mardi, 03 avril 2012
Il semblerait qu'on en Vuye à Laporte.
C’est à chaque fois la même logique, le même modus operandi. Au point où l’on se demande si c’est calculé ou si certains journalistes réagissent systématiquement aux mêmes stimuli de la même manière. La cible ? Toujours la même : la RTBF et Le Soir. Autrement dit, deux médias truffés d’antiflamands, de méchants racistes qui sèment la haine, brisent les ponts, assassinent la Belgique. L’accusateur ? Il vient toujours de la même zone politique, la N-VA. Autrement dit, un parti ultrafrancophile, qui apporte l’amour, construit des ponts et fait tout ce qu’il peut, un peu désespérément, pour sauver le pays qu’il adore, adule, défend corps et âme — non, pas la Flandre : la Belgique. Ah ! si on avait laissé faire Bart De Wever lors des négociations, c’est sûr, notre pays aurait été sauvé. La mauvaise foi des N-VA n’a pourtant pas effleuré ces journalistes méthodiques, ultraobjectifs, sérieux, anticommunautaristes qui sont si nombreux dans les médias du Nord, oh oui, si nombreux à défendre une Belgique unitaire, solidaire, généreuse, et à refuser à tout prix de concevoir qu’il y ait la moindre différence entre un contribuable francophone et un contribuable flamand. Oh jamais, au grand jamais, aucun d’entre eux ne se permettrait de prétendre que les seconds auraient une monnaie différente, nommée «argent flamand», tant ils voient en chaque Belge un Belge comme un autre, indépendamment de la langue qu’il parle. Mais vraiment, non, jamais !
Je suis en colère, une sale colère, une colère sourde, les pires.
Il y a eu l'affaire Morel, membre d'un parti fasciste trop aimée par certains médias. Il y a eu le reportage de Deborsu et la tombe du papa de Bart utilisée à mauvais escient. Il y a eu la Marseillaise et Radio Mille Collines. Il y a eu Le Soir, encore Le Soir, toujours Le Soir, qui s'est permis de critiquer Saint Bart.
Il y a eu, ah ! mon dieu! l’incartade de Pierre Bouillon, il y a cinq ou six ans. Ah ! quelle horreur que ce petit billet d’humeur et d’humour où face au blocage imposé par Leterme et De Wever, face à l’intransigeance de ce cartel contre-nature, le journaliste était allé un pont trop loin, oui, sur un ton sarcastique, il s’était permis de dire que si l’on voulait une solution politique dans ce pays, il faudrait mettre la N-VA et le CD&V sur un bateau et le couler au large d’Ostende. Bien sûr, il eut la mauvaise idée d’écrire qu’il faudrait y ajouter les électeurs de ces deux partis. Une erreur, oui. Mais une erreur d’il y a cinq ans. À une époque où l’on découvrait le visage hideux de Bart De Wever, de sa clique infâme au verbe infamant, qui crucifiait le Wallon par ci, le Bruxellois par là, qui gueulait «plus un euro flamand pour Bruxelles», avec une audace qui n’avait d’égale que son sentiment de supériorité qui rappelait à certains — à tort, bien sûr — l’Übermensch d’autrefois — mais rassurez-vous, depuis, Christophe Deborsu et Christian Laporte n’ont cessé de dire aux Francophones qu’ils avaient tort, que Bart était un mec vachement sympa, qu’il fallait quand même comprendre ces pauvres Flamands si riches, si bien organisés, si mal compris.
Ce serait moins grave s’ils ne profitaient pas de chacun de leur passage à la télévision ou à la radio flamande pour dire aux téléspectateurs que oui, ils ont mille fois raison de voter N-VA, ce parti si démocrate, au patron si sympathique et rigolo. Youkaïdi, youkaïda. Ils sont peut-être trop ambitieux, trop ravis d’être si bien accueillis par la télévision du Nord. Du coup, ils ne peuvent apparemment plus rien dire d’autre aux journalistes qui les reçoivent que ce que ces derniers ont envie de faire entendre à un public conquis. Et vas-y que je te balance des «je vous ai compris», oubliant systématiquement de proposer une autre version de cette sempiternelle «vérité flamande» à laquelle ils adhèrent désormais. Le pire, c’est encor qu’ils ont des choses à se faire pardonner, là-bas, au Nord. Deborsu, pour avoir, par le passé, fait du sensationnalisme à la petite semaine en montrant une tombe du père de Bart De Wever dans un reportage tordu, mal ficelé, argumenté n’importe comment. Du coup, haro sur la presse francophone, Hergé, les Wallons qui n’ont pas digéré la collaboration. Merci Deborsu ! Oh merci ! Et quand, dans mon livre, je me suis risqué à dire pourquoi son reportage était indigne d’un journaliste d’investigation, Deborsu s’est fendu d’une chronique à mon égard dans… De Standaard, affirmant qu’il le trouvait bien sympathique, ce Bart De Wever dont il avait, quelques mois plus tôt, craché sur la tombe du père. Et moi, pauvre musicien égaré dans la politique, j’attaquais mal. Si mal que dans le reportage suivant, msieur Deborsu se fendait d’un plagiat d’un des chapitres des Secrets de Bart De Wever : celui où j’ai enquêté en Alsace pour démontrer que le mamamouchi anversois mentait sciemment sur le statut de l’Alsacien en France !
Entretemps, Christophe a provoqué une ire journalistique flamande qui s’est retournée contre la RTBF et «les Francophones», oui. Mais le Deborsu, lui, il s’en est tiré par une pirouette. Allez, va, Christophe, à VT4, va donc y aiguiser tes dents de requins, on ne te regrettera pas. Après ta Marseillaise, après ta tombe de Rik De Wever, tu nous laisses dans la merde que tu as proutée, et tu vas vendre tes livres en néerlandais où tu expliques le mode d’emploi du Wallon au nom de la Grande Pacification. Le mode d’emploi du Wallon ! Fallait l’oser celui-là.
L’autre vedette du jour, Christian Laporte, ex-francophonissime reconverti en ami-des-flamingants-parce-que-ça-fait-bien nous la joue papy Mouzeau en expliquant aux auditeurs de Radio Een que les jeunes journalistes de la RTBF et du Soir (et un peu de la Libre, mais beaucoup moins quand même, vous savez, madame Duchmol, parce que La Libre est un vrai bon journal, contrairement au Soir — quel minable VRP!) sont un peu vifs et ne comprennent pas tout et réagissent de travers et écrivent trop vite et tout et tout. On se demande s’il ne fait pas payer à l’ensemble des journalistes qui ont une opinion différente de la sienne sur la N-VA son propre militantisme francophone d’antan. On a envie de lui rappeler qu’en 2007, il titrait un article «l’inquiétante indifférence flamande» en évoquant le Groupe Mémoire actif à Breendonk, de plus en plus snobé par les politiciens flamands. Il y a deux ans à peine, il fustigeait le décret «Habiter dans sa propre région» dans des termes que ne renierait pas Olivier Maingain. Aujourd’hui, devenu vieux croulant en quelques mois, il fait la leçon à ces maudits «jeunes» journalistes qui seraient antiflamands par nature, vocation ou francité. Après ça, on aurait envie qu’il la prenne, Christian, la porte.
Crétin. Idiot utile. Imbécile.
Ah, mais j’ai oublié de vous raconter comment tout est arrivé. Cette fois, l’étincelle s’appelle Hendrik Vuye, professeur de droit constitutionnel à Namur, apprécié par la plupart de ses élèves, déprécié par certains autres. Parce que voilà, Hendrik Vuye est aussi conseiller de la N-VA. Et pas que. Il l’a reconnu un peu tard, en 2010. Autrement dit, ce monsieur enseigne la constitution d’un pays dont il veut la fin. Il y a de quoi, de temps en temps, se poser des questions. Le Soir l’a fait, en août 2010, quelques jours après qu’Hendrik Vuye a attaqué Béatrice Delvaux dans les colonnes du Morgen, le 17 août 2010, lui reprochant d’avoir écrit que les Bruxellois ne voulaient pas «vivre sous tutelle flamande» (quelle gravissime déclaration!) et la mettait au pied du mur : «Wie van België houdt, zal ook van de aanwezigheid van de Vlaamse Gemeenschap te Brussel moeten leren houden. Probeert u het eens, Mevrouw Delvaux? Zo moeilijk kan het toch niet zijn?» «Celui qui aime la Belgique va devoir apprendre à aimer la présence de la Communauté flamande à Bruxelles. Essayez donc, madame Delvaux?»
Mais il y a mieux. Dans cet article, le professeur en droit constitutionnel prétendait à ses lecteurs flamands que la COCOF (commission communautaire francophone de Bruxelles) disposait, ô scandale, du pouvoir décrétal dont son équivalent néerlandophone, la VGC, ne disposait pas, présentant la différence comme un privilège des Francophones, oubliant que si les Flamands de Bruxelles n’ont pas ce droit décrétal, c’est parce que la Communauté flamande ne le leur a pas accordé. Drôle de vérité qu’un prof constitutionnel nous tricote là. Il prétend aussi qu’une «étude récente montre même qu’il y a à Bruxelles 41 ministres ou échevins compétents pour la culture et qu’il y a quatre sociétés de transports en commun». Marrant, ça. J’ai trouvé exactement le même argument dans une étude du think tank Vives datant d’avril 2009 et intitulée comme par hasard : «Le sous-financement de Bruxelles : un mythe?» Koen Algoed y écrit : «Zo opereren er vier overheidsdiensten voor openbaar vervoer op het Brussels grondgebied. Of zijn er 41 ministers en schepenen belast met cultuur in Brussel.» Je traduis : «Ainsi, quatre services publics de transports en commun opèrent sur le territoire bruxellois. [Et] il y a 41 ministres et échevins chargés de culture à Bruxelles.» Vives est un think tank «proche» de la N-VA et de la VOKA (du diable). Ce qui est étonnant, c’est qu’un an plus tard, et à plusieurs reprises, un professeur d’université reprenne exactement les mêmes arguments. Or, s’il y a quatre sociétés de transport en commun à Bruxelles, c’est parce que Flamands et Wallons ont voulu régionaliser les leurs (TEC et De Lijn), et non pas parce que Bruxelles serait mal gérée. Pour la quatrième société, c’est encore plus comique : il s’agit de la SNCB. C’est un peu comme si l’on reprochait à Paris d’avoir d’une part la RATP et d’autre part la SNCF active sur son territoire…
Quant aux 41 échevins et ministres compétents pour la culture, le calcul vient de Brussels Studies. À la base, donc, un constat pratique, un peu tiré par les cheveux, qui appelle à une simplification nécessaire. Mais quand il est repris par un N-VA, le sens de l’argument change totalement : il s’agit alors de faire du Brussels-bashing à la petite semaine. Car si l’on prend la Flandre et la communauté flamande, l’on va trouver des centaines et des centaines de «ministres et échevins» compétents pour la culture. Oui : plusieurs centaines, figurez-vous. Il y a déjà un échevin par commune, sans compter les ministres de la Culture, ceux des médias, le ministre-président, enzovoort. Et même à Anvers, le Conseil de la Culture du district de Berchem compte… 12 membres (ça en fera bien cinquante pour toute la ville). Mais oui, on fait ce qu’on veut avec les chiffres.
Mais quand on est professeur d’université, répéter ce que Jacques a dit pour faire valoir un argument facile, c’est beaucoup trop court. Ou alors, j’aurais raison quand je dis que ces groupes de réflexion nationalistes sont en fait des usines de fabrication de concepts qui servent ensuite à l’ensemble de leurs ouailles. Ainsi, les prétendus contrôleurs linguistiques alsaciens brandis par Bart De Wever, dont j’ai démontré l’inexistence crasse dans mon dernier opus (démonstration que, tetchos, le Deborsu s’est permis de me piquer — non, je ne la digère pas, celle-là!) se retrouvent régulièrement dans d’autres discours, comme ceux de Siegfried Bracke, sur les forums noyautés par des petits envéistes, enzovoort. Ces concepts tout faits, c’est pratique, c’est convainquant, et tant pis pour le côté populiste et inquiétant de la chose pour toute personne ayant — attention, point Godwin en vue — lu les ouvrages de Viktor Klemperer sur la dialectique volkiche.
Hendrik Vuye s’était donc fait remarquer. Le Soir s’est simplement posé la question «un conseiller de la N-VA a-t-il sa place dans une université wallonne» ? Parce que, savez-vous, la N-VA, c’est quand même ce parti qui fait croire aux Flamands depuis plus de 10 ans que le Wallon est un chômeur profiteur e tutti quanti. Alors, en août 2010, Le Soir a publié un dossier dans lequel il examinait les conditions d’une bonne relation entre politique et enseignement supérieur, et posait les bonnes questions à Francis Delpérée, passé au CDH, et prof de droit constitutionnel (rigoureux), sans pour autant attaquer Hendrik Vuye plus que de raison. Et en tout cas, sans relever ses chipotages avec la réalité dans ses articles (dont celui du Morgen). Et sans non plus relever sa défense systématique de Bart De Wever qui serait, selon lui, diabolisé par la presse francophone. Grave faute, faute grave, Le Soir est coupable, tête sur le billot, envoyer le Knack, De Standaard, la VRT et Christian Laporte, et titrez deux ans plus tard que Béatrice Delvaux veux faire sauter les ponts entre la Flandre et Bruxelles, pour avoir osé poser une question déontologique à propos de Saint Hendrik, prof flamingant. J’ai rarement vu une personnalité aussi bien protégée par une certaine presse.
La RTBF, elle, a dû mal comprendre ce qui lui est arrivé. Haro sur Radio Mille Collines bis, ter, quater, et finalement semper. Des étudiants auraient mal digéré certains dires d’Hendrik Vuye lors de son cours. Il aurait une attitude antibelge, «on sent bien qu’il n’aime pas». Que fait la RTBF ? Elle envoie un journaliste. Le reportage, on peut le voir sur le site de la chaîne. La conclusion n’a rien de scandaleux, au contraire, la RTBF fait la part belle aux étudiants qui n’ont que des louanges à adresser à Vuye qui a du reste un large temps de parole pendant le reportage. Conclusion ? En suspens, ni vraiment pour, ni vraiment contre. Pourtant, quelques jours plus tard, quand Hendrik Vuye est élu meilleur professeur par les élèves namurois, Knack attaque toutes dents dehors : «Les étudiants namurois font un pied de nez à la RTBF», titre le magazine. Bizarre. Ces journalistes n’ont soit pas vu le reportage de la RTBF, soit, ils ne comprennent pas le français et feraient bien de changer de métier. Ou alors, ils ont décidé de continuer le procès stalinien d’Yves Leterme (qu’on va retrouver dans quelques lignes) contre la chaîne francophone. Knack prétend «à la RTBF, ils rient jaune». En fait, à la RTBF, tout le monde ou presque a oublié ce petit reportage, et pire : la plupart des journalistes ne l’ont même pas vu ! C’est pas qu’on rie jaune, c’est qu’on tombe carrément des nues, une fois de plus.
Chez Knack, on ne s’arrête pas à un titre ronflant, on plonge les deux bras dans la mouise : «Depuis que l’on sait que le président de la N-VA Bart De Wever fait appel pour ses idées sur la réforme de l’État (sic) aux avis constitutionnellement fondés d’Hendrik Vuye, ce dernier se retrouve régulièrement sous le feu dans les médias francophones». Régulièrement ? On parle d’un article en 2010 et d’un petit reportage en 2012. «Les» médias francophones ? Il s’agit du Soir et de la RTBF. Mais ça continue : «c’est surtout la chaîne publique RTBF qui fait tout pour que l’université namuroise mette le professeur de droit constitutionnel Vuye à la porte.» Tout ? Vous osez écrire «tout» ? Y a-t-il eu une campagne contre Vuye ? Non. A-t-il pu se défendre dans le reportage ? Oui. Y a-t-il eu d’autres reportages ? Non. Autre mensonge grossier : Knack prétend que «dans le journal de la RTBF, il est suggéré que la direction de l’université se pencherait sur la question». Non : il n’est rien «suggéré» du tout. C’est la direction de l’université qui affirme qu’elle pourrait se pencher sur la question. Bref, cet article de Knack était tout simplement mensonger, un cas d’école d’absence totale de conscience journalistique et de harcèlement gratuit d’un média d’une communauté envers un média d’une autre communauté.
Ensuite, De Standaard et Radio Een ont pris le relais. Toujours en ne donnant que la version d’Hendrik Vuye qui, sans produire de preuve, parle d’étudiants qui lui auraient affirmé que la RTBF leur aurait suggéré de dire qu’il était homophobe ou raciste. Ce n’est pas exactement comme ça qu’il le présente, mais c’est exactement comme ça que les auditeurs un tant soit peu tatillons de la Flandritude le comprennent et le prennent. Hendrik Vuye lui-même se prête avec une sorte de délice à ce jeu où il est devenu le symbole martyrisé d’une Flandre incomprise. Sur Radio Een, on lui oppose, en débat, un journaliste francophone (la RTBF n’ayant pas souhaité envoyer quelqu’un, dit la VRT), mais c’est Christian Laporte (La Libre Belgique) qui s’y colle, et plutôt que de jouer le jeu en se faisant l’avocat du diable, s’il voit «certains jeunes journalistes» de la RTBF comme ça, il préfère dire qu’il n’aurait jamais fait ça, que la RTBF et Le Soir, dont il n’aurait même pas lu les papiers incriminés semble-t-il (!), sont des nids d’amateurs, que La Libre Belgique, dame!, fait mieux, et de conforter Hendrik Vuye avec la complicité active de la journaliste. En gros, ben voilà, deux articles sur un professeur suffisent à convaincre la Flandre que les Francophones sont de méchants haïsseurs de Flamands organisés. Et après la brillantissime intervention de Christian Laporte, De Standaard, probablement pour construire des ponts, titre carrément qu’on est encore face à un cas de «Flemish-Bashing». Il ne doit même pas «inventer» le concept, c’est le journaliste de La Libre qui l’a offert gratos.
Christian Laporte est probablement quelqu’un de bien. Mais il n’a pas compris la puissance du nationalisme. Il n’a pas compris qu’en cherchant à atténuer les peines, il amplifie le drame. Il n’a pas compris qu’il souffle sur les braises en voulant les éteindre. Des Christian Laporte, il y en a plein au Nord comme au Sud du pays. C’est probablement ce qu’il y a de plus triste en Belgique : elle ne mourra pas tant de l’agression nationaliste que de la bonhomie aveugle et tenace de braves gens de Flandre, de Bruxelles ou de Wallonie. Cette bonhomie, caractéristique première du Belge, qui fait qu’on n’est pas à se tirer dedans comme tant d’autres pays le font dans des déchirements comme celui que nous vivons, c’est elle qui nous précipite peut-être justement vers un drame que nous n’osons pas imaginer. La Belgique est une eau dormante. Il faut se méfier des eaux dormantes. Elle n’a pas fini de produire des surprises. 500 jours sans gouvervenemt en pleine crise mondiale, imaginez-vous ce que nous avons vécu. Ça donne une idée de ce qui pourrait nous attendre.
Laissons Christian digérer tout ça, et continuons notre histoire. Parce qu’ensuite vient la cerise sur le gâteau : ce soir, Yves Leterme, secrétaire adjoint de l’OCDE, envoie un tweet pour fustiger à son tour cette chaîne qu’il a pratiquement qualifiée de génocidaire en 2007 ou 2008. La boucle est bouclée. Je pensais qu’un haut responsable d’un organisme comme l’OCDE avait un devoir de réserve. Eh ben non, quand c’est un flamingant patenté, il se permet de shotter la chaîne publique francophone de Belgique dans une affaire qui ne le regarde en aucune façon, si ce n’est parce qu’il y aurait (?) un cartel CD&V-N-VA dans sa douce commune d’Ypres.
Et pour finir, allons à la base, à la N-VA justement, où l’on a remarqué que lors du reportage de la RTBF (qu’ils n’avaient donc pas vu auparavant!), une faute d’orthographe s’est glissée dans le nom du professeur. Au lieu de Vuye, on a tapé «Vuyl». Vuil signifie sale en néerlandais. Ça a, comme souvent, commencé à se colporter sur Twitter. Et bien sûr, on est en train de disséminer dans les cercles nationalistes que ça aussi, c’est un sale coup de la RTBF. On nage en plein délire !
Alors, il y a encore deux ou trois choses à dire. D’abord, oui, il faut se poser des questions sur la rigueur des cours donnés par nos profs, tous nos profs, en droit constitutionnel. Oui, il faut pouvoir les mettre tous sur la sellette. Et on doit surveiller aussi bien Delpérée qu’Uyttendaele. Mais quand il s’agit d’un monsieur qui conseille (et apparemment adhère silencieusement à) un parti séparatiste qui veut la fin de la Belgique et de sa Constitution, un parti nationaliste identitaire qui a des liens avec l’extrême droite (ouille, ça être interdit de diser ça, hein monsieur Sel), quand il s’agit d’un professeur qui n’hésite pas à aller donner une conférence au cercle d’étudiants national-solidariste (ou plutôt néo-nazi) NSV ou encore qui sert de faire-valoir académique quand la N-VA donne une conférence au Parlement européen, alors oui, il faut être doublement vigilant. Ça ne signifie pas que Vuye n’ait pas le droit d’enseigner à Namur, mais simplement qu’on a l’obligation de se poser la question de sa droiture, à lui de se défendre. Le problème, c’est que quand sa défense devient une attaque en règle qui profite aux séparatistes, se répand dans toute la Flandre sur le ton de Calimero bis avec une touche de martyrisation qui ferait pâlir d’envie Bart-De-Koning en personne, là, on doit se demander si Monsieur Hendrik Vuye est, en effet, encore en état intellectuel d’enseigner dans une académie qui se respecte.
02:03 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (263) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
Honnêtement, ça intéresse qui cette histoire ?
Écrit par : Stéphane Dohet | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentairevous résumez tout
d'ailleurs je n'ai rien lu :-)
Milket et Di Rupo vont se faire griller à petit feu jusqu'aux législatives.
Bruxelles n'est qu'un petit port au nord de Fukushima juste avant
le tsunami final. Je devrais dire une barque dans le port...
Bonne chance.
vu de Wallonie tout cela est loin maintenant...
C'est quand même mieux la campagne française potache que le 14-18 yzerien belgo-bruxellois...
Écrit par : Salade | dimanche, 15 avril 2012
Saine colère, M'sieur Sel, mais qui, je le crains, ne changera rien... ou si peu. Car si ceux qui devraient s'imposer une salutaire remise en question quant à aux pratiques journalistiques, au Nord comme au Sud, en étaient capables, ça se saurait!
Le fait n'est pas neuf et, hélas, s'amplifie: la critique n'est plus autorisée, seule l'adhésion est permise!
La critique, au sens bien évidemment de l'action de se livrer à l'analyse d'un sujet afin d'en mettre en évidence les aspects positifs et négatifs, est le fait d'esprits libres donc non inféodés à une idéologie. Et c'est un fait bien connu et récurrent: tout qui veut imposer une pensée politique unique commence par s'attaquer à ceux qui se livrent à ce salutaire exercice d'analyse, en les dénigrant d'abord, en les poursuivant ensuite, et en les éliminant purement et simplement quand la dictature des "penseurs" a enfanté la dictature tout court.
Entre les manipulateurs qui déversent leurs simplismes dans des têtes pas trop entraînées à la réflexion mais très réceptives à l'entretien de leurs frustrations (réelles ou supposées ou suscitées) et ceux qui exercent leur esprit critique, il n'y a pas de dialogue possible. Les seconds ne représentent qu'un danger pour les premiers: accepter de discuter serait de facto reconnaître que leurs critiques ont quelques fondements, or l'important est de prouver, même et surtout par les moyens les plus basiques (pour ne pas dire les plus bas), qu'ils ne sont pas "en état intellectuel" de pouvoir émettre un avis un tant soit peu intéressant. Le raccourci est évident et largement utilisé: critiquer = attaquer. Et de s'engouffrer dans la voie bien connue et si rentable de la victimisation.
Développer des arguments, comme vous le faites, cher Marcel, ne permet d'enrichir la réflexion que de ceux qui pratiquent l'analyse critique indépendante depuis déjà belle lurette. Les autres, enfermés dans leurs certitudes fabriquées par leurs frustrations, ne prendront jamais la critique qu'au premier degré largement fantasmé: l'agression. Parce qu'il apparaît de plus en plus clairement que pour ceux-là, le problème relève plus de la psychiatrie que de la réflexion politique.
Mais vous avez raison de le faire, Marcel, et de persévérer, d'abord et surtout pour tous ceux qui, là où c'est le plus difficile, font ou essaient de faire entendre une autre voix que la "voix de son maître".
Écrit par : Juliette | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentaireDe toute manière, dès que vous regardez des médias sur lesquels vous avez des idées préconçues, vous pouvez y voir n'importe quoi. Les libéraux voient en la RTBF un repère de gauchistes et les socialistes voient en RTL la maison des bleus. L'objectivité n'existe plus depuis longtemps chez le citoyen moyen et en plus notre enseignement ne permet hélas pas au plus grand nombre de prendre du recul et de se remettre en question. Un même texte peut être lu comme une ode à la beauté et en même temps un ramassis de pensées gnan-gnan. Tout dépend de la vision du monde qu'a chacun. En fait, dans la société de l'immédiateté où il faut sans cesse suivre comme un mouton les avis des grands "penseurs", il n'y a plus aucune réflexion. Ca me rappelle un peu la période où on a tondu tant de gens sur base de rumeurs ...
Écrit par : Guillaume | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentaireTrès belle analyse, comme souvent. Je dois bien avouer que cette attaque sortie de nulle part, par ce monsieur quasiment inconnu au bataillon m'a laissé pantois. D'autant plus qu'il suffisait de quelques minutes de recherche pour trouver qu'il n'y avait rien à trouver... Que cette attaque se basait sur du vent.
Si les journalistes ne pevent même plus se poser de questions, vers quoi va-t-on ? Enfin, vers quoi va la Flandre ?
Écrit par : Geoffrey | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentaire"on doit se demander si Monsieur Hendrik Vuye est, en effet, encore en état intellectuel d’enseigner dans une académie qui se respecte."
Un appel au "BERUFSVERBOT".
Il fallait s'y attendre.
Écrit par : Schoonaarde | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentaireSchoonaarde : il est totalement anormal que pour se "défendre", un professeur comme Hendrik Vuye attaque complaisamment tout journal qui a parlé de lui un jour dans une manchette dans une série de média flamands, ajoutant encore un peu à la césure belge. Tant qu'il se défendait normalement, je n'avais aucun problème. Je trouvais même honorable qu'une académie wallonne occupe un professeur conseiller de la N-VA, ça montre une ouverture d'esprit intéressante quoique plutôt déséquilibrée (combien de professeur conseillers du RWF enseignent ou pourraient espérer enseigner à la KUL ? Zéro, jamais, never). Mais quand ce professeur applique des recettes qui font appel à la manipulation et utilise un système médiatique acquis à la confrontation, lançant des flèches tout à fait disproportionnées envers deux médias en particulier, il a perdu tout crédit, déshonore sa profession, et ferait bien d'aller enseigner dans le cercle VIVES de la KUL. Oui, vu la manière dont il a réagi, il fallait s'y attendre.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 03 avril 2012
@Schoonaarde
« en état intellectuel d’ » est un élément de langage repris à un éminent insulteur public, premier de son État décrivant dans un journal d'un État voisin, une minorité de son pays... qui d'ailleurs prend ça à la blague car elle n'est pas aussi susceptible que la majorité des gens de ce même pays... un certain état intellectuel est requis pour apprécier :)
«Un appel au "BERUFSVERBOT" » vous rigolez là !.... Les FR font juste un petit coup de pub (trop discret peut-être) pour qu'il se trouve en pauvre petite victime, un vrai boulot dans une vrai université...flamande donc :)
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 03 avril 2012
Belle analyse de la situation, comme souvent.
je dois bien avouer que cette attaque sortie de nulle part, par un quasi inconnu au bataillon m'a laissé pantois. D'autant plus qu'il suffit de quelques minutes de recherche pour trouver... qu'il n'y a rien à trouver, que cette attaque se basait sur du vent.
Si les journalistes ne peuvent même plus poser de questions, vers quoi va-t-on ? Enfin, vers quoi va la Flandre ?
Écrit par : Geoffrey | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentaireEncore un bonne argumentation et un avis tranché comme on les aime!
Écrit par : Phil | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentaireIs Hendrik with you now ? I want to learn to know you. - Guust Flatter
Écrit par : Moventoh | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentaireD'accord, sauf pour votre dernier paragraphe. Un prof de droit constitutionnel n 'a pas à être un défenseur de la constitution en vigueur. Et tant qu'il ne cache pas son étendard, les élèves ont un 'intérêt' à entendre son point de vue.
Écrit par : Mustiq | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentaire@Mustiq : je ne dis pas qu'un prof de droit constitutionnel "doit" défendre la Constitution. Je dis que s'il la méprise, il est normal qu'on se demande par voie de presse s'il est à sa place. A fortiori s'il l'utilise, comme dans l'article 195, où il la défend, alors qu'il défend aussi un parti qui veut l'abolition de cette constitution. Mais la réponse doit être correcte.
Notez que Vuye ne défend pas son point de vue, à aucun moment dans les articles dont je parle, il n'explique pas sa façon d'enseigner ni se manière de gérer ses convictions, il se contente de crier haro sur tout journal qui a un jour osé poser la question. C'est ça qui est grave.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 03 avril 2012
@Marcel
"Notez que Vuye ne défend pas son point de vue, à aucun moment dans les articles dont je parle, il n'explique pas sa façon d'enseigner ni se manière de gérer ses convictions, il se contente de crier haro sur tout journal qui a un jour osé poser la question. C'est ça qui est grave."
Et il a raison, mille fois raison. Poser la question est déjà un procès d'intention de la part de la RTBF. Ets-ce qu'on va interviewer les étudiants du Prof. Vande Lanotte (SP.a) et leur demander s'il n'est pas trop socialiste? Ou le demander à la direction de l'université de Gand? Idem pour Eva Brems (Groen!).
Écrit par : Schoonaarde | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentaire@Schoonaarde
Si je vous comprends bien, il est donc interdit de simplement se poser la question ? Vous vous rendez compte de ce que vous dites, de ce que ça implique ?
Écrit par : Geoffrey | mardi, 03 avril 2012
Ouh là!!!
Alors demander quel temps il fait à Knokke-Le-Zoute sera désormais considéré comme une coupable tentative d'avoir l'intention de vouloir faire accroire peut-être qu'il y fait moins ensoleillé qu'au bord de la Meuse?????????
Écrit par : Juliette | mardi, 03 avril 2012
Schoonaarde, vous dites que posez la question est déjà un procès d'intention. Mais ne défendiez-vous pas Magda Michielsens quand elle partait du postulat "la RTBF propage la haine" ?
S'il y a procès d'intention ici, il y en avait un aussi dans la fameuse étude "mise au point"... Or ce n'était pas ce que vous disiez.
Écrit par : Geoffrey | mardi, 03 avril 2012
@Geoffrey
Le professeur Vuye n'est pas un politicien ou une personne "publique". C'est un fonctionnaire qui fait son travail. Enseigner le droit à l'université de Namur.
La RTBF n'a pas à se poser des questions sur ses sympathies politiques. C'est l'université qui doit se poser cette question. Elle l'a faite et elle est satisfaite du travail de M. Vuye ainsi que le sont ses étudiants.
Si on laisse passer cette façon de travailler de la RTBF on risque de glisser vers une sorte de maccarthysme.
En ce qui concerne Magda Michielsens: c'est une académicienne qui a fait une recherche, selon sa méthode scientifique, d'un phénomène médiatique (la RTBF sème la haine). Et elle l'a prouvé amplement.
Écrit par : Schoonaarde | mardi, 03 avril 2012
Vous me pardonnerez de ne pas être d'accord. D'autant plus que le reportage n'est pas "à charge" puisque la plupart des élèves aiment leur prof.
Si je suis votre raisonnement, cela ne vous dérangerait pas qu'un néo-nazi déclaré donne cours à vos enfants tant que celui-ci fait son travail correctement ?
La RTBF sème la haine ? Sans doute diabolise-t-elle un peu trop la N-Va, ça je l'admets volontiers, mais jamais elle ne stigmatise les flamands, contrairement à "votre" presse qui ne cesse de vous présenter le cliché du wallon assisté, fainéant et impatient de recevoir sa part d'argent flamand...
Écrit par : Geoffrey | mardi, 03 avril 2012
A Schoonaarde,
Je pense que le principal problème est surtout qu'en Flandre, il semble qu'il y ait un peu trop de politiquement correct. Un journaliste ne peut pas attaquer un homme politique de manière constructive sur ses idées ou assez mollement. Je me souviens d'une interview de De Winter sur Canvas il y a quelques années. Ca me l'a presque rendu sympathique, ce qui m'a fait un peu peur. Je trouvais les questions plates un peu comme ça se fait en France entre journalistes et politiques. Côté francophone, ce n'est pas parfait évidemment. On a l'impression qu'on attaque mais c'est souvent pour faire le show. Ce qui m'inquiète aussi c'est un peu comme en France où on ne doit pas dépasser le politiquement correct parce qu'au fond on se connait un peu trop entre journalistes et politiques (ce que dénoncent Quatremer et une journaliste du Soir) et qu'on s'attend consciemment ou inconsciemment à ce que l'homme politique bien traité vous mette sur sa bonne liste. En Flandre, c'est surtout le nombre de journalistes qui deviennent politiques qui posent question et rarement dans les partis traditionnels mais toujours à la NVA alors qu'ils ont été en place ces vingt dernières années. Où est la frontière entre l'information et promouvoir ses idées ? Quel est l'impact de stars du JT équivalentes à PPDA, Claire Chazal en France si elles sont nationalistes depuis toujours ...
Écrit par : Guillaume | mercredi, 04 avril 2012
@Schoonaarde
avez-vous lu avec un peu d'attention « Il semblerait qu'on en Vuye à Laporte », dès le titre, "vuye" utilisé comme homophone de "veuille" , le prof de namur n'est qu'un acteur secondaire... le sujet de cet article étant clairement que des journalistes FR par bêtise ou intérêt perso, participe allègrement à la propagande des médias flamands contre le soir et la rtbf... (aucun de ces deux médias n'est ma tasse de thé, je ne sais donc pas comment ils laissent passer ou se défendent) et ça enrage légitimement marcel sel...
enfin, avez-vous lu de quoi il s'agit ? en quoi ce vuye est maltraité :
http://www.rtbf.be/info/regions/detail_hendrik-vuye-un-professeur-des-fundp-trop-influence-par-la-n-va?id=7582353
« Poser la question est déjà un procès d'intention de la part de [ xy]... » voilà une phrase que le journaliste xy pourrait prendre comme un procès d'intention...
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 04 avril 2012
cette histoire demontre une certaine betise en wallonie. faire entrer le loup dans la bergerie, laisser un conseiller NVA enseigner le droit consitutionnel a namur, deja il fallait oser. En belgique ou tout est politise a outrance, cette ouverture d'esprit m'echappe sauf avec un agenda politique wallon qui est a vomir en terme de compromissions et de lacheté
concernant la rtbf ou le soir je trouve qu'ils ont font deja bien trop avec leurs articles ou emissions en flamand ou les interlocuteurs qui parlent flamand.
face a la nva, la reaction doit etre forte, musclée meme a bruxelles ou en wallonie sans compromissions sur bruxelles et la peripherie
Écrit par : bruxellois | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentairePeut-être que les médias francophones devraient simplement répondre crûment à leurs homologues néerlandophone qu'il serait temps de faire dans le journalisme et non dans le nationalisme à la petite semaine.
Ce faisant ils jetteraient peut-être un bon seau d'huile sur le feu, mais vu que visiblement de l'autre côté la presse s'est transformée en véritable pipe-line, cela n’aggraverait pas la situation de beaucoup. Et ça permettrait, peut-être, à certains au nord de se rendre compte de ce qu'ils font.
Écrit par : paps | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentaireIl a suffi d'une bombe à haut voltage
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2010/04/15/la-bombe-a-haut-voltage.html
avec tout l'humour (et pas le bonheur) du monde.
Écrit par : L'enfoiré | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentaireS'interroger sur la présence d'un prof proche de la N-VA aux Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix (FUNDP, Namur).
Avec les risques de diffusion des idées nationalistes dans les têtes des students.
Écrit par : Manu Kodeck | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentaireet si tous ces students n'étaient finalement dans leur grande majorité que des fils de bourges qui de toute façon (à tort ou à raison) n'en n'ont rien à foutre de comprendre l'obsolescence programmée de leur pays sans avenir évident pour leur intérêt personnel...
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 04 avril 2012
Quant à Deborsu, il quitte, non?
http://www.levif.be/info/belga-generique/le-journaliste-christophe-deborsu-quitte-la-rtbf-pour-la-jeune-chaine-flamande-vt4/article-4000074979090.htm
Écrit par : L'enfoiré | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentaireSurtout bien fermer Laporte en sortant.... et veiller à ne pas laisser de poubelle sur le pas de la porte. :-)
Écrit par : L'enfoiré | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentaireAujourd'hui dans Knack :
http://www.knack.be/nieuws/belgie/le-soir-en-rtbf-pikken-kritiek-leterme-niet-hij-valt-ons-altijd-als-eerste-aan/article-4000076220683.htm
Extrait :
Rector Yves Poullet van de Naamse universiteit schreef een gepeperde brief naar de voorzitter van de raad van bestuur van de RTBF, Bernadette Wynants. Volgens Poullet stoelde het RTBF-item over Vuye op non-informatie en getuigde de redactionele aanpak van een gebrek aan respect voor de journalistieke deontologie. Hij onderstreept bovendien dat er over Vuye en zijn lessen nooit klachten zijn geweest.
Ook de studenten uit de uitzending waren niet gediend met de aanpak van de RTBF: de twee die zich negatief uitlieten over hun professor schrokken zo hard van de teneur van de RTBF-berichtgeving dat ze zich persoonlijk verontschuldigden bij Vuye. Tijdens het eerste college na de uitzending kreeg hij ook een spontaan applaus. Als kers op de taart werd Vuye verkozen tot beste prof: meer dan 60 procent van de studenten vindt dat Vuye dit academiejaar hun Poullet d’or verdient. De RTBF maakte geen melding van deze erkenning van de academische meerwaarde van een Vlaamse professor voor een Franstalige universiteit.
Waarom "vergeet" jij dit toch te melden, Marcello ???
Als je dit leest is jouw "analyse" natuurlijk van nul en generlei waarde ... weeral !!!
Écrit par : Peter | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentaire@Peter : Ik heb niet alle informatie van Knack overgenomen, ik toonde alleen waar zij logen. Ik ben niet verplicht alle informatie te weerkatsen. De RTBF is ook niet verplicht per se te vermelden dat Vuye een Poullet d'Or heeft gewonnen.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 03 avril 2012
Ok, Marcel, akkoord, maar door dingen te verzwijgen kan je ook subjectief zijn !
Écrit par : Peter | mardi, 03 avril 2012
@ Marcel
merci pour eux...
merci pour nous...
de ne pas nous avoir révélé que le recteur de cette univ est fier d'avoir décerné un poullet d'or de meilleur pédagogue à vuye
certaine nouvelle sont trop humiliante pour tous (sauf en flandre manifestement...;))
je vais voir tout de suite si le knack parle de celui qui reçu le poullet congélé...
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 03 avril 2012
@Peter : alles is subjectief. Ik ben subjectief. Heb nooit in absolute objectiviteit geloofd. Nu, wat de vragen betreft, kreeg ik evenwel subjectieve vragen van de VRT of andere Vlaamse journalisten, en heb daar nooit geen schande van gemaakt, ik vind het gewoon normaal dat journalisten "harde" vragen stellen, anders krijgen ze geen duidelijke antwoord en televisie eist korte, zwart/wit antwoorden.
Wat de brief van Pollet betreft, ik heb hem niet gelezen, en ken de inhoud niet. Daarom stel ik dat het geen nieuws is. ik kan over geen brief praten die ik niet gelezen heb. Blijkbaar kan Knack dat wel. Hetzelfde geldt voor de getuigenissen van de studenten. Een persoonlijke interpretatie van Vuye die ik evenmin kan gebruiken (maar Knack wel ? Hebben ze de mails gelezen ? Hebben ze de studenten geinterviewd ? Ik denk het niet…) omdat er geen bewijzen bestaan.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 03 avril 2012
@Marcel
Jij mag zo subjectief zijn als je maar wil. Maar mag de RTBF dat ook?
Écrit par : Schoonaarde | mardi, 03 avril 2012
RTBF is al minder subjectief dan Knack, Radio een of De Standaard : Vuye alsook studenten die hem steunden konden zich in de RTBF programma ruim verdedigen. Die kans was en is afwezig bij de bovenvermelde Vlaamse programma's. Dus, ja, subjectiviteit moet kunnen, maar de "aangevallen" persoon moet zich ook kunnen verdedigen. ik kreeg zo'n kans ook niet bij het publiceren van mijn laatste boek. De Standaard publiceerde 3 artikels in één week over mijn werk, zonder mij de mogelijkheid te geven om mijn opinie te verdedigen. U had het over subjectiviteit ?
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 03 avril 2012
Sinds wanneer moet een auteur zijn werk verdedigen?
Spreekt uw werk dan niet voor zichzelf?
Volstaat het niet om uw boek te lezen om zich een beeld te vormen van wat u wil zeggen?
Écrit par : Schoonaarde | mardi, 03 avril 2012
Il y a deux ans et trois ans, ce professeur a aussi reçu le prix du "meilleur professeur" de ces étudiants.
Si les élèves sont tellement contents, si le rectorat a protesté contre la campagne de l'RTBF (appeler Vuye ... Vuyl - sale - .... une erreur ? Personne ne croit ça) ... M. Sel me semble bien seul.
The Proof of the Pudding is the Eating.
Écrit par : Court Mémoire | mardi, 03 avril 2012
@Schoonaarde : neen. Wanneer de pers erover spreekt, systematisch met persoonlijke aanvallen ipv echte critiek, en met scheefgetrokken vertalingen, is er sprake van vervalste informatie, waarvoor ik een recht van antwoord kon vragen, hetgeen mij ook werd geweigerd. Ik geef toe dat mij recht te lang was, maar de redenen weervoor het werd geweigerd hadden geen betrekking tot de lengte ervan. Drie onjuiste artikelen in één week, plus een artikel in De Beiaard, ik zou evenwel van "chasse aux sorcières" kunnen spreken. Maar gelukkig is de Franstalige pers niet geneigd dergelijke aanvallen tegen de Vlaamse pers te organiseren.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 04 avril 2012
@Court Mémoire : vous sous-estimez l'état intellectuel des sous-titreurs de la RTBF à parler néerlandais. Déjà, vous-mêmes écrivez "court mémoire" au lieu de "mémoire courte".
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 04 avril 2012
« Sinds wanneer moet een auteur zijn werk verdedigen?
Spreekt uw werk dan niet voor zichzelf?
Volstaat het niet om uw boek te lezen om zich een beeld te vormen van wat u wil zeggen? »
Je n'en ai pas cru mes yeux en lisant cela ! Comme si un livre par essence polémique se suffisait à lui-même ! Comme si les interprétations que les lecteurs donnent à un livre ne pouvaient pas diverger !
Mais un livre de ce genre est justement sujet à débat, c'est son but ! On peut attaquer ce livre, mais selon vous son auteur n'a même pas le droit de se défendre, de rectifier les fautes d'interprétation, ou pire les éventuels mensonges et calomnies répandues à son sujet ! C'est çà votre culture du débat en Flandre ? J'espère que c'en est seulement votre propre conception !
Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 04 avril 2012
monsieur Sel,
Vous me reprochez mon français qui n'est pas parfait. Je suis néerlandophone et mon français ne doit pas être parfait.
U slaat onder de gordel.
Si les journalistes de RTBF - des professionels - écrivent le nom Vuye comme Vuyl (un son tout-à-fait différent, aussi en français. De plus, le "L" se trouve loin du "e" sur votre lap-top) ce n'est pas par hasard. Tout le monde comprend immédiatement leur truc. Vu le caractère de leur "reportage", ils se sont amusés en utilisant le mot "Vuyl" , ce qui signifie "sale".
A l'époque, ils avaient à moins le courage de nous appeler "Sale Flamands" en face...
Écrit par : Court Mémoire | mercredi, 04 avril 2012
@Frank : c'est pire que ce que vous dites : la plupart des interviews enregistrées par des journaux flamands suite à la sortie de mon livre ne sont jamais parues (notamment Belga et De Morgen). En revanche, celles enregistrées par d'autres médias (Finlande, UK, France, Belgique francophone) sont TOUTES parues. Le seul média flamand à m'avoir donné la parole est TV Brussel, qui fait largement exception, et quotidiennement. Dans la distribution, je ne peux pas en dire plus, mais il y a eu des fortes pressions pour qu'on ne commande pas mon livre ici et là, des pressions en provenance de néerlandophones. Or, c'est le premier (et jusqu'ici le seul) essai publié sur la personne qui est aujourd'hui la plus importante en politique en Flandre, et AUCUNE remarque ne m'a été envoyée (hormis sur des noms de personnes) par le parti en question. C'est très clair : ce genre de débat n'est pas possible en Flandre, et c'est donc que déjà, le sens démocratique de la presse flamande est altéré.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 04 avril 2012
@Mémoire Courte, votre français vaut bien mon néerlandais, mais quand vous faites des procès d'intention aussi idiots que celui-là, je vous rappelle simplement que le bilinguisme n'est jamais parfait, à supposer même que le sous-titreur fût bilingue. Le L écrit est très proche du E. Il suffit que le sous-titreur ait reçu le nom de Vuye griffonné sur un papier pour que l'erreur se produise. Mais vous cherchez absolument à démontrer que les Wallons haïssent les Flamands. Quelle triste vie vous devez avoir !
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 04 avril 2012
@Court Mémoire :
Il faut vraiment que vous soyez tordu pour penser qu'ils ont fait exprès de mal orthographier le nom du prof.
En plus, pourquoi vous plaignez-vous ? Il n'y a pas grand monde en Wallonie qui sait que Vuyl veut dire sale. Comme Private Joke on fait mieux. *Attention, ironie inside*
Écrit par : Geoffrey | mercredi, 04 avril 2012
Une petite recherche sur Google m'a renvoyé vers un article dans Het Laatste Nieuws apparu lors de la sortie de votre livre:
http://www.hln.be/hln/nl/957/Belgie/article/detail/1276474/2011/06/09/Franstalig-boek-wil-geheimen-Bart-De-Wever-blootleggen.dhtml
Cet article me parait plutôt neutre.
La raison que votre livre n'a pas encore été publié en Flandre est peut-être d'ordre économique?
Et en effet, Frank, nous n'avons pas la même culture de débat. Je ne connais pas d'exemple où le débat est lançé par un livre.
Écrit par : Schoonaarde | mercredi, 04 avril 2012
@Schoonaarde : il s'agit de la dépêche Belga, pas d'une interview. Autrement dit, elle transmet certaines de mes déclarations, mais pas sous forme d'interview. Je n'ai pas eu la possibilité de donner mon point de vue.
Par ailleurs, les raisons de la non-parution en Flandre qu'on m'a donné sont les suivantes et elles n'ont rien d'économique : on se demande bien pourquoi un livre sur Bart De Wever marcherait mieux en Wallonie qu'en Flandre d'ailleurs !
1. Les libraires n'oseront pas mettre un tel livre en vitrine.
2. Il y a trop de pro-N-VA chez les distributeurs, et on ne veut pas de problèmes avec eux.
3. Nous refusons de lire ce livre.
J'aurais eu le même genre de réactions si j'avais voulu publier un livre de ce style sur Tudjman en Croatie ou sur Milosevic en Serbie. Il est donc grand temps qu'en Flandre, on pose les bonnes questions sur la liberté d'expression et les débats politiques.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 04 avril 2012
"Je ne connais pas d'exemple où le débat est lancé par un livre." (Schoonaarde)
Normal...Puisque, apparemment, les livres qui pourraient prêter à débat ne sont pas publiés en Flandre! :-))))
Écrit par : Juliette | mercredi, 04 avril 2012
@ Schoonarde : Une émission du genre « Apostrophes » par Bernard Pivot, vous n'avez jamais eu ???
http://fr.wikipedia.org/wiki/Apostrophes
Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 04 avril 2012
Frank
Apostrophes c'était sur A2, en France (60 millions d'habitants) mais pas sur la RTBF '4 millions d'habitants), ni sur la VRT (6 millions d'habitants).
Marcel est passé sur A2? Zut, je l'ai vu sur RTL mais pas sur A2 ni TF1 d'ailleurs.
Écrit par : Schoonaarde | mercredi, 04 avril 2012
@Schoonaarde : si votre question est de savoir si je suis passé à la télé en France, oui, sur FR3 et LCI (la chaîne info de TF1). En radio sur RTL. J'ai aussi été cité ou itw dans Le Monde, Libération, Le Point, Marianne, le Canard enchaîné, etc. Et je ne parle là que de la France.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 avril 2012
@ Schoonaarde : « Apostrophes » et « Bouillon de culture » étaient aussi bien suivis en Belgique francophone qu'en France. Preuve que les débats sur les livres ne choquent personne de ce côté-ci de la frontière linguistique. L'accueil des livres de Marcel en est une autre. Mais pour vous, visiblement, c'est et ça reste inconcevable. Ce qui continue à me sidérer. À moins que vous bluffiez, juste pour « entretenir » ce débat-ci ?
Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 05 avril 2012
La Flandre outragée ! La Flandre brisée ! La Flandre Martyrisée ! Mais la Flandre libérée !
Écrit par : Arthur | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentaire... avec le concours des armes de la Flandre, de la Flandre qui se bat, de la seule Flandre, de la Flandre éternelle !
C'est beau comme l'Antique, hein ? On s'y croirait.
Et moi je vous fais la réponse d'Elio di Rupo :
Je vous ai compris ! Je sais ce qui s'est passé ici ! Je sais qui vous êtes !
Écrit par : Bernard (Rouen) | mercredi, 04 avril 2012
« Parlons français » ;¬)
SVP
Écrit par : Pierre lison | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentaire@Marcel
j'ai apprécié la saine colère qui inspire votre plume sans haine ni indulgence envers une série de journalistes FR (vos collègues?),votre optimiste méfiance de l'eau dormante belge etc etc
nous ne sommes en tout cas pas totalement seul dans nos délires: (voici environ 4min sur d'autres cours de récré) la belgique a (via l'onu) exporté naguère son régime en bosnie où le fédéralisme est bel et bien calqué sur le nôtre...
http://www.franceculture.fr/emission-le-choix-de-la-redaction-la-bosnie-un-pays-toujours-divise-2012-04-03
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 03 avril 2012
Répondre à ce commentaireHet is grappig hoe je er Deborsu bij betrekt die hier niets mee te maken heeft. Het moet echt steken dat hij zowel een succesvolle mediacarriere als een bestseller heeft terwijl jij je boekje niet eens uitgegeven krijgt in Vlaanderen.
Écrit par : Lieven | mercredi, 04 avril 2012
Répondre à ce commentaireDeborsu est au contraire bien impliqué dans cette affaire dès lors que Christian Laporte a parlé de lui lors de son interview sur Radio Éen avec Hendrik Vuye. D'autre part, je réponds simplement aux attaques qu'il m'a envoyées via De Standaard notamment. L'une des raisons pour lesquelles mon livre est bloqué en Flandre, c'est justement parce que De Standaard en a fait une critique scandaleusement tronquée, et Deborsu s'est prêté à ce petit jeu, peut-être parce que je le remets (gentiment) à sa place de mauvais journaliste dans mon livre. Les Secrets de Bart De Wever est l'un des plus gros best-seller politiques récents en Wallonie et à Bruxelles. Je ne vois donc pas en quoi je serais jaloux de Deborsu, je ne voudrais surtout pas être dans sa peau, il est le contraire de ce à quoi je crois. Son livre lisse qui dit aux Flamands ce qu'ils ont envie de lire, c'est exactement le contraire de la littérature à laquelle je me consacre.
Enfin, si mon livre ne peut pas sortir en Flandre, ce qui me frustre bien évidemment, c'est tout simplement parce qu'on n'a pas le droit, chez vous, de creuser un peu trop loin en matière de N-VA. À ce titre, au niveau éditorial, la Flandre n'est déjà plus une démocratie normale. Un Flamand aurait écrit un livre similaire sur Elio Di Rupo, il serait sorti sans problèmes en Wallonie.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 04 avril 2012
Marcello, als iemand in Vlaanderen een dergelijk boek over Di Rupo had geschreven, dan was het zelfs in Vláánderen niet verschenen ! En dat is nu juist het verschil tussen "gellie" en "wellie"!
Écrit par : Peter | mercredi, 04 avril 2012
@Peter :
NL:
http://www.standaardboekhandel.be/seo/nl/boeken/boeken_economiemanagementenrecht_management/9789401400619/Francis+Van+de+Woestyne/Elio+Di+Rupo+Leven+en+Visie
FR:
http://www.amazon.fr/Elio-Rupo-une-Vie-Vision/dp/287386771X
Écrit par : Geoffrey | mercredi, 04 avril 2012
@ Peter : Curieux. Je n'ai pas observé cette retenue quand les N-VA'ers prenaient Elio Di Rupo comme tête de turc pendant les campagnes (Laten we ons niet verst(r)ikken).
Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 04 avril 2012
@Geoffrey : de titels "Les secrets de BDW" en "'Elio di Rupo, leven en visie" geven toch wel duidelijk het verschil aan ! Een boek "Les secrets de Elio di Rupo" van hetzelfde bedenkelijk niveau als dat van Marcello, maakt geen enkele kans in Vlaanderen, of het nu geschreven werd door een Vlaming of een Waal of een Brusseleer ...
Écrit par : Peter | mercredi, 04 avril 2012
@ Peter : au juste, pourquoi se donneraient-ils cette peine, dans le nord du pays ? Marcel a sorti son livre parce qu'il pense que De Wever est un homme dangereux. Visiblement les N-VA'ers, qui visiblement contrôlent déjà les publications au nord du pays, pensent que Di Rupo n'est pas dangereux pour eux. Tel qu'il est, il est déjà le bouc émissaire rêvé pour leur propagande électorale. Francophone, émigré, homo, socialo, parlant mal le néerlandais. Le repoussoir parfait avant même qu'il ait fait quoi que ce soit. « Laten we ons toch niet verst(r)ikken door die vuile Waal! »
Mais si un jour Di Rupo présentera une menace pour eux, attendez-vous à la sortie non pas d'un, mais d'une floppée de bouquins sur son compte dans votre région à la moralité politique soit-disant si élevée.
Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 04 avril 2012
@geoffrey
http://www.amazon.fr/product-reviews/2874620777/ref=dp_db_cm_cr_acr_txt?ie=UTF8&showViewpoints=1
L'explication souvent est si simple!
Écrit par : Schoonaarde | mercredi, 04 avril 2012
@Peter:
donc si un livre paraissait: "les secrets de DSK" (un pur exemple bien entendu ;-)), il ne serait pas distribué en Flandre, que DSK soit un homme politique français ou soit un politique BV????
Vous rendez-vous compte de la somme d'âneries (et bien pis) de ce que vous affirmez?
- que DSK soit l'homme politique BV n°1 en Flandre ou non ne changerait rien à la donne? Vraiment, ce genre d'affirmation est..: c'est prendre votre interlocuteur pour un c.... (ce n'est que mon avis ;-))
- quel que soit le niveau de ce livre, refuser de le publier est aussi une injure à la capacité d'analyse du lecteur: c'est tout simplement de la censure.
- si le fait d'analyser un "leader" entraîne des réactions de rejet à ce point, il y a de quoi se poser en effet des questions sur la capacité d'analyse de ceux qui suivent le "leader".
Surtout quand les FAITS sont ressentis comme des CRITIQUES, et qu'on refuse de les analyser et/ou remis dans un contexte.
Écrit par : Lachmoneky | jeudi, 05 avril 2012
@Schoonaarde : c'est l'explication de quoi ? Du fait que la N-VA envoie ses petits soldats écrire des commentaires sur Amazon pour empêcher la vente d'un livre ? Elle est très, très moche, alors, votre "démocratie flamande" à la De Wever. Et ça ne fait que commencer.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 avril 2012
@Peter :
Certes, les deux livres ne boxent pas exactement dans la même catégorie, mais je voulais montrer qu'il était quand même possible de sortir le même livre, sur un homme politique, en Wallonie et en Flandre. Alors pourquoi pas le bouquin de Marcel sur Bart ? Et ne me dites pas que c'est parce que c'est un "tissu de conneries" puisque si ça avait été le cas, BDW n'aurait pas manqué d'attaquer au tribunal pour diffmation et/ou d'utiliser les mensonges du livre pour se présenter comme harcelé par les francophones.
Quand on voit ce qui se fait en france, sur Sarkozy ("Nicolas Sarkozy, le destin de Brutus ", "Quinquennat d'un plouc chez les bobos", "Pourquoi Sarko va gagner"), on se dit qu'il manque vraiment, en Flandre, d'un certain sens critique par rapport à De Wever et la N-Va.
A mes yeux, le seul "défaut" du livre de Marcel, c'est qu'il a été écrit par un francophone.
Écrit par : Geoffrey | jeudi, 05 avril 2012
@schoonaarde
Etonnant comme l'auteur de ce commentaire parle "d'anti-flamands", de "dénigrement des flamands", même de "haine des flamands" alors que Marcel parle de De Wever. Y a pas comme un hic ?
Écrit par : Geoffrey | jeudi, 05 avril 2012
@Geoffrey : pas de hic, c'est tout à fait loghic dès lors que la N-VA s'identifie à tous les Flamands, et inversement. Ce que j'ai d'ailleurs démontré dans le livre. En fait, le commentaire est un condensé de ce que je dénonce. il me donne donc raison :-)
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 avril 2012
@Lachmornekier : het uitgeven van boeken is een privé-aangelegenheid. Als een uitgeverij een boek niet uitgeeft heeft ze daar een goede reden voor : hetzij een ethische reden, hetzij een commerciële reden. Geen enkele uitgeverij in Vlaanderen geeft boeken of publicaties van het VB uit (hetzij hun eigen uitgeverijtje) en dit om ethische redenen. In andere gevallen wordt een boek niet uitgegeven omdat het niet (genoeg) zal verkocht worden. Wat "Les Secrets de BDW" betreft en het niet-vinden van een uitgeverij in Vlaanderen is de reden een combinatie van de twee : ethisch (geen niveau) en commercieel (niet genoeg interesse).
Wat jij voorstaat, nl. verplichten om uit te geven, is eigen aan een dictatoriale staat, en dat zijn we vooralsnog niet in Vlaanderen.
Elke uitgeverij is vrij om te publiceren wat ze wil, point final.
Mochten die trouwens alle manuscripten uitgeven die ze DAGELIJKS ontvangen, dan waren ze allang failliet!
Een béétje intellectuele eerlijkheid zou hier wel op zijn plaats zijn.
Écrit par : Peter | jeudi, 05 avril 2012
@Peter : c'est étrange qu'un livre qui a été accueilli aussi bien par des journalistes d'un peu partout n'ait tout à coup "aucun niveau" en Flandre. Il faut croire qu'en effet, la Flandre est si différente du reste du monde. Attention, Peter, vous donnez crédit à l'idée que la Flandre est repliée sur elle même…
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 avril 2012
@Marcel
Je vais anticiper la prochaine réaction de Peter : mais où donc votre livre a-t-il été si bien accueilli, exception faite de la wallonie où, comme chacun le sait, tout le monde se lève le matin en ayant envie de de franciser les flamands et, surtout, de haïr Bart de Wever ? En a-t-on parlé en Allemagne, en Angleterre, dans le reste du monde ?
Écrit par : Geoffrey | jeudi, 05 avril 2012
J'aimerais quand-même signaler que l'excellent ouvrage de David Van Reybroeck "Congo, een geschiedenis" dont plus de 200.000 exemplaires se sont vendus depuis sa parution en 2010 attend toujours sa traduction en français.
Les droits pour la traduction anglaise ont été acheté en octobre 2010 par HarperCollins, mais là aussi on attend la publication.
Ceci pour dire que se faire traduire et publier dans une autre langue n'est pas évident, même pour un ouvrage qui est un succès commercial et qui a remporté pas mal de prix (AKO et Libris).
Écrit par : Schoonaarde | jeudi, 05 avril 2012
Le "Een béétje intellectuele eerlijkheid" serait d'apporter et de développer les arguments qui démontrent que "Les Secrets de Bart De Wever" est un tissu de mensonges et de calomnies.
Parce que discréditer un auteur, dénigrer son travail, cela n'a rien à voir avec la critique du fond de l'ouvrage.
Une attaque ad hominem n'a jamais tenu lieu d'argument et encore moins de la tentative d'analyse: c'est une forme de manipulation du discours qui vise à détourner l'attention du véritable objet de la critique.
Ce tour de passe-passe, pour l'esprit en éveil, ne révèle que la totale impuissance de son auteur à avancer les arguments qui fonderaient son opinion.
En cela, le commentaire de "lecteur" sur le site d'Amazon est un modèle du genre!!!
Que l'on puisse rédiger un tel aveu d'incapacité à porter la contradiction aux faits exposés dans le bouquin est déjà en soi sidérant de mauvaise foi et surtout d'inintelligence; que l'on en vienne à en faire une référence dans la critique, je n'ose conclure!
Concernant "Les Secrets de BDW", il est d'ailleurs très révélateur de constater que ceux qui se livrent le plus allègrement à cette entourloupe sont généralement ceux qui n'ont pas lu une seule ligne du bouquin!
Et je me dis que l'intéressé lui-même a dû le lire attentivement puisqu'il n'a pas traîné l'auteur devant les tribunaux! :-)
Écrit par : Juliette | jeudi, 05 avril 2012
@Schoonaarde : 200.000 exemplaires, vous êtes sûr ? En Flandre et aux Pays-Bas, alors ? Parce que les plus gros succès en librairie en Belgique sont bien en-dessous de ça !
Sinon, la réponse est assez simple : contrairement à la Flandre, il y a en Wallonie environ 3 éditeurs susceptibles de publier un livre de ce genre et il faut savoir qu'il coûte plus cher de publier une traduction qu'un original. N'oubliez pas que le public cible des éditeurs wallons est à 90% la Wallonie et Bruxelles, soit 4,5 Mio d'habitants, en concurrence avec l'énorme production française. En Flandre, la cible est bien plus large puisque les éditeurs hollandais ont moins de poids sur le marché flamand d'une part, et que l'exportation vers le marché hollandais depuis la Flandre est déjà plus ouvert qu'en Wallonie. Autrement dit, lorsque les éditeurs wallons représentent un dixième des ventes de livres en français en Belgique et un centième ou moins en France, les éditeurs flamands représentent plus de 50% des livres en néerlandais en Flandre, et un pourcentage de mettons 20-30% en Hollande. Les tirages flamands sont donc bien plus intéressants que les tirages wallons (on considère que 1000 exemplaires est déjà une très bonne vente pour un éditeur wallon, contre au moins 5000 pour un Flamand.) De ce fait, il est plus rare et bien plus risqué de traduire une œuvre flamande en Wallonie que l'inverse, et d'ailleurs, Dimitri Verhulst n'a pas été traduit en Wallonie, mais par un éditeur parisien bien connu (Le Seuil si j'ai bonne mémoire).
Ce qui s'est passé avec mon livre, c'est que la plupart des éditeurs flamands ont carrément REFUSÉ qu'on le leur envoie. Vu le succès du livre (premier tirage épuisé en quelques semaines, premier placement épuisé en une seule semaine), il n'y a de toute évidence aucune raison commerciale dans ce refus.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 avril 2012
@Marcel
"200.000 exemplaires, vous êtes sûr ? En Flandre et aux Pays-Bas, alors ?"
Evidemment 50.000 aux Pays-Bas et le reste en Flandre. Ce qui est phénoménal pour un ouvrage d'histoire (belge). En plus le prix AKO a rapporté à l'auteur 50.000€ et le prix LIBRIS 20.000€. Cet argent il l'a (partiellement, j'espère) investi dans le G1000 (respect!)
"Parce que les plus gros succès en librairie en Belgique sont bien en-dessous de ça !"
Mais non! Le dernier bouquin de Jeroen Meus "Dagelijkse kost 3" est sorti la semaine passée à 200.000 exemplaires (en premier tirage). C'est une livre de cuisine, ça va de soi.
"Ce qui s'est passé avec mon livre, c'est que la plupart des éditeurs flamands ont carrément REFUSÉ qu'on le leur envoie. Vu le succès du livre (premier tirage épuisé en quelques semaines, premier placement épuisé en une seule semaine), il n'y a de toute évidence aucune raison commerciale dans ce refus."
Il y a aussi des maisons d'éditions critiques en Flandre et au Pays-Bas (p.ex.LEMNISCAAT qui publie Noam Chomsky). Evidemment voir votre livre dans les rayons du supermarché ne sera pas facile avec ces éditeurs.
Il ne faut pas y voir un complot.
Écrit par : Schoonaarde | jeudi, 05 avril 2012
@Schoonaarde : je n'ai pas parlé de complot, mais d'incapacité pour la société flamande de l'édition d'oser publier un brûlot sur Bart De Wever.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 avril 2012
@Schoonaarde
« J'aimerais quand-même signaler que l'excellent ouvrage de David Van Reybroeck "Congo, een geschiedenis" dont plus de 200.000 exemplaires se sont vendus depuis sa parution en 2010 attend toujours sa traduction en français. »
Il est évident qu'un auteur belge qu'il soit NL ou FR a intérêt à être édité en france... pourquoi noyer le poisson avec ces évidences commercialo-littéraires...
pour marcel il s'agit juste qu'un flamand(non FR) prenne la peine de lire son livre ne fusse qu'en FR... AUCUN d'eux n'a le peine de lire !
aucun esprit critique, nada... que du repli politique
Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 06 avril 2012
sorry Schoonaarde problème clavier/neurone:
pour Marcel il s'agit juste qu'un Flamand(non FR) prenne la peine de lire son livre...
AUCUN d'entre eux n'a pris la peine de le lire...
(si on pouvait en trouver un seul... ils ne seraient d'ailleurs pas pour autant sauver, alleluya)
Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 06 avril 2012
Merci encore, Marcel.
Merci pour ce travail solitaire, long, austère, patient.
Je pense que beaucoup ne se rendent pas compte de l'importance d'une telle démarche.
Quant au Prof. Vuye...
Il est évident qu'un professeur d'université doit préciser d'où il parle. Tout comme un article scientifique doit être publié avec ses sources, c'est un devoir d'honnêteté intellectuelle. C'est cela qui permet aux lecteurs comme aux étudiants d'exercer leur esprit critique, une des valeurs fondamentales du travail universitaire.
D'aussi loin que je me souvienne, tous mes profs (UCL) ont soit opéré une distinction très nette entre ce qui relevait de l'enseignement et de l'opinion, soit précisé d'emblée quelle était leur inclination ou leur couleur politiques.
C'est essentiel. Fondamental.
Écrit par : shahtooh | mercredi, 04 avril 2012
Répondre à ce commentaireTiens, moi je n'ai jamais eu de professeurs, ni en humanités, ni à l'univ, qui se sont prononcés sur leur opinion politique. C'est nouveau?
Écrit par : Schoonaarde | mercredi, 04 avril 2012
@Schoonaarde : non, c'est français. Je connaissais l'opinion politique (et religieuse) d'à peu près tous mes professeurs. Pas en terme de parti, mais en terme d'orientation (gauche, droite, libéral, communiste, etc.) Ça permet de situer leurs discours et leurs choix éducatifs. Vous ne savez pas ça encore en Flandre ?
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 avril 2012
@Schoonaarde
c'est sans doute dû à l'opacité de la transparence flamande ;))
Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 05 avril 2012
Unilingue francophone, j'apprécie hautement ce « blog » pour ce qu'il m'apprend de ce qui se passe en Flandre et de ce que dit la Presse flamande des « concitoyens » francophones.
Mais cela fait longtemps que je considère la partie comme perdue et m'étonne de l'acharnement mis à maintenir cette chimère qu'est le Belgïe-Belgique-Belgien tout en louant la lucidité de Marcel Sel quand il écrit « En fait, tout est en place depuis belle lurette pour rendre impossible une scission. Avec les risques que cela comporte si elle devenait inévitable.»
Écrit par : Marcel Sel |e samedi, 24 mars 2012
Écrit par : Pierre lison | mercredi, 04 avril 2012
Répondre à ce commentaireAllons, pas de faux-semblants, vous devez vous frotter les mains, BDW n'est-il pas le meilleur ami du RWF, qui a le même but que lui, et dont vous êtes un candidat.
Quant à l'"unilingue francophone", on s'en doutait pas mal, évidemment.
Écrit par : Moventoh | mercredi, 04 avril 2012
Marcel, ne pensez-vous pas qu'on se trouve en présence d'une stratégie de communication parfaitement conçue et concertée de la part des prescripteurs d'opinion flamands ?
Les politiques attaquent sur la question financière, accusant les Francophones de les ruiner par les transferts et l'augmentation des impôts, les médiocrates (journalistes, universitaires et "spécialistes" de tout poil) dénoncent la haine supposée (en réalité il n'y a pas plus bonasse qu'un Belge francophone, même si certains jouent encore volontiers le mépris envers leurs compatriotes du Nord) des Francophones à leur encontre.
Ne croyez-vous pas que tout ceci a été mûrement pensé et réfléchi dans les think tanks proches de la NVA et du VOKA ? Dans le but évident de pousser les Francophones à bout et de leur faire prendre l'initiative de la scission, étant entendu que qui cassera la Belgique perdra Bruxelles ?
Écrit par : Bernard (Rouen) | mercredi, 04 avril 2012
Répondre à ce commentaireCher Bernard :-)
Je pense qu'il y a un think tank important constitué de noyaux (Vives, VVB, Gravensteen, Res Publica, OVV etc.) qui réfléchissent et produisent des chiffres, des concepts, des idées, définissent les contours des "scandales" utiles pour le "combat flamingant". Ensuite, il y a des leaders d'opinion qui transmettent ces idées dans le monde médiatique, et dans certains partis. Il y a alors un certain nombre de journalistes qui les utilisent, ou pas. Il y a donc une stratégie de noyautage et de formatage de l'information, mais pour autant, il y a autant de sortes de journalistes en Flandre qu'il y a de journalistes. Cela signifie que ceux qui répercutent ou font leurs ces concepts n'en sont pas forcément conscients et ne participent pas sciemment à un "grand complot". Mais au cœur du système, c'est bien de cette façon-là que les choses sont produites.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 avril 2012
@ marcel
U kent overduidelijk niets van vlaanderen met al uw samenzweringstheorieën (die U voor werkelijk aanziet), net zoals de theorieën over de PS met hun fameuze fichebak op niets slaan....
we zijn geen bende idioten die niet kunnen inschatten wat er wordt geschreven in de vlaamse pers, of de brusselse-waalse pers...... en nog minder geloof ik in een groot opzet om de mensen te manipuleren...
U duidelijk wel, want anders heeft U niets meer om over te schrijven voor wat betreft het machiavellistische en vooraf geplande perfide plan van de "combat flamingant"....
Écrit par : des (flamingant) | jeudi, 05 avril 2012
@Des : leg me dan uit waarom Vuye en Maddens plots de verkiezingsklachten in Vlaams-Brabant gaan bewerken ? Zonder plan bereik je zoiets niet.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 avril 2012
Des, en als klap op de vuurpijl ziet hij in Vlaanderen allerlei complotten, maar als hetzelfde in franstalig België gebeurt, dan is het "toeval" of gezonde kritiek of vrijheid van meningsuiting of "zo niet bedoeld"...
Vlaanderen moet zijn schrijfsels uitgeven of is "repli sur elle meme", maar de RTBF moet niet melden dat prof. Vuye de Poulet d'Or gekregen heeft ... ah, non, ca, c'est autre chose !
Dat Marcello niets van Vlaanderen begrijpt is duidelijk. Dat zijn "journalistiek" ondermaats is op vlak van methodiek is volgens mij alleen hem nog onduidelijk (ah ja, en Julietteke, zijn grootste fan ook).
Want wie speelt hier eigenlijk Calimero naar de Vlaamse media ?
Écrit par : Peter | jeudi, 05 avril 2012
Marcello, Vlaams-Brabant is nog altijd Vlaanderen en Geert Bourgeois is bevoegd. Normaal dat hij deze mensen benoemt !
Écrit par : Peter | jeudi, 05 avril 2012
@ Peter : rien à dire, cette histoire c'est en effet une affaire de Bourgeois (warf !).
Mais que vient faire ce si parfait Wallon d'Hendrik Vuye dans une affaire du Brabant flamand ? ;-))
Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 05 avril 2012
Franck : ouverture d'esprit des flamands !
Écrit par : Peter | jeudi, 05 avril 2012
Franchement, un stade 5 avancé ou plutôt, un coma dépassé ... Qui y croit encore ?
La flandre n'est plus une démocratie mais un petit laboratoire de manipulation et une majorité des flamands appuient un projet nationaliste aux relents douteux. Encourageons une amputation au plus près de ce membre malade afin de préserver autour de la Région Bruxelloise et partout ailleurs, les citoyens dans des rues , des quartiers, et des communes qui en feront la demande.
Bravo aux néerlandophones Bruxellois et des alentours qui continuent à apprécier, à aimer ces douces fragrances de liberté et de respect malgré le matraquage en règle de "leurs" média.
D'une manière plus générale, la propagande est l'art de propager à grande échelle des informations, fausses ou non, mais toujours partiales. Les techniques de propagande moderne exploitent les connaissances accumulées en psychologie et en communication. Elle se concentre sur la manipulation des émotions, au détriment des facultés de raisonnement et de jugement.
Cinq piliers de la propagande flamingante:
1) la simplification et le choix d’un ennemi unique
2) le grossissement et la défiguration des faits (ce qui ne signifie pas le mensonge systématique : moins la propagande risque d’être démentie et le trucage démontré, plus elle est efficace)
3) l’orchestration dans la répétition des thèmes principaux,
4) la "transfusion " qui est l’emploi des mythes préexistants et affects collectifs mobilisés au service de la cause
5) Le principe d’unanimité et de contagion : la pression conformiste du groupe sur l’individu
Faut il encore en rajouter ? Faut il encore leur répondre ?
Et pour ce qui est du choix de vie de tel ou tel journaliste, je leur laisse le bénéfice du doute. Mais il est certain que si j'étais flamingant et que je pouvais encourager d'une manière ou d'une autre l'engagement de tels journalistes, je pense que là aussi je pourrais faire preuve de créativité pour ma cause, mon combat, pour mon espoir.
Et de riches flamingants influents sont nombreux... Et puis quand on aime, on ne compte pas n'est-ce pas..!?
M'Sieur Marcel, c'est pas pour vous désoler, mais je ne pense pas que vous pourrez bénéficier de ces gros sponsors...
Heureusement pour nous ;-)
PS: encore bravo
Écrit par : Philippe | jeudi, 05 avril 2012
Répondre à ce commentaireC'est n'importe quoi ce que vous racontez: vous pratiquez vous-même ce que vous semblez rejeter chez les flamands: généralisations, propagande (la flandre ceci, les flamands cela...)
Par ailleurs, la communication en francophonie peut tout autant être taxée de "propagande" dans le sens ou vous la qualifiez: toute communication est de la propagande dans ce cas.
J'illustre:
1) la simplification et le choix d’un ennemi unique: le méchant flamand matérialiste, nationaliste, coupé du monde, détestant tout et tout le monde qui n'est pas flamando-flamand.
2) le grossissement et la défiguration des faits (ce qui ne signifie pas le mensonge systématique : moins la propagande risque d’être démentie et le trucage démontré, plus elle est efficace): reductio ad hitlerum permanente (au moins suggérée) par des articles sur la collaboration supputée avec les nazis de l'arrière petit cousin du copain de chambrée de De Wever. "La Wallonie va bien"
3) l’orchestration dans la répétition des thèmes principaux: il suffit de lire la moitié des messages postés ici: flandre et flamands étriqués, nazis, le plan marshall porte ses fruits...
4) la "transfusion " qui est l’emploi des mythes préexistants et affects collectifs mobilisés au service de la cause: la fameuse culture/langue française dominante vantée par des gens qui ne sont même pas français.
5) Le principe d’unanimité et de contagion : la pression conformiste du groupe sur l’individu: je me suis déjà fait traiter de collabo (vraiment) parce que j'exposais que les flamands sont, aussi, des êtres humains comme les autres, avec les mêmes préoccupations que les autres.
Conclusion: paille... poutre...
Écrit par : jester | jeudi, 05 avril 2012
@Jester: " la fameuse culture/langue française dominante vantée par des gens qui ne sont même pas français."
...Que je sache, il n'est pas nécessaire d'être Français pour apprécier ou porter aux nues la culture française! Je dirais même: même pas francophone!
...paille, poutre... ou deux pailles ou deux poutres?
Il est vrai que ce qui paraît dans les différents blogs et forums n'est représentatif que d'une (petite) partie de l'opinion.
Ce qui importe, in fine, est quelle est la partie agissante de l'"opinion", et dans quel sens elle agit.
On pourra toujours dire que 80% (ou plus ou moins) de l'"opinion"... n'en n'a pas, ou émet un vote "par dépit", "de protestation" etc...
En attendant, les clés des décisions sont confiées à certains.
On ne peut totalement exonérer l'électeur.
Mais on ne peut non plus reprocher à tous les décisions de certains.
Tout comme une certaine vue flamingante (ou flamande?) ne voit la Wallonie que comme un champ cultivé de roses rouges bien épineuses. Alors que le PS ne dispose évidemment pas d'une majorité absolue. Pas plus que la NV-A n'en dispose en Flandre.
Mais jusque quand?
Et chacune de ces dominantes est nocive s'il n'existe pratiquement pas de voix pour contrer les "vérités" des dominants.
Écrit par : Lachmoneky | jeudi, 05 avril 2012
@jester,
Philippe donne une définition très pertinente en cinq piliers de la propagande en général, ok il titre « propagande flamande », mais si vous y voyez une description spécifique de la prop.NL c'est qu'il y a quelque part une vérité blessante à imaginer de quoi il parle...
c'est vous qui prenez la peine de les illustrer les piliers... prop.FR?prop.NL?un peu de confusion peut-être... paille ou rietje dans le morito
Lachmoneky à raison pour le FR, et je le paraphrase souvent auprès de FR sans vergogne « il n'est pas nécessaire d'être [NL] pour apprécier ou porter aux nues la culture [NL] ! Je dirais même: même pas [NL] ! » et « je me suis déjà fait traiter de collabo (vraiment) parce que j'exposais que les flamands sont, aussi, des êtres humains comme les autres, avec les mêmes préoccupations que les autres » UNE SEULE fois et celui qui m'a traité la bien regretté car il est apparu à tous (quasi tous FR je précise) pour un crétin après explication (...je suis non seulement collabo, mais contribuable en flandre)
soyons de bon compte je n'excuse jamais le côté nazi-friendly que l'on trouve plus chez les uns que chez les autres (pour le moment et depuis un certain temps, bdw en annonce plus la discrétion que la fin)
@Philippe, pour ce qui est du « coma dépassé », je suis perplexe, la frontière linguistique est plus une soudure en belgique (d'ailleurs la plus impossible à déplacer) désoudé la belgique est manifestement plus dur que de la brutaliser toujours au profit des mêmes qu'il ne faut pas dire étriqués, en repli, etc... j'arrête ici ma prop.FR-pensée unique-enz (mais c'est pas que je vuye un jour être traduit et diffusé en vl)
Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 05 avril 2012
Un comportement flamingant violent et xénophobe de plus qui trahit bien des complexes et/ou pire une maladie infamante...
"Des manifestants flamingants ferment un magasin "trop francophone"
Source: dhnet.be/infos/belgique/article/391098/des-manifestants-flamingants-ferment-un-magasin-trop-francophone.html
Écrit par : Philippe | vendredi, 06 avril 2012
"continuer de s'engueuler et le reproche" est ce que je retiens de cette (très) petite histoire.
Je le dis et le redis: aussi longtemps que les résultats des élections ne sont pas reflétés dans la politique (économie, fiscale, politique d'asile, sociale etc) des régions la polarisation entre les communautés ne fera que s'accroître.
Écrit par : xavier castille | jeudi, 05 avril 2012
Répondre à ce commentaireEntendu à la TV à l'instant: la NVA prend toujours plus d'électeurs aux autres partis flamands et surtout au belang.
Solution proposée par le journaliste: que le CDV puisse vendre la scission de BHV et la réforme de l'état aux flamands dans le but d'inverser la tendance.
Donc en résumé: capituler encore et toujours dans un but pourtant chaque jour plus hypothétique.
Voila la merveilleuse méthode de nos merveilleux politiques et journalistes adossés, nous affaiblir toujours plus pour un effet plus qu'incertain!
Mais QUI aura le courage d'arrêter ce désastre annoncé tant qu'il en est encore temps???
Écrit par : GO BIG OR GET LOST | jeudi, 05 avril 2012
Répondre à ce commentaire@ Marcel,
exemple aujourd'hui sur site du Soir http://www.lesoir.be/
titre de l'article: "La N-VA a pillé le Vlaams Belang et le VLD en 2010"
avec deux liens pour "complément d'infos"
"La N-VA utilise « efficacement le populisme ».
Réseau contre le racisme : « La N-VA est un parti d’extrême droite ».."
dont le dernier est de la désinformation pure et simple, une contrevérité avérée. Les journalistes du Soir le savent (à moins qu'ils ne lisent pas leur propre journal) et l'éditeur en chef le sait car il a dû rectifier l'article mensonger. C'est de la désinformation pour faire passer le lead du Soir: la N-VA est un parti populiste d'extrême droite qui pille les gens.
La libre: (il faut chercer un peu) La N-VA chasse sur les terres du Vlaams Belang
oui, je sais, tu vas me sortir ton excusisme à la humano-franco que chasser sur les terres d'autrui c'est quelque part "piller les terres", mais on est loin du compte. En plus d'être agressif, Le Soir désinforme, en mettant un faux sur le site, et comme tu sais quelque chose de marketing, tu sais que ces messages-là ont un impact. La Delvaux peut donc remballer sa gesticulation éhontée, et toi ta colère d'humaniste éffarouché. Et la RTBF est un terrarium plein de fonctionnaires francophones de gauche et d'extrême gauche, bien-sûr qu'ils détestent la N-VA. Avec la N-VA au pouvoir en Flandre ils deviennent Chti-TV filmant avec un vieux portable et une torche.
Mais soit, pour le reste j'apprécie le Marcel 2.0 qui ne fait alterner ses injures avec de l'humour caca-pipi, comme il se doit d'un vrai groupi de Pierre Mertens. J'espère que Christian te clouera à la porte.
oui, je sais on fait que poser des questions: Est-il un vrai raciste? Comment peut-il encore enseigner à Namur? et c'est bien-sûr à lui de se défendre. La liberté d'expression à la selles: on déverse une citerne de lisier sur la personne en question pour finir avec un point d'interrogation, et ensuite c'est à la personne de démontre qu'elle est libre de toute odeur suspecte.
comme ta "grande finale", en se défendant, le prof a osé s'attaquer à la RTBF et au Soir et, là, encore une question qui s'impose! Est-ce que Monsieur Hendrik Vuye est, en effet, encore en état intellectuel d’enseigner dans une académie qui se respecte! En état intellectuel! oui, messieurs dames! je vous le demande! eeuh, mais je n'ai rien dit hein, je ne fais que poser des questions moi...
joli Marcel 2.0, vraiment joli
Écrit par : wallimero | jeudi, 05 avril 2012
Répondre à ce commentaireJe ne vois pas vraiment où est le problème ces titres disent la vérité. De même que Sarkozy en 2007 a pris des voix au FN. Franchement, faut arrêter de jouer la victime ... En plus c'est une analyse d'une université flamande. Si cela avait été une analyse d'une université francophone alors là ...
Écrit par : Guillaume | jeudi, 05 avril 2012
@Walli
"avec deux liens pour "complément d'infos"
-La N-VA utilise « efficacement le populisme ».
- Réseau contre le racisme : « La N-VA est un parti d’extrême droite ».."
Oui, ces informations sont également passées dans la presse flamande. Si l'ENAR considère que la N-VA "utilise efficacement le populisme", c'est de l'info et Le Soir doit le diffuser. La considérations "c'est un parti d'extrême droite" est entre guillemets, d'une part, et était une interprétation possible du dossier de l'ENAR (puisque la N-VA figurait dans le glossaire avec des partis exclusivement d'extrême droite). le premier article étant une correction du second, puisque l'ENAR a très rapidement indiqué qu'elle ne considérait pas la N-VA comme étant d'extrême droite. Je ne vois là rien d'autre que de l'info, une info qui, de fait, est impossible à publier en Flandre, mais ça, ce n'est pas le problème du Soir, mais de "votre" presse. Joli, Walli, vraiment joli !
"dont le dernier est de la désinformation pure et simple, une contrevérité avérée."
Pas si vite, coco. Expliquez-moi pourquoi la N-VA figure dans ce dossier, alors qu'aucun autre parti non extrême-droite n'y figure ? Ça dit pour le moins qu'il y a des doutes à l'ENAR à propos de la N-VA. Je ne suis pas d'accord avec le premier titre du Soir (qui provenait en fait de Belga, visez plus juste la prochaine fois), mais la correction a été faite le jour même. Seulement, un grand journal garde aussi les "mauvaises" versions de ses articles. Ça s'appelle de la transparence.
"Les journalistes du Soir le savent (à moins qu'ils ne lisent pas leur propre journal) et l'éditeur en chef le sait car il a dû rectifier l'article mensonger. C'est de la désinformation pour faire passer le lead du Soir: la N-VA est un parti populiste d'extrême droite qui pille les gens."
Non, personne n'a écrit que le Soir pillait les gens, mais qu'il a pillé les électeurs au Vlaams Belang et à Open VLD, ce qui signifie qu'il les leur a pris en masse. Votre compréhension du français est parfois inversement proportionnelle à la qualité de vos écrits.
"La libre: (il faut chercer un peu) La N-VA chasse sur les terres du Vlaams Belang"
C'est la réalité, et même Bart De Wever le dit.
éoui, je sais, tu vas me sortir ton excusisme à la humano-franco que chasser sur les terres d'autrui c'est quelque part "piller les terres", mais on est loin du compte."
Ça n'a rien à voir. Ce que dit le titre du Soir, c'est que la N-VA a laminé le Vlaams Belang et l'Open VLD. En Français, on utilise rarement l'euphémisme pour pondre des titres. Mais vous êtes entraîné à voir le mal partout, alors évidemment, c'est plus facile.
"En plus d'être agressif, Le Soir désinforme, en mettant un faux sur le site"
Je signale à votre éminence qu'il y a des tas d'infos qui ont ensuite été corrigées sur les sites des journaux flamands, comme par exemple à propos d'Évelyne Uyttebroeck qu'on a accusé d'être à l'origine de la panne de la station d'épuration d'eau dans des dossiers spéciaux du Standaard, quand la correction lorsqu'elle a été blanchie, a pris une manchette. Ça, c'est partout pareil.
"Mais soit, pour le reste j'apprécie le Marcel 2.0 qui ne fait alterner ses injures avec de l'humour caca-pipi, comme il se doit d'un vrai groupi de Pierre Mertens. J'espère que Christian te clouera à la porte."
Je suis particulièrement flatté, merci, venant de toi, ça m'honore peut-être même un peu trop !
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 avril 2012
@ Marcel
"Non, personne n'a écrit que le Soir pillait les gens, mais qu'il a pillé les électeurs au Vlaams Belang et à Open VLD, ce qui signifie qu'il les leur a pris en masse."
Euh... Ben... Si!... :-)
Écrit par : Juliette | jeudi, 05 avril 2012
Ah. Euh, non, je voulais dire que personne n'a écrit que la N-VA pillait les gens (dans le sens : leur voler tout ce qu'ils possèdent). D'ailleurs, on pille une ville, un château, mais jamais des gens.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 avril 2012
Il y a en Flandre à peu près 1 million de voix qui changent régulièrement de camp.
En 2003, les partis traditionnels (SPa CD&V Open VLD) avaient encore 2.800.000 voix avec une assez grosse victoire pour Guy Verhofstadt. En 2007, c'est le tour au nouveau kartel avec Yves Leterme (5 minutes de courage politique) et en 2010 Bart De Wever (oser changer maintenant) remporte 1.130.000 voix tandisque les 3 partis "traditionnels" obtiennent à peine 1.800.000 voix.
La scission de BHV et la responsabilisation des régions va calmer le jeu.
Écrit par : Schoonaarde | jeudi, 05 avril 2012
A Schoonaarde,
"La scission de BHV et la responsabilisation des régions va calmer le jeu."
Là, désolé mais vous rêvez ... Bart promet le paradis pour la Flandre, je ne vois pas pourquoi on ne voterait pas pour lui ... Et puis tous les autres partis flamands ont promis presqu'autant que la NVA et n'ont pas respecté leurs promesses là où la NVA n'a pas gouverné au fédéral. Franchement, tout indique que la NVA ne va faire que croitre parce qu'avant de voir les effets de la réforme de l'état il faudra dix ans et d'ici là la NVA aura la majorité absolue en Flandre car même si c'est appliqué ça ne se fera jamais aussi rapidement qu'on le souhaite en Flandre. 10 ans en pleine crise mondiale, c'est déjà trop long ...
Écrit par : Guillaume | vendredi, 06 avril 2012
@Guillaume,
Je suis plus optimiste. N'oublions pas que tous les postes ministériels importants sont aux mains de Flamands (justice, asile, travail, fraude, économie, finances). A eux de convaincre l'électorat de leur bonne gestion, parce que c'est ce qui faisait défaut dans le passé où dans certains domaines à problèmes (p.ex. asile, travail et finances) on a suivi une politique qui ne correspondait pas du tout aux espoirs du Nord.
Les résultats de ce gouvernement seront évalués en 2014.
Écrit par : Schoonaarde | vendredi, 06 avril 2012
Guillaume: Vous avez tout à fait raison, d'autant plus que quand les flamands verront que la scission de BHV ne leur apporte RIEN de concret dans la vie de tous les jours, enlever des droits aux francophones n'apportera rien aux flamands, ils croiront le baratin NVA qui dit qu'il y a trop de compensations et que c'est pour ça que ça ne donne pas d'effet! Rien n'est évidemment plus faux puisque la capitulation franco est quasi totale, mais ça marchera!
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les politiques francos sont dans l'erreur tragique en continuant dans la voie qu'ils ont pris!
Écrit par : GO BIG OR GET LOST | vendredi, 06 avril 2012
A Schoonaarde, le gouvernement ne tiendra pas jusque 2014. Il reste toujours le recours au conseil d'état concernant l'article 195. Si le conseil d'état donne raison à la NVA, toute la réforme de l'état est par terre. Pour moi, on a atteint un point de non-retour et puis l'austérité en Flandre ne pourra être acceptée que si les transferts s'arrêtent plus vite que ce qui est prévu. Je ne vois vraiment pas ce qui pourrait empêcher la NVA de gagner encore des voix.
Écrit par : Guillaume | samedi, 07 avril 2012
Quelle partie du programme de la NVA peut on classé étant d'extrême droite?
Écrit par : xavier castille | jeudi, 05 avril 2012
Répondre à ce commentaireL'expression "extrême droite" désigne l'ensemble des partis et mouvements politiques qui défendent des idées et des valeurs de droite en s'appuyant sur un nationalisme et un traditionalisme très marqués, en les formulant de manière radicale notamment à l'encontre des tendances politiques libérales ou socialistes. Son autoritarisme et son hostilité aux principes démocratiques peuvent conduire certains mouvements d'extrême droite à faire preuve de violence, voire de terrorisme pour imposer leurs vues.
Les mouvements sont aussi caractérisés par différentes manifestations de xénophobie, pouvant aller jusqu'au racisme, faisant des étrangers leurs boucs émissaires. Ils dénoncent fréquemment les objectifs conspirationnistes de la franc-maçonnerie et du prétendu "lobby juif".
Selon Michel Winock, historien français, les discours de l'extrême droite répondent à neuf caractéristiques :
la haine du présent, considéré comme une période de décadence ;
la nostalgie d’un âge d’or ;
l'éloge de l’immobilité, conséquence du refus du changement ;
l'anti-individualisme, conséquence des libertés individuelles et du suffrage universel ;
l'apologie des sociétés élitaires, l'absence d’élites étant considérée comme une décadence ;
la nostalgie du sacré, qu'il soit religieux ou moral ;
la peur du métissage génétique et de l’effondrement démographique ;
la censure des mœurs, notamment la liberté sexuelle et l'homosexualité ;
l'anti-intellectualisme, les intellectuels n’ayant aucun contact avec le monde réel (Poujadisme).
Les mouvements de l'extrême droite prennent des formes très variables, allant de partis siégeant à l'extrême droite de l'hémicycle (c'est l'extrême droite parlementaire. Ex : Front National), à des groupuscules insurrectionnels pouvant être violents ou partisans du néonazisme, admirateur du IIIème Reich.
L'appellation "extrême droite" est réfutée par certains partis pour le risque d'amalgame avec l'extrémisme.
Écrit par : Thomark | jeudi, 05 avril 2012
Merci Thomark pour votre réponse à ce qu'est l'extrême droite. J'ai recherché l'url de la NVA: http://international.n-va.be/fr . Quelle parte de ce programme peut on définir comme étant d'extrême droite?
Écrit par : xavier castille | vendredi, 06 avril 2012
La désignation et l'utilisation d'un bouc émissaire, responsables des malheurs du peuple.
Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 06 avril 2012
@Franck Pastor et vous retrouvez cela où exactement dans le programme de la NVA? ( http://international.n-va.be/fr ).
Écrit par : xavier castille | samedi, 07 avril 2012
@ Xavier Castille : dans le programme de la N-VA nulle part (mais on sait ce que valent les programmes des partis). Je répondais à votre question initiale, qui ne parlait pas du programme. Je parlais simplement de la rhétorique N-VA habituelle… Auriez-vous oublié les fameux camions pleins de billets, et la campagne électorale avec le slogan « Laten we ons niet verst(r)ikken », avec comme illustration un certain nœud papillon ?
Écrit par : Franck Pastor | samedi, 07 avril 2012
Non, c'est vrai? Ils ont osé faire ça. Maintenant je comprends pourquoi on peut appeler la NVA comme étant d'extreme droite ;-).
Écrit par : xavier castille | dimanche, 08 avril 2012
@ Xavier Castille : Ah, parce que pour vous, ça c'est normal… Ça en dit long sur votre conception de la politique.
Au juste, si vous connaissez un autre parti (hors VB et peut-être le FDF) faisant usage systématique de l'attaque « ad hominem » et de la stigmatisation d'une partie bien définie du pays (ici celle qui ne parle pas la même langue), faites-moi signe… Oui, pour moi, c'est typique de l'extrême-droite. Relisez vos cours d'histoire et enlevez vos œillères si vous ne l'aviez pas encore remarqué.
Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 08 avril 2012
@ Franck Pastor "L'attaque « ad hominem »": en effet ce ne sont pas les partis francophones qui l'emploient; les médias francophones l'ont fait à leur place.
A mon avis on peut continuer cette petite discussion sans que personne ne change réellement d'opinion.
Ma conception de la politique est la suivante: la politique menée dans les régions, circonscriptions électorales, doivent refléter les résultats des élections.
Si la Flandre a voté à droite quoi de plus logique q'elle ait un gouvernement de droite. Si la Wallonie vote à gauche elle doit être gouvernée par la gauche. La responsabilisation de la politique menée fera qu'après une législature les électeurs pourront évaluer les résultats obtenus par les partis politiques au pouvoir.
Ce que je regrette au système Belge actuel est qu'après les élections on doit tenir compte des choix électoraux fait dans les autres régions qui votent souvent d'une manière diamétralement opposée. Faire ces compromis (à la Belge) enlève toute dynamique à la dialectique que devrait être la politique.
Je suis convaincu que dans un système où les régions ont les pleines responsabilités celles-ci verront des opportunités économiques, sociales et culturels en se rapprochant les unes des autres. Delors on ne cherchera plus les différences entre les communautés mais bien les similitudes.
Nos régions votent souvent d'une manière diamétralement opposée.
Écrit par : xavier castille | lundi, 09 avril 2012
@Xavier Castille : nous sommes un pays fédéral. La Flandre vote à droite ? Eh bien elle a le gouvernement qu'elle se choisir EN REGION FLAMANDE (sui entre nous est plutôt un gouvernement de centre (CD&V) -centre droit (dixit BDW) - gauche (SP)- . La Wallonie vote à gauche ? Eh bien, elle a un gouvernement de gauche (qui entre nous est plutôt gauche, écolo, centre-gauche). Mais tant qu'il y a un gouvernement belge et que les trois régions souhaitent le préserver, il sera TOUJOURS un mix des deux. Et c'est d'ailleurs ce qui se passe, avec un gouvernement gauche-droite (PS/SP.a, CDH, CD&V, MR, Open VLD). Le principe du fédéralisme est justement que chaque région ait sa politique et son orientation. De ce fait, il est parfaitement logique que la Flandre ait une tendance différente de la Wallonie et inversement. Je ne vois en fait pas où est le problème, excepté pour ceux qui mélangent les genres et pensent que parce que la Flandre est de droite, le gouvernement central doit l'être aussi. Avec un raisonnement pareil, vous abolissez lafédération étatsunienne et l'Allemagne, parce que là aussi, le gouvernement central ne reflète pas nécessairement la volonté de la majorité. Ce sont néanmoins de grandes démocraties.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 09 avril 2012
@Marcel
D'accord avec vous mais jusqu'au point où le Fédéral ne mène pas une politique qui va à contre courant de ce que l'Entité fédérée veut mener comme politique ce qui fut le cas lors des précédents gouvernements.
Écrit par : Schoonaarde | lundi, 09 avril 2012
Marcel, je ne suis pas d'accord avec vous quand vous faîtes la comparaison avec l'Allemagne et les Etats Unies. Le nombre des Länder (16) en Allemagne et des états d'Amérique (une cinquantaine) font que les différents points de vues sont nivelés.
En Belgique nous avons que 2 ou 3 opinions qui se distinguent pas uniquement au niveau politique mais aussi culturelle. Je constate que ces différences font que les régions ou communautés perçoivent ceci comme un frein à leur développement dont les nécessités ne sont souvent pas les mêmes. Ne vous méprenez pas à mes intentions: je crois en une Belgique avec des régions indépendantes et responsables tout en étant solidaires et complémentaires. Le système actuel Belge ouvre uniquement la voie au reproche et la polarisation entre les régions et communautés et c'est cela que je déplore. Il faudrait dans ce pays trouver un nouvel équilibre qui fasse que l'on perçoive les autres régions comme une opportunité d'enrichissement économique, social et culturel.
Écrit par : xavier castille | lundi, 09 avril 2012
A Marcel,
Je pense que le principal problème du modèle fédéral belge c'est qu'une entité représente plus de la moitié de la population ce qui n'est pas le cas aux Etats-unis, au Canada, en Suisse et en Allemagne. Ce n'est pas tenable si l'entité qui représente la majorité ne supporte plus les mécanismes de protection de la minorité ce qui est de plus en plus le cas en affirmant que la démocratie impose que l'avis de la Flandre prévaut sur tous les autres régions du pays.
Écrit par : Guillaume | lundi, 09 avril 2012
@Xavier Castille : ça, c'est parce qu'on a commis l'erreur de créer deux régions fédérales massives et d'axer la fédération sur un débat communautaires. En Suisse, où les deux cultures principales ne sont pas plus proches l'une de l'autre, le fédéralisme fonctionne parce que la division est plus importante. En fait, on aurait dû créer des Länder plus petits en Belgique, par exemple en associant les provinces deux à deux ou carrément par province. Dans ce cas, la question se poserait tout à fait différemment du fait qu'on n'opposerait pas sempiternellement les deux communautés principales. La conception du fédéralisme belge est communautaire, et c'est probablement ce qui mènera le pays à la scission, parce qu'on ne peut pas avancer en s'opposant bloc contre bloc.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 09 avril 2012
@Guillaume : on est bien d'accord.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 09 avril 2012
"En fait, on aurait dû créer des Länder plus petits en Belgique, par exemple en associant les provinces deux à deux ou carrément par province."
C'est précisément ce que Bovesse proposait ...
Mais la Flandre est une Nation et Dehaene lance ses oukases.
Gaffe, Marcel ! ;^)
Écrit par : Pfff | mardi, 10 avril 2012
Alors on fait quoi maintenant? On attend l'inévitable? Et si on formulait des idées afin de savoir comment chaque région pourrait être complémentaire aux autres en ajoutant un plus-value? J'ose espérer des idées positives et constructives et que chaque idée des intervenants (s'il y en a ) se limitent à ce que leur région peut apporter.
Marcel, ce ne serait pas une bonne idée pour un nouveau thème?
Écrit par : xavier castille | mardi, 10 avril 2012
Dans le Soir et De standaard d'aujourd'hui:
http://www.lesoir.be/actualite/communales_2012/2012-04-05/deux-ultras-pour-le-brabant-flamand-907238.php
Pas de réactions?
Écrit par : francophone d'anvers | jeudi, 05 avril 2012
Répondre à ce commentaireQue voulez-vous qu'on dise de plus que ce qu'on a déjà dit et redit? Je ramène à mon commentaire précédent (et tous les autres dans tous les articles consacrés sur ce blog) qui sont en fait des appels aux politiques francophones à revenir à la raison et au respect de leurs engagements tant qu'il en est encore temps! (Rien que mon pseudo en dit déjà long)
J'ai été à tous les rassemblements qui prônaient la défense de Bxl et de ses alentours, (même à des trucs où on s'est retrouvé à 10 et même pour l'avenue du Port car tout est dans tout, juste pas à la manif des 40000 présents qui elle appelait de manière déguisée à la capitulation francophone), signé toutes les pétitions du genre etc... etc...
Si malheureusement, ce genre de mobilisation n'est que peu porteur car victime de la propagande permanente des capitulards assoiffés de pouvoir à tout prix que sont la plupart de nos politiques et journaleux à leur botte, que peut-on encore faire?
Le plus gros problème de toute cette histoire, et je l'ai déjà dit maintes et maintes fois, c'est avant tout le reste la mollesse francophone à tous niveaux et ce, quelle qu'en soit la raison. L'expression juste est et reste: préserve moi de mes amis, je m'occupe de mes ennemis.
Que dire et faire de plus?
Écrit par : GO BIG OR GET LOST | vendredi, 06 avril 2012
Il n'était pas censé être "neutre" le prof Vuye ?
" « Je ne suis pas consultant, mais j’ai été consulté. Je ne suis pas membre de la N-VA. » Hendrik Vuye assure également de sa neutralité. "
Article du Soir du Vendredi 20 août 2010.
Certes, il a pu changer d'avis depuis, mais tout de même, quelle "coincidence", cette sortie médiatique pour jouer au Caliméro juste au moment où on le désigne pour le Conseil des contestations électorales...
Écrit par : Geoffrey | vendredi, 06 avril 2012
Il n'y pas un politique flamand pour se lever contre cette mise en place de l'inquisition linguistique anti francophone ..?
Alors je pense que la place de leurs institutions n'est plus tolérable en Région Bruxelloise ou dans sa périphérie, Bruxelloise de coeur et de fait et qu'il est temps que nos politiques mettent cela sur la table comme point non discutable.
C'est un Casus belli ..? Et alors..?
Qu'ils déménagent.
Écrit par : Philippe | vendredi, 06 avril 2012
Qui doit démenager?
Écrit par : Schoonaarde | vendredi, 06 avril 2012
Les institutions félonnes et leurs responsables politiques qui méprisent 95% de la population Bruxelloise et de ses alentours qui sont Bruxellois de fait et de coeur.
Écrit par : Philippe | samedi, 07 avril 2012
@ Marcel
T'expliquer pourquoi la N-VA figure dans ce dossier, alors qu'aucun autre parti non extrême-droite n'y figure ?
Parce qu'ils auraient été ravis de faire figurer la N-VA dans la liste mais que même toute la gauche et extrême gauche européenne réunie n'a rien trouvé mieux que la qualification "populiste", ce qui, en fait, veut simplement dire que c'est un parti populaire qu'on n'aime pas.
Pourquoi justement la N-VA? Parce que le membre belge le plus important est la FGTB, membre du bureau politique du PS, et qu'une certaine francophonie belge n'hésite pas à utiliser tout forum possible pour faire du Flemish-Bashing.
"Seulement, un grand journal garde aussi les "mauvaises" versions de ses articles. Ça s'appelle de la transparence."
Non, ça s'appelle de la désinformation.
Je comprends qu'on puisse mettre cette info en ligne le jour même, mais La Libre l'a effacée ou nuancée. Le Soir continue à disséminer de fausses informations. C'est encore et toujours mis en ligne sous la rubrique "lire aussi" avec un titre qui est totalement faux, même dans l'article rien est fait pour rectifier. Il faut lire l'article au-dessus. Mais l'équipe du Soir le sait très bien, ils ont changé les liens directs mais gardent bien-sûr l'intox bien visible dans leur rubrique. Leur but n'est pas d'informer mais de remonter la population francophone contre la N-VA.
Le Soir est le seul (que j'ai vu) utilisant des termes de guerre. Le pillage c'est prendre le bien d'autrui avec violence. La Libre et Metro (siphonner) utilisent des propos qui sont beaucoup moins diabolisant. Et Le Soir y rajoute une couche en répendant de fausses informations.
Écrit par : wallimero | vendredi, 06 avril 2012
Répondre à ce commentaireMonsieur Sel
Je viens de lire une série d'article sur l'Allemagne dans "le soir". Dans le journal de mercredi on parlait de la Rurh. Ancienne région industrielle, comme la Wallonie, à l'origine du miracle économique allemand de l'après-guerre. De fermeture d'usine en restructuration, comme en Wallonie, cette région se trouve confrontée à un chômage endémique oscillant autour des 13%, comme en wallonie. Lit-on dans les journaux Bavarois que les habitants de cette région sont, comme en Wallonie du point de vue d'un certaine Flandre et de belgicains, des assistés, paresseux, chomeurs, incapable de vivre sans faire la charité... et que la solidarité des régions plus prospèrent doit s'arrêter? Poser la question c'est y répondre.
Écrit par : denis dinsart | vendredi, 06 avril 2012
Répondre à ce commentairehttp://www.lalibre.be/actu/bruxelles/article/730808/les-flamingants-jugent-un-magasin-zeeman-trop-francophone.html
Personnellement, je trouve ça aussi aberrant que le TAK. Je sais qu'il y a des magasins qui "refusent" de parler néerlandais ce qui n'a rien avoir avec de mauvais bilingues. A Bruxelles et surtout ici en périphérie flamande quand on offre un service, faut quand même être bilingue mais pas bilingue dans le sens flamingant avec un test impossible à réussir si on ne maitrise pas les subtilités des dialectes locaux donc en étant non-néerlandophone, avec un peu de pratique quand même c'est possible même si on parle mal au début. Maintenant je doute que même ça suffise au TAK qui soulève quand même bien que je suis pas souvent d'accord avec eux un problème qui existe, que certains commerçants restent unilingues en périphérie flamande. Pour ce qui est des noms de commerce par exemple, là franchement ils exagèrent du moment que le commerçant se débrouille mais je ne crois pas que cela leur suffit ....
Écrit par : Guillaume | vendredi, 06 avril 2012
Répondre à ce commentaire18 réactions à ce propos sur le site de la libre...Et puis Circulez, y'a rien à voir....Justement, à propos, qui finance la libre...Je n'ose y penser ! A chaque fois que ça " pue" pour les extrèmes du nord, terminé, circulez, y'a rien à voir ! Gazette de m.... qui n'a plus rien de francophone ! Voilà, c'est dit !
Écrit par : azor | vendredi, 06 avril 2012
A azor, j'ai été incapable de poster le moindre commentaire dans cet article. Ils filtrent tout même un commentaire absolument basique sans mettre les mots flamands et francophones c'est modéré.
Écrit par : Guillaume | samedi, 07 avril 2012
@Azor: hier, quand j'ai lu l'article, l'espace commentaire n'apparaissait pas. Mauvais fonctionnement ou blocage volontaire, je n'en sais rien, mais ceci explique sans doute cela.
Je viens de regarder à nouveau, les commentaires sont maintenant bien plus nombreux.
Écrit par : GO BIG OR GET LOST | samedi, 07 avril 2012
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120406_211
De actie heeft gewerkt. De hoofdzetel van Zeeman heeft zijn rekening gemaakt en besloten in te grijpen.
Écrit par : Lieven | samedi, 07 avril 2012
Ja, Lieven, het winkel zal door de hoofdzetel "Marin" herbenoemd worden.
Écrit par : Moventoh | dimanche, 08 avril 2012
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120420_073
@Moventoh
*de* winkel, *hernoemd*
Nee, ze hebben de aanstootgevende Franstaligen verwijderd. Eind goed, al goed.
Écrit par : Lieven | vendredi, 20 avril 2012
Lieven,
J'étais un peu distrait. "Etnische zuivering", is dat goed Vlaams ?!
Mais non, je vous taquine...
De toute façon, on ne saura jamais rien sur ce cas et encore une fois il m'étonnerait que parmi le personnel, PERSONNE ne PARLAIT flamand ou ne VOULAIT le parler.
Le TAK a fait son petit stunt, la société hollandaise Zeeman a intelligemment réagi en termes de communication mais toute cette affaire est une vaste couillonnade. Euh, kluuteraa, sorry...
Disons qu'il n'y avait pas grand chose à se mettre sous la dent mais que pour le TAK, il ne faut jamais que la haine refroidisse.
Écrit par : Moventoh | samedi, 21 avril 2012
Guillaume,
Pour cette histoire rayée par la Libre, on constate déjà que l'on a que le point de vue du TAK. Le point de vue du gérant (pas du siège central) serait le bienvenu.
Faire confiance au TAK quand il dit «le personnel refuse de parler néerlandais», vu l'endroit - où il y a bien des clients fr-phones, nl-phones voire en-phones (il y a une école anglaise à Tervueren) - me semble mériter d'être méfiants.
Bon, cela ne nous dit pas la réalité.
De toute façon, la liberté de langue dans son commerce (qui est bien un espace privé - non sujet aux lois sur l'usage des langues dans l'administrations) est absolu et garanti constitutionnellement. Si je veux ouvrir un commerce ou les vendeurs refuseront de parler autre chose que le papou est mon droit - mais pas nécessairement une bonne stratégie commerciale.
En l'occurrence, quelle que soit la réalité de la situation, ces personnes du TAK obstruent l'accès à un commerce, ce qui est sans doute passible de poursuites. Je ne ferais pas de commentaire sur l'apposition d'écritures sur la devanture du magasin, vous avez pensé aussi à la Nuit de Cristal.
Écrit par : Thierry | vendredi, 06 avril 2012
Répondre à ce commentaireJe ne suis pas d'accord avec leur action mais sur le fond si. Même si un commerçant est libre de faire ce qu'il veut, cela fait quand même des dizaines d'années que des Flamands vivent ça en périphérie ou à Bruxelles où on leur refuse de parler en néerlandais non pas par méconnaissance de la langue mais par politique. L'économie et la politique hum. Comment peut-on demander aux Flamands de nous respecter si on ne les respecte pas ? Quand je vois que dans le Hainaut, les commerçants prennent des cours de néerlandais le long de la frontière linguistique ... Mais le TAK ne veut pas seulement qu'on y parle néerlandais, il veut que le français y soit interdit et là .....
Écrit par : Guillaume | samedi, 07 avril 2012
Guillaume
Je rejoindrai Thierry, on n'a là que la version du TAK. Je n'imagine pas une seconde que dans ce magasin de Tervueren personne ne parle flamand ou que tout le monde déclare REFUSER de le parler, c'est absolument grotesque. Quel crédit donner aux assertions d'un Roel De Leener ? Vous rigolez ?
Le TAKKK, ce modèle d'honnêteté intellectuelle, d'impartialité pondérée et de finesse courtoise... Le TAKKK, ce sympathique mouvement qui nous remet régulièrement en mémoire les meilleurs moment du hooliganisme...
Maar ik overdrijf een beejte : blijkbaar, hadden ze zelfs geen gele sterren meegebracht.
D'ailleurs, on applaudira au passage le travail de La Libre Belgique qui reproduit une dépêche Belga (bravo à eux aussi) sans le moindre recoupement d'info, sans aucun contact ni avec le gérant du magasin, ni avec un vendeur ou une vendeuse. Le TAK l'a dit...et c'est l'évangile selon Saint Crétin.
A moins qu'il n'y ait une intention à livrer cette "info" aussi platement.
Pour ce qui concerne votre réflexion sur les commerces bruxellois où l'on refuserait de parler flamand aux clients néerlandophones pour des raisons politiques, c'est aussi un peu n'importe quoi. Vous trouverez peut-être un excité linguistique dans un magasin quelconque mais passez à l'Inno ou dans un bistrot, et parlez avec la vendeuse/serveuse et vous constaterez aisément qu'elle n'a pas la moindre intention politique, le néerlandais, elle ne le connaît simplement pas.
Ce n'est certainement pas une bonne idée, il y a sûrement de très mauvaises raisons à ça liées à l'enseignement, mais on n'appelle pas ça une intention politique.
PS : à propos de "gele sterren" (mais d'autres), j'ai trouvé ça un peu par hasard, c'est intéressant : http://www.janmargot.net/pages/Cursiefjes/gelesterren.htm
Après googlisation, je constate que Jan Margot est conseiller communal CD&V/NVA à Dilbeek. Associé à la NVA, il doit vivre de pénibles contradictions internes mais il a le mérite d'oser les exprimer.
Écrit par : Moventoh | dimanche, 08 avril 2012
Ne cherchez pas à satisfaire les extrémistes linguistiques, vous n'y arriverez pas. Voyez jusqu'où le site « Taalrespect » (site soit disant de défense du respect dû à la langue néerlandaise) doit aller piocher pour déverser son fiel :
http://www.taalrespect.be/respectloos/prive/1214-kinderbijslagfonds-securex-vzw.html
Je résume : un Flamand se plaint auprès du site parce qu'il a reçu de la société « Securex » une lettre, pourtant rédigée en parfait néerlandais, mais il tique parce que dans l'adresse e-mail de réponse est « mons.allocations.familiales@securex.be ». Ben oui, explique « Taalrespect », si le siège social est à Bruxelles, le siège administratif lui est à Mons… Mais ça leur suffit pour en faire un motif de scandale linguistique, au point de le relayer sur leur site. Que les membres du personnel du direction soient apparemment tous Francophones les fait tiquer aussi. Alors que ça se trouve à Mons…
Écrit par : Franck Pastor | lundi, 09 avril 2012
Il existe encore des magasins (je ne sais pas si c'est le cas ici) où des néerlandophones se voient répondre : si vous vous voulez parler néerlandais allez voir ailleurs. C'était plus courant encore dans le passé mais ça ne fait pas si longtemps que cela s'améliore, des echos que j'ai de néerlandophones.
Écrit par : Guillaume | mardi, 10 avril 2012
@ Guillaume : ce n'est pas un magasin, mais une société de services, qui correspond en l'occurrence en parfait néerlandais avec ses correspondants néerlandophones. Et sa page web est bilingue, avec le néerlandais en premier plan qui plus est :
http://www.securex.be/
Mais voilà, cette société a un double tort selon Taalrespect : proposer une adresse e-mail de réponse francophone (l'adresse, pas la réponse !), et avoir son siège administratif en pleine Wallonie (et donc un personnel essentiellement francophone)… Scandaleux, n'est-ce pas ?
Peut-on faire plus mesquin comme plainte ?
Écrit par : Franck Pastor | mardi, 10 avril 2012
Marrant de parler de magasins qui sont simplement des lieux privés où le commerçant est chez lui ! Rien n'interdit la connerie que je sache ou bien un flamand sur deux votant pour un parti nationaliste aurait les mêmes problèmes...
Parlons plutôt des administrations communales qui refusent d'offrir un service dans la langue de leurs administrés partout en flandre où se trouvent des francophones ..!
Écrit par : Philippe | mardi, 10 avril 2012
Les francophones de Belgique qui se demandent sincèrement si il ne sont pas en face d'un cas délibéré de harcèlement de la majorité flamande envers la minorité francophone, sont-ils ridicules ou sont-ils ridicules ?
Écrit par : Pfff | mercredi, 11 avril 2012
Une entreprise qui a son siège social en Wallonie, n'est-ce pas louche ? Est-ce que cela ne constitue pas un démenti pernicieux de la vérité flamingante ? Un secretariat social, qui pis est, qui s'enrichit sur la fiche de salaire du harwerkende vous-savez-qui, en volant, le mot n'est pas trop fort, de l'argent flamand gagné à la sueur de fronts flamands.
Décidément, les wallons sont des parasites.
Écrit par : Pfff | mercredi, 11 avril 2012
Marcel,
Il y a un truc qui cloche. Que se passe-t-il dans nos médias ?
Tu sais comme moi que les titres de la presse gratuite sont ce qui tient lieu de d’information à beaucoup de nos concitoyens. Le site internet (gratuit) de La Libre titre aujourd’hui : "Les Wallons sont surreprésentés dans la fonction publique".
On lit dans l’article que selon des chiffres communiqués dans une réponse parlementaire donnée par Hendrik Bogaert: "notre pays compte 81.203 fonctionnaires fédéraux (hors police, justice et armée) (…) dont 36,9 % de Wallons. L’ensemble des habitants du sud du pays ne représente pourtant que 32,2 % de la population". Plus loin on nous donne les chiffres bruxellois et flamands, respectivement 8,4 % et 53,7 % et, en graphique, on nous rappelle que la population belge se compose de 32,2% de Wallons, 10,3% de Bruxellois et 57,5% de Flamands.
Si mes informations sont exactes, la discrète parenthèse "(hors police, justice et armée)" signifie incidemment: "sans tenir compte d’autant d’autres emplois fédéraux" (15.000 à la police fédérale, 40.000 à l’armée et 25 000 à la justice -soit un total de 80.000. Chiffres à vérifier).
Je rappelle le titre de La Libre: ""Les Wallons sont surreprésentés dans la fonction publique". Or, selon un rapport du Bureau du Plan*: "La Belgique compte en fait 807 000 emplois dans le secteur institutionnel des administrations publiques en 2007 [ndlr : c.à.d. 10 fois plus que l’échantillon auquel Bogaert fait référence], soit 142 000 emplois dans le sous-secteur de l’administration centrale, 349 000 dans les administrations des entités fédérées, 286 000 dans les administrations locales et 30 000 dans les administrations de sécurité sociale. En Belgique, le secteur des administrations publiques englobe principalement l’administration publique au sens strict (425 000 emplois) ainsi que l’enseignement public (331 000 emplois) ; mais, contrairement à beaucoup de pays, il ne compte pas d’emploi relatif à l’activité de santé car celle-ci relève entièrement d’autres secteurs institutionnels."
Le Plan ne communique pas la répartition de ces postes par région mais l’Institut Itinera a publié en 2011 une étude** qui analyse un échantillon reprenant non seulement les emplois pris en compte par le Plan mais aussi (comme dans les autres pays) les activités médicales et médico-sociales. Les chiffres communiqués dans cette étude sont les suivants :
Belgique : 997889
Flandre: 601301 (soit 60,26%)
Wallonie: 322592 (soit 32,33%)
Bruxelles: 66180 (soit 6,63%)
Ces chiffres (les seuls que j’ai trouvés donnant le détail de la répartition entre régions) révèlent une situation diamétralement différente de "l’information" relayée par le titre de La Libre.
Je me demande si Deborsu et consort n’ont pas eu –si l’on peut dire- l’honnêteté et l’élégance de mettre carte sur table en quittant les médias francophones pour travailler au grand jour avec des médias flamands aux mains d’intérêts flamands.
Et je me pose une question : comment se -ou plutôt qui- fait-il qu’un média francophone aussi important que La Libre induise à ce point l’opinion publique en erreur ?
Incompétence isolée d'un journaliste? Je n’y crois pas.
Tu y as des contacts. Tu les connais mieux que nous. Alors, je te pose la question: Que se passe-t-il dans nos médias ?
*Rapport du Bureau du Plan : L’emploi public belge dans une perspective internationale http://www.plan.be/admin/uploaded/200904090918350.CP_FR_WP0409.pdf
**Rapport de Itinera : La performance du secteur public http://www.itinerainstitute.org/upl/1/default/doc/14_completefr_jh%281%29.pdf)
Écrit par : A.Q. | samedi, 07 avril 2012
Répondre à ce commentaire@A.Q. : il s'est simplement passé que sur Internet du moins, et beaucoup aussi dans le journal, des informations de plus en plus partielles (partiales) sont mises pour meubler. Une sorte d'aveu de débordement médiatique pour le journaliste. Tout est devenu info, du coup, l'info n'est plus creusée. On répète les déclarations politiques; Un chiffre d'employés fédéraux sans déjà la police, ce n'est pas un chiffre, c'est n'importe quoi.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 08 avril 2012
@ A.Q.
Vous ne pouvez pas prendre en compte l'enseignement. Celui-ci a été communautarisé, et donc la répartition du nombre d'enseignants par communauté est totalement inopérante puisqu'elle ne ressortit plus exclusivement qui'à la politique de chacune des deux communautés. Voici déjà plus de 300.000 "fonctionnaires" que vous pouvez retirer de vos calculs.
Il en va de même de tous les secteurs de la fonction publique qui ont été régionalisés. Or, en la matière, vous devriez savoir que la Région flamande a eu une politique de réduction des taux d'embauche, et ce dans le but d'atteindre la norme conseillée par la CE, soit 15%. Pour rappel, les Pays-Bas en sont aujourd'hui à un pourcentage de 12% de fonctionnaires par rapport à l'ensemble de la masse salariale du pays. La Wallonie, en revanche, pour ce qui ressortit à sa compétence, ne s'est pas imposé avec la même rigueur ce plafond de 15%, ce qui explique que pour toutes les matières régionalisées, le pourcentage de fonctionnaire en Wallonie est supérieur à la Flandre.
En revanche, ce qu'il y a lieu de prendre en compte est le secteur de la fonction publique qui dépend aujourd'hui encore du niveau fédéral, à savoir non seulement tous les services dépendant du ministère des Finances, de l'Intérieur (police fédérale), de la Défense nationale (Armée), etc. Et il est vrai qu'ici, dès lors que n'ont pas été pris en compte dans le calcul les effectifs de la Police et de l'Armée, la Wallonie ne peut qu'apparaître favorisée. En réalité, si l'on mettait tout à plat, il est tout à fait certain que les statistiques d'embauche dans ces deux secteurs dépendant aujourd'hui de De Crem et de Milquet ne pourront que se rééquilibrer.
Ceci étant, il est toujours très difficile d'établir à un niveau global des statistiques comparatives. Dans tel ou tel secteur de la Fonction publique, à la limite, c'est possible (par ex. la disproportion, à l'armée, des officiers supérieurs, flamands en majorité), mais à un niveau global, c'est quasiment impossible ou en tout cas, ce type de décompte est toujours susceptible de donner lieu à des interprétations chiffrées contradictoires.
Écrit par : Tournaisien | lundi, 09 avril 2012
@ Tournaisien
J’ai mal exprimé mon propos. Je sais que plusieurs matières sont communautarisées/régionalisées et nous sommes d’accord sur le fait qu’il est absurde de ne pas prendre en compte la police, l’armée etc. dans les chiffres relatifs à l’emploi public au fédéral lorsqu’on compare le nombre d’emplois occupés par des Wallons et des Flamands au fédéral. Je suis également d’accord avec votre dernier paragraphe.
Mais mon propos était autre :
Le titre de l’article de La Libre était "Les Wallons sont surreprésentés dans la fonction publique". Même si l’article le mentionne, le titre ne précisait pas qu’on parlait des emplois _fédéraux _ (et évidemment encore moins "hors justice, police et armée"). Ce titre renforce avant tout l’image de Wallons fonctionnaires et d’une Wallonie fonctionnarisée. Vous-même vous écrivez "pour toutes les matières régionalisées, le pourcentage de fonctionnaire en Wallonie est supérieur à la Flandre". Mais en êtes-vous certain ?
Pourcentage par rapport à quoi ?
-Depuis 2003 l’emploi public -par habitant- est devenu plus important en Flandre qu’en Wallonie. (Rapport Itinera – page 2)
-Et, entre 2006 et 2010, le nombre d’emplois publics a beaucoup plus augmenté en Flandre qu’en Wallonie : Il a augmenté de près de 8% en Flandre pour seulement 4% en Wallonie (et 5% à Bruxelles). (Voir rapport Itinera -page 27)
Par contre, puisque taux d’emploi est plus faible (chômage est plus élevé) en Wallonie qu’en Flandre: il y a plus d’emplois publics PAR TRAVAILLEUR en Wallonie qu’en Flandre (emploi public en % de l’emploi total). Mais ça ne veut pas dire, au sens strict, qu’il y a TROP d’emplois publics en Wallonie. On a (théoriquement) besoin d’autant de profs par élève et d’hôpital par habitant en Wallonie qu’en Flandre quel que soit notre taux d’emploi. Une question est évidemment de savoir si on a les moyens de se les payer et comment (question gauche/droite). Mais d’un point de vue strictement comparatif (Flandre/Wallonie) : puisque le nombre d’emplois publics PAR HABITANT est plus FAIBLE en Wallonie, le nombre plus élevé d’emplois publics PAR TRAVAILLEUR illustre surtout le fait que, comparativement à la Flandre, la Wallonie n’a pas assez d’emplois dans le secteur _privé_.
(Notons au passage que dans tous les cas -emplois public par habitant et emploi public en % de l’emploi total- Bruxelles présente, de loin, les chiffres les plus bas).
Je vous conseille la lecture du rapport d'Itinera. C'est un think-tank constitué surtout d’universitaires flamands qui n’ont (je suppose) aucune raison de biaiser les chiffres wallons pour les rendre plus attractifs. L’objectif du rapport est –précisément- de proposer des pistes pour atteindre les objectifs que vous citiez. Pour ce faire, il dresse évidemment aussi un tableau de la situation actuelle. Il veille aussi à comparer ce qui est comparable (par exemple par rapport aux Pays-Bas) car la notion "d’emploi public" ou de "fonctionnaire" diffère d’un pays à l’autre (p. ex. contrairement à beaucoup de pays, nos chiffres ne comprennent pas ceux des activités de santé). Ce rapport analyse donc les chiffres belges à l’aune d’une notion standardisée de "domaine public", permettant une comparaison objective avec d’autres pays.
http://www.itinerainstitute.org/upl/1/default/doc/14_completefr_jh%281%29.pdf
En somme, mon propos était que La Libre aurait pu non seulement insister sur le fait que l’échantillon d’emplois publics _fédéraux_ considéré dans ce cas précis n’est pas représentatif de l’ensemble de l'emploi public fédéral et qu'un échantillon plus représentatif démontrerait sans doute une situation bien différente, mais aussi: en profiter pour attaquer le cliché du "Wallon plus fonctionnaire que le Flamand", en s’appuyant, par exemple, sur cette étude.
Écrit par : A.Q. | mercredi, 11 avril 2012
...et je dirais même plus (comme les Dupond-t): bis repetita placent ;-)
Oui, TRES contagieux! lol pourquoi rester en reste! Mais je ne dirais quand même pas: Tu quoque fili mi! Non non, je ne me prends pas pour Jules! :P
Écrit par : Lachmoneky | dimanche, 22 avril 2012
"Comment peut-on demander aux Flamands de nous respecter si on ne les respecte pas ?" - C'est mignon.
Commençons peut-être par respecter la loi et l'État de droit, non? Après on en reparle.
Écrit par : Thierry | samedi, 07 avril 2012
Répondre à ce commentaireSummum ius, summa injuria.
Écrit par : Schoonaarde | dimanche, 08 avril 2012
Rien que du bon sens !
Le problème, c'est qu'en Wallonie, l'état de droit, depuis que le socialiste a mis notre région en coupe réglée (clientélisme, affairisme, etc.), on ne connaît plus. On ne connaît plus mais par contre on est très fort pour jouer les donneurs de leçons !
Allez faire comprendre aujourd'hui aux Flamands qu'on a viré notre cuti, ils ne nous croieront plus. Le fond du problème, il est là ! Quarante ans d'affaires à répétition, d'Agusta à Cools en passant par Van Cau & Co ... quarante' ans ! Pourquoi voulez-vous qu'ils soient aujourd'hui encore prêts à croire à notre capacité de changer.
Ce qu'il faut, c'est virer les socialistes du pouvoir pendant au moins deux législatures de suite, récurrer les écuries d'Augias, tenter de modifier les mentalités ... un sacré boulot ! Ce n'est qu'à ce prix-là qu'on aura une chance de sauver ce qui peut l'être encore. Le problème, c'est le timing. Que nous reste-t-il comme temps pour cela ? Je crains qu'il ne soit trop tard.
Écrit par : Tournaisien | dimanche, 08 avril 2012
Schoonaarde
C'est contagieux, ce défaut de pronociation à la De Wever...
Écrit par : Moventoh | samedi, 21 avril 2012
Bon, ok, et après ?
Et quand bien même, Marcel, vous auriez raison, que croyez-vous que cela apportera sur le fond ? De toute façon, on ne changera pas un Flamingant. À la limite, ce genre de démonstration, qui n'est suivie que par quelques rares d'entre eux, ne peut que les conforter dans leur opinion. Alors, quid ?
Ce qui se passera en 2014 est d'ores et déjà inscrit dans les astres. Et s'il doit y avoir un miracle, eh bien tant mieux. Sinon, on passera chez le notaire. Je ne vois pas très bien comment on pourra faire autrement.
Écrit par : Tournaisien | samedi, 07 avril 2012
Répondre à ce commentaire"Un stade 5 avancé ou plutôt, un coma dépassé ... Qui y croit encore ? "
Franchement, il ne serait pas temps de dire STOP et d'assumer les conséquences de leur autonomie. Organisons nous plutôt pour que cela soit une prise d'indépendance.
Beaucoup de ces p'tits coqs flamingants sont orgueilleux et ne supporterons jamais l'humiliation.
Qui n'en n'a plus marre de leurs complexes et autres caractériels traits de caractères..? La coupe est pleine...
Écrit par : Philippe | dimanche, 08 avril 2012
Si le Flamingant est un "petit coq" frustré, ce que je suis prêt à vous concéder, il n'en reste pas moins un pragmatique qui connaît ses intérêts.
En dehors du problème de Bruxelles, l'indépendance de la Flandre, cela signifie aussi le partage de la dette de l'Etat belge. Or, dans l'état actuel des choses, la Flandre a tout intérêt à ce que notre "bonne vieille Belgique" fasse, sur ce terrain, le travail elle-même. Et à vrai dire, sous cet angle, di Rupo ne s'en tire pas si mal. Il fallait trouver 14 milliards d'euros en 2012, c'est chose faite. Il faudra encore en trouver 24 milliards en 2013, 2014 et 2015, et là, cela sera autrement plus difficile, mais manifestement le gouvernement actuel semble bien décidé à tout faire pour parvenir à mettre les comptes de ladite Belgique en équilibre, du moins à rejoindre les standards recommandés par l'Europe.
Si tout marche comme prévu, si tant est que des troubles sociaux graves ne viennent entre-temps compromettre ce beau programme et, surtout, que DEXIA ne dépose entre-temps son bilan de faillite (auquel cas la garantie de l'Etat qui est engagée réduirait à néant tous les efforts consentis), alors à l'horizon de 2015, la situation de la Belgique rendra, pragmatiquement parlant, un divorce possible pour les Flamands.
En clair, les socialistes de di Rupo sont occupés à travailler pour eux ! (... et à vrai dire, soyons de bon compte, pour nous aussi, car cette dette doit impérativement être résorbée).
Écrit par : Tournaisien | lundi, 09 avril 2012
@Tournaisien
"manifestement le gouvernement actuel semble bien décidé à tout faire pour parvenir à mettre les comptes de ladite Belgique en équilibre, du moins à rejoindre les standards recommandés par l'Europe."
Il n'a pas le choix parce que ce ne sont pas des recommandations européennes mais bien des obligations qui, si elles ne sont pas suivies, entrainent des amendes.
On peut se poser la question quel est le but de l'Europe en voulant harmoniser et aligner les dettes des pays membres si ce n'est que d'en faire une dette globale gérée par le niveau européen. Ce qui évidemment permettrait de mieux gérer l'eurozone avec des outils adaptés comme p.ex les eurobonds.
Ceci peut entrainer la fin de l'état-nation, concept du 19 ième siècle.
La N-VA a certainement raison quand elle dit que le niveau belge s'évapore mais je ne suis pas convaincu que cela mènera à l'indépendance de la Flandre.
Écrit par : Schoonaarde | lundi, 09 avril 2012
Voici qui n'a rien à voir et beaucoup à voir quand même, je ne suis pas énervé parceque j'ai beaucoup plus marché que d'habitude depuis samedi...
pas de journaliste pour me donner plus que cette info:
un accident entre un bus et une bagnole est à la base d'une altercation aux conséquences tragiques d'un crétin d'automobiliste qui croit pouvoir régler sa frustration par des (un) coup(s)...
le personnel de la stib a donc décidé que tous les usagers de la stib doivent donc être punis...
le bruxellois ne mérite plus de transport en commun puisque dans cette société les différents se règlent avec violence...
personne parmi les responsables ne sont capables de dépasser les sentiments et de ramener quiconque de la stib à la raison... et que dire des autorités bxloises...
voici un belle préfiguration de l'impuissance qui attend bxl lorsque bdw aura la moindre possibilité de nous nuire
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 09 avril 2012
Répondre à ce commentaireDémission, laxisme, angélisme, bienpensance, égalitarisme, nivellement, ...
La pensée de gauche commence à porter ses fruits ! Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse.
Écrit par : Tournaisien | mardi, 10 avril 2012
franchement Tournaisien, à part égalitarisme je ne vois pas ce qui est spécifiquement de gauche dans votre catalogue...
il est vrai que vous êtes un sentimental convaincu que le ps est de gauche ;))
rassurez-vous pour nous, contrairement à tournai, il existe des ministres NL à bxl et la moitié du ca de la stib est NL (mais ils ont été empêchés par les ministre FR de bxl et leur laxisme socialiste, sinon tout serait évidemment réglé...)
ps: les vrais coupables sont les automobilistes... d'ailleurs ils roulent tous à droite
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 11 avril 2012
@ Uit'zuitje
Il y avait longtemps que nous n'avions croisé un peu le fer, isn't it ?
Vous avez passé de joyeuses Pâques ? Je suis quant à moi allé à l'office de l'Exultet (le véritable office de Pâques) à l'abbaye du Mont-des-Cats (ss-préfecture de Dunkerque), en Flandre française ... brrrrr, quelle horrrrreur !
Écrit par : Tournaisien | mercredi, 11 avril 2012
la STIB et De Wever ont une chose en commun : ce sont des abrutis
Écrit par : bruxellois | mercredi, 11 avril 2012
@Tournaisien
né athée (grâce à dieu), laïc-à-la-belge (d'origine multiple), je ne comprends pas toutes les subtilités du pessah catho... mais j'aime bien les délires des français de RF qui se disent flamands... c'est pourquoi je ne comprends pas si votre «brrrrr, quelle horrrrreur !» est juste ironique ou une sensation réelle?... croyez-moi ou non j'étais perso à paques à tournai chez des amis et suis rassuré que vous n'étiez donc aucune des personnes que j'y ai rencontré...
Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 12 avril 2012
@ Uit'zuitje
Pourquoi êtes-vous rassuré de ne pas m'avoir compté au nombre des convives ? Un catho assistant à l'office de l'Exultet serait-il pire qu'un djihadiste ?
Écrit par : Tournaisien | jeudi, 12 avril 2012
sorry Tournaisien je me rends compte que mes propos légers peuvent être mal interprétés...
je me rendais juste compte que vous n'étiez pas parmi les anges tournaisiens avec lesquels je priais pour l'avènement du jihad...;))
Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 12 avril 2012
@ Uit'Zuitje
À chaque intégriste son livre. Au jihadiste les quatre ou cinq sourates sans équivoque du Coran qui appellent à la haine. Au laïc rabbique et intolérant les articles les plus radicaux du texte de la Convention de 1793, dont les conséquences ont eu pour effet de faire chauffer au rouge cerise le fil de la lame de la guillotine. ... et aux vils cathos dont je suis, un texte des Evangiles dans lequel vous ne trouverez aucune allusion à la haine, sous quelque forme que ce soit ! A chacun ses livres !
Et de grâce, ne me sortez pas la litanie des Bernardo Gui, de la croisade de 1204 et de Torquemada ! Les errances de l'histoire sont partie intégrante de l'aventure humaine, qui n'a pas besoin de s'appuyer sur telle ou telle référence pour cultiver le sordide !
Je vous laisse donc à vos guillotines, le jihadiste à son sabre ... et je retourne quant à moi au feu de l'espérance.
Écrit par : Tournaisien | samedi, 14 avril 2012
@Tournaisien
je ne sais pourquoi je ne vous laisse pas le dernier mot en prenant librement mon bus de la stib...
en lecteur passionné de la «bible» et beaucoup des grands écrits liés de près et de loin (ne fusse que par concurrence), j'assume avec respect d'être athée depuis plusieurs générations (mes parents prétendaient que «nous» l'étions depuis l'antiquité, à chacun ses rêves); je vous souhaite de n'être pas incapable de comprendre que l'on puisse penser que dieu existe, comme création collective humaine pour comprendre-accepter-vivre-avec-la-mort, et tous ce que peut transporter en commun l'humanité vivante et imaginée... l'histoire est longue, les idées légères et leurs conséquences parfois lourdes...
j'aime l'oint communiste et libérateur des cathos, et même saul donc, mais pas trop leurs espoirs mortifères...
shalom
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 16 avril 2012
@ Uit'zuitje
Face à la mort et au mystère de l'univers, l'existence de Dieu ou l'athéisme sont des positions inversées, mais en définitive bel et bien, dans un cas comme dans l'autre, des postulats. Rien ne prouvera jamais l'existence de Dieu, et rien ne prouvera jamais l'inexistence d'un principe supérieur, quel que soit le nom qu'on lui donne. La croyance en Dieu, au-delà du problème de l'angoisse générée par la mort, est d'abord et avant tout affaire de foi, et la foi, par définition, échappe à tout cadre rationnel. Mais à l'inverse, la science, si elle apporte des réponses toujours plus fines sur les mystères de la création, ne parviendra non plus à repousser les questionnements jusqu'au principe de toute chose. L'histoire non plus, en dépit des lectures rationalistes d'Ernest Renan et ses émules, ne refermera jamais le grand livre de l'aventure divine faite homme, et le Jésus de Nazareth que cite Ammien Marcellin ne finira pas, un beau jour, pour prix de la victoire de l'intelligence supérieure, par se confondre à un simple fauteur de troubles, mal inspiré et suspendu à une croix.
Mais le plus étonnant, en définitive, c'est de constater que la laïcité aujourd'hui, largement identifiée chez bon nombre à de l'athéisme, se refuse à reconnaître que certains de ses fondements philosophiques se retrouvent dans l'aventure de la pensée chrétienne. Connaissez-vous par exemple Guillaume d'Occam, cet ecclésiastique anglais de la région d'York, qui passa par le collège de Navarre à Paris avant de rejoindre l'entourage de l'empereur germanique au début du XIVe siècle ? Père du Nominalisme, il est le promoteur en pleine période scolastique de deux idées qui fondent la laïcité telle que la défendent la plupart des laïcs aujourd'hui : (a) la séparation de l'Eglise et de la sphère temporelle (on dirait aujourd'hui l'Etat), il est vrai qu'arrivé en Allemagne, il ne pouvait que s'inscrire dans un courant de pensée consécutif à la Querelle des Investitures ; (b) la théorie des invariants mathématiques, indépendamment de toute forme de transcendance (deux et deux feront toujours quatre, et Dieu n'a rien à voir là dedans). Il est vrai que d'Occam, qui inspira à Umberto Ecco son personnage de "Guillaume de Baskerville", était un Franciscain, membre de l'ordre le plus hétérodoxe de la Chrétienté orientale, que la mystique de son fondateur aurait pu conduire à une confrontation très dure avec l'autorité pontificale si le pape Innocent III, qui avait compris toute la richesse de la pensée du Poverello, ne l'avait reconnu officiellement en 1210.
Écrit par : Tournaisien | lundi, 16 avril 2012
Uit'tZuiltje
Euh, là, ça va un peu retomber après Tournaisien, mais bon.
Je vous trouve un peu pessimiste avec votre histoire de STIB. Tout n'est pas perdu. Dans la nuit du 14 au 15 avril, un homme est mort des suites d'un violent coup de poing dans un bistrot d'Ecaussinnes. Et ni les cafetiers ni les clients n'ont fait grève. Si ça c'est pas du civisme ! Okay, je sors.
Écrit par : Moventoh | samedi, 21 avril 2012
Moventoh (vous qui semblez garder les roues sur terre)
depuis que le directeur de la stib a déclaré qu'il faut traire les usagers, ,je suis plus optimiste, il n'y a pas que les contrôleurs qui soient bas de plafond à la stib... soulagé aussi qu'on leur accorde de nouveaux pouvoirs dans la précipitation...
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 23 avril 2012
Apparemment, les flamands ne sont pas tous si bêtes:
http://www.destandaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=BL3OG8R8
Il en faudrait un peu plus de ce genre...
Écrit par : hucbald | mardi, 10 avril 2012
Répondre à ce commentaireI love him !
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 10 avril 2012
Merci pour le "le tous les flamands" franchement !!! pffff ça deviens du grand n'importe quoi ici et ons Marcelleke qui allait modérés pour éviter les amalgames, yeah right!!! ;))
Écrit par : Isa412 | mercredi, 11 avril 2012
@isa : d'abord, il est clair que Hucbald parle sur un ton ironique, sinon, il n'aurait pas publié un article écrit par "un Flamand". Je ne vais pas censurer l'ironie.
Par ailleurs, il faut rester un peu équitable. Les amalgames de certains flamingants sur ce blog peuvent bien être compensés par un peu d'amalgame de francophones.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 11 avril 2012
Répondre à ce commentaire@ Marcel. En ce qui concerne le niveau du journalisme de la RTBF, on oublie peut-être l'émission de Répondez @ la question avec Bart De Wever.. Toutes les épisodes sont à consulter sur le site RTBF sauf celle-là.. Peut-être un peu trop confrontante pour la RTBF ? Je ne veux en aucune manière rectifier le niveau de journalisme chez De Standaard (et surtout pas het Laatste Nieuws) mais honnêtement il faut néanmoins admettre que à la VRT, lors des débats ils sont aussi sévères pour tout le monde (dans les limites du possible) Trouvez-vous cela pas un peu bizarre que la vidéo de la visite de BDW à la RTBF n'est plus disponible ? Quand la RTL fait un interview 'pareil' il reste disponible pour tout le monde..
Écrit par : N.A. | mercredi, 11 avril 2012
Répondre à ce commentaireUn très bel exemple de cet équilibre à la VRT est quand un journaliste (je ne sais plus lequel) demande à des représentants de partis flamands uniquement, et avec beaucoup d'insistance pourquoi "les Francophones" ont voulu noyer la KBC. Il a fallu que Rik Daems prenne la défense des "Francophones" en rappelant qu'ils n'étaient pas seuls au gouvernement fédéral. Bel exemple d'équilibre, et des comme celui-là, il y en a des tas. De même sur Bruxelles, ce sont toujours les Flamands qui ont des solutions…
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 11 avril 2012
Une réponse complètement à côté de la plaque! On commence a en avoir l'habitude dans ce 'bac-à-sable'.
Écrit par : Schoonaarde | mercredi, 11 avril 2012
@ Pr Schoonaarde
"ce sont toujours les Flamands qui ont des solutions..."
bij voorbeeld : l'intervention efficace de meer-brigitte gruwels-minder-frans dans la résolution de la grève-de-deuil (et non deuil-de-grève) de la stib...
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 11 avril 2012
Pendant un bref instant, j'ai cru qu'il y avait une réforme de l'État en cours :
http://www.lesoir.be/actualite/le_fil_info/2012-04-11/helio-va-se-separer-de-111-travailleurs-908224.php
Écrit par : Pfff | mercredi, 11 avril 2012
Répondre à ce commentairela civilisation NL en marche, petit commentaire sur franceculture ce matin (5min)
http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4421527
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 11 avril 2012
Répondre à ce commentaireHet aangeven van misdaden is de plicht van elke burger.
Écrit par : Lieven | mercredi, 11 avril 2012
@ Lieven
Dat klopt. Het Vlaams Belang is al een misdaad op zich.
Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 12 avril 2012
Il est assez frappant que les culures NL et francophones n'ont pas du tout le même rapport à la délation.
Serait-ce parce que, contrairement à ce que prétend Bart De Wever, les francophones ont tiré certaines leçons d'une histoire qu'ils sont les seuls à avoir regardé en face ?
Écrit par : Pfff | jeudi, 12 avril 2012
On peut regarder ça de plusieurs façon n'est-ce-pas Pfffff????
Nous sommes des gens très honnêtes et droit qui ne supportons pas les choses illégales car chacun doit contribuer à la société et non en profiter ??? ;)))
Je dois donc en déduire que les fr et wallons sont des gens foncièrement malhonnêtes ?? Ben oui comme ça vous voyez à quelle point vos réflexions peuvent être ridicule et comme quoi n’est-ce-pas il y toujours plusieurs façon de regarder un fait.
Écrit par : isa412 | jeudi, 12 avril 2012
@Isa412
mon intention en communicant cette intervention (où la "malfaisance" dénoncée est abordée ironiquement) aux infos d'hier sur une radio de RF, c'était juste pour montrer que l'esprit de délation (que d'aucun imagine spécifiquement NL, mais ce n'est pas le cas du journaliste) ne passe pas inaperçu ailleurs...
une Flandre d'extrême droite serait plus lourde à porter pour les NL (même s'ils l'assumaient)(même si le Marché s'en réjouissait)(même si des flamands occupent des postes-clés à l'UE) que certains NL ne croient.
Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 12 avril 2012
Bof, je ne crois pas que cela soit plus dur à porter.
Au contraire, se draper dans la Loi, l'Honnêteté et l'Ordre, quand la Loi est intuitu personae, et quand il y a des illegaux, des onbespreekbaar et des flamands ultra-vertueux sui generis, je pense que cela augmente le sentiment de confort moral de ceux qui réchauffent leurs convictions du bon côté du poêle judiciaire, policier et constitutionnel.
Écrit par : Pfff | vendredi, 13 avril 2012
@ Marcel, c'est cette vidéo dont vous parlez ?http://www.deredactie.be/permalink/1.457647
Écrit par : N.A. | jeudi, 12 avril 2012
Répondre à ce commentaireEn effet, et à la revoir, je constate que Rik Daems n'est pas si positif que ça. Il rappelle quand même que ce n'est pas Reynders qui est "fautif" dans la chute de la KBC. Et indique qu'il y a eu une "courte opposition" entre les partis francophones. Le ton est quand même très différent de Bogaert et surtout Jambon. La loyauté fédérale n'est toutefois soutenue par aucun parti, c'est finalement encore Vermaelen qui est le plus loyal (il donne raison à Onkelinx). Une telle émission est un procès à Reynders, aux partis francophones, sans qu'un seul membre de ce parti et sans que quiconque ne puisse donner leur point de vue. Affirmer que la KBC aurait fait faillite si le gouvernement flamand n'était pas intervenu dans la journée est extrêmement léger, parce qu'agir en une après-midi était tout aussi chtarbé. Pour rappel, Fortis a été "sauvée" en plusieurs semaines. Autrement dit, si on cherche une campagne anti-quelque-chose, ce débat en est un, et il y en a eu des dizaines de cet ordre à la VRT, toujours exclusivement entre partis flamands, et toujours avec pour cible "extérieure" les partis francophones.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 12 avril 2012
Le gouvernement "fédéral" et son role dans le sauvetage de KBC:
http://terzake.canvas.be/uitzending/terzake-straks-de-neergang-van-kbc/
Écrit par : Schoonaarde | jeudi, 12 avril 2012
@ marcel
je kan natuurlijk ook schieten op les frères germains van de vlaamse fachos...
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120412_148
Écrit par : des (flamingant) | jeudi, 12 avril 2012
@Des : non, il faut entendre ce que dit la vidéo et en prendre conscience, mais la ZDF ne dit pas que c'est à cause des 19 baronies… nuance…
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 14 avril 2012
@Schoonaarde : ben oui, je constate une fois de plus les questions orientées du journaliste, qui suggèrent que les Francophones voulaient noyer une banque flamande. Heureusement que Vandenbroucke botte en touche. Un autre, Jambon ou De Wever, aurait saisi l'occasion d'accuser à nouveau les Francophones qui, ici non plus, n'ont aucune chance de se défendre face au reportage.
Quant à l'info principale que je retiens de l'ensemble : aussi bien Reynders que "partis flamands" connaissaient la situation de la KBC auparavant. Il fallait donc intervenir plus tôt, sur base en effet de dossiers clairs. Ou alors, considère-t-on en Flandre que l'argent du contribuable, déjà très cher en Belgique, peut sans base solide être "donné" aux banques, avant même qu'un dossier soit présenté à tous les partis ? Ça me semble de la slecht bestuur.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 12 avril 2012
Répondre à ce commentaireSi vous comprenniez un peu de néerlandais vous auriez compris que VDB explique que le chef de cabinet de Reynders était membre du conseil d'administration de KBC et que Reynders était parfaitement au courant de la situation de KBC et qu'il n'y avait aucune raison pour lui de faire des déclaration qui nuisaient la banque comme Guy Coeme explique bien aussi dans l'émission.
Écrit par : Schoonaarde | jeudi, 12 avril 2012
@ marcel
dat is toch eenvoudig... vlaanderen wou een in vlaanderen verankerde bank (op vlak van kapitaal) vrijwaren om niet helemaal van de fransen (Dexia-Fortis) en de hollanders (ING) af te hangen en een beslissingscentrum voor kredietverstrekking in vlaanderen te behouden...
dat heeft helemaal niets met slecht bestuur te maken, maar met realiteitszin... het zijn niet de vlamingen die het vertrek van alle beslissingscentra naar Parijs met genoegen bekijken, in tegenstelling tot nogal wat franstaligen die dit natuurlijk goed vinden in geval van hereniging van franstalig belgie met la mère patrie...
Écrit par : des (flamingant) | jeudi, 12 avril 2012
Combien de francophones dans une banque flamande ..?
Écrit par : Philippe | jeudi, 12 avril 2012
Le problème c'est que le PS avec ses affaires est logiquement haï en Flandre, que Reynders est considéré comme le pire ministre des finances que la Belgique a eu, que Milquet est Madame non donc le raccourci est facile tous les francophones sont des crétins et des incompétents. Ca me parait difficile de dire le contraire sur une chaine flamande.
Écrit par : Guillaume | samedi, 14 avril 2012
@Schoonaarde : mais tout cela reste de l'opinion. À moins que les journalistes détiennent la grande Vérité, celle qui sait tout sur tout ? Ou alors, n'y a-t-il pas derrière votre certitude, inconsciemment, l'idée que le reportage en néerlandais est forcément plus objectif et plus juste, plus vrai, mieux informé, moins partial que la version française ? Coeme est un politicien. Il n'a pas intérêt à défendre Reynders sur tous les plans, et ce n'est pas la première fois qu'un homme politique de la majorité fait un reproche à un ministre de sa majorité. Le simple fait d'avoir insisté sur le fait que Coeme était du même gouvernement que Reynders est étrange dans un tel reportage : on n'a pas autant insisté quand des députés flamands (et francophones) ont matraqué Magnette pour avoir dit que la Commission européenne n'avait pas la science infuse. De même, Reynders n'est pas le seul membre de la majorité à avoir des liens avec la KBC, je pense. L'intérêt bien compris notamment du CD&V et le l'Open VLD est de savoir aussi au jour le jour ce qui peut se passer à la KBC en période de crise. Mais ça, on fait comme si ce n'était pas le cas. Autrement dit, ce que le reportage donne, c'est encore et toujours un son de cloche, celui de la VRT tout de même très pro-gouvernement flamand. Ce que l'on m'a dit à deux sources, c'est que son intervention ce jour-là était en fait préparée. Si c'est le cas, le coup était finement joué pour couper l'herbe sous le pied du fédéral et mettre en avant l'autonomie et l'excellence du gouvernement flamand. Si c'est vrai, à qui profite le crime ? Ou plutôt le sauvetage ? Aux communautaristes. Mais évidemment, cette possibilité-là, cette question-là n'a pas — à ma connaissance — été posée par la presse flamande. On a préféré, à la VRT et dans quelques autres journaux, dire : "les Francophones ont essayé de noyer la KBC". Or, ça, c'est un gros mensonge, de toutes façons.
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 14 avril 2012
@Des : dit is totaal naast de kwestie. Electrabel en Luminus zijn goeie voorbeelden dat het vertrek van beslissingscentra van strategische diensten naar het buitenland een slechte zaak is voor ALLE BELGEN. Nederland is niettemin minder een probleem omdat het land niet zoveel groter is, en dat de relaties dan iets meer evenwichtig zijn. Wat mij betreft is de banksector tegenwoordig te weinig Belg geworden, en ik ben helemaal niet tevreden met Fortis. Maar dat is een zuivere privébank. Wat Dexia betreft ziet men hoe Frankrijk zijn wil krijgt en hoe de risico ban een bankrupcy zoveel groter is voor België.
Non, Des, ce n'est pas bon de laisser trop de centres stratégiques partir à l'étranger, surtout vers des pays trop grands qui peuvent imposer leur volonté, qu'il s'agisse de l'Allemagne ou de la France. Et ça n'est pas une question de langue ni de culture, mais une question de structure. Tant que l'UE ne sera pas plus unie fiscalement et socialement, le pouvoir des grands pays sera toujours un problème pour les petits.
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 14 avril 2012
Petit vidéo sur les "faits divers" de Broekzele ! Très intéressant ! Et cette fois ce ne sont pas les flamands qui le disent :
http://www.nieuwsblad.be/article/detail.aspx?articleid=DMF20120412_148
Écrit par : Peter | jeudi, 12 avril 2012
Répondre à ce commentaireChiffres erronés
Les chiffres sur lesquels se base le reportage de la ZDF sont incorrects, réagit le sociologue Jan Hertogen. « En 2010, il n'y a pas eu 33.000 agressions sur 100.000 habitants, mais 15.500. » Un chiffre moitié moins important que celui annoncé en début et en fin de reportage. "Le journaliste confond Bruxelles-ville avec la région de Bruxelles-capitale..." Soit une sur les 19 communes... En fait le journaliste de la ZDF est certainement informé par un de ces flamand qui confond la ville de Bruxelles (B-1000) qui est la Capitale de la Communauté flamand ainsi que de la Française de Belgique Et La Région Bruxelloise ! C'est une vilaine manie chez les flamingants et une preuve de plus de la mauvaise gestion en Région Bruxelloise dès lors que celle ci relève de flamands dans la plupart des cas..! cqfd
Pourquoi encore tolérer cette anachronique main mise flamande sur notre Région ?
Écrit par : Philippe | samedi, 14 avril 2012
Des reproches ... rien de constructif ... C'est ce que je retiens de ce blog.
Écrit par : xavier castille | vendredi, 13 avril 2012
Répondre à ce commentaireDe pot verwijt de ketel ... en hoe franstaligen die een béétje begrip hebben voor de Vlamingen of een béétje met hen sympatiseren onmiddellijk op een schandelijke manier worden gedemoniseerd en bij het groot huisvuil worden gezet !!!!
http://www.facebook.com/FredericDeborsuEtLaLegionWallonne
Écrit par : Peter | dimanche, 15 avril 2012
Répondre à ce commentairePeter, je bent een stomme kiek. Het is Christophe Deborsu die graag zegt wat de VRT graag hoort. Frederic heeft hier problemen omdat hij een reportage heeft gemaakt over muslims in Brussel (met een onaanvaardbare titel, maar dat geeft zijn vijanden geen recht om hem zo te behandelen). Dit heeft niets met Vlamingen of Vlaanderen te maken, je bent gewoon paranoïde.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 15 avril 2012
L'Union Belge-Belgische Unie (BUB) défend le professeur Vuye (certains belgicains m'étonneront toujours):
VUYE EN DE RTBF – VUYE ET LA RTBF
Écrit par : Schoonaarde | dimanche, 15 avril 2012
Répondre à ce commentaireBelgische democraten aan het werk :
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120415_075
Zij zeggen tenminste luidop wat het belgicistisch establishment denkt en voorbereidt !
Écrit par : Peter | dimanche, 15 avril 2012
Répondre à ce commentairePauvre malheureux Peter, va, toujours persécuté par ces méchants Francophones :-)
Au juste, cet article du Standaard est un exemple-type de désinformation. Dans le communiqué de la BUB, il n'est dit nulle part qu'elle veut faire interdire la N-VA (contrairement à ce qu'affirme le titre de l'article du Standaard), on y dit seulement qu'en suivant la logique d'une proposition de la N-VA, la N-VA elle-même devrait être interdite.
Écrit par : Franck Pastor | lundi, 16 avril 2012
Spijtig genoeg vinden wij in dit artikel die "quotes van Bart De Wever, Jan Peumans en Vic Van Aelst" niet terug. Het was toch het aller interessantste ! Of was De Standaard bang hen gelijk te geven ?!
Geluk ! Tof in den hof ! Ik heb die quotes in het persmededeling van BUB teruggevonden :
“Al wat de Walen doen is profiteren” (Linda Mbungu, HBVL, april 2004)
“De geldstroom naar Wallonië is een permanente bloedtransfusie, de Waalse patiënt nijpt onze aders dicht“. (Bart De Wever, 20 mei 2007)
“Geld voor Wallonië is een infuus, zoals drugs voor een junkie“ (Bart De Wever, 13 december 2007)
“Bij joodse mensen draait het niet om taal, godsdienst of geschiedenis, maar wel om afstamming. U moet maar eens rondlopen in Antwerpen. U zal snel merken dat de zogeheten vrijzinnige joden even Joods zijn als de chassidim” (Jan Peumans, 11 juli 2010)
““Weet u dat het ‘Vlaams Woningfonds’ zelfs leningen uitdeelt aan bijvoorbeeld Franstalige zwarten in Asse !?”, “We moeten in de Rand elke dag strijden tegen de Franstaligen”. (Vic Van Aelst, 6 april 2011)
“laffe verzetslieden … crapuul van de straat” (Jan Peumans, 15 december 2009 over een moordaanslag van verzetslieden op zijn oom, een gewapende flamingantische collaborateur).
Toujours à votre service !
Écrit par : Moventoh | samedi, 21 avril 2012
De nouveau de la désinformation sur le Première :
Un policier flamand ... obligé d'etre réengagé ... parce-qu'il avait été licencié par un commissaire qui n'avait pas le certificat Selor ...
NON MESSIEURS ! Parce-qu'il avait été INTERROGE par ce commissaire unilingue francais, et sans certificat Selor, comme la loi prévoit !
Écrit par : Peter | lundi, 16 avril 2012
Répondre à ce commentaireVous connaissant, Peter, si les rôles linguistiques avaient été inversés, vous vous en seriez pris au policier, qui aurait alors été un de ces « profiteurs de fonctionnaires francophones même pas en état intellectuel de maîtriser le néerlandais ».
Pour en revenir aux faits, je trouve curieux que ce policier et son avocat aient pensé à mentionner ce fait seulement des années après le premier verdict. Bizarrement, ils n'avaient même pas pensé à protester sur le moment…
Écrit par : Franck Pastor | lundi, 16 avril 2012
Merveilleuse illustration de l'adage flamingant : "Ce qui est francophone est illégal."
Écrit par : Pfff | lundi, 16 avril 2012
Maintenant on sait où et de qui Breivik a appris à saluer :
http://1.standaardcdn.be/Assets/Images_Upload/2011/12/04/02114826.jpg.h380.jpg.568.jpg
Écrit par : Peter | lundi, 16 avril 2012
Répondre à ce commentaireAvez-vous remarqué que ce n'est pas exactement le même salut ? Poing fermé mais bras tendu se veut la synthèse entre Hitler et Staline, le "national-bolchevisme" ou 'natsboly" comme on dit en Russie. De même le brassard, faucille et marteau noirs inscrits dans un rond blanc sur fond rouge. Intéressant, non ?
Écrit par : Bernard (Rouen) | lundi, 16 avril 2012
@Peter
je ne sais pas si breivik est fou ou fanatik...
vous peter, êtes juste fana sans dangerosité...
comme les gens que vous aimez saluer...
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 17 avril 2012
@Uit'tZuiltje
Ben... A ce niveau d' "humour", suis pas si sûr qu'il ne soit pas, aussi, dangereux...
Écrit par : Juliette | mardi, 17 avril 2012
@ marcel
het is wel duidelijk dat voor bepaalde franstaligen er absoluut niets bespreekbaar is dat raakt aan de politiek correcte consensus en onmiddellijk leidt tot 35 "points goodwin"....
http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/732671/moureaux-a-propos-de-questions-a-la-une-des-procedes-dignes-du-nazisme.html
Écrit par : des (flamingant) | mardi, 17 avril 2012
Répondre à ce commentaire@Des : ik ben akkoord met u. De stelling van Moureaux is absoluut onaanvaardbaar.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 17 avril 2012
il me semble que moureaux n'est pas du genre trouver la rtbf aussi talentueuse que goebbels...
désolé Marcel, ceci n'est peut-être qu'un "détail" de cette histoire
mais je ne vois pas pourquoi ce type (trouvez le "prince rouge" péremptoire et manipulateur ok, mais politicalement correct, là c'est plutôt une opinion islamophobe (car le reproche qu'on fait à ce type, c'est qu'il aime les musulmans)
pourquoi n'aurait-il pas le droit de n'avoir pas aimé ce reportage idiot plein de poncifs... et d'y voir de la propagande
tout est discutable, la rtbf est discutable, moureaux est discutable, l'islam est discutable, dire que chichah est islamiste est discutable, montrer des caricatures de musulman(e)s en disant "mais ils ne sont pas tous comme ça" est discutable...
a.u.b. Marcel dites pas amen au premier flamand qui dit un truc politiquement correct de droite, ce docu est une vraie merde inutile (ceci est probablement l'opinion de moureaux , c'est la mienne aussi ....absoluut onaanvaardbaar peut-être, allez ! )
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 17 avril 2012
@Zuiltje : c'est la référence à Gœbbels qui est inadmissible. Sur le fond, il dit ce qu'il veut, mais pas n'importe comment. De même pour Yves Leterme…
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 avril 2012
La référence à Goebbels est à gerber : finalement, Moureaux est bien proche de De Wever. Ils sont tous les deux dans la banalisation et dans les offenses calibrées.
Je crois que Moureaux savait exactement la réaction qu'il allait susciter, étant donné que l'autre frère Deborsu s'était déjà exprimé sur l'appartenance de la famille à la résistance.
Moureaux est une vieille pratique qui recueille les suffrages sous toutes les formes.
Écrit par : Pfff | mercredi, 18 avril 2012
Uit 't Zuitlje - "car le reproche qu'on fait à ce type, c'est qu'il aime les musulmans"
C'est bien sûr ce qu'il prétendra.
Mais ne soyons pas aussi réducteur, ce qu'on reproche à ce type c'est son incohérence ou plus sûrement sa malhonnêteté intellectuelle.
Notre bouffeur de curés, franc-mac et grand défenseur du libre-examen (à un point tel qu'il vira un jour une étudiante de son cours car elle portait un T-shirt "I love USA") oublie subitement tous ses griefs anti-religion dès qu'il s'agit de celle pratiquée par une grande partie de son électorat.
L'opium du peuple n'est apparemment pas à confondre avec le narguilé des administrés.
Écrit par : Moventoh | samedi, 21 avril 2012
c'est celà Moventoh...
moureau adore la religion des maures et la le pen est une grande laïcarde...
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 23 avril 2012
Uit 'Zuiltje
Je comprends mal pourquoi certains gauchistes doivent toujours justifier la peste par le choléra. Grâce à Marine Le Pen, voilà notre démagogique ayatollah du Karreveld, comment dirais-je, absous, ça m'étonnera toujours... Je croyais que c'était le père Le Pen qui était borgne, justement.
Écrit par : Moventoh | lundi, 23 avril 2012
@Moventoh
il semble juste que vous êtes adepte de l'absolution...
en gauchiste athée je n'en vois pas l'intérêt...
l'exemple de la marine de RF c'était juste pour donner un autre cas de n'importe quoi
en égoiste (arrogant FR du rand etc...)je constate que je n'ai encore jamais rencontré un musulmand qui me dise (sous-entende ou pense sincèrement) que je ne suis pas chez moi ici, mais des flamans par contre... (et en bon (péri?-)bxlois je vis et travaille autant avec les huns que les autres.
je n'ai rien à faire de moureau que je subis trop à mon goût, mais encore moins de destexhe que je trouve minable , quant à deborsu...joker pour les petites victimes autoproclamées
Écrit par : Uit't Zuiltje | mardi, 24 avril 2012
Uit 'tZuiltje
"il semble juste que vous êtes adepte de l'absolution..."
Ah non, là, vous êtes loin du compte, je suis agnostique.
Écrit par : Moventoh | mardi, 24 avril 2012
tout compte fait vous avez raison Marcel, c'est "la référence à Gœbbels qui est inadmissible":
-en titrant "Questions à la une : Faut-il craindre la montée de l'Islam ? - Marine Le Pen, l'héritière ?" sans aucun lien hahaha A.H.! ? :(( équilibre à la con, peut-être.
-en présentant les excuses et justifications par le foulard de desthexe avec moureau en campagne électorale... équilibre à la con, non peut-être.
-en n'apportant strictement aucune nouvelle info... quel est l'intention journalistique ?
à la rtbf ça ne pourrait être au pire que du sous-goebbels et probablement involontaire en plus...
ps: bonne gerbe cher Pfff, vous qui semblez croire que moureau fait un goebbels convenable
bon j'arrête là j'ai usé mon crédit godwin et n'ai pas de godemiché en réserve pour compenser...
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 18 avril 2012
Répondre à ce commentaire@Zuiltje : absolument d'accord. C'est "la montée de l'islamisme" qu'il fallait écrire et certainement pas "la montée de l'islam". Ça, c'est une faute journalistique. La réaction de Moureaux, c'est une faute politique.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 avril 2012
c'est bien vous çà Marcel, flamand/flamingant, islam/islamisme...
moureaux "despote municipal éclairé" existe au-delà de molenbeek-st-jean par ses petites phrases de buzz... je ne crois pas qu'il s'agit d'une "faute", la rtbf peut bien se défendre, et moureau communique ce qu'il voulait à ceux qu'il visaient...
leterme insultant les FR ça n'a rien à voir, c'est une maladresse insconsciente beaucoup plus significative du mainstream NL
Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 19 avril 2012
Moureaux est-il comparable à Mélanchon, dans le style populiste de gauche ?
Écrit par : Bernard (Rouen) | mercredi, 18 avril 2012
Répondre à ce commentaireLe côté enflure en moins, le côté filandreux en plus.
Écrit par : Pfff | mercredi, 18 avril 2012
mélenchon n'a rien à voir avec moureaux, si vous trouvez le premier populiste de gauche (pauvre hère vous ètes!) le second est plutôt une sorte d'héritier, un notable qui a assumé une baronie socialiste tout en soutenant les arabes locaux alors qu'ils n'étaient pas des électeurs potentiels et cela l'a servi lorsqu'hassan2 a libéré les marocains de l'obligation de rester marocco pur jus plutôt que devenir belge en plus que leur identité...
moureau est aujourd'hui une sorte d'émir idoine parfait pour le rôle et il faut reconnaître qu'il a la capacité d'attirer les subsides vers son pré carré communal et ne s'en prive pas.
il est haïssable mais il n'est en général haïs que pour des raisons haïssables, ce qui fait sa force
Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 19 avril 2012
Moureaux, c'est plutôt initialement une "gauche oedipienne", convaincu des bienfaits du socialisme sur les genoux de la bonne.
Pour ses derniers développements, puisque vous êtes en France, courez chez Dieudonné et Alain Soral et leur parti "antisioniste" pour savoir d'où il tient maintenant sa rhétorique et la teneur de ses prochaines déclarations.
Écrit par : Moventoh | samedi, 21 avril 2012
"il est haïssable mais il n'est en général haïs que pour des raisons haïssables, ce qui fait sa force"
Ben tiens. Très drôle. Pour éclairer encore la lanterne de Bernard, j'ajoute que son sobriquet est "Feu de Saint-Jean".
Oulàlà, je prend des risques ! Qu'est-ce que je vais prendre !
Écrit par : Pfff | jeudi, 19 avril 2012
Répondre à ce commentaireOn pense ce qu'on veut de Pan, mais ça m'étonnerait que l'histoire suivante soit inventée de toute pièce !
http://www.ubupan.be/bruxelles-le-premier-bourgmestre-musulman/
Déchainez-vous !
Écrit par : Lonesome shark | jeudi, 19 avril 2012
Répondre à ce commentaire@Lonesome Shark : ce billet est tout, sauf du journalisme. Les Chiites sont un schisme minoritaire. Et la taqqiyah est en principe uniquement applicable quand sa vie est en danger. Par ailleurs, la façon dont est présenté l'islam est parfaitement islamophobe. Article nul d'un journal de… euh… merde.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 avril 2012
Je me demande si le principal obstacle à une intégration harmonieuse des musulmans qui, dans la plupart des cas, se passe sans anicroche, ce ne sont pas certains "progressistes" qui n'en finissent plus de donner les gages les plus délirants à la dictature de l'Autre, et à l'islamisme le plus rétrograde, au mépris absolu de la façon de vivre européenne, de celle de la majorité des musulmans vivant en Europe et des valeurs qu'ils dégainent à tout bout de champ pour mieux les trahir.
On peut les comparer au politiciens francophones qui ont suscité, par leur trouille immense et leur abandonite aigüe, un communautarisme flamand qui se rengorge à l'infini et dont le melon est devenu ingérable.
En fait, "je me demande" est une façon de parler.
J'en suis sûr.
P.S.: En tant que catholique, je m'étonne que PERSONNE , dans la classe politique, n'aie de déclaration à faire contre les élucubrations ubuesques et rétrogrades d'un imam qui prêche contre l'occident et les juifs, en plein Bruxelles.
Où sont les Onckelinkx, les Delvaux, les Lamquins et toutes les chaisières du progressisme qui crient à l'Inquisition espagnole lorsque Mgr Léonard demande quelle heure il est ?
Que leur faut-il, cette fois-ci ?
Du courage, peut-être ?
Écrit par : Pfff | jeudi, 19 avril 2012
Sur Delvaux, je retire ce que je viens de dire : "En agissant de la sorte, on ne sauve pas ceux qu'on croit protéger : on les condamne. C'est cette menace-là, de l'omerta et du déni, qui pèse sur l'avenir des Bruxellois, jeunes ou non, immigrés ou non, chômeurs ou travailleurs. "
Écrit par : Pfff | jeudi, 19 avril 2012
N'oubliez pas qu'après Molenbeek vient Saint-Josse-ten-Noode, après les élections de 2012, et par la suite Schaerbeek l'anatolienne suivra le mouvement (faisons confiance à Onckelincx, la dame à la double allégeance).
Puisque Bruxelles a un besoin urgent de l'argent flamand, en contrepartie, laissons la Flandre la réorganiser de manière à empêcher l'arrivée des musulmans au pouvoir local.
Je dis cela et je ne dis rien. Trop marrant!
Écrit par : Wallon | vendredi, 20 avril 2012
Pfff - La classe politique à laquelle vous faites référence, qui parle d'opium du peuple, de prêtres pédophiles et tutti quanti, qui chante les vertus du libre-examen et de la laïcité, uniquement lorsqu'il s'agit de catholicisme bien sûr, mais ouvre les bras à n'importe quels excès religieux ou préceptes dignes du moyen-âge au nom du "multiculturalisme" (et de son électorat potentiel), cette classe politique, donc...
Elle est flamande, à votre avis ?!
Vous finirez par progresser...
Écrit par : Moventoh | vendredi, 20 avril 2012
FANTAISIE (titre préambule à l'attention de notre cher Marcel Sel, blogueur invertébré et hôte sympathique, mais occasionnellement irritable et je crains que ceci ne lui provoque des démangeaisons)
Wallon - Je suis rarement d'accord avec vous mais là, contrairement à ce que vous affirmez ironiquement in fine, vous en dites cette fois beaucoup et vous le dites pas mal.
Ce n'est effectivement pas la Wallonie qui risque d'aider les Bruxellois sur ce coup-là.
Ni sur d'autres d'ailleurs, on se demanderait bien en quoi...
Ces Bruxellois qui ont déjà dû subir lors de la mise en place de la Région bruxelloise, une sur-représentation flamande au Gouvernement bruxellois pour la simple et bonne raison que les Wallons étaient sur-représentés au Gouvernement fédéral (la parité, vous savez, avec le Premier Ministre asexué linguistique, fifty-fifty, donc il fallait la même chose affirmaient - avec raison - les Flamands à l'époque, bref ce genre de choses constitutionnelles et de négociations, passons...).
J'ai lu tout récemment une communication du GERFA à propos des fonctionnaires dirigeants du Service Public Wallon qui sont - proportionnellement à leur impact et à leur pouvoir au sein de l'administration - à 65 % socialistes encartés. Vous parlez d'une majorité absolue ! Et d'une représentation des votes de la population...
Las, c'est trop tard, il n'y a plus de marche arrière en Walbanie.
Le vrai divorce, la vraie scission, se fera entre Bruxelles et la Wallonie.
Et je m'en félicite !
Pour ma part, je n'ai plus aucun problème à ce que la Région bruxelloise, si besoin, soit intégrée à la Région flamande. Il y aura des aménagements sur le linguistique et on n'en parlera bientôt plus.
Gaiement et tout remplis d'eux-mêmes, les Wallons vogueront allègrement sur leur radeau pour au bout d'un temps - les bouées, les baudruches et le plan Marshall Point Vert 3.11 Non-Nuke Upgradé Whatever dégonflés -, accoster le bateau français en mendiants. Ils seront là encore plus méprisés que les chti's mais n'importe, ça ne me concernera plus. Et je vous souhaite à ce moment-là de trouver cela "marrant" en faisant le compte de qui avait besoin de l'argent de qui...
Personnellement, des Wallons comme vous, je trouve qu'il y en a beaucoup (et c'est un euphémisme) et leurs facultés d'analyse, leurs choix, leurs goûts, à tous points de vue, m'amènent - moi pourtant également francophone - de plus en plus à m'en éloigner diamétralement.
La francophonie n'est pas un choix, et j'ai sans doute autant à voir avec vous-même (au lu de vos interventions précédentes) qu'une pomme avec un poisson, bien que nous ayons la même langue maternelle.
Là, je sens tout doucement Marcel Sel s'énerver, préparer ses reproches sur les pseudo-clichés que je véhiculerais ici mais comme dirait sans doute Google translate : "weinig ik warm". Peu me chaut !
Haha, da's een goeie, newo ?!
Marcel Sel pourrait même brandir comme argument exceptionnel un Wallon de droite, ce qui n'est pourtant pas dans ses habitudes, en parlant en l'occurrence de défense des minorités.
Il est toutefois temps d'en finir avec ce terrorisme intellectuel qui impose que parce qu'on est francophone ou néerlandophone, on doive forcément tomber dans un "camp" ou dans un autre, sans aucune distanciation, hop, brechtienne. Le "brechtienne", c'est juste pour faire marrer, le reste est vrai.
Personnellement, mes choix intellectuels, philosophiques ou politiques se posent au dessus de mon atavisme. Mais c'est probablement quelque chose que certains (qu'ils soient francophones ou néerlandophones, il y a des ultras partout) ne percevront jamais. Et certains sont clairement "intellectuellement incapables" d'empathie.
Mais je m'emporte.
Rapidement bien sûr, Philippe Moureaux vous demandera l'asile politique et nous lui offrirons avec plaisir un tapis forcément rouge pour qu'il aille rejoindre ses coreligionnaires à Namur ou ailleurs dans vos belles contrées de tolérance ultime et de compréhension de tous, sauf du "méchant flamingant". On veut bien même l'accompagner pour qu'il ne se perde pas.
On nommera Olivier Maingain Préfet (ou quelque chose d'avoisinant) des francophones de Flandre qui représenteront 1/7 des habitants du nouvel Etat et nous, Bruxellois, aurons enfin à la tête de ce nouvel Etat des représentants, comment dirais-je, qui nous représentent, voilà !, plutôt que quelques barons rouges nomenklaturesques dont nous n'avons que faire depuis des lustres.
Le soleil luira. Chez nous, on se dira amicalement bonjour ou goeiendag et vous direz oufti dans toutes les langues que vous ne parlez pas.
PS : Je me demande si vous passerez celle-ci, cher Marcel, haha ! C'est un peu shock treatment, mais bon, c'est le sujet de votre blog aussi... Et il était inscrit "fantaisie" tout en haut. Amitiés ! ;)
Écrit par : Moventoh | vendredi, 20 avril 2012
@Moventoh : vous avez tout faux à mon sujet. Ce que je souhaiterais, c'est qu'on parvienne justement à dépasser le clivage francophones/néerlandophones ; que les reproches faits à Moureaux au Nord ne servent pas à "basher" Bruxelles, mais soient plus axés sur les véritables problèmes que le Mamamouchi de Molenbeek pose et cause, sans arrière-pensée communautaire. Hélas, c'est apparemment impossible. Vous remplacez cela par un clivage territorial tout aussi idiot. Ce serait "la Wallonie", le problème et "la Flandre" la solution. À un clivage communautaire, vous en proposez un autre, tout aussi communautaire, mais avec une vision régionale des communautés. Avec toujours le même résultat : on ne traite pas les problèmes parce que le fond de l'action critique est finalement de démontrer qu'on fait mieux que l'autre, ce qui évidemment est destructif.
Donc, je ne vois pas pourquoi je m'énerverais, je serais plutôt en train de me bidonner à vous lire :-)
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 21 avril 2012
Si vous vous bidonnez, c'est très bien, c'est le but de cette "fantaisie", mais j'avais peur que ce ne soit mal perçu, d'où quelques précautions oratoires.
Et je sais fort bien que, comme moi, vous souhaitez dépasser le clivage francophones/néerlandophones.
Rassurez-vous, je n'ai pas encore l'autorité pour décider unilatéralement de la fusion de la Région bruxelloise et de la Région flamande et ce n'est même pas là mon souhait.
Il s'agit plutôt d'une farce à l'attention de Wallon - et d'autres - qui, très exactement comme vous le dites, se positionnent toujours ici façon "us and them". Et que j'envie finalement un peu, leur façon de réfléchir devant être extrêmement reposante.
Mais tout de même, le Wallon qui se fiche du Bruxellois, c'est le Herve qui dit au Plattekeis qu'il pue.
Et autre chose : en ce qui concerne Moureaux, chaque fois qu'il l'ouvre, la NVA se frotte les mains et fait 500 affiliations de plus. Quand une sénatrice PS fait son show ethnique pré-élections communales dans un avion, elle en fait 200. Quand Happart est interdit d'aéroport et accuse de façon hilarante les "flamingants" de complot, la NVA sable le champagne ! Quand Rudy Demotte rebaptise inutilement la Communauté française en Fédération Wallonie-Bruxelles, Bart De Wever, tout guilleret, met sa cravate pour partir en interviews. Quand le Premier Ministre belge va à Lille soutenir François Hollande, candidat contre le Président français actuellement en fonction, BDW reprend du gâteau, tout en se demandant en riant si comme tous les Premiers belges, l'autre va pas chanter La Marseillaise.
Il ne faut donc pas s'étonner que la NVA - pourtant un one man band - fasse des scores pareils, elle a deux cents attachés de presse à Bruxelles et en Wallonie ! Et comment sortir de cette spirale quand l'un alimente systématiquement l'autre ?
Si je puis dire, quoique l'expression soit extrêmement périlleuse : il faut parfois voir la poutre dans son eigen boezem.
Allez, sur celle-là... ;)
Écrit par : Moventoh | samedi, 21 avril 2012
@Moventoh : il ne reste pas beaucoup de liberté aux politiciens francophones quand on a retiré tout ce qui pourrait ajouter de l'eau au moulin de la N-VA. C'est donc d'après vous plier qu'il faut faire…
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 22 avril 2012
@Moventoh
"Si je puis dire, quoique l'expression soit extrêmement périlleuse : il faut parfois voir la poutre dans son eigen boezem."
Pol Van Den Driessche van de N-VA staat paraat om elke boezem die je maar wilt te gaan onderzoeken :)
Écrit par : Lieven | dimanche, 22 avril 2012
@maar vent toch,
Vous décrivez exactement pourquoi je trouve que le combat et les "bonnes intentions" de Marcel ne sont pas crédibles à mes yeux.
Si la N-VA fait de bons scores aujourd'hui, ce n'est pas parce que 50% des flamands ont des portrets de Borms et Van Severen dans leurs livings (franchement, je ne les connaissais pas avant de visiter ce blog, bizarre non? (et pourtant, philippe, j'ai fait mes études dans les réseaux de l'enseignment flamand)).
Le succès de la N-VA est dû à un grand ras le bol de certaines choses et la réticence ou impuissance des partis traditionnels flamands d'y changer quelque cose.
Donc si l'on déteste vraiment la N-VA et on veut le combattre, il serait judicieux de dénoncer les vraies causes qui sont à la base de son succès, au lieu de noircir ses électeurs.
Écrit par : thomas | dimanche, 22 avril 2012
@thomas : vous prenez le problème complètement à l'envers :
1. il est totalement anormal que vous n'ayez jamais entendu parler de Borms ou de Staf De Clercq (voir de Van Severen) à l'école, tout comme il serait anormal que les élèves francophones n'apprennent pas qui était Degrelle
2. je n'ai jamais rien reproché aux électeurs de la N-VA, mais au contraire, j'explique qui sont les politiciens membres de la N-VA et le genre de personnalités qu'ils fréquentent. Il est totalement anormal que la presse flamande ne le fasse pas.
3. la manière dont une certaine presse flamande, le VB, la N-VA et certains CD&V présentent les problèmes "wallons" ou "bruxellois" sont parfaitement déplacées. Ce ne sont pas les faits qui ont amené près de la moitié des Flamands à voter nationaliste, mais la façon dont on les leur a présentés. Quand j'entends qu'en 1990, on a parachuté PVDD à la rédaction économique du Standaard pour rendre les journalistes plus "vlaams-nationalist", je crois que mes théories se vérifient pleinement.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 22 avril 2012
Mauvais Wallon
@Moventoh,
Tous les wallons ne sont pas socialistes. Et ceux qui ne le sont pas sont généralement les plus remontés contre le Parti du Sauveur de la Gelbique : Logique, ils sont les premières victimes de l'incurie socialiste.
Écrit par : Pfff | lundi, 23 avril 2012
Lieven
Jaja, en zelfs met zijn paal, dus...
Okay, je sors.
Écrit par : Moventoh | lundi, 23 avril 2012
@Marcel Sel
La N-VA est dans l'opposition, il est normal qu'elle fasse feu de tout bois, et avec la démagogie qu'on lui connaît. Seulement quand on donne systématiquement le bâton pour se faire battre...
En outre, le PS met ainsi chaque jour un peu plus ses partenaires gouvernementaux flamands en difficulté et ces derniers ne peuvent aller prétendre devant leur électorat - comme les partis ou les médias francophones le font bien souvent devant le leur - que la N-VA n'est essentiellement constituée que de fascistes ou d'extrême-droitistes -si je puis dire-, car c'est parfaitement faux.
Et lorsque vous dites qu'il n'y a pas de critiques des médias flamands des outrances ou des accointances suspectes de l'un ou de l'autre, on dirait que vous ne lisez que HLN. Enfin non, vous parlez d'une "certaine" presse. D'ailleurs je reprendrai votre phrase en la changeant un peu : "la manière dont une certaine presse francophone, le FDF, certains PS et certains CDH présentent le "problème" flamand est parfaitement déplacée".
Je le répète, un peu d'empathie ne ferait de tort à personne d'un côté comme de l'autre. Et du côté francophone, je ne vois pas grand chose qui arrive, on croirait que le PS se dit que le problème est derrière lui. A moins qu'il ne se contrefoute également de la Belgique, ce qui m'étonnerait finalement peu. Dites-moi d'ailleurs sur quels sujets initiés par des politiciens francophones non-PS, la N-VA a eu récemment, c-à-d depuis la mise en place du gouvernement Di Rupo, l'occasion de monter sur ses grands chevaux ?
A côté de cela, il serait temps de s'interroger sur le terme de "parti populiste", type de formation honni par les "vrais démocrates". Car en fait "parti populiste", ça veut dire : parti populaire qu'on n'aime pas. Et la vraie question est donc : pourquoi la N-VA est-elle populaire ? Les raisons sont multiples mais le PS en est une grosse (c-à-d douze douzaines, comme vous le dirait n'importe quel lecteur du Tour de Gaule d'Astérix).
Écrit par : Moventoh | lundi, 23 avril 2012
@Moventoh
«la N-VA n'est essentiellement constituée QUE de fascistes ou d'extrême-droitistes -si je puis dire-, car c'est PARFAITEMENT faux»[c'est moi qui souligne]
mais de quoi parlez-vous, nous savons qui sont les vb(parfaitement «fascistes ou d'extrême-droitistes -si je puis dire») passés au n-va... et les casseroles de bdw (grâce à Marcel) de toute façon la n-va c'est le fn de RF sans les précisions antiimmigré (s'ils causent NL à la récré, tout de même) car les trucs vulgaires c'est pour de winter ou wilders
«Je le répète, un peu d'empathie ne ferait de tort à personne d'un côté comme de l'autre.»
Moventoh svp un exemple d'empathie flamande à l'égard des FR, un seul... moi j'ai un exemple d'empathie FR à l'égard des NL... trouver que tout est la faute du ps (un bon début pour être du bon côté dans la bonne ethnie, non? ah bon ya qu'un côté!)
«Dites-moi d'ailleurs sur quels sujets initiés par des politiciens francophones non-PS, la N-VA a eu récemment, c-à-d depuis la mise en place du gouvernement Di Rupo, l'occasion de monter sur ses grands chevaux ?»
rassurez-moi Moventoh la nva n'a quand même pas encore la majorité absolue dans la majorité ethnique de belgique, c'est quand même pas eux qui décident pour tous...toutes ethnies confondues
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 24 avril 2012
Lieven,
ik bedoelde "balk" natuurlijk...
Écrit par : Moventoh | mardi, 24 avril 2012
1. Siegfried Bracke est un fasciste, extrême-droitiste ou assimilé ?
2. Je ne comprendrai jamais ces références "ethniques" que vous-même niez parfois ou reconnaissez ailleurs, en fonction. Ou alors il faut jouer franc-jeu : on est raciste ou on ne l'est pas. Ou encore on l'est exclusivement vis à vis de certains mais là, on perd de sa netteté.
Un mot sur votre très curieux "(un bon début pour être du bon côté dans la bonne ethnie, non? ah bon ya qu'un côté!)".
Je ne me reconnais pas dans une "ethnie", je ne me revendique pas d'une "ethnie", je ne souhaite pas faire partie d'une "ethnie" mais libre à vous de vous identifier à cela ou pas selon que ça vous chante ou non.
Libre à vous aussi, plus sûrement, de me traiter de "collabo" par des voies rhétoriques détournées, je me tamponne depuis longtemps le coquillard d'avis obtus ou soigneusement sériés.
La bonne conscience à géométrie variable, ça m'a toujours un peu énervé...
Écrit par : Moventoh | mardi, 24 avril 2012
@moventoh : Malgré son discours discriminatoire sur les Juifs anversois et son interdiction aux artistes de se mêler de politique, Bracke n'est peut-être pas un fasciste, mais c'est de toute évidence un nationaliste identitaire. C'est déjà suffisamment grave.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 25 avril 2012
@Marcel
Ah... Un discours discriminatoire sur les Juifs et l'interdiction aux artistes de se mêler de politique, cela ne fait pas un fasciste?
Ben... C'est quand même un bon début, non?
Faut attendre quoi alors pour utiliser le qualificatif "fasciste"?
Écrit par : Juliette | mercredi, 25 avril 2012
@Moventoh
(l'un peu énervé par la bonne conscience à géométrie variable)
1)je n'ai pas d'avis sur bracke,... pour moi l'n-va est pareil au vb sans le discours clairement raciste anti-immigré, je me fait de temps en temps une opinion au cas par cas sur des beaufs (fascho ou non) qui s'épanouissent à l'n-va, pour bdw en particulier j'ai confiance à ce qu'en écrit marcel sel
2)nier l'existence de problèmes ethniques en belgique est idiot, les exacerber est un faute, lutter contre nécessite de les prendre en compte... idem pour « un peu d'empathie ne ferait de tort à personne d'un côté comme de l'autre»...c'est pas net pour tout le monde, j'en conviens c'est plus facile à comprendre pour un richard arrogant de la périphérie
je préférerais que l'on fasse de la politique comme en france dans ce pays mais je l'accepte comme il est mon pays... je préférerais choisir mélenchon contre le pen, hollande contre sarkozy... mais je vote ici groen en flandre, conscient qu'il n'y a personne contre le meanstream flamingant, je préférerais que la flandre ne soit pas comme elle est, mais qu'elle soit moins anti-FR me suffirait, un peu moins à droite me ravirait, je ne désire pas qu'elle ne soit pas là du tout (comme mes voisins au fdf), je n'ai pas l'intention de partir, je n'aime pas la purification ethnique, même soft.
je ne crois pas qu'il y ait des «collabos» même «à géométrie variable», nous sommes juste beaucoup a avoir le cul entre deux chaises dans ce pays... le «nous/eux» je vis avec dedans et avec la «bonne conscience à géométrie variable» à l'encontre de mon plein gré, individu je préfère dénouer du divers et de l'universel plutôt que piocher dans à l'ethnos, mais je n'ai même-pas-peur du(des) peuple(s)ni du politicalmant correct, ni du populisme...
-je trouve que ce pays subi bien plus l'agression du nationalisme flamand que du ps wallon, mais sans doute plus encore de l'ultra-libéralisme (ces trois objets étant évidemment de nature différente agissant sur mes «bonnes consciences» variables) et je ne parle même pas en 4e position de la montée de l'islam(isme) mais là c'est juste par aveuglement gauchiste...
-je pense qu'en belgique, partager entre NL et FR la dette et le territoire avec dignité (donc en ayant pas plus confiance à un côté qu'à l'autre) serait une bonne solution pour les FR et les NL en général, et sans doute d'ailleurs pour le bilinguistan aussi si l'EU ne s'effondre pas demain soir...
-je n'ai aucun problème pour continuer à vivre dans ce pays tel qu'il est, sans être tout de même demandeur de plus d'apartheid ; la « fédération d'entités fédérées autonomes » peut bien s'appeller « confédération d'entités confédérées » («autonomes» serait un pléonasme avec le préfixe «con-») ; ... tout ça m'indiffére, car en bon gauchiste dépensant l'argent des gens-qui-travaillent-vraiment, il ne s'agit que de problèmes de fric entre les boutiquiers des différentes entités autonomes (à géométrie variable vous aurez évidemment remarqué ,et pas seulement en domaine de pouvoir officiel)
ps: avez-vous remarquez que les journalistes français lorsqu'ils comparent leur pays aux autres pays à gros %age de parti d'extrême- droite ne parlent pas de la belgique (ceci dit sans arrières pensées ethnistes)
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 25 avril 2012
Sur le chiisme, c'est n'importe quoi.
Il est ultra-minoritaire à Bruxelles.
Le Pan était nettement plus rigolo, plus intelligent et mieux informé dans les années 90.
Mais c'était comme avec Léonet et Dayez, ou Dallas, Falcon Crest et Dynasty, il fallait suivre pour comprendre.
Qu'est-ce qui s'est passé ?
Écrit par : Pfff | jeudi, 19 avril 2012
Répondre à ce commentairehttp://www.dhnet.be/infos/belgique/article/393781/bart-de-wever-s-attaque-aux-medias.html
On notera au passage la remarquable petite pique envers Luc Van der Kelen, l'un des rares journalistes flamands qui ose encore critiquer sa sainteté BDW...
Écrit par : Geoffrey | jeudi, 03 mai 2012
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