vendredi, 21 janvier 2011

Pride !

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Shame.be ? Honte à la Belgique ? C’est ça, le mot d’ordre ? Je vous en propose un autre : «Pride.be». Car oui, je rêve d’une autre manif. Je rêve d’une manif où l’on dirait qu’on est fiers de notre pays. Un pays de cocagne. Un pays où l’on a tout ou presque, mais où pour certains, ce «tout» n’est pas suffisant. Ils veulent plus, encore plus, toujours plus. Il y a des pays où l’on n’a rien, qui regardent, exsangues, affamés, ces riches Belges se disputer, se déchirer, et pire encore, s’asperger du mot «honte». Shame.be ? Non, je ne suis pas honteux de mon pays, j’en suis fier, au contraire. Pride.be, c’est ça, mon mot d’ordre. Et qu’on sorte les drapeaux, même si les couleurs ne sont pas terribles. Et qu’on hurle la Brabançonne, même si les paroles sont à chier. Et qu’on la chante en trois langues. Et qu’on devienne, enfin, un pays. 


De la fierté, de l’orgueil. On peut en avoir. Parce que nous avons une constitution qui, en 1830, était déjà ultramoderne, qui instaurait la liberté religieuse et la liberté linguistique, pendant que la France interdisait encore le breton en Bretagne. Parce que nous avons une loi sur l’euthanasie, et que le mariage homosexuel — même si la Loi n’est pas encore parfaite — est autorisé, quand la plupart des pays d’Europe ont peur de leur ombre sur ces sujets. Parce que notre classe politique a réussi, malgré trois ans de rupture entre Nord et Sud, à garder une relative unité, et su empâcher les violences qui, dans des circonstances similaires, auraient éclaté dans n’importe quel autre pays. Parce que le peuple belge a su garder son sang froid à travers la tourmente. Parce que des politiciens à la réputation aussi érodée — chez certains — que ceux du parti socialiste, ont négocié, vraiment négocié, et sont allés courageusement tâter l’eau nationaliste pour voir s’ils pouvaient, en cédant 90% du terrain, obtenir que l’autre côté (le CD&V et la N-VA) fasse les 10% restants. Quod non. Mais ils auront essayé. 

Oui, je suis fier de la Wallonie, et fier de la Flandre. Fier de l’ascenseur de Strépy-Bracquegnies, un tour de force, une vitrine sur notre technologie. Fier des tours de Bruges et Gand, de l’art flamand, du succès de «Helaasheid der dingen», du manneken pis qui porte un nom flamand, du Caprice des Dieux qui pourtant défigure tout un quartier. Fier d’un bourgmestre de Coxyde qui ne cède pas au populisme facile d’un échevin de la Panne, malgré l’ambiance générale qui y pousse. Fier d'Els Ampe qui a su, en plein discours du président du Parlement flamand, se dresser, et dire ce qu'il fallait dire : «u besmeurt de Vlamingen met uw nationalisme» ; «vous salissez les Flamands avec votre nationalisme» Fier que les grands écrivains flamands se réveillent, ensemble, et disent les choses qu’il faut impérativement dire aujourd’hui, sans se mettre à couvert, sachant que des mots comme «fascisme», même dans leurs bouches brillantes, leur vaudront beaucoup d’inimitié. Fier qu’Arno aille chanter contre le nationalisme, et que ça se passe au KVS.

Je suis encore fier quand une chroniqueuse du Laatste Nieuws se lève contre un Bart De Wever dans Der Spiegel, et dans Reyers Laat. Quand des intellectuels gantois me félicitent de défendre la démocratie. Quand des journalistes, de toutes obédience, s’inquiètent du populisme d’une «marche blanche» aux slogans flous et aux revendications blettes. Parce que rien n’est plus dangereux que l’antipolitisme. C’est ce qui a fait Weimar, et causé la suite. La politique, c’est nous. Avoir honte de nos politiciens, c'est avoir honte de nous-mêmes.

Je suis fier d’avoir vu, deux mois d’été durant, des partis se parler, qui ne se seraient jamais parlé dans un autre pays. Ils n’ont pas réussi, c’était couru d’avance, je l’avais dit. Mais au moins, ils auront fait leur possible. Oui, je donne même crédit à Bart De Wever d’avoir fait son possible. Même si je crois que ce possible était très limité. Et je suis fier qu’un américain me dise : votre pays est extraordinaire : même sans gouvernement, il marche. Même si je sais que les problèmes s’accumulent, et qu’un jour, ça ne marchera plus du tout. Je suis fier, en tant que républicain, qu’on ait un roi qui ait su préserver la Nation, qui ait su manœuvrer comme un grand chef d’État l’aurait fait. Et je suis fier qu’après tout ça, nos politiciens soient restés des gens, proches, qui nous parlent, par twitter, des gens peut-être trop familiers, sans relief particulier, c’est vrai. Mais aussi sans l’excès théâtral qu’il faut en France pour être élu.

Je suis fier qu’un quart des Francophones de Bruxelles parlent bien à très bien le néerlandais. Fier qu’un quart des Flamands parlent bien à très bien le français. Ce n’est pas partout comme ça. Certains se plaignent de notre manque de bilinguisme, jamais personne n’a pensé voir le verre à moitié plein. Je suis fier de vivre dans un pays qui existe depuis 1830, qui n’a plus de colonies, qui a voté une Loi contre le racisme et tenté une Loi de compétence universelle pour punir les crimes contre l’humanité. Un pays où, au moins dans la moitié Sud, l’extrême droite est complètement muselée par des années d’efforts, d’éducation, de pédagogie par ces hommes politiques qui sont aujourd’hui décriés par des «petits jeunes» qui «veulent faire quelque chose». Je suis fier que la Wallonie puisse montrer la voie à la Flandre contre l’extrême droite et le nationalisme, comme je suis fier que la Flandre, autrefois exsangue, puisse montrer la voie d’une meilleure gestion des sous-sous à la Wallonie. 

C’est cela qu’on doit enfin regarder. Et cesser de suivre le regard de nationalistes dont le seul but est d’humilier ce pays qu’ils haïssent. Affirmer que nous sommes belges, et en être fiers. Vouloir la Belgique, malgré ses défauts. Elle a aussi les qualités de ses défauts. Et aux nationalistes, ensemble, leur recracher leur mépris et leur haine de notre pays, notre bien commun, à la tête. Qu’ils tombent dans les oubliettes de l’histoire. Nous devons rendre la fierté belge aux Flamands à qui certains veulent apprendre que la seule patrie dont ils doivent être fiers, c’est ce Nord brillantissime, tellement plus dynamique, tellement plus bilingue, pour qu’ils aient mieux honte de leurs voisins moins doués en langues, moins riches, moins toniques et moins bien gouvernés. Leur rendre la fierté pour qu’ils dépassent ces imageries d’Épinal, et aient envie d’être solidaires, comprennent qu’avec Anvers, Zaventem, Zeebruges, la Vlaamse Kust, ils ont des atouts financiers que la Wallonie n’a pas. Leur dire que leur langue est un atout, que leur culture est vivace, que les fransquillons sont une partie de leur histoire, qu’elle ne lèse en rien l’impressionnant dynamisme culturel de la Flandre, bien au contraire. Il faut rendre la fierté aux Wallons et aux Bruxellois. Les Wallons, qui parviennent à créer, pourvu que les investissements sont là (aéroports de Charleroi et de Bierset, Microsoft, Google…), et qui parviennent à vivre et à travailler, (plus de 85% des Wallons ne chôment pas) dans un environnement difficile, une économie ravagée, un pays vaste et mal desservi en matière de transports. 

Il faut rendre la fierté aux Bruxellois, qui tentent de créer quelque chose de cosmopolite malgré une situation politique ultracompliquée, où dans un même gouvernement, l’on a Piqué qui veut l’autonomie, et Grouwels qui n’en veut à aucun prix. Ces gens se parlent. Ailleurs, ils se tireraient dessus. Rendre leur fierté à ces Bruxellois venus de Wallonie, de Flandre, d’ailleurs, qui ont monté de toutes pièces, et en trois générations, une ville internationale en partant d’une bourgade provinciale de petit esprit. Bruxelles, l’une des premières villes internationales, et l’une des premières en nombre d’étrangers, au monde. 

Ce n’est pas par hasard que le mot d’ordre de la manif de dimanche soit «la honte». C’est l’expression d’une ambiance de fin de règne. C’est le prolongement d’un mépris cultivé depuis 70 ans par les néo-nationalistes flamands, et par les rattachistes wallons. Ah ! Qu’on serait grands si on était français ! Ah ! Qu’on serait mieux si on n’était plus que flamands ! Non. Moi, je vous demande d’être fier d’être belges. Pride, no shame ! Un acte tout simple. Un acte social, solidaire, citoyen, patriote. Et de crier, le 23, même si vous êtes républicain comme moi : le roi, la Loi, la Liberté.

Et une fois cette fierté rendue, peut-être pourrons-nous travailler. Coopérer. Envisager de faire autre chose de notre argent (oui, même la Wallonie est très riche par-rapport à des centaines d’autres pays…) que de le regarder avec envie, en hurlant «c’est à moi ! À moi !» Quand nous aurons compris que la fierté est un moteur qui n'empêche pas la critique, et la honte une valeur qui ne favorise rien d'autre que l'immobilisme, nous aurons fait un grand pas en avant. Et peut-être aurons-nous une chance que ce pas soit si grand, que nous auront, presque inconsciemment, traversé le gouffre qui s'étend, béant, devant nous. Pride ! Pride ! Pride ! Orgueil, fierté, et amour-propre. Ou alors, le chaos.

13:52 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (186) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Je suis FIER moi aussi, .... pour les mêmes raisons que toi, ... et surtout pour contrebalancer le négativisme et l'obscurantisme de certaines personnes obtuses qui confondent la démocratie avec le nationalisme ou pire, ceux qui croient qu'en "collant" a cette peste brune, ils pourront bénéficier de privilèges d'un autre âge, ...

FIER de Toi aussi pour la détermination et l'intelligence de tes posts et de tes convictions, ...

Écrit par : jean-Paul ALLONSIUS | vendredi, 21 janvier 2011

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Je ne sais plus, mot pour mot, ce qui a été dit ce matin sur la première par un des organisateurs de la manif de dimanche, mais j'ai clairement cru comprendre que cela allait dans le sens de pousser à l'acceptation des theses de la NVA. (c'est au moment où le sujet loi de financement a été abordé, j'ai cru comprendre que le gars en question disait qu'il fallait l'accepter point barre...)
Donc, sauf à avoir mal compris, je continue de penser qu'aller à cette manif consistera à pousser l'olivier à encore plus capituler et accepter l'inacceptable. Conclusion sous forme de confirmation, on ne m'y verra pas, comme je l'avais déjà dit.

Écrit par : MC MICH | vendredi, 21 janvier 2011

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Cher Marcel. Je suis en general 100% d'accord avec toi et je trouve ton blog super. Mais la tu exageres un peu quand tu ecris "d’un mépris cultivé depuis 70 ans par les néo-nationalistes flamands, et par les rattachistes wallons". La comparaison a un certain sens, d'une certaine maniere c'est vrai, ok, mais tu peux pas ecrire ca. Ca mets les rattachistes au meme niveau que le mouvement flamand. C'est pas du tout la meme ampleur ces 2 mouvements. Il n'y a pas de rattachistes "wallons" (ca veut dire quoi wallon au fait?) qui font des manifs violentes et/ou qui se deguisent en fasciste a casquette des annees 30. Il n'y a pas de milice rattachiste. Il n'y a pas de rattachistes qui votent des lois stupides visant a la segregation des gens selon la langue qu'ils parlent. Personnellement, je serais 100% d'accord de continuer a faire la Belgique, l'idee est fantastique, mais ca marche pas. Les flamands sont pas d'accord et ils aiment bien le discours nationaliste. Je deviens rattachiste quand je vois la maniere dont nos politiciens francophones gerent la situation avec les flamands depuis bien avant ma naissance. Que les flamands se reveillent et manifestent en masse contre la NVA, contre le VB, contre le mouvement flamand, qu'ils arretent le gordel, qu'ils aident au bilinguisme general, etc. et je changerai d'avis. Sans les extremistes, nos politiques seront en bien meilleure position pour discuter des vrais problemes de la population: insecurite, violence, chomage, education, retraites, pollution, etc. En attendant, je veux que les politiques stoppent de negocier avec la NVA. Il semble qu'il n'y a pas de compromis possible avec la NVA, ils en veulent toujours plus pour eux. Et je vais voter pour le rattachement avec la France. Pas avec un reve de grandeur, mais avec le desir de vivre dans des structures etatiques, politiques, qui ont plus de sens que ce que les Belges arrivent (pas) a faire entre eux.

Écrit par : Fred | vendredi, 21 janvier 2011

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Tout à fait d'accord avec Fred.

Écrit par : gerdami | samedi, 22 janvier 2011

il faudrait faire de cet article une carte blanche dans TOUS les journaux du pays, FR/VL/DEU !!

Je me sens plus léger cet après-midi, et j'irai à la manif AVEC mon drapeau belge !!

Écrit par : ME | vendredi, 21 janvier 2011

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Merci ME, et bonne manif.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 21 janvier 2011

Cette manif, c'est de l'écran de fumée, tout le monde en parle et personne ne s'inquiète plus du reste. Concernant Bruxelles, les flamands ont mis sur la table un refinancement de 370 et des millions d'euros au lieu des 500 réclamés par les bruxellois. Plus aucune réaction, on se tait dans toutes les langues, Moureaux, Picqué, c'est le silence... que se passe-t-il??? Les réunions entre Di Rupo et la FGTB, personne n'en parle mais chhhuuuttt on négocie dans la discrétion ou bien la presse est tenue en laisse??? Même en elle, je n'ai plus confiance, à la solde des politiques, on imprime ce qu'Ils décident, Vous avez dit démocratie. Y'a-t-il un journaliste qui en aient de solides pour oser (Comme ceux du Post pour le Watergate) dire ou écrire comment le belge va encore se faire entuber?
La N-VA, on se demande encore et toujours si elle veut un accord? M'enfin, c'est clair et pour ceux qui n'ont pas encore compris, DeWever n'ira pas prêter serment devant le Roi car il est républicain, mais il est légalement obligé de le faire. N'a-t-il pas déclarer qu'il respecterait la Constitution du pays pour former un gouvernement???? et les attaques sur le bilinguisme des médecins bruxellois alors que ce bilinguisme n'est obligatoire que pour la fonction publique. On perd son temps... foutez-moi ces flamands dehors car il vont noyer la Belgique mais aussi la Flandre et tout le reste. Qu'on mette DeWever et toute sa clique dans un airbus pour l'Arabie Saoudite mais sans lingots d'or... de toute façon Teynders a tout liquidé, les coffres sont vides.

Écrit par : Pascal | vendredi, 21 janvier 2011

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Que se passe-t-il??? C'est très simple, l'olivier attend maintenant un signal de la population francophone pour achever de capituler et donc de tout lacher à la NVA et aussi aux autres partis flamands.
Ce signal, il sera donné par la manif de dimanche, si celle-ci est un succes. Donc ceux qui s'y rendront contribueront à la capitulation totale, définitive et irrémédiable des francophones, surtout concernant Bxl et ses alentours, problème qui, il faut le rappeler encore et encore, concerne l'avenir socio-économique de TOUS les francophones.

Écrit par : MC MICH | vendredi, 21 janvier 2011

Encore une note, quand tu ecris: "Et je suis fier qu’un américain me dise : votre pays est extraordinaire : même sans gouvernement, il marche." Les Americains ne connaissent rien de la Belgique a part la bouffe (biere, gauffres et chocolat), voire le Shape (et encore, l'Americain moyen sait meme pas c'est quoi l'Otan). Et quand on leur explique la Belgique (politique, justice, services sociaux, immigration, etc), il nous prennent pour des dingues et ils n'aiment pas ca du tout.

Écrit par : Fred | vendredi, 21 janvier 2011

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Il s'agit d'un Américain qui vit et travaille en Belgique.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 21 janvier 2011

Ne généralisons pas svp. Certains Américains sont bien informés au sujet de la problématique belge. Ils sont bien préparés, en qq sorte ! :-))

Écrit par : Denis | vendredi, 21 janvier 2011

Joli testament d'un belgicain(respectable bien entendu)mais Marcel c'est fini tout cela..continuer la belgique aux seuls conditions que dis je exigences flamandes voire flamingantes cela n'a plus aucun intérêt pour les FR.France ou pas France on verra bien plus tard.Il faut tout d'abord stopper toute 'négociation' avec la NVA qui de toute façon n'en a jamais voulu car sinon son fond de commerce disparaitrait illico.Qui a pu croire une seule seconde qu'un compromis serait possible avec ces gens?Ces gens qui semblent de plus être de mauvais gestionnaires(un comble alors qu'ils veulent donner des leçons de conduite aux autres).Ils veulent détruire pas construire, même pas la Flandre.
Il est clair que cette manif téléguidée(je ne crois pas aux générations spontanées)par des VUB dont le fils Declerck(CDNV)est une pure manip politique...je suis étonné de voir milquet souhaiter son succès(le cdh est prêt à toutes les capitulations plus encore que les deux autres et le MR ne vaut pas mieux vu le projet de la page blanche de reynders).Je suis aussi étonné de voir la presse 'collabo' belgicaine cad (lesoir,lalibre,rtbf etc) plus ou moins soutenir cela...il faut donc en conclure que notre presse(perso je n'acheterai plus un journal FR jusqu'à ma mort)est pour une capitulation ce qui est un comble non?
Le belgicanisme primaire fait beaucoup de mal à ce reste de pays, il est plus que temps que cela cesse.Que les partis FR(tous)discutent enfin d'un réel projet francophone et le soumettent au peuple!Il aurait été évidemment bien plus intelligent de faire cela AVANT le 13 juin!
Les partis belgicains unitaires tuent non pas la belgique mais ses citoyens(non clientélisés)!!
L'état belgo flamand qu'est devenu la belgique n'a plus que des désavantages pour nous!
L'esclavage non merci!Voir ce vendredi la nelle déclaration de guerre sur les médecins à BXL qui doivent tous être bilingues....ou va t'on?Je préfère un bon médecin unilingue voire libanais ou chilien mais COMPETENT qu'une sélection ethnique qui a encore pour but final l'appartheid.Après les médecins, les plombiers etc etc??Les discriminations linguistiques à bxl cela suffit...pourquoi une minorité de 5 pct imposerait'elle toutes ses vues à une immense majorité?STOP STOP ...il faut cesser toute négociation avec ce parti destructeur et facho qu'est la NVA..comme disait Socrates ce n'est pas parce que une majorité de gens sont d'accord sur une chose qu'ils ont forcément raison.

Pride oui ...stop à la capitulation sous couvert d'union fait la force etc....Milquet porte et portera une immense responsabiliité dans la fin de ce pays sous couvert de belgicanisme dépassé, dangereux et primaire !!

Écrit par : dissy | vendredi, 21 janvier 2011

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Chapeau Marcel ! C'est toujours avec la même délectation que je te lis et il faut bien reconnaître ici que tu t'es surpassé.
Puissions-nous trouver au plus vite le remède contre cette gangrène nationaliste avant qu'elle ne s'empare des organes vitaux, nous menant alors tout droit à une - de moins en moins hypothétique - séparation...

Écrit par : zim_del | vendredi, 21 janvier 2011

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Ce qui sera cocasse, ce sera la présence d'élus francophones des partis "autour de la table"; pour gerber leur "honte" (en français, pas en angliche). La Générale Milque, elle qui attend tant de cette manif, ne devrait pas en être absente. MDR.

Écrit par : François Collette | vendredi, 21 janvier 2011

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@zim del: oui, Marcel s'est surpasse. Il ecrit bien. Mais helas il a tout a fait tort.
@dissy: tout a fait d'accord avec vous.....


Marcel:

il y a quelques jours je faisais reference a l'article de Reynebeau dans le Standard, mais encore plus aux reactions des lecteurs qui, comiquement a mes yeux, reagissaient en confirmant exactement l'article de Reynebeau. Vous en avez fait votre billet d'hier....

Laissez-moi vous conter une anecdote personnelle. Je travaille dans les quartiers generaux europeens d'une enoooooorme multinationale americaine. Le personnel est a majorite non Belge, et parmi les Belges, les francophones ne sont que quelques pourcents.

Hier, a table, nous parlons de l'article de Reynebeau. Un collegue, Flamand, grand lecteur du Morgen etqui avait lu l'article, commente "zo is het begonnen rond 1930".

Un autre collegue, tout aussi Flamand, mais lecteur du Standard, explose de rage en disant que "de franstalige pers is al maanden bezig met een smeurcampagne tegen De Wever". Un argument de poids. Exactement du meme tonneau que la reaction de cette larve insupportable de Traveller, qui propose d'etablir des listes d'artistes Flamands qui osent dire tout haut que Bartus I, Imperator, pue du bec.

Cela dit donc tout. Et croire que la manif de dimanche changera quoi que ce soit est naif.

Écrit par : Paul | vendredi, 21 janvier 2011

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@ Marcel

Pride and prejudice serait un meilleur titre pour ce billet..

Écrit par : luc | vendredi, 21 janvier 2011

@Paul

C'était Lieven, pas traveller.

Écrit par : Gilles | vendredi, 21 janvier 2011

@Paul

Est-ce qu'on a lu le même article, cher Paul ?

Il me semble pourtant que vous rejoignez - en tout cas sur le fond - Marcel dans ses propos mais que vous soulignez clairement qu'il a tort.

Ou peut-être me trompe-je ?

Écrit par : zimdel | lundi, 24 janvier 2011

Marcel, votre billet me fait penser à un dernier "baroud d'honneur" pour sauver la patrie Belgieke.

Certes, nous "les citoyens" devons nous intéresser à la politique belge. Mais, nous ne pouvons ignorer l'existence des partis ainsi que les résultats très divergents entre le Nord et le Sud aux dernières élections de juin 2010. Le clivage entre le Nord et le Sud s'accentue.

Faut-il encore le rappeler? Pour le dire de manière simple, en plus du clivage communautaire, le Nord est quasiment à droite et le Sud plutôt à gauche.
Mais même du côté flamand, les partis qui négocient sont loin d'être unis : aux moments clés, la N-VA et le CD&V divergent du SP.A et de Groen, qui adoptent des positions assez proches de celles des francophones.

Pour ma part, je ne me fais plus d'illusion, qu'on le veuille où non, et historiquement, l' évaporation de la Belgique s'accélère. C'est comme le changement climatique ... irrémédiable, malgré toutes les mesures que l'on peut prendre.
Mais, nous sommes coincés par nos réflexes conservateurs car nous détestons le changement qui est déstabilisant.
Nous attendons donc que le ciel nous tombe sur la tête !

Écrit par : M a n u | vendredi, 21 janvier 2011

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@Manu : je suis bien conscient que l'évaporation s'accélère. Mais ce que je dis, c'est "battons-nous jusqu'au dernier moment". Ensuite, le jour où il n'y a plus rien à faire, on devra se battre pour nos droits, à Bruxelles et aux alentour. Je ne ferme pas les yeux sur cette perspective, mais tant que je croirai qu'on peut l'éviter, je me battrai pour ça. Une manif comme celle de dimanche n'aide ni à défendre une Belgique unie, ni à nous préserver contre le chaos que la NVA est en train, doucement mais sûrement, de provoquer.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 21 janvier 2011

@Marcel

Se battre, OK. Le problème c'est que le seul choix de bataille que les négociateurs flamands nous laissent, c'est capituler ou mourir...

Écrit par : Gilles | vendredi, 21 janvier 2011

Pendant ce temps, la presse étrangère commence à perdre patience elle aussi.
Résumé FR d'un article paru dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung d'hier : http://www.presseurop.eu/fr/content/article/470281-un-pays-sans-tete

Écrit par : stell | vendredi, 21 janvier 2011

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@Stell : un peu très pro-flamand, cet article. En gros, la N-VA a raison. Bigre !

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 21 janvier 2011

Souvent en parcourant les médias "étrangers" relatant notre crise, j'en viens à imaginer le désarroi qu'ont du connaitre la grande majorité des Yougoslaves en constatant les interprétations et les manipulations des mêmes médias au sujet de la leur...
Les méchants Serbes rouges agressant les gentils nazis Croates?

Bientôt sur Fox News, l'appel à l'OTAN pour mater les dangereux grévistes junkies Wallons troglo-socialistes menaçant la capitale Européenne et Flamande?

Bigre, comme vous dites...

Écrit par : act | vendredi, 21 janvier 2011

La "traduction" m'a l'air plus qu'hazardeuse, pour ne pas dire volontairement tronquée et biaisée. Nos amis allemands auront heureusement lu la version originale et pas cet espèce de texte perverti au moyen de titres de paragraphes inventés et d'ommissions de certaines parties de phrases pour en détourner le sens.

Écrit par : guy231 | vendredi, 21 janvier 2011

@Guy : si vous avez l'URL de l'original, je suis preneur !

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 21 janvier 2011

@ Marcel :

http://www.faz.net/s/Rub117C535CDF414415BB243B181B8B60AE/Doc~E7EFBA8531242484888B171A18E0C4425~ATpl~Ecommon~Scontent.html

Am Siechbett des belgischen Patienten

Écrit par : pazunbrin | vendredi, 21 janvier 2011

Je viens de lire l'article intégral en allemand: c'est limite- injurieux pour les francophones. De Wever est présenté comme un "historien", leader de la droite modérée, fatigué par de longs mois de négociations et par le numéro de "théâtre" de Di Rupo... etc, etc...

Incroyable pour une publi aussi sérieuse que le Frankfurter. On dirait un article remis par un correspondant flamand à la rédaction.

Ce qui rassure un peu, c'est que les commentaires les mieux notés sous l'article dénoncent ce parti-pris très choquant de l'article... Mais tout de même...

Écrit par : franti | vendredi, 21 janvier 2011

Effectivement, le texte parait un peu trop pro flamand.
Mais cela ne m'empêche pas de penser que les flamands ont quelque part raison.

En effet, je suis pour l'autodétermination des peuples.
Alors, pourquoi faudrait-il que l'on force les flamands à vivre avec des gens dont ils ne veulent pas ? Il n'y a aucune raison à cela.

Si la majorité des flamands veulent être indépendants, ils doivent pouvoir accéder à l'indépendance, vous n'avez aucun droit de les forcer à rester dans la Belgique.

C'est comme cela que nous faisons en France.
Lorsqu'ils le demandent, on organise des référendums, pour demander à certains de nos concitoyens s'ils veulent ou non obtenir plus d'indépendance. On a plein de territoires français qui ont des assemblées régionales et votent leurs propres lois selon le degré d'indépendance qu'ils se sont choisis.

La France est un peu un pays à la carte en fait...

- le 10 janvier 2010, il y a eu 2 référendum en Guadeloupe/Martinique pour leur demander s'ils voulaient changer de statut, de départements (actuel) à collectivité territoriale (avec possibilité de créer ses propres lois, etc.). Ils ont refusé.
- en 2003, nous avons même fait un référendum en Corse, pour leur demander s'ils souhaitaient modifier l'organisation territoriale de leur île, mais ils ont préféré rester tels qu'ils étaient.
- par contre la même année, St Barthélemy a obtenu un peu plus d'indépendance (devenu une collectivité territoriale).

Écrit par : jaggy | vendredi, 21 janvier 2011

@ jaggy,

Oui Jaggy il y a juste un tout petit problème de frontière... et même de capitale, tant qu'à faire.

Écrit par : franti | samedi, 22 janvier 2011

je cite une partie de l'article:
Un Etat, dont la partie francophone se fait largement entretenir par la population néerlandophone tout en ignorant la culture et l'histoire de celle-ci n'a-t-il pas perdu le droit d'exister ?

Encore un de ces chroniqueurs qui boit au robinet du Nord (normal quand on est allemand ?)
C'est dire à quel point les slogans revanchards (et faussés) sont imprégnés dans les
mentalités étrangères...

Écrit par : guyguy | samedi, 22 janvier 2011

@jaggy: Mais on ne les empêche pas de prendre leur indépendance nous, le problème c'est qu'ils veulent emporter avec eux Bruxelles et la périphérie, zones qui sont peuplées de gens qui ne veulent pas vivre dans une Flandre indépendante et nationaliste, mais bien dans un Bruxelles élargi garant du respect de tous et de la démocratie.
De plus, on peut être certain que Bruxelles ne restera pas épargnée par le nationalisme flamand à terme si l'encerclement géographique actuel demeure. Il est donc impensable pour les francophones de laisser Bruxelles enclavée définitivement en Flandre. C'est là l'enjeu réel de ce qui se passe en ce moment.

Écrit par : MC MICH | samedi, 22 janvier 2011

Je n'ai rien contre l'autodétermination des peuples, ni celle des Flamands, mais cela ne peut se justifier que là où les Flamands sont majoritairement pour leur autodétermination. ce n'est pas le cas, par exemple, à Rhode, et encore moins à Bruxelles. or, le mouvement flamand actuel veut les deux. Ce n'est donc pas un mouvement régionalste d'émancipation, mais un mouvement nationaliste avec la dose de fascisme (au sens 68ard) que cela comporte immanquablement. Les liens entre ces nationalistes et l'extrême-droite ne sont donc pas un hasard.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 janvier 2011

En un mot comme en cent, sans entrer dans le détail, « F É L I C I T A T I O N S » !
Courage !, car vous en aurez diantrement besoin.

Écrit par : Philippe | vendredi, 21 janvier 2011

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Bonsoir Marcel,

Merci et bravo pour ce texte à diffuser à tout va...

Une remarque toutefois, si je suis fier d'être Belge c'est précisément parce que les Belges ne le sont pas, pas chauvins pour un sou...
Seule une partie de la Flandre est nationaliste et elle n'est pas fière mais arrogante, nuance.

Un pays artificiel, créé de toutes pièces mais qui a su être à l'avant garde de tant de luttes essentielles. Sortir les enfants de la mine, le vote des femmes, les congés payés et j'en passe...Tous se rappellent de Villepin disant non à la guerre en Irak mais qui se souvient que la France ne fit que suivre la petite Belgique qui la première tint tête à l'OTAN?

Comme ça, mine de rien en petit tâcheron-épicier râleur mais efficace, sans se la péter à la parisienne, le Belge rends le monde plus humain...

Généreux, voyageur, marin, commerçant et hospitalier, à combien de persécutés a-t-il offert l'asile?...à chaque passage sur la grand place j'ai une pensée dialectique pour Marx qui y écrivit le manifeste du parti communiste.

Puis je me rappelle de la collaboration, de rex, du génocide Congolais, des années de plombs, de la fermeture de clabeq, du retour des enfants dans les caves et je relativise.

Mais comme vous je juge le bilan positif et partage l'opinion qu'une marche blanche apolitique fait indéniablement le jeu des séparatistes...

A nous de la colorer ou de faire mieux!

Bien à vous.

Écrit par : act | vendredi, 21 janvier 2011

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"Pas chauvin pour un sou"... Au contraire nous sommes le peuple le plus chauvin d'europe, derrière une facade bonhomme et humble. Insupportable !

Écrit par : benoit | vendredi, 21 janvier 2011

Bravo pour ce déclaration d'amour à ce qui aurait pu être le plus beau pays du monde.
Hélas, je crains qu'il ne soit déjà trop tard...

Il y a trois ans grande manif de citoyens, avec drapeaux belges à foison.

Trois ans plus tard, le jeune organisateur déclare ce matin sur la Première que, je cite, les drapeaux belges ne sont pas souhaités (sic !) lors de la manif... Mais qu'ils exigent un gouvernement belge ! Comprenne qui pourra...

Écrit par : franti | vendredi, 21 janvier 2011

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Bravo à tous les manifestants qui vont pousser les négociateurs francophones à accepter les revendications flamingantes.

Je suis très fier de vous les gars...

Écrit par : Tom | vendredi, 21 janvier 2011

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Je suis persuadé que cette planète se porterait bien mieux si nous réservions tous nos fiertés et nos hontes à nos actions et comportements personnels.

Écrit par : Albert Demey-Dheux | vendredi, 21 janvier 2011

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J'ai posté comme un fou pendant deux jours sur la page facebook de l'"event"pour dire à tous les "sympathisants" qu'ils ne pourraient pas participer si ils n'apportaient pas un drapeau belge à la manifestation. Pour le titre de l'article, j'ai eu exactement la même idée.

Écrit par : Jeo | vendredi, 21 janvier 2011

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En même temps, si on affiche "Belgium Pride", on va se faire traiter de pédés, à tous les coups. Hellaasheid der dingen.

"Et de crier, le 23, même si vous êtes républicain comme moi : le roi, la Loi, la Liberté."

Et moi qui me félicitait d'avoir enfin trouvé un belge qui partageait mes idées ! Hellaas ! "A comme on serait grand si on n'avait pas de Roi".

Je suis opposé à 10.000 pourcent à cette manifestation qui "conseille" de ne pas apporter de drapeau, qui rappelle gentiment que "ceux qui viendraient avec un drapeau le feraient sous leur seule responsabilité", qui prévoit d'encadrer la manifestation avec son propre service d'ordre, qui trouve que le drapeau belge "envoie le mauvais message", qui met le vlaams leeuw sur le même niveau que le drapeau national en répliquant à ceux qui insistent pour défiler avec le drapeau que "ce ne sont pas [eux] qui [font] de l'urticaire quand [ils voient] un autre drapeau" (sic).

Mais, enfin, pour revenir au Roi, cher Marcel, une idée pour révolutionner la Belgique par semaine, ça suffit. ;)

Écrit par : Jeo | vendredi, 21 janvier 2011

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En fait, j'étais allergique à tous ces drapeaux au balcon. Il n'était pas difficile de voir que ces drapeaux étaient affichés dans la seule partie francophone du pays. C'était une humiliation pour les francophones.

Mais maintenant qu'on interdit de défiler derrière, j'ai bien envie de m'en acheter un. Mieux vaut un drapeau dans la rue qu'au balcon. Si les flaminguants "conseillent" de ne pas déployer les couleurs, c'est que derrière toutes leurs railleries, ils sentent que leur légitimité pourrait être remise en cause par ce drapeau, qu'il pourrait se venger de la bestiole à kluwen.

Écrit par : Jeo | vendredi, 21 janvier 2011

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Quant à Milquet, les organisateurs de cette manifestation désapprouvent jusqu'à ses encouragements. Le seul mot d'ordre, c'est de ne pas froisser l'électeur NVA.

Écrit par : Jeo | vendredi, 21 janvier 2011

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Enfin un journaliste de la RTBF vient de capter ce qu'il se passe depuis le 13 juin..

http://www.rtbf.be/info/belgique/politique/pas-de-belgique-pas-de-gouvernement-297291

Écrit par : dissy | vendredi, 21 janvier 2011

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@Jos : Maingain vandaag in Le Soir : "Oui, nous sommes pour l'application de la convention cadre sur la protection des minorités au bénéfice des Flamands en Wallonie tel que l'a recommandé le Conseil de l'Europe. Comme quoi, nous sommes un parti mû par la seule considération de la justice et de l'égalité de traitement."

Même le SP.a est moins euro-démocrate que ça !

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 21 janvier 2011

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ewel si laat hem dat dan maar eens in het nederkands zeggen en zolang dat dit niet het geval is kan ik enkel maar vaststellen dat het tongue in cheek is, of nog beter uitgedrukt naar de mond praten

u bent grappig vandaag

Écrit par : bema | vendredi, 21 janvier 2011

La grosse différence entre le Flamand et le francophone dans toute cette discussion, c'est que le francophone sait - même inconsciemment! - que sa langue n'est pas menacée, qu'elle ne va pas être engloutie, anéantie par une autre, alors que le Flamand a dû se battre pour que sa langue ne le soit pas et encore maintenant - même inconsciemment! - il n'est pas encore sûr (le sera-t-il un jour?) que tous les efforts fournis à cette fin ne risque pas brusquement d'être réduits à néant.

Écrit par : John | vendredi, 21 janvier 2011

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Oui enfin, bon, il y a un moment où il faut arrêter la parano. Ouvrir la fenêtre, respirer un grand coup... Et regarder vers l'avenir...

Le flamand menacé... franchement... Que devraient dire les Slovènes, les Estoniens ou les Luxembourgeois ?

Écrit par : franti | vendredi, 21 janvier 2011

Si vous résumez le problème belge à son seul aspect linguistique, alors il va vous falloir encore bien du travail pour le comprendre ....

Écrit par : Pierre@s | vendredi, 21 janvier 2011

Le français a moins de rayonnement que l'anglais, l'anglais aura, dans pas longtemps moins de rayonnement que d'autres langues....etc. Qu'y pouvons-nous ? C'est ainsi et, il faudra bien faire avec.

Croyez-vous sincèrement, que c'est en pratiquant le rejet, la construction de barrières, voire à terme, la prise de son indépendance que la Flandre augmentera l'aura de la langue néerlandaise ?

Pour le moment, les diverses discriminations francophobes ont le loisir de pouvoir s'exprimer, ce n'est de toute façon que la Belgique qui écope des avertissements, recommandations, condamnations int'les.

Mais, n'omettez pas qu'au moment où, le réel projet de M. De Wever et ses amis nationalistes aura vu le jour, la Flandre seule devra rendre des comptes devant le droit int'l public (le paravent : Belgique aura disparu). Que pourrez-vous faire d'autre, à ce moment là, si vous souhaitez faire encore partie de l'Europe ?

Au nom de la farouche défense de votre langue "en danger" (une majorité qui craint une minorité en qq sorte ? :-) ), vous allez obliger 500.000.000 d'Européens à revoir leurs principes et lois en vigueur ? Qui pour rappel, interdisent les discriminations (linguistiques y compris) et, permettent la liberté de circulation et d'installation de n'importe quel citoyen européen en son sein ?

Bref, ne voyez-vous pas, que ce n'est pas de cette manière que votre langue sera mieux protégée, que du contraire ?

Écrit par : Denis | vendredi, 21 janvier 2011

Mais arrêtez ce complexe d'infériorité ridicule !

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 21 janvier 2011

é bema

Maingain zou het heel gemakkelijk in 't vlaams kunnen zeggen. Meestal spreekt hij toch liever voor de meerderheid van de aanwezige mensen.

Toch meer logisch dan systematisch vlaams voor de 6/10de van onze bevolking, nietwaar?

Écrit par : korrigan8 | mercredi, 26 janvier 2011

Je n'aime pas ce lyrisme.
Re-formatage de l'esprit belge.

Explications du titre de l'article récemment proposé par Quatremer à cette adresse:
http://www.claude-thayse.net/article-les-resultats-attendus-du-formatage-des-esprits-ou-le-degre-zero-de-la-politique-65397625.html

Désolé de ne plus pouvoir être fier de mon état belge.
Le deuil est déjà fait.

Écrit par : Pierre@s | vendredi, 21 janvier 2011

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Pierre@s
La langue, c'est "la mère", l'origine, le fondement, le centre des émotions primales - et non primaires! - viennent se graffer par la suite les autres besoins vitaux que l'on traduit par le "socio-économique".

J'espère ainsi ne pas passer à vos yeux pour le bénêt de service ... j'en serais fort marri!

Écrit par : John | vendredi, 21 janvier 2011

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Qu est ce qu on doit pas lire comme ânerie !!!....Marcel, faut arrêter de fumer de la moquette avec le Coppi!!!

Écrit par : David | vendredi, 21 janvier 2011

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"De la fierté, de l’orgueil. On peut en avoir. Parce que nous avons une constitution qui, en 1830, était déjà ultramoderne, qui instaurait la liberté religieuse et la liberté linguistique, pendant que la France interdisait encore le breton en Bretagne."

Sur ce sujet, là on peut ne pas partager votre analyse...
En effet, nous ne sommes pas comme les allemands, qui sont globalement tous germaniques, quelle que soit la région d'Allemagne.
La France contient de très nombreux peuples, au moins 15, qui avaient chacun leur langue, leurs traditions (celtes, normands, germain, picards, etc.) . Aujourd'hui encore, certaines de ces traditions perdurent dans nos modes de vie qui diffèrent quelque peu (cuisine à l'huile au sud, au beurre au nord, façon de s'habiller/de se comporter différente selon les régions, place de la religion...).

Objectivement, lorsque vous voyez la m...de dans laquelle vous êtes, vous qui avez un pays si petit, vous ne croyez pas que la France a vraiment eu raison d'interdire ses langues régionales ?
Comment pouvez-vous prétendre que votre modèle serait un modèle enviable ? Il me semble évident, en toute objectivité, que notre pays aurait disparu si nous n'avions pas combattu nos langues régionales.
Alors ensuite on peut préférer une Europe découpée en morceaux microscopiques (de 5 millions d'habitants chacun), à la limite pourquoi pas, mais dans le contexte français, la mort des langues régionales était le seul moyen pour que notre pays survive tel qu'il est aujourd'hui.

Ma grand-mère a abandonné le flamand. Ses parents ont fait ce choix, quand ils ont décidé de passer la frontière pour devenir français, ils ont même francisé leur nom. Et bien, elle m'a toujours dit que c'était ce qu'il y avait de mieux. Jamais elle n'a regretté ni remis en cause le choix de ses parents.

Plus je vois l'exemple belge, plus je me rends compte de la chance que nous avons en France. Détruire nos langues régionales nous a libéré du mythe de la pureté ethnique. En effet, les peuples de France sont trop variés, pour que le terme de "pureté du sang français" puisse avoir un sens.

Il me semble donc que notre constitution était bien plus moderne que la votre, parce qu'elle exprimait l'égalité des citoyens avant tout autre valeur ; et avait la volonté de supprimer toute discrimination entre les français.
De la même manière sur l'aspect religieux, la laïcité était un concept quasi révolutionnaire à l'époque (on a suivi l'exemple des USA il me semble), on était les seuls en Europe à se lancer dans cette nouvelle direction.

Écrit par : jaggy | vendredi, 21 janvier 2011

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Désolé si la question n'est pas au bon endroit mais ... que devient TV Belgiek Marcel .... évaporation ou interdiction ou .... ?

Écrit par : jean sucre | vendredi, 21 janvier 2011

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@Jean Sucre : je ne sais pas si, ni quand, ni où TV Belgiek redémarrera, mais je peux vous assurer qu'il n'y a jamais eu censure, ni sur RTL-TVI, ni sur AB3.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 janvier 2011

Ecoutez, que vous vous sentiez Belge est une chose que je ne saurais vous le reprocher. Autre chose est de mettre sur le même plan '' rattachisme" et ''nationalisme Flamand''. Primo, les rattachistes ont parfaitement le droit de se sentir autres, et notamment Républicain dans la meilleure acception de ce mot, compte tenu de l'indéniable proximité
culturelle entre les gens du Nord et du Pas de Calais et ceux du Hainaut ( et autres). Et vous n'avez pas le droit au nom des principes que vous défendez de le nier. Concernant, les Flamands, c'est une autre affaire : devenir une nation, mais ''c'est bien sur", mais sans
ce fatras idéologique scandaleux . La Flandre d'aujourd'hui ressemble un tantinet à une terre irrédente tels que l'Autriche d'avant guerre, bien que le parti Nazi n'y représentât que 13 % des votes en 1934. Une Autriche, qui, à défaut de n'avoir pas fait la guerre au côté de l'Allemagne, en aurait conservé les stigmates honteux.
Maintenant , là où cela ne va plus du tout , c'est lorsque vous associez ces deux mouvements que vous savez être d'une nature toute différente. Là , désolé, je ne peux plus vous suivre, car cela procède de la malhonnêteté au nom de vos désirs , de vos souhaits, et plus encore , par les temps qui courent, de ce que je qualifierais de fantasme ou de l'idéalisation d'un pays rêvé.
La France demeure un pays où l'intérêt général au sens Voltairien du terme, reste prégnant au sein des 2/3 ,sinon des 3/4 de sa population . L'infâme équipe en place va s'en apercevoir
à ses dépends, selon toute vraisemblance, dans un an et demi. Intérêt général qui vous fait si cruellement défaut.
Il est possible qu'un jour pas si lointain, les Francophones soient bienheureux de trouver
l'appui diplomatique de mon pays. Il est possible que ce même jour, des élites conscientes
et militantes trouvent leur salut dans la République, comme il faillirent le faire en 1945. il est plus que probable que la Wallonie minorisée dans le cadre délétère Belge et humiliée en permanence ( et je pèse bien le poids de ces mots ) par sa fausse soeur, y soit assurée d'un confort institutionnel et d'une paix définitive. Oui, car il s'agira bien d'une paix définitive, celle après laquelle vous courrez à perdre haleine depuis si longtemps. il est certain enfin que cette même Wallonie y trouvera une solidarité inter-régionale, qui lui fait si cruellement défaut dans le cadre local.
Songez y et réfléchissez y . Les plats ne repassent rarement deux fois.

Merci de m'avoir lu.

Écrit par : renaud | vendredi, 21 janvier 2011

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Superbe et visionnaire !

Écrit par : JPBWEB | samedi, 22 janvier 2011

Absolument !

Écrit par : benoit | samedi, 22 janvier 2011

Avec toute l'amitié que je porte à la France et aux Français, je ne pense pas que vous soyez en mesure de juger de la différence existant entre les nationalistes flamands et les maigres rattachistes wallons (dont les assemblées générales se tiennent dans des cabines téléphoniques).
Etant Français (si je vous ai bien lu ailleurs), je crains que de ce fait, vous n'ayez pas à ce sujet notre perception.
Malgré quelques activistes nationalistes, la Flandre - contrairement à ce que vous affirmez - n'est pas l'Autriche de 1930 ou que sais-je encore. Des mouvements de cet ordre (nouveau...) ont d'ailleurs lieu dans différents pays européens, puis ça retombe. Inutile de rappeler à ce sujet qui étaient les deux candidats finaux aux élections présidentielles françaises en 2002. Je ne pense pas là non plus qu'à cet instant la France était l'Autriche de 1930.
Je le répète, malgré toute l'amitié que je porte au peuple français, admirable à bien des égards, je ne le serai JAMAIS. Amicalement.

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 22 janvier 2011

Merci.

(pour éviter à Enkadine Akass de se perdre en logorrhée inutile, je lui signale déjà que je ne suis pas membre du RWF).

Écrit par : Pierre@s | samedi, 22 janvier 2011

Ce qui moi me rend fier, c'est de voir ce pays dont tu parles Marcel, venir planter ses tentes virtuelles devant le 16, venir clâmer 'No government, Great Country" sous les fenêtres de cette classe politique dont tu dis qu'elle se parle... oui, mais pour quoi faire ?
La parole politique n'a de sens que si elle aboutit à une action politique.
Depuis 220 jours, c'est l'immobilisme complet et l'abandon total des principes jadis érigés en tabou absolus (pas de scission de BHV sans élargissement de la Région Bruxelloise, on ne touchera jamais à la sécu - on a commencé par les allocations familiales, trop tard -...
Et surtout, la grande absente de ces négociations, c'est celle dont on ne parle pas : Bruxelles.
Quel sort pour cette ville-région et son million d'habitants ?
Quand donc pourrons nous gérer notre enseignement, notre emploi, notre santé en étroite et intelligente coopération avec les régions voisins sans devoir supporter une ingérence anti-démocratique imposée par la Flandre et les francophones de Wallonie sur une région qui apporte la plus grande richesse au pays ?
Alors oui, dimanche, je serai dans la rue : parce que trop is te veel ! Parce que le droit et l'obligation de voter impose au politique le devoir d'agir. Et parce que la voix de la rue a été la seule force pacifique, digne et forte qui a pu faire avancer les choses : en 1830 place de la Monnaie et en 1996 lors des marches blanches....

Écrit par : José Fernandez | samedi, 22 janvier 2011

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José, sache quand même que tu es en ce moment dans la rue avec les jeunes CD&V qui veulent une Bruxelles cogérée par la Flandre et la Wallonie. Chaque parti entendra ce que ses partisans auront crié, et lundi, on en sera exactement au même point.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 janvier 2011

plan B—hv (BHV tu ne vas pas creV) sorry Marcel d'être un peu long

Le seul problème -à mes yeux d'arrogant francophone de la périphérie- c'est BHV ! (je suis très flamand là-dessus) Sans une Belgique fonctionnelle, il ne reste que des problèmes de territoire.

Si la manif de dimanche «réussi», ce sera l'euthanazie de l'Etat Belge, car tous nos représentants flamingants se verront confirmés dans leur autisme nationaliste et tous nos représentants francophones dans leur nostalgie belgicaine inopérante n'auront plus aucune envie de conserver notre Etat constitué d'entités fédérées (singulières)et autonomes qu'aucun Belge n'a été capable d'assumer(en fait surtout de comprendre!)... en met termijn : adieu langue française au nord de la ligne Komen-Voeren, Brusselles inbegrepen.

Bon! quel delire sous-réaliste propose VDL, pour BHV (cinq minutes de courage politique):
le splitsing vertical !
pour Xième rappel :
1) Il y a plus de Francophones dans seulement 3 communes sans facilité Dilbeek+Vilvoorde+Tervuren(arrond. de Leuven) que dans les 7 communes à facilités du vl-Brabant ; les 6 communes périphériques à facilités ont des pourcentages communautaires semblables à ceux de Bxl où les émigrés seraient des eurocrates.
2) « de Rand » correspond au territoire annulaire de dix-neuf communes «flamandes» (pour plus de renseignements http://www.derand.be/fb111qjtb577jpxd1qis192.aspx ) , c'est un lieu défini par la Flandre elle-même, c'est le lieu sujet à l'obsession générale de toute la gens politique flamande qui dépense notre argent pour le «reflamandiser» car il y a plus de Francophones dans le Rand que de Néerlandophones dans les dix-neuf communes de la Région-de-la-Capitale et bien plus encore que de Germanophones en Wallonie; ce territoire est un espace d'échanges culturels asymétriques puisque seuls les néerlandophones y sont subsidiarisables par volonté flamande d'humiliation de la francophonie, objet de ressentiments historiques; le Rand contient notament Rhode-St-Genèse le «cordon ombilical de la communauté Wallo-Brux», plus précisément le «nombril de l'ex-Belgique future »

SPLITSING DE B-H-V : tout arrogant francophone de la périphérie -dont je suis- sait que la messe est dite, la lacheté belge francophone ne fais aucun doute... nous allons subir comme nos compatriotes flamands (et plus tard bruxellois) une Flandre sans aucun doute de plus en plus fascistoïde à laquelle nous ne pourons que viscéralement nous opposer.

Essayons qu'au moins ces Mesdames et Messieurs les Munichois francophones d'aujourd'hui aient au moins la décence de ne pas accepter le «droit d'inscription» à Bxl des électeurs des communes à facilité...
C'est un problème de dignité, la Flandre doit assumer ses citoyens de langue française, le droit d'inscription d'un citoyen auprès d'un pouvoir extérieur au territoire qu'il habite n'est qu'un piège pour le transformer en étranger dans son propre pays. Tout Francophone des communes à facilités qui accepterait de lâcher ceux des autres communes du Rand serait tout simplement un con, un lâche, une merde...Les autres Francophones de Belgique auront toujours l'excuse minable de leur ignorance.

Si les Flamands étaient capable de reconnaître qu'un quart de la communauté française de Belgique habite au Nord de la ligne Fouron-Commines et en conséquence qu'il existe une néerlandité minoritaire francophone, il n'y aurait pas de problème dans ce pays. Les Flamands ont toujours eu les clés des problèmes de ce pays...Les Flamingants ont toujours eu leur propre agenda... et des Francophones ici il y en a toujours eu

Écrit par : Uit'tZuitje | samedi, 22 janvier 2011

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Le regroupement des résidus de la Belgique dans leurs espaces culturels et géopolitiques respectifs me parait inéluctable à plus ou moins long terme.

Écrit par : Pierre lison | samedi, 22 janvier 2011

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@ ceux qui rêvent de l'homme universel, veuillez lire ce commentaire d'un bloggeur Américain sur ^The Brussels Journal"

In modernity "demos" coincides with "ethnos" which isn't exactly interchangeable with "nation". A state produces a nation not an ethnos. The Soviet State produced a "Soviet nation", but that was just a shell for a multiplicity of different "ethni", ie. Russians, Ukrainians, Latvians, Estonians, Armenians etc. We now know where did that soviet nation go once the despotic regime that put it together fell apart.

Yugoslavia was a similar case. Most of its internal borders were arbitrarily decided by Tito, different ethni mixed up together. We also know where did this lead to once the communist dictatorship collapsed and the internal borders became external: 10 years of severe interethnic strife to sort out the mess, and it's still not done yet. It wasn't "nationalism" the root cause of the balkan wars, as the leftist pundits and intellectuals would like it; it was communism with its "anti-nationalist" suppression of different ethnicities' will for self-determination. The EU should do well to avoid following down the same path.

A case in point is Bosnia which is a nation but hardly an ethnos. "Bosnian" orthodox christians are Serbs, "Bosnian" catholics are Croats. Bosnian muslims, the only who actually use the term to describe themselves, are slavs converted to Islam during the Ottoman occupation, in other words muslimised Serbs and Croats, but -because of this- with a now distinct ethnic identity from both of them. Today they maintain more cultural, economic etc. ties with Turkey, thus bolstering Mr.Davutoglu's neo-ottoman dreams, than with their neighbours. Religion is a major determinant of ethnicity, especially in the Balkans it trumps all others even language.

Écrit par : traveller | samedi, 22 janvier 2011

Hier soir à Terzake VRT

Pour les naifs qui ne veulent toujours pas voir ce qui se cache derrière le nationalisme flamand

Matthias Storme petit-fils du bourgmestre collaborateur de Gand.

www.mverschooris-ylouis.com

Écrit par : yves louis | samedi, 22 janvier 2011

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Pardon Marcel, je mets un (long mais fantastique) texte in extenso - en citant les sources - car je crains que je ne puisse mettre un lien durable. Si c'est interdit, sucre-le, tant pis.

Réaction d'un FLAMAND trouvée sur le blog de Terzake (Jos A Van Hecke // 22-01-2011 om 10:42 ) :

"De ultra nationalistische, op het randje van puur volkeren racisme balancerende hautaine praat van de Vlaamse professor Storme zal in elk geval ook niet in mijn naam uitgebracht zijn. Hoewel het thema op zich stof kon zijn voor een interessante gedachtenconfrontatie op een intellectueel hoog en dus ook eerlijk niveau, is dit van het zwakste dat ik ooit al in ‘ter zake’ heb mogen horen en zien, vooral of eigenlijk volledig van de kant van de professor wiens intellectueel CV nochtans het tegengestelde zou moeten doen vermoeden. Aangezien ik niet kan aannemen dat de professor niet weet en beseft dat hij in zijn beschamend ondermaats ‘betoog’ zichzelf meermaals heeft tegengesproken met zijn argumenten en redeneringen, kan ik niet anders dan vaststellen dat de professor hier bewust (zichzelf) intellectueel heeft belogen en bedrogen, teneinde voldoening te geven aan een irrationeel ideologisch-politiek ‘ideaal’.
De meest opmerkelijke intellectueel-rationele tegenspraak vond ik de professoraal gestreng geponeerde stelling dat de Belgische staat niet kan functioneren - straffer nog, dat de Belgische democratie geen democratie kan zijn - omdat deze staat zou samengesteld zijn uit twee volledig verschillende en aparte ‘democratieën’ (wat dit ook moge inhouden?) die veroordeeld en gedwongen zouden zijn om (democratisch) onmogelijke ‘compromissen’ te sluiten. Als we zouden aannemen dat er twee aparte ‘democratieën’ (?) - in dit geval een ‘Vlaamse’ (?) en een ‘Waalse’ (?) - in het spel zouden zijn, dan volgt logischerwijze uit bovenvermelde professorale stelling dat we niet alleen het hele systeem van de Europese Unie en zijn democratische Europese instellingen moeten verwerpen maar ook alle andere internationale organisaties en instellingen die als dusdanig in naam van verschillende ‘democratieën’ democratisch gezag en bevoegdheden uitoefenen, in de staatkundig-ideologisch incorrecte vuilbak mogen gooien. Terug naar de middeleeuwen, naar de met dikke muren en brede wallen afgesloten autonome stadsstaatjes, naar de autonome prinsbisdommen en de Groeninghe Kouter mijnheer de professor? Dat professor Storme de waarheid spreekt waar hij zichzelf bescheiden beschrijft als een man met een internationale blik die vlot communiceert in verschillende internationale talen en uiteraard ook in zijn beduidend minder internationale maar bovenal beminde moedertale, kan ik zeer wel aannemen. Men moet evenwel die hoge status niet hebben om - onder meer dank zij de zeer goed werkende nieuwsdiensten van de vrt - een beetje te kunnen volgen en begrijpen wat er in de wereld buiten de Vlaamse ‘democratie’ gebeurt. Kennis van internationale talen zoals Frans en Engels strekt daarbij tot voordeel zoals de bijkomende kennis van de internationale taal Spaans nog een extra voordeel oplevert. Zo heb ik via de Spaanstalige media kunnen vernemen dat de verschillende regionaal autonome ‘democratieën’ die Spanje ‘rijk’ is en waarnaar de NVA fanclub steeds met graagte verwijst als zijnde stichtende voorbeelden, momenteel zeer in vraag worden gesteld door diverse Spaanse politieke en maatschappelijke actoren. Waar het - volgens de stelling van professor Storme democratisch onmogelijk als bestaand kunnende worden beschouwd - Koninkrijk België hoogstens 3 ‘democratieën’ herbergt, kan het Koninkrijk Spanje er momenteel zo maar eventjes 17 op zijn conto schrijven, waarvan 1 volwaardig autonoom stadsgewest (comunidad autónoma Madrid) en - stel U voor - warempel ook 1 autonoom prinsbisdom (comunidad autónoma Asturias). Daar bovenop ook nog 2 autonoom bestuurde echte stadsstaatjes (Melilla en Ceuta), weliswaar op de noordflank van het Afrikaans continent gevestigd. De autonome status en de bevoegdheden van al deze ‘comunidades autónomas’ worden in Spanje nu politiek publiekelijk ten gronde in vraag gesteld, niet zozeer mbt de culturele of taal aspecten maar wel omwille van de energie- en geldverslindende financieel-economisch-sociale effecten die al deze autonoom functionerende ‘democratieën’ op het geheel van de Spaanse Staat en zijn nationale begroting teweeg brengen. Daarom is er - precies mede onder druk van de Europese bewegingen en doelstellingen - in Spanje momenteel een zeer duidelijke politieke roep naar beknotting, vermindering of zelfs afschaffing van al die apart opererende ‘democratieën’ terwijl het zichzelf als geniaal opwerpende Koninkrijk België zich momenteel onbeperkt onledig houdt met precies het tegenovergestelde, alsof de rest van Europa en van de wereld van geen tel meer zou zijn. In werkelijkheid ontrolt zich dus in Europa wel degelijk een heel ander verhaal dan de romantische prietpraat die de Vlaamse professor mede als ideologische representant van de NVA ons hier zonder blikken of blozen publiekelijk op de Vlaamse mouw durft komen te spelden. Daarom doe ik naar de redactie van ‘ter zake’ de suggestie om dit Spaanse politieke debat over het veronderstelde nut en vooral het klaarblijkelijke onnut van apart functionerende ‘democratieën’ eens nader onder de loep te nemen als een gegeven dat perfect kan passen binnen een verhelderende, blik openende Europese benadering van onze eigen politieke actualiteit. Hiermee kan de Europees toeterende NVA uiteraard niet anders dan immens content te zijn. Als ik via de Vlaamse media moet horen dat de Vlaamse, de Waalse en de Brusselse ‘democratieën’ elk afzonderlijk besloten hebben om gezamenlijk krak dezelfde reglementering toe te passen mbt krak dezelfde ‘wegen taks’ die bijgevolg zal gelden op het hele Belgische grondgebied, dan veroorloof ik mij te mogen besluiten dat het inderdaad veel efficiënter, vlugger en vooral veel goedkoper is om krak hetzelfde te bereiken met 1 beslissing van 1 Belgische regering. Waar zijn we dan mee bezig, Vlaamse herauten van de inefficiëntie van de Vlaamse efficiëntie?
Ik moge voor een keer - toepasselijk - in de Spaanse taal die mij minstens even nauw aan het hart ligt als mijn Vlaamse moedertaal mijn Welgemeend Vlaams Gedacht eens zeggen : no me gusta nada la ideología romantica y la teoría pseudonacionalista de la Nueva Alianza Flamenca ni su parloteo pólitico infantil ni la charlatanería pedante latiniparla. Vrij omgezet naar het Vlaams: de romantische ideologie en de pseudo nationalistische theorietjes van de NVA, evenals haar kinderlijke politieke prietpraat en de pedante potjeslatijn parler (van BDW) staan mij geen fluit aan (en ik voeg eraan toe: net zomin als de via het vrt scherm geloosde strijdkreet van S. Bracke dat - ik citeer - ‘het hem geen fluit kan schelen of België zal blijven bestaan of niet, als de dingen maar marcheren..’). Het is nu net op dit laatste punt dat het blijkbaar langs geen kanten meer marcheert. Bijgevolg mogen we van geluk spreken dat België nog bestaat en dat het zal blijven bestaan. Lógica flamenca campechana."

Proficiat, Mijnheer Van Hecke ! Fantastisch !

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 22 janvier 2011

@ Yves Louis

Un petit-fils doit être condamné pour les erreurs de son grand-père???
Belgicisme typique, et en avant tous les Flamands coupables.
Votre racisme anti-Flamand est dégoutant mais rassurez vous, la Flandre a l'habitude de pardonner ses idiots.

Écrit par : traveller | samedi, 22 janvier 2011

@ Endadine en zijn vriend meneer Van Hecke

Si quelqu'un me parle de la démocratie Européenne il culbute déjà son propre discours.
Quand il y rajoute les organisations démocratiques internationales il devient ridicule.
L'Europe n'est pas du tout démocratique, c'est une dictature bureaucratique.
L'ONU est un machin-pieuvre avec des centaines de tentacules incontrolables et un Conseil de Sécurité dictatorial des grandes puissances.
Matthias Storme a parfaitement raison de dénoncer ces monstres bureaucratiques, dictatorials et déshumanisants.

Écrit par : traveller | samedi, 22 janvier 2011

Dank je Endadine. In dit geval mocht wel de hele tekst in een commentaar gepubliceerd worden.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 janvier 2011

@traveller : je pense comme vous qu'il n'y a pas de filiation à faire valoir. Sauf que Mathias Storme a visiblement les mêmes idées que son grand père, et fréquente le VVB qui commémore les Oostfronters, et pas les victimes de la Shoah (s'ils faisaient les deux, ce serait moins suspect). Dans un tel cas, la filiation a un sens. Mais il ne faut évidemment pas en abuser…

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 janvier 2011

C'est avec beaucoup de tristesse que je lis les propos honteux à l'égard de mon grand-père Jules Storme, soit-disant "bourgmestre collaborateur de Gand". Min grand-père paternel était premier échevin en mai 1940 et en absence du bourgmestre qui a déserté sa fonction, il faisait en tant que premier échevin fonction de bourgmestre; il n'a jamais été nommé bourgmestre et n'a pas collaboré. Au contraire, lors de son refus de collaborer, des milices nais ou collaborateurs ont détruit l'intérieur de ma maison paternelle et selon mon père causé la maladie cardiaque de ma grand-mère. Mon autre grand-père était Ministre dans le gouvernement en exil à Londres. C'étaient des familles amies.
Puisque Marcel Sel refuse de corriger cette calomnie et y aoute que j'ai "visiblement les mêmes idées que son grand père" soi-disant collaborateur, je suis bien obligé de demander cette correction.

Écrit par : Matthias Storme | samedi, 30 juillet 2011

Quant à mes idées, visiblement M. Sel ne les connaît pas (il ne s'intéresse visiblement pas aux idées des personnes qu'il attaque, mais uniquement à leurs "associations").
Je l'invite à les lire avant de faire des commentaires calomnieuses. En commençant peut-être par mon essai sur la tolérance (http://www.storme.be/tolerantie.pdf) ou, ce qui l'intéresserait peut-être plus, sur le nationalisme (http://www.storme.be/inter-nationalisme.pdf).
Quant à la Shoah, est-ce que M. Sel croit vraiment que j'aurais été invité deux fois à enseigner à la Hebrew University à Jerusalem si j'avais les idées qu'il semble me reprocher ?
Et je me tais pour le moment sur ceux qui ne s'intéressent au Shoah pour exprimer leur haine des flamands, mais ne s'intéressent en rien au judaïsme et aux juifs

Écrit par : Matthias Storme | samedi, 30 juillet 2011

Votre déclaration, cher Marcel, est aussi pathétique que d’administrer des sels à un cadavre. Cela n’aura aucun effet sur celui-ci...
Toutefois, la substance empeste le vieux remugle patriotard et incommode certains lecteurs de votre blog.
Dont moi-même.
Vite, la fenêtre...

Écrit par : Waharday | samedi, 22 janvier 2011

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Si vous sautez, ne tombez pas sur les trois autres membres du RWF.

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 22 janvier 2011

Exclusif Une quinzaine de membres du TAK (Taal Aktie Komitee) ont fait irruption, vendredi soir, au domicile du bourgmestre non-nommé de Wezembeek-Oppem, François van Hoobrouck d’Aspre (MR-Lib), l’invectivant, jetant affiches et guirlandes dans le hall de sa maison. Il a déposé plainte pour violation de domicile et menaces.

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-01-22/le-domicile-du-maieur-de-wezembeek-oppem-viole-par-le-tak-816753.php

Et ça continue encore et encore..agression au domicile à présent ..douce flandre..et des cons vont aller manifester pour un gouvernement 'now' donc avec des fachos...

Madame delvaux collabo de dilbeek continue a ne rien voir..quand le soir va t'il remplacer cette femme qui défend les intérêts flamands avant les notres?Il n y a qu'à lire les commentaires je suis loin d'être le seul à le penser..la libre fait encore pire..auune trace de ce qui s'est passé hier à wezembeek

Honte à la presse belge fr ..qui a d'ailleurs de moins en moins de lecteurs, même quand IP et régie rossel trucquent les chiffres de diffusion (je sais de quoi je parle...CIM)

Écrit par : dissy | samedi, 22 janvier 2011

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Je ne suis certainement pas un grand supporter du Soir mais sur ce coup-là :

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-01-22/le-domicile-du-maieur-de-wezembeek-oppem-viole-par-le-tak-816753.php

Quinze militants du TAK pour houspiller un homme de 77 ans et son épouse à leur domicile... Goed bezig !

Merci à BDW et à la NVA, ou à Eric Van Rompuy et au CD&V, d'avoir tout fait par leurs discours et attitudes pour banaliser, normaliser, favoriser, voire encourager, le comportement de ces crapules fascistes !

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 22 janvier 2011

"Honte. Mais de quoi ?"

Lien : http://www.lalibre.be/actu/elections-2010/article/637804/edito-honte-mais-de-quoi.html

Écrit par : Denis | samedi, 22 janvier 2011

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Kim Clijsters bat Alizée Cornet à Melbourne. Titre de Het Laatste Torchon :

"Kim Clijsters gunt Française geen verjaardagscadeau".

On suppose que quand elle bat Serena Williams, ils titrent "Kim Clijsters gunt American geen verjaardagscadeau"

Ou pour Vera Zvonareva "Kim Clijsters gunt русский язык geen verjaardagscadeau"...

Meer moet dat niet zijn, zeker ?!

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 22 janvier 2011

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@engadine Arkass : vous êtes profondément malhonnête dans vos propos, lorsque vous évoquez entre autre" quelques activistes nationalistes Flamands '' et vous n'avez évidemment strictement rien compris à ma paraphrase concernant L'Autriche, dont le comportement est intervenue dans des circonstances historiques bien différente. Je constate par ailleurs que le national populiste ( difficile de s'afficher néo-nazi pour quelques générations encore, après l'événement ''extraordinaire" que nos pères ont vécu à partir de juillet 1941) est aussi vivace en Autriche qu'en Flandre sur le plan électoral. Les Néo nazis et assimilés y représentent entre 32 et 45 % du corps électoral . Ce n'est pas le fait du hasard, mais plutôt de deux pays germaniques qui se disent '' victimes " d'événements
sur lesquels ils n'avaient prétendument aucune prise. Le fait relève d'une psychologie collective malsaine dont les ressorts vous échappent complètement. Bref, vous n'êtes pas au niveau, et c'est souvent le cas des Unitaristes dont les motivations sont troubles et l'épaisseur idéologique plate . Ces motivations qui trouvent des relais commodes et non avoués dans leur frustration et leurs complexes. Dommage. vous serez pris au dépourvu, à moins que vous n'acceptiez que la sujétion que vous offrent vos soi-disant compatriotes. Il est vrai que les vaincus n'acceptent souvent que la force ...de leur vainqueurs, dans une admiration sujette à caution : '' Baise la main qui te mord" ( Edward Behr ) .............

Écrit par : renaud | samedi, 22 janvier 2011

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@Renault (ah ben oui, bon)

Vous voilà bien impliqué en tant que Français à parler d'unitaristes belges ! Du coup, êtes-vous réellement Français ? La question se pose. Mais passons les sous-marins, nous allons supposer que vous l'êtes vraiment. Et vous ne répondez pas à ma remarque sur Le Pen au deuxième tour des présidentielles françaises en 2002. Nous supposerons donc aussi vu vos positions affichées (anti-droite populiste) que vous êtes opposé à l'idéologie Le Pen et que vous la combattez dans votre pays.

Eh bien sachez que c'est exactement ce que je fais aussi : je combats - dans la mesure de mes moyens - l'extrémisme dans mon pays. Comme notre bon Marcel (à qui je souhaite au passage un joyeux non-anniversaire !). Mais cet extrémisme ne parle pas une seule langue. Et cet extrémisme n'est pas généralisé.

D'autre part, je suis navré de devoir étendre votre champ de conscience (je ne m'avancerais pas, moi, à parler de "malhonnêteté dans vos propos") mais il se trouve qu'une langue ne fait PAS une communauté. Je me trouve ainsi plus de points commun avec le modale Vlaming qu'avec un citoyen français. J'aime comme lui les frites, la bière et les femmes faciles. :) Chacun son truc...

La majorité des citoyens de Belgique se sentent Belges. Si vous en êtes à prendre la propagande de la NVA ou du nain RWF pour l'expression du peuple belge, c'est vous qui n'avez strictement rien compris.

Quant aux plats qui ne passent pas une seconde fois, il en est qu'on aime pas et dont on estime que ce n'est pas vraiment un danger qu'ils ne repassent pas.

Je ne connaissais pas Edward Behr (je suis un peu limité, je connais tout au plus l'acteur Edouard Baer) mais le "baise la main qui te mord" que vous lui attribuez me rappellait - je ne sais pourquoi - le fameux "sa main était froide comme celle d'un serpent" du feuilletonniste Ponson du Terrail qui ne se relisait jamais.

On plaisante, une rapide recherche sur Google (j'aime m'instruire) m'a fait trouver ceci : "Kiss the Hand You Cannot Bite: The Rise and Fall of the Ceausescus". "Embrasse la main que tu ne peux mordre", ça le fait un peu plus. Bref, vous n'êtes pas au niveau, comme vous dites.

Pour le reste, je vous accorde que pour l'instant, le char de l'Etat navigue sur un volcan... :)))

Groetjes !

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 22 janvier 2011

Désolé, je ne sortirai aucun drapeau, symbole guerrier, de conquête et de provocation.

Écrit par : gerdami | samedi, 22 janvier 2011

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Lachez-vous, qu'ils disaient

Les libéraux flamands tendent maintenant la main aux nationalistes flamands.

Coïncidence, le fils de notre ministre de la justice, libéral flamand, organise une manifestation avec trois autres de ses petits camarades de la VUB et un idiot utile de l'ULB.

30.000 personnes sont officiellement attendues.

Mais, surprise, des trains entiers sont rajoutés, en provenance de Flandre par la NMBS.

Comme j'ai hâte que nous nous retrouvions tous dans une grande embrassade généralisée.

Vivement que les bisounours flamands descendent du train, tenant dans leurs bras des bouquets de roses.

Comment ce miracle a t-il été possible ?

Ces génies ont eu une idée de génie : a-po-li-ti-que, la manifestation. Puisqu'on vous le dit.

Les organisateurs insistent ; ils ne sont pas des belgo-romantiques ou des unionistes. Ils sont politiquement indéterminés. Ils attendent la mue. C'est leur fraîche et virginale innocence qui leur permet d'émouvoir et de rassembler le peuple.

D'ailleurs, ils l'annoncent dans leur tracts, leur service d'ordre portera des CHASUBLES(on ne refera pas les nationalistes flamands) et pourchassera le moindre bout de drapeau tricolore, par soucis de neutralité.

Les manifestants sont aussi priés de venir habillés en blanc, des fois qu'avec leur goût vestimentaire douteux de belge, ils reconstitueraient le drapeau tricolore par inadvertance.

On n'est jamais trop prudent.

Les dizaines de milliers de francophones qui vont venir manifester leur attachement à leur pays et leur frustration (encouragées, hein, les frustrations) risquent d'être un peu surpris.

Il s'agit de manifester notre exaspération contre l'immobilisme de notre gouvernement. Tous pourris, cette bande de salauds ! Ils ne pansent qu'à s'en mettre plein la pense, tandis qu'ils laissent le peuple orphelin.

C'est vrai, à la fin.

Depuis que l'on n'a plus de gouvernement, la consommation se porte bien, le PIB croit régulièrement, les salaires aussi, les recettes fiscales n'ont jamais été aussi bonnes et le belge aussi prudent avec ses économies.

C'est INTOLÉRABLE !

Quelle HONTE pour la Belgique ! D'ailleurs c'est le slogan de la manifestation, SHAME. La honte d'être Belge.

Mais, chut ! Ce soir, prélude à cette dramatique journée cousue de fil blanc, l'UberSchtroumpfLeiter va parler.

Le peuple flamand tend le coup et l'oreille pour mieux entendre.

Les familles flamandes se tiennent debout près du poste. On fait taire les enfants.

L'heure est grave, le moment, historique, la minute, solenelle, l'eau, dans le gaz et les carottes, cuites.

L'UberSchtroumpfLeiter va parler.

Écrit par : Jeo | samedi, 22 janvier 2011

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"...le fils de notre ministre de la justice, libéral flamand..." ? Le père (le ministre) est CD&V et non libéral.

Écrit par : Denis | samedi, 22 janvier 2011

Vous êtes sûr ? Zut, je me suis trompêté ! J'ai confondu l'intérieur et la justice !

Essayons d'arrêter les bêtises.

Walkowiak dans son dernier éditorial pointe la même chose que moi, avec mon histoire de drapeau.

Il y a un problème d'hiérarchie et d'autorité en Belgique, entre l'Etat fédéral et les entités fédérées et entres les différentes entités fédérées entre elles. Walkowiak pense que cela vient des négociations antérieures ; je pense au contraire que la Constitution est assez claire.

Où va-t-on si Walkowiak se cache la tête dans le sable pour ne pas voir la volonté délibérée de dépecer l'État fédéral et de s'approprier un pricipe de subsidarité de plus en plus large ?

Écrit par : Jeo | samedi, 22 janvier 2011

En tout cas, vous m'avez bien fait rire Jeo..!
Très bon texte.....!

Écrit par : sylvain | samedi, 22 janvier 2011

J'ai beaucoup aimé cet article. L'article et les commentaires que cela crée. A Partager, car c'est un moyen de lire les opinions et reflexions de tous. Un bel eventail.
J'aimerais avoir votre avis, en lien suite a un mini-dialogue concernant cette manif, mon interlocuteur me dit " Moi je suis pour un référendum flamand afin de savoir si ils veulent la séparation et leur indépendance. Si oui, mettre en place une commission de scission, si non, créer une constituante pour une nouvelle constitution belge." Personnelement, j'adère, malgré ne pas connaitre grand chose en politique de mon propre pays, vu sa complexité!
Il m'envoie ce lien

http://www.pouruneconstituante.fr/spip/spip.php?article349

En Belgique, en pratique, cela pourrait avoir un sens? Une constituante?

Sinon, je suis parfaite tri-lingue, fais bcp de fautes d'orthographe en français, ayant switché d'une langue a l'autre durant ma scolarité et a la maison... et vous savez quoi, c'est le bonheur de pouvoir communiquer en plusieurs langues. Idem pour ceux qui ne maitrisent qu'une seule langue. L'important, c'est de communiquer et non pas la langue de bois.

La demande de proposition de loi du NV A pour que les medecins et personnel hospitalier a Bruxelles soient bilingue? Min 8 ans d'etudes, avoir le don de SAUVER des vies, mais parce-qu'on a râté son examin de langues, on ne peut pas excercer? Pour une ville ou 90 % est francophone. Je me demande ou vont les priorités? Certains veulent comme au Canada, Office québécois de la langue française...police des langues. Ici, la TAK
Ce qui me choque encore plus suite les commentaires de certains lecteurs
http://knack.rnews.be/nl/actualiteit/nieuws/belgie/n-va-wil-tweetalig-medisch-personeel-in-brussel/article-1194928575848.htm
Y a-il eu des décès ou grosses bavures medicales suite au non-bilinguisme? Nous faisons partie des pays avec les meilleurs soins du monde. Quand j'habitais a Londres, ou le NHS est gratuit, ou tout le monde parle la meme langue, je vous assure ...il n'y a vraiment rien a envier a leurs qualité de soins !
Alors je me pose des questions, me dit que j'ai du râter une étape, c.a.d. dans mon cercle d'amis, de connaissances, proches ou non, dans mon boulot, j'ai a faire a des neerlandophones, francophones, des bi-lingues, jamais j'ai pu sentir une telle haine linguistique ou communautaire, donc d'ou ils sortent ces lecteurs? Une minorité?
C'est triste a dire et je ne veux surtout pas generaliser, mais certains flamands, depuis qu'ils ont leurs emissions flamandes, fini les series ou programmes sous-titrés mais leurs propres productions, Endemol et autres saloperies, du coup ils ont leurs "BV", certains ont enfin l'impression d'exister dans ce micro-pays(le probleme c'est qu'ils n'existent pas, ils existent a travers leurs television), et ce sont ces gens la, qui regardent trop la television, qui ne sortent pas assez de leurs univers (voyages, lecture, culture ( pas la culture presenté de façon extremement regressive comme l'a faite Fadila Lanaan....), bref vivre au lieu de matter des conneries, mais ces gens la ils sont universel, et en majorité. Avec la mentalité d'aujourd'hui de certains, mais heureusement que nous ne sommes pas en plein milieu II ieme guerre mondiale! Mais cela ca vaut pour "en generale" quand j'observe la mentalité, comportement des gens dans la rue.
Des ecoles bilingues, la je dis OUI. Pas pour Bruxelles uniquement, mais pour toute la Belgique, region d'Eupen, allez...tri-lingue! Si l'on veut regler un probleme d'humidité, une fuite, on remonte a l'origine du problème et on essaye de trouver une solution. Ce qu'ils auraient du faire depuis les années 60 déja.
Si deja on commencerait par revoir le système educatif, ecoles bilingues, cours de courtoisie, politesse, ecologie etc....dans 25 ans on ne risque pas de se retrouver a nouveau avec les memes histoires qui reviennent, en pire, car deja que maintenant j'ai du mal a comprendre....

Écrit par : polyesther W | samedi, 22 janvier 2011

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@Polyesther W : je ne suis pas pour une constituante aujourd'hui, parce qu'on se retrouverait confrontés aux mêmes oppositions politiques (les partis flamands ayant un droit de veto de fait à Bruxelles) mais le jour viendra peut-être. Et cette constituante ne sera pas, loin de là, de tout repos !

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 janvier 2011

Lui, il fallait qu'il attende de vivre ses dernières semaines à la tête du MR pour avoir ENFIN une bonne idée :

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2011-01-22/reynders-pense-a-un-elargissement-de-la-region-bruxelloise-816740.php

Bruxelles-Capitale/Brussels-Hoofstedelijke-Gewest + Vlaams Brabant + Brabant Wallon = Région du Brabants Gewest


Et si par la même occasion on pouvait dissoudre les communautés au profit de commissions communautaires au niveau du Sénat, lequel serait à circonscription 100% fédérale, ce serait une bonne chose.

Écrit par : Jean-Marc L. | samedi, 22 janvier 2011

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La proposition de reynders a ...zéro chance d'être retenue..je ne vois pas BDW acheter cela ni son caniche le cdnv et les autres suivront paralysés par la peur de la pensée unique VL comme toujours..

Écrit par : dissy | samedi, 22 janvier 2011

@Dissy qui dit "La proposition de reynders a ...zéro chance d'être retenue."
Vous avez raison, toutes propositions francophones qui touchent au "sol" flamand sont inacceptables.

J'ai fait quelques calculs basés sur les résultats électoraux de juin 2010 :
http://tinyurl.com/5wv3k6f

Ils montrent qu'une grande région bruxelloise aboutirait grosso modo à la parité des groupes linguistiques.

Écrit par : gerdami | dimanche, 23 janvier 2011

La proposition de Reynders, je l'ai faite ici même il y a quelques mois, avec une région-brabant bilingue et des protections de "caractère flamand" et de "caractère wallon" croissante selon l'éloignement de Bruxelles. Mais il ne faut pas se faire d'illusion, c'est totalement onbespreekbaar pour les 60% des députés flamands qui "veulent" leur Flandre avec Bruxelles pour capitale. La grande question est : comment arriver à gérer cet électorat qui, le plus souvent, n'est informé de la situation en banlieue que par une télévision acquise à la frontière d'État.

Il s'agit donc bien d'une querelle territoriale, et elle ne peut finir que de deux manières (si elle finit) : par un retour de l'électeur flamand à des thèses plus démocrates, ou dans la violence.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 janvier 2011

Lijst DeDecker change de nom et Jean-Marie Dedecker reprend la présidence

samedi 22 janvier 2011, 14:15
Le parti de Jean-Marie Dedecker, la « Lijst DeDecker », change de nom, tout en gardant les mêmes initiales LDD mais cette fois pour « Libertair, Direct, Democratisch », ont annoncé samedi les responsables du parti lors d’une cérémonie de voeux à Bruxelles. Par la même occasion, le président Lode Vereeck a démissionné, avec le sentiment du devoir accompli, pour passer le témoin au président statutaire… Jean-Marie Dedecker. Libertair pour la plus grande liberté individuelle possible et un minimum d’Etat, Direct pour l’approche sans détours du parti et Democratisch pour sa confiance dans le référendum, a expliqué le président sortant. Celui-ci a causé la surprise en annonçant son départ de la présidence. Il avait accédé à ce poste après la défaite du parti aux dernières élections législatives, avec la mission de réorganiser les troupes LDD, d’actualiser le programme du parti et de lui trouver un nouveau nom.

Libertaire?Sait'il seulement ce que cela veut dire?

Le mot « libertaire » a été créé par Joseph Déjacque, militant et écrivain anarchiste, par opposition à « libéral ». Le néologisme construit sur un modèle alors répandu chez les socialistes utopiques par l'usage du terme prolétaire (égalitaire, fraternitaire), apparaît dans une lettre ouverte à P. J. Proudhon, De l'Être-Humain mâle et femelle - Lettre à P. J. Proudhon, publiée à la Nouvelle-Orléans en mai 1857. Joseph Déjacque s'oppose à la misogynie de Proudhon et l'accuse d'être « anarchiste juste-milieu, libéral et non LIBERTAIRE… ». Contre son conservatisme en matière de mœurs, Déjacque revendique la parité des sexes et la liberté du désir dans une société affranchie de l'exploitation et de l'autorité.

Joseph Déjacque a utilisé ce terme comme titre au journal qu'il a publié à New York de juin 1858 à février 1861, Le Libertaire, Journal du mouvement social, titre repris par de nombreuses autres publications ultérieures. C'est dans le dernier quart du XIXe siècle que les socialistes antiautoritaires ont adopté le terme pour désigner les théories et pratiques de l'anarchisme.

En dépit de l'origine du terme, le philosophe et sociologue marxiste Michel Clouscard a introduit l'expression synthétique « libéral-libertaire » dans son livre Néo-fascisme et idéologie du désir (1972) pour dénoncer le permissivisme moral des étudiants gauchistes de mai 1968 qu'il considère comme une attitude contre-révolutionnaire, expression depuis revendiquée par certains, à l'instar du député européen Daniel Cohn-Bendit

wikipedia

Je crois que LDD doit confondre avec libertarien ce qui est tout à fait l'opposé:

Le libertarianisme est une philosophie politique prônant la liberté individuelle[1], en tant que Droit naturel, comme valeur fondamentale des rapports sociaux, des échanges économiques et du système politique. Les libertariens se fondent sur le Principe de non-agression[2] qui affirme que nul ne peut prendre l'initiative de la force physique contre un individu, sa personne, sa liberté ou sa propriété.

De fait, ses partisans, les libertariens, sont favorables à une réduction, voire une disparition de l'État en tant que système fondé sur la coercition, au profit d'une coopération libre et volontaire entre les individus.

wikipedia

Écrit par : dissy | samedi, 22 janvier 2011

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Bonjour Marcel,

Au sujet de l'étrange et partisane attitude d'une certaine Allemagne que vous souligniez:

http://www.ptb.be/nieuws/artikel/la-flandre-de-demain-une-republique-federale-allemande.html

Bien à vous.

Écrit par : act | samedi, 22 janvier 2011

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Je crois qu'il restera grosso modo deux partis en Flandre(tous flamingants):d'un coté le cartel VB/LDD/NVA/CDNV/OVLD (droite, extrême droite et droite extrême)et SPA..groen hésitera un moment puis rejoindra le cartel de droite malgré tout par peur de disparaitre comme parti de mauvais flamands..quant aux derniers SPA ils rejoindront pour certains aussi le cartel de droite et les autres quitteront la flandre pour demander l'asile politique en belgique FR ou ailleurs ...

Écrit par : dissy | samedi, 22 janvier 2011

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Désolé, l'Open VLD n'est PAS flamingant. Ca, c'est n'importe quoi. Qu'ils soient de droite, oui. ET ALORS ??? Je vomis le PS, est-ce pour cela que je suis flamingant ???

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 22 janvier 2011

@ Endadine Akass,

Oui m'enfin, en même temps, un parti qui recrute un ex-VU, qui vote en compagnie du VB la scission de BHV, qui refuse l'élargissement de la RBC, qui refuse la nomination des 3 bourgmestres en se basant sur une interprétation biaisée de la Constitution et, demande à son ex-Ministre Keulen de particulièrement s'illustrer sur cette question, on ne sait plus trop bien définir s'il est flamand ou flamingant, vous ne trouvez pas ? Le doute n'est-il au moins permis ?

Écrit par : Denis | samedi, 22 janvier 2011

Attendez, même Caroline Gennez a cru bon de nous sortir son couplet sur la scission de BHV... Tous s'alignent un peu par électoralisme populiste ras du pavé. C'est évidemment bien triste.

Et sur l'Open VLD, Alexandre-le-petit peut se faire ses premiers cheveux gris sur ce qu'il a engendré pour se faire un prénom. Donc, okay, bon.

Ou c'est moi qui vieillis (ce que je crains, voire constate, avouons-le) - et ça a toujours été comme ça (et j'ai donc été naïf dans le passé) , ou il n'y a plus d'idéologie autre que de se garantir quelques sièges pour le fils truc, la fille machin ou le copain bidule. Go with the flow !

Mais voyons-nous là une différence essentielle avec le PS, ses copinages, son clientélisme et ses dynasties ?!

Cela dit, je viens de visionner un reportage à la télé où il est question de l'aéroport de Liège qui veut travailler le marché halal et en devenir un des pôles d'import/export. Et là j'attends avec impatience et délectation des nouvelles de notre ami traveller à ce sujet pour savoir où se trouvent les limites de l'ultra-libéralisme pour lequel s'il y a une clientèle, il y a un marché, no matter what.

S'il a une webcam, il m'intéresserait de voir, du fait de ses contradictions internes, sa tête qui implose comme dans le film "Scanners" ! :)))

Mais sans doute nous dira-t-il qu'il a quelques objections au projet, et que ceci, et que cela, puisqu'il s'agit d'une initiative wallonne... Bien évidemment. re :)))

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 22 janvier 2011

@ Endadine

J'ai vécu dans des pays "halal", mangeant rien que du "halal", parlant rien que du "halal"pendant 20 ans, et maintenant je vais être irrité par un aéroport qui veut faire des affaires"halal"???
Vous ne pesez pas lourd mon cher, vos invitations à l'irritation sont enfantins.

Écrit par : traveller | samedi, 22 janvier 2011

@ Endadine Akass,

Attendez, même Caroline Gennez a cru bon de nous sortir son couplet sur la scission de BHV... Tous s'alignent un peu par électoralisme populiste ras du pavé. C'est évidemment bien triste.

...............................

Ils ont d'ailleurs TOUS, à des degrés divers, laissé un ou plusieurs ex-membres VU intégrer leurs partis respectifs. Cela, additionné à la banalisation médiatique de l'extrême droite VB a effectivement mené à ce que vous qualifié à juste titre d'"électoralisme populiste ras du pavé". Nous connaissons la suite !

................................

Et sur l'Open VLD, Alexandre-le-petit peut se faire ses premiers cheveux gris sur ce qu'il a engendré pour se faire un prénom. Donc, okay, bon.

.................................

Vous croyez réellement que ce genre de petit arriviste aura, un jour, l'honnêteté intellectuelle de reconnaître ses méfaits ? Ce ne sera, à coup sûr, pas la cause de ses premiers cheveux gris, n'en doutez pas un seul instant !

..................................

Ou c'est moi qui vieillis (ce que je crains, voire constate, avouons-le) - et ça a toujours été comme ça (et j'ai donc été naïf dans le passé) , ou il n'y a plus d'idéologie autre que de se garantir quelques sièges pour le fils truc, la fille machin ou le copain bidule. Go with the flow !

..................................

Je ne pense pas que vous vieillissez, intellectuellement du moins :-)). Je ne crois pas aux "Tous pourris" et, au complot "fils de...." (même s'ils sont là, ces fils de....). Remarquez cependant la différence d'approche de certains partis vis-à-vis de ces jeunes trentenaires. Certains les bombardent rapidement "Chefs", d'autres partis préfèrent, au préalable, leur permettre d'acquérir une certaine expérience professionnelle.

...................................

Mais voyons-nous là une différence essentielle avec le PS, ses copinages, son clientélisme et ses dynasties ?!

....................................

Il va de soi, qu'après jugement, toutes les dérives, de quel que parti que ce soit, se doivent d'être fermement condamnées et éradiquées. Il en va de la crédibilité de notre État de droit.
Cependant oui, je vois une réelle différence dans l'attitude du PS ! A ma connaissance, il défend une politique (que l'on aime ou pas, c'est un autre sujet) mais qui, ne s'en prend aucunement aux droits acquis de nos compatriotes nordistes. Et, à mes yeux, la nuance est plus que grande !

.......................................

......de notre ami traveller....... .

.......................................

Là, désolé, je n'ai pas d'avis !

Écrit par : Denis | samedi, 22 janvier 2011

"J'ai vécu dans des pays "halal", mangeant rien que du "halal", parlant rien que du "halal"pendant 20 ans, et maintenant je vais être irrité par un aéroport qui veut faire des affaires"halal"???
Vous ne pesez pas lourd mon cher, vos invitations à l'irritation sont enfantins."

DONT ACTE, cher ami !

Je me permettrai donc de rappeler vos sages paroles à l'une ou l'autre occasion lors de vos interventions ultérieures.

Car je crains d'être trop feignant pour les mettre en contradiction immédiate avec un certain nombre de choses que vous - ardent partisan du Vlaams Belang ! - avez déjà pu ici dégoiser.

Je m'en amuse déjà. :)

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 22 janvier 2011

@ Endadine

Vous avez piqué ma curiosité.

Écrit par : traveller | samedi, 22 janvier 2011

@ Denis

Nous sommes d'accord sur l'essentiel mais pas sur le PS. J'en ai tellement vu de leur part que je n'oserais en parler - et je vous assure, je n'étais pas concerné moi-même, il ne s'agit pas de propos d'un déçu, mais j'étais aux toutes premières loges - par peur de renforcer encore la propagande de la NVA. Le PS est et reste un parti pourri du sol au plafond. Désolé.

Et lorsque vous dites : "Cependant oui, je vois une réelle différence dans l'attitude du PS ! A ma connaissance, il défend une politique (que l'on aime ou pas, c'est un autre sujet) mais qui, ne s'en prend aucunement aux droits acquis de nos compatriotes nordistes. Et, à mes yeux, la nuance est plus que grande !", je vous dis "Vous avez tort !".

Les droits acquis des "Nordistes", comme vous dites, comme d'ailleurs de tout Belge quel qu'il soit, car il est aussi des "Sudistes" qui croient à la culture du mérite et du travail, excusez-moi, c'est que leurs efforts ne soient pas dilapidés au bénéfice du clientélisme d'un parti qui utilisera les ponctions fiscales, via tel ou tel biais, pour sponsoriser ses asbl pseudo-culturelles mais réelles officines de propagande, arroser sa clientèle, s'arroger des passe-droits pour tel ou tel dans les administrations publiques (quand elle n'en crée pas de nouvelles pour placer ses cabinetards !), afin qu'ultimement soient garantis le pouvoir pour le pouvoir, la préservation de sa nomenklatura et l'entretien de son cheptel électoral prolétaire qu'on doit surtout garder dans l'ignorance et dans la bêtise.

Cela, cher ami, au Nord comme au Sud, certains en ont marre ! Personnellement, j'en ai autant ras le bol du PS que de la NVA, alliés objectifs dans la démagogie et le crétinisme ! Désormais ce sont ces deux partis positivement retors, imbéciles et populistes qui sont supposés gérer ce pays.

Et, on l'ajoutera, le PS est pour une immense part dans le succès de la NVA !

On pleure chaudement ! Et je vous laisse à vos illusions.

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 22 janvier 2011

@ traveller

D'accord, mais en général, les bonnes surprises se font attendre... :)

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 22 janvier 2011

@ Endadine Akass,

Bonsoir cher ami,
........
Nous sommes d'accord sur l'essentiel mais pas sur le PS. J'en ai tellement vu de leur part que je n'oserais en parler - et je vous assure, je n'étais pas concerné moi-même, il ne s'agit pas de propos d'un déçu, mais j'étais aux toutes premières loges - par peur de renforcer encore la propagande de la NVA. Le PS est et reste un parti pourri du sol au plafond. Désolé.
.........
Vous avez raison ! Mieux vaut ne pas étaler ce que vous savez sur la place publique. Puis-je vous conseiller, dans l'intérêt de tous et de ce parti, d'en référer à qui de droit, autrement dit, à la justice ?
..........
, je vous dis "Vous avez tort !".
..........
C'est plus que possible mais, pour m'en convaincre, il faudra étayer un peu plus vos positions, si vous me permettez ? Voyez-vous ce que je veux dire ?
- Quelle était l'influence du PS au sein de l'Orange bleue, lorsque la NVA a ensuite pris son envol ?
- Quel célèbre chanteur a promis à ses électeurs, ce qu'y était en 5 min, impossible d'obtenir? Et ce faisant, a permis à l'inconnu, de devenir l'homme le plus intelligent du monde ?
- Depuis quand, la Wallonie a-t-elle été gouvernée par le seul PS ?
- Quelle méritocratie ? Permettons à nos enfants d'avoir, dès le plus jeune âge, accès au savoir, indépendamment de leurs conditions sociales et, nous en reparlerons.
- Que vous en ayez ras-le-bol du PS est votre droit le plus strict, je ne suis d'ailleurs pas un de leurs électeurs mais, de là à mettre sur un même niveau un parti démocratique composé de démocrates et une engeance nationaliste non démocrate, dont l'idéologie ne se base que sur l'exclusion de l'autre, il y a un pas que je ne franchirai jamais.
.......
Et je vous laisse à vos illusions.
.......
Quelles illusions, je ne suis pas électeur du PS et vous ai proposé, lors de mon post précédent, de ne pas aborder la problématique "gauche/droite" car, hors sujet ?
D'autre-part, ma qualification de "nordistes" pour nos compatriotes Flamands semble vous avoir déplue ? Je n'y voyais rien d'offensant mais, peut-être allez-vous m'en expliquer la raison ?

Bien à vous.

Écrit par : Denis | dimanche, 23 janvier 2011

@ Endadine Akass,

Bonsoir cher ami,
........
Nous sommes d'accord sur l'essentiel mais pas sur le PS. J'en ai tellement vu de leur part que je n'oserais en parler - et je vous assure, je n'étais pas concerné moi-même, il ne s'agit pas de propos d'un déçu, mais j'étais aux toutes premières loges - par peur de renforcer encore la propagande de la NVA. Le PS est et reste un parti pourri du sol au plafond. Désolé.
.........
Vous avez raison ! Mieux vaut ne pas étaler ce que vous savez sur la place publique. Puis-je vous conseiller, dans l'intérêt de tous et de ce parti, d'en référer à qui de droit, autrement dit, à la justice ?
..........
, je vous dis "Vous avez tort !".
..........
C'est plus que possible mais, pour m'en convaincre, il faudra étayer un peu plus vos positions, si vous me permettez ? Voyez-vous ce que je veux dire ?
- Quelle était l'influence du PS au sein de l'Orange bleue, lorsque la NVA a ensuite pris son envol ?
- Quel célèbre chanteur a promis à ses électeurs, ce qu'y était en 5 min, impossible d'obtenir? Et ce faisant, a permis à l'inconnu, de devenir l'homme le plus intelligent du monde ?
- Depuis quand, la Wallonie a-t-elle été gouvernée par le seul PS ?
- Quelle méritocratie ? Permettons à nos enfants d'avoir, dès le plus jeune âge, accès au savoir, indépendamment de leurs conditions sociales et, nous en reparlerons.
- Que vous en ayez ras-le-bol du PS est votre droit le plus strict, je ne suis d'ailleurs pas un de leurs électeurs mais, de là à mettre sur un même niveau un parti démocratique composé de démocrates et une engeance nationaliste non démocrate, dont l'idéologie ne se base que sur l'exclusion de l'autre, il y a un pas que je ne franchirai jamais.
.......
Et je vous laisse à vos illusions.
.......
Quelles illusions, je ne suis pas électeur du PS et vous ai proposé, lors de mon post précédent, de ne pas aborder la problématique "gauche/droite" car, hors sujet ?
D'autre-part, ma qualification de "nordistes" pour nos compatriotes Flamands semble vous avoir déplue ? Je n'y voyais rien d'offensant mais, peut-être allez-vous m'en expliquer la raison ?

Bien à vous.

Écrit par : Denis | dimanche, 23 janvier 2011

Marcel,

Je ne suis pas certain qu'opposer une fierté d'unioniste aux volontés séparatistes soit une idée très judicieuse. En fait, j'ai même la sinistre impression que c'est comme ça que naissent les guerres civiles. Bref, je vous préfère quand vous appelez à la rescousse le droit européen plutôt que lorsque vous cherchez à contrer les flamingants par un patriotisme pas franchement plus folichon que leur version régionale de la chose.

Mes hommages

Écrit par : Polle Panch | samedi, 22 janvier 2011

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Au moins les choses sont claires, de standaard fait sa 'une' sur deux demandes de réferendum du VB et de LDD....et ce soir calimero 1er fait un speech très attendu...

http://www.standaard.be/meningen/forum/index.aspx?pagename=detail&forumid=2199914

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110122_045

Valkeniers noemt Zuid-Soedan een voorbeeld

Écrit par : dissy | samedi, 22 janvier 2011

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C'est la journée du referendum dirait on?Voila didier qui s'y met aussi mais je crois sincèrement qu'il rêve en couleurs ou qu'il a trop fumé?

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110122_006

MR-voorzitter Didier Reynders roept in een interview met Le Soir van zaterdag op een referendum te organiseren over het Brussels gewest. Hij oppert de idee van een groot gewest, waaronder ook Vlaams- en Waals-Brabant zouden vallen.

C'est jowelleeeeeee qui va passer un mauvais week end

Météo pour dimanche entre 12 et 17h00 : pluie !! un temps bien belge

Écrit par : dissy | samedi, 22 janvier 2011

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Je serais journaliste, j'interviewe immédiatement Brigitte Grouwels qui voulait également faire des deux Brabants réunifiés avec la Région bruxelloise une région bilingue voici deux ou trois ans ! Et que la tache s'étende ! Vive la Belgique ! Leve België !

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 22 janvier 2011

Un peu hors sujet:
Saviez-vous que certaines scènes du film US 'Largo Winch 2' avec Sharon Stone, furent tournées à ..Charleroi?

Ces dernières années, ils ont été nombreux ces réalisateurs à poser leur caméra à Charleroi. “C'est une ville qui a un environnement visuel peu banal”, précise l'échevin de la culture, Antoine Tanzilli, souvent sollicité par le monde du cinéma. Pour preuve, certaines séquences de Largo Winch 2 avec Sharon Stone en tête d'affiche ont été tournées à Charleroi. On vous met au défi de les identifier dans la bande-annonce de ce film qui sortira dans nos salles le 16 février prochain.


Vidéo :

http://www.lanouvellegazette.be/regions/charleroi/2011-01-22/on-tourne-a-tort-ou-a-raison-a-charleroi-video-842120.shtml

Écrit par : dissy | samedi, 22 janvier 2011

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Marcinelle.
Arcelor-Mittal.

Écrit par : Pierre@s | samedi, 22 janvier 2011

@ Pierre@s

Où les vieilles Aciéries de Providence-Marcinelle, ou les vieilles Aciéries et Minières de la Sambre.

Écrit par : traveller | samedi, 22 janvier 2011

0:24 et 1:25 à Marchienne au Pont dans les usines métallurgiques.

Écrit par : pmf | samedi, 22 janvier 2011

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Hey, petit bémol de taille: je ne suis PAS fière de devoir subir un système où on ne trouve pas de places pour mettre ses gosses à l'école ... maternelle.
Là, désolée, mais je parie qu'on fait mieux dans certains PVD...
Je râle, suis déjà épuisée avant même que la scolarité de mes gosses ne commence...
Tout n'est quand même pas rose au pays de Tintin...Shame quand même, zut pour qui ils prennent les gens?
A mon avis, s'il n'y a pas eu de violence jusqu'à présent =tant mieux=, c'est plus parce que les Belges sont de braves petits moutons passifs ...
C'est dû à quoi??? Peut être justement à l'enseignement? Et si on réintroduisait des cours de philo ou de citoyenneté? Trop tard?

Écrit par : Leila | samedi, 22 janvier 2011

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La je suis a 100% d'accord. Il faut changer le système d'education, les cours, prendre example sur des pays ou cela a ét fait avec des resultats positifs. Parlant de pays de moutons, ils suffit d'aller voir sur le site krantenkoppen.be, belgique NL, les 10 articles les plus lus...entre le fait que les bottes que Mathilde porte sont en epuisement de stock, telenet modifie ses tarifs, une femme meurt dans une cabine d'essayage....j'en passe, la voila notre democratie. Vous tapez Fr il n'y a pas de resultats, mais a mon avis cela frole la meme debilité.
Donc oui, certainement il faut reintroduire certains cours, afin que nos enfants aient la chance de resoudre un problème vu d'un autre angle.

Écrit par : polyesther W | samedi, 22 janvier 2011

Les 12 pays les plus 'cool' selon CNN

http://www.cnngo.com/explorations/life/12-coolest-nationalities-earth-050844?page=0,0

Écrit par : dissy | samedi, 22 janvier 2011

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About this :

"OK, so it's (Belgium) small, damp and has a grim rep as a haven for European Union bureaucrats and sex offenders."

HAHA, so funny, okay. BUT.

Maybe sex offenders are a so-called trademark of Belgium because we GET, SUE AND CONDAMN them !

HAHA, my round ! Suckas !

Écrit par : Endadine Akass | samedi, 22 janvier 2011

Une petite précision: en 1830, la seule langue officielle de la Belgique était ... le Français ...

Écrit par : joelB | samedi, 22 janvier 2011

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Normal, c'était la langue mondiale des classes dirigentes, le peuple belge ne parlait que des dialectes. Si c'était aujourd'hui, ce serait l'anglais.
On pourrait aussi dire qu'en 1830, ceux qui ont fait la révolution n'était que des hommes. Normal à l'époque les femmes n'avaient rien à dire,elles étaient la propriété de leurs maris.

Tiens, il n'y a pas beaucoup de femmes dans l'entourage proche de De Wever ? La sienne se contente d'un rôle d'arrière plan à élever leurs enfants, aller à l'église dans la plus pure tradition catho d'arrière garde;

Écrit par : pmf | samedi, 22 janvier 2011

@ pmf

Les classes dirigeantes à Paris oui. Après Napoleon les autres pays n'étaient pas trop soucieux de plaire aux Francais.
Si vous pensez que le Wallon était une langue inférieure, libre à vous de vous sentir au-dessus du plebs, mais je vous prie de respecter le Flamand dont l'histoire vous est totalement inconnu. Vous l'avez déjà prouvé plusieurs fois.

Écrit par : traveller | samedi, 22 janvier 2011

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Non pour moi le wallon n'était pas une langue inférieure, en fait pour moi les wallon estcomme les flamands :des patois;
Et à l'époque ne vous en déplaise on parlais français à Moscou, à Vienne, à Londres et à Paris voire encore ailleurs.

Sous l'époque de Napoléon en plus les classes dirigeantes c'était la noblesse qui parlait le français.
je vous conseille de vous rendre aux archives générales du royaume pour vous en rendre compte. La plèbe comme vous dite était jugée en français même si les plaignants n'y comprenaient rien wallons compris.

Ensuite après Napoléon, les mêmes classes ont continué à parler le français ne vous en déplaise : la cour de vienne, de moscou et les autres.
Et si vous estimez qu'après Napoléon, les autres classes politiques n'étaient pas soucieuses des français, dites moi pourquoi les anglais se sont mêlés de la révolution belge tant ils craignaient de revoir la France aux portes d'Anvers ?
Contrairement à vous, je connais mon histoire et pas celle des révisionnistes. Je sais aussi le rôle qu'à joué Talleyrand.

Anvers ne devait pas pouvoir revenir aux français tant ces derniers avaient peur des successeur de Napoléon
La révolution des belges actuelles étaient religieuses d'une part et linguistiques d'autre part tant les orangistes voulaient que les wallons actuels deviennent hollandait jusque dans leur culture. On a refusé cela en 1830 et on le refuse encore actuellement.
Les flamands doivent respecter notre culture francophone et l'accepter.
Ils doivent différencier les franskillons flamands dirigeants des francophones actuels. et ce n'est que comme cela qu'on pourrait vivre ensemble.
Dans le cas contraire et au grand dam de Marcel, vous n'avez qu'à prendre votre indépendance et ne pas faire comme BDW vient encore de le faire nous demander si on veut l'éjecter. IL le sait très bien mais ne veut pas être le zwarte piet alors qu'il l'est déjà pour la majorité de la populatio.
Son puching ball c'est Milquet. Facile, c'est une femme et elle dit ce qu'elle pense comme toutes les femmes dans des cas comme cela.,Et ça le dérange BDW d'avoir en face de lui une femme qui a des enfants....
Je n'apprécie pas particulièrement Milquet mais il est plus facile pour BDW d'attaquer une mère de famille qui ne correspond pas à sa vision des choses plutot qu'à une onkelinckx qui a le même discours.

On en est toujours au clivage aussi homme/femme.
je constate quand même qu'il y a plus de femmes qui conteste côté francophone que du coté flamand;

Écrit par : pmf | dimanche, 23 janvier 2011

@ pmf

Insulter une mère parce qu'elle préfère rester à la maison pour prendre soin de ses enfants, il faut le faire comme femme soit-disant éduquée.

Écrit par : traveller | samedi, 22 janvier 2011

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Je n'insulte pas un mère qui veut prendre soin de ses enfants. Perso, si j'avais été à sa place je me serais tue en disant que la presse devait respecter mon choix et ne pas faire en sorte de mettre en avant mon mari. La vie privée n'a rien à voir avec la vie politique et si je ne me trompe l'épouse de Yves Letermes n'a jamais accepté aucune intervue. Faut savoir ce qu'on veut

Écrit par : pmf | dimanche, 23 janvier 2011

@ pmf

Donc c'est le fait qu'elle spporte son mari ET prend soin de ces enfants qui vous énerve?

Écrit par : traveller | dimanche, 23 janvier 2011

@Enkadin : je suis bien citoyen français ( vous êtes libre de penser le contraire ), Parisien
de toujours, et accessoirement ancien militant politique. Pour votre gouverne, il se trouve que je me suis rendu plus que fréquemment chez vous pour des raisons artistiques et que j'ai lu plusieurs ouvrages fort bien documentés sur l'Histoire de votre pays. Curieux, n'est ce pas et même plutôt étonnant,..... Je ne suis nullement militant du RWF, dont j'ai dénoncé à plusieurs reprises et dés 2007 l'angélisme et le radicalisme suspect à bien des égards.
Ce n'est pas le peuple francophone qui décidera d'une Union avec la France, ce sont ses élites qui l'envisageront avec réalisme, appuyé en cela par une bienveillante neutralité du citoyen lambda ( je rejoints en cela l'analyse de Vincent Coorebyter qui évoque une union brutale et nullement désirée - je trouve néanmoins qu'il est un peu sévère concernant cette dernière proposition : le citoyen moyen dira en substance : bof , pourquoi pas). L'intégration de la Wallonie à la sphère économique française se poursuit lentement, mais surement : aujourd'hui, on peut estimer qu'environ 40 à 50 % de l'économie wallonne est entre des mains hexagonales ( que cela se fasse avec plus ou moins de bonheur est un autre sujet ) . Je ne milite pas non plus pour une intégration
totale, mais dans le respect de l'Article 82 de la constitution française qui permet des arrangements institutionnels de toute nature et de tout étage.
L'Unitariste moyen s'accroche à une vision de la Belgique fantasmée. Vos compatriotes
Flamands sont beaucoup plus réalistes sur ce plan là : ils placent déjà sur leur carte de géographie quasi-offcielle la Wallonie ....en France;

Écrit par : renaud | dimanche, 23 janvier 2011

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@Renoy

Je reste vous trouver, si vous êtes Français, bien militant avec votre "Belgique fantasmée" et vos curieuses aspirations de rattachement.

Vous nous attendez avec impatience et trépignement ?

Il s'agit sans doute de la mise en place d'un consortium industriel, les Français ne sachant pas cuire convenablement les frites, n'est-ce pas ?!

:)))

PS: Dans tous les cas, vous ne manquerez pas de salades, c'est sûr !

Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 23 janvier 2011

Euh , mon prénom , c'est Renaud ( de la légende de notre Moyen Age où 4 frères parcouraient
le pays sur un cheval au dos allongé ) .
Il est possible que mes compatriotes ne savent pas cuire les frites : c'est la raison pour laquelle certains d'entre eux attendent la baraque qui leur sied !

Écrit par : renaud | dimanche, 23 janvier 2011

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Ben oui, je sais. Et mon pseudo, c'est Endadine Akass, personnage d'Hergé. Pas engadin ou enkadin...

Je crains toutefois qu'il ne vous faille encore attendre avant d'acquérir la baraque fraiture ou ceci : http://www.ath.be/default.asp?V_DOC_ID=1600

Écrit par : Endadine Akass | dimanche, 23 janvier 2011

http://www.diver-city.be/2011/01/bart-heeft-altijd-gelijk.html

Écrit par : leluron | dimanche, 23 janvier 2011

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"Parce que nous avons une constitution qui, en 1830, était déjà ultramoderne, qui instaurait la liberté religieuse et la liberté linguistique, pendant que la France interdisait encore le breton en Bretagne."

Et combien de temps on n'a pas eu des écoles, de justice,... pour les néerlandophones? Mais, les Flamands, c'est peut-être pas si important.

Écrit par : jos | dimanche, 23 janvier 2011

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Parce qu il y avait des écoles en wallonie et une justice en walons mdr

Écrit par : leluron | dimanche, 23 janvier 2011

Jos, si on relit l'histoire, les flamands ont refusé pendant longtemps d'apprendre le néerlandais par opposition aux hollandais. Il n'existait aucune langue commune qui fédérait le nord. L'élite de Bruxelles et du sud ont appris le français avec les universités ouvertes par Guillaume d'Orange mais jusque l'après-guerre, on ne parle que wallon à la maison avant les punitions infligées dans toutes les écoles pour parler le français. Le mouvement flamand a commencé à suggérer de standardiser les dialectes seulement quelques années plus tard et il a fallu attendre les années 1950 pour avoir un néerlandais standard et que les flamands l'utilisent avec comme exemple les politiciens sortis de Leuven à cette époque mais avant on pouvait légitiment dire : quel flamand ?

Écrit par : Guillaume | dimanche, 23 janvier 2011

Jos, vous êtes mal informé. Il y a toujours eu des écoles primaires néerlandophones en Flandre, et la justice était rendue en néerlandais à peu près partout en Flandre, mais pas systématiquement à Bruxelles, ce qui en effet, était scandaleux. Mais pour les standards de l'époque, ce n'était pas l'immense scandale qu'on en a fait. Le plus gros scandale était social, et le combat du Père Daens en est le témoignage. Mais ça, les Wallons en ont aussi été les victimes.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 janvier 2011

@Jos : quand je dis "toujours", il faut entendre "depuis l'obligation scolaire". Mais dès 1850, le néerlandais est enseigné en Flandre.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 janvier 2011

@ Guillaume

Par example le Flamand que je parlais à l'école et à la maison dans les années '50.
Le Flamand d'entre 2 guerres de Herman Teirlinck et Wikkem Elsschot.
Le Flamand de Rodenbach, Gezelle et Conscience au 19ème siècle.
Le Flamand du premier dictionnaire Flamand au 16ème siècle.
Je m'arrête maintenant.

Écrit par : traveller | dimanche, 23 janvier 2011

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Pour mon père Flamand quand il travaillait à Bruxelles avec des ouvriers flamands et quand il va à des enterrements, il lui faut du temps avant de comprendre le patois du coin. On ne parle pas le néerlandais standard aux enterrements pour l'instant.

Mon père n'a jamais parlé le néerlandais standard.

Écrit par : Guillaume | dimanche, 23 janvier 2011

@ Guillaume

Il est certain que les effets de ne pas éduquer toute une population dans leur propre langue pendant 140 ans et plus sont visibles et audibles pendant longtemps.
Nous sommes conscient de cela, mais ça ne veut pas dire que la langue n'existait pas.
Les Flamands se sont enfermés dans leurs villages pendant des siècles, se cachant de leurs envahisseurs et échappant aux taxes et "obligations" militaires.
C'est de cet isolement que venait le patois des villages, mais il y avait toujours une classe culturelle éduquée qui préservait la langue cultivée. Elle n'était pas importée, elle était vivante.

Écrit par : traveller | dimanche, 23 janvier 2011

@ guillaume pas pendant longtemps :

http://belgiebelgiqueunie.e-monsite.com/rubrique,histoire-de-la-belgique-2,1183541.html

Écrit par : leluron | dimanche, 23 janvier 2011

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Déjà une erreur historique : Bruxelles ville comptait, en 1846, 30% de Francophones, et non pas 15 ! (selon les seules sources officielles existantes, à savoir les recensements linguistiques)

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 janvier 2011

2 rattachistes

C'est certain que vous ne vous sentireriez pas trop dépaysé en France.

http://www.rue89.com/confidentiels/2011/01/22/emplois-presque-fictifs-pour-un-ex-ministre-ump-et-un-maire-ps-186611

Écrit par : traveller | dimanche, 23 janvier 2011

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Non, il n'y avait pas de justice en dialectes Wallons, mais le français est une langue commune pour les Wallons, comme le néerlandais pour les dialectes flamands.

Écrit par : jos | dimanche, 23 janvier 2011

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@jos les wallons ne parlaient pas francais, pas plus que les flamands néérlandais. Ils ne faut pas confondre les personnes qui ont été à l école et les gens qui a 12 ans etaient déja a la mine ou aux champs. Les notables belges, flamands et wallons parlaient francais, comme une bonne partie de la noblesse européenne d ailleur. Je vous conseille le lien que j ai mis pour guillaume un peu plus haut.

Écrit par : leluron | dimanche, 23 janvier 2011

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Excellent post lu sur facebook:
Je viens de rentrer,me suis fait éjecter avec mon calicot "NVA buiten",et vive le futur gouvernement de Vichy...et vive les esprits de la NVA influencés par le vlaams belang et vive les 30% de flamins qui ont voté pour un parti nazillon sép...aratiste et vive Bart,le Léon Degrelle de la nouvelle Flandre nationaliste,vive le wooncode,le Gordel,vive les bureaux de délation anti-francophone(Overijs),vive la"doctrine Maddens",vive le sous financement de Bruxelles,vive l'inspection vlaams dans les écoles francophones,vive wemmel et sa bibliothèque qui n'accèpte plus de livres français(quota soit disant dépassé avec les livres vlaams)etc,etc......que les gens sont cons, mais cons, à pleurer....de vrais moutons naïfs....naïfs....plus de 25000 naïfs et moi,et moi et moi,....Voici au moins cinq raisons de détester ce petit pays :un temps pourri,un accent pourri,une fiscalité pourrie(le barème d’imposition du revenu des personnes physiques est parmi les plus élevé d’Europe et comble du comble, il est très facile de tomber dans la tranche des 50%. Il suffit, en gros, de gagner plus de 17,000€ brut par an, heureusement,pour les plus pauvres il y a le chômage à vie combiné au travail au noir,et pour les plus riches le secret bancaire,même si il a été levé ,il le sera tj un peu pour eux. Pour les entreprises, le système est également désavantageux.D’où la présence de nombreuses entreprises enregistrées au Royaume-Uni ou au Luxembourg mais exerçant sur le sol belge.Je ne parle même pas des indépendants),ET,ET,ET une vie politique pourrie(la Belgique est une monarchie ingouvernable depuis des années du fait de la scission entre les Wallons,c'est à dire bien de gauches et les Flamands,c'est à dire bien de droites avec esprit nazillon.Et puis,difficile de s’ennuyer aux côtés d’un roi débonnaire, d’un Michel Daerden bourré ou d’un Bart de Waver qui s’enflamme pour un rien BREF,un petit pays pourri,il est impossible d’être fier d’être belge.La Belgique est un petit pays, un état absurde qui fait pitié à voir,.... je vais à confesse!

Écrit par : dissy | dimanche, 23 janvier 2011

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Génial! Il résume à peu près tout ce que je
pense depuis un long moment!!!

Écrit par : Thibaud | dimanche, 23 janvier 2011

Au cours de la dernière décennie du XIXe siècle, les Flamands se rendirent compte que le fait de parler flamand n'apportait pas beaucoup d'avantages dans leur vie publique ou professionnelle. Ils pouvaient envoyer leurs enfants dans les écoles publiques et les faire instruire en flamand, mais cette instruction, toute légitime qu'elle soit, demeurait inutile au plan professionnel parce qu'il n'existait guère de débouchés pour les enfants scolarisés en flamand. Cette situation ambiguë contribua à radicaliser le mouvement flamand.

En réalité, le mouvement flamand était porté par la petite bourgeoisie, soutenue par le bas-clergé et la paysannerie. Il s’opposait à la grande bourgeoisie francophone de Flandre (les «fransquillons») qui empêchait son ascension sociale. Le mouvement flamand assimilait tous les francophones à cet «ennemi», même les ouvriers wallons, eux aussi victimes du même exploiteur. Le combat linguistique flamand constitua le ciment de la population flamande contre son élite, tandis qu’en Wallonie la lutte des classes n’eut pas de composante linguistique.

Écrit par : leluron | dimanche, 23 janvier 2011

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http://www.gewif.net/index1.html


Lettre ouverte au élus de la République française


!

Mesdames et Messieurs les Députés,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,

Depuis les élections législatives du 13 juin 2010, la Belgique évolue avec un gouvernement démissionnaire, en affaires courantes. Celui-ci n’a donc pas la capacité de prendre les mesures susceptibles de permettre au pays d’affronter les défis socio-économiques, financiers et environnementaux auxquels il est présentement confronté.

Toutes les négociations qui ont été entreprises, depuis 2005, pour tenter de résoudre l’épineuse question des relations entre Flamands et francophones ont échoué.

Cette évolution était hautement prévisible. Le 26 mars 1980 - il y aura donc bientôt 31 ans ! -, ne vit-on pas l’ancien ministre François Perin démissionner spectaculairement du Sénat en expliquant que la Belgique souffrait d’un mal incurable et irréversible : le nationalisme flamand, qu’il s’avoue ouvertement ou non.

Aujourd’hui, le courant nationaliste flamand ne s’incarne pas uniquement dans la N-VA. Il traverse également le CD&V (parti démocrate-chrétien), le Vlaams Belang, la Lijst Dedecker et même l’Open VLD (parti libéral). Bref, quelque 70% de l’électorat du Nord du pays.

Écrit par : dissy | dimanche, 23 janvier 2011

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On en parle juste sur le site du Soir et du Standaart.

Écrit par : pmf | dimanche, 23 janvier 2011

Sorry, c'est pas le standaart mais Het Laatste nieuws qui confond par ailleurs le Gewif avec le RWF. Je vous dis pas les commentaires..... sur le site du journal flamand.

Écrit par : pmf | dimanche, 23 janvier 2011

@Marcel 15 30% ou 37,6% de francophones a bxl en 1846, cela n a que peu importance. Ce qui m ennuie c est que certains flamands considérent les wallons de l époque comme privilégies par rapport a eux parce qu ils comprennaient le francais CE QUI EST FAUX. Ces memes flamands qui pestent contre les rouges pob enzovoort, (tous wallons) qui oublient que ces wallons étaient exploités comme eux. Les wallons ont fait une lutte des classes, les flamands aussi mais a travers la reconnaissance de la langue.
Bxl a été aussi la seule ville a publier ces édits en francais et brabancons.

Écrit par : leluron | dimanche, 23 janvier 2011

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Tout à fait d'accord. Je précise, parce que pour la plupart des Flamands, 15% n'est pas une minorité à défendre, sauf quand elle est flamande, bien sûr. effet du nationalisme ambiant…

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 janvier 2011

@ Marcel

La justice n'était pas rendu en Flamand, seulement les juges de paix et en première instance.
D'ailleurs les avocats et les juges n'étaient éduqués qu'en Francais.

Écrit par : traveller | dimanche, 23 janvier 2011

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La loi du 17 août 1873 sur l'emploi de la langue flamande dans la justice répressive en Flandre (y compris l'arrondissement judiciaire de Bruxelles et Louvain)

comparution et jugement de l'inculpé en flamand
interrogation en flamand
si un inculpé le demande, procédure et jugement seront en français.
(La loi ne s'appliquait pas aux cours d'appel de Bruxelles et de Liège ainsi qu'à la cour d'assises du Brabant.)

Els Witte précise dans Nouvelle histoire de belgique 1830-1905 : "dans l'administration de la justice en matière répressive, la force des chose a imposé, pour l'instruction des affaires, l'usage de la langue flamande dans les parties du territoire où cette langue est parlée par la majorité des habitants. Si cet usage n'est pas encore admis pour les débats, cela tient uniquement aux hommes qui coopèrent à l'administration de la justice et qui continuent à employer la langue française parce qu'elle leur est plus familière (…) les rapports de MM. les procureurs généraux constatent unanimement que jamais, dfans les province flamandes, les parties directement intéressées, c'est à dire les accusés ou les prévenus, n'ont soulevé de plaintes(…)" Ça, c'était avant 1873 au pénal

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 janvier 2011

@ Marcel

Donc des magistrats et avocats, éduqués en Francais dans les facultés de droit francophones pratiquaient en Flamand?
La justification hypochrite des belgicistes m'étonnera toujours.

Écrit par : traveller | dimanche, 23 janvier 2011

@ traveller

5 Vlaamse mythen in hun blootje - 1830: De Walen koloniseren de Vlamingen

"Ook de onderdrukking van het Nederlands in het prille België is volgens Wils fel overtrokken. "In de grondwet was vrijheid van taal ingeschreven. Als de Vlamingen al onderdrukt werden, gebeurde dat vooral door hun eigen elite. Elke rechter, elke notaris... kon de taal spreken die hij wenste. Je kunt alleen maar vaststellen dat het vooral de Vlaamse liberalen waren die plots voor het Frans kozen.""

http://www.demorgen.be/dm/nl/992/Wetenschap/article/detail/344172/2008/07/11/5-Vlaamse-mythen-in-hun-blootje.dhtml

Écrit par : pazunbrin | dimanche, 23 janvier 2011

@ Marcel

Et voila la réalité:

Een jaar te voren was er in de liberale pers heftige kritiek uitgebracht op het wetsvoorstel De Vigne-Coremans, dat een verbetering bracht aan de wet Coremans van 1873, die het gebruik van de moedertaal voor het gerecht regelde. Deze wet was tot die datum vooral gesaboteerd. Nu is het wel heel juist dat de liberale kritiek zeer gerechtvaardigd was: de wet hield zoveel achterpoortjes open, dat er terug gelegenheid te over was om te ontduiken.

“Het wetsvoorstel Coremans wordt door de liberalen gelaakt, omdat hij een katholiek is. Toch is het een rechtvaardige wet, die de socialisten goedkeuren. Maar naast de Vlaamsche “zagerij” zouden de socialisten aan de Vlaamsche mensch een hoogere levensstandaard geven. Het interesseert geen Vlaming in het Fransch of Vlaamsch veroordeeld te worden, als hij honger lijdt. Geef de Vlaming algemeen stemrecht, en hij zal zijn rechten zelf veroveren. De socialisten doen niet mee, omdat zij geen rassenhaat onder de bevolking willen aanvuren”.[7]

In dezelfde geest reageert De Werker op een door Max Rooses verdedigd voorstel tijdens het Nederlands Congres, te Gent in 1891 gehouden, inhoudende, dat op de volksscholen geen Frans meer hoefde aangeleerd te worden. Rooses vond een sterke steun bij Fredericq. Het werd door De Werker als een achteruitstelling gezien: in tegenstelling tot het voorstel, meenden de socialisten dat het meer dan nodig is het arbeiderskind Frans te leren.[8]

Waar het een direct praktisch belang gold, verdedigden de socialisten het Vlaamse programma; ging het echter een artistieke weg op, die niet onmiddellijk het arbeidersbelang beoogde, dan daalde de belangstelling ogenblikkelijk. Het interesseerde geen enkele arbeider in augustus 1899 deel te nemen aan de Willemsfeesten, onder auspiciën van het Willemsfonds te Gent gehouden, die hun hoogtepunt kregen in de onthulling van het Willemsgedenkteken. Vooruit verscheen op een speciaal nummer, de houding van de socialisten uitleggend: Fredericq noemt het een bitter manifest, tegelijk constaterend dat het toch niet vermocht de algemene feestvreugde te vertroebelen.[9] Begrijpelijk is de toon van de Gentse hoogleraar, maar onbegrijpelijk toch dat hij zelf zo weinig van de toestand wilde inzien. De Vooruit was zeer duidelijk in zijn stellingname: “Wat liefde kan de boerenknecht, de wever hebben voor dat Vlaamsche land, voor zijne taal, voor zijn verleden, wanneer zijn dagelijksch leven een onafgebroken strijd is om een stuk brood? Wat is voor hem Vlaamsche poëzie, Vlaamsch toneel, wanneer hij op 11-jarigen ouderdom van de school wordt gerukt om in de fabrieken, in de werkhuizen te worden opgesloten, waar hij 10 tot 12 uren lichamelijk wordt uitgeput, zedelijk wordt vernietigd?” Deze realiteiten heeft men als plat materialisme bestempeld, de socialisten verwijtend dat zij voor hoger geestelijk leven niet in staat waren, ondanks dat Vermeylen in “Van Nu en Straks” in volle ontwikkeling was. Over Vermeylen elders nog iets meer.

Inmiddels heeft Anseele in de Kamer het recht Vlaamse redevoeringen te houden verdedigd (1894), terwijl tevens door de gehele socialistische groep de eis naar voren werd gebracht van alle parlementaire besluiten ook een Vlaamse versie te geven.[10] Zo gold tevens de eis van Vandervelde, in maart 1898, dat de socialisten de wetten in het Nederlands vertaald wensten te zien en hen gelijk gesteld wilden zien worden met de Franse teksten, dit naar aanleiding van de gelijkheidswet De Vriendt-Coremans, waarover boven reeds sprake was. Ook in deze kwestie trad Anseele Vandervelde bij: heel scherp stelde hij het probleem van het gebruik van het Vlaams in de burgerwacht, waar hij Vlaamse commando’s eiste: “...Het Vlaamsch is de taal van het kanalje, dat weet ge toch niet waar? De heeren die niet in het Vlaamsch willen bevelen, kennen zo goed Vlaamsch als ik. Te Gent kennen 95 % der burgers de volkstaal zeer goed en zij kunnen heel zuiver Vlaamsch spreken, als ze met lieve modemaakstertjes der stad minnepraatjes voeren. Maar, als het kind uit die betrekkingen gesproten, moet erkend worden, dan kennen zij noch de taal, noch de moeder.”

Écrit par : traveller | dimanche, 23 janvier 2011

Ben oui des avocats etc.......... éduqués en flamands chez eux et en français à l'école.... y a pas de quoi en faire un plat.
Un patois à la maison et une langue à l'école, c'est quand même pas compliqué à comprendre.
On parlait français chez moi : mon arrière grand père fut un de ces instituteur qui au début du 20ème siècle fut obligé d'éradiquer le wallon à l'école même dans la cour de récréation. Ayant vécu mon enfance avec sa fille (ma grand mère) il était strictement interdit chez nous de parler le wallon.

Donc, je ne le parlais pas à la maison mais je le connais car pour jouer avec les copains du village.... pas d'autre choix. Ca c'est pour mon côté paternel.

Ca se complique du côté maternel.
La famille de ma grand mère ne parlait que le patois de Charleroi qui n'était pas le même que celui de mon village (qui était plutôt cht'i). Une famille de mineurs et de travailleur de verrerie. Dans cette branche mon arrière grand mère n'a d'ailleurs jamais sur lire et écrire (née en 1890) car jamais allée à l'école, elle avait 8 ans quand elle travaillait dans une verrerie de Gilly
Mais pour mon grand père maternel, ça se complique. Il était né à la frontière luxembourgeoise, sa soeur à Couvin, lui avait fait ses humanités en allemand à Eupen et s'est retrouvé gendarme à La Louvière en 40 mais quand je les ai connu, ils habitaient Liège (quand on a un arrière grand père douanier, voilà ce qu'il se passe). Et bien ils se sont adaptés au fur et à mesure des mutations. Moi je n'ai connu que le patois liégeois

Encore heureux qu'on parlait français, on aurait même pas pu se parler entre membre de la même famille !!!!

J'ai eu 2 professeurs de langues et ce dans des études supérieures.
L'un pour le néerlandais qui estimait que c'était plus facile d'apprendre le néerlandais si on se souvenait du wallon, hélas pour moi, son wallon était du namurois que j'ai encore parfois difficile de comprendre.
L'autre c'est pour l'anglais (il avait la chaire d'anglais à l'école d'interprète). Et là ce fut plus facile. Car il y a pas mal de mots anglais qui sont en fait français mais aussi pas mal de mot wallon qui proviennent de l'anglais.

Je ne fais pas ici d'études linguistiques, j'ai juste remarqué qu'il est toujours difficile de parler néerlandais à un flamand alors que ça ne pose aucun problème avec un hollandais. Les flamands qui apprennent le français à l'école, n'ont aucun problème avec les francophones, on parle tous le français et si j'en crois certains articles, les francophones de Belgique sont même meilleurs en orthographe que les français eux mêmes.

Pour terminer, et je pense l'avoir déjà dit sur ce blog, hormis un responsable de service anversois flamingant, j'avais des collègues brugeois et anversois qui contrairement à ce que l'on veut admettre ne savaient pas parler français, ils comprenaient comme moi si on ne parlait pas trop vite et surtout au téléphone (au téléphone, la voix est hachée et c'est l'oreille qui reconstitue certains sont par entrainement)

Bref avec ces 3 collègues, on avait conclu un accord : chacun parlait sa langue donc moi en français et eux en flamand mais en essayant le néerlandais car ils ne savaient pas non plus parler le néerlandais correctement.

Il va sans dire que cette situation ne plaisait pas du tout au responsable cité, c'est d'ailleurs un coreligionnaire de Traveller. Son attitude m'a couté mon emploi et même si ça ne plait pas à Marcel, il a été mis sur une voie de garage pour avoir continuer sa religion extrémiste, pour l'heure je pense qu'il a du remettre sa démission.

Parfois je me demande si certains flamands n'ont pas du sang siciliens dans les veines tant la vendetta leur est chère.

Écrit par : pmf | dimanche, 23 janvier 2011

@ pazunbrin

Oui les Flamands n'étaient pas colonisés du tout par Bruxelles, cela ne durait jamais qu'un petit siècle et leur langue devenait même officielle!!! Je me demande de quoi ils se plaignaient?

@ pmf

Apprendre la loi en Francais et la pratiquer et plaider convenablement en Flamand est IMPOSSIBLE.

Écrit par : traveller | dimanche, 23 janvier 2011

@traveller : ces avocats et magistrats étaient flamands… 

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

@ Marcel

Vous pariez combien que ces magistrats et avocats étaient en très grande majorité fransquillions. Les autres étaient trop pauvres pour envoyer leurs enfants à une université francophone.
Evidemment il y avaient qq Flamands d'expression Flamande, mais une minorité.
Et pour conclure, apprendre la loi en Francais rend la pratique en Flamand extrêmement difficile.
C'est quand-même pas difficile à comprendre. Il y a encore maintenant des problèmes de traduction des textes.

Écrit par : traveller | lundi, 24 janvier 2011

Dites, Traveller, je veux juste relativiser "l'oppression", et la remettre dans le contexte de l'État. Il me semble que le texte que vous avez fourni montre bien que le manque de pain, et le travail des enfants étaient des problèmes bien plus graves, parce que quotidiens, pour les Flamands de l'époque. Les Wallons vivaient les mêmes, mais eux au moins avaient, de par la proximité du français, une chance de le faire savoir. Vous savez bien que ce combat social flamand du XIXe siècle, et celui des soldats non-activistes (hier ons bloed, wanneer ons recht), je le soutiens à 100%, et que je trouve qu'il doit être enseigné dans les écoles francophones. Ne faites pas comme si j'étais en symbiose avec la bourgeoisie de l'époque. Je dis simplement qu'elle agissais partout de la même manière. Il me semble que le travail des enfants dans la mine a été interdit APRES la première loi linguistique. Ça dit bien que les priorités des politiciens, y compris flamingants, n'étaient pas les priorités du peuple. Révolution industrielle, quand tu nous tiens…

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

C'est sûr que ça n'arrive jamais dans la nation de la race supérieure.

Écrit par : Jean-Marc L. | dimanche, 23 janvier 2011

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Ce commentaire répond à un commentaire qui a soit disparu, soit perdu son lien initial.

Écrit par : Jean-Marc L. | dimanche, 23 janvier 2011

Zizanie chez les populistes du PP:

http://www.lalibre.be/toutelinfo/belga/144458/le-parti-populaire-pourrait-perdre-son-unique-depute.html

Écrit par : dissy | dimanche, 23 janvier 2011

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@endadine : c'est très aimable à vous de me montrer ce magnifique cheval, et ces fiers chevaliers. C'est bien la preuve, s'il en est, que nous participons d'une culture assez proche.
Nous autres français ,qui, d'après le dernier sondage commandé par l'IFOP ou Ipsos, sommes favorables à 66 % à l'intégration de la Wallonie à la France. Quelque soit la mauvaise opinion que vous ayez de mon pays, j'ose croire qu'émanant de l'opinion publique française ( je ne parle de ses prétendues élites ou des intérêts économiques de ses multinationales : Suez et consorts ), cette réaction est parfaitement désintéressée : c'est assez exceptionnel par les temps qui courent, où le ''marchand" et le ''mercantile'' l'emporte sur toute autre valeur. Car quel est l'intérêt du peuple Français dans cette affaire ? absolument rien de rien . Et d'ailleurs, mes compatriotes, comme la plupart des citoyens du Monde, ne savent presque rien de leur voisin. Et encore une fois, je le dis en toute objectivité, vous serez peut être bien soulagé de recevoir l'appui diplomatique de Paris au moment opportun.

Voilà ce que je voulais vous faire toucher : je ne suis pas nationaliste pour un brin, mais plutôt attaché à la pérennité de la Francité.

Écrit par : renaud | dimanche, 23 janvier 2011

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Si je ne m'abuse, Bruxelles dans ses contours actuels, est devenu majoritairement francophone très exactement en 1910 ou 1911.
J'ai consulté plusieurs camemberts et autres outils statistiques à ce sujet.
Par ailleurs, la proportion Néerlandophones/Francophones ( 57,5 %/42,50 %) n'a absolument pas varié depuis 1830. Certaines communes ( mais quelle importance ) ont changé de majorité linguistique, mais évidemment il n'y a qu'en Belgique que cela a toujours et éternellement posé problème ( c'est dire )
Un seul exemple, en Confédération, Morat est devenu Murten ( les Romands n'y représentent plus que 8 % de la population et personne n'y trouve rien à redire.
Par contre , depuis 20 ans, le poids des Romands a tendance à regagner le terrain perdu sur les Alémaniques ( 21,50 % contre 19,50 % globalement ).

Écrit par : renaud | dimanche, 23 janvier 2011

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C'est parce qu'en Suisse, on ne lie pas le sol à une langue. Toute l'erreur est là. Happart l'a commise aussi.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 23 janvier 2011

SHAME: 44pc de Bruxellois, 35pc de Wallons, 21pc de Flamands



Selon un sondage du Soir en collaboration avec le bureau Dedicated, le cortège de la manifestation SHAME était composé de 44pc de Bruxellois, de 35pc de Wallons et de 21pc de Flamands. Par ailleurs, l'attachement à la Belgique unie (16pc), la demande d'une formation rapide d'un gouvernement (15pc) et l'expression d'un ras le bol du monde politique (13pc) constituaient les motivations principales des manifestants. Ces derniers étaient principalement âgés de 25 à 34 ans (25pc) et de plus de 55 ans (24pc). Dix-huit pc des manifestants avaient également entre 18 et 24 ans. Ce sondage a été réalisé auprès de 1.008 manifestants sur l'ensemble du parcours. La marge d'erreur est de 3,5pc. (THA) (JLS)

Écrit par : dissy | dimanche, 23 janvier 2011

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SHAME: 44pc de Bruxellois, 35pc de Wallons, 21pc de Flamands



Selon un sondage du Soir en collaboration avec le bureau Dedicated, le cortège de la manifestation SHAME était composé de 44pc de Bruxellois, de 35pc de Wallons et de 21pc de Flamands. Par ailleurs, l'attachement à la Belgique unie (16pc), la demande d'une formation rapide d'un gouvernement (15pc) et l'expression d'un ras le bol du monde politique (13pc) constituaient les motivations principales des manifestants. Ces derniers étaient principalement âgés de 25 à 34 ans (25pc) et de plus de 55 ans (24pc). Dix-huit pc des manifestants avaient également entre 18 et 24 ans. Ce sondage a été réalisé auprès de 1.008 manifestants sur l'ensemble du parcours. La marge d'erreur est de 3,5pc. (THA) (JLS)

Écrit par : dissy | dimanche, 23 janvier 2011

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Cette manif est un flop malgré le battage médiatique organisé autour d'elle. 40 000 personnes représentent environ 0,5 % de l'électorat belge, il y avait 6000 flamands me dit-on, cela représente 0,1 % de l'électorat flamand... Rendez-vous dans les urnes !

Écrit par : benoit | dimanche, 23 janvier 2011

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Un flop ? 40 000 personnes dans une manifestation belge (10 millions d'habitants en Belgique), ça serait 240 000 personnes à l'échelle de la France (60 millions d'habitants), ce qui est considéré comme une très grosse manifestation là-bas.

D'autre part, j'ai vraiment l'impression que c'était bien plus que 40 000 personnes. J'y étais à cette manif, et la rue de la Loi était pleine à ras bord de la petite ceinture jusqu'au parc du Cinquantenaire. Quant au pourcentage de Flamands, j'ai plus souvent entendu parler néerlandais que français autour de moi !

Les détracteurs de la Belgique font vraiment tout pour minimiser l'ampleur de cette manif, c'est fou !

Écrit par : Franck Pastor | lundi, 24 janvier 2011

@Frank : c'est dans Le Soir et De Standaard, le taux de Flamands. Même s'ils étaient 50%, perception is reality. Moi, je suis belgicain, comme vous le savez, mais je ne pense pas que l'antipolitisme a la moindre chance de nous aider. Si je suis contre la manif, c'est parce qu'elle entretient aussi le quiproquo entre Nord et Sud, et que les raisons de manifester étaient tellement vagues et diverses, que le seul signal donné est " on veut quelque chose". En gros, si les politiciens ont mal agi, le moins qu'on puisse dire, c'est que la manif ne leur donne aucune piste pour mieux faire. Je m'en explique dans le billet suivant.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

35.000 personnes, selon les estimations de la RTBF, dont une majorité de Bruxellois, se sont déplacées ce dimanche pour exiger la formation d'un gouvernement.

Le R.W.F. estime que toute manifestation citoyenne est bienvenue dans un pays rendu apathique et dépolitisé par les médias francophones aux ordres.

Comparez avec les débats de fond de la société civile en France !

Cependant, aucune des initiatives citoyennes n'effacera les ravins qui séparent la Flandre et les Francophones sur les thèmes suivants, non exhaustifs :

*

la culture et la langue ;
*

la droite (80% en Flandre) et la gauche (70% en Wallonie) ;
*

le droit du sol (Flandre) et le droit tout court (Wallonie-Bruxelles) ;
*

une société de tradition catholique (Flandre) et celle d'en face influencée par les valeurs républicaines (Wallonie-Bruxelles) :
*

la vision de l'Histoire de la Belgique et de son avenir à moyen terme

Le R.W.F. appelle les partis francophones à saisir la chance historique qui consisterait à s'allier à la France sous une forme à négocier. Cette union inverserait le rapport de force perpétuellement défavorable aux francophones de Belgique : au lieu de 4 millions de francophones, les Flamands, qui joueront à l'avenir la loi du nombre, trouveraient devant eux 70 millions de francophones déterminés à faire respecter leurs droits, leur langue, leur culture et leurs intéréts économiques.

http://rwf.be/

http://levif.rnews.be/fr/news/actualite/belgique/et-si-la-flandre-usait-de-la-loi-du-nombre/article-1194884510615.htm#

Écrit par : dissy | dimanche, 23 janvier 2011

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Quand je revois cet extrait ( à partir de 11:30 ) http://www.dailymotion.com/video/x9dv2t_la-naissance-du-mal-partie-8_shortfilms
j'ai le sentiment qu'on vit quelque chose de similaire...." c'est par la voie légale que nous devons entrer au gouvernement avant de le mettre en pièce ". Donc pour moi si je donne de la valeur à cette observation ... De Wever sera premier ministre... et puis advienne que pourra....
La différence entre une tumeur cancéreuse et un une tumeur bénigne est que la tumeur cancéreuse est infiltrante.... la belgique est cancérisée et la manifestation d'aujourd'hui n'est à mes yeux qu'une chimiothérapie palliative. Le flamingantisme s'est infiltré pendant 50 ans dans les rouages du pouvoir La personne la plus détestée au nord du pays est probablement Dider Reynders qui détient encore le dernier poste régalien du pays. Je parlais il y a peu de pronostic... le mien est le suivant ... De Wever premier ministre et placement du groupe stratégo aux différents postes régaliens... la suite vous la connaissez...

Écrit par : jean sucre | dimanche, 23 janvier 2011

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De Wever pratique la même tactique qu'Hitler, il veut retourner aux élections tant qu'il pense être au sommet, et ce pour se donner les pleins pouvoirs.
Tout ce qu'il se passe depuis des années peut avoir un parallélisme. Je pense que Marcel l'a démontré à souhait et c'est pourquoi il y a pas mal de flamingant ici.

Écrit par : pmf | dimanche, 23 janvier 2011

Cette manifestation, et je le dis sans parti pris, constitue un échec retentissant et définitif,
quand on en connaît le prétexte. Alors que le royaume de Belgique agonise sous les coups de boutoirs du nationalisme flamand, réunir 35.000 personnes donne une idée exacte de l'état de conscience et de l'apathie du '' peuple Belge ". Si tant est que ce chiffre serait proportionnellement de 228.000 personnes ( la France comptant officiellement 65,2 millions
d'habitants au 1 er janvier 2010 et non point 60 millions ) , il n'en serait pas moins considéré comme un pitoyable échec chez moi. Rappelons pour mémoire que la seule présence de Le Pen au second tour des présidentielles a rassemblé au bas mot 1 millions de personnes dans les rues de Paris en juin 2002. S'il était avéré que seuls 21 % des manifestants étaient des Néerlandophones, ce chiffre apporte la preuve que le Nord est décidément réfractaire ou au mieux indifférent au cadre fédéral.
Les participants à ce que je qualifierais de picnic du non-sens n'ont manifestement pas
compris que justement les négociateurs Francophones veulent leur éviter ce pour ce quoi
ils se battent.
C'est comme le dit justement Quatremer, le degré O de la conscience politique qui est apparu à nue et c'est aussi , par delà les clivages partisans, ce qui est inquiétant .....au delà
de la Belgique ou de ce qui en fait office.

Écrit par : renaud | lundi, 24 janvier 2011

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@Denis : ton analyse est parfaitement juste à mon avis. Je l'ai dit : en cas de disparition de la Belgique, je n'aurai pas de préférence, je crois au contraire que c'est au peuple de choisir, et il faudra s'y plier.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

Mais, bordel de merde ! (Excuses, Marcel),

Y-a-t-il ici qq'un pour comprendre, que l'échec de la note du même nom est dores et déjà entériné depuis belle lurette (pas Onckelincx) ? Que nos élites le savent mieux que nous ? Qu'avec un parti nationaliste autour de la table, il était illusoire d'attendre autre chose ? Et, que le seul jeux actuel se limite à ne pas être dernier possesseur du valet puant ?

Quelle dernière alternative, le chef de l'état, peut-il encore proposer ? L'entrée dans les négociations de la famille Libérale ? Pour quelle plus value ? Les libéraux flamands entendent bien ne pas se désolidariser de la NVA (peur de la sanction électorale flamande) et, les libéraux fr emporteront, le FDF dans leurs bagages. Je ne suis pas devin mais, je ne vois toujours pas là, une issue favorable de sortie de crise.

Le dernier choix résidera à ce moment là, de retourner aux urnes !

Et, c'est bien là, que j'y vois une possibilité de sortie de crise ! Évidemment, elle dépendra uniquement du résultat du vote des Flamands. Dans ce cas, il n'y a pas 36.000 solutions, soit :
1) Personne n'explique à l'électorat flamand ce qui se cache réellement derrière le vernis de respectabilité de la NVA et, à ce moment là, ce seul parti obtiendra peut-être + de 50 % et, les carottes commenceront réellement à cuire. Soit,
2) Les divers médias de masses flamands, comme francophones se décident enfin, malgré les menaces de procès divers (lorsque l'on dit la vérité et, que l'on peut la prouver, la crainte n'a pas sa place) de respecter la déontologie de leur profession en informant objectivement leurs lecteurs, auditeurs et téléspectateurs de ce qui se cache réellement derrière l'écran de fumée nationaliste. Ce faisant, au passage, elle permettra notamment aux citoyens lambda (merci Marcel) de ne pas prendre de risques inutiles, en accomplissant le travail à leur place.

Si, la première éventualité (aussi probable, que malheureuse) devait s'avérer la bonne, il nous resterait à décider (pacifiquement, espérons-le ?), d'entamer les négociations d'un divorce à l'amiable.

Suite à ce divorce, il entrera dans les priorités des francophones de décider de leur avenir commun.
La forme que cette entente prendra, dépasse mon seuil de compétence. Je me bornerai à relever les positions suivantes :
- Celle de notre hôte Marcel : (+/- de mémoire) : Un État résiduel ne nécessite pas de reconnaissance int'le puisque n'ayant pas disparu;
- Celle de certains de nos constitutionnalistes célèbres, qui divergent, sur la possibilité légale de l'avènement d'un État fédéral Wallo-Bruxellois;
- Celle d'un rattachiste, Pr en droit int'l public à l'université de Liège, qui explique l'impossibilité légale, aux yeux du droit int'l, de l'avènement d'une Belgique résiduelle.

Mais, quoi qu'il en soit, le choix démocratique devra se faire, en temps opportun, après consultations des populations concernées.

Il me semble, en conclusion, assez prématuré de transformer actuellement le billet de Marcel, en réunion de pro ou non rattachistes. Vous ne trouvez pas ?

Écrit par : Denis | lundi, 24 janvier 2011

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Ce pays est indivisible en l état actuel. A moins de rembourser immédiatement nos 102% de pib de dette, le moindre soupcon de scission, crédible, créerait une envolée des taux. Comme il faudrait plus de 20 ans de négo pour une séparation, avec des taux à 8%, cela ferait 20 ans sans argent pour la sécu, l enseignement etc. Et croire que l europe va laisser faire. A 27 c est déja compliqué a 170 régions est impossible.
Mais on peut toujours écrire sa vision de demain. L armée belge déclare la guerre à la chine mdr

Écrit par : leluron | lundi, 24 janvier 2011

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@leluron : ingouvernable et indivisible. Ou comme le disait Natixis : une séparation est impossible, mais peut-être inévitable.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

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"Et qu’on hurle la Brabançonne, même si les paroles sont à chier."

Marcel, c'est vrai que notre Brabançonne n'a jamais fait, et ne fera probablement jamais, un hit au top 50. Ceci dit, ce n'a jamais été le but.

Sans nationalisme, ni chauvinisme mal placé, elle mériterait à être plus connue cette petite ritournelle qui ne prône rien d'autre que l'amour de sa patrie et la nécessité de se retrousser les manches pour la faire marcher tout en restant fidèles à 3 valeurs: le roi, la loi et la liberté. Tout discutable que puisse, actuellement, être l'attachement à ces valeurs...

Au moins pouvons nous nous enorgueillir de n'avoir pas dans les paroles de notre hymne l'appel à ce "qu'un sang impur abreuve nos sillons..."

Hormis cette remarque, bel article auquel j'adhère largement.

Bien à vous,
Soltan Griss

Écrit par : Soltan Griss | lundi, 24 janvier 2011

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Écrit par : Roland Electronic Drums | samedi, 23 juillet 2011

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