vendredi, 07 septembre 2012

À superbe étalon, belle salope.

La RTBF vient de diffuser Femme de la Rue, un documentaire «dérangeant» de Sofie Peeters. Il y a un mois, la VRT ouvrait le bal. Dans ce film de fin d’études, la jeune réalisatrice rend bien le sentiment de dépossession de liberté que des femmes, des jeunes filles, éprouvent lorsqu’elles ne peuvent plus traverser une rue sans se demander ce qu’elles vont encore se voir lancer comme quolibets, du compliment physique à l’insulte, jusqu’au geste déplacé ou menaçant. Ça existe, c’est une réalité, et les atteintes aux libertés doivent évidemment être abordées. C’est donc un film courageux. Même si ces attitudes existent depuis la nuit des temps, partout. Mais la force des images, et la diffusion ultrarapide des séquences les plus «dérangeantes» sur Internet l’ont rapidement transformé en argumentaire xénophobe pour certains. D’où une première confusion : un certain nombre de gens ont cru devoir faire un procès à la VRT qui diffusa le reportage, l’accusant plus ou moins de racisme, ou du moins d’amalgame. 

 

C’était passer à côté des nombreuses questions que pose le documentaire.


Mais une chose est vraie :  les problèmes que rencontrent quotidiennement la seconde et troisième génération de Belges «avec des origines» sont moins souvent abordés en télévision que le résultat de leur ghethoïsation. Nos chaînes ont une désagréable tendance à privilégier les reportages évoquant les dérangements causés aux Belges «sans origines», comme Sofie Peeters, une Flamande qui a voulu vivre à Bruxelles. Il y a un déséquilibre dans la couverture de ce qui se passe dans les quartiers, à la VRT comme partout ailleurs. Et ça, on ferait bien d’en parler. Étrangement, Sofie Peeters elle-même renverse la vapeur, en donnant la parole à «ces jeunes qui l’insultent». Elle interviewe Mourad Zeguendi, l’acteur des Barons, qui a immortalisé l’expression «c’est un signe de la fin du monde». On retrouve son explication en français sur le site francophone de la VRT, et on se dit que «les sujets plus graves» dont il parle feraient bien d’être abordés plus en profondeur. Cela, sans minimiser le problème que soulève la jeune réalisatrice flamande.

 

L’accusation de racisme envers la VRT était toutefois déplacée. D’autant que Kathleen Cools (Terzake) , a pris toutes les précautions possibles pour aborder le sujet, en interviewant longuement Sofie Peeters qui précise bien que ces agressions verbales sont le fait de relativement peu d’hommes et ne sont pas une exclusivité des quartiers. Hélas, le film n’en sort pas. Terzake a aussi pris soin de présenter le documentaire en entier. En revanche, on peut parler d’imprudence. Car dans un monde de communication ultrarapide où la moindre séquence qui titille l’extrémisme de certains se répand comme une traînée de poudre sur la toile, les télédiffuseurs feraient bien de faire attention à ce qu’ils diffusent. Et à cet égard, le trailer de la VRT pour promouvoir le film, effacé depuis, posait de sérieuses questions. Là, pas d’interview précautionneuse. Pas de contextualisation. Pas de dialogue avec les trop audacieux «Arabes» qui font «kss kss» au passage d’une fille. Juste un film d’une minute et quelques, où l’on ne voyait que «le pire» : les agressions verbales, les compliments appuyés, l’insistance, les «salope» ou «sale pute» lancés par des jeunes frustrés à des filles qui n’ont pas mérité ça. Et cet extrait, c’est ce qui s’est répandu via Facebook et Twitter dès après sa diffusion. D’où un second appel à débat, ou à autocritique : nos journalistes de télévision ont-ils bien pris la mesure de l’effet-internet de leurs travaux ? Je ne le pense pas. Aujourd’hui, quand on promeut une émission, on ne le fait plus uniquement sur le petit écran. Le trailer, non seulement n’a plus le caractère momentané qu’il pouvait avoir autrefois, il est en sus réutilisable et manipulable à merci. Liberté de parole aidant, tout ce qui peut être exploité par les intolérants le sera, et une fois lâché dans la nature, la chaîne émettrice perd tout contrôle. Le fait qu’il ait été supprimé du site de la chaîne en dit long.

 

Or, losqu’il s’agit de sujets comme celui-ci (les insultes des «allochtones»), le seul moyen d’éviter une exploitation islamophobe ou anti-immigrés, c’est de filtrer en amont. Quitte à rendre le trailer moins «trash», y intégrer le même sens de la nuance que celui qui a effectivement prévalu lors de la présentation du film sur Terzake. Aujourd’hui, Sofie Peeters s’émeut de l’usage qui est fait de son film à l’extrême droite. C’est dommage qu’une initiative plutôt nuancée finisse comme ça. J’avoue que j’ai moi-même été trompé dans ce magma : ayant cru voir le «film» alors que je n’avais vu que le trailer (qui m’a été envoyé par Twitter et par Facebook), j’ai pensé qu’il me suffisait de regarder l’interview de Sofie Peeters par Kathleen Cools sur le site de Terzake pour avoir l’info complète. Ce n’est que le lendemain que je me suis rendu compte qu’il y avait un documentaire à voir, qu’il était différent du trailer, et que ce que j’avais pris pour l’édifice n’en était que la conciergerie. 

 

Dès le lendemain de la diffusion à la VRT, la RTBF n’a pas été beaucoup plus prudente, se concentrant sur le machisme des quartiers — ce qui dans un monde idéal ne poserait pas trop de problème, mais dans une société où l’islamophobie est en pleine ascension… Bref, nos rédac’chefs de télévision en sont encore à s’étonner de la puissance des réseaux sociaux, mais n’ont apparemment pas encore tiré les conclusions qui s’imposent : attirer le chaland en choisissant le plus choquant du programme à suivre est devenu une complicité de diffusion d’arguments payant cash les plus intolérants d’entre nous. Quant à penser que dans un sujet du JT, modérer les images par une explication forcément courte permet de court-circuiter les risques de racisme, c’est un vœu pieux. 

 

La diffusion du trailer ne gâche-t-elle pas l’effort de nuance fait au niveau de Terzake ? Le reportage de la RTBF n’aurait-il pas dû prendre des formes plus didactiques ? La chaîne n’aurait-elle pas dû attendre la diffusion du film complet pour en parler ? 

 

Détail amusant : fin juillet, lorsqu’elles ont diffusé les premières images (pour la RTBF) ou le film en avant-première (pour la VRT), les deux chaînes ont demandé leur opinion à des politiciens. Dans les deux cas, ils étaient de sexe masculin. Tous se dirent choqués et annonçaient qu’ils allaient réagir d’urgence. Joëlle Milquet a d’emblée parlé de préparer une Loi. À peine un mois plus tard, Bruxelles a réglementé la question par des amendes de 75 à 150 €. Eh ben dites donc, c’est efficace, la politique, quand il ne s’agit pas du communautaire, du manque d’emploi, de la crise économique, de problèmes de mobilité ! Parlez Niqab ou insultes dans la rue, et zou, ça légifère aussi sec ! Là aussi, ça donne le niveau de confusion de notre société médiatico-politique. Le média soulève un lièvre, le politicien a peur de ne pas paraître efficace, et pond fissa un texte inutile. Le lièvre subsiste. Et vogue la galère. Il s’est passé la même chose pour Michelle Martin. La surenchère politique menée par le MR a amené le gouvernement belge à prendre des décisions en toute urgence, notamment après avoir vu le pauvre papa «ma couille», un quidam qui n’aurait jamais dû faire l’objet d’un reportage. La Grèce a eu un gouvernement Papademos sensée sauver le pays, la Belgique a désormais un gouvernement Papademacouille, sensé répondre à l’émotion du peuple. Le peuple ? Voire ! Légiférer en vitesse pour calmer une angoisse ou une émotion populaire n’a jamais été une vertu en démocratie. C’est une fuite en avant. La victoire des populismes. Dans le cas de Sofie Peeters, on a désormais un règlement inapplicable et inefficace de plus. 

 

Le film est finalement le fruit d’une autre confusion très en vogue, particulièrement chez les non-Bruxellois. Il est devenu très hype de considérer que s’installer dans un coin comme Anneessens ou les Étangs noirs permet de revitaliser le quartier ou de le tirer vers le haut. Plusieurs entreprises, surtout flamandes, se sont installées, par exemple, à Molenbeek, prétendant (souvent de très bonne foi) participer ainsi à la transformation du pâté de maison craignos en zone multiculturelle chouette à vivre. Youkaïdi, youkaïda. Mais ces sociétés (agences de pub, notamment) n’engagent pratiquement pas de jeunes du quartier — quand elles en engagent. Le résultat est alors exactement opposé à celui souhaité : ces entreprises souvent de haut niveau, qui accueillent des grosses voitures de temps en temps sinon quotidiennement, sont interprétées par les jeunes désœuvrés du cru comme une véritable provocation.

 

Une bonne volonté qui a certainement aussi animé Sofie Peeters, et beaucoup de non-Bruxellois qui, d’emblée, ont abordé la ville en louant un appartement dans un «milieu multiculturel» et en sont bien vite revenus. Mais il y a là un gros malentendu : il n’y a probablement pas, à Bruxelles, de quartier moins multiculturel que la place Anneessens, le début de la chaussée de Haacht ou les Étangs-Noirs ! Car il n’y a rien de multiculturel dans un ghetto. Et c’est exactement ce que ces quartiers sont devenus. Jadis, aucune jeune femme «blanche» seule n’aurait eu l’idée saugrenue d’aller louer un appart à Harlem. Ou au cœur du Bronx. À Bruxelles, chacun sait que ces rues sont notre Bronx (même si la criminalité n’y est absolument pas comparable à ce qu’elle a pu être à New York). Mais il y a chape de plomb : on ne le dit pas comme ça ouvertement. D’où un énorme malentendu. On croirait que Bruxelles est, du Nord au Sud, une capitale où règne un ordre légal cohérent. Mais pourquoi aurait-elle ce privilège, alors qu’aucune ville au monde un tant soit peu cosmopolite ne peut se targuer d’être 100% «Bronx-free» ? New-York le serait devenue, selon certains, mais en fait, les quartiers pourris ont simplement été exportés plus loin du centre. À Paris, des zones de banlieues sont carrément impénétrables pour un «blanc». À Londres, on m’a dit de ne pas passer dans telle ou telle rue après le coucher du soleil…

 

Cette légende bruxelloise explique d’ailleurs un autre aspect très intéressant de ce reportage : il a été précédé (hasard de la programmation) par un autre reportage, il y a trois mois sur Koppen (VRT), traitant du même sujet (merci Michel Henrion qui a repéré le machin). Là, on parlait de jeunes filles qui avaient lancé une initiative visant à combattre l’agression verbale sexiste en rue. Là aussi, on se retrouve près de la gare du midi. Et après avoir regardé les deux versions, je me suis rendu compte d’un truc étrange : à peu près toutes les jeunes femmes qui réagissent sont des Bruxelloises récentes, soit flamandes (souvent), soit anglaises, allemandes, etc. Mais quasi jamais «autochtones» ! Pourquoi ? Les filles bruxelloises ont-elles déjà déclaré forfait ? Se sont-elles adaptées ? Sont-elles nées dans un univers où ce harcèlement urbain est une plaie presque naturelle avec laquelle on vit, comme le bruit des alarmes, la pollution, l’impossibilité de se garer, et tant d’autres nuisances citadines ? Ont-elles une attitude particulière qui fait qu’elles sont moins harcelées ? Ou n’osent-elles pas en parler ? On peut de fait penser qu’elles n’auraient tout simplement pas l’idée d’habiter ces quartiers. Les Bruxelloises vous diront, tout comme les Londoniennes ou les banlieusardes parisiennes quelles rues sont fréquentables, et lesquelles sont à éviter : elles n’y vont pas, point à la ligne. 

 

Des quartiers pauvres, il y en a toujours eu. Et il a toujours été risqué de s’y promener. Quand j’étais petit, dans les années 60, on me disait d’éviter la rue de Ribeaucourt. Pourtant, aucun musulman n’y habitait alors… J’ai vécu à Saint-Josse, rue Marie-Christine et à Saint-Gilles. Je n’y ai jamais été sérieusement embêté ni agressé. En revanche, j’ai entendu, la nuit, cinq ou six membres probables du Front de la Jeunesse casser la gueule à un «moutouffe» dans la rue en lui lançant des insultes racistes. J’ai vu la police arrêter un gamin de 12 ans devant sa porte parce qu’il n’avait pas ses papiers. Sa mère hurlait du premier étage qu’elle les descendait tout de suite. Les keufs n’ont rien voulu entendre. L’enfant a été menotté et amené au commissariat devant sa mère, parce qu’il était métèque. J’ai connu de bons ouvriers qui sont tombés dans la came parce qu’ils n’ont jamais pu trouver d’emploi, à cause de leur gueule. L’un d’entre eux, ayant épousé une Marocaine au Maroc, n’a jamais pu faire venir sa femme en Belgique. Il a sombré dans la violence. Des histoires comme celles-là, il y en a des milliers dans ces quartiers. Sans parler des contrôles au faciès, avec, quelquefois des «retourne chez toi» ou des «vuilen aap» ou «on vous connaît, vous êtes tous des voleurs» à la clé.

 

Mais on embête Sofie Peeters dans la rue, et ça suffit à l’info. 

 

J’aimais bien ces quartiers, et je n’avais pas de mal à m’y intégrer, grâce notamment à ma connaissance (très) rudimentaire de l’arabe. Mais quand j’ai eu une fille, il n’a plus été question d’y habiter. C’est aussi simple que ça. Ce ne sont pas des quartiers où une fille seule peut se promener paisiblement, chaque Bruxellois sait ça. Ce n’est pas tant qu’elles soient en danger (en tout cas, dans la plupart des quartiers, elles ne le sont pas plus qu’ailleurs selon les statistiques), mais on n’a pas envie qu’elles se fassent traiter de putes dans le tram quand elles vont à l’école, à 12 ou 15 ans. Question de confort de vie. Ce n’est pas tant les voisins, le problème, au contraire, l’hospitalité marocaine ou turque est particulièrement généreuse. Et si vous parvenez à vous faire respecter par les jeunes du quartier, vos filles deviennent tabou. Ils les respectent aussi et les font respecter. 

 

Des Ghettos donc. Petit à petit, les Belges ont déserté ces quartiers qu’ils n’aimaient déjà pas. Les maisons pauvrettes ne tentaient pas les Bruxellois en pleine ascension sociale. On les a laissées aux nouveaux venus qui ne pouvaient pas se permettre mieux. Faute de gestion urbanistique, faute d’attention pour ces «immigrés», et grâce à ce vieux racisme de petite bourgade provinciale soudain devenue cosmopolite, les quartiers sont devenus de véritables territoires. Faute d’autorité respectable (qui respecte des flics qui arrêtent un bon élève de 12 ans quand sa mère leur demande d’attendre qu’elle descende deux volées d’escaliers ?), ils ont développé, comme partout dans le monde, la loi de la rue. C’est une loi territoriale, nationaliste par défaut. Quand on est place Anneessens, on entre en territoire étranger. On peut y être accepté, pour autant qu’on accepte l’intégration. La culture qui s’y développe est celle de tout quartier désœuvré, pas forcément violente, mais foncièrement intolérante. Le respect de la sœur, qui régule les relations sociales dans les villages du bled se concentre désormais sur un pâté de maison, et la sœur elle-même se fait houspiller dès qu’elle en sort. C’est à dire très vite. Tout au plus, d’autres frères ou d’autres pères, se doutant qu’elle doit bien être fille ou sœur d’un cousin interviendra-t-il. Dans ce quartier, Sofie Peeters n’est sœur ou fille de personne.

 

Être sœur n’est pas forcément rose non plus. Les mariages forcés, l’obligation de se voiler, l’interdiction de fréquenter un «Belge», la soumission imposée et les coups qui peuvent se perdre, ça existe. Mais comme le dit une fille dans le reportage : ce n’est pas du tout une attitude de bon musulman. Il manque la tolérance et le respect individuel. C’est une culture importée des bleds les plus reculés, transposée en ville, sur des fondements de plus en plus mouvants. De ces filles courageuses qui essaient d’échapper à l’oppression familiale, on ne parle pas souvent non plus. Or, ce qu’elles vivent est bien pire que ce qu’a dû supporter Sofie Peeters. Mais ce n’est finalement pas perçu comme un problème «belge». Ne seraient-elles pas citoyennes au même titre que n’importe quelle Belge ? 

 

Bien sûr, quelques nationalistes prendront le paragraphe qui précède pour une preuve de plus de la nécessité de renvoyer «tous ces gens dans leur pays». Ils ont, tout comme eux, cette nécessité territoriale née de la peur de perdre quelque chose. C’est territoire contre territoire. Mais ils n’ont pas la moindre solution, en fait. Et ils sont historiquement les héritiers de ceux qui hurlaient à l’éradication des ghettos et provoquaient les pogroms dans les quartiers d’autres communautés. Ils n’apportent rien au débat urgent qu’il faut mener : comment allons-nous gérer ces communautés diverses et ghettoïsées à Bruxelles ? Atteindrons-nous un jour un modus vivendi comparable à celui de l’apposition communautaire montréalaise ? Ou devons-nous nous acharner à intégrer des populations que nous avons tout fait pour désintégrer ? 

 

Cet aspect social est abordé dans le documentaire de Sofie Peeters, notamment lorsqu’elle donne la parole à Mourad Zeguendi, qui arrive avec une affirmation qui surprend la jeune réalisatrice : sur les affiches, dans la rue, les femmes sont à poil. Sofie le prend au mot et se met à filmer ces innombrables publicités qui nous entourent où la femme est à moitié nue, la bouche ronde prête à embrasser goulûment ou à sucer, le regard qui invite à la sauter tout de suite, là, dans le caniveau d’une société qui promeut la femme-objet sans plus s’en offusquer parce qu’elle ne s’en rend même plus compte ! La société occidentale se prétend féministe, mais dès qu’il est question de vendre quelque chose de séduisant, elle ne trouve pas mieux que de transformer le mannequin en pute potentielle, gamine de vitrine qu’on désire sans pouvoir y accéder, où l’on manipule le désir lui-même pour amener l’homme à convertir l’inaccessible vagin envisagé en bien à acquérir d’urgence. Tiens, regarde cette sublime gazelle aux seins limpides, cette bouche suçante qui ne te sucera jamais, alors, quidam de la rue, regarde la marque de soda qu’elle représente, et baise le soda, ça te consolera de ne jamais pouvoir baiser la fille de l’affiche. Pire encore, la moitié de ces réclames sexistes ne s’adressent même pas à l’homme mais à la femme : regarde, madammeke, en utilisant ce parfum envoûtant, tu seras aussi sex-symbolique que cette sublime garce photoshoppée, que tu ne seras toi-même (plus) jamais. Ça, Sofie le dit clairement, son commentaire souligne cette «découverte» : oui, les jeunes «allochtones» sortent d’une adolescence où le sexe est un tabou absolu et la femme inaccessible, et se retrouvent confrontés à nos affiches sexistes. C’est donc ça, la «femme blanche» ? 

 

Mais là aussi, il y a confusion. Parce que ce dont Mourad parle à Sofie, c’est plutôt du compliment appuyé et indésiré. Trouvez-moi un ado qui n’a jamais sifflé une fille dans la rue.  C’est la gaminerie des jeunes Barons de nos «quartiers», pas pire que celle de notre propre adolescence de banlieue, de ville ou de village. Effet de groupe aidant, une fille seule passant sur notre territoire le mercredi après-midi se retrouvait vite entourée de jeunes gamins excités, la libido boutonnante, dont les plus hardis avaient (prétendument ou non) touché au nirvana sexuel, l’avaient raconté aux autres, pleins de fierté et n’omettant aucun détail, provoquant la frustration des copains et l’urgence pour eux, à leur tour, de «baiser une gonzesse», de «monter une fille», de «niquer». Oui, c’est comme ça que ça parle des femmes dans les groupes de jeunes étalons. Alors, la fille se faisait siffler. C’est juste vieux comme le monde. Aucune culture n’y échappe. 

 

Mais évidemment, plus l’éducation aura fait l’impasse sur la sexualité, plus les frustrations des gamins s’exprimeront de façon violente. Là aussi, il y a confusion. Sofie Peeters met apparemment (ce n’est peut-être pas son intention) au même niveau la violence verbale(salope, sale pute) et les compliments indésirés ou la drague en rue. Son attitude de rejet face aux «mademoiselle, vous êtes jolie» a donc suscité quelques railleries. De quoi se plaignent donc ces jeunes femmes qu’on siffle dans la rue, célébrant en fait leurs atours, se sont demandé les uns et les autres (et moi-même en ce qui concerne ce seul aspect) ? N’est-ce pas l’apanage des femmes jolies, et ne sont-elles pas un peu gonflées de s’en plaindre ? Il a fallu l’humour ravageur de l’excellent site satirique Kortrijk Scheef bekeken pour traiter le sujet. Le thème : «les femmes moches demandent à se faire harceler». Ce sera votre cours de néerlandais du jour. Une leçon désopilante d’humour flamand.

 

Cette confusion malmène le fond du reportage, qui ne porte que très partiellement sur le compliment indésiré. Il fallait à mon avis éviter l’amalgame entre la drague en rue et le harcèlement verbal, voire physique. Car en sus, la réalisatrice fait involontairement un amalgame supplémentaire en mêlant ces deux aspects à celui de l’obscurantisme religieux où une femme qui n’est pas voilée est un péché ambulant — j’en reparle plus loin. Mais même l’aspect du harcèlement verbal et des pincettes aux fesses ne convainc pas certaines femmes qui en ont vu d’autres, bien plus graves, et répondent que c’est embêtant, bien sûr, mais pas autant que les violences dont elles-mêmes ont pu faire l’objet à peu près n’importe où dans la ville, le pays, le continent, souvent même en privé. Ces dérives-là, coincer une fille par terre, lui soulever la jupe, la frapper, ne sont pas une exclusivité de «Belges d’origine marocaine», très loin de là. Et le documentaire fait l’impasse sur ces questions plus graves. 

 

Du fait de ce mélange des thèmes, on a du mal à qualifier le problème posé par Sofie Peeters, et de nombreux spectateurs l’ont interprété comme propre aux «allochtones». Ce mélange de désœuvrement, de gens dans la rue, d’audace dans la manière d’aborder une jeune femme, de manque sexuel, de statut de la femme occidentale, de rancœur sociétale, d’impolitesse rugueuse en cas de refus («allez, tire-toi, sale pute») ne se retrouve en effet pas à Bachte-Maria-Leerne ou à Everberg; à Lasnes ou à Gendrenouille. Le viol, les femmes battues, l’inégalité sexuée, elle, se retrouve partout. Pour autant, je ne jette pas la pierre à la réalisatrice, elle a raison de filmer ce qu’elle filme, elle a cherché à rester le plus juste possible, elle a fait participer des femmes et hommes du cru. Mais il serait bon qu’elle ouvre une suite.

 

Car si l’homme occidental, voyant cela, se dédouane avec une facilité déconcertante, croyant pouvoir se targuer d’être au-dessus de ces attitudes «machistes parce que méditerranéennes », il est juste plus hypocrite. Que je sache, l’exploitation pornographique est plutôt une spécialité occidentale qu’orientale. Il n’y a pas de rue d’Aarschot à Médine, ni de quartier rouge à Marrakech. Pas de femmes placées contre leur gré dans des bordels semi-clandestins, après avoir été battues, droguées, violées par des mafieux de l’Est (mais pas que), pour satisfaire les besoins urgents de l’homme de l’Ouest. Que je sache aussi, peu d’hommes «occidentaux» échappent à la tentation d’une vidéo de Siffreddi sodomisant une Ukrainienne rasée : un tiers du trafic internet y mènerait, et faites le compte : si la moitié des internautes sont des hommes, ça dit combien ils s’offrent de culs à peine légaux pour pas cher ; ça dit combien d’énergie ils dépensent à trouver la bonne salope tronchée par un séduisant pornographe qui les amènera au coït solitaire. Notez au passage la différence de nature entre la star Siffreddi, sérial-séducteur et la salope ukrainienne qui font pourtant le même métier — le fait de pénétrer donnerait-il à l’homme un statut supérieur ? Sommes-nous toujours à ce stade minable de l’évolution ? Ou sommes-nous sans cesse dépassés par notre biologie ?

 

Ceci nous éloigne-t-il du trottoir d’Anneessens ? Pas tant que ça. Parce que la société occidentale n’a pas encore réussi à considérer qu’une fille un peu sexy ne dit pas «oui» d’office. Combien de violeurs ne tentent pas de prétendre que la fille «semblait consentante» ? Un sénateur américain n’a-t-il pas prétendu que les fille violées ne tombaient pas enceintes ? Pour vérifier ce manque congénital de progrès face à l’image de la femme, il suffit d’aller en boite. Elles y sont souvent sexy, alléchantes pour les loups qui y écument. Elles sont parfois sans chevalier servant (quand j’étais vingtenaire, il m’est souvent arrivé qu’une amie me demande de l’accompagner en boîte de nuit, juste pour éloigner les «emmerdeurs»). Dans ce cas, elles se feront aborder plus ou moins habilement par des «mecs». Tu es seule ? Je peux t’offrir un verre ? Tu danses ? Avec ce malentendu, souvent : les garçons vont dans les boîtes de nuit pour draguer, les filles y vont plutôt pour danser ou «s’amuser». Elles provoquent des regards admiratifs et tentés en s’attifant le plus sexe possible. Les garçons se laissent alors aller à penser qu’elles n’attendent qu’eux, alors qu’excepté quelques amazones aussi mecs qu’un mec peut l’être, elles n’attendent souvent que Lui : un homme, un seul, qui saura leur parler d’elles autrement que par des «tu es belle», «t’as de beaux yeux, tu sais» «tu ne vas quand même pas rentrer seule ?» et autres banalités concentrées sur leur corps. Elles soignent leur apparence, oui, et semblent tenter l’homme par les formes soulignées, oui. Mais elles n’attendent ensuite qu’une chose : qu’on s’intéresse à ce qu’elles ont à dire, pas à ce qu’elles ont à montrer. Ou du moins pas principalement. Pourquoi font-elles ça ? Parce que c’est ce que leur impose le regard de l’homme. La déviance que la testostérone provoque dans nos neurones mâles. Et la culture idolâtre et machiste qui en découle, au cœur d’une civilisation qui se prétend le contraire ! Combien de fois n’ai-je pas entendu, dans des conversations de mecs, que les «intellectuelles sont chiantes». Ou que ces étudiantes à lunettes qui font si sérieux sont forcément plus chaudes au pieu. Le fameux «femmes à lunettes». Une légende tenace qui provient du fait que le mâle cherche sans cesse à ramener la femme à un simple objet de désir. L’intellectuelle contredit cette ambition ? Le mâle réagit en prétendant qu’il y a en fait une salope sous le vernis. L’homme est obsédé par le cul, et dans les milieux les plus classe, j’ai entendu des mecs me décrire une femme comme une «8/10», une «suceuse», un «bon coup», ou tout juste une «pinauculmettable».

 

Monter dans la hiérarchie sociale ne change que la couche de vernis. Combien d’hommes de pouvoir n’ai je pas vu abuser de leur position pour enlacer ou biser avec un peu trop d’insistance tout membre de la gent féminine ? Les filles ont alors quelquefois une mine de dégoût, mais les autres types présents haussent les épaules. Bof, ce n’est pas si grave ! C’est un ministre quand même (n’attendez pas plus de moi, j’en ai déjà dit beaucoup) ! Pour une femme, c’est plutôt flatteur d’être séduisante aux yeux d’un ministre ! C’est tellement ritualisé que quand une journaliste accuse un DSK de comportements déplacés, à tort ou à raison, c’est elle qui est présentée comme la pute de service sur Facebook, et lui, défendu bec et ongles par tout ce que le PAF compte d’intellectuels. Peu importe qu’il parle des femmes comme d’une «marchandise» baisable à volonté dans ses SMS. Le statut du pouvoir préserve le mâle de bien des mésaventures. Il faut alors que la justice américaine montre les dents pour qu’enfin on puisse, en Europe, envisager de faire le procès de l’abuseur supputatif. Les DSK en France ou PVDD en Flandre ont fait la une de tous les journaux. Ils ont eu plein de défenseurs, pourtant. Étrange notion du féminisme prétendument intégré dans notre civilisation. Et l’on s’étonne après que l’un ou l’autre jeune désœuvré peu éduqué commence la conversation avec une femme par «c’est combien» ?

 

Dans les boîtes et autres soirées, les filles font ce qu’il faut pour répondre à notre biologie dévoyée que la civilisation a soigneusement oublié de soigner. Puisque nous voulons combler notre plaisir des yeux d’abord, elles nous le donnent. À nous ensuite de comprendre que ça n’est qu’un scirocco momentané, qu’il n’est qu’un accessit vers une communion spirituelle éventuelle, et pleinement consensuelle. Combien de filles m’ont dit qu’elles en avaient marre de se faire aborder par «des cons» ? Chaque homme est le con d’une femme. Au boulot, c’est pareil. Car cette culture est toujours celle de l’homme séducteur, puissant du nombre de ses conquêtes, et de la femme fidèle qui sera parvenue à maîtriser le monstre qui occupe l’entrejambe masculin, frétille à chaque petite chatte qui passe, et le pousse à toujours plus de trophées. Le triomphe de la desperate housewive, c’est quand elle maîtrise le terroriste sexué pour l’amener à la fidélité du couple, le nec plus ultra de la réussite féminine d’après les magasines féminins eux-mêmes. Comment garder un homme ? Comment piquer le mec de son ennemie ? Comment empêcher qu’il n’aille voir ailleurs ? Le nombre de divorces montre à quel point la promesse de victoire de l’amazone ménagère sur le piou-piou voyageur est fragile. La femme qui, pareillement, collectionne les hommes, par goût, par caractère, est toujours une salope plus qu’une conquérante. Celle qui trompe est toujours une traîtresse quand l’homme qui alimente son tableau de chasse serait plutôt successful. Ce que nous avons toutefois développé, c’est un lissage de toute cette gluante hypocrisie par des rituels auxquels nous croyons, qui ne font que cacher à l’étranger, et plus encore à nous-mêmes, la réelle nature de la sexualité européenne.

 

Alors, prenez une communauté où la sexualité et la femme font l’objet d’un traitement opposé (silence total, pudeur absolue requise) et où les plus jeunes sont élevés en machos, plongez-la dans ce monde occidental qui joue la provoc tous azimuts, tout en prétendant avoir atteint le nirvana de l’égalité sexuelle (sauf au boulot ; sauf à peu près partout ailleurs) —  ce monde impudique fait néanmoins de mensonges plongeants et de plantureux silences — mélangez bien et attendez que ça mousse. Alimentez le désemploi, le désœuvrement chez les jeunes de cette nouvelle communauté, regroupez-les dans la rue, et faites-y passer une jeune fille naïve à qui l’on a fait croire que le ghetto était multiculturel, facile à vivre, sans grumeaux, et que sa tenue légère n’a aucune influence sur le comportement des paons environnants, et vous obtenez un reportage dérangeant.

 

S’ajoute à cela une donnée supplémentaire, née elle aussi de notre indifférence pour cette nouvelle population que nous faisions venir pour qu’elle occupe ces emplois dont nous ne voulions plus, et surtout pas pour qu’elle s’élève intellectuellement, ou pire, ose mettre un pied dans les grandes écoles à la place de nos Blanken. Confrontés à l’arrivé d’une autre religion sur notre territoire catholique qui, déjà, tolérait jésuitement les protestants et déjà un peu moins les synagogues, nous avons confié les clés de l’islam belge aux pires des obscurantistes, les salafistes. Aveuglément, nous avons laissé les pays du golfe qui interdisent même aux femmes de conduire s’emparer de nos (je dis bien nos) mosquées, une à une. Un ami qui vivait place du jeu de balle me disait qu’il y a quinze ans, il se faisait casser sa voiture tous les mois, et que la petite délinquance était du dagelijkse kost. Dix ans après, la religion sponsorisée par le pétrole était arrivée et avait fait son œuvre. Moins de délinquance, pratiquement plus de vitre de bagnole brisée, une sorte de pax islamica, mais il me confiait qu’il préférait la situation précédente. Parce que les imams prêchaient un islam rigoureux, rigide, qui voulait la femme voilée, et si possible, dans certaines mosquées plus rares, niqabée. Et petit à petit, les «compliments» et les dragues en rue, pour oppressantes qu’elle pussent être, ont été remplacées par les «putes» ou «salopes» qui visaient en fait la tenue de la femme. Et bien des musulmanes qui circulaient de préférence à l’occidentale et sans voile se sont mises à se voiler juste pour traverser leur quartier en toute quiétude (si, je vous assure : j’ai les noms!) D’autres ont quitté le quartier. Le féminisme musulman bruxellois s’est retrouvé dans le coin parce que les Blanken n’ont pas compris que l’islam, c’était dès le début qu’il fallait le soutenir, je parle bien sûr de l’islam qui est arrivé avec la première génération. Celui qui ne voyait pas pourquoi les femmes devaient être voilées, sauf celles qui le voulaient absolument. Cet islam maghrébin qui s’était déjà occidentalisé dans les années 50 et donnait des signes de progression. Une vidéo hilarante et raffraichissante du président égyption Nasser le montre en train de se moquer de l’obsession des Frères musulmans pour le voilage des filles

 

Ici, en Belgique, on a préféré laisser l’argent saoudien et koweïtien pervertir une religion qui n’avait rien de menaçant, dont le nom même est basé sur les consonnes du mot «salaam», paix. Les imams progressistes s’en sont simplement trouvés encore plus isolés. Le désemploi, les freins à l’ascension sociale ont fait le reste. Pire, aujourd’hui, notre société cible le groupuscule Sharia4Belgium et prie le musulman de se déclarer pour ou contre, alimentant en fait les vocations shariatique. Le nombre de procès fait à cet ignoble groupuscule, comparé à l’absence de réaction face à un parti fasciste qui, en flandre, a recueilli un million de suffrages en 2004, donne une idée de l’imbécillité de notre colère «catholique».

 

Aujourd’hui, on se retrouve avec un problème colossal dont les insultes de Femme de la rue se sont qu’un épiphénomène, et probablement pas le plus douloureux. Car Sofie Peeters peut quitter le quartier où elle pensait vivre un multiculturalisme sympathique et boostant, mais un quartier de misère à tous niveaux. Intellectuelle, religieuse, culturelle, sociétale, institutionnelle. Abdel, Zorah, eux, sont coincés dans un territoire isolé d’un pays qui, de plus en plus, les accuse de tous les maux. Le désœuvrement, aussi, est une douleur. Une angoisse. Pas étonnant qu’une société laissée à ce point à l’abandon se régule par un extrémisme (auquel la plupart des habitants n’adhèrent du reste pas). C’est le même phénomène en Grèce avec Aube Dorée. Et le même encore à Gaza avec le Hamas. Toute société humaine tend vers une organisation. C’est le plus à même d’organiser qui emporte le marché. Dans la communauté musulmane de Belgique, le salafisme, même s’il est honni par une majorité de musulmans, se présente comme un modèle. Difficile dans ce cas de s’y opposer radicalement de l’intérieur, même si beaucoup d’imams prêchent toujours un islam tolérant, ouvert, progressiste et moderne, ils ont peu d’arguments à opposer à ceux qui mettront la responsabilité de la montagne de problèmes que connaissent les quartiers sur le compte de l’impéritie belge pour promouvoir l’islamisme en plein cœur de notre ville. Les salafistes, c’est le Vlaams Belang à l’envers.

 

L’extrême droite et les nationalistes que ce salafisme — que nous avons donc copieusement nourri — alimente n’ont toutefois pas l’ombre d’une solution. Seul l’emploi peut sortir les jeunes du désœuvrement, et vider un peu la rue de sa masse d’observateurs, pour qui la moindre jeune fille qui passe est forcément une proie. Tout groupe d’homme, d’où qu’ils soient, est une prédation potentielle. 

 

Le dialogue est le premier absent. La raison aussi. Il faut pour dialoguer apprendre à être violemment antisalafiste tout en respectant profondément l’islam et les musulmans. Il faut pouvoir imposer nos droits, nos Lois à toutes les religions qui partagent avec nous l’espace citoyen, tout en les reconnaissant. Il faut pouvoir à la fois respecter le choix de la femme qui veut se voiler et refuser qu’on ne le lui impose, fût-ce pour qu’on lui foute la paix dans la rue. Il faut pouvoir diffuser le film de Sofie Peeters dans la communauté des jeunes musulmans, et c’est là, bien plus qu’ailleurs qu’il faut lancer le débat. Il faut que des commandos de femmes s’attaquent au machisme des mecs, sans irrespect, par la parole. Une de mes lectrices (si elle se reconnaît, j’aimerais qu’elle me recontacte) m’a expliqué qu’elle allait avec d’autres femmes dans des cafés à Molenbeek, etc. pour bavarder du droit de la femme avec les «musulmans» présents. C’est une initiative formidable. Comment faire comprendre autrement qu’en utilisant la plus noble des armes — la parole et l’argument — que l’homme ne peut réellement s’émanciper qu’en respectant, en soutenant l’émancipation de la femme ? Que la liberté de l’homme se mesure à la liberté de la femme ? Que l’émancipation de la femme a aussi libéré le mâle ? Leur parler pour qu’ils découvrent que derrière la tenue légère, il y a le seul partenaire possible de l’homme hétérosexuel : la femme. Partenaire à part entière.

 

Évidemment, il faudra pour cela passer par une réponse à l’usage sexiste et mercantile des femmes par la publicité. Les «femmes de stars» en bikini dans nos journaux, présentées uniquement parce qu’elles sont «femmes de», et bien roulées, c’est du machisme de très bas étage. Et c’est quotidien ! Prenez n’importe quelle home page de journal en ligne, et observez bien : presque toutes les photos de femmes les présentent sexy ou souriantes. Sauf bien sûr Angela Merkel. Presque toutes les photos d’hommes les montrent en cravate, sérieux, ou exerçant leur profession. Et ça, cette agression quotidienne à l’égalité des sexes et des chances, c’est l’autre débat, urgent, qu’on ferait bien de lancer dans «notre culture autochtone». Car comment pouvons-nous demander à une culture «importé» (qui fait bel et bien partie de notre citoyenneté commune) de débattre de ses travers si l’on nie «les nôtres» ?

 

Le mérite du film de Sofie Peeters est d’ouvrir le débat. Les sujets sous-jacents, bien plus vastes, sont toutefois trop nombreux pour un seul film, et beaucoup trop pour un trailer qui fut un moment, hélas, plus regardé que le film lui-même (ce à quoi Sofie Peeters a mis un terme, trop tard, hélas, mais cela montre aussi que ses intentions étaient bonnes). À nous, citoyens, journalistes, réalisateurs, de dépasser les imperfections de ce cri de femme de fin d’études, sans oublier aucune des victimes de ces zones sombres de notre environnement mental, sociétal, humain. Avec autant de courage qu’elle, si possible. Et autant de détermination.

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Commentaires

Oufti! Voilà qui va "secouer"! :-)

C'est vrai que... Angela en mini jupe, tiens... Ça l' f'rait!

Bon. Sérieusement... Et brièvement car il commence à se faire (très) tard!

Ce film, diffusé lors du dernier "Question à la Une" m'avait laissée septique, je l'ai dit.
Septique et mal à l'aise. On en avait dit trop ou pas assez, que ce soit dans le fait de la réalisatrice ou dans celui du journaliste qui présente le document. Bref, ça manquait d'analyse pour amener une vraie réflexion.
Vous comblez ces manquements, Marcel, et c'est salutaire.

Vais relire tout ça demain...

Écrit par : Juliette | vendredi, 07 septembre 2012

Répondre à ce commentaire

@Juliette: l'heure matinale vous pardonne votre "septique" qui me laisse sceptique ;-)

Écrit par : lachmoneky | vendredi, 07 septembre 2012

"Ce film, diffusé lors du dernier "Question à la Une" m'avait laissée septique, je l'ai dit.
Septique et mal à l'aise."

Dans ce cas un bon désinfectant s'impose! :)))

Écrit par : schoonaarde | vendredi, 07 septembre 2012

Sceptique ou septique ?

La seule question à se poser est: pourquoi le monde politique européen n'a-t-il pas réfléchi à tout cela avant d'ouvrir l'Europe à une marée humaine inadaptée et inadaptable aux règles de vie et de pensée des sociétés européennes. Règles de vie et de pensée héritées de nos propres guerres religieuses et ethniques.
S'il s'agissait de "nous casser" pour faciliter l'hégémonie anglo-saxonne ultra libérale non seulement c'est réussi mais encore c'est la descente aux enfers assurée sauf sursaut de RECONQUISTA. Mais nos minables conducteurs d'hommes n'atteignent plus la vigueur et la grandeur d'un Churchill et d'une Isabelle Ire la Catholique

Écrit par : Wallon | vendredi, 07 septembre 2012

septique/sceptique : Nin l'même

Écrit par : Pfff | vendredi, 07 septembre 2012

Attention, entre septique et sceptique, il y a plus qu'une lettre de différence...

Comme disait Boris Vian:

"AXIOME
Retirez le Q de la coquille : vous avez la couille, et ceci constitue précisément une coquille.
COROLLAIRE
Et ceci est vrai, que la coquille initiale soit une coquille de coquillage ou une coquille d'imprimerie, bien que la coquille obtenue en fin de réaction soit toujours (à moins de marée extrêmement violente) une coquille d'imprimerie en même temps qu'une couille imprimée."

Écrit par : sevy-yves | vendredi, 07 septembre 2012

"J’ai vu la police arrêter un gamin de 12 ans devant sa porte parce qu’il n’avait pas ses papiers. Sa mère hurlait du premier étage qu’elle les descendait tout de suite. Les keufs n’ont rien voulu entendre. L’enfant a été menotté et amené au commissariat devant sa mère, parce qu’il était métèque."

Hihi, apparemment vos keufs n'entendaient même pas la loi puisqu'ils exigeaient les papiers d'un enfant de 12 ans qui n'est pas supposé les avoir sur lui avant l'âge de 15. C'étaient pas des pédophiles déguisés, des fois ?

Écrit par : Moventoh | vendredi, 07 septembre 2012

Répondre à ce commentaire

@moventoh : il n'était pas écrit sur son visage qu'il avait 12 ans…

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 07 septembre 2012

@Marcel

Dans ce cas, pourquoi l'écrire ?

Écrit par : Moventoh | vendredi, 07 septembre 2012

Bah ouais, 12 ans, ça fait plus Zola.

Quant à celui-ci :
"L’un d’entre eux, ayant épousé une Marocaine au Maroc, n’a jamais pu faire venir sa femme en Belgique",
c'est probablement bien le seul... :)))

J'envie votre vie idyllique, Marcel. Moi quand j'étais jeune, accompagné de copains et allant jouer au foot au Parc Josaphat à Schaerbeek, on se faisait régulièrement piquer notre ballon de foot (en plastique) par une bande de vingt jeunes qui doivent aujourd'hui être les pères de ceux qui insultent Sofie Peeters. Ou on se faisait cracher dessus dans les bus, au choix. C'était pas une question de classe sociale, on était pas riches non plus, mais nous, on était blancs. Des Blanken !

Quant au Front de la jeunesse, c'étaient un pelé et surtout deux tondus qui rendaient visite avenue Léon Mahillon aux trois alcooliques tendance cuir sado-maso qui publiaient le "Nouvel Europe Magazine", bref des effectifs minables dont le journal "Pour" fit une cohorte de patrouilles de la mort défilant deux par deux, armés jusqu'aux dents, comme disait Coluche....

Enfin, chacun ses légendes urbaines...

Pendant que toute cette prévisible connerie commençait à se développer, le TAK manifestait contre les guichets du FDF Nols. Le Belge connaissait déjà les vraies priorités.

Écrit par : Moventoh | vendredi, 07 septembre 2012

@Moventoh : là, franchement, je ne comprends pas la question. On a bien expliqué aux flics qu'il avait 12 ans, ils ont pris pour prétexte qu'il avait plus pour l'emmener au poste.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 07 septembre 2012

@moventoh : vous n'avez pas de chance. Moi, je ne me suis jamais fait agresser que par des "Blanken".

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 07 septembre 2012

@Marcel

Moi jamais, d'où sans doute la différence de vision.

Écrit par : Moventoh | vendredi, 07 septembre 2012

@Mov

« J’ai vu la police arrêter un gamin de 12 ans devant sa porte parce qu’il n’avait pas ses papiers. »

un « étrangers » (se renseigner sur l'époque de l'anecdote, il semble dans ce cas-ci, qu'il y ait un certain élément « faciès » en compte)-même de 12 ans- ne doit pas avoir de papier en belgique ?... on peut apparemment être clandestin jusqu'à 15 ans...merde alors! que fait l'Etat pour aider la police?

"C'étaient pas des pédophiles déguisés, des fois ?" ;))

mais Mov c'étaient des keufs, enfin des blanken(se renseigner sur l'époque de l'anecdote)habillés en keuf pas habillés en évêque flamand bon sang!

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 07 septembre 2012

@Zuiltje : anecdote date de 1885-87. C'était à Saint-Gilles. L'enfant est né en Belgique et jouait devant chez lui, sur le trottoir. Les flics, voyant un enfant roloto jouer devant chez lui, se sont précipités pour lui demander ses papiers.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 07 septembre 2012

@zuiltkje : il fallait évidemment lire 1985-87.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 07 septembre 2012

@Uit

Je ne pensais pas à des Flamands mais plutôt à de bons Bleus-Blancs-Wallons se déplaçant en fourgonnette blanche...

Ca devient un peu pénible, vos tentatives de recadrage FR/NL...

Écrit par : Moventoh | samedi, 08 septembre 2012

@Moventoh,

Ah ben voilà pourquoi il est si méchant le petit Moventoh!
Il a perdu sa baballe, volée par les vilains "mouts" il y a vingt ou trente ans, pôôôôvre et tout traumatisé en plus, wôôôôôh.

C'est sûr qu'avec le soutien psychologique et l'aide aux victimes de l'époque vous avez dû mettre des années à vous remettre... quoique.

Et le pire dans tout cela, c'est qu'aujourd'hui, ils s'apprêtent peut-être à élire "Foirette" Onkelinkx aux Communales 2012... C'est vraiment des salafisss de leurs mères!

Écrit par : Soltan Griss | samedi, 08 septembre 2012

"@zuiltkje : il fallait évidemment lire 1985-87."

Ouf! J'étais déjà en train de me dire: "P'tain y avait déjà des Mouts à cette époque!?"

Au fait, Marcel, on dit un "Moutouf", une "Moutouffe"... en abrégé, on dit "Mout".
Au pluriel, ils prennent tous un "s" (ou un coup de matraque, c'est selon)

Et le petit du "Moutouf", s'appelle le "TiMoutouf" ou la "TiteMoutouffe".

Bon allez, j'arrête, promis juré craché (non, pas sur Moventoh!), sinon on va finir par vraiment penser que je suis raciste.

:D
et un deuxième pour la bonne mesure
:D

Écrit par : Soltan Griss | samedi, 08 septembre 2012

Je pense que cet article est excellent, Marcel y met, une fois, parfaitement le doigt sur un complot de l'immonde groupe terroriste "De Zwarte Leeuwen" !

En cela vite rejoint avec raison par Soltan Griss, notre Albert Camus tamponné MRAX, garanti Ligue des droits de l'homme, homologué Benor et sponsorisé par la Maingain World Company, bref l'éclatante conscience gaucho-franchouillarde de ce blog.

Car bon, soyons clairs. Pourquoi aller chercher une boerin de, disons, Bachte-Maria-Leerne ou Everberg et l'envoyer dans un quartier "sensible" (snif) de la Grande Capitale des soumis en prétextant des "études de cinéma" (quelle marrade, comme s'il fallait étudier pour faire du cinéma flamand...) afin qu'elle se ballade simplement affublée d'un vêtement totalement indécent comme une robe (!) pour vicieusement filmer des chômeurs victimes de la société en pleine déconnade sur la terrasse d'un salon de thé ?

Et puis, hein, entre nous, entre le string et le foulard, bon, c'est quoi le mieux pour une jeune fille ? Eh ben, je vous le fais pas dire !

D'ailleurs c'est simple : entend-t-on beaucoup les Bruxelloises francophones se plaindre ? Non ! Font-elles des reportages euh pas provocateurs mais "pouvant mener à la stigmatisation" d'un lumpen proletariat d'origine étrangère honteusement exploité par ces Belges qui coupèrent déjà nombre de mains au Congo ? Non ! Du tout ! Il arrive même qu'elles fassent de joyeuses petites rondes en se tenant par la main pour exprimer leur bonheur sur la Place De Brouckère vers 23 heures en se moquant d'Alain Courtois qui déclare ne plus oser y mettre un pied. Mais CA, on l'a pas filmé, évidemment !!!

Bien sûr, il fallait que ce fût une Flamande ! L'intention est claire : dénoncer une fois de plus la prétendue non-organisation et le laxisme des autorités bruxelloises, cette Région soi-disant dévastée dont on insinuerait que les habitants fuient habiter le Brabant flamand dès qu'ils en ont l'occasion.

Je suis également heureux que Marcel en profite pour dénoncer ce capitalisme qui motive toutes réactions déplacées des malheureux frustrés qui n'ont plus que l'insulte pour exprimer fort justement leur libido contenue. Haro sur Playtex, Wonderbra et cet ex-dirigeant du FMI qui est, lui, bien loin d'être arabe ou musulman ! (je mets tous les smileys en une fois à la fin, Marcel)

On nous rétorquera que Marcel compare des pommes et des tracteurs, que nenni ! Tout est lié. Rappelons-nous à cet égard la petite pièce de théâtre franc-mac où Guignol Flupke faisait mine de s'étouffer d'indignation devant 12 caméras lorsque Gnafron Didi lui disait qu'il n'y avait qu'à prendre un bus de la STIB pour se rendre en Irak.

On nous jetera aussi que les filles francophones bruxelloises auraient appris depuis le début de leur adolescence, en certaines circonstances, à gentiment regarder la pointe de leur chaussures en attendant que ça passe et que la rame de métro arrive enfin, rame où elles trouveront le triste et désabusé regard compatissant de trois wacistes belges de souche, qui n'interviendront toutefois pas si leurs harceleurs montent également.

C'est faux ! Marcel a vécu ! Il ne s'est jamais fait piqué son ballon, ne s'est jamais fait insuter ou agresser que par des Caucasiens pur jus, et sa charmante fille se promène librement aux Etangs Noirs vers minuit dans des tenues affriolantes sans le moindre problème ! Car comme le disait Jean-Sol Partre : "Le viol, c'est les autres !". D'ailleurs, on n'a pas les chiffres et de toute façon, ils seraient faux et manipulés par des wacisss.

Il est évident que Sofie Peeters est la deuxième vague de cette conspiration racisto-flamande après le célèbre fascisss Luckas Vander Taelen voici quelque temps : http://www.brusselnieuws.be/artikel/vander-taelen-bang-om-onze-waarden-op-te-dringen-aan-allochtonen

Heureusement, certains veillent ! No pasaran ! Bravo Marcel !


Donc les stickers à coller de ci de là => :) :) :) :) :) :) :) :) :)

Écrit par : Moventoh | samedi, 08 septembre 2012

@ Soltan

Que veux-tu encore, "ma couille" ? T'as pas d'amis ?

Écrit par : Moventoh | samedi, 08 septembre 2012

@Moventoh Excellente caricature, Moventoh. Bien sûr, vous savez que quand on caricature, on exagère les traits, on fait dire à la victime (consentante) ce qu'il n'a pas dit, et on efface tout le sens du billet original, à savoir la nuance. Mais hormis cela, dans l'exercice, vous êtes plutôt marrant. Comique. C'est-à-dire absolument à côté de la question, mais de façon humoristique, ce qui est évidemment toujours appréciable. Je suis capable d'autant d'autodérision, surtout que venant de vous, je suis totalement sûr qu'il n'y a aucune volonté d'avoir quelque part raison et de défendre "l'antigôche" par la raillerie. Ah ! quel bon et honnête commentateur vous êtes !

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 09 septembre 2012

@Moventoh

Salut m'biloute, dites ça ne vous fait pas mal ces logorrhées bilaires?
Franchement, vous m'inquiétez! Mais comme vous êtes mon seul ami, "Smoutch", je vous envoie un gros bisou tout mouillé d'émotion.

Quant à D. Strauss-Khan, il n'est en effet pas vraiment arabe, ni musulman... en fait à une époque, il aurait plutôt arboré l'étoile jaune.

Ceci dit:
1) bien qu'impliqué dans quelques "affaires de fesses", à ce jour il n'a pas été prouvé qu'il ait violé qui que ce soit.
Comme il le répétait à ses juges lors des audiences dans l'affaire Diallo: "Ce n'était pas un viol monsieur le juge. Un viol, c'est quand on ne veut pas, mais moi, je voulais..."
2) il semble effectivement qu'il soit du genre Caterpillar dans un magasin de porcelaine en matière de drague...

Écrit par : Soltan Griss | dimanche, 09 septembre 2012

"Et puis, hein, entre nous, entre le string et le foulard, bon, c'est quoi le mieux pour une jeune fille ?"

Ben pour moi, si elle porte un string, elle peut aussi porter le foulard... ou le contraire.

Écrit par : Soltan Griss | dimanche, 09 septembre 2012

Brillant !

Écrit par : Gilles | vendredi, 07 septembre 2012

Répondre à ce commentaire

@ Juliette : septique et sceptique, c'est pas vraiment la même chose ;-)

@ Marcel : la clé du problème, vous le savez, ce sont les ghettos. Comment faire pour les « supprimer » et les remplacer par des habitats vraiment mixtes ? Est-ce d'ailleurs seulement possible de revenir en arrière sans casse, une fois que ces ghettos se sont formés ? Comment ça se fait que les communes et leurs bourgmestres aient fermé les yeux et continuent à les fermer (cf. Moureaux, entre autres) sur ce problème pourtant évident ?

Franchement, je ne vois pas d'issue à court terme. On est dans la m…

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 07 septembre 2012

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Mea culpa, maxima culpa! Je l' f'rai plus! Promis! Juré! :-)
Vais même le copier 100x!

Et pour ôter tout doute: sCeptique, bien sûr... Quant à la qualité de mon orthographe, c'est certain!!! :-)

Écrit par : Juliette | vendredi, 07 septembre 2012


Les ghettos, ça se liquide... Vous voulez des exemples?


:-)
:-)

(Je mets 2 smiley car Marcel a dit un jour que parfois, un smiley ne suffit pas)

Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 07 septembre 2012

mêm pas grave Juliette...

mais on a juste évité la scepticémie de justesse ;))

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 07 septembre 2012

Bonjour,

En première lecture, c'est bien. Mais c'est tellement long que je devrais le relire trois fois !

Écrit par : molinia | vendredi, 07 septembre 2012

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C'est tellement long que le relire 3 fois suffira à peine.

Marcel n'a JAMAI su faire bref, concis, percutant.

Voila pourquoi il est gentil, sympa et tout, mais in fine, oiseux et un tantinet BARBANT malgre ses bonnes intentions. Fils de pub, comment se fait-il qu'il n'a toujours pas appris ???

Écrit par : paul | vendredi, 07 septembre 2012

@Paul : l'article précédent était court. Quant à fils de pub, ça n'a jamais été mon blaze : j'ai fait de la pub pour vivre, mais s'il y a bien une activité dont je ne suis pas descendant ou héritier, c'est la pub.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 07 septembre 2012

Il n'y a pas de ghetto à Bruxelles. Les ghettos, qu'il s'agisse des ghettos de noirs dans les villes industrielles américaines, ou des ghettos juifs européens des XVe et XVIe siècles, sont mono-ethnique et toutes les classes sociales y sont confinées. En comparaison, les quartiers dont on parle à Bruxelles sont pluri-ethniques (blancs, beurres, noirs) et seules les classes sociales les plus basses s'y trouvent. Ce sont des anti-ghettos.

Écrit par : yoplait | vendredi, 07 septembre 2012

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On s'en fout, de toute façon c'est tous des moutoufs!
Mais on est pas racistes. D'ailleurs, chez nous on les aime bien les estrangers, surtout quand ils s'en vont.

:-)

Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 07 septembre 2012

C'est beaucoup moins pluri-« ethnique » (ce mot m'horripile) que vous le dites. Autour de la chaussée de Gand à Molenbeek la dominante nationale est largement marocaine, autour de la place Liedts à Schaerbeek, la dominante est plutôt Turque…

Mais peu importe le nom que vous donnez à ça, je veux bien appeler cela « anti-ghetto » puisque, par rapport à l'acceptation ancienne de ce terme, ici seules les basses classes sociales s'y trouvent. Demeure le fait que c'est MORTEL pour une bon vivre-ensemble à Bruxelles, que c'est au contraire IDÉAL pour le développement de la délinquance et de la criminalité, que c'était largement prévisible et qu'on n'y a rien fait ! Pourquoi, bordel ? Et d'ailleurs, qu'est-ce qu'on peut y faire, ici et maintenant, pour casser cette dynamique de repli sur soi et sur sa communauté ?

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 07 septembre 2012

"...seules les classes sociales les plus basses s'y trouvent. Ce sont des anti-ghettos."


voilà qui me laisse anti-septique %))

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 07 septembre 2012

@yoplait

il existe un ghetto flamand a anderlecht et place sainte-catherine, ainsi que place des martyrs
5% de la population mais 50% des ministres a bruxelles. cherchez l'erreur (en fait l'erreur c'est le politicien wallon lache et imbecile)

Écrit par : bruxellois | vendredi, 07 septembre 2012

@Uit'tZuiltje

Puuu... rée! Je sens ce "septique" va me coller aux basques comme le sparadrap au doigt du Capitaine Haddock! :-)))

Et le pire... Oserais-je l'avouer??? Ça faisait deux jours que je le tapais avec cette orthographe et que je lui trouvais une drôle de tête!!!
Parfois, je me fais peur! :-)))

Écrit par : Juliette | samedi, 08 septembre 2012

Je vois le titre et me demande bien de quoi il s'agit, je commence à lire et eureka bien sur ;) mais pffff c'est presqu'un livre, allé courage je m'y mets quand même, suis curieuse mais vu les reactions je crains le pire ;) mais d'abord lire avant de réagir n'est-ce-pas et surtout avant de juger.

Écrit par : isa412 | vendredi, 07 septembre 2012

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Marcel,

En prétendant que la pornographie est quelque chose de typiquement occidental et le puritanisme ou le rigorisme religieux typique des sociétés orientales, ne tombez-vous pas aussi dans le cliché et l'amalgame.

De plus, dire que parce que l'on a été élevé dans un milieu où le sexe est tabou et se retrouver devant une femme habillée de façon "sexy" est propre à susciter une irrépressible envie de coït sauvage me paraît aussi un peu tiré par les cheveux. C'est aussi et surtout une question d'éducation.

Si l'on vous apprend à respecter autrui et sa soeur, vous le faites! Et cela vaut aussi pour l'autrui et sa soeur s'il ne prie pas le même dieu ou ne s'habille pas comme vous... En tout cas, c'est comme cela que j'ai été éduqué.

De plus, quand j'étais jeune, le sexe n'était pas non plus le principal sujet à table. Et pourtant, mes parents n'étaient pas particulièrement obscurantistes... Il y a dans ce domaine, outre l'environnement culturel, une question de barrière intergénérationnelle: je ne parlais pas de cela avec mes parents. Point barre. Cela ne regardait pas les vieux. Avec les copains c'était une autre histoire... et effectivement, il nous arrivait d'être lourds avec les filles... cela ne voulait pas dire que nous les voyions uniquement comme des objets de désir, même si je ne peux nier que le désir était absent, mais je pense que la réciproque était vraie aussi.

Pour conclure: osez dire que vous n'avez jamais parlé d'un bon plan cul avec une jolie "pineauculmettable", hein? Cela ne veut à nouveau pas dire que vous l'auriez abordé avec un "Salut poulette, on baise?".
D'ailleurs si vous le disiez, je ne vous croirais pas et vous prendrais pour un hypocrite.

Bien à vous,
Soltan Griss

Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 07 septembre 2012

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@Soltan Gris : non, "pinaucumettable", je ne l'ai jamais utilisé. J'ai en revanche sifflé des filles dans la rue, dragué dans la rue, et crié "pétasse ! connasse !" à une nana qui m'a fait une queue de poisson boulevard Général Jacques, m'obligeant à piler, et un petit enfant se trouvant sur le siège arrière à mordre sur sa langue.

En fait, je n'ai jamais utilisé des 9/10 ou "pinaucumettable" parce que je ne comprends pas le sens de ce genre de mots. Mais "c'est un thon", oui, ça, je l'avoue, je l'ai déjà dit. Plus pour manque de vision intellectuelle que pour défaut physique. En fait, je pourrais autant le dire de pas mal de mecs.

En revanche, je ne crois pas faire d'amalgame. J'explique pourquoi c'est "comme ça" dans certaines communautés plutôt que dans d'autres. Mais à ma connaissance, la plupart des violeurs sont plutôt cathos. Je n'ai pas de preuve, notez :-))

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 07 septembre 2012

Marcel,

"En revanche, je ne crois pas faire d'amalgame. J'explique pourquoi c'est "comme ça" dans certaines communautés plutôt que dans d'autres. Mais à ma connaissance, la plupart des violeurs sont plutôt cathos."

Je ne suis pas d'accord avec vous. On peut critiquer le catholicisme sur bien des points et, dans le domaine de l'obscurantisme ou de l'intolérance, il n'a rien à envier à l'islam; mais dire qu'il produit statistiquement plus de violeurs que d'autres religions / cultures, franchement, vous allez un pont trop loin!

Il n'y a pas si longtemps (qques semaines, je pense) une triste histoire avait encore défrayé la chronique: c'elle d'une jeune femme de 16 ans qui s'était donné la mort car on l'avait obligé à se marier avec l'homme qui l'avait violé. (En fait, l'homme a aussi un peu été contraint de le faire, mais là n'est pas la question). Cela se passait au Maroc... et ce n'était pas au siècle dernier... et l'homme n'était certainement pas catholique.

Tout homme(*) peut potentiellement devenir un violeur et ce n'est pas une question de religion, de tabou, de culture ou de je ne sais quoi. Le viol est pour moi une sorte de vol avec violence où le voleur s'empare de l'objet de son désir afin de l'assouvir. Sauf qu'ici, l'on parle d'un être humain, un de ses semblables, homme, femme ou enfant...

(*) les femmes aussi d'ailleurs, mais c'est beaucoup plus rare!

Bàv,
Soltan Griss

Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 07 septembre 2012

Marcel,

"En fait, je n'ai jamais utilisé des 9/10 ou 'pinaucumettable' parce que je ne comprends pas le sens de ce genre de mots. Mais 'c'est un thon'..."

Vous vous offusquez que certains mettent une cote à une fille +/- jolie.
Certes, c'est lourd, mais vous ne vous offusquez pas lorsqu'aux JO, dans une compétition de patinage artistique, de plongeon ou de gymnastique l'on cote la performance de l'athlète?!
Pourtant, cela procède du même raisonnement, certes détourné et appliqué à un autre contexte...

Quant à "pineauculmettable"... faut-il vous faire un dessin pour que vous en saisissiez le sens?? C'est vulgaire et grossier, mais je pense que le terme parle de lui-même...

A propos de "thon", moi j'avais l'habitude de parler de "sirènes". En apparence plus poétique et anodin devant les profs... mais dès que j'expliquais "moitié femme, moitié thon" mes interlocuteurs captaient le message. Comme quoi on est tous à un moment des "gamins de merd'" ;-)

Bàv,
Soltan Griss

Écrit par : Soltan Griss | vendredi, 07 septembre 2012

@Soltan : oui, j'ai répondu un peu énervé qu'ici, la plupart des violeurs sont plutôt "d'origine catholique". Mais vous noterez que je n'ai pas oublié les mariages forcés musulmans (ou autres) dans mon texte.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 08 septembre 2012

@Soltan : non, vous n'avez pas compris. Ce que je ne comprends pas, c'est qu'on ramène une femme à un objet sexuel. Je n'ai jamais compris ça. "pinauculmettable" est un terme que j'ai entendu pour la première fois à l'unif, et je ne comprends pas le sens de mettre sa pine au cul d'une personne pour le simple fait de lui mettre sa pine au cul. Ça n'a pas de sens dans mon fonctionnement personnel. C'est peut-être parce que j'ai été élevé dans un milieu très féminin. De même pour la notation. Comment peut-on simplement "noter" une personne sur son apparence physique ? Je ne vois pas. Quant à la performance sportive, elle implique une préparation, des efforts, un mental. C'est alors le travail qu'on récompense, pas la nature.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 08 septembre 2012

@Marcel

"la plupart des violeurs sont plutôt cathos".

Celle-là, ON LA GARDE ! Phé-no-mé-nal ! On y voit plus clair de jour en jour.

Écrit par : Moventoh | samedi, 08 septembre 2012

Marcel,

"Ce que je ne comprends pas, c'est qu'on ramène une femme à un objet sexuel."

Moi je le comprends parfaitement bien.
Je ne trouve pas cela bien, ni souhaitable, mais je comprend que pour beaucoup cela puisse paraître normal.

Nous vivons dans une société matérialiste, consumériste et empreinte (que nous le voulions ou pas, que nous le voyions ou pas) de tradition judéo-chrétienne. L'islam plonge ses racines dans le même terreau que le judaïsme et le christianisme, et la conception du rôle de la femme par rapport à l'homme n'y est pas tellement éloignée de ce qu'elle est dans le judaïsme ou le christianisme. Et en ce sens, il n'est de raison pour laquelle les musulmans ne pourraient se comporter différamment de nous.

Pour simplifier à l'extrême, dans ces 3 religions et conceptions des relations homme-femme: la femme n'est pas l'égale de l'homme (Dieu n'a-t-il pas créé la femme à partir de l'homme); au mieux en est elle le complément (la nouvelle constitution tunisienne est bien là pour nous le rappeler). La femme est soumise à l'homme et doit rester en retrait de l'homme. Dans l'islam et dans certains mouvements catholique, la femme est d'ailleurs une source de tentation, de perversion, quant elle n'est pas carrément une incarnation diabolique! Combien de femmes n'ont elles pas succombé sur les bûchers de l'Inquisition?

Saupoudrez le tout de matérialisme consumériste et vous comprendrez comment l'on procède aisément à la réification de la femme, la réduisant à la condition d'objet sexuel au (libre-)service de l'homme.

Ne vivons nous pas dans une société qui parle le plus normalement du monde de "ressources humaines"; La femme réifiée n'est que la pointe de l'iceberg d'une somme de dysfonctionnements et de paradoxes de sociétés qui considèrent leurs membres comme des ressources, comme des artefacts consommables à l'image des ressources naturelles.

Dire que la pub induit des comportements sexistes est faux: la pub ne fait que refléter et jouer sur une certaine vision du monde du public auquel elle s'adresse.

Le fait d'être éduqué par des femmes n'est pas une garantie, ni un garde fou. Certes dans votre cas, cela vous a rendu sensible à la problématique de l'image de la femme, de son rôle et de l'exigence de respect de son humanité, de sa qualité de personne à part entière et de celui de son intégrité.

J'ai aussi été éduqué essentiellement par ma mère, notre père étant pour raisons professionnelles souvent absent. Elle ne m'a néamoins pas enseigné, outre l'impératif du respect d'autrui (en ce compris les filles, les femmes) de sa personne et de ses biens, qu'en tant qu'homme j'aurais avoir à subvenir aux besoins de ma famille (impliquant que: ta femme s'occupera du ménage et gèrera l'argent que tu ramèneras par ton travail). Je suis né au début des années '70. Nous sommes cependant loin d'une conception ultra-féministe de la société!

Pour ma part, je considère que la femme, au titre d'être humain, est en droit l'égale de l'homme. A ce titre, comme l'homme, elle n'a pas à être l'esclave, l'objet de quiconque. Cela ne veut pas dire non plus que la femme doit prétendre être parfaitement interchangable avec l'homme. Pas plus que le contraire puisse être vrai.

La nature nous a fait comme des êtres différenciés sexuellement, ce qui induit forcément des différences fonctionnelles ET une complémentarité. Il nous faut l'accepter et, comme l'on dit chez nous, "faire avec". Cela ne doit pas exclure le respect mutuel, ni induire une inégalité en droit entre l'homme et la femme.

La situation actuelle est loin d'être idéale, mais elle me paraît cependant meilleurs qu'en des temps plus anciens. A nous, vous, moi, nos enfants après nous, de veiller à ce que l'évolution reste somme toute positive, mais n'attendez pas de changement radical en quelques années: on en change pas un habitus né de centaines de milliers d'années d'évolution en 2 coups de cuiller à pot.

A mes yeux le meilleur outil pour poursuivre dans cette voie est, encore et toujours, l'éducation; laquelle commence à la naissance et se termine à la mort d'un individu.

Bien à vous,
Soltan Griss

Remarque un peu hors sujet: nous vivons dans un monde où il n'y a jamais eu autant d'êtres humains en même temps sur la planète et où la proximité (voire la promiscuité) géographique entre les groupes humains n'a jamais été aussi grande. Et pourtant, nous n'avons non plus jamais tant eu l'impresssion d'être seuls. Combien sommes nous à vivre seuls? Nous parquons nos "anciens" dans des homes quand nous ne les laissons pas mourir seuls chez eux, nous interagissons plus que nous ne communiquons, nous avons 10.000 amis sur facebook mais ne sortons pratiquement jamais entre amis... Serait-ce cette proximité qui nous éloigne les uns des autres??
Comme quoi nous n'en sommes pas à un paradoxe près! :-)

Écrit par : Soltan Griss | dimanche, 09 septembre 2012

"En revanche, je ne crois pas faire d'amalgame. J'explique pourquoi c'est "comme ça" dans certaines communautés plutôt que dans d'autres. Mais à ma connaissance, la plupart des violeurs sont plutôt cathos. Je n'ai pas de preuve, notez :-))"

Avec toutes vos victimes catégorielles, heureusement que vous vous gardez quelques bourreaux ontologiques.

Je vous dirais bien qu'à force de vous exciter sur les cathos, vous allez finir dans un couvent, mais cela risquerait d'être mal perçu.

Écrit par : Pfff | lundi, 10 septembre 2012

Ok ça peut aller, je ne reste pas majoritairement avec un gout aigre en bouche après lecture ;)
Quelque petites réflexions personnelles néanmoins:

- Vous en parlez en bref à la fin, mais ne perdons pas de vue que ce court métrage est le travail de fin d'études de Sophie à l'école du cinéma situé rue Antoine Dansaert (eh oui ;)) et que le but premier n'a jamais été la grande diffusion.
Donc le reproche un peu présent de ne pas avoir été plus loin dans le débat ....

- de deux le fait en effet d'aller à l'école la, qu'elle kotait dans le quartier ou pas implique de tout façon qu'elle devait passer dans le quartier. Mais quoi de plus normal que de kotté dans le quartier près de son école non ? Enfin apparemment c’est un tort qu’elle avait, la pauvre fille
J'ai une connaissance qui travaille dans une boite de disques dans la même rue et dont le garde de sécurité doit raccompagner les femmes à leur voiture après meeting tardif (ben oui véridique je peux vous citez les noms ;)) jeunes ou vieilles, moches ou pas, légèrement habillés ou pas (ça m'a quand même fait bondir celle-là!)
Vous allez me rétorquer comme pour la, je ne sais pas quantième fois raconté histoire de la boite à Molenbeek, que cette école n’avais qu’a pas s’installer rue Antoine Dansaert ?
Je ne sais pas depuis quand elle est la, mais moi j’ai été en humanité la rue juste à coté et dans ce temps la le quartier n’était en tout cas pas ce qu’il est maintenant. Ils n'ont qu'a deménagé si je vous comprends bien?
Entre parenthèse pour l’histoire de Molenbeek, nous en avons déjà débâté et si il y aurait dans ce quartier des jeunes parlant néerlandais en possession d’un diplôme de marketing, pub ou autre ils y trouveraient certainement du travail alors à qui la faute ? Ça deviens fatiguant à la fin de toujours rejeter la balle alors qu’il suffit de mettre sa main sur sa tête.
- de trois je trouve un peu gratuit le reproche de n’avoir laissé la parole qu’a de nouveaux arrivants « bruxellois » je crois qu’elle à laissé la parole à au moins trois filles allochtones dont une voilée d’ailleurs qui parlent des désagréments qu’elles vivent également mais d’une autre façon, belle objectivité je trouvais personnellement.
- le fait que vous parlez que certains quartier sont devenu non vivable quand on à une fille « blank » pour reprendre vos mots, triste ok, mais vous faites quoi avec certains quartier qu’on doit traverser pour l’une ou l’autre raison.
Ma fille aimerais bien aller à Sint-Lukas situé prés de la place Liedts, je fais quoi la ?
Mais je suis tout à fait d’accord que ce sujet amène à un débat beaucoup plus élargi.
C’est d’ailleurs ce que nous avons fait ici à la maison, avec fils et fille.
Et ce fut très enrichissant, nous avons essayé de comprendre et regarder le problème sous tous ces angles et vu des différents cotés, le coté pub par exemple est très intéressants.
Mais vous pouvez m’expliquer pourquoi mon fils n’a encore jamais ressenti le besoin de siffler une fille dans la rue, pourquoi les pubs ne lui donnent pas envie de sauter la première qui passe ?
Parce qu’on lui à appris le respect de l’autre et surtout de la femme peut-être ? Ah oui tiens….. ;))

Écrit par : isa412 | vendredi, 07 septembre 2012

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@Isa : Sofie Peeters dit elle-même que les insultes sont le fait d'une minorité. Votre fils, comme bien des musulmans, fait partie d'une majorité. Encore heureux.

Pour les agences de pub, je suis désolé, soit ils sont naïfs, soit ils sont si arrogants qu'ils ne comprennent plus les effets de leur bling bling sur les gens qui n'ont rien. Etrange que vous ne le compreniez pas non plus. Je veux bien qu'on milite pour une ville 100% safe, mais je me demande bien comment y parvenir dans une société qui met la réussite de quelques-uns avant l'équité humaine…

Quant aux filles allochtones, si je parle des problèmes que les sœurs rencontrent, c'est bien parce que j'ai attentivement écouté ce que celles qui apparaissent dans le reportage de Sofie Peeters disaient. Mais il était quand même étrange de noter que la plupart des filles qui disent rencontrer des problèmes sont des non-Bruxelloises. Quelles que soient les raisons (parce qu'elles y sont moins sensible, qu'elles ont fini par vivre avec, qu'elles ont d'autres soucis ou une autre attitude ? Probablement un peu de tout ça, selon les jours).

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 07 septembre 2012

@Isa412

je trouve que Marcel a été délicat avec sofie peeters...
mais je n'aurais pas voulu être avec sa bande de copain lorsqu'ado il sifflait les flamandes... (je suis toujours étonné ce qu'être père d'une gamine change les perceptions...)

détail de FR : "débâté" fait penser au braiement de satisfaction d'un âne que l'on décharge... "débattu" (débattre) est correct même si on n'échange pas des coups de bâton... sorry le FR peut aussi apparaître comme une langue de débiles ;))

pour st-lukas, la paleizenstraat est praticable le jour, surtout pour une bruxelloise qui n'arrive pas du fond du limbourg, encore que si on vient d'un quartier turc de beringen ça va aussi...

groetjes

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 07 septembre 2012

@Zuiltje : en général, quand on sifflait les filles, elles ne produisaient pas un film de fin d'études. Vous savez, à la campagne, elles le prenaient plutôt comme un compliment. Il faut dire qu'on évitait de siffler les Flamandes, elles appelaient illico Terzake ou la police, ou les deux, parfois même les parachutistes du IIe wing. On les reconnaissaient au fait qu'elles avaient le regard torve et un début de sixième doigt à la main droite.

Quant à la Paleizenstraat, je ne serais pas aussi affirmatif que vous. En tout cas, pas après certaines heures. Je ne pense pas que ce soit vraiment un coupe-gorge, mais ce n'est pas (plus) l'endroit le plus sympa de Bruxelles, ça, c'est sûr. Ce qui est étonnant, c'est qu'il y a vingt ans, ce genre de problème semble avoir été bien plus rare. Bizarre, non ? Le chômage des jeunes était moins endémique aussi. Y aurait-il une relation ?

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 07 septembre 2012

@ Marcel
Non je comprends dans un certain sens votre vue sur l'agence de pub à Molenbeek, mais quoi alors, on laisse les ghettos à leur ghettos? Je ne suis pas d'accord avec votre vue sur le fait de ne pas engager des gens du coin. On devrait donner la permission qu’a des boites de s’installer si il y a des possibilités d’engagement des gens du coin ? Eh ben ça va sérieusement restreindre les choix, malheureusement, et je ne dis pas ça d’une façon méchante, je souhaiterais de tout mon cœur que ce soit autrement ou que ça change en tout cas.

Je crois que Sophie à surtout interviewé des colocataires du coin qui kottaient qu’elle connaissait.

Et si les bruxelloises s’y sont habitués c’est vraiment très malheureux en tout cas, mais je ne crois pas, on est tout simplement moins vite choqué et consciente que ça existe ça oui.

Le chomage certes, mais je ne crois pas non plus qu’il y a 20 ans les gens apprenaient que les « autres » ce ne sont que des mécréants et par conséquence des putes.

@ Zuiltje

Je ne reproche pas l’attitude de Marcel envers Sophie, il à été correcte envers elle tout à fait d’accord.
Quand on a vu l’interview et qu’on la suit sur FB par exemple on sait très bien qu’elle à bien expliqué le pourquoi et comment et que c’est tout à fait correcte.
C’est juste les détails qu’on essaye quand même de chercher pour détourner l’affaire ou la rendre moins grave qui me dérangent.
Celui qui peut avoir à redire sur ce reportage serait vraiment qq avec des valeurs très douteuses.

L’humanité de Sint-Lukas ne se trouve pas dans la Paleizenstraat mais dans une rue à coté de la rue du Brabant. Et je donne raison à Marcel, je crois que ça fait longtemps que vous n’avez plus été dans ce quartier. J’y vais souvent et n’ais jamais eu de problème (mais j’ai dépassée l’âge apparemment ;))mais je ne voudrais pas laisser ma fille s’y promener toute seule en hiver en début de soirée en tout cas.

Écrit par : isa412 | vendredi, 07 septembre 2012

@Uit

A propos de "débâté", il est apparemment des ânes qui se déchargent tout seuls.

Vous pouvez nous le refaire en néerlandais ?!

Écrit par : Moventoh | samedi, 08 septembre 2012

@Isa : sur les agences de pub, elles s'installent où elles veulent. Mais lorsqu'elles prétendent qu'elles s'installent à Molenbeek (à la moitié du prix de l'avenue Brugmann, par exemple) pour relever le quartier alors qu'elles ne relèvent rien du tout, permettez que je relève à mon tour, soit la malhonnêteté, soit la naïveté des big bosses.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 08 septembre 2012

ah oui pour le "débaté" c'est mon correcteur désolée, le méchant va!!! ;))

Écrit par : isa412 | samedi, 08 septembre 2012

@Isa412

pour "battre" et "débattre", bien sûr ce n'était pas personnel... même si Moventoh qui ne parle pas la même langue que moi semble le croire

pour le quartier de la paleizenstraat, je sais en bruxellois de base, comme il y a des zebrapaden, qu'il y a aussi des petites rues, des qu'on traverse malgré leur réputation, et des qu'on évite... il y a une géographie de la connerie à affronter et l'affronter n'a pas toujours de sens, sauf si on a le talent d'en faire un film ainsi que celui de comprendre ce que l'on fait en le diffusant...

"les remèdes ne seraient pas de déverser une morale grandiloquente, ou de punir au nom de la loi, mais de mieux répondre à certains besoin"...

je chercherai après le weekend où j'ai lu ça


mvg

Écrit par : Uit'tZuiltje | samedi, 08 septembre 2012

Article engagé et très intéressant. Je n'ai qu'une réserve : les religions (à tout le moins les trois grandes religions monothéistes et révélées) ont toujours été et demeurent encore à ce jour l'instrument politique de prédilection au service du système patriarcal. Prétendre que la religion puisse demeurer une affaire de foi privée et qu'elle soit compatible avec un système égalitaire chargé d'y apporter des "gardes-fous" est, à mon sens, une hérésie. La montée du créationnisme et le recul des droits des femmes y consécutif dans certains Etats d'"outremer" en est un autre exemple.

Écrit par : Sandrine | vendredi, 07 septembre 2012

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@Sandrine

et donc vous préconisez qu'on libère les femmes des religions monothéistes et révelées?

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 07 septembre 2012

@Marcel

c'est très long à lire mais ça ne pouvait sans doute pas être plus court car vous explorez la situation avec toutes les nuances nécessaires... je n'avais pas regardé le film de s. peeters, le montage de l'extrait que j'avais vu de manière "circulaire" m'indiffèrait, mais vous m'avez convaincu d'y aller voir

néanmoins je pense que vous donnez de l'islam une image plutôt inquiétante vu la capacité de nuisance que vous attribuez aux salafistes et leur idéal de femme «niquabées», je vous relirai encore... il me semble que les comportements machistes n'ont pas besoin du koweit pour s'épanouir

« Dans les boîtes et autres soirées, les filles font ce qu’il faut pour répondre à notre biologie dévoyée que la civilisation a soigneusement oublié de soigner. Puisque nous voulons combler notre plaisir des yeux d’abord, elles nous le donnent. À nous ensuite de comprendre que ça n’est qu’un scirocco momentané, qu’il n’est qu’un accessit vers une communion spirituelle éventuelle, et pleinement consensuelle. Combien de filles m’ont dit qu’elles en avaient marre de se faire aborder par «des cons» ? Chaque homme est le con d’une femme »

élégante façon d'expliquer la frustration mâle devant la castration femininiste,
la dernière phrase, franchement Marcel! Vous vous êtes si souvent fait traité de con par des filles...?

« ce monde occidental qui joue la provoc tous azimuts, tout en prétendant avoir atteint le nirvana de l’égalité sexuelle (sauf au boulot ; sauf à peu près partout ailleurs) »

Marcel vous bluffez! vous ne ferai pas croire que vous n'avez jamais été dominé par une femme...

« Que la liberté de l’homme se mesure à la liberté de la femme ? Que l’émancipation de la femme a aussi libéré le mâle ? Leur parler pour qu’ils découvrent que derrière la tenue légère, il y a le seul partenaire possible de l’homme hétérosexuel : la femme. Partenaire à part entière. »

Là ça commence léger Marcel, puis vous faites lourd... la femme n'est pas simplement le partenaire possible, seulement d'un con (c'est vous qui l'avez dit) de mec ou d'un con de lesbienne («pour répondre à notre biologie dévoyée» aurait pu dire ratzie), non! la femme est un putain de citoyen parmi les autres

à propos de putain, merci de ne vous être pas étendu sur ça, prostitué(e) est un métier aussi respectable que flic(quette), curé(...), épicier(ère), journaliste, etc...

bàv

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 07 septembre 2012

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Tiens Marcel je viens de voir ce qui est très intéressant les réactions de qq copines "black" et bruxelloises sur FB sur le reportage et qui approuvent complètement que même en jeans et All Stars c'est devenu invivable, c'est bizarre ça non, ça démonte malheureusement pour vous un peu certains de vos propos.
Il ne faut pas être "blank" et non - bruxelloise pour savoir ce que c'est.
Mais bon à force de se voilée la face n'est-ce-pas (et c'est le mot de le dire ;)).

Après un peu avoir laissé décanter votre proze je me rends compte qu'il y a une chose qui me dérange surtout.
En étant tout à fait d'accord avec Sophie Peters que ceci n'est pas un reportage pour charger la communauté allochtone, je suis assez grande pour savoir et je connais heureusement assez de gens de cette culture pour savoir que nous ne pouvons pas tous les mettre dans le même sac et certainement pas concernant ce sujet.
Le malheur qui reviens toujours dans ce genre de sujet est que le débat ne peut pas se faire normalement (voyez le débat sur Terzake qui dégénère très vite en discussion racisme ou pas) car on croit toujours viser toute une tranche de la population. Ce qui fait qu'on préfère ne pas en parler et faire comme si je problème n'existais pas.
Mais vous faites mieux, vous comparez à tout les autres problèmes d'abus masculin envers la gente féminine.
Ah oui certes il y a encore trente mille autres sortes, malheureusement.
Mais ce qui est surtout bizarre c'est que dans ce contexte ci vous nous pondez finalement pendant une grosse partie de vos explications des excuses pour l'attitude de ces gens concernées.
Tiens pourquoi ceci ne s'applique pas à DSK par exemple? Il a peut-être eu une enfance malheureuse avec une mère destructrice qui à tronquée sa vue sur les femmes non?
Ah non pas d'excuses pour ces gens la? Normal je dirai, mais pourquoi à chaque fois qu'on pointe du doigt un problème dans le milieu allochtone on doit venir avec trente milles choses (l'argent du Koweit dis donc!! ;)) leur malheur à trouver du boulot, etc...) pour excuser des actes qui ne sont pas excusables?
Vous ne trouvez pas que ça deviens très fatiguant de devoir débattre d'un sujet comme celui ci sans qu'on ne peut y meler qu'un gamin de 12 ans c'est fait arrêter devant sa porte?
Vous croyez que nous avons tous passer toutes ces années sur cette terre les deux doigts dan le nez? Non eh ben ça ne nous empeche pas d'essayer de vivre avec du respect pour l'autre et ça ne peut pas être une excuse pour se comporter autrement.

Écrit par : isa412 | vendredi, 07 septembre 2012

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Et cela dit, j'ai une fille juste majeure qui me dit n'avoir jamais eu de problème. Pourtant, elle va aussi bien dans les quartiers "chauds" et question tenue, elle est pas triste…

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 07 septembre 2012

Ah naturellement, of course, Marcel détient la seule et unique fille à Bruxelles qui n'a jamais eu de problème, j'aurais du la voir venir celle-la ;)
Et j'imagine qu'elle est quand même jolie étant votre fille hein Marcel? ;))
J'ai moi-même echappé au pire à Woluwé dans les années 70 en sortant de la piscine en hiver et en traversant un petit parc pour aller prendre le bus (c'étais le plus grave incident, j'oublie allégrement les autres constants dans la piscine pfff... ;), donc non pas de quartier chaud, pas de tenue alléchante vue le temps et le froid, et les cheveux mouillés et pas de maquillage, bref....

Je vais régulierement faire des courses avec ma fille rue de Brabant, je ne voudrais pour rien au monde qu'elle y aille toute seule en tout cas, vue les regards que j'aperçois et elle n'a que 14 ans.
Mais bon le problème n'est pas la Marcel, le problème dont on parle ici existe et est omnipresant que votre fille peut en temoigner ou pas, et l'ignorer est une grande insulte à toutes ces filles qui se font insulter tout les jours dans nos rues.
Comme une de mes copines l'a mis sur FB, c'est à vomir de devoir sortir de chez nous et se faire traiter comme ça.

Écrit par : isa412 | vendredi, 07 septembre 2012

@Isa412

je trouvait que vous souleviez un vrai problème de différentiation culturelle en proposant implicitement que c'est des arabes qui posent problème là (même pour vos amies black de fb)... et puis vous ramenez dsk (qui manifestement n'aurait pas dû s'en prendre à une black s'il voulait devenir président des obsédés sexuels) mais là vous ne donnez peut-être pas "des excuses pour l'attitude de ces gens concernées" comme Marcel, mais du coup vous relativisez quand même l'aspect culturel (merde j'oubliais que les arabes sont FR)... bon je réfléchirai plus tard

mvg

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 07 septembre 2012

La démarche ici n'est pas de trouver des excuses mais d'essayer de comprendre.
Excuser n'a jamais permis de résoudre un problème, seulement de "s'asseoir dessus". Comprendre, par contre, ça peut ouvrir des pistes de résolution.

Écrit par : Juliette | vendredi, 07 septembre 2012

@Isa : vous ne pouvez pas contrôler le monde. C'est insensé cette manie de vouloir tout contrôler. Oui, il y a des agressions, verbales ou non, et oui, les pires sont souvent celles qui existent dans un cercle privé. Mais l'agression raciale et raciste existe aussi, et des femmes et des hommes en font les frais tous les jours. Et ça, c'est un effet de notre société, de ce qu'elle produit. Alors, vous pouvez tirer autant que vous voulez sur le pianiste, tant qu'il y aura de l'injustice sociale, il y aura un risque à sortir tard dans la rue, pour tout le monde. C'est aussi simple que ça. À moins de mettre un flic à chaque coin de rue, ou plutôt deux ou quatre, il n'y a pas d'autre moyen d'aider nos filles que de militer pour une société plus juste où chacun a sa chance.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 08 septembre 2012

@ Uit Zuiltje

Désolée si j'ai donné l'impression de relativer l'aspect culturel, non je peux même bien comprendre mais il ne faut pas non plus tomber dans le panneau de tout excuser pour cause de différence culturelle.
Je donne complètement raison à Juliette d'ailleurs.
Je crois que le problème n'est pas uniquement mais pour une grosse partie du au fait que la croyance (moskee ou autre) ou les parents même leurs apprennent qu'ils ne peuvent de toute façon pas se marier avec une fille non-musulmane et que du coup ces autres filles deviennent du gibier en liberté.

@ Marcel
On ne parle pas ici uniquement de quartiers ou on ne peut plus être tranquille une fois la nuit tombé (je sais que c’est moi que en ai parlé ok ;)), le reportage montre bien que c’est une attitude toléré en plein jour, grosse différence selon moi.

Écrit par : isa412 | samedi, 08 septembre 2012

Friday Night !

Pour détendre de toute cette man man man miserie miserie, un chouette truc (avec un sample des kaas Hank The Knife & The Jets) mais purééééée, la pêche ! Ca balance grave ! Volume sur 11, comme dans Spinal Tap, bande d'incultes !

http://www.youtube.com/watch?v=WD25K2GHeNg

Club des Belugas, c'est des Allemands jazzy nickel, big band et électro en même temps, faut tout écouter.

Certains méritent pas que je les informe, mais comme j'ai dit, c'est vendredi.

Peace, brodderzansistaz ! :)

Écrit par : Moventoh | vendredi, 07 septembre 2012

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en effet vos connaissances en arabe sont plutôt éparses car islam ne vient pas de salam mais d'إسلام soit la soumission (à Dieu sous entendu), ça ne la rend pas spécialement plus agressive mais je pense qu'il ne faut pas se leurrer et encourager les gens dans leur bigoterie soi-disant "tolérante" n'est vraiment pas un service à rendre aux gens en général. Et en tant que jeune diplômé d'une école "mixte" (90% d'allochtone comme on dit ici et 10% de belges souchiens) qui a donc fréquenté le kholotariat est-bruxellois je peux vous affirmer que nos jeunes mahométans ne sont pas insensibles aux "malheureuses albanaises dorguées" et amputées-d'une-jambe-pour-ne-pas-s'enfuir-ou-que-sais-je et je dirai même que beaucoup n'hésite pas à croquer la pomme, mais bon c'est sans doute parce que je les ai pervertis avec ma mentalité d'occidental qui ne mange que du tf1-rtl-tvi? ;-)

Écrit par : otis | vendredi, 07 septembre 2012

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J'ajouterai que votre article est très ciblé moslim marocain et que vous oubliez (il me semble) les turcs, arméniens, araméens, chaldéens, polonais, balkaniques, caucasiens, sudaméricains, subafricains, wallons qui sont légion à concurrencer les riftons dans l'incivilité. n'ont il pas le droit eux aussi d'être dédouaner de leur stupidité insondable parce que ils regardent les publicité eux aussi! En tout cas il y avait bcp d'inégalité dans mon école: les filles étaient toujours premières de classe, ordonnées et appliquées dans les études !

Écrit par : otis | vendredi, 07 septembre 2012

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@Otis : ce n'est pas moi qui cible les "marocains", c'est le reportage.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 08 septembre 2012

Le reportage en nl en tout cas ne parle nulle part de "marocains" dans le trailer il y a même un black (je ne sais toujours pas qu'elle est le terme correcte que je peux employer en français, donc désolée si ce n'est pas le bon ) Sophie parle toujours d'allochtones. Elle à bien précisé que c'est une minorité d'hommes dans la rue mais que 90% de ceux qui le font sont allochtones. Sans préciser de quelle origine.

Écrit par : isa412 | samedi, 08 septembre 2012

@Isa : ah bon ? Et pourtant, hormis un "noir", tous étaient plutôt marocains…

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 08 septembre 2012

ah oui et c'était de sa faute à elle aussi peut-être, mais vous êtes vraiment drole par moment franchement pffff....
Vous n'avez toujours pas appris à ne pas retourner les choses dans votre sens.

Écrit par : isa412 | dimanche, 09 septembre 2012

"@Isa : ah bon ? Et pourtant, hormis un "noir", tous étaient plutôt marocains…"

En tout cas Marcel, faudra quand même que vous me disiez comment vous faites pour reconnaître un marocain, rien qu'à sa gueule! Très fort! A moins que ce ne fusse à son accent?!

De toute façon, les blacks, les marocains, les turcs, les espagnols, les grecs, etc., tous pareils, c'est que des moutoufs! Oh, merde, s'cusez, ça ma échappé ;-)

Vite, je recolle qques smileys: (2 * :-) )^4

Écrit par : Soltan Griss | dimanche, 09 septembre 2012

@Soltan : y'a intérêt. Il se fait que j'ai travaillé dans une entreprise turque (çok güzel islar var) et que j'ai quelques notions d'arabe. Et ceux qui ont parlé dans le reportage (de visu) (en bien comme en mal) m'ont plutôt l'air d'avoir des origines marocaines. Du reste, le quartier turc n'est pas dans le coin d'Anneessens, à ma connaissance, ou disons plutôt que j'ai rarement entendu y parler turc. Et croyez-moi, je sais faire la différence en un Maghrebiy et un Mashreqiy (ah ! l'accent de l'orient !) quand il parle. J'ai plus de mal à distinguer les Misriy, pourtant très reconnaissable à ce que me disent mes amis arabes. Alors, entre un Maghrebiy d'origine et un Türk d'origine, je me trompe moins souvent qu'entre un Italien et un Espagnol d'origine. C'est comme ça quand on s'intéresse aux cultures des autres :-)) (lots of smileys)

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 09 septembre 2012

Bon, ce n'est plus très belge, tout cela...

Écrit par : Bernard (Rouen) | vendredi, 07 septembre 2012

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@Bernard

Nan, mais ça reste un peu la francophonie tout de même, hein, les Belges francophones participent à l'évolution politique et idéologique des "progressistes" déterminée de longue date par Canal +.

Rien n'est grave, les problèmes de Sofie Peeters, c'est un peu fake, d'ailleurs on vous a même filé François Damiens dans le rôle du "Blanke qui pervertit" pour faire cette oeuvre de justice :
http://www.youtube.com/watch?v=i5FW-nq_QUg

Trop d'la balle, mon ! Yo !

smiley => :)))

Écrit par : Moventoh | samedi, 08 septembre 2012

@Bernard,

Marcel ne fait pas toujours dans le communautaire, hein! ... Enfin il essaye du moins.
D'autres par contre, comme ce cher Moventoh, voient partout des complots gôchistes visant à assurer sur tous la mainmise sans partage de la pensée unique gaucho-catholico-judaïco-islamo-universaliste.

À part lui, tous les francophones sont de dangereux gôchistes qui, lorsqu'ils ne sont pas des cons laxistes bien pensants, sont forcément des (attendez que je me souvienne...) mononeuronaux psychorigides anti-flamands.

À côté de Moventoh, Marine Le Pen passerait pour une trotskyste cryptocommuniste mâtinée de maoïsme canal historique, mais surtout ne le lui dite pas, il va encore se crisper, péter une durite et dire qu'on le traite de facho.

En plus, en lui laissant croire que vous le considérez comme un ignoble fasciste, vous me fâcheriez, car Moventoh est mon seul véritable ami sur ce blog et je n'aime pas quand quelqu'un met sa santé en danger en suscitant chez lui des accès biliaires.

D'ailleurs, malgré ce que ses incontinences biliaires pourraient vous donner à penser, c'est un chic type, fondamentalement bon, idéaliste, rêveur, quoiqu'un peu irraisonné: bref, un archétype de ce bon Don Quichotte de la Mancha.

Écrit par : Soltan Griss | dimanche, 09 septembre 2012

Il suffirait qu'on explique à certains gars que quand on veut draguer une fille ou une femme on ne dit pas: "OK! poupoule, on baise?.
La réponse attendue 'chez toi ou chez moi?' est quasiment zéro.
Je ne suis pas contre la drague mais restons réaliste. Il faut leur expliquer que ça se fait autrement. S' ils font ça dans leur pays ancestral le résultat serait le même.

Écrit par : schoonaarde | vendredi, 07 septembre 2012

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@ Marcel

ah bon, ta fille te dit qu'elle n'a jamais eu de problème? Demande-la de se balader vendredi après-midi toute seule côté Palais du Midi, les barbus y font des prières si une femme aux épaules dénudées passe.

Mais soit, dans toute cette marée d'excusisme de gauche franco on ne peut plus traditionnelle, il y a une ligne qui a ses mérites: comment allons-nous gérer ces communautés diverses et ghetoïsées à Bruxelles?

Cet aspect (bien-sûr uniquement) social est abordé par Sofie Peeters, mais certainement pas par Marcel Sel.

Non, je me trompe, à la fin de ces pages entières on trouve la solution: seul l'emploi peut sortir les jeunes du désoeuvrement (ça c'est bien vrai), et vider un peu la rue de sa masse d'observateurs (ça aussi c'est vrai), pour qui la moindre jeune fille qui passe est forcément (forcément? pourquoi?) une proie. Tout groupe d'homme, d'où qu'ils soient, est une prédation potentielle... ça c'est bien dit! Mais tout groupe de lions aussi d'ailleurs, comme les chiens, et les chimpansées, en somme tout carnivore et omnivore et je parie pour le saladbar toute conférence de végétariens aussi.

Et pour le reste on se trouve dans le traditionnel: c'est Sofie Peeters qui est la vraie étrangère, qu'est qu'elle a à chercher dans ce quartier là? hein? Allez, dit, c'est une jeune fille naïve à qui l'on fait croire que le ghetto était multicurel (la pomme!).

eeuh, qui Marcel? C'est qui qui fait croire cela? Allô Marcel?

ah, mais je sais! sans doute ces entreprises de pub flamandes qui font de la provoc en s'installant à Molenbeek! C'est la faute aux Flamands! Ce sont les Flamands qui font croire cela!

Joli Marcel, vraiment joli, le parallèle entre Sofie Peeters (flamande) et les agences de pub flamandes qui font de la provoc. Elle l'a cherchée! et en plus elle ne fait pas la différence entre la violence verbale et les "compliments indésirés ou la drague en rue", je vois donc notre Marcel accoster des jeunes de 19 ans en jupe pratiquant sa drague en rue, c'est normal non?

ah oui tous ces amalgames scandaleux,

tiens comme l'histoire du 'bon' islam et celui du 'mauvais' islam, le bon islam étant celui qui s'était déjà occidentalisé depuis les années 50. Eeuh, attends, occidentalisé? Ne veux-tu pas dire Cammaradisé? Comme celui du mécréant Nasser à forte tendence communiste arabe qui s'est fait abattre comme un chien par les frères? Ou plutôt l'islam colonisé des anées 50 d'Algérie, le Maroc et la Tunisie? Le peuple arabe fait son choix, et je n'ai pas l'impression que c'est le 'bon' islam qu'ils choisissent... Ah, mais, c'est sans doute aussi la faute aux flamands...

tiens, maintenant que j'en parle, c'est l'extrême droite et les nationalistes (lisez: Vlaams Belang et la N-VA) que ce salafisme alimente n'ont toutefois pas l'ombre d'une solution. C'est encore la faute aux Flamands! C'est donc le Vlaams Belang qui pousse les musulmans francophones aux salafisme à Bruxelles! Mais oui! Euh, comment ça? Marcel? Mark Elchardus nous l'apprend: "Sans le Vlaams Blok, la réaction n'aurait pas été si mulitculturelle." En fait, il faut vraiment nous excuser mais c'est la faute au Vlaams Blok qu'on a été si muliticulturel!

Quoi? on ne peut quand-même pas dire qu'on n'a rien fait contre le Vlaams Blok? Il y avait le cordon appelé "sanitaire", le centre d'égalité des chances (créé spécialement pour), on a défendu le parti (exit Blok, bienvenu Belang) et on a mené un politique à l'opposé du Belang! et tu sais quoi? les gens ont encore voté pour.

Ici en Belgique on a préféré laisser l'argent saoudien et koweïtien pervertir une religion qui n'avait rein de mençant. Rien. Sauf qu'il y avait un Imam quelconque qui a secoué la main d'Hitler, mais bon, ça, le père de notre Roi bien-aimé a fait également. A part le fait que cela se passe partout dans le monde, c'est ici en Belgique. Pas en France, nonnon. et eeuh, le Vlaams Belang et la N-VA dans tout cela? Il sont Saoudiens eux aussi? Et pauvres et désoeuvrés? Comment se fait-il qu'ils sont extrémiste? Marcel?

Mais évitons de parler culture, parlons de communauté où la sexualité fait l'objet d'un traitement "opposé" et plongeons-la dans ce monde occidental tellement hypocrite qui pousse au ghetto et faites-y passer une pomme flamande prète à croquer et vous obtenez un billet "dérangeant".

Car il n'y a pas de rue d'Aarschot à Médine, ni de quartier rouge à Marrakech. Non, il y a les mariages qui durent 10 minutes au Caire, il y a les filles qui prétendent vendre 3 oranges le long des parkings de routiers au Maroc, des filles légèrement débiles qui parlent au chauffeurs dans les gares de bus en Syrie, des maisons de "danse" en Tunisie. Vendues par la famille qui n'en a rien à faire d'une demeurrée. Des maris qui ne veulent que du fric de leur quatrième femme de 14 ans. Mariées à un Saoudien à 13 ans pour 13 minutes.

Comment oses tu? La prostitution est de partout. Oui, pignon sur rue est une spécialité occidentale et asiatique et africaine. Mais satisfaire les besoins urgents n'est pas l'exclusivité de l'homme de Ouest. Peut-être faudra-t-il parfaire un peu ton arabe pour découvrir cela.


Un billet qui passe de c'est elle l'étrangère, qu'est-ce qu'elle vient foutre ici, par c'est encore de la provoc flamande, à ce sont eux qui sont chez eux à c'est normal, ils sont jeunes en rute, par le ce n'est pas grave via elle n'a pas fait la distinction entre insulte et compliment, en passant par c'est à cause de la pauvreté - intermezzo avec le point Godwin des Pogroms - et le ne parlons surtout pas de culture pour passer en suite à la grande finale: le bon islam et les obsédés sexuels occidentaux, culminé dans la pomme flamande Sofie Peeters, qui est encore plus victime bien qu'inconsciemment de sa propre culture que par les gestes et insultes provenant des caïds du ghetto.

Mais revenons aux vrais questions, Marcel, celle que tu ne veux pas poser: comment en est-on arrivé là? Là aussi Mark Elchardus nous apporte la réponse: Une élité hautement éduquée a oeuvrée pour le fait de permettre à des gens d'accéder rapidement et sans conditions à la nationalité, le droit de vote et les services sociaux. Et je parie que ce n'est pas dans les rangs de la N-VA ni du Vlaams Belang qu'il faut les chercher...

Et celle que à laquelle tu ne veux pas répondre: comment allons-nous gérer ces communautés diverses et ghettoïsées à Bruxelles?
Car en effet, à force de dire que c'est la faute aux Flamands, ils te disent que c'est ton problème. Ce sont des francophones, Bruxelles est une ville de francophones, donc c'est un problème de francophones. On s'occupera d'Anvers, de Tienen, Hasselt et de Malines, et cela coûtera déjà suffisamment cher pour redresser cette situation.

joli Marcel, vraiment joli

Écrit par : wallimero | vendredi, 07 septembre 2012

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Hahaaa, voilà donc un membre des fameux "Zwarte Leeuwen" conspirateurs !

Vite, Soltan, faites quelque chose, mettez-lui vite le nez dans son caca de flamingant fascisss !

Écrit par : Moventoh | samedi, 08 septembre 2012

@Walli

Je ne suis pas toujours d'accord avec vous mais là, c'est nickel.

Écrit par : Moventoh | samedi, 08 septembre 2012

@Walligator

"Une élité hautement éduquée [...]. Et je parie que ce n'est pas dans les rangs de la N-VA ni du Vlaams Belang qu'il faut les chercher..."

A non, ça c'est sûr qu'ils ne font pas partie de l'élite ceux-là...


"Ce sont des francophones, Bruxelles est une ville de francophones, donc c'est un problème de francophones."

Allez expliquer cela à Vilvoorde et à Malines, je suis certain que votre raisonnement les intéressera.
D'un autre côté, vous avez raison: ce sont nos problèmes, alors de quoi vous mêlez vous encore une fois??

Une dernière chose: Nasser est mort d'une crise cardiaque en septembre 1970... où avez vous lu qu'il avait été abattu comme un chien par ses frères (musulmans)???

Ah, oui, j'oubliais, comme tout bon flaminguant, vous réécrivez l'histoire comme elle vous arrange... hein? Comme celle des pauvres troufions flamands envoyés au casse-pipe par des officiers dont ils ne comprenaient pas les ordres...

Écrit par : Soltan Griss | dimanche, 09 septembre 2012

Il voit décidément du communautaire partout, le Walli !

@ Soltan Griss : notre Wallimero national confond sans doute Nasser avec Anouar el-Sadate.

Écrit par : Franck Pastor | dimanche, 09 septembre 2012

@Frank

Oui, en effet, je pense qu'il a confondu avec Sadate. Abattu en 1981, par lors d'un défilé militaire, par un soldat membre d'une organisation terroriste(*) issue des Frères Musulmans.

Mais bon, comme on dit: ça date!

(*) Le Jihad Islamique Egyptien.

Écrit par : Soltan Griss | dimanche, 09 septembre 2012

@Moventoh,

Et voilà! ... Satisfait?
Vous noterez que j'ai fait court sans être discourtois.

Écrit par : Soltan Griss | dimanche, 09 septembre 2012

@Mov > Walli

"Je ne suis pas toujours d'accord avec vous mais là, c'est nickel."

nickel ! n-va même, super vous pourrez bientôt vous retrouver dans les urnes...
si ça marche, gardez-moi un petit, merci d'avance

>;/

Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 09 septembre 2012

@Walli

...« affublée d'un vêtement totalement indécent comme une robe (!) pour vicieusement filmer des chômeurs victimes de la société en pleine déconnade sur la terrasse d'un salon de thé ? »

«terrasse d'un salon de thé» = n'êtes-vous pas homéopathétiquement raciste : dire que certains type de connard peuvent dire des conneries sans être bourrés ;))

« On s'occupera d'Anvers, de Tienen, Hasselt et de Malines, et cela coûtera déjà suffisamment cher pour redresser cette situation. »

si yavait pas un petit coté eichmann à la banalité de l'assurance... ;((

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 10 septembre 2012

eeuuuh Uit Zuiltje, je ne sais pas si vous avez vu de quoi on parle ici tout compte fait, mais c'est en effet ce qui se passe dans le film, elle à interviewé plusieurs hommes d'âges murs sur la terasse d'un salon de thé.

Écrit par : isa412 | lundi, 10 septembre 2012

@Isa412

bien sûr je n'ai pas vu de quoi on parle, je suis un aveugle de gôche,

je ne sais pas si j'ai vu ce que vous avez vu,

je vois (et entends)à bxl , beaucoup plus d'arabes que de flamands,

reconnaissez que j'ai toujours clairement dit ici que je préférerais qu'il y ai plus de NL à bxl, chez eux; et je n'ai jamais dit que les arabes n'étaient pas aussi ici chez eux...

je n'aime pas les gens qui disent ici c'est chez moi et c'est pas chez toi,

par ex : tu ne dois parler le FR que dans le fond de ta maison pas dans la rue de mon village à caractère flamand, ...

comment pourrais-je donc accepter aveuglément que des gens pensent que la place d'une femme est dans la maison de son père/mari et pas dans l'espace public,...

...

par ailleurs, on est toujours la pute, le crouille ou le barakî de quelqu'un... mais la pute, le crouille et le barakî est aussi chez lui ici...

j'ai une préférence pour les quartiers mixtes (ça ne veut d'ailleurs pas dire toutes les sortes de gens) aux quartiers réservés, je n'ai pas le goût de l'homogénéité culturelle, mais je me doute qu'il faut être pragmatique, j'ai de sérieux doute que les lois sur les injures sexistes auront plus d'effet moralisateur que celles sur les excès de vitesse...mais bon on est aussi toujours aussi le moralisateur de quelqu'un...

il n'y a pas qu'une seule poignée de connard et qu'un seul type de connard (et on est toujours le connard de quelqu'un, ou la connasse d'ailleurs soyons de bon compte) et je ne sais pas lesquels m'empêche le plus de vivre à l'aise...

ce weekend:
-j'ai haï la façon dont bdw essaie de manipuler les plus cons des wallons
-j'ai été ému aux larmes de lire le bon sens de carine et gino russo

tous ça n'a rien à voir avec le film de votre concitoyenne du village flamand qui résiste sans arrière-pensée (je te jure Isa412 qu'il n'y a là aucune ironie) mais je sais que ce film n'apprend rien aux gens qui vivent dans le monde réel avec tous les gens qui le composent

bien à vous

ps: en rentrant tout à l'heure chez moi dans ma commune à caractère bruxellois rejeté par la majorité démographique de mon quartier d'europe, j'ai trouvé une convocation électorale envoyée par le Gauleiter du bilinguistan occupé...

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 11 septembre 2012

"le bon sens de carine et gino russo"

Les Russo qui associent "le pire" et l'église catholique, en l'occurence ...

Votre émotion était un buikgevoel, n'en doutez pas.

Écrit par : Pfff | mardi, 11 septembre 2012

@ Uit Zuiltje
Quelle réponse completement à coté de la plaque ;))
Mais bon je suis d'accord avec bcp de vos vues, par contre que ça n'apporte rien son film eh ben aller dire ça aux centaines de femmes de par le monde qui ont déjà réagi et qui sont tellement heureuses que qq ose enfin en parler.

Écrit par : isa412 | mardi, 11 septembre 2012

@Isa412

"...ça n'apporte rien son film eh ben aller dire ça aux centaines de femmes de par le monde qui ont déjà réagi et qui sont tellement heureuses que qq ose enfin en parler."

je retire sans problème le "n'apprends rien"; car à chacun son "monde réel", sa "plaque" et sa tectonique des plaques...

et puis je suis aussi assez souvent d'accord avec vous, nous avons d'autres sujets qui fâchent... ;))

et puis je n'ai aucune envie de courir derrière des centaines de femmes de par le monde qui s'habillent comme elle veulent pour circuler en ville et ont bien raison.

groetjes

Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 11 septembre 2012

occurrence/occurence : Titju

Écrit par : Pfff | mardi, 11 septembre 2012

"...parfois même les parachutistes du IIe wing."

Marcel toch!

Le 2è Wing est une escadrille de F16 basée à Florennes... les parachutistes sont nos para-commandos soit de Schaffen, soit de Flawinne et ils font partie de l'armée de terre, bien qu'aéroportés!

Écrit par : Soltan Griss | samedi, 08 septembre 2012

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A propos des salafistes et de leurs émules de Sharia4Belgium...

Au lieu de les envoyer en tôle, comme leur trublion de caïd, pourquoi ne pas les condamner à regarder 8h/jour pendant 6 mois, 1 an ou plus (selon la gravité du délit) une sélection de films pornos parmi les plus hards (y compris gays, scato et zoophiles), hein, façon Orange Mécanique???

Je suis certain qu'on ne les reprendra plus à diffuser leurs conneries sur les mécréants que nous sommes, car si on les reprend, crac, une cure gratuite, mais cette fois 12h par jour en raison de la récidive... quoique... FBI(*), ils pourraient y prendre goût...

Quant à ceux qui financent le salafisme en Belgique... pourquoi ne pas ouvrir un site Internet du genre "Nudism4SaudiArabia" ???

(*) FBI = Fausse Bonne Idée

Écrit par : Soltan Griss | samedi, 08 septembre 2012

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@Otis : Oui, vous avez tout à fait raison. Islam — ou plutôt Al-Islam (l'Islam) الإسلام — ne "vient" pas directement de "as-salaam" (la paix) — السلام — mais la racine trilitère (les trois consonnes qui constituent le mot) est la même : s-l-m. On voit d'ailleurs la ressemblance des caractères ci-dessus et elle n'a rien de fortuite. Vous n'êtes apparemment pas sans ignorer que la suite des consonnes en arabe définit non seulement le mot, mais aussi une racine commune. Ainsi, al-kitab (le livre) utilise la même racine trillitère que kataba (écrire). Comme en hébreu, les voyelles sont mobiles et mouvantes et le pluriel de al-kitab, c'est al-kutâb. Pour un indo-européen, aktub (j'écris) est un mot différent de kataba (écrire). Pour un hébreu ou un arabe, ces deux mots sont de la même famille parce qu'utilisant les mêmes consonnes k-t-b. ktb donne aussi, par exemple "kutaîb", brochure ou cahier.

De même pour s-l-m qui compose aussi bien salâm qu'islam. Alors, vous avez parfaitement raison, islam ne vient pas de salam. Mais pour ne pas devoir expliquer tout ceci au lecteur, j'ai utilisé un scandaleux raccourci parce que, de mon point de vue, la "descendance" d'un mot en français est proche de la relation entre trillitères en arabe.

Mon arabe est rudimentaire, mais j'ai quand même quelques notions de grammaire, al hamdu-lil-lah.

Et aussi, je n'ai pas dit que les musulmans n'allaient pas voir les prostituées, j'ai écrit qu'il n'y avait pas, en principe, dans les pays arabe, une exploitation similaire à celle que l'on peut voir à Bruxelles.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 08 septembre 2012

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Sans doute mais alors pourquoi appeler son fils abdallah, abdullah, abdelkader,... ... ? Il me semble que l'origine dont vous parlez n'est pas la plus évidente, il faut quand même avoir un "sacré" parti pris pour ne pas mentionner islam comme dérivé d'aslama, explication la plus répandue parmi les musulmans eux mêmes, car tout le coran prêche la soumission à Dieu. Après ça dépend sans doute des exégètes mais moi je ne connais que des taqfiri zélés.
Sinon je me suis relu et la hchouma s'abat sur moi pour toutes ces fautes d'orthographe, et aussi pour mon horrible ton arrogant qui me met en concurrence directe avec les pires francophones de la périphérie.
Excusez l'insolence d'un jeune ingénu !

Écrit par : otis | samedi, 08 septembre 2012

Merci pour le partage de votre analyse que je trouve extrêmement pertinente. Voici ce que j'ai publié hier sur Facebook : Tant que le sexisme sera accepté dans la pub, je ne pense pas qu'une quelconque campagne de sensibilisation dans les écoles ou que des sanctions pénales soient d'une quelconque utilité. C'est un principe fondamental de toute éducation réaliste : Les enfants ne retiennent pas les sermons hypocrites "Faites ce que je dis et pas ce que je fais". Tant que notre société acceptera un étalage continuel de femmes dénudées dans la rue, de femmes qui se tapent un orgasme public en bouffant une glace, en avalant un soda, se pâment en se lavant les cheveux, etc., il ne faudra pas s'étonner que les hommes aient des comportements machistes. Il n'y a qu'une différence entre les catégories sociales:l'hypocrisie. Je suis "pote" facebook avec un certain nombre d'hommes qui publient régulièrement des photos de femmes dénudées et lascive pour dire"bonsoir" à leurs potes internautes; cela ne sucite quasiment jamais de réactions offusquées des potes. Et mes amis de facebook sont en grosse majorité bien belges, de bonne éducation, ils ont un boulot, vivent en couple pour certains, ont des enfants...

Mais ce n'était pas aussi fouillé que ce que vous avez écrit! ;-)

Pour ce qui est du quartier de la Place Liedts, je me rappelle avec amusement qu'il y a 20 ans (peut-être qu'à l'époque le quartier n'était pas aussi chaud...la crise n'était pas encore aussi visible...mais c'était déjà un ghetto), je m'y rendais régulièrement car j'y travaillais comme modèle à St Lukas. Un de mes grand plaisir quand je descendait du tram et que je croisais un "frère" barbu qui me fixait en espérant sans doute que je baisse les yeux (en plus je fumais souvent une clope!!!), était d'imaginer sa tête s'il avait su que j'allais me désaper 10 minutes plus tard devant une vingtaine d'étudiants! :-D

Pour ce qui est des agressions machistes, je suis beaucoup plus offusquée par les comportements déplacés ( si on y réagit, on nous dit être une coincée du cul), les blagues graveleuses ( si on y réagit, on est targuée de ne pas avoir d'humour ou d'être une féministe coupeuse de couille), etc. qu'ont les "braves gens", les bons belges et l'étalage continuel de leur sexualité porno sur le net. Je ne veux pas savoir sur quelle photo de pute il vont se faire un petit plaisir solitaire avant leur dodo(c'est peut-être pour cela qu'ils les publient...se sentir un peu moins seuls)!

J'ajoute que les agressions les plus graves que j'ai pu subir, ont été commises par des blancs-bleus belges et dans des quartiers pas spécialement défavorisés. Que les exhibitionnistes auxquels j'étais abonnée dans ma jeunesse ne m'ont pas parus être basanés, etc.

Écrit par : Huens | samedi, 08 septembre 2012

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@Bernard

Le bon lien...

http://www.youtube.com/watch?v=i5FW-nq_QUg

Écrit par : Moventoh | samedi, 08 septembre 2012

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C'est bien ce que je dis, ça n'a rien de spécifique à la Belgique. On trouve ça partout en Europe. C'est une donnée incontournable de notre avenir au XXIe siècle et ça va même s'accentuer lorsque les baby-boomers commenceront à mourir vers 2040-2060. La population globale de l'Europe diminuera et sa composition ethnico-religieuse sera radicalement transformée, sa seule croissance démographique provenant alors de l'immigration extra-européenne. Autant s'y faire dès maintenant.
Mais moi ce qui m'intéresse ici, ce sont plutôt les questions relatives à la vie politique belge.

Écrit par : Bernard (Rouen) | dimanche, 09 septembre 2012

@ Bernard

ah c'est le voyeurisme qui t'intéresse et pas la résolution de problèmes sociétaux? Jolie déclaration, voté socialiste?

Il faut peut-être s'y faire que la mojorité des gens qui sont ici, vont rester. Mais quand on invite des gens, il faut peut-être aussi réfléchir à ce qu'on veut faire avec; et quand il y a un problème il peut être utile de se demander comme il est apparu, ça évite de refaire les mêmes conneries...

Une étudiante flamande fait un film sur les insultes que certaines femmes subbissent dans certains quartiers spécifiques et il y a Marcel qui conclut qu'il faut penser à enlever la nudité de la pub en rue et revoir notre vision sur la femme dans notre société...

le résultat? au nom de la francophonie socialiste on donne raison au salafistes

oh, c'est pour des raisons nobles et justifiables, sans doute, mais le résultat est le même, nous on se limite et eux sont renforcés dans leur convictions

mais à part ça, c'est la N-VA qui nourrit le salafisme à Bruxelles

Écrit par : wallimero | lundi, 10 septembre 2012

@Wallimero : donc pour vous, le Flamand conservateur de droite libérale, l'obsession des publicitaires pour l'utilisation en tant qu'objet de désir de la femme dénudée n'est pas du sexisme ? Ah ! Elle est progressiste, la droite conservatrice libérale de centre-gauche, en Flandre !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 10 septembre 2012

@Bernard,

"ah c'est le voyeurisme qui t'intéresse et pas la résolution de problèmes sociétaux? Jolie déclaration..."

Je ne partage pas le reste de la tirade de l'ami Walli, mais sur ce coup là, je me dois de lui donner raison. Votre démarche me semble assez voyeuriste et en plus, si "le programme" ne vous plaît pas, vous râlez!

Souffrez donc que le communautaire n'occupe pas tout le temps le centre de nos préoccupations et que de temps en temps certains problèmes sociétaux (la problématique de la libération de Michèle Martin, le reportage de Sofie Peeters sur les insultes et le comportement machiste déplacé qu'ont à subir les femmes dans certains quartiers de Bruxelles, etc.) puissent prendre le pas.

Certes, et la réaction de Walli est éclairante à ce titre, la réponse à apporter à ces problèmes finit (hélàs) souvent en débat communautaire.

Toute intervention constructive dans les débats qui nous agitent est bienvenue, mais sur ce coup, vous avez loupé le coche. Et ce d'autant que vous nous avez habitués à mieux.

Vous me faites un peu l'impression du gars qui entendant ses voisins s'engueuler sur le palier vient discrètement se rincer l'oeil du spectacle et si cela ne gueule pas assez vous y mettez votre grain de sel.
La curiosité, quand elle est malsaine, est un vilain défaut!
Comme on dit chez nous, les rwétants n'ont ré à dire!

Croyez-moi, vous n'auriez pas envie de voir la Belgique se séparer à l'irakienne, à la syrienne ou la ruandaise... vous pourriez prendre une assiette dans la g... aussi soyez circonspect lorsque voyant que le feu baisse vous venez y jeter une petite bûche enduite d'huile...

Écrit par : Soltan Griss | lundi, 10 septembre 2012

"Mais moi ce qui m'intéresse ici, ce sont plutôt les questions relatives à la vie politique belge."

Il ne faut pas en vouloir à mes compatriotes. Ils feraient n'importe quoi pour oublier cinq minutes ce qui leur pend au-dessus de la tête.

Écrit par : Pfff | lundi, 10 septembre 2012

@Bernard(R)

"ah c'est le voyeurisme qui t'intéresse et pas la résolution de problèmes sociétaux?"

que Walli s'imagine que ce n'est pas précisément la résolution de problèmes sociétaux et les "nôtres" en particulier qui vous intéresse est étonnant, puisqu'il dit à qui veut l'entendre:

"...comment allons-nous gérer ces communautés diverses et ghettoïsées à Bruxelles?
Car en effet, à force de dire que c'est la faute aux Flamands, ils te disent que c'est ton problème. Ce sont des francophones, Bruxelles est une ville de francophones, donc c'est un problème de francophones. On s'occupera d'Anvers, de Tienen, Hasselt et de Malines, et cela coûtera déjà suffisamment cher pour redresser cette situation."

la résolution des problèmes sociétaux "à la walli" a juste horreur des témoins, autant les accuser de voyeurisme...

bàv

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 10 septembre 2012

J'ai lu suite à toutes les réactions sur ce film un truc quand même intéressant sur la pub, dans un article (désolée en ai lu plein, sais plus lequelle) on mentionnait quand même que ces pubs sont en majorité pour des objets pour les femmes, que donc cette pub cible la gente féminine et que ça marche, que donc les publicitaires ne vont pas changer leur manière de travailler. Et au fond je ne l'avais pas encore regardée comme ça, c'est juste au fond quand même.

Écrit par : isa412 | lundi, 10 septembre 2012

Ma belle-fille a koté durant 2 ans rue de la Limite, à Saint-Josse-ten-Noode. A l'époque elle ne disait rien à ce sujet. C'est par la suite qu'elle nous a dit "si tu savais comme nous (les filles) nous étions emmerdées". Jolie ou moche, c'était le harcèlement permanent. Impossible de mettre le nez dehors sans être harcelées.

"Seule solution, s'habiller en tenue invisible (comme Sofie Peeters s'y résigne - ce qu'il me semble peu de personnes ont relevé), c'est-à-dire être obligée de renoncer au plaisir de s'habiller comme on en a envie, pour se conformer à ce que les emmerdeurs attendaient de nous."

A ceux qui disent que "c'est partout comme ça", que "les hommes ne peuvent pas s'empêcher de...", je ferais remarquer que ce sont des remarques qu'elle n'a plus faites depuis qu'elle a habité dans d'autres quartiers (chaussée de Wavre, notamment).

PS - peut-être rien à voir : la "Faculté des sciences islamiques de Bruxelles" est située rue de la Limite.

Écrit par : Grunchard | dimanche, 09 septembre 2012

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Voulez vous dire que votre fille sortait "bâchée"??
(bâche partielle ou bâche intégrale?)

:D

Écrit par : Soltan Griss | dimanche, 09 septembre 2012

"De Mechelse schepen van Gelijke Kansen en Preventie Ali Salmi zei vrijdag op de regionale televisiezender RTV dat vrouwen ook een verantwoordelijkheid hebben als ze het slachtoffer worden van seksuele intimidatie op straat. Na de commotie die daardoor ontstond, heeft Salmi zich geëxcuseerd." (De Standaard)

Al Islami, euh, Ali Salmi s'est vite rétracté mais il aura finalement bien joué son petit coup de pute dans le cadre de la campagne des communales pour se ramener un vote communautaire.

Bien sûr, pour certains, il conviendra comme d'habitude de...comme dire...bien vite jeter le voile là-dessus, haha.

Écrit par : Moventoh | dimanche, 09 septembre 2012

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"À nous, citoyens, journalistes, réalisateurs, de dépasser les imperfections de ce cri de femme de fin d’études"

Comme disait Mahomet, la femme est imparfaite en intelligence.

"sans oublier aucune des victimes de ces zones sombres de notre environnement mental, sociétal, humain"

Pfffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff. Et je suis poli.

Écrit par : Pfff | lundi, 10 septembre 2012

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@Marcel Sel

Marcel, je ne voudrais pas vous faire mal rétrospectivement mais quand j'étais plus jeune, je ne sifflais pas les Flamandes, siffler ça n'a jamais trop été mon truc, mais je les draguais un peu tout de même : et y'en a jamais eu une qui a appelé Terzake ou la police, hin hin.

Cela dit, j'aime bien le côté "Bruxelloise qui vient du fond du Limbourg" de Uit ou vos filles de la campagne qui aiment qu'on les sifflent (???), c'est vraiment n'importe quoi pour enfoncer profondément sa tête dans son chapeau.

D'un autre côté, j'ai bien tout relu là au-dessus mais je n'arrive pas à trouver le joint entre machisme vulgaire et chômage oisif, que vous réassenez dans les commentaires. Je dois être complètement con et vous pouvez certainement compter sur certains ici pour confirmer.

Non plus que je ne comprends ce côté "différence entre la culture originelle et la société occidentale" pour des immigrés parfois de la troisième génération dont même les parents ont fréquenté des écoles belges et ont été confrontés depuis des lustres à notre mode de vie et à ses pubs pour blaireaux.

A cet égard et bien que la plupart des pervers sexuels soient catholiques (enfin, selon ce que vous m'apprenez ou, plus exactement, lancez dans un moment d'énervement), j'ai rarement vu de jeunes catholiques mêmes intégristes draguer des filles et les traiter ensuite de salopes quand leurs plans foireux ne marchaient pas. Pourtant si je vous suis, ça devrait participer du même principe...

Ou alors non, c'est vrai, y'a le chômage qui doit moins toucher les bourges cathos, ça change tout. C'était donc bien le chômage. Hum.

Enfin, peut-on m'expliquer pourquoi une certaine racaille qui, si elle suivait les préceptes de l'islam - très sympas, si j'ai bien compris -, n'aboutirait jamais en taule, doit quand elle s'y retrouve subitement y manger hallal ?

La révélation s'est faite à travers les barreaux, hamdoulilah ?

Il est temps de dénoncer les faux-derches au double discours selon ce qui leur sert et au moment où ça leur sert.

Pris en défaut, les voici tantôt victimes de racisme, tantôt incroyablement pieux, et toujours soutenus par des naïfs ou des imbéciles qui se flagellent à tout moment au nom de leur non-identité ultime, car probablement dissoute dans le multiculturel de bon ton et les péchés supposés de leurs ancêtres qu'ils doivent expier, tout en remettant un euro de mayonnaise (restons tout de même un peu Belge) dans leurs amalgames.

Je n'ai personnellement pas ce problème, mes grands-parents étaient des "cons d'ouvriers" belges, tant flamands que wallons.

Je ne dis pas que le racisme n'existe pas, je ne dis pas non plus que dans certains cas il n'y a pas de troubles psychologiques dûs à un déracinement, je ne dis même pas que l'islam est mauvais (même si je suis agnostique et même si ça me coûte tellement je trouve ça con) mais il faut arrêter à un certain moment de trouver des excuses à tout au nom du "progressisme" et de se tirer en permanence des balles dans le pied.

Quant à la meilleure façon de combattre le chômage, c'est surtout les études, la formation. Okay. Mais allez donc expliquer ça à certains professeurs qui se débattent chaque jour dans leur Blackboard Jungle face à leurs élèves qui leur crachent dessus... La faute à qui ? A l'islam ? Au capitalisme ? Aux femmes à poil ?

Ben non. C'est la faute au laxisme et à la "compréhension" de tout et n'importe quoi. Toute discipline ou sanction étant désormais tantôt dommageable à l'évolution harmonieuse de l'enfant-roi chez certains, tantôt dans d'autres milieux prise pour une injure à toute la famille qui ne manquera pas de venir ensuite insulter le vilain prof wacisss.

Alors ouais. "On" (nous les Belges, selon ce que vous dites plus haut) a laissé faire... Seulement si l'on vous suit, ça continue.

Pour le reste, oui, vous avez raison, il faut vite créer beaucoup de postes de directeurs de banques pour des chômeurs jeunes qui auront daigné traîner jusqu'à 18 ans à l'école pour finir leurs études dans la troisième année qui suit le CEB...

Et de préférence avec voiture de société et carte d'essence, parce que bon, merde, on va pas bosser pour 200 euros mensuels de plus que ce qu'on touche au chômage !

Même à 20 ans.


PS : je voulais prouver que je pouvais faire plus long que mon excellent ami Sancho Panza. :)

Écrit par : Moventoh | lundi, 10 septembre 2012

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Pour une fois, je dois bien reconnaître que je suis assez d'accord avec ce que vous écrivez, en particulier sur ceci:

"Quant à la meilleure façon de combattre le chômage, c'est surtout les études, la formation. Okay. Mais allez donc expliquer ça à certains professeurs qui se débattent chaque jour dans leur Blackboard Jungle face à leurs élèves qui leur crachent dessus... La faute à qui ? A l'islam ? Au capitalisme ? Aux femmes à poil ?

Ben non. C'est la faute au laxisme et à la 'compréhension' de tout et n'importe quoi. Toute discipline ou sanction étant désormais tantôt dommageable à l'évolution harmonieuse de l'enfant-roi chez certains, tantôt dans d'autres milieux prise pour une injure à toute la famille qui ne manquera pas de venir ensuite insulter le vilain prof wacisss."

Vous voyez que quand vous prenez le temps d'argumenter sans vociférer vos tartines, mêmes longues, sont digestes.

Soltan "Sancho Pança" Griss

Écrit par : Soltan Griss | lundi, 10 septembre 2012

Le "progressisme", ce n'est pas excuser tout; c'est peut-être tenter de comprendre un peu, (se) remettre en question plutôt que d' (de s') étaler en confortables, rassurantes et auto-satisfaisantes certitudes. Cela présuppose une certaine curiosité: celle d'aller à la rencontre de la différence, sans aprioris.

Écrit par : Juliette | lundi, 10 septembre 2012

@Juliette,

Vous avez raison, mais quelle que soit la culture de celui qui crache sur ses professeurs, ou insulte, voire harcèle, les filles en rue, la compréhension ne doit jamais céder le pas au respect de la norme.

Je pense que même au maroc (puisque Marcel déclare que bon nombre des (jeunes) hommes du reportage de Sofie Peeters sont des marocains ou d'origine marcoaine), insulter les filles en rue et cracher au visage des professeurs n'est pas toléré.

Certes beaucoup de jeunes de certains quartiers de Bruxelles connaissent une oisiveté forcée car peinent pour un tas de bonnes et de mauvaises raisons à trouver un job. Cela n'exclut pas le respect des normes.

Je pense qu'il est sain de le leur rappeller de temps en temps: pour eux, comme pour nous. Et rappeller que cela doit être fait, ce n'est pas du racisme et ne doit pas être considéré comme du racisme.

Quant au comportement de ceux, acquis au salafisme ou tout autre courant extrémiste de l'islam, lesquels se comportent ainsi car il est "normal" de le faire vis à vis des "mécréants" que nous sommes, ces comportements doivent être combattus avec la plus grande sévérité.

Nous avons il y a des décénies secoué le joug de la bigoterie catholique, ce n'est pas pour céder à celle d'un certain islam! Dans les années 1840-1850 s'est exprimé un anticléricalisme autrement plus virulent que certains ne s'expriment actuellement vis à vis de l'islam... et à l'époque personne n'aurait songé à parler de racisme.

L'islam comme le catholicisme peuvent avoir droit de cité, mais tous 2 uniquement dans la sphère privée. Qu'il s'affiche en public sous certaines formes (foulard, etc.) passe, cela relève de la liberté religieuse et individuelle.
Mais que l'on se serve d'une stricte observance aux dogmes de l'islam pour insulter ou harceler de filles non voilées (musulmanes ou non) ou vêtues (légèrement ou non) à l'occidentale, ça 'No Pasaran' pour reprendre une formule que certains aiment utiliser à tort et à travers (du coup, pourquoi me gêner)!

Et comme Moventoh, je ne vois pas en quoi le fait d'être au chômage permet de justifier certains comportements déplacés.

Bàv.
Soltan Griss

Écrit par : Soltan Griss | mardi, 11 septembre 2012

Oh là là quelle horreur!
J'ai laissé une coquille dans mon texte et ce n'est pas la marée...

"décénies" => "décennies"

Mes excuses à ceux dont cela aura écorché les yeux :-)

Écrit par : Soltan Griss | mardi, 11 septembre 2012

@ Soltan
Bravo, vous l'avez dis exactement comme je le pense mais n'arrive pas à le dire apparement ;)) Merci.

Écrit par : isa412 | mardi, 11 septembre 2012

@Soltan Griss

Assez d'accord avec vous... Et ce qui suit est plus une précision qu'une réaction... :-)

C’est fou comme, quand on parle de « compréhension », on se prend systématiquement dans la tronche « excuse » ! Comme si tenter de comprendre impliquait qu’on veuille minimiser le problème ! Au contraire, c’est lui donner toute son importance et surtout, se donner le maximum de chances d’y trouver une solution.
C’est une évidence que, jamais, comprendre ne permettra d’excuser un acte d’irrespect. Mais, personnellement, c’est le respect de la personne plus que de la norme qui me semble primordial. La norme, elle est fluctuante : tel comportement peut être acceptable en tel lieu, dans une circonstance donnée alors qu’il ne le sera pas ailleurs et dans un autre contexte. Le respect de l’autre, par contre, est une exigence absolue et non négociable.
Mais pour être capable de respecter l’autre, il faut d’abord se respecter soi-même. Et là, il y a du boulot !
Mon expérience professionnelle me montre tous les jours combien des ados, même très jeunes, issus de milieux défavorisés (et ce quelle que soit leur origine) ou pas d’ailleurs, quand ils sont dépourvus du minimum d’estime de soi, sont plus que d’autres enclins à des comportements agressifs, voire violents, vis-à-vis des autres. Ca n’excuse rien : je le répète ! Mais ça permet de comprendre et dès lors d’agir. Sanction, il y a toujours! Mais dialogue il y a aussi et travail constructeur et réparateur. Vigilance, il y a toujours aussi ! Evidemment, on n’y arrive pas en deux coups de cuillère à pot ! C’est long, c’est fatiguant, faut toujours « être sur leur dos », on a l’impression de perdre son temps car l’évolution est lente... Et l’école, dans notre cas, ce n’est que 35h/semaine… Et pourtant, on obtient des résultats !
Je pense personnellement que c’est à la base, dans nos écoles, qu’il faut faire ce travail. Se lamenter sur le laxisme et l’indifférence de certains parents vis-à-vis de leur progéniture ne sert à rien. Il faut agir à notre niveau. C’est une réalité : dans notre école (enseignement secondaire professionnel spécialisé), nous avons fait le choix de faire d’abord de l’éducation. C’est la seule approche possible pour pouvoir, ensuite, faire de l’enseignement !

Le jour où nos politiques auront compris qu’il faut investir sur ce terrain-là, on pourra commencer à engranger des résultats. Mais les ministres successifs et autres pédagogues en chambre qui murmurent à leurs oreilles sont à des années –lumière de la réalité et de la pratique de terrain.

Écrit par : Juliette | mardi, 11 septembre 2012

@Isa : mais oui. http://www.lexpress.fr/actualite/economie/ces-pubs-qui-font-hurler-les-feministes_824371.html

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 10 septembre 2012

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Et toujours aussi contraire notre cher Marcel ;)
De un c'est apparamment un blog ou site d'ultra féminstes ;) et des pubs tout à fait inconnu en Belgique, mais bon, je suis d'accord que la pub pourrait éviter d'employer la femme à tout bout de champ même pour vendre du Cantal (wat is da in godsnaam? ;)) ou des trucs ou sa présence n'est absolument pas nécessaire, la je vous suis.
Les pubs montrés dans le film sont en général pour du parfum ou de la lingerie et la on ne changeras pas de si tôt le mode d'emploi, ne vous en déplaise, et d'ailleurs je vous dis honnêtement que si on devrais adapter ça pour encore une fois devoir plier pour un certain groupe de gens, toujours les mêmes ce derniers temps, je suis prête à manifester ou toute autre chose!!!!! ;))
(exemple récent au Brésil et autre d'ailleurs)
Si on devrais changer ceci ce sera à la demande des femmes et non pour ces jeunes qui ne savent pas controler leurs pulsions et sont comme des animaux tout compte fait. On ne va pas retourner des années en arrière pour revenir au temps ou c'étaient les males qui controlaient tout, non et non et non ;)))

Écrit par : isa412 | lundi, 10 septembre 2012

C'est des pubs "belges"?
Non, ce sont des pubs français. La France est de loin championne de la pub du mauvais goût et de la débilité.

Écrit par : schoonaarde | lundi, 10 septembre 2012

Mais Isa, comprenez que ce n'est pas parce que ces pubs s'adressent à des femmes qu'elles n'utilisent pas "la femme" comme objet. Les attitudes sont équivoques, les dénudés sont choisis. J'ai assez travaillé dans la pub pour savoir qu'on décide qu'il faut une blonde et non une brune pour tel ou tel produit, parce qu'une brune pourrait faire un peu trop "méditerrannéenne" ; pour un autre, on cherchera une "maghrébine" parce que le produit est exotique. C'est du bidon, mais c'est un bidon qui nous entoure, nous influence sans qu'on ne s'en rende même plus compte.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 10 septembre 2012

@Schoonaarde ! Quelle arrogance ! Ik geloof mijn ogen niet !

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 10 septembre 2012

Il faut dire Marcel que ma première réaction fut la même que celle de Schoonaarde, mais je savais que ça n'étais pas le sujet ici et que ça n'apporterais rien au débat.
Mais il y qq exemples la de pub vraiment choquantes que je n'ai jamais vu en Belgique en effet, mais bon bref. Et d'un mauvais gout extrème en effet.
Mais je sais bien qu'on se fait manipuler si vous voulez, je connais aussi un petit peu quand même comment ça marche la pub. La est tout le but d'une pub non?
La chose est que sa marche en effet, qu'on le veuille ou non, malheureusement ou pas.
Me fait penser qu'il n'y a pas que la pub, mais n'oublions pas le monde de la musique et leur clips, qui ne sont pas mal non plus dans leurs genre pour donner une image de la femme?
On va faire quoi? Se remettre en question, tout à fait d'accord.
Interdire la pub pour la lingerie, le parfum, la mode tout court?
Vous croyez qu'on va pouvoir renverser la vapeur uniquement pour empecher ces males de se comporter en rue comme des gens civilisées?
Non et vous le savez bien.
Donc la solution n'est pas la.

Écrit par : isa412 | mardi, 11 septembre 2012

@ Marcel

@Schoonaarde ! Quelle arrogance ! Ik geloof mijn ogen niet !

Vous pouvez expliciter?

Écrit par : schoonaarde | mardi, 11 septembre 2012

Pas de réponse?

Écrit par : schoonaarde | mercredi, 12 septembre 2012

@Schoonaerde : "La France est de loin championne de la pub du mauvais goût et de la débilité."

je dis "quelle arrogance". Parce que la pub belge n'est jamais ni débile, ni de mauvais goût ? Pfff.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 12 septembre 2012

D'ailleurs je sais pourquoi cette excuse facile me choque, c'est en revenir presque au même fait que dire qu'une fille qui se fait violer l'as bien chercher car elle avait une jupe trop courte.
C'est tout simplement retourner la situation et mettre la faute chez l'autre et pas chez le coupable.
Pour moi une femme, ou un homme mais bon, peut mettre ce qu'il veut, ça ne seras jamais une raison pour se faire maltraiter, on est des humains pas des bêtes.

Écrit par : isa412 | mardi, 11 septembre 2012

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@isa : relisez tout le texte SVP. Cet aspect n'est qu'un de ceux que j'évoque. Je n'excuse pas les insultes en rue. Je tente de comprendre. C'est tout différent.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 11 septembre 2012

Je sais Marcel, je sais et je trouve votre texte bien, mais je trouve qu"on trouve encore trop d'excuses qui n'en sont pas et j'essaie de comprendre aussi ne vous en faites pas ;) .

Écrit par : isa412 | mardi, 11 septembre 2012

@ Marcel

Pas du tout, je suis d'accord que la pub présente souvent une image utilitaire de la femme. Mais je refuse résolumment de lier ce débat de quelque manière que ce soit aux insultes que doivent subir les femmes dans certains quartiers de Bruxelles. Ces pubs sont les mêmes à Liège et Charleroi, pourtant je n'ai pas l'impression que le problème s'y pose de la même manière.

Je refuse d'entamer le débat sur l'omniprésence de l'alcool dans la pub et notre vie à partir de barbus qui arrachent des pubs et cassent le mobilier urbain.

J'ai relevé deux questions qui pour moi sont importantes dans ce débat: comment en est-on arrivé là et comment le résoudre.

Mais c'est un grand classique de l'intelligentia de gauche d'éviter tout débat sur les sujets qu'ils n'aiment pas en les "ouvrant". Il y a des quartiers où les femmes ne peuvent plus sortir? nonnon, ce débat nous coutera le vote des extrémistes, ah parlons plutôt du statut de la femme dans notre culture et enlevons les affiches, on aura le vote et des femmes car on les valorise et des extrémistes car on enlève le nu.

"Car comment pouvons-nous demander à une culture «importé» (qui fait bel et bien partie de notre citoyenneté commune) de débattre de ses travers si l’on nie «les nôtres» ?

Il ne s'agit pas du tout de nier le débat sur mes travers, mais je refuse d'écouter cette autoflagellation constante de notre culture à partir d'un constat qui est tout autre et en plus assez inquiétant.

Mais ouvrons le débat si tu veux: la seule culture qu'il faut relativiser apparemment est la notre. Les musulmans sont la bienvenue à St Pierre, tu te fais lapider quand tu veux visiter la Mecque en tant que chrétien, et je n'ai jamais entendu un politicien ouvertement musulman dire qu'il faudrait changer ça. Et ouvrons le débat un peu plus loin si tu veux, comment entamer le débat de l'égalité homme-femme, si un homme peut avoir plusieurs femmes mais l'inverse est impossible?

mais je sais, c'est pas dans cette direction qu'il faut l'ouvrir, enlevons d'abord les posters avec des chevilles de femme, et l'alcool aussi, et acceptons le voile partout, et quand toutes les filles auront le voile intégral et sont accompagnées par leur homme ou leur frère, là tu pourras te vanter du grand succès: ils diront oui tu as raison, on arrêtera d'insulter les filles.

Car comment demander à une communautée "importée" de discuter de ses travers si on nie les nôtres.

Le problème des quartiers bruxellois ne sera pas résolu par notre discussion sur le role de femme dans la pub, au contraire tu donnes raison à tout ceux qui les insultent pour atteindre ce but. Et cela moi je le refuse. J'aurai ce débat un autre temps dans d'autres circonstances.

joli Marcel, vraiment joli

Écrit par : wallimero | mardi, 11 septembre 2012

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@Walli : comment pouvez-vous réduire mon texte au passage sur la pub ? Ça montre peut-être que ça vous emmerde de regarder aussi la paille que nous avons dans l'œil. Moi, ce que je dis, c'est qu'on focalise sur un débat certes indispensable, et qu'on occulte le débat global qui est le statut de la femme dans (toute) notre société, pas seulement place Anneessens. Evidemment, vous préféreriez ne pouvoir pointer que certains excès de certaines communautés qui, de ce point de vue, sont attardées par un intégrisme religieux, une pauvreté sociale, une exclusion sociétale qui impliquent notre responsabilité passée. Accuser, accuser, c'est si facile. Mais l'autocritique, visiblement, n'est pas de mise. C'est bien toujours la faute aux autres, exclusivement. Joli, Walli. Vraiment joli !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 11 septembre 2012

Bonjour Marcel,
Il me semble que tu idéalise un peu les jeunes filles de nos jours. Certes il y a probablement plus de jeunes garçons qui sortent en boîte uniquement dans le but de "ramener" mais il y a également de plus en plus de jeunes filles qui compte bien terminer la soirée autrement que toute seule. Les filles qui s'habillent super sexy juste pour s'amuser, franchement Marcel, ce n'est plus aussi vrai qu'il y a 20 ans.
As tu déjà remarqué que les filles considéraient "gentil" comme un défaut majeur chez un garçon? Ça m'a toujours attristé, et je suis ravi de voir que celles qui ont compris que c'était une erreur sont certainement plus heureuses dans leur couple que les autres.
Bien sûr je ne déraperai pas en affirmant que les autres aiment les mecs qui les insultent et les maltraitent. Mais le coté "animal" de l'homme capable de "protéger la famille", le plus fort du clan qui se tape toutes les gonzesse, ça existe. Je suis persuadé que c'était le déconneur de la bande, qui se la pétait un peu en roulant trop vite et en buvant plus que les autre qui avait le plus de succès... Ce n'est que plus tard que les choses changent - heureusement!
Peut être devrais-tu parler un peu plus avec ta fille? ;) Je suis persuadé qu'en creusant un peu tu apprendras des choses que tu n'imagines même pas.
Courage Marcel! Tu n'est pas tout seul.

Pour le reste, la solution est connue: EDUCATION (mais y-a-t-il encore du budget?). Le manque d'éducation; voilà ce qui fait le nid des extrémistes. Et malheureusement, notre système éducatif se déglingue.

Bonne journée Marcel.

Écrit par : The_BlackRat | mardi, 11 septembre 2012

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@TheBlackRat : oh bien sûr, il y a des filles qui sortent pour des rencontres rapides sans engagement, il y en a toujours eu. Mais vu les jeunes ados que je côtoie, le prince charmant n'est pas mort, vous savez. Ni les emmerdeurs dans les boîtes de nuit !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 11 septembre 2012

Siffler un beau fessier, insulter une femme trop ou pas assez habillée.
Fuyez l’éducation, elle revient en courant.
Ce n’est pas qu’une question de ghettoïsation, ce serait trop simple. Même si et quelques soit l’origine, les termes « sales putes » ou « salope », tout comme « fils de… » fusent et appartiennent au langage courant dans certains quartiers. Cela est vrai, pour avoir côtoyé, que dis-je vécu 13 ans à Molenbeek, dans ces quartiers pseudo « barbares ». Souvent ce sont des ados qui s’affirment et ce langage est une attitude. Pour moi, je le vois comme une révolte et un mur. Je ne le cautionne pas pour autant. Mais je ne juge pas ces jeunes non plus.
Étangs noirs, Comte de Flandre, Gare de l’ouest, c’est pareil. Personnellement, il m’a suffi de recadrer ou juste cadrer les miens pour éviter ce langage. Et surtout, le dialogue identique entre mes gosses et leurs amis, quand un gamin vient fièrement rouler les mécaniques, réponse franco, pas de regard de condescendance. Le respect sans jugement et je n'ai jamais eu un seul problème toutes ces années. Attention, je n'ai pas dit qu'il n'existait pas de violences à Bruxelles. Deux fois oui, il y en a. Violence proportionnelle à la taille de la ville. Pourtant, je ne connaissais pas un mot de la langue arabe. Un jour, monter un frigo au 3e étage de mon immeuble avec ma concubine s’avéra être une tâche presque miraculeuse. À cinq, ils l’ont monté sans aucune demande.
Alors, le ressenti d’une provocation de grosses entreprises pour les jeunes, entre autres. Mais surtout, l’’éducation, la compréhension du fonctionnement de leur environnement… L’attention qui va bien au-delà de maison de quartier, ou de fête du dimanche manque. Oui il y a ghetto et « laisser à l’errance ». Les activités pour les petits pullulent, alléluia, mais l’adolescence est une tranche importante que je vois plus dehors qu’autre chose.
Alors, félicitons et mettons plus en avant les « lucides ». À la limite, soyons fous et crions pour qu’ils soient aux barres de quelques lieux éducatifs stratégiques importants dans les zones d'ombres. Plus de Mr Pierre Pirard et des Mr Sel… Pour une compréhension plus profonde des choses. Car il y a un manque d’info criant dans ce coin là. Ce n'est pas une boutade mesquine à leur égard, c'est une utopie constructive que je pleure.

Ce n’était pas une erreur de diffuser le trailer sans explications plus détaillées, de la part des médias responsables. Eussent-ils réalisé le buzz convoité si l’info était proposée en court-métrage de prime abord ? Malheureusement un choix réfléchi, mais pas judicieux. Le propre du trailer est de susciter l’envie de découvrir la suite d’une information. Surtout. Quitte à présenter les passages les plus « croustillants » ne laissant que des banalités ou d'excellentes informations dans la boîte. Le risque de décevoir après coup n’est que bonus pour la source du sujet qui a encensé son projet. Le but n’est-il pas la vente, le succès, l’envie de se démarquer en pensant tenir le propos de l’année ? Cela fait partie entre autres du genre humain dans ces conditions, la convoitise. Attention, il ne s’agit pas de pointer du doigt « The média » dans son intégralité. Je suis convaincu que des journalistes, moins nombreux peut-être, ont une motivation plus profonde tel un Stieg Laerson dans sa quête de la vérité (auteur de la trilogie millenium)… Le genre de reportage à audimat a tendance à briser l’image du journaliste en général (journaliste d’investigation, journaliste écrivain…) que les néophytes du métier finissent par ne plus différencier et ne plus avoir confiance. Tout ce qu’une majorité aboie : Journaliste-média-buzz et mensonge ou manipulation ne font plus qu’un devient aussi courant qu’un « bonjour, ça va ? ».
Un amalgame d’info a transpiré de la bande-annonce du reportage. Pain béni pour les usurpateurs. Les défauts marquent plus que les qualités. En-tout-cas se vendent mieux. Fallut-il faire fi de la vision de l’éducation sexuelle des communautés raciales différente qui se côtoient chaque jour, du féminisme, du racisme, de l'éducation ? Tout cela pointé ou omis pour quoi finalement ? L’incompréhension de l’autre est le filon exploitable facilement. En tout cas, c’est ce qui ressort au premier regard du non averti des questions fondamentales de notre société. La « baraki » qui plonge tête baissée devient « baraka » en période pré électoral.

Écrit par : Crismo | mardi, 11 septembre 2012

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Je voudrais ajouter ceci.
L'ensemble de l'article révèle une chose principale. Essentielle.
Poser la question à un adolescent sur ce qu'il pense de l'article. Simplement.
Sans refaire le débat, la plupart ne le lira pas ou dira je ne comprends pas ceci où cela. Où je ne comprends pas tout court.
Est-ce parce que je ne comprends pas moi, le Crismo, que mon ado ne comprend pas ? Ils en sont capables pourtant. Pourquoi cette histoire de trailer et l'ensemble des sujets qu'il réveille passera inaperçu d'une certaine manière ?

Écrit par : Crismo | mardi, 11 septembre 2012

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Bonjour, excellente analyse, comme d’habitude, à rapprocher au tout aussi bon (et plus concis ^_^) "mondes parallèles" de Fr. De Smet : https://francoisdesmet.wordpress.com/2012/08/01/les-mondes-paralleles/
Quelques réflexions : je ne partage pas tout a fait vos réserves sur les "pionniers" qui s'installent dans les ghettos pour y amener de la "diversité", car il me semble que c'est justement par la mixité au moins physique qu'on peut avancer vers plus de mélanges entre les personnes.
Par ailleurs, je vois au moins une raison d'espérer pour Bruxelles, c'est le fait que les habitants de ces zones ne sont pas isolés physiquement du reste du monde, aux Etangs Noirs, on est certes dans un ghetto, mais avec une ligne de Metro qui amène en 10 minutes dans tous les coins de Bruxelles (sauf Uccle, mais si c'est pour y croiser des racailles à la Arnault, tant mieux ^_^). Cela me semble une chance pour tout le monde, à l'inverse de certaines banlieues-prisons de France ou il n'y a même pas une gare pour s'en échapper!
Enfin, la disparition complète des ghettos ne me semble pas possible ni finalement souhaitable, car il y aura toujours un groupe de "derniers arrivés" qui doivent occuper un espace quelque part. L'important étant qu'ils puissent avoir l'espoir que leurs enfants pourront en sortir par leurs efforts.
Oh et One last thing, ce goût pour la nuance et l'explication raisonnée, ceux qui sont pétris de certitudes sur la menace islamiste et le plan de remplacement de population, nous le retournent comme de l'angélisme, et nous traitent de "collabos"... sans doute un sujet d'étude à part entière.

Écrit par : attila | mardi, 11 septembre 2012

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@Attila : je ne dis pas que personne ne doit s'y installer, je l'ai fait par le passé. Je dis que 1) si l'on est une personne privée, il ne faut pas s'attendre à ce que ce soit facile 2) si l'on est une entreprise, il faut le faire pour tisser dans la communauté du quartier. Engager un garde du corps du quartier ne va pas le faire progresser, par exemple. Donc, une agence de pub ou une société de la haute finance n'a qu'un caractère provocant. En revanche, une entreprise qui peut faire appel de façon importante à de la main d'œuvre peu qualifiée (c'est le principal vivier d'emploi dans ces quartiers) a plus de chance de s'intégrer réellement. Mais ils doivent s'attendre aussi à ce que ce ne soit pas facile…

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 11 septembre 2012

@Marcel

Accuser? moi? C'est toi qui dit que le l'extrême droite et les nationalistes (forcément flamands) nourrissent le salafisme francophone à Bruxelles. Pourtant je peux t'assurer que ce ces ghettos ne sont pas le résultat d'une politique voulue par la N-VA.

C'est toi qui te cache derrière la réduction de la pub si je dis que le mêmes affiches se trouvent à Liège et Charlerloi, et que pourtant on a l'impression que ce problème ne s'y pose pas de la même manière. C'est une accusation ça? Ah, mais c'est un constat qui dérange donc il faut prétendre qu'il n'existe pas.

Je dis que je refuse de mener le débat du sexisme dans notre société sur la base d'extrémistes qui insultent les filles en rue. Et il ne s'agissait pas seulement de petits jeunes en rute, mais de mecs de la trentaine, quarantaine passée.

Je ne veux pas l'éviter, je suis content que Humo ait enlevé les photos de filles en bikini lors des festivals. C'est déjà ça. Mais je refuse de faire le lien avec ce qui se passe dans des quarties à Bruxelles.

Et maintenant tu viens avec les ghettos, il y a quelque billets je me faisais traiter de fou quand je disais que ta société multiculturelle était un vivre à côté au lieu de vivre avec. Mais depuis on a clairement changé sa veste.

Et en effet, l'adulation de l'islam de gens qui se clâment de l'humanisme ne cesse de m'étonner. Le socialisme arabe n'a jamais eu légimité et ne représentait qu'une infîme couche élitariste de la société, mais pourtant la gauche l'utilise comme prétexte de son aveuglement.

Je répète ma question, comment discuter de l'égalité homme-femme si un homme peut avoir plusieurs femmes mais l'inverse n'est pas permis? Cette égalité n'implique-t-elle pas forcément la monogamie du couple?

(allez, d'accord, je te laisse le plaisir de proposer la polyandrie comme solution de compensation...)

allô Marcel? allô?

et dans ton billet qui est plein de "blanken" de la petite pomme flamande, des agences de pub flamandes, de nationalistes et d'extrême droite, ils sont où, tous ces partis francophones, qui depuis des années gèrent cette ville et ne font qu'y stocker des nouveaux venus?

donc ne viens pas dire que je ne fais qu'accuser

ou si

je t'accuse d'être le fossoyeur de tes propres libertés

mais comme j'ai déjà dit, c'est ton problème

Écrit par : wallimero | mardi, 11 septembre 2012

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"C'est toi qui dit que le l'extrême droite et les nationalistes (forcément flamands) nourrissent le salafisme francophone à Bruxelles."
Non, j'ai dit que le racisme (bruxellois en l'occurrence) et le refus par les partis politiques de gérer la question depuis le début a fini par nourrir le repli communautaire. Et je dis que ce sont les partis traditionnels qui ont favorisé le salafisme pour ne pas devoir s'occuper de la question. C'est toi qui lit ce que tu as envie d'entendre, pas moi.

"Pourtant je peux t'assurer que ce ces ghettos ne sont pas le résultat d'une politique voulue par la N-VA." C'est clair : la N-VA n'existait pas.

"C'est toi qui te cache derrière la réduction de la pub si je dis que le mêmes affiches se trouvent à Liège et Charlerloi, et que pourtant on a l'impression que ce problème ne s'y pose pas de la même manière."
Tu te trompes. Le problème se pose dans toutes les villes, et notamment à Malines. Mais une concentration et une masse de gens comparables à celle de Bruxelles, tu ne la trouveras qu'à Anvers, où je te signale qu'il y a aussi des no-go zones.

"Je dis que je refuse de mener le débat du sexisme dans notre société sur la base d'extrémistes qui insultent les filles en rue."
Et moi, je refuse d'occulter un pan du débat, et je dis que nous devons aussi nous poser des questions sur le sexisme en général. Chacun son truc.

"Je ne veux pas l'éviter, je suis content que Humo ait enlevé les photos de filles en bikini lors des festivals. C'est déjà ça. Mais je refuse de faire le lien avec ce qui se passe dans des quarties à Bruxelles."
Ce lien, ce n'est pas moi qui l'ai fait en premier, c'est Sofie Peeters, et j'ai exploré plus loin. Mais j'assume.

"Et maintenant tu viens avec les ghettos, il y a quelque billets je me faisais traiter de fou quand je disais que ta société multiculturelle était un vivre à côté au lieu de vivre avec. Mais depuis on a clairement changé sa veste."
Pas du tout. La société multiculturelle, elle existe et elle fonctionne. Parmi mes amis bruxellois, il y a des Juifs, des deuxième et troisième génération marocaines, des Français, des Indiens, etc. Et ça fonctionne parfaitement. Mais pour ça, il faut un environnement qui permette aux jeunes de ne pas être exclus. Cet environnement, la Belgique n'a jamais été capable de le produire (en Flandre, ce n'est pas différent).

"Et en effet, l'adulation de l'islam de gens qui se clâment de l'humanisme ne cesse de m'étonner."
Parce que tu crois que l'islam est une chose unique et invariable. L'islam est aussi varié que la chrétienté. Il y a un islam éclairé, seulement aujourd'hui, il est complètement étouffé, et nous avons tout fait pour qu'il le soit.

"Le socialisme arabe n'a jamais eu légimité et ne représentait qu'une infîme couche élitariste de la société, mais pourtant la gauche l'utilise comme prétexte de son aveuglement." Quelle bêtise ! Qu'est-ce que le socialisme vient faire là-dedans ? C'est absurde. Je me fiche de la politique dans les pays arabes, moi.

"Je répète ma question, comment discuter de l'égalité homme-femme si un homme peut avoir plusieurs femmes mais l'inverse n'est pas permis? Cette égalité n'implique-t-elle pas forcément la monogamie du couple?"
La plupart des imams recommandent la monogamie. Ne pas confondre avec les mormons (chrétiens) où la polygamie est une vertu. Ce n'est pas le cas dans l'islam.

"et dans ton billet qui est plein de "blanken" de la petite pomme flamande, des agences de pub flamandes, de nationalistes et d'extrême droite, ils sont où, tous ces partis francophones, qui depuis des années gèrent cette ville et ne font qu'y stocker des nouveaux venus?" Ben ils sont là. Tu es juste trop malhonnête pour le voir. Les gens qui cassaient du "métèque" dans ma rue, ils étaient du Front national, donc bien des Francophones. Quand aux agences de pub flamandes, c'est un fait que plusieurs se sont établies dans ces quartiers. J'aurais préféré qu'elles fussent wallonnes, pour ne pas être accusé de cibler les Flamands, mais voilà, elles sont flamandes.

"je t'accuse d'être le fossoyeur de tes propres libertés"
Si tu veux. Je m'intéresse à la liberté générale avant de m'intéresser à la mienne, qui va bien merci.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 12 septembre 2012

Wallimero
Alors que je comprends souvent et suis même parfois d'accord avec les choses que tu écris, la ou je ne le suis pas du tout c'est que tu as l'air de dire que ce problème n'existe qu'a Bruxelles.
Eh ben non, Mechelen, Antwerpen, Gent, Kopenhagen, Amsterdam, Sidney enz tous ont réagi et sont confronté aux mêmes problèmes. ( je n'ai pas encore suivi ou trouvé les réactions coté francophone mais je m'imagine qu'a Charleroi ou autre ça doit être possible aussi).
Alors non pour moi ce n'est certainement pas un problème des francophones ou des flamands ou que d'un des deux, c'est hélas universel apparemment.

Écrit par : isa412 | mercredi, 12 septembre 2012

@Isa : merci. Surtout que quand je me demande pourquoi les "nouvelles bruxelloises" (flamandes par exemple, mais pas que)" réagissent alors que les "francophones" ne réagissent pas ou peu, je me demande aussi si côté flamand, on n'est pas plus sensible, ou plus réactif. Je n'ai pas la réponse, mais je constate une différence culturelle qui est peut-être positive. Tout comme quand je lis Els Ampe proposer des solutions à Bruxelles-ville, je vois un fort contraste avec un langage plus "populiste" (j'ai dis un langage, pas un parti) dans plusieurs formations francophones. Bref, les minorités ont de bonnes idées, peut-être justement parce qu'elles doivent faire mieux pour faire accepter leur pouvoir, je ne sais pas.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 12 septembre 2012

@walli

"Je répète ma question, comment discuter de l'égalité homme-femme si un homme peut avoir plusieurs femmes mais l'inverse n'est pas permis? Cette égalité n'implique-t-elle pas forcément la monogamie du couple"

à donf walli ! ;)) Cette égalité n'implique-t-elle pas plutôt forcément le célibat ?

Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 12 septembre 2012

Raccourci stupéfiant

Pour clôturer la rubrique chiennes de garde écrasées, je propose qu'on envoie Michèle Martin se faire draguer place Annessens. Ou pas.

Parce que, les petits gars, on a un pays à construire et un autre à déconstruire.

Ce serait bien si vous pouviez rester focus pendant cinq minutes et arrêter de mater les filles.

Écrit par : Pfff | mercredi, 12 septembre 2012

Je ne sais pas Marcel et honnetement je ne crois pas que les francophones réagissent moins, je crois que peut-être tu ne va pas lire aux bons endroits pour ce la ;)) J'imagine que les femmes et fille francophones ne sont pas en masse sur "le Soir" ou autre mais plutot ici par exemple

http://fr.elle.be/Lifestyle/Cultur-ELLE/Touche-pas-a-ma-pote-c-est-quoi

Belle initiative d'ailleurs, mais j'ai juste l'impression et c'est une impression hein, rien de plus, que les bruxelloises se sont peut-être déjà trop laissé faire et n'osent plus broncher ou se sont habituée. Je peut m'imaginer que pour qq qui vient de l'exterieur le choc est plus rude et la révolte plus grande.
Je ne vais pas aller jusqu'a dire que je crois que les filles flamandes sont plus assertives ;)) ou ont plus d'assurance je ne sais pas si on dis "assertive" " en français.
Sur la page FB 'femme de la rue" il y a aussi des réactions francophones, jete s'y un oeil si tu as le temps.
Je voudrais aussi rectifier un détail qui est souvent mal emis dans la presse, une partie du film à été filmé en caméra cachée, mais une autre partie, ou vous voyez marcher Sofie en rue est filmé par un copain avec la caméra à la main, bcp ne l'ont pas vue certainement, mais ça n'a pas dérangé d'autres par contre de faire ce qu'ils ont l'habitude de faire.

Écrit par : isa412 | mercredi, 12 septembre 2012

@ marcel

tiens, tu te fiches "de la politique dans les pays arabes, moi."

au même temps "Il y a un islam éclairé, seulement aujourd'hui, il est complètement étouffé, et nous avons tout fait pour qu'il le soit."

je vous suggère de ne plus te ficher de la politique dans les pays arabes... la vous allez trouver la réponse pourquoi l'islam éclairé est complètement étouffé... pas à cause de ce que "nous" avons fait....

bref, venant de vous, cela ne me surprend pas... "MOI", comme flamand, j' ai une dette éternelle pour le comportement des fachos flamands pendant la deuxième guerre mondiale, mais si j'ai rien à faire avec...

Écrit par : des (flamingant) | mercredi, 12 septembre 2012

@Walli

Je pense que nous avons là une forme létale du syndrôme de Stockholm. Marcel remettra tout en cause et prétendra éventuellement que la terre est plate pour peu que ça convienne aux convictions ou élucubrations de ses ravisseurs.

C'est assez terrifiant à observer.

Du côté francophone, ce genre de position n'étonne même plus. Raison sans doute pour laquelle les Bruxelloises francophones n'ont plus la force de protester, conscientes qu'elles sont que leur discours sera bien vite étouffé ou balayé d'un revers de main méprisant par Philippe Moureaux.

On se réjouira donc de la réactivité de Sofie Peeters qui vient d'une communauté où l'on n'est pas écrabouillé idéologiquement sous une chape de plomb dont nous avons un superbe exemple ci-dessus.

Car bien vite, il faut la discréditer, parler du trailer suspect, évoquer une possible stigmatisation, la traiter de Flamande de campagne, tout y passe : il faut que l'étouffoir retombe, encore et toujours !

La Flandre a encore l'espoir d'une possible indépendance, certains francophones n'en ont plus aucun, ils sont faits comme des rats.

Écrit par : Moventoh | jeudi, 13 septembre 2012

@Moventoh : apprenez à lire correctement un article, ça vous évitera les procès d'intention idiots et les accusations débiles.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 13 septembre 2012

@Isa421

Je sais très bien que le problème existe aussi à Malines, Anvers et St-Nicolas. C'est d'ailleurs pour ça que j'écrivais que ce serait déjà assez cher et difficile pour solutionner au problème dans ces villes-là.

Je ne doute pas qu'il y a suffisemment de gens qui sont conscients de l'ampleur du défi à Bruxelles, les sommes qu'il faudra engager pour espérer avoir des résultats tangibles sur 20 ans et les différentes politiques qu'il faudrait mettre en oeuvre, même en temps de crise.

La région bruxelloise et wallonne, y compris la communauté française, n'ont les capacités financières de le résoudre, ni la volonté (capacité?) politique d'accepter l'ingérence d'une entité autonome flamande.

Et c'est pour cela qu'aucune instance flamande n'a fait de grandes déclarations à ce sujet.

Des problèmes à Bruxelles? On peut constater l'échec évident devant les caméras, mais - in fine (ah oui, le latin - si je ne me trompe - toujours langue officielle et inconsciemment familière à tous ceux pre-VaticanII) - tout cela ne nous regarde pas...

Écrit par : wallimero | mercredi, 12 septembre 2012

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1-2-3-soleil

Ah-ah !

Voilà donc le plan cousu de fil blanc : la vie des Bruxellois devient un enfer. On laisse faire (et on fout un peu la merde, si on peut le faire discrètement). On attend derrière le ring comme l'armée rouge à Varsovie, derrière le fleuve. Et ENSUITE, lorsque Bruxelles est à genoux, moeder Vlanderen vient restaurer sa tutelle bienveillante et omnipotente. Les francophones sont incapables de se gérer, c'est la faute du climat.

Comme on vous voit venir du fin fond de la plaine. Notez que vous auriez tort de vous gêner, jusqu'ici, l'opposition des francophones, hein ... Disons qu'elle n'a rien empêché du tout.

Écrit par : Pfff | mercredi, 12 septembre 2012

Mais moi ça me regarde mon cher Walli, je suis bruxelloise remember? ;))

Écrit par : isa412 | jeudi, 13 septembre 2012

"La région bruxelloise et wallonne, y compris la communauté française, n'ont les capacités financières de le résoudre, ni la volonté (capacité?) politique d'accepter l'ingérence d'une entité autonome flamande."

espoir walli espoir...l'entité autonome flamande, c'est juste une blague pour faire rêver les flamingants dans votre genre...

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 13 septembre 2012

Entité autonome flamande, une blague ? Cela dépend de combien de personnes la prennent au sérieux. Encore une fois, je suis atterré par le wishfull thinking des francophones. Je vous signale que cette vue de l'esprit a déjà obtenu l'autonomie fiscale des francophones, sans contrepartie autre que quelques mesures dilatoires.

Di Rupo, nous voilà : travail, honneur, patrie au service du redressement national et du rétablissement de l'honneur francophone. Aveugles, aveugles, aveugles.

Écrit par : Pfff | vendredi, 14 septembre 2012

@Pfff

aveugle de gôche bien sûûr, edr nos voilààà ; ^) }{

.be fédération d'Entité autonome c'est pas une blague c'est écrit depuis quarante ans dans la Constitution, je le répéte souvent ici... Staat, Deelstaat et blablabla ne sont pas pour moi des vues de l'esprit (même de l'esprit flamand)

je suis avec vous (tout contre vous, comme jadis chez les jésuites;) atterré par le wishfull thinking des FR...(sans doute pas le même d'ailleurs)
je suis avec walli (contre walli, très contre walli) ironique sur le wishfull thinking des NL...
parce que la blague c'est «d'accepter l'ingérence d'une entité autonome flamande.» une Entité n'est plus autonome si elle accepte de l'ingérence, mais vous me direz une Entité NL «vaut» plus qu'une Entité FR dans le niveau d'autonomie... mais en tout pas parce que l'Entité FR est plus multiple que l'Entité NL...
«l'entité autonome flamande» avec pouvoir d'ingérence quelle bonne balgue blege... why not with brussels for capital city tant qu'on y est , on parle de quoi de Gewest ou de Gemeenschap ou d'un fantasme flamingant...

bàv de bhv (autre fantasme flamingant ingérant)

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 14 septembre 2012

pourquoi les flamands s'interessent tellement a Bruxelles ?
d'abord, ils s'agit d'une region independante de la Flandre (region de bruxelles capitale) et le peu de votes pour des partis flamands demontrent une tres faible presence flamande
de plus cette ville n'a jamais ete flamande dans l'histoire (n'a jamais fait partie de la flandre).
Bruxelles etait egalement deja une ville tres independante avec des privileges au moyen-age.

pourquoi le flamand ne va plutot voir les nombeux problemes a Borgerhout par exemple (Anvers) qui le concernent direcetement plutot plutot qu'a Bruxelles ?

en fait l'explication est economique je crois (comme dans beaucoup de conflits la raison sous-jacente est economique), la Flandre lorgne sur les ressouces de la ville (voir entre autres la doctine maddens). une campagne de denigrement systematique de la ville par les flamingants est egalement orchestree, sans denier qu'il y a des problemes. mais pourquoi s'interesser tant a Bruxelles alors que les meme problemes existent a Anvers (borgerhout par exemple). La ville d'anvers a ete emaillee de nombreux incidents graves et emeutes.

En fait la Flandre enferme bruxelles dans un carcan defavorable au niveau economique pour la ville et ceci depuis des dizaines d'annees (alors que toute capitale a tendance a s'etendre geographiquement) et tout en pillant une large partie des ressources de la ville et utilisant ses nombreuses infrastructures, n'en redistribue qu'une faible partie via des transferts du federal.

doctrine maddens
http://fr.wikipedia.org/wiki/Doctrine_Maddens

Écrit par : Bruxellois | jeudi, 13 septembre 2012

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"Le harcèlement de rue fait partie du quotidien de nombreuses femmes. C'est une forme de sexisme ordinaire. Et à partir du moment où il y a injure, c'est une violence. Le phénomène de répétition est également particulièrement pénible."
"Le harcèlement et le sexisme ordinaire ne sont l'apanage d'aucun quartier en particulier"
" la frontière extrêmement floue, pour certains, entre la drague et la séduction, et les violences. Nous partons du principe que pour qu'il y ait drague et séduction, il doit y avoir réciprocité. Ce qui rend la frontière entre drague et harcèlement assez facilement détectable. Si une personne dit non ou ne répond pas et que l'autre s'entête, ça commence à être du harcèlement. "
Magali de Haas
Source: tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120801.OBS8664/video-harcelement-dans-la-rue-c-est-un-phenomene-universel.html

Écrit par : Philippe | jeudi, 13 septembre 2012

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vous avez absolument raison. C'est une (et peut-etre la seule) erreur d'appreciation majeure dans l'article de Marcel d'ailleurs.

Écrit par : Disillusioned_Banker | samedi, 15 septembre 2012

Pas bien compris en quoi j'avais dit le contraire de ce qui est cité ici…

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 15 septembre 2012

"En revanche, je ne crois pas faire d'amalgame. J'explique pourquoi c'est "comme ça" dans certaines communautés plutôt que dans d'autres. Mais à ma connaissance, la plupart des violeurs sont plutôt cathos. Je n'ai pas de preuve, notez :-))"

Marcel, si je puis me permettre, j'espère que c'est de l'humour.
J'ai beau être athé radical, si ce n'est pas de l'humour, je suis sidéré, car vous êtes bien trop intelligent pour ne pas peser vos ecrits

J'ai eu l'occasion de faire un ou deux sejours hors Europe:
Afrique sud, towns ship de "Jobourg", une enquète de terrain indique que 25% des ado scolarisés entre 15 et 18 ans trouve amusante l'activité suivante : gang rap, inutile de traduire.
Tchad, N'Djaméa, en 2010, la pricinpale activité des tribunaux : affaires de viol
Syrie, mars 2011, mon épouse en sejour à Damas subit tentative d'agression sexuelle de la part du chauffeur de taxi qui la reconduit chez sa famille d'accueil.

Non, il n'y pas plus de violeurs chez les catho que chez les autres religions du livre.
Les religions du livre ont un problème avec les femmes, avec la sexualité, avec la tolérence, c'est tout.

De plus, pour résumer une bonne part de mon ressenti : en Belgique, comme en France, force est de constaster l'existance d'un sous-prolétaria qui a pleinement réussi l'amalgame du pire des cutlures occidentale et orientale ou maghrébine.

Oui, vous avez raison, il aurait été plus sage de pouvoir offrir à ses personnes la possibilté de prendre le meilleur des cultures orientale et occidentale.

Enfin, durant mon adolescence, je n'ai jamais sifflé de filles dans la rue.
Education, timidité, autres centres d'intérets, adolescence "champètre" dans une petite ville française bordée par un lac et une montagne, un peu de tout cela sans doute.

Écrit par : Pierre | jeudi, 13 septembre 2012

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@Pierre : oui, c'était une boutade. Ça me semble évident.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 13 septembre 2012

i have a dream...

après des insultes sexistes faites à LA femme dans un film par plusieurs hommes d'âge mûr (mal élevés et identifiés comme marocain par des signes dont eux seuls ont le secret) autour d'un salon de thé, ... une hordes de jolies civiles flamandes décontractées dans l'habillement et en furie dans la tête, ont foutu le feu à l'ambassade du maroc, l'ambassadeur est mort dans l'incident...

le roi du maroc à demander pardon pour tous les horribles glaviots et mots blessants subi par LA femme à bxl précisant qu'il demandait aussi pardon aux femmes FR qui ont moins protesté et porte d'ailleurs si souvent le voile conforme (c'est la religion, ya pas débat)

joyeux le cauchemar mais on n'en parlera plus demain dans le journal sauf si le mr, ps, etc dit merci à m6 pour ses mots d'appaisement :))

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 14 septembre 2012

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Ma femme est jolie... Elle a vécu avec sa famille (ses sœurs) du coté de saint Guidon... Elle ne s'est quasi jamais plains d'avoir été embêtées. Je lui ai donc demandé comment elle a géré les comportements qui ont été dénoncés.
1. il y a des endroits où l'on ne va pas si on ne veut pas être embêté.
2. lorsqu'un mec lui disait "t'es belle etc", elle disait simplement "merci". Et si il insistait elle disait "toi aussi tu es beau".
3. Ma femme est albanaise... je crois que ça joue aussi... il y a un je ne sais quoi chez eux qui ne donne pas envie de les embêter... puis elle n'avait pas peur... la peur ça se voit...
Et puis, c'est vrai que moi aussi, pourtant un mec, il y a des endroits où je vais moins volontiers... Nous avons tous des endroits ou nous sommes moins "les bienvenus". Nous avons chacun une place qui nous conviens... nous quartier, nos préférences... Probablement qu'une marocaine avec le foulard ne sera pas très bien reçue dans une réception chic de lasne... et que là il y aura bien un ou l'autre idiot pour lui lancer une pique... whatever... merci Marcel pour ce que tu fais.
A+

Écrit par : pe | vendredi, 14 septembre 2012

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Chouette témoignage, PE. Merci à toi !

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 15 septembre 2012

Bonjour,

Il m'a fallu 5 soirs pour lire votre article. Pour ne pas tout réinventer, voici le commentaire avec lequel j'ai accompagné sa publication sur mon mur Facebook:

"
J'avais pensé à plein de façons de présenter ce "must read", mais au moment de lire la dernière ligne, un seul mot, une seule interjection résume ma lecture: "tcheu".
Je pense qu'il a dû lui falloir autant de temps pour l'écrire, peser et calibrer chaque mot, chaque enchaînement, qu'il ne m'en a fallu pour le lire (5 soirs, petit paragraphe par petit paragraphe).
5 soirs pour être sûre de ne pas en zapper une ligne, pour ne pas tomber dans le "too long didn't read". 5 soirs pour ébranler mes certitudes, mes jugements à l'emporte-pièce fournis prêts à l'emploi, prêts à gober, par les médias. 5 soirs pour, finalement, comme l'auteur, ne pas trancher.

A vous.
"

Mon prof de français aurait dit "c'est beaucoup de grosses phrases avec des gros mots dedans", mais quand on a fini la lecture, on n'est plus pareil.
Félicitations.

Écrit par : Kaki | samedi, 15 septembre 2012

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Merci Kaki. Il m'a bien fallu cinq jours pour l'écrire :-))

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 15 septembre 2012

Excellent billet! De fait, s'intégrer dans ces quartiers n'est pas affaire de race ou de religion. Plutôt de comportement (ça ne veut pas dire s'écraser mais ne pas se la jouer non plus, en un mot le respect) et de milieu social. Jamel Debbouze disait: "Si on traite les jeunes comme des chiens, ils se comportent comme des chiens".

Écrit par : francolâtre | jeudi, 20 septembre 2012

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