mardi, 02 octobre 2012

Pour vaincre les canons nationalistes, jetez vos armes !

Exclusif : Patrick Janssens avait approuvé l’interview des Inrocks ! 

 

Ce week-end, dans Le Soir, le bourgmestre d’Anvers, Patrick Janssens revenait sur son interview publiée dans les Inrockuptibles la semaine passée. L’article, disponible en ligne, était intitulé « Il y a un risque que la Flandre devienne indépendante ». Comme tous les titres d’articles, il était déduit le plus logiquement du monde de l’interview. C’est en effet ce qu’on peut conclure, primo du potentiel de victoire de Bart De Wever, et secundo, des déclarations de Patrick Janssens à David Doucet, des Inrocks : « Je ne vais pas vous dire [que Bart De Wever] est dangereux, mais que son but n’est pas de gérer Anvers, mais de rendre la Flandre indépendante. Son discours consiste à dire que si les choses ne vont pas, c’est à cause du gouvernement fédéral. Selon lui, il suffirait que la Flandre soit indépendante pour que tout aille mieux ». Lorsque le journaliste français lui demande si Bart De Wever peut devenir « incontournable au plan national s’il gagne ses élections », le bourgmestre d’Anvers lui répond notamment : « Je crains que Bart De Wever utilise ses fonctions de bourgmestre pour promouvoir l’indépendance de la Flandre. Il risque de prendre la ville en otage de ses intentions séparatistes. » 

 

Une semaine plus tard, Le Soir lui posait la question suivante : « Vous avez dit aux ‘Inrocks’ : ‘si Anvers tombe aux mains des nationalistes (de la N-VA), il y a un risque que la Flandre devienne indépendante’. » Réponse de Patrick Janssens : « Je ne l’ai pas dit comme ça. Je donne peu d’interviews aux médias étrangers parce qu’il y a toujours un risque qu’ils grossissent les propos. C’est ce qui s’est passé ici ». Dont acte. Les Inrocks auraient « grossi les propos » du bourgmestre ! Or, j’ai pu me procurer une copie de l’interview non corrigée telle qu’elle a été envoyée le 18 septembre 2012 à Bart Govaert, l’attaché de presse (et porte-parole) de Patrick Janssens. Et hormis l’une ou l’autre coquille, elle est identique au texte de l’interview définitive. Bart Govaert a bien approuvé l’interview ! Pourtant, moins d’une semaine après sa parution, Le Soir révèle que Patrick Janssens « dément les propos que lui ont prêtés les Inrockuptibles, à savoir que selon lui, le but de Bart De Wever n'est pas de ‘gérer Anvers, mais de rendre la Flandre indépendante (…) Si Anvers tombe aux mains des nationalistes, il y a un risque pour que la Flandre devienne indépendante’ et qu‘une large couche de la population (à Anvers) se reconnaît dans le vote d'extrême droite’. » Vérification faite, le texte de l’interview de Patrick Janssens approuvé par son porte-parole dit pourtant bien clairement : « Ça veut tout simplement dire qu’à Anvers, il y a une large couche de la population qui se reconnaît dans le vote d’extrême droite. » Ba-da-boum !

 


Le plus étonnant, c’est que lorsque Le Soir lui pose à son tour la question de l’indépendance, Patrick Janssens botte systématiquement en touche. Il tourne ses phrases de façon tout à fait différente, en évitant systématiquement le mot indépendance. Exemple : « (…) il a clairement dit que son but n’était pas Anvers, mais qu’Anvers est un pas vers le changement au niveau national (…) il a besoin d’Anvers pour pouvoir changer la politique nationale (…) vouloir l’autonomie plus grande d’une région, ce n’est pas un objectif malhonnête (…) » Les Inrocks comme Le Soir sont des journaux de qualité qui font leur métier. Ils rapportent le plus fidèlement possible ce que leurs interlocuteurs leur disent et titrent selon la logique qu’ils en ont déduite. Autrement dit, les deux journaux ont fait leur boulot. Alors, que s’est-il passé ? 

 

Peut-être simplement ceci : dès que l’interview des Inrocks est parue, Bart De Wever a rué dans les brancards. À Belga, il a déclaré qu’il regrettait que Janssens mène « une campagne à l’américaine ». Selon Het laatste Nieuws, il ajoutait que : « [Patrick Janssens] va désormais nous noircir partout, jusqu’à l’étranger. Nous n’allons pas nous laisser attirer dans ce bain de boue et continuons sans y faire attention à communiquer notre propre histoire pour la ville ». Cette information est parue dans presque tous les médias de Flandre. Ou comment, une fois encore, Bart De Wever brandit l’arme fatale : celle du martyr. Et avec une belle audace : on se demande bien en quoi dire que l’objectif de Bart De Wever est l’indépendance de la Flandre reviendrait à le « noircir ». C’est exactement ce qu’il veut, depuis toujours ! C’est pour ça qu’il lutte. Son objectif serait-il donc devenu inavouable ? Ou est-ce simplement qu’il sait que les Flamands ne le suivront pas — du moins pas majoritairement — sur la voie du séparatisme ? Mais chuut ! Ne disons surtout pas à l’électeur flamand que Bart est séparatiste : il n’apprécie pas qu’on touche à Mijnheer Régime ! De même, reprocher à Janssens une campagne « à l’américaine », c’est gonflé pour un homme qui a fait le tour de Flandre tambour battant pour soutenir les candidats locaux et a fait placer son portrait — une affiche géante — en plein centre d’Anvers ou encore, dont le parti a prétendu qu’il fallait voter pour lui dans les communes « pour punir Elio Di Rupo » ! Voilà donc un exemple de plus de la méthode De Wever dans toute sa splendeur, et son implacable mécanique : toute attaque envers lui est un scandale (engrenage un), mais ne l’atteint pas (engrenage deux), parce que lui voit les choses positivement (engrenage trois). C’est carrément du karaté : il utilise la force des autres pour amplifier ses propres coups. Et donc, toute attaque contre lui est potentiellement dangereuse, par effet boomerang. Quel statut faut-il avoir auprès de la population ou dans les médias pour s’autoriser ce genre de renvoi de balle ?

 

Deuxième piste : De Wever ne fait pas mystère du fait qu’Anvers est un tremplin pour changer les choses au niveau national. Il l’a dit très clairement dans ses réponses à Stijn Tormans, de Knack (voir mon pénultième article). Janssens prend le contrepied de cette ambition : lui, il ne travaillera que pour Anvers. Il n’a aucun autre objectif. Contrairement à De Wever, il s’y consacrera corps et âme alors que son concurrent nationaliste voit Anvers dans un cadre plus général, et utilisera son statut de président du plus grand parti belge pour obtenir, au fédéral, des avantages pour la métropole. Problème : c’est cette dernière attitude qui semble désormais payante : une étude de l’Université d’Anvers, dont Patrick Janssens a peut-être pris connaissance avant l’interview au Soir, montre que la bagatelle de 57 % des Anversois voteront pour des raisons aussi bien locales que nationales. Or, crédité de seulement un quart des voix (et encore, en cartel avec le CD&V), chaque électeur compte pour Patrick Janssens. Exit les attaques trop virulentes contre Bart De Wever, et retour (temporaire ?) de la langue de bois ?

 

Voyant donc qu’il a été un peu trop clair et que l’effet de sa clarté lui vaut un retour de manivelle violent de la part de Bart, voyant d’autre part que la presse ne le suit pas et que l’effet Bart De Wever y est toujours aussi puissant, Patrick Janssens s’empresse de faire volte-face. Et avec un culot digne de son concurrent-mamamouchi, il appelle les Francophones à « dire des choses positives sur Anvers plutôt que d’écrire des choses toujours négatives sur Bart De Wever ». C’est du moins comme cela que la VRT (et d’autres) a traduit le message de Patrick Janssens au Soir. C’est gonflé de chez gonflé parce qu’à peine une semaine auparavant, c’est lui-même qui émettait des opinions perçues en Flandre comme négatives sur Bart De Wever ! Sans compter que pour mieux encourager les Francophones à dire du bien d’Anvers, Patrick Janssens s’empresse de dire du mal de… Bruxelles (pas forcément à tort, du reste). Si vous ne comprenez plus rien, rassurez-vous, plus personne ne comprend ! Et au demeurant, je suis prêt à le suivre sur une critique de Bruxelles, encore faut-il qu’elle ait les mêmes armes qu’Anvers. Moins bien financée, interdite de construction de crèches et d’écoles, isolée sur le plan de la mobilité et de l’économie, Bruxelles souffre partiellement — je dis bien partiellement — de l’hypocrisie de l’institution flamande qui n’a pas abandonné l’idée que Bruxelles lui appartenait.

 

Ce que cette histoire étonnante nous montre, c’est que Patrick Janssens a beau prétendre que la campagne pour Anvers ne tourne pas autour de Bart De Wever, la réalité est exactement opposée. Aujourd’hui, en Flandre, tout tourne autour du leader nationaliste. Et c’est lui qui mène le jeu. Je n’ai pas lu de critique sur sa réponse à Janssens. À croire que la presse flamande acquiesce plus souvent qu’elle n’analyse. À croire que le mot indépendance est bien devenu tabou. N’écrivez pas « il est possible que nous nous dirigions vers une scission du pays » : la presse flamande ne le supporte pas. Elle protège le premier homme qui, au Nord, ait jamais eu le potentiel d’y parvenir (après August Borms qui y est parvenu, mais seulement temporairement), mais le mot lui-même est tabou ! Pourquoi ? Mais voyons, amis flamands, une séparation de la Belgique est impossible ! vous dira-t-on. Et je suis absolument d'accord : séparer la Belgique est impossible. Mais comme je le dis toujours, c’est probablement inévitable. Tous les partis francophones s’y préparent. Tous les partis flamands se taisent sur tous les tons. Si l’on ne parvient pas à réduire le potentiel de nuisance de la N-VA (en matière de maintien de l'Etat, s'entend), demandez-vous comment une telle dissonance entre le Nord et le Sud peut finir. 

 

Or, rien n’est plus dangereux pour la démocratie que le mutisme, le déni, l’absence de transparence. Depuis des années, celle-ci est au seul profit de Bart De Wever et de la N-VA. Celui-ci sait parfaitement que l’intérêt bien compris de la Flandre est de ne jamais demander la scission, mais de la constater le moment venu. Et donc, d’imposer au reste du pays (Wallonie et Bruxelles) que ce soit lui qui s’en aille. Ou alors, la N-VA envisage peut-être de faire remarquer que le gouvernement flamand n’a pas d’autre choix — face au blocage national qu’un de ses partis aura soigneusement provoqué — que de diriger la Flandre comme un État indépendant, en dépit voire contre l’État fédéral. Avec le même effet : l’implosion du niveau national en Belgique. La raison de cette stratégie est simple : les flamingants savent pertinemment que s’ils déclaraient l’indépendance flamande, la Flandre devrait refaire le parcours d’intégration à l’Union européenne. Barroso a récemment indiqué que ce serait le cas pour l'Écosse. La Flandre n'a pas un statut différent. Donc, elle y passera. Cela signifie qu’elle devrait impérativement ratifier la charte des minorités, et autoriser des écoles francophones en périphérie. Elle ne pourrait plus refuser de subsidier des centres sportifs ou culturels pour des raisons linguistiques, ce qu’elle ne peut faire aujourd’hui que parce que l’État central belge ne reconnaît pas la discrimination linguistique. Mais une fois sous la tutelle directe de l'Europe, ce verrou saute, et la Flandre devra respecter le préambule du Traité de Lisbonne. Et elle n’aurait aucune chance de récupérer Bruxelles un jour. Bref, l’indépendance flamande, si elle la déclare elle-même, obligera la Flandre flamingante à faire tout ce qu’elle combat depuis 180 ans ! 

 

En revanche, en jouant l’agressée, elle se donne des armes. Fatiguer l’ennemi, c’est son meilleur atout. Démembrer la Belgique, mais pas officiellement, rendrait les choses parfaitement ingérables pour l’UE, Bruxelles et la Wallonie. La richesse flamande lui permet de tenir plus longtemps que les autres régions. Jusqu’à ce que l’Union européenne cède et accepte que la Flandre devienne membre d'office, sans autre forme de procès ? C’est le rêve que caressent un certain nombre de flamingants. Du reste, dans leur esprit, c’est la Belgique francophone qui porte tous les torts d’hier, d’aujourd’hui et de demain, et « les Flamands » sont en état de légitime défense, ce qui leur autorise tout, depuis les cris « Rats français, pliez bagages » dans des manifs à laquelle participent des N-VA si démocrates, jusqu’au soutien d’Herman Van Rompuy à la liste communale de son épouse, dont le second est un nationaliste patenté qui n’a pas seulement crié le slogan raciste ci-dessus, mais l’a de surcroit écrit (et qui regrette aujourd'hui) ! Mais à supposer que le retournement de veste du bras droit N-VA de « Mme Van Rompuy » soit sincère, le fait est qu'un président européen qui, officiellement, combat les nationalismes, soutient personnellement une liste qui comprend plusieurs nationalistes, opposés à l'application du préambule du Traité de Lisbonne dans la commune de notre bien aimé président européen !


Résultat de tout ceci : le mot indépendance est devenu tabou y compris chez les indépendantistes les plus virulents. Ce n'est pas la Belgique qui est surréaliste. C'est la Flandre.

 

Ce qui se passe à Anvers n’est que le prélude de ce qui se passera en juin 2014 en Belgique. Ce n’est que la forme cathartique de ce qui va se jouer dans quelques jours dans quelques centaines de communes de Flandre. Certes, rien n’est joué aujourd’hui. Bien des Flamands hésitent encore et choisiront le 14 octobre, pas avant. Une défaite de la N-VA ce soir-là changerait complètement la donne, libèrerait les contestataires de leur joug, ouvrirait une porte entre les communautés. Espoir. Mais Vu la puissance actuelle de Bart De Wever, c’est peu probable. Une victoire à Anvers aura au contraire des répercussions directes dans le débat politique flamand et belge. Je vous parie que si cela arrive, il se trouvera des Néerlandophones dans tous les partis pour faire écho aux déclarations de Patrick Janssens et insinuer que si les Francophones n’avaient pas dit du mal de Bart, Patrick aurait pu gagner. Bref, que même les pires ennemis de Bart doivent aimer Bart. Que même les pires antinationalistes doivent mettre la pédale douce dans leurs reproches aux nationalistes.

 

Allons ! Amis ! Cessons donc de dire du mal de Bart, mais laissons-le continuer à dire pis que pendre d’Élio Di Rupo et du gouvernement fédéral, de la Belgique et de Bruxelles. C’est, d’après un certain nombre de politiciens et de journaux flamands, le meilleur, le seul moyen d’en arriver à bout. Surtout ne rien dire, surtout se taire, surtout ne pas contester, analyser, critiquer. Belge, ferme ta grande gueule, et Bart sera vaincu ! Bon sang, mais c’est bien sûr ! Comment n’y avons-nous pas pensé plus tôt !

 

18:03 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (52) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

En cas de victoire de la nva, cela voudra dire qu'il y a en flandre chez les flamands de souche "une large couche de la population qui se reconnaît dans le vote d’extrême droite."
En sautant les quelques étapes qui déjà balisent la suite de l'histoire....Comment admettre ce fait et faut il encore considérer cette majorité de * comme une partie "amie" du Royaume voir même comme voisin fréquentable si ils devaient faire enfin preuve d'une once de courage ?

* j'ai autocensuré ;-)

Écrit par : Philippe | mardi, 02 octobre 2012

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Poisson, je te baptise Lapin

Ce qu'on refuse de voir en Belgique, c'est le côté totalement inédit d'une extrême-droite qui arriverait au pouvoir grâce au suffrage universel. On n'a jamais vu cela (sauf en Hongrie ?). Quelle décadence ! Il n'en faut pas plus à nos autruches-opossum* belgicaines, jamais en retard d'un aveuglement ou d'une forfaiture, pour déclarer que, si que l'extrême-droite recueille la majorité des suffrages, il ne peut plus s'agir d'extrême-droite.

*hybride hermaphrodite, de la famille du Boeuf-Tigre nocturne, ressemblant à un Dodo, dont le biotope est clairement localisé dans l'espace compris entre la Rue Royale et la Rue de la Loi, avec un foyer de peuplement dans l'hospice Saint-Gilles, à Namur. On le reconnait à son roulement de hanche morguant, qui contraste avec son tempérament timoré. Ce dernier trait de caractère est partagé par de nombreuses espèces qui se savent condamnées, comme l'autruche-opossum le pressent confusément. Communément, l'autruche-opossum essaie de se rassurer sur son sort à coup de proverbes siciliens, sans y parvenir, n'ayant pas trop d'illusion sur l'intelligence de son espèce.

Écrit par : Pfff | mercredi, 03 octobre 2012

Cher Marcel, il me semble que la Flandre aura tout ce qu'elle veut, même la cogestion de Bruxelles-Capitale, dans un cadre de "confederation" post-Belgique, soit le lendemain du prochain 14 Octobre, soit le lendemain de Juin 2014; dans ce cas, l'association de la Belgique française avec la France ne serait-elle la meilleure option pour les franco-belges?

reponde de Sel : c'est pour ca qu'une confederation est inimaginable. Quant à l'association, c'est une piste, mais pas la seule, et je ne la privilegie pas aujourd'ui.

Écrit par : Fernando Ferreira | mardi, 02 octobre 2012

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@sel

vous perdez votre temps. le mot independance n'est pas tabou en flandre mais bien en wallonie
le mot independance est dans les statuts de la NVA (est-ce qu'il faut toujours sortir ces statuts et le foutre sous le nez des wallons ou bruxellois ?). sans parler du VB ou LDD (oui ces partis reprensetent encore qqchose)
ce mettre en position d'otage de ce qui passe a anvers est passablement ridicule.

les flamands cachent en partie leur jeu aux francophones c'est une strategie pas stupide du tout surtout quand on voit la connerie congenitale des politiciens francophones. de plus les francophones sont mal informés par cette presse belgicaine ou flamande (groupe de presse rouleatarte)
il est clair qu'un ministre flamand au federal parle differemment quand il s'adresse a un flamand ou un francophone (van rompouy c'est la meme chose). c'est meme presque risible si pas ridicule car il y a encore des gens en wallonie qui marchent dans ce jeu stupide et sortent encore leur drapeau belge a l'occasion.

votre belgicanisme est de plus en plus desuet si pas deplacé. moi ca fait longtemps que je ne crois plus dans ce pays.
il est grand temps pour Bruxelles de s'affirmer comme region a part entiere. c'est tres important.

Écrit par : bruxellois | mardi, 02 octobre 2012

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"il est grand temps pour Bruxelles de s'affirmer comme region a part entiere. c'est tres important"

Oui, certes, mais sur quel territoire?
Le minimum à exiger c'est tout ce qui est compris à l'intérieur du Ring (dont le bord extérieur deviendrait la frontière de l'Etat bruxellois.

Quid de l'aéroport du Bruxelles-National?? Une gestion conjointe avec la Republiek Vlaanderen me semble aussi être un minimum, à moins de s'arranger avec la Wallonie et d'utiliser "Charleroi Brussels South"... tout en gérant le problème des nuisances venant de Zaventem...

Bruxelles à moins de devenir vassale de la Flandre aura à se montrer ferme et à se trouver des alliés. Et même avec ses alliés, elle devra veiller à ses intérêts si l'on juge à l'aune de sa sous représentation chronique dans les institutions communautaires francophones (et c'est un wallon -d'adoption- qui vous l'écrit)...

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 03 octobre 2012

Cela me rappelle la déclaration que j'avais lu d'un juriste ou historien flamand en 2010 quand les négociations patinaient... Il disait que si le blocage devait persister, on pourrait voir le gouvernement flamand non pas proclamer son indépendance (naiveté francophone) mais son autonomie (la Flandre devient un état fédéré de la Belgique fédérale). Un "confédéralisme" unilatéral en somme. Conséquence: imbroglio politique et juridique. Les francophones auront beau protester, ils seront mis devant le fait accompli. Ils seront coincés: la seule manière de refuser ce sera de déclarer la scission et donc d'être les RESPONSABLES de la scission (conséquence internationale désastreuse) ou de la négocier avec la Flandre (qui pourra jouer la victime bon prince) en position relative de force... Alors, que choisir: "confédéralisme à la flamande" ou scission pure et dure? Que faire? Mon Dieu, on sera vraiment dans de sales draps en 2014?

Écrit par : Yoël | mardi, 02 octobre 2012

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Quelle belle année, 2014 ! Nous pourrons même aider à leur déménagement de la Place des Martyrs...

Écrit par : Philippe | mardi, 02 octobre 2012

Meuh non, il suffira aux francophones de déclarer solennellement que l'attitude de la Flandre met un terme au contrat entre les belges et par là même à la Belgique et de dire que par sa déclaration d'autonomie la Flandre provoque de-facto la fin de la Belgique en tant qu'Etat fédéral, replaçant la faute dans le camp de celui qui l'a commise.

Dans la foulée, il leur suffira d’appeler les régions et communes qui le souhaiteront à continuer une Belgique sans la Flandre et à signifier cette dernière que sa rupture rend caduque les frontières administratives intérieures de l'Etat défunt et par conséquent d'encourager toutes les communes (en particulier autour de Bruxelles) à choisir à laquelle des entités la Flandre ou la Belgique "Romane" elles souhaitent se rattacher. Restera à la Flandre le choix entre négocier ses nouvelles frontières (et un tas d'autres choses, partage de la dette, du patrimoine, etc.) ou tenter le passage en force et déclencher une guerre civile.

Écrit par : Soltan Griss | mercredi, 03 octobre 2012

Vous avez entendu votre grand gourou Guy Verhofstadt? Il expliquait hier en présentant son nouveau bouquin avec Danny Le Rouge que l'Europe des Nations a vécu. Il en résultera une Fédération de pays membres qui n'auront plus de souveraineté, qui seront au pas de la Commission.
De l'autre côté vous avez entendu le grand diable, le sinistre BDW, qui dit que la Belgique va s'évaporer.
Vous voyez beaucoup de différence entre ces deux points de vues?
L'Europe sera législative et quel sera le niveau de l'éxécution de ces lois?
La commune? La province? La région? Le nation (ancien état-membre) diminuée de sa souveraineté?

Écrit par : schoonaarde | mardi, 02 octobre 2012

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Verhofstadt dit que l'Europe des Nations ultrasouveraines a vécu, oui. Bart De Wever, lui, veut des nations populaires (volksstaten) qui reprendraient plus de pouvoir, et en laisseraient moins à l'Europe. BDW est sinistre parce qu'il veut nous replonger dans l'Europe d'il y a 100 ans. Il a juste deux trains de retard.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 02 octobre 2012

@Schoonaarde

l'ex-baby-tatcher et l'ex-dany-rouge propose un rêve collectif d'un nouvel empire cohérent, démocratique, solidaire et providentiel,donc acte...

"De l'autre côté vous avez entendu le grand diable, le sinistre BDW, qui dit que la Belgique va s'évaporer."
bart veut apparemment tout et son contraire, il jongle avec nation-région-europe dans le seul but d'avoir le pouvoir(soi-disant sans le vouloir) grâce à l'indépendance de la flandre (soi-disant sans la vouloir)...
seule manière d'obtenir ce pouvoir personnel; bien sûr pouvoir par définition limité à la "flandre", ce qu'en bon raciste anti-FR, issu d'un milieu d'extrême droite ne pose aucun problème...
bdw n'est ni grand diable, ni même devin, juste un acteur sinistre dont l'ambition est d'aider à évaporer le domaine fédéral belge et de tout faire pour débarasser la flandre des FR et ainsi devenir le führer bien-aimé de "flandre" c'à-d. un truc entre pantin du capitalisme flamingant et messie sur la terre promise enfin bien libérée et bien nettoyée

"Vous voyez beaucoup de différence entre ces deux points de vues?"

-oui pas mal

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 03 octobre 2012

+++, Marcel

De Wever est sinistre : il a l'air d'avoir 75 ans.

Que de peau offerte à la concupiscence des mèmères à petit chient de la Vlaamse kust et du Vlaamse rand !

Écrit par : Pfff | mercredi, 03 octobre 2012

@Zuiltje : je vous laisse la responsabilité de votre point #godwin…

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 03 octobre 2012

@Marcel

merde alors! un seul point godouin, c'est de plus en plus mal payé ici ;))

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 03 octobre 2012

Pourquoi un point Godwin?

En 2010, Der Spiegel a publié un article présenté dans le sommaire comme une
"Interview mit dem flämischen Nationalistenführer Bart De Wever über die Krise seines Landes".

Je ne pense pas qu'un journal allemand emploie le terme 'Nationalistenführer' à la légère!

http://de.scribd.com/doc/45264532/Der-Spiegel-2010-50

Écrit par : Pazunbrin | mercredi, 03 octobre 2012

@Pazunbrin : c'est dans les Secrets de Bart De Wever. Nazionalistenführer signifie leader nationaliste ou chef des nationalistes ou chef nationaliste. Führer en français signifie Adolf Hitler, ce qui n'est pas pareil. Clairement, der Spiegel a joué sur les mots, mais ce n'est qu'une insinuation, ce qui n'est pas le cas en français. Donc, Spiegel a un minigodwin avec le bénéfice du doute.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 03 octobre 2012

Euh... Vous n'êtes pas en train de nous faire une petite poussée de tétrapilectomie, là, cher Marcel??? :-)))

Écrit par : Juliette | mercredi, 03 octobre 2012

@Marcel

puisqu'on est pas en "état intellectuel" (point de vue typé ethniquement) de comprendre l'allemand, plutôt que "führer bien-aimé " je dirai désormais "conducator bien-aimé", mais le roumain n'est peut-être pas assez "respect" du caractère flamand du messie flamingant, même si celui-ci connaissait l'année dernière par coeur toutes les citations latines du dicos

con-ducare, "mener les cons", c'est combien de point darwin?

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 03 octobre 2012

Uit' +100

Ah! Excellent, le point Darwin! :-)))

J'en ris encore! D'autant plus qu'en vous lisant, je pressentais l’inévitable analyse étymologique!

Écrit par : Juliette | jeudi, 04 octobre 2012

Attitude classique des politiciens flamands dans les journaux étrangers. Ils disent le fond de leur pensée à ces derniers puis nient les avoir dites au niveau belge. Yves Leterme a fait exactement la même chose avec Jean Quatremer. C'est le double discours classique. L'impossibilité en Flandre ou en Belgique de dire réellement ce qu'on pense quand on est politicien flamand.

Écrit par : Guillaume | mardi, 02 octobre 2012

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"Cachez cette indépendance que je ne saurai voir."

Mwais.

On s'en fout à vrai dire.

Vu de Wallonie, tout ce blabla parait bien dérisoire...

Mais à Bruxelles, ce que vous allez déguster!

Écrit par : Salade | mardi, 02 octobre 2012

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@salade

"On s'en fout à vrai dire.

Vu de Wallonie, tout ce blabla parait bien dérisoire..."

en fait les wallons si ils agissent a votre facon vont se retrouver grosjean comme devant car ils n'ont rien prepare a moins de devoir joindre la France en urgence et dans de mauvaises conditions de negocitiation.
mais plus rien ne m'etonne dans ce pays. comme ce genre de reflexion.

Écrit par : bruxellois | mercredi, 03 octobre 2012

Ben oui, Bruxellois, pour pas mal de gens, "solidarité" est devenu un gros mot: on le remplace par "assistanat", commode pour se déresponsabiliser et justifier le "chacun pour soi".

Il est vrai qu'en Wallonie profonde, on ne prend pas nécessairement, et pas souvent d'ailleurs, conscience des problèmes qui se vivent ailleurs. A l'époque de la communication reine, c'est ahurissant de voir à quel point la non information ou, pire, la désinformation, oblitère les esprits.
En fait, la pléthore de médias a, ce me semble, surtout permis une manipulation de masse (et des masses!) dans la mesure où l'éducation à l'utilisation de ces médias n'a pas vraiment suivi... J'ai presque envie de dire "volontairement"...

Écrit par : Juliette | mercredi, 03 octobre 2012

il n'y a pas de solidarité à avoir quand c'est trop tard parce qu'on s'est fait encercler et même qu'on à le drapeau flamand déjà sur bruxelles.
Vos politiciens bruxellois n'ont été capables de défendre quoi que ce soit!

Avec 35% de chomage (bien plus qu'en wallonie) dans certaines communes, un manque de financement flagrant, la saleté, l'insécurité (peut-être exagérée, je le reconnais), une non extension possible de la ville, le refus, pour les navetteurs, de parking et le ralentissement du RER par certaines communes.

Bruxelles va s'étouffer bientôt.

Marre d'une chaine RTBF centrée sur bruxelles, d'événements culturels centrés sur bruxelles (et liège) uniquement. Je n'entends que les bouchons sur le ring de bruxelles (inachevé grâce aux Ucclois!) ...

Bruxelles joue Paris, mais n'est plus que des quartiers qui s'hévitent :où est donc la solidarité ?? entre Uccle la Française Neuilly et Saint-Josse en haillons.

Cette ville n'a quasi aucun cachet (cfr bruxellisation) dans ses batiments - elle a détruit les plus beaux hormis la grand-place.

Elle se laisse étrangler par les flamands depuis 35 ans et demande la solidarité wallonne?
Alors que la plupart des bruxellois ne cessent de taper sur le PS et qu'ils ne connaissent rien, mais alors rien du tout de la wallonie! Ils connaissent mieux la côte flamande.

Solidarité alors qu'on bousille notre avenir politique avec du BHV dont l'importance est démesurée par rapport à d'autres enjeux comme la relance économique!
Tous les jours on bouffe du communautaire à la télé ou la radio.

Alors marre!

Écrit par : Salade | mercredi, 03 octobre 2012

En Wallonie, on est obligé de se farcir des chaines centrées sur Bruxelles et sa litanie communautaire, ce qui nous lobotomise.

En quoi donc Bruxelles est-elle solidaire de la Wallonie, svp?

(mais peut-être ces 2 phrases sont-elles suffisantes pour être censuré?)

Écrit par : Salade | jeudi, 04 octobre 2012

@Salade : je viens de vérifier et il y avait en effet un commentaire de vous en attente (datant d'hier). Désolé, je ne l'ai pas vu passer. Je ne vois pas pourquoi je l'aurais censuré. La prochaine fois qu'un message ne passe pas, n'hésitez pas à me le signaler. Je reçois beaucoup de mails, et il peut toujours arriver que j'en rate un. Par ailleurs, en général, quand je censure, je dis pourquoi.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 04 octobre 2012

Hello Marcel,

A propos du colistier de l'épouse de Van Rompuy, je vous conseille ce petit article : (http://www.rtbf.be/info/regions/detail_rhode-saint-genese-un-ex-du-belang-sur-la-liste-de-geertrui-van-rompuy?id=7840692). Ce brave petit se faisait encore appeler "Herr", il y a un peu plus d'un mois sur twitter.... On trouve ses petites perles en fouinant un peu sur google.C'est vrai que fin août 2012, c'était il y a bien longtemps et que depuis, le brave petit a beaucoup changé.... Non non, je ne cèderais pas à la tentation de prendre mon point Goodwin tout de suite... à vous de tirer vos conclusions....

Écrit par : Rodenbach | mercredi, 03 octobre 2012

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@Marcel

les flamands ne supportaient pas qu'on leur dise que l'on vote vb parcequ'on est faschiste, pareil ils ne supportent pas qu'on leur dise qu'on vote n-va parcequ'on est indépendantiste, mais là c'est moins clair...
en quoi être indépendantiste est un problème :
être indépendantiste à la flamande, c'est comme quand les rats quittent le navire (rien à voir avoir avec ces rats FR dont on rêve de leur faire rouler les matelas lors d'une grande campagne de dératisation) c'est comme quand les rats quittent le navire en emportant la caisse, un peu comme les richards FR de RF qui viennent installer leur pognon dans un nouveau pays alors que leur vieux pays a tout fait pour les enrichir...

"En revanche, en jouant l’agressée, elle se donne des armes."

merci de montrer la logique flamingante en flandre et de ce flamingant en particulier:
"...jusqu’au soutien d’Herman Van Rompuy à la liste communale de son épouse, dont le second est un nationaliste patenté..."

j'ai été très mitigé en lisant l'interview de janssens dans le lesoir, vous expliquez clairement les enjeux de ce type, là où je ne voyais que psychorigidité flamande, je n'éprouve plus que compassion pour un gars somme toute courageux qui met les mains dans le camboui avec son pathétique "peuple" dont les délires, les médias et le héros bart qui les appelle tous à l'oindre comme le christ d'une flandre obèse pour la mener au morbide régime drastique qu'il incarne si bien

"Si l’on ne parvient pas à réduire le potentiel de nuisance de la N-VA (en matière de maintien de l'Etat, s'entend), demandez-vous comment une telle dissonance entre le Nord et le Sud peut finir."

ikhebeendroom: au bout du compte, le peuple préfère au messie (le professeur) barabas qui lui, propose de faire la paix avec la minorité FR de flandre, histoire de conserver tout le "territoire flamand inventé" au nord de la ligne comines-fourons...et histoire de diviser plus sûrement les FR de belgique dont le quart habite dans ce territoire inventé , "Et [la flandre aurait alors une] chance de récupérer Bruxelles un jour".


"Cela signifie qu’elle devrait impérativement ratifier la charte des minorités, et autoriser des écoles francophones en périphérie. Elle ne pourrait plus refuser de subsidier des centres sportifs ou culturels pour des raisons linguistiques, ce qu’elle ne peut faire aujourd’hui que parce que l’État central belge ne reconnaît pas la discrimination linguistique."
perso j'en suis tellement convaincu qu'aucun nationaliste flamand ne m'a jamais inquiété tant qu'il est vraiment démocrate (pour bdw, vous m'avez convaincu qu'il ne l'est pas clairement mais n'est-ce pas ce qui le rend si désirable en flandre)

merci pour l'huile ;)
bàv

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 03 octobre 2012

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Finalement, les anversois ne sont pas très différents des carolos, qui vont voter pour Magnette, le frigo nucléaire, sans aucune illusion sur les margoulins de sa liste, pour exactement la même raison : il est un gros poisson, il va ramener des sous.

L'écrasement du FDF, très systématique en Wallonie, par la coalition du front de la débandade, répond à la même logique de pourissement et de cynisme. Le déclin du patriotisme, du civisme et le saussiconnage clientèliste du bien commun par Oudiruponi nous laisse avec un peuple sans respect de lui-même et sans illusion sur ceux qui le représentent.

Uit', puisque cela vient de votre côté de la barrière culturelle, pourriez-vous me citer la phrase de Jean Genet, où il décrit les dégats moraux du machiavélisme politique lorsque celui-ci est partagé par le peuple ? Je ne m'en rappelle plus, même vaguement.

Écrit par : Pfff | mercredi, 03 octobre 2012

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Genet de mon "côté de la barrière culturelle" ? parce que j'ai dit "merci pour l'huile", mais Pfff je pensais au feu ou au génie de ma lampe, pas à la vaseline...
sorry mon disque dur (ni le doux d'ailleurs) n'a pas mémorisé de citation de jg sur la description des dégats moraux fussent-ils partagés... ;)

"L'écrasement du FDF, très systématique en Wallonie," comme vous y aller avec ces gens qui ne sont pas non plus sans doute de mon "côté de la barrière culturelle"... moi qui croyais que le fdf c'était encore un truc de bxlois... comment peut-on être écrasé quelque part avant d'y exister? au pire la greffe ne prend pas, le milieu est hostile... mais écrasement très systématique, quels pervers ces wallons!

vous m'avez intrigué avec votre histoire de "barrière culturelle", je me demande où elle peut bien se placer entre nous... ne me dites pas que vous, vous votez pour "un gros poisson, [qui] va ramener des sous"...au "peuple sans respect de lui-même et sans illusion sur [ce poisson qui le représente]"

bàv

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 03 octobre 2012

Uit'

Et Alleï ! Après votre florilège d'allusions salaces, oseriez-vous encore me soutenir que le Pape est homophobe ?

Non, la barrière culturelle : je parlais de celle qu'il y a entre la droite et la gauche.

Je ne suis pas encore assez gauchiste et contaminé "gender studies" pour classer les auteurs par "orientation sexuelle" dans ma bibliothèque, à la façon d'une université (le mot ne convient plus vraiment) américaine.

Sur l'écrasement du FDF en Wallonie, je suis cela de fort près. Je peux vous dire qu'en Wallonie, où le mot innocin n'est pas un compliment, le FDF s'est fait coupé l'herbe sous le pied, très systématiquement. Certains partis ont pris toutes leurs précautions de ce côté-là, avant de se lancer dans l'aventure "réformiste". Et que là où le FDF pourrait s'implanter, on assiste à une espèce d'union sacrée de la particratie de la débandade.

Écrit par : Pfff | mercredi, 03 octobre 2012

alleï bien sûr le p-a-p-e...

vous parliez de à gauche et à droite de "la barrière" ,

bon donc vous avez lu un florilège d'allusions salaces (d'yeux! que je m'exprime mal alors :)...et vous pensiez pas au pape, et paf il arrive dans votre esprit.

quand vous entendez une association entre "sexualité contre nature", "inceste" etc... moi j'entends l'homophobie, voilà, vous pouvez trouver ratzie génial et pas homophobe pour un sou, j'ai pas de barrière culturelle là-dessus mais je pense:

oui le pape est un putain d'homophobe (et pas que ça)qui en plus s'exprime bien. (merde j'ai dit putain, j'ai pourtant plus de compassion pour les prostituées que pour le pape qui m'intéresse beaucoup moins)

j'ai lu et même suivi avec passion jg lorsque j'étais ado, je ne me rappelle pas de considérations sociologiques intéressantes pour les wallons, d'autres choses ressenties à la lecture que vous manifestement, mais moi je m'en rappelle et pas toujours vaguement
...
donc le côté que vous m'assignez à votre barrière est celui du "gauchiste et contaminé "gender studies" pour classer les auteurs par "orientation sexuelle" dans [sa] bibliothèque, à la façon d'une université (le mot ne convient plus vraiment) américaine",
ok ça me va, mais ne m'expliquez pas vos propre maladies, j'interprèterai moi-même.
vous me demandiez une citation de genet par hasard évidemment...:

-"Uit', puisque cela vient de votre côté de la barrière culturelle, pourriez-vous me citer la phrase de Jean Genet, où il décrit les dégats moraux du machiavélisme politique lorsque celui-ci est partagé par le peuple ?

- "Genet de mon "côté de la barrière culturelle" ? parce que j'ai dit "merci pour l'huile", mais Pfff je pensais au feu ou au génie de ma lampe, pas à la vaseline..."
(juste parce que j'adressais mon remerciement à Marcel dont contrairement à vous, je n'ignore rien de la probité morale de "genre")

...
ps (wallon):
j'entends que le fdf dit la même chose -pas toujours fausse d'ailleurs- depuis trente ans, si ce discours reactif au flamingantisme a sans doute été très utile, il n'a jamais dominé le débat chez les FR...peut-être n'y a-t-il pas d'autre place pour le fdf que celle d'une petite minorité implantée électoralement seulement dans les zones ethniquement litigieuses; en comparaison, rien à voir avec l'espoir qu'un tas de NL vont mettre quelque temps dans la n-va...,sauf pour les croyants qui finiront frustrés, car puiser dans le réservoir de voix wallonnes pour occuper le terrain au-delà du lion de waterloo, c'est vraiment prendre les baronnies (bleues là où ya le pognon dans les maisons et rouge là où il y est pas) pour des demeurées à l'instar du "peuple sans respect de lui-même" qu'elles représentent

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 03 octobre 2012

La plupart des électeurs N-VA expriment avant tout un vote protestataire anti-immigrés, anti-francophones, anti-PS. Quand on leur dit que l'aboutissement logique, c'est l'éclatement du pays. Ils tombent des nues. Ce qu'ils veulent, c'est l'Etat N-VA en remplacement de l'Etat CVP. Mais toujours dans un cadre belge.

Écrit par : francolâtre | mercredi, 03 octobre 2012

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éfrancolêtre: "Ce qu'ils veulent, c'est l'Etat N-VA en remplacement de l'Etat CVP. Mais toujours dans un cadre belge"

Peut-être. Mais quand le chèque est signé, le bénéficiaire fait (presque) ce qu'il veut de ses picailloens.
Ce n'est que (bien)(trop) longtemps après que le signataire se rend compte que ses "sous" ont été utilisés pour tout autre chose.

Et là, c'est trop tard! Enfin, ce SERA trop tard.

Plutôt que les critiques francophones, c'est plutôt le silence assourdissant côté flamand qui est à mettre en cause.

Écrit par : lachmoneky | mercredi, 03 octobre 2012

Le problème, c'est que même si les flamands ne veulent pas d'une scission, celle-ci sera réclamée par les francophones, lorsqu'il sera évident que, même avec tout le volontarisme keynésien, la scission de l'IPP et de l'ISOC, couplée avec l'endettement structurel régional, rendra la situation des entités francophones intenable, si elles ne s'allient pas pour réclamer l'indépendance de la Flandre.

Ou : l'argent flamand coûte beaucoup trop cher en terme de droits, de possibilités de développement.

Tant que les francophones resteront sous la coupe de la Belgique Flamande, on leur maintiendra la tête sous l'eau. Et ces "réformes" ont aggravé cet état des choses et ont rendu impossible toute négociation équilibrée à l'avenir. Sans compter sur la décridibilisation totale de la classe politique francophone.

Écrit par : Pfff | mercredi, 03 octobre 2012

@francolatre

http://www.n-va.be/files/default/nva_images/documenten/statuten/statuten2012.pdf

In haar streven naar een beter bestuur en meer democratie kiest de Nieuw-Vlaamse Alliantie logischerwijs voor de onafhankelijke republiek Vlaanderen, lidstaat van een democratische Europese Unie.

traduction pour nos amis francais : dans sa poursuite d'une meilleure gestion et plus de democratie (sic la democratie a la flamande en belgique on sait ce que c'est) la nva fait le choix logique d'une republique independante de flandre, membre d'une union europeenne democratique

Écrit par : bruxellois | mercredi, 03 octobre 2012

Au fond, vous avez bien compris. Ajoutons à cela, un vote anti-Di Rupo, un vote anti-FGTB, un vote anti-CD&V, Open VLD, Spa, Groen!.
Au fond, on n'aime pas les gens qui conduisent notre bateau, ni le capitaine, ni l'équipage. Ce qui ne veut pas dire que le bateau doit couler mais on aimerait bien qu'il change de direction.

Écrit par : schoonaarde | mercredi, 03 octobre 2012

@(niet zo)Schoonaarde(eingenlijk),

"Au fond, on n'aime pas les gens qui conduisent notre bateau, ni le capitaine, ni l'équipage. Ce qui ne veut pas dire que le bateau doit couler mais on aimerait bien qu'il change de direction"

Quand on n'aime ni l'équipage, ni son capitaine, ni les passager, pourquoi ne pas plutôt simplement quitter le bateau au lieu de vouloir commettre un détournement et en changer le cap contre son gré?!

En termes plus clairs, si la Flandre n'aime pas la direction que prend la Belgique, qu'elle la quitte! Ne pensez-vous pas que cela vaudrait mieux pour tout le monde?

Écrit par : Soltan Griss | jeudi, 04 octobre 2012

@Soltan

Et pourtant le bateau changera de direction. Nous sommes majoritaire dans ce pays et limogé comme Gulliver par des Lilliputs. Et on fera tout pour qu'il change de cap. Quittez le navire n'est pas une option, le capitaine et son équipage seront échangés par nos hommes. Une mutinerie, en somme.

Écrit par : schoonaarde | jeudi, 04 octobre 2012

@Schoonaarde Oh putain ! L'aveu ! Putain de putain de… oh ! Merde ! Oh putain !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 04 octobre 2012

Qui pouvait encore douter que le nationalisme flamingant est une maladie dangereuse qu'il conviendra tôt ou tard d'éradiquer afin d'éviter tout risque sanitaire !?

Écrit par : Philippe | vendredi, 05 octobre 2012

encore une illustration de la debilite intrinseque du flamingant. quand va-t-on enfermer les flamingants et autres militants N-VA ?

http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/410044/la-n-va-de-beersel-plantera-des-arbres-en-echange-de-tracts-en-francais.html

des arbres "flamands" ... on est pas le 1er avril

Écrit par : bruxelllois | mercredi, 03 octobre 2012

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Pourquoi le faire enfermer alors qu'il serait tellement plus comique d'aller déposer 10 palettes de tracts UF devant sa porte?

Écrit par : Soltan Griss | jeudi, 04 octobre 2012

ahlala Marcelleke,

Je suis bien d'accord avec Paul, ce n'est pas un billet mais un pamphlet, et de piètre qualité en plus...

Cet étonnement offusqué, quel scandale! ciel! Cela ne fait que démontrer l'incompréhension totale de la politque flamande.

Qu'est ce qu'il y a d'étonnant? C'est de la politique pardi et pas tellement différent de la mainmise du PS sur la Wallonie! On ne parle déjà plus élections mais post élections. Il y Patrickske qui s'est laissé aller dans la presse française et comme par hasard quelque jours plus tard la presse populaire annonce que les anversois pourraient préférer une coalition N-VA & Belang...
Ne crois-tu pas qu'un certain échevin du port pourrait avoir pris son téléphone pour sermonner Patrickske afin de préserver un éventuel futur échevinat? Même Bekeske a annoncé que des coalitions sont envisageables. Bien-sûr qu'il y a une large couche de la population anversoise qui se reconnaît dans le vote d'extrême droite, et bien-sûr qu'il veut instrumentaliser le mayorat, mais après une déclaration pareille, comment aller expliquer qu'on fait une coalition avec la N-VA? Et encore pour les coalisés qui se trouvent sur la liste...

Le mot indépendance tabou en Flandre? Pas du tout. Tout le monde le sait. Ils l'ont entendu depuis les dernières élections. Mais tandis que francophones courent hystériquement les bras dans l'air dans toutes les directions les flamands disent: bof, on sait, mais ce ne sera probablement pas pour demain demain, et en plus Bart a dit qu'on passerait par le confédéralisme. Crois-tu vraiment que dans une ville qui a voté massivement Blok ce sujet-là peut être tabou? Ils s'en contrefichent!

Ah oui, bien-sûr le point Godwin, August Borms, bien-sûr qu'il faut une bonne louche de nazisme dans un article qui traite de la N-VA, mais bon, pour un colporteur du PTB ce n'est pas très étonnant, soit, un peu de recherche aurait pu révéler que l'indépendance qu'envisageait Borms n'est pas exactement la vision européenne de notre Moïse flamand.

Parlons de l'Europe, ah oui, il faudra faire le parcours d'intégration pour l'Ecosse... Et si elle ne la fait pas? C'est qui qui payera? L'écosse partira avec la majeure partie des ressources naturelles du R-U, crois-tu qu'ils s'en foutent? Si la Flandre n'entame pas son parcours d'intégration, elle ne fera plus partie de la zone Euro, elle ne devra plus contribuer au budget européen? Tiens, il y a toute l'Allemagne qui rêve d'un scénario pareil! Il suffit donc que tous les länder se déclarent indépendants et se reréunissent pour sortir du pétrin. Oh oui, il y aura des discussion et oui ce ne sera pas tellement pratique, mais ce qui reste c'est l'espoir des francophones belges qu'il y a quelqu'un d'autre qui punira les méchants flamands qui osent les obliger à s'occuper de leurs affaires. Donne-moi ton fric ou je te fais tabasser par mon grand frère.

L'indépendance obligera la Flandre flamingante à faire tout ce qu'elle combat depuis 180 ans? Il y a 180 ans on demandait juste le droit de pouvoir utiliser le néerlandais en Flandre. Oui, une fois la Flandre indépendante tu auras ta chère charte, on l'appliquera façon Maddens, tu verras le bonheur que ça te fera.

Or rien n'est plus dangereux que l'absence de transparance? Difficile d'accuser la N-VA de manque de transparence en ce qui concerne l'indépendance. C'est dans les statuts, tout le monde le sait, et Bart a mis le confédéralisme sur la table pour qu'on ne l'accuse pas de nouveau d'être responsable pour une interminable formation par après. Ah oui,

Comme tu le dis toujours, c'est probablement inévitable. Tous les partis francophones s'y préparent. Et rien n'est plus dangereux pour la démocratie que le mutisme, le déni, l'absence de transparence. Ne serait-il pas temps que les partis francophones fassent un peu de lumière sur quoi exactement ils sont en train de préparer? Il me paraît démocratiquement utile que l'électeur francophone s'exprime également là-dessus. Mais s'il y a un truc qui doit rester secret pour notre grand démocrate, c'est bien l'avenir du wallobruxien post 2014.

Le Flamand, lui, il a toutes les infos sur son bulletin de vote.

Écrit par : wallimero | mercredi, 03 octobre 2012

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No Comment ! Pour le reste je vais me laver les mains car la lecture de tels sinistres individus laisse toujours une odeur fort peu agréable.

Écrit par : Philippe | jeudi, 04 octobre 2012

@marcel
Je ne pense pas que BDW ait 2 trains de retard, je pense plutôt qu'il le prend en marche.
Je suis assez d'accord avec Cohn-Bendit et Verofstadt mais ce sont eux qui ont des trains de retard.
Ce que ces deux là veulent, il aurait fallu le faire quand on était que 12 à l'Europe, +l'europe sociale voulue par Jacques Delors, ensuite on aurait pu agrandir.....

L'europe a mis la charrue avant les boeufs, il ne faut donc pas s'étonner de ce qu'il se passe. Je suis à la frontière espagnole, c'est une vraie catastrophe....
Vu dans les actus locales : la catalogne française, en 2 mois taux de chômage passé à 26% et les flamands pointent la wallonie du doigt ?????????????

Y a pas photo....on voit dans toutes les actus françaises que les gens retournent cultiver leur jardin......... quand y a pas de sous, on retourne à la terre, on produit soi même ou on va chez les producteurs locaux et on achète sans ticket de caisse ou facture.

Il me semble que quelqu'un a dit : trop d'impôt tue l'impôt. Alors quand crise il y an on se replie sur la famille, les amis et on vit comme on peut.

Les gens du sud ne comprennent pas ceux du nord et inversement.
Je suis dans le sud, et pour manger c'est assez bon marché, chauffage ici pour l'instant c'est inutile mais l'Europe voudrait qu'on gagne tous la même chose?????
Il faudrait quand même que nos édiles européens se rendent compte que ça coûte plus cher de vivre dans le nord que dans le sud
Car si du Nord au SUd, le prix des DVD est identique, les besoins primaires (nourriture, chauffage) c'est parfois du simple au double.
Tant que nos politiques n'auront pas intégré l'élément naturel dans leurs calculs, ça ne marchera pas et on aura des replis communautaires.

Écrit par : pmf | mercredi, 03 octobre 2012

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Allons, allons, inutile de s'affoler, la Belgique ne disparaîtra pas demain :
http://www.levif.be/info/actualite/belgique/la-belgique-a-de-beaux-jours-devant-elle/article-4000187449790.htm
Voila donc les Français enfin rassurés à votre sujet. Tout cela, c'était pour rire. Sacrés Belges, va !

Écrit par : Bernard (Rouen) | jeudi, 04 octobre 2012

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"•prôner la création « d’une véritable circonscription fédérale, dont les élus seraient responsables devant leur électorat communautaire, mais aussi devant l’ensemble des électeurs »
•proposer la recréation d’ « un ou deux partis fédéraux (la Belgique est la seule fédération à ne pas posséder de parti fédéral) » "

Ce réalisme-là, on se demande ce qu'il fume.

"• faire assumer « la territorialité linguistique avec un régime bilingue généralisé à Bruxelles » "

- Rendre le néérlandais obligatoire à Bruxelles.

Et se tirer une balle dans le pied ?

"•faire assurer « sans intermédiaires, sans communautés, la dévolution complète des pouvoirs aux régions. »"

- Ou elle est subsidiée par la NVa, ou par Karl-Heinz Lambertz.

Écrit par : Pfff | jeudi, 04 octobre 2012

Bel essai (enfin, pour les quelques lignes exposées dans l'article!!)

Mais il contient aussi la vérité... et son contraire:

- Bruxelles serait le verrou qui empêche la séparation de la Belgique "parce que chacune des régions voudrait bien se l'approprier, mais ne peut pas la perdre" (bon, passons sur l'avis des Bruxellois!! O_O)

Fort bien!

- mais ensuite: "régime généralisé bilingue à Bruxelles, rendre le néerlandais obligatoire à Bruxelles"(????)
Et la situation actuelle, c'est quoi?
Donc alourdir les obligations bruxelloises en tant que "capitale du pays" mais ensuite..."faire assurer « sans intermédiaires, sans communautés, la dévolution complète des pouvoirs aux régions. »".. ce qui me semble un peu contradictoire!!!

Et là, on tombe aussi sur l'os bruxellois, où la "Région" ne correspond en rien à sa réalité sociologique et économique actuelle et encore moins à celle de demain.
Parce que, comme d'habitude, on voit Bruxelles avec un oeil statique, alors que, comme toute agglomération, son évolution est dynamique.

De plus, "pouvoir aux régions"... signifie à tout le moins imposition sur le lieu de travail... et concurrence fiscale faute de garde-fous... que la Flandre contourne si habilement.

- enfin: "prôner la création « d’une véritable circonscription fédérale, dont les élus seraient responsables devant leur électorat communautaire, mais aussi devant l’ensemble des électeurs »
•proposer la recréation d’ « un ou deux partis fédéraux (la Belgique est la seule fédération à ne pas posséder de parti fédéral) »"
... çà me semble ÉVIDENT.. mais évidemment pas pour un parti nationaliste... ou pour tout nationaliste.

En résumé: il me semble que sont repris des arguments "unitaristes" (ou ressentis tels) qui seront refusés par la Flandre nationaliste, et des éléments "confédéralistes" qui risquent bien d'être pris au détriment de Bruxelles.

Bref, de quoi ne satisfaire quasi personne. Et de quoi discuter encore bien plus de 500 jours lors de la formation du prochain gouvernement.

Écrit par : lachmoneky | jeudi, 04 octobre 2012

Cet article et toutes les mesures qu'il propose sont du simple bon sens. Mais ça ne risque pas de plaire à tout ceux qui veulent la séparation, n'est-ce pas Pfff ? :-)

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 04 octobre 2012

oui vraiment pour rire

« Il est permis de s’interroger sur la maturité politique des électeurs flamands qui ont voté massivement en faveur d’un parti séparatiste [la N-VA], tout en ne souhaitant pas la partition du pays»... pourquoi s'interroger, tous les autres connaissent la réponse

va falloir trancher et s'affirmer

"Un livre qui tranche, dans l’atmosphère mortifère quasiment généralisée, volontiers relayée et entretenue[...] par les dirigeants politiques et les médias.
Un livre qui affirme, en somme, que face aux innombrables forces centrifuges qui l’éliment, la Belgique résistera en tant qu’Etat en s’appuyant ses gènes centripèdes".... gènes centripèdofiels sans doute, y pètent vraiment pas la forme les gènes centripètes

n'avais-je pas encore droit à un point darwin? ;) merci

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 04 octobre 2012

toujours ce décalage nord-sud! c'est contagieux ma parole !
Manon

Écrit par : Centre d'appel | jeudi, 04 octobre 2012

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