vendredi, 24 mai 2013
Woolwich. Zone de guerre.
L’attaque djihadiste d’hier à Londres ne constitue pas une nouvelle étape du terrorisme djihadiste. Mais il confirme une évolution du mouvement qui a des implications profondes pour nos sociétés. Contrairement aux attaques du World Trade Center ou à l’attentat de Madrid, soigneusement organisés, qui requéraient des équipes coordonnées, celle de Woolwich était menée avec des outils de cuisine, et n’a pas nécessité l’importation de terroristes venus du Golfe ou d’ailleurs. Il est apparemment le fait de jeunes Anglais d’origine nigériane. Le plus énervé des deux (celui qui a parlé à la caméra) serait identifié comme étant Michel Adebolajo — info sous réserve, mais publiée par la BBC — issu d’une famille chrétienne très pratiquante, converti à l’islam après ses études…
Actif dans la distribution de tracts et les manifestations, il semble avoir été déjà connu des services de police pour son activisme islamiste et aurait même été arrêté en vertu de celui-ci, puis relâché : on ne peut maintenir quelqu’un en détention pour des distributions de tracts ou des propos radicaux. Si la traçabilité de l’homme était donc possible, l’empêcher de commettre l’acte qu’il a commis avec son complice hier après-midi ne l’était pas. C’était un citoyen parmi d’autres. À première vue, ce cas semble assez similaire à celui des frères Tsernaev qui ont fabriqué et activé des bombes artisanales à base de cocottes minute à Boston, les faisant exploser dans la foule en plein marathon : ce sont désormais des citoyens qui commettent ces actes de terreur. Ce n’est toutefois pas neuf. Mais l’assassinat barbare d’hier confirme cette évolution.
Outre la typologie des exécutants, l’attentat de Boston a autre chose en commun avec celui de Woolwich : contrairement à ceux de New York, Washington ou Madrid, ils ne se déroulent pas dans des villes-symboles, mais dans des lieux «banals» : Boston est une ville de 650.000 habitants, Woolwich est bien à Londres, mais c’en est un faubourg assez insignifiant (s’il n’y avait les casernes) et excentré. Apparemment, Al Qaeda a laissé de côté la symbolique forte (les tours du WTC, le Pentagone, la gare de Madrid) pour s’attaquer désormais à l’occident «banal». Ce faisant, elle ne sème plus seulement la terreur dans les capitales, comme le faisaient traditionnellement les terroristes de tout bord, mais dans chaque banlieue, chaque petite ville. Et ce n’est pas par hasard.
Il y a toutefois une différence fondamentale entre les attentats de Boston et de Woolwich : le premier visait la masse, lors d’une festivité populaire. Le second se concentre sur un objectif : un soldat, le tambour Lee Rigby, désarmé, pris comme symbole malheureux de l’armée anglaise et de son action. À ce titre, le premier est un acte terroriste «pur» (à savoir qu’il l’est autant pour les auteurs que pour les victimes), le second peut bien sûr être perçu comme terroriste par les Anglais, les Européens, mais est au contraire conçu comme une action militaire, revendiquée, par les djihadistes. En s’attaquant à des cibles officielles, non civiles, les djihadistes portent purement et simplement la guerre d’Afghanistan sur le territoire européen, anglais. Or, ce n’est pas le premier attentat du genre. En 2009, à Fort Hood (Texas, USA), également un lieu «banal», à plus de 60 km de la première ville un tant soit peu connue, Georgetown, un psychiatre militaire de l’armée américaine, Malik Nadal Hasan, américain d’origine palestinienne (et né aux USA en 1970), tuait 12 militaires et un civil et en blessait 30 autres. Malik Nadal Hasan semble avoir été influencé par les prêches de l’imam djihadiste américain d’origine yéménite Anwar al-Awlaqi, avec qui il correspondait. Al-Awlaqi, qui fut tué au Yémen par une attaque par drone de la CIA, semble également avoir influencé trois des terroristes du 11 septembre. Moderne, il tira rapidement profit d’internet, puis des réseaux sociaux, avec sa page facebook, son blog, ses prêches haineux diffusés sur YouTube.
Un an plus tard, en 2010, à Londres, l’étudiante Roshonara Choudhry poignarda par deux fois le député anglais travailliste Stephen Timms, pendant une audience privée, avant d’être maîtrisée. Timms survécut, mais de justesse. La jeune fille était, de son propre aveu, influencée par les prêches d’Anwar Al-Awlaqi, sur… YouTube. C’est alors (et seulement alors) que YouTube se vit imposer l’obligation de censurer ces discours meurtriers (un exemple du fait que la soi-disant liberté absolue d’expression de tradition anglo-saxonne est une légende urbaine, comme je le disais dans l’émission Samedi+ de et avec Martine Cornil il y a quelques semaines). Mais même cette censure impérative est un vœu pieux : on trouve encore certains de ces prêches en ligne aujourd'hui !
L’originalité de cet imam sulfureux est d’avoir notamment prêché en anglais, ce qui explique son «succès» auprès de candidats-terroristes plus anglophones qu’arabophones, de simples citoyens américains ou britanniques. Partant de l’idée que les USA auraient tué plus d’un million (sic) d’Irakiens, il justifiait l’attaque de cibles notamment officielles et militaires sur le territoire des États-Unis et du Royaume-Uni — également impliqué dans la guerre d’Irak et en Afghanistan. Roshonara Choudhry poignarda Stephen Timms parce qu’il avait voté pour l’intervention en Irak. Pour Malik Nadal Hasan, c’est plus obscur, mais son départ prévu pour l’Afghanistan pourrait avoir servi de déclencheur. Il est frappant de constater que c’est une fois encore l’action de l’armée anglaise en Afghanistan qui aurait amené Michel Adebolajo (ou quelle que soit son identité) et son comparse à massacrer de sang-froid un soldat désarmé qui marchait paisiblement dans la rue à Woolwich.
Ayant certainement été confrontés à des images d’enfants ou de femmes tués lors des conflits moyen-orientaux (et peut importe que ceux-ci furent réellement les victimes d’Américains, d’Anglais ou, comme c’est le plus souvent le cas, d’Al Qaeda ou l’une de ses antennes — les djihadistes ne font pas le détail), ces quatre terroristes comme «nous» les percevons se sont pour leur part prévalus du statut de soldat en action sur leur propre territoire, celui où ils sont nés. Ceci permet aussi de présenter leur action comme une simple vengeance d’ordre militaire : il est toujours plus héroïque de s’attaquer à de telles cibles qu’à des civils. Reste bien sûr qu’en tant que soldats, ces activistes sont aussi traîtres à leur patrie.
Ne croyez toutefois pas que j’en conclus béatement qu’il ne s’agit pas de terroristes ou qu’ils seraient moins criminels que les frères Tsernaev. En réalité, j’en conclus qu’ils sont des belligérants, autrement dit, que chaque territoire où un tel événement se produit, y compris la France suite aux assassinats de Mohamed Merah, est désormais une zone de guerre comme une autre aux yeux de ces gens. Même si la Belgique n’a pas fait l’objet de telles attaques jusqu’ici (les cinq meurtres terroristes visaient au contraire des musulmans et furent commis par des extrémistes de droite, tous proches du Vlaams Belang), nous ferions bien de prendre acte de cette situation et de nous considérer, nous aussi, comme habitants d’une zone de guerre. Mais il faut immédiatement ajouter qu’il ne s’agit pas, comme certains fanatiques le prétendent (Wilders, Dewinter, certains FN, certains ultrasionistes), d’une guerre de civilisation ou de religion. Non, il s’agit d’une guerre entre les extrémistes, d’une part (djihadistes ou extrême droite) et les citoyens lambda d’autre part, qu’ils soient athées, chrétiens, juifs ou musulmans. Penser qu’il s’agirait d’une guerre entre l’islam et «l’occident» et agir en conséquence reviendrait en fait à donner raison à Al Qaeda et aux divers mouvements qui s’en sont inspiré, cela reviendrait même à leur céder la victoire.
Car la perversité des djihadistes est en mesure aujourd’hui de rompre le vivre ensemble. Elle va très loin : lors de l’attaque du WTC, les infiltrés d’Al Qaeda ont passé leur temps américain à se fondre dans la masse, non pas des musulmans, mais des apostats, buvant de l’alcool, sortant avec des filles, faisant tout ce qu’un ex-musulman totalement intégré ferait. Ce faisant, ils ont semé un virus d’une nocivité absolue : celui qui amènerait le citoyen lambda à se méfier de toute personne perçue comme «d’origine musulmane» qui se comporterait de façon trop occidentale. Une graine visant à annihiler tout espoir d’intégration réelle, même pour les immigrés, fils ou petits fils d’immigrés «musulmans» les plus laïcs, les plus opposés au terrorisme. Quand j’écoute certains de mes congénères, quand je lis certains twittos ou commentateurs facebook, je me dis qu’Al Qaeda a plutôt bien réussi ce premier coup. Tout nom à consonance plus ou moins arabe vous rend suspect, quel que soit votre comportement.
Bien évidemment, les «musulmans visibles» sont, depuis les attentats du 11 septembre, encore plus mal considérés qu’auparavant. Toute personne habillée de façon un peu traditionnelle est d’office suspectée par toute une catégorie de gens comme étant suspects par nature ; pas forcément de commettre un jour un acte terroriste, mais de se réjouir secrètement à chaque nouvelle attaque. Aujourd’hui, sur Twitter, un Anglais se scandalisait de ces «musulmans» qui se réjouissaient, dans une rue de Londres, de la mort d’un soldat anglais. Après quelques questions d’autres internautes, il apparaissait que le quidam n’avait en fait aucune idée de ce que ces «musulmans» célébraient ! En fait, pour entrer dans la dhimmitude que certains voudraient leur imposer désormais, tout musulman vivant en Occident aurait dû annuler toute fête aujourd’hui comme hier soir, y compris celles prévues de longue date. Nombreux aussi sont ceux qui s’offusquent du fait que les musulmans «modérés» ne descendent pas dans la rue pour protester contre les djihadistes. Comme si le Belge modéré descendait dans la rue pour protester contre les excès de ses congénères (il y a du reste déjà eu de telles manifestations, notamment après l’attentat de Toulouse). Et quand je twitte que le premier à avoir déposé une gerbe de fleurs à proximité du lieu du meurtre, hier, était un musulman qui souhaitait ainsi montrer que l’islam, ce n’est pas «ça», on m’a reproché de… faire du communautarisme ! Autrement dit, pour certains, rien ne sera jamais suffisant. En fait, être musulman aujourd’hui en occident, ou même en avoir plus ou moins l’air, c’est pour un certain nombre de gens une faute en soi. À moins, je suppose, que le musulman en question milite pour Modrikamen ou Vlaams Belang pour montrer sa surintégration !
D’où une vague de twits cet après-midi avec le hashtag «les musulmans s’excusent pour», allant de la fin des dinosaures au dernier dérapage de Paris Hilton. Le plus effrayant peut-être, pour notre société, est que les débats s’articulent désormais entre musulmans et non-musulmans et que la moindre réaction de l’un choque l’autre : je me suis fait remonter les bretelles pour avoir retwitté ces twits qui pourtant révélaient un profond malaise dans notre société.
La stratégie des djihadistes semble donc avoir été diablement efficace auprès d’un certain public que j’espère minoritaire. Mais elle ne s’arrête pas là. L’activation de l’extrême droite, leur allié objectif, est un autre side effect qui ne peut qu’intéresser Al Qaeda et consorts. Car les islamophobes sont très utiles aux terroristes islamistes pour ce qui est de mettre en branle une guerre de religion totale — leur ambition à (court) terme. Dès hier soir, des membres de la Ligue anglaise de Défense lançaient des raids dans deux mosquées britanniques, qu’ils tentaient d’incendier, et les insultes ou menaces envers des musulmans qui n’avaient absolument rien à voir avec les attentats se sont accumulées à un rythme effréné au Royaume-Uni. L’action des djihadistes sur nos sociétés est une action de pourrissement et celui-ci a bien commencé. Il faudra énormément de flegme, après chacun des attentats qui vont suivre (et ils vont suivre) pour maintenir une cohésion dans notre vivre ensemble et préserver notre société libérale et humaniste, maintenir la liberté religieuse et le droit à la libre expression, dans les limites raisonnables pour le maintien d’une démocratie digne de ce nom.
Prenant acte de cette guerre froide dont les belligérants sont les extrémistes contre les démocrates, il faut peut-être admettre, pour le bien commun, que nous devons momentanément agir en conséquence. En censurant clairement les sites, films, écrits, plaidoyers des bouteurs de feu de tout bord. Qu’il s’agisse de pamphlets islamophobes, judéophobes, américanophobes ou christianophobes. Qu’il s’agisse de prêches islamiques radicaux ou d’appels à la violence de groupuscules fascistes. Il faut une législation imposant aux réseaux sociaux actifs en Europe de censurer tout appel à la haine d’où qu’il provienne et quelle que soit sa cible. Ce serait bien plus utile que les pudeurs imbéciles de Facebook, qui censure le moindre téton, mais laisse traîner des vidéos de viols collectifs ou une décapitation !
Il faut arrêter d’excuser la diffusion de tracts comme celui qu’a posté Luc Trullemans au prétexte que diffuser n’est pas agir. C’est au contraire la diffusion de tels tracts et de vidéos racistes (oui, antibelges aussi) qui fait monter la pression entre les communautés. Il faut arrêter de se voiler la face. Il n’y a pas deux xénophobies, deux racismes, deux haines, il n’y en a qu’une, identique partout. Tant que nous ne serons pas en mesure de la réprimer avec la même sévérité d’où qu’elle vienne, nous alimenterons hypocritement la machine terroriste. Tant que nous poursuivrons sévèrement — à juste titre — l’antisémitisme tout en niant férocement l’islamophobie radicale, nous commettrons une discrimination visible qui placera le citoyen de confession musulmane dans une caste inférieure. Et tant que nous ferons ça, nous placerons des obstacles imbéciles à l’intégration. Il est légitime d’exiger de tout citoyen qu’il respecte les fondements libéraux de notre société, encore faut-il ne pas l’en dégoûter d’avance. À nous donc de voir si nous voulons une guerre totale ou une paix fragile, mais bien réelle. David Cameron, le premier ministre anglais, a d’ores et déjà pris son parti en qualifiant l’assassinat de Lee Rigby de trahison envers la nation, mais aussi envers… l’islam !
(1) entre guillemets parce que Maghreb signifie aussi occident en arabe
02:08 Publié dans Humeurs d'Ailleurs | Lien permanent | Commentaires (48) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
Pas mal d'ironie et une analogie
"Il est frappant de constater que c’est une fois encore l’action de l’armée anglaise en Afghanistan qui aurait amené Michel Adebolajo (ou quelle que soit son identité) et son comparse à massacrer de sang-froid un soldat désarmé qui marchait paisiblement dans la rue à Woolwich."
Saluons le courage de ces soldats. Le fait qu'il l'ait décapité à la sagaie doit être interprêté comme une reconnaissance de nos traditions occidentales. Le Pape n'interdit-il pas tout ce qui est au delà de l'arc, à partir de l'arbalète ? Mais la sagaie, on peut.
Bien sûr, on avait oublié de lui dire que, dans le dos, c'est un peu moins chevaleresque.
Saluons donc ce geste de reconnaissance mutuelle, premier pas vers une paix fragile mais durable.
"Pour Malik Nadal Hasan, c’est plus obscur, mais son départ prévu pour l’Afghanistan pourrait avoir servi de déclencheur. Il est frappant de constater que c’est une fois encore l’action de l’armée anglaise en Afghanistan qui aurait amené Michel Adebolajo (ou quelle que soit son identité) et son comparse à massacrer de sang-froid un soldat désarmé qui marchait paisiblement dans la rue à Woolwich. "
C'est comme pour les adjoints musulmans de la milice de Vichy : la faute à Lord Balfour. Derrière n'importe quel crime musulman atroce, il y a toujours la culpabilité de l'homme blanc sanglotant. Ce n'est plus une une tournure d'esprit, c'est une torsion des faits.
"Ne croyez toutefois pas que j’en conclus béatement qu’il ne s’agit pas de terroristes ou qu’ils seraient moins criminels que les frères Tsernaev. "
Ouf, pendant les sept paragraphes précédents, le suspens était insoutenable.
"Il faut une législation imposant aux réseaux sociaux actifs en Europe de censurer tout appel à la haine d’où qu’il provienne et quelle que soit sa cible. Ce serait bien plus utile que les pudeurs imbéciles de Facebook, qui censure le moindre téton, mais laisse traîner des vidéos de viols collectifs ou une décapitation !"
Justifier la censure, la coercition par les violences islamistes. Ils sont sûrement très content : eux aussi détestent la liberté.
Sur les pancartes des islamistes anglais, le slogan numéro un est "Freedom can go to hell.". Mais il faut savoir écouter et ne pas rejeter RADICALEMENT les critiques que l'Islam émet contre l'Occident, isn't it.
Jusqu'ici, le seul justiciable est un météorologiste. On doit vous faire confiance pour rendre une justice équitable qui frapperait tous les excès, les appels à la violence ?
Mais les FEMEN ont votre sympathie, alors, c'est pas pareil.
Je vous aime bien, Marcel. Mais je ne vous confierais pas les clefs.
"À nous donc de voir si nous voulons une guerre totale ou une paix fragile, mais bien réelle. David Cameron, le premier ministre anglais, a d’ores et déjà pris son parti en qualifiant l’assassinat de Lee Rigby de trahison envers la nation, mais aussi envers… l’islam !"
Quelle est l'autorité de David Cameron pour parler de l'Islam ? Zéro.
Staline a trahi le communisme.
Mais aussi Zinoviev, Lénine, Brejnev, Trotsky, Kroutchev, Mao, Pol Pot, Ceausescu, Kim Jong-Il, Kim Il-Sung et des millions d'autres noms.
Le communisme n'a pas de chance.
Il est toujours trahi.
Et toujours de la même façon.
Heureusement, il en faut plus pour décourager la gauche.
Écrit par : Pfff | vendredi, 24 mai 2013
Répondre à ce commentaire@Pfff
vous oubliez dans les erreurs du communisme l'invasion de l'afghanistan aux mains des islamistes soutenus par les usa...
Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 26 mai 2013
Vous voulez parler de Massoud, assassiné par un porteur de (faux) passeport belge, dont la veuve sévit toujours en toute impunité en Belgique ? Je ne sais pas très bien ce que Rambo a pu faire pour contrer Brejnev, mais Massoud était soutenu à l'époque par un écrivain au nez caractéristique (le nez de commandement des officiers solognots écrivains de marine) et BHL. Et oui, un catholique, un juif et un musulman. Où étiez-vous, amis du genre humain ? À Moscou ?
Écrit par : Pfff | dimanche, 26 mai 2013
"Ayant certainement été confrontés à des images d’enfants ou de femmes tués lors des conflits moyen-orientaux (et peut importe que ceux-ci furent réellement les victimes d’Américains, d’Anglais ou, comme c’est le plus souvent le cas, d’Al Qaeda ou l’une de ses antennes — les djihadistes ne font pas le détail), ces quatre terroristes comme «nous» les percevons "
Tout est affaire de perspective ; il faut s'ouvrir au point de vue de l'Autre. Dans le fond, ils ne sont pas si méchants que cela, ni irrationnels. Il faut replacer cela dans le contexte de leur culture ou de la culture à laquelle ils se sont convertis. Y a une logique interne derrière ces actes barbares en apparence. Et c'est pourquoi, monsieur le juge, votre fils a perdu la tête.
"Et tant que nous ferons ça, nous placerons des obstacles imbéciles à l’intégration. "
Le pire racisme : ne pas voir la différence entre le pétage de plomb de Luc Trullemans et une décapitation dans les faubourgs de Londres. Chercher à tout prix à imposer une équivalence obscène.
Est-ce que le musulman est essentiellement un meurtrier dans le regard de ceux qui les stigmatisent ou dans le regard de ceux qui excusent, expliquent et cherchent immédiatement à diluer la responsabilité de l'acte en le présentant, plus ou moins franchement, comme une réplique de et à la violence de l'Occident ?
Poser la question, c'est y répondre.
Les discours irresponsables ne sont peut-être pas ceux qu'on croit.
Écrit par : Pfff | vendredi, 24 mai 2013
Répondre à ce commentaireJe répéterai jusqu'à mon dernier souffle que le "Vivre Ensemble" ne peut se concevoir qu'en laissant la religion au seuil de sa maison. Et c'est valable pour les chrétiens, les juifs et les musulmans (liste non-exhaustive).
Mais il n'y a qu'une seule religion avec laquelle on se fait taxer d'islamophobe lorsqu'on veut le faire appliquer. Bizarre, non?
Il faut aussi voir le mal que fait le communautarisme, et la chasse aux votes communautaires. Mustafa Amrani, conseiller communal à Bruxelles écrivait hier sur la page FB de M. Henrion que "les déséquilibrés c'est seulement quand les blancs tuent".
Je trouve ça problématique à plus d'un titre :
*) l'entretien d'une barrière entre communautés n'est pas forcément que le fait des vilains habitants 'de souche'
*) c'est nier la réalité d'un acte à vocation clairement terroriste
*) c'est se positionner en victime perpétuelle (et se voiler la face)
Est-ce que cela fait de moi un ignoble raciste ? Je finis par me poser des questions ...
:-/
Écrit par : Philippe M | vendredi, 24 mai 2013
Répondre à ce commentaire@Philippe M : c'est pour cela que l'islamophobie doit être définie, pour ne pas la laisser récupérer par les islamistes.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 24 mai 2013
La laïcité a du plomb dans l'aile et il ne reste que très peu de gens pour la défendre réellement et activement alors qu'elle est absolument nécessaire au vrai vivre-ensemble. La forme belge timidement appelée neutralité a fonctionné jusqu'à présent contre les excès du catholicisme mais se révèle de moins en moins efficace face aux excès de l'islam. Il est donc plus que temps de faire évoluer ce concept vers une laïcité moderne et forte sans exclusion et sans discrimination... En est-on encore capable?
Écrit par : MasterOfMisrule | vendredi, 24 mai 2013
@MasterOfMisrule : étant athée, je ne reconnais aucun droit à la laïcité, qui est un corollaire de la religion, souvent bourrée de réminiscences chrétiennes. Je ne connais que la neutralité, seule à même d'être articulée dans un État de droit libéral.
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 24 mai 2013
@Marcel Sel : Selon vos dires, vous êtes passé d'un environnement très pratiquant à l'athéisme. Si cela vous a été permis, c'est grâce à ce concept de laïcité justement. Personne ne vous regarde de travers parce que vous vous dites athée (à part peut-être l'une ou l'autre grand-tante mais c'est très anecdotique). Ce privilège qui vous a été donné doit l'être tout autant auprès des autres communautés. Est-ce possible quand on prône la neutralité permissive et qu'on place la laïcité au même niveau que les croyances ?
Écrit par : MasterOfMisrule | vendredi, 24 mai 2013
@MasterOfMisrule : c'est vous qui parlez de neutralité "permissive".
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 24 mai 2013
@Marcel Sel : Je me permet d’interpréter vos écrits... En tant que défenseur de la neutralité, vous tolérez
- les mutilations génitales rituelles infantiles
- les signes ostentatoires et discriminatoires
- les abattages rituels
sans aucune remise en question (je n'ai rien lu chez vous dans ce sens).
C'est très permissif tout ça, non?
Comprenez bien que je ne cherche pas l'interdiction mais bien l'éducation, la culture du doute, l'esprit critique, la curiosité et l'élévation par l'émancipation.
Ce qui nous a été offert doit être transmis à tous. Il n'est pas tolérable qu'une partie de la société ne soit pas défendue face à la manipulation dont elle est victime!
Et pour qu'elle se défende, il faut qu'elle soit munie des bons outils. Quels outils leur donne-t-on lorsqu'on délivre le message que tout est bon à croire, que les accommodements raisonnables sont raisonnables, que le voile discriminatoire est normal, etc...?
Écrit par : MasterOfMisrule | vendredi, 24 mai 2013
Ce texte est assez juste en ce sens qu'il met en cause l’extrémisme islamiste mais il est entaché vers la fin par la tendance actuellement très à la mode d'épargner le "vrai islam". Comme s'il y avait un islam merveilleux et les autres... L'islam comme toutes les autres religions possède en lui-même les racines de son propre extrémisme. Plus encore de par la nature guerrière de la figure mythologico-prophétique de Mahomet et de par la notion très floue du jihad.
Les questions sont pourquoi cet extrémisme a-t-il autant de succès jusque dans nos sociétés et comment le combattre?
Si l'on exclue la critique de l'islam, on se prive de l'outil principal contre son extrémisme. Tant que les islams n'auront pas évolué comme l'ont fait les autres religions qui ont toutes compris et intégré le concept de laïcité, nous aurons encore des Boston et des Woolwich. Tant que l'on encouragera les communautarisme, on continuera à alimenter les branches extrêmes de tous bords. Tant que nos politiques (belges et européennes) refuseront de prendre le taureau par les cornes en refusant l'intolérable (accommodements raisonnables, tolérance des signes distinctifs et discriminatoires, tolérance des exceptions rituelles, etc...), nous continuerons à voir ces idéologies grandir et miner nos sociétés que l'on a voulues guidées par la raison et l'esprit des lumières.
Écrit par : MasterOfMisrule | vendredi, 24 mai 2013
Répondre à ce commentaire@MasterOfMisrule : et l'on interdit le baptême alors, hein. Ça fait pleurer les bébés et c'est un choc psychologique inutile. On interdit la circonsision aussi au passage. Mais en fait, si on interdisait carrément la religion, ce ne serait pas plus simple ?
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 24 mai 2013
Il ne fait aucun doute que les mutilations génitales rituelles doivent être interdites tant que l'individu n'est pas pleinement capable d'en prendre la décision lui-même (je vous signale au passage qu'il existe aujourd'hui des association juives progressistes contre les mutilations génitales rituelles).
Pour le reste, vous me faites à nouveau un procès d'intention. Il ne s'agit pas d'interdire les rituels et célébrations religieuses mais bien de promouvoir la raison et l'esprit critique. Ce qui a été possible avec le catholicisme doit pouvoir être possible avec l'islam.
Écrit par : MasterOfMisrule | vendredi, 24 mai 2013
"L'islam comme toutes les autres religions possède en lui-même les racines de son propre extrémisme. Plus encore de par la nature guerrière de la figure mythologico-prophétique de Mahomet et de par la notion très floue du jihad."
Je tiens à signaler aux islamistes qui lisent ce blog que MasterOfMisrule est anti-chrétien.
La dernière fois qu'un Pape s'est permis ce genre de propos en citant un empereur byzantin de l'an mil, on nous a tué cinq nonnes et brulé un grand nombre d'églises. Leçon apprise ! On ne le fera plus ! Les socialistes ( et les communistes : lol-d, lots of lonely deads ? ) français et belges ne trouvaient pas les mots pour dire leur indignation : pas devant les meurtres, devant les propos*. Quand on voit d'où cela vient ... Comment ose-t-il, ce Pape ? Les meurtres étaient d'ailleurs parfaitement expliqués (on n'a pas dit justifiés, hein, nuances et firoritures) à leurs yeux par les propos.
Le Pape avait pour ainsi dire logé une balle dans la tête de ces nonnes, de sa propre main. Ce qui n'étonnera personne : les Papes font toujours cela, c'est même à cela qu'on les reconnait. Pie XII s'entraînait au tir au clef sur des petits enfants juifs dans les jardins du Vatican.
Au minimum.
*pourquoi vouloir censurer les propos à la place de sanctionner les actes ? Pourquoi le dire est toujours pire que le faire, pour tous les ennemis de la liberté ? Très bon test pour savoir à qui on a affaire.
Écrit par : Pfff | vendredi, 24 mai 2013
@Pfff
"Pie XII s'entraînait au tir au clef sur des petits enfants juifs dans les jardins du Vatican."
non non Pfff vous confondez il entraînait toute son autorité à protéger les clays de ceux qui parmi les nazis étaient chrétiens
Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 24 mai 2013
"Il ne s'agit pas d'interdire les rituels et célébrations religieuses mais bien de promouvoir la raison et l'esprit critique. Ce qui a été possible avec le catholicisme doit pouvoir être possible avec l'islam."
La raison, l'esprit critique ... et la calculette.
Depuis l'avènement de la raison souveraine, on compte en millions les victimes de la "civilisation". Avant, c'était en centaines. Vive le progrès !
Nous étions au bord du précipice, nous avons fait un grand pas en avant.
Écrit par : Pfff | vendredi, 24 mai 2013
Répondre à ce commentaireSelf-fulfilling prophet
"nous ferions bien de prendre acte de cette situation et de nous considérer, nous aussi, comme habitants d’une zone de guerre."
En appelant à la censure anti-blasphème (je ne sais pas qui vous fait confiance lorsque vous prétendez que cette censure s'exercerait au bénéfice d'un autre groupe que celui des musulmans et d'une autre religion que l'Islam, pas moi) et en acceptant la division oumma/maison du sabre, vous rentrez complètement dans la logique de terreur des islamistes, que vous justifiez, comme eux, par la terreur islamiste.
On nage en plein syndrome de Stockholm ou dhimmisation ou ptit qu'on spotchi.
Écrit par : Pfff | vendredi, 24 mai 2013
Répondre à ce commentaire@Pfff : je n'ai pas appelé et n'appellerai jamais à la censure anti blasphème. Je ne vous autorise pas à prétendre que je justifierais la terreur islamiste. Avec des gens comme vous, nous sommes en guerre totale dans cinq ans. (chacun son tour).
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 24 mai 2013
En guerre totale ? Mais c'est vous qui grimpez aux arbres, qui exigez que l'on change de société. Il s'agit de l'action d'un déséquilibré, tout à fait d'accord avec ce qu'en a dit je ne sais plus quel mandataire d'origine étrangère. La seule question, et nous sommes en droit d'attendre une réponse, est : dans quelle mesure ce délire est-il personnel et dans quelle mesure est-il alimenté par des factions islamistes ? Et question subsidiaire, dans quel mesure ce délire est-il partagé par une partie des musulmans établis chez nous ? C'est peut-être flippant, comme prise de conscience, mais ce n'est pas un flippage tout azimut, comme celui que vous proposez par souci d'égalité.
Écrit par : Pfff | samedi, 25 mai 2013
Ce qui s'est passé à Woolwich est hélas l'une des nombreuses conséquences d'une religion, l'Islam, qui à la différence du Christianisme, singulièrement du Catholicisme, pâtit de deux handicaps considérables :
- un livre de référence qui est une somme de préceptes (les sourates) ne présentant aucune véritable cohérence morale, où l'on trouve le pire et le meilleur, à la fois des prescriptions relatives au respect de l'hospitalité par exemple et, deux ou trois sourates plus loin, un appel à la Jihad qui n'est autre qu'un encouragement à la violence;
- une absence de toute autorité centralisée et donc une multiplicité d'autorités morales, incarnées par les imams, pouvant se revendiquer, d'une mosquée à l'autre, d'interprétations radicalement différentes du Coran.
Certains objecteront peut-être que le Catholicisme a connu des heures sombres (Inquisition, Croisades, ...). À bien regarder les choses, pourtant, rien ne justifiait ces dérives de l'Histoire dans les Evangiles, qui en est le texte principal de référence. Il s'agissait donc bel et bien de récupérations à vocations politiques, le plus bel exemple de cela en étant ce que la couronne d'Espagne, au XVIIe siècle, a fait de la religion au profit de sa politique expansionniste, tant en Europe qu'au Nouveau Monde.
Il n'en va en réalité absolument pas de même du Coran. Même si les sourates appelant à la guerre sainte n'y sont qu'au nombre d'une dizaine (ce qui est certes en apparence dérisoire en regard des centaines de sourates que contient ce texte sacré), ces dernières sont d'une telle explicité qu'elles ne laissent aucune ambiguïté pour tous ceux, dans l'Islam, qui se refusent à faire le tri dans ce patchwork multiforme de préceptes moraux et religieux.
Qu'un imam intégriste, par ailleurs, exerce sur ses ouailles une influence directe, et voici qu'un grand nombre de musulmans, jeunes pour la plupart, en décrochage et marginalisés socialement, se transforment potentiellement en tueurs et en bombes humaines.
Sans doute la haine est-elle inscrite au plus profond des hommes, de où qu'ils viennent, quelle que soit leur culture. Il n'en demeure pas moins que pour tous ceux qui se revendiquent d'une religion, la référence morale du texte sacré constitue un code de conduite et un modèle d'action et de comportement. En clair, ce n'est pas tant la religion qui est en cause que les valeurs ou les anti-valeurs qu'elle véhicule.
Le gros problème de l'Islam - et ceci tient sans doute à sa structure éclatée, sans la présence d'une autorité identifiée, claire et centralisée - est que dans son histoire, cette religion n'est jamais parvenue à opérer ce lent travail de maturation et de "tri" que l'on appelle l'exégèse. Dans la tradition chrétienne, cette importance de l'exégèse a été considérable, qui a abouti à reconnaître à certains textes une valeur plus morale que littérale, de portée plus métaphorique que réelle. Ainsi, tous dans l'Eglise chrétienne (à l'exception de rares illuminés tels certains évangélistes américains et autres créationnistes) reconnaissent-ils aujourd'hui le sens métaphorique du récit de la Genèse, qu'ils ne considèrent plus comme étant en contradiction avec le darwinisme.
Rien de tel dans l'Islam. Les préceptes, par suite de l'absence de travail sur les textes et leur interprétation (tradition exégétique), ont conservé depuis le VIIe siècle leur stricte valeur littérale, entraînant un enfermement et un refus radical de toute forme de modernité, la violence (alimentée par les quelques sourates appelant à la guerre sainte et à la sanction physique pour crimes blasphématoires) constituant sur le champ de l'action et de l'engagement politique la seule réponse possible face à l'évolution d'un monde avec lequel cette religion est, de plus en plus, en porte-à-faux.
Seul, à un certain moment (aux XIe et XIIe siècles, juste avant l'époque du royaume franc de Sicile), l'Islam a connu un développement intellectuel tout à fait remarquable, avec des expériences politiques d'une grande ouverture (Sicile notamment) et d'une grande tolérance. C'est à cette époque, et ce n'est pas un hasard, que les plus grandes découvertes scientifiques ont été réalisées dans le monde musulman (dans les domaines de l'optique, de l'algèbre en particulier). Cette aventure a hélas été supplantée par une réaction radicale et une fermeture du monde islamique qui ont abouti à une dérive autoritaire des modèles de pouvoir (califats). Ce radicalisme s'explique certes en partie par l'affrontement avec l'Occident chrétien (Croisades), mais pas uniquement. Depuis cette époque (surtout à partir du XIIIe siècle), l'Islam n'a jamais cessé de se radicaliser, et si les pays arabes ont pu prendre plus récemment la forme de démocraties (toutes proportions gardées bien sûr), ce le fut uniquement sous couvert de régimes laïcs, voire même athées ou largement inspirés de l'idéologie marxiste ou d'idéologies nationalistes panarabes (parti Baas en Irak et en Syrie, Lybie, etc.).
L'un des révélateurs les plus criants, en même temps que les plus terribles, est l'incapacité de ces pays à permettre en leur sein le développement d'expressions morales, culturelles ou religieuses autres. La répression et les sévices exercés contre les communautés chrétiennes en particulier, en ce y compris les plus anciennes, antérieures à l'Hégire (cfr les Chaldéens d'Irak et les Coptes d'Egypte, mais aussi les Yasides (secte non chrétienne du nord Liban)) sont un indice implacable de ce radicalisme décliné sous la forme d'un prosélytisme violent et intolérant.
Face à ce délire, l'Occident brandit les valeurs de la laïcité et de l'état de droit. Le problème, c'est que ces valeurs, non religieuses (... ceci n'étant pas une critique), ne peuvent être reconnues par des religieux radicaux tels que les musulmans les plus intégristes. La laïcité occidentale, assimilée par eux à une forme de mécréantisme, sera toujours à leurs yeux un horizon à combattre. En se revendiquant de ces valeurs laïques, l'Occident s'est privé de ce qui pouvait constituer la meilleure réponse à opposer à cet Islam-là, à savoir les valeurs religieuses de l'Evangile, une religion (quoi qu'en diront les laïcs rabbiques) qui est animée par des valeurs qui ont d'ailleurs fondé la laïcité : respect de l'autre, amour, partage, responsabilité.
Écrit par : Tournaisien | vendredi, 24 mai 2013
Répondre à ce commentaire@Tourn
formidable, les deux dingues criminels paranoïaques qui tuent sauvagement un soldat (ayant le malheur de faire partie d'un corps de métier dépositaire de la violence légitime, donc civilisée, et de ne pas être au bon endroit au bon moment, à kaboul par exemple)
et le tout en "justifiant" leur délire en invoquant allah...
et paf tout est de la faute de la religion,... ils sont cons les musulmans, ils devraient comprendre qu'ils leurs faut un truc genre pape pour pouvoir disculper leur religion (du reste aussi conne que toutes les autres, saint-nicolas, sein-niquetamère, sain-prépuce, etc)
Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 24 mai 2013
@Tournaisien : incroyable. Vous ne savez pas que l'islam est (aussi) une religion d'interprétation ? Sinon, comment expliquez-vous que des imams aient des opinions aussi différentes sur des sujets fondamentaux ?
Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 24 mai 2013
Répondre à ce commentaireMarcel,
Mais c'est bien la raison pour laquelle j'ai insisté sur le fait qu'à la différence de l'Islam, le Catholicisme était une religion structurée autour d'une autorité unique, identifiable. Il n'y a d'exégèse dans l'Eglise qui ne soit avalisée par l'autorité romaine (les conciles). On en pense ce que l'on veut, mais le fait est que cette structure permet précisément d'éviter la démultiplication des "positions hétérodoxes". On a souvent critiqué l'Eglise pour cela. On perçoit aujourd'hui très clairement qu'il y a une logique à cela. L'interprétation exégétique au sein de l'Eglise, balisée par la congrégation pour la doctrine de la foi (dirigée avant son pontificat par Joseph Ratzinger), est la meilleure des garanties contre toutes les dérives que l'on connaît par exemple dans l"Islam.
Écrit par : Tournaisien | samedi, 25 mai 2013
@Tournaisien : alors comment expliquez-vous le clergé intégriste (catholique) ? La réalité est à mon avis plus près de nous : l'être humain n'est dans sa majorité par en mesure ou en capacité d'adopter une attitude extrémiste via la religion sans une autorité qui le lui impose. Il en alla ainsi de l'inquisition comme des talibans. Que l'autorité couvre des millions d'individus, et c'est tout le catholicisme qui souffre sous le joug d'un fascisme religieux. En Islam, le problème existe aussi, mais est limité à des zones nettement moins importantes (sauf dans le chisme). Ceci explique les déchirements qui accompagnent, par exemple, le printemps tunisien.
Écrit par : Marcel Sel | samedi, 25 mai 2013
1. Pour être intégriste, il faut être plus catholique que le Pape. Les intégristes dernièrement étaient des schismatiques anglicans ou gallicans (Lefebvristes).
2. Vous voilà réduit à traiter le Pape de fasciste. Le fascisme n'était pas vraiment une doctrine catholique, il me semble. Les catholiques ne souffrent pas sous le joug du fascisme, sauf dans vos délires accusateurs. C'est risible. Les liens qui les lient à l'Eglise sont des liens d'affections, de foi et de fidélité. Vous n'insultez rien d'autre que cette affection, que vous prétendez aveugle parce que vous ne la partagez pas.
On voit clairement où vous voulez en venir, vous et Uit' : le Nazisme était catholique*. Cela porte un nom, ce genre de glissement : le révisionnisme. Il ne faut pas vous pousser longtemps pour que vous vous répandiez en calomnies. Pas d'autres antisémitisme que chrétien (suivez mon regard), le Pape protégeait les nazis, etc. Rien pour Mit brendener zorge, rien pour la rose blanche, rien pour Klausener, rien pour les juifs de Rome, rien pour von Stauffenberg ; non, à la place, "les nazis n'étaient pas excommuniés", ce qui prouve ??? Elle est belle, votre histoire !
En parlant de fascisme, on voit aussi que les atteintes aux personnes ne sont plus condamnées lorsqu'elles visent un prêtres catholique. Par votre haine, toutes les actions dirigées contre le catholicisme sont légitimées. Le clergé catholique est, selon vous, par essence, mauvais. Ce qu'il dit, ce qu'il fait n'a aucun poids à vos yeux. N'importe quelle occasion est bonne pour le moquer, le décrédibiliser, l'humilier, lui nuire enfin, de tous les.moyens. La seule limite que vous fixez à ces moyens est qu'ils ne doivent pas se retourner contre les agresseurs, qu'ils ne doivent pas desservir le but de votre haine : l'éradication du catholicisme. Vous feriez bien de regarder dans le rétroviseur : il se trouve que de très nombreux prêtres catholiques ont souffert le martyr au nom de l'anti-fascisme et du progrès en chantant(mais pas seulement*), au vingtième siècle. Vos appels à la haine anti-catholique, dirigés contre le clergé, ne sont ni innocents, ni bénins, ni objectifs. Ils sont lourds de précédents meurtriers.
*tout le monde ne peut pas prétendre être un rp sj nzv, il eut fallu être de l'ordre de notre bon Francwès.
Écrit par : Pfff | samedi, 25 mai 2013
@ Pfff
Je sens que Marcel a touché chez vous un point sensible. Je n'aurais personnellement pas exprimé cela avec la même virulence, mais il est vrai que le parti pris de Marcel a des côtés qui sont parfois limite.
Je voudrais rappeler à Marcel qu'un grand nombre des valeurs laïques viennent de l'Eglise catholique elle-même, aussi étonnant que cela puisse lui paraître. L'un des meilleurs exemples a été l'apport, au début du XIVe siècle, d'un théologien anglais originaire de York, qui s'appelait Guillaume d'Occam. Ce grand esprit, professeur au collège de Navarre à Paris puis conseiller personnel de l'Empereur, a édicté deux principes qui, pour l'époque, étaient d'une incroyable modernité :
(1) la séparation de l'Eglise et de l'état, dans un contexte allemand qui était celui de la querelle des Investitures;
(2) le principe selon lequel les lois scientifiques étaient irréductibles à elles-mêmes, nullement dictées par Dieu (Dieu n'a aucune prise sur l'évidence d'une équation telle que 2 et 2 font 4).
D'Occam a ainsi, dès le XIVe siècle, lancé les bases de ce que constitue la pensée occidentale contemporaine : la laïcité (au sens d'espace public de neutralité) et l'esprit scientifique, au sens où on a commencé à l'entendre à partir des Lumières.
...
Et c'était un catholique convaincu, Franciscain de son état ... et jamais il ne fut inquiété par l'autorité morale de l'Eglise qui, bien au contraire, l'a toujours considéré comme l'un des représentants les plus brillants de son élite intellectuelle.
Marcel, il serait peut-être temps que vous acceptiez de nuancer un peu votre pensée et de considérer notre héritage chrétien (quand bien même vous ne le seriez pas) comme quelque chose qui a fait partie, parfois pour le pire mais aussi pour le meilleur, de notre héritage, voire même comme quelque chose de stimulant, de porteur de nombreux espoirs, tant sur le plan de l'action, de la morale que de la pensée.
Tout rejeter en bloc au prétexte que l'on se dirait "laïque", n'a aucun sens, et n'est assurément pas digne d'une position de tolérance, d'ouverture, voire même d'intelligence.
Écrit par : Tournaisien | dimanche, 26 mai 2013
@Pfff
"On voit clairement où vous voulez en venir, vous et Uit' : le Nazisme était catholique*. Cela porte un nom, ce genre de glissement : le révisionnisme."
j'écris :
-"il [pidouze] entraînait toute son autorité à protéger les clays de ceux qui parmi les nazis étaient chrétiens"
-"et paf tout est de la faute de la religion,... ils sont cons les musulmans, ils devraient comprendre qu'ils leurs faut un truc genre pape pour pouvoir disculper leur religion (du reste aussi conne que toutes les autres"
et Pfff voit où on veut en venir: "le Nazisme était catholique", diable !
Cela porte un nom, ce genre de glissement : la paranoïa (catho) mon cher Pfff
mais non mon cher les nazis étaient les nazis, les lois raciales nuremberg 1935 ( vous ne nous avez pas embobiné avec wansee merci) le nonce était le nonce, le concordat tout ça merci, qlq'un a dit que catho=nazi,(pourquoi pas musulman=antisémite tant que vous y êtes)... personne n'a dit ça et perso je ne le pense pas une seconde, pourquoi voudrais-je jésuitiquement y venir?
Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 26 mai 2013
@Tournaisien : oh, mais j'ai beaucoup de respect pour l'héritage chrétien. j'essaye juste de redresser un peu l'image tordue d'une chrétienté sublime d'une part et d'un islam dangereux de l'autre.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 26 mai 2013
histoire d'une rajoute à mon respect incrédule envers les religions du livre:
http://www.youtube.com/watch?v=otpo9ncvNs4
Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 26 mai 2013
La majorité des musulmans sont antisémites. On vous a vu. Les nazis ont fait leur moins bons scores électoraux là où il y avait le plus de catholiques et leurs meilleurs scores là où il y en avait le moins.
Au début du XXème siècle, le Vatican a signé des concordats avec toutes espèces de régimes, y compris avec Moscou, dans le but de protéger, autant qu'il était possible, les minorités catholiques.
Puisque vous ne voyez pas de différence entre Hitler et Pie XII, je vais vous poser une devinette, en vous demandant d'attribuer correctement les deux citations suivantes, une est une déclaration publique d'Hitler et l'autre une réponse de Pie XII au gouvernement allemand :
- « Si à Poitiers, Charles Martel avait été battu, le monde aurait changé de face. Puisque le monde était déjà condamné à l'influence judaïque (et son sous-produit le christianisme, une chose si insipide), il aurait mieux valu que l'islam triomphe. Cette religion récompense l'héroïsme, promet au guerrier les joies du septième ciel. Animé d'un esprit semblable, les Germains auraient conquis le monde. Ils en ont été empêchés par le christianisme»
- « Le Saint-Siège entretient des rapports amicaux, corrects ou au moins passables avec des États possédant diverses formes et orientations constitutionnelles... En ce qui concerne l'Allemagne, il est constamment demeuré fidèle à ce principe et entend continuer à l'être »
Écrit par : Pfff | dimanche, 26 mai 2013
"oh, mais j'ai beaucoup de respect pour l'héritage chrétien"
Il paraît. Surtout les Requiems, si j'ai bien compris.
Écrit par : Pfff | dimanche, 26 mai 2013
@Pfff : je signale que l'assertion "la majorité des musulmans est antisémite" n'est pas sourcée. Il y a plus d'un milliard de musulmans. Vous n'avez aucune base pour une telle affirmation.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 27 mai 2013
@Pfff
vos devinettes sont trop compliquées et trop nuancées pour moi...
Le Saint-Siège entretient des rapports amicaux, corrects ou au moins passables avec les États qu'il veut après tout... affaire de nez sans doute.
en ce qui concerne les cathos de base chez les nazis, je m'en tiens à ce que j'ai lu
(par ex: lan Kershaw, L'opinion allemande sous le nazisme. Bavière 1933-1945)
le remède aux dérives de l'église catholique n'a pas été non plus l'église véritable, si ça peut vous rassurer avant l'apocalypse
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 27 mai 2013
Uit'zuitje ... décidément, vous êtes un indécrottable.
Oui, bien sûr, il y a eu des collusions entre certaines sensibilités issues de l'église catholique et le nazisme. ... oui bien sûr, la Bavière très catholique est l'un des Länder où le nazisme a connu la plus forte progression ... oui, la très catholique Fulda dans l'extrême est de la Hesse fut elle-même très nazie ...!
MAIS ... mais ce fait ne s'explique-t-il pas en grande partie par les origines mêmes de Hitler (Linz, en Basse-Autriche, aux portes de la Bavière (Passau)). ... mais, étonnamment, le Brandenburg est lui-même un Land où le nazisme a connu une progression fulgurante, et il était très largement luthérien ! ... mais, à l'inverse, la Rhénanie très catholique est une des régions d'Allemagne où le nazisme a eu le plus de difficulté à s'enraciner !
Vous voyez, à ce jeu-là, tout le monde est gagnant et tout le monde est perdant !
...
Et je continue :
Les milieux les plus virulemment opposé à l'Anschluss et au nazisme en Autriche furent ceux qui étaient liés à l'Eglise catholique autrichienne !
...
Quant à Pie XII, beaucoup d'encre à son sujet a coulé. Sa position par rapport à l'Allemagne nazie a été très critiquée. Certains intellectuels aujourd'hui, et pas uniquement catholiques, ont cependant démontré que cette' attitude politique était motivée par une nécessité, celle de sauver ce qui pouvait l'être. Dois-je vous rappeler que si certaines filières d'exfiltration d'anciens nazis vers l'Amérique du Sud étaient certes liées à certains prélats proches de la Curie romaine, le Vatican a aussi été directement lié à des filières de sauvetage et d'exfiltration de juifs pendant la guerre.
Encore une fois ... dès lors que l'on touche à ce moment de l'Histoire qui a été de paroxysme, où l'abomination a connu des développements sans précédents, il n'est pas un recoin de l'Humanité qui a été épargné. Et que je sache, l'Eglise catholique est constituée d'hommes ... pourquoi vous acharnez-vous à vouloir y reconnaître des anges ou des parcelles du divin ? L'Eglise est une communauté d'hommes, pour le meilleur et pour le pire, comme toutes les communautés humaines. Et ceci n'a pas à remettre en cause les fondements de la foi pour ceux qui en sont animés, de même que ce constat ne constitue en rien un argument qui aille à l'encontre de cette même foi religieuse. Là est sans doute le problème essentiel de votre radicalisme anti-religieux.
Écrit par : Tournaisien | mardi, 28 mai 2013
Cette agression présente une caractéristique remarquable que personne ne semble relever. Les agresseurs, une fois leur acte commis, attendent et ne se sauvent pas.
Ils ne sont pas drogués, pas alcoolisés, ne semblent pas fou, ils savent que la police arrive, mais ils discutent et attendent simplement d'être arrêté, en sachant n'avoir aucune chance de s'en sortir. Aucun autre attentat similaire ne présente cette caractéristique.
Ces deux individus n'ont donc en rien préparé une vague d'attentats, n'ont pas écrit de revendications clairs, et leur "interview" semble être un hasard qu'un passant sur place a réalisé au vol.
Alors, peut-on comparer ceci avec Merah ou les frères Tsaernev : je ne le pense pas. Il s'agit ici plus d'un acte de racisme isolé (rejet du pays hôte ) commis par un ou deux désiquilibrés résultant de l'amalgame du génocide du Nigéria et du bourrage de crâne de prédicateurs islamistes.
Est-ce bénin pour autant ? Certainement pas. Mais leur modus operandi et le fait qu'il soit resté sur place ne permet pas de relier cet acte à un fait terroriste, qu'il soit importé ou natif. Ceci montre sous un angle particulièrement violent l'échec d'une politique d'intégration floue qui ne détecte pas ni ne prévient ce type de délinquance dont l'islam ne sert que de prétexte. Deux déboussolés qui auraient fait quelques lignes de faits divers s'il ne s'étaient pas réclamés de l'Islam.
Remettons donc les choses en place. Traiter cet acte de fait de terrorisme revient à en faire la promotion auprès de tous les immigrés et allochtones déracinés en Europe qui lisent actuellement dans les journaux les principes "du nouveau terrorisme" qui n'est en fait qu'une théorie développée par les journalistes dans ce cas préçis.
Le problème, c'est que pour les prochains qui commettront des actes similaires, à la machette, dans nos rues, nous devrons simplement relire les articles de journaux pour voir d'où vient cette fameuse théorie du 'nouveau terrorisme".
Je le répète, Merah et Tsaernev sont des exemples de ce nouveau terrorisme.
Ces deux-ci sont des paumés fragiles qui alimentent les fantasmes de la presse.
Écrit par : bahlawan | samedi, 25 mai 2013
Répondre à ce commentaireDe tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves, parce qu'ils sont les plus éloignés de la civilisation.
Vous avez sans doute, heureusement, raison. Reste qu'en se revendiquant islamistes, ils ont une chance de faire des émules. Et cela n'a pas manqué de se produire, en France. Nous allons devoir vivre avec cela, dans notre société du principe de précaution. Ce qui fera le lien entre tous ces attentats au petit pied, c'est l'Islam, qui se pose toujours plus en problème pour le vivre-ensemble, qui sépare, par ses interdits, ses pratiques et les peurs qu'il difuse, les purs des impurs. Comme l'avait dit Lévi-Strauss, l'Islam est la plus efficace de toutes les religions. Notez que la proposition de Miller interdirait cette constatation de bon sens, ce qui ne profiterait qu'à l'islamisme le plus radical.
Écrit par : Pfff | dimanche, 26 mai 2013
@bahlawan
je suis assez d'accord avec tout ce vous dites, j'ai néanmoins un certain doute lorsque vous différenciez ces deux paumés fragiles des merah et tsarnaïev... en effet ces deux cas non plus n'ont pas autant de point en commun que ça sinon leur revendications islamistes (que je n'ai d'ailleurs jamais ni lu ou entendu perso en vrai ailleurs que dans les médias)
je pense qu'une "mouvance terroriste" des pauvres types bien paumés dans leur cerveau, bien délocalisée dans le village mondial, n'est pas absurde... et je ne vois-pas en quoi un aspirant criminel qui croit que pour son salut auprès d'allah il faut tuer des gens ne peux pas jouer un rôle là-dedans (remarquez que si youssouf fofana avait agit ces jours-ci, il aurait sûrement "justifié" ses actes criminels autrement)
la terreur, c'est foutre les jetons, non?
Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 26 mai 2013
@Pfff : et ce qui, d'après les nazis, rassemblaient les ennemis de l'Allemagne, c'était le judaïsme. Votre assertion est fausse : le lien entre ces attentats n'est pas l'islam mais une interprétation extrémiste de l'islam. C'est même plutôt l'extrémisme, le lien entre TOUS le attentats. Y compris les meurtres de musulmans en Birmanie, par exemple.
Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 26 mai 2013
Assertion fausse aussi: Les nazis condamnaient le libéralisme et le bolchevisme, autant que le judaïsme.
Les interprétations extrémistes de l'Islam ne peuvent pas être contrées par l'Islam ( et vous voudriez que nous nous en remettions à l'Islam - le remède à toutes les dérives communistes était le communisme véritable, n'est-ce pas, Uit ?). L'Islam n'en a pas la force, parce que c'est une religion puritaine, et que la course à la pureté est une course à la violence.
Écrit par : Pfff | dimanche, 26 mai 2013
@Pfff : attention, vous êtes en train d'attaquer l'islam avec des arguments qui se rapprochent de l'islamophobie, pour défendre votre catholicisme acharné qui, lui, ne serait pas puritain. Haha ! On le voit dans sa misogynie pas pâle, son rejet de l'homosexualité et du préservatif.
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 27 mai 2013
"Il s'agit ici plus d'un acte de racisme isolé (rejet du pays hôte ) commis par un ou deux désiquilibrés résultant de l'amalgame du génocide du Nigéria"
Génocide des chrétiens et des animistes, pris en tenaille entre un gouvernement islamiste totalitaire et les boko aram, qui le sont plus encore, utile de le préciser.
Écrit par : Pfff | dimanche, 26 mai 2013
Répondre à ce commentaireEn Turquie, après le pianiste, les généraux.
Le parti islamiste le plus modéré du monde islamique met la laïcité au pas, après un siècle de lutte, avec le procès-spectacle des généraux (l'armée était la gardienne de la laïcité en Turquie). Le temps des islamistes n'est pas celui de la politique-spectacle. La liberté démocratique est (fut) utilisée contre elle-même, petit à petit.
"La tolérance est le système du faible." Diderot
Une fois au pouvoir, le faible se mue en intolérant.
Écrit par : Pfff | lundi, 27 mai 2013
Répondre à ce commentaire"Une fois au pouvoir, le faible se mue en intolérant."
toujours l'essentialisme... aah c'est bien cathos ça, même la laïcité c'est eux...
Pfff! pas jaloux du cdh turc tout de même !;^)
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 27 mai 2013
Bon soyons contre l'islamophobie mais unissons-nous tous, musulmans compris, pour combattre toute forme d'islamisme.
Écrit par : schoonaarde | lundi, 27 mai 2013
Répondre à ce commentaireet comme "charité bien ordonnée commence par soi-même",
promis si je rencontre un type avec un couteau entre les dents ou une casserole à pression dans le sac à dos, j'appelle le 101... même s'il mange du salami à l'ail d'ailleurs
Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 27 mai 2013
Politique de la peur
Par Jacques Duquesne (L'Express), publié le 04/05/2006
Selon l'Américain Corey Robin, le fonctionnement des sociétés démocratiques fait une place croissante à l'inquiétude et à la crainte
Histoire d'une idée politique, de l'Américain Corey Robin, professeur de sciences politiques à New York. Car la peur, évidemment, n'est pas une idée. Mais le plus nul des élèves de sixième pressent qu'elle a toujours joué un rôle dans l'histoire des peuples.
Robin écrit, dès les premières pages, que «la peur est un instrument politique, un instrument au pouvoir de l'élite»
Robin souligne d'abord un trait essentiel de la dialectique de la peur.
Celle-ci «n'est pas exclusivement du côté des faibles et la manipulation du côté des puissants»; ces derniers, en effet, craignent aussi une révolte qui les déposséderait de leurs pouvoirs et de leurs privilèges.
Ensuite, notre auteur revisite les écrits de quelques philosophes qui ont, au cours des siècles, réfléchi sur le rôle de la peur comme levier fondamental du pouvoir.
Depuis Hobbes, pour qui la crainte doit être élevée au rang de vertu, puisqu'elle pousse, par réaction, à la recherche du Bien.
Depuis aussi Montesquieu, analysant la «terreur despotique», qui abaisse l'homme. Puis Tocqueville, dénonçant «l'inquiétude de masse», la peur diffuse qui anime chacun et peut amener les foules à la tyrannie si elle n'est pas corrigée, canalisée, par des hiérarchies éclairées.
Et enfin Hannah Arendt, disséquant le «terrorisme totalitaire», appuyé sur des idéologies capables de faire de chacun, indifféremment ou successivement, un bourreau ou une victime.
Robin, abordant l'histoire contemporaine, va bien plus loin.
D'abord, pour évoquer ce qu'il appelle le «libéralisme de l'inquiétude».
Les révoltés des années 1960 croyaient en l'individu et luttaient donc contre les obstacles à son épanouissement. Pour eux, note-t-il avec quelque humour, «les discriminations raciales, la famille, le Pentagone». Il a fallu déchanter.
Ces libéraux se sont inquiétés: les convictions et les possibilités de l'individu ont fini par leur paraître moins évidentes.
Alors est né un «libéralisme de la terreur», l'idée qu'il fallait fonder un idéal politique non sur la recherche d'un souverain Bien, mais sur la volonté d'éviter le Mal absolu.
Robin rappelle que les pères fondateurs des Etats-Unis, s'inspirant de Montesquieu - séparation des pouvoirs, fédéralisme, etc. - ont «fragmenté» l'Etat pour assurer la liberté de l'individu.
Or les institutions de la société civile, notamment les entreprises, assure-t-il, ont pris le relais, palliant les faiblesses de la puissance publique.
Cette collusion du public et du privé constitue le nouveau péril pour les démocraties."
Écrit par : Démocrate | lundi, 10 juin 2013
Répondre à ce commentaireapache.be
Il y a 20 ans, c'était des Flamands d'extrême-droite qui partaient se battre en Yougoslavie
12 avril 2013
Si aujourd'hui, ce sont quelques dizaines de jeunes Belges - parmi lesquels certains musulmans radicaux - qui se battent en Syrie, il y a vingt ans, il s'agissait de jeunes flamands et néerlandais de la droite radicale qui partaient combattre aux côtés des Croates durant la guerre en Yougoslavie. A l'époque, ce n'était pas Fouad Belkacem de Sharia4Belgium qui recrutait dans la jeunesse, mais bien le Vlaams Blok et le mouvement d'extrême-droite "Voorpost".
Le reportage "Le combat croate" réalisé par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel montre comment, à l'image de ce qui se passe en Syrie aujourd'hui, certains ont convaincu de jeunes néonazis français, allemands, anglais et autrichiens à aller se battre sur le front en Yougoslavie.
Ces séquences donnent à voir une petite armée de mercenaires (non rémunérés), composée de jeunes hommes portant des uniformes nazis faits maison, recourant à l'iconographie nazie et témoignant des raisons de leur présence sur place. Des images qui rappellent celles nous parvenant aujourd'hui de Syrie."
Aujourd'hui, plus de la m o i t i é de la population flamande vote extrême-droite ou pour son faux-nez, la nva-vl.belang.
Cela n'a pas l'air d'inquiéter.. ni autorités ni peuple.
Est-ce qu'ils seraient tous musulmans? Islamistes?
Eux aussi emploient le "truc" de la victimisation (fantasmée et qui se trompe de motif, d'endroit, de lieu et de temps) (passée, présente et future)
Pourtant, dans l'histoire ces individus à identité meurtrière ont t o u j o u r s pratiqué l'assassinat (en bande) et le vol-rapine.
Curieux comme l'on focalise sur un danger médiatisé (expressément) quotidiennement (matraquage) sans regarder ce qui se passe à côté de chez soi.
Près de chez vous, il y a des identités meurtrières. En m a s s e.
Pas de scandale. Géométrie variable? Bienvenus les a u t r e s meurtriers? Qui ont aussi une r e l i g i o n féroce : le besoin d'écraser l'autre, de se s e n t i r supérieur, une identité incapable de vivre, c'est-à-dire le fascisme.
Breivik à Oslo? Pas grave, juste quelques dizaines de morts et autant de blessés! Pas grave, Non?
Ah oui il n'était pas islamiste. Donc ce n'est pas grave.
Ah oui, j'oubliais, nous sommes en Belgique, pays où l'on protège les gentils nazis...
LA LIBRE
Chasse aux nazis : bulletin mitigé pour la Belgique
Christophe Lamfalussy
Mis en ligne le 14/01/2011
Le centre Wiesenthal gratifie les Etats-Unis et, pour la première fois, l’Allemagne, du meilleur résultat.
Le centre Simon Wiesenthal range la Belgique parmi les pays qui ne font pas assez d’efforts pour traquer les derniers criminels de guerre nazis, au même titre que l’Autriche, le Danemark, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, peut-on lire dans le dernier rapport annuel 2010 du centre basé à Los Angeles"
Donc, pas grave.
Hans Temsche tuant dans les rues d'Anvers? Pas grave-c'est-pas-la-même-chose, hein? Lui, il est bien-de-chez-nous-et-toussa.
En attendant, on sabre allègrement dans les revenus des chômeurs, on les chasse, on supprime l’accès à la justice gratuite aux plus démunis, l’accès aux soins est refusé par des hôpitaux, et en plus...
Au fait, depuis janvier, les jeunes, les chômeurs et les seniors paient leur entrée dans les musées fédéraux. Une décision passée quasi inaperçue…
Moniteur du 21 décembre: Paul Magnette, a joué un bon tour aux démunis, ce grrand "chochalisss" juste avant son départ du poste de ministre de la Politique scientifique a décidé «Les droits d’entrée ont été revus. Supprimée la gratuité pour certaines catégories de visiteurs.»
Si auparavant l’entrée était gratuite pour les moins de 18 ans, les handicapés et leur accompagnateur, les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires d’un revenu d’intégration, c’est terminé. Seuls les moins de 6 ans accompagnés d’un adulte et les plus de 65 ans (ainsi que certaines catégories de personnes comme par exemple les enseignants ou encore les journalistes HA LA CORPORATION n'en a EVIDEMMENT pas parlé, et pour cause! Idem pour la réforme des pensions, la corporation a vite été négocier à p a r t le maintien de quelques extras, en échange, elle a fait passer dans les médias une info des plus indigentes sur cette véritable escroquerie ... pour les a u t r e s, ben voyons!) auront encore un accès gratuit aux collections.
Ayez peur... une politique http://minuit-1.blogspot.be/2011/05/2012-la-montee-organisee-et-lelection.html
Ah, oui, et encore, dans l'opacité la plus totale (totalitaire de fait), on se dépêche, vite, ça urge...une réforme de l'euthanasie. Vite urgent silence!
Ca ne vous indique pas de quoi il s'agit cette urgence urgentissime et SILENCIEUSE SANS INFOS? Ca ne vous pose pas question? CE SILENCE ET CETTE TRES DOUTEUSE absence de DEBAT? Trouvez ça n o r m a l cette méthode opaque pour un sujet aussi sérieux que VOTRE vie et mort?
Écrit par : Démocrate | lundi, 10 juin 2013
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