jeudi, 14 novembre 2013

LA VERITEE • Une députée bruxelloise va essayer de survivre avec 180.000 € pendant un mois.

«C’est en voyant Didier Bellens [patron de l’opérateur télécom privé/public Belgacom NDLR] à la télévision que l’idée m’est venue», déclare d’emblée Carla Dejonghe, députée Open VLD de la région bruxelloise. «Ce monsieur m’a fait pitié : devoir jouer Saint-Nicolas pour Elio Di Rupo, alors que les barbus sont déjà très mal vus ces temps-ci, et qu’il n’est même pas musulman, vous comprenez, c’est inhumain !» La volonté farouche de Didier Bellens de rester à son poste à la tête de l’entreprise de télécom a fini de la convaincre. Le cri désespéré de cet éternel enfant à qui l’actionnaire principal, l’État belge, veut arracher son beau jouet contre un parachute même pas doré a touché la députée. Mais la mauvaise presse lui a d’emblée fait un mauvais procès. Ainsi, l’agence Belga, truffée de journalistes francophones qui ne parlent même pas le néerlandais, a mal compris Carla Dejonghe. Et La Libre a reproduit l’information Belga sans vérifier ! «Heureusement qu’il y a les blogueurs pour dire la Véritée» nous confie-t-elle, complice.


«Figurez-vous que ce journal qui a encore une rubrique 'religion'— je dis ça, je dis rien mais c’est bien la preuve… — a titré que je voulais vivre avec 180 € pendant un mois, pour faire comme la sympathique Thérèse Van Belle, élue Miss sans Abri ! C’est totalement ridicule !», assène Dejonghe. «Je suis de droite, moi, pas de gauche !» En off (que nous vous révélons volontiers, le lecteur d’un bon journal prime sur toute déontologie, comme dirait très justement Michel Marteau, patron de Sud Presse mais s’il l’a dit, c’est du off pour nous), Francis Van De Woestyne, rédacteur en chef de La Libre nous a avoué que sa rédaction a confondu Van Belle et Bellens ! Ce qui donne une petite idée de l’état lamentable du journalisme actuel. Du reste, il suffisait de réfléchir un peu : comment une députée pourrait-elle vivre avec 180 € pendant un mois ? Impossible de faire la manche en tailleur avec sa jolie broche ! Et se rhabiller en fripes des Petits Riens aurait d’emblée bouffé son budget !

 

Bien sûr, pour crédibiliser leurs honteuses accusations, certains journaleux ont prétendu que Carla Dejonghe aurait nuancé ses intentions, en acceptant quand même deux dîners mondains pendant ce mois à 180 euros. «Alors, là, je m’insurge ! Je suis une députée entière, moi ! Je ne fais jamais les choses à moitié ! Imaginons que je décide effectivement de vivre avec 180 € par mois… dans ce cas, je n’aurais pas été dîner avec le beau monde, j’aurais au contraire fait les poubelles de l’événement !» On ne peut que la croire, quand on voit avec quelle ardeur elle se prépare à ce terrible mois à 180.000 euros ! Elle nous confie ainsi s’être résignée à passer une semaine entière à jouer Pretty Woman s’habille en Prada, et pas rue Neuve, où elle pourrait, en serrant des mains, piquer des électeurs au parti socialiste, mais bien à Paris, place Vendôme, par exemple, loin des tentations électoralistes ! «Je frémis déjà à l’idée de devoir porter tous ces paquets et de devoir être désagréable avec les vendeuses, ce n’est vraiment pas moi, ça, vous savez !»

 

Elle a aussi renoncé à conduire sa voiture pendant trente jours. «Ce sera difficile, mais comment voulez-vous que je comprenne ce que vit Didier Bellens en chantant du Rocco Granata au volant de ma Fiat 500 dans les embouteillages bruxellois provoqués par des socialistes irresponsables ? Je vais devoir me farcir du Bashung à l’arrière d’une Berline, oui !» 

 

Le plus difficile pour Carla sera probablement de se passer de Wi-Fi. Didier Bellens a en effet supprimé les ondes potentiellement nocives — ce genre de risque, il le laisse à ses clients — de son bureau. Du coup, elle devra diriger une armée de sous-fifres qui lui apporteront les infos et échos de la bourse sur papier vergé trente-deux fois par jour et à genoux. Elle en tremble d’avance. Mais le pire de tout, ce sera de lire la presse qui, chaque jour, dira du mal d’elle. «Une perspective terrible, surtout quand on est obligée, en plus, de gérer une fortune durement gagnée à la sueur du front des autres, ça n’est pas facile pour une humaniste, vous savez… » Comme on la comprend ! D’autant qu’elle s’est promis d’aller jusqu’au bout des choses. «Imaginez : si je croise Thérèse Van Belle en train de mendier, je serai obligée de l’ignorer et de lui refuser une petite pièce». Eh oui, donner aux pauvres, quand on a qualifié l’État belge, pauvre aussi, de petit enfant qui vient chercher sa Saint-Nicolas, ça ne serait pas cohérent. Didier Bellens a bien des défauts, mais il n’a pas cette insupportable arrogance de donner à ceux qui ont faim. Un bon socialiste comprend à quel point ça peut être offensant pour celui ou celle qui reçoit ! 

 

Nous souhaitons donc bien du courage à Carla. Enfin une politicienne qui mouille son tailleur pour la bonne cause ! Et ambitieuse, avec ça ! Car si elle survit à «Vis ma vie de Bellens», elle a déjà d’autres défis en tête. «J’aimerais tant prendre la place de la pauvre Carla Bruni pendant un mois, nous avons le même prénom, mais je ne sais pas chanter…», dit Dejonghe modestement. Est-ce par sincérité ou pour l’encourager que je lui ai répondu : «rassurez-vous, elle non plus» ?

 

Alain Faux (sans Belga)

13:27 Publié dans Humeurs brèves, La Véritée | Lien permanent | Commentaires (26) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Avec 180 EUR par mois?
Elle ne dit pas où. Ni combien de temps.

Au Bengladesh ça doit être possible de vivre avec nettement moins d'argent.
Et aussi pendant une vie nettement plus courte...

Écrit par : Salade | jeudi, 14 novembre 2013

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Comprend rien. Haine du riche ? Back to basics ? Et puis Carla qui ne sait pas chanter ... de la méchanceté gratuite. Comme le jour où je me suis fait censuré sur le Monde pour avoir dit que Carla avait le cœur à gauche et les fesses nettement à droite.

Écrit par : Pfff | jeudi, 14 novembre 2013

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@Pfff : ça s'appelle de la satire. Alain Faux ne hait personne, il se moque du monde. De tout le monde !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 14 novembre 2013

C'est Tintin

Et puis, en matière de parallèle, pourquoi ne pas comparer avec Tintin (le fils spirituel de Daerden, pas celui d'Hergé). Lui c'est un vrai, un authentique homme de gauche, un socialiste comme on les aime : lorsqu'il pose ses exigences, il les accompagne d'un déficit astronomique, d'une série d'abus de biens de sociaux, d'une gestion catastrophique et d'un rapport de la Cour de comptes pas piqué des hannetons. Parce que, c'est vrai, quoi, à la fin. Tant qu'à se faire payer, autant laisser un souvenir impérissable au contribuable.

Je comprend que Bellens suscite votre courroux. Un type qui laisse derrière lui un bilan commercial et financier au dessus de l'éloge, cela fait tâche, mauvais genre, parmi nos gestionnaires publics. Il est urgent et nécessaire de le clouer au pilori, de le vouer aux gémonies, de le livrer à la vindicte populaire. Sinon, qui sait où cela s'arrêtera ? Il pourrait même contaminer le reste du secteur public.

Écrit par : Pfff | jeudi, 14 novembre 2013

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Sur Bellens, et la ligne du Soir.

Il y a eu télescopage entre la fulmination de Delvaux contre ce pauvre Albert, qu'elle accusait, et sur quel ton, d'avoir été un Roi exécrable qui a miné le respect dû à la fonction monarchique (sans se demander une seule seconde si son attitude à elle peut être qualifiée d'anti-monarchiste) et l'indignation frisant la congestion de Van du Désert, qui vilipendait, à un jour d'intervalle, l'ignominie du crime de lèse-Dirupisme et l'infecte arrogance du criminel, qui a bénéficié d'une belle unanimité sur son cas de la part de la classe politique, ce qui faisait plaisir à voir, après les cafouillages autour de Westphaël.

Écrit par : Pfff | jeudi, 14 novembre 2013

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je dois être con, mais je ne comprends rien à ce billet. Vous vous moquez de qui, au juste ? De Bellens ? De Thérèse Van Belle ? Des députés en général et de Carla Dejonghe en particulier ? De vos lecteurs ? Du monde entier ?

Bref, je n'y comprends rien, mais évidemment ce sera dû à ma crétinerie innée. Si votre seule réponse est "Casse-toi, pauv'con", tantum dic verbo et fiat voluntas tua.

Pour ceux que ça intéresse, les déclaration de Carla Dejonghe sont ici:
http://www.standaard.be/cnt/dmf20131113_00836732

Écrit par : Anonim | jeudi, 14 novembre 2013

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@Anonim : je serais tenté par âne-onyme, mais je ne vais pas le faire :-)

La satire, c'est toujours pareil, il y en a qui y sont sensibles, d'autres pas. Ici, je fais se téléscoper deux infos, l'annonce (insensée) de Carla Dejonghe et les péripéties de Bellens et de l'État belge pour essayer d'en faire sortir quelque chose de cocasse. Mais il faut le prendre au second degré. Le problème avec Carla Dejonghe, c'est que vivre avec 180 euros pendant un mois, c'est du pipeau, c'est vivre avec 2000 euros par an qu'il faut, pendant plusieurs années, sans filet et sans personne pour vous aider en cas de gros problème, et surtout sans faire deux ou trois pauses pour aller "à un dîner mondain". Là, on peut commencer à comprendre l'angoisse des SDF. Hormis ça, c'est peut-être bien sympathique, empathique, tout ce qu'on veut, mais ce n'est pas le boulot d'une députée et ça fait quand même un peu effet d'annonce.

Vous comprenez mieux ?

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 14 novembre 2013

"Vous comprenez mieux ?"
En effet, Marcel, mais il est précisé: "frais fixes déduits" (in 't Nederlands). C'est tout à fait faisable, je l'ai fait plusieurs années... à condition de fréquenter une bonne banque alimentaire (et encore). Je vois mal Carla faire de même!!!

Et un mois est en effet ridicule: les problèmes surviennent au premier accroc, notamment de santé. Et vu qu'elle n'a pas de carte VIPO ni d'aide de son CPAS, cela risquerai de mal tourner lol

Mais c'est tellement facile de simplifier les choses et de proposer des images populistes!

p.s. et si j'invitais Carla chez moi? Ha non, un mois, soit, mais quand même garder son petit chez soi, son petit "cadre de vie"! Je pourrais par exemple, lui suggérer de passer un mois avec 180 eur dans un squat, un garage ou un logement abandonné: voilà qui serait plus... heu... responsable!

Bref, pour celui qui EST dans cette situation et se rend compte des "différences" et des implications, cette attitude est carrément injurieuse! Zo tristig!

Écrit par : lachmoneky | jeudi, 14 novembre 2013

Je précise: vivez à Bruxelles, payez vos frais fixes: loyer, eau, gaz, électricité, chauffage: je ne compte même pas les frais de communication. Recevez 800 eur par mois (montant du RIS). Et essayer de couvrir ces frais fixes avec environ 600 eur. Et n'oubliez pas de vivre!

Alors, non, vivre "un mois chez soi" avec 180 eur, je dirai pas comment j'appelle ce genre d'annonce!

Écrit par : lachmoneky | jeudi, 14 novembre 2013

@lach'

"Bref, pour celui qui EST dans cette situation et se rend compte des "différences" et des implications, cette attitude est carrément injurieuse! Zo tristig!"

je suis étonné par la conclusion de ce que vous développiez plus haut que cette phrase,

"qui EST dans cette situation" et ne pourrait pas se rendre "compte des "différences" et des implications"...n'est-ce pas cela qui est injurieux? enfin disons aussi paternaliste que tel ou telle.

Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 14 novembre 2013

à Uit: je veux dire que certains peuvent fréquenter ou avoir fréquenté les deux "milieux": celui de Carla (de près ou de loin) et celui des plus démunis (ou de personnes en grosses difficultés): ils peuvent directement saisir, comme le dit Marcel, que "jouer au pauvre" pendant un mois n'est qu'une caricature, que pour que ce soit crédible, il faudrait le faire sur plusieurs mois: le plus démuni ne souffre pas QUE de son portefeuille vide! Rien que le pression psychologique n'est pas négligeable! Si on sait que dans un, deux ou trois mois, le cauchemar se termine, cette pression disparaît, bien entendu.

Donc son attitude, qui part peut-être d'une bonne intention, peut être ressentie comme un caricature injurieuse. C'est au moins très délicat.

Écrit par : lachmoneky | vendredi, 15 novembre 2013

p.s. Carla mérite donc bien le petit billet "plus que surréaliste" de Marcel ;-)

Écrit par : lachmoneky | jeudi, 14 novembre 2013

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@ Marcel,

ah oui, comme elle n'est pas de gauche et comme en plus elle est flamande ...

mais ton billet est tout à fait ridicule comparé à ce qu'elle écrit

http://www.standaard.be/cnt/dmf20131114_034

mais bon, je comprends, la pauvreté doit rester le fond de commerce de la gauche caviar francophone

joli Marcel, vraiment joli

Écrit par : wallimero | jeudi, 14 novembre 2013

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@Wallimero : je me fous qu'elle soit flamande, je crois en avoir profité pour railler le monolinguisme francophone au passage. Par ailleurs, je trouve simplement cocasse qu'elle soit Open VLD, et j'ai aussi tapé sur le socialisme à la Bellens. Du reste, dans mon billet précédent, je tapais sur Onkelinx qui est PS et francophone. Donc, vos accusations, c'est de la paranoïa où je ne m'y connais plus.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 15 novembre 2013

Parmi toutes les actions préélectorales, je trouve celle-ci parmi les moins risibles. Donc pourquoi cette attaque francophone? Dans son billet elle semble bien consciente de la relativité de son action, mais elle essaye de passer un message qui va au-delà du partisan.

Mais bon, dès qu'un(e) parlementaire bruxellois(e) flamand(e) fait quelque chose, ça doit être ridiculisé du côté francophone. Et surtout PaS touche au business de la pauvreté!

Écrit par : wallimero | vendredi, 15 novembre 2013

@Wallimero : je ne suis pas communautariste comme vous. Pour moi, ce n'est pas une députée néerlandophone mais une députés bruxelloise. Je vote indifféremment pour les politiques francophones ou néerlandophones à Bruxelles. Ça montre en fait que vous pensez clivage, pas moi.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 15 novembre 2013

à Wallimero: j'ai lu le texte du Standaard: à la décharge de Carla, elle fait les choses "comme il le faut": plus de voiture, courses avec son caddie etc...
Elle découvre une (petite) partie de ce monde...

Écrit par : lachmoneky | vendredi, 15 novembre 2013

@Walli

"comme elle n'est pas de gauche et comme en plus elle est flamande"

joli pléonasme walli joli pléonasme...
perso je suis d'accord avec toi la pauvreté doit devenir le fond de commerce des libéraux bruxellois et surtout flamands...
et maintenant que je la reconnaitrais avec son caddy, si je rencontre la carla à l'aldi je lui filerai un gros bisoe...

groetjes

Écrit par : uit 't zuiltje | mardi, 19 novembre 2013

In combinatie met een maandje paalzitten moet dit lukken. Wij supporteren!

Sorry, guys, too difficult to say this in French.

Marcel, tu peux aider?

Écrit par : schoonaarde | jeudi, 14 novembre 2013

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@Schoonaarde : haha, je ne sais pas comment on dit paalzitten en français, on va utiliser pole-sitting, je suppose ou alors, utiliser "stylitisme", sur base des stylites (ermites qui vivaient sur une colonne). Mais votre phrase devrait donner

"en combinaison avec un mois de pole-sitting (sport consistant à rester le plus longtemps possible assis au sommet d'un poteau), ça devrait le faire !"

Sinon, si quelqu'un sait comment on dit "pole-sitting" en français…

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 15 novembre 2013

"Et de plus, faire la stylite pendant un petit mois... elle devrait y arriver! Avec nos encouragements!!" ;-)
Merci, Schoonaarde, in 't Frans of in 't Nederlands, je vois le spectacle! lol

Qu'elle n'oublie pas non plus de ne pas utiliser de voiture, et puisqu'elle n'a pas de carte STIB gratuite, elle ira à ses cocktails mondains en vélo.

Ha non!!! Plus de réceptions ni de cocktails mondains. Elle fera comme tout le monde la file aux banques alimentaires. Nous y irons aussi rien que pour l'encourager: deux heurs d'attente sous la pluie et/ou dans le froid, çà vous rend une Carla patiente!

Écrit par : lachmoneky | vendredi, 15 novembre 2013

Je dirais bien fakirisme.

Écrit par : Majuqui | vendredi, 15 novembre 2013

C'est vrai que le souvenir des stylite a disparu en français, alors qu'il subsiste en néerlandais. C'est leur côté woestijn mystique.

Un exemple de stylite, parce que je pense que la plupart de vos lecteurs n'ont aucune idée de ce que cela peut être : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sim%C3%A9on_le_Stylite
Kundera a écrit là-dessus.

Écrit par : Pfff | vendredi, 15 novembre 2013

On nous prend vraiment pour des marionnettes!
C est du cirque préélectoral honteux.

Écrit par : Capucine | jeudi, 14 novembre 2013

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"Nous sommes tous des primates, c'est Darwin qui le dit."

Je ne m'inquiète pas de l'évolution, mais plutôt de la régression généralisée.

Depuis que j'ai ouvert un livre de Joseph De Maistre, je ne cesse de me demander comment on a pu passer de l'homme au singe, en seulement deux petits siècles de rien du tout.

Écrit par : Pfff | vendredi, 15 novembre 2013

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Tout comme l'antiracisme est un monopole de la gauche, il est interdit à la droite de parler de la pauvreté, c'est antinomique. Car la droite, c'est elle et elle uniquement qui FAIT les pauvres, non mais !

A l'attention des mal-comprenants égarés ici, pour vous montrer à quel point Carla Dejonghe est hypocrite et sa démarche dénué de tout sens, Alain Faux n'a tout de même pas mis toutes ses frites dans le même paquet moisi, il fait de l'HUMOUR, de la SATIRE, c'est DROLE, de l'épaulé quenelle de 220 ! On ose même parler de Bellens. Qui serait, nous dit-on, socialiste. Tendance Lasne, probablement.

Alors qu'on ne vienne pas encore suspecter je ne sais quoi !

On proposera à Alain Faux d'aller plus loin dans sa démarche et de faire un "pole-sit-in" de protestation sur un poteau prêté par la production de Koh Lanta et placé dans la mer de Bering.

Il y sera régulièrement approvisionné en nourriture par notre conscience à tous, Marcel Sel, à bord du yacht d'Albert II, dont le carburant sera sponsorisé par le golden hand-shake de Didier Bellens (à qui on demandera toutefois de ne pas trop cracher dans la soupe, qui refroidit déjà vite en ces latitudes).

Dans cette nouvelle émission de télé-réalité, pour assurer l'audimat, au loin, des filles du bord de mer joueront les Pom Pom girls de soutien, ce qui permettra de détendre et d'informer tout à la fois.

En douceur et profondeur, comme d'habitude.

Écrit par : pouah | samedi, 16 novembre 2013

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