vendredi, 03 juin 2011
Vic Van Aelst, propagateur d'instincts gréraires.
Dans mon dernier article sur Vic Van Aelst, je suis passé à côté de l’essentiel. Et je me suis laissé enfermer dans le piège du communautarisme. On en est là. La question Van Aelst n’est pas communautaire, elle est juridique. Mais parce que, systématiquement, les attaques de la N-VA visent les Francophones, ceux d’entre nous, les Belges, qui ont la caractéristique «francophone» dans leur panel d’identités, se sont sentis visés, et ont instinctivement formé un groupe identitaire. C’est le «on ‘nous’ a attaqués» qui provoque cette réaction simiesque et grégaire. C’est probablement l’effet le plus pervers du nationalisme. Il crée un paysage identitaire dichotomique en envoyant ses messages depuis une source «identifiée». En s’attaquant aux Francophones, Vic Van Aelst établit un amalgame flamand d'abord : il prend la parole au nom de «nous, les Flamands», ce qui est évidemment un abus, puisque les Flamands ne sont pas tous, loin de là, «derrière» Van Aelst. Mais, plus grave, lorsque Bart De Wever, qui se targue de représenter un petit tiers des Néerlandophones, soutient Van Aelst, sachant que le Vlaams Belang est sans aucun doute sur la même longueur d’onde, on arrive à une représentativité fictive de près de la moitié des Flamands.
En réponse à cette impression d’une «attaque flamande», les Francophones répondent donc en se regroupant, renforçant de ce fait l’impression qu’il y a bien deux communautés opposées, ce qui ne correspond pas à la réalité. C’est un cercle vicieux : les nationalistes ciblent «l‘Autre», qui se regroupe pour se défendre. Mais ce faisant, par effet miroir, «l’Autre» sert aussi à confirmer la théorie nationaliste de l’existence de deux groupes, qu’il est alors facile de présenter comme opposés et incompatibles, et ainsi de suite.
À Rudy Demotte qui exige des excuses, le doberman du wafelman en rajoute immédiatement une louche : «voilà bien la preuve de l’arrogance francophone !» ose-t-il dans la presse nordiste. Eh oui, «les Francophones» n’ont, selon lui, pas le droit de se plaindre d’être insultés ! Et l’on perçoit que de la complainte de l’avocat parachutiste transpire un sentiment, non pas d’infériorité, mais de supériorité : comment un Wallon ose-t-il demander des excuses à un Flamand ? Alors, que faire ? Ne pas exiger d’excuses ? Ce serait une grave erreur : les nationalistes utilisent tout ce qui peut leur être utile dans l’attitude de l’Autre. La réaction qu’ils provoquent (ou non) n’a en fait aucune influence sur leur action ou sur leur succès. Seule la communauté qu’ils ont enfermée dans leur discours identitaire, celle qui peut voter pour eux, a le pouvoir de les mettre en échec ou de leur retirer le pouvoir. Or, ceux qui lui donnent ce pouvoir au sein de cette communauté (flamande, en l’occurrence) sont acquis, pour le moins, à l’idée qu’il y a «quelque chose de vrai» dans le discours nationaliste. Et l’on verra, probablement, au prochain sondage, que la montée en puissance de la fièvre wallophobe de la N-VA ne lui aura pas fait perdre d’électeurs, au contraire. Quelle qu’eût été la réponse de Demotte, elle aurait été manipulée pour servir la N-VA.
Dans ce contexte d’opposition, la réponse de l’Autre ciblé par Vic Van Aelst n’a donc d’importance que pour ceux qui sont prêts à s’opposer au nationalisme, en Flandre comme ailleurs. Elle doit à la fois défendre ceux qui se sont sentis insultés, bien sûr, car cette indignation symbolique a une fonction, celle de «venger» l’affront. Si elle est pondérée, elle permet de faire baisser la tension. Ceux qui se reconnaissent comme offensés, on va les appeler «les Francophones», auront pu, au travers de leur ministre-président (de communauté) répondre dignement. Mais la réponse à l’affront doit en même temps refuser clairement la dichotomie imposée par le nationaliste. Car ce n’est pas la Wallonie et la Bruxelles francophones que Vic Van Aelst a ouvertement méprisées. C’est la Belgique, les Belges, et des choses comme l’humanisme, les droits de l’homme, le droit au respect, le droit à la différence, l’égalité entre les êtres. Aux invectives de Vic Van Aelst, il aurait fallu répondre et j’aurais dû répondre, non pas en tant que Francophone(s), mais en tant que Belge(s), de tous horizons, en tant que démocrates qui refusent justement cette classification des gens en petites boîtes distinctes comme si nous étions des insectes, les uns ultraperformants, et les autres ultraparesseux. La soi-disant cigale wallonne et la soi-disant fourmi flamande. Le piège dans lequel il ne faut pas tomber, c’est de se regrouper entre Francophones contre ce qui est de plus en plus perçu comme «la politique flamande». Il faut simplement essayer de parvenir à se regrouper entre pro-N-VA d’une part, et anti-N-VA d’autre part, refuser les identités et se reconnaître dans nos valeurs.
Car n’oublions pas que Vic Van Aelst a été extrêmement loin. En s’élevant contre les prêts hypothécaires de la Région flamande à des «noirs francophones qui s’installent à Asse» (sic), il est à mon avis coupable, ni plus ni moins, d’incitation à la haine raciale, ethnique, communautaire. Et en le soutenant, la N-VA valide ce racisme et dévoile son vrai visage. Et c’est à tous les Belges qui n’acceptent pas cette insulte globale de se lever. Mais là aussi, le bât blesse : peut-on encore compter sur une large solidarité en Flandre qui permettrait d’effacer cette frontière communautaire, et de tomber d’accord sur le fait que Vic Van Aelst a eu des propos criminels ? Dans la vraie vie, un Flamand m’a dit : «ce type est un nazi». Bon, il dépasse ma pensée, mais c’est évidemment au moins une position solidaire qui me permet de dire : je veux bien être flamand si c’est cela (aussi), être flamand.
Mais à l’inverse, Félix De Clerck (l’un des organisateurs de Shame) m’a twitté que tout le monde (en Flandre) se fout de Vic Van Aelst. Je comprends son point de vue. Laissons ce doberman à son nonos ethniciste et passons à autre chose, pense Félix visiblement. Mais se rend-il compte que ce Vic a fait de gros dégâts ? En ce début de semaine, les Francophones étaient tout simplement furieux. Et si les Belges de Flandre leur répondent : «on s’en fout, ce n’est pas important», ça donne l’impression qu’ils ne sont pas prêts à défendre les Francophones auprès des autres Flamands. Le danger est le repli sur soi des Wallons et des Bruxellois. Instinctivement, dès que le virus identitaire est introduit dans la société, nous, les bonobos évolués (mais pas tant que ça) avons tendance à nous mouler dans ce système de bandes rivales et à choisir un camp, parce que c’est apparemment le meilleur moyen de se défendre : être «ensemble avec les autres qui ont le même sentiment que nous.» Et de là peut naître un contre-nationalisme aussi dangereux que le premier.
Toutes proportions gardées, ce réflexe de rassemblement était par exemple patent lors de la première guerre entre Croatie et Serbie, où des voisins qui avaient été les meilleurs amis du monde se sont retrouvés à se tirer dessus, à abattre les enfants et la famille de l’autre. Uniquement parce que le nationalisme (aussi bien croate que serbe) qui n’était pas leur cup of tea avant-guerre a fini par les obliger à choisir un camp. Deux ans auparavant, ils buvaient un apéro tous ensemble et trouvaient que la vie était belle.
Le but de la N-VA, en soutenant les propos de Van Aelst et en prétendant qu’ils répondent à une frustration latente (buikgevoel — sensation abdominale), c’est d’obtenir un «consensus flamand» en instrumentalisant les vieilles rancœurs et frustrations pour semer la zizanie entre les communautés. C’est réussi ! Au point que je me demande si l’émoi plutôt léger que l’affaire aura causé en Flandre n’est pas dû à cet appel aux vieilles rancœurs anachroniques, un déclic dans l’inconscient collectif, qui fait qu’une trop virulente protestation paraîtrait, disons «antiflamande». Ne pas ressentir ce buikgevoel, c’est déjà quelque part être un «mauvais flamand». «Écoutez votre ‘buikgevoel’», dit en substance le Mamamouchi de la frite anversoise. «Ne vous dit-il pas que ces Francophones nous ont tellement maltraités qu’ils n’ont aucune leçon à nous donner, et que quoi que nous fassions ou disions, nous serons toujours en deçà de tout le mal qu’ils nous ont fait et nous feront tant qu’on ne se sera pas débarrassés d’eux ? N’est-il pas évident que quelles que soient les insultes que nous leur lancerons, elles seront toujours en dessous de la vérité, et que s’ils s’insurgent contre notre haine, ils le feront toujours à tort ?» C’est d’une efficacité psychologique redoutable. Le nationalisme est un psychotrope. Il est le pire ennemi de la démocratie.
Et ça va continuer comme ça tant que la N-VA aura un écho en Flandre, et surtout, tant que la presse flamande ne changera pas radicalement d’attitude face à ce parti qui est, en définitive, plus dangereux pour la région flamande que pour Bruxelles et la Wallonie. Au pire, ces deux régions peuvent se retirer de la fédération belge. La Flandre ne peut pas se retirer d’elle-même. On saluera l’éditorial au vitriol de Luc Van Der Kelen. On dira «ouf» à lire quelques autres éditoriaux. Mais on trouvera aussi bien trop d’«excuses». Des «c’est pas si grave». Des «ces Wallons sont vite choqués» de bon aloi. C’est ce bofisme qui tue ce pays. Quoique : je pense qu’il est déjà détruit. Il ne faut alors pas réformer l’État, il faut le reconstruire, en partant de zéro, et le faire, comme je le répète depuis un bon moment, sur base de valeurs, et non en séparant les communautés. En fonction de ceux qui accepteront ce nouveau défi, on saura si la Belgique de demain sera composée de deux, trois ou quatre régions.
01:19 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (67) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
De l’Etat CVP à l’Etat NVA, un avenir radieux pour la Flandre ?
France Maurain
« (La Belgique) est un beau pays mais il est marqué par l’inertie. Je ne dirais pas qu’il va se produire quelque chose. » Thomas Pynchon : « Contre-jour », coll. Signatures Points, Editions du Seuil, 2009
[France Maurain qui, dès le printemps 2010 et avant le recul du CD&V aux élections de juin 2010 pariait sur l' effondrement du catholicisme politique flamand, pense maintenant, un peu comme Marnix Beyen, que la NVA est devenue représentative de la Flandre mais va plus loin et pense que ce parti serait capable aussi de remplacer le CD&V en Flandre. Les références à ces deux auteurs sont à la fin de cet article. TOUDI]
A l’issue d’une année d’agitation médiatique et d’immobilisme politique, paradoxe bien belge en effet, l’inertie belge donne l’impression d’être plus opiniâtre que jamais et ceux qui, tant en Flandre mais aussi en Wallonie, espéraient ou redoutaient que la victoire électorale de la NVA constituerait un tournant politique important dans l’histoire du Pays se retrouvèrent bien dépourvus… Profitant d’un éloignement géographique conséquent mais provisoire, quelques réflexions me sont venues à ce sujet et j’ai souhaité les partager avec les lecteurs de Toudi.
http://www.larevuetoudi.org/fr/story/de-l%E2%80%99etat-cvp-%C3%A0-l%E2%80%99etat-nva-un-avenir-radieux-pour-la-flandre%C2%A0
Écrit par : dissy | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaireLa Flandre se laisse doucement mais surement contaminer par son extrême droite. Nous en sommes là, Weimar version Belge. Ce pays me fait peur.....
Écrit par : manu | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaireVoilà l'analyse la plus pertinente de la situation qu'il m'ait été donné de lire.
C'est exactement ce que je ressens par rapport à l'impasse politique actuelle.
Merci, Marcel! Voilà qui clarifie le débat et, surtout, dépasse l'émotionnel qui n'a pour conséquence que de dresser les uns contre les autres. Votre démarche est salutaire!
"Il faut simplement essayer de parvenir à se regrouper entre pro-N-VA d’une part, et anti-N-VA d’autre part, refuser les identités et se reconnaître dans nos valeurs."
Très juste! Et c'est bien la seule attitude qui permettra de sortir de cette crise, je pense.
Ce sont des valeurs qui fondent la démocratie. Et personnellement, profondément attachée à ces valeurs issues de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, j'estime intolérable que si peu de voix s'élèvent, parmi les politiques que nous avons élus, pour dénoncer ce déni de démocratie que nous opposent certains, élus ou non, et pour agir afin que celui-ci cesse. Je n'irai pas hurler:"Tous pourris", car c'est, à mon sens, tout aussi réducteur que de se replier dans une attitude identitaire. Mais s'il fallait voter demain, je n'aurais que mes yeux pour pleurer devant mon bulletin de vote tant il me semble aujourd'hui qu'il ne se trouve pas vraiment de partis ni d'hommes ou de femmes politiques qui puissent me représenter...
L'attitude de la N-VA (et autres partis nationalistes et extrémistes, d'ailleurs, et où que ce soit) relève plus d'un traitement psychologique que d'une solution politique, et tout qui réfléchit 30'' réalise que tout réside dans ce fameux "buikgevoel"...
On sait ce que donne un pays livré aux mains de frustrés qui n'ont que la manipulation perverse pour accéder au pouvoir.
Transmettez l'émotion, faites peur, stigmatisez, et plus personne ou presque ne réfléchira car vous vous adresserez non aux intelligences mais aux réflexes des cerveaux reptiliens, et vous serez maîtres du jeu!
Y a-t-il, dans notre pays, un parti, un élu, pour le dire haut et clair et réveiller les consciences anesthésiée par les discours de certains?????
Écrit par : Juliette | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaireET OUI !! où trouver UN citoyen BELGE neerlandophone qui n'est pas gangréné par le flamingantisme ambiant ?
Citez-moi UN SEUL opposant à l'épuration ethnique walen buiten !
UN seul defenseur de la démocratie et de la nomination des bourgmestres élus.
UN SEUL qui exprime le moindre souhait de restaurer le recensement démocratique des lois de 1932 boycotté par 400 bourgmestres flamingants félons ( pléonasme !)
NON
MARCEL a parfaitement raison mais hélas le "momentum" est dépassé.
Face aux gifles flamingantes à répétition il ne reste qu'une solution c'esr la B.A.F. la Belgique Aux Francophones et que ceux qui ne l'aime pas la quitte !
Écrit par : Guy Finné | vendredi, 03 juin 2011
@Guy : des Flamands opposés à la scission de BHV, j'en connais pas mal. Mais ils ne passent pas à la télévision…
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 05 juin 2011
@ Marcel,
merci pour ce nouvel opus, toujours aussi bien vu, hélas! La manipulation à grande échelle est épouvantable, et je pèse mes mots.
Et puisque je suis dans les mots, j'y reste et te propose une autre traduction pour "buikgevoel" : en français je dirais "viscéral" plutôt que "sentiment abdominal".
Écrit par : Jane | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaire@Jane : je traduis "buikgevoel" littéralement par "abdominal", parce que "viscéral" est beaucoup trop fort. Le sens de buikgevoel, c'est vraiment quelque chose de sourd qu'on ressens assez bas, mais qui n'est pas pour autant viscéral (qui a aussi le sens de "violent"). Au contraire, un buikgevoel est plutôt une gêne latente qu'une douleur permanente. Un peu comme un sentiment hystérique (dans le sens : de l'utérus), mais sans la violence de l'hystérie. Ce sont des sentiments difficilement explicables, parce que ressentis sans une douleur profonde, ou alors, elle est si profonde qu'elle est à peine perceptible. Un peu comme quand on a un peu faim, et qu'on ne comprend pas que c'est de la faim. Une frustration, donc.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 03 juin 2011
Roooh! "anesthésiée...s"!!!
Écrit par : Juliette | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaireExcellente analyse effectivement. Bravo pour votre lucidité et votre honnêteté qui vous permettent après les premières réactions émotionnelles (bien naturelles, on n'est pas de bois) de prendre la distance indispensable.
Écrit par : Marie | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaireMarcel,
Qu'est-ce que vous décrivez bien le pays des bisounours !
Qu'est-ce que ce serait bien le pays des bisounours !
Et tenez, si dans ce pays, en plus d'éviter les écueils communautaires, aucun citoyen n'abusait du chômage (certains n'abuse pas), je payerais moins d'impôt.
Si aucun particulier n'avait recours au travail au noir, le travail légal coûterait moins cher.
Si aucun escrot ne faisait d'arnaque à l'assurance, ma prime diminuerait.
Allez les filles, allez les gars, on arrête tous ça, d'akodac ?
C'est de cela dont vous rêvez: ayons tous un comportement de bisounours, et la vie sera belle.
Concernant le pays, vos bons sentiments sont inattaquables. Mais le souci, c'est qu'il y a l'humanité, avec ses défauts que vous n'effacerez jamais.
Et chacun voit d'abord son intérêt personnel. Quand l'essence augmente, l'idée du boycott ressort régulièrement, et le flop est assuré, car chacun se dit, oui mais juste un petit plein pour moi, faut vraiment que j'aille là où je dois aller.
C'est comme ça Marcel, c'est la nature humaine, ça changera pas, y a du bon... mais y a aussi du mauvais.
A tort ou a raison, de plus en plus de flamands estiment que l'indépendance est leur intérêt.
Et, même s'il y en a beaucoup moins, de plus en plus de francophones en ont ras la casquette de leur supplier de rester au pays des bisounours.
Je crois que vous êtes persuadés qu'il faut leur répeter votre message assez souvent pour qu'ils le comprennent.
Moi je crois qu'ils ont très bien compris. Mais qu'ils préfèrent quand même la direction qu'ils ont choisie.
Moi je prends acte, et je passe à autre chose.
Vous pouvez être malheureux toute votre vie à draguer une fille qui ne veut pas de vous. (Et pourtant, si elle y mettait un peu du sien, vous seriez si heureux, ha oui ça c'est vrai) Ou alors vous pouvez vous dire: tant pis, dommage, mais regardons ailleurs et tiens, là que vois-je, une autre fille bien jolie.
Combien de râteaux communautaires les francophones devront-ils encore se prendre en pleine face avant de passer à plus réjouissant.
Écrit par : Bxxl | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaire@Bxxl : Vous n'avez pas lu l'article jusqu'au bout ou quoi ? Je dis bien que le pays des bisounours n'est peut-être pas possible. Le fond n'est pas une question de bisounours, mais de principes.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 03 juin 2011
Marcel,
Je comprends désormais que quand vous parlez dans votre dernière phrase de Belgique à deux régions, c'est de Bruxelles et de la Wallonie dont vous parlez et non de Fandre et de Wallonie.
Et pour les principes, en avoir c'est honorable.
Ne pas accepter de se faire malmener de plus en plus et pas à pas (wooncode etc.) c'est aussi un principe.
Écrit par : Bxxl | vendredi, 03 juin 2011
Marcel,
Je comprends désormais que quand vous parlez dans votre dernière phrase de Belgique à deux régions, c'est de Bruxelles et de la Wallonie dont vous parlez et non de Fandre et de Wallonie.
Et pour les principes, en avoir c'est honorable.
Ne pas accepter de se faire malmener de plus en plus et pas à pas (wooncode etc.) c'est aussi un principe.
Écrit par : Bxxl | vendredi, 03 juin 2011
@Bxxl : ça me semblait évident. Deux régions Wallonie + Bruxelles. Trois régions : avec la com. germanophone. Quatre régions : avec la Flandre.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 03 juin 2011
Le fond c'est de reconnaître que ce mariage forçé est un échec total
Écrit par : benoit | vendredi, 03 juin 2011
La confusion vient du fait qu'une seule de ces configurations pour garder le nom Belgique (4 régions)
A 2 ou 3, ce serait/ce sera/j'attends que ça soit - la nouvelle Belgique ou la Belgique résiduelle ou whatever.
Écrit par : Bxxl | vendredi, 03 juin 2011
Certes, Bxxl, certes... Mais s'agissant de valeurs, il est indispensable, ce me semble, d'avoir un maximum d'idéal pour espérer, peut-être, un minimum de mise en pratique réelle...
Et proclamer cet idéal, même si l'on est bien conscient qu'on joue peut-être du violon pour des sourds, c'est un devoir citoyen de le faire.
Écrit par : Juliette | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaireMarcel, j'ai l'impression que tu oscilles entre le "dans ce cas-là je ne veux plus être belge" et le "en fonction de ceux qui accepteront ce nouveau défi".
Pendant ce temps là les provocations, les manipulations, le hold-up flamand sur la puissance publique, sur l'Etat belge continuent.
On ne voit pas venir le plus petit début de commencement de preuve qu'un accord honorable soit possible, même pas de la part des sois-disant modéré comme Vandelanotte.
On est mal on est mal...
Écrit par : Carolus | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaire@Carolus : je suis pour un État basé sur les valeurs du Traité de Lisbonne et l'État de droit. Si cet État peut encore rassembler tous les Belges, c'est la meilleure solution. Sinon, on doit tirer les conclusions qui s'imposent. Je ne sais pas aujourd'hui quelle est la réponse.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 03 juin 2011
Un bémol à votre analyse, Marcel : pourquoi vous focaliser sur la NVA ? Kris Peeters est tout aussi dangereux (sinon plus) et il n'est pas membre de ce parti...
En somme, vous tombez dans le travers que vous dénoncez...
Écrit par : Hachiville | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaireJe suis assez d'accord : le Sinistre-Président locataire par usurpation de la Place des Martyres ne m'inspire aucune confiance...
Écrit par : Carolus | vendredi, 03 juin 2011
Je parlais précisément de la N-VA dans l'article, mais vous n'avez pas tort.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 03 juin 2011
Vous aimez prendre des baffes les gars.
Vous avez le droit d'être masochistes, mais revendiquez-le, c'est la moindre des choses.
Pour les autres, ben ça avance !
Écrit par : JimBimbp | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaireOuais, bonne idée, se regrouper tous ensemble, tous les gens qui sont contre ce genre de discours.
Et quand vous réaliserez que vous ne serez entouré QUE de non-flamands, vous ferez quoi?
Écrit par : Nicolas | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaireNicolas, da's toch het geval op de SHAME-acties ook ! Een hoop franstaligen en de laatste 5 Vlaamse Belgicistische paardenkoppen ! Een hoop oude mannetjes zonder tanden, gedrapeerd in nen Belgischen "trampeau" en in het beste geval nog een paar eretekens voor onbewezen moed en gefantaseerde diensten aan het "flaterland"...
Écrit par : Peter | vendredi, 03 juin 2011
Oeie ... nog vergeten : c'est de l'humour hé Marcel !
Écrit par : Peter | vendredi, 03 juin 2011
Voilà une correction que j'apprécie !
Écrit par : David Charlier | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaire@David : merci. J'apprécie que tu apprécies :-))
Cela dit, mon article précédent n'était pas si communautariste que ça. Mais il n'insistait pas assez sur l'essentiel. Tu auras entre-temps vu à quel point le discours néo-flamingant exclut tout ce qui n'entre pas dans sa logique…
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 03 juin 2011
Je lirai Bert Kruismans !
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaireOui, Bert en vaut vraiment la peine. Le problème quand on parle avec un communautariste, c'est qu'on s'abaisse forcément à son niveau, et vu son expérience ... il gagne toujours.
Écrit par : David Charlier | vendredi, 03 juin 2011
je veux dire "si" on s'abaisse à son niveau
Écrit par : David Charlier | vendredi, 03 juin 2011
Marcel : Carolus : je suis pour un État basé sur les valeurs du Traité de Lisbonne et l'État de droit. Moi aussi.. mais ce n'est apparemment plus le cas de tous le monde.
Écrit par : Carolus | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaireMarcel,
"....Et je me suis laissé enfermer dans le piège du communautarisme....". En même temps, ceux qui te lisent depuis longtemps savent, que tu as toujours prôné une réaction de tous les Belges démocrates (FL comme FR) face au nationalisme non démocrate.
Écrit par : Denis | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaireVous voyez Marcel, les Juifs choisissent leurs amis, hé ! Ze zijn in Vlaanderen misschien niet zo extreem als jij hier beweert ! En dan nog bij een partij die het wetsvoorstel amnestie indiende !!
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20110603_084
Écrit par : Peter | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaire@Peter : je toont hier hoe lam je cultuur is : de Druzen zijn muslims, geen Joden. En BTW, Joods Actueel is ook tegen deze meeting.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 03 juin 2011
Daaraan zie je dat je niet meer mee bent hé Marcello : in Israel zijn ze dat helemáál niet !
Écrit par : Peter | vendredi, 03 juin 2011
stomme keek (humor) : "La religion druze, issue d’un mouvement de réforme de l’islam au XIe siècle, est une branche de la secte ismaélienne (la deuxième branche de l’islam chiite) mouvement religieux-philosophique qui a créé le Califat fatimide en Égypte au Xe siècle. "
bron : http://www.un-echo-israel.net/Dossier-La-communaute-druze-en (amitiés judéo-chrétiennes de France)
Maar een flamingant weet alles beter…
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 03 juin 2011
Maar Marcel toch, in Israel zijn het GEEN moslims !!! Ze willen dat zelfs niet HOREN !
Nog een bewijs ? Joods Actueel die zich moeit met een bezoek van een moslim aan De Winter ????
Nog een bewijs ? Wat heeft een moslim met de holocaust te maken, in die mate dat Joods Actueel zelfs verontwaardigd is door het feit dat nu net VB het wetsvoorstel amnestie heeft ingediend ?
Beter uw auto-didactische boekjes lezen, Marcello !
Écrit par : Peter | vendredi, 03 juin 2011
@Peter : ignare ! Les Druzes sont des musulmans, en Israël comme au Liban, mais vous n'êtes sensible qu'à VOTRE vérité même quand on vous en montre une autre. Il n'y a pas que des juifs en Israël, il y a aussi des chrétiens, et des musulmans. Mais pour vous, un Israélien est forcément un juif, c'est ça ? Et tous les Juifs sont des Israéliens pro-Likoud, je suppose ?
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 05 juin 2011
"Mais à l’inverse, Félix De Clerck (l’un des organisateurs de Shame) m’a twitté que tout le monde (en Flandre) se fout de Vic Van Aelst."
Permettez-moi de douter de cela.
Qu'une très grande majorité de flamands n'éprouve pas le besoin de le proclamer haut et fort est une certitude. Mais, dans leur for intérieur, ils sont nombreux à penser de même que MVA et, surtout, depuis fort longtemps (cfr 50 années de relations familiales dans la région anversoise. Edifiant!).
Cependant, j'apprécie l'analyse faite et vous en remercie.
Écrit par : korrigan8 | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaire@Korrigan
Tweets de Félix à qui je reprochais de s'intéresser aux Rode Duivels alors qu'il y a d'autres urgences :
1. @marcelsel laten we bdw laten voor wat hij is en gezamenlijk uitkijken naar onze Rode Duivels...
2. @marcelsel And who gives a shit about #Vic... Zoals we in west-vlaanderen zeggen: het is nen Tjoolder.
Depuis, il a aussi salué l'excellent éditorial de Bert Kruismans dans De Morgen, et moi aussi bien sûr. Ce que je voulais souligner, c'est que la bonne volonté est bien présente en Flandre, mais qu'elle ne comprend pas toujours à quel point les attaques de certains Flamands peuvent heurter, frustrer, révolter. Par ailleurs, Anvers n'est pas la Flandre. C'est quand même la seule grande ville flamande où le Vlaams Belang ait été aussi fort (jusqu'à 40% dans certains cantons). Je vous invite à voir un peu du côté de Gand, ou Hasselt.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 03 juin 2011
"En réponse à cette impression d’une «attaque flamande», les Francophones répondent donc en se regroupant, renforçant de ce fait l’impression qu’il y a bien deux communautés opposées, ce qui ne correspond pas à la réalité."
Cher Marcel, depuis 2007 que j'observe la politique intérieure belge et que je suis attentif aux évolutions des discours sur Internet, je pense que, de plus en plus, cette impression correspond au contraire à la réalité. Et c'est cette réalité-là que veulent imposer les politiciens du Nord. Ils sont en passe de réussir. Tous ces petits mots sont savamment calculés pour faire sortir de leurs gonds les gens comme vous. Et ça marche. Vous-même vous avez évolué. Ce sont les zakouskis de la scission.
Écrit par : Bernard (Rouen) | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaire@Bernard : non, dans les faits, dans la vie de tous les jours, ce n'est pas le cas. En politique, oui, et dans certaines entreprises aussi, mais c'est basé sur des fantasmes, pas sur la réalité.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 03 juin 2011
@Marcel : Vous vous voilez la face.
Le monde associatif en belgique s'est divisé il y a déjà bien longtemps.
La "réalité" est bien plus divisée que les fantasmes des politiciens.
Les ministères sont encore en train de se diviser, sans nécessité de volonté politique, sans débat parlementaire, sans accord de gouvernement.
C'était déjà le cas dans les années 60 quand le ministère de l'éducation nationale s'est divisé "naturellement" et c'est la même configuration que l'on retrouve aujourd'hui.
Que reste-t-il de "national" dans la société civile? Faite la liste. Et dites moi que la Belgique existe encore.
Écrit par : Nicolas | vendredi, 03 juin 2011
@Bernard je te confirme ce qu a écris marcel. Je travaille en flandre et je n ai jamais été
confronté à une des remarques désobligeantes. De plus meme si je suis bilingue, vu mon accent on me réponds souvent en francais.
De toute facon le jour ou l on parlera de scission, la belgique se retrouvera en cessation de paiement. On pourra tjrs dire ces la faute a tonton.
Écrit par : leluron | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaireJe voudrais savoir s'il suffit de cuire les légumes pour les rendre inoffensifs . Le problème communautaire , je m'en fous parce qu'il est insoluble : une langue mineure (au point de vue international) est parlé par une majorité ( en Belgique) et une langue majeure ( au point de vue international) est parlé par une minorité (en Belgique) C'est tout simplement inconciliable . Et d'un côté vous aurez l'arrogance et de l'autre on ne pourra faire qu'allégeance . Et B H V cela veut dire Belgique Haine et Vengeance
Écrit par : jamart | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaire@Jamart
Pour les légumes, ça suffit en effet. Pour le reste, vous avez aussi raison.
Les uns sont complexés parce que leur langue et leur culture n'est pas internationale, les autres parce que leur économie est à la traîne.
Les uns sont tournés vers eux-mêmes, les autres vers la France.
Mais tous veulent Bruxelles, une ville-région riche et internationalement connue et reconnue (Belgium? Don't know, Flanders and Wallonia encore moins).
Quant je dis "riche", c'est en voyant les chiffres du PIB car quand on regarde le taux de chômage ... il est clair que Bruxelles constitue une bombe sociale qui va nous péter à la figure un de ces quatre!
Écrit par : John | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaire@john vous avez tout a fait raison
Écrit par : leluron | vendredi, 03 juin 2011
John, leluron, vous ne connaissez pas la Flandre... On est pas frustré parce que on estime que notre culture n'est pas internationale. On le sait et on s'adapte en parlant le FR et l'Anglais. La frustration vient de ce qui fait tourner le monde: le fric. Et l'observation que l'immobilisme francophone est un danger enorme pour notre prosperité.
Mais dans votre réaction je vois ce que les Flamands irrite et ce que VVA a raconté: l'idée que la culture francophone est supérieure et donc il ne faut pas respecter le Néerlandais. Une idée qui était present déjà dans la constitution Belge qui était unilingue pour plus de 60 ans et des Flamands qui ont du se battre pour obtenir les droits les plus basic que vous reclamez aujourdhui avec une grande vigeur.
Mais continuez a discuter sur des filosophies et des propositions théoriques qui vous renforcent dans votre idée hautaine que la "culture francophone" est supérieure, à la fin du jour elle ne apiera pas votre pension.
En faite tout ce que je viens de raconter est representé le mieux dans la photo de la veille dame dans la manifestation Shame: elle avec son paneau que la langue Néerlandophone est insignifiante, oubliant que cette langue est parlé par la majorité de ses compratiottes et que le pays tourne surtout sur la prospérité de cette majorité.
Et oui je suis Flamand Néerlandophone, je parle mon Francais et j'ai pas de problemes avec mes collègues francophones. Je trouve aussi que VVA est un idiot et qu'on lui accorde beaucoup trop d'attention. Mais j'ai marre des gens qui pensent que la faute est toujours chez les autres et je trouve qu'il faut remettre les choses en perspectif: culture supérieure ou inférieure, les pondérations théoriques dans des tours d'ivoire ne paient pas les factures fin de la journée.
Écrit par : Fluffy | samedi, 04 juin 2011
Vous voyez, vous mettez en lumière un des problèmes centraux, on vous fait croire que la Wallonie passe son temps à vivre à vos guêtres alors que c'est de moins en moins vrai.
Vous avez sans doute des problèmes de richesse, admettez qu'ils en aient des bien pires en Wallonie si vous les considérez comme pauvres.
Admettez que ca a tendance à évoluer dans le bon sens.
Admettez qu'en bougeant tout ce qui fait de la richesse de la Wallonie à la Flandre (bases militaires, gares de fret, etc...) vous renforcez cet état de fait.
Admettez de remettre en cause les inégalités affolantes présentes en Flandre. Regardez-un peu comment vos patrons flamands pensent bien aux petits travailleurs flamands en se mettant pleins les poches ! C'est très efficace cette technique de stigmatisation de l'autre directement initié par le VOKA...
Vous êtes naïf.
Écrit par : QuentinF | samedi, 04 juin 2011
Nationalisme d'enfants gâtés. Je commence à croire que ce ne sont pas les classes plus pauvres qui ont voté NV-A mais tous ces nouveaux riches qui en ont bien rien à foutre de leur voisin flamand qui crève la dalle. Ah ah ah !
Écrit par : QuentinF | samedi, 04 juin 2011
Bonsoir Marcel,
Van Aelst émane du fond d'extrême droite borné qui est inhérent à la Flandre, un restant de la société paysanne impregnée du clocher et méfiante de tout ce qui vient endehors du village (outer en heerd - voor altaar en haard). Dans n'importe quel pays il est à rejeter, et j'ai été déçu qu'il ne l'ait été davantage en Flandre.
Je suis en désaccord avec tes autres opinions, mais ce sera pour une autre fois.
wallimero
Écrit par : wallimero | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaireVan Aelst tout comme le futur ex-bourguemestre de Lennik, dont le nom m'échappe pour l'instant, ont vécu dans leur coeur et dans leur chair cette condescendance- voire mépris - dont faisait preuve tant de Bruxellois et de Wallons dans les administrations de la capitale (il y a quarante ans, hein!).
Que de réunions où la présence d'un seul francophone faisait que celle-ci se déroule uniquement en français.
Que de frustrations, que de couleuvres à avaler, que de rancoeurs.
Il est temps de tourner la page, en effet, de reconstruire en repartant de zéro mais n'est-ce pas un peu utopique?
La seule chose que je regrette un peu, c'est qu'aucun media francophone à ma connaissance (j'essaye de me tenir au courant mais ...), n'a cru bon d'éclairer un temps soit peu ces propos outranciers.
Chacun se doit de faire un devoir de mémoire, c'est à ce prix uniquement que l'on pourra effectivement redémarrer.
J'ai adoré Gert Van Istendael ce matin à la RTBF ainsi que Bert Kruismans dans le Morgen.
A quand une telle approche d'un francophone dans les medias flamands (à moins que cela m'ait échapper)?
Écrit par : John | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaireJohn, dois-je payer pour tout le monde. Mon père est flamand et se faisait traiter de flamoutch à l'école et ma mère est wallonne mais d'origine flamande également. Qui doit payer ? Dois-je porter une étoile jaune ? On va s'arrêter où dans la haine ? Avec mon nom flamand, j'ai encore moins le droit à l'erreur qu'un wallon dans l'usage du néerlandais. Vous allez me brûler au bûcher comme battard ?
Écrit par : Guillaume | vendredi, 03 juin 2011
Bon nombre de francophones ont vécu dans leur coeur et dans leur chair ce mépris dont vous parlez.
Ils le vivent encore. Ils ne sont pas assez bon, ils ne peuvent pas avoir de responsabilité, ils ne parlent pas néerlandais, ils ne sont pas flamands.
Écrit par : Nicolas | vendredi, 03 juin 2011
@Nicolas
C'est vrai que financièrement ça bloque sérieusement si on se base sur l'ipp pour financer les différentes entités.
Il vrai aussi que les Wallons bilingues ne courent pas les rues.
Quant à être Flamand, là n'est pas le problème.
Il est vrai qu' après 150 années (depuis quelques années, les choses changent) à sens unique, le retour de flamme fait un peu mal, c'est pourquoi, j'insiste, remettons tout à plat et repartons sur de nouvelles bases.
Écrit par : John | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaireOn se sépare et on quitte l'Europe et on abandonne l'Euro. Actuellement je ne vois que cette issue à moyen terme. On réinstaure des frontières et des taxes entre pays. Il y a tant de rancoeur et de préjugés que ça me parait franchement difficile de continuer l'UE.
Écrit par : Guillaume | vendredi, 03 juin 2011
@John: Il n'y a pas de retour de flamme. C'est comme ça depuis 180 ans.
Pour avoir du pouvoir il faut être flamand.
C'est comme ça depuis la création de la Belgique.
L'usage des langues à changé, ça oui, mais la répartition du pouvoir, non, elle est et a toujours été la même. Pour avoir du pouvoir il y a plus de 60 ans, il fallait certe être francophone, mais il fallait surtout être flamand.
Vous le dites vous même, si on se base sur l'ipp ça bloque sérieusement.
Pourquoi? Alors que la différence de taux d'occupation entre la Flandre et la Wallonie est de moins de 5%?
Parce qu'un wallon, ça vaudra toujours moins qu'un flamand, et que donc ça gagnera toujours moins, ça vivra toujours moins longtemps, et ça sera toujours corvéable à merci. Et en plus on pourra toujours lui reprocher tous les malheurs du monde. C'est bien normal après tout, il ne parle pas le néerlandais.
La Wallonie, ça a été une formidable colonie, avec des ressources naturelles qu'on a pu allègrement piller pour payer Anvers, Zaventem, Brugges, et Bruxelles bien sûr...
Ça a aussi toujours été un formidable endroit pour envoyer tous les pauvres, en leur vendant l'espoir d'une vie meilleurs, espoir bien vain et bien creux.
Seulement voilà, les resources, elles sont épuisées, et les pauvres, on s'en est suffisament débarassé, maintenant l'important c'est surtout de ne pas en avoir plus, et de ne plus payer pour ceux qu'on a envoyé en Wallonie.
Le retour de flamme, il n'est pas encore arrivé, mais qui sait, peut-être bientôt.
Écrit par : Nicolas | vendredi, 03 juin 2011
Quelques petites réflexions :
- Ce Vic brol là, c'est quand même un des plus mauvais avocats du royaume : il a réussi l'exploit incroyable de faire condamner sa cliente pour assassinat (pas meurtre hein assassinat!!!) sur une accusation sans aucunes preuves. Ce mec est une colossale klette.
- Ces dernières semaines, on a encore capturé et jugé quelques génocidaires, un ex-SS, un général serbe. Ce qui est encourageant et devrait donner un signal très fort aux candidats fachos : on fini toujours par rattraper ce genre de crapules. Bizarrement, ça n'éveille rien au flamoutchistan. Moi, ça ne m'étonnerait pas que tous ces salopards d'apprentis fachos terminent un jour devant le TPI.
- Pour moi, le CD&V est un parti qui sera mort dans 2-3 élections. Lors des dernières élections, il a fait sa campagne pro-belgique et contre le nationalisme. Comme ce sont des abrutis, ils ont élevé la NVA en leur sein et c'est la NVA qui est partie avec la frange nationaliste de CD&V. Et cette frange restera probablement à la NVA. Comme ils ont perdu des voix, ils ont décidé de faire un 180°. Donc, ils sont à l'inverse de ce pourquoi leur électeurs ont voté. En jouant aux plus flamands, la seule chose qui va arriver, c'est qu'ils vont faire fuir leurs derniers électeurs, ceux qui votaient encore pour eux pour leurs idées pro-belgicaines. Il faut bien reconnaître qu'aujourd'hui, un parti comme le CD&V n'a plus aucun positionnement clair et surtout un positionnement qui le différencie d'un parti comme la NVA, vu qu'il marchent exactement dans leurs pas.
Écrit par : Rodenbach | vendredi, 03 juin 2011
Répondre à ce commentaireJe suis fatigué de l'utopie belge.
Écrit par : gerdami | samedi, 04 juin 2011
Répondre à ce commentaireEn sommes, la bonne réponse était : "les flamands sont des gens biens, ils ne pensent surement pas comme Mr Van Aelst":)
Écrit par : pascal | samedi, 04 juin 2011
Répondre à ce commentaireCertains flamands sont fâchés en entendant les propos de Van Aelst.
Cela nuit à l'image de la Flandre. Cela nuit à la Flandre.
Cela nuit à la Flandre, alors que la Flandre doit supporter toute seule ces feignasses de bons à riens de smeerlap de sukkelaars de francophones (noirs).
Quand s'arrêtera le martyr flamand ?
Arme Bart, Arm Vlanderen.
Écrit par : Jeo | samedi, 04 juin 2011
Répondre à ce commentaireMarcel,
J'ai cru comprendre que Peumans ne vous aimait pas.
Vous voici donc catalogué francophone rabique parmi les rabiques.
Bienvenue au club.
Et merci pour vos analyses tant ici que sur les plateaux.
Écrit par : Pierre@s | dimanche, 05 juin 2011
Répondre à ce commentairelogorrhée communautaire ; n'est-il pas possible , afin de rendre la lecture moins longue et moins fastidieuse de reduire quelque peu les messages. Cela facilite la compréhension et la mémoire des arguments .Donc , soyons concis : Bart De Wever a dit :en Flandre vouloir vivre de la littérature : "daar kunt U in Vlaanderen geen cent mee verdienen . Cela veut dire tout simplement que la langue flamande ne suffit pas pour gagner sa vie . Alors pourquoi vouloir l'imposer aux francophones ?? Autre chose : à Asse sur la route vers Bruxelles , il y avait des panneaux préconisant : "in Brussel spreek Uw eigen taal . Cela veut dire : à Bruxelles parlez flamand avec des gens qui sont majoritairement francophones ; c'est quoi cette provocation ??? Lode Claes , dans les années 6O disait qux gens ui faisaient l'effort de parler flamand :je vous en pris : parlez français à quoi cela rime-t-il ?? et les frontières linguistiques qui enferment un territoire francophone plus important que le territopire flamand ? Donc majorité francophone dans le pays , où allons-nous ???
Écrit par : jamart | dimanche, 05 juin 2011
Répondre à ce commentaireil y a une GRAAANDE différence entre les Québecois et les flamands, les francophones et les anglophones se respectent , travaillent ensemble et se soutiennent dans l'apprentissage de la langue de l'autre! ( pour la grande majorité).
Comme dit Monsieur Happart, les flamingants n'ont pas envie de reconnaitre un francophone qui n'est pas un "flamand de sang".
Nous le voyons entre autre dans le domaine de la communication ( que Marsel connait très bien!) ce qui est quand même un symbole fort...!
Quand j'entends qu'en flandre" on parlait français et que c'etait un signe de richesse discriminant", je pense avec émotion à ma grand-mère, anversoise trilingue qui avait fait le choix de parler et d'enseigner l'Esperanto, elle rêvait d'une langue simple,et d'un outil d'échange planétaire que chacun peut ajouter à sa langue maternelle.Elle me disait souvent qu'elle aimait parler le français parceque c'était un signe extérieur de richesse culturelle!
J'aime entendre les québecois me dire combien ils aiment découvrir d'autres cultures, d'autres langues, et se réjouir de "brasser la grande soupe humaine de tous les immigrants" dont leur société s'enrichit.
Je redécouvre ici que le français est une langue vivante en évolution constante, les Québecois sont inventifs poétiques parfois très crus dans leur inventions langagière...! et c'est réjouissant!
Bien sur le "bloc anglophone est puissant, et on a tous à y gagner...!"
Mon formateur en" intégration à la vie Québecoise" , nous a dit en se présentant," bonjour, bienvenue je suis un immigrant de France d'il y a 400 ans, certainement métissé de sang mic-mac, algonquin.... (indien autochtone) ! "
Bonjour, je suis immigrante de belgique, je suis arrivée il y a2mois, mon père est indien, ma mère anversoise d'origine russe et je commence à me sentir joyeusement Québecoise....!
Écrit par : une ardeuse davance | lundi, 06 juin 2011
Répondre à ce commentaireVlaams par -ci vlaams par là , cela devient une obsession et pourtant ....vlaams est une NON - valeur . Ceci n'est pas une élucubration à la mode d'Antoine ni de moi d'ailleurs ...mais bien de notre ami Bart . Il a dit lors d'un entretien avec Lieven Verstraeten de la VRT que : met vlaams in vlaanderen daar kunt U geen cent mee verdienen . Je vous engage donc à repérer dans tous les discours politiques le nombre de fois qu'apparaît le mot " vlaams " . On parle dans le vide ???
Écrit par : jamart | mercredi, 15 juin 2011
Répondre à ce commentaireTous les Wallons ( et les francophones aussi ?) sont des Don Quichotte qui se battent contre un ennemi (?) virtuel .
Écrit par : jamart | mercredi, 15 juin 2011
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