samedi, 21 décembre 2013

La douche de Lampedusa cache le mur de la Méditerranée.

L’image a choqué. Rendez-vous compte : des réfugiés en file indienne obligés de se déshabiller pour se faire doucher avec des produits désinfectants ! Autrement dit, chimiques ! Quelle honte ! Quelle horreur ! Un homme en jaune douchant les demandeurs d’asile l’un après l’autre… carrément ! L’un après l’autre ! Et tout ça, dans le froid ! Bon, l’image ne les montre pas grelottant, se protégeant le torse des bras comme toute personne nue dans un vrai froid. Mais voilà, on évoque le froid, ça augmente encore les frissons du téléspectateur et ça fait une news qui buzz. Ajoutez-y un homme ramassant les vêtements qui seront lavés, les lançant plutôt que de les déposer et mimant d’un air débonnaire aux Africains qu’ils doivent ôter leurs vêtements. Scandaleux, obscène, cet air débonnaire ! Mon Dieu ! Mais quelle Europe est-ce là ? Pour souligner encore à quel point cette scène est atroce, Giusi Nicolini, la maire de Lampedusa, explique à la RAI que cela lui rappelle «les camps de concentration». Lesquels au juste ? Ceux où l’on faisait lentement crever des prisonniers politiques dans un peu toutes les dictatures politiques ? Ou ceux où l’on faisait croire aux femmes, enfants, et hommes qu’ils allaient prendre une douche alors qu’il y avait du gaz mortel (chimique, donc) dans les pommeaux ? 

 

J’aimerais d’ailleurs savoir si le mot «douche» et «concentration» ne sont pas associés pour abuser d’une horreur véritable en nous érigeant cette scène en une sorte de remake de la Liste Schindler. J’aimerais en être sûr, parce que quand je lis les réactions les plus officielles (de la Commission européenne en l’occurrence, par le biais de la libérale Cecilia Malmström — Suède), ça parle de «traitements épouvantables». Je répète : «épouvantable»…


Douche froide, donc. Mais surtout, arroseur arrosé. Parce que ce qui se passe dans les douches de Lampedusa est humiliant, bien entendu. Guère plus toutefois que ce qu’on nous a imposé, à nous petits appelés du contingent, quand nous faisions encore notre service militaire. C’était il y a trente ans. Ce qui était alors humiliant, ou plutôt, un peu vexant (et on avait vraiment froid, on se tenait les épaules, on grelotait, un sergent nous hurlait dessus, pas débonnaire du tout) est aujourd’hui, tenez-vous bien : «épouvantable» ! Et les télévisions rappellent, pour scandaliser plus encore, qu’il y a quelques mois à peine un demi-millier de candidats-réfugiés ont péri au large de la même île. Ça souligne évidemment le «drame». Mais non, en fait pas du tout. 

Non, ça n’a rien à voir, parce que le vrai drame, celui qui devrait occuper nos esprits, n’est pas celui de l’accueil méprisable que nous réservons aux demandeurs d’asile une fois qu’ils sont sur «notre» territoire. Ça, c’est de l’incompétence, de l’absence de gestion, et la consécration de ces lieux fermés, interdits à tout observateur objectif où nous, Européens, lançons un message aux réfugiés du monde entier : ne venez surtout pas, notre accueil est pire que celui des autorités Iraniennes (c’est juste un exemple, tiré avec un peu de mauvaise foi d’une interview récente à la RTBF d’un Afghan renvoyé dans son pays par la Belgique). Les centres de réfugiés, notamment en Belgique, n’ont peut-être pas grand-chose à envier à certains camps de concentration pour Juifs étrangers de l’Italie mussolinienne dont, au moins, ils avaient la possibilité de sortir (lire par exemple ceci). Mais ce traitement, indigne de l’exemple que «l’Occident» se targue d’être, n’illustre pas la véritable épouvante. Je disais arroseur arrosé parce que, comme on va le voir, cet accueil plutôt méprisant à Lampedusa n’est rien, nothing, peau de balle à côté de l’attitude des gouvernements qui composent, ben oui, l’Union européenne qui aujourd’hui s’indigne, tout en continuant par ailleurs à mener une guerre meurtrière contre les immigrants.

Du moins s’ils sont démunis : les fugitifs riches peuvent ou pourront bientôt acheter leur citoyenneté européenne à Malte, pour 650.000 euros. Les autres meurent. 

 

Il y a deux mois à peine, les deux naufrages à proximité de Lampedusa nous rappelaient à nos obligations humanistes. Gauche et droite se sont offusquées, étalaient leur tristesse, leurs regrets, débordaient de condoléances. Plus de 450 morts en deux naufrages, hommes, femmes, enfants, rendez-vous comptent ! Mais ce ne sont pas les Noirs noyés, pas même les enfants venus de l’autre côté de la Méditerranée qui firent l’objet de tant d’empathie. Non, pas un seul d’entre eux ! Sinon, au premier Africain mort pour avoir tenté de passer le mur bâti par l’Europe pour empêcher l’arrivée de travailleurs étrangers, on en aurait parlé à la une de tous les journaux. Or, on ne les voit que de temps en temps, dans un reportage audacieux. Non, ces immigrants, on s’en fout en fait. Comme de l’an quarante. Leur sort nous est indifférent. Ce haut-le-cœur général n’est qu’un reflux gastrique provoqué par l’arrivée indésirée d’une catastrophe un peu plus glauque que toutes les autres. Pendant que nous vomissions nos tripes face à une telle horreur, des dizaines d’autres immigrants ont connu le même sort, mais comme ils n’étaient que cinq ou dix à la fois, on a classé ça dans le business as usual.

 

Car la réalité est que l’Union européenne — tous pays inclus —, constituée de nos élus, fondée donc sur nos choix électoraux, s’est lancée dans une guerre contre les immigrés. Une vraie guerre, avec ses blessés, ses tués. D’après le journaliste Jean-Marc Manach, sur son blog du Monde, cette guerre aurait fait 18.000 tués en 20 ans, soit près de deux fois plus que le conflit israélo-palestinien au cours de la même période. La guerre de Croatie a fait 20.000 morts. Mais pire : le chiffre de 18.000 est un décompte de cas avérés. Certains évoquent plutôt 70 à 80.000 morts. Dans ce cas, nous serions au niveau de la révolution iranienne (voir la liste des conflits par nombre de tués).

 

Tous ces gens sont morts en tentant de franchir un mur bien plus haut, bien plus léthal, bien plus honteux encore que celui qu’Israël a bâti pour se séparer de la Palestine. Car au moins, Jérusalem pouvait encore se justifier en affirmant (ou en prétendant — au choix du lecteur) que c’était la seule solution pour éviter les attentats sur son territoire. Nous, quel prétexte avons-nous pour bâtir un mur tout autour de l’Europe comme dans les pires films de science-fiction ? Ah oui. L’argent. Et aussi, l’hypocrisie d’une politique qui ne règle rien, mais satisfait en sourdine les xénophobies hypocrites qui n’ont jamais vraiment abandonné notre vieille Europe. Hypocrite ? Oui, en diable ! Afin de nous le cacher à nous même, nous n’avons même pas bâti un mur véritable du même style que celui de Berlin. Sauf là où c’était vraiment nécessaire, sur quelques kilomètres, par exemple dans l’enclave de Melilla, où quelques réfugiés meurent chaque année, ou à certaines frontières grecques. 

 

Au Sud, nous avons été plus subtils que tonton Adolf : non point un «mur de l’Atlantique» attendant les assaillants depuis une ribambelle de bunkers (et qui tua 10.000 soldats alliés), mais bien un «mur de la Méditerranée » qui, en fait, n’est rien d’autre que la mer elle-même. Point besoin de bunkers. Les eaux, les vagues, les tempêtes et les embarcations de fortune qu’empruntent les malheureux immigrants font le travail plus sûrement que les canons de Navaronne ou une mitrailleuse dans une fortification. Et pas besoin de soldat pour actionner une gâchette, la mer nous retire cette culpabilité potentielle : elle fait ça toute seule. Ensuite, tout le monde se lave les mains.

 

Même quand nous défendons «la démocratie» en Lybie, par exemple, nous n’assumons pas l’accueil des réfugiés qu’une telle guerre entraîne forcément. Le World Socialist Web Site note : «Selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés, UNHCR, 1.500 réfugiés libyens sont morts depuis le début en mars de la guerre contre la Libye en tentant de traverser la Méditerranée pour rejoindre l'Europe. Le 4 août, le journal Süddeutsche Zeitung a fait état d'un bilan de 1.820 morts depuis le début de l'année.» 

 

Pareil pour la Syrie. Alors que nos dirigeants brandissent cette horreur avec une régularité d’horloge lorsque cela les arrange politiquement ou électoralement, des pays comme la France oublient tout à coup l’horreur du conflit lorsqu’il s’agit d’accueillir un nombre minime (700 !) d’exilés (voir à ce sujet mon article paru dans Marianne Belgique). François Hollande qui serait bien, à l’entendre, allé intervenir parce que Bachar avait tué 300 personnes avec une bombe sale, laisse des milliers d’autres périr entre Bachar et lui. En Belgique, quelque 1.500 Syriens ont obtenu l’asile en deux ans, et alors que rien n’est fait au niveau des Afghans, la Secrétaire d'État Maggie De Block a fièrement annoncé que les Syriens auront droit… au regroupement familial. Alléluia ! Voilà une annonce pas chère. Comme je le dis dans mon article ci-avant, l’Algérie, dont le PIB est deux fois inférieur à celui de la Belgique, et de l’ordre de 8 à 10 fois par habitant, accueille dix fois plus de Syriens… Et le Liban, à lui seul, la bagatelle de 500 fois plus. Je ne dis pas qu’on doit en accueillir un million. Mais 700 en France et 50.000 dans toute l’Europe, c’est misérable. À se demander si leur couleur de peau ou leur religion… oups…

 

Il faut bien reconnaître que ce que nous imposons aux immigrants, si on faisait un millième de ça à nos chiens, les organisations de défense des animaux hurleraient jusqu’à la lune.

 

Il faut bien reconnaître que quand un seul Blanc est pris en otage quelque part, on hurle bien plus fort que pour 1.000 à 4.000 Noirs, Arabes, Turcs, Kurdes ou Afghans crevés à proximité chaque année. Et on agit.

 

Les leaders politiques belges ou français, allemands, suédois, ont tous pris la parole pour fulminer, regretter, s’émouvoir lorsqu’ils ont vu des enfants noyés à proximité de Lampedusa. Mais s’il s’était agi de vraiment défendre ces immigrants, de les préserver d’un sort affreux, ils n’auraient pas attendu ce drame pour réagir (et n’attendraient pas le suivant aujourd’hui), ils auraient alerté jour après jour, depuis des années. Ils se seraient dressé.e.s comme un seul homme quand on a appris que l’Europe incitait le Maroc à être le plus dur possible avec ses candidats migrants ! Ils auraient lancé un grand congrès, un Grenelle de l’immigration pour essayer de transformer notre système de miradors et de barbelés et d’incitation à la noyade en un contrat win-win qui permette à l’Europe de bénéficier d’une main d’œuvre volontaire, sur le modèle canadien, par exemple. Ils auraient évité de considérer les étrangers qui veulent bosser chez nous comme des nuisibles qu’il faut, dans la grande majorité des cas, renvoyer chez eux, même quand ils ont un travail et qu’ils parlent la langue. 

 

L’exemple d’Anmetkwor, adolescente sikhe scolarisée à Bruxelles qui doit, avec sa famille, quitter la Belgique pour l’Afghanistan où elle n’aura plus droit à l’école, ni à se découvrir ta tête, est éloquent : on ne la renvoie pas «chez elle» parce qu’elle n’a pas d’avenir ici, parce qu’elle est mal intégrée, parce qu’elle n’a pas d’amis ou parce qu’elle n’a pas su s’y construire une vie. Ni même parce qu’elle ne parle pas la langue — qu’elle a appris à une vitesse incroyable. Non. On la renvoie parce qu’elle est basanée, d’une autre culture (quelle que soit sa faculté de s’adapter à «la nôtre»), que sa carte d’identité dit «afghane» et qu’Afghan n’est pas européen. On ne reconnaît même pas que le pays vers lequel elle est expulsée est en guerre. Et pas plus que le fait qu’elle appartienne à une minorité religieuse non protégée par le Coran rend tout retour dangereux, voir mortel. On ne lui pardonne pas d’avoir perdu un petit frère dans une guerre atroce. La Belgique a une Secrétaire d'État, Maggie De Block, qui déclare ne jamais s’intéresser aux «personnes en particulier» et laisser ça à son administration qui peut expulser sans remords et sans considération pour l’être humain. C’est le plus facile.

 

Maggie ne veut donc pas savoir qu’une femme arrivée ici et renvoyée là-bas risque d’être battue pour avoir porté son foulard un peu trop lâchement. Qu’un enfant risque d’y perdre la vie le lendemain de son retour, dans un attentat. Qu’un Afghan précédemment remballé par notre pays y est mort presque immédiatement — elle expliquera que les circonstances étaient floues, qu’on ne peut pas prouver qu’il s’agissait d’un crime politique ! Maggie ne veut pas s’intéresser au fait qu’Anmetkwor, qui a goûté six ans durant à la liberté de la femme (mais pas encore tout à fait à son égalité, nobody’s perfect), replongera dans un environnement rétrograde où elle vaudra, grosso modo, un peu moins qu’une chèvre. Maggie est médecin. Elle n’aurait jamais pu le devenir en Afghanistan.

 

Mais ne lui jetons pas la pierre (réservons cela aux talibans) : tout comme Manuel Valls, elle ne fait rien d’autre que ce que le gouvernement belge, dirigé aussi par un… euh…  «socialiste» (les guillemets sont importants ici), lui demande de faire : remballer de l’étranger à bras raccourcis au risque de se déshumaniser elle-même. Assumer cette politique radicale au bénéfice éventuel de son électorat pour éviter que le premier ministre Elio Di Rupo ne doive s’exprimer sur la question et reconnaître qu’il trahit son engagement humain et sa propre histoire, lui qui est fils d’immigré. Mener une politique qui cloue le bec à la N-VA et, ce faisant, faire peut-être pire que le parti de Bart De Wever lui-même, tout en s’affichant fièrement libéral.e, socialiste, démocrate-chrétien.ne ! Bref, s’en prendre à Maggie De Block (ou la plébisciter, pareil) n’a finalement pas beaucoup de sens. C’est l’ensemble des partis au gouvernement qui ont voulu cette politique. Maggie n’en est que l’exécutrice. Au final, cette guerre contre l’immigration est, soit le fait d’une droite qui satisfait de bas instincts sous prétexte économique ou pour arrêter le départ d’électeurs à sa droite décomplexée ou radicale, soit le résultat du dérapage d’une gauche qui n’hésite plus à trahir ses idéaux les plus chers pour vaincre sur son propre territoire une droite radicale, qu’elle soit nationaliste ou xénophobe. La dérive est évidente quand on écoute Manuel Valls parler des Roms. À force d’avoir peur de l’extrême droite, tout le monde finit lepéniste dans les faits.

 

Quand, finalement, le drame devient mathématiquement trop ample pour qu’on puisse l’ignorer, ou même pour qu’un politicien un tant soit peu respectable ose affirmer que ces gens l’avaient bien cherché en tentant d’entrer illégalement en Europe et que c’est finalement bien fait pour eux (ce qui me paraît au moins être un aveu sincère au vu de nos pratiques), l’ensemble de la classe politique européenne, de droite comme de gauche, retourne sa veste en tirant sur le voisin. Ou sur l’Europe. Ce n’est plus l’Italie qui rejette, ce ne sont plus les pays du Nord qui prient ceux du Sud d’empêcher un maximum d’arrivées, tout à coup, c’est «l’Europe» qui devrait trouver des «solutions». 

 

Par exemple, imposer de meilleurs contrôles aux frontières tunisiennes, libyennes, et autres. Ce qui signifie arrêter ces gens avant qu’ils n’embarquent, avec toutes les brutalités policières que ça implique, les renvoyer dans le désert, où ils pourront crever aussi, mais loin de nos yeux, loin de nos écrans télévisuels, ce qui est tout de même plus pratique. Des centaines de ces émigrants ont dû mourir dans le désert et ça n’a jamais secoué personne. 

 

Alors, soyons justes, ne nous émouvons pas non plus pour ceux qui périssent en mer, et n’allons surtout pas larmoyer sur une douche un peu humiliante. Tous les réfugiés qui sont passés par cette douche ont connu mille fois pire, risqué mille fois pire. Et la maltraitance que subissent les demandeurs d’asile qui ont survécu est bien plus révoltante dans d’autres pays que l’Italie, peut-être même est-ce pire chez «nous». 

 

Non, franchement, soyons simplement honnêtes. Reconnaissons que ce n’est qu’un épiphénomène du système que nous avons bâti ensemble. Reconnaissons que nous avons élu les gens qui l’ont mis en place et maintenu. Reconnaissons que, ni à gauche, ni à droite, il n’y a plus de programme politique qui prône un quota décent de réelle immigration contrôlée depuis l’Afrique, l’Asie ou l’Amérique du Sud ! Le Québec seul accueille plusieurs dizaines de milliers de futurs Canadiens d’une façon humaine et organisée, et pas seulement des intellectuels ou des MBA. Nous préférons interdire l’immigration, sans nous soucier du prix humain et sociétal. Ça fait des années que la misère tente d’entrer dans la forteresse que nous avons construite, et ça fait des années que nos politiciens parviennent à se faire élire sur le programme de la plus grande exclusion. Pendant des décennies, on continuera comme ça, et les murs des films de science-fiction deviendront les nôtres, réels, atroces, mortels, mais ignorés. 

 

Les Afghans, les Roms, les Noirs, les Arabes, peu importe leur compétence ou leur courage. Peu importe qu’ils prennent des risques que nous, mollassons employés et ouvriers européens ne prendrions jamais plus ! Nous descendons dans la rue quand notre salaire baisse d’un pour cent (à juste titre, souvent), eux, ils traversent le Styx avec une chance sur deux de survie, après des semaines, des mois, parfois des années d’errance loin de chez eux, dans des conditions atroces. Ces gens sont des héros. Ces gens vont au bout d’eux-mêmes. Ces gens sont un sang neuf, volontaires, opiniâtres, sans peur, qui ne demandent qu’à donner le meilleur d’eux-mêmes. Pour nous protéger de tout ce qui pourrait colorer notre continent si supérieur, nous les regardons impassiblement se noyer. Au large de l’Espagne, de l’Italie, de la Grèce ou dans le Sahara ou à la frontière iranienne ou gelés sur un sommet kurde, tous les moyens sont bons. En fait, à chaque immigrant qui meurt avant de toucher le sol européen, nous devrions nous féliciter de notre formidable propension à laisser la nature tuer pour nous ces gens que nous préférons voir morts que voir travailler parmi nous. 

 

Nous nous répétons que l’Europe n’a pas les moyens d’accueillir toute la misère du monde (le Liban l’a, en revanche, apparemment). Mais justement, ce n’est pas (que) de la misère qu’ils nous apportent. Ce sont des bras, des cerveaux, une volonté que nous ne connaissons même plus. La misère, ils la fuient. Sauf qu’on ne leur a pas expliqué, là-bas dans les villages d’où ils sont partis pleins d’espoir, qu’avant de quitter la misère, ils doivent traverser l’enfer. L’enfer des salopards de passeurs (pour rappel, ceux qui ont «sauvé» les Juifs en leur faisant passer des frontières en 32 — 45 s’enrichissaient généralement aussi…) L’enfer des contrôles, des ratonnades, des privations, sur le chemin de l’Europe. On ne leur a pas dit qu’on se fout complètement, ici, de savoir comment 20 ou 80.000 d’entre eux sont morts. Si on leur a cassé la tête dans un de nos pays partenaires, si on les a laissé périr dans le désert, si on les a violés, torturés, humiliés, affamés. Ou si la mer, notre ultime rempart, mais si efficace, les a avalés tout crus. Et une fois arrivé, on les humilie, puis, on les remballe. 

 

Notre politique d’immigration, c’est ça. Le Mur de la Méditerranée, et tous les autres murs. Aucun examen de leur savoir, de leur expérience, de leur science. Si vous n’aimez pas, si ces enfants morts vous empêchent de dormir, si cet «humanisme» vous fait vomir, il y a une solution très simple. Arrêtez de voter pour les irresponsables qui vous font peur avec des Roms, des «illégaux», des adolescentes afghanes. Sinon, vous êtes, vous aussi, responsables des futurs naufrages de Lampedusa et d’ailleurs. Et vous perdez le droit de vous émouvoir. Ne dites pas «c’est affreux, ces 300 morts». Dites alors «au fond, ce ne sont que des Nègres». Vous ne serez pas très humains, mais au moins vous serez sincères.

19:57 Publié dans Humeurs d'Ailleurs, Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (75) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Le cinéma au nom du paravent Europe, hypocrisie, mensonges, émotions répugnantes et vomitives de superficialité, ce fléau de mentalités agressives du 19è siècle... voilà, voilà. La vieille Europe, le retour au-devant de la scène.
Hypocrisie maximum en sus.

Le salaud ordinaire se sent enfin reconnu. Rassuré (lui qui n'a jamais été accepté-reconnu par papa-maman, source de sa faiblesse de frustré simple et radical)
Les clichés et mensonges satisfont donc son besoin (comme on fait ses besoins) d'éructer sa frustration d'être faible, intellectuellement, psychiquement, culturellement et moralement.

Les politiciens le savent; la plupart de nos "représentants" (à tous les niveaux, du plus local au plus international) sont tous issus de la classe sociale des véritables vainqueurs de la révolution petite-bourgeoise (fasciste par essence dans les raptus du capitalisme financier, idem années 30) de la 2 GM contre la bourgeoisie éclairée qui la précédait avant la 2ème guerre mondiale. La lumière mise à mort. Le cling cling du tiroir-caisse des petits boutiquiers (Thatcher, DeGucht, et autres Maertens) comme horizon étroit, mesquin et mensonger de surcroît. Ils veulent l'extrême-droite et ils savent comment on lui permet d'émerger. C'est en cours, processus généralisé.Et voulu.Pas un hasard, du tout.

Parvenus comme Maggie Thatcher the Snatcher, fille de petit épicier qui a bien profité depuis son bas niveau social, intellectuel de petit boutiquier revanchard.. des mesures étatiques lui permettant d'accéder en bonne santé (payée par les autres) aux bonnes études (payées par les autres) pour ensuite attaquer ces mêmes "autres". Tout pour moi, rien pour les autres.

Idem pour nos pseudo "socialistes"(voir les photos style grosse commerçante "qui a réussi" de diverses da-dames directrices de ceci ou cela, des camarades aux rêves de nouveau riche vulgaire, le Kamerade à la porsche, le kamerade à la ferrari, le kamerade au yacht vulgaire, le kamerade au casino vulgaire, le ou la kamerade népotiste à grosse villa mais meublée petit-bourgeois de goût vulgaire "ik wil maar ik kan niet", trahissant ainsi ses origines, imitations ratées, comme le pseudo Anglais Queen's English - elle avait pris des cours, et oui..-mal imité par l'épicière Thatcher, promouvant la basse classe sociale revancharde (le parti des assistantes sociales péroxydées donc promues grâce à leur mauvais goût vestimentaire boutiquier en gros, et surtout moral, de parvenues intolérantes extrêmes, des présentatrices de télé genre poupée barbie, ach l'égalité .. dans le conservatisme tradi, y a que ça) chargés de mettre en oeuvre l'esprit du petit boutiquier. Au Bon Beurre...

Surfant sur l'ignorance et la faiblesse morale. Sur l'inculture et la bétise. Sur l'oppression des faibles, qui financent ceux qui les matraquent.

Simple pour les nigauds. Tant qu'il y a de l'abus de faiblesse (intellectuelle et psychique), le cynisme est roi.No limit. Seuls des barbelés. Petit à petit, le camp. Doucement, pas à pas, 'abord en le cachant, ensuite en le montrant. De plus en plus.
Ce ne sont pas nos partis qui vont changer. Des petits-bourgeois sans classe ne peuvent produire que cette...chose immonde, l'incarner et surtout fomenter cet état d'esprit bas de gamme.

La vieille Europe encore et toujours. Remugles, retour du refoulé...


Petit-bourgeois petits crémiers sont les premiers à renier leurs origines sociales, prêts à tout et surtout n'importe quoi. Arrivistes sans manières ni rien.
Ces êtres vulgaires dignes du film "Au bon beurre" (A voir et revoir sans relâche) sont des crémiers sans foi ni loi.Du Pétain à la petite semaine..et bientôt... vous!

Inutile de faire appel à leur morale, conscience (et surtout pas la sacro-sainte émotion) : ils n'en ont pas. Ils n'ont que cynisme, amoralité et ultra slogans.
Et un goût pathologique pour le narcissisme hypertrophié. Voir leurs photos (ah Edmée De Groeve...PS... tout un programme, gestes, vêtements, traits, tout y est, d'épicier bétailler ...)

Ce qu'ils font aux pauvres, ils le font au nom de la guerre contre les pauvres. Contre tous les pauvres.
Et les malades aussi.
Et les jeunes.
Et les vieux.
Ils font même la guerre au enfants (enfants pauvres de parents pauvres : crevez, pas assez d'écoles, de crèches, de logements.. et vous croyez que c'est un hasard? Pas du t o u t. C'est voulu depuis longtemps).
Et les autres.

Tout doit servir, tout doit partir, on solde et puis on liquide.

C'est une guerre impitoyable. Quand la Mer ne s'en charge pas, nous nous en chargeons. Nous construisons des camps de concentration (centres où se concentrent des étrangers..cela s'appelle en langue véritable "camp de concentration". Et nous chargeons, dans un souci de prétexte d'économie boutiquière fausse par ailleurs et au nom de l'efficacité financière, soit la nature de s'en occuper soit nos lois.

Expulsons comme du trop-plein vers leurs pays en guerre, (où nous sommes en guerre mais cette même guerre n'existe pas. Schizophrénie délibérée de l'immonde sociopathie qui gouverne, nous la nions pour les réfugiés).

Maggie a un succès fou. Maggie la grosse bonne Mutti que tout le monde attendait. Maggie le Messie. Les belges adorent. Elle "gère bien le ménage"( parce le réflexe patriarcal est encore très bien ancré dans les mentalités, une bonne mutti "gère un ménage, en plus c'est une moman bobo - médecin- ),un médecin qui n'a pas d'humanité.

Ce que les belges attendaient depuis les années 40, enfin, pour eux, le retour de ces personnages sans humanité qui promeuvent la froideur, le rejet, le racisme, les clichés. Heureusement qu'elle est médecin, ça donne une légitimité, n'est-ce pas?
En plus, tous les partis approuvent. La plupart de nos représentants sont des anciens pauvres (dans tous les partis, Reynders, Michel, DI Rupo, etc...) tous. Typique leur attitude donc.
Le salaud ordinaire aime cela, cela le rassure, car il est inaccessible à la pensée, et encore moins à la civilisation ou la culture rationnelle. Trop petit, trop inculte, trop psychiquement rudimentaire.
Maggie ce "héros". Héraut de la chasse. Incarnant la bonne grosse maman sévère mais juste. Pas un hasard. La collision osmose se fait avec les esprits limités. Ils adoooorent. Les mêmes ressorts psychologiques du "bon" vieux patriarcat, refuge des simplets qui retrouvent la nostalgie de village. Ca marche. Bien, très bien.

J'observe que Mme Malstrom voyage constamment aux USA, dans le cadre de négociations ue-usa sur.......la j u s t i c e et l'intérieur. Attendez-vous au pire.

USAID est constamment en "visite" aussi à Bxl. Tout le monde devrait savoir ce qu'est USAID, un paravent. Sans compter les flopées d'autres paravents.
Un peu comme le nom de "parti socialiste" servant de paravent à de cyniques êtres petits vulgaires aux rêves de pauvres égocentrés, ayant perverti toute notion de civilisation (chasse aux mendiants, que pratiquait les lepénistes dans les années 90 dans leurs municipalités... et que Magnette le chaud cia lisse, copie)

Le tout approuvé en permanence par les gouvernements nationaux. Qui approuvent des Traités, Directives iniques et cyniques ultraconservateurs radicaux et ensuite m e n t e n t aux électeurs en leur disant "c'est l'Europe". L'Europe en fait ne fait rien toute seule. Administration qui n'agit q u e et seulement que sous ordre des gouvernements nationaux. Qui a la charge d'élaborer des directives ou traités ou règlements ou systèmes qu'ils signent ensuite pour les transférer en obligation légale nationale. Donc ils mentent. Ils pervertissent. Ils promeuvent l'immonde hypocrisie. Chacun jouant à se cacher derrière l'autre. Mensonge pur.

Dans ce cas nous n'aurons que mensonges, slogans, clichés et émotions. Les signes précurseurs d'un système niant l'Etat de Droit, mais de façon volontaire.

A ce propos, connaissez-vous l'histoire du Premier Président de la Commission Européenne (de 1958 à 1967 année où Charles de Gaulle a enfin réussi à le faire dégommer?) Hallstein, juriste nazi notoire, représentant d'Hilter ayant élaboré un plan Europe après la guerre, en négociations avec Mussolini... , fut nommé par..les américains...Président de la Commission Européenne. Son grand projet juridique d'Europe a ainsi retrouvé une utilité. Excellent juriste universitaire.
Alors c'est légal.. donc.... c'est bien. Non?
Il y a des lois et des méthodes qu'il est cependant du d e v o i r citoyen de renverser.

De Gaulle ne supportant pas ce plan nazi mis en oeuvre après la guerre... l'a combattu. Sorti de l'Otan aussi.
Réponse américaine : mai 68. Hop là. Et ses vedettes promues par les médias (même système habituel, clichés gnagna, nom de Dany le Rouge, ça fait che guevara de la libre europe, beau roman...comme on les aime aux USA) focalisant sur la personne x ou y qui ensuite fait une "carrière" médiatique et politique. Voilà. C'est comme l'Ukraine.. et ses "révolutions" de toutes les couleurs et ses légendes de vraie fausse liberté.


La messe est dite.
La Résistance doit s'organiser (foin d'indignés et d'émotionnés, sert à rien).

Écrit par : Démocrate | samedi, 21 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

Si les images sur Lampedusa sont exactes, on y voit des gens obligés de se déshabiller en public pour être désinfectés/lavés, et non pas avec des douches individuelles...
Cela choque.

Le reste aussi. Le fait que Maggie soit mise sur un piedestal est choquant. (Un peu comme Valls.) Mais que et comment faire, Jean????

Par ailleurs:
"Le Québec seul accueille plusieurs dizaines de milliers de futurs Canadiens d’une façon humaine et organisée, et pas seulement des intellectuels ou des MBA."
pourriez-vous développer?

Il me semblait que le Canada resserrait très fort la vis aussi...

Écrit par : Salade | samedi, 21 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

Au Canada, on pratique, sans hypocrisie, l'immigration choisie. En Europe, on pratique l'immigration subie et par cooptation.

La différence est là, mes Nimby Ucclois.

Écrit par : Pfff | lundi, 23 décembre 2013

@Pfff

soyons honnêtes l'atlantique donne des moyens au canada que ne donne pas la "mare nostrum" ces gens n'ont aucune leçon à donner à l'ancien monde qui tortille sa moralité dans sa réalité...

j'aime beaucoup le canada et même ses flamingants version FR, mais franchement ils n'ont aucune leçon à nous apporter

Écrit par : uit 't zuiltje | lundi, 23 décembre 2013

Je ne vois pas ce qu'il y a de moins dégueulasse à l'immigration choisie.
En effet cela revient à une logique de classes d'immigrés...

Tu rentres dans le bus "pays industrialisé" ou pas.
Donc tu aurais aussi refoulé Rosa Parks si elle avait eu un diplôme dont on ne voulait pas... Diplôme ou couleur...

Écrit par : Salade | lundi, 23 décembre 2013

Transports

Salade,

Je refuse toujours les noirs dans mon bus s'ils ne sont pas universitaires, ou, à défaut, s'ils n'ont pas de jolies lunettes comme Rosa Parks ou Lilian Thuram.

Sinon, je vous le demande, où irais le monde et, accessoirement, mon bus ?

"Le noir : sais-tu quel animal est le meilleur ami de l'homme noir ?
Le blanc : le chien ?
Le noir : non, le cheval, car si le cheval n'avait pas existé, le blanc aurait trouvé un moyen de monter sur le dos de l'homme noir"

A ce propos, l'année 2014 sera l'année de la repentance belge. On annonce plusieurs films sur le pire colonialisme, sur l'abomination belge soi-même. Ah, il va être gratiné, l'enterrement du pays du 11 novembre !

Écrit par : Pfff | mercredi, 25 décembre 2013

Et si pour changer on s'organisait un peu?
Si on organisait des check-points à nos frontières? Des check-points où on pourrait rassembler les nouveaux arrivants, parler avec eux et voir si leur futur est chez nous ou dans leur pays d'origine. Un réfugié qui entre chez nous sans aucune qualification ou métier et que nous devons soutenir financièrement jusqu'à la fin de sa "procédure" coûte beaucoup sans résultat. Cet argent pourrait être utilisé pour donner une formation au nouvel arrivant, une formation utile à nous ou à son pays d'origine, selon.
En tout cas de l'argent bien investi.

Écrit par : schoonaarde | samedi, 21 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

Nous sommes collectivement égoïstes... Est-ce une découverte ?
Nous nous précipitons vers une société où la charité business va l'emporter sur des politiques solidaires communes. Que des faits... Et c'est désespérant !
Malin.... Je vais passer une mauvaise nuit. Merci bien M'Sieur Sel et sans rancune.

Écrit par : Philippe | samedi, 21 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

Le cinéma au nom du paravent Europe, hypocrisie, mensonges, émotions répugnantes et vomitives de superficialité, ce fléau de mentalités agressives du 19è siècle... voilà, voilà. La vieille Europe, le retour au-devant de la scène.
Hypocrisie maximum en sus.

Le salaud ordinaire se sent enfin reconnu. Rassuré (lui qui n'a jamais été accepté-reconnu par papa-maman, source de sa faiblesse de frustré simple et radical)
Les clichés et mensonges satisfont donc son besoin (comme on fait ses besoins) d'éructer sa frustration d'être faible, intellectuellement, psychiquement, culturellement et moralement.

Les politiciens le savent; la plupart de nos "représentants" (à tous les niveaux, du plus local au plus international) sont tous issus de la classe sociale des véritables vainqueurs de la révolution petite-bourgeoise (fasciste par essence dans les raptus du capitalisme financier, idem années 30) de la 2 GM contre la bourgeoisie éclairée qui la précédait avant la 2ème guerre mondiale. La lumière mise à mort. Le cling cling du tiroir-caisse des petits boutiquiers (Thatcher, DeGucht, et autres Maertens) comme horizon étroit, mesquin et mensonger de surcroît. Ils veulent l'extrême-droite et ils savent comment on lui permet d'émerger. C'est en cours, processus généralisé.Et voulu.Pas un hasard, du tout.

Parvenus comme Maggie Thatcher the Snatcher, fille de petit épicier qui a bien profité depuis son bas niveau social, intellectuel de petit boutiquier revanchard.. des mesures étatiques lui permettant d'accéder en bonne santé (payée par les autres) aux bonnes études (payées par les autres) pour ensuite attaquer ces mêmes "autres". Tout pour moi, rien pour les autres.

Idem pour nos pseudo "socialistes"(voir les photos style grosse commerçante "qui a réussi" de diverses da-dames directrices de ceci ou cela, des camarades aux rêves de nouveau riche vulgaire, le Kamerade à la porsche, le kamerade à la ferrari, le kamerade au yacht vulgaire, le kamerade au casino vulgaire, le ou la kamerade népotiste à grosse villa mais meublée petit-bourgeois de goût vulgaire "ik wil maar ik kan niet", trahissant ainsi ses origines, imitations ratées, comme le pseudo Anglais Queen's English - elle avait pris des cours, et oui..-mal imité par l'épicière Thatcher, promouvant la basse classe sociale revancharde (le parti des assistantes sociales péroxydées donc promues grâce à leur mauvais goût vestimentaire boutiquier en gros, et surtout moral, de parvenues intolérantes extrêmes, des présentatrices de télé genre poupée barbie, ach l'égalité .. dans le conservatisme tradi, y a que ça) chargés de mettre en oeuvre l'esprit du petit boutiquier. Au Bon Beurre...

Surfant sur l'ignorance et la faiblesse morale. Sur l'inculture et la bétise. Sur l'oppression des faibles, qui financent ceux qui les matraquent.

Simple pour les nigauds. Tant qu'il y a de l'abus de faiblesse (intellectuelle et psychique), le cynisme est roi.No limit. Seuls des barbelés. Petit à petit, le camp. Doucement, pas à pas, 'abord en le cachant, ensuite en le montrant. De plus en plus.
Ce ne sont pas nos partis qui vont changer. Des petits-bourgeois sans classe ne peuvent produire que cette...chose immonde, l'incarner et surtout fomenter cet état d'esprit bas de gamme.

La vieille Europe encore et toujours. Remugles, retour du refoulé...


Petit-bourgeois petits crémiers sont les premiers à renier leurs origines sociales, prêts à tout et surtout n'importe quoi. Arrivistes sans manières ni rien.
Ces êtres vulgaires dignes du film "Au bon beurre" (A voir et revoir sans relâche) sont des crémiers sans foi ni loi.Du Pétain à la petite semaine..et bientôt... vous!

Inutile de faire appel à leur morale, conscience (et surtout pas la sacro-sainte émotion) : ils n'en ont pas. Ils n'ont que cynisme, amoralité et ultra slogans.
Et un goût pathologique pour le narcissisme hypertrophié. Voir leurs photos (ah Edmée De Groeve...PS... tout un programme, gestes, vêtements, traits, tout y est, d'épicier bétailler ...)

Ce qu'ils font aux pauvres, ils le font au nom de la guerre contre les pauvres. Contre tous les pauvres.
Et les malades aussi.
Et les jeunes.
Et les vieux.
Ils font même la guerre au enfants (enfants pauvres de parents pauvres : crevez, pas assez d'écoles, de crèches, de logements.. et vous croyez que c'est un hasard? Pas du t o u t. C'est voulu depuis longtemps).
Et les autres.

Tout doit servir, tout doit partir, on solde et puis on liquide.

C'est une guerre impitoyable. Quand la Mer ne s'en charge pas, nous nous en chargeons. Nous construisons des camps de concentration (centres où se concentrent des étrangers..cela s'appelle en langue véritable "camp de concentration". Et nous chargeons, dans un souci de prétexte d'économie boutiquière fausse par ailleurs et au nom de l'efficacité financière, soit la nature de s'en occuper soit nos lois.

Expulsons comme du trop-plein vers leurs pays en guerre, (où nous sommes en guerre mais cette même guerre n'existe pas. Schizophrénie délibérée de l'immonde sociopathie qui gouverne, nous la nions pour les réfugiés).

Maggie a un succès fou. Maggie la grosse bonne Mutti que tout le monde attendait. Maggie le Messie. Les belges adorent. Elle "gère bien le ménage"( parce le réflexe patriarcal est encore très bien ancré dans les mentalités, une bonne mutti "gère un ménage, en plus c'est une moman bobo - médecin- ),un médecin qui n'a pas d'humanité.

Ce que les belges attendaient depuis les années 40, enfin, pour eux, le retour de ces personnages sans humanité qui promeuvent la froideur, le rejet, le racisme, les clichés. Heureusement qu'elle est médecin, ça donne une légitimité, n'est-ce pas?
En plus, tous les partis approuvent. La plupart de nos représentants sont des anciens pauvres (dans tous les partis, Reynders, Michel, DI Rupo, etc...) tous. Typique leur attitude donc.
Le salaud ordinaire aime cela, cela le rassure, car il est inaccessible à la pensée, et encore moins à la civilisation ou la culture rationnelle. Trop petit, trop inculte, trop psychiquement rudimentaire.
Maggie ce "héros". Héraut de la chasse. Incarnant la bonne grosse maman sévère mais juste. Pas un hasard. La collision osmose se fait avec les esprits limités. Ils adoooorent. Les mêmes ressorts psychologiques du "bon" vieux patriarcat, refuge des simplets qui retrouvent la nostalgie de village. Ca marche. Bien, très bien.

J'observe que Mme Malstrom voyage constamment aux USA, dans le cadre de négociations ue-usa sur.......la j u s t i c e et l'intérieur. Attendez-vous au pire.

USAID est constamment en "visite" aussi à Bxl. Tout le monde devrait savoir ce qu'est USAID, un paravent. Sans compter les flopées d'autres paravents.
Un peu comme le nom de "parti socialiste" servant de paravent à de cyniques êtres petits vulgaires aux rêves de pauvres égocentrés, ayant perverti toute notion de civilisation (chasse aux mendiants, que pratiquait les lepénistes dans les années 90 dans leurs municipalités... et que Magnette le chaud cia lisse, copie)

Le tout approuvé en permanence par les gouvernements nationaux. Qui approuvent des Traités, Directives iniques et cyniques ultraconservateurs radicaux et ensuite m e n t e n t aux électeurs en leur disant "c'est l'Europe". L'Europe en fait ne fait rien toute seule. Administration qui n'agit q u e et seulement que sous ordre des gouvernements nationaux. Qui a la charge d'élaborer des directives ou traités ou règlements ou systèmes qu'ils signent ensuite pour les transférer en obligation légale nationale. Donc ils mentent. Ils pervertissent. Ils promeuvent l'immonde hypocrisie. Chacun jouant à se cacher derrière l'autre. Mensonge pur.

Dans ce cas nous n'aurons que mensonges, slogans, clichés et émotions. Les signes précurseurs d'un système niant l'Etat de Droit, mais de façon volontaire.

A ce propos, connaissez-vous l'histoire du Premier Président de la Commission Européenne (de 1958 à 1967 année où Charles de Gaulle a enfin réussi à le faire dégommer?) Hallstein, juriste nazi notoire, représentant d'Hilter ayant élaboré un plan Europe après la guerre, en négociations avec Mussolini... , fut nommé par..les américains...Président de la Commission Européenne. Son grand projet juridique d'Europe a ainsi retrouvé une utilité. Excellent juriste universitaire.
Alors c'est légal.. donc.... c'est bien. Non?
Il y a des lois et des méthodes qu'il est cependant du d e v o i r citoyen de renverser.

De Gaulle ne supportant pas ce plan nazi mis en oeuvre après la guerre... l'a combattu. Sorti de l'Otan aussi.
Réponse américaine : mai 68. Hop là. Et ses vedettes promues par les médias (même système habituel, clichés gnagna, nom de Dany le Rouge, ça fait che guevara de la libre europe, beau roman...comme on les aime aux USA) focalisant sur la personne x ou y qui ensuite fait une "carrière" médiatique et politique. Voilà. C'est comme l'Ukraine.. et ses "révolutions" de toutes les couleurs et ses légendes de vraie fausse liberté.


La messe est dite.
La Résistance doit s'organiser (foin d'indignés et d'émotionnés, sert à rien).

Écrit par : Démocrate | dimanche, 22 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

Il faut distinguer entre les réfugiés politiques et ceux qui émigrent pour raison économique.

Écrit par : xavier | dimanche, 22 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

Encore un gros cliché de soumis à la propagande binaire matraquée depuis des décennies ici (et l'ignorance si répandue au Royaume belgo des paresseux du bulbe, des zombifiés, des platitudes faciles).
L'ochlocratie, la ploutocratie, le belge n'y trave rien.
Inculte et illettré politique, il répète ce qu'il lit - voit - entend dans les journaux.
Médias qui matraquent et répètent des clichés, des slogans, des raccourcis pour simplets et que le belge prend pour de la culture. Ou du savoir. Il s'en abreuve.

Ne cherchez pas à savoir, apprendre, voir, comprendre, vous seriez libres. Pas question.

Simplisme, nigauderie, clichés radicaux, binaires, para logique, biais cognitifs, bouffe, c'est du belge, c'est du bon boutiquier bien étroit. Aucune dignité, ambition civilisationnelle ni capacité de comprendre. On se contentera de la médiocrité épicière arriérée totale et sclérosée absolue depuis des générations, le belge s'estime violé et il le reste. (réputation mondiale)

Quand votre pays/Etat ne gouverne pas l'économique dans un sens développé, c'est politique.

S'ils étaient gouvernés de façon civilisée (et ne privilégiant pas les intérêts d'une minorité enrichie e t vulgarissime de surcroît, occupant tout l'espace médiatique avec leurs... tronches aux traits révélateurs et manies de nouveaux riches prônant la vulgarité et le non raffinement, le vol, la rapine, la sociopathie et la prédation mortelle), ils ne devraient pas tenter de survivre.

S'ils avaient une Egalité, ils ne devraient pas fuir pour vivre.
C'est donc bien politique.

Il n'y a pas de différence entre réfugié politique et économique.
C'est la même chose.
L'économique est politique.

Et bientôt (avec le Traité qui vient d'être approuvé par tous vos députés.. sur l'austérité permanente), vous devrez a u s s i émigrer. N'ayez aucun doute à ce sujet.
En plus, confit dans votre mentalité provinciale qui sent bon le 'tit village, la 'tite maison dans la prairie avec ses 'tites habitudes confites (et la moisitude de la trouille enkystée), vous aurez d'énormes difficultés à vous adapter. Pas de chance! Too bad!

Soit l'on est confit (de trouille paralysante donc d'inadaptation) , soit l'on est ouvert. Dans le dernier cas, on a une capacité psychique, cérébrale et humaine.

Et pas des habitudes que l'on projette sur tout et tout le monde.
Le nombril du monde, c'est belge.

C'est très arriéré aussi. Une mentalité du 19è siècle, c'est exactement cela.
Une collection de petites habitudes de petits vivant dans des petits villages, une petite maison, avec une grosse voiture, une horreur ordinaire de petit belge si ordinaire. Une atrocité quotidienne, une vie d'automate vide, conditionné comme un paquet et qui ne v i t pas et ne sait pas ce que cela veut dire. Donc, comme il ne sait pas, il accuse (phénomène connu en psychiatrie par ailleurs); Jamais il ne s e remet en question. C'est le propre du malade mental, de l'alcoolique qui se demande q u i a déplacé les arbres au milieu de la route. Un phénomène irrémédiable.

Et ce que le paysan ne connaît pas, il rejette.
Et c'est pour cela qu'il reste un paysan arriéré par ailleurs. Bouclant la boucle. Et le cercle vicieux car fermé.

Connu, vu.. observé, confirmé jusqu'à la nausée.
Une population à la mentalité si étroite et si petite dans son idiotie automatisée qu'elle donnerait envie à un escargot euphorique de se flinguer.

Se mettre au monde soi-même ... c'est naître. Vivre.
Ah, les voyages sur la planète entière que j'ai effectués seul m'ont apporté de telles rencontres inoubliables, une telle sécurité intérieure, une volonté, de telles connaissances, de telles co-naissances, une humanité découverte où l'on comprend que les plus renfermés, les plus malsains du monde, les plus petits mesquins étriqués sont ... Européens, et que dire des belges parmi les plus loufoques conditionnés par leurs dominants de façon magistrale, tellement bien que le belge de base ne les voit pas, ne les regarde pas, ne sait pas que ce sont eux qui les violent en permanence, ils n'ont pas atteint la Conscience, ils bouffent au ratelier, à l'auge de la nigauderie simplette et de la paresse cérébrale record telle qu'ils sont complètement à côté de leurs pompes, court-circuités mentaux permanents ...

(Indiens d'Amérique du Sud se méfiant du blanc massacreur, c'est logique,ils ont de la mémoire,eux, et ce qui va de pair, une identité humaine, donc de la dignité, mais quelle approche silencieuse quelle observation quel contact lent, quelle ouverture d'esprit.. quelle beauté, quel feeling, quelle liberté, quelle absence d'hostilité, quelle paix, avec prudence avec test sur ma personne et ensuite une approche timide des enfants, de leurs mères, de leurs pères, quelle amitié véritablement humaine.. divinement magnifique et quel accueil de tant d'autres ailleurs sur tous les continents, une hospitalité naturelle et intelligente, sous l'aile du véritable bonheur...de la confiance en l'autre : l'humanité est un trésor, une merveille.. au Maghreb, en Afrique Subsaharienne, en Asie... aux USA mêmes, partout, quelle ouverture.... Sauf en Europe, continent le plus malade de sa mentalité haineuse et fermée, de petit petit petit étroit, ce qu'il y a de pire au monde!Et l'Europe s'est bien gardée de nettoyer ses écuries...remplies d'étrons mentaux... elle - ses dominants toujours retors et non amendés - ressort ses rancitudes, ses moisitudes, ces enfermements..où l'aliénation c'est la solution pour le peuple européen).
Toute l'Europe(nord, sud, ouest e t est) est depuis des mois, des années debout dans la rue. Le belge n'en est pas informé. Du tout. Et croyez-vous que ce nigaud automatisé cherche à s a v o i r ? Non. Mort il est et mort il aime.

Il n'y a pas de différence. Economique est politique.
La base de la culture, et de l'intelligence rationnelle, c'est au moins de savoir cela.
Surtout et particulièrement si on a le droit de vote!

Quant à celui qui propose des check-point!!!! Ausweisse bitte! Oder Rauss! Tout un programme mental de 'tit craignos. Terrible le simplisme (et sa base, le psychique si rudimentaire). Belge que voulez-vous, ça se contente de simplisme... nigaud et facile. Ca va où "on" le programme et lui dit d'aller. Point. Ici, ce qu'on aime, c'est les cimetières. On s'y reconnaît.


La Petite Maison des Horreurs, demandez mon programme à la Pétain!
C'est du belge boutiquier épicier typique et fier et content d'être moisi dans sa petitesse, étroite mesquinerie de ses habitudes de petit. Rien de neuf, ils sont connus sur la planète entière.

Enfin, ici, ce qu'on aime dans l'amour, c'est.. le remords.
C'est bon, c'est bien et on a un maximum de suicides. (record permanent - et pas du tout surprenant par ailleurs - des belges depuis des décennies, encore un, ici, la mort ailleurs la vie). Ici, on n'aime pas ce qui vit. C'est mal.

Et les autorités le sachant depuis longtemps se contenteront de l'exploiter. Se demander pourquoi, pas question. Or, la réponse est là, sous vos yeux, comme un nez au milieu du visage.

Écrit par : Démocrate | dimanche, 22 décembre 2013

un commentaire pour les pisse-froid et les peine-à-jouir: faut-il vraiment rappeler que l'immigration nous rapporte plus qu'elle ne nous coûte (diverses études tout à fait officielles en ont attesté dans plusieurs pays européens), et que la vieille Europe serait, sans l'immigration, la très très vieille Europe.
Et un autre commentaire qui n'atténue en rien ce que Marcel dit: les pays Européens ont tout à fait le droit de reconduire à la frontière ... des citoyens européens (même pas "basanés"). En Belgique, la machine s'est mise en route pour deux artistes (l'un Italien l'autre Français) il y a peu. Les directives européennes autorise la reconduite à la frontière de tout "étranger" (même citoyen européen) qui "pèserait" trop lourd pour la sécurité sociale etc. Bref, qui n'aurait pas des revenus suffisants pour ne pas être un poids.
http://blog.smartbe.be/le-1er-mai-du-vrai-travail-sarkozy-le-pen-ou-comment-faire-le-premier-pas/
http://blog.smartbe.be/la-carotte-et-lane/

Écrit par : Burton Roger | dimanche, 22 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

Concernant le "poids de l'immigration", il me semble que le problème se pose TRES différemment suivant les pays, les Régions (belges) ou les communes...

Quand 47% des jeune Bruxellois se retrouvent SANS TRAVAIL, alors que théoriquement qualifiés, je ne vois pas ce qu'une immigration (encore moins qualifiée) apporterait de positif?

Il me semble que quand, dans une commune de 120.000 habitants, 60.000 habitants vivent sous le seuil de pauvreté, ceci à nos portes, que ceci mériterait aussi quelque considération.
Je proposerais de passer ces 60.000 habitants (volontaires bien entendu) sous la douche désinfectante, sous NOTRE hiver, afin de quelque peu attirer l'attention de nos médias!

Et je ne parle même pas de l'avenir brillant que se réserve une région, réservoir de l'emploi de 400.000 navetteurs pour ses voisins, et réserve d'un futur chômage longue durée tout simplement ingérable!
Vive le chacun chez soi, et pomper l'argent chez le voisin!

Écrit par : lachmoneky | dimanche, 22 décembre 2013

"L'ochlocratie (en grec ancien ὀχλοκρατία / okhlokratía, en latin : ochlocratia) est une forme de gouvernement dans lequel la foule (okhlos) a le pouvoir d'imposer sa volonté.

Si le terme « ochlocratie » est tombé en désuétude, la réalité qu'il recouvre a toujours été débattue dans les ouvrages de philosophie politique. On peut se référer à la définition qu'en donne Le Robert :
« Ochlocratie : 1568. Emprunté au grec okhlocratia, de okhlos, « foule » et –cratia, « pouvoir ». Inusité. Gouvernement par la foule, la multitude, la populace ».

Ochlocratie n'est pas un synonyme de démocratie au sens de gouvernement par le peuple. Implicitement, si le terme foule et non peuple est employé, et évidemment dans un sens péjoratif, c'est pour suggérer la foule en tant que masse manipulable ou passionnelle, aux phénomènes de foule, justement, souvent provoqués comme par la démagogie ou le populisme. Ceci en l'opposant à des formes politiques supposées plus rationnelles ou du moins raisonnables, qu'elles soient démocratiques ou non ; et pour cela considérées plus souhaitables par principe."

Nous y sommes. Big Mag l'héroine des foules qui se défoulent dans la folie.

Écrit par : Démocrate | dimanche, 22 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

A lire

fr.wikipedia.org/wiki/Psychologie_des_foules_(livre)
et
http://www.mazouna.net/?s=gustave+le+bon&submit.x=-624&submit.y=-386

Écrit par : Philippe | lundi, 23 décembre 2013

@Dém'

et une bonne p'tit' cup de five-ochloc' tea party!...

Écrit par : uit 't zuiltje | lundi, 23 décembre 2013

Et dire qu ils croyaient arriver sur un sol ami mais on a beau voyager et encore et encore,il y a toujours des Hommes doués pour l humiliation extreme.
Il était une fois un beau soir d été!!!
Entre l entrée et le plat consistant alors que nous parlions de ces faits inhumains,la dame m a dit:"prends les chez toi puisque tu les aimes tant",je ne savais même pas que j avais invité chez moi deux égoïstes qui adorent les animaux mais n en prennent pas chez eux pour ne pas salir ,voilà des personnes bien sur tout rapports ,sympas,festifs,bien habillés,propres,se disant honnêtes jusqu au bout des ongles,souriant,blagueurs,rien ne cloche sauf cette petite phrase en trop qui les rend terriblement cyniques et froids,!Il est difficile à notre époque d avoir des sentiments humains,on vous tacle facilement d idiote sortant d un monde magique.C est un grand travail d oser contrarier ce qui est mis en place insidieusement.Et on appelle cela une démocratie !

Écrit par : Capucine | dimanche, 22 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

Ce sont les mêmes (apeurés, craintifs, auto-réprimés comme bien appris dans leur structure familiale de petits engraissés n'importe comment, et psychiquement irrémédiablement confits) qui ont adhéré avec enthousiasme à A.Hitler.
"Il attire surtout les classes moyennes indépendantes et les petits-bourgeois. ..... donnent à la foule un sentiment d'unité et de force qui emporte l'adhésion."

L’attrait pervers ne s’épuise jamais et annihile tout le reste, réduit à rien la vie réelle, c’est une drogue comme la roulette ou l’opium.

"Les 25 points du programme du NSDAP, 24 février 1920
7. Nous demandons que l’Etat s’engage à procurer à tous les citoyens des moyens d’existence. Si ce pays ne peut nourrir toute la population, les non citoyens devront être expulsés du Reich."

"Hitler et le droit des animaux
Dans le nouveau Reich, il ne devra plus y avoir de place pour la cruauté envers les bêtes. (Extrait d'un discours d'Adolf Hitler, ces propos inspirant la loi du 24 novembre 1933 sur la protection des animaux : Tierschutzgesetz )."

Goebbels 16 octobre 1928
"(...) Qu'est-ce que le christianisme aujourd'hui pour nous ? Le national-socialisme est une religion. Il ne lui manque que le génie religieux qui fasse exploser les antiques formules ayant fait leur temps. Il nous manque le rite.
Il faut que le national-socialisme devienne un jour la religion d'Etat des Allemands."

Extrait de Christopher Isherwood. Adieu à Berlin. Paris, Le Livre de Poche/Biblio, 2004, pp. 304 – 306. -Berlin hiver 1932-33 : "Tout cela s'était déroulé avec une rapidité si invraisemblable que j'en croyais à peine mes yeux. Déjà les trois S.A., abandonnant leur victime, avaient repris leur marche à travers la foule, dans la direction de l'escalier qui conduit au métro aérien.

Je fus, avec un autre passant, le premier à atteindre la porte sous laquelle le jeune homme était tombé. Il était là, tassé sur lui-même, gisant de guingois dans un coin comme un sac oublié. Tandis qu'on le relevait, j'entrevis avec horreur son visage : l'oeil gauche était à moitié arraché et le sang s'écoulait de la plaie. Il n'était pas mort. Quelqu'un s'est offert à le transporter à l'hôpital en taxi.

Entre-temps des douzaines de spectateurs s'étaient rassemblés. Ils avaient l'air étonnés, mais pas spécialement émus : ce genre de choses est devenu trop courant. « Allerhand … » entendait-on murmurer. À vingt mètres de là, au coin de la Potsdamerstrasse, se tenait un groupe d'agents de police, armés jusqu'aux dents. Bombant le torse, la main sur le ceinturon du revolver, ils demeuraient superbement indifférents à toute cette affaire. »
"Les origines du Troisième Reich
« Le Troisième Reich est né de cette trahison de ses adversaires et du sentiment de désarroi, de faiblesse et de dégoût qu'elle a suscité. Le 5 mars, les nazis étaient encore minoritaires. Si de nouvelles élections avaient eu lieu trois semaines plus tard, ils auraient vraisemblablement eu la majorité.

L'élément décisif, c'est que la colère et le dégoût provoqués par la lâcheté et la traîtrise des chefs de l'opposition l'emportaient momentanément sur la colère et la haine à l'encontre du véritable ennemi. Dans le courant du mois de mars 1933, d'anciens opposants au parti nazi s'y rallièrent par centaines de milliers - les « victimes de mars », suspectées et méprisées par les nazis eux-mêmes. Surtout, pour la première fois, même des centaines de milliers d'ouvriers quittèrent leurs organisations sociales-démocrates ou communistes pour s'inscrire dans les « cellules » nazies ou s'enrôler dans la SA. Ils y étaient poussés par diverses raisons, et souvent plusieurs à la fois. Mais on aurait beau chercher longtemps, on n'en trouverait pas une seule dans le lot qui soit bonne, valable, inattaquable et positive - pas une seule de présentable. Le phénomène manifestait dans chaque cas particulier tous les symptômes d'une dépression brutale."


Ce n'est pas le 1er Président de la Commission Européenne, le juriste en apparence recyclé, Hallstein, ami d'Hitler, Goebbels, Mussolini qui démentira. (il est mort dans le confort payé par les 6 pays fondateurs fondus - les contribuables - et qui se sont bien gardés d'informer la population, bien sûr...). Ach la chute du mur de Berlin.. que de briques.. Le mur ...les barbelés... la rage... les européens aiment ça.

Ou encore ceux qui ont pris Staline, l'homme de fer, pour le "petit père des peuples".

Ou encore ceux qui se sont identifiés à la version féminine de Staline, Maggie Thatcher, la dame de fer, version petit épicier - boutiquier.

Et point de ce cliché poncif béta de goodwin (cette imposture dont le but est la censure et la non-argumentation rationnelle ainsi que la clôture de toute possibilité de pensée) ici.

"Les origines du Troisième Reich
La raison la plus simple, qui s'avérait presque toujours, quand on creusait, la plus intime, c'était la peur. Frapper avec les bourreaux, pour ne pas être frappé.

Ensuite, une ivresse mal définie, ivresse de l'unité, magnétisme de la masse. Puis, chez beaucoup, dégoût et ressentiment envers ceux qui les avaient laissés tomber."
Sebastian Haffner. Histoire d'un Allemand. Souvenirs (1914 - 1933). Arles, Actes Sud/Babel, 2004, pp. 200 - 203.

- La psychologie de la masse
- "L'âme de la masse n'est accessible qu'à tout ce qui est entier et fort.
De même que la femme est peu touchée par des raisonnements abstraits, qu'elle éprouve une indéfinissable aspiration sentimentale pour une attitude entière et qu'elle se soumet au fort tandis qu'elle domine le faible, la masse préfère le maître au suppliant, et se sent plus rassurée par une doctrine qui n'en admet aucune auprès d'elle, que par une libérale tolérance."

- "La tolérance lui donne un sentiment d'abandon ; elle n'en a que faire. Qu'on exerce sur elle un impudent terrorisme intellectuel, qu'on dispose de sa liberté humaine : cela lui échappe complètement, et elle ne pressent rien de toute l'erreur de la doctrine. Elle ne voit que les manifestations extérieures voulues d'une force déterminée et d'une brutalité auxquelles elle se soumet toujours."
Hitler, Mein Kampf, p. 50

Écrit par : Démocrate | mardi, 24 décembre 2013

Maggie ,elle est gentille ,elle ne veut pas la scission du pays,elle aime ses rondeurs et puis elle est docteur et elle fait son boulot ,elle travaille!
Mainguin,il est devenu le vilain que même le MR dit qu il exagère.
ouf!Linkebeek va avoir un bourgmestre MR nomme'.

Écrit par : Capucine | dimanche, 22 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

@Capu'

toujours vilain pour le mr, mais pas toujours pour le mr thierry...

perso, pragmatique, je n'aime pas le fdf parce que celui qui dit la vérité doit être...

inutile depuis une génération? alors à quoi bon ce genre de vérité comme s'il existait

des sols amis...

Écrit par : uit 't zuiltje | lundi, 23 décembre 2013

Uit',

Méfiez-vous : Capucine est un redoutable troll qui veut nous pousser à exiger l'euthanasie des sexagénaires pour nourrir les Youkis !

Elle rend complètement berzingue.

Écrit par : Pfff | jeudi, 26 décembre 2013

@Pfff

berzingue avec capucine...
mé fiance con fiance
faut voir
"ps: il y a pas de ps"

merci je l'ai échappé belle

Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 26 décembre 2013

Hé-ho, on veut rendre service ...

Le contraire de la folie, selon Céline et Balthasar, qui s'y connaissaient pas mal, c'est la politesse.

Je vous trouve borderline pour tout dire.

Écrit par : Pfff | vendredi, 27 décembre 2013

@Marcel

dans mon enfance "européen" voulait dire "blanc", "net vir blankes" disaient les boers là où les anglo et francophone disaient "européen", "quartier européen" et "cité indigène"

lorsque je lis votre article je pense plus à mandela qu'à la belgique à démocratie postlumumba dont vous parliez dans des commentaires précédents,
j'ai l'impression d'un constat dans votre article qui fait penser à une vengeance des ex-coloniaux et des sionistes :
"- nous avons été et sommes des racistes,ok,...
regardez-vous gens de l'ue... vous êtes pire que nous,
regardez les décomptes"

la soupe maggi, ça yen a blok... surtout la Sveltesse Moulinée aux 9 Légumes que l'on goûte deux fois lorsqu'on peut la vômir plutôt que d'essayer de la digérer.

bien à vous

Écrit par : uit 't zuiltje | lundi, 23 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

WEMMEL,Sarels fdf est passée discrètement au MR et a Wezembeek Oppem,suzke a laissé sa place a MR petit ,on se couche devant les fla fla mingants ,on ne peut plus perdre de temps ,la scission de la Belgique est en route ,la scission de l Europe aussi a quand la scission des banques,nous allons vers un monde de riche et de pauvre pour ne pas dire des noirs et blancs .Et a tout cela s ajoutera l immigration climatique et le papy mamie BOUM!Comment vivre dans la paix et la démocratie en regardant par le petit bout de la lorgnette.Pour nos enfants,j espère ......

Écrit par : Capucine | lundi, 23 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

@ Marcel
Lu de bout en bout .... ça ne laisse pas indifférent. Sacré travail de conscience. C'est à cela que l'on pèse toute la pertinence de votre blog : un travail sur les consciences, un vrai, qui s'adresse à tous, à tous les milieux, à toutes les couleurs, à toutes les confessions. Il n'est plus question ici en effet de posture idéologique mais de l'humain, tout simplement. Et il n'est pas besoin d'être CDH (humaniste) pour cela.
La réponse ? Complexe, certes, mais en attendant, on ne peut rester les bras croisés. Développer à tout le moins parallèlement une "véritable" politique de développement dans les pays pauvres, soutenir les ONG, encourager les projets à l'étranger, susciter les services civils à l'étranger comme ils existaient de mon temps ? Une évidence. Ce serait en tout cas le minimum du minimum que l'on pourrait attendre dès lors que l'on met en place des dispositifs d'accueil limité à nos frontières. Relever le seuil à partir duquel on limiterait les entrées ? Une évidence aussi, quoique là, il faut bien admettre que, dans cette hypothèse, quand bien même ce seuil serait relevé, même relevé de façon très significative, il y aurait toujours un moment où serait fermée l'entrée à l'Europe. Alors, quid ? Ouvrir grand les frontières ? Peut-être, mais à quelle condition ? Accueillir et ne pas offrir des conditions décentes de vie ? Non, tous en conviendront. Poser la question en ces termes, n'est-ce pas en définitive aboutir à remettre en cause le principe même de notre couverture sociale, de nos systèmes de solidarité ? Exit l'état-providence ? Vive la responsabilité individuelle pleine et inconditionnelle, quitte à ce que les malchanceux et les inadaptés restent sur le bord du chemin, au bénéfice donc des chanceux, des adaptés, en ce y compris les étrangers qui viendraient chez nous et auraient le sens du commerce, seraient intelligents, travailleurs, etc. etc. ?

L'Europe est devenue une forteresse parce que l'Europe, conglomérat d'états dits "développés", s'est construite à partir d'un noyau initial d'états socialement très élaborés, où l'économie soutient très largement le système de redistribution et de protection sociale qui en a fait jusqu'à présent des modèles de développement social. Que souhaite-t-on en définitive ? Je pose la question sans être un adepte viscéral d'une solution plutôt que de l'autre : Que veut-on ? Souhaite-t-on remettre en cause le modèle de l'état-providence construit au lendemain de la guerre ? Ce modèle, d'ailleurs, qui nous coûte de plus en plus cher et qui, qu'on le veuille ou non, est celui qui se trouve à l'origine des crises financières successives depuis 2007. Ce modèle qui est aussi celui qui nous a entraîné vers une forme d'égoïsme collectif, d'égoïsme national ou supra-national, qui s'avère donc bel et bien in fine terriblement liberticide en ceci qu'il s'oppose au principe même de la liberté de circulation des personnes (pour les marchandises, là, pas de problème ! ... de même que pour les touristes occidentaux blindés de pognon). Ce modèle, qu'on le veuille ou non, qui a conduit l'Europe à se refermer comme une huître tant le coût que représente le soutien d'un tel système est devenu à la limite du supportable pour nos économies (... vous y penses ? Et en plus, il faudrait éponger la misère du monde ?).

La quadrature du cercle ? L'ouverture et donc la suppression du filet social ? Ou posons la question autrement : Peut-on maintenir le système de l'état-providence en ouvrant grand nos frontières, en accordant aux nouveaux arrivants les conditions minimales de vie décente ? Why not ? Mais l'économie réelle ? Celle grâce à laquelle précisément l'état-providence peut vaille que vaille survivre, qu'en dit-elle donc cette économie réelle ? La quadrature du cercle, bel et bien !

Le modèle d'ouverture maximal était incarné jusqu'encore dans les années '60 et '70 au plus tard par les Etats-Unis. L'Eldorado ! Un Eldorado où les plus vaillants, les plus débrouillards pouvaient construire des fortunes, mais où les autres étaient souvent condamnés à des vies de misère. Un modèle individualiste, pour le meilleur (sens du risque, responsabilité) et pour le pire (inégalités sociales, violence), mais un modèle qui avait jusqu'alors intégré ce principe même de la régénération permanente par l'apport d'éléments exogènes multiculturels, multiraciaux. Le rêve New Yorkais ! Et puis ces Etats-Unis, eux aussi, ont fini par mettre en place des systèmes de protection sociale, ô certes moins élaborés qu'en Europe, mais tout de même ! Et avec le développement de ces embryons de politique sociale, renforcés depuis l'arrivée d'Obama, que s'est-il passé ? ... il s'est passé très logiquement ce qui se passe chez nous aussi, hélas, mille fois hélas : la fermeture des frontières, le repli, une politique d'immigration terriblement sélective.

Au-delà du caractère déshumanisé de cette politique "de droite" que vous décrivez si bien, Marcel, il faut bien comprendre que ce qui est en jeu, c'est le modèle même de nos sociétés qui est mis en débat. La fermeture des frontières aux immigrants est directement proportionnelle au niveau de développement de nos politiques de protection sociale. Plus une société est individualiste, plus elle est ouverte. Plus elle est solidaire institutionnellement parlant, plus elle a tendance à s'isoler et à se refermer. En somme, ce problème de l'immigration pose plus fondamentalement la question du choix véritable de modèle sociétal que nous voulons. Voulons-nous une société ouverte, libre de circulation, active, qui s'enrichirait d'apports multiples, qui serait multiraciale, mais aussi, en contrepartie, plus dure, où chacun serait laissé à sa propre responsabilité, où les erreurs ne seraient plus permises, où seules les valeurs de l'intelligence, de la débrouillardise et du travail primeraient ? Ou voulons-nous une société solidaire, plus égalitariste, plus redistributive, mais qui pour pouvoir supporter ce type de politique n'aurait d'autre choix que de limiter l'entrée de nouveaux arrivants ? Fondamentalement, à mon sens, la question est là. Car, qu'on le veuille ou non (mais là Marcel, sans doute, me contredira), ouverture sans limitation et modèle social égalitaire sont antinomiques, ne sont hélas pas conciliables, pour des raisons économiques évidentes. Le faire croire, serait un leurre, le serait d'autant plus que même sans "ouvrir", déjà comme cela, nos systèmes de protection sociale sont aujourd'hui directement menacés par des difficultés structurelles énormes (balance des âges, solidarité inter-générationnelle, viabilité du système des pensions, etc. etc.).

Mon propos n'avait rien d'un plaidoyer pour l'un ou l'autre des modèles. Je vous avoue être très sincèrement dubitatif, sincèrement dubitatif. La seule chose qui, pour moi, est évidente, c'est que le problème dans les grandes lignes doit être posé sous la forme de cette alternative. Après tout, qui sait?, peut-être le temps est-il venu de revoir sur le fond, dans ses principes mêmes, nos systèmes d'état-providence, car, et cela aussi est une évidence, dans l'histoire des sociétés humaines, rien, jamais rien n'est définitivement acquis, n'est définitivement appelé à perdurer. L'Histoire est en marche perpétuelle ... ceux qui l'auraient oublié feraient bien peut-être de se le remettre en mémoire.

Écrit par : Tournaisien | mardi, 24 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

"Le rêve New Yorkais !"

“Keep, ancient lands, your storied pomp!” cries she
Give me your tired, your poor,
Your huddled masses yearning to breathe free,
The wretched refuse of your teeming shore.
Send these, the homeless, tempest-tost, to me,
I lift my lamp beside the golden door !"

http://youtu.be/20zToMCzFw8

L’ascenseur social est bloqué partout !

Pour les pauvres, reste la légion étrangère.

"Seigneur, donne-nous, etc..", je ne me rappelle plus de la suite.

Bon, tiens, voilà du boudin : http://youtu.be/QEOFqcpJmgY

Ce qui nous mène insensiblement à l'Ukraine : pour que l'Europe aide le monde, encore faudrait-il qu'Elle s'aide elle-même. Il est là le scandale.

Écrit par : Pfff | mardi, 24 décembre 2013

Zut, je confondais.

"
Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste Donnez-moi ce qu'on ne vous demande jamais.
Je ne vous demande pas le repos
Ni la tranquillité
Ni celle de l'âme, ni celle du corps.
Je ne vous demande pas la richesse
Ni le succès, ni même la santé.
Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement
Que vous ne devez plus en avoir.
Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste
Donnez-moi ce que l'on vous refuse.
Je veux l'insécurité et l'inquiétude.
Je veux la tourmente et la bagarre
Et que vous me les donniez, mon Dieu, définitivement.
Que je sois sûr de les avoir toujours
Car je n'aurai pas toujours le courage
De vous les demander.
Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste.
Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas.
Mais donnez-moi aussi le courage
Et la force et la foi.
Car vous seul donnez, mon Dieu,
Ce que l'on ne peut attendre que de soi.

André Zirnheld, Aspirant des Forces Françaises Libres Tombé au Champ d'Honneur en 1942"

Avec La prière du légionnaire

"Seigneur, je voudrais être de ceux qui risquent leur vie.
Seigneur, vous qui êtes né au hasard d'un voyage,
et mort comme un malfaiteur,
après avoir couru sans argent toutes les routes, celles de l'exil,
celles des pèlerinages et celles des prédications itinérantes,
Tirez-moi de mon égoïsme et de mon confort.
Que, marqué de votre croix,
je n'aie pas peur de la vie rude et dangereuse où l'on risque sa vie.
Mais, Seigneur, au-delà de tous risques d'une vie engagée dans l'action,
au-delà de toutes ces aventures plus ou moins sportives,
au-delà de tous les héroïsmes à panache,
rendez-moi disponible pour la belle aventure où vous m'appelez.
J'ai à engager ma vie, Seigneur, sur votre parole.
Les autres peuvent bien être sages, vous m'avez dit qu'il fallait être fou.
D'autres croient à l'ordre, vous m'avez dit de croire à l'Amour.
D'autres s'installent, vous m'avez dit de marcher et d'être prêt à la joie
et à la souffrance, aux échecs et aux réussites,
de ne pas mettre ma confiance en moi, mais en vous,
de jouer le jeu chrétien sans me soucier des conséquences et, finalement,
de risquer ma vie en comptant sur votre amour."

Écrit par : Pfff | mardi, 24 décembre 2013

Marcel,

Parfait... nous voici tour à tour inquiets, révoltés, songeurs... et honteux.
Après relecture: vous proposez quoi exactement ? Pas de la philosophie, hein. Un plan d'action, circonstancié, chiffré et réalisable. Moi j'adhère... mais j'attends aussi, et si l'espoir fait vivre, l'attente fait mourir...

Quant à votre réponse qui sera, à n'en pas douter, une forme bien présentée de "Cher Alain, commencez donc à faire pression sur les élus, copions le Canada (j'espère que vous savez exactement comment ils fonctionnent, parce que si ils n'exposent pas de douches sur YouTube, eux, ils ont du dossier à remplir...), faisons autrement, rééditons novembre 1989: cassons du Mur...", elle ressemblera à cette vieille rengaine "Merde on tourne en rond, merde on tourne en rond"...

Et je vous signale qu'au Liban ils n'ont qu'une seule crainte actuellement: que le conflit s'étende chez eux et qu'on leur rejoue l'acte 3 de la scène 8 d'il y a 30 ans : partition de fait du pays et occupation par la Syrie et par Israël. Ils n'ont pas, non plus, les moyens d'accueillir ces réfugiés, mais ils n'ont pas fort le choix (un peu ce qui va se passer quand il y aura des camps de réfugiés climatiques Hollandais à Durbuy... restons drôles en ce jour de réveillon...).

Creusons un autre fait récent : comment qualifieriez-vous d'autrement que scandaleux que le mouvement actuel des afghans aboutisse à une régularisation collective, au mépris des lois et au mépris de la justice vis-à-vis de tous les autres expulsés; et je trouverais déplacé un afflux massif de Syriens, certes en guerre, au mépris de réfugiés centre-africains ou maliens, après tout en guerre aussi... non ?

En conclusion Marcel, votre indignation est justifiée sans doute, salutaire peut-être mais que fait-on, maintenant ?

A bientôt.

Écrit par : Alain | mardi, 24 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

"Après relecture: vous proposez quoi exactement ? Pas de la philosophie, hein. Un plan d'action, circonstancié, chiffré et réalisable."
Je ne suis pas technologue, ni ministre, je n'ai pas de programme politique et je manque de temps pour étudier la question en profondeur. Toutefois, ce que je sais, c'est que l'impossibilité d'aller en Belgique avec un visa régulier amènent des milliers de gens à entrer clandestinement. Ce que je sais, c'est qu'en France comme ici, j'ai rencontré des gens qui font le ménage — au noir en général — alors qu'ils ont des diplômes (j'ai rencontré des psys, des docteurs en littérature française, des experts-comptables, etc.) Mais on ne leur demande jamais ce qu'ils savent faire ni s'ils peuvent être "utiles" à notre économie. Tout ça parce qu'on a "interdit" l'immigration dans les années 70, ou plutôt qu'on l'a réservée à des fonctions très précises. Pour rappel, s'il n'y avait pas eu la seconde vague d'immigration, je me demande qui conduirait nos bus, nos taxis, ou ramasseraient nos poubelles. Autrement dit, l'immigration n'est pas seulement un moyen de pourvoir à des fonctions ultraspécialisées dans l'informatique, mais d'enrichir le vivier de main d'œuvre, toutes fonctions confondues. Je demande qu'on reprenne le problème à l'envers, en ouvrant des canaux d'immigration de manière organisée et réfléchie. Il y aura toujours des gens qui ne pourront pas, mais ce ne sera plus un système comme c'est le cas aujourd'hui : tu risques ta peau, tu finis par arriver à rentrer si tu n'es pas mort entretemps, on te renvoie dans ton pays, et tu peux recommencer. Ça n'enrichit que les passeurs. Je propose de réfléchir en s'inspirant du système canadien, par exemple. Et je propose que cette réflexion considère l'immigré directement comme un citoyen européen, qu'il y ait une formation civique et linguistique et puisque les immigrés actuels paient des 10-15.000 euros à des passeurs pour entrer, on pourrait même demander une garantie d'entrée de quelques milliers d'euros, par exemple, couvrant les cours ci-avant. Je ne vais pas développer in extenso, je n'ai pas la place ici et je n'ai pas non plus le centre d'études pour le faire.

"Et je vous signale qu'au Liban ils n'ont qu'une seule crainte actuellement: que le conflit s'étende chez eux et qu'on leur rejoue l'acte 3 de la scène 8 d'il y a 30 ans : partition de fait du pays et occupation par la Syrie et par Israël. Ils n'ont pas, non plus, les moyens d'accueillir ces réfugiés, mais ils n'ont pas fort le choix"
Bien sûr, c'est évident. Je voulais simplement souligner le gouffre qu'il y a entre ce que nos politiciens disent pour se rendre populaires ("bombardons la Syrie") et ce qu'ils font ensuite (limitons au strict minimum le nombre de réfugiés syriens). On ne peut pas être totalement logique, mais il y a un minimum. Et puis, 500 fois plus, c'est beaucoup…

"Creusons un autre fait récent : comment qualifieriez-vous d'autrement que scandaleux que le mouvement actuel des afghans aboutisse à une régularisation collective, au mépris des lois et au mépris de la justice vis-à-vis de tous les autres expulsés;"
L'expulsion des Afghans est de mon point de vue contraire à la justice dès lors que leur pays n'est pas du tout pacifié comme le prétend le secrétariat d'État. Cela ne sert qu'à contourner le droit à l'asile pour en renvoyer le plus possible. Quant au cas d'Anmetkwor, il est inadmissible qu'on renvoie en Afghanistan des enfants/ados de minorités religieuses, forcément en danger là bas. La perte d'une partie de sa propre famille justifie l'asile comme ce fut le cas pour des réfugiés des pays de l'Est au temps de la guerre froide. Eux, étaient accueillis en héros.

"et je trouverais déplacé un afflux massif de Syriens, certes en guerre, au mépris de réfugiés centre-africains ou maliens, après tout en guerre aussi... non ?"
Oui, il y aura toujours un moment où on devra dire "pas un de plus". C'est une réalité. Mais la situation actuelle n'est justifiable d'aucun point de vue.

"En conclusion Marcel, votre indignation est justifiée sans doute, salutaire peut-être mais que fait-on, maintenant ?"
Eh bien, on fait comme les Afghans, on marche.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 24 décembre 2013

"Oui, il y aura toujours un moment où on devra dire "pas un de plus". C'est une réalité. Mais la situation actuelle n'est justifiable d'aucun point de vue."

C'est 26 % de chômage chez les jeunes belges (et ne parlons pas des jeunes belges issu de) et un belge sur six en dessous du seuil de pauvreté (appréciez le point de vue), le seuil ? Belges, belges, encore un effort.

Cela me rappelle le point de vue d'un quidam socialiste, à qui les larmes, de colère et de tristesse, montaient aux yeux, à la vue des files de nord-africain qui offraient leurs bras au petit matin, dans les années 80. Il s'était battu toute sa vie contre cela, il croyait à la solidarité de classe et il avait cru, naïvement, que ces images appartenaient au passé.

Écrit par : Pfff | mardi, 24 décembre 2013

Et le chemin est long...

Merci pour tout & Joyeux Noël M'Sieur Sel

Écrit par : Philippe | mercredi, 25 décembre 2013

@pff : le chômage n'est pas une question de nombre d'habitants mais de répartition des richesses, de la masse monétaire et évidemment, du travail.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 26 décembre 2013

dans un pays où on lutterait vraiment contre le chômage (et pas les chômeurs... enfin le chiffre des chômeurs officiel) il y aurait quelqu'un (payé) pour t'ouvrir et fermer la porte derrière toi même quand tu rentres au bureau de chômage

Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 26 décembre 2013

Bref, vous croyez que l'emploi se décrète. Approche Top-down, mécaniste et keynésienne, mille fois infirmée par les faits. Avec des mini-foucades de grand Swâr, parce que la réalité, tout de même, est très contrariante, non mais.

Elio Di Rupo, après avoir promis 250.000 emplois grâce à son seul leadership (pourquoi se gêner ; ce n'est pas comme si un plumitif du Swâr allait oser relever la colossale imposture du discours Di Rupien), est revenu sur ses propos qui faisaient pas mal ricaner les mauvaises langues, en promettant que, cette fois-ci, on ne reprendrait plus le PS à essayer de sortir de la crise en procédant à l'engagement massif de sous-qualifiés-très-obligés.

Vous voilà plus keynésien que notre glorieux leader.
Comme "libéral", admettez que cela la fiche un peu mal.
Mais, rassurez-vous, je n'ai jamais cru que vous étiez libéral.

Écrit par : Pfff | jeudi, 26 décembre 2013

Marcel,

Le travail ne se partage pas. La création de valeur et l'augmentation de la productivité seules créent de l'emploi. Le principal problème est que nous sommes confrontés de plus en plus à de la création de valeur sans création d'emploi. La possibilité de contribuer à l'activité économique de notre société doit être facilitée. Seuls les libéraux proposent des solutions pratiques, évolutives et novatrices. Lisez donc Hayek, au lieu de faire les belles âmes. Sans parler de l'accumulation de Capital, qui donne raison partiellement à Karl Marx.
Le fonctionnement de notre société doit être remis en cause, mais si on pouvait donner un peu de bromure à nos "Démocrate", cela ne serait pas plus mal.

Écrit par : Pfff | jeudi, 26 décembre 2013

Guerre absolu(tist)e.
Les dames de (fausse) charité sont un fléau, une peste, un poison, un venin...
Mme Malmstrom... (et tant d'autres "corrompus de l'être") ach! Adoubée(és) par v o s gouvernants. Vos députés de tous niveaux. De tous "partis". Dans toutes les instances coquilles vides. (Européenne, nationale, régionale, locale)
Un modèle "suédois". Le modèle ikéa avec mode d'emploi.(et de chômage et déréliction bricolant une fausse image)Icône en plastic.

La Suède ayant réduit ses prestations sociales depuis ... 20 ans.. pays où il y a plein de pauvres.. et d'oppression sociale. Mentale. Ce n'est pas Assange qui démentira. Pays relais des USA depuis toujours (avant, ils furent relais des nazis sous couverture classique de neutralité, de gentil gnagna-qui-a-sauvé-des-juifs, un scénario de série américaine, en bref.. tout est bien)

Cependant, ne pas ignorer qu'à l'intérieur de cette guerre qui fait des millions de pauvres en Europe (famine de retour en Grèce et en Espagne, Portugal, Allemagne et son modèle de brave Mutti, etc... des millions d'enfants ne mangent plus à leur faim), les instruments de division (divide et impera, classique) sont le sexisme profond (ancré dans les inconscients des victimes elles-mêmes, les femmes de toutes origines, couleurs) et le racisme structurel.
Pendant que les esclaves se battent entre eux, les maîtres sont sereins.
2,5 millions d'enfants espagnols ne mangent pas.
3 millions d'enfants allemands sont dans la misère.
Autant en Grèce, au Portugal, en Belgique... etc... Croyez-vous que cela meut le peuple belge? Non.
Expulsons. Tapons. On aime ça. Ca soulage. Surtout quand on est pleutre, trouillard et perverti. Quand on est petit. Partout tout le temps.

Savez-vous que depuis des jours, il y a des émeutes en Allemagne?(Tiens, la police ne gagne pas nécessairement, voir leur tactique de manifestation en U qui permet d'encercler la police..et de se refermer rapidement sur elle en O)
En Bulgarie? En Roumanie? Au Portugal? En Espagne? Au Royaume-Uni? Partout Nord Sud Est... il y a des Européens debout.
Et sur la planète entière.

Sauf...ici. Ici, on débat du prix des assurances pour la teuf (de plus en plus, m'sieur, où allons-nous, je vous'l demande).

Savez-vous que la Suède a plein de pauvres? Savez-vous que sur à peu près tout on fait silence ici et qu'on omet le reste?Savez-vous qu'on vous méprise? Tellement qu'on vous instrumentalise?

Non, vous êtes belges, donc non informés. (vos médias ne sont que diversions, vides, et réunions de corporations s'auto-amusant en groupe fermé pour célébrer ensuite leur "magnifique" "géniale" "sympatoche" réunion avec .. eux-mêmes "vous allez nous manquer" raaah cette fausse amitié en toc.. ce narcissisme s'auto-célébrant, un sommet de société malade jusqu'à la moelle...)

Cherchez-vous à savoir? Non, vous avez perdu, tué cette capacité, cette curiosité saine, vous avez perdu la v i e...Morts.
Le bocal et son formol.. le milieu préféré. Depuis des générations... la dernière qui pensait, voulait, s'émancipait i c i (heureusement pas ailleurs) est morte en 1918. Obligée...

L'Europe ce vieux continent mort. Ce continent de féodaux couchés coincés, fermés, obtus, s'identifiant à leurs dominants (châtelains conquérants au temps jadis, parvenus vulgaires bling-bling de vrai prolo-au-loto, à la porsche baveuse, à la fierté cynique et déplacée où-il-y-a-de-la-gène-y-a-pas-de-jubilation, aujourd'hui ayant pris le relais contre roupie de sansonnet.. ah le ps.. -et les autres bavant à l'auge des déchets qu'ils prennent pour de la gastronomie de gourmet - quels pauvres types(esses)!)

Ce continent fermé, obtus, issu de et obéissant à ses dominants sauvages ...depuis des lustres. Ce continent qui adhère toujours à l'oppression. Au malheur. Ce continent inculte. Qui ne vit pas. Qui aime les barbelés, qui se venge toujours dans le même sens. Celui de l'ignorance, celui de l'obscurité. Celui de la mort.

Moment dangereux.... car après le massacre d'enfants européens sur l'autel des parvenus banquiers et leurs cohortes de petits-bourgeois obscurantistes fiers de leurs minables 5000Euros mensuels (ou 2000, ou 20000, peu importe, ce sont des émoluments de petits, de domesticité s'identifiant et adhérant aux charognards qui se moquent d'eux et les liquideront si nécessaire un instant seulement), appliquant sans vergogne la prédation...La guerre de tous contre tous, la guerre civile, d'abord, une "bonne" habitude...

Dangereux car vos dominants ont p e u r.

Eux ils savent très bien ce qu'ils font, et que nombre d'Européens savent.
lls sont donc prêts à tout.
Fausse et pseudo "Démocratie" quand ignorance et sommeil de la conscience, du savoir, de l'éveil...
Ensuite... bas les masques, et nous y sommes déjà.

Vous devriez savoir ce qu'ils font quand ils ont vraiment p e u r (c'est le cas aujourd'hui car leurs immondes opérations se font à vif). (Histoire)

La guerre sociale de destruction massive n'a pas de limite d'âge.Ni de sexe, ni de couleur.Ravageur. Avec t o u j o u r s les mêmes modes de gouvernement : régression tous azimuts (entre centaines d'autres, les immondes "charity shows" et les gentils "zanimateurs" de la pauvreté, - qui s'auto congratulent entre eux dans le larmoyant sympatoche sur twitter ou autre facebook, squatté par une nuée de journalistes parlant aux "journalistes" en boucle fermée, aliénée, ou ce qui leur tient lieu au plat pays rance - du p dit "s" instrumentalisant sans vergogne la pauvreté et le crime contre l'enfance qu'ils fomentent eux-mêmes) et la répression (police sauvage de bxl aux ordres d'un pouvoir sauvage).
Modèle sociétal sociopathe au plus haut niveau, en vigueur.

"Hitler et le droit des animaux
Dans le nouveau Reich, il ne devra plus y avoir de place pour la cruauté envers les bêtes. (Extrait d'un discours d'Adolf Hitler, ces propos inspirant la loi du 24 novembre 1933 sur la protection des animaux : Tierschutzgesetz )."

Good night and good luck!

Écrit par : Démocrate | mardi, 24 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

-L'Etat belge a injecté 20,4 milliards d'euros dans les banques en 2009.
Où sont Lippens et Davignon?
Responsables? Nenni c'est-pamafôt. Pourquoi d'ailleurs?Le peuple belge agit? Que nenni. Il se parque. Les priorités du populo, ici, on les connaît. Aucune crainte, ils consentent toujours. Leur haine de petits épiciers, ils la déversent toujours dans le même sens. Aucune crainte. Des 'tits allemands des années 30 parfaits!
Rien toucher, juste exploiter quand il le faut, dans le sens où il le faut. Malléables, soumis depuis des générations, et on voudrait qu'ils soient malins.. gnarkgnark!

Y a pas un "'tit" kdo des contribuables belges à recevoir? Une compagnie aérienne gratos? (suffit d'organiser une vraie fausse faillite, hoplà, comme mon père, mon grand-père et mon oncle, je ramasse la mise des autres. Gratos, en plus! Cela fait 100ans que l'on peut exciter le populo belgo de base sur des vessies.. Quoi 40 pauvres veulent un logement? Vous n'y pensez pas! Scandale! Où irions-nous je vous le demande! Trop c'est de trop. Mutti s'en charge. Dehors, au coin! Sales.. et pauvres en plus! Ces esclaves n'ont aucune utilité, d'ailleurs le populo boutiquier belgo est bien d'accord. Oh un immigré! Oh le salaud! Et comme ça blabla pendant des années. L'important c'est que le populo adhère! On peut le voler par dizaines de milliards en 2 jours seulement, mais on peut lui donner de quoi aboyer.. sur les pauvres. Ca marche depuis le "bon" vieux temps de mon vieil oncle nazi.. ou colonisateur.. celui qui est bien mis...vous savez, tout net-propre sur lui?Et qui "vit bien", oh qu'est-ce qu'il "vit bien", repus, chauffé, nourri par ces con-tribuables à qui on peut pomper des milliards pendant 3 générations, répéter, refaire, réitérer le même processus : il ne bronche pas. Il espère - ah cette carotte pour l'âne - faire comme moi. Bien sûr, pas lui dire que jamais. Nous ne sommes que peu - en groupe, clan familial ou autre - à toujours nous resservir. Ne pas lui dire. Il est même aveugle, crétin quoi... profitons-en.. et quand les "affaires" se corsent - ah la Corse et ses haines "corses"! - présentons-lui des pauvres, des même pas blancs belchhhhh, qui pour sûr ne font que .."profiter", ça marche depuis plus de 100 ans, pas de raison que ça change, une bonne recette aujourd'hui encore. La foule est en délire! Vive Big Mag!Le modèle du gouverne-ment! Elle a raison, elle a r b e i t macht frei!)

- Oh, voici encore un réfugié économique-politique!Est-ce qu'on lui a fait faire le parcours d'intégration-assimilation-négation habituel?
Qui est Patokh Chodiev, ce milliardaire belge?
"Poursuivis pour faux en écriture et blanchiment d'argent, ils se sont vu renvoyer devant un tribunal correctionnel en février 2011.

Belgique judiciaire=blanchisseuse officielle ("transactions" en novlangue mafieuse)
Mais la loi sur la transaction pénale élargie aux crimes financiers, adoptée pour le moins rapidement, a été promulguée le 14 avril de la même année pour entrer en vigueur le 16 mai. Une belle opportunité pour le milliardaire ouzbek qui, le 17 juin, a signé la première transaction pénale « new-look » avec le parquet général de Bruxelles. Lequel, contre le versement de 22,5 millions d'euros, a définitivement abandonné toutes les poursuites.

A la tête d'une fortune de 3,7 milliards de dollars
Patokh Chodiev, qui parle couramment le russe, l'anglais et le japonais (mais pas le français), est devenu belge malgré les avertissements de la Sûreté de l'Etat, qui avait signalé ses connexions avec le milieu russe.
Wikileaks a révélé un câble diplomatique américain faisant état d'une vidéo, tournée dans un restaurant de Tachkent (Ouzbékistan) en 2005, où l'on voit le couple Chodiev participer à l'anniversaire de l'épouse de Salim Abduvaliev, le boss de la mafia ouzbeke.
Ce mafieux kazakh a bénéficié pour acquérir cette naturalisation de la complicité active et amicalement désintéressée, on n’en doute pas, de son voisin et ami le bourgmestre libéral de Waterloo Serge Kubla et de la lâcheté servile du commissaire de sa police communale Michel Vandewalle, contre l’avis de la Sûreté de l’Etat.
La belle chique pas chic est une plaque tournante de la criminalité internationale et tous les services secrets du monde y passent, suffit de voir qui atterrit chez Abelag.

Mais ça, Big Mag ne va pas secouer et faire trembler ses bourrelets pour autant, hein?
Qu'est-ce-qu'on est bien à servir la soupe grasse à un populo gras de ses 2 neurones!

Au Bonheur des Grosses Dadames cramponnées à leur 'tite sacoche, c'est ici!
Le p'tit peuple s'y reconnaît! Enfin quelqu'un comme eux!
Ochlocratie, mon amour.
Ca marche tous les jours!

Croyez-vous qu'il va arrêter de croire? Que nenni. Trouve ça bien. Dit rien, laisse faire. Conscience? Zéro. Science? Zéro. Honnêteté morale? Néant. Honnêteté tout court? Néant c'est parce que y a pas moyen... c'est-pamafôt, voyez? Debout? Jamais. Couché et vautré dans sa trouille de démissionnaire. C'est mieux.

Puis y a mon 'tit toutou. C'est mieux, il peut chi er partout lui. Mais c'est un chien, voyez? Lui, il a tous les droits. Je l'utilise. J'adore utiliser (et mentir-croire). J'envoie un message, grâce à mon 'tit toutou : je ne vous aime pas. Chépa ce que ça veut dire. Je vous déteste. (comme mon entourage familial a fait avec moi). Y a moi puis moi et enfin moi. Touche pas à ma peluche. Moi chez moi, dans ma niche. Toi, dehors!

D'autant plus, que je peux avoir une relation malsaine névrotique extrême avec lui (il ne parle pas), le déguiser en bébé-objet, jouer à la poupée car je n'ai pas grandi, je suis un pervers polymorphe, j'ai une peluche vivante et je suis agressif, moi, j'aboie pour le défendre, il me permet de faire comme mes parents avec moi (la maladie affective du belge de base) : nier, refuser de reconnaître les enfants, la vie, l'autre, nier l'humain et l'animal en même temps. Objets, tous.

Pour ça, tous ces "étrangers" me dérangent. C'est trop douloureux de les voir, là.
Je sens - vois qu'ils sont solidaires entre eux. Tenaces, debout, courageux. Marchent. Tout ce que je hais comme mes parents m'ont dressé à réagir.
Les familles aussi sont soudées. Moi, je ne connais pas ça.Ici, on compte-combien-ça-coute (sauf moi, bien entendu, je n'ai rien coûté jamais à personne, donc je ne vaux rien en fait. Nié. Néant. C'est papa-môman qui m'ont dressé. Pas vu. Pas reconnu. Jamais)
Alors, tous dehors!
J'inventerai bien des excuses, craignez rien (documentations disponibles, théories fumeuses, comptes d'apothicaire, et autres mirages, j'aime les mirages, j'en suis un, mes parents ne m'ont pas aimé, pas reconnu, pour eux, j'étais un mirage, un objet narcissique, un instrument, un outil, une chose, un hochet social, donc je reconnais personne, na!)

Arbeit macht frei.
Je n'aime pas la Vie. Je préfère le glauque, le malsain, la rage.. â côté de mes pompes, je crois, je ne pense pas.
Malade affectif typiquement belge, je ne suis pas.
Et je déteste tout ce qui est clair. Ce qui vit debout.
Pas pour moi, je suis belge. Je suis un négatif d'être humain.

Donc, Joyeux Noël à moi-même et mon 'tit chien. Non, mais!

Écrit par : Démocrate | mardi, 24 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

Joyeux noel a vous et a tous .

Écrit par : Capucine | mardi, 24 décembre 2013

"La Belgique a injecté x milliards dans les banques"

Pour votre gouverne, les fameux produits toxiques sont pour l'essentiel liés aux dettes souveraines, et les dettes souveraines sont la conséquence du fait que les états concernés par lesdites dettes vivent au-dessus de leurs moyens.
Quand les banques allemandes, belges ou françaises prêtent à la Grèce alors que celle-ci est hyper-endettée (pour cause de mauvaise gestion notamment et perception insuffisante de l'impôt), c'est parce que la cote de la Grèce étant dégradée, les taux d'intérêt auxquels elles prêtent sont beaucoup plus intéressants. Mais si lesdites banques n'avaient prêté pas à la Grèce, préférant jouer la prudence (ce que vous semblez recommander quand vous les critiquez), eh bien, c'est simple, aujourd'hui, la Grèce aurait fait défaut. Faire défaut, cela veut dire en clair que l'état grec aurait été incapable de continuer à honorer ses engagements et à faire tourner les institutions (les fonctionnaires grecs n'auraient tout simplement plus été payés). Un état grec faisant défaut aurait inéluctablement entraîné les banques européennes dans une crise encore bien plus grave que celle que nous avons connue en 2007-2008 et en 2011.

Il faudrait quand même arrêter de raconter des conneries. Qu'on se drape dans de beaux principes, ok, mais de là à le faire en sortant n'importe quoi, franchement, il y a des limites.
Pour rappel, ce sont les organismes financiers internationaux pour l'essentiel qui prêtent aux états (exception faite pour les bons du trésor qui peuvent être acquis pas les citoyens eux-mêmes). Si les banques ne jouaient plus ce rôle, l'Europe aurait tout simplement connu déjà un nombre de faillites d'états que je n'ose même pas imaginer. Seuls peut-être des pays comme l'Esthonie (6% de dette publique), le Danemark (moins de 50%), à la limite les Pays-Bas auraient échappé à la grande lessive. ... la grande lessive ? Vous savez ce que ça signifie ? L'effacement des avoirs capitalisés sur les comptes bancaires, l'économie en panne du jour au lendemain, une crise sociale absolument sans précédent.
Les banques ne sont qu'une pièce du système dont nous dépendons tous. Elles prêtent aux états et les états les garantissent. Si ils ne le faisaient pas, nous n'aurions aucun garde-fou contre les tsunamis financiers, et à la moindre crise, nous nous ramasserions un effet domino apocalyptique. La crise de 2007-2008 à quoi s'est ajoutée celle de 2011 était plus grave semble-t-il que celle de 1929 (dont on a vue les conséquences terribles). Si on l'a évitée, c'est parce qu'à la différence de 1929, les états avaient mis au point des mécanismes qui ont permis d'éviter le drame à temps. Parmi ces mécanismes, notamment, les garanties d'états. Et heureusement, en clair, que les états sont intervenus, et donc que nous sommes tous intervenus, nous les contribuables. Sans cela, c'était la rincette pour tout le monde.

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 25 décembre 2013

@Tourn'

tournaisien: conscience = zéro virgule soixante-dix-sept :^)

Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 26 décembre 2013

Toutou r naisien : vous répétez une "doxa" que l'on ressasse à satiété dans les
m é d i a s indigents.Et les think tanks bancaires (évidemment) et leurs relais (dits "politiques", en réalité employés de banque comme les autres).
En plus, vous y croyez. Parfait.
Le mode "Sauvez Willy", sinon ce sera pire!

(et je vous remercie, je fais partie des groupes élaborés et chargés de vous refiler - vendre cette histoire-explications. Les médias sont nos amis et propriété de nos banquiers qui nous veulent du bien. Et puis, à côté des médias de grande diffusion, nous avons aussi des médias pseudo rebelles du web, qui, une fois passé le "danger" de chauffe citoyenne - on a eu peur en 2009, 2010 et 2011 - changent soudainement d'orientation et toussa. En fait, chargés de prendre la température!Pas besoin de NSA; juste des défouloirs de masse.
Subtilement et puis plus. Nous avons aussi dans les cas plus graves, nos "révolutions" - coups d' Etat déguisés car on solde l'ancien pour "faire changement" voyez, on récupère la colère ainsi - clic clac l'affaire est dans le sac.
C'est évidemment une "histoire", un roman. Heureusement, nous avons des consommateurs comme vous. Cela marche parfaitement à ce que je vois; nous nous congratulons donc). Mais ce qui va venir, on ne vous le dit pas. Na. Normal, par ailleurs.

Vous êtes cuits car vous avez cru.
Tout va bien. Et puis si tout va mal, mea culpa.

Arsenic mental distillé, vieille recette et grosses ficelles pour les tout petits-bourgeois (ça marche depuis les années 30). Ce sont de gros mensonges (explications, le belge adore, non émancipé, dont on peut profiter par ailleurs à temps plein)

La mémoire? Ils n'en ont pas.
L'intelligence réelle? Non plus.

Ne croyez pas cependant que vous échapperez à quoi que ce soit en adhérant comme tout opprimé mental belge - si répandu - de petit qui croit qu'il est allié de et considéré par son dominant. Car pas de limites! On va pomper votre épargne, votre salaire, votre maison (achetée à crédit .. chez qui? Chez nous. On la reprendra que vous ayez payé ou p a s. On vous fera croire ce qu'on veut. Explications toussa..)

Qui l'écrasera de t o u t e façon. (ici, maîtrise totale, c'est quasiment faustien, c'est prévu d'ailleurs, le cirque communautaire a pour but d'embrouiller le tout, et ici, le jeu est très facile. Syndicats jaunes et partis jaunes - la nva - défendant le but de l'intérêt "patronat" comme précurseur du système fasciste.Point barre. Et le belge est formaté pour, se couler dans le fascisme boutiquier. Jamais éclairé, pour lui, c'est "révolutionnaire" alors qu'ailleurs, être éclairé, civilisé, c'est... simplement normal, bourgeois...).

Vous n'y échapperez pas. Il vous écrasera. Quoi que vous disiez. Il n'en a cure. Même si votre trouille scolaire vous mène à adhérer au discours - très simplet et totalement faux - du maître car c'est un mécanisme psychique d'ordre magique qui est à l' oeuvre (processus connu en psychiatrie).
Petit veut dire pensée magique, petit veut dire trouille, petit veut dire adhésion au discours - faux - et explication du maître (à sa place).
Ne prenez donc jamais votre place m e n t a l e.
Mais c'est ainsi qu'à choisir la magie et la répétition des leçons, vous la perdrez aussi et encore. Et encore plus certainement.

Vous vous brûlez pour éviter de .. brûler.

L'aliéné typique. Une merveille, une réussite!
Impossible à éveiller, réveiller, ouvrir les yeux s u r lui-même.
Mimétisme, mécanisme psychique de défense.

Vous n'y échapperez p a s. Surtout pas et même si vous croyez.

Un Etat n'est p a s un ménage, un Etat de Droit, encore moins, une nation civilisée pas du tout.
Propagande = terminologie et concept du petit ménage appliqué aux Etats. FAUX. Entièrement f a u x; absurde de surcroît.
Répétez bien la leçon des petits boutiquiers, ceux qui vous font gober n'importe quoi sur n'importe quelle base et utilisent la tactique dite Goebbels à l'usage des non-pensant et des non-comprenant.

Quant à moi, j'en connais un bout (les centaines de réunions que je me suis farcies sur le sujet) sur la dette. La dette est b a n c a i r e, des produits pourris, dérivés, toxiques,etc... en raison des spéculateurs et rien d'autre!

Les Etats UE (vos gouvernants politiques sont les vrais responsables) s'étant privés e u x-mêmes du droit d'imprimer la monnaie (Traité de Maastricht 1992) contrairement à t o u s les autres Etats du monde... ont garanti les revenus des banques privées. L'intérêt de la dette et l'usure.
Ce sont les banques privées spéculant à qui mieux-mieux et sur tout, qui ont fait la dette qu'ils refilent aux Etats.(qui, s'ils étaient démocrates, ne l'accepteraient pas, heureusement, le peuple belge est là, un modèle d'obéissance très s c o l a i r e, tâche facile).
Une banque publique (même européenne) cela se crée. Une monnaie aussi! Il suffit de volonté.
D'ailleurs, il y a 20 ans seulement, cela existait encore(et ce pendant des s i è c l e s). Prêt public et non privé.

Avant 1992, les banques nationales prêtaient à du zéro %. Ce qui permettait d'investir dans des politiques s t r u c t u r e l l e s. Avant 1992, il n'y avait donc qu'1% de pauvres en Belgique. Depuis, taux multiplié par... des 100aines de %.
Explosif.

Depuis, ce sont les banques privées (Angela Mère quelle est très amie du CEO Deutsche bank et autres, collusion de facto et propagande pour simplets d o n c) qui fabriquent l'argent, la monnaie et qui en tirent usure. Par la spéculation et son pendant, la nécessaire groooooossse propagande de type "ménage" "coptable" p'tit business. Ils y croient toujours. L'égocentrisme et l'inculture bornée sont nos outils préférés.
Les petits boutiquiers belges sont utiles dans ce sens.
Ils confondent m é n a g e et état. Ils confondent boutique épicier et Etat.

Bref, ça marche ici plus qu'ailleurs.

Ne sortez pas de votre petit bocal au formol et surtout fermez bien le couvercle. Ja ja, sages. Sommet atteint nulle part.

Depuis 40 ans, la logique capitaliste financière et surtout extrêmement spéculative n' a pas de frein.
Depuis 1973 (Voir Nixon) et après avec Clinton, vous êtes soumis à la spéculation et au non-investissement.
La spéculation n'a d'autre but que d'entasser du capital sur du capital et r i e n d'autre.
Par tous les moyens,en détruisant toute activité économique saine et normale réelle aussi, la corruption, la mafioserie proliférant à l'aise car fonctionnant de la même façon.

Car la cause est ici l'effet. Et l'effet la cause.

Ils utilisent les tout petits-bourgeois c r a i n t i f s et crédules pour les entuber et les manipuler.


Vous me faites penser à Elio Di Rupo...

s a n s nous, le bain de sang social.

Et a v e c nous,... aussi.
Hahaha.. (on vous a bien eu!)

Chasse aux mendiants, chasse aux pauvres, chasse aux jeunes, chasse aux chômeurs, chasse aux imposés actifs, chasse aux veufs-ves, chasse aux retraités, chasse aux malades, chasse aux vieux, chasse aux bébés...
Et ça passe...
Et demain plus encore
Faut être aveugle, sourd et... ça marche encore et encore. Pas de fin. No limit. Et ils sont là pour répéter qu'il faut paske ci ou paske.

Paske, l'emblême du belge. Celui qui ne pense même plus à révoquer, dire n o n, il ne sait pas. Plus. Idéal.



Cherchez pas à savoir, répétez la propagande si simplette, le simplisme e s t une des caractéristiques (l'émotion aussi) de la propagande dont le but est de c a c h e r la réalité. Car crainte de la prise de conscience. Dangereux au royaume féodalissime belge (dont le mantra est le béta).
Ce qu'ils craignent avant tout, c'est la rationnalité. Leur business étant basé sur le contraire : la crédulité. Les sentiments et non la raison.

Le préchiprécha que vous lisez comme "explication" dans les médias (appartenant évidemment à des...banquiers - on n'est jamais mieux servis que par soi-même -) et l'intense propagande publicitaire font de vous ... ce que montraient déjà les Inconnus il y a des années.

http://www.dailymotion.com/video/x4l5z2_les-inconnus-credit-lyonnais_fun

http://www.youtube.com/watch?v=inzc1Fh9st4

Avec ou sans, on vous entube et vus répétez.
Crédulité "technicienne". Dieu que c'est facile!. Parqué dans ses limites (restons dans l'euphémisme ;-).

N'oubliez pas de répéter ce qu'on vous dit. A force de répéter, on croit.

L'argent n'existe pas. Il n'est qu'une valeur symbolique de l'échange. Le bitcoin énerve d'ailleurs les banques. Car les gens ont compris - ce ne sont pas des belges évidemment - que cela n'a que la valeur qu'on lui donne. Point barre.

Blague belge : "Ma femme et moi, nous avons prrrrris l'ôtô pour aller voir Calais. Alors, on roule, on roule et puis on entre en France.
Soudain ma femme me dit " T'as vu, là, ce panneaaauu? C'est écrit Pas de Calais!"
Alors on a fait demi-tour et on est rentré à la maison."

Oh combien illustrative cette blague si juste et si lucide.

Écrit par : Démcrate | jeudi, 26 décembre 2013

@ Démocrate
Et votre solution, à vous l'adepte du grand complot planétaire, c'est quoi ?
Je suis historien de l'art et je donne notamment un gros cours sur la Renaissance italienne. Dans le cadre de cet enseignement, ce que j'explique notamment à mes étudiants (ne vous en déplaise), c'est que ce phénomène de la Renaissance à Florence (puisque cela a véritablement démarré à Florence) a entre autres été lié à des facteurs socio-économiques favorisants, en l'occurrence une économie capitaliste (ô quelle horrrreur !) fondée sur le développement des activités financières (les banques, celles des Médicis, des Strozzi, etc.). Certes, la dimension culturelle y a été essentielle, mais la rupture qui s'est opérée vers 1410-1420 (juste avant le retour des Médicis à Florence), en tant que prise de conscience collective, capacité de se comprendre soi-même et, partant de là, de se projeter dans l'avenir en s'inspirant d'un modèle antérieur (Antiquité), n'a été possible précisément que parce qu'au tournant des années 1410 Florence a connu un essor économique fulgurant, qui a conduit à de nouveaux modes de représentation (représentations de soi, de la société dans laquelle on vivait, du monde environnant). En clair, sans ces conditions exceptionnelles engendrées par un tournant radical dans l'organisation économique désormais fondée sur des concentrations de capitaux, ce phénomène n'aurait eu lieu. On peut certes critiquer l'héritage de cette Renaissance, qui a été le véritable moteur du modèle occidental de progrès à la fois intellectuel, économique, technique et politique (et j'imagine que les tenants d'un anachronisme rétrospectif comme vous devez l'être ne manqueront de le faire), il n'en reste pas moins que cette profonde révolution a été à la source d'innovations, de conquêtes de l'esprit incroyables, jusque et y compris sur le plan esthétique.
En une certaine manière, le phénomène fut comparable à celui du modernisme à la charnière des années 1900, et ce quand bien même les présupposés ont pu être ici très différents, les acteurs sur le plan artistique de cette "nouvelle modernité" étant issus non plus des cercles gravitant autour des classes dominantes (comme le furent les Brunelleschi, Donatello, etc.) mais bien de milieux marginaux, quand ils n'étaient même carrément des sortes de réprouvés contemporains (Gauguin, Van Gogh, etc.).
En somme, dans l'histoire des sociétés humaines, il n'est de véritable révolution qui ne soit culturelle au sens fort du terme. L'histoire de la révolution esthétique en URSS offre de ce point de vue un exemple des plus intéressants. Il est pour le moins significatif que la seule période véritablement intéressante ait été celle du début des années '20, avant la crise de la dékoulakisation et l'arrivée de Staline au pouvoir. Gabo, Pevsner, Larionov (Rayonnisme) n'ont été que feu de paille, et cette aventure aura été somme toute sans lendemain. Ce phénomène, à la marge de l'aventure du modernisme dans le restant des pays "occidentaux", est dans une large mesure comparable à l'apport de certains des futuristes italiens, très proches à leurs débuts des fascistes italiens (Marinetti, Severini, Boccioni, Balla, Carra). Il trouve ici sans doute son origine dans une impulsion donnée à un niveau politique et idéologique, ce qui explique précisément que ces aventures esthétiques auront été sans lendemain (exception faite en Italie de l'art métaphysique (encore ce dernier se limite-t-il tout au plus à deux noms, ceux de Chirico et de Morandi)), là où, au contraire, le modèle capitaliste, aux Etats-Unis notamment, a nourri au lendemain du modernisme les divers courants esthétiques d'après-guerre (art conceptuel, minimalisme, etc.).
Je vous rassure toutefois, mon propos n'est pas ici de faire un plaidoyer en faveur du modèle capitaliste. Ce que je cherche tout au plus à vous expliquer, c'est deux choses : (1) que l'on ne refait pas l'histoire et que celle-ci, quoi que vous puissiez penser, est porteuse de leçons positives qui, qu'on le veuille ou non, nous ont façonnés tels que nous sommes. L'Histoire est dialectique par essence, du moins cette Histoire occidentale ; (2) que, quoi que l'on pense, les sociétés humaines ne sont jamais mieux parvenues à se développer culturellement, intellectuellement, spirituellement, matériellement parlant que dans des conditions de déploiement libre. Les sociétés qui ont mis en place des systèmes de contrainte bien au contraire ont toujours abouti à voir l'activité créatrice au sens large s'anémier, s'étioler. C'est en cela que le modèle "libéral" (au sens très large du terme), du moins depuis les Temps modernes, est à mon sens le seul qui soit en mesure de nous permettre d'apporter des réponses aux terribles paris qui se présentent à nous.
Je reviens sur ce que j'écrivais plus haut : remettre en cause les équilibres précaires que nous connaissons (auxquels participent notamment les banques et autres systèmes financiers actuels) ne peut qu'aboutir à enclencher l'effet domino. Cet effet domino, de façon logarithmique, entraînera un effondrement très rapide du système dans lequel nous visons, engendrant un grand chambardement et donc une forme de chaos profond. Peut-être êtes-vous favorables à cela. Il est vrai que d'un chaos, tout peut sortir ... tout, le meilleur peut-être mais plus probablement, vous me le concéderez, le pire. Sont-ce de telles conditions qui favoriseront de nouvelles conditions de déploiement et d'expression du génie humain ? Peut-être, après tout. Mais ce serait là faire le pari du pire. Il est vrai que certains modèles historiques, de nature dialectique, affirment que ce n'est qu'au lendemain de ruptures, toujours brutales et douloureuses, que les sociétés humaines ont pu parvenir à remettre en cause les modèles dans lesquels elles s'enlisaient et relancer, ce faisant, les conditions mêmes de leurs développement intellectuel, culturel, spirituel, matériel. La Grande Peste de 1348, à trois générations de distance, aurait été cet événement nécessaire sans lequel, vers 1410-1420, intellectuellement et culturellement du moins, l'Italie n'aurait pu connaître la révolution des esprits connue sous le nom de "Première Renaissance". Thèse, antithèse, synthèse ! Il n'empêche, revendiquer et appeler de ces vœux cette rupture consciemment, relève d'un pari fou. Faut-il en arriver là? Est-ce cela que vous, "Démocrate" (quelle ironie du sort), vous appelez de vos vœux? Car il faut s'entendre : poussez au moins votre logique jusqu'au bout. On ne peut en effet être un révolutionnaire de salon, les deux pieds enfoncés dans ses charentaises. Ou l'on se veut un grand révolutionnaire, au risque d'ailleurs de toutes les confiscations réactionnaires ultérieures (considérez l'histoire de l'URSS ou celle de la Révolution française (Thermidor)), ou il nous faut admettre, du moins si l'on entend rester intellectuellement honnête, un minimum de pragmatisme dans l'appréciation des enjeux de nos sociétés.
Vous stigmatisez la gestion de la crise actuelle? Serait-ce cela qui vous aspire vers ce discours que j'identifie comme crypto-démagogique? Posez-vous seulement la question du pourquoi en sommes-nous arrivés à cette crise "structurelle"? Que signifie "structurel"? Pourquoi ce type de crise? Tentez au minimum de commencer à répondre à cette question, et vous vous rendrez peut-être compte que les réponses qui sont aujourd'hui apportées ne sont que les conséquences des conquêtes sociales d'il y a soixante ans. Et ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : non, je remets pas en cause ces acquis qui ont été une source de bien-être pour le plus grand nombre. Mais le fait est, aujourd'hui, au vu des évolutions globales (déficits démographiques, hausse du coût de l'énergie, mondialisation et concurrences planétaires), que ce sont précisément ces politiques de protection sociale qui, très élaborées, sont devenues à la limite du supportable pour nos économies en perte de vitesse. Le déficit de nos finances publiques n'est lié fondamentalement qu'à cela, et très logiquement, dans notre système, cette fragilisation des finances publiques ne pouvaient se traduire que par des crises financières à répétition, qui devraient être de plus en plus graves (sauf à imaginer que l'on prenne des mesures drastiques). C'est cela que j'avais tenté de vous expliquer plus haut, ... et qui a justifié votre réaction et vos commentaires qui me laissent sans voix.

Uit'zuitje, suis-je passé à zéro soixante-dix-huit ou soixante-dix-neuf pointé?

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 27 décembre 2013

Tournaisien,

Quoique ce modèle soit en totale opposition avec l'école franco-autrichienne, l'honnêteté me commande de signaler que le modèle proto-pré-anti-monétaire, aussi appelé modèle australien, ou modèle kangourou-forçats, préconisé par notre Démocrate, existe.

Comme le visionnaire, grand résistant, indigné et partisan, François Hollande le répétait récemment: "Je n'aime pas les semeurs de doute et, dans ma société idéale de demain, le conjungo ne sera qu'un effroyable souvenir. Je me dois de tracer la voie et de guider le peuple par mon exemple guilleret."

Ce modèle d'ailleurs été modélisé de façon très convaincante dans les années 1980 : http://www.youtube.com/watch?v=c4TdPxOXuYw

Écrit par : Pfff | vendredi, 27 décembre 2013

"Juste avant le retour des Médicis" N'allez pas leur parler de Savoranole, la honte des dominicains. J'ai déjà fort à faire avec un seul moine fatal chez nos petits parfaits.

Rien pour Malaparte. Notre pauvre Marcel traite ici Ezra Pound comme de la merde et vous laissez dire.

Pas joli, joli, tout cela. Tourn'

Par ailleurs, il n'y a pas que la politique, l'économique et le philosophique qui tourne en eau de boudin ... Preuve s'il en fallait, qu'il y en a plus dans le transept que dans le concept. L'Art moderne est un méprisable déchet où le flamin scintille au firmament des ricaneurs ploutons. Ce n'est pas la moindre cause de notre mépris bien assuré.

Écrit par : Pfff | vendredi, 27 décembre 2013

« Autre point dont je suis fermement convaincu : c'est qu'il reste davantage de lambeaux de civilisation encore utilisable dans les lézardes, le foutoir, les interstices de ce monument baroque et poussiéreux [i. e. l'Église de Rome] que dans toutes les autres institutions de l'Occident. »
— La Kulture en abrégé, 1934.

Il y a un moment où il faudra bien se rendre à l'évidence. Ce n'est pas que j'emmerde les amateurs de roman de genre, de gare et de science-fiction. C'est que je m'en fiche. Radicalement.

Écrit par : Pfff | vendredi, 27 décembre 2013

Mais ma parole, vous voici bien en verve ... sur un ton décalé qui sonne assurément mieux que celui de votre post précédent. Question de lune peut-être.

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 29 décembre 2013

http://www.lesoir.be/387776/article/actualite/monde/2013-12-24/l-italie-ferme-centre-d-accueil-lampedusa

Ce qui ne résout bien sûr pas le problème sur le fond !

Écrit par : Tournaisien | mardi, 24 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

Alleï, joyeux Noël et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté.

Et frolic por to lez ôtres.

Écrit par : Pfff | mardi, 24 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

mais que fait le mr?

http://www.rtbf.be/video/detail_discours-de-noel-altenatif-d-edward-snowden?id=1881313

Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 26 décembre 2013

Ah-la-la, c'est tourné dans un lobby ? Fumeur ?

Écrit par : Pfff | vendredi, 27 décembre 2013

juste du pays des poussy raïotes, du pontife poucine, des arênes de sotchi, et des p'tits con scotche

Écrit par : uit 't zuiltje | vendredi, 27 décembre 2013

@ Marcel,

la N-VA te soutient! C'est d'ailleurs elle qui a fait la première étude sérieuse à ce sujet, car, parlons de cerveaux, en Belgique on préfère ignorer les réalités pour pouvoir continuer à construire son utopie politique...

http://www.n-va.be/files/default/generated/dossier/brochure_asiel_en_migratie.pdf

Mais bon, même l'immigration sélective que tu sembles prôner me semble un peu difficile, sauf pour des cas très spécifiques... A Bruxelles, on a un taux de chômage chez les jeunes qui dans certains quartiers frôle les 40%, et avec la crise de système qui va venir, il est fort peu probable que cela va s'améliorer... Donc un immigration des élites?

Ah oui, et des quotas. C'est très conservateur de la gauche progressiste. La Belgique peut financièrement accueillir le nombre x donc on décrète l'obligation morale d'accueillir le nombre x.

En d'autre termes, tout le monde doit s'appauvrir pour un nombre X d'heureux élus, et après quoi on ferme les portes et on refuse tous ceux qui viennent après? Nonnon, comme il y en a quand-même, il faut les régulariser au-dessus du quota. Et puis il faudra moralement modifier le quota...

Allez, encore une bonne dose de Temesta moral pour la gauche, acheté à coups de deniers publics, une bonne solution "morale" pour cacher l'absence totale de gestion.

La population en Afrique va doubler d'ici 2050, donc l'idée même de quota est illusoire. On peut facilement prévoir que le nombre de conflits territoriaux vont s'augmenter dans cette région. Plus près de nous il y a encore l'Egypte qui reviendra à l'agenda, avec sa population qui a explosé.

Au lieu de miser sur l'absorption ici, il faudrait miser sur la création de plus-value là-bas, et surtout en stimulant notre commerce ici.

Écrit par : wallimero | jeudi, 26 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

Wallimero, vous retardez et êtes trop optimiste: à Bruxelles, la taux de chômage pour TOUS les jeunes de l'agglomération est de 47%. Nous allons droit dans le mur, mais bon, la douche de Lampedusa nous permet de penser à d'autres malheurs bien moins "menaçants" car bien plus loin!

Écrit par : lachmoneky | vendredi, 27 décembre 2013

Taux de chômage des jeunes pour l'ENSEMBLE de la Belgique: quasi 25%
Idem à Bruxelles uniquement: 47,4%.... pas "dans certains quartiers": pour TOUTE la Région!

http://www.levif.be/info/actualite/belgique/augmentation-du-taux-de-chomage-chez-les-jeunes/article-4000479891991.htm

Sources: SPF Economie, entre autres

Écrit par : lachmoneky | vendredi, 27 décembre 2013

A toutou r naisien, qui n'a r i e n, compris

Me refiler l'histoire du pognon n'est p a s nécessaire. Je la connais et sans doute mieux que vous.

Comme je ne suis ni crédule (agnostique à l'état pur) ni irrationnel ni inculte : je la connais. C'est d'ailleurs pour c e motif que j'ai été engagé. Et pas par des complotissss-gôchisss ( tout le contraire..)


1. JE tra v a i l l e pour filer aux médias la version idiote qu'ils vous fournissent afin que vous continuiez à c r o i r e.

Point.

Je vous remercie. Vous démontrez n o t r e efficacité.
Je vous le concède, il y a des publics plus "difficiles" que vous.. et que les belges.

Notre souci sont les a u t r e s européens (malheureusement trop sains d'esprit et cultivés. Alors que le belge mis sur le radeau de la méduse continue à c r o i r e.. la tâche la plus facile pour la propagande)

Je ne suis a b s o l u m e n t pas complot et autres clichés pour idiotisés massifs (belges).

Un peu de c u l t u r e et encore d'i n t e l l i g e n c e (le hic du belge)..
Que t o u s les autres o n t (tâche DONC plus difficile pour la propagande)

Vous êtes actionnaire d'une banque mais vous ne touchez p a s de dividende, une astuce qui passe car v o u s n'avez p a s de personnalité normale, c'est-à-dire que vous ne savez p a s où est votre intérêt.
L'intérêt personnel est ce qui normalement (pas en Belle chique donc) meut l'humain.
Vous êtes trop faciles à entuber.

Heureusement, mon "job" s'adresse à d'autres européens, qui nous donnent de l'os à ronger, e u x.

Écrit par : Démocrate | vendredi, 27 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

Démocrate,

Arrêtez de traiter Tournaisien de toutou. Il est plus intelligent que vous et un maître est généralement plus malin que son chien (quoique je ne me prononce pas définitivement pour les propriétaires de Youkis).

Écrit par : Pfff | samedi, 28 décembre 2013

Oupssss Madona ! Me voici tour à tour brocardé et défendu, mis au pilori et mis au pavois. Je n'en demandais pas autant.
La seule réflexion qui me vient est celle de savoir si une philosophie de l'Histoire a du sens. À vrai dire, elle n'a de sens que rétrospectivement, et donc en définitive, elle n'en a pas. Tous les grands penseurs de l'Histoire, ou presque, sont tombés dans le piège qui consiste à modéliser les grands scénarios de l'Histoire pour anticiper sur ce qui va arriver. Et je passe ici sur la tentation qui fut celle de l'homme post-moderne, pur produit des systèmes socio-économiques de l'après-guerre, convaincu que nous avions atteint le point d'équilibre de très longue durée, comme si nos démocraties, que d'aucuns qualifient certes de "moins mauvais des systèmes" à défaut d'être les meilleurs, constituaient le point d'aboutissement ultime auquel nous pouvions prétendre. Il n'aura fallu que deux crises financières consécutives, et très rapprochées dans le temps, pour que ceux qui ont un peu d'intérêt pour la chose publique (je préfère quant à moi ne pas parler d'intelligence des uns et de connerie des autres ... tout n'est en définitive qu'un problème d'implication et d'intérêt pour l'environnement socio-économique dans lequel on vit) prennent la mesure de la fragilité du monde qui est le nôtre. Combien d'événements sont par ailleurs, par nature, imprévisibles? Raison pour laquelle d'ailleurs, les gourous d'une histoire-fiction, lassés de surfer sur la crête des graphiques en forme de montagnes russes, ont développé à plaisir des scénarios catastrophes dont ils ont tiré des théories (théorie des catastrophes), allant des météorites aux tsunamis en passant par les épidémies planétaires.
Le seul à s'être essayé à une telle philosophie de l'Histoire avec un certain bonheur aura en définitive été Hegel, l'auteur de la "Phénoménologie de l'Esprit". Le seul véritable problème de son modèle philosophique ne fut tant la dimension spirituelle qu'il y a projeté que ce qu'en a fait un certain Marx en le déclinant à la mode "praxis". On a vu ce que cela a donné : quand un modèle théorique tel que celui du Grand Soir dérive en idéologie et d'idéologie en finit à être imposé comme modèle socio-économique et politique de façon brutale et autoritaire (dictature du prolétariat), l'enfer humain n'est jamais très loin. Mais même un système comme celui-là, qui prétendait pourtant contrôle l'Histoire pour l'avoir soi-disant décomposé structuralement, a fini par être battu en brèche par la réalité autrement plus profonde et inéluctable qui est celle de l'Humain. L'erreur qu'ont à leur tour commise les Occidentaux fut d'y voir la confirmation que "leur" système libéral était le seul valable. Ce faisant, ce qui en avait la force, à savoir un pragmatisme fondé sur des mécanismes d'auto-régulation plus ou moins contrôlés, a fini par dériver également vers une forme d'idéologie et donc de calcification de la pensée qui ne pouvait à son tour qu'aboutir à des catastrophes, à commencer sur le plan économique.
L'idéologie est travers de l'esprit, une forme de déviance, de totalitarisme de la pensée. De ce point de vue, je suis beaucoup plus proche de modèles philosophiques tels que l'empirisme anglais (Hume, Locke), et ce quoi que je sois pourtant croyant et pratiquant (apparente contradiction). Un type de pensée qui, ajouté au pragmatisme nourri à la source de la mentalité protestante des Anglais (en particulier dans sa version orangiste), permet d'aborder les enjeux socio-économique de façon beaucoup plus souple et plus ouverte que dans certaines cultures beaucoup plus perméables aux mirages de l'idéologie (le radicalisme de la Terreur n'était-il l'interface de la part la plus sombre d'un Catholicisme intransigeant, de la même manière que le modèle soviétique aurait été le sous-produit logique d'une culture orthodoxe terriblement hiérarchisée et ritualisée?).
Quoi que l'on pense, quoi que l'on fasse, de toute façon, l'Histoire passera toujours les plats là où l'on s'y attendra le moins; et ce quand bien même, rétrospectivement, elle apparaîtrait toujours d'une implacable logique. Qui pouvait prévoir les crises financières que l'on a connu voici quinze ans, alors pourtant que les conditions mêmes de nos systèmes de protection sociale ne pouvaient qu'aboutir à des déséquilibres graves qui, à bien y regarder, ne pouvaient que se traduire dans des crises de cette nature? Telle est la raison, fondamentalement, pour laquelle je me suis toujours défié des imprécateurs de tout poil. Je ne suis en rien un défenseur de notre "système", contrairement à ce que vous pensez, mais le pragmatisme nous impose, me semble-t-il, de savoir très exactement ce que l'on veut. Que veut-on au juste? Pour le prix de comprendre l'Histoire (un leurre, comme je l'ai écrit plus haut), veut-on provoquer la rupture inévitable ou remettre en cause les fondements supposés (et très hypothétiques) d'un système qui serait manipulé par quelques groupes obscurs ou lobbys discrets, sortes de "dei ex machina" à la sauce "protocole des Sages de Sion" revisités façon début XXIe siècle? Ou, soucieux quand même de limiter la souffrance aux pauvres humains habitant la surface de cette terre, préfère-t-on, par sagesse diront certains, tenter d'apporter des réponses "plus lentes", infléchir sans ruptures ce que l'on pense avoir identifié d'une évolution en cours des choses (j'ai bien écrit "ce que l'on pense")? La véritable question est celle-là, me semble-t-il? Personnellement, je n'ai que très peu de sympathie pour les Robespierre, Saint-Just et autres Trotsky ou Zinoviev en herbe. D'ailleurs, puisque vous affectionnez semble-t-il le point de vue de Sirius, regardez-y de plus près. La stature de Robespierre ne masquait-il la silhouette inquiétante de Fouquet-Tainville? Et Trotsky et Zinoviev n'ont-ils fait le lit de Staline? Pour le bien de l'humanité me direz-vous peut-être ... il faudra en ce cas aller l'expliquer aux guillotinés de 793 et 1794 et aux millions de Russes dont la viande malade, entre 1924 et 1953, a nourri les asticots et autre vermine rampante des goulags.

Écrit par : Tournaisien | dimanche, 29 décembre 2013

@Pfff

votre opinion n'a-t-elle pas évolué sur les propriétaires de youkis ?

Écrit par : uit 't zuiltje | lundi, 30 décembre 2013

Très d'accord avec Tourn' sur fond, mais il y a des points que j'aimerais infléchir.

Ils ne seraient pas un peu gallicans, nos amis français ? Je pourrais me lancer dans une démonstration qui va de Louis XI à François Hollande, en passant par Jack Lang et l'Être suprême, mais cela risquerait d'être long.

Bref, ils ne respectent pas la séparation de base entre religion et pouvoir, sont livrés corps, âmes et biens à un messianisme nationaliste guère ragoûtant.

En Angleterre, j'aimerais relever le nom de Burke. Marié à une catholique, détestant le catholicisme, il est le seul philosophe à ma connaissance à qui les faits donnèrent raison post mortem. Il est connu pour deux choses : avoir été mis au ban de la société intellectuelle de son temps pour avoir défendu les catholiques contre les atteintes faites à leur droits civils (un catholique ne pouvait pas être fonctionnaire en Angleterre jusque dans les années 1950, par exemple). La deuxième pour n'avoir pas succombé à l'enthousiasme pro-révolutionnaire français qui avait saisi une partie des salons anglais. Il a démontré dès le début de la révolution comment celle-ci allait produire la Terreur et Napoléon, ceci avant que cela ne se produise.

Uit´, il y a pire que les Youkis, j'en connais qui nomment leur rouge de Bavière Attila ! ;^)

Écrit par : Pfff | mercredi, 01 janvier 2014

Mon opinion sur Quincy Jones ? Le plus grand producteur de tous les temps.

Écrit par : Pfff | mercredi, 01 janvier 2014

@ Pfff

Petit rectificatif : Edmund Burke n'était pas anglais, mais irlandais.
Il fut aussi et surtout un philosophe connu pour ses écrits sur l'esthétique (au sens philosophique du terme). Il est notamment le père de la théorie du "sublime" qui va exercer une influence déterminante sur la conception du paysage romantique.

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 01 janvier 2014

@Tourn'

pas "anglais" ok, mais "irlandais"... offshore alors

un peu comme ryanair en "communauté "française"" ;^))

Écrit par : uit 't zuiltje | vendredi, 03 janvier 2014

Nos jeunes n ont plus qu'à émigrer.Nous allons tous devenir des émigres pour pouvoir vivre correctement .

Écrit par : Capucine | samedi, 28 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

Mon papa va bientôt immigrer vers les étoiles
bonne année a tous ,Cons se le dise!

Écrit par : Capucine | lundi, 30 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

Bonne année, Capucine. Ne faites pas trop attention à ce qui se dit ici. Je vous souhaite du courage.

Écrit par : Pfff | mercredi, 01 janvier 2014

bonne année Capucine
bon voyage à votre papa loin de lampedusa
et si votre maman est une des étoiles vers où il émigre...bienvenue au club des orphelins libérés

Écrit par : uit 't zuiltje | mercredi, 01 janvier 2014

SDF rentrez chez vous! Le culte de Richenou!

Au Royaume des Bulles, le petit-bourgeois croyant s'éclate!
Champagne, demain ça ira mieux, ah ça ira, ça ira.., les p'tits bourges borgnes, on les dépouillera!

2014, année des élections et des "miracles" de la croââââssance-le-retour (z allez voir la croissance-le-retour XXXX, un vieux film au scénario identique 40 ans que cela dure) (Ou choisissez votre meilleur employé de banque!).

Champagne et grenouilles de bénitier! L'année des bulles qui éclatent!

C'est papal, c'est biblique.
Tous derrière moi. Des corbeaux, où ça? Pas vus, juste des colombes blanches de la paix, santé, prospérité. Suffit d'y croire et de n'avoir point de mémoire. Être la proie consentante, c'est mieux. C'est magique! Comme on est consentant, on vit mieux, non?

Vos moyens sont les nôtres. A nous!
(La psychique magique, c'est formidable. Encore et toujours vous croyez, même si cela fait 40ans qu'on vous les ôte, que n o s moyens vont devenir les vôtres. Jamais! Au contraire, mais vous espérez et donc vous j u s t i f i e z! C'est Magique, nous sommes des fantasmes de Père Noel!)

40 ans et toutes ses dents de l'amer. Ca ira mieux demain!
Z avaient pas vu la "crise" (ah ce terme faux, plus c'est faux, plus ils gobent, ils suivent, ils marchent, c'est magik, font pas le lien, le sens des mots, rien!) de 1973 (ça ira mieux demain, ce n'est que la faute des zarabes, Nixon connaît pas hoplà, ce bon vieil avocat de Mac Carthy le très ouvert Président US .. élu aussi Président, c'est donc qu'il a raison...),
ni celle de 1979 (ça ira mieux demain, ah ces zarabes que l'on paye en ...dollars, c'est de leur faute avec leur opep... Nous, on n'a rien à voir la-dedans),

ni celles des années 80 (Winners et losers, wall street je trade donc je suis, ça ira mieux demain, c'est de votre faute, bande de fainéants chômeurs massifs même pas en or de millionnaires, vous profitez de trop, hop pour vous casser, terrorisme sauce locale... vous n'y verrez que du feu, comme votre grand-père collabo, vous n'êtes pas à un mort près, enfants y compris flingués dans la tête, comme ça pour rien, genre gestapo du "bon vieux temps" où grand-papa s'est tu aussi, c'est génétique la bassesse, pour avoir une petite maison, une 'tite auto dont on est fier, hein, où irait-on si vous aviez une conscience morale élevée, une dignité civilisée, no business pour les petits-bourgeois au bon beurre, j'ai rien vu et même quelque part, entre nous soit dit, je jubile un peu, ouf, c'est pas moi, hein?),

ni celles des années 90 (ça ira mieux demain, privatisons tout, bande de fainéants pas malins, c'est de votre faute, savez pas y faire, gérer, zaviez ka..blabla),

ni celles de années 2000 (ça ira mieux demain, on a tout en main, on gère mieux, laissez-nous les clefs de votre maison, bulle pop up internet, crashe le cash, crédit pour tous -haha- d'ailleurs Lincoln, César, Staline, Jefferson, Napoléon, Aristote, Machiavel, Marx ou autres, nous servent de j u s t i f i c a t i o n à tout et n'importe quoi, juste de votre subjectivité et de votre crédulissime a priori, que vous illustrerez en les citant.. haha ),

ni celles des années 2010
une fausse 'tite révolution par ci par là, ça met de l'ambiance, (ah les anonymous disparus depuis la fin des vraies fausses "révolutions" maghrébines, magistrale démonstration de notre puissance à détourner tout) verront pas celles-là (majeures)non plus en 2014 ou 2015 (ça ira mieux demain, c'est de votre faute aussi, vous vivez au-dessus de n o s moyens, que vous confondez avec les vôtres, quelle touchante émouvante boulversifiante adhésion à n o s standards, émouvant qu'on vous dit, parce que vous n'avez plus d'épargne, bande de dépensiers qui font n'importe quoi, est-ce qu'au moins vous avez une petite maison payée à crédit chez nous par nous... p o u r nous? Au moins! Des gosses? Ah alors vous pouvez servir, on vous la prendra paskousinon, voyez le "sstème" s'écroulera, raaah, d'ailleurs dans la bible, au temps de Cléopâtre ou des Mayas ou de Jésus-Christ, dans la constitution, la dictature ou la pré histoire - au choix du petit-bourge qui pioche ce qu'il veut-paskil est libre (hahaha)-, c'était déjà comme ça, pas de raison que l'on entre en raison et que l'on descende de son arbre, hein. C'est la seule façon de vivre, paske cestkomça : comme un chimpanzé p a s k e. Bouge pas! Ait peur!).

On souhaite à la cohorte et la meute trouillarde de mal-voyants mal-comprenant, de la foule des crédules sur leur Radeau de la Méduse - qu'en plus ils ont sué pour payer à crédit, 20ans d'esclavage et de vie étriquée et mesquine, haha on v a leur prendre q u a n d même paske toussa- qu'ils prennent pour un palais divin chatoyant aux couleurs du ça-ira-mieux-demain-la-croissance-le-retour-tout-va-bien-patience-ça-a-toujours-été-comme-ça-c'est-de-ta-fôt (40 ans du même discours, ça ira mieux demain, les ânes pécheurs et leurs carottes, rien de mieux que ça), une année 2014 pleine de ... Bulles. Eclatantes bulles! Mais comme ça ira mieux demain, 2015 (post élections) sera meilleure en bulles éclatantes! (C'est de la fôt à...au choix paske... au choix)

La substantifique moelle du féodalisme. Du désordre des choses.
Le chaos c'est normal. On vous dit. Paske...

Tout à fait. La crevitude aussi (c'est de ta fôt, sale... tavaiska...au choix).
(La preuve, en l'an - 1500, y a eu du chaos chez les Zoulous, hein, la preuve que tout est n o r m a l)

Il est interdit de penser "out of the box". Ne vous émancipez pas, c'est dangereux (si vous pensez et êtes lucide-clairvoyant, c'est-à-dire I n t e l l i g e n t, vous serez abreuvé d'injures!) Cataracte, mon amour. Conspuons tous ensemble!

Le conformisme tyrannique.
Pas d'intelligence autorisée ici. (la vraie pas la fausse empoulée qui justifie tout paske...)

Tout sera justifié à l'aide de notions historiques, systémiques, et autres blabla enfumant la perception véritablement clairvoyante et donc intelligente des choses. A la boutique du féodalisme, tous les arguments sont bons. Et surtout pas de lucidité. Surtout pas, grand Dieu!Raaaah, vade retro, satanas, pas de ça!

Analyse critique?
Non mais, pas question, vous êtes et resterez un immature donc crédule, petit, trouillard, non émancipé du bulbe, à la psychique sociale de "petit", d o n c vous justifierez paske... c'est comme ça (système, citations, hors contexte, omissions, irrationnel déguisé en savant comme dans les "femmes savantes" ou "le bourgeois gentilhomme" le parvenu 'tit bourge classique de Molière)!

La substance de l'essence de la moelleuse soumission au désordre des choses. Que voulez-vous, y a pas d'avance. Alea jacta est. Fatalitaaaaaaaaaaaaas.
La preuve par Borgia et Néron. Par Napoléon ou Staline. Aristote ou Machiavel. Par tout, pour les toutous.


Détournement de fonds.
Je braque donc je suis.
Suivez votre maître. Il est fort, grand et omnipuissant, lui. Amen! Paskilaraison (la preuve, de tout temps, blablabla)

37% du PIB Européen : pompés par les méga banquiers et boursicoteurs. (toujours en roue libre).
T r e n t e- sept pour cent.
Détournement de fonds simple.
Dépression économique mondiale (partout) et groSSSe propaganda pour le cacher.
Régression et répression, les 2 doigts de la main du terrorisme permanent. Cestkomça paske.

Aujourd'hui, c'est la banque et wall street qui vous braquent. Paske.
Et le petit-bourgeois toujours crédule c r o i t que cela va s'arrêter. Il ne comprend rien, il n'est pas intelligent.

Dernière nouvelle : vos gouvernants en décembre ont autorisé le braquage de votre épargne. (bien sûr cela porte un autre nom). Croyez-vous que le petit-bourgeois belge de base l'a compris et remarqué? Non.
Lui, le petit mou, il mâche. Il recourt à des poncifs, en fait une soupe minestrone (qu'il pèche de ci de là). Pour toujours dire "C'est paske". Voyez?

Pendant qu'on vous braquera votre épargne, et que vous perdrez du temps à vouloir halalalala chercher pourquoi-quand-comment-où-que-faire-trop-tard, ils auront déjà une longueur d'avance.
Le patrimoine ensuite. Car si vous ne lâchez pas votre épargne, alors ce sera votre (petit) patrimoine.On peut tout exproprier. Exproprier vos zactions, votre épargne et votre maison. Tout. Aussi. Et cela v a arriver.
Paske, voyez? (D'ailleurs, la preuve que fatalitaaaaaas, au temps de Venise, de Louis XI etc, etc... blablabla).

En échange, au change maintenant pour le petit-bourgeois, (avec justification historique, argumentaire, ou autres excuses de soi-même pour soi-même), je peux moi aussi jouer. Qu'est-ce qu'on m'offre? Qu'il y a t-il en rayon?
Accchhhhhhh, voilà!

J'expulse donc je suis.
SDF ... rentrez chez vous! (;-) A la rue!
Enfants, crevez de faim, j'ai rien à voir avec ça, moi.
Je ne veux pas penser. C'est paske, de tout temps... (blabla.. napoléon, les vénitiens, les rois, les autres, le système p a s k e)

Alors, vous comprenez : on expulse parce que c'est intenable (les autres, ceux qui font qu'à profiter, c'est sur, c'est certain, de nous les tout petits Grandet de fond de province rance de chez nous, madâame, rentre chez toi SDF! ) . C'est le vomitif préféré du petit-bourgeois : j'expulse, donc moi aussi je suis avec les forts. Enfin! J'expulse donc je suis.

En 1943 (année européenne de la famine nazifiée), d'ailleurs, grand-père très belgicain ou franchouillard ou danois ou norvégien (non exhaustif) a même eu une crise de foie.
En bon français petit bourgeois crémier, il n'avait qu'un souci : se soulager.
Il l'a soulagé à Vichy (ha les bonnes eaux de Vichy!).
En bon belgicain, il a dénoncé son voisin (prime! maison) car il souffrait du syndrome "la brique dans le ventre", en traitant ses gosses de fainéants, d'étrangers, de profiteurs (terrorissss communissss ou autre vocable utile à qui veut exprimer-soulager ses tripes douloureuses , paske... d'ailleurs ça a toujours été comme ça, donc ... paske voyez?)
En bon norvégien, il a fait de même
En bon danois, idem.
Etc...
Il n'a jamais eu de crise de foi, par contre.
Repus et malheureux de ses douleurs d'estomac, ses tracas d'estomac furent terriblement insupportables (tout ça à cause de, paske...ses 'tits clients ne payaient pas tous le juste prix qu'ils lui devaient! Voilà! Des profiteurs, à n'en point douter!). Un peu de compassion quand même. Pensez à lui.

Son petit-fils en 2013 n'a pas ce genre de souci. Il pense toujours à son grand-papa (merci g pépé)
Il est devenu banquier. Enfin, plus d'ennui.
Son mur de Berlin à lui c'est Wall Street. La Rue du Mur. C'est heureux paske de tout temps (blablabla..) et puis si les enfants sont pauvres, c'est de leur faute. C'est paske de tout temps, il a fallu t r a v a i l l e r et ils ne le font pas, ces enfants profiteurs!Des fainéants, on vous dit.

Montrez la papatte!Au pied!
Patte blanche,
je je je suis un médecin,
je suis une catin.
Et je m'en lave les mains.

Je suis Ponce Pilate et le peuple s'éclate!

(il m'applaudit, soulagé de mon "bon" sale boulot à leur place, pas salir les mains moi, enfin qqu'un qui les i n c a r n e paske voyez, de tout temps, comçi comça onpeutpas blablabla...)

Hygiène avant tout.
Je tue mais je n'ai pas de sang sur les mains. C'est propre en ordre. C'est donc bien. Je vous montre patte blanche. Big Mag la petite-bourgeoise (qui me ressemble, car mwè môssieur, aussi, je suis narcissique, mou et salaud non pensant paske de tout temps, etc, je n'aime que ce qui me ressemble, tiens où est mon miroir?) est mon idole.

Quand je serai grand, je serai employé de banque.
(Et je dirai, pour mousser, que je suis "banquier" la maladie mentale du complexé social des petits se manifeste ainsi) . De la fripouillerie ordinaire.

Et rien n'est fait par les petits employés de banque se présentant au suffrage universel : r i e n. Et le peuple se soumet. Paske...(d'ailleurs, le système, Blablabla, etc...)
Pour cause, les employés de banque ont été mis à la tête des institutions dites "publiques" ou Etats. Astucieux. C'est une corruption systémique déjà.
C'est nous-qu'on-gagne p a s k e voyez on a gagné du temps de César, Crésus et les autres , ou n'importe quand. Ce sont les médias qui nous le disent. Ou des Auteurs (au choix, à piocher ou picorer selon ses petites bases étroites et totalement subjectives, s u b j e c t i v e ment très narcissiques)
C'est comme ça. Paske le système, voyez, d o i t ... blablabla.

Deeeeeemandez et achetez mes salades! Et vous reprendrez bien encore un peu de carottes, non?
Ce sont les petits-bourgeois (qu'on a évidemment copieusement utilisés pour répandre notre doxa, nous sommes leurs gourous, ils nous croient!) qui nous aident.
Oh, on les dépouillera comme les autres. Mais, ils pourront en échange de leur crédulité, détourner leur culture pour n o t r e usage exclusif. Point. Ce sont ceux que l'on méprise le plus.
Ils sont trop de la balle, ces petits-bourgeois étriqués qui suent 25ans pour quelques briques ( ah la propagande belge ridiculissime matraquée pendant 50ans, on v e u t des "petits propriétaires" comme Franco, donc "on a une brique dans le ventre" tous hein? Il f a u t en avoir.)
Et bric-à-brac poussifs, dont ils sont fiers et qui se prennent pour des milliardaires. Ah ah.

Université, culture et lettres : tout à notre profit.
Renoncer à la vie et justifier, ce sont leurs mamelles.
De temps en temps, on leur jette un "caramel mou", ils croient qu'ils sont sauvés. Après, on leur fera payer ce caramel mou, avec intérêts juteux et puis ils devront en rendre 2 ou 3; et comme toujours, ils y croient. On leur prendra tout. On leur ricanera à la figure. Mais ils croient. Ils ont des étoiles dans les yeux. Comme toujours. La preuve par x ou y. Un jour, tous milliardaires, non?

Au Bonheur des Femmes (du FMI). Prenez (La) garde!
Monti, Draghi, Trichet, Van Rompuy, et autres Grecs, tous tous pour les enfants pôooovr.
Avant, dans les années 70, 80, on n'osait pas encore prendre la tête des Etats directement (on cooptait des Pom pom pidou signe-moi ça là et autres Ballade dure..). Même dans les pays du tiers-monde, les employés étaient à la tête des Etats au Bonheur du FMI.

La transparence, un grand progrès.
Aujourd'hui, on est mieux. On ne doit même plus faire semblant.
On y va carrément.
Certains toutous risquent de japper de jubilation : on est mieux car on ne se cache même plus. Un grand progrès de la transparence!

Pire, en 2013, les montants de la spéculation représentent des sommes faramineuses, dix fois- ou plus- le PIB mondial. Comme avant 2008 et encore plus qu'en 2008.Une bulle dans la bulle gonflant la bulle. La chute éclatante bientôt. Mais alors ce sera mieux, plus fort... qu'avant. Transparent, très transparent!
Paske.

Le culte de Richenou.
Aux borgnes et aveugles, petits et craintifs soumis à leur gourou paske.. une année 2014 pleine de bulles!
Vous avez raison paske...de tout temps.. blabla..
http://www.youtube.com/watch?v=dOJwGl3yLMU

Die Weiße Rose
Aux autres, lucides, ayant une morale, donc matures, émancipés et intelligents, une année 2014 pleine de bouquets de Roses Blanches (Die Weiße Rose)!

Écrit par : Démocrate | mardi, 31 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

@Dém'

je vous envie mon cher, quel luxe d'être si seul un 31 décembre

Écrit par : uit 't zuiltje | mercredi, 01 janvier 2014

@ Démocrate
Rappelez-moi ... ce n'était pas vous qui aviez été arrêté à la colonne du Congrès pour avoir crié contre le roi Philippe ? Vous qui vous étiez répandu sur le blog de Marcel en commentaires tous plus incohérents les uns que les autres ?

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 02 janvier 2014

@Dém' et @Tourn'

pas d'ac avec Tourn',
Dém' a des propos très cohérents...
c'est plutôt le monde autour de lui qui n'a pas l'air de l'être à ses yeux

Écrit par : uit 't zuiltje | vendredi, 03 janvier 2014

@ Marcel,

aleï: "Pour rappel, s'il n'y avait pas eu la seconde vague d'immigration, je me demande qui conduirait nos bus, nos taxis, ou ramasseraient nos poubelles."

Oui, c'est ça, heureusement qu'il y eu la seconde vague d'immigration, sinon il n'y aurait pas de taxis et ni de STIB et on serait enterré sous une montagne de déchets!

décidément, on touche le fond de l'argumentaire progressiste et on gratte encore...

Et bien sûr un bel amalgame entre réfugiés politiques, réfugiés de guerre, réfugiés économiques et migration aveugle.

tiens, justement, sur Bruxelles

http://www.knack.be/nieuws/belgie/brussel-verdient-beter-ook-al-is-het-soms-een-lastige-vriend/article-opinion-121882.html

"Pratiquement 66 de sa population est d'origine étrangère. Pas moins qu'un tiers de tous les migrants entrent la Belgique via Bruxelles et plus d'une personne sur trois issue de réunion familiale ou migration de suivi s'y établit. Tous les ans la population de Bruxelles augmente de 20.000 personnes. C'est comparable à une ville comme Diest ou Blankenberge. Ces nouveaux venus proviennent principalement du Maroc ou de Turquie et obtiennent le droit de séjour via le canal de migration passif de la réunion familiale."

Donc Marcel, elle où ta guerre contre l'immigration???

Mais oui, les ponces du PS laissent Maggie - qui n'est que secrétaire d'état - faire la difficile pour ces quelques Afghans et Syriens qui de toute façon n'ont pas d'impact politique. Dès que possible on supprime tout, et rien de structurel n'est fait.

Entretemps on laisse aux élus PS la liberté de marquer ouvertement leur désaccord avec la politique menée, comme ça on indique bien sa position à son électorat. C'est n'est qu'une politique de faire comme si par et pour les flamands.

Et tout cette masquerade permet surtout de maintenir l'immobilisme progressiste: l'absence totale de gestion de l'immigration depuis des décennies.

L'importation massive de pauvreté francophone extratérritoriale a permis de déflamandiser Bruxelles, de casser le tissu libéral classique des classes moyennes francophones et de créer une dépendance du soutien public de façon durable. Quel progrès!

Mais en fait, Marcel. Vu le PIB de Bruxelles et son rayonnement sur l'économie du pays, Bruxelles ne fait sûrement pas assez d'efforts en matière d'acceuil des demandeurs d'asile! De quoi se plaint-on alors si les pauvres gens d'Anvers en mettent quelques uns sur le train vers Bruxelles?

Écrit par : wallimero | jeudi, 02 janvier 2014

Répondre à ce commentaire

Home sweet home

Écrit par : schoonaarde | jeudi, 02 janvier 2014

Les Sdf, les immigrés : c'est devenu un jeu en Belgique que de se les refourguer. Notons qu'en Belgique francophone, ce n'est pas mieux : les CPAS envoient les Sdf avec un ticket aller simple, quelques adresses et un peu de monnaie à Charleroi, ce trou noir de la misère belge, cet eldorado à l'envers.

Écrit par : Pfff | samedi, 04 janvier 2014

"L'importation massive de pauvreté francophone extratérritoriale a permis de déflamandiser Bruxelles"...

Mais non Wallimero... C'est une question de bon sens et de valeur !
Il suffit pour s'en convaincre de voir le pourcentage de citoyens souhaitant encore du flamand comme seule langue administrative dans le Brabant dit "flamand" !
Et même en Belgique où les flamands sont devenus une minorité soit à peine plus de 45%... Il est temps de revoir les clés de répartition à tous les niveaux ! C'est un fait inéluctable.

Écrit par : Philippe | vendredi, 03 janvier 2014

Répondre à ce commentaire

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.