samedi, 06 novembre 2010

Plan B ? Planté ! (partie 2)

(suite de l'article Plan B ? Planté !)


Plan B comme Bruxelles-Capitale

Si la Flandre déclarait son indépendance, je l’ai dit, elle déclarerait aussi que Bruxelles est sa capitale. Ceci est inévitable, parce qu’il serait incompréhensible pour l’opinion publique flamande qu’après avoir — illégalement — présenté la ville pour capitale de la région et de la communauté flamandes, et ce pendant plus de vingt ans, la Flandre décide, au moment de son indépendance, de s’en passer. C’est inimaginable également parce que l’ensemble de l’administration du Nord se trouve à Bruxelles. Ça l’est tout autant parce que se détacher du siège des institutions européennes reviendrait à abandonner une monnaie d’échange dans un troc où la Flandre imaginerait revenir immédiatement dans l’Europe pour que la «capitale» de l’Union ne devienne pas subitement une étrangère : l’Union ne peut en effet pas un instant se permettre de voir le siège principal de ses institutions sortir de ses frontières, et si la Flandre se séparait de la Belgique avec Bruxelles, l’UE se montrerait incapable de contrôler ce qui est perçu à l’étranger comme sa propre capitale, et serait symboliquement affaiblie à un point difficile à imaginer sur le plan international. Imagine-t-on un petit parti local arracher Washington DC aux États-Unis ? 

 

Bien entendu, de là à dire qu’il existerait une stratégie délibérée dans certains partis flamands pour arriver à une telle situation (obtenir une adhésion d’office contre le maintien de la «capitale de l’Europe» dans l’UE), il y a un gouffre que je ne franchirai pas. L’on a évidemment du mal à croire que la N-VA pense sérieusement qu’un tel marchandage ait la moindre chance de réussir. Mais ils ont bien cru qu’ils parviendraient à obtenir des Francophones qu’ils cèdent les droits de la communauté idoine en Périphérie ! Toutefois, si l’on pousse à l’extrême la logique d’une déclaration d’indépendance unilatérale, force est de constater que la question de Bruxelles se pose aussi en ces termes.

 

La Flandre voudra, et devra donc «emporter» Bruxelles. À ce moment-là, un autre événement est inévitable : le refus par le Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale (soit la ville de Bruxelles + les 18 communes qui l’entourent, 1,2 Mio d’habitants) d’être annexé à la Flandre, ainsi que le refus de remplir le rôle de capitale du nouvel État flamand.  Plus délicat : dans le cas de figure où une majorité de ministres flamands bruxellois (et comment Brigitte Grouwels pourrait-elle signer ?) refuseraient de ratifier l’ordonnance antiflamande du Parlement de Bruxelles-Capitale, le nouvel État flamand aurait beau jeu de refuser de reconnaître une décision bruxelloise qui ne serait pas avalisée validement par l’ensemble des ministres bruxellois. Notez au passage qu’on serait de toute façon dans une situation inédite, la Constitution belge n’étant plus valable que dans la Belgique résiduelle. Or, de par l’incertitude créée par une déclaration d’indépendance flamande, la valeur de cette Constitution pour Bruxelles serait de nature à donner le tournis : elle serait toujours valable si Bruxelles veut rester «en Belgique (résiduelle)», mais ne le serait plus du point de vue d’une Flandre indépendante qui la réquisitionnerait— oui, ce serait un vrai foutoir institutionnel ! Même si Bruxelles refusait à l’unanimité ce qu’elle qualifierait d’«Anschluss», le Parlement flamand pourrait émettre des décrets exceptionnels sur ce territoire qu’elle revendique déjà aujourd’hui, et si l’on suit Bart De Wever, qui prétend que Bruxelles ne peut se détacher de la Flandre que si une majorité d’habitants de Flandre le décident, l’on se retrouverait face à une situation d’opposition totale entre les deux parties. 

 

Plan B comme Bagdad

On se retrouverait alors avec le pire cauchemar dans une scission : la revendication territoriale. Bruxelles serait Jérusalem en 1967, les fermes de Chebaa aujourd’hui, le Koweït sous Saddam, l’Ulster en plus chaud. Car la suite ne pourrait plus alors être que militaire, ou au mieux policière. Dès lors que les Bruxellois considéreraient se trouver hors de la République de Flandre, il est indispensable qu’ils exigent l’expropriation du Parlement flamand qui ne pourrait en aucun cas continuer à siéger sur le sol souverain de Bruxelles. De même, dès lors que les élus de la Flandre considéreraient que le vote au Parlement bruxellois n’est pas valable, ils doivent dissoudre celui-ci. Les deux actions requièrent au moins une intervention policière et le maintien de l’ordre dans la ville et autour. Policière, ou militaire, dès lors que la réaction de la police de Bruxelles (flamande à 70%, mais pas pour autant nationaliste) pourrait être incertaine. Concrètement, l’État flamand serait obligé de déclarer que la police bruxelloise doit se soumettre à son autorité, et le gouvernement bruxellois (ou belge résiduel), de même. Même si le CD&V prônait un compromis, qui donc peut douter du fait que le Vlaams Belang, et éventuellement la N-VA, hurlerait que les policiers qui ne se soumettraient pas à la Flandre seraient des traîtres à leur (nouvelle) patrie ? 

 

À ce moment-là, dans chaque commissariat de la Capitale, les agents se verraient obligés de choisir, et se partageraient entre les pro-Flandre et les pro-Bruxelles. Or, 70 % des policiers de la ville sont flamands, et parmi eux, un nombre certain sont pro-N-VA ou pro-Vlaams Belang. Pour info, on vient de découvrir que le numéro deux de la Police des Polices était un sympathisant du groupement nazi Blood & Honour et était probablement mêlé à un joli trafic d’armes — des dizaines d’armes. Un appel aux policiers bruxellois par ne fût-ce qu’un excité de député ultraflamingant provoquerait donc un beau bordel ! Lorsque j’ai évoqué cette possibilité, deux policiers m’ont fait, sans se concerter, la même réponse (à peu de mots près) : «le premier à l’armurerie a gagné». De quoi faire froid dans le dos. Dans Bruxelles, donc, aucun des deux parlements n’a vocation à obéir à l’autre. La chanson de Sparks prendrait tout son sens si la crise allait jusque là : « this town ain’t big enough for the both (parliements) of us, and in ain’t me who’s gonna leave». Jurez-moi que les flamingants n’ont pas étudié cette situation. J’y reviens plus loin.

 

Plan B comme Bebert

La situation devient encore plus complexe si l’on s’intéresse d’un peu plus près à la solution la plus raisonnable pour Bruxelles et la Wallonie. Elle consiste à préserver l’existence du Royaume de Belgique, afin d’avoir un maximum de chances de ne pas sortir de l’Union européenne, de ne pas perdre sa monnaie, et de ne pas sortir de Schengen. Cette solution est la plus avantageuse aussi pour l’Union européenne, puisqu’elle conserverait sa «capitale» en son sein, dans un État démocrate, ainsi que la majeure partie du territoire belge (mais pas de sa population). Elle permet aussi de conserver le Traité de Lisbonne intact, puisque celui-ci commence par «Sa Majesté le roi des Belges». Or, une modification du Traité portant sur les États membres ne peut intervenir sans unanimité des membres existants. Autrement dit, supprimer la Belgique du Traité serait déjà un casse-tête. Et l’Europe étant assez complexe déjà, il pourrait falloir, en pratique, une unanimité pour empêcher la Wallonie-Bruxelles de se déclarer État belge «résiduaire». On est face à un cas tout à fait inédit.

 

Si, lors d’une indépendance unilatérale de la Flandre, Bruxelles et la Wallonie, ensemble, déclaraient poursuivre l’expérience du «Royaume de Belgique», membre de l’UE, avec l’euro pour monnaie, et partie intégrante de l’espace Schengen, il serait impossible à la Flandre désormais indépendante de l’empêcher (puisqu’elle ne serait plus membre de l’UE). Certains affirment que l’état résiduel belge devrait être reconnu internationalement. Mais un pays existant n’a pas nécessairement besoin d’être reconnu par les autres nations, même s’il est amputé. Ou tout du moins, il est plus facile de ne pas reconnaître un nouveau pays que de «déreconnaître» un «héritage» de pays. L’indépendance du Kosovo n’a amené aucun pays à se prononcer sur le fait que la Serbie était toujours la Serbie. La désertion de l’Ukraine, de la Biélorussie et d’une dizaine d’autres républiques n’a pas amené à douter de l’existence officielle de la Russie.  Alors que la Flandre devrait faire le tour des chancelleries pour être reconnue, la Belgique résiduelle resterait le Royaume de Belgique. Et ça arrangerait beaucoup de monde. Je ne dis pas que ce serait gagné d’avance. Mais contrairement à la Flandre, la Belgique résiduelle pourrait se présenter comme un fait accompli qui n’implique aucune reconnaissance. Quoique…

 

Plan B comme 2 Belgiques
L’intérêt bien compris du gouvernement flamand serait alors de déclarer, lui aussi, être la «Belgique résiduaire», avec Bruxelles pour capitale, s’appuyant sur le fait que Bruxelles était déjà «sa» capitale avant la dissolution de l’État. Et du coup, il y aurait deux «Belgiques résiduelles» concurrentes. Et là, chaque État aurait à se prononcer, à choisir. Ce serait peut-être alors au roi de dire de quoi il est le souverain : le royaume de Belgique ayant gardé sa population majoritaire (Flandre + Bruxelles), ou celui ayant gardé son territoire majoritaire (Wallonie + Bruxelles). Dans le premier cas, il se mettra à dos 4,5 million de Belges, dont les Bruxellois, dans le second, 6 millions de Belges, en conflit avec les Bruxellois. On me dira que cette déclaration royale serait inconstitutionnelle, mais qu’est-ce qui serait encore constitutionnel après un tel éclatement ? 

 

Autre obstacle : on dit que la Belgique résiduelle devrait prendre en charge toute la dette belge. C’est un raisonnement étrange, parce qu’il reviendrait à dire qu’un pays qui se détache d’un autre perdrait toute obligation quant aux dettes contractées ensemble. Rappelons-nous de surcroît qu’une bonne partie de la dette de notre pays est entre des mains belges, et certainement flamandes en majorité. La république flamande ne pourrait donc pas refuser d’en prendre une partie (importante) à sa charge : c’est sa propre population qui en subirait les conséquences en premier ! Et l’Union européenne ne serait pas très encline à reprendre en son sein un pays qui aurait laissé sa dette à Bruxelles et à la Wallonie. On laisse les mauvais payeurs au portillon ! Pour info, le problème de la dette a été traité, en ex-Yougoslavie, une bonne décennie après la fin de la guerre. Ça n’a donc rien d’urgentissime, parce qu’une dette publique n’est pas une somme que l’on doit payer immédiatement, elle est répartie sur de nombreuses années. Et le report de son remboursement n’est même pas forcément désavantageux pour les créditeurs : les intérêts continueraient simplement à courir, et rien n’empêche les deux parties de l’ex-État belge de constituer des réserves ad hoc. 

 

Le seul problème par rapport à la dette serait la crédibilité de la Belgique résiduelle face aux prêteurs institutionnels, qui pourrait entraîner une spéculation rendant le coût de l’emprunt prohibitif pour la Belgique résiduelle. Mais qui doute du fait que l’Union européenne est en mesure de garantir suffisamment un pays de 4,5 millions d’habitants qui vient d’être «agressé» par une de ses régions ? Mieux (pire) : les spéculateurs sont des gens qui agissent en prévision d’événements potentiels. La dette belge sera déclassée dès que la perspective d’une indépendance se fera plus sensible. Autrement dit, les traders feront augmenter le coût de la dette belge bien avant la scission, et les spéculateurs ne se calmant que quand une incertitude disparaît, la scission du pays sera le meilleur moyen de voir la charge de la dette revenir à des proportions raisonnables. 

 

Plan B comme Blème.

Le principal problème est donc bien Bruxelles. L’inévitable opposition entre la nécessité, pour les Bruxellois, d’exproprier les institutions flamandes (parlement, gouvernement, l’ensemble des administrations), et pour les autres, d’abolir le parlement bruxellois (et la Région elle-même), l’utilisation de l’armée ou de la police est indispensable. Tout d’abord, parce qu’aucune de ces actions rendues nécessaires par une indépendance n’a la moindre chance de réussir sans armes (qu’elles soient utilisées ou simplement brandies). Il faut, pour forcer des députés à plier, une menace militaire. Sinon, expliquez-moi comment un parlement pourrait expulser ou supprimer l’autre… Ensuite, parce que la seule déclaration d’annexion de Bruxelles par la Flandre risque bien de réveiller les consciences et de faire descendre pas mal de gens dans la rue. À l’inverse, un refus de Bruxelles de devenir la capitale de la Flandre indépendante — refus inévitable aussi — pourrait amener les quelque 3 ou 4.000 militants indépendantistes à suivre les quelque 3 à 500 membres des divers groupuscules ultraflamingants (TAK, Voorpost, NSV). Il faudrait alors, au minimum, engager des autopompes et des forces antimanifestation. Sauf qu’à nouveau, plus aucun gouvernement n’aurait l’autorité requise pour être sûr d’être obéi. Le gouvernement fédéral pourrait tenter de s’en mêler. Mais imagine-t-on des députés CD&V déclarer l’indépendance d’un côté, et d’autres faire comme s’ils étaient toujours députés belges ? N’imaginez pas une guerre civile. Ce n’est pas nécessaire. Pour bloquer le parlement bruxellois, trois ou quatre véhicules légers suffisent. Idem pour bloquer le parlement flamand. Il est probable que les forces mises à contribution dans un premier temps — si les choses devaient déraper — seraient peu importantes, pour que les autorités concernées (Bruxelles ou la Flandre) ne soient pas accusées d’utiliser une force disproportionnée. Tout dépendra alors de la réaction éventuelle. L’armée a la vertu toutefois liberticide d’imposer un ordre. Mais si elle n’y parvient pas en petit nombre, elle peut vite devenir oppressive.

 

Plan B comme Blocage

On me rétorquera encore que l’Union européenne ne va pas laisser sa capitale s’enflammer comme ça. Ah bon ? J’aimerais qu’on me précise alors ce qu’elle pourrait faire. Envoyer des troupes ? Admettons. Mais lesquelles ? Menacer la Flandre ? D’accord. Mais avec quoi, surtout si celle-ci n’est plus dans le giron européen. En imaginant que l’Europe souhaite envoyer des troupes, elle est tenue d’obtenir l’autorisation de l’autorité locale. C’est là qu’on se marre : à qui demanderait-elle le droit de faire entrer d’éventuelles troupes étrangères dans Bruxelles, celle-ci étant revendiquée par son ex-parlement régional autant que par le gouvernement du nouvel État flamand ? Vous avez le tournis ? Moi aussi. Voilà bien une situation où le droit international perdrait son latin. Bart De Wever aussi, d’ailleurs. Mais une chose est sûre : les instances internationales seraient tout simplement bloquées, au moins pour un temps. 

 

Au mieux, si elle en a l’audace (ce qui n’est pas souvent le propre des institutions européennes), l’UE prendra clairement position. Dans ce cas, elle prendra la décision qui convient à une majorité de membres : reconnaître officieusement que Bruxelles-Wallonie sont bien «le Royaume de Belgique». Une telle décision amène une corollaire qui a tout d’un bâton de dynamite : les communes qui l’auraient demandé démocratiquement — pourquoi croyez-vous que Linkebeek, Wezembeek, Crainem, Rode et même Wemmel l’ont déjà fait — seraient rattachées à la région bruxelloise. La raison en est simple : puisque ce serait, dans mon scénario, la Flandre qui se détacherait de la Belgique, les frontières régionales n’auront plus cours. Elles devront donc être revues selon leur minimum : la Constitution belge étant alors toujours en vigueur pour la partie non sécessionnaire, restée dans le giron européen, toute ablation territoriale devra être dûment justifiée, et idéalement se faire par voie démocratique. Par ailleurs, les facilités et l’existence de l’arrondissement électoral et judiciaire de BHV prouvent que des dizaines de milliers d’habitants ne parlent pas la langue de la Flandre désormais réputée unilingue. Au mieux (pour la Flandre), la frontière sera remise en question. Une consultation populaire organisée par un médiateur international raccordera automatiquement Bruxelles à la Wallonie par l’adjonction à la Région de Bruxelles-Capitale des communes à facilités.

 

Plan B comme Beersel

Mais stratégiquement, il est aussi probable (et souhaitable) que le Ring (périphérique de Bruxelles, actuellement situé principalement en région flamande) et l’aéroport de Bruxelles doivent être rattachés à la Capitale (ou plutôt, rester en Belgique résiduelle). La Capitale de l’État belge, et le siège de l’OTAN et de l’Union européenne, ne peut en aucun cas laisser sa mobilité et sa connexion avec la Wallonie (soit le reste de l’Union européenne) entre des mains étrangères. A fortiori dans le cas où la Flandre aurait explicitement exigé la soumission de Bruxelles. Géostratégiquement, c’est alors tout l’intérieur du ring de Bruxelles, celui-ci compris, et pour le moins la route vers l’aéroport, sinon Bruxelles-National lui-même, ainsi que les routes principales vers la Wallonie, qui resteraient en Belgique résiduelle si l’on veut éviter des conflits permanents en matière de mobilité autour de Bruxelles. Des parties de Strombeek, Machelen, Diegem, Woluwe St-Étienne, Hoeillaert, ainsi que Beersel, Dworp, Alsemberg et des petits morceaux de Dilbeek ou de Grand-Bigard devraient être soustraites à la Flandre pour sécuriser la mobilité bruxelloise.

 

Rien n’est sûr, mais tout cela est de bien mauvaise augure pour une Flandre indépendante. Alors, soit les flamingants d’aujourd’hui refusent de regarder la réalité en face et risquent de nous amener dans une zone extrêmement dangereuse, soit ils ont pensé à tout. Et dans ce dernier cas, la stratégie qui apparaît la plus logique serait de forcer les Wallons et les Bruxellois à se séparer eux-mêmes de la Flandre. La patate chaude revient alors à ces derniers (ce n’est pas pour rien si les flamingants font mine de s’étonner des déclarations indépendantistes des Francophones, et qu’ils sont prêts à leur mettre la responsabilité de la fin de l’État belge sur le dos !) Le gouvernement flamand peut alors expliquer qu’il n’est pas «l’agresseur» (et croyez-moi, des Kris Peeters et Bart De Wever sont très forts à ce jeu-là) et revendiquer, comme je l’ai indiqué plus haut, et Bruxelles, et la résidualité de la Belgique — quoiqu’on peut se demander si une telle idée conviendrait aux tenants de la Republiek Vlaanderen. Parallèlement, Bruxelles et la Wallonie, en fédération, se revendiqueraient eux aussi de la même Belgique résiduelle. L’UE aurait alors deux Belgiques pour le prix d’une. De quoi bloquer l’UE pendant un bon moment. Qui aurait le droit de siéger pour la Belgique ? Il y aurait incertitude sur les sièges de députés européens belges. Karel De Gucht serait-il encore un citoyen européen ou pas ? Et même Herman Van Rompuy, domicilié à Rhode-St-Genèse… 

 

Cette stratégie semble correspondre aux récentes évolutions. La paupérisation de la Wallonie et de Bruxelles n’est-elle pas idéale pour encourager les Wallobruxiens à se séparer, un jour, eux-mêmes, ne fut-ce que par réflexe de survie ? A ce moment-là, il faudra bien négocier. Mais pour rappel, Bruxelles est la capitale de la Flandre dans tous les manuels scolaires et pour pas mal de pays étrangers.Tout ceci nous amène à penser que seule une séparation négociée, sous l’égide d’une Union européenne qui lancerait simultanément les négociations d’adhésion à l’UE pour les parties résiduaires de l’État belge, serait raisonnable. Sauf que. D’abord, on voit mal comment les «Francophones» céderaient ad vitam æternam à la Flandre ce qu’ils refusent déjà de lui céder dans le cadre d’une confédération. Impossible ! (et français). Ensuite, on voit mal comment la Flandre, qui a toujours tout fait pour nier la présence d’une minorité francophone sur son territoire, accepterait tout à coup d’appliquer le droit des minorités pour entrer dans l’UE. En fait, la réadhésion de la République de Flandre à l’Union européenne offrirait plus de droits aux Francophones de Flandre qu’ils n’en ont aujourd’hui ! Un cauchemar pour les De Wever, Bourgeois, Eric Van Rompuy, Doomst et autres flamingants congénitaux.

 

Plan B comme Bazar

Bref, l’indépendance de la Flandre est impossible. Le problème, c’est que l’Histoire ne s’intéresse pas au possible. Le débarquement en Normandie était impossible. L’éclatement de la Yougoslavie était impossible. La chute du Mur de Berlin était impossible. Plus loin de chez nous, le périple d’Alexandre Le Grand était tout à fait impossible. Tout comme la construction des pyramides. Face à l’impossible, l’Histoire nous enseigne qu’il n’y a que deux voies. La première est la soumission des parties à cette impossibilité. Concrètement, la Flandre se calme, et accepte un véritable compromis national qui profiterait à tous, en respectant les minorités. L’autre voie est le pis-aller : l’une des parties va au bout de sa logique et supporte toutes les conséquences de sa fuite en avant. Tout indique que la première voie est improbable — à moins d’une élection où les nationalistes flamands seraient ratiboisés. Ce serait magnifique, mais il est un tantinet naïf de croire aujourd’hui à une telle évolution. Toutefois, si les choses n’allaient pas dans ce sens, on se retrouverait dans une crise sans précédent dans l’Union européenne. Une crise au potentiel explosif, non seulement pour la Belgique, mais pour toute l’Europe.

 

Paradoxalement, si on est dans l’inconnu total, on pourrait penser que la Flandre institutionnelle, universitaire, économique, aura largement étudié ces évolutions potentielles. Et c’est là que la parano devient vertige. Tout d’abord, il y a la déclaration du colonel Gennart : «Les Flamands ont accaparé tous les postes décisionnaires de l’armée belge». Question : quel intérêt y a-t-il, pour la Flandre, à remplacer petit à petit tous les décisionnaires francophones par des Flamands ? En perspective d’une flamandisation de l’armée ? D’accord, mais pourquoi ? L’emploi ? Ou peut-on supposer que nommer des Flamands aux principaux postes opérationnels serait une simple mesure de prévention en cas d’indépendance ? Comme je l’ai montré plus haut, la réquisition de Bruxelles implique le contrôle de l’armée. Deuxième question : lorsqu’après la grève des policiers de Bruxelles, Charles Piqué a demandé à Yves Leterme d’assouplir les règles linguistiques de recrutement des agents bruxellois pour que des non-néerlandophones puissent y accéder plus facilement, et que l’on puisse (enfin) compléter le cadre, aujourd’hui très incomplet, qu’est-ce que le premier ministre a répondu ? Rien. Ensuite : de quoi la Flandre a-t-elle encore besoin pour être dans une situation avantageuse en cas de scission ? D’un ministre de la défense. Ce fut Flahaut, aujourd’hui, c’est De Crem. Et de contrôler le ministère de l’Intérieur. Bon, là, je doute qu’ils puissent vraiment compter sur Annemie Turtelboom, mais si on en arrivait à une telle confrontation, aurait-elle le choix ? Comment défendre au mieux la position de la Flandre à l’étranger ? Pardi ! Avec un ministre des Affaires étrangères flamand. C’est fait. Le premier ministre, c’est fait aussi. Et côté européen, Karel De Gucht, même s’il n’est pas rabique, pourra mieux défendre la position de la Flandre vis-à-vis de Bruxelles qu’Olivier Maingain. Cerise sur le gâteau : qui est l’actuel président de l’Europe ?

 

Plan B comme Bof

En juin, lorsque Michel Field a eu la gentillesse de m’inviter dans son «Ring», Luc Van Der Kelen avait expliqué que la Belgique était un pays pépère, où les gens n’étaient pas violents. Je n’ai pas eu le temps de lui répondre, mais j’ai trouvé cette affirmation assez courte. N’oubliait-il pas les Tueurs du Brabant wallon ? Marc Dutroux ? L’assassinat d’André Cools ? Les projets d’attentat contre le roi du BBET, une poignée de militaires prêts à tout pour déstabiliser le pays ? N’oubliait-il pas les batailles rangées à Anderlecht et les émeutes de Forest ? Les violences à Molenbeek ? Les membres du Voorpost qui ont brutalisé des manifestants pacifiques, en 2005, à Linkebeek ? Et les 300 flamingants qui ont foncé dans les rues de Waterloo en hurlant, en 2007 ? N’oubliait-il pas le double assassinat d’Hans Van Temssche ? Bien sûr, les employés et cadres bruxellois et flamands ne vont pas prendre les armes. Ils vont plutôt ronger leur frein devant la télévision, se demandant ce qui nous aura mené à une telle folie. Ce sont les démunis qui risquent de semer le trouble. Ceux qui n’ont rien à perdre. Les peuples ne se soulèvent pas. Ils manifestent éventuellement (et encore : en DDR, il y avait à Berlin, lors 

de la plus grande manifestation, quelque 500.000 «Allemands de l’Est», pas plus). Un char dans une rue suffit à maintenir les manifestants dans leurs doux foyers. Quant aux casseurs, aux idéalistes prêts à tout, il y en a en Belgique comme n’importe où ailleurs.

 

La bonne nouvelle, c’est donc que cet acte de dissolution de l’État belge actuel est absolument inimaginable, impossible, irréalisable, irréaliste. La mauvaise, c’est que si la nation devait être bloquée, il n’y a pas de solution alternative. Je trouve un peu trop optimistes ceux qui, au Nord comme au Sud, concluent que comme une séparation unilatérale serait trop périlleuse, la N-VA et le PS s’entendront bien à un moment ou à un autre, et qu’on finira forcément par avoir un nouveau gouvernement. Ceux qui ont un petit peu suivi les dernières facéties d’un certain Bart De Wever l’auront compris : il n’y aura probablement jamais de gouvernement belge avec la N-VA dedans. Pourtant, le plan B, c’est planté d’avance. C’est du semtex, de la dynamite. Il y a deux semaines, Jean Quatremer lançait l’idée d’un médiateur européen, pour étudier sérieusement et posément notre problème. Vu tout ce qui précède, je pense qu’une telle intervention est impérative. Et déjà urgente. 

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Commentaires

Vu l'heure et la taille de la prose, je lirai tout ça dans quelques heures, mais pour ce qui est du timing de Panorama, Questions à la Une n'a pas fait mieux il y a quelques semaines sur les mêmes sujets (rattachisme si je ne m'abuse).
A présent je repars combattre mon insomnie.

Écrit par : Jean-Marc L. | samedi, 06 novembre 2010

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Zout , je n’ai pas le temps là, de tout lire, mais une chose me frappe dès les premières lignes, comme toujours, vous vous préoccupez de l’effet que font les déclarations de francos sur les Flamands …

Je crois que c’est une perte de temps, sur un autre fil on se préoccupe énormément des déclarations de Sarko- Mekel sur les marchès, c’est aussi vain.

DiRupo, comme Merkel pourraient chanter Malbrouk, ça ferait le même effet, les marchés, sont instables par ce que c’est de leur plus grand intérêt et les Flamands s’exitent par ce que ça réponds à leur but, qui est de rendre furieux tout un peuple.

Ils savent qu’ils n’obtiendront pas ce qu’ils veulent pacifiquement, mieux, que s’ils l’obtenaient ils ne pourraient pas remplir leurs promesses électorales, alors, un joli petit désastre leur permettrait de rester les héros des Flandres….

Et je peux vous dire que ça marche, car moi-même, qui avais les mêmes sentiments que vous il y a deux ans, maintenant je ne peux plus les sentir.

Écrit par : Cassandre | samedi, 06 novembre 2010

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Bon, je ne crois pas pour ma part que l'éclatement de la Belgique soit impossible parce que difficile. Je ne pense pas non plus que "l'abandon" de Bruxelles et de la périphérie soit un tel problème pour nombre de flamingants et surtout de citoyens flamands. C'est à mon sens surtout une position de négociation finalement assez classique, soit prétendre vouloir quelque chose qu'on pourra ensuite abandonner sans rien céder sur l'essentiel. Je retiens cependant deux points: l'imbécillité de l'idée que "la Flandre" retirerait ses billes économiques de Bruxelles d'un coup sec et ensuite le fait que lorsqu'on partage une dette, c'est surtout le créancier qui a son mot à dire...

Il faut bien comprendre ensuite que si l'état belgo-flamand s'effondre, la légalité belge s'effondre avec lui. Nous ne serons plus en fait tenus que de respecter les règles sur lesquelles existe un consensus international. Spécifiquement en ce qui concerne la minorité flamande à Bruxelles, ça signifie que les systèmes de (sur-) représentation politique pourront sauter sans problème, dès lors que seul le respect de ses droits culturels s'imposera encore. Grauwels pourra donc gueuler tant qu'elle voudra, si le parlement bruxellois vote francophones contre Flamands et pour autant évidemment qu'on reste dans la légalité internationale, elle ne pourra pas bloquer quoi que soit.

En fait la meilleure stratégie pour la Flandre si elle veut acquérir son indépendance, c'est de ne pas provoquer de problèmes territoriaux par des revendications déraisonnables hors du contexte belge qui la privilégie de manière patente. Tout se règle alors en bon ordre et au sein de l'UE, ce qui permet de ne pas provoquer toute une série de problèmes économiques, qui s'ils ne sont pas insolubles, feront du moins perdre beaucoup plus d'argent que ce que le Flamand de base est prêt à payer pour l'indépendance. Dans ce contexte, les liens économiques ne sont en effet nullement rompus et on assistera en fait à l'équivalent d'un ré-équilibrage des rapports actuels entre régions qui, certes, sera défavorable à la Flandre (du moins si on n'accepte pas l'idée que l'indépendance en tant que telle est un énorme avantage qui mérite qu'on y sacrifie quelque chose), mais sans être pour autant un truc absolument dramatique. Il ne faut pas oublier que la grande percée du nationalisme flamand n'est pas due à l'idéologie romantique classique du mouvement flamand, mais à des questions de sous, soit le fait que (à tort, mais c'est leur problème) beaucoup de Flamands pensent qu'ils seraient plus riches hors de Belgique. C'est aussi parce qu'au final la Flandre ne veut pas payer trop cher pour son indépendance qu'il ne faut pas craindre d'avancer, comme le fait le FDF, des revendications territoriales fortes fondées surtout sur le droit des gens, mais également sur des impératifs de sécurité et de stabilité territoriales que nous n'avons que trop négligés dans notre sommeil belgicain. La Flandre affirme qu'elle se porterait tellement mieux hors du contexte belge, prenons-la au mot et n'ayons pas peur de lui faire payer le juste prix pour accéder à son nirvana indépendantiste.

Écrit par : melodius | samedi, 06 novembre 2010

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Petite parenthèse: je m'aperçois en me relisant que j'aurais pu être plus précis au sujet de la représentation des Bruxellois néerlandophones; il ne s'agit évidemment pas de la leur ôter, mais de faire sauter toutes les représentations garanties et droits de blocage et donc de revenir au principe 1 citoyen, 1 voix en ne gardant plus qu'un seul collège électoral qui ne serait plus défini linguistiquement.

Je suis conscient qu'à première vue ça n'a pas l'air "sympa", mais on voit où nous ont mené les structures belges, on ne va pas s'échiner à les reproduire en plus petit et de courir le risque de subir la même fin que l'état belge.

Écrit par : melodius | samedi, 06 novembre 2010

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Et pareil pour toutes les professions publiques, ou comment faire chuter le taux de chômage en quelques semaines.

Écrit par : Jean-Marc L. | samedi, 06 novembre 2010

B comme terribly Boring

Écrit par : wanda (iq moins de 50) | samedi, 06 novembre 2010

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@Wanda,
B comme béotienne et bornée (et je suis poli)

Écrit par : Boomerang | samedi, 06 novembre 2010

Petite precision/correction qui n'enleve rien a la qualite de l'article: au moment de la signature du manifeste In De Warande, De Bode a du quitter son poste de Managing Partner de McKinsey & Company Belgium, mais pas la societe en elle-meme, pour laquelle il travaille encore.

Écrit par : Stijn | samedi, 06 novembre 2010

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Tant mieux pour lui, cela signifie que la liberté d'expression est toujours garantie. En tant que manager, son entreprise n'a sans doute pas apprécié le possible amalgame.

Écrit par : Jean-Marc L. | samedi, 06 novembre 2010

Dank je Stijn.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 07 novembre 2010

Plan B comme "Ben, nous ce qu'on veut depuis des années, c'est le statu quo car le temps joue en notre faveur: le français progresse à Bruxelles et en Flandre, et l'économie wallonne a encore besoin de subsides pour se redresser."
En attendant, il faut surtout gagner du temps! Pour nous aider, nous avons le roi et la presse francophone relayée par la presse internationale qui s'escrime régulièrement à diaboliser le Nord du pays.

Écrit par : John | samedi, 06 novembre 2010

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Amen, c'est de notre faute.

Écrit par : Jean-Marc L. | samedi, 06 novembre 2010

Im-pos-si-ble ?

Expliquez-moi alors comment, après avoir endoctriné leur électorat jusqu'à l'écoeurement, les partis qui mènent la danse au Nord du pays pourraient faire marche arrière ou même édulcorer/adoucir leurs politique et discours ?

Moi, je crois plus à moyen terme, à un chaos institutionnel (encore plus poussé que celui que nous vivons), mêlé d'un vide juridique comme celui que vous exposez (quelle assemblée est légitime?), qui, immanquablement devra entrainer les armes. Mais l'armée belgo-flamande sera-t-elle encore considérée comme européenne ? Et si non, qu'est-ce qui empêcherait l'U.E. de riposter par les armes dès lors même qu'elle est attaquée sur son propre territoire (Bxl) par une armée étrangère ("flandrienne") ?

Pour l'anecdote, on peut réécrire la Brabançonne : "ton invicible unité aura pour devise immortelle Le Roi, La Loi, La Liberté"...
Invicible unité ?

Écrit par : Florent | samedi, 06 novembre 2010

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Zout, j’ai lu. Comme toujours, passionnant et extraordinairement documenté. Quel dommage que vos bloggeurs flamands soient si insupportables.

Quelques remarques néanmoins :

Qu’eussiez-vous voulu que dise Di Rupo s’il voulait exprimer qu’une Belgique résiduelle parlerait Français ? La Belgique sera Wallonne ?

Non il n’y a pas d’autre moyen de s’exprimer, la francophonie, tout le monde le sait n’est pas une nation, elle est composée d’un tas de nations amoureuses des droits civiques.

D’autre part il me semble que vous avez négligé un point très important, si les francophones, demandent la partition du pays, le monde entier sait que ce sera contraints et forcés. D’autre part, il ne faudrait pas oublier le roi, que la Flandre jette aux ordures avec enthousiasme, le Wallo-brux, faisant sécession avec son roi, restera toujours le royaume de Belgique, vous le dites vous-même les traités commencent par « sa majesté roi des Belges » Imaginez la chose les Flamands peuvent-t-ils après toutes leurs simagrées se plaindre qu’on leur donne ce qu’ils revendiquent depuis si longtemps ? Peuvent-t-ils exiger un roi qu’ils haïssent ?

Il faut cesser de négocier et leur dire, demain ,OK Bye bye, faute de quoi nous serons phagocytés, je pense qu’il est illusoire de compter sur l’EU , elle à d’autres chats à fouetter, qu’il est vain de se préoccuper de la situation financière , on courre vers un désastre mondial, la finance et les politiques n’ont rien appris de la crise, on en est à business as usual et demain une nouvelle crise arrivera, alors ou nous nous vendrons aux Chinois ou nous reviendrons à la base : l’agriculture et là , par chance, nous sommes un peu mieux lotis que la Flandre malgré les apparences, nous avons d’avantage de terres cultivables et utilisons dans une bien moindre mesure les « miracles de la technologie moderne » nous produirons moins mais à moindre coût…

Le seul point qui est vraiment préoccupant, c’est que tout cela ne se fera pas sans recours à la violence, comme vous l’avez si bien souligné, la Flandre s’y prépare , à nous de réagir vite, il serait bon d’utiliser notre cerveau, et de faire appel aux Français vat-en guerre , il y à toujours des têtes brulées , elle peuvent réagir, pas le gouvernement Français…

Les Flamands et vous-même avez taclé les francophones qui auraient réagi trop vite à la note de DE Weever, je ne pense pas que c’était une erreur, et c’est aussi simplement qu’il ne nous faut pas autant de temps pour comprendre, si nos médias cessent de nous bercer, comme ils l’ont fait pendant 40 ans, croyez-moi, il se trouvera pas mal de gens pour sentir la moutarde leur monter au nez…

Il y aura des victimes (mais si on laisse faire les Flamands il y en aura aussi, la question est de savoir si nous préférons crever à petit feu au profit de la Flandre ou mourir les armes à la main pour la Belgique.

Ce qui me soucie beaucoup c’est que les Flamands on réussi à BXL à populariser une Wallonie , pauvre et pourrie par le socialisme , les BXLois ne se rendent pas compte que le Hainaut n’est pas la Wallonie et que le socialisme ,malgré les excès des quelques uns (comme au CVP d’ailleurs) est leur dernier rempart contre une Europe décidée à la compétition avec la Chine cela sous entends toutes les mesures exigées par la VOKA, je pense qu’il n’est pas utiles de les rappeler (en gros on punit de la crise les travailleurs pour conserver aux actionnaires leurs profits et aux grands patrons leurs prébendes !)


Ils se préparent très bien, il faut nous préparer aussi, pour cette raison, nous pouvons remercier le colonel de Florennes, je me demande d’ailleurs si les demandeurs d’asile qui doivent remplacer nos soldats ne sont pas au courant que l’attitude des autorités est une attitude Flamande, ce serait drôle que ces gens prennent parti pour nous !

Écrit par : Cassandre | samedi, 06 novembre 2010

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"savoir si nous préférons crever à petit feu au profit de la Flandre ou mourir les armes à la main pour la Belgique"

Ni l'un ni l'autre. Je mourrai français.

Écrit par : benoit | lundi, 08 novembre 2010

Zout, j’ai lu. Comme toujours, passionnant et extraordinairement documenté. Quel dommage que vos bloggeurs flamands soient si insupportables.

Quelques remarques néanmoins :

Qu’eussiez-vous voulu que dise Di Rupo s’il voulait exprimer qu’une Belgique résiduelle parlerait Français ? La Belgique sera Wallonne ?

Non il n’y a pas d’autre moyen de s’exprimer, la francophonie, tout le monde le sait n’est pas une nation, elle est composée d’un tas de nations amoureuses des droits civiques.

D’autre part il me semble que vous avez négligé un point très important, si les francophones, demandent la partition du pays, le monde entier sait que ce sera contraints et forcés. D’autre part, il ne faudrait pas oublier le roi, que la Flandre jette aux ordures avec enthousiasme, le Wallo-brux, faisant sécession avec son roi, restera toujours le royaume de Belgique, vous le dites vous-même les traités commencent par « sa majesté roi des Belges » Imaginez la chose les Flamands peuvent-t-ils après toutes leurs simagrées se plaindre qu’on leur donne ce qu’ils revendiquent depuis si longtemps ? Peuvent-t-ils exiger un roi qu’ils haïssent ?

Il faut cesser de négocier et leur dire, demain ,OK Bye bye, faute de quoi nous serons phagocytés, je pense qu’il est illusoire de compter sur l’EU , elle à d’autres chats à fouetter, qu’il est vain de se préoccuper de la situation financière , on courre vers un désastre mondial, la finance et les politiques n’ont rien appris de la crise, on en est à business as usual et demain une nouvelle crise arrivera, alors ou nous nous vendrons aux Chinois ou nous reviendrons à la base : l’agriculture et là , par chance, nous sommes un peu mieux lotis que la Flandre malgré les apparences, nous avons d’avantage de terres cultivables et utilisons dans une bien moindre mesure les « miracles de la technologie moderne » nous produirons moins mais à moindre coût…

Le seul point qui est vraiment préoccupant, c’est que tout cela ne se fera pas sans recours à la violence, comme vous l’avez si bien souligné, la Flandre s’y prépare , à nous de réagir vite, il serait bon d’utiliser notre cerveau, et de faire appel aux Français vat-en guerre , il y à toujours des têtes brulées , elle peuvent réagir, pas le gouvernement Français…

Les Flamands et vous-même avez taclé les francophones qui auraient réagi trop vite à la note de DE Weever, je ne pense pas que c’était une erreur, et c’est aussi simplement qu’il ne nous faut pas autant de temps pour comprendre, si nos médias cessent de nous bercer, comme ils l’ont fait pendant 40 ans, croyez-moi, il se trouvera pas mal de gens pour sentir la moutarde leur monter au nez…

Il y aura des victimes (mais si on laisse faire les Flamands il y en aura aussi, la question est de savoir si nous préférons crever à petit feu au profit de la Flandre ou mourir les armes à la main pour la Belgique.

Ce qui me soucie beaucoup c’est que les Flamands on réussi à BXL à populariser une Wallonie , pauvre et pourrie par le socialisme , les BXLois ne se rendent pas compte que le Hainaut n’est pas la Wallonie et que le socialisme ,malgré les excès des quelques uns (comme au CVP d’ailleurs) est leur dernier rempart contre une Europe décidée à la compétition avec la Chine cela sous entends toutes les mesures exigées par la VOKA, je pense qu’il n’est pas utiles de les rappeler (en gros on punit de la crise les travailleurs pour conserver aux actionnaires leurs profits et aux grands patrons leurs prébendes !)


Ils se préparent très bien, il faut nous préparer aussi, pour cette raison, nous pouvons remercier le colonel de Florennes, je me demande d’ailleurs si les demandeurs d’asile qui doivent remplacer nos soldats ne sont pas au courant que l’attitude des autorités est une attitude Flamande, ce serait drôle que ces gens prennent parti pour nous !

Écrit par : Cassandre | samedi, 06 novembre 2010

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très beau développement... mais il y a une piste très simple et juridiquement facilement réalisable qui prendrait tout son sens en cas de scission de la Belgique: l'intervention non pas de l'Europe, qui n'en n'a pas la licence ni les moyens, mais de nos pays voisins, France en tête.
Techniquement, un traité pourrait être signé entre la "Belgique" (= la Flandre) et la France, sur un nouveau tracé d'une nouvelle frontière commune et un partage de l'ancienne dette. La Wallonie et Bruxelles élargie deviendraient territoires français sous un statut particulier, et la Flandre conserverait l'héritage juridique belge (et sa part de la dette). Tout est réglé.
Improbable? Tout à fait. Mais techniquement possible. Et puis surtout, une fois sorti du cadre belge, avec la France de notre côté, le rapport de force belgo-belge à notre désavantage ne serait plus qu'un mauvais souvenir...
L'armée belge se flamandise, on rapatrie l'artillerie en Flandre? On ferme les bases aériennes wallonnes?
Diable, il n'y a décidément plus que sur la France que nous pourrons compter. En croisant les doigts pour que Sarkozy s'empare du sujet dans un vilain opportunisme électoral pour avoir des chances d'être réélu en 2012...

Écrit par : didier | samedi, 06 novembre 2010

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Je me suis permis de faire un copier-coller d'un internaute qui participait au chat avec le colonef Gennard de Florennes...

Alors la cooperation technique Belge est-elle aussi verolee par la flandre??

---"12h36


[Commentaire de la part de nithadnithad: ]
Bonjour Colonel et félicitations pour le courage de vos opinions. J'ai travaillé personnellement dans le monde de la Coopération au Développement durant 11 ans et ai pu constaté le même malheureux déséquilibre au sein de la coopération Technique Belge (CTB) et des ambassades et représentations consulaires belges à l'étranger. Le remplacement progressif d'Ambassadeurs francophones par des néerlandophones après examens linguistiques poussés auxquels échouaient des Francophones compétents expérimentés et appréciés mais qui travaillaient depuis toujours dans des pays francophone, ou dont l'anglais était la langue de communication (Afrique de l'Ouest, Asie du Sud Est entre autres). Résultat: des ambassades belges dont les membres parlaient moins correctement la langue du pays d'accueil que les autochtones francophones! Quant à oeuvrer à la CTB-BTC, malgré le fait que je parle 5 langues, mon néerlandais (pas mauvais mais peu pratiqué, et pour cause!!) ne suffit pas! Donc j'ai travaillé pour des gens plus ouverts, Allemagne (sans parler allemand!), Danemark, France, ONU, EU, Pays-Bas (!). Un comble. Merci et bon courage face à la tempête médiatique et militaire! "----

Écrit par : Ben | samedi, 06 novembre 2010

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@Wanda (iq minus 256)

Pour vous, c'est B comme Brainless.

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 06 novembre 2010

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Le Nord se diabolise bien tout seul...

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 06 novembre 2010

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Je répondais au flamingant John, là, c'est pas sur son fil, je pige pas bien

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 06 novembre 2010

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"Gageons enfin que la France pourrait être la première à ne pas faciliter l’entrée de la Flandre dans l’UE, ne fut-ce que pour maintenir la cohésion entre elle et les Wallons, ces Francophones du Nord relativement proche du pays de Voltaire."

Cela m'agace un peu de voir brandi comme un slogan l'étendard de la solidarité de la France vis à vis des Wallons, à l'occasion des irresponsables jeux de dupes intérieurs des francophones comme des Flamands! Les Français ont certes exprimé leur solidarité par différents sondages de presse; mais cela ne dépassera pas ce stade tant que la situation sera perçue comme asymétrique.

Et puis, de quelle cohésion et de quelle proximité parle-t-on? Peut-on préciser? Culturellement sans doute. Mais pour le reste...

Politiquement, par exemple, quand Magnette évoque dans une logique 'tout plutôt que la France' un rattachement à l'Allemagne fédérale, c'est très parlant. C'est une boutade, soit... Mais par contre l'atmosphère 'tout plutôt que la France' est parfaitement incongrue, quand par ailleurs la France politique affiche une grande prudence et une grande neutralité.

Et dans le domaine économique, pourquoi se mettrait-on à dos les Flamands alors qu'on fait des affaires avec eux. Quelle compensation en tirerions-nous? Ainsi, par exemple, la stratégie de BNP vis à vis Fortis n'est certes pas anti-flamande. Et cela me parait logique.

J'ai l'impression qu'on oublie en Belgique qu'on ne fonctionne pas en termes de communauté en France. Pour qu'on puisse un jour parler de cohésion entre la France et les Wallons, il faudra voir au delà du simple principe communautaire francophone -- et cela pourrait passer par des liens économiques et politiques accrus.

Écrit par : fde | samedi, 06 novembre 2010

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C'est parce que le plan B est impossible que je suis inquiet. En effet, nous courrons soit au blocage total de l'etat , soit à la reddition des francophones, les plaçant comme citoyens de seconde zone dans leur propre pays. Tout cela est très inquiétant et en te lisant,Marcel, il me semble que le risque de violences civiles devient une probabilité à laquelle je me refusais de croire même s'il m'arrivait de l'évoquer. Je pensais, en effet, que la paille séchait mais qu'heureusement nous étions dans un pays où il pleuvait beaucoup...Aujourd'hui je crains que nous allions vers la sécheresse.
Demain, je serai devant le théâtre de la Monnaie, à l'appel de "Touche pas à Bruxelles"! rassemblement à 11H!
Merci Marcel, même si ce que tu nous annonces prévoit plutôt du sang et des larmes qu'un long fleuve tranquille dertilisant nos plaines....

Écrit par : verlaine | samedi, 06 novembre 2010

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Voici une autre hypothèse:

-La Flandre indépendante conserve le nom Belgique (je sais elle n'en a rien à cirer mais soit).
Maintien de l'euro et de l'europe pour les VL.

-Bxl et Wal intègrent la France (après référendum forcément dans chaque pays mais l'issue si les partis politiques le demandent sera évidente).Référendum en BHV pour choisir démocratiquement entre Flandre/Belgie et France.
Ici pas de création de nouveau pays et maintien de l'Euro et forcément de l'Europe pour tous.
Tout se négocie entre Français, Allemands et green light des UK/US (otan).
L'Allemagne demande en compensation la commision à Berlin (elle a déja la BCE et donc le fric à Francfort).mais le PE et toute son admin (rapatriement du secrétariat du PE de Lux à BXL), reste 100 pct Bruxellois.
Strasbourg est 'sacrifiée' (ça arrange tout le monde)en par exemple une grande université européenne, la France ne perd rien vu que elle gagne bien plus gros BXL.
Les cantons de l'est s'ils le souhaitent après consultation rejoignent le GDL (vu que l'option allemande n'est pas trop chaude chez eux).Ils peuvent aussi rester en WAL mais peu probable, car la nelle France ainsi formée évitera au maximum la présence de minorités linguistiques donc autant s'en défaire.
La minorité VL à BXL de 5 pct (régistre national)deviendra vite un 3 pct puis qui sait plus grand chose ensuite.Elle sera le point de rencontre de tout ce qui est artiste et ou réfugié politique de flandre, des intellectuels non nationalistes qui auront fui la flandre nationaliste et ultra libérale de de wever et consorts.
La minoritité VL à bxl sera protégée tant qu'elle existera...volontairement.
Bxl deviendra une ville Française mais l'anglais sera toléré dans les lieux de transports , de santé et dans le quartier européen(voir exemple de Montréal).
L'avantage de cette option, est qu'aucun pays n'y perd quelques chose.Tout le monde y gagne, c'est le WIN WIN géopolitique.
La flandre a enfin sa responsabilisation à 100 pct perd BXL mais conserve Belgium,le flamand comme langue unique,l'euro et l'europe.
WAL BRUX restent aussi européens et conservent bien entendu l'euro(tant qu'il existe).
BXL reste capitale administrative de l'europe,la 'nelle France' peut avoir un statut de large autonomie dans la France(voir dom-tom-com).
L'allemagne gagne aussi le gouvernement européen en plus de la BCE.
Le GDL perd le secrétarait du PE mais gagne sans doute les cantons de l'est, 65.000 habitants c'est gérable et un nouveau niveau de vie plutot élevé s'annonce à eux.
Les intérêts US (donc aussi de l'Otan) sont préservés.
Le Royaume Uni est satisfait du compromis vu son euro septicisme, la Com à Berlin soit c'est acceptable.Surtout pour l'europe, AUCUN NOUVEAU PAYS N EST CREE..ce qui n'ouvre pas la boite de pandore pour basques,bretons,irlandaisn,catalans etc.
Les francophones de belgique perdent l'usage du nom Belgique (certains belgicains ne s'en remettront jamais,ils peuvent toujours immigrer en flandre/be)..mais c'est le moins mauvais choix car n'oublions pas que la Vl perd BXL...
Nous gagnons l'appartenance à une grande puissance mondiale proche en langue, culture etc....le droit y est fort semblable aussi et encore une fois une très large autonomie est possible.
La France gagne BXL, la wal et 4.5 millions d'habitants et un fameux PIB malgré tout....sans compter une continuité territoriale et une nelle frontière avec les pays bas.
L'axe Dunkerque/Koln est une réalité.
Elle gagne aussi les infrastructures de wal brux (aéroports de charleroi et liège qui tournent très bien et on un gros potentiel en passagers pour l'un et cargo pour l'autre, les lignes LGV (tgv), nos ardennes, nos universités, entreprises de pointe....un petit coup de peinture,un grand nettoyage et l'avenir de bwl/wal devient vite
brillant...les synergies avec la France sont nombreuses, la certitude de la disparitaion des conflits linguistiques à n'en plus finir, stabilise la population et les investisseurs.
WAL BRUX ont de nombreux atouts (position centrale en europe au coeur du coeur de l'europe).Nos entreprises ont accès aux marché FR et peuvent envisager de nombreuses synergies et économies d'échelle.(40 pct de l'économie belge étant deja Française par le capital).
De plus rejoindre la patrie des droits de l'homme et des lumières, c'est tout de même mieux comme futur que rejoindre celle des nva/vb etc....
Fini les insultes,les brimades, l'état belgo flamand actuel qui n'est plus qu'une usine à gaz au seul avantage de la flandre et des flamands.

A méditer

Écrit par : dissy | samedi, 06 novembre 2010

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Petit hic: la Flandre ne lâchera jamais Bxl, comme le démontre Marcel Sel, car elle y perdrait énormément économiquement (vitrine internationale). Donc blocage.

D'accord avec Jeqn Q4M et la conclusion finale de Marcel: sans un arbitrage international, on s'enfoncera lentement vers le blocage total, le risque de décisions inconstitutionnelles, et in fine des violences sporadiques qui risquent d'en entraîner de plus grandes.

Écrit par : sevy-yves | samedi, 06 novembre 2010

Impressionnant, un vrai roman !
Mais démontrer ? l'impossibilité d'une scission ne fait que rendre plus évident un adossement des parties résiduelles aux États voisins.

Écrit par : Pierre lison | samedi, 06 novembre 2010

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Wallonie-linguistique-fr.svg

juste pour info...

Écrit par : Ben | samedi, 06 novembre 2010

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Au modérateur... Bravo pour autant de clairvoyance... Et merci pour votre action !

Écrit par : Philippe | samedi, 06 novembre 2010

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Pas de quoi, Philippe ! Merci à vous.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 07 novembre 2010

@ben

Info de quoi ?

Écrit par : Joël | samedi, 06 novembre 2010

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Info de rien, je trouvais le lien sympa et c'etait pour ne pas le perdre...;-)))...

Écrit par : Ben | dimanche, 07 novembre 2010

@Marcel, j ai lu avec intéret ton article. Il faut que le relise, avant de te faire part de certaines remarques, en avant gout l armée belge: je ne fait que supposer, mais les militaires subalternes sont ils flamands ou francophones.

Écrit par : leluron | samedi, 06 novembre 2010

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@Leluron : chaque bataillon est, en principen, soit flamand, soit francophone.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 07 novembre 2010

@ dissy

Super article de Marcel, mais évidemment, avec sa structure en « B comme », il n’a pas pu trop parler du scénario « F »...

Je trouve vos hypothèses intéressantes et vous propose les réflexions suivantes.

Si Bruxelles devenait française, l’Allemagne y gagnerait presque à coup sûr. En effet, le siège de l’Otan en France serait onbespreekbaar pour une bonne partie de ses membres. Et Bonn est remplie de bureaux laissés vides par le gouvernement allemand...

Et les français sont à mon avis bien assez malins pour « vendre » aux autres états européens une Bruxelles française et siège des institutions européennes.
Ils se présenteront comme seuls garants possibles de la stabilité à Bruxelles et mettront en avant les difficultés liées au déménagement des institutions.
Ils pourraient proposer un statut particulier pour les institutions européennes à Bruxelles.
Ils pourraient aussi proposer la création d’une ligne TGV Bruxelles-Luxembourg-Strasbourg, qui mettrait Strasbourg à 2 heures de Bruxelles. Ceci réduirait sensiblement les coûts de fonctionnement de la machine européenne tant décriés par les anglais et autres eurosceptiques. Une telle proposition ferait en outre des luxembourgeois les premiers avocats des français. Ces derniers exigeraient bien sûr la continuité territoriale entre Bruxelles et la Wallonie avant de se lancer dans un tel chantier, et il serait fort malvenu de la part de la Flandre de refuser un aussi beau projet européen à cause d’un malheureux lopin de terre…

Écrit par : Sobchak | samedi, 06 novembre 2010

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Sevy-Yves, vous avez tort. Dans ce que dit Dissy, il n'y a pas de hic.
La Flandre n'aura jamais Bruxelles.

En effet, ni l'Europe, ni nous les Français ne permettront que l'on essaie d'imposer une nationalité/langue à un territoire francophone qui n'en veut pas. La Flandre n'est pas la Russie. Ils sont petits. Ils ne sont pas auto-suffisants. Ils ont besoin de leurs voisins, de l'Europe, parce que financièrement ils ne pourraient s'en sortir s'ils étaient isolés.

Ce que dit dissy est donc vrai : la solution française n'a que des avantages. Autant pour les flamands que pour les wallo/brux.

- D'abord, parce que c'est la SEULE solution, pour que tous les habitants de l'actuelle Belgique, restent dans l'UE (enfin, pour les wallo/brux ce serait sûr, et les flamands eux auraient au moins une petite chance s'ils réussissent à conserver l'appellation "Belgique"). Toutes les autres solutions sortiraient presque certainement à la fois les flamands et les wallo/brux de l'UE.

- En effet, j'ai vraiment beaucoup de mal à imaginer qu'un état résiduel Wallo/brux puisse rester dans l'UE ou dans l'OTAN. Renseignez-vous, mais il me semble que les précédents États qui ont été dans ce cas n'ont pu y arriver (voir l'exemple Yougoslave). Car ce nouvel état n'aurait AUCUN rapport avec l'ancien ! Quid des droits de vote de cet état dans toutes les institutions mondiales ? Il faudrait tout revoir : avec un poids différent, tant économique (perte d'au moins 60% de son PIB, de 45% de son territoire) que par sa population (égale à 40% de l'ancienne Belgique), cette petite Belgique ne pourrait ABSOLUMENT PAS prétendre conserver les mêmes droits de vote / représentativité dans les institutions européennes par exemple. Donc il faudrait forcément tout revoir, tout renégocier. En sortant de l'UE, Bruxelles perdrait donc immédiatement toutes les institutions européennes, qui idéalement déménageraient à Strasbourg j'imagine.

Alors déjà que le projet wallo/brux parait assez compliqué financièrement, si en plus c'est sans l'UE, sans l'Euro et sans Schengen (car il faudrait du temps pour réintégrer ces institutions) là ça devient carrément du rêve.

Alors que la solution française satisferait absolument tout le monde :

- les flamands seraient libres, et pourraient négocier une intégration accélérée dans l'UE et dans l'OTAN (s'ils ne peuvent conserver l'appellation "Belgique" et tout ce qui va avec). Ils auraient tous leurs voisins de leur côté, ce qui est clairement indispensable s'ils veulent s'en sortir rapidement. Comme financièrement ils se portent pas trop mal, ils pourraient sans doute bénéficier d'une procédure accélérée. Le soutien des français leur sera en particulier incontournable.

- les français vont gagner la Wallonie et Bruxelles (PIB, habitants, culture et mentalité que j'apprécie beaucoup...). Et les wallons/bruxellois vont gagner la France. Ils intégreront un pays dans lequel ils seront accueillis en frères : même langue, même ethnie (à la frontière), même culture. Nous garantirons le système social wallon/bruxellois, et la dette qui va avec et qui est négligeable comparée à la notre et à notre PIB. Plus de discriminations, plus de combats sans fin pour garder sa dignité, plus de remise en cause tous les 10ans pour perdre encore de nouveaux droits. Vous pourrez voter contre Sarko... en fait, je suis sûr que vous aurez rapidement l'impression d'enfiler un vêtement qui vous va parfaitement ! Les wallons sont déjà français jusqu'à la caricature (coq wallon qui figure sur nulle autre blason d'une région de France, 14 juillet fêté, proximité médiatique et culturelle...).

- la paix serait garantie dans la région. Les négociations se passeraient entre la Flandre et la France, donc il n'y aurait plus de crispation. Que pourraient bien dire les flamands aux français ? Que pourraient-ils nous imposer ? Seul compte le droit des peuples à disposer d'eux-même, il n'y a RIEN qui peut s'opposer au résultat d'un référendum. Des référendum règleront donc les questions. La seule limite à ce système, sera qu'il faudra essayer de conserver une continuité territoriale (quitte à déplacer des populations, il faudra éviter une région gruyère qui serait ingérable). Les négociations seraient donc assez simples, et leur résultat plutôt évident !

- Ma seule différence avec ta vision dissy : je ne vois pas pourquoi le gouvernement de l'UE devrait aller en Allemagne. Pour moi, il n'y a rien à négocier à ce propos. Quand l'Allemagne a intégré l'Allemagne de l'Est et ses 20 millions d'habitants (ce qui n'est pas comparable aux 4 millions de wallo/brux), elle a gardé les institutions financières de l'UE sur son sol, ce qui est bien normal. Si nous "gagnons" Bruxelles, ce sera avec toutes ses institutions européennes. Elles n'auront aucune raison de déménager. Ainsi, nous pourrons trouver une solution au problème posé par Strasbourg facilement, puisque cette concurrence opposera la France à elle-même.

- Et bien sur, il n'y aura pas de nouveau pays dans l'UE, ce qui serait une très bonne chose. Les États qui craignent des régions sécessionnistes, pourront expliquer que ce n'est pas la Flandre qui a acquis son indépendance, mais la Wallonie qui a retrouvé sa mère patrie. Ça ferait quand même une énorme différence.

La solution française n'a donc vraiment aucun défaut, que des avantages pour tout le monde.

Mais en réalité, ceux qui en tireraient quand même le plus d'avantages, seraient vraiment les wallons et les bruxellois.
En effet, ils sont ceux qui ont le plus à perdre (en sortant de l'UE et de Schengen, en perdant les institutions européennes, en devant se gérer seuls économiquement alors que leur économie est plus faible que celle de la Flandre), et aussi ceux qui s'en sortiraient le plus vite, car la France les sort d'un coup de baguette magique de quasiment tous leurs problèmes !! Alors que le chemin sera plus long pour la Flandre.
Et aussi parce que les wallons/brux sont les vrais perdants de la Belgique actuelle (discriminations, investissements fédéraux belges en Flandre...).

Écrit par : jaggy | samedi, 06 novembre 2010

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Je n'ai pas dit que la Flandre aura Bxl, ni que c'était justifi ou une bonne idée, j'ai dit qu'ils feront tout pour essayer de l'avoir. Nuance! De là ma conclusion qu'une dégradation de la situation semble difficilement évitable.

Écrit par : sevy-yves | dimanche, 07 novembre 2010

1. La Yougoslavie était en guerre, vous ne vous rappelez pas ? La Belgique résiduelle a été testée, croyez-moi, auprès de quelques gouvernements déjà, sinon le PS n'en aurait jamais parlé. Elle correspond bien à l'inertie inhérente à une construction comme l'UE.

2. La perte de PIB serait d'environ 55%, pas "'d'au moins 60%"

3. Oui, il faudrait revoir les droits de vote, mais cela ne serait pas urgent.

4. "En sortant de l'UE, Bruxelles perdrait donc immédiatement toutes les institutions européennes, qui idéalement déménageraient à Strasbourg j'imagine."
Il faudrait pour ça que Strasbourg puisse assimiler les quelque 100.000 à 200.000 personnes qui travaillent dans des entreprises sous-traitantes de l'UE. Bonn ne serait pas plus à la fête. En vérité, déménager la Commission de Bruxelles (mais aussi les services du Parlement) serait un véritable casse-tête, un genre d'exode.

5. La France aux frontières de la Flandre serait en conflit permanent, notamment sur les droits des minorités.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 08 novembre 2010

Il n'y a plus aucun intérêt à vouloir conserver la Belgique telle quelle fonctionne (ou disfonctionne plutôt actuellement) pour nous francophones...cet état n'est plus qu'un état à la solde de la flandre qui ne respecte plus les droits élémentaires des populations...de plus nous savons tous très bien que la flandre ne respecte JAMAIS sa parole.....et ses écrits ..uniquement quand ça l'arrange....cela suffit...stop à l'esclavage (fusse t'il de luxe pour une minorité dont les politiciens qui en vivent et la presse belgicaine allignée sur les politiques qui les financent via aide à la presse écrite et subsides ou autorisations diverses)....notre ennemi n'est ps le peuple flamand à part les extrémistes et nationalistes racites..mais il est intérieur(politiques + presse).Seul ce microcosme (politiques + médias) a encore un intérêt à 'sauver' à tout prix ce non pays...la population elle est deja victime de cette situation de soumission depuis bien trop longtemps( pourquoi devont nous subir 70 pct de flics flamands à bruxelles ville à 95 pct FR? etc etc etc )...il est facile de vouloir pseudo ''responsabiliser'' les autres quand on pille le boulot des autres chez eux en plus!!Les politiciens francophones sans honneur qui ont laisser faire cela portent une énorme responsabilité (sic) dans la situation actuelle....après tant de compromissions il ne peut plus être question de compromis!!
Nous n'avons donc en fait rien à perdre à part des souvenirs souvent plus romantiques qu'autre chose....je pense que tout le monde est fatigué, que dis je épuisé de ces négociations, discussions, remises en cause perpétuelles par les flamands tous les 'x' ans ....mettons donc tout ce temps, toute cette énergie, et tout cet argent dans une nouvelle histoire, un nouveau destin pour le peuple francophone de Belgique.....marre de vivre avec des boutiquiers jamais satisfaits et revanchards (de quoi au fait?)....marre ....il est temps de reprendre notre liberté qui sera synonyme à moyen terme de créativité...sortons de la prison Belgie....libérons nos énergies et reprenons notre fierté qu'on nous a retiré depuis trop longtemps....il est plus que temps que les derniers belgicains se rendent comptent qu'ils sont le problème et pas la solution

Écrit par : dissy | samedi, 06 novembre 2010

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@Verlaine. J'espère qu'il y aura des "puuten af van Brussel" aussi :-)

Les violences sont juste une possibilité. Ce n'est pas, heureusement, une certitude, loin de là.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 07 novembre 2010

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@tous (et spécialement M'sieur Sel, que je respecte néanmoins)

Mais où allez-vous? Mais qu'imaginez-vous? Où allez-vous?

Je veux dire, oui, il y a un problème, nous sommes loin d'une solution. Oui, il y aura sans doute une "guerre pour Bruxelles", qu'elle soit politique, voire militaire. Mais arrêtez de jouer à la poule qui court de peur de se faire attraper.

Votre prose, quoique pertinente sur certains points, ne sert aucunement à élaborer une solution concrètement applicable, tout au plus criez vous au loup. L'heure n'est plus à s'inquiéter de conséquences ou de débattre de ce qui "devrait être fait", mais bien l'heure de savoir quoi faire, définitivement, quelques en soient les conséquences.

Les extrêmes montent en puissance, et, M'sieur Sel, vous devrez bien vous l'avouer, vous vous radicalisez. Vous adoptez des armes qui s'assimilent à celles des flamingants. Vous relayez certains arguments partisans, souvent bien malgré vous... Et, de toute manière, vous vous sentez impliqué, ce qui n'est pas plus mal.

Mais... Comme je vous l'ai déjà fait remarqué, l'agression subie par les francophones requiert elle le recours aux armes a-démocratiques, telles celles utilisées par ledit agresseur? Je ne pense pas.

Pourquoi?

Les francophones ont l'avantage du droit international et des conventions signées en... 1966 et 1976 et qui n'ont PAS ETE DENONCEES par la Flandre... (PIDESC et PIDCP)

Parce que la crise belge sera un tournant, l'ONU se verra doté d'un rôle nouveau. Tant que ce n'étaient pas des pays co-fondateurs de l'ONU qui étaient concernés par les conflits, tous s'accordaient à dire que l'intergouvernementalisme suffisait. Ici, la Belgique est un élément clé, car l'OTAN fait partie des forces déléguées de l'ONU (voir la KFOR notamment), et que ni l'un ni l'autre ne peut se passer d'une telle base, hautement stratégique s'il en est. Ni la Russie ni les USA ne souhaiteraient un conflit européo-européen, pour leur propre sécurité, ni la Chine, pour des raisons économiques, ni l'Angleterre, ni la France, pour des question évidentes: comment justifier le fait de laisser un extrêmisme s'imposer nettement dans un pays démocratique, voire, en cas de scission, s'imposer à une minorité à défendre, pour conserver un équilibre géostratégique, unioniste et fondamentalement pacifique en Europe? La tension qui nous concerne doit être globalisée à une échelle qui dépasse de loin les compétences des petits Bartjes et autre Elios... L'interdépendance est trop forte que pour que certains états-tiers-clés ne laissent la situation telle quelle (que ce soit une scission bilatérale, une sécession,...).

De plus, soyons bien clairs: les déclarations de la commission de surveillance de l'ONU a un impact beaucoup trop grand sur l'image de la Flandre. Beaucoup vont commencer à se rendre compte que, s'ils persistent dans cette voie (path dependancy...), leur embryon d'Etat risque de se voir réduit à bien peu de chose, l'économie se fermerait irrémédiablement, tout comme certaines relations cordiales avec d'autres Etats-Régions.

J'admets néanmoins que tout est amené à se transformer un jour ou l'autre. Autant l'ONU pourrait revêtir de nouvelles prérogatives, autant la notion de l'Etat-Nation européen touche à sa fin. Mais ce n'est pas non-plus l'avènement de l'Etat-Région non plus (qui n'est jamais qu'un Etat-Nation)!

Oh et puis zut... j'ai beau m'exprimer, je ne modifie pas plus la pensée qu'un moustique n'affaiblirait la carapace d'un rhinocéros...

J'abdique à relever un niveau humaniste et humain qui, décidément, ont tendance à descendre en flèche... parait que la territorialité et la langue ça vaut plus que les qualités intellectuelles que nous sommes, tous, censés partager... c'est plus tendance, c'est un fait.

Écrit par : Cédric G-L | dimanche, 07 novembre 2010

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M'enfin, Cédric, vous plaidez pour la même chose que moi. Avez-vous lu la dernière ligne ?

Je pose simplement un constat, et je vais jusqu'au bout de la logique de certains (suivez mon regard). Est-ce inutile ? Je ne le pense pas. Du reste, je fustige aussi la communication erratique du PS, que je sache.

Quant à l'ONU, nous avons eu une réponse ce dimanche de la bouche d'Eric Van Rompuy : elle est noyautée par les Francophones ! Tout comme la présidence intergalactique et le Comité Central du Jugement dernier. Le jusqu'au boutisme flamingant montre sa face jour après jour. Il y a malheureusement des genres de personnes avec lesquelles rien ne peut se construire d'autre que le nationalisme. Ces personnes, ce sont les nationalistes !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 08 novembre 2010

@Marcel de plus en plus de postes de travail "pénible" sont occupés par des francophones en flandre. Le site de l armée recrute (terre) 80 fr pour 160 nl, donc éventuellement combien de fr bilingues sont dans le cadres nl.
Que ce soit, tant pour l armée que pour la police, bcp vote vb par xénophobie, comme certains bxlois francophone d ailleurs. Ce qui ne voudrait pas dire qu ils accepteraient d exécuter des ordres contre la population belge fr.
Pour l anecdote le fn à obtenu la mairie d orange en 1988 grace à des votes du 1er REC.

Écrit par : leluron | dimanche, 07 novembre 2010

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les violences sont certaines, ce n est qu une question de temps, et elles seront terriblement traumatisantes...

Écrit par : durand | dimanche, 07 novembre 2010

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Les violences sont plus qu incertaines, les flamingands ont tout a y perdre. Cela entrainerait l intervention de tiers médiateurs qui n iraient pas dans le sens des flamingands.

Écrit par : leluron | dimanche, 07 novembre 2010

Le pire n'est jamais décevant. ET le pire n'est jamais sûr.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 08 novembre 2010

@ Marcel:Réaction sur " Plan B comme Bourde" (de E.Di Rupo, début de 1e partie de ce sujet).

Je pense qu'il ne faut en aucun cas sous-estimer E.Di Rupo. Il est un des 10 à 20 décideurs belges les mieux informés du pays en matière de politique et d'économie, il est aussi assisté par les meilleurs experts dans ces domaines et dans la communication. Ce n'est pas pour rien s'il réussit à maintenir le PS au plus haut niveau, malgré les difficultés qui continuent à s'accumuler. Chaque commentaire, son contenu et son timing sont calculés nanométriquement. Je pense que E.Di Rupo ne croit pas que la Belgique aura besoin d'un plan B: il SAIT qu'elle n'en aura pas besoin, à cause, entre autres, des raisons développées dans ton très bon article. Toutes ces petites phrases sibyllines distillées au compte-gouttes par lui-même ou ses proches collaborateurs ont pour but de maintenir une certaine pression pour les prochaines élections, anticipées ou non. Ceci ne fait même pas peur à B.Dewever qui utilise la même technique en Flandre et pour la même raison: entretenir la PEUR et garder le leader-ship. Après le "bain social", voici la bombe sous le cul de la Belgique! Le "bain social" de la veille des élections avait fait magistralement basculer l'opinion politique de tous indécis. En Flandre, c'est la peur de l'envahisseur-voleur (francophone OU étranger). Cette "guerre" communautaire est utilisée pour masquer leur impuissance face aux vrais maitres du monde que sont les financiers multinationaux ainsi que (masquer aussi) les inévitables (petites) fuites sur les (grosses) magouilles des gens qui abusent des (parfois petits) pouvoirs qu'on leur a donné. (Un peu comme certains surveillants de parcs à conteneurs, vous avez déjà remarqué?) et donc tenir les concurrents à l'écart de ce pouvoir. En fait le PS prépare la guerre électorale en utilisant, tout en annihilisant, l'arme fatale du FDF: la réponse forte aux revendications flamandes par des revendications aussi fortes. Le but est de progresser à BXL en apparaissant aussi comme défenseur des francophones. En clair, E.Di Rupo ne fait AUCUNE erreur. Reste seulement à déterminer à qui profite son œuvre: les belges, les francophones, le PS et son électorat, lui-même? Ton article m'a convaincu que les valeurs belges sont bien en danger mais pas l'existence même du pays.

Écrit par : Phil | dimanche, 07 novembre 2010

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+ 1 !
Merci à EDR d'y avoir songé et osé le dire.

Encore faut-il connaître le fonctionnement de l'Etat fédéral (et le blocage depuis 2007) pour s'en rendre compte. La note de BDW du 17 octobre donne déjà une idée du merdier que serait une belgique hyper-régionalisée... autant la scinder.

Un exemple : BDW veut régionaliser l'agence fédérale du commerce extérieur. Savez-vous pourquoi ? en zo voort...

Écrit par : Un Etat stable et viable ! | dimanche, 07 novembre 2010

# Tous

J' ai lu pratiquement tout ici et je suis, comme d' habitude, totalement ecoeure par le manque de realisme.
Le realisme c' est l' economie, moteur de tout ce que la politique veut faire et peut faire et il n' y pas un mot valable sur l' economie ci-dessus.
Pendant des mois j' ai lu sur ce blog des jeremiades sur la taxation des Flamands qui travaillent a Bruxelles.
Pas un mot sur les 150.000 francophones qui travaillent en Flandre, dont 42.000 de Bruxellois.

Un peu plus de realite: La societe Jan De Nul avait un contrat de construction de station d' epuration d' eau a Bruxelles.
Le contrat avait une clause que Jan De Nul devait engager 25 ouvriers sans education aucune, sans profession aucune, des classes demunies. Jan De Nul essayait en vain de trouver ces ouvriers et demandait de l' aide a Actiris. Resultat: zero!!!
La region elle-meme ne pouvait trouver ces ouvriers et ils ont du annuler la clause....
Donc tout le baratin ci-dessus ce n' est que cela, des idees inutiles n' ayant aucune valeur reelle et/ou pratique, emotionelles oui, mais inutiles, encore aggravees par l' interminable litanie sur la violence inevitable.
La seule violence sera a Bruxelles et sans les Flamands, qui finalement vont ouvrir les yeux.
En plus, les technocrates europeens et memes francais vont reflechir serieusement si confrontes a ces realites.

Écrit par : traveller | dimanche, 07 novembre 2010

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Traveller, les "240.000 Flamands qui travaillent à Bruxelles, c'est la différence nette entre les Bruxellois qui travaillent en Flandre et les Flamands qui travaillent à Bruxelles. Ce sont en fait 282.000 moins 42.000.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 08 novembre 2010

@ tous

Milquet est en train de louer les efforts d' integration en Flandre qui "sont meilleurs" qu' a Bruxelles.
Sur la une.
Et la lumiere fut.

Écrit par : traveller | dimanche, 07 novembre 2010

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je ne comprends pas votre commentaire sur "Brussels DC" : en quoi votre description s'applique à "Brussels DC" et pas à Wallobrux ?
"Mortel économiquement" ?
Economiquement, il me semble qu'une vocation clairement internationale pour Bruxelles serait plus prolifique qu'un rattachement à Wallobrux.
Que l'UE n'ait pas vocation à gérer une ville, que vous n'aimiez pas ça OK, mais le reste de votre description s'applique tout autant à Wallobrux selon moi.

Écrit par : duong | dimanche, 07 novembre 2010

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Non, parce que légalement, la Belgique résiduelle peut fonctionner en tant que membre de l'UE. Tout dépend de la volonté politique. En revanche, une Bruxelles isolée (indépendante de la Wallonie, par exemple — pas forcément DC) n'a aucun moyen de gérer sa mobilité ni son économie. En réalité, elle serait immensément riche de prime abord, mais dépendrait de la Flandre pour beaucoup trop de choses. Un simple exemple : elle ne pourrait pas s'opposer aux plans de déviation du ring, et si la Flandre décidait de fermer une autoroute pour travaux, elle n'y pourrait mais. Une Bruxelles DC dépendante de l'UE (à supposer que celle-ci se mette à gérer un État, sur base des décisions de 27 nations jamais d'accord) serait encore pire. On a vécu le Bruxelles géré par la Belgique. Franchement, c'est quand même mieux depuis qu'elle se gère partiellement elle-même. Les trotoirs, la voirie, et même le recyclage sont quand même plus efficaces qu'autrefois. Dans les années 80, j'ai vu une BMW série 7 dont une roue s'était coincée dans un trou d'un mètre de profondeur… place du Châtelain ! La Bruxellisation, on la doit aussi aux multiples décisions venues d'en haut, qui ont radicalement cassé l'image d'une ville autrefois charmante.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 08 novembre 2010

Pour préciser mon commentaire : vous avez l'air de dire que les entreprises flamandes quitteront la capitale pour les zones adjacentes, c'est tout autant le cas, ou plus encore, avec Wallobrux.
Et les entreprises internationales iront à mon avis plus facilement à Brussels DC, ville internationale au financement assuré par un prélèvement sur les revenus économiques dont de travail de la ville, que dans un Wallobrux, où Bruxelles servirait de "pompe à fric" pour une région francophone.
Et le seul statut de Brussels DC en soi, s'il était faisable, et c'est un grand "si", assurerait le maintien des institutions européennes à Bruxelles, alors que ça n'aurait rien d'évident dans tous les autres cas de figure, qu'il s'agisse de Wallobrux ou de rattachement à la France.
Et le maintien des institutions européennes en soi a un apport économique.

Après, ce que je comprends de votre coimmentaire, c'est qu'il serait plus facile aux Flamands de continuer à revendiquer Bruxelles si elle était isolée plutôt que rattachée à la Wallonie, ou que les institutions européennes pourraient renoncer à terme à assurer le statut de la ville.

OK pour cet argument-là, mais moi je vois plus Bruxelles en "état de guerre" en cas de rattachement à la Wallonie. Tout ce que vous présenetz comme "évident" sur le rattachement de Bruxelles et des communes limitrophes à la Wallonie n'a rien d'évident à mon avis, notamment pour les Flamands : ils n'accepteraient pas ça, alors qu'ils accepteraient plus facilement à mon avis une ville à statut international.

Bref, "l'UE n'a pas vocation à gérer", OK, mais le reste des arguments je ne comprends pas du tout.

Pour moi Wallobrux c'est la guerre pour les Flamands, et la mort économique de Bruxelles, alors que "Brussels DC" peut êre pacifique et même peut être prospère.

Écrit par : duong | dimanche, 07 novembre 2010

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Mais Duong, les Flamands n'accepteraient de toute façon rien. Il faut quand même se mettre ça dans le crâne (sorry, nothing personal). Et aujourd'hui, selon les calculs de Rudy Aernoudt, c'est en réalité déjà Bruxelles qui transfère à la Wallonie. la Flandre ne transfère quasi rien, et transférera de moins en moins. Mais quoi d'anormal ? Paris transfère à toute la France !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 08 novembre 2010

[Ce n’est pas pour rien que pratiquement aucun politicien francophone n’entrevoit autre chose comme plan B que le «Wallobru».]

En dehors des aspects qui concernent tout le monde, ils ont évidemment intérêt en tant qu'hommes politiques "francophones belges" à cette solution : c'est la pérennité de leurs partis et de leur fonctionnement, ce qui n'est le cas ni avec Wallobrux, ni avec le rattachement à la France.

Ca limite donc quand même sérieusement l'argument.

Écrit par : duong | dimanche, 07 novembre 2010

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Un homme se promène dans le Parc de Hofstade (Vlaams Brabant).

Soudain, il voit un grand chien enragé, attaquant une petite fille de 7 ans. Les témoins apeurés ne s'approchent pas.

Alors, il saute sur le chien et malgré les morsures, il finit par le tuer de ses propres mains.

Un policier, qui a vu la scène, arrive en courant et lui dit :
"Vous êtes un héros ! Demain, on lira dans le STANDAARD : Un flamand courageux sauve la vie d'une petite fille."

L'homme répond : "Mais, je ne suis pas flamand !"

Le policier : "Et bien, ce n'est pas grave, on lira : Un Bruxellois autochtone intervient pour aider une petite fille en difficulté."

"Mais, je ne suis pas Bruxellois, Monsieur, je suis Wallon ! Je viens de Charleroi ."...

Le lendemain, à la une du STANDAARD :
"Un voyou de Charleroi massacre un Bouvier des Flandres de race pure, d'une manière barbare, sous les yeux d'une fillette flamande de 7 ans, traumatisée à vie."

Écrit par : Boing Boom Tschak | dimanche, 07 novembre 2010

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Excellente -)

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 08 novembre 2010

Bon, c'est un peu grossier, ça mériterait un smiley, quand même.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 08 novembre 2010

Une explication plus générale à ma réaction : vous êtes terriblement court sur Brussels DC alors que vous êtes très long sur plein d'autres aspects, d'hypothèses qui vont extrêmement loin dans les détails alors que RIEN évidemment ne se déroulera exactement avec les détails que vous imaginez.
Pour moi, les francophones sont beaucoup trop optimistes sur Wallobrux, qui "va de soi", "reprend les attributions de la Belgique", "serait immédiatement reconnue par l'UE", "la Flandre ne pourrait s'y opposer", "l'UE est capable d'intervenir là-dessus dès maintenant comme l'a dit Jean Quatremer mais serait incapable de gérer Brussels DC3 ... tant d'évidences énoncées en permanence, et qui ne sont en réalité jamais discutées malgré la longueur de votre discussion ... et à mon avis, c'est à ça que va servir l'émission de la VRT pour les Flamands : doucher cet optimisme.

Écrit par : duong | dimanche, 07 novembre 2010

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Croyez-moi, Jean Quatremer a de bonnes sources quant à un Brussels DC géré par l'UE. Qui en serait le président ? Herman Van Rompuy ? Qui prendrait les décisions ? Quelle serait la représentation populaire (Bruxelles est aujourd'hui très autonome. Perdrait-elle cette autonomie ?) Les Bruxellois ne se sentiraient-ils pas rapidement mis sous la coupe des 27 ? Et quid de mauvaises décisions éventuelles par-rapport, par exemple, à la police ? La Flandre, qui considère que les Bruxellois flamands sont Flamands à 100% réclamerait son dû en permanence au PE (si elle y rentrait). Bref, Bruxelles serait un peu le Fourons de l'Europe. Non, merci.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 08 novembre 2010

http://www.slate.fr/story/29679/bart-de-wever-belgique-nva

Écrit par : leluron | dimanche, 07 novembre 2010

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Brussels DC est totalement impossible...

Fiasco de la 'manif' de touche pas à bxl..nouvel échec des derniers belgicains de mobiliser plus de 100 à 150 personnes..ces manifs rikiki comme celles du rwf à namur décrédibilisent toute argumentation francophone...les gens ne bougeront vraiment dans ce pays de bourgeois que quand leur portefeuille sera touché...en résumé c'est pas pour mi 2011 ou 2012 au plus tôt.
Cela montre aussi le profond désintérêt des gens pour tout ce cirque institutionnel.

Écrit par : dissy | dimanche, 07 novembre 2010

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Je n etais pas a la manif en tant que Belgicain (peu me chaud que la Belgique disparaisse pourvu que ses citoyens soient ENFIN traites justement)
mais en tant que Brusseleir.

Merci de ne pas faire de reprise politique de l action orchestree par Steve.

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 08 novembre 2010

Quant a votre avis sur ces "manifestations rikiki", comme l a precedemment dit Marcel a propos d ne ramrque FAT, avant de critiquer Dissy, bouger vos petites couilles bien douillettes au chaud en tapotant sur votre clavier, pendant que d autres essaient de FAIRE quelque chose, un dimanche matin de froid, jeudi prochain jour de fete.

Vu la facon dont vous critiquez ces ACTIONS CITOYENNES, soit vous etes flamingant, soit un bienpensant plein de bonnesi ntentions qui paveront l enfer belge un jour.

Ecoeure par ce genre de remarques de branleurs du dimanche.

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 08 novembre 2010

Un billet intéressant, comme d'habitude, mais juste une remarque : Bruxelles n'est pas la ville la plus riche d’Europe après Londres, quel que soit le critère retenu. En 2007 (derniers chiffres publiés par Eurostat), la ville dans l'UE qui avait le PIB par habitant le plus élevé était Paris (82.800 €). Venaient ensuite Luxembourg (78.100 € pour le Grand Duché, et sans doute plus pour Luxembourg Ville, mais les chiffres de Luxembourg Ville ne sont pas distingués de ceux du Grand Duché dans son ensemble), puis Francfort (78.000 €), Wolfsbourg (77.400 €), Schweinfurt (75.300 €), Ratisbonne (70.800 €), Düsseldorf (68.400 €), Ingolstadt (66.400 €), Dublin (63.600 €), et Ludwigshafen (60.700 €). Bruxelles n'arrivait qu'en 11è position avec 60.200 €. Londres n'arrivait qu'en 18è position avec 56.600 €.

Notez aussi que vous avez dit "d'Europe", ce qui est plus large que l'UE. Dans ce cas, il faudrait aussi inclure Oslo, Zurich, Monaco, voire Genève, qui ont sans doutes toutes un PIB par habitant supérieur à Bruxelles.

PS : Pour retrouver les chiffres, vous devez chercher dans les bases de données d'Eurostat au niveau NUTS-3.

Écrit par : Stéphane | dimanche, 07 novembre 2010

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Dublin a du bien chuter depuis ...
Etude UBS 2010

Pouvoir d’achat intérieur
Villes³
Salaire
horaire1 brut
Zurich = 100
Salaire
horaire1 net
Zurich = 100
Revenu
annuel2 net
Zurich = 100
Zurich 100,0 100,0 100,0
Sydney 96,9 99,2 90,9
Miami 95,0 94,9 95,3
Los Angeles 97,1 94,8 94,5
Luxembourg 86,4 94,3 88,3
Dublin 82,5 93,5 88,0
Genève 97,7 91,1 87,8
New York 93,7 90,5 93,6
Chicago 91,7 87,1 83,1
Nicosie 71,4 84,9 75,1
Montréal 79,2 80,4 78,5
Berlin 86,5 79,9 71,7
Bruxelles 90,6 79,7 71,0
Toronto 77,6 77,6 75,3
Helsinki 78,3 77,4 71,0
Londres 75,2 77,3 70,9
Copenhague 106,8 76,9 67,4
Amsterdam 88,1 76,4 70,1
Francfort 86,0 75,6 68,3
Munich 88,2 75,0 67,0
Lyon 74,3 74,9 61,8
Tokyo 68,3 74,0 77,3
Stockholm 79,5 73,3 68,2
Vienne 71,5 70,8 64,6
Madrid 62,6 69,1 60,6
Oslo 79,4 68,8 63,8
Milan 74,4 68,6 64,1
Paris 68,8 67,8 57,2
Barcelone 60,5 65,5 60,8
Auckland 60,8 64,2 64,5
Lisbonne 56,4 59,4 55,8
Dubai 42,3 56,5 61,8
Athènes 57,1 56,5 53,6
Tel-Aviv 49,6 54,8 55,2
Taipei 46,9 54,3 57,6
Manama 40,2 51,5 57,8
Hong-Kong 41,0 49,8 57,3
Ljubljana 61,7 49,4 48,0
Moscou 43,5 49,3 45,3
Johannesburg 49,0 49,2 49,2
Rome 53,6 48,9 45,5
Séoul 46,5 47,8 55,2
Tallinn 40,5 43,1 39,8
São Paolo 37,3 41,7 39,3
Prague 39,8 41,6 40,0
Rio De Janeiro 34,8 35,6 34,6
Kuala Lumpur 31,6 35,5 37,8
Doha 26,3 35,2 42,2
Singapour 31,2 35,2 38,0
Bratislava 32,8 35,0 34,0
Varsovie 36,3 34,8 32,2
Bogota 30,6 34,7 31,9
Buenos-Aires 28,9 31,9 32,6
Vilnius 33,8 31,4 28,8
Lima 28,6 30,4 31,2
Santiago 27,7 30,3 34,0
Riga 29,4 29,8 28,1
Bucarest 30,0 29,2 26,2
Istambul 28,8 28,8 31,9
Budapest 31,3 26,1 25,9
Caracas 20,0 24,4 21,2
Shanghai 23,2 24,1 24,3
Sofia 23,4 23,4 23,5
Pékin 21,4 22,9 23,4
Caire 21,4 22,4 26,1
Bangkok 17,0 21,6 24,0
Kiev 19,0 20,7 20,3
Delhi 17,6 20,4 22,5
Mexico 15,8 18,6 21,8
Mumbai 15,6 18,4 21,0
Manille 15,0 17,1 17,4
Nairobi 15,5 16,2 16,5
Jakarta 11,6 13,5

Écrit par : dissy | dimanche, 07 novembre 2010

Oui, Stéphane, vous avez tout à fait raison. J'aurais dû préciser : région (de Bruxelles-Capitale) et aussi Union européenne. j'ai en fait simplement utilisé "ville d'Europe" comme synomyme. A noter que la région de Berlin fait à peine mieux que la Wallonie. La région entourant Bruxelles est au contraire très productive (Vlaams Brabant + Brabant wallon).

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 08 novembre 2010

@All

Pour faire bref, c'est bien joli de jouer à se faire peur en agitant un évènement historique qui dépasse notre perception, mais une fois qu'on prend la peine de savoir comment tout cela fonctionne, les hypothèses de séparation, de plan B et autres, sont reléguées à la vulgaire discussion de comptoir d'ignorants concernés.

Par contre, le truc pénible, c'est de devoir écouter consciencieusement des gens qui prophétisent avec l'air de ceux qui savent, que "la Belgique est morte et que ce n'est plus qu'une question de temps." J'entendais la même chose à 7 ans et pourtant, au final , on a juste plus de gouvernements, de parlements et de mandataires divers avec en plus une rupture d'électorat qui oblige les politiques à raconter des conneries à leurs moutons pour se faire élire. Et la Belgique, elle, est toujours là et les chamailleries continuent joyeusement depuis 180 ans.

Un pays de Hobbits je vous dis. Forts de caractères et aussi étroits d'esprits qu'inoffensifs.

Écrit par : Galadhrim | dimanche, 07 novembre 2010

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Dernièrement, j'ai entendu dans une émission un bref résumé de la situation en Bosnie : 14 gouvernements sur tout le pays et une liaison de train Sarajevo-Belgrade (ligne fermée entre 1991 et 2009!) avec une motrice serbe, un wagon-restaurant serbe, un wagon "republika srpska" et un wagon "fédération croato-musulmane". Distance à vol d'oiseau : 160 km Temps de parcours : ONZE HEURES et de nombreux changements de personnel.

On est bien parti pour en arriver là dans ce pays. Quand vous aviez sept ans, combien de "gouvernements" aviez-vous ?

Écrit par : Jean-Marc L. | lundi, 08 novembre 2010

@ Dissy
C'est vrai que la manifestation de "Touche pas à Bruxelles" fut un échec.Et il est vrai qu'un nombre certain de personnes avaient le profil des derniers belgicains. Mais ce n'est pas pour cela que l'opinion publique se désintéresse de ce qui se passe. Et je pense que les gens ne sortiront malheureusement de leur coquille que quand la situation sera encore plus bloquée. En attendant, la crise institutionnelle s'enfonce dans les marais et sables mouvants... Et après la lecture de l'analyse de Marcel, on ne peut rester les bras croisés et nous devons poser la question de savoir quelle est la manière de réagir à l'évolution des choses afin que la démocratie et les droits de l'homme en resorte renforcés...

Écrit par : verlaine | dimanche, 07 novembre 2010

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Next time, faudra que je te paie un verre Verlaine -)

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 08 novembre 2010

Bruxelles DC, non. Bruxelles ville libre internationale (comme Monaco), oui.
Et la Wallonie en France.

Écrit par : didier | dimanche, 07 novembre 2010

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Je suis ravi d'avoir lu le coming out marxiste de traveller: tout dépend de l'économie, ouarf !

Écrit par : melodius | dimanche, 07 novembre 2010

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Ville libre internationale comme Monaco ? mort de rire...combien d'habitants à Monaco?Ville bilingue?Combien de revenu moyen?Monaco est un paradis fiscal..je vois mal l'UE conserver sa capitale dans une las vegas du pauvre

Écrit par : dissy | dimanche, 07 novembre 2010

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@ melodius

Quand je pose la question sur l'économie je suis marxiste?
Quand est-ce que les marxistes se sont posés des questions sur l'économie?
Du n'importe quoi melodius.
Et quels sont vos commentaires sur le fait qu'une société ne peut pas trouver 25 travailleurs non-qualifiés à Bruxelles où il y a peut-être 50.000 dans ce cas.
Pourquoi Actiris ne peut pas envoyer 25 jeunes chômeurs à cette société, tandis que les Bruxellois, vous compris, gueulent du matin au soir que Bruxelles a besoin d'argent?
Tout cela passe sans commentaires tandis que le vrai problème de Bruxelles c'est exactement ça.

Écrit par : traveller | dimanche, 07 novembre 2010

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J'ai oublié le lien, le voici :

http://www.ubs.com/1/f/media_overview/media_global/releases.html?newsId=184060

Écrit par : dissy | dimanche, 07 novembre 2010

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Eh ben. Bon je n'ai pas tout lu. Si je fais un commentaire ce soir c'est parce que j'ai passé ma journée à Bruxelles et il y avait longtemps que j'y avais plus mis les pieds.

Ce n'est pas triste. Pour info, dans le couple ami, lui est ingénieur dans les télécoms et elle est fonctionnaire à la communauté européenne. Il y a 3 ans, ils étaient toujours partisans d'une Belgique unie, mais......... plus maintenant.

En fait, il y a bien un distinction entre bruxellois plutôt citadins et wallons plutôt ruraux. Car hormis les "grandes" (mis sciemment entre guillements) villes comme Liège, Namur et Mons, les wallons sont des ruraux, parfois bourgeois; je le concède.

Mais les bruxellois même d'adoption sont attachés à Bruxelles. Moi, je m'y sens mal à l'aise et après une petite balade en ville (à Etterbeek plus exactement) et un repas pris dans une brasserie, je me dis qu'avec ma pension, je vis bien mieux ici en wallonie qu'à Bruxelles.
J'ai été horrifiée par les prix. L'américain frite frise le double du prix d'ici !!!! et je ne parle pas du prix des fruits et légumes (le marocain du coin était ouvert)..... c'est X 2 par rapport à ici et X 2,5 par rapport à la France.

J'avoue qu'ici avec ma retraite et celle de mon mari, nous vivons bien mais si nous devions vivre à Bruxelles, nous serions réduits à aller au resto du coeur. Et pourtant, nos retraites sont plus élevées que certains salaires dans les PME !!!!!!!!!!

Pour en revenir à cette journée à Bruxelles et plus particulièrement à ce repas dans une "brasserie", l'ambiance y est toute différente qu'ici. Ce n'est pas désagréable mais plus "guindé"
Cela m'a permis de comprendre la grosse différence entre wallon et Bruxellois Même si je dois avouer que dans ma région, on est plus proche des ch'ti français considérés comme chaleureux, accueillants
Mais, je n'ai pas entendu parler flamand. Et je me sens plus à l'aise à Valenciennes ou à Charleville qu'à Bruxelles.
Et ce qui fut du plus haut comique, c'est l'explication de notre ami de n'avoir pas compris la liste de rentrée des classes de son fils (2ème primaire) à l'école européenne mais en français. L'institutrice, une française, avait établi cette liste et ils n'y ont rien compris alors que pour nous, cela n'aurait posé aucune problème.

Je lui ai donc dit, vous êtes une région bilingue à majorité francophone enclavée en flandre et nous sommes unilingue francophone avec des liens très forts avec la France, question de proximité.
Quelques exemples (hormis les régions frontalières du Nord, de l'Aisne et des Ardennes):
Je sais que si j'achète des cigarettes en France, je dois demander une "cartouche" et pas une "farde"

Je sais que nous en Belgique on nettoie le sol avec ce que les français utilisent pour essuyer la vaisselle : un torchon.
Mais on se comprend facilement et là c'est la grosse différence entre les flamands, on ne parle pas à Bruges comme à Anvers ou à Hasselt mais au point de ne pas parvenir à se comprendre.

J'avoue aussi que je ne sais pas ce qu'est le "stoemp", jamais mangé.
Mais ce que partage les bruxellois et les wallons, c'est le point de vue, la langue véhiculaire majoritaire et il me semble que finalement c'est normal que les bruxellois préfèrent vivre ensemble avec les wallons qui respecteront la particularité bruxelloise comme ils l'ont fait depuis longtemps avec la communauté germanophone.

Ce n'est pas une question de parti politique, c'est juste de refuser le nationalisme et l'extrême droite.
Il me semble aussi que le message utilisé par les flamands contre les wallons passe aussi à Bruxelles. La copine était quand même sidérée de savoir ce qu'il se passait chez nous, que nos 4 enfants travaillaient mais elle ignorait que la soeur de BDW émargeait au CPAS d'une commune ardenaise !!!!!!!!!!
Elle se dit prête à partir travailler à Strasbourg en cas de scission car ils croient plus ni l'un ni l'autre. Et de l'intérieur, la CE pourrait quitter bruxelles (bruits de couloirs dans les employés)

J'ai lu en vitesse un commentaire de Traveller qui comme d'habitude ramène à l'économique. On s'en fiche que les bruxellois et les wallons qui travaillent en flandre paient leurs impôts en flandre, in fine ce sont les bruxellois qui ont tout à gagner.
Vous n'avez décidément pas la culture des frontières économiques, ce qu'ici on a l'habitude : économique, de santé, et de vie de tous jours linguistique en moins.
Mais le rouleau compresseur flamand, non merci. Sorry ça va me valoir des critiques mais mon mari, féru de la seconde guerre mondiale assimile la notoriété et le comportement de BDW à celui d'un certain Adolf. Ce n'est pas anodin que BDW adore Jules César. A noter quand même que pour Jules, la Belgique qu'il citait ne comportait pas les tribus ménapiennes.

Dernière chose, le truc d'Eric, vous savez le frère de l'autre (président de l'Europe) qui a encore le culot de venir dire que le texte de l'ONU est faux parce que présenté par un francophone........

Pffff, Marcel, la guerre est bien là mais en souterrain.
Tiens vous avez vu, on a quand même accéléré le TBL1+ sur les locos, ça fait pas très bon genre. Alors qu'il était au point depuis 1991 mais évidemment, si Malines l'avait trouvé, c'eut été mieux que Salzinnes.

Il y a un truc que les flamands ne savent sans doute pas. En wallonie, il y a les liégeois qui démarrent au quart de tour mais il y a les ardennais et les lorrains qui eut peuvent encaisser longtemps, faire le gros dos mais c'est comme les gens qui ne disent jamais rien, quand ils font une colère, on s'en souvient.
Et en général, cette colère est très violente et je sais de quoi je parle.

Écrit par : pmf | dimanche, 07 novembre 2010

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Geschreven door een grote specialist die het consequent over de Wolksunie heeft.

Écrit par : Lieven | dimanche, 07 novembre 2010

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@melodius

"Je suis ravi d'avoir lu le coming out marxiste de traveller: tout dépend de l'économie, ouarf !"

Sans doute veut-il faire croire que le réveil des Flamands pauvres ne sera pas difficile. Ils seront totalement BROYES. A moins qu'ils n'attendent cette célèbre petite voiture qu'ils payaient avant chaque année à chaque Wallon selon la propaganda-abteilung de la NVA complaisamment répercutée par les Radio Mille Collines que sont le Standaard ou le courrier dégoulinant des lecteurs de HLN (avec le braaaaaaaf Luk Vanderkelen), hahaha...

Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 07 novembre 2010

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Cela dit, moi j'ai tout lu.

C'est un résumé historique intéressant des intentions de la classe dirigeante droitiste flamande. C'est pas vraiment la Flandre, mais c'est la droite, quoi, l'ultralibéralisme qui veut se départir de la gauche belge qui est plus populaire en Wallonie qu'en Flandre, c'est vrai.

Il est vrai aussi que certains Flamands pauvres désespérés croient aux sirènes de l'extrême-droite qui va évidemment les mener au nirvana économique. Même le chômeur flamand aura ainsi droit tout prochainement à une villa avec piscine, c'est la NVA qui vous le promet !

C'est amusant. Sans plus et sans soubresaut. C'est un détail de l'histoire, même si Marcel en fait des paquets et en est déjà à astiquer sa baïonnette au cas où.

Mais bon apparemment, Den Dikke est en fin de course, on a chiffré budgétairement ses conneries et ses fantasmes, il n'a plus rien à dire et va vite courir refaire ses petites grapjes de comptoir au Best of The Slimste Mens, émission qui mené le nombril éclatant de notre star de la politique-spectacle et enfant-roi là où il est.

Il est en effet temps qu'il réactive son public de blaireaux frustrés et aculturés, ils se lassaient.

La devise de notre petit prof d'histoire de secondaire pseudo-latiniste étant bien sûr "Panem et circenses", qui en avait douté ? On lui rappelera La Fontaine quand notre crapaud aura explosé, arrivé au bout de la boursouflure de sa suffisance et du mépris qu'il porte à tous. C'est une question de jours, au pire de semaines.

Pauvre Flandre déboussolée. Elle prétend donner des cours de maintien à la Wallonie, alors qu'elle ne sait même plus comment elle s'appelle.

Si c'était pas si con, on en rirait.

Écrit par : Endadine Akass | lundi, 08 novembre 2010

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B comme bravo

Écrit par : Arthur | lundi, 08 novembre 2010

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Bruxelles est aussi le siège de l'Otan.
Cette alliance a , je crois, le droit, par les traités, d'intervention pour défendre la sécurité intérieure d'un de ses signataires.
D'autant plus si les troubles se développent dans la ville qui abrite son siège.
Avez-vous délibérément écarté cet aspect de votre simulation ?

Écrit par : kharmawal | lundi, 08 novembre 2010

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Non, Kharmawal, je ne l'ai pas dissimulé. La question est la même que pour l'UE. En cas de troubves tels que ceux que j'ai décrits, l'OTAN devrait d'abord se prononcer pour savoir si Bruxelles est toujours un membre de l'OTAN. Elle le serait dans le cas où on l'intègre dans une Belgique résiduellle, mais ne le serait pas dans le cas où elle serait capitale de la Flandre et si celle-ci la revendiquait. Rappelez-vous le temps que l'OTAN a mis pour intervenir en ex-Yougoslavie ! Il a fallu d'abord qu'un certain Chirac rue dans les brancards ! Donc, même problème que pour l'UE.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 08 novembre 2010

Traveller, tes historiettes je n'y crois pas. Je ne crois pas à non plus à ta propagande méprisable qui vise à nous faire passer pour des incapables et des feignasses. Nous avons tout à gagner de nous débarrasser de vous et pour ma part je me réjouis de chaque jour qui nous rapproche de cette issue. Même si ce sera sans doute difficile au début, comme lors de chaque crise, nous avons tous les atouts en main pour nous en sortir brillamment. Préoccupe-toi du futur de Moeder Vlaanderen, nous on se démerdera très bien sans tes bons conseils, merci au revoir.

Écrit par : melodius | lundi, 08 novembre 2010

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@ melodius

Vous ignorez la realite depuis pas mal de temps, tant pis.

Écrit par : traveller | lundi, 08 novembre 2010

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Une fable au sujet des dikke neks flamands:

Une grenouille vit un boeuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf,
Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille,
Pour égaler l'animal en grosseur.
Disant : " Regardez bien ma soeur;
Est-ce assez ? dites-moi; n'y suis-je point encore ?
Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout.
M'y voilà ?
Vous n'en approchez point "
La chétive pécore.
S'enfla si bien qu'elle creva.

Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages:
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages.

Écrit par : melodius | mardi, 09 novembre 2010

Votre fable aurait aussi pu servir voici 80 ans pour les dikkeneks wallons.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 09 novembre 2010

@traveller

"Et quels sont vos commentaires sur le fait qu'une société ne peut pas trouver 25 travailleurs non-qualifiés à Bruxelles où il y a peut-être 50.000 dans ce cas."

On a trop lu vos fables propagandistes, plus personne ici ne croit vos conneries. Allez raconter ça sur le site du VB.

Écrit par : Endadine Akass | lundi, 08 novembre 2010

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Dans sa magnifique chanson sur Bruxelles qui date de plusieurs décennies, Dick Annegarn avait vu juste:

"Je reconnais c'est vrai tous les soirs dans ma tête
C'est la fête des anciens combattants d'une guerre
Qui est toujours à faire"

Et puis Marcel, je trouve le terme "Belgique résiduaire" ou "résiduelle" très vilain, on serait des résidus. Beurk.

En se désignant "Belgique du Sud", on laisserait la possibilité aux flamands de se désigner "Belgique du Nord" et personne ne pourrait être taxé de voleur de nom. C'est même une porte de sortie du pays mais pas de l'UE pour les deux parties.

Qu'en pensez-vous?

Écrit par : Bxxl | lundi, 08 novembre 2010

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@Bxxl. J'utilise un terme technique. Si je pouvais choisir, je dirais "Petite Belgique". Ça ferait de nous des Petits-Belges. Ça donnerait enfin raison aux Français qui nous appellent affectueusement comme ça depuis toujours.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 08 novembre 2010

Le poids des mots, Marcel.

Je sais que "petit" à une acception positive: mignon, bon
mais elle en a une autre bcp plus négative: minable.

Et quoi, la Flandre deviendrait la grand Belgique, alors?

L'idée de sud et nord, c'est d'empêcher les flamands de nous coller toute la dette sous prétexte qu'on garderait seul le nom Belgique.
l'autre idée c'est que cela donne une chance aux deux parties de s'en sortir honorablement en restant toutes deux dans l'UE puisqu'elles peuvent chacune garder le nom.

Écrit par : Bxxl | mardi, 09 novembre 2010

Bon, Belgique du Sud, si vous y tenez. Mais ça fait un peu Corée du Sud. Avec une Flandre qui serait la Belgique du Nord. Bon, j'avoue, le sujet m'amuse.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 09 novembre 2010

@ Ceux qui ne veulent pas se voiler la face ou se mentir

Regardez Kanaal Z, l' interview avec Heymans, patron de "Janssen Pharmaceutica" et Pieter-Jan De Nul de "Jan De Nul".
Vous allez aussi apprendre ce qu' ils pensent de l' economie de service.
Cette emission est constamment repetee en boucle avec d' autres emissions.

Écrit par : traveller | lundi, 08 novembre 2010

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A imprimé et à distribuer en rue (à la place du metro), ça fera peut-être un peu plus réagir que dans un coin du net.
Même si je pense qu'au final on (francophones) va plier, on va se laisser avoir et la paternaliste flandre va gagner, sans indépendance. Le jour où la flandre signera la charte des minorités ce sera pour les wallons qui perdront à terme leurs facilités, qq générations plus tard.

Écrit par : Valarr | lundi, 08 novembre 2010

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"Il est vrai aussi que certains Flamands pauvres désespérés croient aux sirènes de l'extrême-droite qui va évidemment les mener au nirvana économique. Même le chômeur flamand aura ainsi droit tout prochainement à une villa avec piscine, c'est la NVA qui vous le promet !"

comme d'habitude n'importe quoi et n'importe comment
votre extrémisme populiste et politique est pire que le poujadisme

google -> 'Pauvreté en Suisse'

4/1/2010
Une semaine après Caritas, la Conférence suisse des institutions sociales (CSIAS) présente à son tour un paquet de mesures visant à réduire de moitié la pauvreté en Suisse d'ici 2020. Ce plan de lutte met un accent particulier sur les chômeurs de longue durée.

http://www.hebdo.ch/pauvrete_en_suisse_la_csias_veut_la_reduire_42134_.html

La Suisse a un degré d'activation de 77-78% et est de loin le n° 1 en Europe !
Mais en Suisse le discours social est tout autre que celui de la CSC-FGTB.

Confédération Suisse. Pauvreté et working poor.
http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/20/03/blank/key/07.html

Pour combattre la pauvreté et l’exclusion sociale
Stratégie de lutte contre la pauvreté de la CSIAS
Version succincte à l’intention de la conférence sur la pauvreté du 9.11.2010

Pour lutter contre la pauvreté, la Confédération mise avant tout sur la réinsertion sur le marché du travail des personnes menacées ou touchées par la pauvreté

http://www.bsv.admin.ch/themen/gesellschaft/00074/01973/index.html?lang=fr

selon Caritas (juin 2007) Les causes de la pauvreté en Suisse
Le Manuel de Caritas avance plusieurs causes pouvant amener à la
pauvreté en Suisse:
– Pas de formation, ou une mauvaise formation. Les adolescents et jeunes adultes concernés ont de très mauvaises cartes en main pour entrer sur le marché du travail et ne réussissent souvent pas à franchir ce seuil.
– Une longue période de chômage ne permet souvent plus de trouver de place de travail.
– De longues maladies mal couvertes par les assurances ou un décès dans la famille peuvent plonger celle-ci dans une situation de détresse sociale.
Un travail insuffi samment rémunéré (working poor), des conditions de travail précaires comme le travail sur appel et un tout petit temps partiel, conduisent directement à la pauvreté.
– Les enfants sont un risque de paupérisation: les jeunes couples ont moins d’argent à disposition alors que les coûts du ménage augmentent.
– Le divorce. Après une séparation, le même revenu doit suffi re pour deux ménages. Les mères seules ne peuvent pas travailler à plein temps et les pères ne paient souvent pas les pensions alimentaires.
– Le coût élevé des loyers pèse souvent sur la situation financière des ménages dont le revenu est faible.
– Le statut de migrant. Les étrangers occupent souvent des postes de travail à faible revenu (dans la gastronomie, le nettoyage). De plus, beaucoup d’entre eux soutiennent les proches restés dans leur pays d’origine.

http://caritasge.web1.bestsite.ch/cm_data/Journal452.pdf

http://www.swissinfo.ch/fre/societe/index/Laide_sociale_varie_selon_le_lieu_de_domicile.html?cid=1060126

A tous, si vous êtes de gauche ou de droite, façon de parler, cela est moins important, puisque l'importance primordiale c'est l'augmentation (rapide) du degré d'activation.

Écrit par : bema | lundi, 08 novembre 2010

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+1

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 08 novembre 2010

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C'est bon de te lire à nouveau blacksad. Akass et toi avez ce petit "+" que moi je n'ai pas : oser, avec assertivité et parfois insolence, adresser des messages directs et épicés au "flamand moyen", expression, pourtant consacrée, que Marcel déteste.

Je ne pouvais être à bxl ce week-end, i'm still somewhere between the fat lazy boy and workaholic golden boy stages, depending on my moods :-), Mais si j'avais été back home, j'aurais été plus que fier d'être présent à la "touche pas à bxl"

Next time, i promise, my plannings allowing my being in brussels, drinks will be me.

Is that a deal ?

Écrit par : Florent | lundi, 08 novembre 2010

It s a deal Florent, ce sera un plaisir d augmenter le nombre de manifestants de 1% avec ta presence, vu notre nombre encore reduit pour cette seconde edition -) -)


Et oui, j appellerai toujours un chat un chat -), mais merci pour le support, parfois on doute de sa propre raison quand on voit le credit accorde aux extremistes dans les medias.

PS:
Et puisqu on est dans la sequence emotions, quelqu un a des nouvelles d Isa?
(con a dire, mais elle me manque -) et j espere que tout va bien pour elle)

PS du PS:
@Marcel
meme si tu refuses de faire la pub de ce genre d evenements pro-citoyens et en defense de Bruxelles (et indirectement de la Belgique donc), sache que cela se passe dans une tres bonne ambiance et que l evenement est apolitise (oui, on peut y croiser des Gosuin ou Payfa et autres, mais Steve le fait avec le coeur gros comme tout d un Bruxellois, pas en tant que politicien.

@tous
Cette 2eme edition s est vue agrementee de dessinage et de musique, la prochaine fois je prends mes neveux avec, ils mettront encore plus l ambiance (ils sont terribles ces rejetons franophones d origine espagnole... comme leur tonton -)
MESSAGE : svp, help us by your presence, we really need you for Brussels' sake.
(je sais meme plus dans quelle langue le dire -) et tout le monde est bienvenu.

BRUXELLES, WAAR IEDEREEN THUIS IS

(une demoiselle qui accompagnait une de mes amies a ecrit cela dimanche passe pendant qu une autre dessinait a cote, ce texte m a plu, enormement,
et resume bien le feeling de notre manif citoyenne. Un message clair d ouverture, aux cultures, aux langues, a tout le monde. Et qui jette le ridicule sur un autre message avec la meme forme mais pas le meme fond, visible aux portes de la republiek vlaanderen celui-la)



(bon allez, je m arrete la Florent, ou tu vas penser que je suis une lavette qui s est degonflee avec tant de gentillesses et de larmes a l oeil -)

Écrit par : DonBlacksad | lundi, 08 novembre 2010

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Ben, je ne fais pas de politique "active". Je serai donc intéressé par cette action quand la main sera bilingue, pas une milliseconde avant.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 08 novembre 2010

Que nenni blacksad !
Je porte bxl dans mon coeur moi aussi.
Et j'adopte : Brussel, waar iedereen thuis is !

Écrit par : Florent | lundi, 08 novembre 2010

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@bema

Participe activement à la politque au lieu de faire reluire ici [insulte effacée par le Censeur Sel] à coups de liens trouvés partout, Einstein ! C'est trop marrant les flamingants comme toi, avec leur grande gueule et leurs deux mains gauches qui donnent des cours à tout le monde. [Insulte directe effacée par le Censeur Sel. Ehoh, fuck ya : ton post manque cruellement d'arguments, pauvre cloche ! (oups, voilà que je m'y mets aussi !]].

Écrit par : Fuck Ya | lundi, 08 novembre 2010

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Bon, il est vrai que je repasse... J'ai difficile de ne pas commenter...

Oui, m'sieur Sel, votre dernier paragraphe adoucit la prose, mais le contenu peut sembler, parfois, un peu limite, tendant plus vers un "je vous rendrai la monnaie de votre pièce" parfois (ce qui n'est quand même pas bienvenu, pour des raisons de droit déjà énoncées) ou "vous pourrez toujours courir pour que ça se passe" (ce qui rajoute de l'huile sur le feu).

Mais en grand idéaliste, je pense que je suis en plein dépérissement idéologique, je commence à ne plus croire à ces grands principes que défendirent nos aïeux, que l'on retourne à la "polis" grecque (démocratie participative, en masse et censitaire, premier modèle de création de la citoyenneté [citadine]), ou qu'on se retrouve à l'énoncé des grandes lignes modernes et postmodernes de la politique de 1700 à 1800 (à la grosse louche).

Le tournant est, de toute manière, là. Faudra voir qui aura le courage de l'affronter sans jouer à Caliméro (on a déjà assez eu ce type de comportement de part et d'autre de la frontière linguistique et à Bruxelles également).

Ce que je vois, ce dont je me doute, c'est qu'on risque de retourner revoter. La N-VA va continuer à faire la girouette, faisant fi du principe de loyauté fédérale (dont ils n'ont que faire, de toute manière), balayant toutes les règles de négociation préalablement établies, lançant sa propre population dans l'ignorance de l'autre communauté/des autres régions.

Hors, on est dans un des pays les mieux lotis socialement, et une scission casserait un équilibre social tant d'un côté que de l'autre.

Sans rentrer dans le "sur-paradigme" Keynesien, TACEPA: la Flandre aurait une inflation croissante, la Wallonie aurait une croissance négative, Bruxelles flamberait littéralement par sa pauvreté, en bref, tous auraient perdu. Ridicule. Et que Bart De Wever refasse vérifier ses calculs, tous sont d'accord pour signaler un déséquilibre grave de nature à porter atteinte à l'intégrité du territoire.

Enfin, je discute beaucoup, mais j'avais oublié un prémisse nécessaire au bon fonctionnement de l'Etat: le respect des serments: "Je jure de respecter les lois et la Constitution du peuple belge". Ceci inclus également toute tradition constitutionnelle qui garantit la loyauté fédérale, le respect de toute institution, qu'elle soit régionale, communautaire, fédérale, communale,... la non-politisation de la fonction judiciaire, ci-inclus ne pas la démanteler ou l'affaiblir dans un but atrocement politique, les respects des droits et libertés fondamentaux établis par la Constitution et les différents pactes internationaux (ces derniers primant sur la Constitution et sur ces fichus décrets/circulaires communautaires qui interdisent le recours au français dans les relations privées).

Tant qu'on n'aura pas, de part et d'autre, des politiques qui ont le sens des responsabilités, qui ont un minimum d'éthique, on n'arrivera à rien. Oui, Môssieur De Wever, la bonne gouvernance, c'est aussi respecter le cadre d'interaction institutionnel, c'est que vos représentants à la chambre et au sénat respectent leur serment, l'Etat et sa population dans sa globalité.

Bon, je vais lire votre biller sur Geluck (que je croisai au magasin, il y a quelques temps, près de chez moi)

Écrit par : Cédric G-L | lundi, 08 novembre 2010

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J'apprecie vos elucubrations visant a montrer le ridicule de certaines revendications flamandes. Mon seul regret est que vous ne semblez pas pres a aborder le sujet de la dissuasion active (au sens politique en relations internationales, de "conflict escalation") que les francophones devraient opposer aux revendiquations flamingantes. En tant que Bruxellois francophone, je voudrais proposer a votre sagacite (et celle de vos autres lecteurs) ma propre elucubration a ce sujet.

La minorite flamande a Bruxelles beneficie de garanties completement disproportionnees comparees celles de la minorite francophone en Belgique (le parlement Bruxellois requiert une double majorite, alors que le niveau federal n'a comme protection que la sonette d'alarme, par exemple). A cela s'ajoute le fait incontestable que la minorite flamande a Bxl est bcp plus faible que la minorite francophone en Belgique. Heureusement, ce deni democratique ne tient pas face a un electeur (et elu!) malin.

Voici ma proposition: un parti (compose a priori seulement de francophones) se presente aux elections sur les listes neerlandophones aux elections regionales a Bruxelles. Comme vous le soulignez, ce parti ne doit avoir la majorite que dans ce conseil electoral flamand pour imposer son diktat a la region bruxelloise (ou en tout cas la communaute NL de Bruxelles). En estimant a 13 electeurs sur 100 les "vrais" flamands, cela revient a recueillir 13 electeurs parmi les 87 electeurs "vrais francophones", soit un score de 14.9% de cet electorat de "vrais francophones". Cela peut paraitre eleve, c'est environ le niveau du CDH aux elections, mais un score beaucoup plus faible devrait lui permettre d'achever ses objectifs.

Quels donc devraient etre ses objectifs, son programme? Le but ultime de ce parti devrait etre simplement de garantir a ses electeurs l'auto-determination du futur de Bruxelles, quels que soient les changements institutionels. Dans la pratique, ceci passerait par le passage d'une resolution au parlement bruxellois similaire a celle passee par certaines des communes flamandes a majorite francophone (par exemple une resolution qui ne s'activerait qu'en cas de changement des cles de repartitions financieres entre regions au niveau federal, et enoncerait dans ce cas une secession automatique et preemptoire, suivie d'un referendum). Une telle resolution requiererait une double majorite, mais la majorite flamande viendrait tres bon marche! Une autre option de son programme, qui serait possible si ce parti n'obtient pas la majorite absolue dans le college electoral flamand, serait de bloquer toute formation de gouvernement, en parfait miroir de la strategie NV-A au niveau federal, et appeler indefiniment a de nouvelles elections a la region bruxelloise. Une vraie strategie de blocage.

Pourquoi enoncer cette independance preemptive? Parce que tout argument avance face a cette mesure par des hommes politiques flamands pour s'y opposer peut facilement etre retourne contre eux, dans le contexte d'une "independance" de la Flandre...

De plus, simplement enoncer cette "menace" devrait suffire a calmer certaines ardeurs flamingantes face a Bruxelles... et si ca ne fonctionne pas, mener d'autant plus facilement a son implementation.

Écrit par : HolaBru | mercredi, 10 novembre 2010

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L'idée n'est certes pas mauvaise, mais elle me paraît aller à l'encontre du droit belge, ou tout du moins de son esprit. Je serais très étonné que des partis jouent une telle partition…

Ce sont les partis francophones qui ont accepté cette sur-représentation qui n'aurait dû être que communautaire et culturelle. On voit ce que donne le fait de confier à une politicienne CD&V la responsabilité de la couleur des taxis !

Je pense qu'une déclaration d'indépendance préemptive est une forme de déclaration de guerre institutionnelle. Toutes les guerres civiles commencent par une guerre institutionnelle. Je crois qu'il est plus correct de présenter un projet francophone clair. C'est un peu ce que Di Rupo a fait sur RTL hier en disant "on ne va pas reculer sur les droits démocratiques". Mais il faudrait que cela soit fait sur base d'une charte !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 10 novembre 2010

@ Marcel Sel : En réponse à mon message, vous avez écrit "Oui, Stéphane, vous avez tout à fait raison. J'aurais dû préciser : région (de Bruxelles-Capitale) et aussi Union européenne. j'ai en fait simplement utilisé "ville d'Europe" comme synomyme."

Je ne comprends pas trop ce que vous voulez dire. Les chiffres que j'ai donnés se rapportaient bien évidemment à la région de Bruxelles-Capitale, et non pas à la commune de Bruxelles, pour laquelle il n'existe pas de chiffres puisque elle est en dessous des NUTS-3. La région de Bruxelles Capitale a un PIB par habitant de 60.200 € (en 2007), bien en dessous du département de Paris (82.800 €), du Grand Duché du Luxembourg (78.100 €), de la commune de Francfort (78.000 €), etc.

Si on compare les régions métropolitaines, c'est à dire si on compare toute l'ancienne province du Brabant avec d'autres régions métropolitaines, encore une fois Bruxelles ne se classe pas 2è en Europe. L'ancienne province du Brabant (Bruxelles-Capitale + Brabant flamand + Brabant wallon) avait un PIB par habitant de 44.221 € en 2007. Elle se classe derrière le Grand Duché du Luxembourg (78.000 €), la région capitale de Copenhague (Region Hovedstaden) (51.500 €), le comté de Stockholm (48.500 €), et l'Île-de-France (46.200 €). Quant à Londres, si on prend le Grand Londres et les 6 comtés l'entourant, on voit que cette ensemble avait un PIB par habitant de 46.508 € en 2007, soit lui aussi supérieur à l'ancienne province du Brabant.

Donc de quelque façon qu'on le regarde, je ne vois pas comment on peut dire que Bruxelles est la 2è ville la plus riche de l'UE. Bruxelles-Capitale n'est pas le NUTS-3 avec le 2è PIB par habitant le plus élevé de l'UE. Elle a le 11è PIB par habitant le plus élevé comme je l'ai indiqué l'autre jour. Et si on prend l'ancienne province du Brabant, elle n'a pas non plus le 2è PIB le plus élevé parmi les régions métropolitaines de l'UE.

Écrit par : Stéphane | mercredi, 10 novembre 2010

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@stéphane ce n est pas parce que vous avez trouvé un classement moins bon pour bxl que tout est dit. Le pib ile de france 660milliards en 2010 est plus de deux fois supérieur au pib belge et apres. L important c est que le pib de bxl capitale est de 20% du pib belge.

Écrit par : leluron | mercredi, 10 novembre 2010

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@Stéphane : Je me fiche en fait de savoir si Bruxelles est la 2e ou la 6e région d'Europe. Je donne simplement un ordre de grandeur. Je me suis basé sur un critère, et évidemment, on n'évalue pas correctement une ville/région avec un critère. Le tableau que j'ai utilisé est le NUTS 2 (UE), comparant des choses comparables. Bruxelles y fait 60.200/ha, Berlin 24.900, l'Ile de France 46.200, le Grand-Duché 78.100 et la ville de Luxembourg probablement plus. Pour info, London fait 56.600. Inner Londen fait 96.000. Deux chiffres qui montrent la variété potentielle d'une même indication et peuvent, selon l'utilisateur, dire que Londres est relativement très riche, ou finalement plutôt en-dessoous de Bruxelles.

Si je fais cette comparaison, c'est parce que les politiciens flamands nous la servent sans cesse, avec des chiffres utilisés uniquement pour prouver que la Flandre est meilleure en tout. Que ce soit ma comparaison ou la vôtre, aucune n'est réellement sensée : comparer une ville comme Paris, dont les "pauvres" sont en banlieue (donc en Île de France, et non à Paris — malgré quelques quartiers craignos), à une ville comme Bruxelles, dont l'on sait aujourd'hui que les "pauvres" sont au contraire dans la ville, et que les plus riches se trouvent en banlieue proche (je ne parle pas de tout le Brabant, mais du premier cercle, et surtout des zones industrielles réputées en Flandre comme Diegem), ce n'st pas possible. De même, Francfort est une ville très riche, mais cette richesse est compensée par des fortes disparités régionales. Evidemment, il est tout aussi ridicule intrinsèquement de faire, comme je le fais, une comparaison entre Bruxelles et la Flandre, mais comparer la Flandre, qui profite principalement de la situation de Bruxelles (Diegem, Zaventem, l'aéroport, etc.) et dispose d'une large zone balnéaire, d'un des premiers ports européens, d'un autre, en mer, de plus en plus actif, d'un réseau autoroutier et ferré beaucoup plus dense, de liens rapides tant avec la Ruhr qu'avec le Sud de la Hollande (bien plus "riche" que la Flandre, d'ailleurs), est aussi ridicule.

On le voit quand on compare Bruxelles à Berlin sur le papier. Ou le Luxembourg, dont la structure géographique, la population, et la particularité économique (institutions, fiscalité,etc…) jouent un rôle évidemment disproportionné si l'on veut calculer l'activité réelle. Ces comparaisons ne sont pas raison.

Donc, sur base du fait que mon objectif est uniquement de détricoter des légendes absurdes, même si je n'ai pas tout à fait raison dans le détail de mon développement — et les "autres" n'auront pas plus raison que moi, vu que c'est la base du raisonnement qui est biaisée : la comparaison de choses comme des villes ou des régions qui, par nature, ont toutes des réalités démographiques et économiques très différentes — l'important est que l'on regarde les choses sous un angle autre que le sempiternel débat entre Flamands riches et productifs, Wallons pauvres et profiteurs, Bruxellois pauvres, malgérants, vivant aux crochets de la Flandre.

Mais évidemment, c'est le sens du blog : vos corrections sont très appréciées !

http://appsso.eurostat.ec.europa.eu/nui/setupModifyTableLayout.do

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 10 novembre 2010

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Bien Cher Monsieur Sel,

Un projet francophone, "fait sur base d'un charte", écrivez-vous... De la politique avec quoi faire de la politique. Combien plus lucide était le conseil que donnait aux premières fournées d'universitaires flamands le rédacteur en chef du Standaard de l'entre-deux-guerre :
- "Devenez riches!"
Voilà un mot d'ordre peu romantique, mais qui a changé la Belgique.

Écrit par : Etienne Bodson | mercredi, 10 novembre 2010

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Permettez-moi de vous vouvoyer, cher monsieur Sel ;D
J'ai voulu vous répondre après lecture de quelques paragraphes. J'ai lû plus que la moitiée, mais j'ai d'autres choses à faire que de lire (et répondre à) votre discours. Ca devenait trop de la langage de guerre. Je ne suis pas écrivain professionnel, ni amateur, je n’ai pas tout mon temps à écrire, donc je ne vais répondre que quelques phrases qui me sont venues pendant la lecture.
- Des gens écolos de Groen qui pensent extrême-droite comme la NV-A et VB? Quelle gaffe. S'il y en a un, c'est l'exception qui confirme le règle, et une exception n'a rien à dire dans le dirigement de quoi que ce soit.
- Les écoles francophones en Flandre. Si les ancêtres d'Élio di Rupo auraient demandé des écoles italiens, auraient-ils eu aucune chance? Quoi avec des écoles arabes? Les pauvres ouvriers flamands à l'époque dans les villes mineurs en Wallonie?
- Si tout Wallon (car tous les habitants sont des Wallons, même s'ils ne parlent pas le français comme vous dites) peut être servi en sa langue, qu'il ne doit pas connaitre la langue du pays òu il habite: Est-ce qu'un portugais peut commander - en portugais bien entendu - une petit pain américain préparée Martino mais pas trop piquant a Seraing? Bastogne? A-t-il une chance en néerlandais, peut-être? Je ne crois pas. Ici à Fribourg: pas d'allemand, pas de pain.
-Vous vous moquez du Fête du chant national flamand (sic): mais vous êtes humoriste! (alors ne doit-on pas prendre votre discours au sérieux?) Si oui: c'est de l'humour du trente-et-onzième degré. Avec telle langue, ne pensez-vous pas que votre opinion de la Flandre, la culture néerlandophone, est un peu (au moins) dénigrant?
- Vous foutez sur la presse flamande. Quoi dire de la média francophone qui explique la situation belge au Washington Post - exclusivement du point-de-vue francophone (bye bye Belgium etc.)?
- Bruxelles est une ville flamande. Historiquement, Bruocsella est germanique. La frontière linguistique s'est formée par les Germains qui ont combattu les Romains. C'était la capitale de Grand-Braband (de Noord-Braband aux Pays-Bas jusqu'au Braband Wallon). Donc dire que Bruxelles n'a jamais été capital de la Flandre, c'est une violation de l'histoire.
Voir aussi : http://citizendia.org/Brussels paragraphe „languages“
- La culture bruxelloise d’avenir chapeauté par la Flandre: mais partiellement c'est déjà le cas! Regardez au centres culturels flamands à Bruxelles: ils chapeautent beaucoup d'initiatives francophones, immigrands aussi, par la vlaamse gemeenschappelijke gemeenschapscommissie (vs. cocof)
- Moi je travaille à Fribourg. J'y habite, donc je paie mes impôts en Allemagne. Mais ma collègue Roxane, française, habite en France. Et ben, elle paie ses impôts ou elle habite, en France. Partout c'est comme ca.
-Tous ces comparaisons des organisations idéologiquement opposés que vous sommez, qui sont pour une Flandre économiquement plus indépendante: c'est la preuve qu'il s'agît d' autre chose que le Flamingantisme, la haine, le sous-sentiment de guerre que vous submentionnez.
-Une grande partie des frustrations sont économique: les fleuves d'argent, l'immobilisme économique des entrepreneurs flamand car les lois, bétonnées par la Wallonie, font les investissements (aussi étrangers) impossible.
-Les frustrations des « fleuves d'argent vers les socialistes canapé » (ce ne sont pas des mots-à-moi), en fait, leur origine est ce qui se passe /s'est passé avec: la plupart a disparu dans les poches politiciennes. À Anvers, on a construit un métro. En Wallonie, on voulait un investissement pareil, un métro à Charleroi (si je ne me trompe pas). Un métro, il n'y a pas. Mais où est l'argent? Histoire différente par apport à vos comparaisons avec des autres régions européennes subsidiées.
- La réforme de l'état nécessaire comme Leterme l’a formulé: la réforme de l’État est indispensable pour l'économie flamande, pour l'expansion, les investissements étrangers, pour qu’il y aurait au moins à la limite de l'argent à payer la sécurité sociale de la Belgique (en toute, il y a des chômeurs flamands, aussi)
-Vous racontez tout une histoire des situations cauchemars, de bataille, de la guerre... La plus grande majorité de la population ne pense pas comme les plus extrêmes sujets politiques. Il ne faut pas généraliser la programme d'une seule partie politique (plutôt VB que N-VA). Il n'y a pas d'agenda secret, ce n’est que votre paranoia. Self fulfilling prophecy. (bye bye Belgium?) Quand je lis votre discours il semble qu'il y a des complotes partout, qu'il y a des stratégies, des militions secrètes en-dessous les capitaux des parties flamandes etc...
Au moment où vous commencez d'aurer d'un futur d'une Flandre isolée par l'UE, j'ai arrêté de lire. Humour? Science-fiction? Oui, de l'elvendertigste knoopsgat, peut-être. Ridicule.
Restons réaliste.
Finalement, monsieur Sel, tout au fond, saubrement dit : C’est l’économie, idiot.

Écrit par : Reinhard Laga | mercredi, 10 novembre 2010

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@Reinhard Laga

"Des gens écolos de Groen qui pensent extrême-droite comme la NV-A et VB? "
Oui. J'ai d'ailleurs une très jolie photo de Nelly Maes devant le drapeau de la NSV (qui commémore chaque année les SS flamands). Dans tous les pays démocrates du monde, elle serait éjectée du parti écolo dans la seconde qui suit.`

"Si les ancêtres d'Élio di Rupo auraient demandé des écoles italiens, auraient-ils eu aucune chance?"L'italien n'est pas une langue nationale belge. Punt aan de lijn.

"Est-ce qu'un portugais peut commander - en portugais bien entendu - une petit pain américain préparée Martino mais pas trop piquant a Seraing? Bastogne? "
Oui. On essayera de le comprendre. A Ostende aussi, d'ailleurs.

"-Vous vous moquez du Fête du chant national flamand (sic): mais vous êtes humoriste!"
A cette fête, participent uniquement les membres du Vlaams-Belang, les néo-nazis du Voorpost, les jeunes ultranationalistes du VNJ et la N-VA. En 1951, on tendait le bras, main plate à cette formidable fête chantante.

" Ici à Fribourg: pas d'allemand, pas de pain."
Bizarre, ces Fribourgeois. En Croatie, on m'a servi en italien. Et j'ai un ami qui a pu commander en anglais à Hambourg. Je trouve que vous faites une bien mauvaise réputation aux Fribourgeois.

"Quoi dire de la média francophone qui explique la situation belge au Washington Post - exclusivement du point-de-vue francophone (bye bye Belgium etc.)?"
En l'occurrence, je ne sais pas, mais le New-York times n'a pas eu besoin de la presse francophone : c'est un Américain qui a constaté l'extrémisme de certains élus de Liedekerke (de mémoire "on ne veut pas que des Noirs viennent habiter ici" ou quelque chose du genre).

"Bruxelles est une ville flamande. Historiquement, Bruocsella est germanique."
Parfait. Regermanisez Strasbourg, dans ce cas.

" Donc dire que Bruxelles n'a jamais été capital de la Flandre, c'est une violation de l'histoire."
Ben non. La première apparition de la Flandre en tant que "nation", c'est en 1917, grâce à la collaboration des activistes flamingants. Ça n'a pas duré longtemps, quelques mois tout au plus, c'est la seule fois où Bruxelles a été capitale de la Flandre. Auparavant, la Flandre n'allait pas jusqu'à Bruxelles. De toutes façons, l'histoire n'est pas un critère.

"La réforme de l'état nécessaire comme Leterme l’a formulé: la réforme de l’État est indispensable pour l'économie flamande,"
Le premier ministre du pays qui est président tournant de l'UE n'a pas à défendre la Flandre, il a à défendre la Belgique, sinon, c'est un flamingant.

"Il n'y a pas d'agenda secret, ce n’est que votre paranoia. "
Vous m'avez l'air bien informé. Vous dormez avec Bart De Wever ?

"Quand je lis votre discours il semble qu'il y a des complotes partout, qu'il y a des stratégies, des militions secrètes en-dessous les capitaux des parties flamandes etc"
C'est pour ça que j'ai précisé "si on veut être parano". Je constate simplement que des tas de choses anormales ont l'air d'être en bonne place pour une éventuelle indépendance flamande. C'est quand même bizarre, non ?

Dommage. vous auriez dû lire jusqu'au bout. Vous auriez appris quelque chose.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 11 novembre 2010

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@Reinhard Laga

Cher intellectuel,

Ik ben franstalig, ik woon in Vlaanderen, en elke dag schijt ik met veel plezier in mijn tuin op uw karikaturen EN op de heilige vlaamse grond. Best leuk !

Bon séjour à Fribourg, restez-y, vous ne comprenez strictement rien.

Écrit par : Endadine Akass | jeudi, 11 novembre 2010

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@Etienne Bodson

80 ans plus tard, le rédacteur en chef du Standaard n'invite toujours pas les flamingants à devenir intelligents, c'est dommage...

Écrit par : Endadine Akass | jeudi, 11 novembre 2010

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Cher/ère Endadine Akass,
Ainsi donc les Flamingants seraient bêtes, à qui on apprend pas l'intelligence...
Écrivez-le donc, je suis patient comme le papier ou comme l'écran sur lequel s'affichent les caractères.
Deux mots cependant.
Qu'est-ce que l'intelligence?
La capacité à concevoir et ordonner au mieux des moyen en vue d'une fin. Grâce à elle, on crée des théories mathématiques, on vole jusqu'aux étoiles, on triomphe des maladies,on..., mais la liste seraient trop longue.
Vous remarquez que cette intelligence, aussi belle soit-elle est une qualité instrumentale qui ne comporte pas de valeur intrinsèque au-delà de son efficacité, car j'aurais pu inclure dans la liste ci-dessus: construire des chambres à gaz, concevoir des bombes et tant d'autres sources de malheur. L'intelligence est l'expression de la force pratique dans le monde moderne.
Je crains donc que vous na'yez pas fait pas preuve d'intelligence en prenant cette dernière comme valeur en elle-même.
Par contre, vous pouvez alors remarquez que le conseil du rédacteur du Standaard n'était que l'expression de l'intelligence pure.
Ce qui, par le fait même, ne nous dit rien sur sa valeur.
Inversement, cette réserve n'empêche pas que la stupidité soit de peu de secours pour personne, en ce compris hélas tous les Fransdollen du monde et de ses faubourgs.
Avec ma considération

Écrit par : Etienne Bodson | jeudi, 11 novembre 2010

@ Marcel Sel : je comprends votre point de vue, cependant j'aurais tendance à vous dire la même chose que ce que vous avez dit à Geluck, à savoir qu'il ne faut pas répondre à des propos exagérés (Bruxelles ville pauvre qui demande toujours de l'argent) par d'autres propos exagérés (Bruxelles 2è ville la plus riche d'Europe... un grand mythe en Belgique francophone, vous avouerez). Il faut essayer de tenir un discours du juste milieu, pas toujours facile dans nos sociétés en mal de sensationnalisme.

Pour les comparaisons de ville, c'est toujours délicat du fait que les entités administratives varient énormément d'un pays à l'autre, et englobent des zones très différents (105 km² pour Paris contre 1572 km² pour Londres par exemple, ce qui ne veut pas dire que Londres est "15 fois plus grand que Paris" comme certains médias anglais aiment le rapporter complaisamment). Le mieux pour ces comparaisons d'économie et de niveau de vie c'est de prendre les territoires métropolitains, qui incluent toutes les banlieues avec leurs navetteurs. C'est ce que j'ai essayé de faire dans mon deuxième message (ancienne province du Brabant, Île-de-France, Grand Londres et 6 comtés autour, etc.), pour donner une vision plus réaliste du PIB par habitant de ces villes. La comparaison basée sur les NUTS-2 n'a, elle, aucun sens tellement elle compare des choux et des carottes (immense Île-de-France de 12.012 km² incluant toute les banlieues comparée à la toute petite région de Bruxelles-Capitale de 161 km² par exemple, qui serait considérée comme étant l'équivalent de Paris intra-muros en France). Enfin les statistiques, comme toujours, il faut se méfier de ce qu'on leur fait dire. Malheureusement les médias font rarement un travail d'analyse des statistiques et reprennent les chiffres le plus souvent sans aucun recul.

Écrit par : Stéphane | jeudi, 11 novembre 2010

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Le Standaard ne va pas vexer la moitié de ses lecteurs.. faut pas déconner quand même

Écrit par : luc | jeudi, 11 novembre 2010

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@ Marcel

Vous avez un Cro-Magnon sur votre blog qui se vante de chier dans son jardin sur le sol Flamand.
Il a omis de dire qu'il fait cela par la bouche et que c'est absolument tout ce qui sort de ce trou.
Vous avez dit que vous êtes d'accord avec lui la plupart du temps.
Voulez-vous spécfier avec quel argument vous êtes d'accord? J'ai beau chercher, je ne trouve aucun argument enseveli dans sa marde.

Écrit par : traveller | jeudi, 11 novembre 2010

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L'avenir de Bruxelles et de la Wallonie se joue avec ce genre de bêtises et ce n'est que le début.

http://www.hln.be/hln/nl/957/Belgie/article/detail/1181454/2010/11/11/Amerikaanse-directie-Brink-s-wil-geen-toegevingen-doen.dhtml

Écrit par : traveller | jeudi, 11 novembre 2010

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Une entreprise déficitaire depuis des années est condamnée peu importe si elle est en Flandre ou ailleurs. Le conflit actuel est sans doute provoqué par la direction américaine pour se débarrasser du passif social en provoquent un dépot de bilan.. pour avoir travaillé
souvent avec les yanks je reconnais la méthodologie...

Écrit par : luc | jeudi, 11 novembre 2010

@ luc

Ils font des pertes depuis 2003 et la direction essaye de sauver les meubles par des mesures draconiennes, d'accord, mais la solution c'est la grève aveugle? Tout le monde sait que le système belge des différences entre employés et ouvriers date du 19ème siècle, mais les syndicats préfèrent de perdre la société que d'essayer de la sauver.
L'actionnaire doit continuer à pomper de l'argent dedans? C'est cela la solution?
La solidarité Américaine ne va pas aussi loin que la solidarité Flamande.

Écrit par : traveller | jeudi, 11 novembre 2010

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@ Traveller

Je suis d'accord avec vous sur le fond du problème, je voulais uniquement faire remarquer que dans la situation actuelle la société est condamnée à disparaitre. La maison mère ne veut apparemment plus recapitaliser et les relations sociales sont incompréhensibles pour des américains. Je crains qu'on va voir une vague de licenciements une peu partout dans l'industrie dans les prochains mois surtout dans les entreprises familiales. Depuis le début de la crise bcp de pme ont tiré sur leurs réserves et ont bénéficié de mesures d'accompagnement du gouvernement pour maintenir le max d'emplois. Faute de reprise significative pas mal de ces entreprises sont au bout... Quant aux syndicats je n'ai pas la même expérience que vous.., lors de négociations récents j'ai constaté qu'ils sont bcp moins bornés qu'avant et ils sont très bien au courant de la situation précaire de certains entreprises.

Écrit par : luc | jeudi, 11 novembre 2010

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@ luc

Si la societe fait des pertes depuis 2003 je me demande ce que les syndicats et la direction ont fait depuis ce temps.
Une societe est composee de multiples elements dont les plus importants sont les etres humains qui y travaillent.
Sans la cooperation totale de chaque etre humain qui travaille dans la societe vous pouvez fermer la porte. Je sais que je generalise ce principe mais j'ai toujours applique cette theorie dans chaque societe que j'ai eu dans mes mains.
Le resultat etait toujours positif, a petite et a grande echelle.
Il m'est donc absolument incomprehensible qu'un syndicat intervient par un show de greve apres 7 annees de pertes. Le syndicat aurait du intervenir en 2003/2004 et cooperer avec la societe pour determiner les problemes et les solutions.
Evidemment il faut un minimum de cervelle pour cela.
Je tiens exactement le meme discours pour Opel d'ailleurs.

Écrit par : traveller | jeudi, 11 novembre 2010

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@ traveller

Ce cas n'est pas unique.. bcp d'entreprises souffrent de manque de créativité et surtout de vitesse de réaction en cas de problèmes. C'est le CEO qui est responsable...
Diriger une entreprise ou une équipe ne s’improvise pas. Même, si de nombreuses personnes aspirent à devenir chef, et ainsi commander leurs collègues, les compétences et les qualités nécessaires pour relever ce défi, ne sont pas forcément en adéquation avec la personnalité et le parcours de chacun. Je trouve que certains managers qui sortent des grandes écoles Solvay, Vlerick, Hec.. etc sont souvent trop théoriques. C'est la crise... il faut mettre les mains dans le cambouis. Je préfère le no-bullshit approach.. :))

http://www.tonysopranoonmanagement.com/

Écrit par : luc | jeudi, 11 novembre 2010

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@ luc

Brink's dépose le bilan, youpie les syndicats ont gagné.

Écrit par : traveller | vendredi, 12 novembre 2010

@Traveller
Vous vous rejouissez d une faillite frauduleuse? C est ca que vous preconisez comme modele liberal?

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 16 novembre 2010

@ luc,

It's not a bad approach, although not entirely what I had in mind.
But "the buck stops here" is still very valid.

Écrit par : traveller | jeudi, 11 novembre 2010

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@traveller

Vous pouvez venir dans mon jardin faire votre petit caca nerveux sur le heilige vlaamse grond aussi si vous voulez. Geen enkel probleem, cher Geenandertaalien de base.

Écrit par : Endadine Akass | jeudi, 11 novembre 2010

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@Etienne Bodson

"Ainsi donc les flamingants seraient bêtes" (j'ai ôté la majuscule, il ne faut pas rigoler)


Vous pensez réellement que quelqu'un en doute encore ?

Le flamingant est un effet quelqu'un de particulièrement vil, un nain aux mille prétextes, supposés dissimuler son égoïsme, son étroitesse d'esprit, sa malhonnêteté intellectuelle et son hypocrisie intrinsèque. Hélas, tout se voit puisqu'on vous l'a dit, il est bête. Remarquez, le flamingant n'est pas seul, on trouve des specimens à peu près identiques dans l'électorat de Le Pen, entre autres clubs de lourdauds arrièrés et de politicards de bistrots.

Écrit par : Endadine Akass | jeudi, 11 novembre 2010

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@ Don

Faillite frauduleuse?
Quand la societe mere pompe de l'argent dans la societe pendant 7 ans et a mis 16 millions euro dans la societe en faillite, il n'y a que les syndicats belges et la justice politise belge pour dire que c'est frauduleux.
Les syndicats ont joue au poker et ils ont perdu. Maintenant ils feront tout pour accuser les actionnaires pour se blanchir.
Dimanche pendant l'emission "De zevende dag" le journaliste demandait au syndicaliste present pourquoi ils n'avaient pas commencer a reagir en 2003/2004. Le syndicaliste repondait que c'etait au gouvernement, le mediateur social, pour faire cela. Typique, ils ne sont jamais responsables.

Écrit par : traveller | mardi, 16 novembre 2010

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OK, si ce que vous affirmez est vrai (j apprecierais quand meme un lien pour y croire vraiment, un lien democrate hein! -), je me range a vos cotes sur ce coup-ci -)

CC est devenu un reflexe pavlovien... sorry -)

Écrit par : DonBlacksad | mardi, 16 novembre 2010

@ Don

C'était dimanche pendant l'émission "De Zevende Dag" à la VRT.
Soyez tranquille, personne n'a tiqué, personne n'a trouvé cela bizarre, c'étaient tous des "démocrates" rouges. Le journaliste a posé cette question sans réfléchir et le syndicaliste a dit textuellement:"vous touchez au couer du problème, j'y ai déja pensé en 2009, après ( ans son euro avait fait clic, et c'est au médiateur social de faire cela", sous-entendu, nous syndicats, avec le nez dessus, on ne fait rien.

Écrit par : traveller | mardi, 16 novembre 2010

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6 ans

Écrit par : traveller | mercredi, 17 novembre 2010

@Endadine : pour le Plan-Q, on vous attendrait. on n'allait quand même pas vous enlever l'occasion de vous distinguer par votre distinction :-)))))

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 23 novembre 2010

Personne n'a fait de gag genre "j'ai un plan Q" ? Je suis très déçu !

:(

Écrit par : Endadine Akass | mardi, 23 novembre 2010

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Pour le coup, tu t'es plan-T ! :-)

Écrit par : Florent | mardi, 23 novembre 2010

Et après le Delta Plan, le Trekta Plan ! :)

Écrit par : Endadine Akasse | mardi, 23 novembre 2010

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.... pas mieux !
En Plan dans l'mil !

Écrit par : Florent | mardi, 23 novembre 2010

Je pense qu'il faudrait surtout un bon PlanΨ (psy) pour soigner toute cette intoxication ethno-linguistique !

Écrit par : Karine | mardi, 23 novembre 2010

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@Marcel

Prout ma chère ! En plus, t'as l'air de répondre à traveller, ça t'apprendra à te moquer des braves âmes qui viennent un peu animer ta réserve pour vieux flamingants no-life.

Écrit par : Endadine Akass | mardi, 23 novembre 2010

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Endadine Akass : demain, c'est la journée de l'insulte. Vous pourrez vous en donner à cœur joie :-))

Écrit par : Carmel Mel | mardi, 23 novembre 2010

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@Carmen Men

Con promis, chose dûe, hein !

:)

Écrit par : Endadine Akass | mardi, 23 novembre 2010

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Le clown de Ruquier, avec le ton artificiel de sa chronique quotidienne sur RTL...

Allez y, c'est du gateau !!!!! Ca se passe à 2.36' : La Flandre est, dans son mode de comparaison, le 28è Etat membre de l'U.E.

Zemmour, déjà que, sous tes airs de "Monsieur Je-Sais-Tout-et-Je-Vais-Vous-Apprendre", je pouvais pas t'encadrer, ton manque de nuance, comme lors de toutes tes prises de parole radio/télé/presse écrite te rend encore plus imbuvable.

A écouter ici :

http://www.rtl.fr/emission/z-comme-zemmour/ecouter/eric-zemmour-avec-l-irlande-l-europe-joue-au-strip-poker-7638324492

Écrit par : Florent | mardi, 23 novembre 2010

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2.06' sorry.

Écrit par : Florent | mardi, 23 novembre 2010

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@ Florent

Zemmour, mon préféré de chez Ruquier!!!

Écrit par : traveller | mardi, 23 novembre 2010

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he makes my day :))

Écrit par : luc | mardi, 23 novembre 2010

J'adore Ruquier aussi bien en télé qu'en radio, je pense que c'est un génie de l'humour et un gars d'une intelligence rare.

Quant à Zemmour, je peux pas le supporter : ni son apparence, ni sa voix, ni sa manière de présenter ses points de vue, et encore moins ses points de vue en eux-mêmes !

Écrit par : Florent | mardi, 23 novembre 2010

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Zemmour joue très bien son rôle de politiquement incorrect :)

Écrit par : luc | mardi, 23 novembre 2010

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Oui, c'est pour ça qu'il est payé sur Fr2 le samedi soir... mais sa quotidienne sur RTL, ça se veut une analyse en profondeur de faits d'actualité et ce ne sont que des ramassis de lieux communs, de raccourcis réducteurs et de clichés délavés tellement ils ont été usés.

Enfin soit. On a assez de "cas" en Belgique, on va pas faire le mois de novembre sur Zemmour :-)

Écrit par : Florent | mardi, 23 novembre 2010

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Sacré Zemmour, :) normal que Marcel a failli avoir une crise de nerfs avec ses déclarations. La presse francophone belge serait elle mal compris à Paris ? Connaissant les parigots.. ils s'en foutent des petits belges :)

Écrit par : luc | mardi, 23 novembre 2010

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