mardi, 27 avril 2010

NVAAAAAAAAAAAAAAAArgh (petite analyse intermédiairerapide)

Augure n'est pas avenir. Quand même : ce soir, un sondage du Standaard fait un peu froid dans le dos. La question de ce journal traditionnellement centriste (CD&V) est «en cas de nouvelles élections, pour qui voteriez-vous ?» Il y a eu jusqu'ici plus de 9.000 participants et la réponse est : NVA, 51,25% des voix ! Bien sûr, cette information n'a aucune rigueur scientifique, il se peut même que la N-VA fasse tout pour inciter les voisins, voisines, cousins, tontons, amis (si, ils en ont !) à voter en masse. N'empêche. Dans ce petit sondage sans valeur, les partis indépendantistes antisystème ont la majorité absolue : 56,3 %, le CD&V s'écroule à un minable 7,88 % (tout comme le SP-A) et l'OVLD résiste à 15,52 %. Ne nous affolons pas : ces chiffres sont évidemment le fruit d'un sondage tout ce qu'il y a de bricolo. Et l'idée même de sondage pour des élections à arrondissements pose problème : ainsi, la N-VA ne pourrait de toutes façons pas dépasser les 20 à 25% de suffrages, parce qu'il n'aura jamais assez de candidats crédibles à proposer. Si vous souhaitez voter NVA dans un arrondissement où ce parti n'a aucune tête de liste, et que Jean-Marie De Decker se propose à vous, il se peut que vous changiez d'avis dans l'isoloir. Chiffres fantaisistes, donc. Mais quand même, ceci montre à quel point la décision d'Alexander De Croo n'est, sur base des données actuelles, une bonne affaire que pour les extrémistes. Petite analyse…


Je vais entrer dans la logique d'Alexander. Du fait d'un programme irréalisable dès 2007, et sous la pression nationaliste interne (Doomst, Van Rompuy, etc.) et colatérale (N-VA, LDD, Vlaams Belang toujours prêt à poser des questions embêtantes au Parlement flamand), le CD&V n'a jamais pu concrétiser les promesses qui lui avaient donné la victoire. Il est évident à mes yeux que la scission de BHV ne pouvait en aucun cas être obtenue après la fin 2007. D'abord, parce que les Francophones n'avaient plus peur d'une séparation, tant la brutalité qu'ils découvraient chez des De Wever, Eric Van Rompuy et quelques autres trublions, leur faisait entrevoir que, peut-être, il fallait chercher un destin hors de la Belgique (d'où la fédération Wallonie Bruxelles, la Région wallonne rebaptisée Wallonie, etc.)

Même pas peur !
Mais pire encore pour la Flandre, quelques études rapides permirent au quatuor latin de conclure qu'elle avait autant besoin de Bruxelles que la Wallonie avait, éventuellement, besoin d'elle, mais que même sans elle, la situation ne serait peut-être pas si grave que ça pour les deux autres entités. Au contraire, en fait, l'indépendance bruxelloise lui permettait de se financer correctement sans dépendre de personne, et de dynamiser, en plus, un hinterland qui ne s'oppose pas aux langues étrangères et n'a pas de visées impérialistes sur la capitale. Celle-ci serait colossalement riche (par rapport à aujourd'hui, du moins). Sachant que l'administration est un revenu qui s'annule (les impôts payés par les fonctionnaires flamands travaillant à Bruxelles vont à la Flandre), un paiement des impôts directs sur le lieu de travail ferait — peut-être encore — des 19 communes une zone si riche qu'elle pourrait aisément transférer autant à la Wallonie que la Flandre ne lui transfère aujourd'hui. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est Rudy Aernhoudt, ex-haut fonctionnaire flamand dont on connaît le talent mathématique. Cette information ayant été confirmé à un autre degré (eh oui) par M. Daerden, le bâton ultime, soit la séparation, n'effraya plus personne. Ou plutôt, elle n'était pas pire que la révolution copernicienne de Kris Peeters et de Bart Dewever où le sort financier de Bruxelles (on le voit aujourd'hui) aurait été suspendu à des concessions tellement inacceptables qu'en parler ne valait même pas la peine.

Cela étant, si Bart est sincère, ce que je pense, il doit se frotter les mains depuis trois ans : tout ce qui s'est passé lors de ces non-négociations (vous avez remarqué qu'elles commençaient toujours au dernier moment et qu'il n'aurait jamais été possible de conclure ?) va dans la direction d'une incapacité totale de fonctionner de l'État fédéral. C'est exactement ce qu'il cherche et il n'est peut-être pas le seul ! Tiens, à propos d'impossibilité : le fameux dialogue de communauté à communauté de Kris Peeters, où avant même d'entamer tout dialogue, il fallait jurer de ne pas aborder… les sujets qui intéressaient les Francophones, étaient un sommet de mauvaise foi.

Mais même si je ne prends pas un parti, il faut probablement conclure froidement que les partis francophones n'ont jamais rien signé parce que les partis flamands ne leur ont jamais proposé quelque chose d'alléchant, d'intéressant. En gros : Leterme et sa clique savent peut-être gérer la Flandre, mais en termes de négociation, ce sont des éléphant emmitouflés dans des peaux de mammouths qui prétendent faire du tricot avec des écailles de stégosaures pour aiguilles. Hormis des contreparties intéressantes, les partis néerlandophones ont oublié une seconde condition : la confiance. De celles qu'on n'acquiert pas en devenant premier ministre d'un pays qu'on ne considère pas comme une valeur, en connaissant mieux le Vlaamse Leeuw que la Brabançonne (ou la Marseillaise), en comparant la chaîne du partenaire à une usine à promouvoir le génocide des Flamands, etc. Pas de confiance, pas de contrepartie, on a bien vite laissé BHV couler son petit bonhomme de chemin de conflit d'intérêt en conflit d'oie, ce qui, de l'aveu même d'Herman Van Rompuy, aurait pu régler le problème jusqu'en 2011, après la présidence européenne. Et ça a bien failli marcher. Une première fois, le chef de groupe CD&V à la chambre, Verherstraeten, s'est fâché tout rouge parce que les Francophones faisaient mine de ne pas demander de conflit d'intérêt (Milquet et Reynders en étaient encore à imaginer que le CD&V pouvait se permettre de montrer sa bonne volonté en ne votant pas la loi proposée quelques mois plus tôt par notre bon Herman). Les Flamands du CD&V ont donc dû insister pour que les Francophones lancent leur second conflit de canard. Quant à celui des Germanophones, un confident m'a dit que quelqu'un de très haut placé au CD&V avait beaucoup insisté pour qu'il soit dûment lancé.

Le bocage, c'est normand, le blocage, c'est flamand.
Quoi de plus normal ? Ayant constaté que BHV était insoluble, le CD&V le reportait aux calendes grecques, après la présidence européenne, laissant les six premiers mois de 2011 pour négocier ou voter. Négocier, on pouvait oublier : pas en pleine campagne électorale, quand même ! Voter, on pouvait oublier tout autant : cela revenait à plomber le pays. Que s'est-il alors passé, quand Jean-Luc Dehane s'est rendu compte que ses propositions, s'ils satisfaisaient les Francophones, feraient imploser le CD&V ou, pour le moins, tomber le gouvernement flamand ? Et que dans l'autre cas, on se retrouverait face au chaos ? Il a joué le va-tout. A savoir, jouer le timing et la responsabilité. «C'est ça ou c'est rien. Si vous ne prenez pas ça, vous allez vous retrouver avec plus extrémiste que nous ; vous allez nous obliger à voter la loi unilatéralement en séance plénière, ce qui revient à une crise de régime ; si vous n'acceptez pas d'ici une semaine, on n'aura pas de gouvernement pour la présidence européenne, etc…» N'importe qui aurait fait pareil à sa place. Mais les Francophones n'ont sincèrement pas vu pourquoi ils devaient être raisonnables pour deux ? Pourquoi ils devaient concéder des droits fondamentaux contre une hypothétique nouvelle Belgique qui, si ça se trouve, serait très désavantageuse. Troisième erreur du CD&V : pour les Francophones, il n'y avait même pas plus à perdre à refuser l'inacceptable qu'à accepter (ce qui aurait laminé le paysage politique au Sud). Après tout, se sera dit Jean-Luc, c'est à cause du pâle type en face de moi qu'on a tous ces problèmes, je vais lui refiler la patate chaude. Et pouf, Leterme reprend son paquet de purée, mais sur la tête.

A Pâques, donc, conformément à toute négociation déséquilibrée, les demandeurs-de-tout gardaient un silence absolu, tandis que les demandeurs-de-rien prévinrent, d'abord par la voix de Milquet, qu'il y allait y avoir un problème. L'autre raison étant que dans la culture francophone, le silence est louche, alors que dans la culture flamande, il fait haiku à mort. Zen, quoi. Classe. Herman. Bref, Milquet y va de son avertissement «il n'y a rien sur la table», et bien sûr, quand Oliver Main Gain (gain majeur en américain) apprend par téléphone, entre Lloret de Mar et la Cucaracha dela Luz qu'on abandonnerait ses bourmestres chéris (et les droits fondamentaux de 150.000 Francophones quand même garantis par l'UE, ce qui est un combat défendable il me semble), il prévient tout haut que ça ne va pas aller. Quoi de mal à ça ? De toutes façons, les Francophones du Brabant dit flamand n'auraient rien obtenu d'acceptable. Alors, autant dire tout haut ce que les autres partis veulent tout bas. Ça aura au moins évité à Javaux de croire qu'il y avait quelque chose à discuter.

Maingain pas perdu pour tout le monde.
Aujourd'hui, évidemment, les Flamands tapent à tout rompre sur Maingain (sauf Yves Desmet, qui est redevenu intelligent, comme quoi les crises ont aussi leurs bienfaits). C'en est étouffant : à la VRT hier, dans la bouche de De Vadder, j'ai compté un Maingain tous les huit mots en moyenne. Oppressant. Délirant même. Qui a fait capoter les négociations ? C'est Maingain ! Qui est l'extrémiste qui empêche ce pays de fonctionner ? C'est Maingain ? A cause de qui a-t-on fait tomber le gouvernement ? C'est Maingain ! Qui a causé l'éruption du Eyaftallallallamacinchose imprononçable ? C'est Maingain ! Qui a tué Henri IV ? Mais non, c'est pas Ravaillac, c'est Main-Gain, bien sûr!

Délirant, oppressant, oui, parce que, Yves Desmet le rappelle, la vraie faute, originelle, revient à Yves Leterme. Même pas à Bart De Wever : il n'a jamais, que je sache, voulu autre chose que la fin du pays, et il l'a toujours dit très clairement. Le CD&V a par contre une très lourde responsabilité : elle a permis à un parti minuscule de devenir, peut-être, tantôt, le premier en Flandre. Dingue ! Délirant ! Oppressant (pardon, je l'ai déjà dit, ça, non ?)

Quant à notre cher Alexander De Croo, il est en train de me redevenir sympathique (je l'avais croisé dans un couloir, et je lui avais souhaité bonne chance, ce que j'ai regretté hier, et ce que j'ai éventuellement commencé à déregretter ce soir). A confirmer toutefois. D'abord, il a juré à la RTBF qu'il détestait le nationalisme. Ça, j'aime entendre ! Ensuite, qu'a-t-il fait en réalité ? Arrêté une pièce de théâtre qui ne pouvait mener qu'à deux résultats momentanés : soit (hypothèse peu plausible), un conflit d'intérêt de la Région bruxelloise, ce qui aurait menacé l'équilibre institutionnel de Bruxelles, et il n'aurait plus manqué que ça, avec au début de 2011, la même discussion qu'aujourd'hui, suivie d'un clash ! Soit, un ratage des négociations, un vote forcé au parlement fin mai (au moment de quitter le gouvernement, De Croo ne savait apparemment pas qu'une commission juridique avait déclaré que le vote pouvait intervenir ce jeudi), une sonnette d'alarme reportant le tout au mois de juillet, deux ou trois manœuvres de retardement et des élections… en septembre. Dès la rentrée, une présidence de l'Union encore pire que celle de la Tchéquie, en quelque sorte.

Zenario
Quel était le pire scénario pour la Belgique ? Nul ne peut le dire. Reste l'autre question qu'un homme politique se pose : quel est le meilleur scénario pour moi ? Facile : puisque le petit jeu ne menait à rien, le premier qui en sortirait aurait gagné. Et l'Open VLD n'a même pas laissé la chance aux autres de faire leurs effets de manche, le petit cinéma pour faire croire qu'on n'a pas rien fait et tranquilliser mémé et les marchés. Il a coupé le courant. Ce faisant, il passe auprès de l'électeur flamand pour clairvoyant (alors qu'il est surtout intrépide, ce qui peut être mortel pour la nation), et agissant, ce qui est une grande valeur flamande (alors qu'il est surtout opportuniste, ce qui n'est pas forcément un défaut en politique, mais vu les circonstances… aie !) On ne saura que plus tard s'il a cassé quelque chose ou sauvé les meubles. Il y a des gestes dont la mesure ne peut être prise qu'avec beaucoup de recul. Mais il aura fait une chose fondamentale, indispensable : assassiné le CD&V. Parce que c'est de lui que tout est parti (en plus des semailles de l'ex-VU). Parce que c'est lui qui a promis l'impossible. Et parce qu'aujourd'hui ou en 2011,  quoi qu'il arrivât, il aurait perdu et la N-VA aurait gagné. Ici, il y a au moins un parti traditionnel (sinon trois avec Groen! et le SP-A) qui sort vaincœur de l'arène. Ce départ  met d'autant plus en évidence que Marianne Thyssen (ou Yves Leterme) arrive bredouille et broucouille devant l'électeur :

- sans la scission de BHV non négociable, comme Leterme l'avait promis (en cinq minutes)

- sans même une solution négociée pour BHV

- sans même avoir pu tenter de voter BHV (s'ils le font jeudi, c'en est fini de la Belgique, selon ma formule (nommez-moi quand vous la citez, hein, soyez chic :)  «La Belgique, c'est le compromis. Sans compromis, il n'y a plus de Belgique. Et c'est déjà très compromis.» Marcel Sel.

- sans la grande réforme de l'État

- sans même la petite réforme de lÉtat

- sans, probablement, pouvoir ouvrir tous les articles de la Constitition qu'elle promettait de réviser

- en ayant vendu Fortis pour pas cher, en ayant vécu quatre démissions, en ayant été en échec économique, financier (quoique), dans un gouvernement impuissant en tout, en n'ayant même pas vraiment réussi à former un gouvernement (en 180 jours).

- sans plus de bâton pour faire plier les Francophones : si l'on va aux élections sans avoir réglé BHV, il y aura "jurisprudence" et les élections suivantes seront moins menacées que celles-ci.

- avec, peut-être, la responsabilité d'une crise de régime

Bref, la Berezina, à côté, c'était des vacances plutôt sympa. Le Bortsch de mouton rassis, c'est plus meilleur que ce waterzooi-là !

Voilà le topo. Mais ce qu'Alexander n'a peut-être pas mesuré, c'est que si son parti peut y gagner, c'est très momentanément. Et le bénéfice que fera la N-VA sera tel qu'il n'y aura plus personne avec qui entrer en gouvernance. Si l'olivier au Sud est prêt à régner, au Nord, on ne pourra peut-être plus imaginer de majorité sans au moins un des partis antisystème. Et alors :

BdW : Alexander ! En garde ! A la fin du poyème, je te pique gorverdeommmerdelordemedjuededju!

AdC : Ah ! Tu m'as piqouzé ! NVAaaaaaaaaaaargh ! Je suis mourru.

23:14 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (11) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Entendre De Croo dire que les élections permettront de donner de meilleures négiociations. Attends De Wever n'a jamais rien concédé et c'est ce qui fait monter les votes pour ce parti. Avec un gouvernement De Wever I au fédéral, aucune décision socio-économique ne verra plus le jour parce qu'à quoi ça sert de voter des lois fédérales alors que d'office ce sera régionalisé. Donc un gouvernement fédéral qui ne votera plus rien sous prétexte de passer au confédéralisme ou à la séparation, oui c'est clair ça va améliorer les négiociations

Écrit par : Guillaume | mardi, 27 avril 2010

Répondre à ce commentaire

La raisonnement d'Alexander etait probablement beaucoup moins subtile: le gouvernement dont il faisait part etait completement ineffectif et le VLD etait le partenaire qui obtenait le moins de ses points de programme. Les sondages pour son parti etaient mauvais. S'il allait aux elections maintenant, il peut mettre la defaite a son predecesseur et commencer a batir son parti dans l'opposition. S'il attendait encore une annee il n'aurait rien obtenu de plus et la defaite aurait ete la sienne.

Écrit par : Lieven | mardi, 27 avril 2010

Répondre à ce commentaire

@Guillaume : oui, mais ça aurait été encore pire l'an prochain, avec un échec encore plus complet du CD&V et une plus grande compromission du VLD…

@Lieven : je n'ai pas dit autre chose. Mais je dis simplement qu'étant donné qu'il n'y avait de toutes façons de bonne solution pour personne, à ses yeux du moins, il pouvait se permettre de ne plus voir que l'addition politique. Elle est toujours moins risquée à faire que d'aller au bout d'une tentative, comme le montre le succès de la N-VA; Mais elle n'est pas forcément bonne pou rle pays.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 28 avril 2010

Répondre à ce commentaire

De Croo est prêt pour l'opposition, il sait qu'il ne va pas gagner ces élections, son but est de limitter la casse, au mieux il récupérera les voix de LDD.

Le grand gagnant risque d'être la NVA qui va récupérer les voix que le CD&v avait acquis grâce à sa tactique des "5 minutes de courage".

Le VB reste plus ou moins constant mais je vois également une partie de l'électeur partir pour la NVA, choix plus "démocratique".

SPA, Groen sont des partis qui vont, selon moi, garder leur score des régionales.

La question sera donc combien de personnes ayant voté CD&v vont basculer NVA.

Si on prend un VB à 15 et un LDD à 5. On voit que si la NVA atteint les 30%, la Belgique est morte.

Il faudrait donc un basculement de 15 % des électeurs du CD&v vers la NVA. Cela me paraît énorme mais assurément, la NVA pourrait devenir le premier parti de Flandre.

Écrit par : Sido | mercredi, 28 avril 2010

Répondre à ce commentaire

Si , comme moi, on préfère une guerre honorable, qui dit son nom, à des attaques continuelles sournoises , meurtrières et déshonorante, pour ceux qui les acceptent, on ne peut qu’encenser le petit De Croo et bénir le gros Bart, ce ne sont peut-être pas nos amis, mais ils nous permettront de finir dans la dignité, plutôt que dans la honte… Ils veulent , tous, notre fin de toute façon. Merci de ne pas la rendre ignominieuse

Écrit par : Cassandre | mercredi, 28 avril 2010

Répondre à ce commentaire

Votre verve et vos analyses me laissent toujours pantois...

Bien à vous

Denis Dinsart

Écrit par : denis dinsart | mercredi, 28 avril 2010

Répondre à ce commentaire

La seule réforme de l'état qui m'intéresse encore est la scission de BHV moyennant le transfert des 6 communes à facilités à Bruxelles. Tout le reste n'est que de la poudre aux yeux puisque les Flamands remettent systématiquement en cause chaque accord après quelques années.

Écrit par : melodius | mercredi, 28 avril 2010

Répondre à ce commentaire

@ marcel

bonne pièce.... je suis entièrement d'accord que le "original sin" est commis par le CD&V.

que monsieur "vijf minuten politieke moed" dit maintenant qu'il a tout fait pour réussir, me révolte...

je suis content que Alexander De Croo a eu au moins le courage d'arrêter ce cirque...

Écrit par : des | mercredi, 28 avril 2010

Répondre à ce commentaire

J'ajouterais concernant Fortis qu'être celui qui l'a vendue en un coup de vent à l'ennemi héréditaire (cfr la Bataille des Eperons d'Or, mythe fondateur flamand) n'est pas précisément un ticket d'entrée au panthéon des Pères Fondateurs Flamands, si je peux dire.

Quant à la négociation, je n'ai jamais pensé qu'elle pouvait aboutir. La Flandre, contrairement aux grandes réformes précédentes, ne peut s'appuyer sur une fraction régionaliste wallonne partageant certains de ses objectifs ni utiliser un levier financier, les Francos ayant mis de l'ordre dans leurs finances. Dans ces circonstances, a défaut de rencontrer les exigences d'élargissement, pourquoi les francophones auraient été accepter une scission de l'arrondissement?

Écrit par : Jilou | mercredi, 28 avril 2010

Répondre à ce commentaire

Laissons faire les flamingants : la scission du pays entrainera la ruine de la flandre. Pourquoi? Parce que le principal client de la flandre est la partie francophone du pays (Bxl + Wallonie). Or, en cas de scission, la solution la plus viable pour la partie francophone est bien de se rapprocher, au moins économiquement, de la France. Donc petit à petit, les entreprises iront travailler avec des fournisseurs français et non plus flamands. Le fond de commerce flamand disparaîtra.
Comme je l'ai déjà expliqué, la flandre se comporte comme si elle était capable de vivre en autarcie et considère ses partenaires commerciaux comme de la M..DE. As-t-on déjà vu survivre un fournisseur qui insulte ses clients?

La grande différence c'est que les francophones vont voir le choix de leurs fournisseurs s'élargir tandis que la flandre va voir ses clients disparaitre.

Écrit par : Rodenbach | mercredi, 28 avril 2010

Répondre à ce commentaire

Tout a fait d`accord Rodenbach. Fini la surrepresentation flamande dans l`etat, les institutions, grace au bilinguisme. Ce dernier ne leur servira plus a rien, et des milliers de flamands qui un peu sans le savoir travaillait pour les francophones n`auront en fait plus de job

Écrit par : Clairon | mercredi, 28 avril 2010

Répondre à ce commentaire

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.