Un blog de Sel

Que ce soit ridicule ou pas ça n'a pas passionné les foules. Je ne crois pas que ça ai aidé à quoi que ce soit. Il ne faut jamais oublier que quand on veut servir une cause et que la manifestation qui défends cette cause est un bide on déssert cette cause.... vaut parfois mieux rester chez soi.

Écrit par : jean sucre | mardi, 10 mai 2011

J'avoue que j'ai eu un sourire narquois quand j'ai vu le mini reportage de la rtbf, en me disant que ce pic-nic était limite ridicule, mais ton article m'a prouvé le contraire.

Ce sont bien ces "négociations" qui sont ridicules.

Écrit par : Kwaice | mardi, 10 mai 2011

Marcel,

Vous voulez dire à tous les électeurs nationalistes qu'ils ne votent pas pour les bons.

L'entreprise ne me semble pas ridicule, mais aussi vaine que d'essayer de convaincre une femme qu'elle a tort de sortir avec untel parce que vous êtes mieux (arguments très valables à l'appui).

Si cette femme aime untel, elle l'aime, avec ses défauts, aussi abjects soient-ils. Et rien n'y changera.

Quand j'en suis là, moi, je cherche plutôt une autre relation.

Écrit par : Bxxl | mardi, 10 mai 2011

Populisme, démagogie, crétinisme congénital, opportunisme gogocho, toute la panoplie des faux culs et des indigents du bulbe. Les 'parlements' citoyens ne font qu'une chose: ils montrent que la puissance de ceux qu'ils appellent les élites ne viennent que d'un et un seul fait: l'impéritie, le non engagement, l'ignorance absolus des susdits 'citoyens'. L'unique chose dont s'occuperait le citoyen de base qd on lui demande: "si tu avais le pouvoir que ferais-tu", ce sont les crottes de chiens sur les trottoirs. Etonnant, non ? Tous ceux qui ont assistés à ces cirques citoyens locaux, quartiers, comités, toute la panoplie trotskiste, le savent trop bien. Voilà le niveau politique de la très grande majorité des gugusses que ces hypocrites de gogochos appellent, avec tellement d'indécente facilité, des... citoyens... Ahahahihihouhou.
Mais gonfler donc de jolis ballons tout rouges, tant que vos ennemis auront des adversaires de votre niveau, ils se marrent et ils se marrent tant qu'ils le peuvent.

Écrit par : eric le rouge | mardi, 10 mai 2011

Oui, oui, la fille qui ne voit pas que vous êtes mieux que son mec est une imbécile et c'est son droit... mais elle s'en fout, elle aime être une imbécile qui aime quelqu'un qui n'en vaut pas la peine.

Écrit par : Bxxl | mardi, 10 mai 2011

Je crois que le sujet qui aujourd'hui intéresse, fâche, exaspère, désespère pour ne pas dire plus n'est pas celui-ci...

Le sujet à pour initiales M.M. et il va falloir beaucoup de motilium pour calmer les douleurs d'estomac du citoyen (encore) belge.

Écrit par : Carolus | mardi, 10 mai 2011

En ces temps d'Union Européenne et de mondialisation, ridicule c'est de vouloir séparer un pays déjà pas gigantesque en deux ou trois. Surtout si c'est pour demander à faire partie de l'UE juste après la séparation de la Belgique. Même les surréaliste doivent être effarés, là!

Si les nationalistes expriment leurs idées, pourquoi les Belges (je ne trouve pas un mot plus adéquat) ne le pourraient pas? Et pourquoi cela serait-il ridicule?

Burke: All it takes for evil to prevail is for good people to do nothing. Mutatis mutandis, les Belges ont bien raison de se manifester.

Écrit par : fxrezins | mardi, 10 mai 2011

Et pan dans les dents!

Les journaleux de la télé (et d'une large majorité de la presse) avec leur culture de caillou et leur capacité de réflexion de miroir sont quand même une belle bande de cons au moins aussi irresponsables et vaniteux que les politiques qu'ils n'osent pas dénoncer de peur d'être privé d'interview.

Well done. Sus aux cons.

Écrit par : Galadhrim | mardi, 10 mai 2011

Non, ce n'est pas ridicule d'être quelques centaines et de partager avec humour ou non, ce que l'on pense au fond de soi. Je n'y étais pas présent, une bonne crève de mai me retenant au lit. Mais j'y serais allé... Pour dire et écouter!
Dans ce monde devenu globalisé et virtuel, les hommes que nous sommes ont de plus en plus de mal à se déplacer... Nous sommes assomés par les informations qui forment des vagues, l'une submergeant l'autre. La mauvaise pièce belge de la saison "A la recherche du temps suspendu" fut remplacé par Fukushima qui lui même sombra sous la vague de la Lybie qui elle-même fut noyéé par kate et William avant que ben laden meurt pour la troisième fois...

Et le peuple qui est trop souvent une oie qu'on gave, pense que les problèmes sont résolus alors que tout continue à partir en abîme...
La mauvaise pièce belge continue à se jouer, Fukushima continue de chauffer et de voir les radiations s'amplifier, les bombes des avions à piloner la Lybie, Ben laden à tenter de mourir une quatrième fois....

Au fait, qui se souvient encore de la méga marée noire du Mexique? un an plus tard,on reprend les forages en haute mer sur les veines de pétrole quasi volcaniques...

Les médias font tourner la tête et comme l'homme a la mémoire courte, il perd le sens des choses,blazzé, hébété par l'horreur du monde qui vient chaque soir à domicile en lieu et place de la parole et l'échange humain.

Alors, oui, ce n'est pas ridicule de se retrouver à manger les sandwichs de mots de ses alterégos, de ses compatriotes, de ses semblables....surtout au moment où notre survie en tant qu'espèce sur cette planète devient la question centrale de notre temps

Écrit par : verlaine | mardi, 10 mai 2011

Je ne sais pas si cette manifestation était ridicule ou pathétique.
En tous les cas elle ne me concernait en aucune façon.
Je suis définitivement partisan d’une séparation totale avec la Flandre et aspire à notre retour à la France républicaine et laïque.

Écrit par : waharday | mardi, 10 mai 2011

Tout à fait d'accord avec Waharday lorsqu'il écrit "Je ne sais pas si cette manifestation était ridicule ou pathétique.En tous les cas elle ne me concernait en aucune façon.Je suis définitivement partisan d’une séparation totale avec la Flandre et aspire à notre retour à la France républicaine et laïque." D'autant qu'un représentant de l'intelligentsia flamande, on pourrait même dire "Néerlandaise méridionale", propose un plan "N" qui ressemble furieusement aux Provinces Unies avant que les armées catholiques hispano-wallo-fransquillonnes arrachèrent les provinces flamandes à la Nation néerlandaise (16e siècle-17e siècle). Je vous le laisse lire: Matthias E. Storme (juriste, professeur d'université et membre influent du Mouvement flamand)
"Un des moyens de chantage régulièrement invoqués ces derniers mois contre les partisans d’une sécession de la Flandre consiste à dire qu’une Flandre qui se séparerait de la Belgique serait automatiquement en dehors de l’Union Européenne et que, si elle voudrait en faire partie et bénéficier de ses atouts, devrait demander son admission comme état-membre, sous-entendu que les francophones te leurs alliés seraient bien en mesure de créer des conditions draconiques à une telle accession.

En premier lieu, cette thèse implique que ce qui resterait de la Belgique resterait aussi automatiquement en tant que tel état membre de l’Union, mais oublie un peu vite que celui qui hérite la Belgique, hérite ses dettes et sera tneu à la dette entière de la Belgique. En plus, certains juristes font une distinction très spécieuse entre une sécession et une dissolution de la Belgique. Je n’entre pas dans ce débat pour le moment, par ce qu’il y a une autre possibilité très intéressante pour la Flandre de se libérer de ce chantage, un Plan “N”.

Le fondement de ce Plan “N” se trouve dans l’article 355 alinéa 3 du TFUE (Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne) combiné avec le Statuut voor het Koninkrijk der nederlanden (Statut du Royaume des Pays-Bas) (1). Ce Statut a été créé par une loi du 28 octobre 1954, modifié plusieus fois depuis lors, et est reconnu dans les Traités européens.

Ce Statut des Pays-Bas (au pluriel) règle les relations entre les pays “Nederland” - au singulier -, Aruba, Curaçao et Sint-Maarten en tant que quatre pays qui ont convenu de mener une politique étrangère commune et de maintenir une défense commune et une nationalité commune (Nederlanderschap) et de former un royaume sous la maison d’Orange. D’autres matières peuvent être délégées de commun accord aux institutions communes du royaume (art. 3 du Statut). En d’autres mots, il s’agit d’une confédération entre Nederland et 3 pays plus petits.

La Flandre pourrait également accéder en tant que pays à ce Statut du royaume des Pays-Bas (au pluriel) en gardant toutes les compétences sauf celles qui viennent d’être nommées. On devrait fusionner notre armée avec celle des Pays-Bas et les relations étrangères seraient transférées aux institutions communes du royaume. Et on pourrait bénéficier de notre nationalité naturelle, la néerlandaise.

Une telle accession mettrait directement fin au chantage “Union européenne”. La Flandre continuerait à faire partie intégrante de l’Union europeénne en tant que territoire européen faisant partie de la confédération des Pays-Bas. Le statut de Flandre ne se réduirait non plus à celui d’Aruba, Curaçao et Sint-Maarten. Ces 3 pays sont membres associés de l’Union européenne en tant que “pays d’outremer” (2), statut par lequel ils font partie du Marché commun mais ne sont pas soumis au droit de l’Union européenne dans tout ses aspects. Puisque la Flandre est un territoire européenet non pas un territoire d’outremer, l’article 355 alinéa 3 du TFUE serait applicable. Cet alinéa dispose que “Les dispositions des traités s'appliquent aux territoires européens dont un État membre assume les relations extérieures”.

Cette solution est également attrayante pour les Pays-Bas: le royaume aurait 6 millions de citoyens supplémentaires et la moitié de son potentiel économiqie en plus. Le royaume rapprocherait les grands pays auxquels il aimerait être un peu plus égal. Si une majorité des Néerlandais n’exclue même pas une union complète, cette solution intermédiaire trouverait certainement suffisamment de soutien au Nord.

En plus, ce Plan “N” ne serait pas seulement intéressant pour la Flandre, mais également pour Bruxelles. Bruxelles pourrait accéder au Royaume des Pays-Bas en tant que pays à part entier (et non seulement région à part entière) sans déléguer plus de compétences que celles sus-nommées, sans faire partie de la Flandre, et ayant sa propre voix dans le Royaume. Et une telle accession ne changerait pas le statut linguistique.

Il serait d’ailleurs même pour la Wallonie une bonne idée de réfléchir à une accession au royaume, en tant que pays à part entier évidemment.

Est-ce le scénario idéal pour la Flandre ? Pas à tout les égards, p.ex. par ce que cela ne nous donne pas une voix séparée aux délibérations européennes; cela exige en effet une révision des Traités. Mais au moins cette solution nous immunise contre le chantage “franco-belge”."

(1) http://wetten.overheid.nl/BWBR0002154, ou http://nl.wikisource.org/wiki/Statuut_voor_het_Koninkrijk_der_Nederlanden
(2) http://europa.eu/legislation_summaries/development/overseas_countries_territories/index_nl.htm

Écrit par : Wallon | mardi, 10 mai 2011

Je ne dirai pas que ce rassemblement était ridicule mais parler de réussite pour celui-ci, c'est plutôt pathétique...

Écrit par : Sido | mardi, 10 mai 2011

700 personnes à ce pique-nique destiné à aider à sauver un pays.
Et il ne pleuvait pas !!!!

10 999 300 qui avaient mieux à faire
ou s'en moquent totalement
ou ont compris que la messe était dite....

Au fait, quelle était la proportion flamands/francophones et la proportion bruxellois/wallons ? A-t-on une idée ?

Écrit par : Pierre@s | mardi, 10 mai 2011

Les solutions proposées par cette organisation ne sont pas claires pour moi.

Une circonscription fédérale et le bilinguisme, voire le multilinguisme, généralisé à l'ensemble du pays, c'est cela?

Dans l'immédiat, que proposez-vous face aux demandes flamandes de supprimer
des droits politiques, linguistiques, et judiciaires de 65,000 francophones de l'agglomération bruxelloise?

Écrit par : FDB | mardi, 10 mai 2011

Marcel,
Merci pour ce résumé de l'événement.
Ridicule? Oh que non.
Du pragmatisme.
Prise de conscience de ce qui serait à perdre dans le cas de devoir reconstruire une image de marque "Made in Belgium".
J'ai eu des discussions épiques avec un certain Tall.
Bruxellois, lui aussi.
Pour lui, j'étais un "Belgicain", pur et dur.
Là, cela devenait comique en effet.
Si la quantité n'y était pas, la qualité, oui.
Des gens motivés.
J'y suis passé comme les photos que j'ai prise devant la gare du Nord en témoignent.
Mon dernier article reprenait le texte.
Du Canada, on s'interrogeait en ces mots:

"Quel pamphlet cette manifestation du jour : « Ceci n'est pas een Picnic ».
Je retiens deux éléments :
« Chaque sans-emploi reste un citoyen et doit bénéficier des mêmes aides. Pour nous, Bruxelles est une chance unique, un exemple de Capitale où la multiculturaliste redimensionne l’humain! Aucune tutelle n’est acceptable! »
« Les “ Echte Vlamingen” ou les “Vrais Francophones” de tous poils, ces nationalistes qui confondent sol et valeurs démocratiques, tenteront une fois de plus de nous ridiculiser et de réduire l’importance de la mobilisation avec toute l’arrogance de la vindicte. Et de colporter l’insignifiance du message politique lancé par notre manifestation! »

Lutte sociale ou lutte linguistique?

J'ai répondu:

"Tout évolue même l'esprit des gens.
Les slogans n'y changent rien.
Social, moins que linguistique.
Bruxelles se veut multilingue.
Ce soir, le chanteur bien belge, Arno qui va chanter sur la place des Palais, était interrogé par la journaliste du JT sur ce qu'il pensait des politiciens.
"Fuck them all"
Mais il n'a pas oublié de lui dire "Porte toi bien".
La journaliste n'en pouvait plus d'en rire."

Moi aussi d'ailleurs.

Écrit par : L'enfoiré | mardi, 10 mai 2011

Une conférence où Marcel n'était étonnamment PAS !

===> http://www.youtube.com/watch?v=soAk3F0wX9s

;)

Écrit par : Endadine Akass | mardi, 10 mai 2011

Next On The Downgrade Docket: Belgium!!




With so much of the attention once again focused on Europe's periphery (which somehow the efficient market could not be bothered with for about 4 months, even though it was all there, staring people in the face all along), it may be time to recall the Europe's core is just as troubled as everything else. Some may recall that back on December 14, S&P came out with a bit of a stunner (which in retrospect looks rather tame following the now forgotten warning on the US Debt): "And so European contagion is back as S&P, now clearly with a mandate to remind that Europe is in a heap of trouble every month or so, puts Belgium on Outlook negative, saying that it is basically just a matter of time before the country loses its AA+ rating. The bogey: 6 months, which likely means that around May of next year, just like a year prior, we will see the same fireworks out of Europe, only this time not from Greece, but from the very heart of what is left of a solvent continent. "If Belgium fails to form a government soon, a downgrade could occur, potentially within six months. Should a government be formed but is, in our opinion, ineffective in its fiscal stance or devolution, we are likely to consider rating action within two years." Well, it is now 6 months later, and Belgium still has no government. Time to pull the switch?

Bloomberg chimes in on the imminent downgrade of the world's longest anarchy:

“There’s a downgrade looming,” said Michael Leister, a fixed-income analyst at WestLB AG in Dusseldorf. “The market appears to have become really complacent regarding the issue. This may become an issue again if a downgrade is to come.”

Europe’s sovereign-debt crisis, which forced Portugal this month to follow Greece and Ireland in accepting a European Union-led bailout, has overshadowed the political standoff in Belgium triggered by inconclusive elections last June. A strengthening economic recovery has helped shrink the deficit, though reducing the debt will require political resolve.

“It’s hard to convince investors in the market that you’re going to tackle your debt problem when you don’t have effective leadership or a team in place that could introduce such measures,” Leister said.

Will the Belgian downgrade impact its, and other peripheral bonds?

While Leterme has been unable to pass meaningful spending cuts, Belgium’s bonds have beaten those of most countries in the region this year. The debt is little changed, the third-best among the 11 major euro-denominated nations tracked by Bloomberg and the European Federation of financial Analysts Societies. German debt lost 1.2 percent in the period, the indexes showed,with Greek securities losing more than 11 percent.

“At the moment, the market’s giving Belgium the benefit of the doubt,” said Peter Allwright, head of absolute rates and currency at RWC Partners Ltd., a London-based asset-management company that oversees about $4 billion. “The perception is that Belgium has time. It’s a developed market with a wide distribution, and investors are happy to hold onto the securities.”

The extra yield, or spread, on Belgian 10-year bonds over German bunds has fallen from a euro-era high of 144 basis points to 109.5 yesterday. That compares with an average of 86 for the past year.

“The possible influence of the political situation on spreads has been compensated for by the Belgian fundamentals, which have continued to improve since the beginning of the year,” Anne Leclercq, director for treasury and capital markets at the Belgian debt agency, said in an e-mailed response to questions. “We plan to issue 34 billion euros ($49 billion) this year. We have now done 53.4 percent.”

One thing is certain: the downgrade is coming:

Five months after S&P set its deadline, there has been little progress in resolving the impasse between the country’s French-speaking and Flemmish political forces, raising the risk of a rating reduction that could further boost the country’s borrowing costs.

Belgium has been without a fully-empowered government for 331 days since an inconclusive election in June. Its political class -- led by Flemish nationalist Bart De Wever, the top vote- getter in the Dutch-speaking north, and Socialist Elio Di Rupo, the winner in the French-speaking region -- has been unable to break the deadlock and forge a coalition.

Of course, in communist central planning, ponzi runs market:

Foreign ownership of the nation’s bonds and treasury bills increased to 71.2 percent from 59.6 percent in the past decade, according to central-bank data.

“A rush for the exit by foreign investors is a key market risk,” Leister said. “We have seen with other peripheral markets that they’re the first to rush out of the door. This could repeat itself, in the same direction, maybe not in the same magnitude.”

Look for much of nothing to happen when yet another warning sign is promptly digested by the market as the proletariat of central bankers sell a few more Treasury puts to make the market believe all is well for as long as possible.


http://www.zerohedge.com/article/next-downgrade-docket-belgium

Écrit par : dissy | mardi, 10 mai 2011

A propos, sait-on qu'il existe toujours des royalistes en France ? Je suppose qu'eux aussi organisent régulièrement des pique-niques...

Écrit par : Hachiville | mardi, 10 mai 2011

Tiens Marcel, pour la solidarité entre communautés à laquelle je tiens même si je pense que la Belgique....
Je me suis fendue de 2 coups de téléphone tout à l'heure. Et ce encore pour dire que ma région en Wallonie est oubliée.
Franchement..... ce que j'ai entendu signifie qu'un accident, un bouchon est moins important en wallonie qu'en flandre. Je m'explique.

J'ai du ce matin emprunter 2 fois la N5 qui sans être une autoroute s'y apparente fortement.
La première fois c'était à 9h du matin pour aller chercher mon petit-fils sur le lieu de travail de ma fille à 10 km de chez moi (une question de facilité et d'organisation). A peine montée sur la N5 à hauteur de Somzée, nous voilà dans un bouchon dont on ne voyait pas la fin (ouf on est de la région on a pris les petites routes)
N'empêche, on a mis 30 min pour faire 10 km alors qu'on aurait dû pouvoir emprunter ce qu'on appelle en France "une voie rapide". Aucun message à la radio pour signaler ce bouchon ni les travaux en cours et le bouchon faisait quasi 15 km

On revient par " la voie rapide" car aucun problème dans l'autre sens (10 min de parcours)

Un heure plus tard, me voila repartie vers Charleroi mais en empruntant les petites routes jusqu'au rond point litigieux et rebelote, le bouchon s'était évidemment agrandit (et on était pas en heure de pointe), résultat pour arriver à l'hôpital qui est à 20 km et n'ayant en principe que voies rapides et autoroutes, on a mis plus de 45 min et toujours hors heures de pointe (pour le retour on a mis 20 min car travaux sur le R3)

Après midi, j'ai téléphoné à Touring Mobilis dont on a en principe les Flash infos sur l'autoradio (RTBF ou RTL) et voilà que je m'entends répondre en français mais par un flamand que c'est la VRT qui finance Touring Mobilis et que les infos venant de Wallonie sont juste "pêchées" au centre Perex.
Pour répercuter les infos, il faut que les utilisateurs téléphones et ils cherchent des "correspondants". Je lui ai demandé comment ils comptaient répercuter l'info sur la carte Touring Mobilis étant donné que la N5 pas plus que la N4 d'ailleurs ne sont reprises sur le carte. Il est resté muet, ne savait que répondre.

Pour être sûre, j'ai ensuite téléphoné au n° gratuit Mobil Info de la RTBF. Ils ont été choqués d'apprendre que Touring répondait que seule la VRT s'occupait de Touring
Bref, si on circule en Flandre, on est au courant des accidents et problèmes de circulation mais il vaut mieux ne pas habiter dans une région oubliée qu'est l'ESM.
Alors que le beau temps étant là, chaque dimanche il y a entre Somzée et Charleroi un bouchon continu et sur la nationale entre les barrages et l'entrée de la N5 une circulation monstre. En fait comme à la côte belge mais sans l'info et les camions en plus (le dimanche les camions du Nord de l'Europe vont s'agglutiner à Bruly pour prendre la route en France dès 10 h) et le samedi ce sont les camions qui arrivent en masse de France pour retourner chez eux : on en a environ 3000 par jour en temps normal et il en est prévu 6000 dans 2 ans car Reims arrive à nos portes.

Bref, après une route complètement défoncée car ce n'est pas une autoroute mais dont on refuse le financement, on a même pas le droit d'être informé si on va mettre 40 min pour faire 15 km..... parce que la flandre prétend avoir les infos

On a dit Solidarité ?????? Ouf la frontière française n'est pas loin et là au moins j'ai les infos

Écrit par : pmf | mardi, 10 mai 2011

Ce soir, le chanteur bien belge, Arno qui va chanter sur la place des Palais, était interrogé par la journaliste du JT sur ce qu'il pensait des politiciens.
"Fuck them all"

Eh bé! Vous êtes en bonne compagnie, les belgolâtres...

Encore deux ou trois sorties de ce niveau et même les plus nostalgiques de la Belgique de Cro-Pasennotregnon iront se reculotter...

Écrit par : Hachiville | mercredi, 11 mai 2011

Tout a fait, mettre le nombre de participants (erroné d'ailleurs, belga a fait ce compte à la gare du nord, bien avant que tout ça commence) avant la qualité des interventions, c'est ridicule.

Écrit par : David Charlier | mercredi, 11 mai 2011

Quoiqu'il en soit, ce sera l'hégémonie flamande ou la scission ! J'espère que ce sera la scission !

Écrit par : Pierre lison | mercredi, 11 mai 2011

Le ridicule est-il si problématique? Il est plutôt comme un sursaut de surréalisme dans un pays rendu pathétique par les choix politiques sous-réalistes de la majorité de ses citoyens.

On se rend souvent encore plus ridicule par peur du ridicule.

Mais mobiliser cent Flamands et cent Francophones pour les faire parler ensemble et le montrer, n'a rien en soi de ridicule...

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 11 mai 2011

Mon épouse, qui travaille dans l'intérim, téléphone à une étudiante à la recherche d'un studentjob pour lui demander si elle est toujours intéressée.. l'étudiante chuchote au téléphone, c'en est presque inaudible..

Mon épouse se dit que l'étudiante n'est plus intéressée ni motivée.. mais non, pas du tout..

L'après midi, l'étudiante arrive avec sa maman au bureau d'intérim et explique qu'elle était intéressée mais que comme elle était à l'école néerlandophone à Halle elle ne pouvait parler français car c'était formellement interdit sous peine de renvoi.. triste réalité..

Ce genre de pression me désole, me met en colère, provoque en moi une certaine rancoeur.. mes collègues flamands sont pourtant sympa pour la plupart.. mais j'ai de plus en plus de mal à accepter cet extrémisme.

Alors ridicule ? Niet in onze naam ! Certainement pas, que du contraire .. mais dérisoire.. c'est comme utiliser une cuillère à café pour écoper le Titanic..

Écrit par : Hinter | mercredi, 11 mai 2011

La dernière fois que j'étais ici il ya une semaine. J'aime votre blog et parfois ça va venir

Écrit par : kamil bednarek | mercredi, 11 mai 2011

Une question : que proposent concrètement ces gens pour régler la Question belge de façon durable et équitable ?

1. En revenir à la Belgique d'avant 1999, avant le vote de la note octopus consacrant le confédéralisme et la mainmise de la Flandre sur Bruxelles, capitale de Flandre ?

2. En revenir à la Belgique d'avant 1970 ?

3. Mieux, ne rien proposer mais contraindre les belges (francophones ?) à subir les attaques de malades racistes qui piétinent le drapeau belge ou crachent sur la Belgique sans jamais encourir la moindre peine administrative, civile ou pénale ? Des wonen in eigen streek et une flamandisation à outrance des fonctions régaliennes du royaume ?

4. La solution sans doute pour pacifier cette chose appelée België-Belgique- Belgien : se convertir tous au vlaamse leuw ? l'union fait la force, surtout entre flamands, lorsque l'on voit les chiffres de l'emploi... Franchement, pourquoi s'obstiner à vouloir défendre une langue qui n'est pas la nôtre, vous savez le français ou l'allemand !

Allez, devenons tous flamands, et qu'on oublie ces différences linguistiques qui ne sèment que zizanie, hein ? ALLES VOOR VLAANDEREN ( et tous ces dialectes flamands si charmants et utiles) pour apaiser ces gentils INTELLECTUELS (à ne pas confondre avec la plèbe hein ? ;-) .

Les gentils "niet in onze naam" qui se battent au nom d'un pays uni méritent toute notre attention en cette heureuse année 2011 où nous avons découvert qu'il est possible de faire faillite en 3 semaines par la seule volonté d'agences de notation (le Portugal, vous savez, celui qui a sombré en avril 2011 après la Grèce en 2009 et l'Irlande en 2010. Il paraît même que la Belgique est sur leur liste...), niet in onze naam bien sûr.

En plus, d'une pierre deux coups : on pacifie le brol et on se débarrasse des nationalistes, puisqu'ils n'auront plus aucune raison d'être et disparaitront comme ils sont apparus...c'est y pas joli ?

Leve Vlaanderen, in onze naam ;-

Écrit par : Alles Voor Vlaanderen | mercredi, 11 mai 2011

Bien joué Isa..

Ou comment dévier du sujet de l'usage du français à la cour de récré à l'interdiction d'utiliser son gsm dans l'enceinte de l'école..

Houlà.. quand j'y pense.. cette étudiante risque gros, elle a osé utiliser son gsm à l'école et en français de surcroit.. j'espère qu'elle ne sera pas dénoncée..

Écrit par : Hinter | jeudi, 12 mai 2011

merci, Marcel de trouver des mots aussi justes pour traduire ce qui s'est passé samedi. je viens d'envoyer un message à Télémoustique, c'est hebdo qui ne pique plus et qui à mon avis s'est contenté de regareder la RTBF pour rédiger ses 10 lignes sur ce non picinic! merci à toutes ces personnes , surtout flamandes, dans le burgerparlement et dans la foule, d'avoir eu ce courage. Oui, on sent un vent nauséabond "restreigneur "de liberté qui souffle sur ce plat pays. J 'ai eu les larmes au yeux quand Dimitri Verhulst a dit que ce plat pays-là n'est pas le sien. Amis , vous avez eu du courage. Il n'est pas temps d'abandonner, je crois que beaucoup de chose sont en jeu. Il faut continuer la lutte avec les mêmes armes MERCI. Je souhaiterais que les textes dits samedi puissent être publiés, quelque part!

Écrit par : marc elleboudt | jeudi, 12 mai 2011