lundi, 04 octobre 2010
Repartir à zéro. Et enfin dire les choses !
Le 28 juin, j'ai écrit la chronique "Dead Calm". Je conseille à chacun de la relire. Toute négociation avec la N-VA est vouée à l'échec. Ce parti irresponsable se fiche éperdument que la Belgique perde des points de PIB, qu'elle ait une dette de plus en plus chère, que Bruxelles ne puisse plus gérer sa mobilité, que la Wallonie se retrouve asphyxiée au moment où elle semble redémarer. Tout ce qui va à l'encontre de la Belgique l'intéresse, et plonger la nation dans un marasme politique, citoyen, économique, ne le dérange pas une seconde.
Il s'est passé quelque chose de très grave cet été : l'Olivier a concédé des avancées invraisemblables, sans avancer son propre projet. Or, il était impossible de conclure avec la N-VA, parce qu'à aucun moment, celle-ci ne s'intéresse aux conséquences des accords pour lla Wallonie et Bruxelles. De fait, les policitiens qui y auront travaillé devront ensuite payer leurs concessions excessives lors d'élections où le progrès du PS seraient inversément proportionnels à ceux que le parti a enregistré cette année. La bérézina. Et donc, un accord avec la N-VA n'était pas imaginable, et ce dès le premier jour des négociations. Renforcer Bruxelles est pour eux onbespreekbaar. Et quoi qu'on leur propose, ils iront toujours un peu plus loin. Bart De Wever exige aujourd'hui de faire table rase. Prenons-le au mot. Que tous les partis francophones opposent désormais un front de refus à la N-VA. Fini, out, buiten, stop. Les Flamands ne le comprendront peut-être pas. Mais vu l'attitude de la presse du Nord, quoique les Francophones feront, cela leur retombera dessus. On a proposé la grande réforme, ils n'en ont pas voulu. S'il n'y a pas là la preuve éclatante que le mot compromis n'est pas un mot flamand aujourd'hui ! Exigeons simplement nos droits et celui des minorités, francophones, flamandes, germanophones. Soyons enfin justes avec nous-mêmes. Il y a des traités internationaux, le Traité de Lisbonne, la Charte des minorités.
Commençons par exiger que la N-VA coupe définitivement les liens avec toutes les célébrations où elle côtoie des néo-nazis, et en interdise l'accès à ses membres. Montrons le vrai visage du nationalisme. La N-VA refusera, et à ce moment-là, nous disposerons d'éléments qui feront au moins réfléchir quelques Flamands. Peut-être pas assez. Tant pis, on n'a plus le choix.
Illustration pour les irresponsables qui ânonnent que la N-VA est démocrate : Bart De Wever donnant cours au cercle NSV néo-nazi en 2008. Le 15 mai 2010, comme chaque année, la NSV commémorait les Waffen SS. Je vous recommande de lire mon article où je montre en 13 points pourquoi la NSV doit être considérée comme néo-nazie.
13:03 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (71) | | Facebook | Imprimer | | |
Commentaires
Trop is te veel ?
Écrit par : Axel | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireDe toute manière, comment ne pas concéder (mais de manière intelligente) On ne pourra pas y échapper. On devra accepter le phasage du dépeçage de l'état (via des dates d'application) qui est la seule chose acceptable pour la NVA et aussi le CD&V soit une bonne majorité de Flamands. Si on revote, on devra accepter tout tout de suite et si ça foire encore, la Flandre deviendra alors séparatiste convaincue que les francophones veulent la mort économique de la Flandre (parce que c'est ça le fond du problème, on est considéré comme les boulets et les méchants)
Écrit par : Guillaume | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaire"l'Olivier a concédé des avancées invraisemblables, sans avancer son propre projet."
C'est normal, il n'a aucun projet qui excède le lendemain...
Écrit par : Ø | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireEtonnant l'intervention matinale de M Marcourt qui proposait 50 % de l'IPP.
Ne parlons pas du communiqué commun des 3 partis francophones qui n'a cessé de pratiquer la méthode Coué.
Ces stratèges n'avaient aucun contre projet à soumettre.
De toute façon, il y avait encore les économies budgétaires et BHV à négocier.
Écrit par : Blanc Cassis | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireDepuis le temps que les partis flamands "traditionnels" auraient dû se rendre compte de ne pas suivre aveuglément les thèses du NVA ! Ils suivent leur programme ! Les électeurs n'ont pas le choix : aucun parti flamand ne se montre critique face au nationalisme flamand. Bientôt il n'y aura plus que un parti unique en Flandre, puisque les électeurs préfèrent l'original à l’ersatz.
Pour moi, au plus vite la Flandre sera indépendante au mieux c'est pour les francophones. Le tout est de prévoir l'obligation d'un référendum linguistique qui déterminerait les frontières d'état. Egalement prévoir une période de transition qui permette à la Wallonie et Bruxelles de s'adapter à la fin de la Belgique. La mer du nord peut être cédée, en échange de la dette !
Écrit par : dlec | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireOuf ! La NVA a dit non avant même que les francophones (genre Marcourt) aient eu le temps de dire oui. Finalement, c'est plutôt une bonne nouvelle, non ?
Écrit par : Mr. Sylvestre | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireVous prêchez dans le désert, Marcel.
L'olivier va s'insurger aujourd'hui... et dès demain va plaider pour le xème, Nème renouement du dialogue.
Écrit par : Bxxl | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireOui ouf et même plus, oufti!Mais quel gâchis! Que de reculades francophones du fait que les lignes de négociations étaient floues et dépréciées dès le départ. Pas de revendication sur l'élargissement de Bruxelles, pas de revendication de l'application de la convention cadre sur le minorités, demandes très light en compensation de la siscion de BHV, et j'en passe des meilleurs...Et puis les reculades à n'en plus finir! pour arriver à enterrer la seule exigence qui a tenu un peu plus de deux mois, à savoir le refinancement préalable de Bruxelles... Mais par contre accepter de toucher à la sécu, accepter une délégation de compétences qui va largement au-delà de ce qui était convenu entre francophones et last et least (temporairement) l'acceptation d'une délégation fiscale aux régions qui était classée tabou.... Oui, Bonabart, désire démanteler la Belgique....Et les francophones ont été jusqu'à enlever leurs chaussettes pour concilier l'inconciliable.
Il est urgent de discuter d'un projet francophone et que celui-ci puisse tenir la route en cas d'éclatement précipité du pays. Mais la démonstration a été faite de tout ce qu'il ne fallait pas faire...
Bye, bye, Belgium....Good morning Wallobrel (en hommage au grand Jacques)
Écrit par : verlaine | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireEt le lundi mation le canard était toujours vivant … Ìeu Marcel Sel était toujours belgicain ;¬)
Écrit par : Pierre Lison | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireJe voulais écrire :
Et le lundi matin le canard était toujours vivant … Heu … Marcel Sel était toujours belgicain ;¬)
Écrit par : Pierre Lison | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireMonsieur Sel,
Comment voulez-vous recommencer sur une base saine? Il faudrait premièrement réhabiliter une fonction politique qui s'apparente plus à un système néo-féodal, jeu d'influences constant, dans lequel la compétence est laissée de plus en plus à des experts, qui ont, de toute manière, leurs propres intérêts.
Il faudrait donc commencer par faire table rase du pouvoir politique. Qui osera? Personne. Il est de notoriété publique que le wallon est un "gentil mouton". Ce que RTL dit de faire, il le fait. S'il est un peu plus cultivé, il écoutera le message de la RTBF. Bref, la machine à penser collectivement fera son office.
Et que dire de tous ces Flamands, les vrais Flamands, pas les extrêmistes, qui, pour certains, ne se reconnaissent plus dans leur Flandre natale? Ceux qui n'osent s'exprimer (parce que le message de la VRT donne raison à Bartje)?
Scinder le pays et alors? La problématique profonde se situe bien au niveau de l'éducation propagandiste dont nous pouvons voir les conséquences chaque jour, en lisant le journal, en voyant les réactions haineuses de certains (nombreux, trop nombreux) sur les journaux néerlandophones.
Le problème est plus vicieux encore que la simple considération du respect des minorités, ou de la solidarité interpersonnelle. Il est là, larvant la démocratie, attendant sa nouvelle heure de gloire. Oui, le fascisme, le totalitarisme vont revenir à la mode. C'est contre ça qu'il faut lutter. Scinder le pays serait un n-ième emplâtre sur une jambe de bois, car qui nous dit que, le lendemain de la scission, ils ne réclameraient pas Mouscron, par exemple? N'oublions pas qu'en face de nous se trouvent des gens qui ne respectent aucune convention politique, aucune promesse consensuelle, rien, nada, sauf si le texte émane d'une autorité flamande.
Il faut déraciner le mal, car, comme le venin, s'il venait à prendre, bien vite l'Europe en serait victime, commençant par certaines régions plus sensibles (notamment en Irlande du Nord) puis s'attaquant à des régions moins demandantes actuellement (Bretagne, Bavière, Saxe, Ecosse,...). On arriverait à l'Europe des régions voulues, dans laquelle la Flandre reprendrait plus de poids. Pas con, le mec. S'il parvenait à avoir une région de 10-15 millions d'habitants, Bartje arriverait à un poids relatif très intéressant, peu de régions pouvant réellement dépasser les 20-25 millions d'habitants, selon sa carte.
Ce qu'il faut, maintenant, c'est que le francophones tiennent bon, car le temps va commencer à jouer contre la N-VA. Ils ont réussi un coup de force, la majorité de l'opinion semble être derrière eux, mais elle risque de vite se lasser, c'est le drame du jeu charismatique...
Il ne faut pas tendre la main, il faut jouer le même jeu que le sien, accepter, se rétracter, reproposer,... car il n'a pas, à lui tout seul, la carrure d'un homme d'Etat, ne fut-ce que d'un Etat flamand.
Une autre technique serait une "Maddens inversée" (mais soft, car ils se planteraient un peu tout seul): on les laisse scinder, ils baissent leurs impôts. Le pouvoir d'achat augmente, de plus en plus d'industries s'implantent, l'inflation se lance, les coûts nationaux flamands explosent (rien que dans l'immobilier, ça devrait être pas mal), l'indexation automatique fait rentrer la Flandre dans une bulle inflationniste. S'en suivent faillites, pertes et fracas, certaines entreprises vont s'installer en France, en Wallonie, au Pays-Bas et en Allemagne, le niveau de vie flamand chute, et l'électorat N-VA aura (peut-être?) vu son erreur. Mais encore une fois, cela implique une rigueur wallonne et bruxelloise dans la gestion publique, ce qui doit passer par une amélioration politique tangible (fin de petits privilèges et des copinages, gestion des coûts stricte,...).
Just my two pences, pas assez développé mais manque de temps ;)
Écrit par : Cédric G-L | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaire"Toute négociation avec la N-VA est vouée à l'échec" dites vous Marcel
Question: le VB est hors jeu,la NVA est hors jeu,LDD est hors jeu,il reste combien de % de partis flamands convenables alors?je serais curieux de voir aujourd'hui des elections et le score cumulé de ses 3 courants pre cités.Peut être 50%.Cela commence à faire une belle "minorité"
2/il est logique que la situation bloque entre une moitié sud à gauche largement et plus dependante de la solidarité nationale et une moitié nord à droite largement et plus riche.
dans n'importe quel pays uni cela poserait déja des problemes
Alors dans un pays comme la Belgique avec en plus deux blocs linguistiques qui viennent rajouter une strate considerable de complexité,on en arrive au point de quasi non retour...
Bonne chance quand même mais l'horloge tourne.
Écrit par : frenchdude007 | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@Pierre Lison,
Vous savez, Marcel a trop plaidoyé pour une Belgique idéale pour abandonner ses convictions.
C'est ce qu'il y a de plus difficile, ça, abandonner ses convictions, et à plus forte raison devant 15.000 témoins, comme Marcel nous le faisait observer tout récemment.
Mais s'il le faisait, ce serait tout à son honneur.
Marcel pourrait aussi ne pas abandonner ses convictions et se contenter de les reconnaître louables mais utopiques. Et changer de combat. La finesse de son regard sur les évenements, sa grande maîtrise du sujet et ses qualités de communicateur seraient très précieuses pour contribuer à faire comprendre aux francophones que "c'est certes dommage, mais maintenant il faut préparer la partition".
Écrit par : Bxxl | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireLes pantalons étaient sur les pieds. Mais les rondelles n'étaient pas suffisamment lubrifiées... Il y avait de sérieux risque d'endommager, même superficiellement, les précieux colosses de nos maîtres...
Écrit par : Waharday | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireMarcel,pourquoi n'embrigadez vous pas dans votre combat contre "le fascisme NVA" votre grand ami Guy Verhofstadt, lui toujours prompt à sortir de sa boite pour condamner "le fascisme français qui deporte "?
Ou est la société civile à Bruxelles pour denoncer cette NVA?pourquoi n'y a t'il jamais de manifs contre ce "fascisme flamand"?je m'interroge sur cette tranquillité.Sont ce les Bruxellois qui dorment OU vos critiques sont excessives?Je me tate et ne sais plus qu'en penser même si oui les accointances NVA-vieux pangermanisme d'antant sont claires.
Écrit par : frenchdude007 | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireUn préjugé obscurci la pensée. La réflexion se fait à partir d'apriori, de sentiments,de rancoeurs, ...etc.
Les faits parlent d'eux mêmes.
Écrit par : Guy | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireM'enfin! Les résolutions du parlement flamand datent de 1999! Les francophones sont-ils sourds et aveugles! Tout mettre sur le dos de la NVA (parti fasciste voire fascisant, bien entendu!) me semble un peu court. Tergiverser, lanterner, freiner, tout ça pour éviter la responsabilisation: vous voulez mener une certaine politique...eh bien!, financez la! Quoi de plus normal, évidemment! Et bien, non, il faut continuer (quo usque?) à bénéficier de dotations (alimentées essentiellement par le nord du pays, eh oui!)... jusqu'à ce que l' Etat fédéral soit complètement exsangue ... et puis ... quod?
Écrit par : John | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireTja, voor de eerste keer worden alle klassieke machtspartijen, zowel Vlaamse (CD&V, SPa en Groen) als de Franstaligen (CDh, PS en Ecolo), geconfronteerd met een partij die niet bereid is om onnoemelijk veel toegevingen te doen in ruil voor deelname aan de macht. De NVA is niet machtsgeil en kan zich gerust permitteren om deze verleiding aan zich te laten passeren. Meer nog, de NVA heeft strikt genomen het federaal niveau niet nodig om haar doelstellingen te bereiken. De NVA verkiest wel een onderhandelde oplossing (weliswaar geen blanco cheque) maar zal dit eenzijdig doen als de Franstaligen maar blijven weigeren hun eigen verantwoordelijkheden voor ogen te zien.
Daarentegen zijn de klassieke machtspartijen, vooral dan de PS, gewoon verplicht om deel te nemen aan de macht om de ondertussen beloofde postjes en mandaten - tot op lokaal niveau - te kunnen verzekeren aan hun cliëntelistisch electoraat. Dit fenomeen speelt zowel aan Vlaamse als aan Franstalige zijde, vooral bij de linkse partijen PS en SPa, Groen en Ecolo en zelfs de CDh.
Een ding is zeker, het einde van België is weer dichter bij. Het is geen kwestie van "if", maar eerder van "when".
Écrit par : Theo Simon | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireA John, vous avez raison sur l'aveuglement. Maintenant, tout ce qu'on mérite tous flamands comme francophones c'est d'être exclu de l'UE.
Écrit par : Guillaume | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@Theo
Kijk, vent, mijn vader is een Vlaming, mijn moeder is een Waals, en ik ben nog in Brussel-gemeente (niet Elsene, Ukkel of weet ik wat, nee Brussel !) geboren.
Echt waar, absoluut geen grap ! Ik zweer het, mens.
Ik was in het Frans opgevoed en ben drietalig.
Ik stem NIET op PS.
Waar moet ik dan naartoe, beste vriend ?
Groetjes !
Maurice
PS : ik ben het beu van die karikaturen, 't is om van te kotsen
Écrit par : Maurice Rice | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireLes Flamands, tous les Flamands, allez j'exagère, disons 95% des Flamands ne souhaitent plus continuer avec les francophones dans une Belgique qui a permis le développement de leur région. C'est de l'égoïsme pur mais bon, on ne peut rien y faire.
La conclusion s'impose dès lors naturellement, à moins d'accepter toutes les revendications flamandes sans contreparties, il faut scinder ce pays qui n'existe plus que dans l'esprit de quelques belgicains francophones irréductibles.
J'ai peur néanmoins que l'Olivier, tout en accusant faussement le MR de vouloir saboter les négociations, ne finisse par capituler sur tous les plans devant le rouleau compresseur flamand.
Ce serait bien le pire qui pourrait nous arriver...
Écrit par : Tom | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireArticles bien développés et forum intelligent, Bravo.
J'ai envie de faire part d'une petite réflexion à tous les flamands qui passent dans le coin. De quoi vous plaignez vous donc ? Et pourquoi toujours cette même rengaine des transfers qui vous scandalisent et vous rendent malades. Les "dotations alimentées principalement par le nord du pays" sont régis par des règles où chacun y met de sa poche suivant ses moyens. Ce système a eu le mérite d'apporter un bien être dont toute la population a bénéficié. Et si on tient compte des statistiques, les flamands s'enrichissent de plus en plus. Alors pourquoi tout ce ramdam qui menace même l'existance du pays. Faut-il que le complexe de Caliméro soit vraiment bien encastré dans leur cervelle et les a-t-on assez lobotisé tout jeune pour qu'ils aient développé une telle mauvaise image des francophones. Enfin, tant pis ... Elle était belle pourtant cette Belgique, je l'aimait bien moi !
Écrit par : Topen | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@Topen : bienvenue !
Écrit par : Marcel Sel | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@Theo die schrijft dat NVA "niet bereid is om onnoemelijk veel toegevingen te doen in ruil voor deelname aan de macht".
C'est tout à leur honneur, mais on ne leur en demandait pas tant, quand même. Avec les kabouters d'en face, une toegevingetje ou deux, et c'était emballé. Mais autant qu'on sache, Bart était-il seulement prêt à en faire la moindre ? A part "si vous êtes bien sages, je n'abat pas l'otage aujourd'hui", évidemment.
Ah oui, au fait, votre emploi du "if" et du "when", ça fait un peu Mauvais Flamand(TM). Faites quand même gaffe si vous écrivez depuis Overijse.
Écrit par : Mr. Sylvestre | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaire"Mais vu l'attitude de la presse du Nord, quoique les Francophones feront, cela leur retombera dessus. " Marcel, tu ne crois pas si bien dire! Parce qu'à mon avis, les partis flamands vont se servir de la fermeture d'opel Anvers come martyr. CE SERA LA FAUTE DES FRANCOPHONES ET LEUR REFUS D'ACCEPTER DE DONNER A LA FLANDRE LES COMPETENCES EMPLOI ET FISCALITE QUI N'A PAS PERMIS D'EVITER LA FERMETURE! On parie?
Écrit par : MC MICH | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@ Théo Simon : je traduis votre message en une seule phrase : c'est nous à la N-VA qui sommes les gentils, tous les autres sont des vilains méchants.
Écrit par : Franck Pastor | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@ Franck Pastor
Ce n'est qu'une interprétation - en wel meer bepaald die van jou.
@ Maurice Rice
Wie heeft de karikaturen vandaag benadrukt ? Ik denk dat we aan de zuidelijke kant moeten gaan zoeken. Nogmaals, zoals bij Franck P, het is maar een interpretatie.
BTW: Mijn mening is ook slechts een interpretatie. Als iemand mij een valabel argument kan geven, ben ik bereid de interpretatie, mijn mening te veranderen. Ik stel enke vast dat de moeder van de website dit niet kan en internauten aantrekt dan wel aanzet tot radicalisering. Marcel Sel is stilaan de veruitwendiging van alles wat hijzelf beweert te verafschuwen en samen met hem de arme schapen.
Écrit par : Theo Simon | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireJe propose un truc simple pour tous les médias francophones, ne parlez plus jamais de la Flandre bah oui dès qu'on en parle on se fait critiquer de radio mille collines alors arretons les analyses politiques, les interviews de Flamands même modérés. Devenons indifférents, bon je sais que vous devez vendre mais bon stop parlez de la Flandre c'est déjà une insulte pour la Flandre, alors taisons-nous.
Écrit par : Guillaume | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireArguments au sujet de quoi, au juste ? Que la N-VA est prête à adopter une attitude constructive ?
Alors donnez-moi un argument qui montre que la N-VA est disposée à soutenir un gouvernement fédéral. Attention, la parole de Bart De Wever ou d'un Bourgeois de ses sbires ne me conviendra pas. Le woordbreuk, ils connaissent, on l'a vu. Depuis les retournements de veste minables de Bourgeois et Muyters (l'homme qui sait si bien compter) pour pouvoir siéger au parlement, jusqu'aux marches arrières actuelles du Heer Nooit Genoeg, qui (comme par hasard) est à l'origine de chacune des ruptures des négociations actuelles, si vous ne l'aviez pas remarqué.
Mon interprétation rejoint la vôtre en ceci : le gouvernement fédéral ne figure pas dans les objectifs de la N-VA. J'ajoute : son but ultime, avoué, est qu'il disparaisse. Je pense que la N-VA joue le jeu de faire pourrir les négociations sans avoir l'air d'y toucher. De façon à discréditer une bonne fois pour toutes le niveau fédéral, de faire porter l'échec des négociations, contre toute vraisemblance, sur les autres négociateurs (tous les autres s'il le faut), et d'ainsi en arriver à de nouvelles élections d'où elle sortira encore renforcée : en temps de crise, rien n'attire autant les électeurs que le simplisme et le populisme. Et ainsi de suite dans le cercle vicieux jusqu'à l'explosion définitive.
En attendant, relisez bien les treize points exposés par Marcel qui montre que votre parti chouchou est un parti malsain. Et re-discutez-les point par point, si ça vous chante. On participera.
Écrit par : Franck Pastor | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaireA la place des francophones j'aurais honte.
BDW n'a fait que des erreurs dans les negotiations et il a quand meme reussi a tenir la baguette de chef d'orchestre.
Je croyais que les politiciens francophones etaient plus intelligents et surtout plus malins.
Écrit par : traveller | lundi, 04 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@ Franck Pastor
You are beating the same dead horse over and over again.
Écrit par : traveller | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@Marcel Sel
Je vous remercie d'avoir décidé de reprendre une photo de BDW en effectuant une présentation, et non un "cours" (language manipulatif de votre part), sur le communautaire Belge et cela un soir dans une salle à Gand envers des étudiants. Le NSV étant l'organisateur de cet activité.
Je vous demande de bien vouloir continuer à chaque fois que vous utilisez les mots BDW ou Bart De Wever de joindre une ou plusieurs photos dans le même genre.
Je suis absolument persuadé que cela renforce à chaque fois vos affirmations non argumentées. Vous avez entièrement raison de penser que vous pouvez prendre pas mal de gens pour des cons qui n'ont pas la possibilité de réfléchir pour eux mêmes.
Ensuite votre texte, des affirmations gratuites. Voici ce qu'il est et devient.
1. "Ce parti irresponsable se fiche éperdument que la Belgique perde des points de PIB, qu'elle ait une dette de plus en plus chère, que Bruxelles ne puisse plus gérer sa mobilité, que la Wallonie se retrouve asphyxiée au moment où elle semble redémarer. Tout ce qui va à l'encontre de la Belgique l'intéresse, et plonger la nation dans un marasme politique, citoyen, économique, ne le dérange pas une seconde."
il est sûr et certain que vous parlez du PS, le seul parti au pouvoir du fédéral ces vingt dernières années. Gérer c'est aussi prévoir. Quand on a la possibilité de prévoir pendant vingt ans ....
2. "Et donc, un accord avec la N-VA n'était pas imaginable, et ce dès le premier jour des négociations."
Vous le dites vous mêmes. Nous ne voulons que le status quo, le surplace.
Etre responsable, devenir responsable "ce n'est pas imaginable" mais bien hors question. (sauf un peu en blabla)
3. c'est simple de ne pas argumentez et d'avancez des slogans p.e. : "Mais vu l'attitude de la presse du Sud, quoique les Néerlandophones feront, cela leur retombera dessus. "
4. "Que tous les partis francophones opposent désormais un front de refus à la N-VA. Fini, out, buiten, stop."
C'est déjà le cas depuis au moins 2007 et depuis 2002-2003 envers les partis dites classiques CD&V, O-VLD, SP.a. Rien de neuf.
Heureusement, je constate qu'il y ait de plus en plus de forumeurs francophones sur les fora des journaux francophones, qui commencent tout doucement à se rendre compte où le bat blesse.
En gérant bien le budget de votre famille est-ce que vous l'appauvrisez ?
Écrit par : bema | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentairerégionaliser l ipp a hauteur de 50% Soit : donc bxl percoit, au détriment de la flandre et de la wallonie, 8mds plus 5mds. Et vous croyez que la nva accepte???
Écrit par : leluron | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaireTraveller,
"BDW n'a fait que des erreurs dans les negotiations et il a quand meme reussi a tenir la baguette de chef d'orchestre."
Elle est bien bonne. BDW est quelqu'un de très intelligent et un grand stratège, bien plus que les politiques francos, personne ne doute de ça. Je ne sais pas où vous avez lu que "les politiciens francophones etaient plus intelligents et surtout plus malins". C'est plutôt le sentiment inverse à leur égar qui règne en francophonie.
Et donc BDW ne fait que des erreurs de négotiation? A la bonne heure! Faites croire ça à quelqu'un d'autre mais pas ici.
Et il a "reussi a tenir la baguette de chef d'orchestre"? ça c'est trop dôle! Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi il n'a pas voulu endosser la responsabilité de former un gouvernement? c'est tellement évident pourtant... si il l'avait fait il aurait dû aller jusqu'au bout des négociations et former ce gouvernement sous peine de perdre ce statut de meneur et de Monsieur Je Sais Tout Mieux Que Tout Le Monde. En refusant de prendre en charge la formation du gouvernement et en la laissant miroiter le poste de 1er à EDR, il ne joue justement pas le rôle de chef d'orchestre. Par contre il ne s'est pas retenu de revenir régulièrement sur ses engagements, de retourner sa veste, et de recharger la barque avec de nouvelles exigences pourtant écartées préalablement du fameux "cadre de négociation" qui lui tient tant à coeur lorsqu'on était trop près d'un accord.
Non Traveller, BDW n'a pas fait que des erreur. Je suis même convaincu qu'il n'en a fait aucune.
Écrit par : zebigbuild | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaireleluron: pour la NVA, Bruxelles n'est pas une région. C'est une ville flamande en Flandre. Donc les 50% de l'IPP bruxellois revient tout naturellement à la Flandre.
cqfd.
Écrit par : zebigbuild | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaireAlors messieurs, votre plan B, c'était juste pour rire?
Écrit par : wanda (iq moins de 50) | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaireTiens c'est pas mal ça aussi:
http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/614507/laeken-we-have-a-problem.html
"... Explication des nationalistes: les francophones ne sont pas habitués à disposer d’un Primo-ministrable..."
Là je ne la ramènerait pas trop à la place des flamands, car l'épopée Leterme on n'est pas prêt de l'oublier :-))
Le meilleur c'est ça:
"Les francophones, ajoute la N-VA, ne sont pas habitués à négocier avec un parti flamand radical et non traditionnel; c’est-à-dire une formation politique qui n’a que faire d’entrer au gouvernement fédéral et est donc moins encline au compromis. "
Nous y sommes donc! ça rejoint ce que je disais plus haut. BDW n'en a rien à f.. du gouvernement fédéral. Et le "moins encline au compromis" en dit long. Après ça, BDW dira encore devant toutes les chaînes de télé et de radio que la responsabilité de l'échec est globale à l'ensemble des négociateurs :-D
Ce serait à mourir de rire si ce n'était si grave. BDW a torpillé les négotiations, il ne leur a laissé aucune chance de réussir.
Écrit par : zebigbuild | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaireLe comble c'est que De Wever quittera le gouvernement flamand si jamais on forme un gouvernement fédéral sans lui.
Écrit par : Guillaume | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaireDepuis 50 ans la notion même de négociation est biaisée coté flamand. Il suffit de prendre les "facilités" pour le comprendre: Ce que les flamands accorde dans une négociation, c'est pour le remettre sur la table la fois suivante. Par contre ce qu'ils obtienne n'est plus re-négociable.
Maintenant, ils considère que la seule façon de négocier est de leur dire oui, sans la moindre concession/condition. Ce qui sert très bien les intérêts de la n-va qui ne cherche que a faire disparaitre la Belgique, dixit leur programme.
Il n'y a pas d'autre accord possible que de baisser sa culotte sur tout.
Il n'est même pas possible de s'accorder sur une séparation douce.
L'avenir sera fatalement violent. La seule chose qui peux encore être faite est d'éviter la violence physique et d'essayer de contenir cette violence a la politique.
Pour ceux qui se rappel des "promenade" flamingante des année 60-70 cela ne laisse rien présager de bon.
Écrit par : Xavier | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@ Traveller : certaines vérités sont toujours bonnes à rappeler.
Écrit par : Franck Pastor | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@ zebigbuild
S'il a fait danser EDR sur sa musique, c'est lui qui mene l'orchestre.
En ce qui concerne le resultat, c'est une affaire de longue haleine qui nous met droit dans le mur, et c'est seulement le resultat qui compte.
Tout a fait ce que j'avais predit
Écrit par : traveller | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaireUne chose est certaine, il n'y aura pas de premier ministre francophone. Di Rupo est grillé et personne ne croit que quelqu'un d'autre côté francophone aie la capacité de former un gouvernement. Côté flamand, cela ne peut être que De Wever s'il refuse bah personne ne se mouillera et de toute façon c'est ce qu'il veut et puis bon dans une semaine, ils vont voter la scission de BHV et les partis flamands commenceront à voter des suppressions de toutes sortes à l'égard des francophones : suppression des allocations familiales, suppression des aides à l'emploi, suppression des pensions, etc ... Ils en ont le pouvoir donc, ils l'utiliseront.
Écrit par : Guillaume | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaireNon Traveller,
le chef d'orchestre était bien EDR.
BDW n'a pas joué juste ni en rythme avec les autres musiciens.
Du coup la représentation est un fiasco.
Cela dit, je suis d'accord avec vous sur le résultat et son aspect totalement prévisible dès les premiers instants qui ont suivi les élections.
Écrit par : zebigbuild | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaireAu final, en tant que francophones séparatistes (oui oui, le mot vaut aussi bien pour les NL que pour les FR qui sont de plus en plus nombreux à vouloir offrir à la Flandre son indépendance et en être quittes pour le même compte), le chaos précipité par BDW est une excellente chose.
Pourvu qu'on retourne aux urnes et que la nva en ressorte grandie. Que BDW se sente davantage encore porté par son électorat grandissant et encore moins enclin à négocier.
Et qu'on mette fin à cette mascarade d'Etat, à cette pseudo-gestion, à cette fausse nation. Que l'on s'attaque enfin aux questions de fond au lieu d'assister impuissants au triste cirque que nous offrent nos politiciens.
Écrit par : Florent | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaireMission de à long terme pour BDW,
Obtenir l'indépendance de la Flandre (reconnue par l'europe) avec Bruxelles dans son escarcelle.
Pour arriver à ses fins il faut.
Diviser les francophones... surtout diviser les wallons de Bruxelles.
Pousser les wallons à demander eux-même leur independance.
...
C'est donc maintenant que nous devons être uni. Et puis faire de beaux projets...
Je crois que l'avenir de la francophonie est réjouissant... il y a tant de choses à faire...
Écrit par : pe | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentairehttp://www.youtube.com/watch?v=1dhxmSKgGrI
Écrit par : Endadine Akass | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaireExcellent :-)
Écrit par : zebigbuild | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@pe:
les wallons de Bruxelles? : ce sont les mêmes que les Limbourgeois de Brugge?
Écrit par : Goots | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@Goots:
Mijn vader was in Hasselt geboren. Mijn groot moeder was van Antwerpen.
Mijn neederlands is niet echt good...Mijn ouders hebben ervoor gekozen om te wonen in de buurt van Verviers leven. Ben-ik Vlaams? :-)
Écrit par : pe | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaire1. "Ce parti irresponsable se fiche éperdument que la Belgique perde des points de PIB, qu'elle ait une dette de plus en plus chère, que Bruxelles ne puisse plus gérer sa mobilité, que la Wallonie se retrouve asphyxiée au moment où elle semble redémarer. Tout ce qui va à l'encontre de la Belgique l'intéresse, et plonger la nation dans un marasme politique, citoyen, économique, ne le dérange pas une seconde."
il est sûr et certain que vous parlez du PS, le seul parti au pouvoir du fédéral ces vingt dernières années. Gérer c'est aussi prévoir. Quand on a la possibilité de prévoir pendant vingt ans ....
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La N-VA a-t-elle prouvé le contraire ? Ayez un peu les yeux en face des trous : la N-VA est un parti flamingant indépendantiste; tout ce qui peut affaiblir la Belgique lui profite automatiquement. Je ne cautionne pas pour autant la gestion du PS...
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2. "Et donc, un accord avec la N-VA n'était pas imaginable, et ce dès le premier jour des négociations."
Vous le dites vous mêmes. Nous ne voulons que le status quo, le surplace.
Etre responsable, devenir responsable "ce n'est pas imaginable" mais bien hors question. (sauf un peu en blabla)
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Faux. Archi-faux. Personne n'a dit qu'il voulait du surplace. Renseignez-vous plutôt que d'avaler bêtement la propagande nationaliste. Les francophones étaient prêts à de nombreuses concessions. Ca a été dit et redit. Seulement, tant que la N-VA ne pourra pas appliquer l'intégralité de son programme, ce sera manifestement toujours trop peu. Donc pas de négociations possibles.
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3. c'est simple de ne pas argumentez et d'avancez des slogans p.e. : "Mais vu l'attitude de la presse du Sud, quoique les Néerlandophones feront, cela leur retombera dessus. "
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A nouveau, archi-faux. Marcel a déjà argumenté des lignes et des paragraphes durant sur ce sujet. A croire que vous n'êtes là que pour polémiquer, sans même lire les posts de notre hôte.
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4. "Que tous les partis francophones opposent désormais un front de refus à la N-VA. Fini, out, buiten, stop."
C'est déjà le cas depuis au moins 2007 et depuis 2002-2003 envers les partis dites classiques CD&V, O-VLD, SP.a. Rien de neuf.
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cf ma réponse à votre point 2. Cela dit, je suis entièrement d'accord que ça fait belle lurette qu'on aurait dû envoyer les Flamands valdinguer plutôt que de participer à ces simulacres de négociations ou la seule posture francophone acceptable par le nord du pays est la tête baissée et le pantalon aux chevilles.
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Pour terminer, mon idée pour sortir de ce marasme :
1. Confédéralisme à quatre régions, définies par referendum.
2. Suppression de la frontière linguistique. Les langues n'ont pas de frontières. Les régions oui.
3. Rétablissement inconditionnel et illimité dans le temps des facilités dans l'entièreté du pays sur les bases des règles pré-frontière linguistique (taaltelling décennal et tout le tintouin). Ces facilités doivent déterminer avec précision les mêmes règles de protection des minorités pour tous (plus d'exception bruxelloise).
4. Suppression de l'état fédéral sauf pour les matières à la con dont tout le monde se contrefout (je pense à l'armée notamment... on n'a qu'à y mettre un "haut fonctionnariat" bicéphale, genre Flahaut et Decrem, et on les regarde s'entretuer, ça peut être farce :D) Financement de cette coquille quasi vide par les 4 régions, au pro rata de leur population.
5. Maintien des 3 communautés, compétentes partout où le taaltelling susmentionné montre que c'est nécessaire. Financement par les 4 régions au pro rata de leur population.
6. Imposition sur le lieu de travail
7. Solidarité interrégionale facultative; un projet de solidarité, voire de fusion pure et simple des régions de bruxelles-wallonie-cantons de l'est n'est pas inimaginable si les parties sont intéressées.
Ca a le mérite de laisser aux Flamands tout leur pognon bien-aimé, leur justice si efficace, leur code de la route plein de radars, leurs pensions impayables (gnèk gnèk), leur commerce extérieur, leur aide au développement, leurs veaux sous la mère...
Écrit par : Gilles | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@pe
J'imagine que vous êtes comme beaucoup d'entre nous: un bon zinneke!
Je tiquais juste sur votre expression "wallons de bruxelles". Je ne pense pas que beaucoup de bruxellois francophones se considèrent comme wallon.
Écrit par : Goots | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@ Goots
Oops,
Je voulais dire "diviser les wallons d'un coté et bruxelles de l'autre..."
hum... j'ai mélangé des pommes et des poires...
Du reste, qui en belgique est wallon, bruxellois ou flamand...
Si nous n'avions la langue, il serait aujourd'hui difficile de le dire...
Écrit par : pe | mardi, 05 octobre 2010
Répondre à ce commentaireik heb van u nog geen enkele maal een antwoord mogen noteren op alle links die ik op deze blog heb doorgestuurd de voorbije maanden aangaande het FDF
toch wel zeer eigenaardig niet ?
een mond vol tanden nietwaar
indien u bijgevolg het woord polemiek in de mond neemt en neerschrijft dan hebt u het in het bijzonder over uzelf
en het gaat hem wel degelijk over een status quo, zoniet was er al geruime tijd een akkoord gesloten
het is niet mijn taak om de NVA te verdedigen, maar aangezien het daar over gaat blijkbaar
de PS neemt al 20 jaar deel aan de macht federaal, de NVA nog nooit, wie is er dan verantwoordelijk voor het PIB, de staatsschuld van België, ... ?
de 'asphyxie' van walloniê dat hebben ze daar bijna uitsluitend aan zichzelf te wijten
wie is er daar al ten eeuwigen dagen aan de macht ? de NVA ?
en welke zijn dan volgens u de toegevingen van de franstaligen?
leg het mij eens uit aub
Écrit par : bema | mercredi, 06 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@diec : bienvenue welkom.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@Verlaine : "Wallobrel" : je plussoie. j'aime bien votre sens de la poésie !
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@Pierre Lison : je serai toujours Belgicain. Mais ce n'est pas ce que vous pensez. C'est une notion d'ouverture, de tolérance, de multilinguisme. Quand Bruxelles est élue 4e meilleure capitale d'affaires, sur base notamment de son multilinguisme congénital, je reconnais l'idée d'une nation plurilingue, comme la Suisse par exemple. Ça peut exister sans la Flandre (ou sans la Wallonie). Dans ce sens, oui, je me réclamerai toujours de la Belgique. Sans la Flandre, elle serait amputée, et ce serait d'une grande tristesse, mais ce serait néanmoins un pays d'accueil. Contrairement à la France, la Belgique n'a pas (et c'est peut-être un tort) une vision extravagante d'elle même. Cette modestie existe aussi sans la Flandre. Surtout, elle existe mieux sans la Flandre politique actuelle qui se prend pou jen-ne-sais-qui, avec un chauvinisme à faire pâlir de honte un Français et même un Anglais. C'est peut-être pour ça que les esprits ne cohabitent plus.
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@frenchdude007 : je ne peux pas vous donner tort, James Bond. !
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@Bxxl : merci pour tous ces compliments. Mais je ne suis pas dogmatique. Je crois que l'on a ici un "outil" national superbe, miné par des gens qui veulent tout ou à peu près et ont réussi à convaincre, en jouant sur des arguments plus psychanalytiques que réalistes, une partie de la population que tout irait mieux si la Flandre était "responsable d'elle-même". OK. Je saute alors à l'outil suivant, Wallonie-Bruxelles : une ville internationale qui s'appuye sur un hinterland en friche, qui ne demande qu'à se développer, et qui y investit. Mais je n'y précipiterai jamais personne parce que, comme vous le savez, je pense qu'une telle scission ne peut pas se faire sans violence. La seule idée d'exproprier le parlement flamand (ce qui sera impératif en cas de scission), et les réactions à ce genre de nécessité entraînera immanquablement une réaction, et vu le bloc politique que la Flandre est en train de nourir, je crains que la réaction ne soit pas paisible, quoiqu'on en dise aujourd'hui. Pour autant, je ne crois pas aux barricades, mais ceux qui se souviennent de l'intervention de l'armée à Bruxelles à l'époque de la Bande du Brabant wallon ont une petite idée du genre de pression que certains partis flamands, vissés à Bruxelles, pourraient être tentés d'utiliser. Sachant cela, je n'élèverai pas la scission au niveau de dogme, même si aujourd'hui, je pense qu'elle est la seule solution. Mais une solution qui risque à ce point de déraper, on peut bien la penser. La défendre et la prôner est tout autre chose !
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 06 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@Marcel
La seule idée d'exproprier le parlement flamand (ce qui sera impératif en cas de scission), et les réactions à ce genre de nécessité entraînera immanquablement une réaction, et vu le bloc politique que la Flandre est en train de nourir, je crains que la réaction ne soit pas paisible, quoiqu'on en dise aujourd'hui.
tiens tiens, ca me rappelle quelque chose -)
Écrit par : DonBlacksad | mercredi, 06 octobre 2010
Répondre à ce commentaireUne majorité absolue de francophones séparatistes donc, de 54 % selon les sondages de LLB et de la DH. Est-ce un effet Bart ? Je penche plutôt pour l'effet BARST :D
Ceci dit, tu as raison, mon cher Marcel. Je l'écris depuis longtemps : la yougoslavisation du conflit est en cours depuis longtemps déjà. En fait, depuis 1962 ...
Personne ne se lève, à ce jour, pour la contrer, ni en Belgique, ni même en Europe.
Tu l'écris fort correctement : d'un côté, il y a les démocrates francophones, de l'autre les nationalistes flamands.
Mais, ce qui pose problème, c'est que ces "démocrates francophones" sont encore et toujours composés d'une majorité (paraît-il) de nationalistes belges, ce que les sondages précités, non scientifiques je veux bien, contredisent.
C'est cela qui est dangereux car il est EVIDEMMENT impossible de faire cohabiter des nationalistes flamands et des nationalistes belges sur un même territoire.
Or, il se trouve que la maison du Roy est peuplée (forcément) de nationalistes belges, un peu flamingants sur les bords et les coins, comme ce Jacques van Ypersele de Strihou, qui fut au service d'un certain nombre de ministres flamingants notoires (voir son CV révélateur sur Wikipedia anglais).
Les nationalistes belges, c'est désormais clair, préfèrent sauver ce non-pays en accédant à toutes les exigences flamandes, au détriment des droitsz des francophones.
Les francophones de Belgique ont donc deux ennemis clairement identifiés : les flamingants et les belgicains. Les flamingants et les belgicains sont des alliés objectifs pour nuire à la cause francophone.
Alors oui, divorçons avant que cela ne dégénère en violences, avant que la loi de la rue ne se substitue à la rue de la Loi !
Mais je ne pense pas que les Belges soient encore en mesure d'organiser leur propre divorce sans aide extérieure, en l'occurrence, une médiation internationale.
Amicalement.
Écrit par : André | mercredi, 06 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@MC MICH : oui, je tiens le pari. À mon avis, ils ne le diront jamais. Mais quand ils diront que la Flandre n'a pas la liberté économique nécessaire à son bon fonctionnement, et lui fait perdre des opportunités, combien d'électeurs feront immanquablement le lien avec Opel Anvers ? Beaucoup, je crois.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@Bema : la NSV n'est pas un cercle d'étudiants banal, c'est un cercle néo-nazi, qui a été exclu pendant des années à cause de sa violence, notamment. Un exposé est une forme de cours. Vous êtes ridicule à défendre les nazis, mon cher.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@Goots :"les wallons de Bruxelles? : ce sont les mêmes que les Limbourgeois de Brugge?"
Da's een goeie. En fait, il y a beaucoup de mixité à Bruxelles. Moi-même, Francophone, n'ai aucune, mais alors aucune racine wallonne. Pour autant, je n'ai pas de problème à ce qu'on me dise wallon, pas plus que je n'ai de problème à assumer mes racines flamandes (Waasland en Brabant), hollandaises (Zeeland), cantons-de-l'estien (Raeren) et allemandes (Monschau), ou italiennes (Lago Maggiore). J'ai de la famille au Limbourg, en Brabant-Wallon, en Pays-de-Waes, dans les Cantons, enzovoort. Wallon, c'est donc exactement tout ce que je ne suis pas, mais pour autant, ça ne me dérange pas le moins du monde.
Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 07 octobre 2010
Répondre à ce commentaireBDW est là pour ne pas trouver de solution. Leterme l'a bien compris. Je n'espère qu'une chose : que la Flandre soit vite indépendante. Plus on attend, plus les francophones se font bai...er.
Il faut demander à BDW si il veut l'indépendance oui ou non. Il la veut mais pas de suite, pas sans Bruxelles ! Le forcer à choisir maintenant donnera aux francophones un avantage.
Écrit par : dlec | jeudi, 07 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@Marcel
Quand bema défend les nazis, il n'est pas ridicule, il est simplement cohérent.
Quand comprendrez-vous ???
Écrit par : Endadine Akass | jeudi, 07 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@Marcel Sel 'Vous êtes ridicule à défendre les nazis, mon cher.'
Niet ik, maar u maakt zichzelf helaas belachelijk door mij zulke zaken toe te dichten.
Ik heb niemand verdedigd. Ik heb alleen uw "woorden" in een juiste context geplaatst.
En een lezing is zeker geen 'une forme de cours'.
"Et donc, un accord avec la N-VA n'était pas imaginable, et ce dès le premier jour des négociations."
en ik kom hierop ook nog eventjes terug :
met de PS en cdH is al sinds 2007 geen akkoord mogelijk, met of zonder de NVA !
Écrit par : bema | lundi, 11 octobre 2010
Répondre à ce commentaireDonc résumons l'hsitoire selon bema : BDW a donné une "conférence" devant un cercle néo-nazi mais il croyait que c'étaient des scouts. Et quand il a rencontré Le Pen, il croyait que c'était le général de Gaulle.
Écrit par : Endadine Akass | lundi, 11 octobre 2010
Répondre à ce commentaireje fais suite à votre propre logique
et quand il a rencontré Di Rupo il pensait que c'était Hugo Chavez et depuis lors c'est un extremiste de gauche
Écrit par : bema | lundi, 11 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@Andre
"Alors oui, divorçons avant que cela ne dégénère en violences, avant que la loi de la rue ne se substitue à la rue de la Loi ! "
Magnifique, sur le fond et sur la forme.
Écrit par : DonBlacksad | lundi, 11 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@bema
Vous n'avez aucune logique ou elle est à géométrie variable selon ce que vous tentez de démontrer, ce n'est pas la peine de le rappeler.
Il n'a pas rencontré Elio Di Rupo de son propre choix. Mais laissé à lui-même, Bart De Wever choisit en général ses fréquentations à droite, très très à droite...
Écrit par : Endadine Akass | lundi, 11 octobre 2010
Répondre à ce commentaire@Bema : on retiendra que Bart a été donner une conférence chez les nazis. Excellent pour sa réputation !
Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 13 octobre 2010
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