samedi, 09 avril 2011

Sel revoit et corrige.

Danielle Welter, Pierre Kroll et Marcel Sel seront demain dimanche 10 avril à 11h30 les invités de Revu et Corrigé, la séquence des tops et des flops de la semaine de Mise au Point, à la RTBF, à 11h30. 

Bon 300e jour sans gouvernement à tous !

12:25 Publié dans Nouvelles de Sel | Lien permanent | Commentaires (112) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

@La fine fleur de sel,

Il suffit d'aller voir sur mon blog, c'est pas ma semaine de bonté envers les blogueurs. "Le syndrome de l'araignée blogueuse" a été écrit pour d'autres raisons.
Voilà que, dans mon bain, j'ai découvert la fine fleur de sel dans le Télépro de la semaine.
Ecrire un droit de "droit de réponse" sur Télépro, c'est toujours un peu râpé, je viens, donc, par ici.
Cette fois, quelle déception avec ce "Pas cap".
A la série de "pas capable de ....", il manquait un "pas capable d'écrire une fine fleur de sel".
Je vais terminer par la même conclusion qui avait été faite par Marcel "Je ne sais pas pourquoi, mais y'a des jours où je me demande si on est encore capable (sans "s", SVP) d'évoluer".
Heureusement il y a Bert Kruisman qui a réveillé mes neurones vendredi.
http://www.rtbf.be/info/videos/detail_le-cafe-serre-de-bert-kruismans-08-04-2011?id=922553&setId=293
Aller à plus, avec des cloches sonnantes et trébuchantes

Écrit par : L'enfoiré | samedi, 09 avril 2011

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Syndrome typique des crises par pourrissement, comme une agonie qui conduit à l'individu à passer de phases de détresse en phases de révolte, puis d'espoir, puis de révolte encore pour en finir par l'acceptation et l'abandon de soi.
La névrose blogeuse, collectivement, procède d'une phénomène comparable. L'opinion publique francophone, d'abord ignorante, puis dubitative, puis révoltée, puis agressive, puis portée à l'auto-critique, se construit par cercles concentriques, s'alimentant l'argement aus réseaux sociaux. Le sentiment de la redite est logique, il procède aussi d'une forme d'auto-critique, de mise à distance de ses propres incantations antérieures, pour buter néanmoins toujours sur les mêmes interrogations.
Seuls les êtres primitifs, aux organismes simples tels les limules ou les trilobites, ne se posent pas de questions, continue droit leur chemin avec une détermination qu'aucune faille ne peut et ne pourra entamer.

Nous serons toujours, nous Francophones discursifs et auto-réflexifs, des proies pour le chat devant un monolithe obsessionnel non compulsif tel que Bart De Wever.

Écrit par : Tournaisien | samedi, 09 avril 2011

En réalité, BdW n'a pas le même agenda que les francophones. Pour lui, il n'y a pas de pourrissement, puisque tout se passe exactement comme il l'a prévu.

Quant aux francophones, si seulement ils arrivaient à raisonner avec logique, s'ils pouvaient cesser de penser avec leur cœur, ils comprendraient que leur entêtement à croire à une solution avec les indépendantistes est une grave erreur.

Dans cette crise, je ne vois pas d'un côté les gentils franco essayant de trouver une solution et le méchant BdW pas assez évolué pour se rendre compte qu'il y a crise... mais plutôt des flamands lucides qui veulent en terminer avec la Belgique (ils ont été élus pour ça, c'est leur objectif affirmé ils ne l'ont caché à personne) et qui font ce qu'il faut pour, et des franco aveugles qui ne comprennent rien et refusent de voir la réalité en face.

Donc s'il y a des hommes politiques stupides ou peu évolués dans l'affaire, ce sont les franco, pas les flamands... désolé.

Écrit par : jaggy | lundi, 11 avril 2011

@ jaggy

Je ne disais rien d'autre, je le disais simplement avec d'autres mots. Une pensée politique simple, focalisée sur un but simple, d'autant plus compréhensible pour l'électeur qu'elle se fonde sur une stigmatisation d'un "mal extérieur" qu'il faut éliminer, sera toujours beaucoup plus efficace qu'une pensée politique fondée sur des principes généraux et des valeurs humanistes de solidarité qui, en ce monde de la perte des idéologies, sont de moins en moins entendus. La cause était perdue d'avance. La seule chose qui eut pu endiguer ce mouvement, à la limite, était un attachement à une Belgique de papa qui a des côtés sympathiques. Mais même cela, les Flamands n'en veulent plus. Le processus est donc irréversible, et la question finale sera celle du partage et de la facture du divorce. Qui va payer le notaire et l'avocat ? On sait qu'au jeu du partage des biens, les Francophones seront grugés, mais ils pourraient tout au moins renvoyer l'ascenseur en mettant tout en oeuvre pour que le marché wallon, à l'avenir, échappe au maximum aux appétits économiques flamands. Le véritable enjeu, pour nous, il est là, pas ailleurs.

Écrit par : Tournaisien | lundi, 11 avril 2011

Mais non, l'enfoiré, on peut accorder "on" comme on le souhaite, au singulier ou au pluriel. "on est encore capable" ou "on est encore capables". La seule chose qu'on doit faire, c'est rester cohérent(s) dans le texte. Dans ce cas-ci, "on" remplace "nous".

Avant de crier au loup, il faut s'assurer de ne pas le faire à mauvais escient…

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 15 avril 2011

Marcel,

Ok. Au sujet du "s" avec le "on", j'ai appris quelque chose, je serai moins bête en fin de journée. :-))
J'aime les gens cohérents.
Pour le fond du texte, je suis resté sur ma faim. Mais cela est dépendant de tellement de choses, l'interprétation d'un texte.

Dites, pas de loups, chez moi. Un enfoiré suffit.
;-)

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 15 avril 2011

Voici:
http://www.aidenet.eu/homo_on.htm

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 15 avril 2011

Réponse à Tournaisien : en fait, je ne vois pas vraiment de différence entre la limule et un bartdewever. Sauf peut-être que la limule n'est pas obsessionnelle, elle est juste instinctive !

Écrit par : Jean-Pierre | dimanche, 10 avril 2011

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Je préfère, s'agissant de De Wever, l'image de la trilobite ... si possible, une trilobite obsessionnelle, non compulsive, boulimique, infatuée et narcissique, une bonne grosse trilobite bien grasse aux écailles toute flasques. Vous savez, ces bestioles qui ont traversé le cambrien, le silurien et l'ordovicien et ont fini par dévisser au dévonien supérieur (notez qu'elles ont quand même tenu quelques millions d'années). Aujourd'hui, si on devait en trouver des descendants directs, ce seraient les cloportes (ça pue, c'est moche, ça grouille, ça craint la lumière et ça se cache sous les pierres). Et c'est même pas comestibles à la différence des crabes ou des langoustes, qui sont pourtant du même sous-ordre (crustacées).

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 10 avril 2011

@Jean-Pierre & Tournaisien,
Le problème n'est pas de savoir qui est lié à la limule ou au trilobite.
Je m'en fous complètement.
Moi, je ne vois qu'une chose et je l'ai exprimé justement dans mon dernier article, il il y a la chenille qui démarre de départ et les chenilles processionnaires qui suivent.
http://www.youtube.com/watch?v=IA8krPH_USg

Écrit par : L'enfoiré | lundi, 11 avril 2011

Marcel,

Vous critiquiez Moureaux sur la forme (on peut comprendre) mais, ôtez-moi d'un doute, sur le fond vous êtes du même avis, non? Il préconise, tout comme vous, l'arrêt des négociations au prix exigé par les nationalistes flamingants.

Bien sûr, il aurait dû vous lire plus assidûment et depuis plus longtemps pour comprendre, que la moindre négociation n'aurait même jamais dû être entamée avec un parti réunissant en son sein une kyrielle de non démocrates :-))

Écrit par : Denis | dimanche, 10 avril 2011

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Oui, je suis de son avis. Je ne critique que sur la forme.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 15 avril 2011

Votre passage dans le poste hier matin m'a laissé un goût de trop peu, vous êtes apparu comme quelqu'un d'assez sympathique mais sans fougue particulière contre le coup d'Etat flamingant, votre présence pertinente et attentive semblait aussi absente que sur ce blog depuis quelques temps... je ne doute pas que votre nouvel opus en vaut la peine ,je suis impatient de le lire , pourvu qu'il ne vous ait pas complètement épuisé...et qu'on vous retrouve et indemne...

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 11 avril 2011

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la NVA devoile encore plus son visage fasciste

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-04-11/la-n-va-veut-un-bonus-par-chomeur-suspendu-833770.php

no pasaran ! pas de negociations ni compromissions avec cette racaille flamingante. la soeur de bart qui emarge au forem d'arlon, j'espere que ce sera la premiere a faire les frais de ce genre de mesure

Écrit par : wooncode | lundi, 11 avril 2011

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Comme gros facho qui veut le mal d'autrui, z'êtes pas mal non plus...

Écrit par : klass | lundi, 11 avril 2011

Cette mesure est d'autant plus scandaleuse qu'il s'agit bel et bien d'une incitation à la chasse aus sorcières, d'une manière analogue aux mesures incitatives durant la guerre qui encourageaient à la délation.
En matière de chômage, les règles doivent être les mêmes pour tous. Et quand il y a éviction, celle-ci doit être rigoureusement motivée par des raisons qui pourront être soit la fraude sociale (avec preuves à l'appui), soit les refus réitérés d'accepter un emploi proposé par les services du FOREM (et encore, avec avertissements préalables).
Il est vrai qu'il existe une dérive du chômage, que certains s'y sont installés et ne souhaitent pas vraiment en sortir. Mais il est tout aussi vrai que plus de 15% de chômage en Wallonie ne s'explique pas par la fainéantise des chômeurs, très loin de là. Adopter une mesure telle que la préconise Bart De Wever, c'est prendre le risque à court terme que nombre de chômeurs, victimes réelles du marasme économique, ne fassent les frais de la situation. Une société qui en arriverait là, se faisant la complice d'une telle iniquité sociale et donc d'une telle inhumanité, n'aurait en définitive pas grand chose à envier au régime de Vichy.

En somme, ce que De Wever demande aux Wallons, c'est de devenir des Vichyistes ... ou des pétainistes par omission ! Aux côtés de ceux qui portent vestes kakies, bottes de cuir et képis, il faut et il faudra toujours un contingent de franchouillards, le béret vissé sur la tête, la bouteille de rouge sous le bras, qui jouent les braves âmes, soucieux d'ordre public et qui, pour ce prix, n'hésiteront à alimenter la milice d'utiles informations.
À quand des bataillons de dénonciateurs de chômeurs fainéants, de chômeurs travailleurs au noir, de chômeurs cumulards ...? Notez, je pose la question, mais si ça se trouve, ces bataillons existent déjà !

Écrit par : Tournaisien | lundi, 11 avril 2011

Cette chasse aux chômeurs voulue par BDW est l'llustration scandaleuse de la sociéte telle que la souhaite la NVA. Au delà du volet communautaire, le volet socio-économique de ce parti conservateur devrait faire peur aux Flamands qui lui ont donnés leur voix "pour faire bouger les choses".

Écrit par : denis dinsart | lundi, 11 avril 2011

Je pense qu'il est bon de rappeller que le 'chômage' ou plutôt son indemnisation est une ASSURANCE et donc pas une ASSISTANCE.Nuance importante souvent oubliée volontairement par certains hommes politiques poujadistes (de wever, sarkozy, berlusconi etc).
Quel est le principe de fonctionnement d'une assurance?On cotise ou on paie une prime quand on travaille et en cas de 'sinistre'(ici perte d'emploi involontaire)on demande à en bénéficier ce qui est logique et prévu dans le contrat dans un état de droit.
Une assistance c'est autre chose, on peut en bénéficier sous certaines conditions mais elle ne prévoit pas le paiement préalable de cotisations durant une certaine durée de temps.La preuve un réfugié (vrai ou faux) peut en bénéficier sans même avoir cotisé à la sécu ne fusse qu'un seul jour dans sa vie.Idem pour un Belge ou Européen il y a automatiquement droit en cas de sanction chômage ou tout simplement car il n'a pas droit au chômage.
Il est donc tout à fait poujadiste pour certains politiciens de vouloir faire la chasse au chomeurs.Fait'on la chasse aux victimes (assurées) d'une police d'assurance?
Qu'un politicien de ce type envisage de changer le règlement ou la dite loi ok, mais dans ce cas il lui faudra trouver une majorité pour pouvoir le faire et en Belgique c'est encore plus compliqué il faudra trouver deux majorités(linguistiques).
Le but de la NVA n'a jamais été de vouloir gouverner au fédéral mais bien de tout faire pour détruire ce niveau de pouvoir en croyant ultra naivement que c'est possible sans dégats collatéraux importants dans TOUTES les régions(déja rien que le problème de la dette et des taux, demandez à Trichet ce qu'il pense des projets de la NVA?).

Écrit par : dissy | mardi, 12 avril 2011

N'exagérez-vous pas un poil, un tout petit poil, Tournaisien ? Les descendants des raflés seraient-ils d'accord avec cette vision, à peine exagérée ? un peu de tenue, que diantre ! Tout cela vous rend totalement hystérique. Si les flamingants avaient des ennemis comme vous, ce serait du gâteau. Et cessez de vous faire des films, la Belgique ne spiletra jamais, en tout cas pas avant longtemps si cela devait arriver. Que cela plaise ou pas. C'est une évidencE. Le reste est du côté de l'incantation, rien de sérieux donc.

Écrit par : rib | lundi, 11 avril 2011

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Admettons que je sois allé un peu loin ... n'empêche que la prime ristournée aux régions pour tout chômeur éjecté, ça ne sent quand même pas très bon. De cela, je suppose, vous serez d'accord avec moi.

Quant au fait que la Belgique n'est pas là de splitser ... je l'ai longtemps cru moi-même. Mais il y a une donnée qui, fondamentalement, a changé. C'est le renversement des rapports de force en Flandre. Le CD&V a toujours eu une attitude ambiguë, certes, mais le sens des réalités le rattrapant, force postes de premier ministre au fédéral, même les plus durs des socio-chrétiens flamands ont toujours fini par donner de bons premiers ministres de Belgique. La preuve nous en est encore fournie avec Yves Leterme qui, de Monsieur 800.000 voix, est devenu par la force des choses un Premier très fédéral, ayant le sens de l'équilibre.
Si les choses en étaient restées là, les prurits saisonniers de la Flandre auraient certes quelque chose de parfois déplaisant, mais au final, cela ne remettrait pas les choses en cause. Or cette fois, la partition est jouée non plus par un des ténors du CD&V mais par un membre de la NV-A, et pas n'importe lequel. Bart De Wever est un a-sentimental, froid, intelligent, déterminé, ne laissant transparaître aucune émotion. Sa stratégie est tracée, il n'en démordra pas. Bien sûr, il y a toujours le risque que l'électorat flamand, plus volatile qu'en Wallonie, ne finisse par se lasser de cette crise qui dure, et donc déserter l'horizon NV-A. Du moins, les Francophones l'espèrent-ils? Personnellement, je pense qu'il ne faut pas nous faire d'illusions. Le matracage depuis trente à quarante ans a été tellement constant, tellement répétitif et systématique, que les esprits ont intégré l'idée, sans espoir de retour (du moins avant quelque temps) que la Wallonie était vraiment un boulet pour la Flandre. Un brin anars sur les bords, les Flamands, qui ont toujours eu un côté poujadiste, ont trouvé en De Wever celui qui allait envoyer la boule dans le jeu de quilles (Flamands et Francophones confondus). Nous sommes donc bel et bien dans une impasse ... ce que Moureaux appelés "creuser des tranchées" (guerre de position en attendant que l'autre bouge). Cela peut durer encore longtemps, mais cela aura des conséquences délétères sur le fonctionnement de nos insitutions (sans compter l'impact économique de cette crise).

La NV-A n'a nulle intention de faire marche arrière. Elle a les cartes dans son jeu, elle le sait. Pourquoi renoncerait-elle à cet avantage puisque de toute façon, l'enjeu belge n'est pas inscrit à son programme. Et quand bien même le CD&V (contre ce qu'il a affirmé) ferait volte face ... à terme, cela ne changerait pas grand chose. Aux prochaines élections, le CD&V, s'il devait se détourner de la NV-A, serait encore un peu plus pénalisé (il n'y resterait plus que les vieux électeurs socio-chrétiens, fiers d'être flamands mais néanmoins attachés à la Belgique). Ce CD&V là pourrait fort bien passer en-dessous de la barre des 12%, et ils le savent !

Vous pouvez donc tant que vous le voulez vous bercer d'illusion en affirmant que la Belgique n'est pas là de disparaître ... désolé, mais le fait est qu'elle est en quasi état de mort clinique ... ou à tout le moins, très mal en point. Et je vous écris cela la tête froide, sans m'exciter, sans en remettre ... ceci est un simple constat.

Écrit par : Tournaisien | lundi, 11 avril 2011

Non rib, rien de sérieux, la Belgique ne splittera jamais, c'est sûr.
En parlant d'autres choses, avez-vous déjà fait un tour sur l'Expo au Heysel? Paraît que c'est magnifique, surtout l'Atomium!

Écrit par : Axle | lundi, 11 avril 2011

En effet, la Belgique ne se scindera jamais.

De même, l'Allemagne de l'Est ne se joindra jamais à l'Allemagne de l'Ouest, l'URSS ne laissera jamais faire cela.

Laurent Bagbo restera président à vie de Côte d'Ivoire, tout comme Moubarak en Egypte.

Jamais un noir ne sera président des Etats-Unis!

L'Empire romain sera éternel.

Tiens! Je me mangerais bien un petit ragoût de mammouth, moi!

Écrit par : Tom | mercredi, 13 avril 2011

Rib,

"Et cessez de vous faire des films, la Belgique ne spiletra jamais, en tout cas pas avant longtemps si cela devait arriver. "


Vous êtes marrant avec vos convictions intangibles.
Comment pouvez-vous présager de l'avenir avec certitude ? Vous êtes Monsieur Soleil ?

Votre affirmation pourrait s'avérer aussi hasardeuse que si j'avais dit il y a 6 mois que les régimes dictatoriaux d'Afrique du Nord "ne cesseront jamais, en tout cas pas avant longtemps si cela devait arriver".

Vous avez peut-être raison et peut-être pas. Alors ayez au moins l'humilité de laisser une place au doute et donc à d'autre destins que celui de votre coeur.

Écrit par : Bxxl | lundi, 11 avril 2011

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Tout simplement parce qu'au jeu de l'analyse politique, il est évident, à part pour les groupuscules et affidés qui s'ébrouent ici, entre hystérie et folie complète, qu'on est pas du tout dans ce processus là. Rien de plus. Pourquoi ne tenez-vous pas le même discours avec vos camarades qui exhortent à longueur de temps perdu leurs anathèmes revanchards et racistes... Parce qu'ils vont dans votre (non) sens. Je vous dis en plus, histoire que vous ne perdiez pas votre tps, que je me tape complètement de l'avenir institutionnel, de ce pays. Je n'ai donc pas de clan à défendre. Je ne suis dfonc pas comme vous, un chien de garde qui réagit ni au doigt et ni à la carotte, comme vous. Et vous-même, puisque vous vous permettez de me conseiller, ayez l'humilité de réfléchir avant de dispenser vos leçons de pseudo morale, vos grands yeux d'institutrice n'impressionnent que vous.

Écrit par : rib | lundi, 11 avril 2011

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Rib,

Fichtre, ce que vous parlez de vous. Effarant.

Sinon, vous évoquez une analyse politique. Laquelle ? Pourriez-vous étayer votre propos ?
Celles signées François Barberis sont brillantes, comme vous le lirez si vous vous en donner la peine. Elles indiquent que la pérennité de cet état fabriqué est nettement moins sûre que vous ne l'imaginez.

Mais soit. Vous cédez à un amalgame (gratuit et hors sujet) en présupposant que des auteurs de propos racistes puissent être "mes camarades". Ce qui vous discrédite. Vos approximations syntaxiques terminent le travail.

Pour le surplus, épistolairement parlant, vous vous débattez beaucoup pour quelqu'un qui dit n'avoir que faire du débat.

Au revoir à vous et bonjour à toutes les institutrices aux grands yeux.

Écrit par : Bxxl | lundi, 11 avril 2011

La seule chose qui se passe, et les silences alentours qui vous permettent de fantasmer, et Marcel et consorts de plastronner en rêvant de sonnant et trébuchant droits d'auteurs, est simple: la NVA n'est pas en état de gouverner. Et le gros Bart bien trop con pour pouvoir l'admettre publiquement. Le reste est conjecture. NOn pas que cela ne fut pas intéressant, quand c'est bien fait. Mais lorsque l'on se met à traiter ses opposant de NAzis, ou de vychistes lorsque l'on a le cul un peu pincé par l'odeur du zyklon, l'on dépasse allègrement tous les ponts godwins, ce qui n'est pas en soi un grand malheur, disons le clairement, c'est juste très con. Pour lke dire vite.

Écrit par : rib | lundi, 11 avril 2011

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Le point Godwin ... un grand classique. Il y a longtemps qu'on nous l'avait faite celle-là.
Vichyste, avant d'être les déportations, ce furent d'abord des comportements suscités par l'autorité elle-même qui ont permis qu'on en arrive là. Il n'est pas question ici de déportations, mais l'appel à ristourne pour tout chômeur éjecté du chômage a quelque chose de sulfureux.
J'aurais pu comprendre qu'on donne une prime pour "tout chômeur qui aurait retrouvé un travail et quitté ainsi la couverture sociale du chômage" (cela eut été une issue positive, humainement et économiquement parlant) ... mais non, il ne s'agit pas de cela ici. Il s'agit de donner une ristourne pour "tout chômeur éjecté". Comprenez-vous seulement la nuance ? Et savez-vous ce qu'un tel dispositif, en présence d'une administration non regardante, pourrait entraîner comme conséquences ?
Et bien, je vais vous le dire, en m'appuyant sur une situation vécue à Tournai : voici une dizaine d'années, la directrice de l'ONEM de Tournai, une certaine Me Froidecoeur (ça ne s'invente pas), avait reçu instruction d'être plus stricte quant aux conditions d'octroi aux allocations de chômage ... et elle s'est mise à chasser. Au point qu'en Wallonie, sa réputation dans la haute administration a commencé à se répandre. Elle a éjecté ... à tour de bras, de façon aveugle, au point de tenter d'écarter du chômage des gens qui se trouvaient en formation, via les services du FOREM, dans des écoles à débouchés assurés (écoles d'infirmières, techniciens, etc.). Cette gestion "sans coeur" a conduit à des actions en justice, toutes ou presque perdues devant les tribunaux par l'autorité publique. Et il s'est fait, entre-temps, que ladite Froidecoeur a fait l'objet de l'attention des services judiciaires qui se sont rendus compte qu'elle trichait copieusement, faisant travailler des chômeurs au noir dans sa villa du Tournaisis. ... au passage, des dizaines et des dizaines de chômeurs (certains, certes, sans doute installés dans le chômage ... d'autres, bien d'autres non!) se sont vus écartés de l'ONEM avec une double conséquence, une perte d'allocations sèche mais, plus grave, une situation qui faisait d'eux des "non prioritaires" pour la recherche d'un emploi (car n'apportant plus, lors de leur embauche, une prime à l'emploi).

Je suis désolé de vous le dire, mais cette proposition de la NV-A est inique, car elle incite par tous les moyens à exclure sans cherche pour autant à apporter des solutions en termes d'emploi.

Je précise : Je ne suis pas socialiste, je n'ai jamais voté socialiste (... et serais même plutôt quelqu'un de centre droit). Mais ce qui est en jeu ici relève de l'éthique et des principes démocratiques. De rien d'autre !

Écrit par : Tournaisien | lundi, 11 avril 2011

la NVA n'est peut-etre pas en etat de gouverner mais dispose d'une minorite de blocage et s'en sert abondamment. quand a vichy, on en est plus tres loin a moins d'etre aveugle.
pour certains le reveil risque d'etre dur ... certains vivent sur une autre planete
de toute facon certaines declarations du CD&V (kris peeters) sont inacceptables egalement

quand on sabote les resultats des elections (bourgmestes non nommes en peripherie parce qu'ils sont francophones), je crois qu'on a depasse les bornes
Mr Maingain a rappelle que la meme chose s'est passee sous l'occupation (les bourgmestres devaient etre agrees par l'occupant)

par contre cette proclamation de la federation "wallonie-bruxelles" n'est pas utile et n'a aucune de valeur legale . pour moi il faut opposer un mur se silence au niveau politique a ces abrutis flamingants

Écrit par : wooncode | lundi, 11 avril 2011

Mort de rire !!

Les associations nationalistes flamandes contre la fédération Wallonie-Bruxelles


L’Overlegcentrum van Vlaamse Verenigingen (OVV), centre de coordination des organisations flamandes, a fustigé lundi la « décision unilatérale » des partis francophones de rebaptiser la Communauté française de Belgique en fédération Wallonie-Bruxelles, qui met à mal la survivance de la Belgique. S’il se félicite de constater que les francophones admettent par là « la nécessité d’une grande réforme de l’Etat », leur décision est prise au mépris de « la Constitution belge » et « des règles démocratiques en matière de réformes », a fait observer l’OVV.

L'OVV qui parle de démocratie, c'est trop drôle!

Écrit par : dissy | lundi, 11 avril 2011

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"Décision prise au mépris de la Constitution belge" ... Ils se moquent du monde, ou quoi? Qui foule au pied la constitution quand Kris Peeters dénie à Bruxelles un statut de région à part entière pourtant coulé dans la constitution? Qui foule au pied la constitution et la démocratie quand il refuse de nommer des bourgmestres pourtant désignés par l'électeur?

Écrit par : Tournaisien | mardi, 12 avril 2011

Le Tournaisien et Axle,

Vous m'amusez. Personnellement, je suis un zinneke de la tête au pied.
J'en ai écrit suffisamment sur Bruxelles.
J'ai imaginé toutes les situations bien avant cette crise.
J'ai donné une idée de c qu'il fallait faire au plus vite: changer la Constitution qui n'obligerait plus d'être d’accord sur tout pour pouvoir gouverner.
Quand on veut travailler à la proportionnelle, il faut savoir accepter que le monde change. Que les acteurs ne sont plus les mêmes. Que quand la population n'est plus faits que d'autochtones pur jus, ce n'est plus du même tabac.
Bruxelles est le laboratoire de l'Europe. C'est une chance et aussi une obligation de comprendre un minimum d'évolution.

Écrit par : L'enfoiré | mardi, 12 avril 2011

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Lu aujourd'hui sur Tends Tendance (Interview de Luc De Bruyckere, président du Voka) :

"...

Les patrons flamands veulent l’autonomie fiscale (mardi 12 avril 2011)

Le Voka, la fédération patronale flamande, veut avant tout l'autonomie fiscale, en matière d'impôt sur les personnes physiques mais aussi, en partie, en matière d'impôts sur les sociétés. Elle l’a redit aux présidents de partis francophones.

A l'issue d'une rencontre entre des chefs d'entreprises flamands et les présidents de partis francophones, l'organisation patronale flamande Voka a rappelé les lignes de force de sa position en matière de réforme de l'Etat. Selon son président, Luc De Bruyckere, le Voka plaide pour une réforme de l'Etat qui permettre aux régions de pouvoir mener une politique socioéconomique sur mesure.

Les présidents des quatre partis francophones ont expliqué lundi soir à Bruxelles, à une quarantaine de patrons flamands membres du Voka, leur position sur la réforme de l'Etat. «Le Voka plaide pour des solutions efficaces afin d'améliorer la structure de l'état, et non pour des compromis hésitants», a dit l'organisation patronale flamande, dans un communiqué diffusé en fin de soirée pour rappeler ses positions.

L'organisation des chefs d'entreprise flamands veut avant tout l'autonomie fiscale, en matière d'impôt sur les personnes physiques mais aussi, en partie, en matière d'impôts sur les sociétés. Pour les régions moins bien nanties financièrement, il faut une période intermédiaire et une intervention de solidarité, dit-elle.

Le Voka demande par ailleurs une régionalisation du marché du travail avec un maintien à l'échelon fédéral de tout ce qui a trait au système d'allocations de chômage, qui doivent être limitées dans le temps et être réduites progressivement. Aux yeux du Voka, les régions sont plus à même d'intégrer les chômeurs de longue durée sur le marché du travail.

Enfin, l'organisation des patrons flamands estime que Bruxelles n'est pas une région comme une autre. La collaboration et l'implication de la Flandre et de la Wallonie est indispensable pour lui permettre d'exercer son rôle de métropole pour la Flandre et la Wallonie. L'organisation plaide pour une transformation de Beliris en une «commission de capitale», une plateforme de collaboration pour les autres niveaux de pouvoir.

...".

Le PS, le CDH, Ecolo ... et même le MR pourront-ils accepter cela ? Non bien sûr ! Or cette position du VOKA est celle qui soutenue par la NV-A, le VB et le plus gros du continent du CD&V (voire même, pour l'essentiel, par l'Open VLD). Plus que jamais donc, le blocage !
Ce credo du VOKA, bien sûr, ne prend pas en compte l'hypothèse, bien réelle, d'un splitsing (ce à quoi ne croyaient pas le CD&V et l'UNIZO, convaincus qu'ils étaient qu'ils parviendraient à entraîner les Francophones vers un modèle confédéral). Et un tel splitsing changerait complètement la donne d'un point de vue socio-économique pour la Flandre : risque de perte d'une partie du marché wallon, perte vraisemblable de Bruxelles, aventure et dérive politiques ...!

Écrit par : Tournaisien | mardi, 12 avril 2011

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@Le Tournaisien,
S'il fallait suivre les voix médiatiques quand ils sont en manque de leur pitance.
Tout passe, tour casse, tout lasse...
Vous en voulez d'amusantes?

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-04-12/chomage-milquet-s-insurge-contre-la-n-va-833898.php

de contradictoires avec ce qu'on dit ailleurs?

http://www.lesoir.be/actualite/economie/2011-04-12/les-belges-sont-les-moins-travailleurs-de-l-ocde-833997.php

Il faut meubler....

Écrit par : L'enfoiré | mardi, 12 avril 2011

En effet ! C'est ce qu'on appelle "meubler" ! La presse n'a plus d'os à ronger avec cette crise qui dure, qui dure, qui dure ... et qui risque de durer encore longtemps (sauf si la NV-A met ses menaces à exécution, à savoir claquer la porte pour la fin de la semaine).

Écrit par : Tournaisien | mardi, 12 avril 2011

Voici ce qui attendra la Flandre VOKA, juste un petit avant gout..sans parler de l'IPP sur le lieu de travail à BXL...la flandre sera l'Irlande(version en faillite)dans moins de 10 ans.On ne sera sans doute pas mieux en walbrux, mais ils vont aussi déguster.

Coxyde: "J'ai perdu 10% de ma clientèle wallonne... à cause de la crise politique".


http://www.lanouvellegazette.be/actualite/belgique/2011-04-11/le-patron-d-un-hotel-de-coxyde-j-ai-perdu-10-de-ma-clientele-wallonne-sondage-864830.shtml

Écrit par : dissy | mardi, 12 avril 2011

@ L'enfoiré,

"Milquet s'insurge....". Mais, qu'est-ce que le PS attend pour se scotcher à elle ? :-))

Écrit par : Denis | mardi, 12 avril 2011

L'ultimatum prends fin demain pour la NVA.... et comme la NVA fait toujours ce qu'elle dit .... je ne comprends pas comment dans les médias on nous présente déjà des élections pour juin comme impossible... nous prenons toujours nos désirs pour des réalités.

Écrit par : jean sucre | mardi, 12 avril 2011

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De toute façon je l'ai toujours dit c'est malheureusement 'les marchés' qui vont mettre fin à la récré car juin approche et si pas de gouvernement d'ici la ils avaient promis en décembre de dégrader la note Belge, ce qui entrainerait le pays(flandre incluse forcément)dans l'aventure avec une possible issue à la Portugaise ou à l'Irlandaise:
http://static.lecho.be/upload/sp_2959988-443241.pdf

Alors il y a deux hypothèses:
-Soit les cocos de la NVA/VOKA sont suicidaires et n'attendent que cela, pensant encore une fois naivement que 'les marchés' vont faire une grande différence entre Flandre et Belgium.
-Soit ils attendent le summum d'une crise financière pour forcer les francophones à totalement capituler...je pense que c'est cette seconde hypothèse qui doit traverser leurs esprits tordus, mais c'est hyper risqué et aussi pour eux cad leurs électeurs(nva) et leurs entreprises(voka).Car des taux plus chers je ne vois pas en quoi cela va aider la prospérité de moeder vlaanderen?
On sait pour qui vote un flamand manipulé(nva), mais un flamand ruiné(à cause de la nva en grande partie),même ruiné partiellement?Les flamands étant généralement plus 'riches' que nous ils ont donc logiquement le plus à perdre collectivement en tout cas.Mais bon cela fera une nelle excuse et un nouveau slogan électoral pour de wever:'à cause des walbrux vous êtes ruinés'..ben voyons..

Et ce soir Michel traite l'attitude de la NVA de criminelle !!Ce qui n'est pas dans les habitudes coté MR en général(de dramatiser).Et BDW nous annonce une conférence de presse internationale pour demain.A mon avis il va demander l'intervention de l'OTAN pour libérer la Flandre occupée par les méchants communistes de walbrux, ou crier à la dictature...un grand moment en perspective pour ce caliméro qui aura pour seule conséquence de faire remonter les taux Belges...ce qui confirmerait en partie lé début de mon analyse.Cqfd?


http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2011-04-12/charles-michel-criminel-834092.php

Écrit par : dissy | mardi, 12 avril 2011

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@ Dissy

BDW nous annonce une conférence internationale demain ... à l'occasion de l'expiration de son ultimatum, je suppose ... Où avez-vous déniché cette information? Je ne l'ai pas vu passer dans les médias.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 12 avril 2011

@ Tournaisien,

Extrait : "....Cela a fait réagir la N-VA, qui organise pour sa part demain mercredi une conférence de presse sur le semestre européen. Elle s'étonne de ne pas être associée aux travaux.....". Source : http://www.lalibre.be/actu/elections-2010/article/654489/les-divergences-persistent-sur-l-avenir-du-pays.html#encart

Je suppose, que c'est à cela, que Dissy fait allusion ?

Mais, je parle sous son contrôle bien évidemment.

Écrit par : Denis | mardi, 12 avril 2011

Le professeur Matthijs (VUB) envisage Bruxelles Région à part entière et élargie

Le professeur Herman Matthijs, qui enseigne les Finances publiques à la VUB (Vrije Universiteit Brussel), estime que les partis flamands ont réagi de façon trop tiède à l'annonce de la nouvelle appellation "Fédération Wallonie-Bruxelles", destinée à remplacer la Communauté française. Il plaide par ailleurs pour une Région bruxelloise à part entière exerçant quelques compétences communautaires et pour un élargissement de Bruxelles aux communes périphériques.

http://www.lalibre.be/actu/elections-2010/article/654489/les-divergences-persistent-sur-l-avenir-du-pays.html#encart

Écrit par : dissy | mardi, 12 avril 2011

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et kwé marcel, on a besoin de toi nouzautes !

Reviens !

Écrit par : Fred | mercredi, 13 avril 2011

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L'accouchement est difficile ....

Écrit par : Pierre@s | mercredi, 13 avril 2011

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L'erreur que font la plupart des Francophones est d'interpréter la position flamande sur Bruxelles, à savoir son refus de lui reconnaître un statut de région pleine et entière, comme une mesure anticipative qui lui permettrait, en cas de splitsing, de la faire tomber dans son escarcelle. En réalité, il s'agit là uniquement d'une partie du problème. Plus fondamentalement et plus directement, ce qui est enjeu est la fiscalité liée à Bruxelles.
Ce qu'il faut savoir en effet c'est qu'en matière de fiscalité, dans le cadre de l'UE, l'Europe recommande d'appliquer l'imposition dans l'état débiteur, c'est-à-dire dans l'état où l'on travaille. Cette recommandation au niveau européen a force de loi (la seule exception qu'on lui connaisse, au niveau européen, est le statut particulier des transfrontaliers entre la Belgique et la France, encore ne concerne-t-elle uniquement que les frontaliers habitant dans une bande de 20 km d'un côté et de l'autre de ladite frontière).
Or si Bruxelles est région à part entière et que l'on impose la régionalisation de la fiscalité en Belgique, cela signifiera de facto que tous les Flamands travaillant à Bruxelles (environ 400.000) devront payer leur IPP à Bruxelles, et non en Flandre. Une situtation financièrement intolérable pour les responsables politiques flamands, en particulier pour le représentant de l'UNIZO, par ailleurs président de la Région flamande, qu'est Kris Peeters.
Telle est la raison première du refus de la Flandre, singulièrement du VOKA, du CD&V et de la NV-A qui a fini par s'y rallier, de reconnaître à Bruxelles un statut de région à part entière (pourtant coulé dans la constitution de 1972). En déniant à Bruxelles ce statut de région (territorialement parlant), les Flamands espèrent pouvoir échapper, après régionalisation de l'IPP, à l'imposition de leurs 400.000 ressortissants travaillant dans la capitale en région bruxelloise.

Encore et toujours une affaire de gros sous ! ... et surtout, une position flamande à géométrie variable, selon leurs intérêts. De la même manière qu'ils veulent régionaliser les allocations familiales sans toucher aux pensions, ainsi s'agissant de la fiscalité, voudraient-ils également garder le beurre et l'argent du beurre, à savoir conserver dans la capitale ces 400.000 emplois tout en en gardant la part d'imposition en Flandre, laissant de facto à Bruxelles le soin de se dépatouiller dans ses difficultés financières.
On appelle cela, en bon français, ni plus ni moins que de la malhonnêteté intellectuelle. Pas question de céder sur quoi que ce soit ! Qu'ils aillent se faire voir !

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 13 avril 2011

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@Tournaisien: Analyse indiscutable, le problème est justement que le seul moyen réel pour la Flandre d'échapper à ce problème de perte d'argent à long terme, c'est justement d'annexer Bxl. Et puis, il y a aussi une question d'orgueil à mettre la main sur la capitale de l'Europe. Que les francophones fassent l'analyse de l'annexion ou l'analyse financière n'a somme toute que peu d'importance, l'essentiel, c'est de comprendre le danger que représente l'enclavement de Bxl en Flandre, quel que soit le projet flamand. Et je ne suis toujours pas convaincu au niveau des partis de l'olivier que la prise de conscience soit pleine et entière. Le controverse de dimanche passé sur TVI n'est pas rassurant sur l'union francophone, la question de la motion MR/FDF (Bxl région à part entière ET ELARGIE) est venue sur la table et les représentants de l'olivier ont éludé sur l'élargissement, surtout ecolo!

Écrit par : MC MICH | jeudi, 14 avril 2011

"Or si Bruxelles est région à part entière et que l'on impose la régionalisation de la fiscalité en Belgique, cela signifiera de facto que tous les Flamands travaillant à Bruxelles (environ 400.000) devront payer leur IPP à Bruxelles, et non en Flandre. "

Ce n'est pas vrai, il n'y aucune obligation en interne pour les états européens d'appliquer ce régime. Cela ne vaut qu'entre pays européens. La preuve, les règles de libre-circulation qui ont cassé plusieurs décrets flamands ne s'appliquent qu'aux autres européens et aux wallons et bruxellois qui auraient joui de la libre circulation dans un autre pays européen dans le passé. Mais le bruxellois et le wallon qui n'aurait jamais habité ailleurs en Europe et qui irait habiter ou travailler en Flandre, là les discriminations s'appliquent sans que l'Europe ne puisse dire quoique ce soit. Ca reste un problème purement interne qui devra être jugé suivant les cas par la chambre flamande du conseil d'état ou la cour constitutionnelle.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 14 avril 2011

@ Guillaume

Je crains que ce ne soit vous qui n'êtes tout à fait au point. Ce que vous décrivez là est une situation de vide juridique s'agissant des rapports fiscaux au sein d'un même état. Allez donc voir ce qui se passe en Espagne où les régions ont l'autonomie fiscale (si je ne m'abuse, le principe appliqué est celui de l'imposition dans la région du travail). Il est vrai qu'en Espagne, les distances et l'écart des régions les unes par rapport aux autres induisent une situation différente, où les cas de travailleurs résidant dans une région et travaillant dans l'autre sont peu nombreux.
En revanche, dès lors qu'il y a vide juridique en matière de fiscalité, je vous rappelle que la règle est celle de la "double imposition", une situation qui a fait très longtemps problème entre plusieurs états européens. La "double imposition", situation inacceptable du point de vue de l'équité fiscale, est dans grand nombre de cas été une situation transitoire avant que ne soient passés les accords réglant la question des "transfrontaliers". En l'espèce, c'est bel et bien ce qui pourrait arriver. Si Bruxelles, autonome fiscalement, décidait d'imposer sur le lieu du travail, les Flamands et les Wallons seraient contraints, qu'ils le veuillent ou non, d'y payer leurs impots. Je vous rappelle que dans ces cas la technique du prélèvement à la source est souvent appliquée, qui empêche les non-résidents d'échapper à leurs impositions fiscales.

Telle est la situation, très concrètement, à laquelle pourrait conduire l'application de l'autonomie fiscale en Belgique : une situation dans un premier temps qui deviendrait littéralement ingérable. Pour rappel : Bruxelles est très largement sous-financé en Belgique. Si l'on devait, aujourd'hui, y appliquer le principe de l'imposition sur le lieu du travail, ce serait la région la plus riche en Belgique (or ce principe, je le rappelle, est celui qui est d'application dans le droit européen). Bruxelles aurait donc tout intérêt à jouer cette carte de l'imposition de fait. Les conséquences pour elles en seraient double : (1) un apport fiscal considérable; (2) une désaffection d'une partie significative de sa main-d'oeuvre venant de Flandre et de Wallonie et une possibilité pour elle de résorber son chômage.

En clair, cette volonté flamande de régionaliser l'IPP et l'impôt sur les sociétés est la boîte de Pandore. On sait où ça commence ... mais on n'a aucune idée de où cela mènera.

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 14 avril 2011

Marcel aurait été aperçu dimanche dans une émission de télévision francophone. Il porte des lunettes blanches et n'a pas accepté de laisser pousser sa barbe. Quand il entends les mots " charles bricman " d'étranges convulsions belgicoides le font écrire jour et nuit. Si vous l'avez croisé ou pensez avoir un début de piste pour le retrouver n'hésitez pas à contacter le centre de recherche des blogueurs francophones ( CRBF ). Merci pour votre aide...

Écrit par : jean sucre | mercredi, 13 avril 2011

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Rassurez-vous, il a été retrouvé aux abords de la centrale de Fukushima. Il répétait "Petit pays, petit esprit" en brabançon ("ik kommekik van ne klaen land me ne klaenen esprit") Il va bien, il réécrit sur son blog, mais le passage au Japon l'a atomisé.

Écrit par : Carmel Mel | vendredi, 15 avril 2011

Comment est-il possible que les Francophones aient laissé aussi stupidement enclaver Bruxelles en Flandre ? Ne se rendaient-ils alors vraiment compte de rien ?

Écrit par : Bernard (Rouen) | jeudi, 14 avril 2011

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Bernard, Connaissez-vous le théorème de la grenouille ?


« Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle

nage tranquillement une grenouille.

Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement.

Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela

plutôt agréable et continue à nager.

La température continue à grimper. L'eau est maintenant

chaude. C'est un peu plus que n'apprécie la grenouille,

ça la fatigue un peu, mais elle ne s'affole pas pour

autant. L'eau est cette fois vraiment chaude. La grenouille

commence à trouver cela désagréable,

mais elle s'est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien.

La température continue à monter jusqu 'au moment où

la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir,

sans jamais avoir fait quelque chose pour s'extraire

de la marmite.

Si la même grenouille avait été plongée

directement dans l'eau à 50°, elle aurait immédiatement

donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée

aussitôt de la marmite...

Cette expérience montre que, lorsqu'un changement

s'effectue d'une manière suffisamment lente,

il échappe à la conscience et ne suscite la plupart

du temps aucune réaction, aucune opposition,

aucune révolte ».

Si vous remplacez le mot "grenouille" par le mot "Francophones de Belgique", si vous imaginez que la température, c'est la Flandre qui la met, vous aurez compris pourquoi nous nous sommes laissés faire et abuser beaucoup trop longtemps par les Flamands et que nous pourquoi nous avons tant de mal à réagir actuellement.

Écrit par : Pierre@s | jeudi, 14 avril 2011

@Bernard

les politiciens wallons sont de c. molles comme beaucoup de leur electorat, ce qui explique pas mal de choses
les fourons ont ete laches a la flandre pourtant ils etaient a majorite wallons. eh bien oui. ca n'as pas pacifie la situation au contraire, c'etait evident et normal.et encore, les fourons c'est 5000 habitants au max

pour les communes a regime linguistique special (dites communement a facilites, terme devoyé), on a cru que les flamands allaient respecter la constitution (dans un etat normal ca se passe comme ca). eh bien non apres une interpretation abusive de la consitution (les facilites sont temporaires etc, comme si les droits consitituionnels etaient temporaires), les flamands ne se genent meme plus pour violer la constitution en matiere linguitsique. par exemple une circulaire ministerielle du gouvernement flamand est sensee interpreter la consitution et avoir priorite sur la constitution
c'est du n'importe quoi en matiere juridique. en pratique ca s'appelle fascisme car les lois essentielles ne sont plus respectees
de plus en peripherie des bougmestres elus sont empeches de faire leur travail car ils sont francophones : non nomination, sanctions abusives pour un oui ou un non etc. comme ils sont non nommes, ils ne sont pas senses pouvoir exercer le mandat confie par les electeurs

les bourgmestres flamands qui ont refuse d'organiser les dernieres elections dans BHV n'ont pas ete sanctionnes par contre, alors que juridiquement c'est puni severement. cherchez l'erreur
ce cirque dure depuis longtemps mais on a jamais sevi, car les politiciens wallons (sauf peut-etre maingain) sont des c. molles.

En flandre, c'est exactement la meme chose que dans ces dictatures arabes. il ont une constitution mais elle est bafouee tous les jours.

consitution belge (chiffon de papier pour les flamingants)
Art. 30. - L'emploi des langues usitées en Belgique est facultatif; il ne peut être réglé que par
la loi, et seulement pour les actes de l'autorité publique et pour les affaires judiciaires.

cet article, pourtant tres clair, est bafoue tous les jours, et je n'exagere pas. vous trouverez un exemple dans la presse tous les jours. des commercants sont intimides parce qu'ils affichent dans une autre langue. le gouvernement flamand a meme mis en place un systeme officiel de denonciation d'entreprises qui afficheraient dans une autre langue (taalloket). voici le lien internet

http://www.vlaamsbrabant.be/over-de-provincie/beleid-en-bestuur/vlaams-karakter/taalloket/index.jsp


quant a bruxelles enclave en flandre, n'oublions pas que la frontiere linguistique etablie en 1963 n'avait pas vocation a de devenir une frontiere d'etat ou de regions, les regions ont ete etablies bien plus tard.
c'est une frontiere administrative qui allait dans l'evolution des lois linguistiques
pour info il existe des lois linguistiques depuis tres longtemps en belgique, ainsi que les problemes linguistiques d'ailleurs .
apres 1930, le systeme voulait que si 30% des habtitant (recensement decennal) etait de l'autre regime linguistique, les services soient fournis dans une autre langue.
les bourgmestres flamands ont refuse plus tard le volet linguistique du recensement en 1963.

en fait les politiciens wallons ont souvent ete depasses par les evenements, ce qui n'est jamais bon dans une negociation non plus. dans une partie d'echec il faut raisonner plusieurs coups en avance egalement. pourtant les differentes strategies du mouvement flamand sont connues (doctrine maddens, doctrine van cauwelaert, taalunie etc) et ne datent pas d'hier

Écrit par : wooncode | jeudi, 14 avril 2011

Si, ils s'en rendaient compte, mais le complexe du fransquillon a joué. Quelque part, le Wallon, pour des raisons absurdes, se sentait coupable de "l'oppression" du néerlandais, et ont vu ça comme un geste courtois, une sorte de volonté d'apaisement. Ils n'ont pas compris le genre de force (nationaliste) qui se cachait derrière cette "annexion"

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 14 avril 2011

"La Belgique est malade (...) du nationalisme flamand, (...) de la particratie et (...) des groupes syndicaux de toutes natures."
Ce sont les mots qu'utilise François Perin quand il décide de quitter définitivement l’hémicycle parlementaire avec fracas, le 26 mars 1980 : en pleine discussion sur le projet de régionalisation, il donne sa démission d’élu de la nation, disant ne pouvoir rester le représentant d’un État auquel il ne croit plus et d’une nation qui n’existe plus.

(http://www.wallonie-en-ligne.net/Encyclopedie/Biographies/Notices/Perin-F.htm)

Écrit par : Axle | jeudi, 14 avril 2011

Bonjour,
Je vous conseille un bon livre "La Belgique pour les nuls".
Bien complet. Le nationalisme était au départ wallon.
Un extrait de ma "Petite histoire pour autre chose"

1960: La "Loi Unique" est proposée et va s'appeler la loi "inique".Manifestations violentes, grèves pendant 6 semaines. Le gouvernement de Gaston Eyskens gagne la bataille mais pour peu de temps. Pourtant dans le même temps, dans le Sud, les industries reposent, dangereusement, sur le charbonnage, la sidérurgie, sans chimie ni technologie de pointe.

C'est pourtant une croissance annuelle de 5% annuelle avec les revenus des ménages qui doublent grâce au salaire des femmes.

1962, la frontière linguistique, dont l'importance est mal évaluée, est demandée par les Wallons. Elle se dessinera en fonction d'un resencement linguistique qui date de 1947.

L'Université Catholique de Louvain va se scinder en deux ("Walen buiten") et envoyer les étudiants francophones à Louvain-La-Neuve. Les Fourons vont être souvent le théâtre de "Promenades dominicales", peu champêtres de partis de l'extrême droite flamande. Comines, une compensation? Le déficit de l'Etat est vertigineux. La Loi Unique est votée avec des restrictions très dures, des salaires revus à la baisse. La Wallonie se sent plus lésée que les Flamands. La paralysie, les grèves nationales ne sont arrêtées qu'avec l'intervention d'André Renard qui voit la solution dans une réforme de l'Etat et le fédéralisme: trois régions, trois communautés. Les frontières linguistiques sont dessinées. On déguise le problème pour Bruxelles, dans le carcan de la Flandre. Les "Communes à facilités" sont nés. Les tentatives pour les rabotter vont se succéder dès lors. Des craintes de scission générent des rassemblements à Bruxelles en 1963. L'arrondissement BHV est né.

En 1967, la Constitution est traduite en Néerlandais. L'Etat unitaire est dépassé.

1968: Traumatisme chez les bourgeois wallons: l'Université de Louvain rejette les francophones. Louvain La Neuve est contruite et reprend les étudiants francophones à bord.

1970, les 9 provinces changent de partitions. La crise se formalise avec la pénurie du pétrole. L'inflation et le chômage ne s'équilibre plus. "La Belgique de papa est morte" dit Gaston Eyskens. Le FDF à Bruxelles, le RW en Walonnie, la VU en Flandres.

Écrit par : L'enfoiré | jeudi, 14 avril 2011

De kolonisten in Israel vragen zich ongetwijfeld ook af waarom ze omringd zijn door Palestijnen.

Écrit par : Lieven | jeudi, 14 avril 2011

@Lieven : vous voulez parler des nationalistes israéliens qui, tout comme les nationalistes flamands pensent que Waterloo leur appartient parce qu'une tribu franque y a résidé voici 1500 ans pensent que l'ancienne Terre promise leur est toujours réservée ?

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 15 avril 2011

@L'enfoiré : la Constitution belge a été traduite en néerlandais le soir de sa proclamation, en 1831. Le Code civil belge a été traduit intégralement en néerlandais en 1841. Ce qui se passe en 1967, c'est simplement qu'au lieu d'avoir valeur de traduction (et le français a valeur légale jusque là), la Constitution a valeur de loi en néerlandais aussi. De ce fait, il peut y avoir désormais, du fait de la traduction, deux interprétations de la Constitution, et non plus une seule. Le fait qu'on ait attendu 1967 pour le faire n'a rien à voir avec une résistance francophone : les partis flamands ont la majorité depuis des décennies, mais visiblement, ce n'était pas une priorité.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 15 avril 2011

@Bernard

C'est très simple:

Si un certain régime, disons celui de la Belgique en 1830, décide d'éradiquer une certaine langue et culture dans un endroit qui se trouve quelque part dans le milieu du territoire de cette langue, et y impose une autre langue que la langue originale, le résultat est un enclave où on parle la nouvelle langue imposée, entourné par des terres où les gens n'ont pas renoncé à leur langue et culture originale

Peut-être la plus grande erreur historique est que la francophonie n'a pas réussi à exterminer toute la langue néerlandaise, comme elle l'a presque pu faire avec le breton?

Écrit par : Thomas | vendredi, 15 avril 2011

@Thomas : elle n'a jamais vraiment essayé !

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 15 avril 2011

Il y a déjà plusieurs années que la “Communauté française de Belgique” à changer son nom en “Communauté française de Wallonie-Bruxelles ” (CFWB) de manière manifestement discrète car ça n'a pas rien changé , c'était comme cette fois (en moins bruyant) purement symbolique et totalement inopérant... Rebaptiser la “CF” ,“Fédération” ne changera rien à la nature (ni au domaine de pouvoir) de l'entité fédérée autonome désormais dénommée FWB sauf pour ceux qui ne comprennent ou ne veulent comprendre ce pays que par les clichés simples.
1)Bien sûr, on peut rêver qu'il s'agit de prémices pour «vraiment fédérer» cette FWB aux RW, RBC et DG en un ensemble fédéré W+B (= Be – Vl)... «vraiment fédérer» veut dire plus ou moins le contraire de «fédérer-à-la-belge» qui veut simplement dire dépecer un pays en parties totalement autonomes dans leur domaine de pouvoir (ce qu'on vit et accepte assez facilement depuis les années septante)...
Si cet ensemble-(vraiment)fédéré-d'entités-fédérées W+B n'a pas la possibilité de se confédérer d'égal à égal à une Flandre [=Be – (W+B)] trop repliée, il faudra reconnaître au plus vite une entité-fédérée supplémentaire la «Nederlandstalige Gemeenschap» (habitants néerlandophones de l'ensemble vraiment-fédéré W+B) pour ceux qui se sentent par exemple plus néerlandophones Bruxellois que nationalistes flamands... l'ensemble fédéré W+B de langue officielle française reconnaissant ainsi ses 2 minorités linguistiques organisées, organes d'ouverture vers d'autre nations européennes, concrétisant la position de proximité de W+B avec les pôles de Flandre, du Nord-PdC, de Rhénanie, des Pays-Bas et du Luxembourg.
2)Tant qu'à rêver , imaginons – dans un autre type de rêve – que les Francophones veuillent vraiment que Bxl soit une région à part entière ... alors qu'ils exigent la fusion en région-communauté “à la flamande” de la RBC et de la Cocof ... usine à gaz aussi simple qu'un grand coup de poing dans le flamingantisme...exiger d'étendre au territoire du Rand la compétence et les subsides liés du domaine de pouvoir de la Cocof (avec le même type de commission que la VGC qui, sans pouvoir légiférant agit ainsi en RBC)...Ainsi la Flandre reste maîtresse de son territoire sacré et ne serait pas , à terme , obligée d'admettre la minorité francophone de Flandre comme faisant partie de sa propre population puisque celle-ci serait reconnue pour ce qu'elle est, un rayonnement de la capitale(francophone et pas mal allophone aussi) de cette même Flandre (qui rayonne en néerlandais tout de même de manière plutôt indispensable à Bxl)...
3)Un cauchemar: les Flamands cessent d'alimenter leur racisme idiot (cette tendance actuelle à ethnicisé toute conflictualité dans la société qu'ils ne sont pas les seuls à partager) à l'égard de leurs compatriotes qui se revendiquent de culture française , ils reconnaissent qu'une minorité de Francophones (près d'un quart de l'ex-CFWB actuelle FWB)habite au nord de la ligne Komen-Voeren (la frontière sacrée!)... alors là, en tant qu'arrogant francophone de la périphérie, je me réveille en sueur et en voulant empêcher les Bruxellois de splitser comme des flamingants d'avec la Wallonie(ce petit Cuba aux mains des gilles de binche socialistes si succintement décrit dans les kilomètres littéraires de Tournaisien )...
ouf, ik had een droom, ce n'était qu'un rêve la Flandre reste éternelle...

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 14 avril 2011

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"ce petit Cuba aux mains des gilles de Binche socialistes si succinctement décrits dans les kilomètres littéraires de Tournaisien" ...
(1) Celui qui déverse en l'occurrence, cette fois, c'est bien vous !
(2) Faut-il croire que ce que j'écrivais était trop long ou trop subtil pour que vous vous soyez donné la peine d'essayer d'y comprendre ce que je disiais !
(3) D'autres posts que j'ai laissés (plus courts), ne stigmatisant plus les "gilles de Binche socialistes", ont semble-t-il dû vous échapper.
(4) Votre littérature est brouillonne (... et truffée de fautes d'orthographe) ... ceci étant dit en guise de cerise sur le gâteau.

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 14 avril 2011

1)sorry je je pensais pas avoir confondu déversé et conversé.
2)oui vous êtes sans doute trop subtil pour moi
3)ils ne m'ont pas échappé , j'ai remarqué que vous changiez facilement d'avis.
4)Désolé, j'ai pas votre talent et j'ai un problème de participation au passé et avec l'infini...

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 14 avril 2011

Uit'tZuiltje,

"ce petit Cuba aux mains des gilles de binche socialistes si succintement décrit dans les kilomètres littéraires de Tournaisien"

Ben je al in Cuba geweest?
Ik wel.
Vandaag, ziin er geen sociastiten meer.
Communisten zeker nier, behave de Castro familie.
Nog niet waar de zuster van Fidel leefd in Florida.
Maar, inderdaad, houden ze de fessten en de carnaval zoals overal over Zuid America.
Je moet voorzichtig zijn met het vergelijken
:-)

Écrit par : L'enfoiré | jeudi, 14 avril 2011

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Sorry, mijn toetsen werken niet wel.

....Vandaag, ziin er geen socialisten meer.
Communisten zeker nier, behalve de Castro familie...

Écrit par : L'enfoiré | jeudi, 14 avril 2011

Ce matin, Laurette
http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_laurette-onkelinx-c-est-un-gouvernement-de-resistance-par-rapport-au-vide?id=5947733
Dans l'Echo, "On ne change pas une politique qui gagne. Je suis fière de participer à ce gouvernement résistance".
Plus loin "La dette belge n'effraie plus autant les marchés".

Pourquoi?
Alors que tous les pays limitrophes ont fermé les robinets pour sombrer dans l'austérité. L'argent est fait pour rouler, pas pour stagner dans les banques. Et on ne fait d'argent, sans argent.

Écrit par : L'enfoiré | jeudi, 14 avril 2011

Petite correction :

Cuba n'est pas un pays d'Amérique du Sud.. mais bien d'Amérique Centrale.

C'est - contrairement à ce que vous dites - toujours un régime communiste, à parti unique.

Écrit par : carolus | jeudi, 14 avril 2011

Carolus,
Cuba, ce n'est même pas dans l'Amérique Centrale, mais une île des Grandes Antilles.

"toujours un régime communiste, à parti unique."
Absolument, mais ne vous faites pas trop d'illusion, tout de même.
Je vous pose la même question "y avez-vous été?"
:-)

Écrit par : L'enfoiré | jeudi, 14 avril 2011

best l'enfoiré
voor Wallonië is de Cubaanse socialisme alleen een karikaturale visie (dat is niet gezegd een visie van zijn vijanden), Wallonië is in de baan van de neo-liberale ideologie zoals alle andere gewesten van EU... punt aan de lijn

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 15 avril 2011

@ tous

enjoy...

http://blogs.wsj.com/brussels/2011/03/23/the-truth-about-belgium/

http://online.wsj.com/article/SB10001424052748703806304576234490670785526.html?mod=WSJEUROPE_hps_editorsPicks_3

maybe M'Cel can get some inspiration for his book... when are you actually coming back M?

Écrit par : des | jeudi, 14 avril 2011

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You'll be disapointed, Des : I show that Brussels has always been a multilingual city. And never was the "capital" of Flanders.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 15 avril 2011

@ marcel

why do you think I will be disappointed....? i agree with you that Brussels is and was a multilingual city... have i ever stated otherwise?

I understood that the book will be about N-VA... please don't tell me that you are going to write 100 pages about that party i never have and never will vote for....

Écrit par : des | vendredi, 15 avril 2011

@ marcel

i forgot to add, that since your first book is titled "Flanders does not exist" it would be hard to come to the conclusion that Brussels would be the capital of something that has never existed in the first place, right ;-)....

Écrit par : des | vendredi, 15 avril 2011

@ tous

the conclusion is classic WSJ irony...

"Americans might be tempted to think of Flanders as being the modern equivalent of the South during the Civil War. A better analogy, one concludes after reading Mr. Van Goethem's book, might be that it is a land of U.S.-style small-government conservatives who accept the premise of federal power but want it to be as small and limited as imaginable."

Écrit par : des | jeudi, 14 avril 2011

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A "l'enfoiré".

Cuba, es parte las Antillas y por lo tanto de America central, aunque, geograficamente, se podria decir que el norte de Cuba esta... en America del Norte.

No, no fui a Cuba, pero conozco mucha gente que ha ido y he leido lo suficiente para saber que sigue siendo una dictadura comunista. Ahora, si Ud. ha ido alla de vacaciones, probablemente solo vio el lado "ideal" de Cuba, y no la penosa realidad.

Saluda atte. Carolus

Écrit par : Carolus | jeudi, 14 avril 2011

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Carolus,
Gracias por su comentario.
Usted tiene razón respecto al espíritu. Yo hablaba de la esperanza de más libertad.
Si usted desea en saber más, escribí " Un Cuba libre, por favor "
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2007/05/08/un-cuba-libre-por-favor.html

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 15 avril 2011

Carolus,
Petite mise à jour, tout à fait dans les temps.

Le Régime veut moins d'Etat et plus d'entreprises. Demain, 16 avril, Premier Congrès du Parti communiste cubain depuis 14 ans. On y demandera aux entreprises de licencier si nécessaire, mais surtout de faire du profit. Mot "profit" tabou jusqu'ici.
Les raisons : la disparition physique de Fidel Castro, l'échec du régime cubain qui ne parvient qu'à répartir au mieux la pénurie.
500.000 emplois publics déjà supprimés. On espère que ceux-ci créent des entreprises. L'accès de la population au paniers de poduits à prix subventionnés ne fait plus recette. Le libéralisme s'emballe.

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 15 avril 2011

@ Uit'zuitje

Vous voyez ce qu'est devenu Cuba ? De métaphore socialiste appliquée aux "gilles de Binche" que je stigmatisait, là voici se baladant en Amérique du Sud, en Amérique centrale, devenue l'objet de commentaires mutliples et variés (à quand quelques bons mots sur la cutlure des papayes dans les criques du nord de l'île ?) ...
Ce qui m'étonne, c'est que d'autres n'aient pas embrayé sur le carnaval ou ces pauvres gilles de Binche.

Trêve de plaisanterie. Vous m'avez répondu en flamand et je vous envoie en retour mes excuses pour les fautes d'orthographe pointées du doigt. Il va sans dire que si vous êtes néerlandophone de naissance, votre maîtrise du français vous honore.
Mais revenons à moi. Vous avez eu le sentiment que je "changeais d'avis". De fait, la variété des mes humeurs pouvait le laisser penser. Relisez moi bien, toutefois, et vous constaterez que ce que j'ai écrit tout au long de ces posts était globalement très cohérent. Mes positions pourraient se résumer comme suite :
(1) Le principe de la responsabilisation est un principe sain et souhaitable dans toute démocratie qui se respecte;
(2) Longtemps, l'état PS wallon s'est nourri d'une solidarité qui n'impliquait pas toujours le respect en retour, d'une solidarité mal comprise donc.
(3) L'appel à une réforme de l'état belge n'a donc, en substance, rien de scandaleux.
(4) Toutefois, cette réforme ne peut se réaliser que dans le respect mutuel des uns et des autres et dans une recherche d'un minimum d'équilibre.
(5) Or la Flandre d'aujourd'hui est tentée par une attitude de grande arrogance, voire même de mépris à l'égard du sud du pays (cfr Kris Peeters).
(6) Tout en acceptant le principe de responsabilisation (qui impose aussi une mue politique ... avec au minimum une prise de conscience forte au sein d'un parti tel que le PS (fini les affaires, les réflexes clientélistes, etc.), les Francophones se doivent donc de défendre ce qu'ils estiment devoir l'être.
(7) Ceci revient à dire que la Belgique est viable dans l'hypothèse d'une volonté d'équilibre des deux communautés et d'un vrai respect mutuel mais que, dans l'hypothèse contraire, nous devrons nous préparer à aborder le divorce (et je dis ceci sans aucune animosité).
...
Quand vous mettez tout cela bout à bout, il me semble que c'est cohérent. Mais il est vrai que certains posts n'étaient marqués du sceau que de l'une ou l'autre de ces propositions et que, d'un post à l'autre donc, ma lecture pouvait conduire en apparence à des incohérences.
...
Bien à vous

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 15 avril 2011

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Je stigmatisaiS (pas avec un 't' bien sûr)

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 15 avril 2011

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@Tournaisien
je ne vous trouve pas incohérent, et ça ne me dérange en rien que vous parliez de vous à la troisième personne, je n'ai pas le temps maintenant de vous expliquer en quoi mon opinion sur les comportements diverge de la vôtre.
j'ai un petit regret que vous n'ayez pas vraiment lu mon post qui parlait d'institution, mais aucun étonnement

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 15 avril 2011

Je ne vous ai de fait sans doute pas lu cette fois-là, mais n'y voyez pas malice. Je ne lis pas toujous tout, faute de temps ... (car ma fréquentation de ce blog s'apparente pour moi à des petites pauses dans un planning de travail bien chargé).
Vous me réexpliquerez donc en substance vos idées en m'adressant le commentaire (que je vous lise!).

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 15 avril 2011

@ Tournaisien,

De petites pauses? Hé bien dites donc, avec les tartines que vous nous servez (vous êtes plus prolixe que Marcel), vous avez une notion assez particulière de la "petite" pause.

Écrit par : Bxxl | vendredi, 15 avril 2011

@ Bxxl

Je tape très vite ... et ma pensée défile plus vite encore que mon clavier. Quand je tartine sur une page, cela peut parfois ne me prendre que 5 à 10 minutes tout au plus.
Quand je dis petite pause, c'est bien d'une petite pause qu'il s'agit.

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 15 avril 2011

Tournaisien, c'est un peu le Marcel Zout du blog de Quatremer sur le blog de Sel.

Hehe.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 16 avril 2011

Ca veut dire qu'il est temps que tournaisien ouvre un blog.

Écrit par : Bxxl | samedi, 16 avril 2011

A Bxxl : oh non, qu'on ne me l'ôte pas, le Tournaisien ! Je risque une douleur fantôme !

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 16 avril 2011

@ Bxxl

Allez, j'admets ... il m'arrive d'être prolixe !

Changeons de décor : je prends les paris ! Retour aux urnes en juin oui ou non ? Je parie personnellement pour des élections en juin. À mon avis, la NV-A va mettre à exécution sa menace à la fin avril en quittant la table des négociations, et le CD&V va suivre.
Et vous qu'en pensez-vous ? ... vous et les autres.

Élections en juin : OUI / NON.
À vos claviers !

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 15 avril 2011

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Pour moi les élections arrivent clairement, je ne vois aucune issue, ces non-négociations ne vont nulle part.

Donc oui. Quand à savoir si ces élections changeront quelque chose : non :p

Écrit par : Kwaice | vendredi, 15 avril 2011

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Les élections vont peut être changer/précipiter les choses si les indépendantistes augmentent encore significativement leur score. Le dernier sondage donne déjà 50% pour les séparatistes pur et dur, mais il faut considérer que lors d'une campagne électorale les positions vont probablement se radicaliser plus et la tension va monter encore d'un cran ou deux.

Écrit par : Axle | vendredi, 15 avril 2011

Je serais moins pessimiste que vous. La NV-A a bénéficié d'un effet de surprise aux dernières fédérales, qui explique que son score in fine fut supérieur à ce que l'on prévoyait. On en déduit donc aujourd'hui que si les projections sont comparables, de fait, la NV-A ne pourra qu'augmenter et se conforter encore plus.

Ceci doit toutefois être tempéré. Je ne suis pas sûr que la guerre d'usure à laquelle on assiste va vraiment jouer en sa faveur. Par ailleurs, le gouvernement en affaires courantes fait du très bon travail. La Belgique est l'un des rares au nombre des pays européens à résorber sa dette publique. La gestion des finances publiques est sous contrôle. Yves Leterme donne l'image de quelqu'un de responsable et en définitive de mesuré et pragmatique. Je crois que cette image ne laissera pas indifférent ceux qui, ayant voté pour la NV-A en 2010, avaient été poussé par une sorte d'attitude de refus. N'oubliez jamais qu'une grande partie des votes NV-A sont par nature volatiles. Aussi le bon sens pourrait-il revenir au centre du jeu.
Les Flamands ne sont pas plus fous que les autres. Ce que nous nous percevons, eux aussi le voient. Ils se rendent compte, tout comme nous, que le splitsing risque d'être une aventure infernale et que, par ailleurs, l'actuel gouvernement s'en sort plutôt bien. Aussi, personnellement, serais-je plutôt enclin à penser que la NV-A ne sera pas nécessairement gagnante en cas de retour aux urnes. On risque même d'avoir des surprises en sens inverse.

Je ne vois donc, personnellement, pas ce retour aux urnes comme une catastrophe. Au contraire, peut-être cela permettra-t-il de remettre certaines pendules à l'heure.

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 15 avril 2011

@Tournaisien : une fois qu'on entre dans la logique des nationalistes, il est difficile d'en sortir, c'est pourquoi je pense qu'on devrait les voir monter encore aux prochaines élections. Dans leur logique, ce n'est pas eux qui bloquent l'état, mais tous les autres. Entrer dans leur logique, c'est se convaincre, plus il ne se passe rien, que ce sont eux qui ont raison.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 15 avril 2011

@ Marcel

Là où je crois qu'il faut nuancer c'est que, précisément, il ne se passe pas "rien". Tous s'accordent pour dire que le travail du gouvernement interimaire est remarquable. Peut-on être insensible à cela ? Même en Flandre, je suis convaincu que ce réel satisfecit ne laissera pas totalement indifférent. Et puis certains politiciens flamands ont enfin daigné sortir du bois. Prenez Tobback par exemple. Il h'y est pas allé avec le dos de la cuillère, ni non plus Van Hengen, que j'apprécie beaucoup (un vrai Bruxellois, néerlandophone mais Bruxellois avant tout ... quelqu'un de pondéré et d'intelligent).
Suis-je naïf ? Je pense que le propre de la volatilité électorale est d'être volatile ... c'est à dire d'être comme le vent, de tourner et de se retourner. Le vote NV-A a été une sorte de vote prurit. Combien parmi ceux qui ont voté pour eux sont-ils viscéralement nationalistes et souhaitent-ils la fin de la Belgique. À mon avis pas plus de la moitié, c'est-à-dire à tout casser 15% de l'électorat flamand (à quoi il faut rajouter les 15% de VB). Allez, je vous l'accorde : un tiers de l'électorat flamand est nationaliste.
Ce qu'il faudrait faire comprendre à nos amis flamands, c'est qu'une telle stratégie politique ne peut que mener à une impasse ... du moins dans notre pays où tout est imbriqué, indissociable, un pays que sa situation au coeur même de l'Europe en outre condamne à jouer une carte crédible politiquement.
Tout ce qui s'est passé depuis une dizaine d'années aura aussi, qu'on le veuille ou non, révélé l'impossibilité de scinder ce pays. Certes, on peut l'imaginer. Mais soyons réalistes : un tel scénario serait le début d'une négociation infernale sans fin. La Tchéquie et la Slovaquie, qui n'avaient pourtant pas grand chose en commun et dont la géographie se prêtait à un splitsing, ont mis dix ans pour réaliser leur divorce. Dans un pays comme la Belgique, c'est de cinquante ans qu'on aurait besoin. Le bon sens l'emportera-t-il ou le jusqu'auboutisme de certains dictera-t-il la partition ? Je pense qu'on arrive tout doucement à un tournant où l'électeur de Flandre devra, en conscience, se poser réellement la question. Tant que la perspective d'une réforme radicale et peu respectueuse de la partie francophone demeurait comme une sorte de rêve à la portée de mère Flandre toute puissante, ce programme électoral (celui de la NV-A et dans une large mesure du CD&V) pouvait faire illusion. Mais aujourd'hui, nous n'en sommes plus vraiment là. Tout qui est un peu lucide aura compris, au nord, que les choses sont autrement compliquées et qu'il serait urgent d'en revenir à une gestion plus pragmatique de la réforme à réaliser.

Ce que je viens d'écrire, bien sûr, est dicté par la raison. Et je pars d'un postulat qu'en toute logique, c'est la raison qui devrait l'emporter. Maintenant, il est possible que je me trompe complètement. Alors ... alors l'aventure ne fait que commencer. Mais de cela, j'en ai la conviction, personne ne sortira gagnant !

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 15 avril 2011

Mais Tournaisien,

Axle est optimiste ! La poussée de la NV-A est une bonne nouvelle pour tous ceux qui préfèrent en finir au plus vite plutôt qu'une lente agonie pendant laquelle la Flandre pillera tout ce qu'elle peut encore piller.

Pierre@s racontait plus haut la si pertinente histoire de la grenouille dans la casserole qui chauffe.

Écrit par : Bxxl | vendredi, 15 avril 2011

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-;)
Ou comme disait l'autre: "vaut mieux une fin douloureuse qu'un douleur sans fin"

Écrit par : Axle | vendredi, 15 avril 2011

D'ordinaire, les grenouilles ... on ne cuisine que leurs pattes arrières (que l'on arrache quand elles sont encore vivantes d'ailleurs).
L'image est belle (façon de parler) ... mais elle s'appliquerait plutôt aux tourteaux ou aux araignées de mer que l'on cuisine au court bouillon. Et je peux vous dire, pour en avoir fait l'expérience (non que j'étais dans la casserole, je vous rassure), que dès que l'eau commence à chauffer, ces malheureux crustacées font tout ce qui est en leur pouvoir pour quitter la marmite !

Alors, les Francophones, des grenouillles ... ou des crabes ?

Allez, sans rancune ...!

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 15 avril 2011

Ne croyez-vous pas que la NVA cherche plutôt à se faire mettre dehors des négociations et à laisser s'installer un gouvernement Leterme III pour mieux préparer son retour en force en 2012 après avoir bien pourri le gouvernement afin de mieux porter le coup de grâce à son (désormais petit) allié de cartel ?

Écrit par : Bernard (Rouen) | vendredi, 15 avril 2011

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Je dois vous dire que j'ai du mal à suivre la politique belge aujourd'hui alors que le monde bascule sous nos yeux, chaque jour un peu plus. La situation au Japon s'empire et la catastrophe contamine petit à petit notre hémisphère. La situation est loin d'être sous contrôle et la radioactivité augmente laissant de moins en moins de temps aux hommes présents pour oeuvrer aux dizaines de défis dans la centrale de Fukushima. On parle de préparation d'exode de millions d'habitant, de changement de la capitale,...Les russes envisagent de proposer une partie de la Sibérie pour sauver la culture japonaise.

Et pendant ce temps là, au royaume agonisant de Belgique, le temps s'est arrêté. C'est bien connu, les belges sont les champions du monde du temps suspendu! Quel contraste avec la violence de l'évolution du monde!

Alors que l'urgence devient la préservation de l'humanité, la Belgique baigne dans une torpeur hypnotique!

Écrit par : verlaine | vendredi, 15 avril 2011

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Je suis tout à fait d'accord avec toi, Verlaine. Mais tant qu'on n'aura pas réglé la question belge, on n'avancera pas sur les grands thèmes fondamentaux.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 15 avril 2011

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@Fine fleur de sel sur un "avis très tranché",

Ce jeudi France3 programmerait "Les temps modernes".
Et bien non, C'est "Pour une poignée de dollars" de Sergio Leone.
J'aurais bien aimé enregistré "Les temps modernes".
C'est exactement, ce que je voulais combattre par mes développements informatiques.

Faire le parallèle avec les débats politiques ?
Je ne les ai pas vu. Je me doutais de ce que j'allais voir.
Cela me paraissait assez douteux, malgré tout, mais bon...
Qu'ont donné ce "passage à vide". Enfin, de faux vide, puisque tout tourne encore.
Une austérité qui n'est pas là comme chez les autres pays voisins où on se serre la ceinture et où tout va au ralenti.
Oui, exactement, l'important c'est le voyage, mais on l'oublie très souvent, puisqu'on voudrait passer à la téléportation comme je l'écrivais récemment http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2010/04/26/pourquoi-partez-vous-en-vacances.html

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 15 avril 2011

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J'ai trouvé "intéressant" le Kroll d'aujourd'hui:
http://mediatheque.lesoir.be/v/le_kroll/713kroll.JPG.html

:-))

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 15 avril 2011

Dites, l'enfoiré, ça fait deux fois que vous cherchez une erreur de ma part là où il n'y en a pas : Les Temps modernes passaient hier jeudi à 15h05 sur France 3.

Arrêtez de me chercher de poux pour diffuser vos opinions. Diffusez-les si vous le voulez, mais pas en essayant de me décrédibiliser, à tort en plus.

D'avance merci.

P.S. enchanté d'avoir un lecteur aussi fidèle parmi le vaste club des myopes, dont je fais partie.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 15 avril 2011

@ Tournaisien,

Bonsoir, vous dites : "...ni non plus Van Hengen, que j'apprécie beaucoup (un vrai Bruxellois, néerlandophone mais Bruxellois avant tout ... quelqu'un de pondéré et d'intelligent).
Suis-je naïf ?....".

Pensez-vous que l'on peut réellement être considéré comme un vrai Bxlois, lorsque :
1) On appelle à voter unilatéralement, majorité vl contre minorité fr, la scission de BHV.
2) Lorsque l'on appartient à un parti (OVLD) qui, parmi d'autres, a illégalement voté les célèbres 5 résolutions 1999 et la note Octopus 2008, actant la volonté de voir Bxl cogérée par les 2 communautés ?

Écrit par : Denis | vendredi, 15 avril 2011

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Si Van Hengen est antidémocrate, alors je ne vois pas très bien qui, à part chez Groen, vous pouvez encore réhabiliter en Flandre. Excusez, mais entre Van Hengen et ceux du CD&V, a fortiori de la NV-A et du VB, même certains du spA tel que Vandenbroeck, pour moi, il n'y a pas photo. ... mais je vous concède que personne n'est parfait.

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 15 avril 2011

PS: Les résolutions d'Octopus, tous les ont votées au Parlement flamand (sauf peut-être Groen). Il faudrait quand même qu'on se pose la question du côté francophone : Se pourrait-il qu'il n'y ait que 6 % (les 6% de Groen) de démocrates en Flandre ? Il faut quand même pas déconner. Là, très franchement, il y a pour moi un problème.

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 15 avril 2011

@ Tournaisien,

Bonjour,

Vous dites : "Si Van Hengel est antidémocrate...." ? Heu ? Je parlais de sa qualité de "vrai Bruxellois" et non, qu'il soit ou non "antidémocrate" ? Il y a malentendu là, je pense.

Écrit par : Denis | samedi, 16 avril 2011

Sorry, Marcel. Je ne cherche de poux de personne ou de décrédibiliser qui que ce soit.
L'erreur vient du fait que le Télépro est désynchronisé avec votre billet. Il y est écrit "Ce jeudi, France3 diffuse...". Ce billet est paru dans le Télépro de la semaine du 16 au 22 avril alors que le film en question a été diffusé le 14 avril.
Ce n'est donc pas votre erreur, mais celle de la date de publication.

Diffuser ses opinions, n'est-ce pas le rôle de tous les commentaires?

D'avance merci de me comprendre également.

Je suis aussi enchanté de vous avoir comme lecteur fidèle parmi le vaste club des internautes, dont je fais partie. :-)

Écrit par : L'enfoiré | samedi, 16 avril 2011

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@L'enfoiré : Télépro paraît en librairie, en général le mercredi (et je le reçois le mercredi chez moi). Quand j'écris "ce jeudi", je parle donc du jeudi qui suit le mercredi. Mais je vais y réfléchir.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 16 avril 2011

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Merci Marcel,
Merci.
Je l'achète très tard. C'est peut-être mon erreur, mais c'est ainsi.
Y réfléchir? Je crois que simplement ajouter la date du jour (et pourquoi pas l'heure) en plus devrait suffire.
Cela reste un magazine informatif de programmes de télévision, donc... la précision est de rigueur.
Un jour je me suis amusé avec les Chroniques (20ème siècle devenue 21ème).
Il sortent un exemplaire tous les ans.
Pour des raisons purement commerciales, certaines années, ils terminaient l'année début décembre.
Pas de rapport? Réfléchissez bien. :-))

Écrit par : L'enfoiré | dimanche, 17 avril 2011

Marcel,
votre billet sur Télépro peut-il se lire en ligne ou uniquement dans l'édition papier ?

Écrit par : Bernard (Rouen) | samedi, 16 avril 2011

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Uniquement version papier. Et en principe, je les reprenais deux semaines après sur mon blog. J'ai un peu oublié de le faire ces derniers mois… Mais je sens que je vais m'y remettre :-))

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 17 avril 2011

Voilà enfin une découverte notoire

Écrit par : L'enfoiré | dimanche, 17 avril 2011

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