mercredi, 21 novembre 2012

Avec Laborderie, ça ne rigole pas ! (suite)

Suite à mon article «La Scission, Vincent l’aborde et rit», Vincent Laborderie, que j’avais un peu maltraité dans mon opus, m’a fait l’honneur d’une réponse (intitulée «Réponse à Marcel Sel» — il aurait pu trouver un titre plus marrant), que j’ai bien entendu lue attentivement et que je vous impose de lire à votre tour, afin de vous faire librement votre opinion. Voici ma réponse à sa réponse.

 

Cher monsieur Laborderie, ne vous offusquez pas tout de suite de mon titre ci-dessus. C’est de l’ordre de la galéjade, tout comme le titre précédent qui, je l’espérais, allait vous dérider. Quod non, comme on dit en beau néerlandais. Vous brûliez pourtant quand vous concluiez que j’avais imaginé mon accroche pour «faire un beau (sic) jeu de mots». Mais il n’était pas nécessaire de faire précéder ce constat par «Or non, la scission de la Belgique n’est pas un sujet qui me fait rire et je ne l’ai jamais traité à la légère. Étrangement, le même reproche de désinvolture m’avait été fait par Jules Gheude il y a quelques mois (lien ici).» D’abord, parce qu’il ne s’agissait pas d’un reproche, mais d’une plaisanterie. Et ensuite, parce que ça déforce votre propos : si la scission de la Belgique est «impossible», (notez les guillemets), comment se fait-il que vous ne puissiez en rire ? Je sais, c’est un peu démago comme logique, mais que voulez-vous, quand on est un «clown», comme vous le twittiez encore ce soir, on n’est pas à une cabriole près ! Voyez, je suis généreux : je vous donne d’emblée le fouet pour me battre !


Un clown ? Probablement. Si vous regardez mon profil Twitter, vous lirez : «hésite entre pertinence et impertinence». Une façon de dire que je revendique les deux. Un clown, donc, selon vos critères. Mais vous êtes généreux : vous êtes prêt à me sortir de cette affreuse ornière où la jonglerie côtoie l’analyse. Oui, dans votre conclusion, vous me recommandez de choisir «entre le roman et l’essai, entre le premier et le second degré, au moins [si je veux] avoir un minimum de crédibilité autrement que comme amuseur public». Je vous remercie du conseil. Il est toutefois peu probable que je le suive. Cocteau a dit : «Ce qu’on te reproche, cultive-le, c’est toi.» Et je compte bien continuer à suivre son conseil, à tenter d’être à la fois pertinent et impertinent, à provoquer le débat là où je pense qu’il se traîne, tout en saupoudrant mes textes de beaux (sic) jeux de mots, de pantalonnades, de plaisanteries parfois douteuses et de dix-huitième degré. Et cela, pour ne point trop décourager les lecteurs fous dans leur tête qui ont, plus de 50.000 fois par mois, l’idée absolument saugrenue d’entamer la lecture d’un de mes trop longs billets. 

 

Au passage, je vous suis quand même reconnaissant d’avoir répondu aussi longuement, ça me sera utile quand quelqu’un me dira pour la 87.965e fois que j’écris trop long. Grâce à vous, le prochain m’entendra répondre sur un air de Fernandel : «Laborderie aussi !» Vous aurez bien mérité cette gentille moquerie, vous qui pratiquez un second degré pas piqué des vers (et qui m’a bien fait rire au demeurant), faisant tout au long de votre texte comme si j’étais insignifiant — et ma critique aussi, donc —, alors que vous savez bien qu’on ne répond pas aux insignifiants. Là aussi, je vous remercie : vous répondez, donc je suis.

 

Venons-en aux faits. J’avais écrit un billet portant sur plusieurs de vos interventions, et en particulier sur une carte blanche publiée sur le site de la RTBF. J’ai bien précisé que c’était ce billet que je visais. Et vous commencez votre réponse en «démontrant» que puisque je n’ai pas lu votre livre, ma réponse «a donc à peu près autant de pertinence qu’une critique d’un livre de la part de quelqu’un qui n’aurait lu que la quatrième de couverture.» C’est pas mal, votre truc. Je vais m’en servir. Du genre, en reprochant à ceux qui critiquent un de mes articles ou une de mes interviews de n’avoir pas lu Les Secrets de Bart De Wever (toujours en vente dans les bonnes librairies, à propos). 

 

Vincent — si vous permettez —, il y a une très, très forte probabilité pour que cet article, et les autres, soit beaucoup plus lu que le livre que vous codirigeâtes. Vous n’êtes pas sans savoir que vous aurez de la chance si vous en vendez cinq mille. Ces papiers ont donc un impact bien plus important que votre livre, hélas. Votre article est donc bien un fait médiatique, ne vous en déplaise. Et le critiquer est au moins aussi pertinent que de critiquer l’ouvrage que vous y défendez. J’attendais mieux de vous qu’une pirouette. Prétendre que je ne suis pas pertinent vous permet de ne pas me répondre sur le fond. Relisez mon article. Ça laisse quand même beaucoup de questions en suspens, vous ne trouvez pas ? Et surtout, pourquoi venir mêler Paul Magnette à cette histoire ? Ça vous déforce, Vincent ! Car contrairement à vous, Paul sait rire. Il m’a notamment écrit : «(…) j'apprécie au plus haut point l'échange d'idées (sinon je ne vous aurais ni lu ni écrit, et je ne m'amuserais pas à écrire des bouquins), même et surtout sur le mode pamphlétaire, dont les socialistes ont toujours été friands.»

 

Je m’interroge donc sur votre conception des médias. Pour avoir moi-même lancé deux livres, je sais que bien plus de gens ont lu mes interviews que mes livres. Je sais que chaque interview est un moment médiatique plus important et plus lu, vu ou entendu que les pages imprimées qu’on vend ensuite en librairie. Et contrairement à vous, j’assume pleinement. Philippe Leruth, de Vers L'Avenir, a d’ailleurs publié une critique acerbe dès le lendemain matin de la sortie de mon Bart De Wever dont il n’avait pas pu lire la totalité — c’était la seule critique vraiment négative côté francophone et elle comprenait quelques inexactitudes). Je considère néanmoins qu’il a fait son travail de journaliste tout à fait pertinemment, parce que le principal de sa critique portait sur ce que j’avais dit lors de la conférence de presseJe lui suis même reconnaissant d’avoir été à contre-courant et de me gifler avec autant de piquant. Ça réveille. Perception is reality, et chaque chose que vous et moi disons ou écrivons est un fait en soi, qui doit pouvoir faire l’objet de critique.

 

Vous passez ensuite à la question de Bplus (que je n’ai en aucune manière attaqué dans mon article, au contraire), affirmant que «la manière qu’a Marcel Sel de me présenter induit que j’aurai une attitude trompeuse envers les médias et le public, en omettant sciemment de mentionner mon ‘affiliation’ à Bplus pour faire passer le message de l’organisation sous couvert d’objectivité scientifique.» À approximatif, approximatif et demi. Je n’ai en effet jamais écrit que vous faisiez passer le message de l’organisation. J’ai simplement dit que vos opinions, de toute évidence proches de celle-ci, transparaissaient dans votre recherche. C’est pô pareil. Vous écrivez du reste «j’en partage encore certains objectifs (comme, je pense, l’immense majorité des Belges)». Comment mieux dire que derrière vos recherches, il y a, comme souvent, aussi un engagement, et que celui-ci est susceptible, comme chez tout chercheur, d’orienter vos conclusions ? Et je suis désolé de vous le répéter, mais les vôtres me paraissent bien être orientées. Ce mélange de conviction et de travail académique est l’explication qui me paraissait la plus logique, crédible, quant aux raccourcis que j’ai pu trouver dans votre carte blanche (et ailleurs). 

 

Vous m’accusez de caricature quand j’écris : «Vincent Laborderie est sur tous les fronts aujourd'hui pour défendre l'idée d’une Belgique éternelle». Vous n’avez pas tout à fait tort. Il s’agissait bien d’une caricature, et la plupart des lecteurs l’auront compris. Vous l’avez présenté comme une phrase «sérieuse» de ma part. Pas très rigoureux, ça… Mais bon, sur le fond, je n’exagérais pas tant que ça. Vous avez quand même écrit dans votre billet : «Si la prophétie de la fin de la Belgique a plus que jamais le vent en poupe, elle ne résiste cependant pas à une analyse approfondie». Ceci me paraît signifier que la fin de la Belgique n’est pas une potentialité. Ou alors, je ne savez plus comprenez la français. À propos de 2014, vous écrivez : «la fin de la Belgique n’apparait pas comme une éventualité crédible.» Vous osez même un : «La raison pour laquelle la Belgique n’éclatera pas (…)» Vous me pardonnerez de vous avoir peut-être lu trop fort. Étrangement, je ne suis pas le seul à l’avoir compris comme ça. Quand enfin, je cite votre phrase «L’indépendance de la Flandre est difficilement envisageable à court et moyen terme » dans mon billet, vous avez le culot de noter que «Mais à la fin de son texte, il est bien obligé de me citer (…)». Là, je vous avoue, je suis tombé de ma chaise (de rire, hein !) Parce que non, Vincent Laborderie. Je n’y suis pas obligé ! C’est au contraire quelque chose que je décide de faire, ou non. Si je vous cite, c’est justement pour nuancer mes passages plus satiriques, comme celui sur la «Belgique éternelle». C’est bien dommage que vous utilisiez cette précaution contre moi !

 

C’est bien dommage, parce que les questions de fond sont restées en suspens. Ma remarque sur le caractère exceptionnel de la Belgique, vous ne la relevez pas. Celle sur le Kosovo, vous ne la relevez pas non plus. Le chaos potentiel que provoquerait un blocage du gouvernement par la N-VA, y compris au niveau européen, vous ne l’envisagez pas. L’impossibilité d’imaginer une fédération à trois ou quatre régions dignes de ce nom, vous ne l’évoquez pas. Si vous pensez que ce pays peut vivre longtemps sur un modèle conflictuel à deux communautés, dont une dominante, expliquez-moi comment vous allez l’organiser. Vous ne répondez pas non plus à mes objections sur les effets de la crise économique. Ni même sur les extraordinaires capacités d’adaptation des instances internationales en cas de crise : dans votre billet, vous prétendiez que «(…)l’étude des cas récents de séparation pacifiques d’États montre que celle-ci doit obéir à deux conditions cumulatives pour être acceptées par les autres États européens : un accord entre les différentes parties et une consultation des populations concernées. » Alors que jamais l’Union européenne n’a eu à se prononcer sur une scission d’un de ses pays membres ! Jamais ! Autrement dit, personne ne sait ni ne peut prétendre savoir ce qu’impliquerait une scission de la Belgique ! Je m’étais dit que ma remarque sur la faiblesse plausible de l’Europe face à une potentialité de pourrissement en Belgique méritait mieux qu’un renvoi à votre livre ou qu’une diatribe antisel… Vous ne me répondez même pas sur l’impossibilité, le cas échéant, d’obtenir un accord entre la N-VA et le CD&V d’une part, et les autres partis d’autre part, sur l’énoncé d’un éventuel référendum sur l’indépendance. Et ce faisant, vous passez à côté de votre réponse. Mais bon, vous précisez d’emblée que vous n’aborderez pas ces thèmes, y ayant déjà répondu (quelle prévoyance !) dans le chapitre que vous avez rédigé pour «Good Morning Belgium». Je brûle de le lire. Et j’espère donc que, comme Paul Magnette, vous m’en ferez parvenir un exemplaire dédicacé.

 

Enfin, l’étiquette «chercheur à l’UCL» qui figure sous vous articles donne à tout ce que vous émettez un surplus de crédibilité. De ce fait, mes erreurs de jugement auront toujours moins de répercussions que les vôtres. J’espère donc que vous ne vous êtes pas trompé. Parce que dans les circonstances actuelles, l’important, ce n’est pas d’avoir raison, ce n’est pas de savoir qui de vous ou de moi pense le mieux ou le plus juste, qui de vous ou de moi est trop drôle ou trop léger. Nos opinions trahissent nos jugements, nos espoirs trahissent notre rigueur. Autant le savoir. Car la seule chose qui compte, c’est de tenir le lecteur, le citoyen, le Belge le mieux informé possible quant à ce qui pourrait, ou ne pourrait pas se passer en 2014. Et là, pour une fois, c’est moi qui ne rigole plus. 

 

À bon entendeur, salut !

03:24 Publié dans Humeurs brèves, Nouvelles de Sel | Lien permanent | Commentaires (75) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

http://www.levif.be/info/levif-blog/le-midi-du-vif/budget-l-indecence-de-di-rupo-ier/opinie-4000210737529.htm

Thierry Fiorilli nous livre son opinie, puisqu'au Vif, même les URL jausent en flamin.

"Mais notre petit doigt, et la comm’ déplacée de Di Rupo Ier, nous font penser que l’hiver sera rude sur le plan social, que 2013 va être terrible au quotidien, que la dream team d’Elio va se retrouver dans six mois maximum autour d’une table pour aller encore gratter des milliards ici et là et que certains de nos dirigeants, pimpants, nous souriront encore de toutes leurs dents en nous annonçant la prochaine saignée."

Une autre opinie de Fiorilli, c'est que l'indépendantisme en Flandre est une illusion d'optique.

Je lui offrirais bien un calendrier 2013, à Fiorilli.

"En échouant à vous préparer, vous vous préparez à échouer."

Phrase que les Wallons feraient bien de méditer, mais pas trop longtemps.

Écrit par : Pfff | mercredi, 21 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

Je comprends tout à fait Vincent Laborderie. L'article, même sur le ton de l'humour, décrédibilise tout un travail de recherche. A côté de ça, que diriez-vous si l'un ou l'autre "rigolo" se mettait à critiquer votre livre via une interview donnée où vous ne faites qu'aborder votre travail dans les (très) grandes lignes pour cause de vulgarisation ?

Notez que j'ai commencé la lecture du livre en question et qu'il répond déjà à pas mal de vos questions ...

Écrit par : David | mercredi, 21 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

J'ai répondu dans l'article en parlant de Vers l'Avenir. Ce que je "ferais" ? Eh bien, c'est simple. rien. En revanche, quand De Standaard publie une critique de mon livre déjà rédigée avant de l'avoir lu (ou presque), là, je mords. J'ai eu pas mal de réactions à mes interviews. Genre, des dizaines. Et si je me défends quelquefois, je n'ai jamais considéré que les itw et autres faits de communication autour de mon livre n'étaient pas criticables en elles-mêmes, au contraire.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 21 novembre 2012

@David
Il me semble normal qu'un livre soit exposé à la critique à partir du moment où il est publié, d'autant plus quand il touche à un sujet aussi sensible.
Je comprends la réaction de M. Laborderie, mais il aurait mieux fait, à mon sens, de répondre sur les questions de fonds plutôt que de s'attarder sur la forme du billet de Marcel ou en s'étalant sur son appartenance à Bplus.

Écrit par : Geoffrey | mercredi, 21 novembre 2012

"Mieux vaut un trouveur qu'un chercheur, parce qu'un chercheur qui trouve, on en cherche encore." - Adaptation d'une citation de De Gaulle

V. laborderie est l'archétype du français cul serré sans une once d'humour. Et je suis bien placé pour le dire, je suis Français.
Le soucis, c'est que ce Français utilise sa notorité pour s'occuper des affaires belges en disant "voici la(ma) vérité".... heu, mince, je fais la même chose, mais sans notorité, sauf que moi, j'ai de l'humour (enfin j'espère)... Donc, je milite pour l'inverse de ce monsieur... Logique non? vous suivez.... :)

Quand je vois comment se présente Vincent (je me permet de t'appeller vincent), je comprends enfin toutes les gentillesses que j'ai reçu de mes collègues belges dans les entreprises que j'ai fréquenté.

Mais nous ne pouvons pas en vouloir à Vincent, il est exactement comme le parisien qui vient s'installer en bretagne et qui devient plus indépendantiste que le breton lui même. C'est une qualité mais aussi un défaut lié au faite d'être français, on s'implique là ou l'on habite. Et je suis aussi touché par cette maladie, sauf que moi, je suis devenu plus bruxellois que le plus bruxellois belge :) ....

Ce qui dérange dans le Discours de Vincent, c'est qu'il ment délibérement aux belges francophones sur leur avenir. Comment, peuvent-il penser que la belgique perdurera alors que la communauté la moins nombreuse est maintenant aussi la moins riche. Il est temps que le belge Francophones prépare son avenir sans la Flandre et c'est pas avec des discours comme celui de Vincent qu'il va prendre son courage à deux mains pour avancer vers l'avenir et non regarder vers le passé et cette belle belgique unitaire qui ne reviendra jamais.

Écrit par : draugtor | mercredi, 21 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

Mais bon sang de bon sang de labord... de m..., Marcel et tous les autres!
Puisque Vincent Labordellerie, chercheur à l'UCL, vous dit que la terre est plate! Et même bplate...

Écrit par : HACHIVILLE | mercredi, 21 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

@ Marcel,

qu'il arrête de râler, on ne fait pas de la politique en signant son billet avec une référence académique, où bien on fait de la politique en nom propre, ou bien on fait de l'académique et si on écrit une lettre ouverte, on peut être critiqué ouvertement

le d'ailleurs n'était pas trop insultant non plus, si on ne sait plus rire de soi-même c'est qu'on n'est souvent pas joyeuse compangnie...

soit, le oui et non et le pourquoi du comment rester ensemble me semble être une discussion assez francophone. Je vois très peu d'articles e.a. dans la presse flamande traiter de ce sujet.

En ce qui concerne la Belgique à 3 ou 4, en effet, il n'en est en effet pas question pour les raisons censurés.

Censure qui elle-même est bien-sûr hautement politique, bac-à-sable peut-être, mais le tiens

et sur toute cette odeur de souffre, je me signe

Écrit par : wallimero | mercredi, 21 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

@Marcel

je trouve que vos échanges de mâles dominants avec VL ont plutôt bonne tenue... en gardant à l'esprit magda michielsens, voire souhail chichah, vos précédentes têtes (chercheuses) de turc:^)

je ne trouve pas que laborderie dit des conneries mais j'ai malheureusement un certain a priori envers tout "belgicain malgré tout", je n'ai pas trop envie de lire " Good Morning Belgium ", l'article du lesoir sur lequel on m'a attiré l'attention, m'était déjà tombé des mains... en lisant le billet de VL sur le site de la rtbf je reste sceptique ...


"Doit-on se résigner à voir la Belgique disparaître? Non, répond Vincent Laborderie, chercheur à l'UCL, cette disparition non seulement n'est pas inéluctable, mais elle est même impossible à court et moyen terme. Et il se base pour cela sur le travail d'un certain nombre d'intellectuels francophones et flamands."

c'est dingue mais le fait qu'"il se base pour cela sur le travail d'un certain nombre d'intellectuels FRANCOPHONES et FLAMANDS" me fait douter du caractère scientifique, mais ce n'est qu'une impression il se serait basé sur des bêtes faits, ou des contributions d'intellectuels slovènes ou slovaques ça m'aurait mis plus en confiance...

pour les sous-titres le leitmotiv "la voiX", est-ce une volonté de différanciation, d'humour "à la sel", une voix ne risque-t-elle pas de moins ressembler à une voie d'analyse...

1)La voix des urnes: "prophétie" vs "analyse approfondie" rien de bien différent de l'analyse que marcel sel a publié sur les derniers résultats électoraux

"...l’étude des cas récents de séparation pacifiques d’Etats montre que celle-ci doit obéir à deux conditions cumulatives pour être acceptées par les autres Etats européens : un accord entre les différentes parties et une consultation des populations concernées. Or aucune de ces conditions n’est susceptible d’être remplie pour le cas d’une indépendance de la Flandre" par là je suppose que VL compare les dernières élections à d'éventuelles élections de type référendaire

2)La voix du droit: grossomodo "le statut de Bruxelles apparaît comme le dossier a priori le plus insoluble"
"si la Belgique devait éclater, ce territoire central [bxl] ne peut qu’être perdu pour au moins une des deux entités" car pour VL il est acquis que deux États ne peuvent cogérer un même territoire ("un tel schéma est proscrit depuis la fin de la période coloniale")j'espère que j'aurai compris pourquoi après avoir lu le bouquin
"Le partage de la dette ou le statut des communes à facilités" sont aussi abordés comme problèmes, mais donc dans ce chapitre VL parle essentiellement de partage de territoire; le partage de la dette n'apparaît que comme un exemple 2daire de problème rendant la scission belge difficile... rassurant, pas assez en ce qui me concerne

3)La voix de l'opinion: il est dit que "la population flamande n’en veut pas"de l'indépendance, donc la mobilisation du timor, monténégro, sud-soudan, écosse, catalogne et tchécoslovaquie dans l'argumentation me parait assez décorative, sauf pour la " séparation de velours " tchéco-slovaque, rappeller une xième fois la nature différente de nos 2 pays n'est jamais inutile vu les fantasmes de bcp de flamingants là-dessus

j'entends plutôt distinctement ces 3 voix-là, je n'y lis rien d'insupportable et si "les recherches de Vincent Laborderie se concentrent sur les conditions de reconnaissance d'un État et les processus menant à l'indépendance" , je ne vois pas pourquoi se priver de cette source-là... même si l'éventuelle séparation belgo-belge sera forcément originale dans un contexte européen difficilement prévisible actuellement

force est de constater que les FR ont peu de voix dans ces trois voix, ce qui présage peu d'éventuelle solutions pour eux si les NL ne se conformaient pas au modèle vl de VL

merci pour votre vigilance paranoïde ;))

bàv

Écrit par : Uit'tZuiltje | jeudi, 22 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

1. La guerre de Troie n'aura pas lieu.
2. "Si la Yougoslavie menace d'éclater, c'est de rire." Un ambassadeur de France, qui n'a pas souhaité que l'histoire retienne son nom.
3. "On no tuwes, éclatons-no." immortelle du côté d'Andenne, celle-là, spéciale dédicace pour Schoonaarde

Écrit par : Pfff | jeudi, 22 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

en ce qui concerne les balivernes de ce grand chercheur UCL cite plus haut, n'oublions pas que la chute de l'URSS d'elle-meme, sans guerre ou intervention exterieure etait consideree impossible. par contre ce qui les a mis a genou, comme ce sera probablement le cas pour la Belgique ou l'UE c'etait un economie sinistrée (effondrement des cours du petrole dans le cas de l'URSS)
(dans le cas de la belgique ce sera peut-etre dexia , banque geree par des politiciens belges et leurs copains plus incapables les uns que les autres et avec la folie des grandeurs).

En catalogne on assiste un peu au meme phenomene. En flandre, la N-VA parti nationaliste, joue habilement la carte economique (histoire des transferts en ommetrant bien sur de parler de bruxelles qui finance la Flandre) qui est plus parlante que les theories de la mouvance flamingante historique (tendance belang)

Écrit par : bruxellois | jeudi, 22 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

Monsieur Sel, vous avez très bien analysé la situation.
Il est évident que les dominants de cet Etat ne souhaitent pas sa disparition parce que cela fait mauvais genre pour les affaires et que l'on ne se débarrasse pas de privilèges durement acquis comme on jette une canette de bière vide dans la nature.
Ce que les intellectuels refusent de prendre en compte, face au public, c'est le hasard, l'inattendu. l'Histoire compte pourtant de nombreux inattendus, de nombreux coups de force qui changèrent la donne des choses bien établies.
Or, Bart ne respecte pas les règles du jeu et, en Flandre, personne ne l'en empêche puisqu'il bouscule les défenses de l'adversaire. Alors, pourquoi se gêner. De plus, la complexité administrative d'un Etat ne représente pas un facteur de pérennité. Au contraire, il est parfois préférable de tout détruire afin de contourner l'immobilisme d'une société humaine et reconstruire du neuf par la suite. Là, l'Histoire ne manque d'exemples également.

Écrit par : Wallon | jeudi, 22 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

Bonjour Mr Sel,
Je me permets de faire quelques remarques concernant votre précédent billet et la réponse de Vincent Laborderie.
Tout d’abord vous qualifiez Vincent Laborderie de scientifique car il est chercheur en sciences sociales. Ici je m’insurge, en sciences sociales, les chercheurs utilisent autant que faire se peut une approche scientifique, ils utilisent également au maximum les outils (scientifiques) habituels comme les statistiques mais cela ne fait pas d’eux des scientifiques (au sens du grand public). Pour faire simple, dans les sciences formelles un seul contre-exemple suffit à faire s’effondrer une théorie. Mesurer une seul fois une particule se déplaçant plus vite que la vitesse de la lumière et vous faites s’effondrer la théorie de la relativité générale. En sciences sociale une telle approche n’est simplement pas possible car toutes les théories émises trouvent toujours des contre exemples. Les théories économiques d’Adam Smith, Marx et Keynes ont toutes montrées par l’exemple qu’elles ne décrivent pas la réalité pas comme prévue, elles n’en restent pas moins des outils de lectures fondamentaux de l’économie.
Ensuite, il me semble que ce chercheur ne dit pas que la séparation est « impossible à court et moyen terme ». Cela est écrit dans le préambule du papier de le RTBF (paragraphe en gras) mais je parierais que cela a été ajouté par la rédaction (à vérifier). Sans chercher à les dénigrer c’est aussi comme cela que j’aurais résumé (à tort) son papier.
Enfin son papier dans sur le site de la RTBF est placé dans la catégorie opinion. Il est donc à prendre ainsi et non pas comme le résultat d’un de ses travaux de recherche. Même si son opinion est également le résultat de ses travaux de recherches. Oufti ça devient compliqué. Admettons que tous les chercheurs en sciences sociales ont des opinions et que celles-ci transparaissent dans le résultat de leurs travaux. Lorsque ce n’est plus le cas leur opinion évolue (enfin chez les chercheurs non sectaires). On observe également que toutes les opinions (ou presque) sont présentent chez les chercheurs en sciences politiques. Conclusion, s’attacher à chercher l’influence de leur opinion sur leur travaux n’a dès lors pas de sens ! Ce qui est intéressant par contre ce sont leurs arguments (et uniquement cela).
Je pense honnêtement que si vous n’aviez pas abordé le thème de l’objectivité et de son engagement à BPost vous auriez eu droit à une réponse sur le fond. Il ne vous reste plus qu’à lire son ouvrage et non en faire une critique objective sans vous laisser influencer par votre propre opinion…

Écrit par : Manwe | jeudi, 22 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

Manwe : J'ignorais que les sciences sociales incluaient les sciences politiques. Il se fait que Vincent Laborderie n'est même pas clair à ce sujet. S'il est chercheur en sciences sociales et qu'il signe en tant que tel, il indique "chercheur en sciences sociales à l'UCL" et tout le monde peut comprendre que ce n'est pas son domaine de spécialisation. En ne précisant pas, il donne l'impression que sa spécialité est la science politique et que donc, son propos est bien le fruit d'une recherche dans SA SPECIALITE. Ce qui n'est donc pas le cas. Outre son engagement dans BPlus (il publie un livre avec d'autres membres de BPlus, et parle de ce livre au moment où il publie… une carte blanche sur le site de la RTBF, ce qui est en soi déjà un bizarre mélange des genres), il y aurait donc une imprécision quant à son domaine de recherche scientifique ? Eh ben dites donc, on s'enfonce, là, non ?

Et qu'est-ce que vous avez tous à tenter de faire croire qu'il faut lire le livre dont il parle pour poser des questions de fond quant à la position exacte de Vincent Laborderie, et plus encore quant à un article de lui — bien plus lu que tout livre publié en Belgique sur le sujet —  qui rejoint une flopée d'articles et d'interviews où il a les même positions, qui sont elles-mêmes contestées par un paquet de politologues ? Je critique un papier et c'est mon droit le plus strict, et je critique un mélange des genres ce qui, dans une démocratie, est un minimum. Moi, je ne met pas "chercheur" sous mes livres, je ne me réclame d'aucune faculté, et ma crédibilité est exposée à mes raisonnements. Chacun peut se faire son opinion sur base des développements que j'expose et dont certains se sont jusqu'ici avérés non seulement exacts, mais de plus originaux (peu de gens ont dit en juin 2010 que l'on n'aurait un gouvernement que lorsque la N-VA ne serait plus dans les négociations.

Je ne vais pas lire son ouvrage. Je connais les positions d'à peu près tous les auteurs, et je serais très étonné d'apprendre quelque chose sur eux. S'il veut répondre sur le fond, qu'il le fasse au même endroit que là où il m'a grosso-modo qualifié de comique.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 22 novembre 2012

Les sciences politiques sont bien une branche des sciences sociales quant à Vincent Laborderie après vérification il est bien chercheur en sciences politiques (et donc en sciences sociales):
http://www.uclouvain.be/351740.html
Je reste convaincu que l'angle d'attaque de votre papier, fort intéressant au demeurant, n'était pas le bon. Il ne fallait pas autant se focaliser sur l'objectivité, aucun chercheur en sciences politique ne peut l'être, mais sur le fond. Notamment le fait qu'il écarte la possibilité d'une résolution autre que pacifique et qu'il ignore également le cas Tchécoslovaque.
Après son livre peut être instructif et de toute façon un livre d'Universitaire c'est toujours classe dans une bibliothèque.

Écrit par : Manwe | jeudi, 22 novembre 2012

@Manwe : oui, les sciences politiques sont une branche des sciences sociales. C'est tellement vrai qu'à l'ULB, il y a une faculté des Sciences sociales ET politiques. En toute logique, les sciences politiques étant une science sociale, on aurait dû en faire "Sciences sociales dont politiques". Savoir si l'on classe les sciences politiques dans les sciences sociales est un peu subjectif. Les deux sont des sciences humaines, ça, c'est déjà plus sûr. D'ailleurs, la faculté de l'UCL (ESPO) s'appelle Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication (ESPO). Donc, pour moi sire que la science politique est une science sociale, sur le fond, je veux bien, mais en faculté, dans le vécu, elles sont quand même scindées. Bizarre.

Deuxièmement, puisqu'il est en sciences politiques, ça règle le problème, il est bien chercheur en sciences politiques. En 2008, il a rédigé un travail sur "La Pologne face au projet Nord Stream", qui est à ma connaissance un gazoduc. Étrange.

Voyons sa pertinence.
En 2010, juste après la victoire de Bart De Wever, j'annonçais qu'il n'y aurait pas de gouvernement tant que la N-VA serait dans les négociations et que son seul but était de faire pourrir la situation. 500 jours de crise m'ont laaaaaaaaargement donné raison. Vincent Laborderie, lui, écrivait : "La réaction des partis francophones après l’élection commence d’ailleurs à leur donner raison : alors que Bart de Wever était diabolisé pendant la campagne par les francophones (ce qui explique une partie de son succès), on le considère aujourd’hui comme quelqu’un de pragmatique et de constructif avec qui on va faire des accords."

Bon. On a mal considéré.

Ensuite, la question de sa faculté ne change rien à son opinion. On peut penser ceci ou cela, mais affirmer banco "la scission de la Belgique est impossible à court ou moyen terme" (ou similaire) me paraît un rien dépasser le constat "scientifique" en sciences politiques. D'où une réponse à votre remarque à propos des livres. Non, ça ne fait pas classe d'avoir un livre d'universitaire dans sa bibliothèque. Il y a de bons universitaires, des moins bons et des encore moins bons. Si vous voulez un livre d'universitaire dans votre bibliothèque, pourquoi ne pas choisir celui de Bart De Wever (historien) sur son régime ? Par ailleurs, des livres d'universitaires, je dois bien en avoir une bonne centaine dans ma bibliothèque, ce n'est pas un livre de plus ou de moins qui va l'améliorer (ou lui nuire).

Enfin, sur le sujet Belgique, je n'ai pas lu des centaines, ni des milliers de pages, mais des dizaines de milliers de pages. Je ne suis pas sûr que celui-ci fera une grosse différence quant à ma connaissance de la politique belge. Mais lisez-le, c'est sûrement intéressant. Pour ma part, avec la même matière que Laborderie (nous ne différons que sur quelques points, ce n'est pas un adversaire idéologique), je ne tire pas les mêmes conclusions, MAIS SURTOUT, je n'en tire aucune définitive. La scission de la Belgique est une potentialité parmi d'autres et celui qui crie partout de ne surtout pas en tenir compte me paraît tout simplement ne pas répondre aux critères minimums d'observation et de rigueur auquel un assistant, ou un doctorant, un chercheur, sont tenus. Du reste, je ne vois pas pourquoi il faudrait évacuer cette potentialité pour développer de nouvelles idées. La potentialité d'un tel événement devrait au contraire inciter ceux qui n'y tiennent pas à se remuer le cul. Bref, même si l'idée de poursuivre et de réinventer ne me disconvient pas, ça n'explique pas l'obstination à prétendre qu'il y a des certitudes quant à l'avenir, à laquelle je ne peux adhérer, parce que je la considère tout simplement erronée, et je connais quelques universitaires qui sont tout à fait d'accord avec moi sur ce point.

Enfin, et ce n'est pas le moi

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 23 novembre 2012

@Manze

"Je reste convaincu que l'angle d'attaque de votre papier, fort intéressant au demeurant, n'était pas le bon."
comme j'aurais ,si vous en aviez le temps, aimer avoir une explication sur le fait qu'un angle puisse être fort intéressant sans être le bon voire LE bon... ou bien sûr simplement un bon angle d'attaque (sorry mais je suis fan des attaques scientifiques transdisciplinaires d'un problème)

Écrit par : Uit'tZuiltje | samedi, 24 novembre 2012

Génération Di Rupo

Dans les années 90, ils ont vu leur éducation subsidiée au rabais. Début des années 2000, dans une panade effroyable et un système scolaire en pleine déglingue, on a du procéder à un rééquilibrage, pour masquer un peu la logique en cours, mais bien trop tard et qui ne permettra pas de réparer les dégats. L'enseignement francophone tourne encore, mais sur une roue carrée d'acrobate.

Dans les années 2000-2010, les chômeurs sous-qualifiés parmi eux ont vu leur allocations de chomâge s'éteindre. Dans des régions où le taux de chomâge est très élevé, ou il est principalement constitué de chômeurs de longue durée et le niveau de qualification très bas, ils étaient condamnés d'avance. Mais, cela n'empêchera pas les belles âmes de se dire "bon débaras" et "cela ne pouvait pas continuer".

Il aurait fallu investir dans l'enseignement (cf plus haut) et dans les infrastructures. Mais bon.

Dans les années 2020-2030, grâce à la passivité des autres francophones devant le pouvoir politique et économique flamand, on leur coupera le CPAS, (la régionalisation du chômage est, si on regarde de plus près, déjà en route depuis un bon bout de temps) et les autres, qui atteigneaient l'âge de la pension, après avoir cotisé toute leur vie pour payer principalement les pensions flamandes, plus élevées, grâce au système de retraite par répartition, verront leur pension s'envoler en fumée.

Résultat : le PS est au pouvoir pour encore 100 ans. Le seul intermède possible est une révolution prolétarienne qui agraverait encore le marasme. Il y en a qui doivent bien rigoler, tout de même.

Merci qui ?

Écrit par : Pfff | jeudi, 22 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

De Paul Magnette aujourd'hui, un autre "believer":
"La Belgique est indissoluble. [Sa] disparition est un fantasme. J’ai consulté beaucoup de juristes : si on se trouvait dans l’obligation de chercher un plan B, comment s’en sortir ? Eh bien, il n’y a pas de voie de sortie ! C’est aussi simple que ça."

Écrit par : francolatre | jeudi, 22 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

Ils se sont battus pour la démocratie contre le nazisme et ont enduré les pires souffrances pour que la Belgique puisse revivre libre…
“Les résultats des élections communales et provinciales ont montré que la N-VA accède au pouvoir dans diverses communes flamandes”, expliquent-ils de concert. “En tant qu’associations patriotiques, il s’impose à nous de revoir notre participation à des hommages qui y seraient mis sur pied.” Et d’expliquer que “la N-VA n’est pas un parti démocratique même s’il est arrivé au pouvoir par voies démocratiques. Les racines de ce parti sont dans le Vlaams Nationaal Verbond (VNV) d’avant mais aussi pendant la Seconde Guerre mondiale”...
“Hier comme aujourd’hui”, s’exclament les deux résistants, “le projet de ces partis reste la séparation de la Belgique....
Source: lalibre.be/actu/belgique/article/779276/les-anciens-resistants-d-anvers-vont-boycotter-les-communes-n-va.html
Qui ose encore dire qu'il n'y a pas de résistants flamands ?

Écrit par : Philippe | jeudi, 22 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

Apparemment nos "anciens combattants" ne se sont pas réalisés que depuis la fin de la guerre, la majorité de ce pays s'est fait limoger constitutionnellement et qu'elle doit en faite subir la dictature de la minorité. En somme, on les a trahis!

Écrit par : schoonaarde | jeudi, 22 novembre 2012

@schoonaarde

("limoger constitutionnellement") "limoger" c'est dans la constitution ?
en plus c'est arriver après la défaite nazie...
vous devriez préciser pour qu'au moins les anciens combattants puissent comprendre votre contribution sur la minorité coupable
merci d'avance

Écrit par : Uit'tZuiltje | samedi, 24 novembre 2012

@ Schoonaarde : Expliquez-moi ça en détail, s'il vous plait : « Limogés constitutionnellement ». Je ne connaissais pas ce nouveau concept. Et laissez tomber la propagande nationaliste, si ça vous est possible. Ou on pourrait croire que la Flandre est le nouveau Sud-Soudan tellement elle est malheureuse, opprimée et persécutée, la pauvre.

Écrit par : Franck Pastor | samedi, 24 novembre 2012

@Schoonaarde : cela revient à dire que les Francophones sont "pires" que les nazis… je ne vous félicite pas. Les résistants belges (flamands, wallons, germanophones) se sont battus contre le fascisme, l'enfermement, les exécutions sommaires, la déportation, l'assassinat systématique de millions de civils innocents. Mais bien sûr, vous préférez mettre ce régime épouvantable au même niveau que "l'oppression francophone". C'est tellement absurde que c'en est presque drôle. Hélas, non, c'est juste drôlement honteux.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 25 novembre 2012

Voor zover die laatste zielige "nuttige Belgicistische idioten" nog niet uitgestorven zijn, zal niemand ze missen. Al wat hun acties bereikt hebben is dat hun vaderland Vlaanderen nog 60 jaar langer bezet is geweest door Belgie. Vlaanderen zal zijn echte helden herdenken, die tegen de communisten vochten.

Écrit par : Lieven | dimanche, 25 novembre 2012

Je me suis trompé de verbe. J'étais sûr et certain que le verbe "limoger" signifiait "bâillonner", mais j'ai confondu avec le verbe "ligoter".

Donc ma réaction se lira ainsi:

"Apparemment nos "anciens combattants" ne se sont pas réalisés que depuis la fin de la guerre, la majorité de ce pays s'est fait ligoter constitutionnellement et qu'elle doit en faite subir la dictature de la minorité. En somme, on les a trahis!"

Avec quoi je fais référence à notre constitution verrouillé. Ce verrouillement date de 1970, date de la fin de la démocratie en belgique.

http://nl.wikipedia.org/wiki/Grendelgrondwet

Écrit par : schoonaarde | dimanche, 25 novembre 2012

@liven traduction logique : la Belgique a occupé la Flandre (depuis la libération) et la Flandre commémorera ses vrais héros, les Waffen SS.

Bravo, Lieven, au moins c'est clair.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 25 novembre 2012

@Marcel

Nee, de Franstaligen bezetten en koloniseren Vlaanderen sinds 1830. De enige reden dat jullie niet ophouden over de paar jaar Duitse bezetting is dat dit de enige periode in de laatste 200 jaar was dat de Franstaligen geen privileges hadden in Belgie.

Écrit par : Lieven | dimanche, 25 novembre 2012

Schonnarde
J'aurais situé la fin de la démocratie belge au moment où les recensements linguistiques ont été interdits et la frontière linguistique établie et immuable. Rappelez moi de quel côté émanaient ces demandes?

Écrit par : Thomark | dimanche, 25 novembre 2012

Ah bon? Parce qu'un ressensement linguistique serait un outil démocratique? Démographique à la rigueur, mais démocratique?
L'établissement de la frontière linguistique était nécessaire pour contrer l'idée que certains avaient et ont toujours que la Belgique est constituée d'une région francophone et une autre région bilingue n'attendant qu'à être francisée pour son grand bien.

Écrit par : schoonaarde | dimanche, 25 novembre 2012

@schoonaarde

je me trompe souvent de verbe ou de substantif en NL et on rigole souvent (de et)avec moi... mais sorry le sens de vos propos ne me semble guère glisser hors d'un certain champ de signification une fois le bon mot rétabli...

j'aimerais comprendre:

"Apparemment nos "anciens combattants" ne se sont pas réalisés que depuis la fin de la guerre, la majorité de ce pays s'est fait ligoter constitutionnellement et qu'elle doit en faite subir la dictature de la minorité. En somme, on les a trahis!"

"Avec quoi je fais référence à notre constitution verrouillé. Ce verrouillement date de 1970, date de la fin de la démocratie en belgique."

"ligoter" après la défaite nazie... pourriez-vous développer?
pourriez-vous préciser dans "subir la dictature de la minorité", quelle est la minorité coupable?
"1970"?

remerci d'avance

Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 25 novembre 2012

@Lieven

donc ce que les gens comme vous, vont commémorer c'est les deux périodes bénies où la flandre fût libérée par ses voisins germaniques (incapable de le faire elle-même vu son verouillage constitutionnel, cf votre ami objectif schoonaarde)
c'est hilarant dans un contexte où les allemands ne correspondent plus à vos rêves anachroniques

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 26 novembre 2012

Vient enfin le temps des vérités...
"Mais qu'a fait la N-VA depuis 2010? Rien. Niks"
"Venir dire maintenant que les mesures économiques viennent trop tard, c'est hallucinant"
"Tout mon combat politique a eu pour but de faire en sorte que nos enfants et nos petits-enfants vivent aussi bien et même mieux que nous. Ce n'est pas avec des mots mais avec des actes qu'on change la société"
« La NV-A a bloqué le pays pendant 18 mois! Pendant cette période, elle n’a apporté aucun soutien aux entreprises et aux citoyens »
Source: lesoir.be/125237/article/actualite/belgique/crise-politique/2012-11-22/di-rupo-«-qu-fait-n-va-niks-rien-»

La nva est bien la maladie honteuse des flandres... Qui risque aussi de les ruiner !

Écrit par : Philippe | jeudi, 22 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

Monsieur Philippe,

Le fait que Di Rupo a attaqué le NVA (ce qui est bien-sûr son droit) en FRANCAIS est une bêtise énorme.

En Flandre, l'opinon publique a vu un "premier" francophone qui aboye en français ... aux Flamands, au parti le plus grand Flamand, et d'autres Flamands (les partis collaborateurs) applaudissaient dans le parlement.

Di Rupo est impoli, arrogant, ... dans nos yeux, la Belgque à papa est de retour.

Le vainquer moral = le NVA (qui, entre nous, prend des resposabilités politique dans la moitiés des communes Flamandes, .... avec ses 30 % de voix).

Di Rupo n'a même pas de majorité politique en Flandre....

Écrit par : MUC | jeudi, 22 novembre 2012

"Vient enfin le temps des vérités..."

Mais non, fieux, la vérité n'arrive jamais!

"Mais qu'a fait la N-VA depuis 2010? Rien. Niks"

Elle a gagné une élection importante et c'est implantée partout, là ou elle a eu une liste.

"Venir dire maintenant que les mesures économiques viennent trop tard, c'est hallucant."

Mais, non! On avait un gouvernement 'en affaires courantes" dont la moitié de l'équipe actuelle faisait partie et ils n'ont rien fait. Voilà ce qui est halucinant.

"Tout mon combat politique a eu pour but de faire en sorte que nos enfants et nos petits-enfants vivent aussi bien et même mieux que nous. Ce n'est pas avec des mots mais avec des actes qu'on change la société"

Non, en politique ce sont les mots qui font changer les choses. En plus on ne peut pas demander à l'opposition de faire changer les choses, elle n'a pas une majorité.
La démocratie, vous vous rappelez?

« La NV-A a bloqué le pays pendant 18 mois! Pendant cette période, elle n’a apporté aucun soutien aux entreprises et aux citoyens »

Si je me rappelle bien la situation, le PS a aussi bloqué la situation en rejetant toutes les notes flamandes (De Wever: "comment osent-ils?", Vande le notte: "Trop flamande", Beke: je ne me rappele plus le commentaire.)

Source: lesoir.be/125237/article/actualite/belgique/crise-politique/2012-11-22/di-rupo-«-qu-fait-n-va-niks-rien-»

La nva est bien la maladie honteuse des flandres... Qui risque aussi de les ruiner

Non! C'est une opposition très forte vis-à-vis d'un gouvernement faible composée de partis faibles. Y-a-t-il une opposition du côte francophone? Ecolo, je ne l' ai pas entendu aujourd'hui, tandis que Groen s'est quand-même manifesté.
S'opposer à un gouvernement ayant une majorité, même faible, est le fondement d'une démocratie vivante.
Si vous ne comprennez pas cela, je vous invite à immigrer vers la Corée du Nord.

Écrit par : schoonaarde | jeudi, 22 novembre 2012

Et alors !? De l''opinion des flamingants, franchement, nous n'avons cure.

La flandre n'est plus une démocratie mais un petit laboratoire de propagande nationaliste. D'une manière plus générale, la propagande est l'art de propager à grande échelle des informations, fausses ou non, mais toujours partiales. Les techniques de propagande moderne exploitent les connaissances accumulées en psychologie et en communication. Elle se concentre sur la manipulation des émotions, au détriment des facultés de raisonnement et de jugement.

Pour le reste: no comment

Écrit par : Philippe | vendredi, 23 novembre 2012

Bien entendu… Au lieu de polémiquer sur le fond, on polémique sur la forme. Di Rupo a répondu en français ? Quelle arrogance, quelle impolitesse !

Il serait temps de perdre vos complexes linguistiques en Flandre, ça en devient ridicule.

Écrit par : Franck Pastor | vendredi, 23 novembre 2012

@ franck pastor

De dag dat een Nederlandstalige Premier de Franstalige oppositie in 't Nederlands afblaft, dan breken de Walen het parlement af. terecht. Een ongeschreven regel wordt verkracht.

Leterme, Martens, Van Rompuy, Dehaene, Tindemans, ... n'ont jamais fait ça.
Ils ont toujours eu la politesse de respecter la langue de la minorité francophone dans ce pays ; ils se sont toujours adressé en français aux Wallons.

C'est comme dans l'armée ; les officiers doivent parler la langue de leurs "inférieurs".

Di Rupo a fail la bêtise énorme de se comporter comme un aristocrat de XIXième siècle ("si je les aboye en français, les flamins me suiveront").

Une question de POLITESSE pas de complexes linguistiques...

Écrit par : MUC | vendredi, 23 novembre 2012

le but de la N-VA c'est une republique de flandre. donc il est normal qu'ils sabotent l'etat belge et essayent demontrer par tous les moyens que cet etat federal est non viable (sans compter leurs nombreuses provocations scandaleuses telles BDW sur les junkies wallons etc). c'est clairement un parti d'opposition etant donne qu'ils refusent le cadre belge federal.
ils l'ont demontre lors de la crise gouvernementale, strategie du pourrisemment, refus de tout compromis etc
apparemment leur but serait de plutot maintenant avoir la majorite au sein du gouvernement flamand. a ce moment un blocage au federal n'empecherait pas la N-VA de declarer l'independance de la Flandre unilateralement ou l'equivalent, une sorte de putsh en quelque sorte.

mais certains imbeciles (surtout certains politicards wallons legendairement cons, la politique de pere en fils ca va pas s'ameliorer les genes restent) n'ont appremment rien compris : "qu'a fait la N-VA depuis 2010... blabla blabla

Écrit par : bruxellois | vendredi, 23 novembre 2012

@MUC & schoonaarde

la nva a fait 35% en anvers et 26% partout ailleurs aux élections provinciales et donc cela seulement en flandre, majoritaire en belgique ok, mais le parti communiste c'était 25% en france (toute la france, pas que ceux qui parle FR) et je ne me rappelle pas pas que la RF est devenue soviétique...

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 26 novembre 2012

Comment se fait-il que cet ethno-régionalisme devient aussi populaire en flandre ?Comment se fait-il que les intellectuels flamands et les groupes de pression (patrons et syndicats) demeurent très (trop) passifs dans leurs protestations alors que dans d’autres pays européens les intellectuels réagissent. Andrej Wajda, le célèbre cinéaste polonais fustige le nationalisme régional comme la pire des choses qui puissent nous arriver. Tous les partis politiques flamands sans exception ont été contaminés par ce nationalisme et cette surenchère électorale. L’entourage d’extrême droite du Vlaams Belang est bien connu. Karel Dillen le fondateur de ce parti traduisait les publications de Maurice Bardèche, seul théoricien du fascisme d’après-guerre. Bart de Wever n’a jamais renié son admiration pour Karel Dillen, il était d’ailleurs présent à ses funérailles et accueillait Le Pen de façon chaleureuse. Une analyse bien documentée de cet archéo-nationalisme de repli identitaire s’impose dans sa spécificité belge et en particulier flamande...A la lumière de cette évidence historique l'Europe des régions (ethniques), vieux fantasme et projet fasciste, le racisme culturel, la haine du français (comme culture subversive contre tous les totalitarismes, héritière des Lumières) deviennent compréhensibles. Cette évidence dérange beaucoup de monde mais ne peut être occultée. La frustration et l’esprit de revanche face au refus des demandes d’amnistie par l’Etat belge sous l’influence en particulier des francophones, forment le socle des revendications nationalistes dans le cadre d’un racisme culturel. La N-VA récupère 90% des votes du Vlaams Belang en les sortant du cordon sanitaire mais aussi de façon plus banale les mécontents du système. La N-VA est composée en majorité d'ultranationalistes, de transfuges du Vlaams Belang et des déçus d'autres partis de droite. A cet esprit de revanche qui est à la base de ce mouvement politique actuel s’ajoute en effet le mécontentement ambiant dans le cadre de la crise économique mais également l’égoïsme des riches ( surtout si c’est avec l’argent des autres..!) et la peur face à la globalisation, face au monde qui change. La N-VA est en majorité un parti de la classe moyenne flamande qui présente une souffrance (problème psy) et une peur sociale de l’appauvrissement, quasi existentielle. Ce phénomène n’est pas unique à la Flandre mais est présent dans plusieurs régions d’Europe. Il s’agit donc d’un enjeu géopolitique et d’un défi pour l’avenir de l’Europe tout entière. La coexistence pacifique de différentes cultures et langues sur un même territoire est dès lors menacée...Les nationalistes flamands espèrent un divorce indolore à la Tchécoslovaque avec évaporation de l’Etat belge dans l’Europe, attitude fort méprisante et très peu courageuse... Flamingante résumeront certains..!

Sources
mverschooris-ylouis.com/fr/n-va
N-VA psychoanalyse Hygiënische aanbevelingen (dr. Jan Bernheim)
mverschooris-ylouis.com/psychoanalyse

Écrit par : Philippe | vendredi, 23 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

On peut toujours compter, hélas, sur la bêtise des gens et des évènements.

Bart De Wever, qui est de plein pied et immédiatement en symbiose avec la connerie et la méchanceté humaine, qui s'en tresse une morale qui lui tient lieu de talisman, est un paradoxe : c'est lui, le vivant génie de la bêtise, le messie flamingant.

Je ne sais plus quel philosophe comparait l'identité à un aigle qui plane au dessus de nos têtes, et qui fond sur nous, dès que nous tentons de penser.

Eh bien, Bart vit avec l'aigle sur l'épaule et c'est à ce signe que la Flandre le reconnait comme empereur.

L'empereur des crétins.

Écrit par : Pfff | vendredi, 23 novembre 2012

@pfff : je n'accepte pas que vous insinuiez que "les Flamands" (la Flandre ne me paraît pas être la Flandre institutionnelle dans votre message) soient des crétins. Il n'y en a pas plus qu'ailleurs. Quand vous écrivez ce genre de choses, je me dis même qu'il y en a moins ailleurs :-) (vous l'avez bien méritée celle-là) !

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 23 novembre 2012

cher Pfff

Vous vous radicalisez, parce que nous lisez ce qui confirme vos propres idées préconçues. Ouvrez votre esprit, relisez l'Histoire de le politique belge, et puis réfléchissez, sinon vous allez perdre pied et devenir un(e) extrémiste francophone, ce qui vaut un flamingant. Je crains que pour Philippe ce soit trop tard. :)

Écrit par : schoonaarde | vendredi, 23 novembre 2012

@schoonaarde

est-ce qu'à vos yeux ,derrière Philippe ou Pfff c'est mverschooris-ylouis les extrêmistes contaminants qui font perdre pied dans l"H"istoire politique belge ?

bàv

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 23 novembre 2012

@schoonaarde

merci d'avoir répondu à ma question :))

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 26 novembre 2012

Si reprendre un article très bien fait sur la question de base qui est: "Comment se fait-il que cet ethno-régionalisme devient aussi populaire en flandre ?" Fait de celui qui le reprend, un extrémiste ... Alors vraiment, les flamingants ont un solide problème de conscient et d'inconscient collectif ..!
Mais en doutait encore..?

Écrit par : Philippe | lundi, 26 novembre 2012

Disons que Julius Caius Deweverius remporte un certain succès en Flandre, avec son aigle impérial-peroquet.

Écrit par : Pfff | lundi, 26 novembre 2012

M. Paul Magnette in Le vif 23/11/12
Á propos de la NVA : « Il n’y a pas d’adéquation entre son poids électoral et la réalité du parti derrière. … La N-VA n’est pas présente dans tous les outils de pilotage économique, la Banque centrale et autres. Elle est en dehors du système. »
Le « système » serait-il « indissoluble » ?

Écrit par : Lison | vendredi, 23 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

Ce monsieur Magnette, .. quand il parle de la "banque centrale", ... de quoi est-ce qu'il parle ? De la Banque Nationale ... peut-être ?

Quel amateur.

Écrit par : MUC | vendredi, 23 novembre 2012

vous avez bien raison MUC, déjà qu'un flamingant local, flamand global n'est que président du conseil européen...

Écrit par : Uit'tZuiltje | samedi, 24 novembre 2012

en tout cas pour le PS wallon c'est l'inverse c'est vrai, presence disproportionnee a la region walllone par rapport au poids electoral comme l'a demontre le gerfa, les postes de directeur sont squattes par le PS en majorite comme par hasard (qui l'aurait cru)
quand je dis que le politicard francophone est con par contre il est extrement brillant quand il s'agit de creer des asbl plus inutiles les unes que les autres (n'est-ce pas Madame de Galan), squatter dans les intercommunales et les conseils d'administration, creer des postes de ministres (6 ministres rien que pour pour la region bruxelloise) .

Écrit par : bruxellois | samedi, 24 novembre 2012

Quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi ce livre est-il intitulé en anglais "Good morning Belgium" ? A quoi est-il fait allusion ? Si c'est à la célèbre émission de radio de l'armée américaine durant la guerre du Viêt-Nam, ce n'est pas un choix très heureux, parce que justement, le Viêt-Nam américain, on sait comment il a fini. Alors ?

Écrit par : Bernard (Rouen) | vendredi, 23 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

Je suppose que c'est une réponse à Bye-Bye Belgium… 

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 23 novembre 2012

@Bernard(R)

ne doutez pas, vu l'humour de laborderie, que c'est un choix judicieux.... ;))

en plus reconnaissons que si les contributeurs avaient choisit "goedemorgen belgië" ça l'aurait peut-être pas vraiment fait... vous n'ignorez pas à quel point les FR sont rétrogrades et intolérants ;))

bàv

Écrit par : Uit'tZuiltje | vendredi, 23 novembre 2012

Peut-être un message d'espoir dans un pays en guerre?

Écrit par : schoonaarde | vendredi, 23 novembre 2012

C'aurait dû être : "Hello, le soleil brille, brille, brille..."

Écrit par : Bernard (Rouen) | samedi, 24 novembre 2012

Ce jour, l'ami Leterme regrette le temps du cartel CdNV-NVA

http://www.lesoir.be/126369/article/actualite/belgique/2012-11-24/yves-leterme-«-je-regrette-fin-du-cartel-cdv-–-nva-»

J'aimerais connaître la position de Monsieur de Laborderie là-dessus.

Encore un beau partisan de sa méthode Coué que ce zozo là ....
Jean Quatremer pourrait peut-être lui expliquer certaines choses aussi...

Écrit par : pierre | samedi, 24 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

Pourtant, Leterme n'a pas tort.
Les composants du kartel ont obtenu ensemble lors des dernières élections (provinciaux) 50% des voix en Flandre.
Vu l'excellente entente entre Kris Peeters et Bart De Wever au niveau flamand on peut s'attendre en 2014 a un gouvernement flamand composé uniquement de ces deux partis.

Écrit par : schoonaarde | dimanche, 25 novembre 2012

@schoonaarde

Long live the cartel and good bye farewell brussels ;))

Écrit par : Uit'tZuiltje | dimanche, 25 novembre 2012

Marcel,

Il y a quelque chose qui me turlupine dans tout cela. M. Laborderie, que je n'ai pas vraiment envie de lire, pense, si j'en crois les échanges ci-dessus, que la disparition de la Belgique est "impossible à court et moyen terme". Le problème n'est-il pas qu'il a raison? (Probablement pas pour les raisons qu'il croit.)
Il me semble que la guerre civile n'est pas, ou au moins n'est plus, dans la manière d'être des Belges: le sort de la Belgique ne se résoudra pas de cette manière. Mais c'est pour cela que sa disparition est "impossible". Je ne vois pas d'autre solution pour Bruxelles qu'un certain statu quo. La Flandre ne peut pas annexer Bruxelles, mais la Wallonie non plus, et ni l'une ni l'autre ne sont viables sans Bruxelles. Les idées de rattachement à la France ou aux Pays-Bas me semblent rigolotes, mais invraisemblables.
Que les Wallons doivent se préparer, je veux bien, qu'il faille voir les réalités en face, soit. Mais à quoi se préparer, que faut-il voir?
Je ne suis pas un belgicain nostalgique, je trouve cette situation absolument tragique (ou ridicule, en Belgique le tragique et le ridicule ne sont jamais très éloignés): la Belgique marche à grands pas vers un mur, et BDW le premier. Il veut l'autonomie de la Flandre, mais comment la réaliser? On n'a même pas besoin de dire que la Flandre isolée n'a aucune chance de survie, on ne voit même pas comment elle ferait pour s'isoler. Déclarer son indépendance? Créer sa constitution? Se séparer de l'Europe? Tout cela, c'est de la dérision! Nous ne sommes pas dans une région de républiques bananières où la grande gueule suffirait. Qui, même en Flandre, suivrait une telle démarche? Les gens qui sont sensibles au discours populiste, sans doute, mais ni leur portefeuille, ni leur estomac! Combien de temps faudrait-il, après une déclaration d'indépendance, pour que la Flandre se rende compte que son économie ne peut pas survivre?
Je pense pour ma part que les Belges n'ont plus d'autre issue que de se laisser flotter à la dérive, d'espérer peut-être que l'Europe en vienne a supprimer les nations. Mais diviser la Belgique? Comment? Je ne comprends pas.

Rassurez-moi, je compte sur vous.

Écrit par : Hucbald | samedi, 24 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

@Hucbald,

Ça fait cinq ans que j'étudie de près les discours des nationalistes flamands et je peux vous assurer qu'ils ont une réponse à toutes les questions que vous posez. La Flandre est viable sans Bruxelles, même si elle devra alors faire des sacrifices. Dans un cadre européen, même la Wallonie est viable. Là, ce sera encore plus difficile au début, mais un pays ne "meurt" pas. Pas besoin de guerre civile pour parvenir à une scission. Un blocage du gouvernement suffit et en cette matière, la N-VA est bien entraînée. Le plan n'est pas, pour une région ou une autre de déclarer son indépendance, mais bien d'amener le pays au blocage et ensuite de "constater" qu'il ne lui est plus possible de fonctionner. Petite indication : la flandre (ou du moins les confédéralistes flamands) étudient une constitution depuis plusieurs années, tout à fait officiellement. Elle a convoqué à cet égard des constitutionnalistes lors d'une commission dont je possède quelque part les minutes. Lorsque ceux-ci ont dit qu'il fallait d'abord savoir si la Consitution devait servir à un État d'une fédération ou à un État indépendant, IL N'Y A PAS EU DE RÉPONSE. Depuis quelques mois, la Flandre possède sa "charte" "nationale". Pour en faire une constitution, il suffit d'en modifier le titre. Rien de plus. Quant à la question de Bruxelles, lors de son congrès de 2002, le Vlaams Belang définissait ses prérogatives et son organisation dans le cadre d'un État flamand indépendant, tout en reconnaissant qu'il était possible que Bruxelles ne suive pas. S'ensuivait une description des choses à faire avant une indépendance pour pouvoir "récupérer" Bruxelles ensuite. Parmi ces choses, il y avait — vous allez rire (non, vous n'allez par rire en fait) — la présentation systématique à l'international de Bruxelles comme étant une ville flamande et la capitale de la Flandre. Les multiples cartes où Bruxelles apparaît en Flandre, et les sites officiels de "la Flandre" qui reprennent tous clairement Bruxelles, sont la simple mise en œuvre de cette "précaution". Voici un exemple : http://www.vlaanderen-vakantieland.be/waar-naartoe/steden/

Le seul problème, que j'ai décrit dans Walen Buiten, est le fait que toute l'administration flamande se trouve à Bruxelles. Ou du moins les ministères et le parlement. Ceci peut, en cas de blocage du gouvernement menant à un constat de carence, mener à des remous (limités de par le fait que les Belges sont trop riches pour risquer leur vie dans des événements de type guerre civile).

Mais la fin de la Belgique est une potentialité comme une autre. Je trouve insensé qu'on la présente comme une impossibilité à court et moyen terme alors que justement, c'est à court terme qu'elle me paraît le plus plausible. Si la N-VA ne réussit pas son coup en 2014, il est peu probable qu'elle progresse encore, au contraire. La "conquête" d'Anvers par la N-VA n'est pas un événement fortuit, c'est un pilier fondamental sur le chemin de la conquête de l'indépendance flamande. Mais c'était peut-être le "coup" de trop. Je l'espère, mais on n'aura la réponse qu'en juin 2014. Prétendre détenir la réponse aujourd'hui est grossier et prétentieux. Cela revient aussi à décider à la place des électeurs flamands. Ils ont le destin de la Belgique entre leurs mains, mais ça n'a rien d'illégal ni de scandaleux. L'électeur a le droit absolu de voter pour qui il veut, tant qu'il s'agit de parti qui ont le droit de se représenter, et le lui reprocher revient à nier ce droit fondamental. En revanche, rien n'empêche, au contraire, de dire les choses clairement. Une large victoire de la N-VA pourrait (devra selon moi) mener à la fin du pays. Et dire le contraire, c'est tromper, et les Wallons et Bruxellois, et les électeurs potentiels flamands.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 25 novembre 2012

@Sel

ce que vous ecrivez est tres correct dans l'ensemble mais concernant Bruxelles, la strategie flamande va quand bien au-dela de vos cartes falsifiees par les flamingants (a l'image des frontieres contestees dans de nombreux pays, on retrouve deja ca sur les cartes flamandes). concernant le belang ca va meme tres loin ...
la strategie de la N-VA mais bien d'autres comme le CD&V c'est

- faire disparaitre la region bruxelloise (gouvernement bruxellois) dans un etat confederal et noyer bruxelles dans cet etat au point que les bruxellois n'ayent plus rien a dire. l'etat confederal etant bien sur l'antichambre de l'independance flamande.
- statut de sous-nationalité propose par le CD&V pour les bruxellois qui eviterait de considerer la region bruxelloise comme entite entiere en matiere de souvernaité en cas d'independance de la Flandre
- doctrine maddens d'asphixier economiquement la ville
- continuer la colonisation de la region bruxelloise par les institutions et associations flamandes (le voka a recemment demenage a bruxelles a partir d'anvers).

Écrit par : bruxellois | dimanche, 25 novembre 2012

@hucbald

votre discours est pour le moins naif. j'entends ca tres ou meme trop souvent
se renseigner un minimum ne coute rien.
de un une flandre independante est totalement viable economiquement..de plus ils ont deja ecrit leur constitution flamande.
par contre ce qu'on dit rarement, c'est qu'une flandre independante si elle veut rester dans l'UE devra etre solidaire des regions moins favorisees, par les mecanismes europeens. donc etre solidaire de la wallonie...
l'economie flamande est tres ouverte, donc l'autarcie serait tres difficile a mettre en oeuvre en Flandre.

quant a la guerre civile on est deja passe pas trop loin en belgique en 1950 (question royale) et en 1960 (grandes greves en wallonie sur la loi unique, l'armee etait dans la rue et controlait les usines a liege par exemple), et dans une moindre mesure en 1968 (walen buiten a louvain). vous avez des infos et differentes videos sur le web (a liege par exemple) qui demontrent l'agitation a ce moment.

Écrit par : bruxellois | dimanche, 25 novembre 2012

Hucbald,

Dans la foulée de ce qu'écrit Marcel par rapport à la stratégie du VB quant à Bruxelles, je vous invite à regarder (3 min) comment les francophones pourraient réagir :
http://www.youtube.com/watch?v=BowxGHCqGUQ

Écrit par : Bxxl | dimanche, 25 novembre 2012

@Bxxl
si vous croyez ne fusse qu'une seconde que kubla pourrait céder son bout de forêt de soigne à bxl, vous n'avez pas bien compris dans quel pays vous vivez...je dis kubla mais je pourrais aussi bien dire : si vous croyez ne fusse qu'une seconde que la wallonie pourrait céder son bout de forêt de soigne à bxl...
bàv

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 26 novembre 2012

L'abus de Fuse nuit au subjonctif.

Écrit par : Pfff | lundi, 26 novembre 2012

@Pfff

merci et heureusement qu'il n'y en a pas eu trois, sinon bonjour les dégâts... ;))

Écrit par : Uit'tZuiltje | lundi, 26 novembre 2012

Merci Marcel pour cet éclaicissement adressé à Hucbald.
Il n'y a rien de plus insupportable que la politique de l'autruche pratiquée par nombre de francophones belges.
C'est d'ailleurs cette politique qui les empêche de progresser.

Écrit par : pierre@s | dimanche, 25 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

Que les flamingants gagnent ou qu'ils perdent, ce n'est plus véritablement le problème des francophones.

Le problème, c'est comment trouver la sortie de ce pays, où les deux régions économiquement moins développées sont mises sous tutelle politique, et pas pour les sortir de leur trou, pour s'assurer qu'elles y restent parce que cela correspond aux objectifs politiques de la majorité.

Ce n'est pas une question d'identité, de reconnaissance ou de lutte nationale, pas du tout.

Je ne sais pas ce qui est le plus détestable : la classe politique flamande qui a fait de la soumission des francophones le but politique de la Flandre, par effet d'aubaine, ou la classe politique francophone qui s'est ralliée, par réalisme, à cette politique honteuse, ou encore, les francophones, qui, en bons perdus, se raccrochent à n'importe quel bout d'institution.

Écrit par : Pfff | lundi, 26 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

Magnette à côté sur l'assistanat

http://www.paulmagnette.be/2012/11/le-mythe-de-lassistanat/

1. L'assistanat ne se limite pas aux chômeurs, mais s'étend d'abord à un grand nombre de fonctionnaires et para-stataux, à leur ménage, lorsqu'ils vivent en couple, jusqu'et au delà de l'âge de la retraite.
2. Cela fait bien longtemps que les ouvriers ont compris qu'ils n'étaient pas le coeur de cible du socialisme, mais qu'ils avaient été remplacés par la compassion catégorielle : immigrés, homosexuels, femmes battues, pokemon, ah, non, rien pour les pokemon.
3. La chute du chomage dans la grande pauvreté, la marginalité, contribue bien à la main-mise du PS ET des parti anti-systèmes.

Depuis le Julius nommé plus haut, tout le monde sait que le populisme est basé sur la tyranie du nombre, et qu'il trouve sa source à gauche de l'échiquier politique.

L'angélisme de Magnette est donc un énorme mensonge.

Écrit par : Pfff | lundi, 26 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

@ Marcel

L'UMP, ce "parti-poubelle" aux dires de plus en plus d'adhérents de droite eux-mêmes, offre un spectacle affligeant. Mais derrière ce carnaval immonde se cache à vrai dire une réalité beaucoup plus inquiétante. La tricherie généralisée orchestrée par un candidat d'un cynisme inouï, uniquement préoccupé de son accession à la magistrature suprême, j'ai cité Jean-François Copé, et ceci sous les regards atterrés d'une République atone, témoigne du niveau abyssal de la conscience civique, éthique et morale d'une génération politique prête à tout pour satisfaire ses appétits. Cet épisode est porteur d'un horizon terrible, celui d'une fracture qui ne pourra qu'amplifier entre les politiques de plus en plus autistes et une citoyenneté qui ne pourra qu'être encouragée à se replier sur elle-même et à ignorer les politiques pour lesquels elle n'a de plus en plus que mépris et dégoût.

Ce spectacle n'est pas seulement emblématique de cette incompréhension de deux mondes vivant désormais sur des planètes différentes; il est hélas l'annonce, très concrète, d'une évolution qui, à terme, sonnera le glas de nos systèmes démocratiques incapables de se réformer.

La plus belle preuve en est, en notre brave Wallonie ronronnante, le soi-disant code de démocratie locale calibré selon les enjeux et les intérêts particuliers et circonstanciés des uns et des autres. Et ce ne sont certainement pas les sieurs Furlan et Demotte qui nous désavoueront, eux qui n'ont pas eu peur de déprécier symboliquement la fonction de "bourgmestres faisant fonction", la réduisant à une vague appellation méprisante d'"échevins délégués à la fonction maïorale", et ce au plus grand bénéfice de "bourgmestres empêchés" que ce même code ne stigmatise nullement en revanche pour avoir continué à se prêter à la mascarade des urnes dans des communes où ils n'entendaient pas siéger, au moins provisoirement.

Dérisoire, pitoyable, lamentable ...! En définitive, ces petits calibres de la politique régionale ne valent guère mieux qu'un Jean-François Copé lui-même !

Écrit par : Tournaisien | lundi, 26 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

Les politiques flamandes vis à vis de la minorité francophone des flandre est qualifiée de "génocide culturel silencieux" !

...cela fait vingt ans que l’assemblée générale de l’Organisation des Nations unies a adopté la Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques. Cette reconnaissance a donné un souffle nouveau à l’action de l’Onu dans ce domaine. La Déclaration proclame ainsi le droit des minorités à jouir de leur propre culture; de professer et de pratiquer leur propre religion; d’utiliser leur propre langue; et de quitter tout pays, y compris le leur, voire de retourner dans leur pays...
...la non-reconnaissance de certains de ces droits, notamment culturels, à l’égard des francophones en Flandre toujours pas considérés comme une minorité même si en septembre 2002 un rapport de la députée suisse Lili Nabholz-Haidegger fut approuvée dans ce sens au Conseil de l’Europe !

Source: Plainte à l'ONU des francophones en Flandre

Écrit par : Philippe | lundi, 26 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

Dans le cadre d’un projet commun avec Forest, l’échevin saint-gillois du Développement durable et des Affaires néerlandophones a commandé une étude sur les bibliothèques néerlandophones des deux municipalités...
Combien de boîtes a-t-on consulté pour ce marché public portant sur 11 000 € ? "9 ! Sauf que... les noms : "D’Anvers, de Bruges, de Hasselt, de Turnhout, de Westerlo, etc." Pas une seule ni de Wallonie ni même de la Région Bruxelloise !
Encore des pratiques flamandes qui n'ont plus leur place en Région Bruxelloise. Car autant des néerlandophones Bruxellois y ont une place autant ce genre de dérive n'en n'a plus.
Of course "Le communautaire n’a rien à voir là-dedans"... précisent en coeur tous les flamands concernés par le dossier..!
De qui se moque t'on ?

Source:
locusnet.be/
vubis-smart.com/html/homenl.htm
vubis-smart.com/html/frnewsletter_ed200807_57.htm

Écrit par : Philippe | lundi, 26 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

Monsieur Sel, votre réponse à votre correspondant Hucbald est très claire. C' est incompréhensible qu'il ne saisisse pas la portée de votre écrit. On peut s’attendre à un nouveau blocage de l’État fédéral après le choc électoral de juin 2014. Même en cas de recul de la N-VA, le paysage institutionnel belge est condamné au blocage comme l'écrivait déjà Le Professeur Perin dès 1988. Il ne fait pas de doute que ceux qui détiennent le pouvoir en Wallonie finiront par céder à la pression flamande. Ils ne tiendront pas jusqu’à la rupture complète. Maintenant, il n'y a pas que des "Laborderie", il suffit de lire l’interview de Paul Magnette dans Le Vif/L’Express du vendredi 23 novembre. Voilà un professeur d'université qui se saborde intellectuellement pour diffuser des inepties dignes de l'époque stalinienne dans le seul but de paralyser toute une population. Comme vous l'écrivez ci-avant, les trois Régions, même séparées, sont viables pour la simple raison que, malgré des déficiences, le systême économique et financier européen actuel est tellement imbriqué qu'aucun pays, qu'aucune région ne peut plus sombrer. Votre correspondant Hucbald vit-il toujours en 1950 ? N'a-t-il pas suivi, en ce qui nous concerne, l'évolution de Benelux et de la Communauté européenne ? N'a-t-il pas encore saisi que la Belgique est un Etat "Potemkine" où tout n'est plus que faux -semblant, excepté les Régions qui sont devenues des quasi Etats souverains. Mais voilà, il ne faut pas que peuple le sache ! Donc, merci d'avance, Monsieur sel, pour expliquer à certains de vos lecteurs que RIEN ne s'arrêtera, Rien ne s'effondrera. Même la "Banque Nationale" pourra être partagée puisque c'est une simple société anonyme !

Écrit par : Wallon | mardi, 27 novembre 2012

Répondre à ce commentaire

C'est comme si on découvrait le fédéralisme et l'Europe des régions.

A force de regarder ses chaussettes...

Écrit par : QuentinF | mercredi, 28 novembre 2012

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.