mercredi, 31 octobre 2012
Vulgum Peplum (ou Bartus, le militaire).
Paul Magnette a publié sur son blog un article dans lequel il insinuerait, selon Sud Presse, que Bart, c’est Hitler. Paul Magnette n’a toutefois jamais écrit ça. Il a parlé de la transformation de Bart De Wever qui, perdant 60 kilos, s’est en même temps départi de son sens de l’humour, et Paul a en effet évoqué l’entre-deux-guerres et « L’image du leader vociférant, les traits tirés et agressifs, le doigt pointé dans la posture de l’accusateur ». D’où l’idée qu’il évoquait Hitler, ce qui est un peu court, les leaders de ce genre étaient, de 1918 à 1939, légion. Mais la question ne se pose pas en ces termes. Et comme c’est Halloween, je vais vous faire une révélation à laquelle vous ne vous attendiez pas (même pas Paul Magnette). Cette révélation, la voici : contrairement à ce que beaucoup imaginent, Bartus Weverus Maximus n’est pas un politicien, c’est un militaire. Et plus précisément, un centurion. Je vais ici vous le démontrer, par Jupiter !
Les débuts d’abord. Après avoir été la patrouille des castors du nationalisme flamand, un club de louveteaux qui ne faisait peur à personne, la N-VA est devenue, en 2004, régiment auxiliaire du CD&V. Tout comme les Germains et les Gaulois ont intégré les armées romaines avant de les quitter et de se retourner contre elles, forts de l’expérience et de la connaissance qu’ils y avaient acquises, Bartus s’est nourri au vieux parti chrétien de Leterminus, puis l’a quitté avec fracas dès qu’il disposa de suffisamment d’armes médiatiques pour mener sa conquête seul contre un parti en phase leterminale. En fait, la formation chrétienne ne fut jamais pour Bartus que le camp d’entraînement de Babaorum. Il apprit à la connaître pour mieux la combattre.
Il a ensuite miné le terrain d’une coalition gouvernementale pendant plus de 500 jours, sapant le moral des Belgæ et les illusions des bataillons gaulois. Il part aujourd’hui à l’assaut de la forteresse de Brabo (Antverpia) pour établir son assise dans une place forte avec six ans de vivres — de quoi voir venir. Simultanément, il a envoyé des petites escouades de fantassins très mobiles, très volontaires, et très agressives (avec les fantassins fantasques du Talum Actium Kommitum) dans les communae pour saper le pouvoir local de son ancien allié Wouterbecus. À l’arrivée, il présente la N-VA, Nouvelle et Victorieuse Arrogance, sa formation politique, comme le parti flamingantis le plus fort et le plus légitime, même si cette prétention est très exagérée : 28 % des voix dans les provinciæ ne constituent évidemment pas une majorité. Mais la place d’Antverpia est conquise, ou plutôt, pour parler moderne et plébéien : « Bartus est dans la place » ! Vainqueur, il obtint de Patrick Janssenus qu’il lui remette sagement les clefs de l’Urbs et qu’il dépose les armes. Mais le général magnanime sait soigner sa légende : il imposa aussi à ses troupes de ne point humilier les vaincus, et de se souvenir de leurs propres défaites. Machiavélique, il s’empressa ensuite d’humilier Patrick Janssenus lui même, comme on va le voir. D’ailleurs, Patrick, patraque, s’effondra bientôt en larmes dans les bras d’un décurion ! Vae Victis !
Cette dualité (on n’humilie pas, mais on humilie quand même) n’a rien d’étonnant ni de scandaleux. Bartus est un général. Quand de Gaulle alla voir un général français en Algérie pour lui dire qu’il n’admettait pas qu’on torture les fellagas à la gégène, ce dernier aurait ensuite transmis à son État-Major : « J’ai reçu l’ordre de De Gaulle d’arrêter la gégène, alors, on arrête la gégène, mais on continue quand même. Là-dessus, je vous laisse, j’ai une mousmé qui attend avec impatience que je la monte à la hussarde ! »
Eh oui, la qualité militaire de Bartus explique beaucoup. On l’a trop longtemps réduit à son rôle de politicien, de sénateur de droit divin, et interprété ses actes sur cette base. Mais s’il est un orateur brillant autant que martial, maniant admirablement le double langage, c’est aussi parce qu’il est avant tout centurion. Héritier de Jules César, qu’il admire, il se veut conquérant de la Gaule belgique qui peine à lui résister. De fait, en face de lui, il n’y a que quelques clans gaulois vieillots et honteusement unilingues latinophones, et leurs sénateurs fourbus d’une monarchie usée, tous englués dans la routine de la démocratie. Il est imbattable aussi dans les plaines du Pagus Flandrensis parce qu’il n’a pas en face de lui d’autres forces militaires, ou parce qu’elles sont trop faibles. Le CD&V et ses prélats à la langue mollement revancharde n’ont de leur propre aveu « plus d’histoire » à raconter à l’électeur. Ils ne savent plus qui ils sont. Ils n’ont pas de général en chef, mais des factions qui n’ont même plus un projet unique et cohérent pour la Belgica de demain. L’Open VLD mange à tous les râteliers, entre une escouade antinationaliste vigoureuse et opiniâtre et les compromissions politiques de quelques autres, comme celle de Quickus Bornus à Cortoriacum (Courtrai), qui vient de préférer la N-VA au CD&V, avec l’aide du SPQR — pardon, du SP.a. Ce SP.a qui, même s’il emporte Gand, ira à Canossa dans la Métropole, les armes basses et les genoux troués, s’incliner devant le général en chef Caïus Bartus Flamingantis. Mais soyons justes : ce dernier sait qu’il tient les autres partis par les coucougnettii, car s’ils refusaient de s’allier à lui, il en résulterait un cordon sanitaire dont il profiterait pour prétendre être martyrisé, ce qui lui apporterait de nouvelles troupes fraîches. Revenons à Antverpia.
«Veni, vidi, vichy» (il avait soif) a crié le généralissime au moment où il fut clair que sa victoire était acquise. Tel un Caesar de l’Escaut, il a, dès son intronisation, entonné un discours impérial à ses troupes. Une offre généreuse de paix à l’Empereur du boulevard (de l’empereur) Eliodirupix — en fait, un camouflet déguisé en main tendue, mais ça, les militaires en ont l’habitude : la fin ne justifie-t-elle pas les moyens ? Il affirma également qu’il prenait de possession de la ville : « Antverpia est à tout le monde, mais ce soir, elle est surtout à nous », annonçant ainsi le pillage de l’urbs (pardon), tout en limitant la durée de cette mise à sac à une soirée (officiellement). Puis, il a descendu à pied la Via Appia vers le Capitole, traversant en triomphe les rues de la Capitale conquise, entouré des oripeaux de son armée et de ses portraits en costume de sénateur, ovationné par la foule, précédé par une armée d’esclaves portant caméras et appareils photos, pour entrer enfin, tel un Auguste de Cirque (ou de colisée, je vous laisse le choix), et sans résistance, dans le palais vaincu.
Il gravit les marches campidoliennes menant au « Schoon verdiep », le « Bel Étage » de l’Hôtel de Ville, où se trouve le bureau de Janssenus, et se présenta au balcon pour l’ovation. À ses côtés, Cléopâtre, déguisée en Liesbeth Hoomanis, toujours légèrement en retrait, toujours avare de ses sourires, qui reprendra les rênes de la ville quand Bartus aura gravi quelques marches de plus, vers le proconsulat de la République de Flandria. On le voit, ce triomphe, cette prise d’Hôtel de Ville constituent bien un acte militaire, et non celui d’un démocrate. Un sénateur un tant soit peu soucieux d’attitude patricienne aurait attendu qu’on l’y invite. Bartus, lui, vêtu non point de la pourpre des empereurs, mais du jaune et noir des plébéiens, viola ainsi le principe sacré de l’intronisation en se couronnant lui-même sans avoir attendu d’avoir reçu les clés du Steenum et la tiare de Brabo. Il ne sera pourtant empereur d’Anvers que lorsqu’il aura réussi à former une coalition, car s’il pense avoir pris la ville, il n’en a en vérité pris qu’un bon tiers. Mais voilà, pour un militaire, un tiers, c’est tout. Un point, c’est tout !
D’aucuns se sont scandalisés d’une telle violation de la trêve d’après combat par un sénateur de droit divin. Mais si l’on regarde la prise du très symbolique et historique « Bel Étage » d’un point de vue stratégique, le geste semble alors tout naturel, c’est bien celui d’un conquérant, d’un général, d’un centurion. Le triomphe ne pouvait que se finir par l’apparition au balcon, que Bartus prit de force, au vaseux prétexte qu’un scribe — de la tribu des journalistii qu’on pensait impartiale — lui aurait ouvert la fenêtre et qu’il n’eut plus d’autre choix que d’y saluer la foule, le bras tend… euh, non, la comparaison avec César a quand même ses limites : Bartus est militaire, peut-être, mais démocrate, dit-on.
Ce grand général en campagne aura alors vu défiler devant ses yeux avides de pouvoir les innombrables drapeaux au lion noir, les images de la bataille des Éperons d’Or, gagnée par un sien ancêtre, le portrait de Joris Van Severenum, son idole de jeunesse. Il aura senti la puissance d’une virile émotion l’envahir quand fut entonné l’Hymne suprême et sublime : « Ils ne le dompteront pas, le fier lion flamandus ! » Le lion, c’est lui. Jamais rassasié. Toujours prêt à rugir comme lorsqu’il crucifia ce journaliste qui lui posa des questions embarrassantes, l’envoya au cachot d’incompétence, les mains et les pieds pleins de stigmates, puis le mit au pilori public. Martial, car militaire, il fouetta mille fois, dès le lendemain de sa victoire, Wouterbecus qui eut le culot de « voler » certaines communes au Généralissime Bartus en y proposant des majorités alternatives, crime de lèse-majesté, trahison suprême, insulte virulente envers la République divine de la Nouvelle et Victorieuse Alliance.
Divine ? Oui, car telle est la mission du Général Bartus : libérer Flandria, le fief sacré, du joug des socialistes gaulois (avant de s’occuper — plus tard — des socialistes flamandae). Militaire encore, quand il revigore ses troupes en leur brandissant que leur Flandria sacrée a été, et est toujours pillée par ces Gaulois, sodomites acariâtres et félons, un mensonge grossier, mais que voulez-vous, quand il s’agit d’appeler à la guerre électorale, l’on ne fait pas de prisonnier. La stratégie de victimisation tous azimuts fait partie du B-A-BA de l’art militaire : quand un peuple n’a pas particulièrement envie d’en affronter un autre, le va-t-en-guerre imagine des crimes venant d’en face pour l’y pousser. Aujourd’hui, Bartus prétend que la Gaule wallonne et la traîtresse Bruocsela minent la Flandre. Il fait croire aux Flamandii qu’ils offrent chaque année un char d’or à une famille gauloise, imagine un pillage qui n’eut jamais lieu et auquel tout le monde croit, et mobilise ainsi des troupes pour sa guerre économique, politique, territoriale.
Dans son discours d’avant triomphe, Caïus Bartus Weverus assène que c’est à la N-VA « de défendre le mouvement de fond flamand, de la rue de la Loi à la rue du Village. » La centurie Brabo se chargera de la rue de la Loi, les décuries mobiles iront dans les villages. Les uns contre l’ennemi extérieur, le Gaulois, les autres contre les ennemis intérieurs, le CD&V, le SPQR — non, le SP.a (je me trompe toujours…) — Alexandre le Grand-Libéral, etc. Il prétendra même tenir Bruocsela où il n’envoya toutefois qu’une petite escouade dans un cheval de Troie, qui ne parvint pas à rameuter les Flamandii de l’urbs (pardon, ça le refait), et y obtint un maigre 2 % des voix — un échec que les sbires de la Nouvelle et Victorieuse AllIance cachèrent en gonflant encore leur naturelle arrogance d’un bon 2000 %. Mais voilà encore une approche militaire : même en cas de défaite, se prétendre victorieux. Et pour se venger de ces citadins de la Villa Dansaertis qui refusèrent toute soumission, Bartus décrètera pestiférés ces Flamandii de Bruocsela qui n’ont pas pris fait et cause pour leur empereur naturel, leur Dieu vivant, Bartus Caïus Brutus Maximus.
Tournant de l’histoire. Momentum N-VA. Il faut être attentif au langage de notre Pline local. C’est un langage de conquête. Oh, tous les politiciens en usent. Les publicitaires, même. Mais ici, on n’est plus dans la métaphore. Pétri d’Histoire militaire, de Caïus à Van Severenus, Bartus ne se contente pas de gérer sa campagne en termes d’assaut : il la pense comme ça. Géographiquement. Antverpia est une place forte qu’il fallait prendre avant de foncer sur Bruocsela. Il y établit son pouvoir. Antverpia lui paraît être la cité incontournable pour le Grand Élan, la conquête finale de la Nation Sublime, le Pagus Flandrensis éternel et métaphysique. De là, il compte faire le siège de la Belgica, demandant qu’on ouvre « enfin » les portes du château confédéral. Mais le jour où on le fera, il y pénètrera et en minera les fondations tout en faisant mine d’en repeindre les murailles. Car il sait que pour être le plus fort, il faut être le plus pernicieux, ne reculer devant aucun moyen, mentir sans le moindre effroi, tendu vers son seul but véritable, son rendez-vous avec l’Histoire, qu’il situerait entre 2014 et 2017, le temps d’épuiser l’autre (à savoir les Gaulois, mais aussi la majorité des Flamandii qui ne souhaitent pas cette scission) par quelques centaines de journées de soi-disant négociation en vue d‘une soi-disant confédération. Un siège en bonne et due forme, donc. Bartus prétend négocier une reddition tout en envoyant ses sapeurs scier les madriers du sous-sol.
Mais alors que les troupes jaunes et noires avancent doucement à cheval vers le fortin confédéral, les partis traditionnels des Flamandii se rendent à pied en forêt de Brocéliande voir Panoramix et ses druides pour tenter de trouver une potion magique qui leur rendrait leurs plumes. Pendant ce temps, Eliodirupix, Charlemichelix (dit Yomanix), Benoît XVI Lutgenix et les douze coprésidents du parti Ecologix continuent à observer les étoiles, jouent aux osselets et débattent du sexe des chérubins. De son côté, le vice consul Gietix lance des discours abracadabrants dignes du chef de village de Champignac, et Charlemichelix se targue auprès des scribes, et avec une naïveté confondante, de trouver un accord avec l’Imperator Flamingantis. Oui, oui, avec ses petits bras musclés et sa voix de fausset, yo ! il va terrasser Cæsar !
Et tous semblent se demander ce que peut bien être ce bruit d’armures, de sabots de cheval, ce cliquetis de pilums qui se rapproche. Ça doit être un acouphène…
Mais il est vrai que le momentum pourrait être passé, que Bartus a peut-être raté le coche, que sa radicalisation le prive de nouvelles réserves de troupes, et que, si ça se trouve, il ne parviendra même pas jusqu’au village des irrésistibles Gaulois. Irrésistibles, non pas par leur force physique, mais par la cocasserie de leur déni. À moins qu’Eliodirupix n’ait compris Bartus mieux que lui même. Compris qu’il y a un défaut dans son armure, trouvé le talon d’Achille. Peut-être après tout que ce qui viendra à bout de Bartus, c’est sa propre obsession de la stratégie militaire. Aveuglé par sa vision de gladiateur, il a cru qu’Antverpia était une forteresse sur laquelle il pourrait s’appuyer dans sa conquête du Frandrensis. Et oublié que la ville de Brabo peut aussi bien se révéler piège. Il serait alors Napoléon dans Moscou, Guderian à Stalingrad, Pâris (Texas) dans Troie assiégée. Les murs de la Cité, de protecteurs, lui seraient devenus hostiles. Pourtant, ayant lu l’Histoire, Bartus aurait dû savoir que le pire, et parfois le seul ennemi des grands conquérants est souvent l’arrogance, la certitude d’être plus fort, le refus de toute autocritique. Trop sûrs d’eux, se croyant invincibles, ils commettent alors l’erreur fatale. Certains signes devraient inquiéter ses courtisans. Il ne sourit plus. Il n’accepte plus la moindre remarque. Il jette l’opprobre sur les scribes qui lui posent des questions qui lèsent sa majesté, et les bannit. Il commet des erreurs tactiques — les 40 Fascistii qu’il reprit dans son parti, le martyre systématique digne d’un chrétien à Rome, la plebolisation désormais trop évidente, l’hypocrisie : ce n’est pas lui qui voulait écrire un livre sur son régime, on l’y a poussé. Il n’a raconté ses séances au vomitorium et sa privation de sanglier à la graisse d’urus que parce que ses conseillers le lui imposaient… héhé. Ce n’est pas lui qui est allé au balcon de l’Hôtel de Ville, on l’y a poussé… À force, même les scribes les plus proches de lui finissent par fatiguer.
Mais bien sûr, on ne peut pas compter sur sa ruine. Même si elle fit les pires erreurs, Rome ne s’est pas effondrée toute seule ! Il est donc temps que les partis traditionnels des galères Flandria et Galia comprennent qu’ils n’auront raison de Lui qu’en utilisant à leur tour ses armes favorites et en réagissant par des stratégies militaires. Isolement, contre-attaque, harcèlement des scribes, guérilla, encerclement, terre brûlée… Il faut qu’ils cessent les guerres de clans, où l’on ne comprend plus qui est l’ennemi de qui. Cela fait bientôt 5 ans que sa manœuvre de division qui ne visait qu’à lui faire gagner des voix a trop bien séparé les tribus sœur. Il est temps qu’elles réunissent leurs troupes et s’apprêtent à charger. Qu’elles s’unissent sous la bannière Belgica et transforment sa conquête, Antverpia, en piège.
Il faut aussi que les partis gaulois, qui en sont encore à débattre de la meilleure couleur du slip du fantassin celte en cas d’assaut, se préparent à la grande bataille potentielle et sachent ce qu’ils peuvent, ou veulent faire. Si les Flamandii ne viennent pas à bout de Bartus d’ici 2014, si celui-ci gère Antverpia avec Brio (un de ses vieux amis), ou parvient à rejeter crédiblement ses propres erreurs sur les autres (comme d’habitude), les Gaulois affronteront les manipules impériales nus comme des vers — faute d’avoir choisi la couleur de leurs slips, donc. Incohérents, proposant de parlementer, faisant des signes de fumée (yo, man), ils ne comprennent pas que sans bouclier (dont ils se privent de peur de provoquer l’ire du grand démocrate d’en face), ils n’offrent à 4,5 millions de Gaulois qu’une seule chance : celle de se faire ratatiner. Espérons que Bartus sera piégé à Antverpia, parce que si on ne peut compter que sur Oliviermaingix et ses petites troupes pour l’affronter sur la morne plaine de Waterlix, on est fichus d’avance !
Voilà, c’était une petite histoire pour vous faire passer le temps. Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé est absolument fortuite, la sortie est à gauche, n’oubliez pas le guide, et sachez que vous pouvez acheter des figurines du Grand Commandeur en habit de César dans la boutique d’à-côté pour la menue somme de 20 $esterces d’argent, pourvu qu’elles soient en argent… flamandis.
23:26 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (135) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
Il ne reste plus qu'à trouver un dessinateur pour en faire une bande dessinée. Chapeau!
Écrit par : Mélusine | jeudi, 01 novembre 2012
Répondre à ce commentaire(message personnel) Mélusine, pourriez-vous changer de pseudo quand vous commentez ici? Parce que - même si je ne parle pas beaucoup - j'étais là avant. Merci. (d'autant qu'une "Mélusine" est gravement partie en sucette ici il y a quelques mois... Peut-être était-ce vous, d'ailleurs?)
@ Marcel: c'est agaçant cette histoire de pseudo!
Ce qui me fais le plus flipper dans cette histoire, c'est que je pense que De Wever n'est que "la marionnette de". Tu as déjà gratté de ce côté?
( Et perdre autant de poids en si peu de temps est vraiment terriblement risqué pour la santé - mentale surtout! N'importe qui d'un peu au fait du fonctionnement du corps humain le sais...)
Écrit par : Mélusine (la prem's ;)) | vendredi, 02 novembre 2012
@Mélusine la prem's : je ne peux pas contrôler l'usage des noms. Donc, si tu veux, je te baptise Melusine Prems :-)
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 02 novembre 2012
Magnifique ! ;-)
J'adore le "urbs" (pardon)... ;-))
Écrit par : Philippe | jeudi, 01 novembre 2012
Répondre à ce commentaireTrès bon papier mais c'est déprimant quand meme , on a 3 enfants à la maison et ils commencent à poser des questions .Notamment sur un monsieur qui critique beaucoup les francophones et dit que leurs parents sont des paresseux. Alors qu'ils travaillent tous les 2....et n'ont jamais chooooomé... Ils sont partagé entre un pays fier et prospère ( dont on leur enseigne l'histoire à l'école) et un pays qui vacille , composé de 2 peuples qui se détestent (ce que la presse leur enseigne régulièrement).. Que pouvons-nous encore leur dire ?AAAArgh...
Écrit par : marcoch' | jeudi, 01 novembre 2012
Répondre à ce commentaireJe ne l'ai jamais entendu dire que les wallons sont des fainéants. Pourrait qqn me dire quand il a dit ça?
Je l'ai entendu critiquer vivement l'omniprésence du PS et ses satélites, et comment ce parti a rendu dépendant grand nombre de l'électorat wallon.
Je l'ai entendu dire qu'il trouve la gestion du PS catastrophique pour la Wallonie et (par la Belgique) pour la Flandre.
Marcel, vous qui avez fait un énorme research sur la personne de BDW, pourriez vous dire quand il a dit que les wallons sont des fainéants? (si vous voulez bien sur)
Écrit par : thomas | jeudi, 01 novembre 2012
@Tomas : il n'a pas besoin de le dire, ses lieutenants le disent pour lui. Jan Jambon : "sortez les Wallons de leurs hamacs" (au Parlement flamand). BDW synthétise et insinue, mais ne dit jamais les choses directement. Bon, quand il évoque les junkies, il dit quand même que les Wallons ne sont pas des gens sains.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 01 novembre 2012
Moi je vois les junkies surtout comme des victimes de leurs dealers qui les ont rendus dépendants pour s'enrichir sur le dos de ces pauvres gens, sans scrupules.
C'était plutôt une critique envers le dealer, pas envers ses victimes.
Écrit par : thomas | jeudi, 01 novembre 2012
Je me posais juste la même question, mais je me suis dis que c'étais probablement pas une question à poser ici ;)
Donc la question est surtout mon cher marcoch, qui m'est de si vilain mensonges dans vos petites têtes blondes, ça c'est bien pire encore, à qui sa pourrait bien servir de vouloir faire croire que qq n'a pas dis des choses pareilles mais ils doit bien les penser bien sur selon Marcel, elle est incroyable celle-la mais je m'y attendais de toute façon, elle résume bien l'objectivité de Marcel envers BDW et que j'ai toujours prétendu inexistante, donc j'avais raison.
Cette personne est jugé sur les pensées qu'elle doit avoir selon certains, rentenez bien celle-ci elle est impayable!!!! ;))
Écrit par : Isa412 | vendredi, 02 novembre 2012
Isa, vous êtes d'une naïveté incroyable. Vous croyez que Bart De Wever est une chose et le reste de la N-VA autre chose Wadde, wadde, wadde
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 02 novembre 2012
@thomas
(pour mieux sortir du eux-nous:)
le leader des uns critique le dealer des autres...
il a dit junkies, c'est parcequ'on l'a poussé... il voulait dire workaholics
ces FR voient vraiment le mal partout,
ces FR voient tellement le mal chez les autres...
ils sont vraiment malades, bon diagnostique dr bdw
Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 02 novembre 2012
Vous osez nier que de Wever traite les Wallons de paresseux ? Je n'aurais même pas imaginé qu'un flamingant puissse oser, c'est fort...
Tenez, c'est académique et c'est écrit par des Flamands :
http://fr.clint.be/actua/binnenland/les-flamands-plus-paresseux-que-les-wallons
La NV-A n'est pas d'accord avec la politique de relâche en Wallonie mais ne critique jamais les affaires flamandes et il en existe tout autant. Comme c'est étrange...
Je crois que j'ai déjà développé cette idée mais je recommence, si l'extrémisme se voyait dans un programme, les Allemands n'auraient jamais voté pour Hitler. La réalité est dure.
Bart de Wever , la NV-A et le VB, même combat ! Bart de Wever côtoie les gens du VB, va à leurs manifestations et partage leurs vues. Les groupements dont ils sont originaires sont les mêmes mais se cristallisent dans des partis différents. Et encore, le VB est l'ombre de lui-même, tous sont passés à la NV-A. Osez dire qu'il n'y a aucune connivence de vue. Un gars comme Peumans dira que ceux qui ont tués son père étaient des crapules mais il ne critiquera jamais le fait que son père soit un collaborateur pro-nazi.
Quand Vic Van Aelst appelle à la haine raciale et n'est pas rabrouée sur le fond par BDW ? Ca ne représente aussi rien ? Quelques jours plus tard il est le porte-parole des idées de la NV-A à une conférence à Beersel, mais bien sur BDW n'est aucunement d'accord avec ce qu'il dit.
Je dois donner d'autres exemples ou cela suffit ?
Écrit par : Philippe | vendredi, 02 novembre 2012
Pas le père de Peumans, son oncle (je crois) : un brave homme qu'il n'a jamais connu et qui portait un révolver à la ceinture pour donner cours, parce qu'il n'y pas de raison que les salariés de l'enseignement public ne soient pas des surhommes et que l'éducation, cela commence par l'exemple ...
Écrit par : Pfff | lundi, 05 novembre 2012
loquacior
Écrit par : Lieven | jeudi, 01 novembre 2012
Répondre à ce commentaire@ Marcel,
et encore un pamphlet, décidément, fini la banalyse habituelle voilà la propaganfdfe.
Alleï Marcel, tu as tellement viré à gauche que tournes en rond.
Mais bon, t'es en phase avec la politque belge qui ressemble au bal des Roses ces jours-ci, tous sur leur 31 jonglant avec le fric des autres la rose dans la main sur une musique qui n'arrête pas de mourrir tout en faisant des cercles...
Bon, qu'est ce-que tu nous racontes? "Tout comme les Germains et les Gaulois ont intégré les armées romaines avant de les quitter et de se retourner contre elles, forts de l’expérience et de la connaissance qu’ils y avaient acquises, Bartus s’est nourri au vieux parti chrétien de Leterminus"
Oh la stratégie perfide! euh, non, auteur perfide, car c'est bien le CD&V qui a jeté dehors la N-VA pour organiser avec le PS le hold-up sur les finances publiques pour détourner l'argent vers les intérêts privés d'Arco et Dexia.
Bart avait tout à gagner à ce que le cartel avec le CD&V perdure pour faire front contre les politiciens francophones mais le CD&V a tourné sa veste pour mieux remplir son portefeuille dans sa poche intérieure.
Et oui il s'est rendu à l'hôtel de ville? Et alors? Quoi de plus gaulois que la mise en scène de la "prise de pouvoir"? Vichy-Paris, même combat, et c'est l'icône du socialisme francophone qui l'a démontré. Et en passant encore un grand merci pour les clichés tellement classiques du nazisme, mais bon, venant d'un sous-marin PTB...
Soit, tout un billet pour créer une seule illusion: Bart n'était rien et il est devenu grand par une stratégie perfide basée sur la propagation de mensonges et le machiavellisme. Si on arrive à l'exposer à la lumière du soleil levant, les gens comprendront et se libéreront de l'illusion qui les enchaine. Tiens, ça fait tellement agent de pub du secteur de construction, ça.
eeuh, dit, agent de pub, ce n'était justement pas le job de celui qui a été totalement écrasé par BDW? avec tout un bouquin plein de rien? quelle coincidence...
Mais au fond je suis totalement d'accord avec toi.
En effet, les Gaulois sont nus.
mais ils sont nus parce qu'ils ont tout bu et bouffé au lieu de semer et qu'ils ont usé tous leurs outils pour faire une grosse usine de menhirs qui sont impossible à déplacer. Et au lieu de changer de mode de vie ou de faire des menhirs plus petits, ils préfèrent discuter de la couleur du slip qu'ils veulent recevoir de leurs cousins germains. Et quel est le conseil de Marcel?
Bien sûr pas de se rendre compte qu'avec la même politique ils resteront nus, et qu'il faut se bouger car ce sera un hiver rude pour tout le monde. Non, Marcel leur conseille de se décider vite sur la couleur du slip, comme ça on peut enfin passer la commande.
c'est comme en politique
Il y a une semaine qu'on nous annonçait un trou de 3.4 milliard à remplir. Et une semaine plus tard on en est où? Ah je lis avec intérêt qu'il y a un accord pour réduire les dépenses supplémentaires de 600 millions à 160 millions d'euros...
euh?? on est sûr de savoir tout là?
Donc hélàs, le momentum n'est pas passé. Les ruines de la Belgique continuent de s'écrouler devant nous. Knack a vu juste en écrivant que la stratégie de la gauche francophone pour sauver la Belgique et donc son pouvoir est de détruire l'économie flamande pour atteindre le niveau wallon. Tiens, c'était qui encore qui parlait de stratégie de la terre brûlée? La Flandre brûle donc.
BDW peut s'occuper tranquillement d'Anvers, il n'a qu'à attendre. Ce sera à De Croo de sortir les chataignes du feu.
Continue donc de rêver de la couleur de ton slip virtuel, mais fais au moins l'effort de ramasser une feuille de bonsaï pour cacher ton sexe entretemps.
joli Marcel, vraiment joli
Écrit par : wallimero | jeudi, 01 novembre 2012
Répondre à ce commentaireAh l'histoire du slip, hilarious!!!! ;)))) et bien dis en tout cas
Écrit par : Isa412 | jeudi, 01 novembre 2012
@Walli, sauvez Walli
"Donc hélàs, le momentum n'est pas passé. Les ruines de la Belgique continuent de s'écrouler devant nous. Knack a vu juste en écrivant que la stratégie de la gauche francophone pour sauver la Belgique et donc son pouvoir est de détruire l'économie flamande pour atteindre le niveau wallon. Tiens, c'était qui encore qui parlait de stratégie de la terre brûlée? La Flandre brûle donc."
rassurez-vous Walli, la flandre enflamingantée est ininflammable... si ce n'était pas le cas et que la belgique s'effondre, nous les FR jetteront notre mini-slip enflammé sans regret, la flandre a évidemment bien plus qu'un slip jaune et noir à perdre, c'est elle qui n'aura qu'à payer... ;)))
Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 01 novembre 2012
slip ? Hilarant ? Cela doit être culturel !
Écrit par : Philippe | vendredi, 02 novembre 2012
superbe
Écrit par : pms | jeudi, 01 novembre 2012
Répondre à ce commentaireKnack ou le bon génie flamingant...!
Écrit par : Philippe | jeudi, 01 novembre 2012
Répondre à ce commentaireC'est mon deuxième euuuuuhhh pour vous aujourd'hui et bien la preuve en effet que ce n'est pas culturel mais intellectuel, mon dieu, Knack flaminguant et on aurait tout vu de ce magazine depuis toujours reconnu de gauche, mais bon c'est lamentable mais surtout indispensable pour certains de réduire tout le monde et n'importe quoi à du flamingantisme quand ça ne va pas dans leur sens.
Écrit par : Isa412 | vendredi, 02 novembre 2012
Et oui... Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir..!
Écrit par : Philippe | vendredi, 02 novembre 2012
Et oui... Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir..!
Et oui c'est ce que vous devriez vous dire chaque fois que vous vous regardez dans le miroir ;)))
Écrit par : Isa412 | vendredi, 02 novembre 2012
J'accroche pas à ce billet Marcel.
Vous semblez sombrer de plus en plus loin dans les travers que vous reprochez vous-même à BDW: tout est de la faute de l'autre (pour vous, de BDW, pour lui, des Francophones).
La vérité est bien souvent qq part au milieu.
Je comprends bien qu'il s'agit d'humour, mais pour le coup, c'en est un dans l'eau à mon avis.
Aussi: y en a marre d'entendre la rengaine sur les nazis. BDW n'est pas un nazi. S'il faut le contrer, autant le faire sur le fond (il y a énormément de choses à dire, puisque c'est en effet un manipulateur et un menteur), et pas sur "les années 30"...
C'est des conneries ça, àmha.
Bàv
Jstr
Écrit par : jester | jeudi, 01 novembre 2012
Répondre à ce commentaire@jstr : j'aimerais bien savoir quand j'ai évoqué le fait que BDW était nazi. Ça m'intéresse. Ou alors, vous n'êtes pas un très bon lecteur. Je n'ai pas dit que tout était de la faute de BDW, mais ici, j'analyse sa façon de voir sa conquète, rien d'autre.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 01 novembre 2012
@Marcel
Vous n'avez pas besoin de le dire, vos lieutenants le disent pour vous.
Écrit par : thomas | vendredi, 02 novembre 2012
A ceci près que Marcel n'est pas le leader d'une parti politique. Et qu'on ne signe pas une profession de foi quand on réagit sur son blog.
Mais ce sont des petits détails j'imagine pour vous, le même genre de détail que de savoir qui est à la base des transferts en réalité :)
Écrit par : QuentinF | vendredi, 02 novembre 2012
Ave, Marcelle Salis Latinophilissime,
Caue artem picraticum. Scribendum ad similitudinem Ciceronis, tu etiam poteris perdere tuum caput, secatum et positum super rostris fori romani.
Écrit par : Tournaisien | jeudi, 01 novembre 2012
Répondre à ce commentaireBartus par-ci, Bartus par-là...
Cela fait 5 ans qu'on en parle.
Pour oublier tous les autres (des milliers en 50 ans!) : Gilsonus, Verrokenus, De Smedtis brugensis, Martensis, De Hanus, Kris Petersis...
Mon pauvre Marcel, Alzheimerus vous a vaincu...
Écrit par : HACHIVILLE | jeudi, 01 novembre 2012
Répondre à ce commentaireJe suis contente que ce n'est plus que moi que ça commence à lasser ;))
Dites Marcel j'ai une petite question, si demain il devait tomber raide mort BDW (ce que je ne lui souhaite pas juste comme être humain, rien de plus) vous avez quelqu'un de rechange pour combler le vide? ;)))
Écrit par : Isa412 | vendredi, 02 novembre 2012
Répondre à ce commentaireJambon, Peumans, puis tous les ptits jeunes élevés à la bonne parole, c'est pas ce qui manque... On aimerait pourtant...
Écrit par : QuentinF | vendredi, 02 novembre 2012
Kris Peeters est en tête de liste.
Faut dire que la différence entre lui et Bartus est aussi épaisse qu'une feuille de papier à cigarettes.
Écrit par : Paul Laurent | vendredi, 02 novembre 2012
Juste un peu de lisier pour ne pas changer la nature des choses..!
Écrit par : Philippe | vendredi, 02 novembre 2012
Le CD&V de Kampenhout, la réserve naturelle campinoise de Malines, affiche sans fausse honte « Frans in Kampenhout ? Enkel als je Frans heet » (« Français à Kampenhout ? Seulement si vous vous appelez Frans »). Le prénom « Frans » constitue bien évidemment un jeu de mots sur « français », ce qui rappelle la campagne de Brigitte Grauwels voici quelques années…
Non non, ceci n'est pas de racisme ...
Écrit par : Philippe | vendredi, 02 novembre 2012
Répondre à ce commentaireUn peu HS bien que tout n'est qu'une seule histoire.
Cette chère Me Lagarde(FMI) qui veut supprimer notre indexation(trouvée obsolète), a juste oublié de nous dire que..son propre salaire était..indexé.
No comment.
Ce qui ne doit pas être triste comme montant d'indexation vu son salaire hors taxes en plus..
Loon IMF-topvrouw Christine Lagarde ook gekoppeld aan index.
http://trends.knack.be/economie/nieuws/finance/loon-imf-topvrouw-christine-lagarde-ook-gekoppeld-aan-index/article-4000202275835.htm
Écrit par : dissy | vendredi, 02 novembre 2012
Répondre à ce commentaireOui, bon, Christine Lagarde ...
Elle ferait parfois mieux de se taire ...
En fait, elle ferait mieux de ne pas parler du tout ;-)
http://www.nordeclair.fr/info-locale/la-gaffe-de-christine-lagarde-a-courtrai-ia0b0n88867#les-reactions
Écrit par : catherine | vendredi, 02 novembre 2012
Knack et Roularta...de gauche... Et pas du tout flamingant... A mourir de rire...
Rik Van Cauwelaert... Et Pro Vives... Une nébuleuse du VB et de la nva...
Isa et MUC pourront bientôt nier l'existence de la KUL !
Parmi les fondateurs, il y a quatre personnalités du Vlaams Belang: Chris Morel, vice-président de Pro VIVES, Jurgen Constandt, Jan Van Malderen, et le président Bruno Valkeniers. Il y a aussi des hommes de médias flamands: Jean-Pierre Rondas, directeur des programmes de Klara (radio publique de la Communauté flamande de Belgique), Rik Van Cauwelaert, directeur du magazine Knack et éditorialiste influent, et Frans Crols, rédacteur en chef du magazine Trends. La liste des fondateurs est complétée par des hommes d'affaires flamands actifs au sein de l’association patronale VOKA et des signataires du manifeste 'In de Warande".
L'association Pro VIVES est présidée par Remi Vermeiren, ancien patron de la banque flamande KBC et président du groupe de patrons et de leaders d'opinion flamands "In de warande" qui a rédigé fin 2005 un manifeste pour une Flandre indépendante. Herman De Bode, ancien dirigeant de Mc Kinsey, est aussi un signataire du manifeste. Un autre fondateur de VIVES est Herman Daems, président de BNP Paribas Fortis (Lien) et ex-chef de cabinet du flamingant Eric Van Rompuy (CD&V), qui milite pour la scission inconditionnelle de l'arrondissement électoral et judiciaire de BHV.
Au sein de l'association, on trouve aussi Eric Defoort, co-fondateur de la N-VA et ex-président du Mouvement Flamand (VVB), Dirk Rochtus (candidat N-VA au sénat lors des élections du 13 juin 2010), Eric Ponette (ancien président du centre de coordination des associations flamandes OVV), les professeurs Dirk Heremans, ex-conseiller de Mark Eyskens (CD&V), Koen Algoed, chef de cabinet du ministre N-VA Philippe Muyters et négociateur de la réforme de l'Etat, et Bart Maddens (N-VA), auteur de la doctrine qui porte son nom, qui vise à assécher l'Etat fédéral afin de supplier la Wallonie et Bruxelles à négocier aux conditions de la Flandre.
En mémoire de:
En 2009, le groupe flamand Roularta a licencié Dorothée Klein, rédactrice en chef du Vif, et trois autres journalistes, dont l'excellente Isabelle Philippon, qui dénoncaient régulièrement les exactions flamandes et la quasi-absence de réactions francophones...
blogs.politique.eu.org/hugueslepaige/20090127_le_vif_carte_blanche.html
Écrit par : Philippe | vendredi, 02 novembre 2012
Répondre à ce commentaireOosterwaal studeerde politieke wetenschappen aan de UFSIA en de Katholieke Universiteit Leuven. Hij werkte als assistent aan de K.U.Leuven en behaalde daar ook zijn kandidaatsdiploma in de rechten.
Hij begon zijn carrière als journalist voor de bladen Knack en Trends, waar hij instond voor de artikels over internationale politiek. Van 1989 tot 1993 werkte hij bij de krant De Morgen. In 1995 werd politiek journalist voor Humo. In 1999 ging hij aan de slag bij De Standaard, waar hij instond voor De Standaard Magazine.
Oosterwaal werd in 2001 co-hoofdredacteur van Humo. Toen Guy Mortier in 2003 met pensioen ging nam hij samen met Mark Schaevers de redactie van het blad over. Een jaar later vertrok Schaevers en bleef Oosterwaal tot hij in 2010 de functie ging delen met Woestijnvis-redacteur Sam De Graeve.
Op 1 september 2010 maakte Oosterwaal bekend dat hij ontslag nam als hoofdredacteur van het blad. Hij zal nu voor de krant NRC Handelsblad werken.
Vanaf 15 oktober 2012 wordt Oosterwaal de nieuwe hoofdredacteur van Knack maar z'n komst verloopt zeker niet geruisloos. Directeur Rik Van Cauwelaert en columnist Koen Meulenaere dreigen op te stappen bij Knack als Oosterwaal de nieuwe hoofdredacteur wordt.
Il à travaillé pour Humo et De Morgen, moins de droite qu'eux on ne trouve pas, et il a aussi fait le magazine de campagne de Patrick Janssens.
mmmmeeuuuh ouiiii trés de droite ce monsieur, n'importe quoi Philippe, je ne parlais pas de Roularta d'ailleurs mais de Knack et Humo.
Écrit par : Isa412 | vendredi, 02 novembre 2012
Un licenciement tellement injuste que l'une a été repéché par Madame non et l'autre par Evelyne l'anti-flamande de Bruxelles...
J'imagine que le PS n'avait plus besoin de journalistes ayant toute la télé-PS sous sa botte.
Écrit par : wallimero | samedi, 03 novembre 2012
@ Philippe
Rik Van Cauwelaert a quitté Knack, hier .... deux semaines après la partie de Koen Meulenaere, un autre journaliste indépendant, probablement le plus populaire de Knack.
La raison ? L'arrivée de Jürgen Van Oosterwaal, comme rédacteur de chef.
Van Oosterwaal vient d'organiser les brochures de propaganda de P. Janssen, Socialiste Anversois.
Van Cauwelaert et Meulenaere craignent l'indépendance intellectuel de "Knack", avec l'arrivé de ce socialiste à la tête de leur hebdomadaire.
Écrit par : MUC | vendredi, 09 novembre 2012
MUC c'est bien gentil mais aucun traitement ne permet de lutter efficacement contre un chien atteint par la rage ! Il fallait éradiquer la rage ou vacciner massivement... Ce qui manifestement n'a pas été fait..!
Et si d'aventure, il devait vouloir nous mordre, vous savez ce qu'il convient de faire...
Écrit par : Philippe | vendredi, 09 novembre 2012
En premier lieu apprendre à lire Philippe ;)) voyez Marcel plus haut et expl. Roularta, mais non, non ça ne cadre pas dans vos éructions de haine quotidienne ;)) Une grande chance en tout cas que vous êtes plutot une exeption genre francophone ou je n'aurais plus de copains ;))
Écrit par : Isa412 | vendredi, 09 novembre 2012
Ce qu'on retient de la démonstration, c'est qu'un mec de gauche dans un organe de presse flamand, et c'est la crise de nerfs, le sepuku, le no pasaran, l'immolation par le feu, la marginalisation du bouc PS qui pue. Par contre, l'extrême droite est très fréquentable, on peut discuter le bout de gras et l'avenir de la Flandre éternelle en perspective, avec ces gens sérieux et très intéressant.
La Boétie, est-ce qu'il a jamais été traduit dans la langue de Bartus Charismus ? J'ai comme un doute. Il faudrait dire à Rick qu'il est le premier et, en definitive, le seul responsable de ses fascinations, de ses interdits. Bart l'Outre n'a subjugué personne. Il était très disponible, le garçon.
Écrit par : Pfff | samedi, 10 novembre 2012
@ Pfff
N'importe quoi ou bien vous ne savez pas lire non plus pfffff en effet ;))
Humo par exemple est réputé de gauche depuis toujours et à eu un redacteur en chef très apprécié encore maintenant qu'il est pensionné, il est super connu.
Vous oubliez vraiment qu'il y a encore un grand pourcentage de flamands qui ne sont pas de droite? Mais bon soit, bcp ici ne veulent lire ou voir que ce qu'ils ont envie de voir et lire pour confirmer leur opinions.
Écrit par : Isa412 | samedi, 10 novembre 2012
@ Marcel
Isa412 a fait plus haut une objection piquante, mais pertinente. Ne tournez-vous pas en rond ?
La pertinence de vos propos ? Certes. Les escès parfois nauséabonds de Bart ? Sans doute. Mais ne croyez-vous pas qu'il serait temps de balayer un peu devant notre porte.
Exemples :
Comment expliquez-vous que les ministres les mieux payés en Belgique soient ceux de la Région wallonne ? Serait-ce qu'ils sont plus performants ?
Comment expliquez-vous que dans le même temps, les enseignants en Région wallonne touchent 10% de revenus salariaux en moins en moyenne par rapport à leurs homologues flamands ? Serait-ce qu'ils sont plus nuls ? Ou que la performance de nos ministres justifie à elle seule le rapport inversément proprotionnel liant les salaires de nos enseignants et ceux de nos ministres ?
Comment expliquez-vous que nos mandataires publics (nombreux) présents dans les conseils d'administration d'une banque à capitaux publics (25% environ) telle que Dexia empochent joyeusement leurs jetons de présence, même quand ils sont absents ou qu'ils dorment à point fermé, et ceci sans qu'en contrepartie leur incompétence ne donne lieu à sanction ? Combien ce système qui consiste à placer les petits copains, à caser les uns et les autres, aura-t-il coûté en définitive à l'état belge si l'on prend en compte le fait qu'il était du devoir de ce petit monde d'analyser, de vérifier et de faire barrage à la création de la filiale française ? Coût de l'opération, si le holding Dexia passe à travers la tourmente : cette fois quelque 4 à 5 milliards d'euros, sans compter les recapitalisations futures qui nous pendent au nez. Et si le holding fait faillite, l'ardoise s'élèvera à quelque 25 milliards d'euros pour la Belgique en garantie d'état ! 25 milliards d'euros ! Où est donc la responsabilité de nos politiciens qui ont laissé filer la pelote ?
Le grand scandale politique d'aujourd'hui, il est là ! Pas ailleurs ! Et en vous focalisant sur Bart, quelque part, vous faites le jeu de toute cette clique politique qui n'a pas arrêté de se sucrer sur le dos de l'état belge, Flamands et Francophones confondus, et sont tout heureux de pouvoir détourner l'attention grâce à un épouvantail nommé Bart De Wever.
Voilà où est le scandale ! Et tous en sont victimes, tant les Flamands que les Francophones !
Écrit par : Tournaisien | vendredi, 02 novembre 2012
Répondre à ce commentaireLa différence entre les traitements des enseignants fr/nl s'explique par la communautarisation de l'enseignement. Du côté francophone, on s'est fait rouler dans la farine*, on a accepté un financement structurellement insuffisant, on a accepté que, derrière le slogan un enfant/ éen kind, fait pour rassurer le crétin Belgicain francophone ( beaucoup de monde), soit institutionnalisé un financement différencié.
Évidemment, si les gens avaient été informés, si ils étaient capables de s'indigner contre ce plantage qui doit tout au jem'enfoutisme de nos hiérarques, on ne serait pas gouverné aujourd'hui, plus de vingt ans plus tard, par cette bande d'autocongratulés. On ne ferait pas exactement le même genre de reddition sans condition, de saut sans élastique, mais sur une échelle beaucoup plus grande, tout en gardant la contenance d'une vache britannique trainspottant un convoi vers l'abattoir.
Mais comme PERSONNE ne s'énerve jamais dans ce pays de moules sans frites, pourquoi voulez-vous que la classe politique qui nous gouverne ne s'octroie pas une juste rémunération pour ses trahisons, ses abandons, son incurie, son indifférence, les débâcles qui s'en suivent, les coûts sociaux qui s'additionent, etc. ?
* ce qu'a dénoncé Flahaut, un irresponsable (à prononcer avec l'accent nasillard et courroucé du génie montois, frémissements de Laurette, Jowelle et chez les dames du Soir), qui a connu sa traversée du désert, avant que les faits, et les grèves des enseignants, lui donnent tellement raison, qu'il a été jugé préférable, en haut lieu (idem remarque précédente), de le réintégrer
Écrit par : Pfff | samedi, 03 novembre 2012
@Tournaisien
«Comment expliquez-vous que les ministres les mieux payés en Belgique soient ceux de la Région wallonne ? Serait-ce qu'ils sont plus performants ?»
problème de survie...moins d'entreprises performantes, moins de pot-de-vin ;))
«Ou que la performance de nos ministres justifie à elle seule le rapport inversément proprotionnel liant les salaires de nos enseignants et ceux de nos ministres ?»
donc les ministres wallons ne touchent que 10% en plus que leurs homologues flamands(à propos est-ce le même nombre de personne)... le différentiel de10% vient de quelle source?
«Comment expliquez-vous que nos mandataires publics (nombreux) présents dans les conseils d'administration d'une banque à capitaux publics (25% environ) telle que Dexia empochent joyeusement leurs jetons de présence...» ah bon c'est déjà fini le «temps de balayer un peu devant notre porte» on parle déjà du fédéral, bravo vous n'êtes pas dans le eux-nous, ya pas que des FR là-dedans ? M'enfin Tourn. quand vous vous focalisiez sur le ps wallon au moins vous balayiez devant votre porte... :^)
«...détourner l'attention grâce à un épouvantail nommé Bart De Wever.»
m'enfin bart n'a encore perdu plus que 60kg
«Et tous en sont victimes, tant les Flamands que les Francophones !»... mais bart en premier si je vous suis bien?
MUC pourrait ajouter que vous êtes vous-même bien méprisant envers le leader du «plus grand parti politique Flamand ( 3x plus grand que les libéraux, par exemple)» contrairement à marcel qui lui consacre un livre... pas juste pour parler de la naissance médicalement assistée de la n-va
bàv de b--hv
Écrit par : Uit'tZuiltje | samedi, 03 novembre 2012
@ Uit'zuitje
Après une longue absence, je savais que réveillerais notre ami Uit'zuitje, qui a dû sacrément se languir de moi. Me tromperais-je ? Le chantre de BHV privé de sa muse aux Cinq clochers ! Pensez ... quelle morosité ! Mais heureusement, voici qu'enfin j'ai décidé de revenir dans le bac à sable de mon petit camarade.
Écrit par : Tournaisien | lundi, 05 novembre 2012
@Tournaisien
vous ne me manquiez pas , j'étais juste convaincu que vous étiez parti en pose carrière aux palaos dégoûté de ce pays-ci son ps etc... , j'attendais votre retour, le soleil et le sable de la plage (plus chic que celui du bac) c'est pas toujours marrant non plus...
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 05 novembre 2012
@ Uit'zuitje
Quelle mémoire ! Non seulement vous vous remémorez mon amour immodéré pour le socialisme à la wallonne (qui ne fait pas de moi, ceci étant dit, un réactionnaire ... ce srait même plutôt le contraire), mais la douce musique des îles Palaos vous est revenue aux oreilles.
Petit détail : je ne suis jamais allé aux Palaos, et si j'avais dû y aller, ce ne l'aurait pas été pour ml'étendre sur le sable chaud mais plutôt pour admirer cet étonnant biotope où, au centre d'îles grandes comme Tournai, se trouvent des lacs d'eau douce à laquelle se mêle l'eau de mer de l'océan tout proche. On y trouve paraît-il des exemplaires uniques de poissons-hérissons tout à fait surprenants.
À bien y réfléchir, moi qui ait toujours été attiré par les espèces animales les plus archaïques du genre limules, trilobites, caelacanthes, etc., je me suis rendu compte que je ne devais guère aller très loin. Nous disposons chez nous d'exemplaires hors catégorie : les socialistes wallons. Ils sont tout autant rébarabatifs, tout aussi laids, tout aussi frustes ... et hélas tout aussi résistants. À se demander si la Wallonie n'est pas le Galapagos du socialo-bureaucratico-cacico-provincialisme.
Écrit par : Tournaisien | mercredi, 07 novembre 2012
Enfin, de l'humour comme je l'aime. :-)
Écrit par : L'enfoiré | vendredi, 02 novembre 2012
Répondre à ce commentaireLa KUL.... Joli joli.... Trop chrétiens dehors, flamingants nationalistes venez à moi..!
dhnet.be/infos/belgique/article/413557/trop-chretien-pour-la-kul.html
Écrit par : Philippe | samedi, 03 novembre 2012
Répondre à ce commentaireC'est entendu, Bart a un charisme hors du commun. Mais en focalisant les attaques contre sa personne, vous reproduisez l'habituelle erreur des francophones, Magnette en tête. Penser que Bart De Wever est un alien tombé du ciel, sans tenir compte qu'il représente tout de même 30% des voix flamandes qui sans lui, soit seraient restées en partie au Vlaams Belang, soit se porteraient sur d'autres formations. Mais ce n'est pas en misant sur un échec de De Wever à Anvers voire sur une disparition de sa personne (comme l'espèrent beaucoup de francophones) que l'on fera disparaitre le nationalisme flamand.
Écrit par : francolâtre | samedi, 03 novembre 2012
Répondre à ce commentaire@tournaisien
"Isa412 a fait plus haut une objection piquante, mais pertinente. Ne tournez-vous pas en rond ?"
Non.
"Mais ne croyez-vous pas qu'il serait temps de balayer un peu devant notre porte."
Ce balayage est fait tous les jours par les grands journaux. Je ne vois pas ce que je peux apporter.
"Comment expliquez-vous que les ministres les mieux payés en Belgique soient ceux de la Région wallonne ? Serait-ce qu'ils sont plus performants ?
Comment expliquez-vous que dans le même temps, les enseignants en Région wallonne touchent 10% de revenus salariaux en moins en moyenne par rapport à leurs homologues flamands ?"
Ces deux exemples sont les effets du fédéralisme. Je ne comprends pas ce qui vous chagrine. En effet, les ministres devraient être payés moins. Mais les différences sont relativement peu importantes, et un chiffre ne dit pas tout. Par ailleurs, si les enseignants touchent 10% de moins, c'est parce que la Com Française dispose de moins de fonds que son homologue flamande. Mais là aussi, il y a des nuances à apporter. Bref, je ne vais pas me mettre à fustiger des disparités qui me révoltent tout autant, mais sont largement traitées par les journaux mainstream. En revanche, la presse francophone et flamande n'a toujours pas intégré qu'un nationalisme ne pouvait pas être démocrate. Il y a encore du boulot, et donc, je continue.
"Comment expliquez-vous que nos mandataires publics (nombreux) présents dans les conseils d'administration d'une banque à capitaux publics (25% environ) telle que Dexia empochent joyeusement leurs jetons de présence, même quand ils sont absents ou qu'ils dorment à point fermé"
Là encore, c'est très largement commenté. Le parti écolo s'occupe régulièrement de cette question et par ailleurs, ça concerne à peu près tous les mandataires publics européens. Cela étant, c'est pareil dans les entreprises privées et personne ne hurle au loup. Pourquoi ? Parce que financièrement, c'est une goutte d'eau dans l'océan. Le coup du non fonctionnement de la Belgique ou le gouffre financier qui nous attend en cas de victoire de la N-VA en 2014, c'est la planète Mars à côté (d'une goutte d'eau).
"Combien ce système qui consiste à placer les petits copains, à caser les uns et les autres, aura-t-il coûté en définitive à l'état belge si l'on prend en compte le fait qu'il était du devoir de ce petit monde d'analyser, de vérifier et de faire barrage à la création de la filiale française ?"
Probablement rien : ce sont les politiciens (autant PS que MR) qui ont accompagné ce mouvement.
"Coût de l'opération, si le holding Dexia passe à travers la tourmente : cette fois quelque 4 à 5 milliards d'euros, sans compter les recapitalisations futures qui nous pendent au nez. Et si le holding fait faillite, l'ardoise s'élèvera à quelque 25 milliards d'euros pour la Belgique en garantie d'état ! 25 milliards d'euros ! Où est donc la responsabilité de nos politiciens qui ont laissé filer la pelote ?"
Question largement débattue dans la presse, une fois encore.
"Le grand scandale politique d'aujourd'hui, il est là ! Pas ailleurs ! Et en vous focalisant sur Bart, quelque part, vous faites le jeu de toute cette clique politique qui n'a pas arrêté de se sucrer sur le dos de l'état belge, Flamands et Francophones confondus, et sont tout heureux de pouvoir détourner l'attention grâce à un épouvantail nommé Bart De Wever."
Mes fesses. Il n'y a pas un "véritable" scandale et un scandale "accessoire". Ce n'est pas votre opinion seule qui vaut en dépit des autres. Personnellement, je m'occupe de ce qui peut nuire à la démocratie, globalement. Les dysfonctionnements intrinsèques, je laisse ça au 4e pouvoir qui, sur bien des points, remplit correctement et souvent courageusement son rôle.
Ce n'est pas à vous, du reste, de décider des sujets que je traite ou non.
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 03 novembre 2012
Répondre à ce commentaire@ Marcel
Je sens dans le ton de vos propos comme une pointe d'agacement. Me tromperais-je?
Mais je crois que vous m'avez partiellement mal compris. Je n'ai jamais remis en cause le danger que représentait le nationalisme pour la démocratie. Ce que je dis, en revanche (et cela fait longtemps que je l'écris sur ce blog), c'est que le dévoiement des règles démocratiques, par le fait d'une dérive particratique (il est vrai très répandue), fait aussi, qu'on le veuille ou non, le jeu des liberticides et des ennemis de la démocratie. Sans vouloir revenir de façon compulsive sur des exemples que tous connaissent, les excès des Donfut, Dardenne, Kubla et autres ne bénéficient pas à terme à la démocratie. Et ceci est particulièrement heurtant quand, en période de crise grave (que nous abordons aujourd'hui), ces comportements répréhensibles (et que l'on n'a eu de cesse de dénoncer, longtemps en vain) s'avèrent avoir un coût, un coût important.
Là où je ne suis pas d'accord avec vous c'est quand vous écartez ces objections de fond du revers de la main au prétexte qu'elles seraient accessoires ou qu'elles seraient débattues dans la presse. Pour en revenir une fois encore avec un cas connu, le rôle joué dans le CA de Dexia par Jean-Luc Dehaene, au regard de ses émoluments et de l'évolution dramatique de cet organisme financier, est ni plus ni moins que scandaleux (... oui, j'ai utilisé le terme de "scandale"). Et le combat démocratique n'a pas à se limiter à stigmatiser les dérives nauséabondes d'un De Wever, que je ne conteste pas, il doit aussi, voire même surtout, s'attaquer à ces dévoiements qui entachent gravement le bon fonctionnement de nos institutions, la légitimité de nos mandataires et la confiance qu'a le citoyen en ces mêmes institutions et en leurs représentants.
Croyez moi, quand une classe politique fait son travail avec intégrité et professionnalisme, avec le souci du respect de la chose publique, tous les De Wever, Dewinter ou que sais-je encore ? n'ont aucune chance, aucune, de percer et de s'imposer.
Le respect de la démocratie c'est certes votre vigilance, mais c'est aussi la nécessité de "balayer devant sa porte". Et même si certains appellent à le faire, croyez moi, il y a encore pas mal de travail à faire.
Écrit par : Tournaisien | samedi, 03 novembre 2012
"En revanche, la presse francophone et flamande n'a toujours pas intégré qu'un nationalisme ne pouvait pas être démocrate. Il y a encore du boulot, et donc, je continue."
Vous êtes extrèmement mal plaçé pour parler de la démocratie puisque vous n'êtes pas démocrate vous-même. Vous êtes incapable de comprendre les règles de base de ce qu'est la démocratie, puisque vous vous présentez comme le défenseur d'une minorité qui impose sa loi à une majorité.
Écrit par : Schoonaarde | dimanche, 04 novembre 2012
Tournaisien : vous vous trompez : la qualité des politiciens n'a pas grand chose à voir avec le nationalisme. Les politiciens francophones ne sont pas meilleurs que les néerlandophones, pourtant, il n'y a pas franchement de nationalisme côté francophone.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 05 novembre 2012
"Vous êtes incapable de comprendre les règles de base de ce qu'est la démocratie, puisque vous vous présentez comme le défenseur d'une minorité qui impose sa loi à une majorité."
On déduit facilement les règles d'une démocratie selon vous : une majorité ethnique qui maltraite sa minorité. Une aubaine pour les nationalistes bas de plafond, mesquins, querelleurs, guerriers sans couilles. Les Wallons emmerdent le bully (et former bouli) De Wever ; il y a une grande partie des Flandres qui le soutient. C'est juste répugnant, et il n'y a pas à aller chercher plus loin.
"la politique est une guerre, nous ne sommes pas des mauviettes, mais ce qui a été fait aujourd’hui contre Philippe Muyters dépasse les limites de la bonne guerre ".
La politique (surtout lorsqu'on est incapable de la concevoir autrement) est une saloperie. De Wever est un dépressif qui n'a que sa méchanceté pour se convaincre qu'il n'est pas ce qu'il est. Napoléon en chambre.
Écrit par : Pfff | lundi, 05 novembre 2012
"la politique est une guerre, nous ne sommes pas des mauviettes, mais ce qui a été fait aujourd’hui contre Philippe Muyters dépasse les limites de la bonne guerre ".
Les pauvres qui sont visés par ce crime de lèse majesté (pensez donc, critiquer la gestion déplorable et mensongère de la nva) sont tous de "simples" flamands qui n'ont pas "l'honneur" d'êtres flamingant....
Qu'ils soient maudits (en latin) ;-))
La vision de la politique par Bart de Wever... Décidément tout un poème ces flamingants !
Écrit par : Philippe | samedi, 03 novembre 2012
Répondre à ce commentaireIl faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger du De Wever.
Écrit par : Salade | dimanche, 04 novembre 2012
Répondre à ce commentairePersonne n'est plus suspect que De Wever de s'être nourri à base de De Wever, ces derniers mois.
Il a constituté l'essentiel de sa nourriture en allant puiser dans ses réserves de graisses et de plastique (les emballages des gauf' Lotus qu'il avalait tout rond).
Écrit par : Pfff | lundi, 05 novembre 2012
Philippe, merci de ne pas faire de procès d'intention sur qui est ou n'est pas flamingant(e) sur ce site. Je ne publie pas les provocs.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 04 novembre 2012
Répondre à ce commentaire@Schoonarde
"Vous êtes extrèmement mal plaçé pour parler de la démocratie puisque vous n'êtes pas démocrate vous-même. Vous êtes incapable de comprendre les règles de base de ce qu'est la démocratie, puisque vous vous présentez comme le défenseur d'une minorité qui impose sa loi à une majorité.
Nous sommes dans une démocratie à régime parlementaire de type libérale (il y a bcp de démocratie différente) et cela ne veut nullement dire que la majorité peut dicter ses désirs à la minorité.
Pour votre culture (qui est défaillante), lisez ce qu'est une démocratie :
Démocraties libérales
Les principales caractéristiques de ce type de régime sont :
compétitions électorales :
Les élections sont régulières, se font au suffrage universel et le pluralisme politique est reconnu
État de droit :
Les libertés fondamentales sont garanties, il y a une constitution définissant les pouvoirs des différentes branches de l'État, il y a également une séparation entre la sphère publique et la sphère privée
Division en trois pouvoirs séparés :
Le législatif, l'exécutif et le judiciaire sont séparés et se contrôlent mutuellement
gouvernement de la majorité : la majorité est au pouvoir, la protection de l'opposition (minorité) est assurée, l'alternance est possible
Séparation entre l'Église et l'État :
Neutralité confessionnelle de l'État, égalité de traitement entre les différents régimes religieux, pas de prise en charge totale par l'État des frais et activités des confessions religieuses.
Si vous avez bien lu, il est noté : LA PROTECTION DE L'OPPOSITION (MINORITE) EST ASSUREEE ! Ce n'est ABSOLUMENT pas le cas en Flandre pour les francophones (vous refuser le traité de Lisbonne sur les minorités). Donc, oui, les francophones font ce qu'ils peuvent pour que la minorité soit respectée en suivant les principe de la démocratie que refuse les flamands.
Écrit par : André | mercredi, 07 novembre 2012
Répondre à ce commentaireQu'ils apprennent le Flamand et le problème sera réglé. Comment voulez vous vivre ensemble si on ne parle pas la même langue?
Écrit par : xavier castille | mercredi, 07 novembre 2012
@ André,
Merci pour votre contribution.
La Flandre protègera sa minorité francophone (non-historique) ainsi que toute autre minorité, du moment où les autres régions ou pseudo-régions et certains de leurs politiciens nauséabonds acceptent la Constitution. Donc la Flandre est constitué de 5 provinces avec comme langue officielle le néerlandais. Merci
Écrit par : schoonaarde | mercredi, 07 novembre 2012
Apprendre le flamand ? Prétexte fallacieux à un racisme ordinaire.
Mais jusqu'où ira donc cette obsession maladive ..? Si le bilinguisme permettait à un francophone d'être mieux considéré par les autorités flamandes, les tracasseries communautaires auraient été enterrées... Le mépris aussi !
Le mal est bien plus profond...
Écrit par : Philippe | jeudi, 08 novembre 2012
Qu'ils apprennent le Flamand et le problème sera réglé. Comment voulez vous vivre ensemble si on ne parle pas la même langue?
Donc, pour être considéré, respecté, entendu, toléré, je DOIS parler flamand (même pas néérlandais !).
Ensuite, ce sont ces même flamands qui en appellent à la démocratie là où eux-mêmes ne la respectent pas.
Des hispaniques, coréens, chinois, arabes... ne parlant même pas anglais ont des droits aux USA autant que n'importe qui. Ce principe est valable partout en Europe: je peux déménager en Suède par ex. Il est évident que je devrai apprendre le Suédois pour tout ce qui est vie de tous les jours, administrative, relationnel (bien qu'avec l'anlais...). Néanmois, le fait de parler un mauvais suédois ne me fera pas passer pour un citoyen de seconde zone, je pourrai parler MA langue chez moi, avec mes amis, mes collègues, ma famille...
Par contre en Flandre, rien de tout cela, même si je fais l'effort de m'intégrer (ce que je trouverais normal perso).
C'est cela la démocratie flamande : Appliquons là pour nous, mais pas aux autres ! Les décrets flamands sont bien une preuve.
Le plus amusant, c'est que les flaminguants se défendent de tout cela en insistant bien sur le fait que la démocratie n'est pas respectée par les francophones... Et après, nos politiciens insistent encore et encore sur le fait que la NVA est un parti démocratique... Faut croire que ce mot n'a pas la même définition suivant l'endroit où on se trouve.
Écrit par : André | jeudi, 08 novembre 2012
Pour les distraits ... L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a mentionné la Belgique parmi les pays qui "ont des minorités significatives qui doivent être protégées et dont les droits ne sont pas officiellement reconnus". La même Assemblée a reconnu l'existence d'une minorité francophone en Flandre et a recommandé que la Belgique ratifie la convention-cadre sur la protection des minorités nationales "sans plus tarder, en veillant à ce que toutes les minorités identifiées par l'Assemblée soient dûment reconnues comme telles".
Tous ceux qui sont appelés à se pencher sur l'avenir de la Belgique doivent impérativement tenir compte des recommandations du Conseil de l'Europe, de même que de la devise de l'Union européenne: "Unité dans la diversité". Ils pourraient utilement s'inspirer de l'exemple donné par le Québec francophone, qui assure leurs droits aux anglophones, minoritaires dans la province canadienne. Ils doivent aussi se souvenir des propos de l'ancien Premier ministre britannique, Clement Attlee: "La démocratie n'est pas simplement la loi de la majorité, c'est la loi de la majorité respectant comme il convient le droit des minorités."
Écrit par : Philippe | jeudi, 08 novembre 2012
@Schoonaarde.
"La Flandre protègera sa minorité francophone (non-historique)...
Donc la Flandre est constitué de 5 provinces avec comme langue officielle le néerlandais. Merci"
Oui... Et ? Moi aussi je connais ma géographie. Je connais un peu de droit constitutionnel même : Où est-il écrit dans la Constitution qu'il est interdit de parler une autre langue ailleur que dans l'administration ?
Donc, ce que vous dites justifies les insultes et agressions bien connues contre les francophones.
Amusant de voir comment un flaminguant peu passer de la démocratie à la Constitution pour se justifier alors qu'ils ne respectent aucun des deux ;)
Mais cela ne dit toujours pas comment ce principe démocratique : PROTECTION DE L'OPPOSITION (MINORITE) ASSUREE, est fait par la Flandre. Vous comptez donc leur accorder le fait de pouvoir parler leur langue sans brimades ? Leur accorder des bibliothèques? des centre culturels? des écoles? des accès à toute administration? Dites comment vous allez vous en occuper.
Vu que la minorité francophone n'est pas historique en Flandre (selon vos dires), pourriez vous me dire la période PRECISE durant laquelle il y a eu une migration (massive) des wallons pour aller "envahir" la Flandre ?
Écrit par : André | jeudi, 08 novembre 2012
@andré
"Oui... Et ? Moi aussi je connais ma géographie. Je connais un peu de droit constitutionnel même : Où est-il écrit dans la Constitution qu'il est interdit de parler une autre langue ailleur que dans l'administration ?"
Nulle part! Vous parlez la langue que vous voulez. C'est clair, non?
"Donc, ce que vous dites justifies les insultes et agressions bien connues contre les francophones."
Pas du tout! Vous faites la faute classique que font tous les francophones, parce que le néerlandais est la langue officielle et je la parle pas ou je ne veux pas la parler on m'agresse et on m'insulte. Non, on trouve dommage que vous ne voulez (pouvez) pas faire un effort. Pourquoi les habitants originaires du lieu devraient s'adapter à vous qui ne voulez pas faire un effort? Vous vous croyez supérieur? Mauvaise conclusion de votre part.
"Amusant de voir comment un flaminguant peu passer de la démocratie à la Constitution pour se justifier alors qu'ils ne respectent aucun des deux ;)"
Si c'est une insulte à ma personne je ne la comprends pas. La Constitution stipule bien quelle est la langue administrative de la région où vous vivez. Où est le problème?
Qu'est-ce que ça à voir avec la démocratie? Vous ne pouvez pas vôter? Vous n'avez pas le droit de vous présenter sur une liste? De créer une liste?
"Mais cela ne dit toujours pas comment ce principe démocratique : PROTECTION DE L'OPPOSITION (MINORITE) ASSUREE, est fait par la Flandre."
Vous comptez donc leur accorder le fait de pouvoir parler leur langue sans brimades ?
Quelles brimades? Vous devez en région flamande parler le néerlandais au guichet et dans les conseils communaux. C'est la langue officielle (la seule) et vous devez vous y plier. Si vous voulez parler le français où une autre langue avec votre boulanger, vous pouvez le faire. Mais sachez que vous mettez ce boulanger dans une position embêtante: votre langue, n'est pas la sienne, mais il veut vendre et donc il essaie de vous mettre à l'aise parce que vous êtes client (et donc un peu roi). En somme, l'agresseur, c'est vous puisque vous abusez de la situation.
Leur accorder des bibliothèques?
Toutes les bibliothèques en Flandre (en tout cas dans les villes ont une panoplie de livres en V.O.)
des centre culturels?
Vous avez le droit de créer un centre culturel à vos frais et vous pouvez demander des subsides, si vous avez un bon dossier.
"des écoles?"
Même chose que pour les centres culturels. L'enseignement en Flandre se fait en néerlandais( langue officielle), si vous voulez créer vos propres écoles, ce sera une école privée à vos frais ( tous comme nos communautés juives et islamiques qui veulent enseigner en hébreu ou en arabe)
"des accès à toute administration?"
Si vous connaissez suffisamment la langue officielle de la région, aucun problème.
Vu que la minorité francophone n'est pas historique en Flandre (selon vos dires), pourriez vous me dire la période PRECISE durant laquelle il y a eu une migration (massive) des wallons pour aller "envahir" la Flandre ?
Je vous conseille d'aller sur Wikipedia (en NL) et de regarder avec beaucoup d'attention l'article 'Bevolking van Belgiê". C'est vraiment très instructif.
Écrit par : schoonaarde | jeudi, 08 novembre 2012
Faudra alors revoir ce qui se passe dans certaines communes interdisant de parler autre chose que le néerlandais dans une école ou d'afficher dans une autre langue que le néerlandais.
Je suis d'accord pour l'administration et la langue. Je n'ai rien à redire dessus. Juste que je trouve que la personne (peu importe sa langue maternelle) venant et faisant l'effort de parler néerlandais, on pourrait l'aider au lieu de dire : hier spreken we nederlands !
Pour ce qui est des minorités historiques, je pense qu'il y a pas mal d'exemples un peu partout démontrant qu'il y en a dan plusieurs endroits en Flandre. Un site internet n'est pas une référence vu le nombre d'erreurs qu'il y a sur le net (Wiki en faisant partie)
Une fois de plus, vous ne répondez pas à mes affirmations.
Aucune réponse pour le respect des minorités dans une démocratie, aucune réponse pour des régions comme à Overijs, aucune réponse sur la liberté culturelle (Essayez de trouver la Bible en français dans une bibliothèque, pour prendre un livre que l'on peut trouver partout là où il y a bon nombres de francophones).
Jusqu'à présent, aucun flamand (sauf Peumans, mais là, c'est un cas Happart :p) ne s'est fait agresser parce qu'il parle flamand en Wallonie. Cela s'est déjà passé plusieurs fois en Flandre.
"Vous devez en région flamande parler le néerlandais au guichet et dans les conseils communaux."
Certes, il le faut. Seule région au monde où 100% des gens sont obligés de parler une langue qui n'est pas forcément la leur.
"Si c'est une insulte à ma personne je ne la comprends pas. La Constitution stipule bien quelle est la langue administrative de la région où vous vivez. Où est le problème?
Qu'est-ce que ça à voir avec la démocratie? Vous ne pouvez pas vôter? Vous n'avez pas le droit de vous présenter sur une liste? De créer une liste?"
Encore une fois, non réponse.
Déjà, ce n'est pas une insulte, juste une affirmation et une constatation.
Vous citez des exemples évidents afin d'occulter le reste. On parle bien de non respect de démocratie et non de respect ici.
C'est un peu comme en Chine où on annonce que les riches peuvent acheter un jet, mais ne peuvent pa dépasser la frontière avec sous peine d'être abattu. Ils ont la liberté de l'acheter, mais pas la liberté de l'utiliser comme ils veulent.
De là à dire que la Belgique est une pays marxiste, non, juste que la Flandre est un peu maoïste... La VOKA a bien vu dans son analyse, juste qu'elle a englobé un peu trop de monde et s'est trompé de terme ;)
Mais vu que vous ne répondez pas à mes questions (et on sait pourquoi), essayez au moins de répondre à celle-ci: Quels sont les points positifs, dans une démocratie, d'imposer à des gens une langue et une culture au lieu de les promouvoir ?
Clair et évident qu'avec des TAK ou VOORPOST, cela donne directement envie de s'ouvrir à la culture flamande...
Tiens, étrange, aucune milice du genre en Wallonie... Peut-être sommes-nous plus ouvert tout simplement ?
Ah oui, un dernier truc super marrant... à 70km de la frontière, je vois LIEGE écrit sur les panneaux d'autoroute au Pays-Bas. En effet, il est convenu que le nom des villes est écrit dans leur langue d'origine.
Ainsi, sur la E42, on voit Aachen et non Aix-la-Chapelle ou encore Köln. On voit aussi Antwerpen et non Anvers. Par contre, une fois en Flandre, on ne voit plus que Borgworn ou Luik par exemple... Amusant non ?
Écrit par : André | vendredi, 09 novembre 2012
schoonaarde Après cette litanie édulcorée très f (censuré), un seul conseil : relire le traité de Lisbonne et voter pour des flamands qui prennent la mesure des condamnations qui pleuvent sur les flandres de la part de toutes les Instances Internationales en mettant en oeuvre un plan de réforme permettant enfin le respect des droits de la minorité francophone des flandres... Mais c'est sans doute un peu trop vous demander !
A nous de trouver d'autres moyens plus ... Persuasifs.
Écrit par : Philippe | vendredi, 09 novembre 2012
@schoonaarde
La conclusion de votre post, c'est que la Flandre "sucks at soft power".
L'attitude des francophones n'est pas en cause.
On ne peut pas établir une discrimination sur base de la langue, pourrir les francophones en essayant de les faire culpabiliser, se lancer dans une politique communautariste aggressive (sur ce dernier point, la Flandre flirte constamment avec l'abus de droit), en jouant alternativement des leviers démographique et économique, sans laisser aucune chance de se faire entendre à la minorité francophone et, dans le même temps, exiger des francophones qu'ils adoptent la langue de l'oppresseur, qui est aussi l'outil principal de l'oppression.
Si vous aviez voulu une Belgique (plus) flamande, il y avait des milliers de façons de s'y prendre différement. Et vous l'auriez obtenu assez facilement. Plutôt que de se rengorger de son poids démographique, il aurait fallu faire confiance à l'évolution naturelle des choses. La culture flamande est inférieure en cela qu'elle est incapable de s'ouvrir aux autres. C'est une idiotie identitaire qui éclate toujours en démonstration de force et d'hostilité. Il aurait fallu commencer par considérer que les francophones étaient vos compatriotes. Que la langue française faisait (passé, ô combien) partie de la culture flamande, ce qui aurait facilité l'adoption de la langue flamande par les francophones. Maintenant, il est trop tard.
Dans votre entreprise de démolition (partiellement inconsciente) de la Belgique, vous avez trouvé des alliés objectifs, des idiots utiles, chez les francophones. En scindant la sécurité sociale et l'impôt, dans votre quête de domination, qui passe nécéssairement par l'humiliation de l'autre, vous avez brulé les derniers vaisseaux belgicains et condamné ce pays à vivre dans l'injustice, la discrimination collective, la haine et le ressentiment. Votre réalisme pragmatique confine à l'autisme. Dans la débacle de la Belgique, nous ne sommes qu'au début ; mais je pense que tout est en place pour que cela aille assez vite.
Vous réclamez que l'on vous considère, vous et votre langue, et vous imposez aux francophones une sous-citoyenneté infamante. Où est la logique ?
Personne n'aime Shylock. Ses jérémiades sont comiques, comme les vôtres. Les usuriers intraitables ne recoivent pas leur livre de chair, mais une volée de bâton.
Vous avez fini par réussir à hausser votre narcissisme collectif, votre identité flamande, qui est, hélas, pour une large part, une construction laborieuse dépourvue de naturel, jusqu'à l'autoritarisme germanique. Bravo.
Maintenant, que croyez-vous qu'il va se passer ?
Écrit par : Pfff | vendredi, 09 novembre 2012
Tiens en parlant du Voorpost, ils sont allés se "promener" aux Baraques à Menin (Menen) où les commerçants font jusqu'à 90 % de leur chiffre d'affaires avec les français qui viennent parfois de très loin pour faire leurs achats (pas seulement le tabac).
http://www.nieuwsblad.be/Article/Detail.aspx?articleid=DMF20121028_00350406
http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_action-du-voorpost-contre-la-francisation-a-menin?id=7864483
"Par contre, une fois en Flandre, on ne voit plus que Borgworn ou Luik par exemple... Amusant non ?"
Côté français aussi, les panneaux sont en français ET en néerlandais, jusqu'à la frontière où on est vraiment sûrs de savoir qu'on est en Flandre... si on comprend le néerlandais évidemment ;-)
Écrit par : catherine | vendredi, 09 novembre 2012
Écrit par : Pfff le 9/11 "Si vous aviez voulu une Belgique (plus) flamande, il y avait des milliers de façons de s'y prendre différemment. Et vous l'auriez obtenu assez facilement. Plutôt que de se rengorger de son poids démographique, il aurait fallu faire confiance à l'évolution naturelle des choses. La culture flamande est inférieure en cela qu'elle est incapable de s'ouvrir aux autres. C'est une idiotie identitaire qui éclate toujours en démonstration de force et d'hostilité. Il aurait fallu commencer par considérer que les francophones étaient vos compatriotes. Que la langue française faisait (passé, ô combien) partie de la culture flamande, ce qui aurait facilité l'adoption de la langue flamande par les francophones. Maintenant, il est trop tard.le
D'origine flamande avec 90% de ma famille en Flandre, je trouve ceci très pertinent (eux aussi). J'aurais juste dit "... est-elle inférieure inférieure à ce point...?" pour plus de compréhension.
Écrit par : Phil | lundi, 12 novembre 2012
Phil,
Il y a la culture individuelle (ce qu'on sait, ce qu'on ne sait pas) et la culture collective ou populaire. La dernière semble en définitive se limiter à avoir des raisons de s'estimer offensés. La culture flamande est-ce Brueghel ou l'art conceptuel, Maeterlinck ou Zangfeest ? Est-ce que tout vaut tout ? Est-ce qu'on peut honnêtement soutenir qu'il s'agit de la même chose ? Laquelle est universelle ? Laquelle fait et fera la renommée de la Flandre ? Laquelle relève de l'otium ou du negotium, pour parler comme Jules De Wever ? La culture du travail ? Je souhaite bien du plaisir. Et si le flamingantisme, c'était un combat contre la culture flamande ?
Écrit par : Pfff | lundi, 12 novembre 2012
"Les cyniques et les réalistes nous diront que l’histoire n’est tissée que de ces moments où l’on renonce à des principes et des convictions pour conclure une coalition, un compromis et accéder au pouvoir ou décrocher un mandat."...
"Il y a pourtant des renoncements qui trahissent votre âme, des actes qui dénaturent votre essence."...
..."inclinations racistes"...
"... fait partie des actes noirs d’une démocratie."...
..."douter que la raison ait raison de la déraison. Où s’arrêtera cette compromission ? Où ces élus ont-ils mis désormais les limites qu’ils jugeront inacceptables ? Nous ne le savons plus. Ce qui s’est passé à Alost, ce lundi soir, est en fait, très inquiétant." !
Merci Madame Delvaux !
Source: lesoir.be/114851/article/debats/editos/2012-11-07/geste-noir-des-socialistes-alostois
Écrit par : Philippe | mercredi, 07 novembre 2012
Répondre à ce commentaireOuais, et le racisme, l'extrême-droite et la nazi-nostalgie, c'est pas bien.
Delvaux, c'est un peu notre Zola, notre Voltaire à nous. Et elle se trompe moins souvent. (ironie)
Écrit par : Pfff | jeudi, 08 novembre 2012
Vues du ciel - La Wallonie est une serrure universelle ; toutes les clés de répartition flamandes peuvent la forcer.
http://www.lesoir.be/116446/article/economie/2012-11-09/sncb-n’investira-plus-dans-lignes-wallonnes
C'est marrant : avant, ce n'était pas d'actualité, maintenant, c'est trop tard.
Il n'est jamais l'heure d'investir dans les infrastructures wallonnes*.
Mais bien sûr, cela n'a rien à voir avec le sous-développement wallon, qui est du à 100 % à l'indignité morale des wallons, leur fainéatise, leur manque de culture du travail, leur mauvaise volonté en matière d'apprentissage des langues, etc., sans parler des capacités intellectuelles restreintes des intellectuwaals**. La désertification économique de la Wallonie est à la fois le symptôme et la maladie, la peste et le bubon, qui provoquent la quarantaine. Il ne faut pas investir en Wallonie, parce que cela ne se fait pas : la wonderfulness flamingante est une self-fullfilling prophecy qui a besoin de son petit chose.
Le plus amusant dans le huis clos sadique et belgicain, c'est la régionalisation prochaine (et pourquoi pas ? et qui s'y opposerait ? et au nom de quels principes déjà bafoués cent fois ? et avec quelle crédibilité personnelle ?) de la SNCB, et la perspective de devoir rattraper cinquante ans de désinvestissement avec un budget régional ultradéficitaire qui servira à financer le service de la dette (Merci, Papa !), les traitements de la pléthore de bras cassés du non-marchand, les retraites et les injections pharamineuses des baby-boomers et le CPAS d'une génération de chômeurs fantômes et radiés, condamnés à passer leur vie devant le télé-achat.
*Une connaissance me dit que le repère usuel des aviateurs amateurs en Belgique est "deux voies, nous sommes en Wallonie, trois/quatre, nous sommes en Flandre.". La seule chose visible de la Lune est le nombril de De Wever, n'en déplaise aux légendes urbaines sur l'éclairage des autoroutes en Flandre (en Wallonie, on s'éclaire à la bougie depuis quelques années) et la muraille de Chine - association qui aurait bien fait rire Baudelaire, genre "je l'avais bien dit, Titju". Exemple typique des clés de répartition en Belgique, qui sont toujours des empapaoutages flamands soi-disant "négociés". A chaque situation, sa clé de répartition, petite ratiocination flamingante qui tient lieu d'explication du Monde pour le pigeon francophone. "Vous êtes pauvres, donc vous feriez bien de le rester. Vous êtes isolés, et il ne faut pas aller contre la volonté de Dieu. Vous êtes sous-équipés, c'est que vous avez de petits besoins. Vous avez une grand superficie, donc une faible densité de population. Les sous-investissements d'hier ne peuvent être pris en compte pour diminuer les iniquités de demain. Et voilà pourquoi votre fille est muette."
**pour ce qui est des capacités intellectuelles flamandes, elles sont en expansion continue : dommage que nous soyons les seuls en état intellectuel d'en profiter
Écrit par : Pfff | vendredi, 09 novembre 2012
Répondre à ce commentaireA ce train là, je devine une camarilla bcbg qui se rendra encore plus vite que prévu à Paris comme à Canossa. Ah! Ah! Ah!
Écrit par : Wallon | vendredi, 09 novembre 2012
Répondre à ce commentaireMao's Pentiti
Lin André Biao ? Décidement, Marcel, repents-toi ! ;^)
Écrit par : Pfff | vendredi, 09 novembre 2012
Répondre à ce commentaireN'importe quoi, c'est de nier le petit pétage de plomb d'UNE rédaction.
;))))))))))))))))))))
À propos de n'importe quoi, l'instrumentalisation de l'histoire par la Flandre fait la Une du journal de la RTBF. On a laissé se développer le révisionnisme historique flamingant dès le départ, avec le mythe central du soldat flamand qui meurt à cause de son (arrogant) officier francophone. Pour rappel, les pertes de soldats belges (30 % de wallons, alors que le front est en Flandre) lors de la guerre 14-18 sont ridicules, comparées au massacre français, anglais, allemand. Cela n'empêche pas la Flandre de tabler sur les mémoires collectives européennes défaillantes pour se tailler une légitimité qu'elle n'a pas. On sait combien les flamingants ont vissé au corps la tradition de la falsification historique et de l'instrumentalisation des souvenirs forgés et imposés par le conformisme collectif. Le mensonge institué est à la Flandre ce que l'omerta est à la Sicile.
Avec le mythe de la répression d'après-guerre (n°2) anti-flamande, on reconnaît la touche des salopards habituels. Toujours les même conneries.
Écrit par : Pfff | dimanche, 11 novembre 2012
Répondre à ce commentaire"On a laissé se développer le révisionnisme historique flamingant dès le départ, avec le mythe central du soldat flamand qui meurt à cause de son (arrogant) officier francophone."
Ce n'est pas tout à fait un mythe... En 1913, le service militaire personnel, obligatoire et universel est instauré en Belgique. En août 1914, l’armée belge était en pleine restructuration suite à cette mesure parcequ'en même temps de l'instauration de la conscription le Parlement et le Gouvernement avaient décidé que l'armée belge serait bilingue. Avant 1913, elle était à 100% francophone.
Le cadre effectif de l'armée continuait à utiliser le français, ce n'est qu'en 1917 que l'Ecole miltaire testera les nouveaux candidats sur la connaissance du flamand. En plus un (sous)officier n'était pas obligé de s'adresser à un subordonné dans la langue du subordonné.
Au front les ordres était lus en français et ensuite en flamand, ce qui n'était pas facile pour certains officiers n'ayant aucune connaissance du flamand et ce qui résultait souvent en quelque chose d'incompréhensible. Certains officiers se bornaient à dire 'Et pour les Flamands la même chose" pour ne pas se ridiculiser devant la Troupe.
Que des soldats flamands mouraient parce qu'ils n'avaient pas compris les ordres me parait plutôt de l'ordre du mythe.
"Pour rappel, les pertes de soldats belges (30 % de wallons, alors que le front est en Flandre) lors de la guerre 14-18 sont ridicules, comparées au massacre français, anglais, allemand." Cela n'empêche pas la Flandre de tabler sur les mémoires collectives européennes défaillantes pour se tailler une légitimité qu'elle n'a pas".
Le fait que les pertes de l'armée belge était de très loin inférieure à celles des Alliés est dû au génie miltaire du roi Albert Ier qui ne voulait pas faire participer ses troupes aux grands offensives des Anglais et des Français.
"Cela n'empêche pas la Flandre de tabler sur les mémoires collectives européennes défaillantes pour se tailler une légitimité qu'elle n'a pas".
La légitimité est surtout géographique. C'est bien en Flandres que ça c'est passé. (Waterloo était une bataille entre Français et Anglais et on la commémore aussi.)
En plus, par des circonstances dues à l'avançee des troupes allemandes la plupart des soldats belges dans les tranchées étaient flamands.
Par contre ce qui me gène avant tout c'est que c'est devenu une commémoration hyper-commercialisée greffée sur 90 ans de "remembrance" brittanique. On a ajouté quelques expositions dans un cadre de cimetieres entretenus par les Brittaniques pour attirer les touristes dans les hotels de la région et de propager le tourisme de la région.
'On sait combien les flamingants ont vissé au corps la tradition de la falsification historique et de l'instrumentalisation des souvenirs forgés et imposés par le conformisme collectif. Le mensonge institué est à la Flandre ce que l'omerta est à la Sicile.
Avec le mythe de la répression d'après-guerre (n°2) anti-flamande, on reconnaît la touche des salopards habituels. Toujours les même conneries."
Voilà une remarque de quelqu'un de très, très frustré!
Écrit par : schoonaarde | lundi, 12 novembre 2012
Schoonaarde,
Vous ne vous éloignez pas d'un mini-mètre de la version flamingante, alors vos réserves, hein ...
Bruno De Wever, que son prénom soit béni, a pourtant déconstruit le mythe du soldat flamand-victime. Les officiers étaient issus de la bourgeoisie et de la noblesse : ils parlaient donc français, comme 15 % de la population flamande. Le français était présent en Flandre depuis le moyen-âge. Il faut tout l'anachronisme nationalisant du 19ème pour en faire des traîtres à la nation flamande. Il est donc peu crédible que les officiers aient été incapables de s'exprimer dans leur patois et que la troupe aient été incapable de saisir les ordres en français (ou alors, quid des wallons, des gaumais, des luxembourgeois, des picards ?). Un escrimeur chinois est capable de comprendre une quinzaine d'instruction en français.
Les soldats dans les tranchées étaient majoritairement flamands, comme en Belgique, il y a une majorité de flamand. Le front était en Flandre, mais les soldats wallons n'étaient que légèrement sous-représentés, par rapport au poids démographique des wallons. Bien entendu, les captations mémorielles de l'apres-guerre ne vous choquent pas. La tour de l'Yser, les Wallons l'ont fait sauté deux fois. Alors, le "pacifisme" flamingant, il ne fait guère pleurer. Vous pouvez faire semblant d'y croire.
Les batailles de Charleroi, de Dinant n'étaient pas une plaisanterie. La Flandre n'a pas connu des massacres de civils comme la Wallonie.
Écrit par : Pfff | lundi, 12 novembre 2012
Je vous conseille de lire ce que les Allemands ont fait en 1914 à Aarschot, Leuven, Mechelen et Dendermonde.
pour vous aider:
http://archive.org/stream/crimesofgermanyb00unse#page/n3/mode/2up
En plus j'ai toujours cru que la bataille de Charleroi était une bataille entre deux armées allemandes et une armée française.
Écrit par : schoonaarde | lundi, 12 novembre 2012
@Schoonaarde Dans le même document, vous verrez que les massacres de masse ont eu lieu à Tamines, Nomény, Andenne, Dinant, etc. À Dinant, les piles de cadavres de civils faisaient un mètre de haut. L'État-Major allemand avait sciemment ordonné de massacrer en masse en Wallonie.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 12 novembre 2012
@Schoonaarde
mon grand-père "flafla" enfant adultérin né à ostende juste avant le xxième siècle, monté et raflé à bxl, engagé en trichant sur son âge dans l'armée au abois d'un État belge qui subi l'assaut d'une nation allemande qui va tout faire pour le diviser entre germain/flamand et latin/FR... c-à-d le début immonde et raciste du mouvement flamand actuel dont mon bompa n'a pas vraiment profité puisqu'il fût après-guerre engagé (déporté en pauvre victime flamande) dans la colonie où soi-disant les flamands étaient de pauvres nègres colonisés :))
"Le fait que les pertes de l'armée belge était de très loin inférieure à celles des Alliés est dû au génie miltaire du roi Albert Ier qui ne voulait pas faire participer ses troupes aux grands offensives des Anglais et des Français."
donc vous nous expliquez que les flamands (et les wallons) ont été épargnés, rien à voir donc avec la décimation des paysans français...
bien d'accord avec vous
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 13 novembre 2012
"En plus j'ai toujours cru que la bataille de Charleroi était une bataille entre deux armées allemandes et une armée française."
"La légitimité est surtout géographique. C'est bien en Flandres que ça c'est passé. (Waterloo était une bataille entre Français et Anglais et on la commémore aussi.) "
Le flamingantisme, c'est comme le Djihad : un combat intérieur.(ironie)
Écrit par : Pfff | mardi, 13 novembre 2012
En 14 et en 40 la volonté d'abandon de la Wallonie à l'ennemi à toujours été présente. La destruction systématiques des villes et villages wallons par l'ennemi d'alors est édifiante et unique dans nos pays. Le 10 mai 1940, l'état-major interdit aux Chasseurs Ardennais de se battre pour défendre leur province et c'est donc en flandre et pour les flamands qu'ils mourront en combattant.
De 1936 à 1940, le roi Léopold, les gouvernements, l'état-major manifestent une ignorance totale d'Hitler avant 1940 et de son armée en 1940. la guerre est une affaire trop sérieuse pour la confier à certains militaires...
« L'ignorance n'a jamais rendu service à qui que ce soit. » K. Marx, Bruxelles, le 31/03/1846.
Écrit par : Philippe | jeudi, 15 novembre 2012
Bonsoir Philippe,
Je pense que ce serait une erreur de réagir au mythe flamand par la création d'un mythe wallon opprimé en 1940. Il était normal pour tous ou presque, à cette époque, de se battre à n'importe quel endroit du pays et cela s'est fait majoritairement des deux côtés de la "frontière" linguistique, rappelons-le. Il est d'ailleurs très difficile de juger à posteriori et sans préjugés les fuites flamandes réelles lors du combat sur la Lys. A la grosse louche on pourrait dire que près de si pas la moitié des troupes flamandes se sont relevées en masse de leurs secteurs. A ceci près qu'il suffit qu'une minorité laisse une brèche béante dans un dispositif défensif et que l'ennemi s'y engouffre pour que la décision d'une retraite salvatrice puisse être prise, à raison, pour le reste des troupes. Il faut reconnaître dans ce sens que les combats sur la Lys ont été violents (en grande partie du fait de l'artillerie présente des deux côtés qui tarabustent les hommes à couvert). C'était notre dernière ligne de défense et sur tous les fronts les Belges se sont véritablement battus pour le pays. Les Chasseurs ardennais paient un plus lourd tribut il est vrai, celui-ci est du en partie à leur position au sud et Nord de Deynze et à Vinkt. D'ailleurs on peut préjuger que leur position à la jonction de la Lys et du canal de dérivation, là où le cours d'eau était à son plus bas niveau, ait directement été tributaire de leur qualité de troupes d'élite (à secteur sensible, troupes vaillantes). Les Allemands y lanceront des attaques à de multiples reprises pour les mêmes raisons.
Ce que vous appelez abandon de la Wallonie ne s'est produit dans les plans qu'à la fin des années 30 si je me rappelle bien. Précédemment il y a plutôt création des Chasseurs ardennais, Devèze (il me semble) fait le forcing pour qu'on se batte à la frontière et est plus ou moins entendu un temps. L'abandon d'une partie de la Wallonie jusqu'à la Meuse tient au temps nécessaire pour faire arriver les troupes françaises et anglaises dès l'entrée en guerre. Mais notez que la 1ère division de Chasseurs Ardennais se battra à la frontière même si cela consistera en des combats retardateurs. La 2ème division de Chasseurs Ardennais sera cantonnée dans les environs de Namur pour tenir la Position fortifiée Namur.
La faillite de ce plan tient en grande partie à la faiblesse française à Sedan et au Sud de la Meuse (l'origine de la fameuse poche de Dunkerque), le repli sur la ligne Koningshooikt-Wavre se fait plutôt bien malgré les pertes au canal Albert. Les Belges résistent.
Il est faux de dire qu'on ait ignoré Hitler. Il est plus vrai de dire qu'il était dangereux de tenir sur la frontière (si la Position fortifiée Liège et Maastricht tombaient, c'était tout le Sud qui était encerclé...) Ce qui est très intéressant pour cette période c'est de voir que dans un premier temps on se prémunit des Français (qui risquent d'envahir et réclamer le pays dans la foulée de la résistance à Hitler). Il est plus juste d'admettre qu'en terme d'effectifs on pouvait difficilement faire des miracles seul. Pour un petit pays comme le nôtre il y avait déjà beaucoup de divisions mobilisées, le plan de résistance a été massif. Je ne jugerais pas notre préparation comme vous le faîtes. Nous n'avions pas à rougir par rapport aux troupes françaises et anglaises, au contraire (en passant on mythifie toujours la qualité des troupes allemandes en 1940 par rapport aux troupes alliées).
Notre faiblesse a résidé essentiellement dans les aléas du commandement inter-alliés (où Français et Anglais ont eu tôt préféré garantir leurs propres intérêts) et dans nos conceptions parfois trop fixes de nos lignes de défense héritières de 14-18 (mais difficile de généraliser). Pour vous donner une idée, lors de la percée de Sedan toutes les troupes françaises (divisions mécaniques) envoyées sur le canal Albert sont rappelées vers le Sud, s'en suivront des imbroglios monstres sur les routes avec nos troupes qui remontent vers le Nord. Même si ce mouvement est progressif, les Français laissent la Belgique à son sort.
Il faut arrêter d'oublier la résistance flamande, majoritaire, et marcher à pieds joints dans le petit jeu des nationalistes. Mais c'est un travail qu'il importe en premier lieu à la Flandre de réaliser, s'il puisse être jamais réalisé.
Bien à vous,
Écrit par : QuentinF | jeudi, 15 novembre 2012
Au passage, je ne peux que vous conseiller et à tous le lecteurs néerlandophones de ce blog http://18daagseveldtocht.wikispaces.com qui gagne à être connu.
Écrit par : QuentinF | jeudi, 15 novembre 2012
@Philippe
Vous écrivez: "La destruction systématiques des villes et villages wallons par l'ennemi d'alors est édifiante et unique dans nos pays."
Regardez cette phrase et réfléchissez. Cela vous pourrait logique?
Écrit par : schoonaarde | jeudi, 15 novembre 2012
1914... En moins d'un mois, avec leur peur à eux au ventre, les soldats de l'armée impériale, exécuteront dans une centaine de villes et villages en Wallonie (autant vaut dire : partout), plus de 5000 civils, dont des femmes, des enfants en bas âge et des vieillards. 15.000 maisons seront détruites, des villages et des villes (comme Dinant) rasés. Les atrocités débordent aussi sur la Flandre et la France, mais c'est la Wallonie qui - cela est peu souvent souligné - en subit l'essentiel (70% des 7000 morts civils et des 20.000 maisons détruites ou incendiées tous pays confondus, cela en quatre semaines, les massacres se poursuivant à un rythme plus lent en septembre et octobre)...
En Mai 1940, Hitler avait interdit le bombardement des villes flamandes...
Non Monsieur, il ne s'agit pas d'un mythe... Tout comme la politique de défense pro flamande qui est symbolisée par le choix imposé des entrepreneurs pour le fort liégeois d'Eben-Emael, essentiel dans notre dispositif défensif, tous allemands !
Refoulement, autocensure et mensonges...
Défection et manque de combativité
On peut évaluer la combativité des différentes DI de l'armée belge en mai 1940. 6 DI flamandes ont fait preuve d'une combativité nulle ou très faible, celles pour lesquelles on peut parler de défection quasiment complète (reddition ou inaptitude au combat) : 4e DI + 12e DI + 13e DI + 14e DI + 16e DI + 9e DI Six Divisions flamandes sur Neuf
La combativité de la 18e DI (partiellement flamande sauf son régiment wallon) est médiocre, de même que celle de la 6e DI partiellement flamande (sauf son régiment wallon). Trois divisions flamandes peuvent être jugées avoir combattu courageusement : la 11e DI, la 1ère DI et la 2e DI. La 11e DI et la 2e DI ont tenu le canal de la dérivation pendant la bataille de la Lys, contre-attaquant plusieurs fois. La 1ère DI a défendu la Lys au sud de Courtrai. 1ère DI, 2e DI, 11e DI Trois Divisions flamandes sur 9
Les régiments wallons ont tous et toujours tenu fermement le front qu'ils avaient reçu l'ordre de défendre ... La 15e DI, pourtant division de deuxième réserve (donc mal équipée), se bat bien mieux que certaines divisions d'active ou de première réserve. Certaines de ces divisions continueront à combattre même après l'heure fixée pour la capitulation sans condition par le général allemand le 28 mai à 4h. du matin. Il est bien sûr inutile de rappeler la combativité des 1ère et 2e Divisions de Chasseurs ardennais. On a donc huit divisions wallonnes sur 8 qui ont fait front aux Allemands jusqu'au bout : 3e DI+5e DI+8eDI+10e DI+15eDI+17eDI+1èreCha+2eCha Huit divisions wallonnes sur huit
Il y a aussi l'autocensure. J'avoue que ce qu'il reste en moi de nationalisme belge a longtemps hésité à parler de la contradiction entre les régiments flamands et wallons de mai 1940, alors que, tout bien réfléchi, croire que faire le silence sur cela c'est ménager les Flamands est faux.
On ne bâtit rien sur les refoulements et les mensonges. Ne substituons pas au mensonge belge un mensonge francophone accroché à une solidarité qui n'est pas assez définie. Il n'y aura de Wallonie ouverte et réconciliée avec elle-même et avec Bruxelles et la Flandre que si nous nous disons la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. C'est ce que j'ai essayé de faire ici même pourtant en rappelant une vérité déplaisante : le fait que les troupes flamandes de mai 1940 ont, non pas toutes certes, mais en grand nombre, et majoritairement, sans savoir ce qu'elles provoquaient chez l'autre peuple, en estimant que ni la Guerre, ni la Belgique n'en valaient la peine, laissé tomber leurs compatriotes wallons face à la Mort, face à Hitler.
Il y a trop de gens qui considèrent comme acquis le fait que la domination du français en Belgique a été purement et seulement une « injustice ». Il y a trop de gens qui, encore plus absurdement, considèrent que ce sont les Wallons qui l'ont commise...
Il faudra se serrer la main, mais après une vraie explication.
Source JOSÉ FONTAINE
Toudi mensuel n°70, janvier-février-mars 2006
Écrit par : Philippe | vendredi, 16 novembre 2012
QuentinF Très bon aussi
larevuetoudi.org/fr/story/la-politique-militaire-belge-et-la-wallonie-1920-1940
Ou aussi "Henri Bernard met en cause aussi la littérature patriotique belge qui soutient que la défaite de l'armée belge a été occasionnée par l'impuissance française "
larevuetoudi.org/fr/story/un-soldat-wallon-à-la-bataille-de-la-lys-2327-mai-1940
larevuetoudi.org/nl/node/3171
Erratum pour le Fort d'Eben Emael, les entrepreneurs sont bien belges mais je vérifié pour le bureau d'étude/ architectes.
Écrit par : Philippe | vendredi, 16 novembre 2012
Je connaissais cet article et je trouve que José Fontaine parle avec son cœur mais s’emballe un petit peu. Je n’adhère pas à ce raisonnement en terme de combattivité de D.I. Concrètement, les troupes tiennent sur 3 lignes de défense (2 de front, 1 de réserve + logistique à l'arrière). Il n'est pertinent d'analyser la situation que secteur par secteur et en termes de régiments et plus encore de compagnies/groupes et non en termes de divisions. Par ailleurs, les fronts étaient étendus à certains endroits et surtout les possibilités de renforts minces. En rajoutant que les troupes étaient épuisées par 2 semaines de retraite et de combat (pas de possibilité de dormir avec l’aviation allemande maîtresse du ciel, veille sur le front, etc).
Si des compagnies se rendent presque entièrement, cela crée des brèches qu'il faut combler dans le dispositif défensif. Dans un premier temps on les comble en affaiblissant le front des compagnies jouxtant la brèche pour qu'elles protègent leurs flancs (1ère et 2ème lignes de défense). Dans un deuxième temps en comblant les trous en appelant les réserves. Mais très vite certaines de ces premières compagnies risquent l’encerclement en combattant pied à pied face à des ennemis qui les attaquent de front comme de flanc. La question qui se pose alors et très vite est une redéfinition de la ligne de front sur un front moins large, ou au moins réorganisé. Pour éviter à tout prix les encerclements ou les attaques sur les arrières (en premier lieu sur l’artillerie).
De fait il ne s’agit pas de remettre en cause que des compagnies flamandes se soient rendues par idéologie. Il s’agit de rendre compte sans tomber dans la démagogie de l’effet entraînant que cela puisse causer sur le reste du dispositif défensif à l’échelle d’une compagnie, d'un régiment et ensuite à l’échelle d’une division. On ne peut amalgamer trop vite qu’une division qui recule le fait par un manque de combattivité. Si 2/3 d’un régiment de Ligne se rend – mouvement qui peut s’enclencher par une minorité de cadres et de troupes qui veulent se rendre par idéologie et entraînent les autres -, cela joue sur la situation de toute une division, pourtant ca reste une minorité….
Je n’ai pas eu cette lecture d’Henri Bernard. Ce que j’ai ressenti à travers mes nombreuses lectures sur la période c’est l’inertie : les fronts multiples héritage de modèles défensifs de la 1GM (canal Albert, positions fortifiées sur la Meuse, ligne KW, Escaut, puis Lys en dernier recours quand une brèche sur l’Escaut se fait dans le secteur anglais). Les faibles possibilités de contre-attaque et sclérose face à l’ogre allemand dont on imagine les troupes plus fortes qu’elles n’étaient. L'idée que la Belgique ne devait pas devenir une fois de plus le champ de bataille du conflit européen. Le commandement interalliés qui était en fait plus un Conseil des actions entreprises par chaque allié dans son coin (dont ils perdront d’ailleurs le commandant avant la Lys si je ne m’abuse). Le système de défense en profondeur dans les points chauds trop peu étendu au-delà des 3 lignes de défense (schwerpunkt) mais du en grande partie au peu de troupes motorisées (infanterie à pied, artillerie à cheval). La prise en compte obligatoire des faillites d’autres secteurs au delà des troupes belgo-belges : début de la création de la poche de Dunkerque dès le 14 et faillite des contre-attaques françaises, ce qui oblige à redéfinir le front belge ; idem avec les Anglais sur l’Escaut qui obligent à aller sur la Lys.
Bref, il ne s’agit pas de dédouaner mais de dépasser un manichéisme conceptuel. Déplacer le conflit communautaire tel que compris maintenant dans les esprits de l'époque est une erreur.
Bàv, d'un descendant du 2ème Guides ET du 12ème d’Artillerie ;-))
Écrit par : QuentinF | vendredi, 16 novembre 2012
QuentinF merci pour votre expérience et plus encore pour vos actes ;-)
Pour l'Histoire, je retiendrai que comme vous le soulignez si bien, qu'une minorité a provoquer "ce que l'on sait" dans les DI flamandes. Donc soit la décision de DI linguistiquement homogènes était une erreur soit l'Etat major était lui aussi "sous influence", dans les deux cas: à qui profite donc le crime ?
Pourquoi avoir répondu aux exigences flamingantes de l'époque ?
Alors que les dommages en Wallonie sont énormes, quelles sont les clés de répartitions qui ont été adoptées pour l'évaluation des dommages de guerre..? etc...
Des questions comme celles là sont légion et placées par des Laborderie & Co sous une chape de plomb belgicaine malsaine.
Écrit par : Philippe | samedi, 17 novembre 2012
Difficile de faire un bilinguisme à tous les échelons si ce n’est en complexifiant allègrement le dispositif. Pas sûr que la situation n’ait pas été pire dans ce cas-là. Je pense qu’une partie du problème doit se trouver dans le manque de cadres formés et expérimentés, spécialement les sous-officiers. Les premières divisions de réserve se dédoubleront des divisions d’active et les secondes divisions de réserve se dédoubleront des premières divisions de réserve. Répartissant les officiers et cadres d’active. J’ai lu par-ci par-là que des sous-officiers se retrouvaient face à des officiers inexpérimentés et inversement. Rajoutez l’idéologie à cela et l’effet peut être désastreux.
Je trouve qu’on n’a pas à rougir du résultat, on a eu une forte mobilisation pour défendre le pays et de ce fait des problèmes en conséquence (je ne peux m’empêcher de penser à tous nos aviateurs envoyés à la mort dans des carlingues dépassées pour espérer détruire quelque objectif stratégique).
La construction du mythe flamand et son laisser-faire sont explicables. Après-guerre il s’agissait de continuer à créer l’identité flamande, et quoi de mieux qu’un ennemi externe pour se faire. Rappelons que c’était cette même Flandre qui avait adhéré massivement au VNV dans les années 30. A l’échelle du pays, il fallait aussi favoriser l’unité (c’est le début du phénomène de culpabilisation à mon sens, tout au plus sa continuation). Par ailleurs je pense que comme après toute guerre ou période horrible, on commence par vouloir oublier plutôt que se souvenir. Cela rend l’événement supportable. Bref, « les gens sont frustrés, apaisons-les le plus possible, lâchons du lest ».
Toute une partie de l’histoire flamande, résistante en 1940, résistante dans la clandestinité tout au long de la guerre, est oubliée. C’est un scandale mais pas étonnant pour une culture qui se construit « en opposition à ». Peut-être que beaucoup n’étaient pas fiers outre mesure de leur attitude en 1940 que pour transmettre leur expérience, peut-être que ceux qui avaient vraiment agi se sentaient minorés du fait sans doute que ceux qui parlaient le plus étaient ceux qui étaient fiers de leur fuite… Pures supputations…
En tout cas on ne peut que déplorer qu’on fleurisse aux frais de l’Etat les mauvaises tombes et que la notion de résistance se soit communautarisée au Sénat…
Écrit par : QuentinF | samedi, 17 novembre 2012
Bon WE QuentinF... ;-)
Documents très bien fait
cegesoma.be/docs/media/Bulletins/Bull38_dossier.pdf
cegesoma.be/docs/media/chtp_beg/chtp_09/chtp9_03_Debruyne.pdf
Et enfin Hulden aan onze Helden...
willemot.org/family/descendants_gerard.php
Écrit par : Philippe | samedi, 17 novembre 2012
@schoonaarde
toutes les "H"istoires sont des constructions, c'est le cas notamment de la "langue officielle d'une région"
en belgique une majorité démographique a défini pour la dernière fois des frontières linguistiques hystériques plus encore qu'"historiques" il y a une cinquantaine d'années,
il n'y a rien de démocratique là-dedans... c'est un aleas "historique", voilà tout...
d'ailleurs "historiquement" il y a encore plus de locuteurs autre-que-les-vrais-flamands-donc-NL aujourd'hui qu'alors dans une région à caractère unilingue administratif NL (et à vos seuls yeux de majorité démographique belge toute puissante: à caractère NL commercial, wooncodifié, sportivo-culto-culturel, privé, etc...) ...si ce n'est pas vrai, expliquez svp ce que veut dire l'obsession du "caractère flamand du rand", "caractère flamand d'alost",etc...
mais pour commencer: que veut dire conceptuellement une frontière linguistique entre zone unilingue (quelle qu'elle soit) et une zone bilingue?
==> c'est un parcage géographique d'une minorité...
jadis la flandre était bilingue (avec différentiel urbain/rural) et la wallonie unilingue...
cette frontière-là (de comines à fourons) fût établie -jamais d'ailleurs officiellement- pour parquer la majorité de la minorité FR de belgique (mais bien sûr pas son économie, alors florissante et bénéficiant à tous)
et pour mieux étrangler au nord de cette "frontière" (sauf à bxl où un autre type de frontière fût établie) la minorité de la minorité FR le bilinguisme a "historiquement" évolué différemment en flandre... seul bxl est restée "bilingue"...de manière insatisfaisante pour les NL, forcément vu leur vision du bilinguisme incapable d'accepter la présence de la langue FR: ainsi "historiquement" les quotas imposés par la majorité NL pour accepter les locuteurs de langue autre partout en belgique fût élevé à 15% (bien plus haut que les proportions habituelles d'une "minorité) ce qui a d'ailleurs saboté toute présence NL dans les centres industriels wallons...
vous avez tort schoonaarde, la" flandre" a tort, il existe une minorité "historique" FR en flandre, si la flandre devient "indépendante" (sur quel territoire historique?) elle devra le reconnaître, ce qu'elle jamais eu l'obligation de reconnaître dans le giron belgicain qu'elle contrôle depuis déjà avant le suffrage universel masculin...
qu'elle s'apprête dans sa version n-va à régler "à la serbes" la minorité (historique) de ses propres habitants en plus de renoncer à leur capitale historique, les FR de la minorité historique en flandre n'ont aucun doute ni illusion...
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 11 novembre 2012
Répondre à ce commentaireÀ la Serbe ? Allons, Uit'
Il n'y aura pas d'ethnic cleansing au coeur de l'Europe. N'oubliez pas les grands méchants français et les courageux wallons, qui ne le permettraient pas.
Écrit par : Pfff | lundi, 12 novembre 2012
@Uit 't Zuiltje
La "minorité hitorique FR en Flandre" ? ... Ne vous faites pas d'illusion. Suivrons Lucien Outers, qui disait "les francophones de Fandrent ne sont pas à notre coté"
En effet, les francophones d'Anvers et de Gand se sont adaptés à la situation. Il sont devenus des bilingues, souvent NL-FR plutot que FR-NL. Ils vôtent centre-droite et détestent le gauchisme Wallon. Il n'y a plus de journeaux, hebdomadaires francophones en Flandre Profonde. Les derniers clubs, associations francophones ici sont peuplés par des pensionnés.
Combien de parlementaires, échevins, bourgmestres "francophones" en Flandre ? Dans le Rand, il y a les immigrés de Bruxelles, qui n'ont pas le lien avec "la minorité historique francophone" en Flandre.
Si je rencontre les "francophones" de ma jeunesse au Jezuitencollege à Anvers (Frankrijklei), ils me proposent leur épouses néerlandophones et leurs enfants qui ne portent même plus les noms amusants (Jean-Paul, Marie-France, Jean-Marie, François-Xavier, Thierry-Jules, Jean-André, Paul-Claude, Claude-Claude, Marie-Antoinette) mais Michiel, Maarten, Elke, Jan, Pieter.
Le français , c'est pour nous comme l'Allemand pour les Tjeches, la Russe pour les habitants des pays Baltes, l'Afrikaans pour les Zulus. La lanque du passé, ... de l'oppresseur, des immigrants armés ; de la loi et des juges, des gendarmes, des huissiers de justices et des bourreaux.
Ne vous faites pas d'illusion.
On vous a volé la Flandre.
Écrit par : MUC | lundi, 12 novembre 2012
@MUC,
Vous pouvez même la garder ;-)
Vu ce qu'elle devient, je ne serai pas mécontent quand la scission sera prononcée.
Ce sera juste un peu plus pénible pour aller à la mer, mais bon, tant qu'à faire, on ira en Bretagne.
Écrit par : Geoffrey | lundi, 12 novembre 2012
@MUC
c'est le fait de vouloir conserver des frontières "historiques" qui à créé les minorités nationales
il n'y a aucune illusion à avoir mon cher MUC, une des propriétés d'une "minorité" est qu'elle n'est pas définie par la "majorité" mais par elle-même, et comme c'est le cas partout en europe sauf exception elles ont des liens culturels avec la/les communauté(s) de même culture dans la/les "nation(s)" d'à coté...
c'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle on ne veut même pas en entendre parler en flandre... une minorité devant être intégrée à la nation et non assimilée contre son gré (mais les lois internationales sont-elles vraiment immuables? -dans les années 60 les FR de flandre avaient été déboutés devant le conseil de l'europe, le seront-ils pensez-vous en 2015? )
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 12 novembre 2012
@ Uit ' Zuiltje
La manière à laquelle la Grande Nation Française aime et respecte ses "minorités culturelles" est notre exemple !
Allez demander aux Alsaciens, Baskes, Bretons, Flamands, ... du respect reçu par Paris... pour leur culture, langue ...
Et les Alsaciens, Basques et Flamands y vivent depuis des siècles avec "des liens culturelles avec la/les communautés de même culture dans la/les "nations" d'à côté", ... selon votre joli définition, ...
Écrit par : MUC | lundi, 12 novembre 2012
Il y a un petit nombre de francophones flamands qui émigrent discrètement vers le Brabant wallon : les véritables immigrés intérieurs, ce sont eux. Ils n'ont aucune illusion sur la suite.
Écrit par : Pfff | lundi, 12 novembre 2012
@Pfff
"Il y a UN PETIT NOMBRE de francophones flamands qui émigrent discrètement vers le Brabant wallon : les véritables immigrés intérieurs, ce sont eux. Ils n'ont aucune illusion sur la suite."
ce petit nombre est-il plus grand que les NL qui émigrent discrètement vers le brabant wallon pour raison financière (foncier plus bas, convivialité plus haute)...
fuite esthétique aussi, le brabant flamand totalement waterlooïsé, esbroufe nouvôrich, laideur généralisée
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 12 novembre 2012
@MUC
"une minorité devant être intégrée à la nation et non assimilée CONTRE SON GRÉ "
"La manière à laquelle la Grande Nation Française aime et respecte ses "minorités culturelles" est notre exemple !"
"assimilé contre son gré", c'est la manière avec laquelle la "Grande Nation F"landre aime et respecte ses "minorités culturelles"...
la manière avec laquelle la "Grande Nation F"landre aime et respecte ses "minorités culturelles" est notre vécu mon cher MUC le pire des militants FR de flandre parle mieux le NL que les français RF du département du nord qui se disent flamand... n'y voyez aucun jugement de valeur, mais vous semblez comparer le NL avec avec des langues régionales... la néerlandité n'a rien de régional, c'est une grande culture mondiale européenne, la culture française a d'ailleurs sa part de néerlandité et autant que réciproquement.
en alsace la minorité de langue régionale est-elle une minorité nationale allemande ou une minorité nationale luxembourgeoise en moselle... vous semblez plus au courant que moi là-dessus (c'est comme pour la serbie -hors problème linguistique d'ailleurs- en fin de xxième siècle, il ya eu des guerres pour ça en début de xxième)
en bretagne la(les) langue(s) régionale(s) est(sont) enseignée(s) à l'école, en nord-euskadi, nord-catalogne aussi... en occitanie(S), etc...aussi, ah oui napoléon était corse, son code a été écrit en parisien, ce truc qu'on parlait aussi aux pays-bas autrichiens...
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 12 novembre 2012
Répondre à ce commentaire@Uit 't Zuiltje
Nulle part en France, une langue "régionale" est reconnue comme langue officielle. Même si la population locale utilise cette langue depuis des générations, ... Même si cette langue est une langue utilisé dans d'autres pays en Europe.
Nulle part en France les citoyens ont le droit de se rédiger dans une autre langue que le Sacré Français aux autorités.
Il y a 50 ans, il était interdit de donner un nom non-français aux Enfants de La Grande Patrie.
La France n'a pas reconnu le fameux "chartre des minorités", .
La Flandre et La France, le même combat !
ps : et oui, certains petits Bretons peuvent apprendre le Breton à l'école. Mais le renseignement entier en Breton : toujours refusé.
Écrit par : MUC | mardi, 13 novembre 2012
@MUC : article 2 de la Constitution française reconnaît les langues régionales. Une fois encore, vous dites n'importe quoi.
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 13 novembre 2012
@MUC
"Allez demander aux Alsaciens, Baskes, Bretons, Flamands, ... du respect reçu par Paris... pour leur culture, langue ..."
je le fait souvent et sans ironie pour le coup, mais il y a tellement de français différents aux 4 coins de l'hexagone (rien à voir avec le "eux-nous" belgo-belge)...
mais vous connaissez sans doute beaucoup plus que moi des gens qui revendiquent en RF d'être reconnus comme minorité nationale...
ça m'intéresse de savoir lesquels pour comprendre vos interprétations
«La Flandre et La France, le même combat !»
le refus de la "flandre" de permettre à la "belgique" de signer la "charte des minorités" c'est parce qu'elle veut que ce soit lié à la négation officielle de la minorité FR dans le rand... on est très loin que chaque "communauté" belge reconnaisse les deux autres comme minorités sur leur "territoire" dont le tracé forcément imparfait poserait alors moins problème
le refus de la RF de signer la "charte des minorités" est d'ordre constitutionnel, c'est par refus de considéré que deux citoyens d'RF puissent avoir des droits différents... cette argutie franco-française ne sert pas la cause des FR d'ici mais elle a tout de même bien plus de gueule que la peur du FR qu’ont les NL en belgië...
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | mardi, 13 novembre 2012
MUC : L'enseignement en langue régionale est possible en France... Si les langues régionales n'ont pas une importance aussi grandes que dans les bien aimées Flandres, c'est tout simplement parce qu'hormis le Basque, le Breton et dans une moindre mesure l'alsacien, il s'agit de patois qui ont été vite assimilés au Français (racine latine commune) et qu'on conserve pour le folklore (il y a même un regain avec des cours d'Occitan...), mais globalement nous avons une véritable identité régionale ET nationale, les deux ne sont pas antagonistes.
Bref mis à part quelques illuminés, les français, quelle que soit leur région, sont contents d'être français et ne se sentent pas victimes d'un quelconque impérialisme (difficile de se sentir menacé par son propre pays, sa propre langue et sa popre culture). Les particularités culturelles locales font notre richesse et notre fierté et vont bien au delà de la langue, sur laquelle vous faites décidement une bien vilaine fixation.
Un breton apprécie de voir une danse traditionnelle provençale, parce que ça le renforce dans sa propre identité et le conforte dans l'importance de la conserver pour la faire connaitre aux autres. Mais jamais il ne se sent menacé, par une "France" générique (et imaginaire) qui viendrait tout uniformiser... A la limite on crache un peu tous sur "les parigos" qui seraient ce qui s'en rapproche le plus, mais même eux ont leur folklore (le titi et sa gouaille).
Désolés de ne pas vous permettre d'exporter vos complexes et luttes.
Écrit par : ElGringo | mardi, 13 novembre 2012
@Marcel
Vous vous trompez. L'article 2 ne prévoit que l'usage du français. En plus c'est cet article-là qui fait que la France ne peut ratifier le traité.
"Il aurait donc fallu procéder à une modification de la Constitution pour procéder à la ratification de l'ensemble de ce traité international, non seulement en modifiant l'article 2, mais aussi en modifiant son article premier, car cette Charte porte également atteinte, selon le Conseil constitutionnel, « aux principes d'indivisibilité de la République, d'égalité devant la loi et d'unicité du peuple français ». Cette révision n'a jamais eu lieu, au vu du caractère fondamental de ces dispositions constitutionnelles.
Écrit par : schoonaarde | mardi, 13 novembre 2012
@ Elgringo
"Désolés de ne pas vous permettre d'exporter vos complexes et luttes"
Je constate tout simplement que les Français ont réussi ce que La Belgique à Papa n'a jamais pû réaliser ; remplacer les langues locales par le Français, ...
En effet, les Bretons, Alsaciens, etc ... ne se sentent pas menacés (les Native Americans non plus, ...)
Dommage qu'on ne peut plus demander les Bretons, Alsaciens du XIXième siècle de la manière à laquelle les Français ont dégradé leur langue, ....
"interdit de cracher et de parler le Flamand" était annoncé dans les bâtiments publics.
Heureusement, en Belgique, mes ancêtres ont arr^té ce genre de fascisme avant la lettre
ps : "L'enseignement en langue régionale est possible en France". Jusqu'à quelle age ? Quel niveau ?
Écrit par : MUC | mardi, 13 novembre 2012
@Schoonaarde : vous avez raison, c'est l'article 75-1 : "Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France."
Écrit par : Marcel Sel | mardi, 13 novembre 2012
Monsieur Sel
"appartenir au patrimoine de la France", voilà ce que la Constitution Française dit. En effet. Mais ce slogan ne dit RIEN de la situation légale de ces langues. On dit tout simplement qu'elles existent, ...
Leur statut officiel n'est pas mentionné.
Je vous aiderez ;
- tous les actes notariels doivent être redigés en français
- tous les jugements ; en français,
- toutes les lois, decrètes, ... en français,
- tout les diplomes officielles ; en français,
- tous les contrats ; en français,
- châque communication avec les autorités ; en français,
En France, on a donné à certains (même pas toutes) les langues régionales un statut .. de folklore. Rien de plus. Aucun statut officiel !
Donc votre "vous ne dites importe quoi" à mon adresse est ridicule.
Écrit par : MUC | mardi, 13 novembre 2012
@El Gringo
Le racine LATINE commune de l'Alsacien, le Breton et le Basque ??
La mégalomanie de la francophonie est infinie chez certains :)
Écrit par : thomas | mardi, 13 novembre 2012
@Gringo,
Pardon, j'étais trop vite à réagir, avant d'avoir lu "hormis"
Écrit par : thomas | mardi, 13 novembre 2012
@MUC
entre "interdit de cracher" (afficher en flamand) et "interdit de cracher et de parler le Flamand"(je suppose écrit en FR) toute une légende urbaine...
donc le "peuple flamand"savait lire,...
il est clair que les si bretons et les alsaciens avaient été belges plutôt que français, ils vous auraient rendu la vie plus difficile que vos compatriotes wallons ou FR en flandre
je vous le répète vous comparer une pomme et des poires en comparant le NL à des langues régionales française...
"L'enseignement en langue régionale est possible en France" (au cas par cas) à un niveau plus élevé que n'est possible l'enseignement FR dans les communes NL "à facilité FR"
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 14 novembre 2012
@MUC : Votr remarque sur les Natives est déplacée, non seulement ils sont très conscients de ce qui leur est arrivé, mais en plus ils sont très suceptibles (Cf. le clip de je sais plus quel groupe amércain qui a osé se déguiser en Indien et a du le retirer et s'excuser suite à plainte).
Vous voulez poser les régions françaises en victimes de "la France", alors que cette France est issue des régions... Alors vous trouvez un truc un peu concret pour illsutrer vos propos "Paris", ha les méchants, le voilmà donc le visage de l'impérialiste !
Ca ne prend pas désolés... Vous pouvez les déclarer victimes, s'ils ne le ressentent pas comme tel ca ne sert à rien, hors aujourd'hui aucune culture, hormis quelques extrémistes, ne se sent menacée en France.
Un ami Breton me raconter que parler Breton en classe à l'époque de sa grand mère c'était comme cracher par terre et qu'ielle se prenait des beignes, lui même se dit Breton avant d'être français, il a des hermines partout (collier, voiture).
Ca ne l'empêche pas de voter pour des partis nationaux, de supporter l'équipe nationale et de parler la langue nationale, tout en étant furieusement Breton. Vous semblez trouver ça triste parce que vous projetez votre situation sur nous...
Nous, ça nous va bien ! Ya encore des festnoz et le Breton est encore parlé chez les anciens et de plus en plus de jeunes, mais mis à part la triste expérience ARB, ça ne viendrait à l'idée de personne de se couper de la nation française ! Parce que notre chauvinisme national est plus fort que notre régionalisme, c'est une force ! (même les étrangers trouvent ça tout aussi typiquement franchouillard et marrant qu'insuportable)
Donc merci de votre compassion, mais non, vraiment, vous pouvez garder votre vision Belge (flamingante) des choses on a pas besoin de ça en France, personne ne le souhaite.
Au passage et pour finir, on peut apprécier le franc succès de "l'Europe des régions" en Espagne... Un pays divisé, aucune ligne directrice budgétaire commune et donc une rigueur variable selon les régions, une crise aux impacts encore plus forts.
@Uit : Merci pour la précision et le parallèle.
Écrit par : ElGringo | mercredi, 14 novembre 2012
@Thomas: sans vouloir verses dans le procès d'intention (mais un peu quand même), en plus de lire trop vite vous avez surtout lu avec un à priori en tête, que fait transparaitre votre réaction à l'emporte pièce...
Écrit par : ElGringo | mercredi, 14 novembre 2012
des criminels flamingants saccagent des monuments le 11 novembre
http://www.nordeclair.be/589904/article/regions/mouscron/2012-11-11/le-monument-aux-morts-d-evregnies-souille-sans-doute-par-des-flamingants
quand va-t-on jeter ces flamingants en prison ?. c'est la la place de cette racaille !
Écrit par : bruxellois | mardi, 13 novembre 2012
Répondre à ce commentaireQuelles prisons ? Vous irez arrêter Herman Van Rompuy ?
Écrit par : Pfff | mardi, 13 novembre 2012
Voilà une histoire bizarre. Un groupe de 30 à 100 personnes, prétendues flamingants, vandalisent un monument aux morts et un drapeau belge, à 1 heure du matin (donc en pleine nuit) sur un cimetière à Evregnies (commune d'Estaimpuis).
Personne n'a été appréhendée et une enquête est en cours.
Et ils sont venus comment, ces gars? Avec plusieurs autocars? Individuellement en voiture? En vélo? Et tout cela dans un tout petit village de 900 habitants?
A suivre...
Écrit par : schoonaarde | mardi, 13 novembre 2012
@schoonaarde
peut-être ces supposées dizaines de supposés flamingants espéraient réveiller les vieux poilus flamands morts d'avoir reçu des ordres en FR... :))
Écrit par : Uit'tZuiltje | mercredi, 14 novembre 2012
Monsieur ElGringo,
En effet. La France a essayé d' imposer le nationalisme Français dans châque région, châque colonie qui tombait dans leurs mains.
Comme les Romains, les Nazis, les Brittaniques, la langue était le moyen le plus simple. On imposait le Latin, l'Anglais, le Français, l'Allemand... comme seule langue officiel.
Et dans une génération, la langue locale devient folklorique (et puis on le reconnaît comme "partie de la patrimoine culturelle"...
En France, on a réussi avec cette maneuvre. Dans la plupart des colonies aussi (comme les Anglais viennent de réussir ).
En Belgique, les Flamands ont gagné leur lutte (les Wallons l'ont perdu, malheureusement, ...le Wallon semble d'avoir le même statut que les langues régionaux en France)
Il est du point de vu culturelle (et émotionelle !) très dommage que la très grande majorité des Bretons, Basques, Flamands, Alsaciens, ... en France ne savent plus lire les lettres, livres, actes, ... de leurs ancêtres. Qu'ils ne savent plus comprende les inscriptions sur les tombeaux de leurs grands-parents.
Un pays civilisé respecte ces habitants, leur langue, leur culture, leur coûtumes, leur âme.
ps : en als ze daar in een paar schooltjes de mensen hun kindjes de mogelijkheid geven een paar uur les te volgen in hun moedertaal, zou dat dan niet uit pure schaamte zijn ?
Écrit par : MUC | mercredi, 14 novembre 2012
Répondre à ce commentaire"En Belgique, les Flamands ont gagné leur lutte (les Wallons l'ont perdu, malheureusement, ...le Wallon semble d'avoir le même statut que les langues régionaux en France)"
Oui, oui... Mais ça va, je vous rassure! ' Y a moyen d'avoir sa culture régionale et de ne pas sombrer dans le délire de persécution. On peut aller du Borinage à Liège ou du Centre à Namur sans éprouver la moindre angoisse: z'inquiétez pas pour nous!
Écrit par : Juliette | jeudi, 15 novembre 2012
@MUC
je ne parviens pas à faire abstraction de l'envie malsaine qu'en tant que NL vous semblez ressentir envers les merveilleux défauts fantasmés que vous prétendez nous montrer dans l'impérialisme linguistique FR...
si je comprends bien vous haïssez les FR de RF qui "limitent" leurs nombreuses langues régionales reconnues aux rôles culturels qu'ambitionnent leurs locuteurs...
je précise que le NL n'est pas une langue régionale française mais une bien une langue de culture coloniale européenne qui c'est exportée au même titre que le FR, l'anglais, l'espagnol ou le portugais en amérique afrique et asie...
je vous félicite de savoir lire les lettres, livres, actes,tombeaux ... de vos ancêtres. sans toutefois comprendre si c'est grâce à votre érudition ou parce que votre langue n'aurait guère évolué...
je serait d'accord avec une flandre qui ferait ce que vous dites: "Un pays civilisé respecte ces habitants, leur langue, leur culture, leur coûtumes, leur âme."...
un pays civilisé respecte évidemment ses minorités linguistiques nationales
ps: le NL n'est pas mon moedertaal et je le reconnais comme "partie de [ma] patrimoine culturelle" ;))
mvg
Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 15 novembre 2012
Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre ... Ces flamingants sont délirants dans leurs complexes de persécution et toutes ces litanies ne servant qu'a justifier l'injustifiable !
Mais bon, c'est juste un question de temps ! Vite un peu d'air frais...
Écrit par : Philippe | jeudi, 15 novembre 2012
@ ui t 't Zuilte
En effet, il faut respecter les minorités ! Les minorités Mahgrébiennes, Turces, Kurdes, Italiennes, Espagnoles, Congolais, Nigériens, Allemandes, Sud-Américaines, Chinoises, Népalais, Japonaises, Indiens, Francophones, Wallons, Suédoises, Danoises, Russes, Polonaises,....
156 nationalités à Anvers, depuis des siècles ! Veel werk aan de winkel !
ps : en Philippe heeft weer iets héél inhoudelijks aangebracht
Écrit par : MUC | jeudi, 15 novembre 2012
@MUC
"156 nationalités à Anvers, depuis des siècles ! Veel werk aan de winkel !"
si vous compreniez bien le concept de "minorité nationale" , (en belgique les minorités FR et DE), vous n'essayeriez pas de noyer le poisson avec les
"Les minorités Mahgrébiennes, Turces, Kurdes, Italiennes, Espagnoles, Congolais, Nigériens, [...], Sud-Américaines, Chinoises, Népalais, Japonaises, Indiens,[...] Suédoises, Danoises, Russes, Polonaises,...." toutes plus respectables les uns que les autres mais n'ayant rien à voir avec ce fait précis:
...une partie de la communauté FR partage historiquement en belgië certains territoires avec la communauté majoritaire NL...
communauté NL dont la domination historique sur la communauté minoritaire FR (même et surtout celle ne partageant pas le même territoire) est une évidence historique pour toute personne qui par souci d'honnêteté intellectuelle, ne serait pas soumis au roman national(iste) "flamand"...
au roman national "flamand"qui prétend que cette majorité NL est victime de la minorité FR, essentiellement par fainéantise intellectuelle, ce qui favorise l'aveuglement
bàv mvg
Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 15 novembre 2012
Hugh, grand nuage gris a parlé !
Reste à faire danse de la pluie ... hugh !
Écrit par : Tournaisien | vendredi, 16 novembre 2012
Uit'tZuiltje Tout à fait et plus encore.... Les Instances Internationales condamnent les flandres depuis longtemps et ce sur l'ensemble de ces sujets ! La reconnaissance de la minorité francophone soit près de 500.000 citoyens selon certains est actée par le Conseil de l'Europe. Même les autorités flamandes le reconnaissent (MUC a certainement un problème avec cette langue), dans l’ « Encyclopédie du Mouvement flamand » dont la première édition date de 1973. Complètement réactualisée en 1998, la « Nouvelle Encyclopédie du Mouvement flamand » bénéficie depuis du soutien officiel du ministère de la Communauté flamande : le deuxième volume de la première édition à la page 1562 pour y découvrir un texte de 14 pages consacré aux francophones en Flandre, avant les 17 pages réservées aux Flamands en Wallonie, le tout regroupé sous l'appellation « Minorités linguistiques »
Oui vous avez bien lu ! Il est écrit noir sur blanc “Taalminderheden” (Minorités linguistiques) en guise de titre général et “Franstaligen in Vlaanderen” (Francophones en Flandre) comme intitulé de la première partie.
Le ton est donné dès le début (nous traduisons): « Qu'il y ait en Flandre, depuis de nombreux siècles, une petite minorité francophone, est un fait établi ». Même chose dans l'édition de 1998, page 2964 du troisième volume, cette fois. La formulation a été légèrement revue, mais elle garde toute sa pertinence : « En Flandre, il y a, depuis des siècles, une petite partie de la population qui est francophone ».
Examiné à la lumière de la résolution 1301 de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, à propos de la protection des minorités en Belgique, le texte du Mouvement flamand apparaît comme un véritable plaidoyer en faveur de la reconnaissance par la Flandre de sa minorité francophone. (…)
Sur ce point, l'analyse livrée par l'encyclopédie est très claire: « Lorsque la Flandre est devenue la région la plus riche de Belgique, le prestige du néerlandais augmenta. Le néerlandais devint un atout à tous les niveaux, économique, démographique, politique et social. À partir de ce moment-là, des facteurs très importants commencèrent à jouer contre les francophones : une Communauté flamande de plus en plus prospère, pas de protection juridique à part celle de leurs droits individuels, pas d'instances propres, pas de subventions de leurs manifestations culturelles ».
Voilà bien le nœud du problème : l'absence de protection juridique de la minorité francophone en Flandre.
Le reste des arguments c'est comme d'hab... Vite un peu d'air frais..! ;-)
Écrit par : Philippe | vendredi, 16 novembre 2012
"La France a essayé d' imposer le nationalisme Français".
Rien à voir avec la construction progressive d'une nation, par exemple au travers d'un royaume, et encore plus suite à la révolution française qui unifiait le pays au travers de avelrs communes voulues et non imposées de l'extérieur... Non, il s'agit d'une affreuse conquête nationaliste (mais de quelle nation alors ? "les Français", partout et nulle part à la fois, une sorte de monstre du placard flamingant).
"Qu'ils ne savent plus comprende les inscriptions sur les tombeaux de leurs grands-parents".
C'est la meilleure de l'année... Décidemment, merci d'ouvrir un livre d'histoire et de revenir poursuivre cette conversation.
Bonne chance pour trouver des tombes en basques / Breton de 1920... Il me semble que vous obliez juste que la France est un pays qui a une loooooongue histoire et que cet affreux colonialisme linguistique ne remonte pas à hier, même si on parlait encore bcp breton (ou autre) dans les régions il y a 60 ans, le Français comme langue nationale s'est imposé (pour des raisons pratiques) dès la fin du 18eme... dès la renaissance pour les zones citadines.
Quant aux actes notariés & textes légaux, il faut remonté à François Ier (XVIeme). Avant c'était du... Latin ! Avec les autres langues locales.
Plus personne ne pleure sur les langues régionales, vous exportez vos craintes, vos haines, vos fantasmes nationalistes pour imaginer des régions martyrisées en France et des victimes d'un combat perdu qui n'EXISTENT PAS.
Vous pouvez trouver regrétable que nous ne soyons pas divisés, autour d'une multitudes de langues et de natio-régionalismes, que nous ne soyons pas dans un imbroglio juridique pour la moindre démarche officielle ou le moindre papaier comme en Belgique. Mais pour ma part je ne le regrette pas, ni moi ni la très grande majorité des français.
Comment expliquez vous que les fiertés et cultures régionales soient si fortes en france et que personne n'ait envie de faire cessesion et de revenir à une langue pure ? C'est la "faute" du méchant français ? ou simplement les gens perçoivent l'avantage d'être unis ? Ou simplement nous partageons plus de valeurs communes (hors langue) que de différences ?
L'union fait la force. Encore une fois, l'Europe des région est un échec selon moi... Il n'y a certes pas que la langue pour faire l'union, mais visiblement c'est le plus efficace.
De toutes façons vos luttes sont aussi ridicules que vaines, regardez comme le fait remarquer Uit, le néerlandais aussi est une affreuse langue impérialiste, et à présent même dans les anciennes colonies, qui le parle encore ? (qui se souvient que le brésil fut hollandais pendant une courte période).
Avant, nous étions des tribues celto-ligures païennes , hier nous étions catholiques et francophones, aujourd'hui nous sommes de plus en plus athées et qui sait si la langue ne changera pas non plus ? L'histoire avance, rien n'est immuable, vos petites luttes régionalistes à l'échelle de 300 années elles me font bien rire.
Si dans 3 siècles l'Europe doit être métisée avec 50% d'athées et 50% de musulmans, ça sera comme ça. On pourra pleurer et faire des guerres, ça ne changera pas grand chose.
Au final vous me donnez l'impression d'une jalousie envers la France qui se serait transformée en haine de l'impérialisme culturel, parce qu'il faut qu'il y ait des perdants dans l'histoire, des victimes, pour justifier les luttes aujourd'hui et ici, en Flandres.
Écrit par : ElGringo | vendredi, 16 novembre 2012
@Tourn
que Gitche Manitou soit avec vous,
http://www.youtube.com/watch?v=A0zNGiVJg1k
bàv
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 19 novembre 2012
Bonjour, Je ne prends pas LA PEINE de lire tous les commentaires qui ne volent pas bien haut intellectuellement.
Depuis mes études à LOUVAIN et le walen buiten j'ai compris que les flamingants n'ont qu'un seul objectif la fin de la Belgique et je ne peux qu’espérer que cette fin soit aussi la fin de l'hégémonie flamingante sur NOTRE pays.
La BELGIQUE est francophone ce qui ne l'est pas c'est quelque chose comme vlanderen - (qu'en pensent les limbourgeois ??) ou pire mais j’espère que ce ne sera bientôt qu'un mauvais souvenir. Il n'existe AUCUN parti qui soit opposé au droit du sol qui n'existe que dans l'esprit - non pas pour eux - la cervelle- d'ignares de leur propre fonctionnement cognitif. Donc AUCUN, habitant sur ce soit disant sol flamand ne peux exprimer une opinion qui soit un tant soit peu dissidente et émette un vote HUMANO-LOGIQUE. C'est déjà la dictature de la pensée unique flamingante.
Nous n'avons rien à attendre de ces dictateurs qui se gargarisent de leur soit disants supériorité numérique mais qui refusent de se compter ! Qui prétendent « aider » les wallons mais qui négligent de considérer que ce sont leurs CLIENTS.
Moi depuis 40 ans je boycotte autant que faire ce peut les entreprises situées sur ce « SOL » et achète du PORIT en Allemagne au lieu d'Ytong et de l'isolant à Luxembourg en provenance de France. LIDL affiche des étiquettes où le flamand est deux fois plus gros que le français. Seul Delhaize a encore ses bureaux à Bruxelles, Colruyt a renoncé à s'implanter à Nivelles. C'est l'économique qui est le nerf de la guerre. La résistance est simple et efficace !!seul la LUCIDITE manque !!
Que tous les BELGES en fassent autant et les flamingants végéterons entre eux !
Écrit par : GuyF | samedi, 17 novembre 2012
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