lundi, 24 janvier 2011

Un coup dans l'eau.

Voilà. Ils sont rentrés. Ils ont échangé les photos. Ils y étaient. Ils ont vécu des moments de joie, de fusion, ils ont parlé flamand, bruxellois, wallon, français, néerlandais. Ils ont, le temps d’une journée, contesté ensemble. C’est bien. Il faut s’indigner, écrit Stéphane Hessel. Au soir du 23 janvier 2011, les télévisions unanimes parlaient d’un grand succès, et les organisateurs ne savaient plus comment ils s’appelaient. L’un d’eux a même osé dire que c’était «le peuple belge» qui s’était levé derrière lui. Le peuple belge ? Quarante mille personnes ? Un peu moins d’un demi-pourcent de la population. Le peuple belge ? De Standaard publiera les chiffres tout à l’heure. À peine plus de 20 % de «Flamands », dira le journal, comme pour prouver déjà que cet «ensemble», organisé surtout par des jeunes Flamands, n’intéresse finalement que les Bruxellois et les Francophones. Et sur quel sujet sont-ils unanimes, semble s’interroger le journal de centre-droit ? Eh bien, 16 % des manifestants ont marché pour une Belgique unie, 15 % pour une formation rapide d’un gouvernement, 13 % pour se plaindre du monde politique, et 56 % pour d’autres raisons. 

 


Ce faisant, ils ont incontestablement envoyé un message aux politiciens de ce pays. Mais lequel ? Qu’ils sont incapables ? Qu’il faut un gouvernement à tout prix ? Qu’il faut garder la Belgique unie ? Mais sans trop de drapeaux ? Félix De Clercq, fils du ministre CD&V de la justice et co-organisateur précisait de son côté que le défilé n’était ni pro-belge, ni anti-belge. Quoi alors ? Précédemment, il avait indiqué que le drapeau belge donnait «un mauvais signal». Ben tiens ! Allez donc modifier votre attitude politique avec un magma pareil ! Ça peut aller dans tous les sens. Les jeunes CD&V étaient de la manif, pour demander une profonde réforme de l’État, et faut-il rappeler qu’il n’est pas question pour eux d’avoir un gouvernement sans cette réforme ? Le propre père de Félix De Clercq déclarait quelques heures avant la manif que le CD&V ne lâcherait pas la N-VA. Mettez tout ça dans un sac, secouez, et trouvez-y donc un message à envoyer à nos 7 partis, ceux que les Belges ont élus, la chair de notre chair, le résultat de notre choix. Je serais curieux, d’ailleurs, de savoir pour qui nos cinq jeunes ont bien pu voter. Je vous parie que la plupart ont donné leur voix à l’un des sept partis de la supputative majorité gouvernementale.

 

Le discours du Francophone parmi les organisateurs n’éclairera pas la lanterne de nos négociateurs. Ça commence fort : «Nos politiciens ne sont plus capables de lever les yeux, faire la part des choses et ravaler leur orgueil». Je voudrais que ces jeunes qui ont rassemblé tant de monde aillent dire ça en face à Johan Vande Lanotte, qui a bossé pendant des semaines et des semaines, dans des circonstances familiales difficiles, pour tenter un rapprochement pour se prendre une double gifle du CD&V et de la N-VA. 

 

C’est donc bien d’antipolitique qu’il s’agit. Alors, que faire, Simon ? Remplacer tous les politiciens ? Faire de la politique «autrement» ? Et quoi ? Demander aux partis de ne pas respecter le mandat que leur ont donné leurs électeurs ? Que les partis francophones donnent Bruxelles à la N-VA, ou que la N-VA laisse tomber la scission de BHV ? Il faudra qu’on m’explique. Parce que franchement, moi, je ne vois pas comment on peut faire. Nos meilleurs hommes politiques, parmi lesquels des sommités reconnues internationalement, se sont tous, absolument tous cassé les dents sur la question, de Martens à Herman Van Rompuy, de Reynders à Jean-Luc Dehaene ! Qui, alors, va résoudre ce problème demain ? Le Parti Populaire, présent à la manif, à côté du PDT qui affichait des petits portraits de Che Guevara ? Tous derrière et lui, devant ? Allons, un peu de sérieux !

 

La suite du discours est d’une modestie flamboyante. Simon Vandereecke, co-organisateur (francophone), proclame : «Pourtant, il y a de l’espoir. Car nous avons prouvé aujourd’hui que 5 jeunes citoyens ont réussi là où les politiciens ont échoué.» Et pouf ! La grosse tête ! Qu’ont-ils réussi, ces 5 jeunes citoyens, sinon rassembler beaucoup de monde (ça, il faut le reconnaître, c’est en effet balèze — mais en décidant sciemment, comme l’a dit un autre organisateur, Félix De Clercq, de choisir un slogan qui n’exclurait personne, ils se donnaient toutes les chances…) Ont-ils négocié quelque chose ? Non. Se sont-ils trouvés face à la quadrature du cercle, face à cette équation impossible imposée par l’électeur ? Que nenni ! Ils se prennent eux-mêmes en exemple de ce qu’il faut faire, n’ayant rien fait qui ressemble de près ou de loin à la formation d’un gouvernement. Pour rappel, Bart De Wever a réussi à amener plus d’un million de personnes, souvent pas nationalistes pour un sou, à voter pour son parti ouvertement indépendantiste ! Ça, c’est une prouesse ! Même si l’on ne peut qu’être rêveur devant ce que cinq jeunes ont accompli, et si ça nous chatouille de les féliciter, il vaudrait mieux leur dire de garder la tête froide. Ce n’est, en fait, qu’un tout petit début. Et probablement, le début de rien du tout.

 

Vandereecken poursuit et explique sa prouesse. Ainsi, Shame.be aurait réussi à amener les gens à : «Se rassembler dans la politique où tout ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous sépare ». Bravo. Non, là, franchement, bravo. Coluche n’aurait pas trouvé mieux comme message passe-partout. Rassemblons-nous, donc ! Allez expliquer ça aux politiciens flamands dont pas un n’a été foutu de prendre la défense de M. Van Hoobrouck, mayeur démocratiquement élu, bousculé dans sa vie privée, le jour de son anniversaire, par une bande de fascistes «proches de la N-VA» comme on dirait dans la presse, si la presse était honnête. Pas un ! Et on voudrait vivre ensemble ? À quelles conditions, mes loulous ? Que les Trois Bourgmestres cèdent ? Mais qu’ils cèdent, et demain, on interdira toute inscription en français dans leurs communes. L’histoire est pleine de ça. Les nationalistes se battent déjà pour ça. En trente ans, ils ont tout obtenu, y compris l’interdiction de célébrer des enterrements en français ! Pourquoi s’arrêteraient-ils ? 

 

Un seul organisateur a-t-il eu les couilles au cul de dénoncer cette nouvelle exaction nationaliste pour défendre le vivre ensemble ? Que nenni ! Diable ! S’ils avaient défendu un bourgmestre francophone de Moeder Vlaanderen, ils s’en seraient pris, des critiques ! La démocratie ne justifie pas tout… 

 

Je me suis ensuite senti (humblement) visé par la phrase suivante :  «Beaucoup ont qualifié cette manifestation de creuse, naïve ou superficielle», qui fut suivie de huées et de sifflets. Je me suis senti visé, parce que la veille de la manif, j’ai eu le malheur de dire tout le mal que je pensais du «tous pourris», de l’apolitisme en compagnie des jeunesses d’à peu près tous les partis (y compris ceux qui ont dit «non»), et du mauvais signal que donnait, selon moi, la manif. Je n’ai insulté personne. J’ai donné mon opinion. Il y a juste qu’excédé par des dizaines de tweets agressifs (Charles Bricman ayant passé sa journée à twitter des citations qui, toutes, pouvaient me concerner — et concerner aussi Olivier Baum —, mais sans jamais me citer, jusqu’à me traiter de con par subtiles allusions ; et Bricman s’est fait l’un des grands défenseurs de la Cause — entendez «la manif».), j’ai lâché que les organisateurs avaient une conscience politique de cinquième primaire. Malheur à moi ! Il faut dire que juste avant, j’avais lu une déclaration de Simon Vandereecken qui comparait les négociations actuelles à un «bac à sable». Je pensais que ça me donnait le droit au même genre de considération. Mais non : j’ai tout à coup reçu un tweet dudit Simon Vandereecken, qui me disait : «C’est drôle, cette rancune de @marcelsel, il a ses règles ? :-) Ou il est juste frustré ? =)». Franchement échaudé, je répondis malicieusement : «Avant de supposer que j’ai mes règles, p’tit gars [pas pu résister], demande-toi si c’est un ton qui convient à quelqu’un qui organise une grande manif». J’ai hélas le défaut de croire que l’éducation facilite les relations humaines. Réponse de l’intéressé, sur le ton du tutoiement : «Vu ton attitude et TON manque de respect, je ne fais que te rendre la pareille :-)» et «Être organisateur ne m’oblige pas à respecter les gens déversant constamment leur bile, au contraire;)» et ensuite : «je n’ai aucun respect à avoir face aux aigris insultants, quel que soit leur âge» suivi de «Je te renvoie à la lecture de la lettre ouverte du Soir, l’instruction, ça aide ;)» ou encore «j’ai du respect pour tous, mais être ne vieux ne rends pas forcément sage:).» Eh ben, en voilà une salve ! C’est donc ça, «l’organisation» ? Être contre, c’est insulter et manquer de respect ? Non ! non ! interdit d’être contre ! Sale vieux insultant aigri et irrespectueux !

 

Je me suis donc senti concerné par les huées que Simon a provoquées, puis interrompues par : «Dites-moi alors, qu’y a-t-il de creux à demander que le bien-être commun ne soit plus mis au second plan derrière celui d’une communauté ou d’un parti. Qu’y a-t-il de naïf à demander aux politiciens de se rendre compte de la multiculturalité et de prendre compte de la globalisation qui se fait tout autour de nous?» Ah ! la globalisation ! Elle nous manquait celle-là ! Ah non, ce n’est pas naïf de demander aux politiciens de «prendre compte de la globalisation». C’est toutefois naïf de penser qu’ils ne sont pas en plein dedans. Et ce n’est pas creux de demander que le bien-être commun ne soit pas mis au second plan derrière celui d’une communauté, sauf quand on oublie de préciser de quelle communauté ou de quel parti on parle.

 

Plus modeste, Simon finit par : «Nous ne savons pas comment réformer un état, nous ne connaissons rien au problème BHV, inutile de nous questionner sur les lois de financement. (…) mais ce que nous avons compris entre-temps, c’est que le chemin qui mène au compromis requiert une volonté de trouver un compromis.» Là aussi, Coluche (ou Desproges) se serait délecté de la lapalissade. J’aurais préféré qu’on nous parle de BHV, qu’on nous dise quoi faire. Qu’on prenne position. J’aurais préféré que 40.000 personnes s’engagent dans une manifestation politique, avec un projet, des idées, des slogans unifiés, qu’on puisse comprendre ce qu’ils veulent. Mais non : les organisateurs, tout en reconnaissant leur méconnaissance et leur naïveté, nous interdisent de leur reprocher… leur méconnaissance et leur naïveté. Ils nous en veulent d’avoir dit que l’antipolitisme (patent dans la première phrase) était dangereux, qu’il ne faisait qu’amplifier la putréfaction de l’État voulue par la N-VA. C’est un manque de respect envers eux que de penser, et de dire, qu’ils font fausse route. Et c’est mal de rester dans son canapé, à twitter pour tenter de contredire cette manif sans objectif, sans sens, et sans slogan autre que celui de la honte, plutôt que de «se lever» et «se dresser» contre ces méchants politiciens qu’eux et nous avons élus ! 

 

«Ceci n’est qu’un nouveau départ», conclut Simon. Et le soir même, De Standaard titre pour le lendemain : «L’impasse [est plus] profonde que jamais». Et Guy Tegenbos y soutient mordicus son camp : «Les propositions flamandes sont celles qui sont les plus proches des recommandations internationales». Patatras ! Chacun reprend sa place, chacun reprend ses billes, avant même que les clameurs d’un «peuple» désorienté se soient tues. Au soir d’une journée où 50.000 Belges (faisons une fleur aux organisateurs) se sont crus à l’aube d’un nouveau départ, au lendemain de ces superbes discours où cinq jeunes soutiennent mordicus qu’il y a une solution, les manœuvres recommencent. La Flandre est toujours la meilleure, et la Wallonie tente toujours de ne pas sombrer tout à fait, et Bruxelles cherche désespérément à ce qu’on ne lui prenne pas tout, et son autonomie pour commencer. Oui, les p’tits gars, vous êtes naïfs. Oui, vous auriez dû vous informer. Oui, vous avez mobilisé des dizaines de milliers de personnes sans but précis. Et oui, ça se payera. Oh, ce n’est pas vous qui le payerez, jeunes organisateurs ! Félix De Clercq, dans 5 ans, il fera peut-être de la politique, dans la Flandre indépendante. Simon racontera à ses petits-enfants comment il aura failli sauver la Belgique en 2011, et comment l’establishment de ces politiciens orgueilleux et incapables aura eu raison de son digne combat. Non, ceux qui payeront, c’est tout le monde, et ce n’est même pas votre faute. Parce que les gens sont si désorientés qu’ils marcheraient pour n’importe quelle promesse d’un lendemain meilleur. Et parce que vous ne faites après tout que ce que tous les jeunes font : refaire un monde qui ne cesse de se défaire. Après 222 jours, on les comprend. On vous comprend. Il y a même des gens qui étaient contre la manif qui s’y sont rendus ! C’est vous dire ! Un moment, j’ai même failli y aller. N’était-ce pas mieux que rien ? Mais je ne suis pas si vite content. Je me dis que, comme en 2007 quand une courageuse Wallonne a, presque seule, organisé un grand rassemblement pour la Belgique unie, on a, l’espace d’un instant, donné l’impression à quelques Belges qu’il y avait une sortie facile de la crise, impliquant une responsabilisation des «politiciens». Mais tant qu’on ne retournera pas aux urnes, il n’y aura pas de changement. Et si on y retourne, on pourrait être face à un blocage encore pire. 

 

Le drame, c’est que parallèlement à une manif pacifique, honorable somme toute, le TAK a été plus loin que jamais, la N-VA a fermé les portes d’une solution à double tour, De Standaard est reparti dans sa fuite en avant aveugle, Joëlle Milquet a lancé un appel à De Wever auquel elle ne croit pas une seconde, Stefaan De Clercq a, par avance, exclu de détacher le CD&V de la N-VA, et donc, la prochaine manif risque bien de ne plus être aussi pacifique. Et donc, le pourrissement n’est que mis en évidence par Shame.be. Ce pourrissement voulu par les nationalistes. C’est de ça qu’il fallait parler. Encore heureux que «niet in onze naam» fût dans le cortège. Ça aura au moins permis de diffuser leur message, né suite au discours nationaliste de Jan Peumans, N-VA. Pour le reste, on constatera dès lundi que la manif était un coup dans l’eau. Désolé, les p’tits gars. Il va falloir vous engager, mais vraiment ! Tenter de regarder les choses en face, pour que la prochaine fois, vous nous fassiez marcher utile. Essayer de comprendre les deux points de vue, l’importance des facilités pour les Bruxellois, l’importance d’une réforme pour les Flamands, l’importance du maintien de toute solidarité pour les Wallons. Et quand vous aurez compris les données de cette équation, vous pourrez réorganiser une manif. Ayant peut-être compris au préalable que quand un peuple est dans les sables mouvants, remuer dans tous les sens, sans stratégie préalable, sans message fort, c’est s’enfoncer un peu plus.

 

03:02 Publié dans La Fine fleur de Sel | Lien permanent | Commentaires (103) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Ce n'est pas de nos politiciens (drôle de terme lorsqu'on ne peut voter que pour une partie d'entre eux, "ses" serait-il plus approprié ?) que j'ai honte mais bien de l'ignorance politique de ces 50 000 personnes. D'ailleurs, j'ai du mal à imaginer le terme "neutralité" dans la bouche d'un "fils de". Enfin, je suppose que tout cela fait partie d'une sorte de chant du signe quant à la survie de ce pays...

Tout se barre dans ce pays, j'ai juste pris un peu d'avance :)

Écrit par : Sido | lundi, 24 janvier 2011

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Cette manif c'est l'inculture politique at its finest!
Cette manif c'est le désintérêt effrayant et la méconnaissance totale des gens pour les enjeux politiques belges du 21eme siècle. Et pas seulement de celles et ceux qui ont défilé! Tout plein d'autres qui sont resté au chaud chez eux ignorent tout du monde dans lequel ils vivent! Et pourquoi? Pas parce qu'ils sont stupides, mais simplement parce que nos médias francophones et néerlandophones ne font pas leur part!!! (Ils sont condamnés à réussir de Delvaux!!!!) Ce n'est pas comme si nos journalistes découvraient le conflit ethnique et ne savaient pas comment aborder les choses!


Tweet de l'année:

Marcel Sel
Scandale : 10.995.500 belges répondent à l'appel de PrideBE en restant chez eux et la télé n'en parle pas !

Écrit par : yakari | lundi, 24 janvier 2011

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Merci Yakari pour le tweet de l'année :-))

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

L'inculture politique du Belge a été démontrée solennellement hier sous la forme d'une manifestation dont le but est évident. Qui disait "l'enfer est pavé de bonne intentions"?...

Écrit par : korrigan8 | lundi, 24 janvier 2011

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...Hem, je rajoute, (à propos du but évident): se donner bonne conscience et faire parler de soi, essentiellement. Le citoyen a donc ainsi, directement ou indirectement, fait part de son triste aveu d'impuissance.
Reste donc le vote, seul moyen démocratique de passer civilement à l'Acte suivant. Et tant pis pour ceux qui n'utilisent pas leur voix.

Écrit par : korrigan8 | lundi, 24 janvier 2011

Manif - Salon: 1-1
(Anderlecht - Standard: 2-0)

Sauf que le salon (du véhicule utilitaire, ça ne s'invente pas), il rassemble 45000 personnes tous les jours pendant 8 jours. Mais c'est facile, puisqu'il y a un programme et que les gens savent pourquoi ils y vont.

Notez, je ne veux pas diminuer le succès (incontestable) de cette manif pour... -euh- contre... -ah non- en faveur de... -zut, c'est pas ça non plus- pour la défense des valeurs de... -toujours pas- ah, si, ça me revient: pour être gouvernés. Non, ce qui me frappe, c'est combien il est plus facile de sortir le Belge (et l'Européen moyen) pour aller mater des carrosseries (d'utilitaires...) que pour se mêler de la chose publique (c'est pas qu'elle soit en grande forme, non plus). Et que quand 30-45000 finissent par se bouger, c'est pour... ça ?

__ Journaliste pour ta première page
__ Tu peux écrire tout ce que tu veux

__ Je t'offre un titre formidable:
__ La ballade des gens heureux.

__ Je t'offre un titre formidable:
__ La démocratie, c'est le droit du Peuple... à être gouverné ?

(Lenormand - Sylvestre)

Écrit par : Mr. Sylvestre | lundi, 24 janvier 2011

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Total du salon le jour de la manif. : 350000 visiteurs, soit 10 fois le nombre de manifestants.

Shame sur des électeurs qui rejettent toute la responsabilité sur leurs élus.

Écrit par : Axel | lundi, 24 janvier 2011

Vous me donnez le sentiment d'être un indignateur professionnel.
Que proposez vous donc à ces jeunes pour qu'ils transforment cette manifestation en propositions pour remettre sur les rails ce pays qui s'enfonce dans des sables mouvants ?

Écrit par : Blanc Cassis | lundi, 24 janvier 2011

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Blanc Cassis, Vous me donnez le sentiment d'être un naïf qui n'aime pas la vérité ... "Plus que jamais, je pense donc qu'il faut, d'une manière ou d'une autre, arrêter toute négociation avec la N-VA. Assez étrangement, c'est d'ailleurs à peu près ce qu'Elio Di Rupo faisait hier après-midi, en renvoyant la balle dans le «camp flamand», et en se mettant en position d'attente. Mais cette position intermédiaire comporte le risque de donner à la N-VA la possibilité de revenir avec une note inacceptable, qu'elle présentera comme très modérée, pour provoquer un nouveau «non» francophone. Il faut sortir de ce jeu dès maintenant, le seul moyen que j'entrevois est une rupture déclarée : nous ne négocierons plus avec les partis qui ne répondent pas au minimum à certaines conditions. Le (con)fédéralisme à trois en est la première. " http://blog.marcelsel.com/archive/2011/01/07/marcel-sel-ce-vendredi-dans-face-a-la-presse-la-premiere.html

Écrit par : Philippe | lundi, 24 janvier 2011

@Philippe

Les jésuites du CD&V ne lâcheront JAMAIS la NVA, ils lui collent aux basques de peur de perdre trois électeurs, ils ont le courage de poulpes opportunistes.

En plus, on voyait trop l'inanité absolue de cette manif hier avec l'un des organisateurs, le fils De Clerck, qui "voulait donner un message au politique" ("oh regardez, il s'engage !", dit le père, Ministre de la Justice tout fier de sa progéniture. Il s'engage dans quoi ? Personne ne sait) avant que son père ne confirme en studio que le CD&V ne lâchera pas la NVA, bloquant ainsi la suite des opérations comme on le voit depuis six mois.

En Belgique, tout ce qui relève du dysfonctionnement ou de la connerie phénoménale est aimablement qualifié de "surréaliste".

Hier, c'était donc vachement "surréaliste" !

Écrit par : Endadine Akass | lundi, 24 janvier 2011

@Blanc Cassis : qu'ils tentent d'abord de comprendre de quoi il est question. Mais c'est vrai que s'ils font ça, ils auront 150 personnes à la manif.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

Ouais, 150 persones, comme le rassemblement 'Pastouche à Bxl" qui avait un message clair et précis! Mais évidemment, il n'avait pas reçu le moindre soutien de la presse de l'olivier vu que les idées étaient proches de celles des FDF, sous boycot par la dite presse et le cartel PS CDH

Écrit par : MC MICH | lundi, 24 janvier 2011

Il s'agissait clairement d'une manifestation de poules sans tête qui "veulent un gouvernement"...

Mais on ne voit pas pourquoi il y aurait eu un drapeau flamand à cette manif puisque la Flandre A un gouvernement. Ces provocateurs flamingants sont un peu comme une crotte au cul dont on n'arrive pas à se débarasser.

Écrit par : Endadine Akass | lundi, 24 janvier 2011

J'y étais, sans illusions, mais j'y étais..
Et j'y serai à nouveau si on marche contre la NVA, contre la particratie.

Mais renvoyer tous ceux qui ont posé ce geste à une conscience politique de gardienne, bah, assez lamentable.
Toujours facile de critiquer depuis son canapé (je ne dis pas cela pour vous, mais pour beaucoup de vos commentateurs).

Écrit par : Jean-Louis | lundi, 24 janvier 2011

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Oh, n'hésitez pas à le dire pour moi. Je n'aime pas marcher :-) Cela dit, je ne critique pas ceux qui ont marché (sauf quand ils faisaient partie de partis politiques — marcher contre soi-même me paraît un peu récup), mais bien l'organisation.

Cela dit, ceci montre que le premier combat à mener est celui de la conscience politique en Belgique. Tant pour les p'tits gars que pour les marcheurs potentiels.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

Je suis de retour pour quelques jours en Belgique et je n'ai pas marché.

J'ai par contre de nombreuses personnes de mon entourage qui ont participé à la manifestation (si bien que mon refus pouvait presque être perçu comme un "acte militant ;-)...) et je leur ai demandé quelles étaient leurs motivations. Réponses les plus fréquemment entendues :
- euuuuhhh... ben, pour dire que .... euh, ça suffit quoi !
- pour dire qu'il faut un gouvernement ! => lequel et pour quoi faire ? => euh... un gouvernement quoi !
- parce qu'il est temps que les politiciens se rendent compte que cela suffit
- mmmmm... pfffff... euuuuh...
- parce que nous sommes la risée du monde...

Bref : aucune motivation claire et positive, mais rien que du vague et du "anti".

J'ai aussi demandé aux francophones s'ils étaient disposés à scinder BHV ou à répondre aux demandes de régionalisations des compétences de la N-VA... Réponse : NON !

Puis j'ai demandé aux deux néerlandophones que je connaissais s'ils étaient prêt à laisser tomber la scission de BHV ou à accepter l'élargissement de Bruxelles... Réponse : NON !

A ce titre, la manifestation d'hier est donc probablement une première mondiale puisqu'il s'agit d'une expérience remarquable de démonstration où manifestants et contre-manifestants marchaient côte à côte, pacifiquement et dans la bonne humeur.

Not in my name :-)

Écrit par : lovaniensis | lundi, 24 janvier 2011

Remarquable analyse Marcel.
superbe résumé d'une situation inextricable.
Mais cette manif aura au moins servi d'exutoire à 0.4% de la population du pays .
Tous les manifestants, ils sont contents.
Derniers soubresauts d'un "pays" agonisant.
merci.

Écrit par : Pierre@s | lundi, 24 janvier 2011

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Je peux vous montrer quotidiennement six cent autres conneries et vomissures éructées par les lecteurs de Het Laatste Strondblad, si vous voulez.

Mais vous passez beaucoup de temps ici Lieven, vous avez déjà fini de coudre des étoiles jaunes sur les vestes des artistes flamands ?

Écrit par : Endadine Akass | lundi, 24 janvier 2011

StronTblad...

Écrit par : Endadine Akass | lundi, 24 janvier 2011

Marcel, ce dimanche, des jeunes ayant peur du vide l'ont comblé avec du vent. Sentant intuitivement le vent mauvais qui s'en vient, ils ont voulu "faire quelque chose"! Mais ce quelque chose n'empêchera rien, ce quelque chose est un melting pot, un stoemp d' angoisses d'une société qui se sent glisser de la lumière dans les ombres.

C'est la peur qui a été moteur de cette manifestation. Celle qui monte en nous lorsqu'on sent se trouver devant un inconnu qu'on ne maîtrise pas. Lorsqu'on sent également la violence arriver et qu'on agit dans la panique en "faisant" pour ne pas être saisi de l'angoisse bien plus présente dans l'inaction. Voilà, ils l'ont fait mais rien n'est résolu et la violence est toujours là plus proche que jamais.
Y a-t-il eu dans la presse flamande une info sur l'agression de M. Van Hoobroeck?

Ce qui me navre est de voir que nos jeunes universitaires ne semblent plus maîtriser les notions essentielles de l'histoire du 20ème siècle. Ceux qui ont organisé la marche ont mis tout le monde dans le même panier. Quelle insulte à la démocratie! Quelle ignorance!

Le réveil sera brutal et l'apprentissage devra être rapide car le vent de tempête s'est levé.
Tu sais, Marcel, le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté! Tes analyses sont fondées, tes prévisions découlant de ces analyses s'avèrent très souvent exactes. Tu fais oeuvre de conscientisation indispensable mais comme dirait Vande Lanotte, on ne peut forcer l'âne qu'on a amené à la rivière, à boire s'il ne le veut pas!

Écrit par : verlaine | lundi, 24 janvier 2011

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A propos de Van Hoobrouck.

Un lecteur sur HLN (perdu dans des TORRENTS de haine raciste) :

"Max Coucke, Gentbrugge - De TAK zorgt ervoor dat een beschaafd mens regelmatig diep beschaamd is Vlaming te zijn."

Écrit par : Endadine Akass | lundi, 24 janvier 2011

Merci Endadine, pour ce message positif :-)

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

6 mois de tergiversation et un mouvement né sur internet rassemble 50.000 personnes [selon la police et 38.000 selon les organisateurs !]. Ce qui est énervant dans ta position, Marcel, c'est que tu critiques une action sans proposer d'action. Que faut-il faire d'après toi ? Continuer ainsi avec De Wever qui pourrit tout puisqu'il ne veut aucun accord ? Laisser faire et regarder la Belgique se déchirer ?
Je comprends parfaitement ce que tu critiques dans cette manifestation mais ce qui est désagréable là-dedans,, c'est de ne pas trouver de proposition de ta part.
Pour une fois que ça se bouge à la base !
:-))

Écrit par : Monsieur Poireau | lundi, 24 janvier 2011

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c'est simple pourtant, la position de marcel c'est d'être contre ce nationalisme borné ... ce serait donc une manif à l'instar de l'initiative d'artistes flamands "not in my name" ...

Écrit par : fazzz | lundi, 24 janvier 2011

Mon bon poireau que j'aime bien, j'ai depuis le 28 juin indiqué qu'il fallait
1. Dire la vérité sur la N-VA afin qu'au moins ses électeurs puissent voter en connaissance de cause la prochaine fois
2. Refuser de négocier un gouvernement national avec la N-VA indépendantiste, ça ne peut en aucun cas marcher.

Et à la suite de Jean Quatremer, j'ai plus tard proposé de
3. Demander dès maintenant qu'un comité extérieur (unioneuropéen) se charge de trancher les questions communautaires, afin d'arrêter le blocage permanent, voulu sciemment notamment par le CD&V, dont les jeunes participaient à la manif, et qui l'a adoubée dès le départ par la voix de Stefaan De Clercq, et celle plus intéressante d'Eyskens.

J'ai aussi donné un projet pour une nouvelle Belgique, dans lequel je proposais un «land» de Brabant afin de rompre la dualité communautaire de l'État, qui le bloque aujourd'hui, peut-être indéfiniment ou définitivement, mais ce faisant, j'ai aussi précisé qu'un tel (con)fédéralisme ne passerait jamais la barre du CD&V/N-VA . Et que donc, une majorité de Flamands-électeurs y seraient furieusement opposés.

Que peu-on faire quand le blocage est patent ? Que doit-on faire ? Selon moi, trouver la source principale du blocage et la dénoncer, c'est le début. La source, c'est le nationalisme qui empêche les partis "francophones" de proposer toute solution qui ne cadre pas dans un futur État flamand. Notamment, la protection des minorités est rejetée d'avance par la plupart des partis du Nord. Or, c'est antieuropéen. Face à ça, fustiger "tous" les politiques, c'est simplement la politique du pire. parce que séparés ou non, on aura toujours besoin d'eux.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

Cher Monsieur,
Après huit jours de bagarres honteuses sur Twitter + tous vos tweets d'hier, vous n'en avez pas encore assez ? Votre article est lamentable parce que si vous reprochez aux manifestants de ne pas avoir de solutions, (pourquoi en auraient-ils ? ) vous n'en avez pas non plus. Ne trouvez-vous pas que les négociateurs s'accrochent vainement ? Comme on le disait, il y a très longtemps, Di Rupo a la frousse que ce ne soit pire qu'en 2007. C'est pire et j'attends toujours qu'il le reconnaisse. Il paraît que nous sommes au courant de ce qu'ils négocient, moi pas, même en lisant les journaux. J'entends de tout et son contraire. Nous avons droit, au moins, à la vérité.

Écrit par : molinia | lundi, 24 janvier 2011

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Cher Molinia, avant de bouger, il faut réfléchir sur le comment après avoir fait un constat de la situation.Voilà l'apport fondamental de l'auteur de ce blog... Par ailleurs les artistes flamands et francophones ont été clairs le 21 au KVS. le slogan" L'unité grandit une culture"! Dimanche, rien ne l'était...Mettre les partis démocratiques sur le même pied que la NVA est une insulte à la démocratie, et dédouane ce parti des lourds soupçons totalitaires qui pèsent sur lui.

Écrit par : verlaine | lundi, 24 janvier 2011

@Molinia Je n'ai pas de solution parce qu'il n'y a pas de solution aujourd'hui. Le public a au moins le droit de savoir ça, plutôt que d'être monté contre ses politiciens. Ils doivent "faire avec" une équation rendue ingérable par eux-mêmes, à savoir les électeurs, vous et moi inclus. Quand des jeunes qui "ne savent pas" et reconnaissent "ne pas savoir" se prétendent à la tête d'un mouvement, ils doivent accepter la critique. Vu l'ampleur médiatique qu'a pris ce mouvement, la moindre des choses est d'essayer d'être le plus présent possible avec la critique de ce mouvement. Je n'ai pas honte de ma bagarre. Pas une seconde. Je m'engage tous les jours. Et vous, combien de jours par an vous êtes-vous engagé pour tenter de faire quelque chose, d'informer ?

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

@ Molinia J'ai lu votre article sur Vande Lanotte (l'avant dernier). Je n'ai qu'une remarque : vous ne pouvez pas à la fois constater que les partis sont tenus à respecter leurs électeurs, et prétendre qu'ils sont, seuls, responsables de la situation actuelle. C'est le résultat électoral qui les enchaînent. Après, face à l'impossible, ils pataugent dans la semoule. Vous et moi ne ferions pas mieux.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

Marcel , après ce que vous écrivez ( certaines de vos libelles apparaissant par ailleurs comme
éminemment contradictoires ), on se demande comment vous pouvez demeurer '' Belgicain"
( c'est bien vous qui l'affirmez sans détour, n'est-ce pas ). Je suis désolé que vous ne tireriez pas les conclusions qui s'imposent ( on ne pourra pas dire que vous n'avez pas été prévenu, eu égard à l'évolution à sens unique que prend ce pays depuis 50 ans et plus )
On vous sait partisan d'une Belgique résiduelle, qui ne saura que reproduire les tares du
système parlementaire existant , dans le style IV République finissante. On ne connait pas votre position dans l'hypothèse, où la Flandres obtiendrait la reconnaissance de ses frontières dans le cadre de la frontière d'aujourd'hui. C'est dommage, car, dans les circonstances présentes,cette prospective présente un intérêt manifeste.
Pour la petite histoire, je note que le plaidoyer du Professeur Gazon en faveur d'une Belgique française ait été passé sous silence ( il semblerait que ''Le Soir '' ait prétexté un
manque de place dans ses colonnes, à titre de carte blanche ).
On essaye de minorer la thèse des partisans de la France , au prétexte qu'ils ne représentent 1,50 % de l'électorat ( dans le cadre du pacte fédéral ) Moi , je vous pose une question simple : au jour dit, combien seront ils ?
Faudra t-il donc attendre que certains politiciens se dévoilent ( il y a des noms connus, déclarés ou pas, qui circulent ).
Merci de bien vouloir m'apporter la contradiction

Écrit par : renaud | lundi, 24 janvier 2011

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Il faut laisser du temps au temps.
Il faut laisser à chacun le temps de faire son deuil.
Toute disparition est déstabilisante.
Je me trompe peut-être mais je sens comme une certaine lassitude chez Marcel. Il n'y a pas un an, Marcel y croyait encore à sa chère Belgique. "Wallen Buiten" que j'ai lu et relu se voulait une mise en garde: faites gaffe les Belges, si vous n'y prenez garde, ça finira mal.
Trop tard. La fin est engagée. Nous voici dans l'impasse que prévoyait déjà François Perin en 1981.
Le Maître de ce blogue se prépare au décès, à l'idée qu'il va falloir se ré-inscrire dans une nouvelle perspective. C'est l'incertitude. Toute incertitude génère du stress qui se rajoute au deuil qui se profile.

Dans ce contexte, si de plus en plus de Wallons rechignent de moins en moins à l'idée d'une Wallonie devenue française, on en est loin chez les Bruxellois. Normal, ils sont balancés entre deux cultures. En abandonner définitivement une, c'est faire une croix sur son passé. Impossible.
Si là-dessus vient de surcroît se greffer l'idée que Bruxelles devrait perdre son statut de capitale et "devoir faire allégeance" à Paris, l'dée en devient tout simplement insupportable.

Comme vous le dites très justement Renaud, les rattachistes (quel très laid mot) ne se retrouvent pas uniquement au RWF que du contraire. Il est trop tôt pour que ceux qui se terrent au PS et au MR sortent du bois.
Avant cela, il faudra avoir essayé le MR en négociations. Il faudra peut-être que le FDF quitte ce MR en emmenant avec lui une partie des élus libéraux. Il faudra que nous soyons encore retourné aux urnes peut-être déjà fin du printemps. Il faudra que le blocage soit encore exacerbé.
Et comme l'a récemment déclaré l'excellent analyste politique Vincent De Coorebyter: " "Le rattachement à la France, s'il survient, ne sera sans doute pas le résultat d'une lente maturation. Il pourrait être rapide, accidentel, et pas nécessairement désiré par une majorité de citoyens..."

Écrit par : Pierre@s | lundi, 24 janvier 2011

@Renaud : je ne sais pas combien de Wallons choisiront la France au jour dit. Ceux qui prétendent le savoir sont un peu trop audacieux.

L'apparente contradiction que vous voyez est simple à expliquer : fondamentalement, je pense qu'il y a (encore) un "peuple belge" plus qu'un "peuple flamand" (ou "wallon" ou "bruxellois"). Mais que les efforts des nationalistes empêchent de le percevoir. Ils sont aidés par les médias, surtout au Nord, qui traduisent toutes les scissions verticales en scissions communautaires et ânonnent que la seule solution est la révolutions copernicienne (une profonde réforme de l'État. Comble : un journaliste flamand me disait que les Flamands en avaient marre des réformes. Or, c'est pratiquement systématiquement les Flamands qui les ont exigées ! C'est pour vous dire l'état de la pensée politique en Belgique. Mais je crois toujours en un sursaut possible. Même si j'ai peu d'espoir qu'il se produise, on a tant prédit la fin du pays, avant que tout à coup quelque chose resaisisse le peuple, que je pense encore sage d'y croire malgré tout.

Ensuite, il y a l'analyse et le constat. Si je regarde les choses froidement d'un regard extérieur, le constat semble bien devoir être que le pays est fini. Une journaliste tchèque disait hier à la RTBF, je crois, que les tchécoslovaques vivaient plus ensemble juste avant la scission que les Belges aujourd'hui. Ce constat, je le fais de façon "déceptive", notamment parce que je sais qu'une scission belge est impossible dans des termes raisonnable. Elle sera donc déraisonnable, et j'ai expliqué dans un billet précédent pourquoi elle sera donc violente : il n'y a pas moyen de rapprocher les points de vue, donc, si on devait scinder, la seule ressource que certains verraient serait celle de monter sur les barricades, et ce n'est pas pour rien si le local de la N-VA à Brussel s'appelle "De Barricade", ou si le TAK vient de monter d'un cran dans ses actions en commettant carrément un délit. Donc, je suis un Belgicain qui constate qu'il y a peu de chances que mon engagement pour la Belgique ne s'oppose à l'hystérie nationaliste. Et je crains plus que tout que les Flamands de Bruxelles ne fassent les frais de l'ire populaire le jour où la N-VA et le CD&V iront trop loin. Tout ça n'est pas contradictoire, ce sont des couches qui s'ajoutent les unes aux autres.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

@Pierre@s : J'ai écrit Walen Buiten à 99% en avril-mai 2008. J'ai mis deux ans à trouver un éditeur et à ce qu'il soit publié. Personne ne croyait à l'époque qu'on allait vers un mur.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

Cela fait quelque temps que je suis ce blog avec beaucoup d'intérêt. Je voudrais féliciter Marcel car je pense que si l'on veut agir ensemble, il faut que l'on soit informé correctement. C'est pareil pour tout, une entreprise ne fonctionnera correctement que si tous ses employés ont compris et suivent la stratégie mise en place. Une équipe sportive devra avoir assimilé une tactique et la mettre en pratique ensemble. L'information est fondamentale! Et Marcel l'a très bien compris (prends en de la graine Delvaux!).
Bart a bien compris cela aussi: et sa stratégie a déjà été assimilée par la plupart des flamands.
Seulement dans son cas, ce n'était pas de l'information, mais bien un lavage de cerveaux.
J'ai habité 24 ans dans une commune à difficultés, 8 ans à Bruxelles et enfin, je vis depuis 10 ans en Wallonie (et c'est le seul endroit où on te répond dans toutes les langues à la commune - français, flamand, allemand, anglais et même suédois...). Je suis donc un flamand, francophone, émigré en Wallonie (du genre à me retrouver sur les listes des amis de Lieven et avoir une jolie broderie sur mes vêtement afin que le peuple puisse m'identifier).
Et je ne suis pas de ceux qui diront qu'il vaut mieux faire n'importe quoi que de ne rien faire du tout. Car faire n'importe quoi peut être destructeur. Et féliciter ces jeunes pour cette manif est presque insultant pour les autres jeunes (les jeunes ne sont plus capable de rien faire, alors que ces 4 naïfs là ils ont fait quelque chose...).

Dernier point:
Je voudrais juste demander aux flamands de me dire ce que leur apporte la circulaire Peeters. Le bonheur de se dire "super, mon voisin a encore reçu sa déclaration d'impôt en flamand et ça va le faire chier de devoir la redemander en français"...? Quel temps perdu, quel argent gâché... vous avez dit "good bestuur?".

Bravo Marcel, je te soutiens à 100% et j'ai activement participé à la manif PrideBE (pas en laissant mon cul dans mon fauteuil mais simplement en informant les gens autour de moi et en les incitant à venir lire ce blog)... et je suis également un grand fan des commentaires d'Endadine Akass (ne serait-ce pas Rastapopoulos dans l'Alph Art?)

Écrit par : The Black Rat | lundi, 24 janvier 2011

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Votre message me paraît rempli de bon sens mais oserais-je vous demander pourquoi le silence des démocrates comme vous est-il si assourdissant au Nord du pays en ce qui concerne les agissements des milices fascisto-flamingantes du TAK?

Écrit par : Jean Simon | lundi, 24 janvier 2011

Votre message me paraît rempli de bon sens mais oserais-je vous demander pourquoi le silence des démocrates comme vous est-il si assourdissant au Nord du pays en ce qui concerne les agissements des milices fascisto-flamingantes du TAK?

Écrit par : Jean Simon | lundi, 24 janvier 2011

@The Black Rat : je n'ai qu'un mot : "merci" :-))

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

@Jean Simon : oh, là, c'est simple : des années et des années de propagande nationaliste sans contre-action télévisuelle ont fini par gripper tellement la machine démocratique que le premier qui défendrait Van Hoobrouck en Flandre serait l'objet d'une campagne de haine immédiate.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

Merci aussi ;)

Écrit par : Endadine Akass | lundi, 24 janvier 2011

Monsieur Poireau, ça s'est bougé très très modérémment...Comme le dit Marcel, 6000 flamands, à comparer au million qui a voté NVA...Cette manif est un flop malgré le battage médiatique dont elle a fait l'objet.

Écrit par : benoit | lundi, 24 janvier 2011

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Compare-les simplement aux 80.000 gordelistes...

Écrit par : Jean-Marc L. | lundi, 24 janvier 2011

Et ce matin Delvaux tromphe (de quoi?), vers l'Avenir nous dit que de wever est un grand démocrate ainsi que la NVA (mais que lisent ces journalistes à 4 balles?)
Tout va bien en belgicanie, ce sont les affaires courantes et j'oubliais ''il faut vite un gouvernement'' décidéemment c'est une idée fixe chez eux!
Quant à l'éditorialiste du Standaard il recommande les méthodes de la NVA pour sauver le belgium, méthodes qui sont celui proches du FMI..au moins c'est clair!
Visiblement l'exemple de l'ex tigre celtique Irlandais et sa faillite néolibérale brutale, inconnue en Flandre..c'est pourtant le programme éco de BDW?

La flandre de de wever une fois indépendante avec son nouveau thatchérisme :

Ce qu'en pense un Irlandais

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=koY6kXhQDQo

Écrit par : dissy | lundi, 24 janvier 2011

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Je propose non pas une manif mais au minimum un groupe facebook ou une pétition contre la presse belgicaine FR, grande responsable aussi de la situation actuelle suite à sa banalisation du personnage de BDW et de celle de la NVA(aux ordres de l'olivier).
Nous n'avons aucune presse indépendante 'papier' ou 'électronique' genre mediapart, pour nous défendre.Comme notre presse (écrite+ tv+radios)défend au mieux le système qui la fait vivre, toute remise en question est impossible.De plus une partie d'entre elle prone la capitulation partielle ou totale, sans même se rendre compte que ses lecteurs et donc éventuels acheteurs seraient les premières victimes de leurs délires.


Mais la presse est elle libre dans ce pays?


Pauvre bart pove chou ..ce grand démocrate que l'europe nous envie on ose l'attaquer

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20110123_051


COMMUNIQUÉ DE PRESSE de la Communauté Française – 29 octobre 2009
6,986 millions d'aides à la presse écrite quotidienne francophone (suite)
Depuis le 1er janvier 2004, le Centre de l'aide à la presse écrite de la Communauté française est doté... annuellement d'une somme de 6,2 millions d'euros, indexée chaque année à partir de l'année budgétaire 2005. Ce qui fixe le montant dont le Centre est doté pour 2009 à 6,986 millions d'euros. Cette aide à la presse écrite quotidienne est entièrement supportée par le budget de la Communauté française depuis l’année dernière.
Depuis le 1er janvier 2004, le Centre de l'aide à la presse écrite de la Communauté française est doté annuellement d'une somme de 6,2 millions d'euros, indexée chaque année à partir de l'année budgétaire 2005. Ce qui fixe le montant dont le Centre est doté pour 2009 à 6,986 millions d'euros.

6,986 millions d'aides à la presse écrite quotidienne francophone.
La ministre de la Culture, de l’Audiovisuel, de la Santé et de l’Égalité des chances, Fadila Laanan, a fait a...pprouver par le Gouvernement de la Communauté française, ce jeudi, la répartition des aides à la presse quotidienne écrite francophone pour l'année 2009.
1. La répartition de l’aide à la presse quotidienne francophone.
Le montant total de ces aides s’élève à 6,986 millions, en hausse de 239.000 euros (+3,54%) par rapport à l’exercice 2008.
Sa répartition est la suivante :
Bénéficiaires 2008 2009
Sud Presse 1.472.363 1.604.326
Vers L'Avenir 1.487.623 1.522.189
Le Soir 1.166.184 1.306.418
La DH 968.558 1.019.313
La Libre 903.992 988.671
L'Echo 410.927 545.081
Association JFB 337.350 337.350
TOTAUX 6.747.000 6.986.000

Écrit par : dissy | lundi, 24 janvier 2011

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Et ce qui devait arriver...bravo à nos 35.000 grands naifs d'hier!!Bingo..bart vous dit 'bedankt' !!!!!

La N-VA récupère Shame au profit de son programme.

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2011-01-24/la-n-va-recupere-shame-au-profit-de-son-programme-817068.php

Écrit par : dissy | lundi, 24 janvier 2011

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J'ai du travail pour nos amis de 'SHAME' ..en Irlande ou la situation semble encore bien pire au niveau cirque politique que chez nous:

http://www.independent.ie/opinion/editorial/time-to-end-this-farce-2508145.html

Écrit par : dissy | lundi, 24 janvier 2011

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@Pierre : nous nous connaissons ( je me surnommais Strass...); je rejoints complètement votre analyse : on ne liquide pas un cadre de vie collectif en cinq minutes, bien qu'il faille bien reconnaître que ce ne sont pas les évènements prémonitoires qui ont fait défaut à cette
Belgique aujourd'hui moribonde. j'ai cité moi même cette sentence de Coorebyter que je trouve très juste, bien qu'un tantinet un peu sévère concernant les prises de position du citoyen moyen wallon à l'échéance. Je sais Marcel Bruxellois. J'en mesure le déchirement.
J'émets de sérieux doute quant à la possibilité pour Bruxelles de devenir une ville française, après y avoir longuement réfléchi, et ce quelque soit la configuration territoriale définitive de
l'après Belgique. Si vous vous souvenez de ce que j'affirmais sur Bruxelles Francophone, que j'ai déserté par manque d'appétence intellectuelle ( on y tournait en rond d'une manière assez puérile ) , j'y avais envisagé tous les cas de figure et notamment celui de feu
Daniel Ducarme qui m'a toujours paru le plus architecturé. Ducarme était ce qu'il était, mais
ce type avait du tempérament .
A défaut, je réaffirme que le rattachement de la seule Wallonie est à terme une quasi-certitude dans mon esprit.
La Wallonie ( à l'exception peut être de la province du Luxembourg ) c'est le Nord Pas de Calais : rien ne les distingue à tous égards .Cela me paraît tellement évident.

Bien à vous.

Écrit par : renaud | lundi, 24 janvier 2011

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Non, non Renaud. Je n'avais pas oublié.
Et en effet comme vous j'ai toujours apprécié la "solution" Ducarme qui a le grand mérite de ne pas heurter le restant de sensibilités belgicaines. Je sais aussi que la Constitution Française prévoit ce cas de figure d'intégration de territoires extérieurs. De là à dire que nous pourrions garder le roy comme à Wallis & Fortuna .....
Les possibilités émises aussi par Jacques Lenain et reprises par le Gewif me semblent une excellente approche de la "problématique" de l'adossement.
Mais comme l'écrivais encore récemment un réunioniste sur son blogue: "tout est possible y compris que la Wallonie ne soit jamais française". (Voilà qui devrait faire plaisir à Marcel). Personnellement, sans me raccrocher béatement à cette solution par francophilie primaire, je ne vois guère d'autres solutions pour la Wallonie dès l'instant où la Flandre n'acceptera JAMAIS de partir en laissant Bruxelles aux Francophones. Dès lors, la création d'une ville-état s'imposera .
Comme Marcel le signale, le belgium devra tôt ou tard passer par la soumission à un arbitrage européen qui dégagera la solution sans doute définitive.

Je ne vais plus que très rarement sur Bruxelles-Francophone qui comme vous le dites a fait le tour du problème. Heureusement, on y retrouve depuis peu Jacques Lenain et on y croise encore et toujours les analyses (prédictives) de l'excellent François Barbéris.

Écrit par : Pierre@s | lundi, 24 janvier 2011

Cher Marcel,

Je suis moi aussi révolté par l’absence de but ou de revendication clairs de cette manifestation.
L’avantage de cette « transparence » est qu’on peut en interpréter les résultats comme on veut.
La presse étrangère ne s’y trompe pas : si la manifestation est évoquée dans la presse internationale, la plupart des journalistes présentent les faits sans chercher à les interpréter. http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2011-01-24/shame-la-marche-de-la-honte-dans-la-presse-internationale-817048.php
La NV-A non plus, qui a déjà récupéré l’événement à son profit.
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2011-01-24/la-n-va-recupere-shame-au-profit-de-son-programme-817068.php

Les commentaires des participants m’ont atterré : « on est contre les politiques », « on est pour la Belgique » …. et témoignaient effectivement d’une conscience politique bien maigre.
Moi aussi, je suis pour la Belgique, moi aussi je veux un gouvernement, mais pas à n’importe quel prix.
Les populations d’Europe voulaient aussi la paix à n’importe quel prix en 1938 ; avec les accords de Munich, ils l’ont eue …. Pour un an !
Pour paraphraser un grand homme, ils avaient le choix entre le déshonneur et la guerre, et pour avoir choisi le déshonneur, ils ont eu la guerre !

Comment est-ce possible que le testament politique de cette manifestation soit « on n’y comprend rien, mais on est contre » ?
Quand on ne sait pas, on se tait!
Est-ce que justement, un des grands facteurs rendant possible le blocage actuel n’est pas l’ignorance dans laquelle « on » maintient la population quant au contenu réel des négociations en cours et des conséquences qui en découleront ?
BHV, un détail ? Les droits politiques et judiciaires de dizaines de milliers de personnes, un détail ? Une ville d’un million d’habitants enclavée dans un territoire hostile, un détail ?
La loi de financement, les moyens dont disposeront les entités fédérées un détail ? La scission de la sécurité sociale un détail ?

Evidemment, vu le black-out médiatique qui entoure les négociations politiques, l’absence d’analyses et d’esprit critique de la presse, comment un ouvrier de Charleroi ou Seraing pourrait-il se sentir solidaire des « riches bourgeois de la périphérie » ?
Pourtant, la Région bruxelloise est un espace de vie potentiel de tous les francophones de ce pays, et tous devraient le défendre comme tel.
Malheureusement, il est très difficile de mobiliser les gens pour des principes, surtout quand ils ne sont pas concernés directement.
Prenez-leur 100 Euros et ils s’indigneront ; parlez-leur des droits qui pourraient être refusés à leurs enfants francophones si un jour ils allaient s’établir à Bruxelles si tel parti politique flamand appliquait son programme, et vous n’aurez qu’un haussement d’épaules.
Mais comment le même ouvrier, si on ne le lui dit pas clairement, pourrait-il savoir ce que représentera pour son portefeuille la scission des allocations familiales ?

En tous cas, une chose que ces « Belgicains rabiques » et les nationalistes flamands partagent, c’est l’intolérance et l’aveuglement vis-à-vis de ceux qui ne partagent pas leurs idées.
Or, s’il n’est pas étonnant que des nationalistes se laissent aller à des débordements, que ce soit sous forme de mails haineux, d’intimidation physique, d’éditoriaux enflammés ou de propos insultants dans la bouche de politiciens, il est plus surprenant que des jeunes, prônant une certaine forme d’ouverture et de tolérance, ne soient capables de réagir à la critique que par l’insulte.
Ce qui me choque, c’est le contraste entre d’une part l’agression immédiate en réponse à des critiques somme toute fondées, et d’autre part le soin que vous mettez dans vos écrit à être objectif, impartial et ouvert, parfois jusqu’à l’excès.
En fait, la réaction du jeune homme et les termes employés me font furieusement penser à mes enfants ados; peut-être le jeune insolent n’est-il pas encore tout à fait sorti de sa crise d’adolescence ?

En tous cas, plutôt que d’envoyer des insultes sur Twitter, on pourrait conseiller à ce jeune tribun populiste de réécouter la chanson de Jean Gabin : http://www.youtube.com/watch?v=orDR4JA91F4

Signé : un vieux con, empêcheur de bêler en rond ….

PS : j'approuve ce que dit Verlaine, il m'a ôté certains mots de la plume (plutôt du clavier)

Écrit par : pazunbrin | lundi, 24 janvier 2011

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On se roule carrément par terre en lisant "nous avons prouvé aujourd’hui que 5 jeunes citoyens ont réussi là où les politiciens ont échoué".

Quelle marrade ! Manifestation à la vacuité ultime, degré zéro de la politique, la jeune beaufitude est en marche. Elle n'a rien à dire et entend le faire savoir ! Pas content ! Pas content !

Ils ont réussi à faire faire une promenade de santé à 10 péquenots désespérés, c'est ça ?

Bart De Wever n'en dort plus, c'est sûr. Pensez, avec une participation estimée de 7000 Flamands à cette manif, il sent son électorat vaciller, le colosse a désormais les pieds d'argile, les blancs-becs lui en ont retourné une bonne, c'est Goliath face au Davidsfonds, il a compris ses erreurs et envisage de rejoindre Van Gheluwe dans un monastère.

Euh non non c'était pas contre la NVA notre manif !

Les francophones aussi ils ont grave la honte grâce au Club des Cinq de la Bibliothèque Rose, ils envisagent désormais de se laisser entuber sans crier et proposent de payer eux-mêmes la vaseline.

Euh non non c'était pas contre les francophones notre manif !

Puis la gauche !

Euh non non c'était pas...

Puis la droite !

Euh non non...

Et la tête !

Euh non...

Et le bec...

Euh...

Aaaaaaaaaaaaaahhhh...

Non sérieux, en fait, on n'avait rien compris : notre quintet de shamanes approximatifs fait dans le stream of consciousness question discours, puis c'est des artistes, la manif c'est un happening Castaneda avec des drapeaux champignons, les doors of perception s'ouvrent violemment pour laisser apparaître le messie, Jim Morrison ressuscité, un indien zarbi à moitié à poil va maintenant vous lire un petit poème sur la tolérance et le respect de l'autre.

Et désormais, tous les partis confondus sont en extase, tels Jake et Elwood Blues, et ils s'exclament : WE SAW THE LIGHT !!! Un peu de bonne volonté de part et d'autre ! Bon sang mais c'est bien sûr ! Comment qu'ils y avaient pas pensé avant, ces cons de politicards ! C'est la jeunesse qui a dû leur rappeler ! La jeunesse, LEUR jeunesse oubliée, ah mon dieu comment avons-nous pu en arriver là !

Ahlala, on a eu peur durant six mois, comme tout va mieux subitement !

Low five !

Écrit par : Endadine Akass | lundi, 24 janvier 2011

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@ Philippe
"Vous me donnez le sentiment d'être un naïf qui n'aime pas la vérité ... "
Cher Philippe, j'avais découvert la photo de BdW avec Le Pen, il y a au moins 4 ans et à partir de la, j'ai toujours considéré qu'il ne fallait pas négocier avec cet homme et son parti.
Je trouve sidérant que des partis se mettent à la table des négociations, alors qu'ils condamnent Le Pen qui, lui, aussi serait démocratique puisqu'il récolte des voix et qu'il a des représentants à Bruxelles et Strasbourg.
Quand je lis ou j'entends que certains disent qu'ils sont prêts à quitter la négociation, que d'autres appellent BdW à revenir à la table des 7, qu'enfin, vous le dites, EdR renvoie la balle à la NVA.
Ce "Tourner manège" démontre le degré zéro de cette particratie qui n'a pour stratégie que de conserver ses prébendes et son réseau d'affidés à travers les cabinets, asbl, mutuelles, organismes publics et para publics.
Croyez vous que ces jeunes apprécieraient de savoir que des millions d'Euros s'évaporent dans les sables particratiques, alors que l'enseignement, la formation, la recherche manquent de moyens ?
Au lieu de s'indigner, il est temps de proposer par exemple:
Nouveau système électoral, à l'allemande par exemple ou au mieux majoritaire comme en France.
Instituer l'égalité linguistique des citoyens dans toute la Belgique
Redéfinir les missions de l'Etat Fédéral et des régions.
Faire approuver la nouvelle constitution par le Peuple.
Il sera nécessaire de départicratiser les régions : pourquoi la santé appartiendrait à des partis, à travers leurs mutuelles dont la gestion mériterait d'être auditée.
Pourquoi dans les conseils d'administration d'entreprises comme la SNCB et d'autres soient composés en partie par des représentants de partis généralement incompétents..
Il y a encore beaucoup à dire sur cette mauvaise gestion qui nuit à l'avenir des Régions et de la Belgique.
Au lieu de tenter de faire tourner la table des négociations en espérant qu'un esprit vienne éclairer les convives, il est temps de passer à l'action en faisant des propositions.
Suis-je un grand naïf ? Certainement devant ce marigot dans lequel différentes espèces de crocodiles se battent ou s'évitent pour leur pitance.

Écrit par : Blanc Cassis | lundi, 24 janvier 2011

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"Encore heureux que «niet in onze naam» était dans le cortège."

Et en nombre ! J'ai trouvé génial qu'ils aient imprimé et distribué autant de leurs posters, et que beaucoup - vraiment beaucoup - de gens les portaient.

J'ai été très déçu qu'on n'en ait pratiquement pas parlé dans les journaux.

A noter que les différentes TV les montraient dans leurs reportages, mais que TV Brussel s'est arrangée pour qu'on n'en voie pas un seul. Belle censure !

Écrit par : Francis Grunchard | lundi, 24 janvier 2011

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Cher Marcel Sel,
plutôt que de faire appel aux mânes de Coluche et de Desproges (qui auraient sûrement trouvé quelques commentaires croustillants en effet) pour répondre à vos détracteurs, convoquez plutôt celles de Brassens :
"le temps ne fait rien à l'affaire
Quand on est con, on est con
Qu'on ait 20 ans, qu'on soit grand'père,
Quand on est con, on est con,
Entre vous plus de controverses,
Cons caducs ou cons débutants,
Petits cons de la dernière averse,
Vieux cons des neiges d'antan (bis)"

Écrit par : Bernard (Rouen) | lundi, 24 janvier 2011

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Assez d'accord avec lui pour une fois:

http://www.lesoir.be/debats/cartes_blanches/2011-01-23/la-manifestation-shamebe-so-what-816982.php

Écrit par : dissy | lundi, 24 janvier 2011

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Je n'aurais jamais cru être un jour d'accord avec Marc "Uyttelinckx" !

Tout arrive et quand les gros nuages arriveront nous aurons besoin de toutes les bonnes volontés... sans regarder l'appartenance à un parti.

Écrit par : Carolus | lundi, 24 janvier 2011

« À force de provocations, d’insatisfactions constantes, cet homme (Bart De Wever) va devenir l’homme a abattre. Quand quelqu’un en aura assez marre de sa tronche, comme le dit un autre intervenant, il pourrait se construire un bunker pour se cacher »

Au passage, on rappellera que Bart De Wever est pourtant précisément un homme politique qui a mis un point d’honneur à lutter contre l’extrême-droite et contre le Vlaams Belang.

Son premier objectif était celui-là. Il l’a fait par la voie d’un nationalisme flamand exacerbé. On connaît aujourd’hui son succès. Mais cela ne fait en rien de la N-VA un parti facho. La N-VA est un parti démocratique qu’on l’aime ou pas.

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20110123_051

Écrit par : killer | lundi, 24 janvier 2011

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@ killer :
"La N-VA est un parti démocratique qu’on l’aime ou pas."

Qu'est-ce qui est démocratique à la NV-A et qu'est-ce qui ne l'est pas?

- Le fonctionnement interne du parti? Démocratique sans aucun doute, puisque le parti ne peut s'engager sans un vote de ses membres
- Le processus électoral en lui-même?
Au niveau du vote des citoyens, d'un point de vue strictement technique, bien sûr que le processus a été démocratique.
Mais à mon sens on pourrait ergoter sur les points suivants :
* la NV-A a-t-elle été honnête dans son message électoral par rapport à ses objectifs politiques? Il me semble que la campagne de la NV-A a recouvert d'un voile pudique les aspirations séparatistes de ce parti.
* l'irréversibilité du mandat politique : une fois l'élection terminée et les voix engrangées, qu'est-ce qui oblige un parti à honorer le mandat reçu par les électeurs? Dans la mesure où une majorité des électeurs de la NV-A affirme ne pas vouloir le séparatisme, le blocage engendré par l'inflexibilité du parti de BDW correspond-il au mandat démocratiquement obtenu?
- Le programme du parti? Là je répondrais franchement non. A partir du moment où un programme politique repose sur l'établissement de droits différents suivant que l'ion appartienne à telle ou telle groupe ethno-linguistique, je pense qu'on confine là au racisme, et qu'on est donc bien loin d'une démarche démocratique visant à l'égalité entre tous les citoyens.

Écrit par : pazunbrin | lundi, 24 janvier 2011

Je connais peu de partis démocratiques dont des députés sont aussi proches de l'extrême droite…

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

@ marcel

moi je suis presque sûr que quand quelqu'un attaquait BDW et le tuerait, il y en a plein sur votre blog qui vont dire "je n'approuve pas la violence, MAIS il l's cherché quand même"...

c'était pareil avec Fortuyn et Van Gogh.....

Écrit par : des | lundi, 24 janvier 2011

Ca ferait de Bart un martyr et ça declencherait un bain de sang! Ce serait la pire chose à faire. Ce qu'il faut c'est le juger pour atteinte à la sureté de l'Etat!

Écrit par : yakari | lundi, 24 janvier 2011

@Des : c'est possible. Ce serait peut-être pareil sur pas mal de blogs flamands qi quelqu'un assassinait Maingain ou Milquet, ou peut-être même Di Rupo, que sais-je.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

vous faites du délit de sale gueule marcel, c'est minable. En fait vous êtes à court d'argument et vos prédictions astrales toutes à côté de la plaque. Vous faites le paon et les 3 gugusses qui vous suivent ici comme des krishna'z au derrière de leur gourou sont les seuls à ne pas le voir.

Écrit par : miller | lundi, 24 janvier 2011

@miller : et hop, encore cinq ou 6 arguments antisel brillants : délit de sale gueule (envers qui ?), à court d'arguments (lesquels), prédictions à côté de la plaque (depuis quand ?), le paon, et le sectarisme krishna/gourou. C'est tout ce que vous avez comme AR-GU-MENTS ?

Avec des contradicteurs comme vous, je vais finir par croire que j'ai raison ;-)

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

@pazunbrin

"- Le programme du parti? Là je répondrais franchement non. A partir du moment où un programme politique repose sur l'établissement de droits différents suivant que l'ion appartienne à telle ou telle groupe ethno-linguistique, je pense qu'on confine là au racisme, et qu'on est donc bien loin d'une démarche démocratique visant à l'égalité entre tous les citoyens."

graag enkele voorbeelden !!

Écrit par : bema | mardi, 25 janvier 2011

Brillante analyse Marcel.

Ajoutons qu'il y aura au moins un gagnant à cette manif : le fils De Clerq qui, n'en doutons pas a un avenir politique tout tracé... Mais non pas un "fils de" ! Juste un jeune étudiant brillant et autonome.. député dans peu de temps... Et peut-être aussi le petit Vandereecke...qui le récupèrera ? PS, Ecolo, CDH ? Je gage qu'on le reverra bien vite comme politicien. Rappelez vous Philippe Henry.

Écrit par : Carolus | lundi, 24 janvier 2011

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Ben oui, les pôvres, ils ont erré dans la cité…
Je m’étonne que personne ici n’aie fait un parallèle avec les manifestations Tunisiennes.
Evidemment, on mesure bien la différence entre un soulèvement populaire et la laborieuse mise sur pied d’une procession folklorique…
C’est sûr que d’un côté on risque sa vie et de l’autre un refroidissement.

Écrit par : Waharday | lundi, 24 janvier 2011

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la différence ? Pour Liège, 800 ans de principauté indépendante associée au Saint-Empire, puis à la Confédération Germanique, tandis que le Nord-Pas-de-Calais était flamand, bourguignon puis espagnol avant l'invasion française par Louis XIII et XIV.

Écrit par : Jean-Marc L. | lundi, 24 janvier 2011

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Ce bug d'association cassée des réponses aux commentaires devient lourd. Je répondais à renaud.

Écrit par : Jean-Marc L. | lundi, 24 janvier 2011

40 000 fois bloqué, écrit Philippe Walkowiak

Et maintenant, on fait quoi ? Quarante mille personnes environ sont venues dire leur volonté de disposer rapidement d’un gouvernement. Les partis politiques négociateurs n’ont pu que répondre que c’était précisément ce qu’ils voulaient depuis sept mois !

La suite sur RTBF info http://bit.ly/eIelQw

Écrit par : M a n u | lundi, 24 janvier 2011

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Marcel : merci pour cette réponse.
:-))

On en reparlera plus tard… :-)

Écrit par : Monsieur Poireau | lundi, 24 janvier 2011

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@Marcel Sel,
Merci de m'avoir fait l'honneur de me répondre. Je ne suis pas journaliste, pas spécialiste, une simple citoyenne lambda. Vous m'accusez de n'avoir rien fait, allez voir mon blog et vous verrez combien d'articles sur la politique belge, j'ai écrits. J'ai pris clairement position mais il faut, bien sûr, me lire pour le savoir.
Blog : molinia.wordpress.com ou http://rationalité.blogs.lalibre.be
(Excusez-moi, je ne ressors pas pour mettre le lien correctement).

Écrit par : molinia | lundi, 24 janvier 2011

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marcel sel, voulez-vous bien vous reposer un peu !


vous pétez les plombs

Écrit par : marc | lundi, 24 janvier 2011

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Je ne suis pas allé à la manifestation parce que le message n'était pas clair et ne servait donc à rien. Bien entendu, si 50.000(ou un peu moins) personnes avaient tout cassé à bruxelles le message serait quand même passé(lequel, c'est une autre question).

J'entrevois bien une manifestation utile : aller manifester devant la NVA (et si cela tourne mal, tant pis ou tant mieux, c'est selon).

Comme c'est partit, il est plus qu'évident que la Belgique est finie. Même si un accord est trouver et un gouvernement formé. Ce ne sera qu'une solution temporaire.
Reste à savoir en combien de morceau on va découper la bête! (pas contre un rattachement de la province du Luxembourg et des cantons de l'est au grand duché, moi. Il ne restera plus qu'a faire passer la maison secondaire à marche comme maison principale)

Il y a quand même une chose à laquelle je suis farouchement opposé, c'est que l'on m'oblige a aboyer le flamand. Cela se fera sur mon corps froid et étendu!

Écrit par : MARS | lundi, 24 janvier 2011

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@DES

Bart Dewerver assassiné? Ce serait bien trop beau! Ce genre de personnage a la peau dure, on a bien vu à combien d'attentats hitler a réussi a survivre!

Écrit par : MARS | lundi, 24 janvier 2011

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Mars : vous n'étiez pas obligé de donner raison à @Des. Astableeft !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

Antagonismes belges, péril pour la zone euro



http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/01/24/antagonismes-belges-peril-pour-la-zone-euro_1469730_3232.html

Écrit par : dissy | lundi, 24 janvier 2011

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Amusant de voir comment, dans une démocratie comme la Belgique, on est de plus en plus mal vu quand on ose critiquer et donner son avis quand ce dernier est différent de la majorité...

Pour mo, la manif d'hier n'a servi à rien sinon à donner de l'eau au moulin aux extrémistes et le message que j'ai compris (MON avis et MON interprétation) c'est : Francophonnes, acceptez les revendications des flamands et taisez vous !

Écrit par : André | lundi, 24 janvier 2011

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on est TOUJOURS mal vu qd on a un avis minoritaire, ou qu'on est porteur de mauvaises nouvelles. C'est jouer à la Cassandre.

Écrit par : yakari | lundi, 24 janvier 2011

Vivement de nouvelles élections et une majorité absolue à la NVA et ses caniches...comme cela les choses seront enfin claires.
Un gouvernement transitoire pendant les négociations sur la séparation qui devront avoir lieu dans un cadre international, cela risque d'être long mais une fois terminée cette négociation finale on sera tous tranquilles et rien que pour cela le plus vite sera le mieux!

Écrit par : dissy | lundi, 24 janvier 2011

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Salut Marcel,

Un coup dans l'eau? Dans une certaine mesure, oui et dans une eau plutôt trouble...

Il n'empêche que pour avoir organisé des manifestations et essuyé d'autres critiques, je ne peux m'empêcher de féliciter les organisateurs pour ce qui est une réussite, particulièrement pour une première mobilisation!

Cela ne change rien aux critiques que j'ai formulé(1) et que je maintiens et cela renforce mon interrogation : où sont les syndicats?
Puisque les partis n'informent pas sur les réels enjeux des négociations(2) et taisent l'extrémisme des nationalistes qu'attendent ils pour informer et mobiliser?

Si des camarades syndiqués me lisent qu'ils n'hésitent pas à me répondre ici ou en privé(3) car je suis réellement perplexe.
Surtout quand nous pouvons constater avec quelle facilité de simples débutants de la mobilisation réunissent 40 milles personnes!

Derrière le leurre communautaire c'est d'une offensive ultra-libérale sans précédent dont il s'agit.
Après avoir mené à bien la mondialisation, le capital passe à la seconde étape: "régionalisation", entendez "féodalisme"...Afin d'en finir avec le dernier frein au triomphe du marché : l'État et ses archaïques protections sociales.
Et il faut bien dire que la Belgique syndicale fait tache dans l'agenda euro-néocons!
Cela fait un moment que la réaction se cassait les dents sur notre joli royaume de gauche, là visiblement elle a trouvé la parade.

Seul un front social multilingues -comme celui que proposent les artistes du "not in my name"" ou l'"appel des éditions Aden"(4) proposent pourra changer la donne.

Bien à vous.

(1) http://lafourmirouge.blogspot.com/2011/01/marche-blanche.html
(2) http://targetezine.blogspot.com/2010/12/menace-sur-les-acquis-sociaux-les-vrais.html
(3) http://activista-net.blogspot.com/2010/01/cntact.html
(4) http://www.aden.be/index.php?aden=l-appel-des-editions-aden

Écrit par : act | lundi, 24 janvier 2011

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Salut, Act :-)) Je pars du principe que ceux qui font quelque chose en assument la difficulté. Je sais qu'une manif, c'est très difficile à gérer, mais ceux qui s'y engagent doivent l'accepter. Sinon, évidemment, ce qu'ils ont accompli en tant qu'organisateurs force le respect, bien sûr. Mais ça, toute la presse le leur a dit. Je ne me sens pas obligé d'encore insister là-dessus…

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

Vous devriez faire un court article qui resume les enjeux pour tous les nouveaux venus qui viennent de Twitter. (Court hein ils viennent de twitter!). Et sans brutalité, ce sont des gens de bonne foi qui aiment leur pays. Ils se rendent bien compte qu'il y a qqchse qui ne va pas, mais ils ne savent pas trop quoi...

les politiques peut être qui veulent s'accaparer les plus gros morceaux du gâteau belge loin des considérations des vraies gens (comprendre le petit peuple mais personne n'aime se qualifier de petites gens).

Ou encore les francophones doivent accepter de reformer l'Etat pour que ça fonctionne mieux. Est ce que les gens comprennent seulement qu'on leur demande de se serrer la ceinture? Que ceux qui ont tout auront plus? Et que ceux qui vivotent auront non pas dur ou difficile mais seront plongés dans la misère?

C'est là qu'on en est avec la Delvaux!

Il faut expliquer les choses concrètement, avec les implications dans la vie des gens. On ne peut plus se payer le luxe de laisser nos concitoyens dans l'ignorance.

Écrit par : yakari | lundi, 24 janvier 2011

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C'est vrai, mais Marc Uyttendaele et Philippe Walkowiak on très bien fait ça ce matin, et je les ai retweetés…

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

De Wever niet van plan om toegevingen te doen.

Het signaal dat de tienduizenden betogers gisteren uitstuurden is aangekomen, zegt N-VA-voorzitter Bart De Wever. Maar toegevingen zodat er een snelle regering zou komen, moeten we van hem niet verwachten. 'Ik heb al veel water bij de wijn gedaan, maar het moet drinkbaar blijven.'

'Ik drink liever wijn'

'Maar ik ga de enige democratische uiting van de bevolking niet vergeten, dat waren de verkiezingen. De Vlaming heeft toen gestemd voor verandering, die verandering moet er komen.'

Vraag is wanneer. Want als iedereen weigert water bij de wijn te doen, kan het nog even duren.

De Standaard | maandag 24 januari 2011, 14u01
Lire la suite http://bit.ly/hMoj7O

Écrit par : M a n u | lundi, 24 janvier 2011

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Och arme, zij willen nog Kalineron den martelaar de zwartepiet toeschuiven ! Miserie miserie... Rotte franstaligen !

Écrit par : Endadine Akass | lundi, 24 janvier 2011

La stratégie des nationalistes et autres manipulateurs des masses...

* La stratégie de la distraction
* La création des problèmes, puis offrir des solutions
* La stratégie de la dégradation
* La stratégie du différé
* S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
* Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
* Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
* Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
* Remplacer la révolte par la culpabilité
* Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes



http://www.pressenza.com/npermalink/les-dix-strategies-de-manipulation-de-masses

Écrit par : dissy | lundi, 24 janvier 2011

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@A Marcel Sel ( le messages est également destiné à mon camarade @Pierre ): j'ai fort bien compris ce que vous me dites et je n'ai rien à y ajouter, si ce n'est que l'arbitrage européen, dont je suppose qu'il sera assuré par les trois pays limitrophes
(Allemagne, France, et Pays bas ) devrait empêcher les débordements de quelques groupes
hystériques. On sait la N-va liée organiquement à ces groupes , mais je pense que son leader ne voudra nullement perdre la ( fausse ) respectabilité qu'il a acquise auprès des classes moyennes de Flandre.C'est une réaction classique des factions extrémistes qui ont
intégré le jeu parlementaire. Il est également possible que la Wallonie ne soit jamais rattachée à la République. C'est une possibilité, mais j'en doute si le lien territorial entre Wallonie et Bruxelles n'était pas établi. Devant le chaos qui s'annonce à plus ou brève échéance, je peux imaginer que l'Europe, ou à tout le moins, le trio précité imposera une recomposition territoriale : la Flandre confédérée avec les Pays Bas, Bruxelles avec un statut particulier, et bien entendu, la Wallonie Française.
Cette solution d'un Bruxelles neutre et respectant ses divers apports culturels et linguistiques
devrait vous satisfaire, ou, à tout le moins, vous permettre de vivre correctement avec
propre identité.
Mais encore une fois, tout est envisageable.

Bien à vous et @ à Pierre

Écrit par : renaud | lundi, 24 janvier 2011

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@renaud : désolé de vous décevoir, mais le Vlaams Belang nous a donné l'exemple contraire. Après avoir conquis un "nouveau public" en réalité, un électorat d'occasion, n'ayant pu répondre aux attentes de ce nouveau public, il s'est replié sur sa base. C'est ce que la N-VA fait déjà, et elle ne peut pas faire autrement : tout accord qu'elle accepterait doit être approuvée aux 2/3 de son congrès. Et De Wever sait très bien que pour un parti radical, il vaut mieux perdre son électorat d'occasion en étant sûr de garder son arrière ban que de perdre son arrière ban sans la moindre garantie de préserver pour autant son électorat d'occasion. C'est pourquoi la N-VA ne pourrait pas, même si elle voulait, aller à un compromis. Elle perdra peut-être des électeurs, mais continuera à exister.

Du reste, je ne suis pas sûr que cette règle des 2/3 n'a pas été instaurée pour empêcher par avance toute dérive du parti hors de ses rails indépendantiste et nationaliste !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 24 janvier 2011

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@A Marcel Sel : La , je ne suis à priori pas d'accord avec vous, bien que vous soyez plus au fait de la situation que moi dans le détail. Primo, je ne vois pas pourquoi, et cela en dépit des spécificités locales, la N-VA perdrait cet électorat dit d'occasion. Nous en avons un exemple frappant chez moi : le F.N , dont la base anti révolutionnaire ( je parle de celle qui a traversé deux siècles sans ''débander ", représentant grosso modo 3 % de notre corps électoral ) Et puisque vous semblez vous intéresser à la France au nom de notre langue commune, je vous rappelle que les ligues d'avant guerre ( Action Française, Jeunesse Patriote et cie n'ont jamais eu le moindre représentant au sein de ce que l'on appelait à l'époque la Chambre des députés .L'Action Française vendait son titre quotidien à 120.000 exemplaires , mais , au delà du Quartier Latin, personne ne la prenait en considération.Seul le P.S.F, issu de la transformation de l'association des anciens combattants des Croix de feu du colonel de La Rocque - qualifié en son temps à tort de fasciste- alors que chacun s'accorde aujourdhui à lui reconnaître plutôt une vision gaullienne autoritaire avant la lettre obtint 18 % lors d'élections très partielles en 1938 ).
Bref, et après cet aparté un peu long, nous avons un F.N qui évolue entre 10 et 17 % depuis 1984. Ce qui était occasionnel est donc devenu une habitude assumée, grâce en partie à la disparition du P.C
Le cas du V.B est très différent de ce point de vue là. Ma version des faits est que le V.B a perdu de vue l'objet pour lequel il avait été crée ( l'indépendance de la Flandre , et même le rattachement aux Pays Bas qui n'est pour plaire à tout le monde au Nord ) pour sacrifier à l'incantatoire anti-immigrés.
Les Flamands, ou du moins une bonne partie d'entre eux, veulent bien cotoyer des gens sulfureux, mais encore faut il qu'ils respectent le contrat pour lesquels ils ont été mandatés.
Or la rhétorique anti-immigé obsessionnelle du V.B ne les intéresse qu'à la marge . Ce qui concerne au premier chef cette catégorie de citoyens, c'est que le peuple Flamand soit reconnue en tant qu'entité autonome et distincte, gardienne de ses deniers.
Et c'est pourquoi la N-va ne perdra pas d'électeurs, car elle se trouve à la conjonction des aspirations du Flamand des classes moyennes radicalisées ( nationaliste, mais non point néo-nazi - cela fait désordre, surtout après les silences des années 47-54. De droite avec l'abaissement des coûts de revient du Travail, et même éventuellement respectable et technocratique , quand ce même parti empreinte les chemins falsifiés de la '' bonne gouvernance '' ).
Il n'existe aujourd'hui en Flandre aucune solution de rechange à la N-va en terme de projets et, par conséquent d'espérance, et BDW conservera son électorat, comme Le Pen conquit le
sien pour des raisons différentes.
Voilà ma version des faits brièvement résumés.

Écrit par : renaud | lundi, 24 janvier 2011

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@Renaud : vous ne connaissez pas le nationalisme flamand. il n'est pas de la même nature que l'extrême droite pure. il s'agit d'un mouvement de type "blut und bodem", avec des niveaux plus "softs" et d'autres plus "durs", mais ils sont tout liés. Un tel mouvement ne peut survivre à long terme sans sa base. Il ne s'agit pas de simple populisme, mais du fer de lance d'une organisation qui vise à réserver le territoire "flamand" aux "Flamands", avec plus ou moins de restrictions (pour les une, parler la langue suffit, mais pour les plus radicaux, il faut être "flamand de sang". On est ici dans une catégorie beaucoup plus sectaire que le FN, qui fonctionne aussi sur un nationalisme, mais sur un territoire très largement francisé, et dont la base arrière est plus idéologique que nationaliste, et donc capable plus facilement d'accepter des compromis. Un nationaliste ne peut abandonner un morceau de territoire, même d'un mètre carré, parce qu'il est sacré. Un extrémiste de droite peut accepter la venue d'étrangers sur son territoire : il les renverra en "temps utile". Cela permet beaucoup plus de compromis à l'extrême droite avant de 'perdre" sa base qu'aux nationalistes.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 25 janvier 2011

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En passant,

et en continuant d'approuver la plupart de tes positions, je me permets de te faire remarquer que tu es en train d'en faire une affaire personnelle.

Reviens-en à une vision dépassionnée et dépersonnalisée, Marcel. Ce billet n'a absolument pas sa place sur le blog que je lis depuis un moment.

Amicalement

Écrit par : Hedayat | mardi, 25 janvier 2011

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@Hedayat : tu as raison, il y a une dimension personnelle dans mon post. J'ai hésité, mais je me suis dit que, quand même, l'agressivité de Simon disait quelque chose sur, probablement, ses incertitudes. On n'est pas agressif aussi gratuitement, et aussi rugueusement impoli quand on est sûr de son propos. Il y a aussi que je trouve révélateur qu'une sorte d'hystérie se dégage d'un mouvement en principe "libéral" dès qu'on le critique. j'ai critiqué beaucoup de choses et beaucoup de gens, et je n'ai jusqu'ici que très rarement eu droit à ce genre de réaction. Dois-je dire que même les gens du Taal Aktie Kommitee, qui ont pourtant écrit que j'étais un Francolâtre impérialiste, n'ont jamais été d'une telle impolitesse ni d'une telle virulence ? En revanche, j'ai eu le même style de message quand je me suis attaqué (et que mon attaque a été déformée en une attaque envers tous les Flamands, ce qui n'était évidemment pas mon intention) au nationalisme flamand à la VRT. Et les réponses que j'ai eues, qu'on peut lire ici, étaient virulentes, mais argumentées.

Je ne suis pas vite choqué, et on m'a, sur ce blog, déjà traité de tous les noms. Si j'ai utilisé un dialogue de Twitter auquel j'ai participé, c'est parce que l'attaque m'a tellement surprise (peut-être est-elle due à l'inexpérience) que ça m'a paru expliquer en partie la vacuité du message. Je sais que ceci peut aussi avoir l'air d'une revanche personnelle, mais si ce n'était que ça, je ne l'aurais évidemment pas publiée. J'ai cherché, en vain, une autre salve aussi nourrie envers un autre "critique" chez Simon, et je n'ai pas trouvé. Enfin, la victimisation en fin de cortège m'a aussi paru un tantinet facile. Ils n'étaient pas obligés de rappeler qu'on avait critiqué le mouvement. Ça m'a paru, comment dire, peu ouvert comme attitude.

Voilà. Ce n'est pas une vengeance personnelle, et le fait que ça puisse avoir l'air de l'être et cet aspect m'embête. Mais je sais faire la part des choses entre ce qui, je pense, est révélateur d'une attitude, et la nécessité de me "venger" (je ne suis pas du tout rancunier, mais alors pas du tout). Je l'avais déjà fait en direct, avec mon "p'tit gars" :-))

Charles Bricman, en revanche, s'est pris toute la dose, sur Twitter. je préfère régler mes comptes en direct quand j'ai besoin de le faire. Et Simon est libre de me demander un droit de réponse, que je lui accorderai d'office.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 25 janvier 2011

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Bizarre, dès qu'on évoque, même sérieusement, un retour aux élections, il n'y a personne, comme si c'était la peste, alors que c'est le seul moyen démocratique pour ne pas plus encore partir en quenouille, se déliter, se diluer dans des mixtures déjà très floues, si pas opaques.

Et pourtant, sans parler de celles annoncées pour 2012, vous y serez convoqué(e)s, aux élections, que l'idée plaise, ou non, que les résultats soient identiques aux précédentes, ou non, cela n'y fera rien.

Vous serez convoqué(e)s, oui, et vous voterez, ou vous ne voterez pas; vous pesterez, ou vous ne pesterez pas et vous râlerez, toutes et tous d'avoir dû, à nouveau, vous soumettre à l'exercice tant évité, peut-être et surtout parce qu'il est incontournable en cas de crise, et de crise grave, de surcroît.

La responsabilité des politiques dans la durée anormale de ces négociations, c'est de ne pas VOULOIR actuellement le scrutin qui, selon le moment choisi, sera variable en nombre de voix et en choix politiques.

C'est A CELA que le citoyen a le droit, et même le devoir, de réagir; et non pas, honteusement...., au manque de résultats obtenus.

Écrit par : korrigan8 | mardi, 25 janvier 2011

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Que dire de plus à votre analyse que je partage.
Je vous invite à consulter une pétition, un groupe et un blog.

http://www.facebook.com/?sk=lf#!/home.php?sk=group_173232516053544&ap=1

http://9086.lapetition.be/

http://le-chomeur.over-blog.com/#

Et toujours au plaisir de vous lire.
Manu citoyen inquiet

Écrit par : Manu | mardi, 25 janvier 2011

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Moi pas Manu, je ne veux en aucun cas que l'on négocie avec De Wever : ça ne sert à rien, ça alimente la stratégie de pourrissement voulue par la N-VA, et voir dans le gouvernement des nationalistes limite fascistes du genre Jan Jambon, Minneke De Ridder, Ben Weyts (pour sa loi sur un néerlandais obligatoire pour tous le personnel médical bruxellois) ou Mark Demesmaeker ("heil De Clercq"), ça ne me tente pas plus que ça.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 25 janvier 2011

Bonjour Marcel. L'idée est loin de me séduire mais il faut parfois laisser la gestion à ses populistes comme dans certaines villes et communes de France avec le FN , pour le peuple qui les a élus se rendent compte sur le terrain de leur incompétence et dans certains cas de leur malhonnêteté. Je serais plutôt pour un isolement de Bart De Wever mais malheureusement cette volonté doit venir principalement du nord du pays.
Mon groupe s'appelle quand même "Monsieur De Wever vous avez fait assez de dégats" et la photo du groupe est quand même "De Wever dégage". Je pense d'autre part que les médias qui actuellement continue à pratiquer une certaine langue de bois, joue un jeu dangereux, il est plus que temps de dénoncer les pratiques anti-démocratiques de De Wever et ses sbires. Mais le mieux serait qu'il fasse lui même la preuve de sa dangerosité et de sa malhonnêteté..........Mais on peut rêver :=)

Écrit par : Manu | mardi, 25 janvier 2011

Je pense d'autre part que les médias qui actuellement continuent à pratiquer une certaine langue de bois, jouent un jeu dangereux.
Excusez moi pour les fautes d'orthographe :=)

Écrit par : manu | mardi, 25 janvier 2011

@Marcel : Mais, voyons, Marcel, ce nationalisme que vous décrivez ne tombe pas de la planète Mars, et il est parfaitement identifiable. Au même titre que le nazisme ( affaire de langue en moins ), la Flandre , aux contours imprécis, se cherche un territoire définitif.Vous savez fort bien que de multiples courants composent l'extrême droite avec d'infinies nuances . A titre d'exemple, je viens de découvrir qu'il existe des " solidaristes '' en Flandre. Il y a 20 ans ,nous avions un groupuscule de cette catégorie là chez nous dirigé par un certain Gilles Maliarakis ( peut être le connaissez - vous ). Sans vouloir vous asséner de quelconques leçons ou autres pensum, je vous invite à consulter un ouvrage de référence qui a fait l'instruction de milliers d'étudiants en sciences politiques pendant 40 ans : " L'Histoire des droites en France'' de feu '' René Reymond '' Le spectre français est suffisamment large en Occident pour avoir englobé et répertorié tout ce qui peut exister en matière de fascisme et de néo-nazisme .
Mais ce que je voulais vous faire toucher ne se situe pas là : je répètes qu'il n'y a aucun
projet alternatif à celui de la N-va en Flandres, et que si dernière continue à jouer intelligemment le jeu parlementaire, elle " ira au bout". Dans tout ce fatras Flamand, c'est finalement elle qui est le digne successeur de la Volksunie. Les autres membres de cette faction se sont atomisés.

Écrit par : renaud | mardi, 25 janvier 2011

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Je me suis pas bien exprimé, je voulais dire que vous n'aviez apparemment pas bien compris la nature du néo-nationalisme flamand et les raisons des relations intimes entre toutes ses factions (qui se réunissent à l'Ijzerwake et à la fête du chant national(iste) flamand).

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 25 janvier 2011

Je sais pas pourquoi, mais le 27/3, ce ne sera pê pas un coup dans l'eau...

http://www.ovv.be/page.php?ID=4096

Écrit par : André | mardi, 25 janvier 2011

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27mars, jour funeste où j'aurais du fêter mes 30 ans de mariage. Décidément, je n'aime pas cette date.

Écrit par : pmf | mardi, 25 janvier 2011

C'était avec enthousiasme que j'avais pris connaissance de la manifestation "Shame". Mais je me suis également demandé pourquoi soudainement tant de gens éprouvaient le besoin de relever cette absence de gouvernement qui dure depuis ... 6 mois. Tout cela me semblait étrange et quelques jours avant l'évènement, en apprenant qu'un des initiateurs était un certain de Clerck, j'ai douté de la récupération possible par le CD&V et la NV-A. Alors que j'allais presque enfiler mes chaussures de randonnée, j'ai fait marche arrière. Il me semblait tellement improbable que des flamands pouvaient être à l'origine d'un mouvement de masse en faveur d'un état belge gouverné.

Mis à part ma naïveté candide ou ma paranoia, il en ressort à mes yeux que l'évènement en tant qu'expression d'une "prise de conscience" et revendication même tardive est un point positif. Et les quelques vérités qui furent assénées par tant durant ces deux semaines valaient la peine d'être dites.

Il est vrai que l'on ne peut aller bien plus loin tant les amalgames et différences étaient criantes dans le défilé. J'ai (mal)heureusement manqué l'autosatisfaction des organisateurs mais j'ai lu quelques lignes d'un discours (de fin ?) qui ... ne m'a rien laissé.

Et je pense que 2 jours après Shame, il ne reste plus rien non plus. En tout cas de politique. Le mal est donc là, cela ne sert à rien, tout le monde est retourné aux tranchées.

Écrit par : John | mardi, 25 janvier 2011

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