jeudi, 02 septembre 2010

Échec et mat (des bourdes fort de café)

NOUVEAU : Téléchargez l'article en Version PDF

Quand on négocie avec Bart De Wever, un stratège brillantissime qui n’est pas tenu de respecter la Vérité dans ses discours (celle-ci étant au service de son nationalisme — voir mon article «Le Silence des Moutons»), il y a des erreurs qu’on ne commet pas. Depuis le 13 juin, Elio Di Rupo en avait déjà commis quelques-unes. Et l’Olivier avec lui. Mais la dernière en date a permis aux nationalistes flamands d’emporter, en douce, une splendide victoire face à leur électorat. Le constat qui en découle, c’est que la négociation menée par les socialistes n’a fait qu’éloigner le pays de la perspective d’une indispensable refondation. C’est déjà un constat d’échec.

Bourde : apparemment, Di Rupo a voulu jouer, justement, aux échecs avec De Wever, en le mettant devant un choix cornélien : soit celui-ci acceptait de revenir sur sa décision de refuser les 500 Mio promis préalablement pour Bruxelles, soit Di Rupo faisait de lui son bouc émissaire de l’échec des négociations. Mais comme je l’ai expliqué, les nationalistes ne fonctionnent pas comme les démocrates, et les petites manigances de ce genre marchent peut-être à l’intérieur du PS, ou dans les sphères franco-francophones, mais dès que l’on entre en contact avec le nationalisme et la machine de guerre communicante de la N-VA, il faut être beaucoup plus subtil que ça. Ou alors plus radical… L’échec était annoncé. Elio s’est mis mat. Quand Bart met pat.


Quand Elio avoue son échec au roi,
Avant même la visite de Papillon au roi, la VRT (télévision publique flamande) expliquait à ses téléspectateurs que Di Rupo tentait, en donnant sa démission, de «glisser le zwartepiet (le «valet puant», nom inspiré du «père fouettard» de Saint-Nicolas) à Bart De Wever. Une expression flamande très imagée (comme l’immense vivier d’expressions qui est une des richesses de la langue de Vondel) qui signifie : «en faire le bouc émissaire» de l’échec annoncé des négociations. Malgré cet avertissement (le PS est-il en état intellectuel de regarder les émissions de la VRT ?), Di Rupo s’entêta et donna une conférence de presse au cours de laquelle il commit deux bourdes monumentales : d’abord, quelle idée de monter une attaque directe contre la N-VA et le CD&V dans une conférence de presse publique ? Ce faisant, il donnait le beau rôle à Bart De Wever, qui pouvait tranquillement arroser l’arroseur en prétendant que lui, pauvre Bart attaqué injustement, belgicain convaincu, était prêt à continuer à négocier, mais que c’étaient de toute évidence les Francophones qui bloquaient. Il le fit le soir même de la C.P. de Di Rupo, devant des millions de Flamands, en prime time.

Bart fait des tours.
Pour mieux identifier le préformateur au «camp francophone», De Wever commença par se plaindre du fait qu’Elio n’avait pas été l’arbitre neutre qu’il aurait dû être, et qu’il avait été incapable de «quitter son camp». L’attaque initiée par l’arbitre devenait ainsi une attaque francophone. Le rôle de victime, Bartje le connaît par cœur, sait en user, et devant la caméra, la main sur ce cœur, il se montra généreux, et prêt à serrer à nouveau la pogne de celui qui venait de lui planter un couteau dans le dos. Formidable Bart qui, du coup, récolta tout : le prix du bon joueur, celui du brave mec, celui du sauveur du pays (mais duquel ?), et surtout, celui de l’homme compétent, qui «explique» pourquoi ça a foiré et impose derechef aux Francophones la nouvelle marche à suivre. Ah ! En l’écoutant parler, je ne pus que conclure comme tout téléspectateur flamand un peu naïf : ces Francophones ne sont pas à la hauteur de «notre» merveilleuse classe politique !

Mais pire, pendant cette troisième conférence, Di Rupo détailla la raison du blocage, révélant officiellement le pan «controversiel» de la négociation pourtant réputée secrète, suite à quoi il ne restait plus à Bart que de révéler à son tour sa version des faits, dévoilant jusqu’au Gentlemen’s agreement qu’il avait eu avec le socialiste, un secret précédemment parfaitement préservé. Je dirais à Di Rupo que quand on utilise un argument issu de négociations qui, par nature, n’ont pas été confiées au public, on autorise son adversaire à puiser librement derrière ce même rideau interdit les éléments démonstratifs qui lui permettront de prouver qu’il a été le beau joueur, le compétent, le brave, et le plus généreux des concessionnaires ! Ce que fit Bart à la VRT avec beaucoup de talent lundi soir.

La case café.
Bourde, bourde : Elio choisit de s’adresser au peuple par le biais d’une conférence de presse de milieu de journée, un créneau qui donne tout le temps aux autres de fourbir leurs armes pour le grand rendez-vous du soir. Il prit «son» peuple francophone à témoin et tenta de séduire le public néerlandophone en commençant, pour la troisième fois depuis juin, en néerlandais — trois fois, ça commence à faire beaucoup, comme le dit si bien Michel Henrion. Séduire les Flamands ? Son flamand pesant, lent, approximatif, compliqué, qui devient catastrophique dès qu’il arrête de lire («dank u voor het café… ou le café» au lieu de «dank u voor de koffie» — «het café» est un lieu, «de koffie» est une boisson) convaincra le Néerlandophone qu’il n’a pas le bilinguisme minimal requis pour devenir premier ministre d’un pays fondamentalement polyglotte.

Bourde, bourde, bourde : le décor dénudé et sans âme de la conf, le costume au veston étriqué d’un Elio tendu (ôtez-moi ce nœud pap’, nom d’un chien !), sa coiffure déjà ringarde dans les années 80 et sa rhétorique lancinante furent utilisés avec délice le même soir par Terzake (programme politique de la VRT qui avait invité Bart à s’exprimer en long et en large) dans un petit reportage où l’on avait l’impression — par contraste avec le décor modernissime de Terzake et avec la chemise ouverte sous veston lâche d’un De Wever crédible et rassurant — qu’à la Flandre progressiste, moderne, ouverte, s’opposait une Wallonie attardée, dont l’image évoque celle de la DDR, comme si les socialistes francophones voulaient donner raison à la N-VA qui n’eut de cesse de colporter que le socialisme wallon retenait le pays dans le passé.

Qui roque est drôle. 
De Wever a bien mieux choisi ses armes : il s’est invité à la télévision nationale flamande, tant au journal du soir qu’à Terzake («Au Fait»), donnant au passage en aumône à la RTBF une interview rapide dans le couloir de la VRT. Bart ne s’assit que pour les Flamands, et les partis francophones ne furent invités que chez les Francophones. Bravo : chaque démocratie s’est exprimée de son côté, dans son cadre, sur ses plateaux. Il n’y a pas de meilleur symbole de la scission des mentalités. On roque ?

Grâce à ce choix judicieux du prime time, Bart De Wever a pu s’en donner à cœur joie face à son électorat. Il s’est même autorisé quelques piques («on m’attaque dans le dos»). Plus bluffant, quand Kathleen Cools, la présentatrice vedette de Terzake a évoqué son malaise à la fin d'une des journées de négociation, Bart a choisi de désamorcer la question en utilisant une arme qu’il possède comme personne : l’autodérision. «Je n’avais même pas mangé ce jour-là, quelque chose qui ne m’est jamais arrivé au cours de 35 dernières années». Kathleen ne put qu’en sourire. Dites-moi qui a souri, ne fut-ce qu’une fois, lors de la conférence de Di Rupo ?

Bart fut donc parfait, un peu tendu comme toujours, mais ça rajoute à son mérite. Il utilisa avec subtilité et un brio certain ses armes préférées, chaque fois à bon escient. Compétence, humour, sens de l’État, volonté, abnégation. Rendez-vous compte : tous les Francophones le détestent, mais pour le bien de la Nation, Bartje retourne néanmoins la tête haute à la négociation. Le costume de chic type lui alla si bien que Carl Devos, le politologue maison de la télévision publique flamande, conclut l’émission en affirmant qu’il avait entendu quelqu’un de très modéré qui avait une volonté sincère de continuer à négocier.

Pas gêné par le pion Gennez.
Résultat ? La Flandre est plus persuadée que jamais que Bart De Wever est l’homme de la situation et que les Francophones font tout, malgré de belles promesses, pour freiner la Réforme de l’État™. Exactement le contraire de l’effet voulu ! Di Rupo avait pourtant pris soin de mettre de son côté Groen! et Caroline Gennez (SP-A, socialistes flamands), qui a fustigé, le matin même, à la radio, le jusqu’au-boutisme de la N-VA et du CD&V. Las. D’une seule phrase assassine, De Wever a renvoyé la socialiste dans les cordes. «Elle a raté une occasion de se taire». La puissance du tribun est impressionnante. Une phrase lui suffit là où d’autres (dont moi) ont besoin de kilomètres.
Quant à Groen!, qui avait aussi accepté l’ultime proposition de Di Rupo, De Wever rappela que, plus encore que le SP-A, ce n’était qu’un microparti. D’ailleurs, les deux ensemble n’ont que 18 sièges à la chambre, et Bart en a 26.

Plus inquiétant : Jean-Marie Dedecker (LDD), qui n’a rien d’un modéré, explique qu’il a passé quelques semaines à la N-VA et affirme, cette expérience aidant, que ce parti ne souhaite qu’une chose, soit l’indépendance de la Flandre. S’il dit vrai, Bart De Wever a bien fait de «choisir» Elio Di Rupo comme candidat-formateur et de défendre son avenir de premier ministre avec ferveur : le président socialiste semble en effet être un excellent cheval pour faire gagner encore plus de points aux nationalistes aux prochaines élections (anticipées ?)

Le bon mouvement.
Mais revenons à la prestation de Bart sur antenne. Même sur l’organisation de la négociation, le président du PS se prit un camouflet : De Wever expliqua que «le problème» de ces négociations provenait des réunions de présidents (incorrectement appelées «réunions plénières») où il y a trop de monde (bon sang ! sept personnes). Empiétant sans vergogne sur les prérogatives du préformateur, il a donc recommandé de négocier à deux, Elio et lui, et ensuite de soumettre leur accord mutuel aux autres. Piège : si les deux tombent d’accord, on peut penser que Bart aura obtenu une avancée vers l’indépendance, et que donc, cet accord ne sera pas contesté par les partis flamands. Il ne le sera forcément pas non plus par les socialistes. Mais vu l’usine à gaz que cela risque d’être, il le sera probablement par le CDH, voire par les Bruxellois, y compris socialistes. Un moyen génial de semer la zizanie dans le camp francophone en faisant semblant de faciliter les choses. Au mieux, dans cette bilatérale-là, Di Rupo claquerait la porte après avoir fait le constat d’une incompatibilité totale, et De Wever serait là aussi gagnant. Sans compter que dans ce cas, chacun irait défendre sa bonne foi auprès de «son» électorat, en racontant absolument ce qu’il veut à la population dès lors que le seul témoin de la négociation aura été… l’autre ! Dernier joker, si malgré des avancées flamandes imbuvables pour eux, les Francophones signaient quand même, il suffirait d’un coup de gueule de Doomst, Bourgeois, ou d’Eric Van Rompuy, ou encore d’un congrès de la N-VA rétif au projet pour annuler toute la procédure. Dans tous les cas, De Wever est donc le gagnant annoncé d’une telle confrontation.

Évidemment, les partis francophones, CDH en tête, se sont immédiatement élevés contre cette nouvelle logique imposée au préformateur par l’ex-informateur (qui dirige qui, à votre avis ?), mais hier matin, on en était bien là ! Car d’emblée, le CD&V soutint la méthode De Wever, l’air de rien, en exigeant que le PS et la N-VA réaccordent leurs violons… à deux. Entendez que la négociation ne reprendra qu’après une réunion au sommet entre nos champions, ce qui correspond plutôt bien à ce que De Wever prônait à la VRT lundi soir.

La diagonale du fou.
Avouons que tout cela était inévitable : en fait, une fois que les Francophones sont entrés dans la logique flamande de la Réforme de l’État, ils ne pouvaient plus que s’y embourber. Les nationalistes flamands ont, depuis 1999, soigneusement lissé tous les aspects de celle-ci. En 2007, ils ont eu le temps de peaufiner leur plan. Ils ont des experts et des idéologues qui planchent sur le «Vlaamse Plan» depuis plus de dix ans. Ils arrivent aujourd’hui à la négociation avec un concept très abouti, largement soutenu par une majorité des deux tiers du Parlement flamand — je rappelle que la nécessité de cette réforme n’est pas la conclusion d’une étude universitaire, mais bien un dogme voté par quasi tous les partis flamands en 1999. Les négociateurs flamands savent donc exactement où ils mettent les pieds, et dès le moment où Di Rupo a annoncé que les Francophones étaient partants pour une révolution copernicienne, il ne restait plus aux nationalistes du Nord qu’à dérouler tranquillement la bobine et à imposer la logique nationaliste. Voici comment ça marche :

  1. Les Francophones acceptent de transférer pour 12 milliards de compétences.
  2. Les Flamands disent «pas assez». Crisette.
  3. Les Francos rajoutent 3 milliards. Les Flamands sont au pied du mur.
  4. Les Flamands disent «d’accord, mais vu toutes ces nouvelles compétences, il faut soit que les entités soient fiscalement autonomes (et perçoivent elles-mêmes les impôts et la sécu), soit que l’on revoie fondamentalement la Loi de financement.» Ils ont raison, une fois que la logique de révolution copernicienne est engagée, il est indispensable d’aller au bout, sinon, on ampute les entités fédérées des libertés qu’elles viennent à peine d’acquérir. Donc : crisette.
  5. Les Francophones finissent par céder en posant 12 conditions/modalités.
  6. Les Flamands reviennent alors sur le refinancement de Bruxelles. C’est une fois de plus défendable du point de vue confédéraliste : si une nouvelle Loi de financement va être élaborée, il n’est pas normal qu’une des entités ait, d’avance, 500 Mio de bonus. Bien sûr, l’argument est parfaitement fallacieux : on peut tout à fait mettre ces 500 Mio en «malus» (autrement dit, en négatif) au moment de négocier la Loi de financement, ou même les supprimer pour tout remettre à plat. Mais à la télévision flamande, De Wever confronté à la question commença sa réponse par «c’est très technique». Mettez-vous à la place d’un téléspectateur flamand. Côté «technique», qui a le plus de chances d’avoir raison ? Elio ou De Wever ? Bien sûr, les négociateurs francophones n’étaient pas dupes. Voilà un argument soigneusement imaginé par les nationalistes pour éviter qu’on ne renforce Bruxelles, ce qu’ils ne veulent à aucun prix. Les Francophones étant sur la défensive (dans le terrain marécageux de la Réforme pensée, pesée, composée par les Flamands, ils ne sont que sur la défensive). Ils se sont crispés. Crise.
  7. Di Rupo propose un fifty-fifty, et lance un ultimatum à la N-VA et au CD&V. Bourde.
  8. Sachant son argument parfaitement défendable face à son public, le seul qui l’intéresse, la N-VA refuse et le CD&V, sa succursale, suit. Grosse crise.
  9. Le PS accuse alors la N-VA de faire échouer les négociations. Bourde.
  10. La N-VA, preuve à l’appui, renvoie l’accusation au PS et montre patte blanche.

Depuis le point a, notez que les Francophones n’ont cessé de faire des concessions. À chaque concession, on leur en demande une autre. À ce jeu, il y a de quoi devenir fou. Et ça ne fait que commencer. Même le roi semble jouer le jeu de la N-VA : il aurait incité Di Rupo à poursuivre (à moins qu’Elio lui-même n’ait proposé cette solution). Or, poursuivre, dans les circonstances actuelles, revient à céder à nouveau un peu plus aux nationalistes ! Car, comment «continuer», sans leur donner raison sur la Loi de financement et les 500 Mio ? Continuer, c’est céder. C’est du reste ce que l’Olivier semble avoir fait depuis juin. Si le secret nous empêche d’en juger, on aura noté que même Luc Van Der Kelen le reconnaît !

Un pays en damier.
Céder implique évidemment, toujours selon la logique du fil qu’on déroule, que les «Francophones» finiront par accepter tout, moyennant quelques cuillérées de sucre, jusqu’à ce qu’ils tombent nez à nez avec l’hydre ultime : la scission de la sécu. Ou une autre : la division du pays en deux communautés qui enfermerait Bruxelles en Flandre. Et là, ils devront bien quitter la table définitivement. La N-VA apparaîtra alors comme celle qui a tout fait pour enfin sortir la Belgique de la mouise, mais en aura été empêchée par qui ? Mais les Francophones, bien sûr ! Espérons que Milquet prononce une ou deux fois le mot «non», et la VRT aura son bouc émissaire.

Dès que l’Olivier est entré dans la logique de la révolution copernicienne flamande (le confédéralisme), il a donc signé un pacte avec un diable qu’il ne peut maîtriser. Que fallait-il faire, alors, me demandera la politologue Caro Van Wynsberghe ? Reynders aura beau jeu de répondre que, plutôt que de négocier le projet flamand, ce qui ne peut qu’amener les Francophones sur le terrain périlleux de la défensive, il fallait concevoir un projet francophone. (Tiens, tiens : exactement ce que je proposais de faire il y a plusieurs semaines…) Reynders est un comique : il est facile, évidemment, de venir avec ça quand on a, comme lui, mis trois ans à ne pas préparer ce fameux «projet francophone» — ce n’est pas entre le 13 juin et le 14 juin 2010 que l’Olivier pouvait boucler un tel projet. Didier Reynders avait pourtant alors la charge de «directeur des partis francophones». En fustigeant l’absence de projet, le MR se fouette en fait lui-même. Et qu’il ne vienne pas nous expliquer qu’on n’aurait jamais dû entamer des négociations avec Bart De Wever, pas assez démocrate, quand à la veille des élections, Reynders a déclaré à la VRT que le président de la N-VA était un monsieur «très démocrate». Comme si on pouvait être «un peu» démocrate ! On est démocrate ou on ne l’est pas, monsieur Reynders !

Arrêt sur la case brune.
Mais bon, je critique, je critique, et j’en oublie qu’il est plus facile de dire que de faire. Je perçois toutefois qu’on cherche à décrédibiliser la N-VA. D’accord, c’est une bonne idée. Mais le faire avec des arguments «secrets» ne mène à rien. J’en viens à me demander pourquoi, avant les élections, on n’a pas simplement remué un peu la merde qui entoure ce parti. Pourquoi ne pas avoir mis à la une de nos journaux la photo de Bart De Wever donnant cours aux néo-nazis de la NSV ? Pourquoi n’avoir par montré en première page avec des titres barnums ces jeunes nationalistes célébrer la mémoire de Waffen SS flamands ? C’est tabou, c’est ça ? Ils ne sont pas dangereux, c’est ça ? Pourquoi n’a-t-on pas montré qui était vraiment Staf De Clercq, que le Vlaams Belang, le Voorpost, le TAK, le VVB (succursale de la N-VA) et certains éminents membres du parti de Bart De Wever ont honoré à l’Ijzerwake ? Pourquoi n’avoir jamais parlé de ce nazi convaincu, antisémite purulent, partisan de la solution finale, et grand admirateur d’Hitler que des proches de De Wever commémorent ?

S’il fallait contrer la N-VA, il fallait arriver avec des éléments probants. Tous les journaux les ont. Aucun ne s’en est servi. Au contraire, on m’a traité de «polémiste» (la DH) et de fouille-merde (activité toutefois honorable vu les circonstances) quand j’ai commencé à sortir ces preuves évidentes d’une collusion entre une partie non négligeable de la N-VA et les néo-nazis. Pourtant, on avait là des moyens objectifs d’attaquer ce nationalisme qui a ses sources dans la plus épouvantable idéologie. Au contraire, on a laissé le président du Parlement flamand, Jan Peumans, traiter les résistants Flamands (j’insiste sur «les résistants flamands») d’assassins et de crapules de rue jusque dans les colonnes du Soir, ce journal qui titra alors que Peumans aimerait être wallon, au lieu de claironner «le président du parlement flamand insulte la résistance belge». Il y aurait fatalement eu débat, y compris en Flandre. Il y a toujours des résistants, fils de résistants, petits fils de résistants là-haut. Il y a toujours des démocrates là-haut.

Partie mal embouchée.
Au pire, il fallait, avant de se mettre à négocier avec ce monsieur si propret (pour rappel, Le Pen est propret, Haider était propret, Milosevic était propret, même Hitler était propret !), lui imposer un choix : soit, il interdisait, sous menace d’exclusion, à ses troupes toute relation avec une série d’organisations suspectes de complaisance avec la collaboration, et cessait toute relation avec le Vlaams Belang (Ijzerwake, organisé par le VVB et la VB, Fête du Chant flamand, organisée de concert par la N-VA et le Vlaams Belang, manifestations du TAK proche de la N-VA avec le Voorpost, que même la Sûreté de l’État qualifie de «néo-nazi»), soit, on était obligés de considérer qu’il laissait des théories inacceptables flétrir son parti, et il était exclu de négocier quoi que ce soit. Je vous rassure tout de suite : si De Wever avait accepté, son parti se serait déchiré. Mais on avait d’excellents arguments à présenter aux Flamands avant les élections, et de très bonnes raisons de refuser toute négociation avec la N-VA après. À 20 % au lieu de 28, il n’était pas incontournable. Au lieu de ça, tout le monde a prétendu que De Wever était un grand démocrate ! On ne peut pas ne pas négocier avec le premier parti flamand ? C’est vrai, mais uniquement s’il ne fréquente pas l’infréquentable.

Utiliser les preuves de la complaisance de certains N-VA, et non des moindres, envers les néo-nazis, je reconnais que c’eût été dangereux. C’eût été l’aventure, c’eût peut-être même été la fin du pays, mais au moins, nous nous donnions une chance de dire aux Flamands qui était ce monsieur qu’ils allaient porter aux nues, et je suis toujours persuadé qu’en connaissance de cause, beaucoup de ses électeurs auraient reculé. Pourquoi n’est-ce pas De Wever, mais Jan Jambon qui a annoncé que la confédération n’était qu’une étape, et que l’indépendance était toujours la finalité du parti ? Parce que Bart sait pertinemment qu’il ne peut pas vendre ça à plus de 15 % de Flamands.

Relation cavalière.
On a longtemps reproché à la Flandre d’avoir laissé trop le champ libre à ses extrémismes, particulièrement au Vlaams Belang. Pas de campagnes de presse trop agressives, pas d’opposition politique trop virulente, un cordon sanitaire effectif au niveau des mandats, mais pas au niveau relationnel, sans compter le Conseil d’État flamand qui a obligé la VRT à inviter le Vlaams Belang y compris dans des débats sur les… premier-ministrables ! Aujourd’hui, la Francophonie a, sans autre forme de procès, lancé une négociation pour sauver le pays avec le parti qui veut sa fin. Coluche aurait adoré ! L’Olivier a accepté sans la moindre réticence de s’associer à un parti dont certains membres crient régulièrement «Wallons dehors» et les qualifient de «rats francophones», et dont le pendant idéologique, le Vlaamse Volksbeweging, a voté voici quelques mois l’Anschluss de Bruxelles à la Flandre (Anschluss, parce que la population n’a pas été consultée, alors que pour la population des communes à facilités est, elle, majoritairement pour un rattachement à Bruxelles, région bilingue). Cette collusion est un choix. Il est catastrophique. Il mène forcément à une séparation, ou à un appauvrissement wallon et bruxellois, ou à une diminution grave de la solidarité. Les partis et les médias francophones sont entrés dans la logique nationaliste par manque de courage, par jeu politique, par ambition déplacée. Si Di Rupo était un homme d’État, il n’aurait pas adoubé le nationalisme comme il l’a fait.

Le gravissime résultat de ces discussions, c’est qu’on a expliqué aux Flamands que les Francophones étaient désormais partants pour «leur» révolution copernicienne. Tout retour en arrière provoquera, au Nord, l’hystérie. Quelle que soit la direction vers laquelle on regarde, on est condamné, non pas à réussir comme je le lis dans la presse et les communiqués des partis, mais à échouer.

Échec ou pas ?
Alors, que faire aujourd'hui ? On rêverait d’une pause utile. Prendre un mois, pour établir un projet «belgicain», un projet généreux qui ne soit ni francophone, ni néerlandophone, mais initié par les Francophones, qui plancheraient en tenant compte des besoins de l’électeur flamand, sans dogmatisme. La refondation d’une Belgique devenue foldingue, ça vaut bien une pause. On a un gouvernement en affaires courantes, et de toute façon, on n’arrivera à rien de concret avant Noël. Une crise majeure en pleine présidence européenne serait apocalyptique, et elle menace chaque jour un peu plus. Des élections à l’automne condamneraient peut-être la démocratie belge elle-même. Quant à un gouvernement associant le PS et la N-VA, ne me faites pas rire : les seconds sont pour la suppression du Centre de l’Égalité des chances, et pour une sécurité sociale qui enrichit les riches et appauvrit les autres. Il y a des incompatibilités définitives.

Tout ce qui se passe aujourd’hui va dans le sens d’un divorce inéluctable. Et il faut bien l’admettre : Elio Di Rupo n’est déjà plus crédible comme sauveur du pays. Il ne l’est plus pour les Francophones qu’il a poussés dans une logique qui ne peut que leur être funeste. Il l’est encore moins pour les Flamands : il a tenté d’écorner la respectabilité de leur leader charismatique en utilisant des moyens qui se sont immédiatement retournés contre lui.

Ou alors, faut-il écouter Laurette Onkelinckx, qui a lancé à la tête de De Wever que le PS se préparait à la fin du pays, et son mari qui ne se battrait plus pour la Belgique, mais pour la Wallonie et Bruxelles ? Dans ce seul cas, la stratégie du PS tiendrait la route. Il s’agirait donc de démontrer qu’on ne peut rien obtenir en négociant avec «les Flamands». Mais alors, il s’agit d’un acte grave démocratiquement parlant : provoquer, d’une manière ou d’une autre, la sécession flamande sans un mandat clair de l’Électeur est un choix terrible.

Reconnaissons qu’il est indispensable de prévoir tous les avenirs, y compris un divorce, et supposons que le PS ne joue pas ce jeu-là.

Karpov et carpettes.
N’empêche. De Wever est chaque jour plus crédible quand il affirme qu’il y a deux démocraties dans ce pays. C’est son combat, son but, sa raison d’être politique. Mais quand les Francophones lui donnent raison par des manœuvres d’une subtilité digne d’un troupeau d’iguanodons dans la salle des lustres du Palais royal, on sombre dans le pathétique. Aux échecs, il n’y a jamais qu’un gagnant. Et Di Rupo est mal embarqué. Que les libéraux ne se réjouissent pas pour autant : rien ne dit qu’ils feraient mieux. Pour rappel, Leterme et Dehaene ont échoué. Deux champions, pourtant. Où l’on se dit qu’il n’y a qu’un Karpov par génération, et en Belgique, il s’appelle De Wever.

 

Article corrigé suite à une remarque de Melodius et une autre de Gilles.

18:30 Publié dans Humeurs brèves | Lien permanent | Commentaires (128) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Dis Marcel, tu reproches à Elio Fiammingho son mauvais néerlandais, mais Cools n'a nullement "reproché son agressivité" à Bart, elle a fait une allusion à la soirée où il est tombé dans les vapes, ce à quoi il a répondu qu'il n'avait pas mangé ce jour-là, ceci expliquant cela.

Écrit par : melodius | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ Marcel

Quelle serait exactement la base du projet belgo/francophone á étudier et présenter par les politiciens francophones?

Écrit par : traveller | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

De toute manière, la base militante de la NVA ne permet pas d'avoir un accord équilibré, ça on le savait. Pour les sous à Bruxelles, BDW réclame un engagement par écrit pour la loi de financement ou la refondation des structures bruxelloises, c'est la moindre des choses. Il y a quand même un problème de pouvoir à Bruxelles mais au lieu de proposer une solution autre que celle de la NVA, on refuse tout net toute remise en cause. Ca donne encore une preuve aux Flamands que les politiciens francophones veulent des sous mais sans rien réformer de leur côté. Caricatural mais pas faux sur le fond.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Superbe article qui me permet d'enfin comprendre ce qui ce passe !
Merci monsieur Sel !

à Guillaume : ce sont les bruxellois qui doivent décider de l'organisation de Bruxelles, pas les flamands ou le patron de la FEB. Le brabant flamand compte environ 1 millions d'habitants, la même chose que Bruxelles, et le Brabant flamand a 3 fois plus de bourgmestres et 4 fois + de mandataires publics. Fusionnons-donc les communes du Brabant flamand !

Écrit par : valer | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

De toutes façon, les flamands s'inscrivent (consciemment ou pas) dans une logique indépendantiste et de pillage du pays et nous on essaye tant bien que mal de préserver l'unité du pays (ce qui est très con). A force de donner aux flamands ce qu'ils veulent, nous sommes en train de nous trouver dans une situation où la libération serait un sort plus enviable que l'esclavagisme et où nos droits seraient mieux préservés dans le cas d'une scission du pays.

Je vous conseille à ce propos un article de LLB très intéressant et extrêmement éclairant : http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/605758/et-si-la-belgique-essayait-le-droit-international.html

Petit à petit la solution qui pourrait régler tous les problèmes que nous avons avec les flamands commence à apparaître : la libération. Mais étant donné que les politiques flamands ont beaucoup plus à perdre que nous dans une indépendance, ils ne feront jamais le premiers pas, ils continueront à vampiriser la pays tant qu'ils peuvent. Ce premier pas viendra de Bruxelles et/ou de la Wallonie quand les gens auront enfin pris conscience qu'ils vivraient mieux en se débarrassant du vampire flamand. Ce faisant, les flamands ne pourraient plus se réfugier sous le prétexte belge pour continuer à discriminer la population francophone comme ils le font actuellement puisque ces situations seraient réglées directement au niveau du droit international : plus question d'interdire des écoles francophones, des bibliothèques francophones, plus question de discriminer les minorités, plus question d'impôt sur le lieu de résidence, etc.

Écrit par : Rodenbach | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

A valer,

Ok pour le brabant flamand, même Van Hengel est d'accord sur ce point. Mais si déjà les mandatoires bruxellois des deux bords pouvaient se mettre d'accord sur une réforme, ça calmerait les Flamands de Flandre. Je ne dis pas que le point de vue flamand est logique ou vraie mais il faut faire avec, on n'a pas vraiment le choix. Ce sont des accords psychologiques que l'on fait pas rationnels.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ valer

Vous oubliez un détail, le Brabant Flamand ne demande pas de sous.

Écrit par : traveller | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@traveller : http://blog.marcelsel.com/archive/2010/07/27/projet-pour-une-nouvelle-belgique.html

Écrit par : Jean-Marc L. | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Les journalistes belges sont des dégonflés ou sont de connivence ce qui est pire. Ils feraient mieux de prendre exemple sur leur confrère Fritz Gerlich qui dans son journal (jusqu'en 1932) montrait aux allemands qui était réellement A. Hitler; il risquait sa vie, lui (et il l 'a perdit, la gestapo renvoya à sa femme ses lunettes couvertes de sang).

Honte sur la presse belge!

Écrit par : benoit | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ Jean-Marc L.

Merci.

Écrit par : traveller | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Un plan B, quelqu'un, chez les socialistes, y a quand même au moins réfléchi.
http://www.iev.be/uploads/final.web/Rattachisme.pdf

Ca ferait quand même son petit effet si Laurette donnait une interview à la VRT avec ce dossier bien visible en-dessous du bras ....

Écrit par : Pazunbrin | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Merci Marcel pour cette brillante analyse.
Traveller pose la question à 1000 €. Tout le monde dit qu'il faut un projet francophone pourquoi personne n'en pose un sur la table ?

Écrit par : Sobchak | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Ooops. Bon, j'ai un peu de lecture à faire...

Écrit par : Sobchak | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Marcel :

Une meilleure traduction du "Zwarte Piet" serait plutôt "le Valet puant" (du jeu du même nom).

Écrit par : Gilles | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Bravo pour les intertitres ! ;-)

Je me demande si le but de Di Rupo que je crois plus intelligent que tu ne sembles le penser ne consiste pas justement à pousser le bouchon le plus loin possible pour retrouver une position forte quant au projet Wallonie-Bruxelles. Je n'ai pas encore la réponse mais il est clair, pour l'instant, qu'en matière de négociations, on est loin du donnant-donnant. A long terme, ça dévalue sérieusement la volonté affichée de De Wever de faire des concessions !
:-)

Écrit par : Monsieur Poireau | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@traveller :

Vous oubliez également quelque chose : le coût des navetteurs est bien plus élevé à Bruxelles que dans le Brabant flamand et la recette par habitant des impôts sur le revenu bien plus élevée dans le Brabant flamand.

Arrêtez de dire que l'argent bruxellois est mal dépensé, quand il est mobilisé en grande partie par les Flamands qui refusent de passer à la caisse pour assumer les dépenses qu'ils engendrent tous les jours.

Écrit par : Gilles | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Cela me rappelle combien le titre du "Soir" de mardi m'a laissé pantois.: "De Wever a-t-il la carrure ?" M'enfin ! De Wever l'historien est d'évidence un négociateur redoutable, qui ne fonctionne pas selon les petits jeux classiques ...Et qui, après avoir s'être servi au centre-gauche, menace habilement de s'adjuger des points supplémentaires au centre-droit, histoire d'obtenir encore plus...Mais il est clair aussi qu'un "plan B" se prépare tout de même au PS...

Écrit par : michel henrion | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ valer :'à Guillaume : ce sont les bruxellois qui doivent décider de l'organisation de Bruxelles, pas les flamands ou le patron de la FEB. Le brabant flamand compte environ 1 millions d'habitants, la même chose que Bruxelles, et le Brabant flamand a 3 fois plus de bourgmestres et 4 fois + de mandataires publics. Fusionnons-donc les communes du Brabant flamand !'

je vous félicite de comparer des poires à des pommes

prenez Antwerpen, Gent ou Liège
connaissez-vous ces villes ?

Écrit par : bema | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ Gilles

Quel est exactement le cout des navetteurs pour la ville de Bruxelles?

Écrit par : traveller | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

On aimerait croire que Mr Di Rupo a une stratégie pour contraindre la NV/A. Mais on ne le saura qu'au final, et cela risque alors d'être trop tard pour encore faire machine arrière ou revenir à des idées plus conformes aux intérêts Francophones. Ce qui me dérange dans la démarche de ce Sieur au nœud pap un peu vieux jeux, c'est qu'il se limite à demander des sous pour Bruxelles. Les autres 'acquis' ne sont jamais que le pendant des concessions faites au Nord. On gagne des compétences... mais celles-ci ont elles un intérêt franc pour les Francophones ? N'aurait-on pas plus intérêt à gagner d'autres compétences non réclamées par le Nord ? On parle de régionaliser certaines sociétés ou Agences mais n'y a t-il pas un solde négatif à clôturer avant ? La SNCB par exemple! Il semblerait que beaucoup plus d'investissements ont été fait en Flandre, bien plus que les 60% habituels si j'ai bien compris, qu'en Wallonie!? Ce n'est pas une affirmation de ma part mais ce qu'il ressort des échanges ici et là! A t-on fait le bilan de ceux-ci pour en vérifier la réalité ? Et si il y a solde en faveur d'une Région! Ne serait-il pas logique d'exiger d'abord qu'il soit apuré ? Idem pour d'autres postes!

Il serait temps que des élus des 4 partis Francophones se mettent 'ouvertement' autour d'une table pour plancher sur l'avenir des Francophones, avec/sans les Germanophones (à eux de prendre leur position). Qu'ils s'entourent de spécialistes pour faire ces bilans argumentés et qu'ils en fassent une sorte de plan de travail pour notre avenir (et je ne parle pas d'un 'plan Marchal'). Cette démarche clairement affichée pourrait peut être faire réagir le Nord, autrement que sous la forme la plus souvent utilisée ici, sur ce blog, par ces intervenants obtus ne représentant soit disant qu'une petite partie de la population du Nord (ou reste la majorité...?)

Si cet avenir est de poursuivre, Je souhaite vivement que nos élus mettent clairement des bornes à l'interventionnisme du Nord! Du genre! Que les investissements des entreprises nationales sur le sol Wallon/Bruxellois soient décidés et gérés par des responsables issus de la région concernée. Que les grandes entreprises installées sur le sol de nos deux régions ne puissent plus bénéficier de subsides de ces Régions sans un engagement ferme à maintenir leurs activités sur place durant une période minimale mais contraignante, au risque de devoir rembourser ces aides, quelles que soient leurs formes (et je ne limite pas cela à une région précise du monde). Que des décisions à caractère national ne soient plus édictées que par la région ayant le maximum d'intérêt en jeux: du genre "imposer un règlement contraignant défavorable à nos éleveurs alors qu'il n'aurait que peu voir pas d'impact au Nord". Etc. Ce ne sont que quelques exemples, je suis certain qu'il doit y en avoir d'autres. J'imagine qu'il ne serait pas trop compliquer de consulter notre tissu économique pour se faire une idée!

Par contre, si cet avenir doit être, à terme plus ou moins court, une forme d'indépendance! Qu'elles sont les possibilités qui s'offrent à nous ? Jusqu'où peut on aller dans une séparation tout en préservant un maximum de notre futur international ? Comment aborder au mieux ce futur ? Un nouveau pays, une continuation de la Belgique sans le Nord, un rattachement, et avec quel pays ? Marcel a déjà lancer l'idée, mais d'un point de vue 'Bruxellois' essentiellement (je trouve), et les autres, ceux de Wallonie ? Qu'en pensent ils ?

Je ne sais pas qui parcours ce blog! Mais si des responsables, politiques ou économiques, nous lisent, il serait peut être temps de mettre cela sur la place public. Les Grands journaux Francophones ne semblent pas conscient de ces aspirations légitimes à avoir enfin une vision claire de ce que nos responsables concoctent. On les appelle "le 4ème pouvoir" mais il reste bien dans l'ombre du politique je trouve. Je n'aime pas être pris pour un simple mouton qui suit le berger sans se poser de questions! J'aime à savoir où on va, et au minimum dans quelle direction!

Stef

Écrit par : Stef534 | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Melodius : Elio est candidat premier ministre, pas moi. Par ailleurs, mon néerlandais n'est pas en cause : j'ai zappé un peu vite dans la vidéo. C'est ma mauvaise attention qui est en cause.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Traveller : le projet, c'est aux partis de le concevoir. J'ai donné quelques pistes, et j'irai peut-être plus loin, mais ce serait un projet refédérateur : refédéralisation de certaines compétences, défédéralisations de certaines autres. Grossièrement, les communautés deviendraient des services disponibles pour tout le monde partout et non plus la représentation de soi-disant "peuples". J'ai évoqué pas mal de pistes dans ma note "projet pour une nouvelle Belgique".

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Traveller : "le Brabant flamand ne demande pas de sous" : d'abord, c'est heureux, vu la manne qui lui tombe de Brux-ciel où un quart des Brabançons flamands travaillent. Ensuite, si, le Brabant flamand demande des sous, puisque comme le reste de la Flandre, il veut réduire la solidarité avec la Wallonie. Donc, augmenter ses revenus.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Benoît : merci d'avoir cité Fritz Gerlich. Je cherchais son nom dans les méandres de ma mémoire. Mon héros !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ Marcel & Jean-Marc L.

Je m' excuse mais un projet sur base de la constitution Europeenne n' est pas acceptable.
C' est un charabia universel/humaniste sans identite ni frontieres, la procedure revee pour encore de plus grands problemes a la bruxelloise.
Non merci.
Le projet Flamand doit etre identitaire et liberal(le sens europeen du mot, pas le sens obamanesque).
Tous les pays du monde se sont crees une identite nationale qui leur permet d'avoir une fierte et un amour propre de leur realisations sociales et humanitaires entre eux.
A ce moment c' est plus facile d' aider les autres. Le projet europeen vise la destruction des identites et nationalites. Cette utopie ne marchera jamais. Aujourd' hui il y a un regain de fierte Wallon qui va certainement aider les Wallons a se sortir de leurs problemes, ce que j' applaudis, mais un projet non-identitaire pour des etres humains est tout juste bon pour faire rever des etudiants et professeurs des soit-disants sciences humaines a 4 sous.

Écrit par : traveller | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Traveller

1. On ne parle pas de la Ville de Bruxelles, mais bien de la Région de Bruxelles-Capitale
2. N'ayant pas les chiffres exacts (personne ne les a, bien entendu), quoi que j'énone ci-après sera immédiatement considéré par les Flamands comme irrecevable, mais je m'y tente quand-même :

200.000 navetteurs flamands, dont il est aisé de parier qu'ils utilisent pour une quasi-totalité d'entre eux les infrastructures régionales et communales suivantes :
* Voiries
* STIB
* Bruxelles-Propreté

200.000 navetteurs, ça représente un cinquième de la population bruxelloise, présents environ 10h/jour (sachant qu'en dehors des heures concernées, les coûts sont certainement moindres (nuit par exemple)), 5 jours sur 7. Même en étant gentil, je pense que 10% du budget des postes susmentionnés pourraient intégralement être amputés du budget de la région flamande, et rétrocédé à la région bruxelloise (idem pour les navetteurs wallons, moins nombreux, soit dit en passant). Le même mécanisme est bien sûr applicable entre toutes les régions... Et c'est évidememnt inapplicable, raison pour laquelle l'impôt doit être perçu sur le lieu de travail, condition sine qua non à la fin de la solidarité belge, si chère aux Flamands (la fin, pas la solidarité).

Écrit par : Gilles | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Traveller

Wouaw... Vous y allez fort avec votre refrain identitaire... Idem pour votre dédain pour les "sciences soi-disant humaines". Vous semblez être un type très dangereux.

Écrit par : Gilles | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Gilles : merci pour le valet puant, je l'avais oublié, celui-là (je n'ai plus joué au zwartepiet depuis 1000 ans au moins). J'ai corrigé. Mais on ne peut pas dissocier le Pierrot Noir de Saint-Nicolas du valet puant.

Appris entre-temps qu'à l'origine, l'expression (de zwartepiet toespelen) signifiait "désavantager quelqu'un", et non pas l'accuser de qqch.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Un regain de fierté wallonne ? J'en aurais entendu parler.
Si la Constitution Européenne ne vous intéresse pas, la Flandre n'a donc rien à y faire. Je vous rappelle néanmoins que la Norvège a du pétrole, pas la Flandre.

Écrit par : Jean-Marc L. | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Marcel

Quand on connaît le valet puant, l'expression "de zwartepiet toespelen" prend effectivement tout son sens...

En langage familier, je traduirais ça par "foutre quelqu'un dans la merde". Je vous laisse libre de trouver une formulation plus poétique ;-)

Écrit par : Gilles | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Oui, Michel moi aussi, ce titre m'a laissé pantois. C'était Coppi, je crois ? Décidément…

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Bema : Antwerpen ? La ville qui coûte 25% de plus par habitant que Bruxelles ?

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Traveller : je n'en attendais pas moins de vous. Sans vouloir vous embêter, le Traité de Lisbonne est notre "supreme law" à nous, les Européens. Vous pouvez le détester, il n'en est pas moins la Loi.
Avez-vous jamais pensé qu'on pouvait développer une identité forte, sous la protection des minorités, dans une nation ouverte ?

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Gilles, oui, mais apparemment, l'expression a muté en "de zwartepiet toeschuiven", où l'on fait de l'autre le bouc émissaire. Marrant que ce zwartepiet, de symbole d'emmerde soit devenu un symbole de

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Marcel Sel @Bema : Antwerpen ?

Oui en effet
Comparons point par point ce qui est comparable? Par habitant ? D'accord ?

1. Le nombre de conseillés communales, le nombre de réunions
2. Le personnel par département (gestion, finance, urbanisme, CPAS, ...
3. le nombre d'ASBL
4. les dépenses par département
5. ...
6. ...

Écrit par : bema | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ Gilles

Pourquoi croyez vous que je veux que la Flandre sort de l'Europe?
La Suisse n'a pas de petrole non plus.

Écrit par : traveller | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ Francophones

Pourquoi vous prenez encore la peine de répondre à des traveller alors qu'ils ne montrent que mauvaise foie ?
Certe, ils ont parfois des remarques pertinantes et intéressantes, mais les 3/4 du temps, ce ne sont que brimades et propagandes (tiens traveller, me revoici avec ce terme sur lequel vous devez toujours revenir).

pour eux, les flamands sont riches, les wallons pauvres (c'est leur faute et bien fait pour eux) et Bruxelle leur appartient et est TRES mal géré.

Tenter de leur faire comprendre leur co... erreur, c'est pure perte de temps.


Et j'espère que Di Rupo veut que la NVA propose la scission... Je l'espère... ON aura bien moins de soucis ainsi qu'avec un gouvernement d'operette dirigé par un gouvernement aux mains sales...

Écrit par : André | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ traveller
"Pourquoi croyez vous que je veux que la Flandre sort de l'Europe?
La Suisse n'a pas de petrole non plus."


Oui, bonne ! Je vous supporte à 1000%. Que la Flandre sorte de l'Europe... SVP, faites moi plaisir. Il faut faire comment pour vous aider !?
Je veux bien même monter une antenne locale NVA ! Je parie que les wallons seaient des milliers à voter pour la NVA si tel était le cas !
Parlez en à votre tonton Bart.

Succès garanti !!!!!

Écrit par : André | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ Gilles :
200.000 navetteurs flamands, dont il est aisé de parier qu'ils utilisent pour une quasi-totalité d'entre eux les infrastructures régionales et communales suivantes :
* Voiries
* STIB
* Bruxelles-Propreté

N'oublions pas les stations d'épuration : lors de la fermeture de la station d'épuration de Bruxelles-Nord et des plaintes flamandes qui s'en sont suivies, il me semble qu'on a oublié de préciser qu'une partie des "eaux usées" ayant pollué les rivières flamandes avaient aussi été "usées" par les 200.000 navetteurs flamands .... et les politiciens du Vlaams Parlement!

Écrit par : Pazunbrin | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ Gilles

Aucun probleme on va vous solutionner cela, tous ces navetteurs resteront en Flandre apres la scission, les societes et les administrations aussi.

Écrit par : traveller | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Traveller : génial ! Avec le traffic en moins, on pourra rouler à vélo en ville.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ traveller

Plus je vous lis, plus je vous adore...

Il est évident que les entreprises vont aller à Leuven... Come to Leuven ! Ca fait mieux que Come to Ninove, mais bon... Je vois bien les multinationnales quiter Bruxelles, quitter la capitale de l'Europe pour aller s'installer dans un pays qui sera en dehors de la CE. Ca risque de poser soucis. Surtout niveau taxation. En effet, ceux il faudra négotier des principes de double taxation une fois la Flandre hors de l'Europe. Mais avec vous aux commandes, je ne me fait pas de soucis (mais avec Elio, nous, on peut s'en faire cela dit)

Au fait, vous aller appeler votre monnaie comment ? Juste par curiosité. Vlaams Frank ? Trop belge... Vlaams Mark ? Avec la tronche de tonton Bart dessus ?

Mais le plus important à mes yeux est que vous y croyiez dure comme fer !

Écrit par : André | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

"Au lieu de ça, tout le monde a prétendu que De Wever était un grand démocrate !"
Et plus que çà, dans le même temps, cette même presse (particulièrement la RTBF) diabolisait et même boycottait Olivier Maingain. Quoi, suis-je bète, pourquoi mets-je cela à l'imparfait puisque cela continue encore et encore à l'heure actuelle! (Seule la libre semble depuis quelques jours commencer un début de décoinçement)

Écrit par : MC MICH | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Traveller a écrit : "Quelle serait exactement la base du projet belgo/francophone á étudier et présenter par les politiciens francophones?"

Hé bien, par exemple, les francophones pourraient demander la fusion de Bruxelles et la Wallonie en échange d'une confédération souhaitée par la Flandre. Ce serait donc une confédération de deux deelstaten d'un poids économique et fiscal sensiblement égal : la Flandre d'un côté, le Wallobrux de l'autre. Un peu plus équilibré que ce que proposent les Flamands (grande Flandre riche, petite Wallonie pauvre, et Bruxelles en condominium).

Pour référence (chiffres de 2009) :
- PIB par habitant de la Flandre : 43.809 dollars
- PIB par habitant de la Wallonie seule : 31.233 dollars
- PIB par habitant de Wallonie-Bruxelles ensemble : 43.156 dollars (ça fait une sacrée différence ! quasiment jeu égal avec la Flandre)
- PIB par habitant de la France : 42.747 dollars
- PIB par habitant de l'Allemagne : 40.875 dollars

Écrit par : Stéphane | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ André

Je le veux dur comme fer mais cela ne se fera pas, nos politiciens ne sont pas beaucoup mieux que les votres.

Écrit par : traveller | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Marcel

We zijn het eens eens. Ik vond ook al dat Bart het heel goed gedaan had.

Maar ik zie een iets andere bedoeling in Di Rupo's ultimatum. Ik denk dat hij de CD&V wou losweken van de N-VA.

Di Rupo is een intelligent iemand en weet dus best dat hij zijn argumenten moet aanpassen aan zijn tegenstander. En al zijn argumenten werken veel beter voor de CD&V dan voor de N-VA.

(1) dreigende chaos voor Belgie.

De N-VA beweert al tijden dat Belgie niet werkbaar is in zijn huidige vorm. Wat kan het hen schelen dat dat nog een tijdje verder bewezen wordt? Daarentegen de CD&V was vroeger altijd de staatsdragende partij.

(2) Kredietrating van Brussel.

Wat kan het De Wever schelen of Brussel kan lenen. Als ze niet kunnen lenen, dat ze besparen of creperen. Integendeel, in hoe slechtere papieren Brussel zit, des te beter is zijn onderhandelingspositie. Een desastreuse kredietrating zou een argument te meer zijn dat Brussel te klein is om de bevoegdheden van een deelstaat te hebben. De CD&V top daarentegen telt een heel aantal Brusselaars en de CD&V zit in de Brusselse regering. Hoewel de Vlamingen in Brussel in aantal verminderen is hun invloed in hun verschillende partijen soms nog verrassend groot. De VLD heeft Vanhengel ook met een koevoet uit zijn ministerzetel moeten wrikken.

(3) Sociale partners.

De Wever was nog net beleefd genoeg in het interview om niet in lachen uit te barsten over die stap van de koning. Cortebeeck van het ACV had voor de verkiezingen al iedereen opgeroepen om vooral niet voor de N-VA te stemmen. Die naar De Wever sturen om hem te doen toegeven lijkt mij op voorhand verloren. Daarentegen bij de CD&V hebben dat soort schimmige en onverkozen parasieten altijd grote invloed gehad.

Het was een goede poging van Di Rupo. Alleen jammer dat ze mislukt is. Punt 3 is zodanig verkeerd gelopen dat het de VLD heeft aangezet om zich met N-VA en CD&V solidair te verklaren over de financieringswet. Dus jullie regering van nationale eenheid gaat moeten bestaan uit alle franstalige partijen, groen en SP-A. Doen! Vooral Doen! De Wever zal denken dat St-Niklaas en Kerstmis dit jaar op 1 dag vallen en bij de volgende verkiezingen zijn we van die groupuscules af.

Écrit par : Lieven | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Gilles @ Pazunbrin
Voir lien suivant concernant l'aide de 125 millions que reçoit Bruxelles chaque année du fédéral pour l'embélir et faire que les infrastructures comme les transports en commun reçoivent un coup de pouce, je ne crois pas que bcp de gens le savent, ceci juste à titre d'info.

http://www.beliris.be/fr/Direction/accord.cfm

Écrit par : Isa412 | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Apparemment on est parti vers un système majoritaire à deux niveaux. La NVA étant le parti majoritaire en Flandre négocie avec le PS qui doit se soumettre à ses desiderata et dès que c'est fait les autres partis devront signer sans broncher. Un scrutin majoritaire donc de fait et ce même dans les matières économiques. C'est beau la démocratie.

Écrit par : Guillaume | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Merci Monsieur Marcel,

Cette analyse est des plus éclairante et elle mérite d'être largement diffusée. Nous allons vivre des mois cruciaux où nous verrons si les francophones parviennent à élaborer un projet francophone indispensable. Nous verrons aussi si nous parviendrons à éviter des violences civiles qui commencent toujours par des mots...

J'étais belge... C'était il n'y a pas si longtemps jusqu'au moment où je me suis rendu compte que cela n'existait pas. On nous l'a fait croire mais ce n'était que du vent...Depuis, des hordes venues du nord, ont déversé leur mépris derrière leurs bannières nostalgiques de la "belle époque aryenne". Ce vent froid me glassait les os mais m'a réveillé, moi qui voulait vivre un conte de fée fait de solidarité, d'union et fraternité... Aujourd'hui je sais qu'il faut construire autre chose, imaginer un futur ouvert et créatif et laisser le vent du nord tournoyer sur lui-même. C'est aujourd'hui que nous construisons demain, c'est aujourd'hui que nous sauvons notre destin!

Écrit par : verlaine | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Merci pour votre article , cohérent , bien structuré et un tantinet citronné: un réel plaisir à lire.

Concernant le "Zwarte piet", je pense qu'il faut le prendre dans le sens de 'refiler la patate chaude', mettre un handicap sur qqn, limiter sa capacité (liberté?) au mouvement par un fardeau (dans le sens de charge) peu maniable.

Concernant les fameux 500 millions pour BXL, moi je ne comprends pas que les Francophones (Brux + Wall) ne prennent pas le taureau par les cornes et qu'ils ne se démènent pas pour les trouver dans leur propre giron, désoclant ainsi la tentative de blocage de la NVA/CD&V!
il s'agit ici non pas d'une injection unique mais d'une injection récurrente sur plusieurs années: finalement ce n'est que 125 € par habitant des deux régions!
La somme est ridiculement basse par rapport à l'enjeu

Écrit par : pf1080 | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Isa : vous êtes quoi ? Bruxelloise ou pas bruxelloise ? Ça vous embête que votre région soit financée correctement ? Qu'on ait un métro un peu digne de ce nom, et une sécurité convenable ?

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Marcel Sel 'Aux échecs, il n’y a jamais qu’un gagnant. '

la plupart des parties se termine en remise

Écrit par : bema | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Verlaine : être belge, c'est quelque chose qu'on peut encore construire.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Finalement Marcel, tu donnes raison aux flamingants; tu consacres un blog entier à leur taper dessus, mais au moment suprême, "als puntje bij paaltje komt", tu nous refais le grand coup de la Belgique éternelle. On l'avait senti venir, avec ton insistance à faire étalage de ton néerlandais et de ton pseudo-patois bruxellois, sans oublier ta complaisance coupable envers une série de flamingants rabiques qui, à force, ont fini par donner le ton ici.

Une question Marcel: avec qui vas-tu la construire, ta Belgique de zinnekes ? Les Flamands n'en ont rien à foutre de ton bazar pseudo-folkorique, et au fond de toi tu le sais bien. Les francophones "conscients" non plus n'en ont ràb, mais ça tu ne l'as pas encore compris. Tout ça pour ça. C'est assez triste en fait. Ou dans la langue que tu aimes tant "vuil blabla mo gien kluute".

Écrit par : melodius | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Merci pour cet article intéressant.

J'ose, tant pis si je me fais mal voir, ou bien ai-je tout simplement mal compris l'enjeu du problème.

Francophone-neerlandophone bruxellois, je pense qu'il est bon de rappeler que les bruxellois (dont 50% de la population est non belge) ne sont pas des wallons.
Les wallons n'aiment pas trop les citadins bruxellois, et vu de Bruxelles, la Wallonie, c'est un autre pays.

Je ne voudrais pas que Bruxelles soit gérée par des gens dont la région est devenue une des plus pauvres d'Europe (voir l'étude de Benoit Cerexhe).
Autrement dit, que Bruxelles-Wallonie forme un tout.

L'avenir y sera économiquement sombre, et la fiscalité très certainement accrue.

Alors que dans la prospère, moderne et entreprenante Flandre, on développera.
Le problème des 500 millions, c'est fini.

Je ne comprends pas trop bien de quoi on a peur; de devoir parler de temps en temps le neerlandais?

Quant à évoquer le vampire, quand même!
J'ai toujours été très bien reçu par les flamands que je suis amené à cotoyer, acceuillants, courtois, et enclins à parler le français.

Écrit par : maurice | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

J'ai trouvé une vidéo du dernier belgicain francophone (Marcel ?) s'adressant aux Flamands: http://www.youtube.com/watch?v=MPMmC0UAnj0

Écrit par : melodius | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Marcel
Je suis très contente en tant que Bruxelloise d'avoir découvert ce lien bien sur, je l'ai mis car ceci n'éxiste depuis qu'un certain nombre d'année et c'est très positif car l'état investi donc bien dans sa capitale, c'est tout ce que je voulais dire en mettant ce lien.

Écrit par : Isa412 | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Tiens, j'ai trouvé une vidéo du dernier belgicain francophone (Marcel ?) s'adressant aux Flamands :
http://www.youtube.com/watch?v=MPMmC0UAnj0

Écrit par : melodius | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Marcel Sel '@Isa : vous êtes quoi ? Bruxelloise ou pas bruxelloise ? Ça vous embête que votre région soit financée correctement ? '

et toujours vouloir caser les gens dans une petite case ... génial
La case café. La case brune. Et ensuite la case Marcel Sel ?

uniquement financée ou aussi gérée ?

Écrit par : bema | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

De toute manière, que l'on soit dans une discussion de réforme de l'état ou pour la scission du pays, les francophones devront tout de même faire des concessions parce qu'en Flandre éternelle, les marchés ils s'en contrefichent.

Si vous avez vu le reportage sur De Wever à la RTBF où on demandait à des bruxellois quel role linguistique ils prendraient en cas de soins de santé différents, tous sans exception ont répondu le régime flamand. Va falloir que la Flandre sélectionne dès lors ceux qui auront droit. J'imagine les critères ...

Écrit par : Guillaume | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

En l'occurence et en cas de scission du pays ce sont les flamands qui devront faire des concessions, à commencer par un recensement tout le long de la "frontière" linguistique, à et autour de Bruxelles.
Et oui, il faudra discuter de tout.

Écrit par : benoit | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ Isa412: Et alors?

Concernant le problème de la station d'épuration de BXL, les Flamands ont hurlé à la pollution de leurs rivière (par las cacas francophones).
Or, les navetteurs flamands venant travailler à BXL constituent quasiment un quart de la population de la ville.
Ils ne vont pas aux toilettes pendant leur journée de travail?
Ou est-ce que seuls les cacas francophones polluent les rivières flamandes?
Qu'en est-il des cacas des politiciens flamands du Vlaams Parlement?

Mais non, tout ce qui est flamand est pur (même les voleurs et les pédophiles), et tout ce qui est francophone est impur (y compris les médecins et les professeurs d'université).

Vous savez, Isa vierhonderd en twaalf, vous ne devez attendre aucune pitié de ma part, toute flamande "modérée" que vous cherchiez à paraître.

Parmi les tenants de la cause flamande, il y a toutes sortes d'êtres virtuels.
Même si je ne partage pas leurs opinions, je n'ai pas de problème avec un Lieven ou un Traveller, qui affichent clairement leurs couleurs.
J'ai plus de problème avec les Flamands "raisonnables", "cool, décomplexés, ouverts", qui en fait pratiquent une sorte de chantage affectif en en appelant à l'empathie des lecteurs avec des "histoires vécues et poignantes" de la belle soeur de la voisine du concierge, et qui par le biais de cette technique de manipulation psychologique essaient de culpabiliser les lecteurs francophones qui auraient des velléités de rébellion vis-à-vis des thèses flamingantes.

Désolé beste Isa, met heel Aantwaarpen, maar niet met mij!

Écrit par : Pazunbrin | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ Guillaume

Parlons des allocations familiales et le ‘problème’ Bxlois. Comment organiser?

Prenons l’exemple de la STIB/MIVB :

- vous êtes étudiant en enseignement supérieure néerlandophone à Bxl (et 3 écoles secondaires) , vous bénéficier d’une réduction :

http://www.mivb.be/school-abonnement-scolaire.html?l=nl
(voir sous rubrique ‘Quartier Latin’)

- vous êtes élève en enseignement secondaire ou supérieure francophone, vous bénéficier d’une autre réduction :

http://www.stib.be/school-abonnement-scolaire.html?l=fr
(voir sous rubrique ‘Votre abonnement scolaire à 50% du prix d'achat’)

Un enfant = een kind?

Écrit par : kawadude | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

vous n'y êtes pas:
la tactique échéquéenne adoptée ici par BDW est celle du zugzwang

wiki zugzwang: (je n'invente presque rien)

Au jeu d'échecs, Zugzwang signifie un « coup forcé ». Ce terme vient de l'allemand. (Zug = coup, Zwang = forcé)

Être en zugzwang se dit de la situation d'un joueur (Elioà qui est obligé de jouer un coup qui le fait perdre ou dégrade sa position. Le camp en zugzwang n'affaiblirait pas sa position s'il avait le droit de ne pas jouer (au split de BHV). Le fait d'avoir le trait de préformation constitue alors un désavantage, car tous les coups possibles entraînent un dommage dans la position sur l'échiquier belge.

Le zugzwang intervient surtout dans les fins de parties. Un exemple typique est l'opposition du Roi dans les finales de pions en mission.

Pour gagner il faudrait laisser tomber une pièce (cfr film la partie d'échec)...

Écrit par : Salade | mercredi, 01 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Melodius : et vous, avec qui allez-vous construire ?

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Maurice : la question n'est pas d'avoir peur d'être flamand, mais les plans des flamingants, notamment de reflamandiser la fonction publique. Les jeunes à Bruxelles ne trouvent déjà pas d'emploi, même pas dans la police, parce qu'il faut être bilingue. Résultat, 70% des policiers habitent… en Flandre. C'est juste le dessus de l'iceberg. Bruxelles est le moteur du pays, et apporte 22% de la valeur pour moins de 10% des habitants. Ce argent, ce n'est pas quelque chose qu'on quémande, c'est juste une petite partie du blé que Bruxelles transmet déjà aux autres régions. Et pour info, le Brabant wallon est la troisième région la plus riche de Belgique.

Maintenant, si vous trouvez que le TAK est une organisation folklorique et sympathique, militez donc pour une Bruxeles flamande.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Kawadude : j'ai d'ailleurs sévèrement critiqué cette ristourne réservée aux enfants des écoles francophones sur Twizz, en mars, et j'en ai reparlé dans un de mes articles. Je vous ferais quand même remarqué qu'on m'a dit (mais je n'ai pas la preuve) que les écoles néerlandophones de Bruxelles étaient mieux financées. En gros, vous dénoncez la même chose que moi : l'inégalité entre les Bruxellois de l'une ou de l'autre communauté. Tiens, vous avez 6 fois plus de valeur que moi en tant qu'électeur de ministre de la RBC. Pas mal non plus, hein, dans le genre (je suis pour une surreprésentation des minorités, et pour un véto par communauté, mais 50% des postes de ministre pour décider de tout, pour 12% d'habitants, là, c'est un peu beaucoup).

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Eh bien moi Marcel, je ne puis m'empêcher de donner un peu raison à Mélodius "Finalement Marcel, tu donnes raison aux flamingants..." dit-il dans un des posts, car soyons observateur, ramener le problème à la seule NVA en croyant que les autre flamands sont belgicains, c'est un peu léger! La NVA est actuellement soutenue par le CD&V et le VLD. Quant à Groen et SPA, certes ils acceptent, mais qu'acceptent-ils: UNE TRES TRES TRES GROSSE CAPITULATION DES FRANCOPHONES! A savoir: l'enclavement définitif de Bxl et la préparation de l'indépendance de la Flandre contre 500 hypothétiques millions pour Bxl (négociation encore à affiner) comme seule et unique compensation! Permets-moi de penser que supprimer la NVA ne reglera pas du tout le problème! J'en arrive même parfois à me demander si ce parti et son intransigence nationaliste ne va pas finalement nous sauver du pire malgré nous, car il y a tout de même un tout petit positif dans tout ça: petit à petit, des yeux s'ouvrent.

Reconnaissons le, l'olivier "gagnant" des élections, la presse, les politologues et intellos de tout poil se sont fourrés le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate.
2 erreurs majeures ont été commises:

1) ils ont cru qu'en mettant Maingain hors circuit, tout allait s'arranger avec la scission de BHV (à laquelle ils n'ont jamais eu l'intention de vraiment résister) et une réformette de l'état.

2) Ils ont cru que BHV scindé, les flamands allaient redevenir doux comme des agneaux, c'était sans compter que BHV n'est qu'une étape vers l'annexion de Bxl et l'indépendance de la Flandre, pas seulement un désir d'empêcher les périphériens de voter "FDF".

Cruelle double erreur! maintenant, ils commencent à comprendre que Maingain avait raison depuis le début, plus dure est la chute. Ils commencent seulement, ils seraient bien inspirés de finir vite de comprendre avant que l'irréparable ne se produise.

Écrit par : MC MICH | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Marcel, avec nous-mêmes pour commencer, et ensuite on verra. Perso je ne suis pas opposé à une formule d'association avec la France, du type de celles dont bénéficient Andorre et Monaco. Mais peu importe, la question fondamentale est qu'avec les Flamands ce n'est plus possible, et que toute ton indignation, tous tes beaux sentiments n'y pourront rien changer. Ils ne font que faire le jeu des flamingants.

Écrit par : melodius | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ Marcel.

Le bilinguisme à Bruxelles, ce n'est quand même pas complexe à acquérir.
Je ne dis pas à Arlon ou Philippeville, mais à BXL?

J'ai par hasard croisé un jour un militant TAK, qui n'était vraiment pas un énergumène, et ai écouté la motivation.
Sur le volet économique, on ne que donner raison!

Les publications traitant des problèmes de séparatisme ne relèvent jamais ou très rarement l'aspect economico-entrepreneurial.
Les séparatistes le font, et j'ai même l'impression que c'est un des moteurs.

Nous ne sommes pas sur un blog socio-économique, mais quand on est jeune, n'est-il pas possible de songer à aller travailler ailleurs en Europe?
Même garçon de plage à Ibiza le temps de changer d'air.
Il faut absolument travailler dans la rue ou le quartier où on a grandit, et il n'existe que la fonction publique comme horizon?

Les courageux polonais le font bien: ils seraient 52000 en mouvement à Bruxelles, et ils travaillent.
Comme auto-entrepreneur la plupart du temps.
Les emplois (secteur de la construction souvent) de ces polonais sont-ils trop socialement dégradant pour les (jeunes) belges?


Je ne parviens pas à trouver de circonstances aténuantes..

Écrit par : maurice | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Maurice,
Je suis né à Bruxelles et je n'ai quasiment jamais l'occasion de parler flamand. J'ai deux amis flamands mais qui parlent très bien le français et qui n'auraient pas la patience de me laisser baragouiner leur langue. Alors où, quand? Ni mon travail , ni mes activités de loisir ne me poussent vers les peu nombreux flamands résidant à Bruxelles.
Si j'en avais besoin, je l'apprendrais bien sûr mais là dans ma vie, je vois au moins 10.256 choses plus urgentes à faire.
Pour reprendre le volet socioéconomique de votre post, j'ai longtemps travaillé à l'étranger et j'y ai rencontré beaucoup de jeunes belges francophones dans le même cas, faut arrêter les clichés. Je suis revenu pour des raisons familiales. Faudrait quand même pas non plus se sentir obligé de vivre pour toujours loin de chez soi, non?
Concernant les Polonais, votre exemple n'est absolument pas pertinent. Les Polonais viennent ici pour des raisons économiques (en bref pour gagner plus) et repartiraient, pour la plupart, si les conditions de vie étaient équivalentes dans leurs pays. De plus, la plupart d'entre eux ne cherchent pas spécialement à s'adapter et forment des ghettos qui ne sont pas sans poser des problèmes au gens qui y sont confrontés (je le sais par expérience, je leur ai longtemps donné cours et c'est une communauté très réticente à l'adaptation).
Bref, faudrait prendre vos clichés avec un meilleur objectif.

Écrit par : Tich | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Marcel Sel,

Je ne peux que donner raison à Melodius. Il y a un hiatus logique dans votre attitude. Vous fustigez avec verve et pertinence les innombrables ruptures du Pacte des Belges dont sont coupables les politiciens flamands, et par effet de représentation démocratique les Flamands qui votent pour eux. Vous arrivez très logiquement à al conclusion que plus rien n'est possible avec ces gens là, et à la phrase suivante vous exprimez la douleur de votre belgitude orpheline.

Pourquoi vous est il encore si difficile de boucler votre deuil de la Belgique défunte, qui fut assassinée par les nationalistes flamands ? Pourquoi avez vous tant de mal à couper le cordon émotionnel avec un pays qui n'existe plus, voire qui n'a jamais existé que dans votre imaginaire ? Pourquoi est-il si difficile d'imaginer un autre avenir hors du champ clos d'une Belgique dont le cadavre est déjà froid ?

Vous connaissez ma position quant à la question de savoir avec qui construire cet avenir. Libre à vous d'y venir ou pas, plus ou moins vite, mais il me semble urgent de ranger la Brabançonne et la Noble Belgique Toujours Grande et Belle au fond d'un tiroir, avec Le Roi, La Loi et La Liberté.

Écrit par : JPBWEB | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@melodius et JPBWEB

Je pense que Marcel s'accroche à l'idée que les électeurs des VB, LDD et autres NV/A "ne savent pas ce qu'ils font", pour citer un homme célèbre. Et donc il "leur pardonne".

Je pense qu'il se trompe lourdement.

Quand un institut de sondage téléphone à un Flamand, il est modéré et belgicain, apparemment. En attendant, quand ce même Flamand se retrouve dans l'isoloir, il se transforme en flamingant rabique. Cherchez l'erreur.

Il y a bel et bien une quarantaine de Flamands franchement séparatistes. Il suffit de gratter un peu. Je pense que c'est l'éventualité que Marcel refuse de considérer.

Écrit par : Gilles | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

... ce lapsus !

Il manque bien entendu un "de pourcents" dans mon post précédent ;-)

Écrit par : Gilles | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ Gilles,

Je crois aussi que le fossé qui sépare les deux sortes de Belges est largement conceptuel. Les Flamands ne pensent pas comme les Francophones, les concepts et les termes de référence sont différents de même que les valeurs instrinsèques, comem l'égalité, le respect de la loi, etc. Et bien sûr, la conscience d'appartenir à une nation (et laquelle ?) est fondamentalement différente. Même les mots n'ont pas la même signification, et ce n'est pas uen question de langue.

De sorte que, si on demande à un Flamand s'il souhaite la poursuite de la Belgique, il répondra le plus souvent oui, mais la Belgique qu'il souhaite voir se poursuivre est très différente de la mienne et de celle de Marcel Sel. Ma Belgique à moi est tellement moche et mal foutue que je souhaite qu'on abrège ses souffrance, tandis que la Belgique que souhaite le Flamand typique doit être au service de la Flandre à laquelle elle sera subordonnée. et le Flamand n'y voit aucun mal et rien à redire même si dès lors tous les Belges n'ont plus les mêmes droits.

Cette espèce de protectorat moral qui semble aller de soi pour la plupart des Flamands est proprement ahurissant, et je suis consterné qu'on n'en ait pas plus conscience chez les Francophones. Il est vrai que la presse y est à ce point lamentable qu'elle parvient à maintenir à bout de bras l'image d'une Belgique imaginaire, ce qui est un tour de force appréciable.

Quoi qu'il en soit, il me semble évident qu'il est stérile au plsu haut point d'exposer les raisons pour lesquelles les Flaamands auraeint tort de dire ce qu'ils disent, penser ce qu'ils pensent et faire ce qu'ils vont, en espérant u'ils reviennent à de meilleurs sentiments si seulement on leur faisait assez de concessions. Il convient simplement de prendre acte du fait qu'il n'est plus possible de coexister avec eux dans le cadre d'un même état, et d'agir en conséquence. Plutôt devenir de bons voisins que de rester d'exécrables compatriotes.

Écrit par : JPBWEB | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Melodius : je n'admets pas d'amalgame (pas pour moi-même, en premier) et donc, penser que "tous" les Flamands sont comme ci ou comme ça me révulse. La politique flamande est une chose, les gens, une autre. Bien sûr, la politique est oppressive, et je conçois parfaitement qu'on pense "ce n'est plus possible". Je le pense moi-même. Mais pour la majorité des gens, la politique, c'est une image à la télé et un bulletin glissé dans une urne une fois tous les deux , trois ou quatre ans. Rien de plus.

On ne peut pas savoir aujourd'hui s'il y a un peu ou beaucoup de Flamands qui sont prêts à entrer dans une autre logique.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@JPBWEB. Je ne vois pas de hiatus logique dans tout cela ... Quelqu'un peut vivre pendant 10 ans avec un cancer et puis en mourir. On peut à la fois être en colère contre la maladie et les médecins et triste d'avoir perdu l'être cher ... on peut même souhaiter qu'il eût encore vécu 10 ans de plus avec sa maladie. Tout n'est pas noir ou blanc dans la vie vous savez ...

Écrit par : Polygraphe | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Maurice : "je ne parviens pas à leur trouver de circonstance atténuante" : ben, c'est simple, dans ce cas, envoyez-les tous dans des camps de travail.
Le marché du travail n'est pas une usine de robots. Les gens ont des tas de motivations. Vos chiffres sont utilisés comme des arguments, mais en fait, plus ils sont gros, plus ils cachent de variables. Je connais des Moldaves docteurs en littérature, en mathématique, en psychologie ou en droit qui font des ménages ici pour vivre. Oui, c'est très courageux. Mais ça n'est qu'une petite minorité de gens. Il y a plus de 120.000 navetteurs francophones à Bruxelles. Plus de 20.000 vont travailler au Luxembourg, parfois depuis Charleroi ou Tournai. Mais dans la réalité, ce sont 120.000 fois une personne, une vie, une série de décisions.
J'ai connu un électricien génial. Mais il n'avait pas une gueule très "européenne". Il était genre gueule cassée. Il a été renvoyé de son boulot parce que son côté "beur-patibulaire" ne plaisait pas aux clients. Après deux ans à chercher un autre travail, il a laissé tombé. J'aurais fait pareil si j'avais été électricien. Garantissez-moi que devant la haine, le rejet permanent, vous n'auriez pas fait pareil.

P.S. : Bruxelles est devenue une capitale européenne qui compte. Ce sont les Bruxellois qui ont construit ça, pas Kris Peeters. Souvenez-vous-en !

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Polygraphe,

Je ne suis pas d'accord. Il y a ce qui relève du réel, de l'analyse, du rationnel, et ce qui relève de l'émotionnel, du subjectif. On peut souhaiter la paix dans le monde mais se rendre compte que c'est un idéal désirable mais inatteignable, et agir en conséquence.

On peut souhaiter l'impossible concorde de tous les Belges et néenmoins admettre que c'est objectivement impossible, et par conséquent ne pas rester bloqué à pleurer la Belgique défunte.

Écrit par : JPBWEB | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@JPB : Bruxelles-Wallonie est une Belgique amputée, peut-être, mais une Belgique quand même. J'établis une différence entre l'électeur et le politique/médiatique, parce que lorsque les deux derniers sont associés étroitement dans un dogmatisme, par exemple, nationaliste, le premier n'a plus de libre choix, plus de véritable libre-arbitre. On a vu toute la France chanter Maréchal nous voilà, ne l'oubliez pas. Je ne crois pas que toute la France fut fasciste, ni même un tiers d'entre elle. Seulement, la population n'a pas vocation à réfléchir à chaque message qu'elle reçoit. Demandez à votre coiffeur de vous parler politique, et vous verrez de quoi il est question.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Gilles : il n'y a rien à pardonner. Individuellement, les masses ne sont pas responsables de leur vote (sinon, vous pourriez poursuivre quelqu'un pour avoir voté ceci ou cela et la démocratie n'aurait pas de sens). Globalement, elles sont évidemment responsables

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@JPB : si on ne milite pas pour la paix dans le monde, on aura la guerre dans le monde. Plus encore.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Gilles
Pour aller dans votre sens, le FN français ne fait jamais plus de 4-6% dans les données brutes des organismes de sondage (dans ce que disent les gens aux sondeurs). Ensuite, les sondeurs augmentent ces chiffres en fonction des écarts observés entre données brutes et résultats réels aux précédentes élections pour arriver aux chiffres qu'ils publient.

Dans l'histoire des minarets en Suisse, 53% se disaient pour et seulement 34% contre dans le dernier sondage avant scrutin. Résultat sorti des urnes : 57% contre...

Les gens n'aiment pas donner ce qu'ils perçoivent comme une mauvaise image d'eux-mêmes...

La NVA a fait bien mieux qu'attendu par les sondages.
Les gens qui ont voté pour elle ne l'ont pas fait pour son programme nationaliste ?
Une large majorité de flamands dit ne pas souhaiter la fin de la Belgique ?

Foutaises.

Écrit par : Sobchak | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Marcel

Je ne comprends pas votre raisonnement.

Vous dites : "Individuellement, les masses ne sont pas responsables de leur vote"... Merde alors ! S'il y a bien quelque chose dont un individu est responsable, c'est bien de son vote. Ou alors la démocratie n'a pas de sens. Avec des prémisses opposées, on arrive à la même conclusion. Il y a forcément l'un d'entre nous qui a tort ;-)

Vous dites : "Sinon, vous pourriez poursuivre quelqu'un pour avoir voté ceci ou cela". Je ne comprends pas ce qui vous amène à cette conclusion. On peut être responsable de son vote, sans pour autant est passible de poursuites. Si les listes qui sont présentées à l'électeur sont légales, il est légal de voter pour elles. Aucune poursuite possible. Ca n'empêche pas d'être responsable de son vote.

Écrit par : Gilles | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Y a une responsabilité collective qu'elle soit consciente ou inconsciente. Rien n'est dû au hasard donc.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Gilles : OK, je vais préciser : personne ne peut être tenu responsable de son vote. Il y a une irresponsabilité fondamentale chez l'électeur. Notamment, parce qu'il donne le pouvoir à celui qu'il juge le plus apte à réaliser ses souhaits, mais il y a distorsion entre cette aptitude et la réalité. Je reprends généralement la question de l'élection d'Hitler. 34 % en 1932. Imaginons qu'on ait montré à tous ces Allemands un film les projetant quinze ans plus tard, ou même tout simplement, qu'on leur explique qu'en votant Hitler, ils causeraient le génocide de 6 millions de Juifs et de 500.000 Tziganes. Combien, après cela, auraient voté Hitler ? Il est donc impossible de rendre l'électeur individuel responsable de ce que fait l'élu après son élection, or c'est bien là le principe de la démocratie : pendant un certain temps, on donne un blanc-seing à une série de gens. Mais qui d'entre nous sait réellement à quoi un ministre passe son temps ? Personne !

J'ajoute à cela que même dans une démocratie, les médias et les électeurs sont largement manipulés. oui, les Flamands ont culturellement tendance au repli défensif sur leur langue, mais ça ne serait pas dramatique si des politiciens populistes n'utilisaient cette vertu (défendre sa culture est une vertu) pour inciter le "peuple" à l'identité, au rejet de l'autre, etc. Comme je le disais, toutes les foules, toutes les populations sont manipulables. D'ailleurs, ce que font les rattachistes est aussi de la manipulation: jouer sur une certaine "envie" de la grandeur française, une certaine nostalgie d'une performance wallonne pour inciter les Wallons à accepter le rattachisme. Comprenez-moi bien, je n'ai rien contre le rattachisme ou ll'indépendantisme flamand, mais je dis qu'on présente dans les deux cas cette solution comme formidablement, génialement réparatrice, alors que dans le premier cas, on va à un bouleversement complet de la vie juridique, sociale, du fonctionnariat, de l'école, et dans le second, à une guerre civile.

L'électeur n'a pas toutes les informations pour bien élire. Surtout pas en Flandre, où des années de flamingantisme actif d'un côté, et le même bofisme que celui qui immobilise les Bruxellois et les Wallons d'une autre (c'est là qu'on se ressemble) ont permis aux extrémistes de creuser leur lit. Et en fait, ce bofisme, c'est ça, être belge : on s'en fout un peu, on ne manifeste pas, on essaye de ne pas embêter le voisin, on ne se révolte pas. C'est le bon côté de notre vivre ensemble. Mais comme toujours, c'est cette vertu qui a permis aux nationalismes de s'emparer du pays de cocagne pour en faire un enfer.

C'est parce que les Flamands ne sont pas individuellement responsables de leur vote que les Bart De Wever, Kris Peeters, Geert Bourgeois, Jan Peumans, et tant d'autres, sont coupables.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Guillaume : mais cette responsabilité collective (que je n'ai pas niée) ne peut entraîner une "punition collective". On le voit, par exemple, en Serbie. La "punition collective" qu'a subit le peuple allemand sous le régime nazi lui a été infligée par son propre leader, Hitler.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Marcel
Je suis assez d'accord avec Gilles sur le point des responsabilités.
Chaque personne est responsable de ses décisions, même si on peut admettre qu'elle n'en mesure pas souvent le poids et qu'elle est "sous influence" (information tronquée et déformée, compréhension partielle de celle-ci, ...).

Je pense même que c'est dangereux d'admettre qu'on puisse ne pas être responsable de son vote ... car c'est bien un des problèmes des démocraties actuelles: on confie des responsabilités à des personnes qu'on déresponsabilise ...

C'est le double tranchant de l'obligation de vote en Belgique (sans vouloir lancer un débat dans le débat). Une personne ne s'intéressant pas (ou très peu) à la politique se voit contrainte de donner son avis alors qu'elle n'en n'a probablement pas vraiment. Les plus censées voteront "blanc", mais beaucoup choisiront quand même ... et comme ils y ont été obligés, le poids des conséquences de leur choix leur paraîtra négligeable.

Je pense donc au contraire qu'il faut, dès que l'occasion se présente, rappeler aux gens que leur vote n'est pas sans conséquence ... qu'ils ont chacun leur mot à dire dans ce débat, si petit soit-il.

Enfin, je pense que s'il est vrai que l'homme, quand il se retrouve en groupe, peu devenir très très c...n (concerts, manifestations, ...) et on peut souvent considérer qu'il s'est fait "emporter par la masse" et qu'il a perdu le contrôle de ses actes, ici, lors d'un vote, il est quand même bon de se rappeler qu'au dernier moment, il se trouve dans un isoloir où, par définition, il est seul.

Écrit par : Polygraphe | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Certains historiens disent qu'Hitler est né de la frustration du traité de Versailles qui aurait pu être moins humiliant pour l'Allemagne. Et un point Godwin !!

Écrit par : Guillaume | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Polygraphe : je parlais de responsabilité juridique. Maintenant, je connais des tas de gens qui ont voté Sarkozy et qui le regrettent. Cinq ans après, s'ils votent DSK par exemple, leur responsabilité change-t-elle ?

Désolé, mais dans un État démocratique, on doit pouvoir voter pour tout parti légal sans être "responsable". Sinon, le vote n'est plus libre. Vous confondez responsabilité et conscience. L'électeur d'Hitler qui, en 33, constate qu'il a voté pour un dictateur épouvantable, avait un problème avec sa conscience. Mais de responsabilité, aucune : elle est pleinement dans le parti nazi, d'une part, et dans la république qui lui a permis de se présenter aux élections, d'autre part. La responsabilité, d'ailleurs, du succès de la N-VA, elle est aussi chez les Francophones qui n'ont toujours pas bien compris ce qu'était le nationalisme flamand, faute de s'y être intéressé.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Guillaume : Hitler est né de tas de chose, dont l'humiliation, mais ce qui a fait son succès, c'est probablement les insupportables dommages de guerre qui ont épuisé l'Allemagne. Et aussi, la démocratie molle qui lui a laissé le champ libre. On est dans la même dynamique, sauf bien sûr que De Wever n'est pas Hitler.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Gilles
T inquiete pour Traveller, il n est pas dangereux, juste tres comique, tant il est la caricature parfaite du NVAiste suiveur de Mijnheer NooitGenoeg.

(mode d emploi aux novueaux lecteurs de traveller : il raconte des carabistouilles sans preuves et farfelues a 99%. Tu decoderas mieux ses messages et sa dangerosite avec cette info -)

Écrit par : DonBlacksad | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Je ne suis de nouveau pas d'accord. C'est un peu facile de dire que seuls les élus sont responsables, et pas les électeurs qui les ont élus. En lisant le programme d'Hitler et en écoutant ses discours, y'avait quand mêm,e il me semble, de quoi avoir la puce à l'oreille...

De la même façon, si dans un futur proche, la Belgique est scindée sous l'impulsion de la NV/A, leurs fameux électeurs belgicains n'auront eu que ce qu'ils méritent. Il n'y a pas besoin de se renseigner très longtemps pour savoir qu'ils sont séparatistes.

Écrit par : Gilles | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ DonBlacksad

Vous lisez combien de mes commentaires? 10%?
Sinon vous sauriez que je suis contre les methodes BDW parce que peu efficace.

Écrit par : traveller | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Gilles : pour la (mé)connaissance des programmes par la population, je vous renvoie au fameux strip-tease où une Juive anversoise, qui avait perdu une bonne partie de sa famille dans les camps, s'apprêtait à voter Vlaams Belang. Le peuple n'imagine pas les dérives possibles d'un parti, fût-il d'extrême-droite. La preuve : Reynders prétend à la télé flamande que la N-VA est "très démocrate". Quant à Hitler, relisez son premier discours, et dites-moi où il dit le mot "juif". J'ai la réponse : nulle part. Je répète : le politique ment, c'est sa nature, et c'est une nécessité. Les citoyens ne sont malheureusement pas psychanalystes.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Traveller : vous devriez plutôt être contre les méthodes BDW parce que peu démocrates…

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Reprenons calmement. Nous vivons dans des démocraties représentatives. Le peuple est souverain, mais il ne se gouverne pas. Pour ce faire, il élit des représentants qui le font en son nom, dans les limites de l'état de droit. L'électeur est respeonsable de son vote, mais pas de ce qu'en font ses élus, certes, masi il lui appartient de faire connaitre à ses élus (et à ceux des autres aussi) ce qu'il pense de la politique qui est menée en son nom et pour son compte. La démocratie ne se réduit pas à un exercice de bourrage des urnes tous les x ans mais est un échange permanent entre gouverants et gouvernées, notammanent par le biais des organes de presse, des rencontres entre élus et électeurs etc.

Je sais bien qu'en Belgique le réflexe citoyen est avachi après des décennies de particratie, masi quand même, il ne faut pas pousser Bobonne. De plus, trève de théorie. Même dans le lamentable système politique belge, les partis politiques font essentiellement les choses sur lesquelles ils ont été élus, ou du moins leur comportement est très prévisible pour l'observateur moyennement perspicace.

Écrit par : JPBWEB | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

A propos de la responsabilité du vote, j'ai toujours en mémoire cette tenancière de café de Hal interrogée par le HLN cet été. Elle expliquait que selon elle, on perdait trop de temps à s'occuper de BHV plutôt que de s'occuper des pensions. Et quand on lui demandait pour qui elle avait voté aux régionales, elle répondait: "La N-VA. Parce que j'aime bien Marc Demesmaecker".

Écrit par : francolâtre | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Francolâtre : merci. On est bien d'accord là-dessus. Et ça ne fait pas de cette dame une idiote, simplement, dans une démocratie, personne n'est forcé de s'intéresser à la politique.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Sans vouloir insister, "personne n'est forcé de s'intéresser à la politique" ... sauf si elle donne sa voix à quelqu'un !
Je vous rejoins sur un point: elle n'a aucune responsabilité juridique si elle le fait quand même, cela va de soi ... par contre, question responsabilité morale ...

Enfin, tout ça fait glisser le débat et peut finalement se résumer en une seule phrase: les hommes politiques ne sont pas seulement élus pour leurs idées mais plutôt pour la façons dont ils les véhiculent ... mais bon, tout ça n'est pas franchement nouveau.

Écrit par : Polygraphe | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Polygraphe : Comment expliquer le succès de Papa Daerden, sinon parce qu'il en a fait rigoler plus d'un à la télé, et qu'en prime, même ses opposants admettent qu'il est fort dans son boulot ?
Marc Demesmaeker était le Jacques Bredael de la télé flamande. Imaginez-le rejoindre le FDF et vous aurez une petite idée de l'impact. Pareil pour Siegfried Bracke.

Écrit par : Jean-Marc L. | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Prenez plutôt Jacques Mercier... ou Jean-Claude Defossé comme exemples.

Écrit par : Jean-Marc L. | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Heu ... nous sommes bien d'accord.

Écrit par : Polygraphe | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Mon point étant de montrer qu'on peut donner sa voix à quelqu'un sans pour autant se rendre compte de ce qu'il défend.

Écrit par : Jean-Marc L. | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Lettre ouverte d'Alain Raviart à BDW:

Salut Bart,

On se connaît un peu. En 2007, nous avons échangé quelques idées dans les salons de Val Duchesse. Les autres négociaient à côté l’étrange Orange Bleue.

Nous avions trouvé une sorte de complicité sur l’analyse de la situation : « j’ai raison et Milquet aussi», disais-tu; « Delpérée donne des leçons et on n’est pas là pour ça», rêvais-tu à juste titre; « la fin de la Belgique, je ne la vivrai peut-être pas, je respecte le système démocratique », assurais-tu. Charmant. Presque.

1 000 jours et deux élections plus tard.

Tu as compris et restes fidèle à ce que beaucoup d’autres n’arrivent pas à appliquer : la communication politique doit être simple. Et c’est sa principale difficulté parce qu’en Belgique tout est compliqué. Mais elle doit se baser aussi sur des principes de réalité, de cohérence, d’honnêteté intellectuelle et de crédibilité au risque un jour de passer de l’efficacité à la débilité.

La communication politique doit donc être simple mais pas simpliste.

Et Bart, tu es aujourd’hui un communicant simple et simpliste. Car quoi ?

« Di Rupo doit lâcher sa communauté »… Simple en effet comme argument, c’est le prix pour devenir 1er ministre. Quelle logique implacable ! Mais cela signifie que Wallons !, Bruxellois !, vous ne méritez même pas d’être défendus, au contraire du pire des criminels. Vous êtes une sous marque pour ne pas dire une sous race. Ça, c’est pire que du simplisme.

Autre revendication simple de Bart, négocions rien qu’entre PS et NVA… te faire voir celui qui ne suit pas. Electeurs de Ecolo, du cdH voire du MR vous avez élu des presse-boutons mono-neuronaux, qui n’ont rien à dire, privés qu’ils sont de tout libre examen et de toute pensée libre. Toi, Napoléon Bonabart, Empereur de droit divin. A 12h15, Di Rupo dit non à ta formule à deux ; 18 heures, peu importe, tu lances ton exigence. En Belgique comme au tennis, il faut être au moins deux pour monter sur le terrain. Et voilà que tu joues au jokari politique. En réalité, tu veux être tout seul. Définitivement, tu es un petit polisson.

Par ailleurs, Jules Verne prédisait lui le tour du monde en 80 jours et il t’a fallu 80 jours pour te rendre compte que ce serait bien d’écrire les accords. Avec toi, Phileas Fogg n’aurait jamais vu le jour. Voyage en Bartsurdie où un gouvernement n’est éternellement pas pour demain.

Autrement plus cocasse. Même les journalistes francophones de RTL et de la RTBF ne pouvaient pas lundi te poser de questions. Leurs confrères flamands ont dû les poser à leur place. Les scribouillards de la langue de Voltaire n’ont plus accès à toi, ô toi, nouveau maître de la langue de Vondel.

Enfin, pour terminer l’apologie de ton discours : « pas de chèque en blanc pour Bruxelles ! » Bien sûr, encore une évidence communicationnelle. Mais, attention, Bart, les chèques en bois et en noir sont beaucoup plus dangereux.

Bref, Bart, tu te Kadhafises. A l’instar du dictateur lybien qui proclamait cette semaine que la majorité des italiens devraient se convertir à l’Islam, tu prends juste les francophones pour des carbonades… qu’il suffirait de fondre ou de flamandiser.

Au plaisir de te lire,
Alain Raviart, chroniqueur et très ancien porte-parole de Joëlle
2 septembre 2010.

Écrit par : Jean Simon | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Mon point étant de montrer qu'on peut expliquer à cette personne que la prochaine fois, il devrait s'intéresser à ce qu'il défend avant de lui donner sa voix ... que c'est sa responsabilité morale de citoyen d'une démocratie.

Écrit par : Polygraphe | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Jean Simon : j'eus préféré un lien, mais bon, c'est une lettre ouverte.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Marcel, tout d'abord, si réellement tu conaissais la Flandre, tu saurais à quel point ce qu'écrit JPBWEB est exact. Il y a certes plein de Flamands qui veulent poursuivre l'expérience belge, mais à leur sauce puisqu'ils s'imaginent que les Wallons vivent à leurs crochets et qu'ils trouvent normal que les payeurs décident. Ca explique d'ailleurs leur attitude fort différente envers Bruxelles: Bruxelles ce ne sont pas des pauvres, ce sont les bourgeois en périphérie qui ont de plus grosses villas qu'eux et ne parlent pas un dialecte de péquenot. Eux le Flamand se borne à les haïr, surtout s'il vit dans leur voisinage (voir les récentes enquêtes d'opinion à ce sujet). Le Wallon, s'il sait rester à sa place et qu'il a notamment la bonne idée de lâcher les Bruxellois, le Wallon donc peut espérer devenir un bon pauvre à qui on consent à lancer une aumône de temps à autre. C'est ce qu'on n'a pas encore tout à fait capté chez Toudi par exemple.

Ensuite, ça n'a pas grand intérêt de discutailler au sujet de l'irresponsabilité de l'électeur (toi qui te dis démocrate, au passage, ça la fout légèrement mal je trouve, mais soit). Le fait est que politiquement tous tes belgicains flamands imaginaires n'ont AUCUNE représentation et que donc ils n'existent pas. C'est aussi simple que cela. Et tu ferais mieux d'un peu moins penser à Hitler et tout ça, ça te brouille le jugement et te pousse à écrire des conneries. Hitler est mort en 45, je le signale au passage.

Sinon, je trouve assez admirable qu'au moment où l'état belge va périr, ce sont les deux maîtres d'oeuvre de sa perte qui se retrouvent pour dépecer le cadavre: les nationalistes flamands et les socialistes wallons. A nous de veiller à ce qu'ils ne nous dépècent pas en même temps.

Écrit par : melodius | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Au vu des dernières nouvelles "du front", si on commençait à réellement réfléchir à l'après-Belgique, à une Wallonie indépendante (et sûrement pas rattachée à la France, marre des diktats d'autres "pays", qu'il soit flamand ou français)?

Force est de constater que BDW a bien joué et est en voie de gagner le (très) gros lot! Di Rupo n'a pas été si ridicule que ça jusqu'à maintenant, malgré quelques erreurs tactiques, mais persister dans sa mission n'est sûrement plus envisageable.

Écrit par : Cédric G-L | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ Marcel

Pour moi c'est la Belgiaue aui n'est pas democratique et ne l'a jamais ete. Un vote Flamand ne vaut pas un vote Wallon, cela n'existe pas dans aucun pays du monde, meme les dictatures n'osent pas afficher cela.

Pour le reste quelles sont les methodes anti-democratiques de BDW???

Sorry de nouveau un clavier qwerty.

Écrit par : traveller | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Je présume que Traveller fait allusion à la scandaleuse surreprésentation flamande à Bruxelles.

Écrit par : melodius | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

A Brussel, un vote flamand vaut six votes francophones, et vous trouvez ça normal.

Écrit par : Jean-Marc L. | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ melodius & Jean-Marc L.

Et cela rend la Belgique democratique?

J'ai deja dit dans d'autres commentaires que la situation a Bruxelles n'est pas democratique non plus, mais cela vous avez certainement "oublie".
Ni a Bruxelles, ni sur tout le territoire Belge la Belgique est democratique.
Content maintenant?

Écrit par : traveller | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@ Pazunbrin
En met alle Chinezen maar niet met den deze ;))
C'est votre droit le plus stricte, mais je parlais bien de mon vécu personnel ou celui de ma soeur que je vis de façon très proche, votre droit le plus absolu de ne pas vouloir voir que dérriére toutes ces discussions ici il y a des êtres humains.
J'ai mis du temps mais j'ai bien compris que ça n'intéresse pas bcp de monde ici, non on préfére jeter des grandes discussions qui n'ont ni de pres ni de loin qq à voir avec la vie de tout les jours.
C'est tant mieux pour vous, moi je préfére la vie, la vraie.

Écrit par : Isa412 | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@cédric gl : avant de parler de Wallonie indépendante, je vous propose de parcourir ces quelques données chiffrées qui peut être peuvent vous convaincre qu'il s'agirait d'un doux rêve....

http://wallonieenfrance.over-blog.com/

Bien à vous

Écrit par : dissy | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Chère Isa,
Je n'ai pas de problème avec une approche humaine sympathique, mais je tique quand cette approche, l'air de rien, vise à chercher à faire taire certaines critiques vis-à-vis des excès du mouvement flamand en culpabilisant ceux qui les émettent.
Ou quand des revendications nationalistes sont innocemment glissées au milieu de propos "fleur-bleue".

Vous connaissez la différence entre un optimiste et un pessimiste?
Un pessimiste est un optimiste ... avec de l'expérience.

Et moi, malheureusement, j'ai une certaine expérience ....

A propos, c'était quoi encore le sujet de la discussion? Ah oui, la part des eaux usées bruxelloises à attribuer aux Flamands/Bruxellois néerlandophones de la Capitale (y compris les politiciens flamands du Vlaams Parlement) .....

Écrit par : Pazunbrin | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@traveller : Oui, contents. Désolé, mais quand vous avancez des arguments, nous nous attendons à ce qu'ils soient systématiquement révélateurs du martyre de la pauvre Flandre et de ses flamands par la Belgique noyautée par les måssis francophones.

Écrit par : Jean-Marc L. | jeudi, 02 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Concernant l'irresponsabilité des électeurs, c'est un peu normal car pour connaitre un sujet à fond(la politique, en l'occurrence)il faut y consacrer du temps(beaucoup de temps). Et comme la politique n'apporte aucune plus value visible à court terme très peu de gens s'y intéresse. Sans compter qu'il faut l'avoir, le temps!
J'ai failli tomber de ma chaise lorsqu'une personne fort sympathique avec qui j'avais été faire un tour à velo pour la première fois m'a dit qu'il était impatient de faire le "gordel". En bégayant je lui ai demandé : "le tour en vélo des flamingants autour de bruxelles"? (espérant inconsciemment qu'il s'était peut-être tromper de nom ou qu'il existait un autre "gordel")
Et il m'a répondu que oui, pourquoi? (j'ai refailli tomber de ma chaise)
Devant mon air ahuri, il a dit que c'était un beau tour a velo et qu'il ne s'intéressait pas aux idées des participants. (je suis rester tétanisé avec les mots qui n'arrivaient pas à sortir de ma bouche)

Il y aurait encore beaucoup à dire sur le sujet. D'autant que je suis fortement opposé à la "démocratie" représentative appelée aussi "particratie". Je préférerait un vote censitaire(comme c'était le cas au début)même si il a quelques inconvénients(quel système n'en a pas). Ou mieux encore : le tirage au sort des responsables politique au sein de la population (majeure, responsable de ses actes et n'ayant pas de condamnation à son actif).
Mais de toute façon, au bout d'un certain temps, l'homme fini toujours par pervertir le système (quel qu'il soit). Il faut donc changer.

Écrit par : MARS | vendredi, 03 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@MARS

Je trouve que le francophone qui veut participer au Gordel est tout à fait en droit de le faire et qu'ainsi, mine de rien, il aura l'occasion d'entendre et de rencontrer des gens qui, ma foi, ont peut-être des opinions fort différentes.
Il ne sert à rien de se retrancher dans sa tour, mais au contraire d'aller vers l'autre sans préjugés et avec un sens critique (il ne faut pas être niais non plus)
Les vociférations n'aident pas beaucoup et rendent la meute nerveuse! C'est souvent d'ailleurs le but des pétroleurs de tout bord qui sévissent dans les courriers des lecteurs
Je ne peux que vous encourager à y participer, à pratiquer votre néerlandais (ce n'est pas difficile!). Moi-même, un Wallon du Sud, j'ai rencontré mon épouse qui à l'époque défilait à Leuven en chantant le fameux Walen buiten!
Il est toujours intéressant de mieux connaître l'objet de sa peur ou de son ressentiment. En négociations comme en résistance c'est un atout.......
Allez bonne promenade à vélo!

Écrit par : pf1080 | vendredi, 03 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

la question de toutes ces "bourdes" (et pas que de celles de Elio), c'est pourquoi, ...
car somme toute, ces gens ne sont pas idiots, ... alors, ... agenda caché, stratégie, complot ... ????

nous, de toutes les façons, nous serons mis a contribution quand toute la messe sera dite, ... comme d'hab...

Écrit par : jean-paul allonsius | vendredi, 03 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Je suis français et viens de lire l'intégralité de ce blog.... je ne m'imaginais pas un tel merdier de rancœur chez nos voisins belges...

Mais quel merdier!!!

Mais franchement amis belges, aillez les couil... de vous séparer si ça ne va plus entre vous . les Flamands leur langue, et leurs nouveaux horizons, les francophones héritent de la belgique + référendum dans chaque commune Belge pour son rattachements à l'une ou à l'autre entité...

Et ENFIN , passez à autres chose!

que de temps perdu, que d'énergie perdue, que de créativité Belge perdue!

Si le Mali, le Niger, Malte ou la Slovénie arrivent à vivre leur indépendance, bon sang y a pas de problème pour la Wallonie et Bruxelles dans une Belgique redéfinie et en plus au coeur de l'Europe riche !

Enfin , un peu de dignité ! Vous en avez pas marre de servir de paillasson aux fachos Flamingants extremistes, et aux autres?

L'an dernier je suis allé à anvers ( je n'avais jamais mis les pieds en Belgique) pour mon boulot, j'ai voulu commencer à taper la causette avec les tenanciers de l'hotel du centre d'Anvers, le soir, je suis allé boire un coup dans un bar Gay , et bien figurez vous meme attitude quand j'ai commencé à leur parler en français ( ne parland ni flamand ni breton (!)), ils m'ont envoyé presque chier en me répondant en flamand puis dans deux mots d'anglais!

verdict : je suis pas pret de revenir dans cette ville ! je suis allé faire un saut à bruge, meme son de cloche dans les magasin de la vieille ville.

Au moins les catalans et les basques sont moins c... , quand on va dans leur pays , ils sont quand meme plus sympas!!!

Écrit par : Seb de Toulouse | vendredi, 03 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Melodius : vous connaissez tous les Flamands, vous ? J'en connais beaucoup, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y a toutes les opinions. Parfois trop peu représentées, hélas.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 03 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Marcel, si réellement les Flamands de tes rêves existent, explique-moi quel est le parti qui les représente. N'est-ce pas toi qui trouve que tous les partis flamands sont fascistes ?

Écrit par : melodius | vendredi, 03 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@pf1080
Mon problème n'est pas tellement le fait de cotoyer les flamingants que plutôt le fait d'accorder mon crédit aux revendications de ceux-cis en faisant acte de ma présence.
Il y a d'autres manifestations ou faire acte de présence porte moins à conséquence il me semble. Car faire le gordel signifie que l'on est pour l'annexion de bruxelles par la flandre. (beurk)

@melodius
C'est vrai que tout les flamands ne sont pas flamingants(loin de là). Et ils ne sont pas responsables des idéaux politiques de leurs représentants.
Ce n'est d'ailleurs guère mieux en wallonnie ou beaucoup de personne ne trouve aucun parti représentant leurs idées. (certains votent alors FN tout comme certains votent NVA au nord)

Écrit par : MARS | vendredi, 03 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Quand on ne veut pas comprendre hein ! Ils sont où, les gentils Flamands qui défendent les droits des francophones en périphérie ??? Je vais vous le dire moi, il n'y en a pas.

Écrit par : melodius | samedi, 04 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@Melodius : je n'ai jamais dit que tous les partis flamands étaient fascistes. D'abord, il y a le PVDA qui annonce dans les deux langues. Ensuite, s'il y a des noyaux flamingants chez Groen !, au SP-A, à l'Open VLD, ça ne fait pas de ces partis des partis fascistes. Il y a des rattachistes au MR, ça n'en fait pas un parti rattachiste !

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 04 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Offre d'emploi- Vacature :

Pays en fin de vie, recherche d'urgence préformateur (bilingue + language des signes un plus).Horaire décalés, primes de soirs,week end et jours fériés.Chèque repas, voiture avec chauffeur et gardes du corps...Buffet géant, caviar et champagne.Prime d'intéressement si mission réussie( à négocier).
Logement au Conrad (suite).
Expérience en missions désespérées (Israel/Palestine par exemple un plus).
Entrée en fonction immédiate.Cdd avec possibilité de cdi.
Salaire: négociable
Faire offre
Confidentialité garantie

Ecrire à :

King of (former) Belgium

P O Box 01

Laeken Brussels Ex federation of Belgium

Écrit par : dissy | dimanche, 05 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

@dissy

elle est vraiment bonne. J'ai bien rigolé.

Écrit par : MARS | mardi, 07 septembre 2010

Répondre à ce commentaire

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.