut même polluer leurs rivières. Savez-vous par exemple que la Hollande laisse le libre accès au port d'Anvers en contrepartie de l'eau potable fournie par la Wallonie aux hollandais... S'il faut jouer à ce petit jeu d'imbécile, je crois qu'on n'est pas non plus dénués de cartes.

Écrit par : Rodenbach | jeudi, 07 janvier 2010

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@Rodenbach : espérons qu'on n'en arrivera pas là. Et à propos, l'UE le confirme : la pollution majeure en Flandre provient du manque de… stations d'épuration (!) dans "leurs" villes moyennes. Autrement dit : la Flandre se pollue tous les jours. Mais que ça vienne de "sa" capitale, et le scandale est absolu !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 janvier 2010

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@Jean encore :

J'ai oublié de vous faire remarquer qu'au niveau démocratie, la flandre est au même niveau que l'Iran. Je ne connais pas beaucoup de vraies démocratie au monde où des personnes élues par le peuple ne sont pas nommées suite à une décision arbitraire d'un ministre, sans aucun jugement légal émanant d'un juge (il n'y a même plus de séparation des pouvoir, puisqu'il n'y a plus de justice à ce niveau, seulement un pouvoir autoritaire non contrôlé). Je ne connais pas beaucoup de vraies démocraties où on interdit à certains partis l'affichage électoral. Je ne connais pas beaucoup de vraies démocraties où les envois des convocations sont accompagnés d'injonctions à ne pas voter pour tel ou tel parti. Je ne connais pas beaucoup de vraies démocraties où une partie des élus en poste refusent d'organiser les élections et que c'est l'état central qui doit le faire à leur place. Je ne connais pas beaucoup de démocraties où les assesseurs ayants refusés de faire leur devoir de citoyens soient jugés non coupables parce que certains politiques avaient laissé entendre que ces élections n'étaient pas légales. Vous en voulez encore? Les bourgmestres qui ont refusé d'organiser les élections : blanchis !!!

Donc, en matière de démocratie, la flandre ne vaut pas beaucoup mieux que l'Iran, qu'une dictature africaine, un régime communiste ou qu'une république bananière. Et comme les pays à "démocratie défaillante", elle raille les missions diplomatiques qui concluent qu'il y a bien des défaillances dans le processus démocratique.

Oui, c'est de la flandre qu'on parle, pas de l'Iran. Et oui, comme en Iran, la flandre refuse les conclusions des missions diplomatiques qui arrivent aux conclusions que le processus démocratique a été biaisé. Comme l'Iran, les vainqueurs sont "nommés" par une "autorité supérieure" qui a tout pouvoir. En Iran, il y a les gardien de la révolution, en flandre, il y a le tak, le voorpost, etc. (allez voir les messages haineux taggués un peu partout aux alentours des bureaux de vote en périphérie bruxelloise) qui se chargent de démolir les pauvres colleurs d'affiches francophones, sous le regards complice de la police qui, bien sûr, ne bouge pas (Vous dites? Non assistance à personne en danger? Meuh non, un francophone, ce n'est pas une personne...). En Iran, c'est aussi l'autorité religieuse qui autorise tel ou tel parti à participer aux élections. En flandre, on y est presque : on ne peut pas encore interdire à un parti de s'inscrire aux élections (on y arrivera bien un jour à coup d'examen linguistique) mais on peut interdire à ces partis de s'afficher et de mener à bien sa campagne électorale.

Vous osez encore prétendre que la flandre est une démocratie??? Mais à votre place je serais vert de honte que ma région puisse se comporter comme la pire des dictatures. Vous ne vous rendez même plus compte de l'image totalitaire que vous donnez. Le flamand s'indigne quand on annonce qu'il y a eu des "malfaçons" dans les élections iraniennes. Le flamand s'indigne quand l'Iran balaye d'un revers de la main les conclusions des rapports des divers organismes invalidant la validité des élections. Vous pensez que l'Iran est une dictature? Et bien figurez-vous qu'en flandre, vous faites exactement la même chose. Et vous espérez que les autres pays du monde ne vous voient pas comme un peuple fascisant?

La démocratie flamande est tellement déglinguée que je ne serais pas étonné qu'on fasse appel à des observateurs étrangers aux prochaines élections pour valider le processus électoral en flandre.

Écrit par : Rodenbach | jeudi, 07 janvier 2010

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"flandre est au "même niveau que l'Iran"
Faut quand même pas pousser non plus.
Il y a certes des problèmes démocratiques en Flandres mais faire ce genre d'amalgame n'aide en rien et insulte un peu beaucoup les Iraniens qui descendent dans la rue manifester au péril de leur vie ou de leur liberté.
A ce rythme de comparaison, Maigain, c'est Martin Luther King et Milquet Aung san Suu Kyi.
"Comme la pire des dictatures". ? Vraiment? Faut voyager un peu, Rodenbach

Écrit par : Tich | jeudi, 07 janvier 2010

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@Tich :
Mais qui vous dit que ce n'est pas ce qui va arriver dans quelques mois???

Je suis très pessimiste quand à l'avenir de notre pays et je ne suis vraiment pas certain que, si rien ne change, on n'en arrive pas justement aux mêmes genres de manifestations ou pire au même genre d'exactions qu'il y a eu dans les balkans il n'y a pas si longtemps. Et j'espère de tout mon coeur que ça n'arrivera pas, mais ma raison me dit que ce n'est pas une possibilité à prendre à la légère.

C'est vrai les flamands n'ont pas encore parqué les francophones dans des camps, ni ne les ont déportés ou spoliés de leur biens. Pourtant, il y a, en flandre, beaucoup d'élu qui ne seraient pas hostiles à ce genre de solution. Vous savez qu'aujourd'hui, au 21° siècles, la flandre a mis en place des commissions opaques pour décider si oui ou non vous pouvez vendre votre maison à l'acheteur que vous avez choisi? Les critères de décisions : langues, appartenance à la régions, etc. En clair : pour acheter ou vendre une maison en flandre, il faudra que l'acheteur "prouve" qu'il est un "bon" flamand. On n'est déjà plus très loin de la spoliation et d'un pouvoir dictatorial.

Aucun coup de canif n'est acceptable dans un processus démocratique. Quand il y a des "problèmes démocratiques", on ne les valide pas, on essaye de les corriger. Or en flandre, on en est encore à encourager le déficit démocratique plutôt que d'essayer de le corriger. Si si, c'est le politique qui encourage la désobéissance civique, la non-organisation des élections, avec la bénédiction de la justice flamande, au mépris de la constitution belge.

Et c'est exactement de ça que parle l'excellent article de Marcel : peut-on encore considérer la flandre comme une démocratie quand celle-ci biaise des élections, tente un putsch "light" et essaye de faire imploser une nation au mépris de cette démocratie et de la constitution du pays? Et que va-t-il se passer après BHV (résolu ou non)? Le but de la flandre est justement d'annihiler notre démocratie en annihilant notre suffrage électoral. Donc, oui, peut-on encore parler de démocratie au sujet de la flandre? Et oui, le question se pose effectivement, de savoir à quel point le déficit démocratique flamand et iranien sont comparables. Et à quel point ce qui arrive aujourd'hui en Iran ne pourrait pas nous arriver ici, chez nous, dans les prochains mois.

Écrit par : Rodenbach | jeudi, 07 janvier 2010

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Les pratiques décrites par Rodenbach sont bien de cet acabit. C'est l'intensité et la quantité d'exactions qui diffèrent. Mais il y a un scandale véritable qui, dans des pays moins mous que la Belgique, mèneraient à des affrontement potentiellement graves. L'interdiction d'affichage pour les partis francophones aurait dû valoir l'annulation des élections européennes en Brabant flamand pour déni de démocratie.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 janvier 2010

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@ Rodebach


Un "zozo" , c'est quoi ? On m'a déjà appellé déjà sissi, mais Zozo ?

@ Sel

"zozo", c'est du racisme ou pas ? Adressé à un Flamand par un Bruxellois, ça doit être du racisme. Vous est le spécialiste !

Écrit par : amaai! | jeudi, 07 janvier 2010

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Un zozo, c'est un drôle de coco.

à Bruxelles, on pourrait dire "een taluur lekker van gasthuis".

Bref, rien de bien méchant.

Écrit par : Bxxl | jeudi, 07 janvier 2010

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ZOZO, subst. masc.
Fam. Naïf, niais. Il n'a jamais entendu parler de moi, de sorte que, ne pouvant me juger que sur ma tête, il me dit que je suis bien gentil, en d'autres termes que je suis un zozo (MONTHERL., Lépreuses, 1939, p. 1478).
Péj. Individu quelconque. Synon. type. Drôle de zozo. Jrepasse plus tard Cour de Rome et jl'aperçois qui discute le bout de gras avec autre zozo de son espèce (QUENEAU, Exerc. style, 1947, p. 78).
Empl. adj. Je repasse dans ma tête le petit compliment un peu zozo, œuvre d'Antonin Rabastens, que je réciterai tout à l'heure (COLETTE, Cl. école, 1900, p. 291).
Prononc.: [zozo], [-]. Étymol. et Hist. 1894 subst. (SACHS-VILLATTE, Französisch-deutsches Supplement-Lexikon: zozo [...] (Normandie) Spassmacher); 1895 adj. (WILLY, Notes sans portées, p. 81 ds QUEM. DDL t. 34: la petite cadence de flûte, un peu zozo). Mot dial. répandu dans les domaines d'oïl et du fr.-prov. aux sens de « clown, bouffon, pitre » et « sot, niais » (cf. p. ex. DUM. 1849: zozo. bouffon; JAUB. 1864 et GUILLEMAUT 1894-1902: zozo: sot, niais; v. aussi FEW t. 5, p. 50b, s.v. Josephus). Zozo est issu, avec déformation, du redoublement de la 1re syll. du prénom Joseph, pris par antonomase pour désigner une personne naïve, niaise (v. Joseph2* et SAIN. Lang. par., p. 408: le sot ou l'imbécile se dit Joseph, Jacques ou Jean). Bbg. QUEM. DDL t. 4, 37.

Écrit par : thierry_bxl | vendredi, 08 janvier 2010

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"Aucun coup de canif n'est acceptable dans un processus démocratique"
Ce serait un peu long à faire mais on pourrait prendre n'importe quelle démocratie et y trouver des coups de canifs (plus ou moins importants) au niveau du processus. N'est-ce pas en France qu'on voit de temps à autre des élections truquées? Donc (si je suis votre logique) la France n'est pas non plus une démocratie, donc c'est la même chose que la Chine.
Faut arrêter les raccourcis
Aucune démocratie n'est pure. C'est un concept relatif, comme à peu près tout dans la vie adulte.
Ce qui se passe en Flandre est grave, très grave et oui, il y a beaucoup de choses anti démocratiques qui s'y passent. Et oui, De Wever n'est pas un grand démocrate. Et oui, il y a plein d'autres choses inacceptables. Mais comparer sans cesse ce pays à des régimes délirants comme l’Iran où on n'a quasiment aucun droit ou comparer la Flandre à l'Allemagne nazie revient à comparer un pétard d’herbe à un shoot d’héroïne en disant que les deux se valent puisque c’est de la drogue. Les amalgames nuisent toujours. Allez à Téhéran dire à un opposant que le francophone de la périphérie bruxelloise vit la même chose que lui, et vous verrez une merveilleuse carrière de comique vous tendre les bras.
Quand les chars de l’armée flamande seront dans les rues de Bruxelles, on en reparlera, en attendant, faut se calmer. Et arrêter d’appeler un chat un tigre. Il y a quand même des recours démocratiques qui fonctionnent (comme ces fameux conflits d’intérêts) et d’autres qui ne me semblent pas avoir été actionnés par les francophones comme des plaintes à la cour européenne des droits de l’homme qui pourraient être introduites si les francophones étaient moins mous.

Écrit par : Tich | vendredi, 08 janvier 2010

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@amaai : personnellement je ne fais aucune différence entre les uns et les autres. Donc, quand un Flamand me traite de "zievereer"(plus ou moins l'équivalent de "zozo"), je ne ressens aucune attaque raciste. En revanche, quand on me qualifie de "con wallon" (alors que je ne suis pas wallon) ou de "rat" (alors que je n'ai pas de moustaches), là oui, j'estime qu'il y a insulte raciste. Qualifier un Flamand de Flamin ou de Flamoutch est raciste aussi. Dire "si les cons volaient, les Flamands seraient en esquadrille" est évidemment raciste. Mais zozo, c'est plutôt affectueux.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 08 janvier 2010

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C'est marrant, plus je lis le blog de sel, plus je m"aperçois que le démarketing et la désinformation marchent en plein, ... les fins stratèges comme Bart Maddens et consort ne se sont pas trompés, ... Himmler lui-même disait "mentez, mentez encore, mentez toujours il en restera toujours quelque chose, ...

disloquer un pays n'est pas une mince affaire et ne pourra jamais se faire sans en appeler à la population... Cela la concerne et même si nous disposons délus du peuple dans les parlements et chambres, ils n'ont pas reçu de chèques en blanc. La fonction amène des devoirs et croyez-moi (Herman De Croo aussi) le démontage n'est pas aussi facile que de faire un hop ! et puis c'est fait !!!

mais entretemps, ... les moutons suivent leur guide respectif, REAGISSENT a des (fausses) rumeurs, ... la pression les maintient dans la REACTION... ah s'ils se posaient, ... ils pourraient même réfléchir et qui sait envisager des solutions à long terme, ... ne plus rester myope et dans une démocratie court termiste, ... c'est pas nouveau même du temps de Montesquieu ce court termisme était de rigueur, ...


une saine lecture à ce sujet :
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/12/07/sortir-de-la-myopie-des-democraties-par-pierre-rosanvallon_1277117_3232.html


voilàààà pour les plus courageux qui veulent réfléchir autrement :-)


bonne lecture et n'oubliez pas que la reflection c'est le SEL de l'intelligence

Écrit par : jpallonsius | vendredi, 08 janvier 2010

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"disloquer un pays n'est pas une mince affaire et ne pourra jamais se faire sans en appeler à la population..."

Euh et la Tchéquoslovaquie ? Elle s'est scindée sans aucun réferendum, seuls les politiques l'ont décidé en 6 mois de temps après des élections alors qu'il n'y avait qu'à peine 15% de séparatistes côté slovaque (à l'époque la partie la plus pauvre).

Écrit par : Guillaume | dimanche, 10 janvier 2010

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@ allonsius
Tu ne réflèchi pas, jij raaskalt !

@ Rodenbach
Moi, je ne connais qu'une seule région dans le monde ou le peuple et les ministres honorent les contraventions, les crimes de ses élus: la wallonie.
Je ne connais qu'une seule région dans le monde ou les réprésentants du peuple s'en fichent des arrèts des deux cours les plus hauts dans le pays, le Conseil d'Etât et la Cour Constitutionelle (les deux arrèts en faveur des Flamands) vis-à-vis la non-nomination des bourgmèstres et vis-à-vis l'organisation des élections fédérales.
Si les flamands refusent d'organiser des élections anticonstitutionelles, ça ne peut que commander la plus grande estime. Je sais, en wallonie c'est courant de faire les chôses de leur façon, si c'est illégal n'est pas très important.

Écrit par : Jean | dimanche, 10 janvier 2010

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@Jean: "je ne connais qu'une seule région dans le monde…" : c'est peut-être ça, votre problème ; voyagez un peu !

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 10 janvier 2010

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@ Selleke
j'habite Cours-St-Etienne et je n'ai pas reçu mon CPAS ce mois ! Je ne peux pas voyager.

Écrit par : Jean | dimanche, 10 janvier 2010

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@Jean:
Non, l'arrêt de la cour d'arbitrage ne dit pas que BHV est "anticonstitutionnelle". Au contraire, l'arrondissement de BHV est parfaitement compatible avec la Constitution.

Écrit par : francophonedebruxelles | dimanche, 10 janvier 2010

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@Jean : C'est bizarre : le ßrabant Wallon est l'une des régions contributives de Belgique. En réalité, le Brabant Wallon ne reçoit pas de transfert, il envoir des transferts ailleurs. C'est la 4e province au PIB le plus élevé, après (dans l'ordre) Bruxelles, Anvers, le Brabant flamand. COurt Saint-Etienne est donc contributeur net et non "receveur". C'est bête, hein : si tu habites court-st-etienne, tu transfères plus que si tu habites Ypres, Gand ou Hasselt.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 10 janvier 2010

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@Jean :
Vous n'avez vraiment rien à dire de plus que de répondre à mes arguments par une attaques sur complètement autre chose. C'est pas grave, je vais quand même vous répondre. Mais vu votre silence sur le sujet, je prend note que vous validez donc le fait que la démocratie flamande est tout à fait comparable à la démocratie iranienne.

Pour le premier point, vous pouvez développer? J'ai un peu de mal à comprendre votre formulation?

Pour les bourgmestres, je vous met au défi de me trouver ces soi-disants arrêts concernant leur non nomination. Si vous me les montrez, je crois encore un peu à la justice et je vous jure de ne plus jamais dire qu'il ne s'agit pas d'une décision complètement arbitraire et je serais tout à fait d'accord pour qu'on ne le nomme pas, s'il existe bel et bien une décision émanant d'un cour là dessus. Mais, le problème, c'est que ces arrêts n'existent pas. Il n'y a aucun arrêt d'aucune cour de ce pays au sujet de le non-nomination des 3 bourgmestres francophones de la périphérie. C'est une décision purement arbitraire d'un ministre flamingant et il n'y JAMAIS EU la moindre validation de la part de la moindre cour sur ce point. Et c'est justement à cause de ça que cette non nomination est scandaleuse.

Quant à savoir si les dernières élections étaient inconstitutionnelles, là aussi, je vous met au défi de le démontrer. Ah oui, c'est vrai, chez vous, ce que disent vos hommes politiques est la vérité absolue. Sauf que, ils mentent juste comme des arracheurs de dents. Oui, c'est vrai leurs mensonges sont beaux, leurs histoires sont sexy et il est plus facile et plus rassurant de croire leurs mensonges que de voir le monde tel qu'il est. C'est toujours plus confortable de voir la réalité comme on voudrait qu'elle soit et non comme elle est vraiment. En psychiatrie, cette pathologie s'appelle la psychopathie. (J'invite d'ailleurs nos lecteurs à faire une petite recherche sur les symptômes de la psychopathie et vous allez être très surpris de voir à quel point ça correspond au discours flamand, c'est vraiment étonnant)


@Marcel :
Je rajouterais, juste pour faire réfléchir nos amis flamands sur le thème "les francophones, c'est rien que des vilains fainéants" : la région la plus riche et la plus active économiquement, c'est Bruxelles, à 90% francophone. La commune la plus riches est francophone, c'est Lasne (souvent en alternance, il est vrai, avec St Marteen Latem). L'arrondissement le plus riche de Belgique, c'est l'arrondissement d'Arlon, oui, encore des vilains francophones.

Écrit par : Rodenbach | lundi, 11 janvier 2010

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Aujourd'hui, je m'ai inxtallé à Neufchateau, je suis venu au CPAS et bien voilà, mon argent avec les salutations de Elio Di Rupo, roi de la wallonie !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Écrit par : Jean | lundi, 11 janvier 2010

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@Rodenbach : vous avez raison, mon vieil ami. Mais Jean ne comprend pas. Pour lui, l'idée même qu'il peut y avoir des actifs ou des travailleurs en Wallonie est inconcevable. Etrange succès de la propagande de quelques flamingants obtus. Et pour couronner le tout, les autres Flamands ont l'air de trouver ça si normal qu'il n'interviennent même pas pour redresser un rien l'image d'une population bornée que Jean donne des gens du Nord. Heureusement, nous avons Pieter-Jan, et Des dans ses bons jours. Pas étonnant que je doive, jour après jour, répéter à mes amis Wallons que tous les Flamands ne sont pas « comme ça » : il y en a qui font exprès de faire en sorte que ce soit difficile à croire.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 11 janvier 2010

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salut, mois je suis l'un des flammand méchants, donc je m'excuse pour mon mauvais français.

après avoir lu cette, je suis un peu choqué par ce qui est dit ici.

notament en comparent des flandres avec l'iran:
ça va un peu ?

il-y-a une partie flammand qui est un peu discutable, le vlaams-belang, mais dans une vrais démocratie mêmes entre eux sont acceptables, car il ne devrait pas être un unacceptable.

est non un sure trois vote pour eux, ma plus que une sure six, est ce leur droit non ?

et d'ailleurs eux est là aussi le NVA, une partie complètement normale, mais oui, ils se tiennent dans un flandre indépendant, et ils veulent atteindre ce de manière démocratique, tout comme le VB, alors où exactement ce que cela ressemble iran ?

Si j'étais vous, j'irais en apprendre davantage sur ce qu'est une démocratie est tout au sujet
Une démocratie reste une démocratie si elle a un autre avis commes vous hein.

et c'est ce que beaucoup de gens oublient dans ce pays

Écrit par : B3nny | mardi, 12 janvier 2010

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@Benny : bravo pour l'effort. Si vous vous sentez plus à l'aise en anglais, n'hésitez pas à écrire en anglais. Le néerlandais est autorisé aussi, mais comme il y a des visiteurs d'un peu tous les pays, votre message ne serait pas compris des gens qui vous ciblez. Notez qu'il y a une page ("Waar Nederlands… ") réservé aux réactions en néerlandais, mais là, le sujet est le nationalisme.

La comparaison avec l'Iran est probablement un peu forte, mais je laisse ici toutes les opinions s'exprimer (sauf les insultes et je cible les réactions racistes ou ethnicistes), et lorsque certains Flamands comparent la Wallonie à un pays du tiers-monde, je crois trouver le même genre d'exagération, non ?

Concernant le VB, mon opinion est qu'il n'est pas un parti démocratique, qu'il se réclame lui-même de Staf De Clercq, un antisémite nazi pire que Léon Degrelle, et qu'il a obtenu jusqu'à 38% des voix dans certaines communes d'Anvers. La N-VA n'est pas un parti démocratique parce qu'elle laisse plusieurs de ses membres assister à des réunions avec des néo-nazis et qu'elle refuse aux Francophones de Flandre et de Bruxelles le droit à l'autodétermination qu'elle exige elle-même pour les Flamands. Enfin, la comparaison de Francophones à des immigrés spécifiquement musulmans est inadmissible dans un pays aussi central au niveau européen que la Belgique.

Mais pour le reste, c'est vrai, il n'y a que dans quelques communes autour de Bruxelles que les droits de l'homme sont à peu près aussi réduits qu'en Iran. Celles où des bourgmestres flamands, pouvoir organisateur d'élections européennes, ont été jusqu'à déconseiller par écrit à leurs ouailles de voter pour des partis francophones. Quand le pouvoir organisateur dicte les bons partis, on n'est plus en démocratie !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 12 janvier 2010

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@ marcel

ca va pas la tête? dire qu'en périphérie les droits de l'homme sont "à peu près" aussi reduits qu'en Iran...?

faut voyager un peu Marcel, ou lire la presse internationale.... vous pensez honnetement que ce qui se passe en Iran est comparable au Rand? si oui, faut mieux arreter votre blog alors.... you discredit yourself by making such comparisons... a bit like the art expo subsidised by the French Community where Flanders was depicted as Israel, Brussels as Gaza and Wallonia as the West Bank... if you can't see yourself how ridiculous such comparisons are, what is there left to be discussed?

Écrit par : des | mardi, 12 janvier 2010

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@Benny :
Où est encore la démocratie quand un pouvoir autoritaire refuse de valider le résultat d'élections libres?
Savez-vous que la démocratie flamande est sous monitoring du conseil de l'Europe? (Pour info, le conseil de l'Europe est une organisation internationale de 47 pays qui est une sorte d'organisation de protection et de promotion des démocraties. ) Oui, la démocratie flamande est sous surveillance, comme d'autres pays d'Afrique ou d'autres pays totalitaires. A votre avis, est-ce qu'une démocratie saine serait-elle aussi placée sous monitoring d'instances internationales si elle n'avait pas de grosses lacunes au niveau démocratique ou si la démocratie n'était pas en danger en flandre?

Quand à la NVA, il ne suffit pas de s'autoproclamer "parti démocratique" pour en être un. Il faut avoir une attitude qui respecte la démocratie. La NVA n'est PAS un parti démocratique, même si porcinet de wever le dit. Le VB est un parti non démocratique à tendance nazie prouvée. La NVA est un parti à tendance fasciste car il rencontre la plupart des thèmes et des critères d'un parti fasciste. Voici un petit résumé d'un article sur le fascisme sur wikipedia (source libre et consultable par tous). C'est une démonstration que j'ai déjà faite, mais une petit piqûre de rappel ne fait jamais de tort.

Le fascisme se forme en 5 phases :
- Des extrémistes de droite méprisant la modération des conservateurs, et anciens extrémistes de gauche reniant la démocratie, forment une critique commune du libéralisme politique, au nom d'une synthèse nationale et sociale.
- Ces mouvements, jusque-là marginaux, prennent de l'importance, car ils apparaissent, aux yeux des grands industriels et des grands propriétaires terriens, comme le seul moyen de rétablir l'ordre, notamment contre l'agitation "communiste" (Wallonne par exemple). À ce moment, le fascisme abandonne ses revendications sociales avancées pour un libéralisme économique strict. (voir le manifeste du warrande et leurs auteurs)
- Le parti fasciste accède au pouvoir. Par exemple en s'alliant avec un parti traditionnel comme le CD&V.
- Le pouvoir fasciste se consolide. C'est le point atteint aujourd'hui en flandre.
- Dernière phase de radicalisation, n'a été pleinement accomplie que par le nazisme, avec la Shoah et la création d'espaces où l'État protecteur disparaît absolument : les camps de concentration, et plus encore les camps d'extermination. On y arrive tout doucement en Belgique où la flandre commence à abolir les droits de sa minorité linguistique francophone. A quand les camps?

La doctrine fasciste :

Le modèle social fasciste est davantage centré sur la nation que sur les individus qui la composent. Il cherche à créer un groupe uni et solidaire, qui ait une identité forte. Pour cela, il faut que cette collectivité partage une histoire et un destin communs et qu'elle se construise sur la volonté de perpétuer son ciment culturel. Il est donc primordial pour les fascistes de préserver l'homogénéité (ethnique, religieuse ou linguistique) de cette collectivité nationale. Quitte à fabriquer cette identité et cette histoire de toute pièce (voir la vraie histoire de la tour de l'Yser et ce que les extrémistes flamands en ont fait). C'est EXACTEMENT ce que prône la NVA et aujourd'hui la plupart des partis flamands. Et bdw, en tant qu'historien, a une place de choix dans cette construction.

Il s'agit pour cela de mobiliser des valeurs comme le patriotisme, les idéaux de « rénovation » nationale (nationalisme) et de pureté (linguistique). Croire, obéir, combattre deviennent des valeurs, analyser et critiquer de l'insubordination. On est un "mauvais flamand" quand on ne critique pas l'état belge ou les francophones. Il est donc nécessaire de faire naître un sentiment d'urgence, de désigner un ennemi commun cherchant à détruire le collectif et contre lequel le groupe tout entier doit se mobiliser. Cet ennemi, pour la flandre, est le francophone, le seul responsable de tous les maux flamands et c'est pour ça que nous, francophones, devons absolument faire très attention car, étant désignés comme "ennemis de la flandre", c'est nous qu'ils enverront dans des camps de concentration.

Un autre point caractéristique du fascisme est la prégnance de la hiérarchie sociale : le groupe doit être mené par un chef, surnommé en Italie le Duce (« le Guide »), dont l'autorité ne saurait être remise en question. Aujourd'hui, avec des méthodes de propagande et de communication moderne, le "Duce" de la NVA n'est autre que porcinet de wever.

Excluant tout contre-pouvoir, le fascisme est un système qui se veut totalitaire. Il s'est appuyé sur des groupes de choc, les Chemises noires chez les nazis, qui ont été complètement militarisées après la prise du pouvoir. En flandre, ce rôle est rempli par le voorpost, le tak et tous les autres groupuscules violents qu'on peut retrouver autour des partis nationalistes. À la différence d'autres totalitarismes, le fascisme cherche cependant à obtenir l'adhésion populaire plutôt que de recourir à la force. Utilisant des techniques comme la démagogie et le populisme, il lui est arrivé d'obtenir un fort soutien populaire et même de maintenir certaines formes démocratiques, comme le suffrage universel. Ce sont EXACTEMENT les méthodes utilisées par la NVA : démagogie et populisme.

L'idéologie fasciste est fondée sur :

* Le nationalisme : instaurer un état flamand
* Le culte du chef : Le chef de la NVA qui participe à des émissions de télévision populaires et qui apparaît comme "het slimste mens". Pour les fascistes, l'homme ne doit pas trop réfléchir, il doit croire et obéir à ce que lui dit son chef.
* L'encadrement de la population. Le peuple ne doit pas penser par lui-même, il doit suivre et obéir à son guide. En flandre, les libre penseurs et les philosophes ont disparus. La philosophie et la réflexion ont été remplacées par la doctrine politque. En flandre, les philosophes ont été remplacés par des politiciens. Ceci permet de garder la contrôle de ce que pense le peuple. Toute flamand qui pense différemment de ce qui est commandé par les politiciens est un mauvais flamand.
* Le haut centralisme de l'État : le pouvoir flamand a déjà tenté un putsch fédéral et tente de diriger la Belgique depuis la flandre. Le but de la flandre, c'est de faire de Bruxelles et la Wallonie une sorte de colonie où les francophones seraient à leur service.
* L'embrigadement des masses : dès la maternelle : voir le laisser-faire avec la gérante de crêche nazie. La force, la violence sont exaltées à la place de la réflexion et du consensus.
* La propagande : les emblèmes et slogans fascistes, les chansons de marche, etc. (AVV VVK, franse ratten, etc.)


Donc, la NVA ne peut pas être qualifié de parti "démocratique normal". La NVA est un parti qui est au minimum fasciste, voire pire.
Et oui la flandre glisse vers ce fascisme et ce totalitarisme. Oui, la flandre peut être comparée à l'Iran. Et oui, il est normal que la démocratie flamande soit sous surveillance internationale.

Écrit par : Rodenbach | mardi, 12 janvier 2010

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@ rodenbach

la démocratie flamande sous surveillance internationale? ou et quand? comme la Russie?

le monde s'en fout de la démocratie flamande..... ce n'est pas la circulaire peeters qui va changer qq chose...

je sais que cela doit faire mal qu'un Van Rompaey est elu comme président de l'europe avec le soutien absolu de sarko-le-petit-nain-de-jardin, sans que Mr. Sarko a tenu en compte la gggggrrrraaaaannnnnddddeee surveillance de la Flandre par le conseil d'europe ou Denis Ducarme avec son pitoyable initiative.... si même Sarko s'en fiche, que faire?

comprenez moi bien svp... je deteste le NVA, mais vous vous ridiculez en disant que c'est au minimum un parti fasciste..... ou de dire que la flandre est sous surveillance internationale... c'est ne pas parce que vous vous imaginez ou esperez que c'est le cas, que cela correspond à la verité.... tant pis pour vous...

Écrit par : des | mardi, 12 janvier 2010

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@ Sel

Le VB arrive à 15,28 % des voix (juin 2009), vos 38 % dans certains quartiers d'Anvers ne sont plus actuels.... vous le savez bien !

Et si vous nous comparez avec Iran ... allez-y, cet insulte dit plus de vous que de nous ....

Écrit par : amaai! | mardi, 12 janvier 2010

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@ Rodenbach
Yves Leterme avait raison avec sa remarque sur l'incap ...

Pourtant, le fascisme a quelques caractéristiques fondamentales qui le distinguent des autres mouvements politiques. Ce sont:
Le fascisme est l'ennemi des partis politiques traditionnelles de la gauche et du droit.
Le fascisme méprise les institutions conservatrices contemporaine .
Le fascisme honore la force et l'utilisation de la force, en ce qu'il vise à renverser l'ordre social existant.
Le fascisme a une structure autoritaire à la tête d'un leader charismatique.
Le fascisme vise à établir une dictature politique.
Le fascisme veut un contrôle complet sur la société et les organisations sociales et culturelles.
Le fascisme est un nationalisme extrême.
Le fascisme milite en faveur d'une lutte continue pour leur nation, pour être en mesure de survivre au milieu des autres Etats.
Le fascisme est basée principalement sur la société de classe moyenne.
Le fascisme veut l'unité sociale et l'élimination de toutes les classes existantes et de conflits d'intérêt.

Sensu stricto, le fascisme est d'origine italienne, espagnole et portugaise. Même les nazis n'etaient pas fascistes, ils étaient plutôt rascistes. Le fascisme italien n'avait pas de haine spécifique des Juifs sur des motifs raciaux.

La Belgique a connu un seul mouvement fasciste dans son histoire: le rexisme, parti d'origine wallone.

La NVA ne se conforme pas du tout à ces caractéristiques du fascisme.

Une question me reste pour ton cerveau pourri: quel politicien wallon est toujours appelé dieu, typique le nom pour un leader fasciste ?

Pour finir, sur le plan de la corruption, le népotisme, la clientélisme et la auto-enrichissement la wallonie est du même niveau des pays comme Haïti, Côte d'Yvoir, Guinnéé Equatoriale, .. tous des pays des salauds francophones !

Écrit par : Jean | mardi, 12 janvier 2010

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Il n'y a donc pas moyen de mener des débats ici sans que certains tombent dans l'injure ?

Écrit par : Franck Pastor | mardi, 12 janvier 2010

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@Des : le jour où un homme politique francophone dira que les Flamands sont des immigrés à Bruxelles ou en Wallonie et vous comparera à des Marocains ou à des Turcs, ceux-là même que le Vlaams Belang fustige quotidiennement, alors, vous comprendrez peut-être en quoi la N-VA est un parti extrémiste. Le jour où, voulant manifester pacifiquement pour vos droits, vous tomberez face à ça : http://www.youtube.com/watch?v=ZtKLRUxOtqc avec la complicité du gouverneur de la province où vous payez des impôts. Quand un bourgmestre d'Overijse incite ses policiers à rendre visite aux commerçants pas assez flamands pour les intimider ou quand, bien pire, il envoie les réclamations du taallokket au Taal Aktie Kommittee, quand enfin un candidat aux élections qui n'est pas de "la bonne langue" se fait molester (coups, œufs, eau) en présence d'un service d'ordre volontairement microscopique, je regarde les faits, Des, et je constate que si les Francophones voulaient vraiment, rageusement faire valoir leurs droits, la réaction serait si violente qu'il y aurait probablement des morts. Tout ça, c'est du totalitarisme. Il est linguistique, et il est limité dans l'espace, mais il y a des gens dans ce pays généralement démocratique à qui l'on explique qu'ils ne sont pas "chez eux", et on dépense des dizaines de milliers d'euros dans certaines communes pour afficher "waar vlamingen thuis zijn", autrement dit, là où les Francophone feraient bien de décamper. Tout ça n'est pas puni, au contraire, même la saloperie manigancée par le bourgmestre d'Overijse (établir un guichet de délation qui mène tout droit aux néo-nazis, c'est une saloperie) ne lui a pas valu d'être destitué. Il n'y a pas, je le répète, d'état de droit en périphérie bruxelloise. C'est donc assez proche de l'Iran, en effet.

@Jean : c'est amusant que vous prétendiez qu'il n'y ait eu qu'un parti fasciste en Belgique. Le VNV, le Verdinaso, De Vlag, la NSJV, etc.et le Vlaams Belang aujourd'hui, c'est quoi, d'après vous ?

Je note : "salauds de Francophones". Vous n'êtes en effet probablement pas fasciste. Vous êtes plutôt du genre raciste. Si la Wallonie est du même niveau qu'Haïti, alors la comparaison de Rodenbach entre Flandre et Iran me paraît largement en-dessous de la vérité. N'accusez pas les autres d'exagération quand vous ne faites que ça depuis des années !

@amaai : je n'ai pas dit que TOUTE la Flandre était comparable à l'Iran. J'ai bien parlé de certaines régions. Et comme on est au plan régional, il est intéressant de noter que le VB a connu des succès phénoménaux par le passé. D'après les sondages, d'ailleurs, j'ai une assez mauvaise nouvelle pour vous : il est en train de remonter… Mais même à 18%, il fait aujourd'hui encore de la Flandre l'une des régions les plus favorables à l'extrême-droite. Vous savez, il n'y a pas de demi-mesure. Si vous n'aimez pas l"extrème-droite, vous devez refuser leurs positions en bloc. Or, tous les partis flamands ont mis un peu de flamingantisme et un peu d'identité dans leurs programmes.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 12 janvier 2010

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@des : http://www.lesoir.be/actualite/belgique/strasbourg-recommande-de-2008-12-02-669314.shtml
Faites juste un petite recherche sur internet et vous trouverez autant de sources que vous le désirez.

Oui, la flandre est sous monitoring du conseil de l'Europe depuis que les flamands trouvent normal qu'un ministre puisse empêcher de façon complètement dictatoriale la nomination de bourgmestres élus par le peuple.

Votre réaction est aussi typique : au lieu de vous inquiéter des manquements démocratiques de votre flandre, vous préférez railler ces organismes internationaux qui osent prétendre que vous allez dans la mauvaise direction. Pour info, l'Iran fait pareil...

Encore une fois, au lieu de se moquer du conseil de l'Europe, vous feriez mieux d'un peu réfléchir au sens de ce genre de monitoring. Vous croyez vraiment qu'on s'amuserait à mettre la flandre sous monitoring si elle était blanche comme neige et si elle était tout à fait "clean"? Vous ne vous posez même pas la question de savoir si il y a une raison à ça. Au lieu de ça, vous vous moquez d'eux. Un peu comme l'Iran se moque de l'ONU. Ca vous choque de voir l'Iran se moquer de l'avis des autres nations quand ils ont triquer les élections? Et bien dites vous que ça nous choque aussi de vous voir railler les instances internationales qui vous donne tort quand à la non nomination de bourgmestres élus par le peuple. Vous devez être le seul peuple occidental qui trouve normal qu'un ministre puisse, de façon complètement autoritaire, sans autre justification qu'il veut bien donner lui-même, s'opposer à une élection démocratique et empêcher des élus de faire leur devoir. Il n'est pas normal qu'un ministre puisse s'opposer, sans aucun contrôle et sans aucune décision de justice, pour quelques raisons que ce soit, aux résultats d'une élection démocratique. Ce même ministre aurait très bien pu s'opposer à la nomination d'un bourgmestre parce qu'il était roux ou noir ou même sans rien justifier du tout. La "justification" de la circulaire peters est juste un peu plus "politiquement correcte", mais le résultat est le même : en flandre, un ministre peut s'opposer arbitrairement au résultat d'élections démocratiques. Si en flandre, on trouve ça normal, dans d'autre pays vraiment démocratique, on ne trouve pas ça normal du tout. Et c'est encore plus anormal que la Belgique a signé une convention sur la démocratie locale et c'est cette convention que la flandre viole allégrement, avec comme justification que cette convention a été signée par la Belgique, mais pas par la flandre... cherchez l'erreur (oui, ces idiots de francophones ont la mauvaise habitue d'honorer les conventions et les traités qu'ils signent). Donc au lieu de vous moquer du conseil de l'Europe, vous feriez mieux de vous demander pourquoi ils ont décidé de mettre la flandre sous surveillance démocratique.

Avant de vous moquer de cette institution, je ne saurais aussi trop vous conseiller de vous renseigner un minimum sur le conseil de l'Europe. En particulier sur les raisons de sa création, ses objectifs et surtout ses réalisations. Car même si la conseil de l'Europe n'a pas toujours autant de pouvoir coercitif qu'on voudrait, c'est sans doute grâce à cette organisation qu'il y a désormais beaucoup plus de démocraties dans le monde qu'avant la 2° guerre mondiale et que l'Europe n'est plus un champs de bataille comme elle l'a été pendant quasiment la totalité de son histoire.

On aura peut-être des casques bleus pour les prochaines élections....


@Jean : Quand les arguments manquent, il reste toujours les insultes....

Le fascisme que vous décrivez si bien (peut-être parce que ça vous est si familier?) ressemble très très fort au programme de la NVA.

Quand aux pays de salauds de néerlandophones, je dois vous rappeler encore la merveilleuse Afrique du Sud? Heureusement qu'il n'y a pas plus de pays peuplés de néerlandophones, ce serait un fameux bordel.

Écrit par : Rodenbach | mardi, 12 janvier 2010

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@Rodenbach : pitié, n'utilisez pas d'arguments tels que "heureusement qu'il n'y a pas plus de pays peuplés de néerlandophones". C'est du même niveau que le "salaud de Francophones de Jean". Je vous connais assez pour savoir que vous valez bien mieux que ça.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 12 janvier 2010

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@ Marcel
Oui je sais, c'est du même niveau que Jean, c'est voulu. Et puis.... je n'ai pas osé dire que j'adore la hollande.

Écrit par : Rodenbach | mardi, 12 janvier 2010

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@Rodenbach : ne faites pas semblant de ne pas aimer le plat-pays :-)

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 12 janvier 2010

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@de sel: merci beacoup, mais je me suis retrouvé ici en raison d'améliorer mon français, donc ce que je préfère ;)

Et bien sûr, je comprends parfaitement que vous autorisez la liberté d'expression ici, je ne voudrais pas qu'il en soit autrement !
j'étais seulement un peu surpris de lire quelque chose comme ça ici, mais de l'autre côté, son tout à fait typique quand la politique est en cours the discussion, donc...carry on :)

Et enfin je veux juste dire qu'un parti politique, aucun parti politique qui participe aux élections, quel que soit son opinion, est par définition, un parti démocratique.
Et un vrai démocrate doit être prêt à dire adieu à sa démocratie, si c'est ce que veulent la majorité !

Écrit par : b3nny | mardi, 12 janvier 2010

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@ Rodenbach

Espérons qu'à un certain jour, quelqu'un fera l'effort de vous expliquer ce que signifie le "Conseil d'Europe"... en y ajoutant qu'il s'agit d'un club sans pouvoir.

Un peu comme Greenpeace. Bond Zonder Naam. Amnesty International. Même la Russie est membre, la Bosnie également, Azerbeijdjan, ...

Souvenons-nous d'ailleurs que le grand Marcel Sel lui-même faisait l'erreur de confondre le CONseil d'Europe avec l'UE, au moment ou Van Rompuy devenait le "président" de l'UE. (Marcel, jongen toch, wat een zwak moment !)

De plus, Rodenbach, Il faut pas tout croire ce que pappie Maingain vous raconte, hein !

le ZoZo !!!!! (un très joli mot !!!)

Écrit par : amaai! | mercredi, 13 janvier 2010

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@ Rodenbach

Espérons qu'à un certain jour, quelqu'un fera l'effort de vous expliquer ce que signifie le "Conseil d'Europe"... en y ajoutant qu'il s'agit d'un club sans pouvoir.

Un peu comme Greenpeace. Bond Zonder Naam. Amnesty International. Même la Russie est membre, la Bosnie également, Azerbeijdjan, ...

Souvenons-nous d'ailleurs que le grand Marcel Sel lui-même faisait l'erreur de confondre le CONseil d'Europe avec l'UE, au moment ou Van Rompuy devenait le "président" de l'UE. (Marcel, jongen toch, wat een zwak moment !)

De plus, Rodenbach, Il faut pas tout croire ce que pappie Maingain vous raconte, hein !

le ZoZo !!!!! (un très joli mot !!!)

Écrit par : amaai! | mercredi, 13 janvier 2010

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@Amaai : je n'ai JAMAIS confondu le Conseil de l'Europe avec l'union européenne. J'ai fait un raccourci un peu malheureux dans UN de mes articles. Van Rompuy n'est pas président de l'Europe, mais bien du Conseil de l'Union européenne.

Par ailleurs, quand on adhère à une instance internationale, comme la Belgique adhère au Conseil de l'Europe, on en applique les réglements. Si le Russie ne le fait pas, c'est le problème de la Russie, et ça explique sa mauvaise réputation. Je voudrais, amaai, que vous et moi vivions dans un pays qui a bonne réputation.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 13 janvier 2010

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@Amaai :
Si vous vous renseigniez un peu, le conseil de l'Europe a bien un organe de justice propre qui est apte à trancher les litiges concernant les traités et conventions qui ont été signées par les pays membres, notamment la charte sur l'autorité locale, signée par la Belgique et qui est foulée allégrement par la flandre. Si cette cour de justice n'existait pas, pourquoi croyez-vous que la flandre refuserait de signer la convention pour la protection des minorités. (mais vous y viendrez un jour, le refus de signer cette charte n'est pas tenable à long terme...)

Donc, oui, c'est vrai que le conseil de l'Europe, en tant que tel, n'a pas de pouvoir d'obliger par la force, d'envoyer des soldats ou d'embastiller vos politiciens. Mais ceci ne fait que confirmer que la flandre ne réfléchi qu'en terme de rapports de force. Les flamands signent des traités mais ne s'en sentent liées que s'ils y sont forcés par des contraintes, la force ou des sanctions.

Pouvez-vous me citer un organisme "crédible" (privé ou public), autre que flamand, qui ait donné raison à la non-nomination des bourgmestres? Par "crédible", j'entends un organisme ayant pignon sur rue et pas la revue clandestines des néo-nazis pré-pubères de la banlieue est de Timisoara. J'aimerais vraiment entendre un autre avis venant d'observateurs neutres. Pour le moment, les seuls avis extérieurs à la Belgique vont TOUS à l'opposé des thèses flamandes. Montrez-moi qu'il existe quelque part dans le monde (hors dictatures, puisque c'est de cela qu'il s'agit), des gens qui approuvent le fait qu'un ministre flamand puisse ARBITRAIREMENT empêcher un bourgmestre élu DEMOCRATIQUEMENT d'exercer ses fonctions? Je pense malheureusement qu'il n'y a absolument PERSONNE, AUCUN ORGANISME AU MONDE qui approuve la flandre à ce niveau sinon, ça ferait bien longtemps que vous nous auriez brandi ces autres avis.

Donc, pour vous, même message que pour les autres flamands : vous en êtes toujours à critiquer le messager, par contre, aucun de vous n'est en état intellectuel de réfléchir 5 minutes au message lui-même. Ce serait l'ONU que vous trouveriez encore un moyen de vous moquer de l'organisation tout en essayant d'esquiver le fond du problème. Vous n'avez même pas le début du moindre contre argument, ce qui renforce encore plus ma conviction que je suis dans le vrai et que la démocratie flamande est bien vacillante et vous n'osez même pas y apporter la moindre contradiction. Soit dit en passant l'Iran a la même réaction que vous vis à vis de l'ONU, ça en dit long...

Ceci me fait dire, qu'en flandre, on n'accepte les remarques d'absolument personne sauf des flamands. Je trouve cela particulièrement étrange de la part d'un peuple qui se dit tourné vers le monde extérieur et non replié sur lui-même. Mais peut-être n'est-ce là encore qu'une illusion qui vous permet de dormir le soir.

Je vous pose une question : à vos yeux, quel serait l'organisme international qui serait crédible pour émettre un avis concernant les problèmes linguistiques en Belgique? Quel organisme international se prononçant sur une question linguistique belge (défavorable aux flamands), la flandre serait-elle prêt à prendre au sérieux? Autre question : est-ce que le Conseil de l'Europe aurait été plus "crédible" s'il avait donné raison aux flamands pour la non nomination des bourgmestres?

Écrit par : Rodenbach | jeudi, 14 janvier 2010

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@ Rodenbach,

je vais vous donner une exemple, le Wooncode....

En premier lieu, les francophones ont attaqué le Wooncode devant le cour de première instance de L'UE, mais n'ont pas reussi.

Par après, les francophones ont attaqué le Wooncode devant le court constitutionnel belge, et le seul vrai changement qu'on a du introduire est d'exclure les communes à facilité du champs d'application.

La même chose avec le zorgverzekering, qui à cause de l'intervention des franchophones devant l'Europe (et le cour constitutionnel belge) a donné comme resultat que seuls les Wallons qui travaillent en Flandre mais habitent en Wallonie n'y ont pas droit (si je me trompe pas)....beau resultat....

En ce qui concerne l'ONU elle a exprimé ses "concerns" concernant la possibilité que le Wooncode aurait des effets discriminatoires..... en language diplomatique cela n'est pas une condamnation, non?

Concernant les bourgemestres vous avez raison.... moi aussi je pense que la réaction/sanction est disproportionelle, mais ils n'ont qu'à saissir le conseil d'état pour obtenir gain de cause.... mais vous allez surtout me dire que c'est la chambre flamandissime qui jugera et qui est par définition pro-flamand....

Sans même devoir sortir de la Belgique pour obtenir gain de cause pour leurs thèses, les francophones doivent saissir les organismes belges. Le cour constitutionnel est composé de façon paritaire FL-FR et p.ex. a jugé le Wooncode et de Zorgverzekering comme constitutionnel est parfaitement dans les pouvoirs de la région flamande.... Vous acceptez ce jugement, ou non?

En ce qui concerne le conseil d'état je suis pour qu'on laisse juger les la chambre bilingue et que tout le monde accepte leur jugement. Point fini...

Écrit par : des | jeudi, 14 janvier 2010

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@Des :

Pour une fois, je suis quasiment d'accord avec vous. Ca se fête !!!

- Pour le wooncode, je n'ai pas trop suivi le dossier. Disons que je pense qu'effectivement, c'est une mesure stupide et discriminatoire. C'est le genre de mesure ultra-démagogique qui va flatter un électorat nationaliste mais qui va se révéler désastreuse sur du moyen terme. Le but étant de décourager les non-flamands à venir habiter en flandre. Pour moi, c'est complètement idiot de votre part car ça incite tous les étranger qui travaillent à Bruxelles de venir s'établir en Wallonie ou à Bruxelles, ce qui va bien sûr priver la flandre des impôts que ces gens vont payer et donc appauvrir la flandre, et je ne vais pas aller contre une mesure qui affaibli la flandre et renforce les francophones. Autre question, c'est vrai que l'ONU ne vous a pas encore condamné pour le wooncode, par contre, il me semble plutôt que plusieurs autres organismes internationaux ont aussi exprimés des doutes à ce sujet. Est-ce que cela vous fait réfléchir ou bien l'ONU, c'est aussi des rigolos sans pouvoir dont vous vous moquez aussi? Ca ne vous fait pas réfléchir qu'une organisationaussi importante que l'ONU émette des doutes sur une mesure comme le wooncode flamand?

- Pour la zorgverzekering, je n'ai pas non plus suivi le dossier de près mais il me semble que justement, c'est le fait que cette assurance ne soit pas valable pour les personnes travaillant en flandre mais n'y habitant pas qui a justifié l'intervention devant les tribunaux et non son résultat. Il me semble aussi que l'Europe a jugé cette assurance discriminatoire parce que justement, les ressortissants étrangers ne pouvaient y avoir droit et donc, que c'était discriminatoire aussi pour eux.

- Quand à savoir si j'accepte les jugements des cours belges concernant ces deux points, la réponse est oui. Je suis partisan d'une réponse juridique à certains problèmes et je suis d'accord de m'incliner si une cour vous donne raison. C'est aussi la raison pour laquelle je ne peux en aucun cas accepter la non nomination des bourgmestres car il n'y a eu AUCUNE décision de justice à ce sujet et que cette situation est le résultat de la volonté ARBITRAIRE et DICTATORIALE d'un ministre.

- Pour les recours qu'ont les bourgmestres, si c'est eux qui lancent la procédure, ils ne peuvent aller que devant une cour flamand, donc pas objective. Si c'est le ministre qui lance la procédure, c'est devant une cour nationale et donc bilingue. La cour flamande a déjà rendu des arrêts très "étranges" concernant des problèmes linguistiques et donc, ils ont raison de douter de son objectivité. On a raison de douter de l'objectivité d'une cour exclusivement flamande quand il s'agit de juger des litiges linguistiques où la flandre est mise en cause, puisque cette cour est à la fois juge et partie. Quand au ministre, il n'ira jamais devant la cour fédérale car sa décision n'est pas justifiable et donc il perdra certainement. Donc, c'est le statu quo au niveau juridique et c'est regrettable.

Cependant, vous soulevez un point intéressant qui me rappelle un article que j'ai lu il y a quelques semaines dans la libre Belgique qui soulevait un point intéressant. La solution à tous ces problèmes strictement communautaires nécessiterait la création d'une cour de justice spécifique qui serait chargée de trancher tous les litiges linguistiques et communautaires. Elle serait composée de juges appartenant à toutes les communautés de Belgique et serait composée de façon à ne pas favoriser l'une ou l'autre communauté. Ainsi cette cour serait qualifiée pour juger les litiges entre communautés et, étant, composée de juges de toutes les communautés, ses décisions seraient vraiment impartiales et devraient donc être acceptées par tous. Donc, on aurait un organe qui pourrait trancher les litiges survenus par des volontés politiques comme la non-nomination des bourgmestres ou les décisions d'inspection des écoles francophones de la périphérie ou tout problèmes qui survient chaque fois qu'une communauté ou une région porte préjudice à une autre. Ceci permettrait en outre d'arrêter la surenchère communautaire à des fins strictement populistes et électoralistes et participerait à la paix communautaire.

Malheureusement, je ne pense pas que cette cour voit le jour car les flamands n'accepteraient jamais qu'une cour puisse casser leurs décisions discriminatoires. Car souvent, créer des problèmes communautaires de toutes pièces est une technique flamande pour tenter d'obtenir ce qu'ils veulent : si les francophones ne cèdent pas, ils créent des problèmes communautaires de toutes pièces et s'en servent de monnaie d'échange. Donc, ce genre de cour communautaire les empêcheraient de créer ces problèmes.

Écrit par : Rodenbach | jeudi, 14 janvier 2010

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Tiens, en voilà une bien bonne qui va faire marrer Marcel : http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2010-01-14/crainhem-le-francais-contre-une-hausse-fiscale-748627.shtml

Les élus de l'opposition à Crainhem ont utilisé le français lors d'une réunion du conseil communal afin d'en faire annuler les dispositions. Ils ont ensuite portés plaintes contre eux au gouverneur pour avoir utilisé le français et non le flamand. Qui a dit schizophréniques????? On a vraiment affaire à des grands malades mentaux !!!

Ceci dit, ils ont vraiment ouvert la boite de Pandore : Si l'utilisation du français dans une réunion du conseil communal équivaut à annuler les décisions prises à celui-ci, cela signifie que n'importe quel élu a un droit de véto sur les décisions prises dans sa commune : il lui suffit de parler une autre langue pour que les décisions soient annulées.

Ca veut donc dire que n'importe quel élu flamand d'une commune à facilité peut faire annuler les décisions en parlant une autre langue. Mais c'est aussi valable pour tous les élus francophones en minorité dans d'autres communes flamandes, voire même n'importe quel élu flamand dans n'importe quel conseil communal flamand. Je crois donc que cette bête loi flamingante va devoir être annulée sous peine de voir le fonctionnement de l'ensemble des communes flamande complètement paralysé. Je serais un élu francophone en minorité dans une commune comme Wemmel, je me ferais un malin plaisir d'y parler français à longueur de séance, histoire de bien rigoler.

Aaaah, c'est donc ça le fameux "goed bestuur" !!!

Écrit par : Rodenbach | vendredi, 15 janvier 2010

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@ Rodenbelachelijk
Dus een Waalse of Brusselse rechtbank is niet onbevooroordeeld, laat me niet lachen. Alle juges in franstalig belgiek zitten in de poche van D'Ardenne en Di Pipo.

Écrit par : Jean | samedi, 16 janvier 2010

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@Jean : j'espère bien qu'en grande majorité, en Belgique, les juges gardent à l'esprit qu'il y a une séparation indispensable de la justice et du gouvernement — contrairement à ce que certains haut-fonctionnaires et juges CD&V donnent l'impression de faire.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 17 janvier 2010

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---"En 2008, Jean-Marie De Decker, républicain indépendantiste flamand par conviction, reconnaissait que sans solution pour Bruxelles, l’indépendance flamande était tout simplement impossible. Waow !"---

Ne peut-on pas expliquer la chute de LDD justement par ce commentaire de JMDD??

Écrit par : Ben | lundi, 07 juin 2010

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---"Pour finir, sur le plan de la corruption, le népotisme, la clientélisme et la auto-enrichissement la wallonie est du même niveau des pays comme Haïti, Côte d'Yvoir, Guinnéé Equatoriale, .. tous des pays des salauds francophones !

Ecrit par : Jean | mardi, 12 janvier 2010"---

En ce qui concerne la Côte d'Yvoir, c'est celle qui va vers Evrehailles ou celle qui va vers Mont-Godinne???

Écrit par : Ben | lundi, 07 juin 2010

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