mercredi, 04 mai 2011

Vic Van Aelst et les très, très méchants Francophones.

L'avocat de la parachutiste parachuté dans la N-VA remet le couvert. Après avoir qualifié le français de langue insignifiante et demandé qu'on arrête de l'enseigner en Flandre (s'ils savaient à quel point les Francophones se fichent des langues enseignées en Communauté flamande, il serait tout marri), il attaque cette fois les Bruxellois et les Francophones de la périphérie. Et c'est pas un tendre. Sous le titre « Les Francophones abusent de notre bilinguisme", le site de la VRT reprend l'interview de l'avocat dans Reyers Laat, hier soir, sur la chaîne publique. Le présentateur lui parle de sa déclaration. « C'est quand même une bourde », dit-il. Van Aelst affirme que non. Et s'explique.

"Comprenez que ça va très mal aujourd'hui dans la Périphérie, que les Francophones sont occupés à nous franciser. Je vis aujourd'hui à Asse (commune mitoyenne de Bruxelles, au Nord-Ouest, qui a fusionné avec Zellik). J'ai suivi toute l'évolution du Mouvement flamand. En 1968, j'étais à Louvain, hein, le combat flamand. C'est le seul combat que les Flamands ont réussi à gagner. Alors, nous sommes arrivés à la francisation de Bruxelles. J'ai vécu vingt ans à Bruxelles. J'ai vu Bruxelles se franciser. Incroyable ! Et puis plus loin, j'ai vu Wemmel se franciser. J'ai vu Zellik se franciser. J'habite aujourd'hui à Asse. je suis donc extrêmement inquiet, et je remarque ça aussi aujourd'hui : 'ils' sont aujourd'hui à Alost ! (à une vingtaine de km de Bruxelles), à Ninove ! […] Absolument dans ce pays, j'ai toujours vu un manque de respect des Francophones envers les néerlandophones. Je ne demande pas aux Francophones de m'aimer, mais ils doivent me respecter. J'ai habité 20 ans à Bruxelles, j'habite depuis 20 ans dans la Périphérie, et qu'est-ce que je constate ? Que les Francophones ne m'ont jamais respecté !"

Notez qu'en ce qui me concerne, il a raison : je n'ai aucun respect pour ce genre de personnage. Il continue : 

"Je ne suis absolument pas fâché sur le français. Je suis fâché sur la manière dont on a abusé du français pour nous asservir de plus en plus, ce qui est toujours le cas aujourd'hui."

Le présentateur le reprend, non pas sur ses déclarations, mais sur la solution proposée par Vic Van Aelst de supprimer l'enseignement du français, qui ne serait pas une solution à ce problème… Vic Van Aelst :

"J'ai foi en la Flandre, et je crois que le moment est venu pour nous d'apprendre aux Francophones qu'il y a des frontières qu'eux aussi doivent respecter. Et si ils continuent à utiliser abusivement leur langue pour ne pas respecter mes frontières, ils auront toujours affaire à moi." Et il s'énerve alors : "j'ai vécu tout ça ! j'ai tout vu ! Je n'y crois plus !"

Le journaliste lui dit : "vous recommencez, vous prenez votre bazooka".

Vic Van Aelst : "Oui. C'est nécessaire aussi ! Il est grand temps que nous fassions ça ! […] nous sommes en 2011, hein, bien… nous pouvons continuer à en parler. Vous devez oser voir ce à quoi nous faisons face. Qui a toujours tendu vers la cohabitation ? Les Flamands ! Parce que nous apprenions le français. (méprisant : ) Eux ne l'apprennent pas, le néerlandais. Ils refusent de l'apprendre ! Qu'est-ce que je constate ? Que 60 % des élèves en Wallonie choisissent tout simplement l'anglais (sévère : ) et ne veulent pas apprendre le néerlandais. Et ces gens viennent alors habiter dans ma région et ils veulent évidemment que nous parlions français. Parce que nous, en tant que bon Flamands serviables, nous avons toujours été disposés à être bilingues. Je trouve ça fantastique d'être bilingue, mais il ne peut pas y avoir d'abus de cela, s'ils abusent de mon bilinguisme pour servir leur unilinguisme, alors, ces Francophones commettent une erreur et je veux dire cela à tous les Francophones."

"Je n'ai rien contre le français, mais j'ai quelque chose contre la façon dont on a utilisé le français pour minoriser notre langue, et je vous invite à venir voir à Asse et dans toutes les communes autour de Bruxelles comment la situation est en train de se dévaluer et alors, vous le comprendrez."

Ouf ! Que je me sens mauvais, sale, méchant après tout ça. Il y a quarante ans, en effet, j'ai commencé à franciser Bruxelles. Je suis probablement très méchant. Toujours est-il que Van Aelst ment. Effrontément, scandaleusement. Tout d'abord, il n'y a pas 60 % des petits Wallons qui choisissent l'anglais. Voici les chiffres donnés par la Libre Belgique (journal francophone préféré de la N-VA) le 18/03/2011

"Sur 1730 écoles primaires, 1072 ne proposent que le néerlandais à leurs élèves. […] Le néerlandais reste, et de loin, la principale seconde langue apprise par les élèves de primaire en Communauté française. Elle est proposée dans 1 459 établissements, contre 631 pour l’anglais et 42 pour l’allemand. […] on rappellera que le décret du 13 juillet 1998 généralise les cours de langue à partir de la 5e primaire, à raison de deux périodes par semaine. Il peut s’agir du néerlandais, de l’anglais ou de l’allemand. Le choix de la langue revenant au pouvoir organisateur de l’école, qui peut également décider d’en proposer deux. Il existe cependant une spécificité bruxelloise, prévue par la loi linguistique de 1963, qui rend obligatoire l’apprentissage du néerlandais dans la capitale. On ne s’étonnera dès lors pas de voir que la totalité des 258 écoles primaires francophones de Bruxelles propose uniquement le néerlandais comme seconde langue à leurs élèves. En Brabant wallon, où une telle obligation n’existe pas, la proportion d’écoles offrant le néerlandais est presque aussi élevée. De même, à Namur et dans le Hainaut, le néerlandais domine largement l’anglais."

Comme toujours, la N-VA ment donc avec beaucoup d'aplomb. Mais que ne ferait-on pas pour se poser en victime ? Il y a bien un bémol :  "En province de Liège et, surtout, de Luxembourg, l’anglais joue les premiers rôles. Dans la province de Liège, les deux langues sont présentes dans quasi le même nombre d’écoles (279 pour le néerlandais, 269 pour l’anglais), tandis que l’allemand est enseigné dans 30 écoles primaires. Et dans le Luxembourg, l’anglais passe même en tête, puisqu’il est enseigné dans 101 établissements, pour 98 au néerlandais et 12 à l’allemand." Faut-il préciser que le Luxembourg a, hormis dans les régions touristiques, plus de contact avec l'anglais ou l'allemand qu'avec le néerlandais ? De même, les Cantons rédimés sont en province de Liège, ce qui explique l'importance de l'allemand, ce que confirme la ministre Simonet : 

"Le choix de la seconde langue est plutôt relatif à la situation géographique de la province. Force est de constater que ce choix répond à la demande, et aux besoins du citoyen ainsi que de sa vision de l’avenir." Et le chiffre 2007-2008 : "on comptait, en 6e primaire, 32 557 élèves suivant des cours de néerlandais, 13 648 élèves suivant des cours d’anglais et 637 suivant des cours d’allemand." Même chose en première secondaire : "30 287 élèves avaient choisi le néerlandais comme seconde langue, contre 19 288 l’anglais et 882 l’allemand […] Tandis que, pour l’ensemble des élèves de secondaire, 169 543 avaient pour seconde langue le néerlandais, 107 303 l’anglais et 4 481 l’allemand". Sans compter que la plupart qui prennent l'anglais en deuxième langue ont le néerlandais pour troisième ! Ajoutez à cela les élèves des écoles de Bruxelles, à 100% en néerlandais deuxième langue, et vous aurez tout l'opposé du tableau abominable brossé par maître Van Aelst.

Neen mijnheer ! Les Francophones ne refusent pas d'apprendre le néerlandais ! Au contraire, ils sont de plus en plus nombreux dans les écoles en immersion (interdites en Flandre), et également dans l'enseignement flamand à Bruxelles. Malheureusement, personne ne réagit à ce genre d'abus dans les émissions de la télévision publique flamande. On laisse dire. Et l'électeur, une fois de plus, ne reçoit qu'une information non pas tronquée, mais carrément mensongère. Le communautarisme, la frustration, la manipulation, la certitude de la supériorité flamande a encore de beaux jours devant elle. Et il devient de plus en plus difficile d'expliquer aux enfants pourquoi ils doivent apprendre la langue que ce genre de personnage rend pénible à entendre. Je vais vite me lire un peu de Vondel pour me nettoyer le cerveau de ce mépris, et me convaincre qu'il n'est pas lié au néerlandais, seulement à la rancune tenace de gens qui sont incapables de s'adapter à une situation à laquelle personne ne peut rien. Tenez, je viens de saluer mon voisin. En russe. Il habite Bruxelles. Mais ne parle que russe et anglais. Ai-je trouvé qu'il me manquait de respect ?

20:37 Publié dans Rhumeurs | Lien permanent | Commentaires (198) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Marcel il faut d'urgence envoyer ton voisin à Asse!!!Pour un peu plus casser les pieds de ce flamingant d'un autre âge! (rires)

Écrit par : dissy | mercredi, 04 mai 2011

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un principe de propagande est: plus c'est gros plus ça passe.

Écrit par : denis dinsart | mercredi, 04 mai 2011

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Un principe de propagande est: plus c'est gros au mieux ça passe.

Écrit par : denis dinsart | mercredi, 04 mai 2011

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Marcel Sel est superbe. Son site devrait être envoyé chez tous nos connards afin qu'ils, et c'est pratiquement impossible, prennent du plomb dans la cervelle.

A plus tard.

Le Résistant.

Flaminganten et collabos buiten.


On devrait aussi officiellement réclamer des "réparations" pour les résistants, torturés, déportés, familles de victimes, résistants, fusillés, ......

Les collabos n'ont aucun droit.......

Écrit par : Résistant | vendredi, 13 mai 2011

Faut se rendre compte que pour pas mal de wallons, en dehors des ocurs à l'école, le seul contact avec le néerlandais, c'est pour entendre ce genre de choses.

Des gens qui parlent de respect et qui ne savent pas ce que c'est.

Notez que sur un point, il a raison. Si les flamands arretaient de se forcer a apprendre le français, tout le monde s'en porterait nettement mieux.
Mais qu'ils arrêtent eux, plutôt que de l'interdire.

Écrit par : Nicolas | mercredi, 04 mai 2011

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Argumentation minable, Maître Van Aelst était déjà un naze du barreau, il ne deviendra jamais un "Asse" de la politique.

Écrit par : JoBelge | mercredi, 04 mai 2011

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Je ne suis pas d’accord avec Van Aelst. Il faut connaitre le Français (comme l’Anglais, l’Allemand). Je ne dis pas que le Français doit être la deuxième langue enseignée. Le Français est dépassé par l’Anglais, même en Begique, mais il faut le connaitre. C’est que comme ça qu’on est plus fort et respecté en Belgique, même par les Francophones. C’est comme ça que moi j’ai le boulot que mon collègue francophone “du même niveau” ne l’a pas. C’est comme ça que le plus grande pourcentage des officiers de l’armée sont des néerlandophones (euhm, ah non, ça c’était de la politique).
Il a raison que le Français est à peine enseignée en Belgique francophone. Explique moi “Marcel-weet-het-wel”, pourquoi des ingénieurs francophones, et j’en connais pas mal, ne comprennent pas le néerlandais. Arrête avec ton “il ont appris en primaire”. Et alors? Et après? Secondaire? Univ? Tu sait tres bien qu’ils n’apprennent pas, ou ne veulent pas, ou…(oups les mots de Leterme étaient quasi sorti).
“Ecoles d’immersion, interdit en Flandre…” Mo maanen besten, on n’a pas besoin des écoles d’immersion en Flandre. On commence à apprendre le français à 9, 10 ans, et on continu jusqu’à minimum 18 ans. En dernière année 7h/semaine. Pfff, écoles d’immersion. Vous en commencez en Belgique francophone, que les dernières années, et voilà, dikke scheet in een fles pour montrer que comme quoi vous êtes des bons belges…

Écrit par : Kevin | mercredi, 04 mai 2011

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La raison pour laquelle les Wallons ont autant de mal à apprendre le néerlandais, c'est parce qu'ils ne sont jamais confronté à cette langue en dehors des cours de langue.

Vous êtes confronté au français et à l'anglais très souvent. Vous sous-titré les films et les émissions de télé.

Le wallon qui n'habite pas pret de la frontière linguisitique, le néerlandais il l'entend dans deux situations :
* a l'école pendant les cours de néerlandais
* en vacance quand il est avec des touristes (bien souvent hollandais), et encore, ce n'est pas un cas fréquent.

Et c'est pour cela que même avec des dizaines et des dizaines d'heures de cours de néerlandais, ils n'ont qu'une connaissance basique du néerlandais.

Au passage, contrairement à ce que vous prétendez, les cours de néerlandais sont donné dans le secondaire et dans le supérieur (en tous cas dans certaines fillières ou il est obligatoire) et de manière importante.

L'autre problème, c'est que s'ils font partie des gens qui vont travailler en Flandre ou à Bruxelles, après ces milliers d'heure de cours, et je n'exagère pas, même s'ils ont des collègues néerlandophones, ceux-ci parlent le patois entre eux, excluant directement tout non-flamand.

Je fais partie de ces wallon, qui ont eu des cours de néerlandais depuis la 5me primaire jusqu'a la fin de ses études supérieurs, j'ai travaillé en Flandre et à Bruxelles, avec parfois des collègues flamands, et j'ai toujours cru que je ne comprenais pas du tout le néerlandais.
Jusqu'au jour ou je me suis retrouvé dans une réunion avec un collègue flamand et son patron, flamand aussi, mais d'une autre région.
Toutes les discussions qu'ils ont eu entre eux se sont faite en néerlandais, et, chose incroyable, j'ai miraculeusement compris tout ce qui se disait.
J'ai posé la question a mon collègue flamand après la réunion, je lui ai demandé comment ça se faisait que j'avais compris tout ce qu'il disait. Il m'a répondu que c'est parce qu'avec son chef, il parlait AN.

Donc, si vous voulez que les wallons parlent le néerlandais, leur donner plus d'heure de cours, ça ne sert à rien. Ce que vous pouvez faire, c'est faire en sorte qu'en Flandre on utilise l'AN plutôt que le patois, et demander à vos politiciens de parler en néerlandais sur les télé francophones.
Parce que si l'on ne travail pas à Bruxelles ou en Flandre, les seuls flamands que l'on connait, ce sont ceux qui sont venu vivre en Wallonie, et ceux qui passent à la télé. Et les seuls qui passent à la télé, ce sont les politiques.

Écrit par : Nicolas | mercredi, 04 mai 2011

@ Kevin : comme dit Nicolas, « Faut se rendre compte que pour pas mal de wallons, en dehors des cours à l'école, le seul contact avec le néerlandais, c'est pour entendre ce genre de choses. »

Autrement dit, la plupart des Wallons apprennent le néerlandais en masse, et l'oublient très vite, tout simplement parce qu'ils n'ont pas l'occasion de le pratiquer.

Il en va tout autrement à Bruxelles, où TOUS les Francophones que je connais parlent le néerlandais, sauf un Français comme moi. Ça doit être une question de génération, aussi : je suis bien plus jeune que Vic Van Aelst, et mes connaissances francophones de Bruxelles aussi.

Moi-même je l'ai appris en arrivant à Bruxelles. J'avais trente ans, j'ai utilisé une méthode Assimil. J'ai vite compris après la fin de la méthode qu'il y avait encore du pain sur la planche : l'Assimil faisait intervenir des locuteurs NÉERLANDAIS, avec les accents correspondants, et autour de moi les Flamands que je croisais parlaient avec un tout autre accent, évidemment… quand ils n'utilisaient pas un dialecte parfaitement incompréhensible pour moi. J'ai pris des cours à la VUB par la suite, c'est allé mieux.

Mais je me demande quel accent est enseigné dans les écoles francophones en cours de néerlandais. Si c'est un accent des Pays-Bas, pas étonnant qu'ils soient largués une fois « en situation » en Flandre…

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 04 mai 2011

Je travaille également avec de nombreux flamands dans mon entreprise. Il y a deux explications à leur majorité à tous les niveaux. La première est l'écart entre le néerlandais appris en milieux scolaire et celui pratiqué dans la vie de tous les jours. C'est le jour et la nuit. Ils s'expriment dans un patois que des hollandais ne comprennent pas. Les belges francophones n'ont pas la moindre difficulté à comprendre un francophone de France. La deuxième explication est la préférence systématiquement accordée par un décideur flamand à des postulants ou fournisseurs flamands. Ils se tiennent entre eux et cela fait leur force.

Écrit par : Stéphane | mercredi, 04 mai 2011

Totalement d'accord avec la question des dialectes/patois. Un Néerlandophone doit en être consient, quand il communique avec un non-néerlandophone, oui, même un Hollandais. Je suis totalement d'accord que c'est con de ne pas parler l' AN vis à vis d'eux. Même hônteux je trouve. Une manque de respect. Mais si souvant appliqué comme excuse par les francophones. J'ai habitué que un an en suisse germanophone. Après qqs mois je comprennais et parlais leur Schwyzertutsch. Dire que les Flamands parlent systematiquement et que leur dialecte est fortement exagéré et de nouveau cette excuse des francophones de ne pas l'pprendre/parler. En Wallon il y avait aussi différentes dialectes, mais le français l'avait battu. C'est (pas encore) le cas en Flandre, mais bientôt on perdra de nouveau qqs communes...

Écrit par : Kevin | mercredi, 04 mai 2011

Ben, honnêtement, j'ignorais que s'était utilisé comme excuse par des francophones, encore moins souvent. La majorité des franchophones ne se rendent pas compte de la différence entre le patois et le néerlandais et en concluent simplement qu'ils ne comprennent pas le néerlandais. C'était mon cas jusqu'a cette révélation.

Et je n'ai jamais habité en Flandre. J'ai travaillé à Bruxelles et dans sa très très proche périphérie, donc, les seuls contacts que j'avais en néerlandais, c'était uniquement sur le lieu de travail, ou, désolé mais c'est comme ça que c'était, tous les collègues avec lesquels je travaillaint venainent de la même région et parlaient patois entre eux. Et bien sûr, ces lieux de travail étaient toujours multilingue, le flamand, puisque c'est de cette langue qu'il s'agit, était loin d'être le seul représenté.

Je ne dis pas que c'est toujours le cas et que c'est le cas de tous les flamand, je dis que c'est le cas le plus courant rencontré par un wallon.

Maintenant, comme on en est a parler de respect et d'excuses, je voudrais quand même vous faire remarquer que si des Leterme et des De Wever parlent le français, ils ne respectent absolument pas les francophones, et qu'ils ne s'en sont jamais excusés. Tout ce qu'ils font, c'est démontrer que parler une langue, ça n'est certainement pas respecter ses locuteurs.

Donc, voilà, ce que je vous en dit, ce ne sont pas des excuses, ce sont des explications. Il n'y a aucune raison pour qu'un wallon s'excuse de ne pas parler flamand, ou néerlandais, comme il n'y a aucune raison qu'un flamand s'excuse de ne pas parler français.

Vous vous forcez à apprendre le français, personne ne vous le demande, et vous voulez nous forcer à apprendre le néerlandais, mais sans jamais le pratiquer, et ça n'arrivera jamais. C'est un constat. Pas des excuses.

Écrit par : Nicolas | mercredi, 04 mai 2011

Kevin n'a pas tort: nous ne sortons pas bilingues de nos études. Si la vie ne nous donne pas l'occasion de pratiquer, ce que nous avons appris s'estompe. Et si c'est le cas, c'est sans doute qu'apprendre le néerlandais était inutile. Et effectivement, pourquoi investir tant de temps à apprendre une langue pour des visées uniquement économiques, trouver un boulot, si finalement on devient psychologue, enseignant, fonctionnaire à Huy, prof de tennis à Charleroi ou employé communal à Hamay? Donc, le Flamand, oui, sans doute pour les futurs technocrates, cadres, commerciaux,... Et pour les Bruxellois. L'anglais pour les autres: rien de choquant. Juste des décisions opportunistes et individuelles.
Par ailleurs, les Flamands devraient comprendre (mais ils en sont psychologiquement incapables, comme dirait l'autre) que l'intrusion du Français dans leur vie est une chance, une richesse. Ceci n'est pas dit avec l'arrogance pénible d'un francophone qui offre généreusement sa langue à autrui. Ceci est dit avec l'admiration teintée d'envie pour ceux qui sont bons bilingues.
Ils devraient réaliser que leur langue régionale n'est plus parlée dès qu'ils font une heure de route dans n'importe quelle direction (avec l'exception de la Hollande). Que leur indéniable facilité avec les langues est sans doute la conséquence de ce qui précède. Que c'est pour ça que les Hollandais ou les Suédois sont tellement plus multilingues que les Français ou les Américains.
Ils devraient accepter l'impérialisme naturel et non organisé d'une grande langue internationale (mais en recul). Le Français fait tâche d'huile malgré lui, par l'immigration principalement. Ils devraient réaliser que le Flamand n'a pas reculé en Flandre, bien au contraire, et que la vieille bourgeoisie francophone de Flandre est en voie d'extinction.
Ils devraient comprendre qu'un francophone qui ne parle pas Flamand et décide de vivre en Flandre rend sa propre vie compliquée. Je ne pense pas qu'on se doive de lui parler dans sa langue. Je trouve par contre étrange de ne pas lui parler dans sa langue si on la connait. Pourquoi donc l'avoir apprise dans ce cas? Mais je suis d'accord pour dire que celui qui vit en Flandre doit apprendre la langue locale.
Ils devraient enfin admettre que le Flamand n'attire pas culturellement. Ceci n'est pas un jugement de valeur mais le fait de toute langue régionale à la culture emprisonnée dans d'étroites frontières.
(Enfin, je crois que pour séduire une femme, un petit accent français est plus efficace qu'un petit accent flamand! Mais bien sûr, d'autres éléments viennent en compte!)

Écrit par : serge | jeudi, 05 mai 2011

@Kevin : vous savez, en Suède profonde, j'ai rencontré beaucoup de gens qui ne parlaient que suédois. Pas un mot d'anglais, mais pas un seul. Le multilinguisme général des Suédois est aussi une exagération. Et l'anglais pour un suédois ou un flamand, c'est comme l'italien pour un Francophone, c'est comme qui dirait très proche. En revanche, sur le français, les Néerlandophones ont aussi beaucoup de mal. Ceux qui le parlent très bien à la sortie de l'école sont absolument rarissimes. Ce sont d'ailleurs généralement ceux qui ont encore été en immersion dans le secondaire (à Gand ou Anvers).

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 mai 2011

Je vais raconter pour la septante millioniéme fois sur l'histoire de ma langue néerlandaise. J'ai commencé en troisiéme primaire à 7 ans. Ca marchait trés bien. Et ainsi de suite. Habité la périphérie Nord, neerlandophone, Wolvertem tout ca. Football pleine de jeu en flamand tout ca. Puis, dans mon école bruxelloise, qui comprenait une section neerlandophone et une francophone, on a construit une seconde plaine de jeu (pour les flamands) et quelques années plus tard mis un mur genre porte pvc entre les deux cours qui communiquait encore entre elle. Bref, dans ce pays depuis trente ans, y en a des ceux qui ont a tout coupé. Louvain, l'ULB/VUB, ma cour de récréation etc pour la raison de domination (déja passée) ou d'extension du francais (supposée, "pas naturelle", "à se défendre compte", ce qui pour finir n'était et n'a jamais été le cas qu'autour de Bruxelles, hein, Anvers, Gand et Brugges n'ont pour finir jamais été "envahie", Bruxelles, bein oui, la capitale, noeud du transfert ferroviare, quand meme, et siége des institutions internationales dont le nombreux personnels pratique devinez plutot quelle langue étrangére aprés l'anglais, fin de la digression sur la soi disant tache d'huile: la bataille de bruxelles c'est bien du pognon qu'il sagit). 30 ans plus tard, ha mais oui, mais non, mais ca ne va pas, on ne se parles plus. Clown. Hypocrite. Et de nos jours, Josse de Pauw, un grand monsieur, joue au theatre "De Versie Claus" traduit et publié en francais, avec subsides et tout, vu que c'est aussi passé au National, mais bon c'est pas publié en flamand. Clown (bis). Avec tout ca ma grand mére était flamande, vaguement rentiére, totale bilingue, et ne m'a jamais parlé qu'en francais. On notera que je parles quad meme neerlandais correctement, que je comprend meme les accents un peu, malgré toutes cette mesquinerie historique et institutionalisée. Mais bon c'est tous ceux qui parlent pas comme nous qui sont des méchants qui nous manque de respect, mais si pour finir, bein c était juste la vie. Les seule raison de parler flamand qui reste pour une élite intellectuelle belge c'est A/qu'on soit né un pied dedans, comme moi, et qu'on y soit attaché B/qu'on ai besoin de thune. C'était une des langues d'un pays, c'est devenu un véhicule utilitaire ou un divertissement folklorique. On a connu mieux comme tactique de défense du patrimoine....

Écrit par : Georges | jeudi, 05 mai 2011

Ca va durer jusque quand ce délire ?

Ce à quoi on assiste actuellement est la revanche des médiocres et des frustrés. La crise politique, attisée par les Flamingants et le CD&V, donne des ailes aux pleutres et aux revanchards de la plus basse espèce. On mesure là les conséquences d'une politique crypto-nationaliste animée par le CD&V. Aujourd'hui, à touiller dans la merde, ils font revenir à la surface la boue du fond de l'étang. À vrai dire, à bien y regarder, cette merde va les étouffer eux les premiers.

IGNORONS ! Pourquoi s'empoisonner la vie avec ces triples crétins ?

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 04 mai 2011

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J'ai presque envie qu'il prenne les armes. Comme ça il aura du sang sur les mains qu'il sera fier de ne pas nettoyer, et son idéologie raciste paraîtra plus évident encore.

Écrit par : Xiiime | mercredi, 04 mai 2011

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Merci de ne pas évoquer la prise d'armes par quiconque. Ce n'est pas le sujet du blog.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 mai 2011

Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose!
Ce "monsieur" se sent attaqué, qu'il aille voir sous le couloir d'approche de la piste 02 ce que c'est que d'être attaqué, 4 semaines de torture jour et nuit pour 5 jours d'utilisation réellement licite pour cause de fort vent de nord-est ou d'est.
Et ce type n'a même pas honte? mais où va donc la Flandre avec des enfoirés pareils à leur tête?

Écrit par : MC MICH | mercredi, 04 mai 2011

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Je vis en dessous de la même piste, et c'est effectivement un véritable calvaire. On ne m'enleverra pas de l'idée que si c'étaient des flamands qui vivaient sous cette piste, on aurait presque pas vu d'avions…

Écrit par : Fernand l'ours | jeudi, 05 mai 2011

eeeuuhhh il y en a encore des flamands, ma soeur, ses beaux parents, etc

Écrit par : Isa412 | jeudi, 05 mai 2011

D'ailleurs à Paques ce fut un réel plaisir dans le jardin en plein sous la 02 ;))

Écrit par : Isa412 | jeudi, 05 mai 2011

Pourquoi faudrait'il parler le 'flamand'?On vous demande à vous les flamands d'apprendre le(s) Wallon(s)?C'est identiquement pareil..déja que 80 pct des gens en Wallonie ne comprennent pas le wallon de leur région, ou alors peuvent le comprendre mais cela ne leurs viendrait JAMAIS à l'idée de l'utiliser avec un non wallon(et encore du coin).
Les flamands apprennent le Français pour monopoliser les postes au fédéral ou dans les boites nationales, comme les Québécois FR parlent quasiment tous Anglais et la c'est le contraire les anglos font peu d'efforts ce qui est logique vu qu'ils se sentent
en confort en plein océan Anglophone.Même si il y a du progrès, la nelle génération anglo parle Français naturellement...bien que hier aux élections fédérales une candidate unilingue anglophone à réussi à se faire élire dans un comté francophone à 99.9 pct au Québec!!Chose impossible forcément chez nous.Les gens ont voté pour le parti en premier.


http://www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/elections-federales/201104/28/01-4394072-ruth-ellen-brosseau-fantome-et-anglophone.php

Écrit par : dissy | mercredi, 04 mai 2011

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Québec (3 et fin):
Un peu hors sujet, mais il est à signaler que l'on vient d'élire des députés de 20 et 22 ans au parlement fédéral Canadien!!C'est la démocratie comme on l'aime!
Un exemple à suivre pour un petit pays Européen qui commence par la lettre B....

http://www.montrealgazette.com/technology/McGill+head+House+Commons/4722338/story.html

Écrit par : dissy | mercredi, 04 mai 2011

@des: Ouais, les anglais ont aussi leur extreme droite, c'est pas une grande nouvelle.

Au passage, j'aime beaucoup la façon dont il ignore la moitié de la population quand il parle des begles.

Écrit par : Nicolas | jeudi, 05 mai 2011

J'ai répondu à Hannan. on va voir s'il censure encore mes commentaires cette fois !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 mai 2011

pour moi aujourd'hui les francophones qui mettent leurs enfants dans école en immersion (càd enseignement en néerlandais) sont des collabos.
Les flamands parlent une langue minoritaire et régionale on les oblige pas à parler français pourquoi devraient-ils nous obliger à parler leur langue qui ne nous sert à rien. L'anglais est une langue internationale qui pourrait servir de pont que ce soit dans l'administration, le travail ou les contacts entre personnes ne parlant pas le français ou le néerlandais.
Encore heureux que tous les français de france ne doivent pas apprendre le breton ou que les bretons ne se sentent pas opprimés que ce ne soit pas le cas.
Bref je respecte le fait qu'ils veulent protéger leur culture mais l'extrémisme et le racisme mis en avant par 50% des néerlandophones (et 40% qui sont passifs) est contraire à mes valeurs.

Écrit par : Vallar | jeudi, 05 mai 2011

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des collabos rien que ça ;)) je crois que ces enfants de collabos disent un grand merci à leurs parents pour avoir plus de chance de trouver un boulot attractif comme mentionné qq part ici après leurs études.
Le breton n'est pas la langue parlé par la populatin majoritaire en France ou je me trompe? En tout cas je peux comprendre que pour ouvrir une boucherie en Hainaut on ne vois pas l'utilité et ce n'est absolument pas dis dans un sens péjoratif. Mais pour ceux qui veulent rentrer dans unge grande boite surtout à Bruxelles c'est vraiment indispensable, tout les clients ne parlent pas anglais (pour l'instant en tout cas) et ont le droit d'être servi dans leurs langue maternelle, je le vis tout les jours, contact dans les deux langues nécessaires et je vous rassure on ne se moque pas de nos collegues fr parlant le nl, on passe tous de l'un à l'autre sans problème, pourquoi faire compliqué quand ça peut être simple non?
Mes bons nous sommes tous des bons petits collabos probablement ;)))

Écrit par : Isa412 | jeudi, 05 mai 2011

@Vallar : "des collabos" ? Merci de respecter la liberté de choix des parents sans utiliser à leur égard des termes insultants. Sur ce blog, en tout cas. Je trouve cette formulation parfaitement déplacée.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 mai 2011

Cet avocat se sent 'envahi' à Asse & à Alost ??
Mince alors ! Et comment font-ils ces irréductibles franchouillards pour
comprendre les affichages, les documents, unilingues là bas je suppose ?

Question:
pourquoi l'enseignement en immersion n'est-il pas admis en Flandre ?
pourquoi, surtout, n'avoir pas institué de type d'enseignement de manière
systématique, je dirais même plus (merci Dupond & Dupondt) j'aurais bien
aimé vivre qq semaines chez "l'autre"grâce à des échanges familiaux...
c'est chouette pour un gosse d'aller chez "l'autre", ça fait un peu vacances non ?

Écrit par : guyguy | jeudi, 05 mai 2011

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Je ne pense pas que l'enseignement en immersion soit la solution. Les inconvénients en sont grands. En primaire, comment suivre un enfant dans son apprentissage de la lecture et des calculs dans une langue qui n'est pas la mienne ? Quels sont les référents culturels que je partagerai avec lui ? A priori aucun: les chansons, les textes, les règles d'orthographe, tout ça me sera inconnu, et je serai bien embêté pour lui apporter secours.

En secondaire, c'est la maîtrise de la langue qui est le principal enseignement. Si l'enfant les passe en immersion, quelles sera sa maîtrise de sa langue maternelle ? Comment rédigera-t-il ?

Le francophone le plus bilingue que je connais, qui passe facilement pour un hollandais ou un flamant (ABN) n'a pas suivi un enseignement en immersion. Il a été régulièrement dans des familles flamandes pendant ses vacances. Il a aussi, durant ses études supérieures, beaucoup appris sur l'oreiller.

Mais sa maîtrise du français oral tant qu'écrit est impeccable. Nombre de famands que je connais, qui ont suivi, ou dont des amis ont suivi, un enseignement en immersion, sont un peu "paumés": à l'aise dans chaque langue, oralement, ils ne partagent leur référents culturels avec personne. Ils peinent à écrire dans leur langue maternelle.

J'ajoute que pour n'importe quel type d'apprentissage, en école supérieure, et particullièrement à l'université, la maîtrise dela langue maternelle est essentielle. Les carences en français des nouveaux étudiants sont déjà énormes. Beaucoup ne comprennent actuellement pas les intitulés des questions qui leur sont posées. Qu'en serait-il avec des "immergés" ?

Davantage d'échanges hors école est selon moi plus efficace. Et cela ne diminuerait pas la qualité de l'enseignement comme dans certaines écoles néerlandophones où il y a une majorité de francophones. Et inversément (si ça existe).

Écrit par : Marc Dubrowski | jeudi, 05 mai 2011

"Il a aussi, durant ses études supérieures, beaucoup appris sur l'oreiller."

C'est clair que ça aide :D

Écrit par : Guillaume | jeudi, 05 mai 2011

L'immersion peut être partielle, hein. L'avantage d'une maternelle bilingue, c'est que les enfants apprennent un plus grand nombre de consonnes (le néerlandais est beaucoup plus riche en sons que le français), ce qui les rend apte à apprendre pratiquement n'importe quelle autre langue par la suite.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 mai 2011

Vous mélangez allègrement ;-) immersion et submersion. Un enseignement en immersion a exactement les mêmes objectifs en termes de maîtrise des compétences de la langue maternelle qu'un enseignement ordinaire. En clair, l'enfant passera exactement le même examen de CEB en fin de primaire. Les quelques études qui ont été faites montrent un niveau de maîtrise égal à légèrement supérieur pour les enfants qui sortent de classes en immersion. Pas de soucis, donc.
En fait, le pari de l'immersion, c'est de rendre massif l'apport en langue cible dans les premières années, avec souvent un apprentissage de la lecture d'abord en langue cible, puis dans un deuxième temps en langue mat., puis d'inverser progressivement les proportions en fin de parcours, pour étendre les acquis grammaticaux de la langue cible à la langue maternelle.

L'enseignement par submersion (inscrire son enfant dans une école de langue autre) est beaucoup plus discutable: soit l'enfant a du mal et ses parents sont mals armés pour l'aider, soit sa culture sera définitivement autre que celle de ses parents (voir francisation de Bruxelles comme exemple)

Écrit par : âne onyme | jeudi, 05 mai 2011

"Vous mélangez allègrement ;-) immersion et submersion."

C'est fort possible. Je n'avais pas encore entendu parler d'un enseignement en submersion. Sauf probablement par les enseignants qui diront volontiers que ça coule de partout :-)

Vous me concéderez que le terme est mal choisi, et porte à confusion.

Je suis curieux de lire les études dont vous parlez. Un lien ?

Écrit par : Marc Dubrowski | jeudi, 05 mai 2011

C'est vrai, "nous" les francophones sommes quand même des gens pas très recommandables, alors que les flamands eux, c'est quand même autre chose : courageux, travailleurs, serviables, doués pour les langues... Il y a heureusement des gens suffisamment lucides chez les franstaligen, pour s'en rendre compte. C'est le cas de Jean-Baptiste, dont l'exemple commence à faire un petit buzz en Flandre, et qui clame à tout vent qu'il veut devenir flamand ! Ca semble séduire et étonner en Flandre. Il faut dire qu'il répète d'un air convaincu, tous les poncifs généralement attribués aux flamands ou aux wallons. Mais est-il bien sincère ? ;-) La séquence vaut en tout cas son pesant de luikse wafels !
http://vtm.be/goedele-op-dinsdag/artikel/veerle-dobbelaere-over-de-kaap-van-de-40-jaar

Écrit par : Phoebus | jeudi, 05 mai 2011

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Belg zijn is een kwestie van een vodje papier en zonder enige waarde, maar ik vrees voor de arme ziel dat men als Vlaming moet geboren worden.

Écrit par : Lieven | jeudi, 05 mai 2011

Après les Bekende Vlamingen, les Wallons connus, voici une nouvelle catégorie : les Cons Connus !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 mai 2011

Excellent, très drôle ! Et maintenant je sais aussi pourquoi il n'y a pas l'équivalent du BV (Bekende Vlaming) en Wallonie: Wallon connu => WC ;-)

Écrit par : Thomas | jeudi, 05 mai 2011

Contrairement à ce que dit ce Jean-machin, il y a des Wallons connus et il y en a beaucoup qui le sont déjà en Belgique (Kroll, François Pirette, André Lamy, … mais ils le sont juste souvent un chouïa plus internationalement. Philippe Geluck, les frères Dardenne, Poelvoorde, François l'Embrouille, Cécile de France, etc (énormément de réalisateurs et d'acteurs en ce moment : 5 nominations aux Césars en 2009, 3 en 2010…), Pierre Mertens, et par le passé, bien sûr Simenon, Brel, Magritte, Alechinsky, etc. Je trouve terrible que Deborsu laisse dire qu'il n'y aurait pas de culture en Wallonie ou à Bruxelles. Mais ça dérangerait peut-être ses lecteurs ?

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 mai 2011

Ce Vic van Aelst ... Vous êtes allé voir sa tête sur Google Images ?

Tout est là ! No comment more !

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 05 mai 2011

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@ Tournaisien - attention au délit de "sale gueule"!

Écrit par : korrigan8 | mercredi, 18 mai 2011

Je travaille à Bruxelles dans une société avec énormément de néérlandophones de Flandre et je peux vous assurer que la plupart d'entres eux ont la même vision que ce personnage. La dernière reflexion entendue est : "C'est quand même malheureux, les vieilles personnes qui ont toujours habité Zellik doivent maintenant parler français quand elles vont acheter leur pain chez le boulanger !"
Ce que je veux exprimer c'est qu'il ne faut surtout pas croire que les propos de ce zievereer seraient le fait d'un isolé perdu dans ses frustrations..

Écrit par : Daniel | jeudi, 05 mai 2011

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Draai de zaken om. Vernederlands Waver en zie dan wie de zievereirs zijn.

Écrit par : Kevin | jeudi, 05 mai 2011

@ Kevin: In Waver nog niet, maar het is al het geval in Bevekom, Graven, Nethen… Kortom, de zuidelijke Waalse rand van Leuven. Tot nu toe heb ik niemand horen protesteren. Wat een verschil met de Vlaamse rand van Brussel!

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 05 mai 2011

Chèr Franck,
Les Néerlandophones de que vs parlez, est-ce qu'ils exigent des facilités? IlS parlent peut-être le néerlandais entr'eux, mais ils vont s'adresser en FR pour obtenir des papiers officielles, dans l'hôtel de ville, dans la rue contre un inconnu. Les francophones de vs parlez, en Brabant-VL exigent des facilités, pas que dans les communnes qui ont déjà le plaisir d'avoir des facilités, et même (avec la ratification de la charte de la protection des minorités) dans toute la Flandre. Je ne vois pas ça en Brabant-WL, ni en Wallonie tout court. Ca c'est la peur, pourquoi la Flandre ne veut pas ratifier cette Charte; pas parce que la Flandre est xénophobe. On perd les communnes autour de BRU. Des statuts de d'abord unilingue, après facilités, après parti de BRU. C'est ça la peur. On ne voit pas ça en Wallonie, et c'est pas parce que les Flamands sont mieux accueilli, mais parce qu'ils n'exigent pas que les francophones exigent en Flandre. Bien à vous.

Écrit par : Kevin | jeudi, 05 mai 2011

@ franck

wat je zegt over Bevekom is niet helemaal juist... ik herinner me heel goed een uitgebreid interview met de burgemeester van Bevekom dit kloeg over de vlamingen die er komen wonen en die gericht blijven op Vlaanderen, vooral leuven dan, en hun kinderen in Leuven naar school blijven gaan, zich niet in het "frans" integreren in de gemeente door niet deel te nemen aan het verenigingsleven, schoolleven etc.... bref, personen die fysiek er wel wonen om er te gaan slapen en in het groen te wonen, maar wiens focus ligt op Vlaanderen.

Een beetje hetzelfde als hetgeen sommige Vlamingen verwijten aan franstaligen die in de Brusselse rand gaan wonen en gefocust zijn op Brussel, het frans etc...

Écrit par : des | jeudi, 05 mai 2011

Et j'ajouterais que c'est de la connerie en boîte : pratiquement tous les commerçants de Zellik sont très bons bilingues.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 mai 2011

Une personne qui m'est très proche habite Zellik. Pour info, quand j'étais jeune, il y a 182 ans, on sortait dans les boîtes de nuit à Asse (l'une s'appelait "le Toulouse Lautrec") où les serveurs nous parlaient en français. À Zellik, il y avait le West Side, où les clients comme les serveurs étaient francophones. La plupart de mes amis zellikois à cette époque parlaient français. En revanche, Asse, à l'exception de la nuit, était plus flamande, tout comme Merchtem. Aujourd'hui, ce ne sont pas tant des "riches bourgeois" qui vont y habiter (ni à Asse, ni à Merchtem), mais des secondes générations d'immigrés. Logique : ce n'est pas trop loin de Bruxelles, et c'est BEAUCOUP moins cher. Les Flamands très flamands, eux, n'aiment pas trop les lottissements et préfèrent des zones plus vertes. En réalité, ils ne sont pas intéressés par ce qu'on y construit, et les entrepreneurs vivent littéralement de l'argent des bruxellois, francophones, expats qui s'y installent. Je me dis que peut-être, on devrait faire la grève de la Périphérie, et habiter le Brabant-Wallon, mais il manque un RER très efficace pour relier Bruxelles à ce coin-là. En fait, le Brabant flamand n'a pas trop le choix : soit il continue à s'internationaliser, soit il périclite économiquement. Quant aux vieilles personnes qui n'entendent plus parler néerlandais dans les magasins, ce n'est certainement pas le cas à Asse, mais à Zellik, elles ont eu tout juste 50 ans pour, comme le dit Leterme, s'adapter à la nouvelle situation linguistique.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 mai 2011

Er zijn steeds meer Vlamingen in Waterloo of Geldenaken, hoor. Dat stoort niemand. Er zijn steeds meer frans- en nederlandsonkundige in Brussel, en dat stoort ook niemand.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 mai 2011

@Kevin : il y a des campings en Wallonie où le site web est uniquement en néerlandais. Arrêtez de faire croire que les Flamands seraient tellement meilleurs. C'est de la vaste blague.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 mai 2011

@Des : juist, maar dat is een onvermijdelijke evolutie. Een mens leeft vandaag niet meer onder zijn kerktoren, en heeft de lokale taal niet meer noodzakelijk nodig.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 mai 2011

@ Marcel
Un minimum d'honnêteté s'impose en précisant que ces campings sont très prisé par les Néerlandais (du Pays -Bas donc) et que eux n'apprennent pas le français à l'école, la Wallonie ou les Ardennes comme ils disent à un grand succes chez eux, tant mieux non?? Et non si vous voulez de nouveau retorquer que se sont des vases clos qui ne rapportent pas à l'habitant du coin, je ne l'avalerais pas ce poisson, c'est peut-être parfois le cas mais je connais des commercants par la-bas qui sont très contents de les avoir comme touristes.
Mais apparement ça ne vous plait pas, ben dis donc!
Je croyais que les touristes étaient le bienvenue moi.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 05 mai 2011

@Isa : détrompez-vous. Beaucoup de Hollandais apprennent le français à l'école. Par ailleurs, je ne dis pas que ces campings sont des scandales ambulants, je dis simplement que l'adaptation des Flamands en Wallonie, ce n'est pas toujours ça non plus. Mais c'est une chose que beaucoup de Flamands refusent d'entendre, persuadés déjà d'être tellement supérieurs en tout qu'ils n'imaginent même pas que seul un quart d'entre eux parlent plus ou moins couramment le français. Je me fais presque insulter quand je reprends les propos d'un consultant flamand en Espagne qui explique qu'il y a des Flamands qui vivent là-bas depuis des dizaines d'années et ne parlent toujours pas un mot d'espagnol.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 mai 2011

Je ne suis pas d'accord avec la position de Van Aelst de forcer les gens en flandre de parler le flamand, mais au niveau des chiffres je constate qu'il n'a pas tord:

Marcel donne les nombres :

"Même chose en première secondaire : "30 287 élèves avaient choisi le néerlandais comme seconde langue, contre 19 288 l’anglais et 882 l’allemand […] "

Donc un total de 50 457, et 30 287 fait alors 60%... donc sur ce point il a raison, non?

Après la question se pose aussi de la qualité de l'enseignement. Exemple: Mes enfants vont dans une école à Waterloo. Ma fille est en 3ième primaire et mon fils en 6ième primaire. Déjà la première année il n'y a pas de néerlandais. La deuxième année ils commencent à apprendre à compter jusqu'à 10 et les jours de la semaine. La troisième année il répètent la deuxième année parce qu'il y a des nouveaux élèves dans la classe qui n'avaient pas de cours de néerlandais avant... Je pense que, même pour des francophones, à ce rythme on n'apprend pas très vite.

De plus mes enfants sont bilingues allemand-français, donc vous pouvez imaginer comment ils s'ennuient au cours. La prof de mon fils nous a conseillé d'acheter des BD en néerlandais lors de notre prochain passage en Flandre. Comme si c'était un pays très lointain ou on ne va jamais. J'étais un peu étonné et lui ai dis que je peux aussi passer au Delhaize de Rhodes le prochain WE. L'école est à Waterloo... Vu sa réaction j'en ai conclus qu'elle n'était pas consciente que nous habitons à côté de la Flandre!

Oui, beaucoup de francophones ont eu des cours de néerlandais pendant 12 ans, mais si au bout de 12 ans beaucoup ne sont même pas capables d'avoir une conversation en néerlandais ou de suivre le JT sur une chaine flamande, alors il faudrait se poser des question sur l'efficacité des cours. Et tous ne parlent pas le patois.

Je n'ai jamais compris pourquoi les écoles en Belgique ne sont pas bilingues ou même trilingues. Les écoles européennes et les écoles en immersion montrent bien que c'est possible. C'est un réel avantage compétitif par rapport aux pays voisins. De plus si on souhaite trouver un travail plus ou moins attractif, il faut être au minimum trilingue.

Écrit par : Thomas | jeudi, 05 mai 2011

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Van Aelst : 60% pour l'anglais.
Réalité, d'après vos propres calculs : 60% pour le néerlandais.
Soit on a plus de 120% de wallons, soit il a tord.

Écrit par : Nicolas | jeudi, 05 mai 2011

Erreur de ma part... effectivement Van Aelst dit 60% anglais et non néerlandais. J'ai été un peu trop vite sur ce coup. Peut-être il a fait la même erreur que moi ;-)?

Mais, mais, cela ne change pas mon opinion sur la qualité de l'enseignement du néerlandais dans les écoles francophones. (du moins des écoles que je connais)

Écrit par : Thomas | jeudi, 05 mai 2011

Le probléme n'est pas le nombre d'élèves qui on ont eu des cours de Néérlandais mais le niveau de connaissance de le langue Néérlandaise à la fin de leur cursus.Beaucoup, qui n'ont eu l'Anglais que en 3 eme langue, ont une bien meilleur connaissance de l'Anglais que du Néérlandais.

Les écoles secondaires qui proposent l'immersion 'tardive' attirent les élèves qui avaient un certain gout pour les langues et diminue encore ( si si c'est possible) le niveau moyen des élèves de la filière classique.

Ce qui fustre ce monsieur c'est que beaucoup de flamands qui sont venus habiter en Wallonie n'ont plus continué à parler le néelandais à leurs enfants et de ce fait au bout d'une génération sont devenu de pur francophone , tandis que les francophones qui vont habiter en flandre continuent à pratiquer le francais.

Écrit par : Watercool | jeudi, 05 mai 2011

C'est logique : on pratique toujours la langue la plus avantageuse économiquement parlant. Mes enfants ne parlent pas bruxellois, par exemple. Ils ont d'autres choses à apprendre. La mixité fait perdre la localité, mais en même temps, la culture évolue, les choses changent. Tenter de s'y opposer en accusant l'autre, c'est injuste et absurde.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 mai 2011

Même avec les meilleurs cours de néerlandais du monde, ça ne changerait pratiquement rien.

Si l'on maîtrise mieux l'anglais, ce n'est pas uniquement parce que l'anglais est plus facile, c'est aussi parce que l'anglais, on le croise souvent. Télé, film, internet, livre, musique,...

Le néerlandais, on ne l'entend pas, on ne le lit pas, on ne le voit pas.
Sauf pour nous insulter à la télé, et encore, il est doublé.

Franchement, limiter les cours de français en Flandre et de néerlandais en Wallonie, c'est encore la meilleur chose à faire.

Écrit par : Nicolas | jeudi, 05 mai 2011

N'exagérons rien. Le bilinguisme voire le trinlinguisme est une bonne chose cependant nombre de personnes unilingues ont des métiers épanouissants et gagne correctement leur vie.

Écrit par : denis dinsart | jeudi, 05 mai 2011

Je n'ai jamais dis que le bilinguisme ou le trilinguisme était une mauvaise chose. Mais des langues, il y en a environs 2000, alors si ça leur fait tellement mal de parler français ou AN, et ben qu'ils ne le fassent pas.

De plus en plus, avec les flamands, je parle anglais, comme avec le reste du monde. Et c'est très bien comme ça.

Écrit par : Nicolas | jeudi, 05 mai 2011

Je suis d'accord avec ce monsieur Von Aelst. Que les Flamands cessent donc d'apprendre le Français et les choses seront plus claires. En cas de scission de la Belgique, je ne donne pas 10 ans avant que la langue de l'autre communauté soit complètement oubliée. Bilinguisme et multiculturalisme sont de beaux rêves qui ne peuvent s'appliquer qu'à des élites riches et cultivées. Apprendre une langue étrangère, c'est aussi s'imprégner de sa culture, ce qu'on ne peut attendre de l'école à qui on demande toujours bien plus que ce qu'elle peut offrir. L'exemple des couples mixtes et de l'immigration montre bien qu'à un moment on doit choisir c'est-à-dire faire un deuil. Les gens capables d'y échapper seront toujours extraordinairement peu nombreux. Marx s'est trompé sur toute la ligne au sujet de l'internationalisme prolétarien qui est l'aspect le plus utopique de son système. Toute l'histoire du 20e s a prouvé que oui, les prolétaires ont bien une patrie, la leur, et que c'est même tout ce qui leur reste quand ils ont tout perdu.
Le bilinguisme ou le pluriculturalisme est un bel idéal mais il est totalement utopique.
Mieux vaut se rendre au principe de réalité et entériner les faits. Que les Flamands cessent donc de parler français, on communiquera en anglais avec eux. Personnellement cela ne me gêne pas du tout, même si j'apprécie le fait qu'un étranger maîtrise ma langue.
Le discours que vous renvoient sans cesse les Flamands, consciemment ou pas, c'est que vous n'êtes plus leurs compatriotes. Et vous avez du mal à l'admettre. Une fois que ce deuil sera fait, vous vous sentirez mieux. Mais il vous pose bien évidemment le problème de votre identité : qu'êtes-vous au juste, vous Belges francophones ? Et, désolé Marcel, même si les valeurs doivent être plus importantes que tout, l'identité, ça compte quand même, ne serait-ce que pour ne pas la laisser capter par des idéologies nauséabondes.
La fierté de village d'une langue locale (vernaculaire, ça fait plus savant) c'est justement de ne pas y laisser n'importe quel étranger y pénétrer. Un de mes amis qui a vécu à Copenhague m'a raconté que chaque fois qu'il s'efforçait de faire ses courses en danois, on lui répondait systématiquement en anglais. Les Flamands qui vous reprochent de ne pas faire l'effort de parler leur langue sont en réalités fiers que vous n'y parveniez pas. C'est le complexe des petits pays. Je me souviens de Polonais m'expliquant qu'ils connaissaient tout de l'histoire de France alors que moi je ne savais rien de l'histoire de la Pologne ("c'est-à-dire nulle part", comme dit Jarry). Et contre cela, il n'y a rien à faire. le nationalisme se niche où il peut. Jamais la Flandre indépendante ne traitera d'égal à égal avec la Chine, quoi qu'elle fasse, si ce n'est pas dans l'intérêt de la Chine. Et son idée d'une Europe des régions dont elle et l'Allemagne ne seraient que les seules nations est totalement chimérique. Ce vers quoi on s'achemine actuellement, en partie grâce à elle d'ailleurs, c'est une Europe des Nations, rêve des souverainistes, c'et-à-dire le retour aux vieilles politiques d'alliances du passé, y compris avec des pays extra-européens. Et dans cette Europe-là, les petits pays comme la Flandre seront les premiers perdants.
De toute façon, à partir du moment où une même famille politique a eu un parti au nord et un autre au sud du pays, la Belgique est devenue un état virtuel. Lorsque j'ai commencé à m'intéresser aux querelles belges et que j'ai découvert cela, j'étais scié !

Écrit par : Bernard (Rouen) | jeudi, 05 mai 2011

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@ kevin
"Néerlandiser" Wavre pourrait donner les mêmes aigreurs à certains wallons et alors ?

Ce qu'on critique dans les commentaires des van Aelst et consort, c'est cette volonté d'obliger tout le monde à parler flamand tout le temps parce qu'ils sont en Flaaaandre !

Ca pourrait venir à l'idée de certains wallons que ça n'en serait pas moins con.

Ceci dit, il y a pas mal de néerlandophones qui s'installent en Wallonie, ou qui viennent y faire leur courses, ou encore qui y vivent depuis longtemps déjà, dans certains communes à facilité notamment. Que je sache, on en fait pas tout un plat !

Écrit par : Phoebus | jeudi, 05 mai 2011

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Les Flamands du genre de ce Vic van Aelst personnalisent en se focalisant sur les Francophones. Il est tellement plus facile pour eux de stigmatiser ces idiots de francophones que de reconnaître qu'il s'agit d'un phénomène culturel lié à la réalité de fait de la domination culturelle du français. L'admettre, évidemment, serait pour eux faire le constat que le français est une langue de grande et de vieille culture et donc, en contrepartie, que le néerlandais (flamand) ne l'est pas. Ce qui est en tout cas certain, c'est que le français est une langue de dimension culturelle, véhicule confirmé de la pensée. Il suffit d'ailleurs de comparer le flamand avec l'allemand, langue des philosophes et d'auteur du Panthéon de la littérature européenne tels que Goethe, Schiller, Thomas Mann, etc. (à préciser au passage d'ailleurs que les Allemands ont toujours méprisé le flamand, qu'ils considèrent comme une langue de seconde zone). Que l'on m'explique donc pourquoi les Allemands qui vivent à Bruxelles, ceux qui travaillent à la CEE, parlent tous le français et très peu le flamand ! Qu'on me l'explique ! Pour moi, tout le problème est là! Et contre cela, tous les Vic van Aelst et consors ne peuvent rien !
D'ailleurs, la tache d'huile du français en périphérie bruxelloise s'explique aussi par une conversion des Flamands eux-mêmes au français. Comment explique-t-on par exemple la montée irréversible de l'usage du français comme langue de communication intra-familiale à Bruxelles autrement que comme cela ? Car on ne me fera pas croire que ce phénomène ne serait lié qu'au départ des Flamands de la capitale et à une immigration maghrébine francophone. Il est un fait que les Flamands de la seconde génération à Bruxelles deviennent en majorité francophones. Et certains de cette seconde génération ou du moins de la troisième sont même parfois des partisans plus ardents de la défense des droits des francophones que les francophones pur jus de Bruxelles eux-mêmes ! Contre cela, une fois encore, les Flamands ne peuvent rien. Et telle est la raison sans doute pour laquelle ils enragent. On comprend mieux dans de telles conditions qu'ils soient tentés de reporter la faute, en personnalisant, sur les francophones qui, en définitive, n'en sont pas vraiment responsables. C'est tellement facile ... et tellement médiocre !

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 05 mai 2011

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On assista au même phénomène dans les années '50 et '60, à une époque où le puissant Boeren Bond a commencé à acheter à tour de bras des fermes en Wallonie (en particulier dans le Hainaut occidental, jusque dans la région montoise), fermes qu'ils revendaient à des conditions financières hors concurrence aux enfants de fermier flamands qui n'étaient en mesure de reprendre les exploitations de leurs parents en Flandre (quand ils étaient les deuxièmes ou troisième fils de la famille). Le but avoué de la manoeuvre à l'époque déjà (cela a fini par être révélé au grand jour) était d'essayer de flamandiser les campagnes, en particulier celles des régions contiguës à la Flandre (de l'autre côté des monts de Flandre, Anvaing, Russeignies, Celles, Pottes, Escanaffles, Ellezelles, etc. etc.). Le résultat ne s'est pas fait attendre: la seconde génération de ces nouveaux arrivants ne parlait déjà plus que le français. Prenez le botin de téléphone sur ces entités de Pottes, Celles, Mont-de l'Enclus, vous constaterez qu'il y a un très grand nombre de noms d'origine flamande, tous ou presque arrivés dans ces régions dans ces conditions. Aujourd'hui, il n' y en a plus un seul qui parle le Flamand. La belle stratégie des Flamingants du Boeren Bond s'est avérée être un flop complet !

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 05 mai 2011

Les allemands apprennent le français à l'école, donc c'est normal qu'ils ont au moins une connaissance de base quand ils viennent s'installer en Belgique. Cela n'empêche que le néerlandais est très proche de l'allemand et donc un allemand aura beaucoup de facilité pour apprendre le néerlandais (et vice versa). S'il ne le fait pas c'est parce qu'il n'en a pas besoin tout simplement.

Et effectivement je connais des allemands en Flandre en périphérie bruxelloise qui ne parlent pas le flamand. Mais encore une fois, c'est parce qu'ils n'en on pas besoin. Tous parlent français...

Pourquoi vous dites que les allemands méprisent le flamand? C'est basé sur une expérience personnelle? Je pourrais alors aussi dire que les allemands méprisent les belges tout court

Écrit par : Thomas | jeudi, 05 mai 2011

@ thomas

parce que Tournaisien veut croire que les allemands méprisent le flamand.... j'ai jamais eu cet expérience.... vous avec raison que certains allemands méprisent les belges tout court, mais en général tous les pays plus au sud...

je me rappelle une discussion avec un allemand il y a 10 ans à Bruxelles (en Anglais, Tournaisien, la lingua franca pour les fonctionnaires européens à BXL depuis 10 ans) qui ne cessait de parler de la corruption presque "génétique" des belges et quand je lui ai remarqué le scandale de Kohl qui corrompait les chrétiens démocrates en Allemagne avec son "slush fund" pour assurer son pouvoir, il s'est faché énormément en me disant "vous êtes un con... ces choses ne sont absolument pas comparables et patati patata"....

en général, j'ai l'impression que les scandinaves à Bruxelles sont bien pires que les Allemands.... ils se considèrent vraiment plus blanc que blanc....

Écrit par : des | jeudi, 05 mai 2011

Des couples mixte, ou composés de parfait bilingues ont toujours existé en wallonie et à Bxl.Mais éduquer des enfants dans les 2 langues était quelque chose qui était mal percu par la société.'Francophone'
Chacun y alait de son conseil ne faite surtout pas ca ' iL va parler petit ,nègre.. . Il ne parlera aucune des 2 langues correctement ... ETC Et même les professionnels de l'éducation étaient de cet avis.
Résultat les parents choisisait une langue unique qui était la pluspart du temps le Francais.

Actuelement élever son /ses enfants dans plusieurs langues est percu comme un avantage, un plus dans l'éducation et les parents qui en ont la possibilité font trés souvant ce choix.

Écrit par : Watercool | jeudi, 05 mai 2011

@ watercool

vous avez entièrement raison... ma femme est espagnole et nous éduquons nos enfants en NL et espagnol et cela marche parfaitement.

rien de petit nègre ...

Écrit par : des | jeudi, 05 mai 2011

"en général, j'ai l'impression que les scandinaves à Bruxelles sont bien pires que les Allemands.... ils se considèrent vraiment plus blanc que blanc...."

Ah ! Les Scandinaves maintenant… "bien pires" que les Allemands. Huh. Je vois. Bon.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 mai 2011

@ Thomas

Exact ! Ils ont tendance à avoir une assez piètre opinion des Belges en général. Mais leur opinion du flamand n'est guère plus glorieuse. En revanche, les Allemands ont évidemment une opinion très prositive de la culture française de façon générale.

Quand je parle de "domination culturelle", je faisais allusion à un phénomène diffus et global, dans lequel interviennent des notions telles que "on a ou non besoin d'une langue donc on la pratique", "langue ou non littéraire", "image positive ou négative d'une langue pour des raisons généralement historiques ou littéraires", "adaptation ou non d'une langue, par sa structure syntaxique et la richesse ou au moins la nuance de son vocabulaire, à exprimer des contenus abstraits, dont propension de ces langues à servir de support à l'élaboration de concepts complexes", etc. etc. C'est cet ensemble de facteurs qui font qu'une langue peut être considérée comme étant de référence ou non. Mais il est vrai que certaines langues peuvent se trouver en concurrence objective en jouant sur des registres différents. Le plus bel exemple est la confrontation du français et de l'anglais. Là où l'anglais s'est imposé comme langue commerciale et diplomatique (ce qui en fait la langue véhiculaire principale de la planète aujourd'hui), le français en revanche reste la langue de référence sur le plan littéraire et culturel tandis que l'allemand, dans un champ plus limité, reste un must obligé pour tout qui prétend s'attaquer à la philosophie (du moins à un niveau "académique"). Que je sache, le flamand n'est pas encore concerné par ces différents cas de figure. Et quand je dis cela, je me contente de faire un constat. Je ne mets même pas là-dedans la moindre acrimonie ou le moindre mépris. C'est tout simplement, platement, une réalité !

Face à cela, quelle réaction avoir ? Défendre sa culture et sa langue par la promotiion de celle-ci, en encourageant des prix littéraires, des créations théâtrales, etc. Jusque là, impeccable ! Mais y répondre par la coercition politique et linguistique, là par contre, c'est du délire. En clair, les Flamands ont deux réponses possibles face à un enjeu de défense de leur culture (parfaitement légitime, je précise) : une réponse positive et constructive qui, si elle était gérée intelligemment, ne pourrait qu'avoir des effets très bénéfiques sur la promotion de leur langue (ce qu'ils font bien sûr ... mais pas assez sur le plan littéraire ... à quand un grand prix de littérature en langue flamande ou néerlandaise ?) / une réponse négative, celle hélas qui semble primer aujourd'hui, qui est en tout la plus visible de l'extérieur, et dont les effets à moyen et long termes ne peuvent s'avérer que catastrophiques !

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 05 mai 2011

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@ tournaisien

"les allemands ont évidemment une opinion très prositive de la culture française de façon générale"

j'ai failli de tomber de ma chaise mort de rire... est-ce que vous avez déjà parlé avec un allemand habitant à Bruxelles en lui demandant son opinion sur la France et la culture française? c'est bien pire de ce qu'ils pensent des belges, cela je peux vous assurer....

Écrit par : des | jeudi, 05 mai 2011

@Des : demandez à un allemand qui est Voltaire, et ensuite, demandez-lui qui est Vondel. C'est vous qui allez tomber de votre chaise…

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 mai 2011

@ Marcel

Merci Marcel. Cela me semblait de fait assez évident, mais apparemment ce ne l'est pas pour tout le monde.
J'ajouterai que je connais beaucoup d'Allemands et que je ne parlais pas tout à fait dans le vide (mais il est vrai, je l'accorde à Des, que de telles généralisations sont toujours par principe scabreuses).

J'en profite pour réitérer ce que j'écrivais. La défense de sa culture est quelque chose de louable. La fierté de sa culture est louable. La volonté de la partager est louable. Qu'attendent donc nos amis flamands pour promouvoir leurs lettres et le théâtre, organiser des prix littéraires, créer des "Claus Instituten" à Paris et à Berlin, où on enseignerait la langue néerlandaise (ou flamande) et la culture de leur région ? ... au lieu de se barricader, d'adopter des mesures de coercition contre les allochtones et les francophones. Hugo Claus a fait plus pour la culture flamande contemporaine que dix mille circulaires Peeters !
Je n'ai jamais, que je sache, eu le sentiment que les Allemands avaient ce genre de complexe. Il faut dire que quand on a un Goethe, un Novalis ou un Ludwig Tieck dans son panthéon littéraire, on n'a plus besoin de cela !

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 05 mai 2011

"Les" allemands, "les" flamands, "les" francophones, etc....

Avez-vous seulement conscience qu'en voulant énoncer de telles généralités, vous ne faites que décrébiliser votre discours ?

Je connais "un" allemand qui aime beaucoup la culture française et va d'ailleurs s'y établir, en France. Cela ne me permet quand même pas de généraliser cela à l'allemagne, ni même à tous les allemands que je connais.

De grâce, cessez ces querelles de clochers sur qui aime quoi, qui est le plus fort à quoi, qui fait quoi à l'autre, laissez cela aux populistes du genre de ce triste sir qui fait parler de lui à dire des âneries.

Des choses intelligentes ont été dites que le bilinguisme, sur le partage de la culture et son mode véhiculaire, sur finalement la propagation des pensées, des concepts et des moyens de les appréhender. Cela c'est la multiculturalité, le monde change, évolue, il suffit de mettre le nez dehors de ce pays ou même de celui de nos plus proches voisins pour se rendre compte que ces tâches d'huile des cultures sont inéluctables, et que lutter contre elles à coup d'interdiction, de lois etc, c'est juste absurde, alors qu'il y a tant à faire pour favoriser la mise en valeur des cultures plus "confidentielles", cultures où les gens aimeront se réfugier pour se sentir encore de leur identité, pour pouvoir encore sentir leurs racines, ce qui leur est cher, la littérature, la chanson, le théâtre, sont en effet des véhicules culturels de bien plus grande valeur qu'une circulaire Peeters...

Aucune culture n'a besoin de lois pour être imposée, si c'est cela, ce n'est mêrme plus une culture.

Écrit par : namurois | jeudi, 05 mai 2011

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"Aucune culture n'a besoin de lois pour être imposée, si c'est cela, ce n'est mêrme plus une culture."

Ce sera le mot de la fin. Je n'avais rien écrit d'autre. Sur ce point, nous sommes à 10.000 % d'accord.

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 05 mai 2011

Des ne connait manifestement aucun allemands à Bruxelles... Ceux ci ont des idées bien arrêtée sur le nationalisme flamingant et plus encore sur le laissé aller des flamands dit modérés encore plus responsables à leur yeux de dérapages inexcusables ! Rappel, le jeune ado allemand tué sur le ring (autoroute Internationale) à Crainhem du fait de la mauvaise volonté à comprendre un appel au secours d'un flamand à un dispatching situé en flandre donc unilingue ,,! Détail, cet appel au secours avait été donné dans une des deux langues Internationales reconnues par l'OTAN, L'ONU, l'UE, le CIO, etc.... C'est ce qu'il appellent "Die traurige flämische Realität" !

Écrit par : Philippe | jeudi, 05 mai 2011

C'est parfaitement juste.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 mai 2011

@Philippe : c'était quoi cette histoire ?

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 mai 2011

@ marcel

http://www.nieuwsblad.be/article/detail.aspx?articleid=G8N2I1CDL

bien sûr la faute des flamingants rabiques.... quel niveau, Philippe....

Écrit par : des | vendredi, 06 mai 2011

Cher Marcel, pour cette triste histoire, je pense qu'elle date d'une vingtaine de mois.
Un jeune homme passablement sous l'emprise des restes d'une soirée d'étudiants digne de ce nom se dirigeait à pied le long d'une bretelle d'autoroute vers celle ci. Un automobiliste à l'esprit civique mais peu rassuré car c'était la nuit, appelle le dispatching de secours où il est reçu en flamand car l'histoire se passe sur le ring au niveau de Crainhem, je crois. Inutile de préciser que ne parlant que français, l'automobiliste n'a jamais eu de réaction appropriée de la part du Dispatching car nous sommes bien en Région flamande ici Monsieur ! Je pense que le jeune homme était l'enfant des bibliothécaires de la Deutsche Schule Brüssel. Je ne retrouve pas directement les articles pour recouper les informations données, mais je cherche.

Écrit par : Philippe | vendredi, 06 mai 2011

Des, si je suis victime d'un hoax et coupable de commérages, tu seras le premier à recevoir mes excuses et Marcel le second ! ;-)
Mais laissez moi le temps de vérifier...

Écrit par : Philippe | vendredi, 06 mai 2011

C'est bien ce que j'avais lu ! Sorry pour la mémoire...
Il s'agit du jeune Christophe Hollack.
http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/289198/le-jeune-homme-tue-sur-l-e40.html
http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/289430/99-secondes-qui-pouvaient-sauver.html

Je me souvenais aussi du fait que l'homme, au sens civique remarquable, qui a essayé de le sauver s’appelait Farid Bouguerra. Autant faire d'une pierre deux coups, n'est ce pas Marcel ! ;-)

Écrit par : Philippe | vendredi, 06 mai 2011

@ philippe

votre insinuation est que le jeune homme est mort parce que la personne au téléphone ne parlait pas le français et que c'est incompréhensible et que la DH implique que c'est un problème "connu" aux aléantours de Louvain.... c'est vraiment à gerber....

Extrait

"Cet automobiliste, M. Farid Bouguerra, dit avoir essayé en vain pendant une minute trente-neuf secondes de lui communiquer ses renseignements pour qu’elle les prenne en compte et éviter le drame. Le cadavre du garçon, qui s’appelait Christophe Hollack et avait 19 ans, a été trouvé le long de l’E40, le samedi vers 9 h.
M. Bouguerra est choqué. Il se demande pourquoi le 101 d’une autoroute à cheval sur la frontière linguistique et fréquentée tant par des francophones que par des néerlandophones n’est pas assuré par des opérateurs au moins bilingues.
Déjà dénoncé lors de précédents drames, c’est un problème récurrent à Louvain depuis des années, et qui ne trouve visiblement toujours pas de solution. M. Bouguerra s’est arrêté à hauteur de Christophe. Il lui a même parlé. Il est le dernier à lui avoir parlé. Il voudrait, nous dit-il, que ses parents soient informés de ce qui s’est passé avec le 101.
Farid Bouguerra, 30 ans, dit que leur fils, “vêtu de sombre” , marchait seul “au milieu de la chaussée” en descendant vers l’autoroute sur la bretelle de sortie (donc à 200 mètres du drame). “Il allait de gauche à droite. Pour moi : il avait beaucoup bu. J’ai voulu le raisonner, lui dire que c’était dangereux et d’au moins marcher sur le côté. Il n’a pas répondu, sinon en bégayant; je ne l’ai pas compris. Il a continué de marcher dans la descente.”
C’est alors, poursuit Farid, qu’il a appelé le 101. “Cela n’a servi à rien, et c’est ce qui est dramatique, de n’avoir pas réussi à faire comprendre à la policière flamande qu’il y avait danger de mort pour ce garçon. Avec mon néerlandais, ça ne servait à rien…”
M. Bouguerra s’étonne quand même, car “si l’opératrice du 101 n’avait soi-disant rien compris de mon appel”, la police des autoroutes “m’a rappelé à 17 h pour m’annoncer que c’était bien” ce pauvre garçon qui avait été tué sur l’E40, à Sterrebeek."

si j'aurais été M. Bouguerra, qui apparement s'est arreté pour parler au gars, n'aurait jamais du quitter les lieux et aurait du empêcher ce gars très saoul à marcher sur l'E40....

mais non, plus facile de dire que c'est la faute des flamands....

Écrit par : des | vendredi, 06 mai 2011

@Des ... Vous avez tout dit et tout s'explique ! No comment...
PS: j'adore votre civisme..!

Écrit par : Philippe | vendredi, 06 mai 2011

@Philippe @Des : c'est marrant que la dépèche en néerlandais ne mentionne pas cette question de dispatching, qui est pourtant connue, il y a au moins trois cas de refus de parler français (entre autre sur le 112), sans parler de la grève du bilinguisme des services de secours de Leuven.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 mai 2011

@Des : le monsieur est une personne privée et rien ne dit qu'il n'a pas essayer de prendre le jeune homme en voiture. En revanche, le 101 est un service public, et le fait qu'on ait rappelé le monsieur le soir montre que l'opératrice l'avait bien compris. Vu que ce service fait la grève du bilinguisme, ce qui est purement et simplement criminel, vous devriez peut-être adopter une autre attitude que de critiquer ceux qui relèvent un problème. Rien ne dit que si l'opératrice avait réagi, elle aurait pu le faire à temps, mais quand un service aussi fondamental (qui doit d'ailleurs de toutes façons utiliser le français et l'anglais lorsqu'il est appelé en 112, et ne le fait pas toujours non plus) refuse pour des raisons communautaires l'assistance demandée, il y a une notion juridique qui s'appelle quelque chose comme "refus d'assistance à personne en danger".

Si ça s'était passé avec un service francophone, vous pousseriez déjà des haut cris et accuseriez les Francophones d'être des meurtriers. Mais même les critiques justifiées envers la Flandre sont devenues pour vous de véritables insultes. Dit kan niet meer verder.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 mai 2011

"Ce que Mr Van Aelst ne sait pas, ou ne veut pas savoir, est que les flamands n'aiment pas le néerlandais appris à l'école par les francophones. J'ai habité pendant 16 ans en Brabant flamand, à Alsemberg. Ayant appris le néerlandais, je me suis mise en devoir d'aller acheter mes oeufs en flamand à la ferme. Le fermier m'a dit: " ton flamand...j'aime encore mieux le français! " Si on ne parle pas le patois on est perçu comme fransquillon. Au cours de ces 16 années je n'ai pas eu l'occasion de parler néerlandais. Tous les commerçants préféraient le français. J'ai fait 12 ans de flamand à l'école et j'ai perdu mon temps. J'aurais préféré apprendre le russe ou le japonais!

Virginia

Écrit par : AM Kopp | jeudi, 05 mai 2011

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je n'ai rien à dire sur nos comportements linguistiques respectifs , respectueux ou non-respectueux, j'aime pas les évaluations en général, ça dépend toujours de l'examinateur...
dans les pleurs de Vic VA de la N-VA, je ne vois que ceci:

-l'xième déclinaison idiote des mythes victimaires flamands : « Je suis fâché sur la manière dont on a abusé du français pour nous asservir de plus en plus, ce qui est toujours le cas aujourd'hui », voilà l'expression d'un malaise néerlandophone incurable chez les électeurs de la n-va ,qui ne se guérira ni par la formation d'un nouveau gouvernement belge, ni même la libération de moeder vlaanderen de sa prison francophone...

-l'explication de sa croyance : "J'ai foi en la Flandre, et je crois que le moment est venu pour nous d'apprendre aux Francophones qu'il y a des frontières qu'eux aussi doivent respecter. Et si ils continuent à utiliser abusivement leur langue pour ne pas respecter mes frontières, ils auront toujours affaire à moi», le salut de la Flandre si les courtoises explications des panneaux d'accueil ne suffisent pas, c'est de bouter les Francophones hors de Flandre...
les Flamands avec qui j'en ai parlé m'ont tous laissé entendre que les Francophones n'étaient pas les seuls à avoir une belle collection d'imbéciles, puis on s'est quand même disputé sur ce qu'est vraiment le territoire flamand, le credo « un peuple une langue un territoire », la fragilité du bilinguisme bruxellois , le caractère flamand du Rand...puis Mohamed nous a tous mis d'accord quand il nous à demander si on était en plus assez stupides pour croire à la mort de benneladen

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 05 mai 2011

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http://www.lanouvellegazette.be/politique/2011-05-05/le-senat-veut-poursuivre-au-penal-les-jeunes-manifestants-qui-ont-perturbe-la-seance-870873.shtml

Manque total d'humour des sénateurs Belges....pathétique dans la situation actuelle!

Écrit par : dissy | jeudi, 05 mai 2011

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Du président du Sénat NVA. C'est sûr que si le VB avait chanté le Vlaamse Leeuw, que le TAK et le Voorpost avaient manifesté dans l'hémicycle, ils auraient ... été complètement épargnés.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 05 mai 2011

Navré pour vous tous mais je soutiens Monsieur Van Aelst énergiquement et totalement. Que les diplomates, que les scientifiques, que les commerçants, que les militaires, que les intellectuels apprennent des langues étrangères pour leur profession n'implique pas que le citoyen ordinaire, peu concerné par ces obligations de castes professionnelles, soit ignoré, dénigré et soumis à l'obligation de s'adapter aux us et coutumes de "classes dominantes" et de "clans snobinards". Par la faute des fransquillons et de leurs collabos wallons, les populations emprisonnées en Belgique ont toujours été considérées comme des larbins ou des portiers d'hôtel aptes à accueillir tout étranger dans son idiome. A cause de la Belgique ni les Flamands ni les Wallons n'ont été respectés. "De taal is gans het Volk"; celui qui refuse de respecter le peuple est prié de reconsidérer sa présence au sein de celui-ci. Heureux les peuples qui vivent au sein de nations homogènes, linguistiquement et culturellement, comme la France ou les Pays-Bas, qui en imposent aux étrangers. Les cours de néerlandais obligatoires, imposés par la Belgique, furent une réelle torture dans ma jeunesse. Je me suis forcé jusqu'à la nausée et cela m'a permis, plus tard, d'apprécier et de comprendre mes collègues flamands et de les soutenir, aujourd'hui, dans leur combat libérateur.

Écrit par : Wallon | jeudi, 05 mai 2011

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Il y a 75 langues régionales en France, et en Hollande, le bas-saxon, le frison, le limbourgeois notamment. Gans het volk ? Mon œil.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 05 mai 2011

on vous remercie pour votre sensibilité aux peuples qui vivent au sein de nations homogènes, linguistiquement et culturellement; on reconsidérera sa présence au sein de ceux-ci et vous demande de dire le bonjour à monsieur johan viroux de sa part.

Écrit par : on | vendredi, 06 mai 2011

Si ça c'est pas du troll, je m'y connais pas...

Écrit par : Gilles | vendredi, 06 mai 2011

Questions liées à des cas vécus des centaines de fois...à BXL.

1. Qui peut m'expliquer pourquoi une flamande de 40 ans, avec un graduat en comptabilité, (par exemple) parle un patois flamand devant des francophones à Bruxelles ? Qui apprend le patois flamand à Bruxelles ?

2. Pourquoi un Bruxellois néerlandophone (né et résident à Bxl depuis 60 ans !) est convaincu que les Flamands sont lésés par les Francophones à BXL, encore en 2011 ?

3. Pourquoi lorsque l'on s'adresse en nlds à un flamand, il se sent obligé de répondre en français, et s'étonnera ensuite que la conversation se poursuive en frçs ?

4. Pourquoi ma proposition de parler chacun sa langue est systématiquement critiquée par les flamands, sachant que tous comprennent parfaitement le français et que je comprends le nlds ? D'où vient ce besoin d'obliger le francophone à parler le nlds en dehors d'un contexte légal (service public ou job) ?

(ps : nous sommes confrontés à un racisme ordinaire de gens mal éduqués, qui semblent se focaliser sur leur culture flamande en ayant choisi (?) de s'unir à une communauté francophone pour former un pays ou je me trompe ? Ai-je raté un épisode depuis 1830 ? Si le français leur pèse à ce point, pourquoi ne pas s'unir aux Hollandais avec lesquels ils sont supposés partager la langue ? Sont-ils seulement capables de vivre avec des non-flamands sans susciter des polémiques primitives, indignes d'un pays fondateur de l'UE, où seules 23 langues sont officiellement reconnues à ce jour ( les patois flamands n'en sont pas, sorry, il est temps de ramener ces racistes ordinaires sur terre, non ?).

Écrit par : ras le bol, vraiment ! | jeudi, 05 mai 2011

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J'ai oublié :

Bien d'accord avec Nicolas : qu'ils cessent de massacrer le français, ce n'est pas moi qui leur demande de m'imposer leur prétendu bilinguisme !

Bien d'accord Marcelsel, ce n'est pas un manque de respect si une personne ne me parle pas en frçs, j'essaierai l'anglais, sinon les mains s'il faut vraiment communiquer ! Par contre, se prétendre bilingue sans l'être, je ne le supporte plus ! Qu'ils parlent le nlds, leur langue, et tout se passera bien mieux. Ou pas ! Ils n'auront plus de quoi geindre... Ce racisme primaire vire à la névrose obsessionnelle.

Écrit par : ras le bol vraiment ! | jeudi, 05 mai 2011

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@ ras le bol vraiment

J'adore le "vraiment" ...

De fait, il y a dans cette surenchère quelque chose de complètement obsessionnel. Je crois en réalité que la crise politique et la victoire écrasante de la NV-A l'année dernière en juin ont libéré les sentiments les plus vils et les plus innavouables. Tout ce qui était refoulé, de l'ordre de la frustration conscientisée ou non, revient à la surface, un peu comme une sorte de prurit ou d'éruptions cutanées. Comme on dit couramment dans le langage médical, ça sort ! Le problème, c'est que si dans le cas des maladies d'enfants, quand les boutons apparaissent, la maladie est à son déclin, on ne peut vraiment en dire autant de la maladie collective dont souffre ce pauvre pays. Il serait grand temps, en clair, que les adeptes de la veûlerie ordinaire et de la médiocrité de comptoir cèdent la partition à des gens plus responsables, plus respectueux d'éthique et de la différence des autres. Ce ne sont depuis la fin de l'année dernière que cartes géographiques de la Wallonie injurieuses, discours du VOKA dénigrants, appels à l'éradication du français en Flandre par des Vic van Aelst, carte blanche provocante de Rudi Dierick, marches beuglantes du Voorpost ... Mais jusqu'où cela ira-t-il ?

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 05 mai 2011

Rendez vous bien compte que 90% des flamands trouvent les propos de Monsieur Van Aelst tout à fait corrects. Le journaliste aussi; il ne l'a pas contredit. Enfin un politicien qui ose dire vrai! Le score de la N-VA peut encore grimper!

Écrit par : Philippe De Wilde | jeudi, 05 mai 2011

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Je ne pense pas, Philippe. Certainement pas 90%.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 mai 2011

Si. Dans le sondage du Standaard de demain :p

Écrit par : Gilles | vendredi, 06 mai 2011

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Huh ? J'ai pas vu passer ça, moi ? Kessekse sondage ?

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 mai 2011

Il y a de moins en moins de flamands, Gaston Onkelinx excepté, qui parlent walon en Wallonie.

Écrit par : gerdami | vendredi, 06 mai 2011

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Dans un village de l'Entre-Sambre-et-Meuse, je connais une dame d'origine flamande qui vit là avec son mari depuis 50 ans.
Que pensez-vous qu'elle parle? En tous cas, pas un mot de français.
Nous conversons donc en flamand, de A à Z.

Écrit par : korrigan8 | mercredi, 18 mai 2011

La presse flamande laisse remonter à la surface des commentaires à la limite de l'outrance, du mépris et de la caricature. Il se pourrait que cela, au moins dans une certaine mesure, corresponde à une stratégie politique concertée. Ne préparerait-on pas les esprits au splitsing ? D'ailleurs, côté francophone, quand on entend ce que Milquet a déclaré à Namur publiquement sur la similitude d'un parti comme la NV-A et le FN en France, il y a vraiment de quoi se poser des questions.

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 06 mai 2011

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"La presse flamande laisse remonter à la surface des commentaires à la limite de l'outrance, du mépris et de la caricature." (Tournaisien)

Ahum:

"Ils s'expriment dans un patois que des hollandais ne comprennent pas. Les belges francophones n'ont pas la moindre difficulté à comprendre un francophone de France." (Stephane)

"Par ailleurs, les Flamands devraient comprendre (mais ils en sont psychologiquement incapables, comme dirait l'autre) que l'intrusion du Français dans leur vie est une chance, une richesse." (serge)

"Ils devraient réaliser que leur langue régionale n'est plus parlée dès qu'ils font une heure de route dans n'importe quelle direction (avec l'exception de la Hollande)." (serge)

"Ils devraient enfin admettre que le Flamand n'attire pas culturellement. Ceci n'est pas un jugement de valeur mais le fait de toute langue régionale à la culture emprisonnée dans d'étroites frontières." (serge)

"Enfin, je crois que pour séduire une femme, un petit accent français est plus efficace qu'un petit accent flamand!" (serge)

"pour moi aujourd'hui les francophones qui mettent leurs enfants dans école en immersion (càd enseignement en néerlandais) sont des collabos." (Vallar)

"le français est une langue de grande et de vieille culture et donc, en contrepartie, que le néerlandais (flamand) ne l'est pas." (Tournaisien)

"Là où l'anglais s'est imposé comme langue commerciale et diplomatique (ce qui en fait la langue véhiculaire principale de la planète aujourd'hui), le français en revanche reste la langue de référence sur le plan littéraire et culturel tandis que l'allemand, dans un champ plus limité, reste un must obligé pour tout qui prétend s'attaquer à la philosophie (du moins à un niveau "académique"). Que je sache, le flamand n'est pas encore concerné par ces différents cas de figure. Et quand je dis cela, je me contente de faire un constat. Je ne mets même pas là-dedans la moindre acrimonie ou le moindre mépris." (((LOL))) "C'est tout simplement, platement, une réalité !" (Tournaisien)

"à quand un grand prix de littérature en langue flamande ou néerlandaise ?" (Tournaisien)

"Qu'attendent donc nos amis flamands pour promouvoir leurs lettres et le théâtre, organiser des prix littéraires, créer des "Claus Instituten" à Paris et à Berlin, où on enseignerait la langue néerlandaise (ou flamande) et la culture de leur région ? ... au lieu de se barricader, d'adopter des mesures de coercition contre les allochtones et les francophones." (Tournaisien)


"qu'ils cessent de massacrer le français, ce n'est pas moi qui leur demande de m'imposer leur prétendu bilinguisme !" (ras le bol, vraiment!)

Écrit par : Pieter-Jan | vendredi, 06 mai 2011

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@ pieter-jan

een mooie demonstratie.... de ware aard en de mening over het "vloms" en het gebrek aan cultuur van de kant van bepaalde franstaligen komt mooi naar boven...

Écrit par : des | vendredi, 06 mai 2011

@Pieter-Jan : Commentaires sur un blog vs Article dans un journal vs interview télé.

Oui, vous trouverez des francophones qui méprisent les flamands. Je crois d'ailleurs que vous trouverez des gens qui méprisent les autres dans n'importe quelle langue.

Le boulot de la presse, c'est, si elle leur donne la parole, de remettre leurs paroles en contexte et d'au moins avoir le courage de dire que ces propos sont méprisants.

Chose qui n'existe pas dans la presse flamande. Le mépris envers les francophones et les wallons est considéré comme normal, acceptable, logique. Et c'est ça qui ne va pas.

Et un certain nombre de vos quotes sont loin d'être borderline.
Aucune ne vous traite de junkie (votre premier politique) ou d'intellectuellement limité de naissance (notre premier ministre).

Écrit par : Nicolas | vendredi, 06 mai 2011

@ Pieter-Jan

(1) Aucune acrimonie, je l'écrivais, et c'est le cas !

(2) Faire le constat que certaines langues sont des langues de référence et d'autres moins, où est le problème ? Le Slovène a-t-il le même statut que l'allemand ou le russe ? Ceci n'est-il simplement une réalité ? Pourquoi la nier ?

(3) Le fait de l'affirmer de façon simplement factuelle est-il blessant ?

(4) Quand je parle de "prix littéraire" à promouvoir en région flamande, qu'y a-t-il là de blessant ? Portez vos regards vers la France : Renaudot, Femina, Goncourt, Interallié ... à chaque fois des événements que l'ensemble de la francophonie (voire au-delà) suit avec intérêt.

(5) La notion de "langue de culture" est une notion reconnue et admise à l'échelon international. Où est l'outrance dans le fait de relayer cette évidence ? Louis Maeterlinck, Georges Rodenbach, Jean Ray ... n'étaient-ils des auteurs flamands, quand bien même ils écrivaient en français. Y aurait-il là une faute impardonable?

(6) Les Français ou les Allemands ont-ils besoin d'adopter des circulaires de défense de leur langue ? Les Néerlandais eux-mêmes ont-ils un problème avec cela ? Une fois encore, où est l'outrance que de le rappeler ici.

(7) Où avez-vous lu dans mes commentaires le moindre propos désobligeant par rapport à la langue flamande ? (hormis ceux que vous avez alignés, et qui n'ont rien, mais alors rien de méprisant) ?

(8) Le simple fait d'aligner ces commentaires (en tout cas les miens) ne s'apparente-t-il à une victimisation ? Cette posture de la victime, pour rappel, vous permet de fermer beaucoup d'outrances de votre côté.

Je vous rappelle le dicton qui dit que "les victimes font les meilleurs bourreaux". Au lieu de jouer à la victime, vous feriez mieux de changer votre fusil d'épaule et d'arrêter de vous crisper sur des questions linguistiques, au risque de basculer le plus souvent dans des positions caricaturales.

Je refuse que l'on dévoie mes propos et qu'on leur fasse dire ce qu'ils n'ont pas dit. Dans aucune des lignes écrites plus haut, il n'y avait dans mon chef du mépris. Par contre, dans les réactions de Vic van Aelst, du président du VOKA, de Rudy Dierick, dans la publication de la carte de la Walbanie dans ce manuel scolaire flamand à la fin de 2010, excusez moi, mais là, le mépris vous saute à la gorge ! Alors de grâce, arrêtez !

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 06 mai 2011

@ tournaisien

citation

"Où avez-vous lu dans mes commentaires le moindre propos désobligeant par rapport à la langue flamande ? (hormis ceux que vous avez alignés, et qui n'ont rien, mais alors rien de méprisant) ?"

eeuuhh, je dois être très con, mais pour moi il n'existe pas de langue de référence ou supérieure....

je parle le néerlandais, l'anglais, le français, l'espagnol et l'allemand et je ne considère aucune de ces langues comme langue de référence ou supérieure... ce sont des moyens de communication.... ma femme espagnole ne considère pas l'espagnol comme une langue supérieure....

vos phrases, propos et attitude générale ne font que confirmer votre mépris pour les "petits" langues... qui ne sont pas au même hauteur que le français...

it's an attitude problem with certain french speakers and you actually prove the point even if you argue otherwise...

Écrit par : des | vendredi, 06 mai 2011

@ tournaisien

une dernière chose, les Pays-Bas sont en train de modifier la constitution pour assurer que le NL est la seule langue officielle du pays (ce qui est déjà le cas dans les faits)... comme extra-communautaire on ne peut même plus entrer au pays avec un permis de séjour ou être naturalisé si on ne prouve pas (au pays d'origine) qu'on a une maitrise parfaite du NL... (et bien sûr un tas d'autres conditions qui sont impensable pour le cartel gauchiste francophone)....

et vous allez me dire que les hollandais n'émettent pas des circulaires? c'est bien pire, c'est dans la constitution... allez vivre en Suède, Danmark ou les Pays-Bas comme "non-native" speaker qui n'est pas un expat haut niveau qui reste seulement qq années pour voire comment cet "petite" langue est importante pour eux...

Écrit par : des | vendredi, 06 mai 2011

@ Pieter-Jan

Ai-je utilisé l'adjectif "supérieur" ? Relisez moi bien. Vous n'en trouverez pas une trace.

Ai-je sous-entendu qu'une langue de référence était par nature supérieure ? Relisez moi bien. Vous ne trouverez pas le début d'un commentaire qui pourrait le laisser croire.

Aurais-je affiché du mépris pour les petites langues ? Qu'en savez-vous ? Absolument pas. Je reprends l'exemple du Slovène : une langue excessivement intéressante et riche. Saviez-vous qu'il s'agit de la dernière langue indo-européenne à présenter des traces d'un triel ? C'est pour moi une langue d'une très grande valeur et richesse ... mais c'est une petite langue, ce n'est pas une langue de référence. Qu'y a-t-il de méprisant à le rappeler ?

Vous me faites un procès d'intention. Une fois encore, relisez moi attentivement, et vous verrez qu'il n'y a aucun mépris dans ce que j'ai écrit. Je fais tout au plus un constat : la "langue de Voltaire", sur le plan de l'héritage littéraire et donc culturel, n'a pas le même poids que la "langue de Vondel". Désolé, mille fois désolé, mais ceci est une évidence, et je vous le dis, une fois encore, sans le moindre mépris. Se refuser à l'entendre, c'est nier une évidence. De la même manière d'ailleurs que le français aujourd'hui ne fait plus le poids face à la langue de communication internationale (commercial et diplomatique) qu'est l'anglais ! Et ceci aussi est une évidence, et en l'affirmant, je n'injurie pas nos amis français !

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 06 mai 2011

"Cartel gauchiste francophone" ... et ça, c'est quoi ? Ce n'est pas du mépris sans doute !

Ceci dit au passage, je vous signale que je ne suis pas quelqu'un de gauche (ben tiens ! ... et oui, les clichés parfois ne suffisent pas à coller à la réalité).

Vous citez l'exemple des Pays-Bas. Je préfèrerais celui de New York : une vraie tour de Babel. On y parle plus d'une cinquantaine de langues ! Et que je sache, on n'y poursuit pas les gens parce qu'ils parlent le Urdu, le Français, le Bengali, le Persan, le Russe, le Norvégien ... et même le Flamand !

À chacun ses références ! Désolé !

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 06 mai 2011

Je mengt een beetje van alles. L'usage de "collabo", je l'ai écrit, est inacceptable. Quelques remarques sur l'importance de la culture flamande "frisent", mais je ne les censure pas dès lors que certains Flamands sur ce blog n'épargnent pas non plus les Wallons. Par ailleurs, ce n'est pas comparable à la déclaration de Vic Van Aelst comme quoi les Francophones asserviraient les Flamands par une langue "insignifiante".

En revanche, le fait que le néerlandais n'est pas une langue internationale est une réalité, et le conseil de promouvoir la culture flamande positivement plutôt que de vouloir la faire entrer à coup de marteau dans le crâne des seuls Francophones, c'est à la fois une réalité qui n'a rien d'humiliant (sauf pour ceux qui sont complexés par le fait que leur langue maternelle ne serait pas internationale ; mais les 99 % des langues maternelles, wallon inclus, ne sont pas internationales), et du simple bon sens. Il serait grand temps que les responsables de la culture flamande lancent une offensive de traduction de textes de vos grands écrivains, y compris actuels (Dimitri Verhulst, Luc Tuymans) envers des éditeurs français et anglais, pour que la culture flamande, vivace, puisse s'exporter. Ce n'est pas en néerlandais que ceux-ci seront lus en France ou aux États-Unis, même pas en Allemagne. Des pays comme la Suède ont très bien compris l'enjeu de la diffusion de leur culture particulière (je pense à Millenium). Pour amener les gens à regarder une série en suédois, il faut d'abord les amener à s'enthousiasmer pour une littérature suédoise, en français ou en anglais principalement (en espagnol, en allemand, et pourquoi pas en chinois ensuite ?) Ce n'est absolument pas ce que font les tenants de la culture flamande. Ils énervent au contraire jusqu'aux Hollandais en exigeant que ceux-ci cessent de sous-titrer les séries flamandes que les hollandophones ne comprennent pas bien.

Le néerlandais est une "petite langue", mais il faut arrêter de voir ça comme un reproche. Le grec est aussi une "petite langue". Ça ne signifie pas qu'elle a moins de valeur culturelle, mais simplement que son rayonnement culturel ne permet pas de diffuser sa culture originale et très dynamique en néerlandais. C'est d'ailleurs bien pour ça que des artistes comme Arno ou Jan Fabre s'expriment aussi bien en français qu'en anglais. En définitive, l'homme qui a le plus et le mieux fait connaître la Flandre à l'étranger est Jacques Brel. Vous devriez réfléchir à ça au lieu de vous recroqueviller dans une attitude complexée où tout ce qu'on peut dire sur le néerlandais est vu comme une attaque, que ce soit la vérité ou pas.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 mai 2011

@ tournaisien

je sais que vous êtes pas de gauche et donc cela doit être "une évidence" pour vous qu'en Belgique francophone il existe un cartel qauchiste qui s'appelle PSCDHECOLO qui représente 80% des électeurs francophones.....

ce n'est pas du mépris, c'est un constat objectif.....

Écrit par : des | vendredi, 06 mai 2011

@ Pieter-Jan

Maintenant, de vous à moi, en ce qui me concerne, je ne suis directement confronté au problème de la périphérie bruxelloise (qui reste un peu loin de mes préoccupations immédiates, je l'avoue). Et je crois que si j'habitais Zellik ou Merchtem ou Vilvoorde, je ferais l'effort de parler le flamand ... oui, je vous l'affirme.

Mais vous devez néanmoins accepter que le problème de cette périphérie bruxellois n'est pas comparable à la situation d'un français ou d'un espagnol qui irait s'installer à Helsingor au Dankemark ou à Uddevala en Suède ! Il s'agit d'un problème "global" de masse critique linguistique. D'ailleurs, si ce n'était le cas, il n'y aurait même pas de problème de BHV, c'est aussi simple que cela. Or ce problème "global" n'est en rien imputable à une stratégie de "tache d'huile" francophone qui serait voulue et concertée.

Je pose le problème autrement : prenez le francophone le "plus de mauvaise foi" qu'on puisse imaginer, le "plus fainéant", le "plus con" (j'ai lâché le mot) ... prenez le : faites habiter à Aarhus dans le Jutland au Danemark. Je vous garantis qu'après six mois, mauvaise volonté ou pas, il commencera à parler le Danois ! Où est le problème alors ? Une fois encore, dans la "masse critique linguistique" globale. À la limite, ce phénomène dépasse même complètement les individus.

La réaction flamande de Bruxelles me fait un peu penser à un enfant qui construit un superbe château de sable en attendant la marée montante. Et puis voilà la mer qui arrive, et qui commence à s'attaquer aux contreforts des murailles du château. Les murs commencent à s'ébouler, et l'enfant s'affaire de plus en plus en prenant sa pelle pour remettre du sable là où l'eau est occupée à saper les fondations. Mais plus il creuse, plus il fragilise son bel édifice ... et au bout de quelque temps, tout est englouti !

Le phénomène, à la limite, pourrait être exactement identique à l'inverse. Imaginons que pour x ou y raisons, ce soit le flamand qui s'étende irrémédiablement à toutes les zones limitrophes du Brabant et du nord du Hainaut. Imaginons que ce phénomène soit essentiellement socio-économique et soit global, et imaginons que les édiles francophones de ces régions fassent tout pour s'y opposer. Le problème serait exactement identique, mais inverse. Et que croyez-vous qu'il conviendrait de faire ? Publier des circulaires, des "codes d'habitation", etc. ? Cela n'aurait aucun effet sur le moyen et le long terme.

Ma position en la matière est purement pragmatique. La vôtre, romantique ! C'est ce qui nous distingue.

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 06 mai 2011

@ Marcel

Qui a utilisé le terme de "collabo" ? J'ai relu les échanges de posts ... je n'ai rien vu de tel.

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 06 mai 2011

A 1000 % avec Marcel.

Qu'attendent les Flamands pour traduire leurs bons auteurs ! Marcel a cité l'exemple de Millenium. Il y en a des quantités d'autres. Allez dans les rayonages des bonnes librairies, dans la section littérature internationale. On ne voit plus aujourd'hui que des auteurs suédois, islandais (d'excellents auteurs de polars), finlandais ... même estoniens ! Et je peux vous dire que nombre de ces auteurs commencent à avoir un sacré succès ! Ca, c'est de la promotion culturelle !

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 06 mai 2011

@ tournaisien...

"Le phénomène, à la limite, pourrait être exactement identique à l'inverse. Imaginons que pour x ou y raisons, ce soit le flamand qui s'étende irrémédiablement à toutes les zones limitrophes du Brabant et du nord du Hainaut. Imaginons que ce phénomène soit essentiellement socio-économique et soit global, et imaginons que les édiles francophones de ces régions fassent tout pour s'y opposer. Le problème serait exactement identique, mais inverse. Et que croyez-vous qu'il conviendrait de faire ? Publier des circulaires, des "codes d'habitation", etc. ? Cela n'aurait aucun effet sur le moyen et le long terme.

Ma position en la matière est purement pragmatique. La vôtre, romantique ! C'est ce qui nous distingue."

euh, c'est pour cela qu'on a inventé la frontière linguistique en 1932..... les Wallons craignaient l'arrivée de nombreux flamands dans leur région et on par tous les moyens (légales et moins légales) essayé et obtenu avec succès que les flamands de la Wallonie cesseraient de parler le flamand..... la Wallonie devrait rester unilingue francophone, comme certains flamands (et j'en suis pas un) veulent à tout prix que la langue administrative reste uniquement le NL en Flandre..... ou est la différence? maintenant je sais, les flamands ont "éradiqué" le français à Gant, Anvers etc..... et on veut renverser ce processus par le biais du fameux traité sur la protection des minorités historiques......

Écrit par : des | vendredi, 06 mai 2011

@marcel

Etes vous par hasard le détestable "Bullboul" des forums du Soir? Il écrit exactement les mêmes choses que vous, en exactement les mêmes mots et tout.

Écrit par : Thomas | vendredi, 06 mai 2011

@ Tournaisien

Vous ne vous rendez même pas compte comment vos réponses nous rappellent en permanence l'attitude des gros bourgeois francophones de Flandre.. Merci de nous épargner votre dédain et condescendance.. on a une langue et une culture très médiocre.. ça fait des décennies qu'on nous bassine les oreilles avec ce discours..
on a compris entretemps :)

Écrit par : luc | vendredi, 06 mai 2011

J'irai même plus loin : j'offre 10% de ristourne sur l'adaptation de romans néerlandais vers le français :-)) Je brûle d'envie de faire ce genre de choses !

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 mai 2011

@Des : ce ne sont pas les Wallons qui ont inventé la frontière linguistique en 1932, il y avait aussi une majorité flamande pour ça. Revoyez vos manuels, SVP.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 mai 2011

@Luc : vous devriez soigner votre complexe flamand. Tournaisien n'a franchement rien dit de négatif. S'il dit que vous promouvez mal "votre" culture c'est bien qu'il reconnaît son excellence. Maar dat wilt u niet horen.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 mai 2011

@ Marcel, Des, Pieter-Jan, etc.

Cet échange est on ne peut plus instructif. Il met en évidence le gouffre d'incompréhension qui nous sépare et surtout la part incroyable d'irrationnalité qui y domine, au risque d'ailleurs d'énormément d'inexactitudes historiques. Heureusement, Marcel, qui connaît bien ce dossier, est là pour corriger.

La frontière linguistique n'a jamais été le fait unilatéral des francophones. Et aujourd'hui (vous pouvez en faire l'expérience si vous le souhaitez), allez dans les administrations des communes de la frontière côté francophone (dans des commpunes qui ne sont pas à facilités), à Bassily par exemple, ou à Ellezelles ... vous pourrez vous y adresser en néerlandais, il y aura des préposés qui vous répondront dans votre langue. Dans le même temps, alors que Ronse est une commune à facilités, le bourgmestre a unilatéralement décidé d'y supprimer l'usage du français (y compris pour tous les panneaux de signalisation). Là, il faudra que vous m'expliquiez ... parce que je ne comprends plus.

Vous me comparez aux franskiljoenen de Flandre (à ces horribles bourgeois francophones), où est le rapport ? Je ne comprends pas plus.

Mon mépris à l'égard du flamand. Où avez-vous lu cela ? Est-ce donc du mépris que de rappeler un fait, celui de l'héritage littéraire incroyable du français (Voltaire, Racine, Pascal, Montesquieu, Proust etc. etc. etc.) ? Préférez-vous que, comme certains négationistes qui affirment qu'on n'a jamais marché sur la lune, je crie à la cantonade : "Non, Voltaire est un mirage, Pascal n'a jamais existé, Montesquieu est un leurre ..."? Mais enfin, on marche sur la tête ... ce n'est vraiment pas croyable. Jusqu'où donc continuerez-vous à nier des évidences qui sautent aux yeux de l'humanité entière.

Un dicton en français dit : "Il n'est de pire sourd que celui qui ne veut entendre !". Je capitule, je crois que dans vos deux cas, Des et Pieter-Jan, il n'y a vraiment plus rien à tenter.

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 06 mai 2011

@Tournaisien : c'est Vallar : "pour moi aujourd'hui les francophones qui mettent leurs enfants dans école en immersion (càd enseignement en néerlandais) sont des collabos. "
C'est évidemment inacceptable, et je le lui ai écrit (pas le temps de censurer en ce moment). Par ailleurs, Wallon (qui est tout sauf wallon, je crois) a écrit "les fransquillons et leurs collabos wallons), ce qui est tout aussi inacceptable.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 mai 2011

@Des : you are out of your mind. Tournaisien simply made a description of the situation of Dutch compared to other languages. He did not make a statement on the "value" of Dutch, as no language has an intrinsic value, and he recognized that French was less international than English (and English has less native speakers than Hindi or Chinese). So what the fuss ? Can't you understand that fewer people in the world may be interested in learning Dutch than English, French, Spanish, Russian, etc ? It is not a matter of quality, only a matter of "rayonnement". And he criticized the way Flemish politician try to promote Dutch through aggressive (assertieve) politics, instead of giving the Flemish-dutch culture its "lettres de noblesse" by organizing a yearly award, internationalising its academy or pushing and even finance editors to adapt great books by Flemish writers in French and English. I really do not see what is wrong with that, unless if you believe that any critic on the way your politicians deal with culture is an assault against Flemish-dutch culture !

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 mai 2011

@Des : quelle drôle d'attitude vous avez ! Vous pensez vraiment que ça heurte un Wallon quand on lui dit que 80 % de son électorat serait de gauche ? C'est marrant comme point de vue. Considéreriez-vous que "gaucho" est une insulte ?

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 mai 2011

@ Tournaisien

Sans aucune mauvais intention, juste pour vous informer:

http://nl.wikipedia.org/wiki/Lijst_van_literatuurprijzen

De Gouden Uil:


http://www.degoudenuil.be/site/content/historiek.asp

http://www.clint.be/entertainment/boekenprijs-gouden-uil-wordt-gouden-boekenuil

Tom Lanoye:

In 2007 werd hij genomineerd voor De Gouden Uil en de Libris Literatuur Prijs voor zijn roman Het derde huwelijk. In hetzelfde jaar won hij in Nederland de Gouden Ganzenveer voor zijn oeuvre
Op verzoek van de Stichting CPNB (Nederland) zal Tom Lanoye in 2012 een novelle uitbrengen als Boekenweekgeschenk. Tom Lanoye is de vierde Belgische auteur van het Boekenweekgeschenk, Hubert Lampo (1969), Marnix Gijsen (1978) en Hugo Claus (1989) gingen hem voor

http://nl.wikipedia.org/wiki/Tom_Lanoye

Cinéma:

http://nl.wikipedia.org/wiki/Lijst_van_succesvolste_Belgische_films

http://nl.wikipedia.org/wiki/Lijst_van_Belgische_films

http://www.demorgen.be/dm/nl/2908/film/article/detail/1226257/2011/02/22/Filmfestival-San-Jose-selecteert-drie-Vlaamse-films.dhtml

http://www.hln.be/hln/nl/945/Film/article/detail/990650/2009/09/09/Vlaamse-films-op-filmfestival-Toronto.dhtml

http://www.hln.be/hln/nl/945/Film/article/detail/989829/2009/09/07/Loft-op-longlist-Europese-filmprijzen.dhtml

Het festival in Californië noemt Vlaanderen een "cinematic hot spot" en zal in het World Cinema Now-programma vijf Vlaamse films vertonen.:

http://www.cobra.be/cm/cobra/film/1.925282

Les dix meilleurs et les prix qu'ils ont eu

http://whitescreen.skynetblogs.be/archive/2008/08/04/onze-10-beste-vlaamse-films.html

Loft meilleur film flamand dont le régisseur Eric Van Looy est en train de régisser la version americaine pour l'instant, alors que ça fasait trois ans qu'ils le demandaient.

Musique:
Prix de la musique:

http://mias.een.be/

Mode

http://nl.wikipedia.org/wiki/Lijst_van_modeontwerpers

etc, etc, etc....;)


Je ne sais pas si vous comprenez le néerlandais si non mes excuses vous n'aurez pas bcp à mes infos, ce serait dommage, car on gagne toujours à mieux connaitre l'autre.
Ce n'est qu'un détail dans toutes ces discussions, mais puisqu'on insiste sur notre culture (absente pour certain, pas vous je crois) je ne pouvais m'empecher ;))

Bien à vous et bonne découverte

Écrit par : Isa412 | vendredi, 06 mai 2011

@ Isa

J'ai parcouru. Voilà qui est bien. Pas de problème avec ça, bien au contraire. J'ai toujours été convaincu que la meilleure manière de promouvoir sa culture était celle-là. La coercition est inutile. Mais je suppose que de cela, vous étiez déjà convaincu.

Bien à vous, et merci pour ces multiples liens

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 06 mai 2011

Tournaisien
Je suis d'accord avec vous, pas de coercition (je viens d'apprendre un nouveau mot aujourd'hui, merci, j'ai fait la recherche pour le comprendre, comme quoi on n'est jamais trop vieux pour....;))
Mais par contre quand même parfois un peu dommage de voir le manque d'intéret de l'un et l'autre coté pour les initiatives culturelles ou autre de chacun.
Je crois que souvent pour ceux qui ne s'y interessent pas (et ce n'est pas un reproche, c'est la vie, manque de temps et autre) quand ils nous reprochent de ne pas avoir de vie culturelle ou de ne pas s'intéresser a des autres, ils ne se rendent pas compte qu'elle est déjà bien remplie et laisse moins de temps parfois à celles des autres (comme pour bcp de francophones aussi qui ont un lien fort avec la France qui a déjà aussi de quoi remplir le temps libre non?)
A Bruxelles ce problème se pose moins et il y a un plus grand échange, vu les classes mixtes aussi (vécu personnel via mes enfants) et je m'en réjoui.
Merci en tout cas pour votre temps et votre réponse

Écrit par : Isa412 | vendredi, 06 mai 2011

@Isa : Tom Lanoye a été pratiquement traité de petit-bourgeois par De Wever dans De Standaard. On ne parlait pas de la qualité des artistes, mais de ce que les politiciens font pour eux.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 mai 2011

@ Marcel
Désolée mais je repondais au remarques de Tournaisien concernant notre culture, faut pas venir jeter de l'huile sur le feu la ou il n'y a même pas de feu.

Écrit par : Isa412 | vendredi, 06 mai 2011

@Isa quelle huile sur le feu ? Je pense que Tournaisien parle comme moi. Vous devriez cesser de vous identifier à vos politiciens, ça nous ferait de l'air.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 07 mai 2011

et hop encore un peu d'huile ;))) ça tourne à l'obsession et enléve une partie de votre crédibilité hélas....
Juste pour votre gouverne, nous parlions ici du fait que nous ne promouvions pas assez notre culture et n'avions pas de prix littéraire et autre, rien de politique eh oui ça arrive parfois dans ce monde, ne vous en déplaise.
Alors venir avec votre remarque BDW versus T. Lanoye était vraiment un coup dans l'eau pour en profiter encore une fois en plus pour faire des remarques completement à coté de la plaque envers vos interlocuteurs à l'occurence moi-même dans ce cas ci, dommage.
Mais bon heureusement il y a des gens ici avec lesquels on peut avoir une conversation sur le sujet sans dérives, merci Tournaisien

Écrit par : Isa412 | samedi, 07 mai 2011

http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=GCM39QL0R

"Haat over de dood heen."

Écrit par : Lieven | vendredi, 06 mai 2011

Répondre à ce commentaire

Ils ont vraiment de drôles de noms, ces nationalistes flamands : Morel, Bourgeois, Jambon, Anciaux, Idee, Albert Liénard ici…

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 06 mai 2011

Lienard, c'etait celui du PSC. Le nationaliste flamand s'appelait De Beule.

Écrit par : Pieter-Jan | vendredi, 06 mai 2011

@franck Pastor : ce qui est amusant c'est de les comparés aux "socialistes wallons" Onkelincks, Van Cauwenberg, Cools, Spitaels,...

@Pieter-Jan : Le Cd&V, ce sont des nationalistes vous savez. Ce n'est pas parce qu'ils ne le disent pas ouvertement qu'ils ne le sont pas.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 06 mai 2011

@ Nicolas,

D'ou sortez-vous le CD&V? J'ai juste pointe que l'article parle de deux anciens parlementaires qui se sont decedes, dont un du PSC (ie Lienard) et l'autre du VU (De Beule) et que Mr. Pastor s'est trompe de nom.

Écrit par : Pieter-Jan | vendredi, 06 mai 2011

Ben PSC = Cd&V

Écrit par : Nicolas | vendredi, 06 mai 2011

Oui. Là où une ancienne star de la télévision flamande abuse d'un hommage pour fustiger une francophone…

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 mai 2011

@ Nicolas,

Alleii, pas zieverer hein!

Écrit par : Pieter-Jan | vendredi, 06 mai 2011

Sorry, Pieter-Jan, ik had het te snel gelezen.

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 06 mai 2011

@Pieter-Jan : Désolé, je n'avais pas compris que vous parliez du Cdh.

Problème de génération je pense, pour moi, quand on parle du PSC on parle de l'époque ou les partis étaient encore nationaux.

Et le CVP-PSC de l'époque, quand on regarde ce qu'il en reste, c'est surtout le Cd&V. Le Cdh étant devenu un "petit" parti, qui n'a franchement plus grand chose à voir avec le PSC, aussi bien au niveau philosophique qu'au niveau influence. Donc pour moi, PSC = Cd&V.

Autant pour moi.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 06 mai 2011

Un peu d'humour, enrobé de chocolat, de moules et de frites, peut-être?
Des Aventures belges?
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2011/04/11/curieuses-histoires-des-aventures-belges.html

Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 06 mai 2011

Répondre à ce commentaire

Concernant l'enseignement du flamand aux francophones, on peut supposer qu'il existe un flamand standard qui est celui de la télévision flamande, puisqu'on sait qu'aujourd'hui, c'est la télévision qui est le plus puissant vecteur d'unification linguistique (c'est à cause d'elle que les francophones belges ont perdu cet accent qu'on aimait tant en France, heureusement qu'il vous reste les septante et les nonante).
N'est-ce donc pas ce flamand de la VRT qui est enseigné aux francophones qui apprennent le flamand ? J'imagine qu'il est différent du néerlandais des Pays-Bas puisque j'ai lu que les films hollandais devaient être sous-titrés en flamand à la TV. Ce flamand-là devrait être compris de tous en Flandre, indépendamment des nuances locales. N'est-il donc pas enseigné et en ce cas, pourquoi ?

Écrit par : Bernard (Rouen) | vendredi, 06 mai 2011

Répondre à ce commentaire

On enseigne le neerlandais standard (l'AN) aux francophones, commes aux flamands et aux "hollandais" d'ailleurs.

On ne sous-titre pas les films hollandais en flamand, mais en neerlandais. Et en revanche, on ne sous-titre pas les films flamands en hollandais, mais en neerlandais.

Il n'y a pas une sorte de flamand standardise, donc inutile d'enseigner quelque chose qui n'existe pas.

Écrit par : Pieter-Jan | vendredi, 06 mai 2011

En clair, les gens parlent flamands ou hollandais, et les cours donné aux francophones sont des cours de néerlandais.

La télé flamande passe les films en VO, et double très peu. Et les interviews des gens, des flamands, des hollandais, sont (étaient) généralement sous-titrées en néerlandais.

En gros, les francophones apprennent une langue qui n'est utilisée qu'a l'écrit, et on leur reproche ensuite de ne pas pouvoir la parler.

C'est un peu comme si on vous reprochait de ne pas parler l'italien alors que vous avez apprit le latin.

Pour ce qui est des accents, ça n'a pas grand chose à voir avec la télé.
L'accent "dit" belge chez les français est l'accent Bruxellois. Des bruxellois d'origine, susceptible d'avoir cet accent, il n'y en a pratiquement plus.

Si vous voulez de l'accent, il reste les liégeois, qui ont encore un accent assez soutenu, mais qui n'a pas grand chose à voir avec ce que vous appelez l'accent belge.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 06 mai 2011

@Bernard

Il ne faut pas confondre accent et dialecte. Il se fait que les dialectes sont encore très vivaces en Flandre. L'intercompréhension entre au moins certains de ceux-ci et les néerlandophones requiert une certaine pratique. Je vous donne un exemple avec la simple phrase "m'accompagnes-tu à la mer", où il n'y a pas de différence dans les termes [ne pas prendre ces exemples pour parfaits, je ne suis pas polydialectal]

Néerlandais
Kom je mee naar de zee (phonétique : Kom ye méé nâr de zéé)

Brabançon
Komde gae mei no de zîe (phonétique : kom de ghâ mêê no de zîye)

Westvlaams (approx.)
kom hi mé nor de zîe (phonétique : kom hi mé noR de zî)

Ça, c'est évidemment sans compter de très nombreuses expressions idiomatiques qui n'existent qu'en Westvlaams, par exemple. Ça peut être très différent, comme dans :

- Voor mich een ons schuen schink (limbourgeois)
- Voor mij honderd gram moiee (-n-) ham (néerlandais de Hollande)
- Voor mij honderd gram schoon hesp (néerlandais de Belgique)
- Veur mije nen ons schoen hâsp (pays de waes — démodé : aujourd'hui, ce serait "honderd gram)
- Vu mâe nen honderd gram de bon jambon (bruxellois).

Il m'est arrivé de traduire entre un anversois et une courtraisienne qui ne comprenaient l'un de l'autre qu'une phrase de l'autre sur deux. Il m'est aussi arrivé de traduire un flamand de l'ouest qu'un hollandais ne comprenait pas du tout. Et j'ai eu besoin d'un interprète pour comprendre un paysan hollandais dont, pour le coup, je ne comprenais pas un mot de patois. J'ai beau comprendre très bien l'anversois, relativement bien le brugeois et le courtraisien, je suis totalement incapable de suivre une conversation en limbourgeois. Je me suis aussi retrouvé en Wallonie dans une réunion de famille dont je comprenais à peine un mot sur trois. C'est très déroutant ("y'n sait cor nin fé deux mèt : "[il est si saoûl] qu'il ne peut plus marcher deux mètres") Mais c'est devenu beaucoup plus rare.

À l'école, les petits Flamands apprennent le beau néerlandais, mais le moins qu'on puisse dire, c'est que dans certaines régions où le dialecte est encore vivace (et moi je trouve ça bien), beaucoup d'enfants n'arrivent pas à se défaire de leur accent (par exemple, les ouest-flandriens avalent la fin des verbes, ce qui est très déroutant : phonétiquement, en beau néerlandais, "kun ye kômeun" donne "keun hi kom" voire "keung hi kom" Mais les mots et l'orthographe étant proches, ils auront tendance à prononcer "komen" "kom" et non "kômeun" comme c'est le cas en néerlandais. C'est donc aujourd'hui surtout l'accent qui pose problème, les jeunes sortis les vingt dernières années de l'école parlent tous en principe (aussi) le néerlandais courant. Mais l'accent hollandais est très différent.

Tout ceci fait qu'à mon avis, il faut environ 4 ou 5 ans d'immersion pour bien parler le néerlandais, et un an ou deux de plus pour comprendre presque parfaitement un des dialectes. J'ai par exemple eu besoin de moins de temps pour comprendre assez bien le catalan à partir de l'espagnol.

C'est à la fois un bien et un problème. C'est un bien, parce que le ouest-flamand, le limbourgeois et le brabançon sont des patrimoines immatériels et qu'il faut les préserver. Le ouest-flamand est aujourd'hui menacé à moyen terme, alors que le wallon l'est à court terme. C'est un problème parce que l'apprentissage du néerlandais, du coup, n'est qu'une étape vers la compréhension de beaucoup de ouest-flamands.

Ainsi, je me trouvais à Bruges avec une jeune fille qui était à sa sixième année de néerlandais à l'école, et avait passé une semaine en immersion en Hollande, où elle avait pu s'habituer à l'accent en quelques jours et assez bien se débrouiller. Dans un magasin, elle dit à la vendeuse à propos d'une casquette : "het is een mooie hoed" (c'est un beau chapeau). la vendeuse rit et lui dit : "t'ê hi oed, t'ê'em paet" J'ai traduit en néerlandais : "het is geen hoed, het is een pet" (ce n'est pas un chapeau, c'est une casquette). Ce n'était pas de la mauvaise volonté ni de l'impolitesse de la part de la vendeuse, elle parlait simplement "sa" langue. Dans ces régions, certaines villes organisent pour les primo-arrivants qui ont déjà appris le néerlandais des cours de ouest-flamand pour qu'ils puissent s'intégrer, ce qui est critiqué par Geert Bourgeois. Il suffirait pourtant que la Flandre reconnaisse l'importance des dialectes, et la difficulté qu'ils représentent pour les alterlinguistiques, et qu'elle comprenne que seules les sociétés ouvertes qui n'ont pas peur des influences extérieures progressent. Le néerlandais n'est menacé qu'autour de Bruxelles, et encore, il progresse dans d'autres régions. Il faudrait arrêter de penser que la francisation de Zellik est une menace pour une langue qui a en Europe plus de locuteurs que le grec, le suédois, le catalan, le portugais, le finnois, le tchèque, etc.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 mai 2011

A Bruxelles, en périphérie et en Wallonie,

"Tu m'accompagnes à la mer"
se dit de plus en plus :

"Tu viens avec moi à la côte d'Opale ?"

Écrit par : Bxxl | vendredi, 06 mai 2011

Meuhnon, c'est parfaitement faux que de plus en plus de Francophones vont à la Côte d'Opale. En général, ils iraient plutôt à Wissant, au Cap Gris-Nez, à Berck ou font Étaples au Touquet. #mauvaisespritdesel

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 mai 2011

@ Marcel
Petit détail que je voulais rectifier, en Belgique on demanderais aussi honderd gram mooie ham (on peut dire hesp aussi mais on apprend ham à l'école), schoon veut dire propre en néerlandais (schoonmaken, nettoyer) , on nous a assez fait trimer la-dessus à l'école, schoon se dit en dialecte pas en AN pour dire beau.

Écrit par : Isa412 | samedi, 07 mai 2011

A Bruxelles et à Vilvorde, un jambon-fromage, c'est un hesp en kaas.

Écrit par : Nicolas | samedi, 07 mai 2011

@ Nicolas
Je n'ai pas dis que ça ne s'employait pas en Belgique, mais c'est un peu un belgiscisme, au Pays-Bas hesp est un morceau du jambon du ham donc et pas tout le jambon.
A l'école nous ne pouvions pas l'employer car nous devions apprendre le "beau néerlandais" et pas les belgiscisme .

Écrit par : Isa412 | samedi, 07 mai 2011

@Isa : Ah chez nous c'est plus sympatique, on nous signale les belgiscisme, mais on nous apprend le français de Belgique. Et on dîne à midi, on soupe au soir, on va à la toilette,...

Et pour la grammaire, c'est encore mieux, la référence, le Grévisse, est belge.

Et aux cours d'anglais on nous apprenait aussi les différences entre l'anglais d'angleterre et celui des usa.

Écrit par : Nicolas | samedi, 07 mai 2011

Je crois que je suis un peu plus agée que vous ;)) et quand j'allais à l'école je ne sais pas s'ils donnaient déjà depuis longtemps l'ABN mais ils étaient pointilleux, je devrais une fois demander à mes enfants s'ils ont appris ham ou hesp, à la maison en tout cas on dit hesp ;)

Écrit par : Isa412 | samedi, 07 mai 2011

@Isa : comment dites-vous "een smos gezond" en néerlandais de Belgique ?

Rassurez-vous, il y a aussi des tas de différences entre le français de Belgique et celui de France.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 08 mai 2011

ne club hein Marcel!!!! ;))) J'habite Bruxelles ne l'oublions pas, mais je sais qu'on dit aussi een smoske en Flandre ou een broodje gezond.

Écrit par : Isa412 | dimanche, 08 mai 2011

http://nl.wikipedia.org/wiki/Broodje_smos

d'ailleurs ça n'a pas l'air d'être hollandais, car ça vient de smossen (dachterez donc) ce qui n'existe pas en Hollande.
Dagobert ou Club pour les régions en Flandre ou on n'emploi pas smossen n'on plus.

Écrit par : Isa412 | dimanche, 08 mai 2011

@Isa : pardon, j'ai inversé. C'est een smos gezond à Anvers et een broodje gezond en hollande. Mais il y a une quinzaine d'années, on disait "een smos vegetarisch" ou quelque chose du genre. Je me souviens en fait d'une conversation avec un hollandais qui demandait "een broodje gezond" et les collègues anversois ne comprenaient pas ce qu'il voulaient. Mais c'était il y a longtemps.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 08 mai 2011

Mais alors quelle est la langue utilisée pour le JT et les Talk-shows à la VRT ?
S'agit-il d'une langue savante que personne ne parle dans la vie quotidienne mais que tout le monde peut comprendre plus ou moins ?

Écrit par : B | vendredi, 06 mai 2011

Répondre à ce commentaire

ça fait un moment que je ne regarde plus beaucoup la télé belge, en français ou en néerlandais, mais quand je la regardais, pour le JT, les présentateurs parlaient le néerlandais, mais si une personne était interviewée c'était sous-titré.

Il y a des gens qui parlent AN, mais c'est une minorité.

Il y a des raisons, à ça. il faut savoir que AN, ça veut dire néerlandais standard, et qu'avant ça s'appelait AGN, néerlandais "civilisé" standard. Par opposition aux flamands, qui, dans la tête des élites flamandes n'était pas civilisé.
Autant dire que la majorité de la population n'a pas vraiment apprécié, à raison.

Écrit par : Nicolas | vendredi, 06 mai 2011

ABN, en fait. Algemeen Beschaafd Nederlands.

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 06 mai 2011

La langue utilisé au journal parlé par les présentateurs est bien le "beau" néerlandais comme appris à l'école et ne devrais donc pas poser problème et aider aux jeunes scolariser à se familiariser.
Comme l'a si bien expliqué Marcel, c'est surtout un problème d'accents dans la vie de tout les jours (hormis les vrais dialectes en effet, par contre Marcel je suis arrivé à assimilé assez bien het West-Vlaams, c'est pas évident en effet, l'anversois no problem, mais le limbourgeois est vraiment poep simpel, je ne comprends pas votre probléme, regardez Rundskop et dites moi que vous ne comprenez pas, allez menneke même mes gosses n'ont aucun problème ;))
L'accent hollandais différe bcp du notre et nous avons aussi nos belgiscismes et eux leurs "hollandismes" ;)) je ne sais pas comment on pourrait l'appeler. Nous avons aussi tendance à ne pas toujours bien prononcer ou avaler nos mots, désolée.
Et en effet ça fait qq dizaines d'année que nous apprenons l'AN à l'école, mais pour des enfants qui retombent dans le dialecte à la maison pas évident à le voir comme leur langue. Mais les présentateurs du journal ,on est séveres sur eux, articulent bien et parlent comme il faut ;))

Écrit par : Isa412 | vendredi, 06 mai 2011

@Isa

Heb je Marcel niet herkend in Rundskop? De Waal die paranoide was over het Vlaams Gezang?

Écrit par : Lieven | vendredi, 06 mai 2011

Isa : je parle du vrai limbourgeois, pas le néerlandais limbourgeoisé.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 mai 2011

@ Marcel
Ma maman étant limbourgeoise mais ayant vécu très jeune à Bruxelles, l'ayant au téléphone on se demande franchement de quoi tu parle??? :))

Écrit par : Isa412 | vendredi, 06 mai 2011

Mon arrière grand-mère limbourgeoise née en 1898 m'a gardé toute petite et quand elle me parlait c'étais pas une autre langue en tout cas ;))
Mais je passe peut-être à coté de ce que tu veux dire.

Écrit par : Isa412 | vendredi, 06 mai 2011

@isa : si vous comprenez la langue de votre grand-mère, c'est un peu normal, non ?

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 07 mai 2011

Marcel

Vous qui comprenez l'allemand vous ne devriez pas avoir de problèmes avec le limbourgeois de Maaseik par exemple...

Écrit par : luc | samedi, 07 mai 2011

Marcel

Vous qui comprenez l'allemand vous ne devriez pas avoir de problèmes avec le limbourgeois de Bree ou Maaseik :)

Écrit par : luc | samedi, 07 mai 2011

je voulais juste précisé qu'elle parlait déjà un limbourgeois compréhensible car je n'ai rien retenu de particulier de son language, je comprends aussi celui de Saint-Tron comme dans le film, mais j'imagine qu'on parle de la version plutot mélange allemand, que je n'ai personelleemnt jamais entendu parlé.
Mais écrit je le comprend.

Écrit par : Isa412 | samedi, 07 mai 2011

Personnellement, ce qui m'a toujours surpis, c'est que personne ne semble faire le lien entre ces élites qui ont inventé l'ABN et les fransquillions qui méprisaient le bas peuple.

Alors que bon, ce sont les même, avec la même attitude, le même mépris, la même arrogance.

Il faut croire que la langue dans laquelle ont dit quelque chose à bien plus d'importance que ce que l'on dit.

Après tout, dans une société ou seuls les apparences compte, c'est probablement logique.

Écrit par : Nicolas | samedi, 07 mai 2011

@ Nicolas
Je suis désolée mais même si pour les personnes agées dans ce temps la ça a pu être perturbant peut-être que leurs petits-enfants apprenaient un langage différent, pour nous ce fut une richesse d'apprendre un langage unifié avec le Pays-Bas et qui étais officialisé.
Je n'ai jamais perçu ça comme arrogant, méprisant etc....
Ce fut toujours notre langage mais mené a un niveau plus haut qui ne pouvait être que bénéfique pour plus tard le monde du travail etc....
Nos parents en étaient fier que nous l'apprenions.
Ce qui explique souvent le fait qu'on prend mal quand on nous parle de "notre patois" qui n'en est pas un.

Écrit par : Isa412 | samedi, 07 mai 2011

@Isa412 : Vous savez, les wallons ont connu exactement la même chose. Sauf qu'ils étaient bien concient que le wallon et le français, ce sont deux langues différentes. Et ils ont volontairement abandonné le wallon pour des raisons principalement économiques.

Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas parce que vous l'avez perçu différement que c'est différent.

Aux origines le mouvement flamand était principalement et résolument contre le néerlandais. Ça a évolué avec le temps, et maintenant le néerlandais est devenu du "beau" néerlandais, ce qui suppose que le flamand est "moche".

Et ce qui posait problème il y a un siècle est devenu quelque chose de bien.

C'est ce changement de perception qui m'a toujours surpris.

Je veux dire, c'est quand même assez cidérant que les flamands d'aujourd'hui reprochent aux wallons d'aujourd'hui quelque chose qui n'est pas arrivé en Flandre, mais bien en Wallonie.

On a déjà eu droit à un génocide culturel en Wallonie, la disparition du wallon, et on en voit un autre en Flandre, l'interdiction du français, alors que les langues flamandes elles se protent très bien.
Et pourtant ce sont les flamands qui crient, seuls, à l'oppression et à l'envahissement.

Avouez que quand on met face-à-face les disoucrs et la réalité, on ne peux qu'être perplexe.

Écrit par : Nicolas | samedi, 07 mai 2011

"Sauf qu'ils étaient bien concient que le wallon et le français, ce sont deux langues différentes"

C'est la ou le problème persiste encore toujours à mal comprendre notre situation, chez nous ce ne sont pas deux langues différentes, le flamand (qui n'existe pas officielement) c'est du néerlandais, il y avais et il y a toujours des dialectes différents par région ,(comme en France pour le français). Donc l'un ne peut pas être moche ou l'autre beau, car on parle d'une et la même langue.
Quand ils ont unifié le language en collaboration avec les Pays-Bas c'étais pour mieux se comprendre tous et se mettre d'accord sur la grammaire etc...
C'est vrai que dans l'ABN (Néerlandais Géneral Civilsé),comme ça s'appelait quand moi j'allais à l'école, le mot Civilisé pouvait dérangé certains.
Mais maintenant on parle l' AN (Algemeen Nederlands ou Néerlandais Standarisée si vous voulez) on a laissé tombé le "civilisé" ;))
Ce qui est employé dans toutes fonctions publiques, media etc... et qui n'est qu'un mieux.
Ce n'est pas pour ça que les dialectes doivent disparaitre ils on leur charme comme Marcel le précise souvent.

Écrit par : Isa412 | samedi, 07 mai 2011

@Isa : C'est aussi quelque chose que vous avez du mal à comprendre. Je sais très bien que pour les flamands, le flamand ou le néerlandais, c'est la même chose; ce que vous ne comprenez pas, c'est que quand on n'est pas flamand, ce n'est pas du tout le cas.

L'anversois est le flamand réputé le plus proche du néerlandais (et aussi celui qu'on rencontre le plus souvent dans les bureaux à Bruxelles), et je peux vous assurez que pour quelqu'un dont le néerlandais ou le flamand n'est pas la langue maternelle, l'anversois, c'est incompréhensible, même si on comprend et on parle un néerlandais de base ou de niveau moyen.
Pour un non flamand, c'est vraiment une autre langue. C'est beaucoup plus que simplement un accent, ce ne sont pas les même mots.
Je veux dire, qu'il faut vraiment avoir un très très bon niveau de néerlandais pour arriver a envisager comprendre les flamands (les langues), et encore, il faut avec cela encore plusieurs années d'apprentissage, et y a pas de cours pour ça.

Pour la France, il y a des dialectes, mais il y a aussi des langues régionales, et je peux vous assurez que même si vous maitrisez parfaitement bien le français, vous avez peu de change de comprendre l'occitant ou le breton. En tout cas, moi, je n'y comprend rien.
L'énorme différence, c'est que les cours d'occitant et de breton, ça existe, c'est même enseigné dans les écoles et on peut passer son bac dans ces langues.

C'est aussi pour cela que je ne comprend pas que la population laisse les politiques bloquer la loi sur la protection des minorités nationales. Cette loi permettrait des cours de flamand, et pas uniquement de néerlandais. Et j'espère aussi des cours de wallon, parce que les wallons, si ce n'est pas une minorité nationale, rien ne l'est.

Écrit par : Nicolas | samedi, 07 mai 2011

@ Nicolas

Bon j'aime bien ce genre de discussion car j'en apprend tout les jours un peu plus sur la vue du coté francophone et ça m'interesse.
Je ne suis absolument pas d'accord que l'anversois est le dialecte (et non le flamand le plus proche du néerlandais je suis désolée, un hollandais comprend pas qq qui parle le vrai anversois) le plus parlé dans les bureaux à Bruxelles. Travaillant depuis 27 ans à Bruxelles dans bcp de grosses boites j'ai connu qq anversois qui se parlent entre eux peut-être et encore la jeune génération ne parle plus le vrai anversois mais jamais au grand jamais dans une réunion ou dans des contacts entre collegéus non anversois ou fr.
Je peux m'imaginer que par exemple dans le port d'Anvers ils se parlent entre eux en anversois et que ce soit difficile pour les autres, mais comme bcp de mot ressemblent aux bruxellois je comprends assez bien (et qu'ils n 'aiment pas ça les anversois quand je dis ça ;))) mais assiete ou bord en néerlandais ce dit talloor en anversois et en bruxellois, sacoche que vous comprenez aussi également.
Vous pouvez m'expliquer ce que se serait alors des cours de flamand???
Je ne vois vraiment pas, puisque je viens de vous expliquer que "le flamand" comme langue ça n'existe pas.
Pour ce qui est des dialectes je crois qu'ils y des initiatives dans chaque région (pieces de théatre par exemple) pour ne pas perdre le contact avec le dialect.
Je vais régulierement voir des pieces de théatre en bruxellois avec mes enfants par exemple.
Que tout ceci pose un problème pour la compréhension des fr je le comprend bien, mais tout français ne va pas à des cours de breton non plus je crois??
Puisqu'il n'en a pas besoin dans sa vie profesionelle, comme les fr ici non plus, au travail on parle le néerlandais.

Écrit par : Isa412 | samedi, 07 mai 2011

@Isa : Il est clair que votre expérience professionelle est différent de la mienne.

Pour ce que je dis de l'anversois, je ne fais que répéter ce qu'on m'a dit. Comme je l'ai dit plus haut, pour moi, c'est une autre langue, à laquelle je ne comprend rien.

Comme je suis tout à fait incapable de vous dire si l'anversois dont je parle est du vrai anversois ou pas.

Et même si j'ai travaillé des années à Bruxelles, je n'ai pratiquement jamais travaillé avec des bruxellois, donc, le bruxellois, je ne peux pas vous en dire grand chose.

Pour moi, il n'y a pas une langue flamande, mais des langues flamandes, et quand je parle de cours, c'est de ces cours dont je parle.

Comme dit plus haut, nous n'avons certainement pas la même expérience, la mienne, c'est que dans le millieu du travail, les patois sont pratiqués régulièrement, et l'AN n'est utilisé que par endroit, et de manière sporadique.

Et bon, mon expérience professionnelle, ce n'est pas avec des dokers ou des ouvriers, mais avec des gens disposant généralement d'au moins un diplome universitaire. Je dis ça sans jugement de valeur aucun, mais simplement parce que le wallon, a (avait) la réputation d'être une langue principalement pratiquée par les ouvriers.

Vous savez, si vous êtes dans un bureau avec 4 anversois et 3 francophones, vous pouvez faire ce que vous voulez, les anversois parleront anversois entre eux.

Ce qui en résulte, c'est que le néerlandais qu'on a passé des années à apprendre, ne sert au final que pour lire le journal, et, parfois, pendant les réunions, ce qui représente un temps très très cours.
Et encore, ça c'est quand on a des collègues néerlandophones, et pas de collègues qui ne parlent ni français, ni néerlandais.
Dans ces cas là, ce qui pour moi représente la très grande majorité des cas, les communications écrites et les réunions se font en anglais. Et l'AN, ben on peut passer des années sans l'entendre, même en travaillant tous les jours avec des flamands.

Le résultat sur le terrain, c'est que l'AN pour un wallon, ne sert pratiquement à rien, et que si on lui apprenait le ou les flamands, ce que vous appellez des patois, ben ça pourrait au moins servir à quelque chose. Mais comme ces patois n'ont pas d'existence officielle, comme vous le dites si bien, "le flamand, ça n'existe pas", et ben ça ne risque pas d'arriver.

Et fanchement se forcer pendant des années à apprendre une langue qui au final ne sert que pratiquement de langue protocolaire, ben c'est très décourageant.

Pour ce qui est des hollandais, je ne peux pas vous en dire grand chose. J'ai un peu travailler avec des hollandais, ce que j'en ai retenu, c'est que leur accent est très différents, mais que globalement, les mots semblent nettement plus proche du néerlandais scolaire, que les patois flamands que j'ai pu entendre. Mais je n'ai eu que des contacts très limités avec des hollandais.

Écrit par : Nicolas | samedi, 07 mai 2011

Je comprends tout à fait votre point de vue.
C'est vrai que qq anversois ensemble vont se parler en anversois pour l'exemple.
J'ai parfois aussi des collégues d'Alost ou de Bruges qui vont se parler dans leur dialect de la région, comme ma langue maternelle est plus proche j'ai plus facilement assimilé, mais ce n'étais pas le cas quand j'étais toute jeune.

Je dois dire que même quand je parle avec des collégues nl mes collégues fr ne me comprennent pas bien, car je parle très vite (en français auss mais bon ;)) et aussi moins précisement je crois, mais quand je parle à un fr en nl (ce qui marrive rarement seulement à sa demande) je parle plus lentement et je fais attention d'articuler convenablement et de ne pas employer des mots de dialecte.

Mais comme j'ai la plupart du temps des contact extérieur (mail, courrier, téléphone) en néerlandais et français ma langue maternelle m'est indispensable au boulot mais le français également. Je n'ai presque pas connu de service ou on ne devais pas au moins avoir une bonne base des deux. Quand ce n 'est pas le cas je comprends qu'on est frustré à la fin d'avoir du apprendre une langue dont on n'a pas bcp d'utilité. Moi ma langue maternelle me sert dans ma vie privée, famille, amis, quand je vais en Flandre, Pays-Bas mais surtout aussi pour le boulot, mais le français m'est indispensable à Bruxelles aussi et pas uniquement pour le boulot, mais courses, médical et aussi le boulot.
Je comprends des deux cotés qu'on peut habiter dans une région ou on est pratiquement jamais confronté à l'autre langue.
J'ai d'ailleur une gentille anecdote de mon petit cousin limbourgeois qui avait à cette époque 7 ans qui venait passer des vacances chez moi à Bxl, nous retrouvant à la place de Brouckére il me regardais d'un air ahuri et me demandais si on ne parlait pas "belge" ici!!! ;)))
Bcp ayant appris le fr à l'école mais travaillant dans leur région n'en ont jamais eu l'utilité et ne l'on pas développé.
Mais par contre je viens de travailler tout un temps avec une fille venant de Mons et travaillant à Bruxelles pour améliorer sont nl et comme on le savait on l'a bcp aidé et parlé avec elle, elle à fait d'énormes progrès.
Il faut avoir de la chance, l'environnement et l'envie.
J'ai encore parlé hier à un de mes voisins expat anglais, parlant courrament français et apprenant le néerlandais pour son plaisir.
Il trouve ça normal parcequ'il habite ici et qu'il veut comprendre eh ben sur qq mois à une heure par semaine c'est époustouflant, on s'amuse bien et il est content de pouvoir parler avec moi.
Ce sont ses échanges que je trouve merveilleux et un réel enrichissement pour tout le monde, quand on y trouve du plaisir en tout cas.

Écrit par : Isa412 | dimanche, 08 mai 2011

@Ben, moi, la solution que j'ai trouvée, c'est de travailler dans des sociétés internationales quand je travaillait à Bruxelles. A partir du moment ou le néerlandais ET le français ne sont plus des options, les relations entre flamands et francophones deviennent beaucoup moins tendue.

Mais bon, j'ai maintenant quitté Bruxelles et trouvé un travail en Wallonie. Et même si j'ai encore des collègues néerlandophone, le néerlandais n'y est pas utilisé, l'anglais prenant sa place comme langue de réunion/mail/communication.

Le néerlandais n'était pas une des raisons qui m'a fait partir de Bruxelles, loin de là, j'aurais vraiment aimé l'amélioré, les tentions communautaires et l'attitude de certains flamands de plus en plus nombreux à par contre pas mal penché dans la balance pour le choix de mon nouvel employeur.

Écrit par : Nicolas | dimanche, 08 mai 2011

@ Tournaisien,

"Je refuse que l'on dévoie mes propos et qu'on leur fasse dire ce qu'ils n'ont pas dit. Dans aucune des lignes écrites plus haut, il n'y avait dans mon chef du mépris."

Ce n'etait que des citations de votre propres propos. Que vous pensez qu'a la seconde lecture, ils disent des choses que vous n'aurez pas voulu dire n'est pas de ma responsabilite. En allignant cettes citations je n'ai que posez un mirroir, apparrement vous n'aimez pas trop l'image que vous voyez dans ce mirroir.

Deuxiemement, je ne me sens pas du tout victime, ni blesse par vos propos. Si vous pensez que le francais est la langue de reference en matiere de litterature et culture ("et aussi un tout petit peu l'allemand") et qu'on ferra mieux de regarder la France avec leurs prix litteraires prestigieux, je ne peux que constater que votre vision culturelle se limite a la francophonie et que vous n'avez rien a envier au repli sur soi de certains flamingants.

Bien a vous

Écrit par : Pieter-Jan | vendredi, 06 mai 2011

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Alors là, permettez moi de vous dire que vous vous trompez lourdement.

Je suis un fervent de littérature italienne (que je lis dans le texte ... et que je parle d'ailleurs couramment).
je suis un fervent de littérature russe (que je parle un peu mais que je ne lis, hélazs, pas dans le texte). J'y suis arrivé via Dostoïevsky qui a été pour moi une révélation absolument incroyable.
J'adore Goethe, dont j'ai lu plusieurs oeuvres ... Je me suis délecté des pièces de Schiller.
J'ai une passion pour Thomas Bernhard (un Autrichien), un des auteurs les plus originaux du XXe siècle à mon sens.
Et que dire d'Oscar Wilde, que j'ai dévoré avec passion (votre histoire de portrait m'a fait penser à Dorian Gray) ... ou encore de David Lodge.

...

et j'ai lu aussi Hugo Claus ! ... que j'apprécie énormément. Cela vous étonne-t-il ?

Arrêtez une bonne fois pour toutes avec vos fixations ! Cela en devient navrant !

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 06 mai 2011

Dialectes, patois, etc. Allez ne fût-ce qu'en Angleterre - je ne parle même pas de l'Ecosse ou du pays de Galles! - et vous vous rendrez très vite compte que l'anglais appris à l'école est parfois fort éloigné de celui que vous entendrez parler.

Le problème est pourtant très simple: la plupart des francophones, qu'ils soient Wallons ou Bruxellois (où l'apprentissage du néerlandais est obligatoire dès la troisième primaire- parfois même avant) trouvent que le néerlandais est une langue moche et inutile, en ça souvent conforté de façon consciente ou inconsciente par leur milieu familial.

Cette attitude négative (finement analysée par Laurence Mettewie, professeur de néerlandais à l' Université de Namur) constitue le frein majeur à tout apprentissage du néerlandais.

Écrit par : John | dimanche, 08 mai 2011

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Merci pour ce jugement péremptoire.

Si vous lisez le reste de mes commentaires, vous comprendrez que si en wallonie les parent forcent encore leurs enfants à apprendre le néerlandais, c'est parce qu'ils estiment que ça devrait leur être utile, et que de fait, la majorité des francophones ne trouvent pas le néerlandais moche mais constatent son inutilité.

Parce que dans la réalité de tous les jours, le néerlandais que l'on apprend aux francophone est une langue protocolaire qui est très peu utilisée.

Le problème ce n'est pas que les francophones trouvent que le néerlandais est inutile, le problème, c'est que le néerlandais qu'on leur apprend -est- inutile.

Écrit par : Nicolas | dimanche, 08 mai 2011

je ne peut malheureusement que confirmer votre jugement.
J' ai des enfants en école d'immersion, ils ont du néerlandais depuis leurs 3eme maternelle, et un des éléments qui avait le plus étonné une de de leur nouvelle institutrice, c'est qu'un nombre important d'enfants n'aimait pas le néerlandais, qu'ils trouvaient que c'était un langue 'Moche'malgré qu'ils l'entendaient depuis plus de 5ans.

Et pourtant le milieu familial de beaucoup de parents qui ont choisit ce type d'enseignement ne dénigre pas du tout cette langue.

Face à ce ressentit de mon enfant ,je n'ai que de l'incompréhension et de la tristesse.

Écrit par : Watercool | lundi, 09 mai 2011

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@Watercool : la beauté d'une langue n'est pas un critère absolu mais un critère relatif, en fonction de sa langue maternelle. Ça n'est d'ailleurs pas seulement une question de langue, mais une question d'accent. Pour un Français, le portugais du Portugal est "moche" alors que le portugais du Brésil est chantant, romantique, sympatique. Il en va de même pour l'arabe, perçu comme une langue dure. Il n'y a pas longtemps, un Flamand m'a dit : "l'arabe, c'est quand même une langue moche". La raison : les g et les h, les consonnes qui naissent dans la glotte. Pourtant, une poésie arabe bien dite, je trouve ça très beau. Les langues ont des articulations, des tons différents. Un interprète sait que quand il parle néerlandais de Flandre, il ira chercher ses sons plus dans le ventre, et il fera plus d'efforts "corporels" que pour parler l'italien, qui demande une plus grande vitesse et plus d'efforts d'ariculation. L'arabe est physiquement une langue qui immobilise les lèvres, la langue, la gorge, voire les épaules, parce qu'il est à la fois très riche en consonnes glottales et en voyelles claires. Au Maghreb, ces voyelles sont moins prononcées, ce qui rend la langue plus glotale, ce qu'on interprète en français comme étant "laid" parce que le français est une langue très articulée par les lèvres, aux voyelles plus claires. C'est aussi pour ça que les Français préfèrent généralement l'accent hollandais à l'accent flamand, parce qu'il est moins "corporel", et que ses voyelles sont plus claires. D'ailleurs, ayant aussi vécu en hollande, pour prendre l'accent hollandais, je vais prendre une voix plus haute que pour l'accent flamand.

Si l'on veut parler du français, il faut peut-être dire que l'accent "plat" de certains bruxellois peut être très laid aussi. Le problème, c'est donc que la "beauté" d'une langue est une chose très relative, et que lorsqu'on vient du français, à cause de ses voyelles et de sa prononciation très faciale, on a tendance à ne pas aimer les langues à la prononciation très intérieure, ce qui est perçu comme "vulgaire" d'un point de vue de francophone (tout comme le français bruxellois ou carolo "plat" est perçu comme vulgaire. Ce qu'il faudrait probablement faire, c'est amener les enfants à comprendre que l'on ne parle pas le néerlandais comme on parle le français, et que cela appelle d'autres sensations, simplement différentes. Il faut peut-être leur faire ressentir la langue en travaillant plus la prononciation au début, et sur le bénéfice "corporel" qu'ils peuvent en tirer. Il y a déjà un travail de promotion à faire avant le travail d'enseignement. Il y a un plaisir à parler avec le ventre, une sorte de "libération", je ne sais pas trop comment l'expliquer. La "dureté" d'une langue, quand elle est vécue, est très libératoire. Les enfants qui parlent le néerlandais avec un accent français ou wallon ne ressentent pas du tout cet aspect fondamental, et du coup, ils ne parlent jamais vraiment le "flamand", mais une langue étrangère avec un accent français. De ce fait, ils ne s'approprient pas la langue, qui continue à leur être étrangère. C'est toute une méthode qu'il faudrait développer.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 09 mai 2011

@Marcel
Nous y sommes! Une langue est une musique que l'on doit apprendre non par la tête mais par l'oreille et le ventre!

Malheureusement la plupart des professeurs de néerlandais qui sévissent - un peu dur là! - en Communauté française semble encore et toujours ignorer cela en mettant bien trop l'accent sur d'interminables listes de vocabulaire, de règles de grammaire plus ou moins absconses tout en prônant l'écrit au détriment de l'oral mais ... cette approche fait appel à une réelle compétence qui fait malheureusement trop souvent défaut.

Combien de professeurs de néerlandais n'ont-ils pas choisi leurs études par attirance de l'anglais et ont pris le néerlandais en sus sans avoir un véritable choix (et donc motivation)?

Enfin, avec "Bologne", le problème va lentement mais sûrement se résoudre- ô ironie!- car la plupart des étudiants en langues choississent l'anglais en combinaison avec une autre discipline n'ayant rien à voir avec le néerlandais (français(?!),histoire, journalisme,etc.). Donc, les futurs professeurs de néerlandais seront vraiment motivés mais ... combien seront-ils?

Écrit par : John | lundi, 09 mai 2011

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euh, vous n'avez pas l'air de réaliser que pour être prof de néerlandais, vous n'avez pas besoin de faire d'études spécifiques.

Si vous avez fait vos études secondaires en néerlandais, c'est bon, vous pouvez être prof de néerlandais.

Faut vous rendre compte que le marché du travail fonctionne sur l'offre et la demande, et que le job de prof de néerlandais, pour le salaire donné, quand on parle néerlandais en Belgique, on peut gagner bien plus en faisant bien moins.

Écrit par : Nicolas | lundi, 09 mai 2011

@ Nicolas
Il ne faut pas de diplome pour être prof de néerlandais en communauté francophone?
Ce n'est pas le cas dans l'enseignement nl en tout cas, il faut au moins faire un cursus spécial pour pouvoir enseigner. Ou avoir fait les études adéquates de toute façon, si je ne me trompe trois ou quatre ans après les humanités.
Je ne comprends pas si vous avez raison comment c'est possible.

Écrit par : Isa412 | lundi, 09 mai 2011

@Isa : Ben c'est simple, il y a une très forte demande pour des profs de néerlandais, et une offre très faible. Donc on abaisse les critères de recrutement pour arriver à remplir les postes.

Si un néerlandophone a un diplome qui lui perment d'enseigner, il gagnera plus d'argent en enseignant en Flandre qu'en Wallonie. Déjà que c'est pas un boulot facile.

Officiellement, normalement, il faut un diplome, en pratique, on peut commencer à enseigner sans l'avoir et suivre des cours du soir pour l'obtenir, et dans certaines matière, oui il y a une forte pénurie, c'est encore plus souple. Et prof de néerlandais en communauté française, c'est un poste en pénuire.

De plus, quelqu'un qui a les compétences, et qui donc parle français et néerlandais, en particulier s'il est néerlandophone peut facilement obtenir un poste mieux payé et plus facile que prof.

Écrit par : Nicolas | lundi, 09 mai 2011

Evidemment qu'il faut un diplôme universitaire pour enseigner le néerlandais (dans le secondaire du moins). Sinon, je pourrais devenir prof de néerlandais demain.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 09 mai 2011

@Marcel : Vous n'êtes pas 'native speaker' que je sache. Si c'était le cas, oui, demain vous pourriez être prof de néerlandais.

Et même sans ça, je suis a peu pret sûr que vous pourriez l'être. Pas dans n'importe quelle école, mais si une place est libre en cours d'année, vous n'avez franchement pas besoin de grand chose, et si vous voulez rester, vous pouvez passer votre CAP en cours du soir.

Le diplome universitaire, ce n'est que pour le secondaire supérieur (4me, 5me, 6me). Et vu les pénuries, si vous trouvez un poste non pourvu en cours d'année, les critères de recrutement seront assez lâche.

Écrit par : Nicolas | mardi, 10 mai 2011

@ Nicolas
on est tout à fait sûr que non!

Écrit par : on | mardi, 10 mai 2011

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