mercredi, 11 décembre 2013

La N-VA est diaboliquement démocratique !

Lundi, sur La Première (RTBF), au Forum de Midi, il était question de la N-VA. Le thème : «N-VA au pouvoir, le chaos ?» Fabienne Vanden Meersche posait la question à Dave Sinardet, Pascal Delwit et Olivier Mouton, auteur d’un article sur les déboires de quelques communes dirigées par le parti de Bart. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on n’a pas répondu à la question d’un éventuel chaos au niveau fédéral après les élections de mai 2014. Étrange. C’est quand même ce qui nous intéresse… À peine Olivier Mouton a-t-il eu le temps de rappeler qu’en 2010-2011, Bart De Wever avait eu l’occasion de participer au gouvernement belge que… voilà, voilà. En revanche, comme toujours quand il s’agit de la N-VA (et exclusivement de la N-VA), on a passé beaucoup de temps à rappeler que «c’est un parti démocratique». Le spectre de la diabolisation flottait-il dans le studio ? Bizarre quand même que lorsque Bart De Wever prétend que la Belgique n’est pas démocratique, ou que le PS étrangle le pays, là, on ne parle jamais de diabolisation ! Quand ses amis du VVB expliquent que la Belgique oppresse la Flandre, oh, non, ils ne font pas de diabolisation. Et quand son superflamand Marc Demesmaeker évoque le «génocide culturel» francophone envers les Flamands, lui non plus ne fait pas de… dites-le avec moi : «dia-boli-sation» ! 

 

En fait, le joker Duivel est absolument réservé à la N-VA…


…dès que quelqu’un est un peu trop critique, on le tance, l’engueule, le réprimande d’un énorme et définitif : «la N-VA est un parti DÉMOCRATIQUE!!!!!!!!!!» En 2010, Didier Reynders avait même affirmé que c’était un «parti très démocratique». En quoi un parti peut-il être très démocratique, je m’interroge encore ! En tout cas, de tous les autres partis, vous pouvez dire pis que pendre, mais avec la N-VA, houlala, il faut faire très gaffe, hein, sinon panpan culcul. Surtout côté francophone ! Faudrait voir à ne pas fâcher l’hydre surpuissante qui se cache dans les catacombes de la Tour de l’Yser. Car oui, toutes ces précautions oratoires ne font que dévoiler à quel point la N-VA fait peur. Où l’on voit que, de nouveau, tout débat sur la N-VA est devenu, soit un bashing improductif, soit une longue litanie de critiques retenues, immédiatement étouffées, en mode mineur, avec, pour chaque reproche, une excuse à la clef, brandie immédiatement après. Parce que, hein, sinon…

 

«C’est vrai que Bart De Wever a dit ceci ou cela sur les étrangers, c’est vrai que Liesbeth Hoomans a dit que le racisme était, houlala, vais-je oser le dire ? Oui, mais non, ce n’est pas vraiment dangereux parce qu’après, ils sont revenus sur leurs déclarations en nuançant…» Voilà un peu le ton d’une partie de l’émission. Étonnant, quand même ! Si c’est une façon d’expliquer que la N-VA n’est pas un parti antidémocratique, c’est plutôt foireux, parce qu’absolument tous les partis antidémocratiques un tant soit peu ambitieux font exactement la même chose que les deux N-VA précités : ils lancent un gros pavé gras dans la mare déjà brune, ça fait un tollé, qui leur permet de revenir en deuxième semaine pour «nuancer» le pavé ! Le FN français fait ça. La Ligue du Nord fait ça. L’UKIP fait ça. Ainsi, un de leurs parlementaires européens (déposé depuis), Godfrey Bloom, a récemment qualifié la coopération au développement d’envoi d’argent vers le «bongo-bongo-land». Tollé immédiat et retour, donc, en deuxième semaine, du monsieur qui s’est expliqué en… nuançant : je n’avais pas dit ça. Ou du moins, il l’avait dit, mais on l’avait mal compris. Parce qu’il ne le pensait pas tout à fait. Mais quand même un peu. Bref, c’était ça, mais ce n’était pas ça. 

 

Esprit d’UKIP

Quand l’UKIP le fait, on n’hésite pas un instant à rappeler que c’est un parti d’extrême droite, ou «fasciste», ou nationaliste, ou radical, ou europhobe, ou que sais-je. Quand c’est la N-VA, tatata ! niks dôvan : il faut les comprendre ! Ils ont un électorat d’extrême droite à séduire, nous explique Dave Sinardet (qui oublie apparemment que quand on a séduit beaucoup d’électeurs de l’extrême droite on est un peu obligé de les satisfaire par une politique qui tend de plus en plus… à l’extrême droite). Mais voilà, c’est dit, c’est donc la très, très valable raison pour laquelle la N-VA tient parfois un discours qui ressemble furieusement à celui de l’extrême droite. Mais tenez-vous-le pour dit «c’est un parti (très) (extrêmement) (absolument) (totalement) [biffez la mention inutile] dé-mo-cra-ti-que» ! Et celui qui osera penser tout haut le contraire lui donne des points, ce qui est un péché extrêmement grave ! Un peu comme si c’était dangereux… Parce qu’à bien y réfléchir, racoller son électorat à l’extrême droite, est-ce qu’à terme, ça ne risque pas de vous obliger à défendre une politique un peu plus à droite, voir à l’extrême ? Ah ! Zut ! je crois que j’ai mis le doigt sur le problème. Car, les amis, s’il était donc dangereux de donner des points à la N-VA, serait-ce que le parti en lui-même a quelque chose de… euh… (je n’ose le dire, sinon, je vais encore leur donner des points)… (non, retenez-moi, retenez-moi…) anti… (merde ! je vais le dire, c’est pas possible, mais collez-moi donc du sparadrap sur les lèvres, putain, quoi ?)… anti… euh… démo… euh…cratique ?

 

Bardaf ! Je suis bon pour 24 h de cours de politologie par Vincent Laborderie, en une session continue, les paupières tenues ouvertes par une machine à ouvrir les yeux !

 

Bref, on est de nouveau en train de délirer. On est de nouveau en train d’obliger nos concitoyens à penser comme ci ou comme ça. On est de nouveau en train de pardonner d’avance toute nouvelle insulte, tout nouvel excès de la N-VA. Que les députés et présidents d’autres partis en campagne doivent faire attention à ce qu’ils vendent, ça me paraît évident, et c’est valable dans tous les sens. Tout bon commercial sait qu’il n’est pas bon de (trop) dénigrer la concurrence. Mais la presse a un autre rôle, de critique, de subversion des pouvoirs. Contre-exemple frappant : quand je défends (avec un excès que je reconnais volontiers) Anne Löwenthal, et que je me demande tout haut (non sans me pourlécher les babines) si Yvan Mayeur ne serait pas un «stalinien» du web, on me répond, au pire, que j’ai défendu une cause idiote, et que la censure, ce n’est pas ça. Je suis plutôt d’accord, mea culpa. Mais personne, absolument personne, ne m’a reproché d’avoir fait allusion au caractère stalinien, donc totalitaire, donc antidémocratique, donc criminel voire génocidaire du PS bruxellois ! Per-son-ne ! Personne ne m’a prétendu que par ma critique acerbe (j’avoue, j’en avais ras le bol de leurs petites magouilles et j’ai profité de la «censurette» potentielle pour le dire), je donnais des voix au PS ! Personne ! Niemand ! Nobody ! Mais si j’avais écrit le quart du dixième de ça sur la N-VA, c’eût été tout différent !

 

Si votre roi mage…

Alors, de deux choses l’une. Soit Bart De Wever est une personnalité politique déjà sanctifiée et dans ce cas, la question n’est pas de savoir si son parti est démocratique, mais si la société comprend encore ce que ce mot signifie, si les médias et intellectuels en ont encore une perception claire et saine, du moins ceux qui auront donc réservé à ce monsieur une sorte de protection anti-lèse-majesté dont même nos rois ou premiers ministres ne bénéficient plus depuis longtemps ! 

 

Ou alors, il faut admettre que Bart De Wever constitue bien, dans l’esprit des observateurs même qui nous susurrent de ne pas nous exprimer un peu trop radicalement (et le font préventivement), un danger quelconque. Soit qu’il serait mauvais pour la Flandre. Soit qu’il serait mauvais pour la Belgique. Soit qu’il serait mauvais tout court ! Car, franchement, si la N-VA était un parti «très démocratique» comme on nous le répète à l’envi (environ dix fois [sic] dans l’émission !), quel serait le problème si elle obtenait 30, 40, 50, ou même 60 % des voix ? La séparation du pays ? Et alors ? Si c’est la volonté des Flamands, ils y ont droit, non ? Le virage à droite ? Et alors ? La droite n’est pas un problème pour les politologues, j’espère ? Non, vraiment, si ce parti est très démocratique, je ne vois pas en quoi ce serait un problème de l’alimenter en voix, et du coup, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas dire que ce sont des populistes, des fachos, des extrémistes, des… ben tiens… nationalistes ! Bref, je ne vois pas pourquoi des opinions qu’on peut exprimer impunément sur d’autres partis seraient muselées lorsqu’il s’agit de la N-VA. Qu’on arrête donc vite cette sanctification ! Qu’on cesse donc de crier à la diabolisation qui sert la martyrisation ! Car sanctification et martyrisation sont les mamelles, eh oui, des partis (aille, je vais encore le dire :) antidémocratiques…

 

Alors, la N-VA est-elle antidémocratique ou pas ? Mais bon sang, ce n’est pas le sujet ! D’ailleurs, le FN français est aujourd’hui présenté comme démocratique, les plus grands penseurs de droite même pas décomplexée l’ont bien inscrit dans la République ! Allez donc crier à Anvers que le Vlaams Belang est antidémocratique et vous m’en direz des nouvelles ! Dans les années 2004-2007, ce genre d’affirmation faisait même passer le plus flamandophile des Francophones pour un horrible raciste antiflamand, jusqu’à la Vlaamse Televisie ! En réalité, on applique à la N-VA les mêmes méthodes euphémistiques qu’aux partis d’extrême droite : ne surtout pas dire que la bête est immonde parce que ça pourrait intéresser des électeurs potentiels. Donc, il faut commencer et finir par dire qu’elle est «très démocratique». Et ce faisant, on élude la question. Parce qu’on s’en fout du caractère démocratique des partis. Ce qui nous intéresse, c’est de savoir quel type de société la N-VA défend. 

 

Un peu de Vichy…

Déjà, l’idée de «démocratie» dans notre société a évolué de manière radicale depuis 1945. En Belgique, à cette époque, la moitié de la population — les femmes — n’avait même pas le droit de vote ! La peine de mort était appliquée. La liberté de la presse était toute relative. Nos pays pratiquaient la torture (Algérie), l’Apartheid (au Congo belge notamment), voire l’esclavage. De la décolonisation dans les années soixante à l’abolition en France de la peine de Mort, il ne s’est passé qu’une petite vingtaine d’années. Au regard de l’Histoire, c’est fulgurant. Ces progrès ont rapidement modifié le sens du mot «démocratie» et l’Union européenne a, dès l’an 2000, inscrit dans la Charte des Droits fondamentaux de l’Union européenne les droits hérités des Lumières : «Est interdite toute discrimination fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, les origines ethniques ou sociales, les caractéristiques génétiques, la langue, la religion ou les convictions, les opinions politiques ou toute autre opinion, l'appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance, un handicap, l'âge ou l'orientation sexuelle.» Et aussi : «Tout citoyen de l'Union a le droit de circuler et de séjourner librement sur le territoire des États membres.»

 

De ce fait, ce que l’on reproche aujourd’hui à Marine Le Pen, par exemple, n’est pas tant de vouloir mener la France à un remake de Vichy, mais bien de rejeter un certain nombre de ces valeurs que nos démocraties ont adoptées toutes ensemble. On peut grossièrement distinguer deux types de partis : ceux qui y adhèrent (même si l’application n’est pas toujours optimale, mais la démocratie n’est jamais un fait définitif, toujours un objectif), et ceux qui n’y adhèrent pas ou émettent des réserves plus ou moins franches. Si un parti comme le CD&V a du mal à souscrire à l’interdiction de toute discrimination fondée sur la langue ou l’appartenance à une minorité nationale, on peut du moins espérer de lui qu’il y souscrive un jour. En revanche, on peut — on doit — douter qu’un parti nationaliste identitaire y souscrive jamais !

 

Dans le cas de la N-VA, Bart De Wever s’est à plusieurs reprises prononcé contre l’héritage des Lumières. Il a opposé le droit de la communauté aux droits individuels qui fondent la démocratie européenne telle que nous la connaissons aujourd’hui. Dans un discours de 11 juillet resté tristement célèbre, Jan Peumans et Siegfried Bracke ont, chacun de leur côté, distingué «les Juifs» des «Flamands», niant de facto la pleine citoyenneté aux Juifs «religieux» de Flandre et les présentant comme faisant partie d’une autre Nation. De Wever impose du reste des conditions à la «citoyenneté flamande» en évoquant l’obligation pour «qui veut faire partie de notre communauté» à «apprendre [notre] langue», ce qui va à l’encontre du droit au libre établissement et à la libre circulation des personnes, deux fondements de la démocratie à l’européenne. 

 

Papieren bitte

Dans un discours à l’Université de Gand, le 27 septembre 2010, De Wever décrit plus précisément ce que représente pour lui l’identité : «Il existe un lien positif entre l’identité et une société plus forte», dit-il. Or, ceci soumet l’Être à la société. Il ajoute : «Parler d’identité, c’est accepter que nous tendions vers la formation d’une communauté, et pas vers l’individualisme». Ceci revient à limiter voire nier le droit individuel et donne la primauté au droit de la Nation (communauté, société, appelez ça comme vous voulez), ce qui va aussi, bien sûr, à contre-courant de la «démocratie» à l’européenne qui devrait être notre référence. Il oppose encore l’aspect métaphysique de l’identité à l’aspect physique (donc vulgaire) de «l’individualisme» — mais il s’attaque là aux libertés individuelles (de lire des suppléments weekends parlant des meilleurs hôtels, par exemple) : «Cela nous amène à une réflexion métaphysique (sic) sur l’intérêt commun, à donner une plus-value à l’idée que nous sommes ici tous ensemble». Une telle déclaration pourrait parfaitement convenir à une société autoritaire ou fasciste où, à nouveau, le citoyen est au service de la société, soit exactement l’inverse de nos principes «eurodémocrates». Et le pompon : «La citoyenneté universelle est culturellement désactivante et amène une assimilation culturelle (sic) à laquelle je m’oppose.» Ce dernier extrait pourrait sonner comme un résumé du crédo politique de mouvements aussi radicaux qu’Occident ou le GRECE (Groupement de Recherche et d’Études pour la Civilisation européenne), ce centre de la «nouvelle droite» où l’extrême droite française va puiser ses nouveaux concepts. Ce seul discours permet évidemment de mettre en doute l’adéquation du programme fondamental de la N-VA aux aspirations unioneuropéennes en matière de droits humains, par incompatibilité totale. Mais on ne peut pas le dire, pas même effleurer le sujet, c’est caca !

 

La N-VA n’est d’ailleurs jamais claire quant à son projet de société «idéale». On aura compris qu’il est identitaire, mais elle affirme qu’il est aussi «modéré». Et l’on entend bien que Bart De Wever soutient que tout citoyen qui apprend «suffisamment» le néerlandais peut devenir «(citoyen) flamand» à part entière. Nous prenons cela pour une rassurante concession «démocratique». Mais en réalité, tout citoyen résidant en Flandre et ayant la nationalité belge possède — selon le Traité de Lisbonne — la citoyenneté flamande de manière inconditionnelle, quelle que soit la langue qu’il parle, ou ne parle pas, et il ne peut faire l’objet d’aucune discrimination de ce fait. C’est plus qu’une simple nuance. Dans un cas, l’on conditionne la citoyenneté à un devoir, dans l’autre, une telle conditionnalité est tout simplement… euh… antidémocrat(iqu)e ! Et je ne parle même pas du droit des minorités ou de l’apartheid social et fiscal que la N-VA veut instaurer à Bruxelles !

 

Le sale air de la peur

Il est tout aussi remarquable qu’un certain nombre d’entre ces Francophones de Flandre ont peur de la montée de la N-VA et l’expriment. Dans le Forum de Midi, deux intervenantes habitant en Flandre (l’une se disant «multilingue») décrivaient d’ailleurs cette peur, l’une affirmant qu’elle n’osait plus parler français à haute voix dans les bus. Et toutes deux attribuaient cette montée de «l’antifrancophonisme» comme parallèle à la montée de la N-VA, ou du moins liée à elle. La réponse de nos deux journalistes et de nos deux politologues fut limpide : mais madame ! enfin ! la N-VA est un parti tout à fait démocratique !

 

J’ai rarement entendu un tel dialogue de sourds en radio. Et il s’est présenté deux fois, dans la même émission. À croire que les journalistes et politologues ne s’intéressent plus aux témoignages lorsqu’ils ne corroborent pas leur analyse d’innocuité de la N-VA. Notez bien que je ne pense pas que la vie en Flandre soit réellement devenue un enfer pour les gens de langue autre — on y est toujours très majoritairement gentiment accueilli, j’en ai fait l’expérience lors d’un récent périple avec un journaliste français. À de rares exceptions près («les Wallons, c’est une autre nationalité, monsieur»), on n’a pas ressenti le moindre rejet, au contraire, c’était une promenable des plus agréables (l’accueil général compensait largement les rares mauvais coucheurs). Mais passer quelques jours dans une région n’est pas y habiter. Les témoignages des deux femmes (qui ne me paraissaient ni jeunes, ni radicales) allaient en outre dans le même sens que des témoignages de Flamands qui m’ont confié qu’il y a, dans certaines familles atteintes du virus N-VAbsolut, des discours devenus très, très francophobes ou wallophobes et qu’il est désormais impossible de tenter de les raisonner. On ne peut donc pas balayer de tels témoignages d’un «tout va bien, circulez y’a rien à voir». Je suis donc resté coi d’une question de Fabienne Vander Meersch à ses trois invités : «qui a raison, elle ou nous [cinq] ?» Un peu comme si la crédibilité des témoins dépendait de sa propension à reconnaître que la N-VA est… démocratique !

 

Pour être tout à fait juste, je me dois d’avouer que la citoyenne en question a été un peu «loin» dans sa critique, affirmant que la N-VA était un parti fasciste et qu’on était revenu en 1930 («le roi l’a dit»). Mais plutôt que de répondre que, quand même, la N-VA n’a jamais exprimé l’intention de déporter qui que ce soit (même pas Olivier Maingain, c’est vous dire !) dans des camps d’extermination, le quartet politolojournalistique lui a instinctivement opposé l’argument que la N-VA était «démocratique» ! Il ne s’agissait donc pas de corriger un excès d’une auditrice, ni même de rappeler qu’il ne faut pas évoquer le nazisme à la légère au risque de rendre le thème inopérant quand on en a vraiment besoin (pour Aube dorée, par exemple), mais bien de renvoyer la manivelle plein gaz à une madame qui avait été trois pas trop loin, et de blanchir, au passage, le Partij de toute faute potentielle, venue ou à venir !

 

Nationalist tot in de kist

Pourtant, la N-VA est un parti nationaliste identitaire, et ça a des implications. Il faut donc (pouvoir) le dire clairement. C’est une opinion non seulement respectable, mais de surcroît, un corollaire crédible d’une analyse sérieuse. Pour un parti nationaliste, la Nation n’est pas une chose qu’on construit, mais quelque chose qu’on impose. Exemple : alors que les indépendantistes catalans et écossais excluent une séparation qui ne soit avalisée par leur population au moyen d’un référendum, la N-VA exclut pour sa part un tel référendum ! Autrement dit, elle compte imposer la séparation à sa population sans la consulter. On doit au minimum parler d’un déficit démocratique, non ? Oui, on le doit. Si les Flamands (les habitants de la Flandre, donc) décident majoritairement de quitter le giron belge, il faut les laisser partir, au nom du droit des populations à disposer d’elles-mêmes. Mais ce n’est pas ce que propose la N-VA. Elle veut obtenir cette indépendance par d’autres biais (le pourrissement de l’État belge, sur le modèle tchéco-slovaque, et sans référendum, prenant le risque d’entraîner sa population dans une indépendance qu’elle n’aurait pas voulue, comme l’ont fait les nationalistes slovaques en Tchécoslovaquie).  

 

De la République à la Nation.

Scandale ? Ça dépend du point de vue. Il est tout naturel pour un «vrai» nationaliste (identitaire, donc) d’imposer ça : la Nation est le sommet de sa pyramide conceptuelle. Avec toutes les dérives que cela peut impliquer (mais n’implique pas forcément). Ceci explique, par exemple, les critiques récurrentes de la N-VA envers les artistes flamands, pas assez «flamands» à son goût, à qui elle reproche de ne pas accepter l’Identité avec un grand i. Cela explique aussi le statut de Leader (autoproclamé, mais incontestable dans le parti) de Bart De Wever qui affirme représenter «les Flamands», s’identifiant à la Nation et l’identifiant à lui, sans que l’on n’ose trop le contredire. Cela explique l’arrogance invraisemblable de son triomphe à Anvers, où il a pris possession du bureau de Patrick Janssen avant même d’être nommé, avant même d’avoir formé une coalition, condition sine qua non pour devenir bourgmestre ! D’un point de vue nationaliste, ça n’a rien d’excessif : la victoire n’était pas celle de Bart De Wever, mais de la Nation flamande tout entière ! Une Nation a besoin d’un Leader qui l’incarne, pour pouvoir mener la Communauté «nationale» vers l’unité populaire et vers son destin qui ne peut qu’être formidable. Cette stature exceptionnelle n’est pas nécessaire dans un parti traditionnel. Il faut un chef, mais il n’incarne pas tout le peuple. Elle est en revanche vitale pour un parti dont l’axe n’est pas le prolétaire ou le patron (pour schématiser très grossièrement la gauche et la droite), mais bien la Nation, un concept qui requiert une «grandeur» (la Nation a besoin de supériorité), des symboles, des mythes (quitte à faire du nazi August Borms un combattant héroïque de la cause flamande), une légende nationale. Et la N-VA offre tout cela, sinon, elle serait encore à 6 %. Pour reprendre les mots de De Wever, l’État est physique, la Nation est métaphysique. On est citoyen de l’un, on s’identifie à l’autre comme un croyant à sa religion. À nouveau, cela implique pour le moins une distorsion de la relation entre État et citoyen.

 

Une Nation très peuple.

Alors, si on ne doit pas faire un procès d’intention à la N-VA au moindre événement «suspect», elle doit néanmoins nous inquiéter. Parce qu’elle flotte en eaux troubles. D’un côté, elle n’est toujours pas parvenue à remplacer ses héros, souvent issus de la collaboration, par les véritables porteurs de l’émancipation flamande, comme Daens, Hugo Verriest, Henri Conscience, qui n’ont pas à blêmir d’avoir collaboré avec un régime d’assassins de masse. Mais ceux-là n’étaient pas des révolutionnaires. C’étaient les pères tranquilles, précurseurs certes, mais point martyrs, de la libération d’une population opprimée économiquement et linguistiquement. De plus, ils ont déjà été largement récupérés par la démocratie chrétienne. D’où la nécessité de chercher ailleurs. Il y a donc une attitude qui consiste à supposer que la N-VA préférerait ne plus avoir recours à ces références sulführeuses, ou à se dire qu’il faut un certain temps avant d’expulser ces héros déjà acquis au sein de la VU des cerveaux de tout l’arrière-ban du parti. Il y en a une autre qui consiste à dire que d’autres héros sont disponibles, qui n’ont rien de sulfureux, et font d’ailleurs l’objet d’un culte à la N-VA comme Albrecht Rodenbach ou Joe English et que si le parti n’a pas imposé ceux-là en effaçant les autres, il y a un gros problème.

 

Quelle que soit la bonne réponse, avoir des héros fascistes (Joris Van Severen) ou nazis (August Borms), et antisémites dans les deux cas, n’est pas rassurant dans le chef d’un parti qui se veut le premier de Flandre. En même temps, en déduire que la N-VA est un parti fasciste est abusif : l’on a notamment vu la différence entre le Vlaams Belang et la N-VA quand le Belanger Filip Dewinter a voulu expulser une spectatrice voilée du Parlement flamand et que le N-VA Jan Peumans (président du Parlement) a immédiatement réagi en disant à la jeune femme qu’elle avait parfaitement le droit d’être là, voilée. La N-VA n’est donc pas le Belang. Contrairement au nationalisme racial de ce dernier, Bart De Wever semble vouloir mettre en place un «nationalisme démocratique», une sorte de «nationalisme bizounours». On aimerait croire à cette bonne volonté, mais un tel nationalisme n’a jamais été mis en pratique nulle part. Et ce n’est pas tant parce que les nationalistes sont forcément de mauvaises herbes, mais parce que l’idéologie nationaliste attire trop facilement des antidémocrates — il n’y a qu’à voir la facilité avec laquelle les 60 Belangers (membres du Vlaams Belang) précités y sont entrés ! 

 

Tout ce flou incite, non pas à la dénonciation de la N-VA comme succursale du parti néonazi Vlaams Belang, ce qu’elle n’est pas, mais bien à une surveillance sévère et/ou factuelle, comme on le fait pour tous les partis «pas clairs». Et au droit de lui refuser, à titre personnel, et publiquement, le label «eurodémocrate».

 

Sur le mode : si la N-VA devait gouverner la Flandre seule demain, avons-nous la garantie que les principes de non-discrimination européens qui sont devenus notre définition de facto du concept de démocratie seraient largement respectés ? Les allophones n’y seraient certainement pas à la fête, mais feraient-ils pour autant l’objet d’une discrimination systématique ? On peut parfaitement penser que leur situation ne serait pas très différente de celle qui prévaut actuellement sous la direction du CD&V. Mais il me paraît indispensable, par principe de précaution, d’envisager une aggravation de celle-ci. Car il y a au sein de ce parti, dans l’arrière-ban, des forces bien plus radicales que la direction actuelle, et rien ne dit qu’à terme, elles n’émergeront pas. L’application du nationalisme identitaire n’a jamais été inoffensive nulle part et dans la plupart des cas, elle a été le signal d’une fuite en avant. C’est suffisant pour nous obliger à l’inquiétude.

 

Subversion finale

Ramener la question de la N-VA à son seul caractère «démocratique», ne sert donc strictement à rien. C’est du temps perdu, du vent, au pire, une façon de l’attaquer sans en avoir l’air. C’est imprécis et inutile. On a le droit, non, le devoir d’évoquer ouvertement la «dangerosité» (les guillemets sont particulièrement importants ici) de tout parti suspectable de ne pas adhérer fondamentalement aux valeurs de la démocratie européenne et qui n’a pas encore déployé totalement ses ailes en dirigeant, par exemple, un gouvernement fédéral ou régional, qu’il s’agisse du PTB (potentiel de collectivisme, d’abolition de la propriété), du Vlaams Belang (thèses raciales, islamophobie, commémoration de leaders nazis), de Wallonie d'abord (nationalisme), du Parti populaire (populisme, islamophobie) ou bien sûr, de la N-VA. De là à affirmer que la N-VA serait fasciste, il y a un pas qu’on ne franchira pas sans malhonnêteté intellectuelle. Le nationalisme me paraît suffisamment «dangereux» pour ne pas aller attribuer à Bart De Wever des intentions que rien n’étaye, sinon un certain goût pour un certain folklore. 

 

Reste qu’à la question fondamentale qu’un Belge doit pouvoir poser d’ici au 25 mai 2014, nous n’avons une fois de plus pas eu de réponse. Parce qu’elle dérange. Parce qu’elle «diabolise», je suppose. Cette question est : peut-on former un gouvernement fédéral avec la N-VA ? Et je vais vous répondre en un seul mot : «non». 

 

Aille ! Ça, je ne pouvais pas le dire ! Je viens encore de diaboliser ! Godverdomme de milliaarde djue !

 

Mais bon, si vous voulez savoir pourquoi, vous allez devoir, en plus de celui-ci, vous taper mon article à ce sujet. Bonne lecture ! (Ou pas).

18:53 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (149) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Donc, si je comprends bien De Gaulle n'était qu'un nationaliste français. Eh bien, De Wever est un De Gaulle flamand, avec le même discours et le même raisonnement.
Vu votre admiration pour le Général je crois que vous faites fausse route et que votre raisonnement ne tient pas la route.

Écrit par : schoonaarde | mercredi, 11 décembre 2013

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De Gaulle appartient justement à une époque où les valeurs d'aujourd'hui n'avaient pas encore cours. Sinon, si les époques ne comptent pas, je vous répondrai que De Gaulle n'aurait jamais honoré d'anciens collaborateurs et serait probablement bien plus sévère envers la N-VA que je ne le suis. Quant à dire qu'il était nationaliste au sens identitaire, c'est juste un abus.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 11 décembre 2013

d'où vient ce de gaulle là, ai vu nulle part dans le texte...

bdw est juste une [INSULTE CENSURÉE] völkish

ai juste vu "waffel SS" repenti en biZzounours (avec Zz comme Zzorglub)

Écrit par : uit 't zuiltje | mercredi, 11 décembre 2013

"Je vous ai compris" (1959) Algérie.

Écrit par : schoonaarde | mercredi, 11 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

Il fallait comprendre:"je vous hais! Compris."

Écrit par : denis dinsart | jeudi, 19 décembre 2013

@Marcel

comme d'hab très pertinent avec l'ennemi

« En quoi un parti peut-il être très démocratique, je m’interroge encore ! » Marcel , il faut reconnaître que le MR est un truc de gens très limités et tout s'explique... :^)

« En réalité, on applique à la N-VA les mêmes méthodes euphémistiques qu’aux partis d’extrême droite : ne surtout pas dire que la bête est immonde parce que ça pourrait intéresser des électeurs potentiels. Donc, il faut commencer et finir par dire qu’elle est «très démocratique». »

le (démocra)tic et la (démocra)tique, version bart, pourraient encore un peu intéresser les [insulte censurée par le Censeur salé : les gens ont le droit de choisir un parti qui ne vous plait pas sans que vous les insultiez] qui votent n-va...

 « En même temps, en déduire que la N-VA est un partifasciste est abusif : l’on a notamment vu la différence entre le Vlaams Belang et la N-VA quand le Belanger Filip Dewinter a voulu expulser une spectatrice voilée du Parlement flamand et que le N-VA Jan Peumans (président du Parlement) a immédiatement réagi en disant à la jeune femme qu’elle avait parfaitement le droit d’être là, voilée. La N-VA n’est donc pas le Belang. »

la n-va n'a aucun problème avec ses allié(e)s [Insulte inutile censurée] coincés(voilées)

« Une Nation très peuple. »

très con aussi

Écrit par : uit 't zuiltje | mercredi, 11 décembre 2013

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@Marcel
tous les c... qui votent n-va m'insultent perso et je pense jamais à les censurer...
et puis vous semblez vous plaindre que delwit et sinardet trouve bdw très dém'...
ya pas problemo?

Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 12 décembre 2013

c'est fou ce que les [insulte[s] censurée[s] par le Censeur salé : les gens [ayant] le droit de choisir un parti qui ne vous plait pas sans que vous les insultiez]
font moins avancer le schmilblick que la "n-va très dém..."

Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 12 décembre 2013

@Zuiltje : j'essaye juste d'éviter un dérapage total du débat. Merci de participer :)

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 12 décembre 2013

au départ on marche , on pose un pied dans une grosse m... };^))))
et bardaf c'est le dérapage

on n'est jamais assez prudent avec la nation très peuple ,
de volk sehr völkisch

vive l'inboergöring et les partis non pas dém' mais très dém'...

ikhebeendroom : mandela-bdw même combat, allumons un cierge d'amnistië à 6€ en vue d'un bdw-day même pas bloody

:¨^))

Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 12 décembre 2013

Het is vertederend hoezeer je jezelf in de voet schiet. Conscience werd zwaar gesponsord door Leopold II, de bekendste genocidaire moordenaar van zijn tijd.

Écrit par : Lieven | mercredi, 11 décembre 2013

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@Liev'

vu que "genocide" est un concept qui date de 1944, que conscience chaussait du 42, que léo ii a super aidé la flandre à fantasmer...
les croc de marcel n'ont rien à craindre

Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 12 décembre 2013

@zuil

Je bent al schuldig aan een van Marcels geliefde opiniedelicten: het ontkennen van de Armeense genocide van 1915.

Écrit par : Lieven | jeudi, 12 décembre 2013

@Liev'

je plaide coupable ,votre honneur, moi pas bien comprendre NL,

moi pas eu conscience qu'henri conscience et les arméniens ottomans étaient concernés par "de bekendste genocidaire moordenaar van zijn tijd" .

Écrit par : uit 't zuiltje | samedi, 14 décembre 2013

Ik heb altijd gedacht dat Conscience subsidies kreeg van Leopold I. Trouwens Leopold II verwierf Congo-Vrijstaat pas in 1885, toen was Conscience al 2 jaar overleden.

Écrit par : schoonaarde | samedi, 14 décembre 2013

lol Schoonaarde, wel gezien ;-)

Écrit par : lachmoneky | dimanche, 15 décembre 2013

@schoon'

à quoi bon la chronologie lorsque l'on construit l'histoire au fur et à mesure, les arguments disparates et sans objet (sauf relativement parlant) suffisent amplement

bàv

Écrit par : uit 't zuiltje | dimanche, 15 décembre 2013

Allez, votons tous comme les Bruxellois et la Wallonie qui nous ont donné l'exemple.

Écrit par : xavier castille | jeudi, 12 décembre 2013

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Coup de Gueule:

D'abord je ne sais rien changer en étant en wallonie, à la progression de la NVA.
Même laïus encore...

Ensuite on sent dans le texte le problème d'identité bruxellois là...
Entre l'âme Uccloise et Molenbeekoise quoi.

Je ne retiens qu'une chose:
la RTBF, les politiques, c'est "Bruxelles d'abord" depuis des années.
Comme par exemple parler des bouchons du ring nord de Bxl pendant des heures, alors qu'on est bloqué en wallonie dans un bouchon "inconnu" de cette radio. Et l'impossibilité pour les trains wallons d'arriver à BXL normalement, ainsi que les parkings inexistants pour les navetteurs et tout ce qui est fait contre eux par les écolos d'abord de cette ville (à opposer aux écolos des champs, les vrais en fait).

La wallonie, pendant toutes ces années, a eu droit à des cacahuettes. Elle n'a toujours pas sa télévision. La communauté française est une aberration et un gouffre financier bruxellois en devenir, une catastrophe en fait.

Donc, Marcel, personne n'a droit à l'autodétermination (au moins régionale)?

Pourquoi m'inquiéterai-je de l'avenir de Bruxelles alors que celui-ci a toujours regardé de haut la Wallonie profonde et surtout chômeuse (sic de mes amis bruxellois)?? Quand on voit le chômage bruxellois on est bien mal placé.

Mais bref,
de toute façon la Belgique n'est que flamande (cfr nbre de patrons et de hauts postes) et le wallon en a marre de CA.
Visiblement pas le bruxellois, au vu de l'acceptation de Grouwels au sein de son gouvernement, par ex...(et les feux, et les taxis etc...)


Justement aujourd'hui:
http://www.lalibre.be/actu/belgique/portrait-robot-du-wallon-en-2013-52a93e363570105ef7d24822

Wallon d'abord, belge ensuite, c'est de l'extrême-droite? On n'est pas Jésus, on ne va pas tendre la joue gauche aux flamands en permanence...

Enfin un esprit wallon se crée et il est bien temps (agrilabel par ex)
alors faites pareils à bruxelles: devenez soit flamands (vous savez bien que c'est ce qui va se passer et puis c'est pour votre bien financier, donc pour votre bien tout court) ou déménagez en wallonie si vous voulez une vraie identité francophone.
Sinon il faudra choisir en effet entre Uccle ou Molenbeek. Mais sans aéroport, sans stade, sans sportpaleis, bientôt sans grands musées, etc...bref sans signes extérieurs de capitale car sans le sou. Raciste, moi? Jamais! Elle n'a plus d'âme, cette ville écartelée, avec ses camemberts administratifs...

Donc "Bruxelles d'abord" et surtout flamand, hélas! D'aillleurs la langue française disparaît progressivement dans la ville statistiquement sur les bus De Lijn, les publicités, le nombre démesurés de fonctionnaires bruxellois flamands (comme des policiers par ex), sur des enseignes de bâtiments de la communauté flamande (par ex la compagnie des eaux Watergroep en gare du nord)
Et comme je ne cesse de le répéter les frontières de la région bruxelloise ont été super mal négociées par les bruxellois eux-même, qui n'ont pas préparé l'avenir (après moi, les mouches)

Alors qui a peur de la NVA (et en parle sans cesse)?
Celui qui refuse d'accepter qu'un monde s'écroule inexorablement: le monde belge. Et le monde belge, c'était d'abord Bruxelles.

Radical? Sans doute.
Et pour paraphraser un bruxellois bien connu: "Alors, tu vas pas crever!"

Écrit par : Salade | jeudi, 12 décembre 2013

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Votre commentaire est pertinent.
Mais je ne déménagerai jamais en Wallonie, même pas après l'expulsion (programmée) de la diaspora bruxelloise en périphérie, où j'habite.
Le monde est vaste...

Note : j'ai déjà vendu ma maison, je ne suis plus que locataire, et mes valises sont prêtes.

Écrit par : HACHIVILLE | jeudi, 12 décembre 2013

@sal' et @ Hachi'

la wallonie et ses indigènes est bien moins rédhibitoire que la flandre rêvée par la n-va (pôle flamingant soi-disant présentable actuel) et ses infectés tous partis flamands confondus... si le seul crime finalement de la wallonie est de ne pas être fascinée par les gros cons riches qui croient mériter leur connerie...

perso je ferais l'impasse sur l'idée d'exil : bxl ne sera jamais flamand, il ne la jamais été et ce qui reste du brabant n'est manifestement pas univoque, que les flamands rentrent chez eux...
nous sommes plus forts qu'eux car nous savons les frontières perméables et nous avons aussi déjà cédé sur pas mal de frontière... leur revendication territoriale au nom de l'autodéfense flamande est totalement misérable, mais il faut établir des relations avec eux par delà leur revendication territoriale infantile car si nous sommes honnêtes avec nous-même (ce dont ils ne sont peut-être pas eux même capables)nous ne pouvons pas nous passer d'eux, il sont là pour nous pour toujours et réciproquement

Écrit par : uit 't zuiltje | lundi, 23 décembre 2013

" toutes ces précautions oratoires ne font que dévoiler à quel point la N-VA fait peur "

ou à quel point RTBF-lesoir-lalibre-lecho etc sont incapables de liberté de penser et liberté d'expression ! En 2013, il y a au moins 1 siècle de progrès qui sépare la flandre de ses compatriotes francophones en matière d'analyse politique.

Un comble pour les adeptes auto-proclamés des droits de l'homme : ils n'osent pas exprimer leur pensée anti-nva de crainte de la renforcer ! étrange conception du débat politique ? typique mou mou mouton ;-))) ( triple smiley)

Écrit par : bibi lingue | jeudi, 12 décembre 2013

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"En 2013, il y a au moins 1 siècle de progrès qui sépare la flandre de ses compatriotes francophones en matière d'analyse politique"

propos non insultant pour delouitte..

pas un pour racheter l'autre

pas un siècle, bibil, juste sinardet... six malheureux nardais...

Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 12 décembre 2013

pour les incultes, voici une mise en bouche sur la liberte de presse en Belgique

http://www.kbr.be/collections/journaux/journaux_fr.html

" levée des dernières entraves à la liberté de la presse (suppression du droit de timbre en 1848) 2

pauvre zuiltje...encore un coup dans l'eau

Écrit par : bibi lingue | samedi, 14 décembre 2013

Faut il préciser qu'Anvers ne faisait pas partie du Comté de Flandre..?

Source: fr.wikipedia.org/wiki/Comt%C3%A9_de_Flandre

De quel ensemble faisait donc partie cette ville portuaire ?

Écrit par : Philippe | dimanche, 15 décembre 2013

Autre détail...
Le Courrier véritable des Pays-Bas est le premier hebdomadaire imprimé à Bruxelles.
Il commença à paraître en 1649 et, sous des noms variés, parut presque régulièrement jusqu'en 1791. La langue de rédaction était le français !

Écrit par : Philippe | dimanche, 15 décembre 2013

@bibil'

vu votre intérêt "pour les « oubliés de l'Histoire », qui donneront aux journaux leurs lettres de noblesse"... je prends la peine de lire vos sources

"Dès 1605, Abraham Verhoeven publie à Anvers un organe bimensuel intitulé les Nieuwe Tijdinghen. En 1649 est lancée la première gazette de Bruxelles, le Courier [sic] véritable des Pays-Bas , qui - sous divers titres - paraîtra jusqu'en 1791."

zut je vois nulle part la langue concernée et en plus "flamand" en 1605, en 1649, en 1791 ça veut sans doute dire NL.be en 2013...

ok mon cher, henri conscience, FR qui écrivait en NL parce que c'était une langue alors si "à la mode" que même léopold 1er l'a fait chevalier de l'Ordre de .Lui-même...

"il y a au moins 1 siècle de progrès qui sépare la flandre de ses compatriotes francophones en matière d'analyse politique"
héhéhé pauvre hère votez n-va et laissez-nous dégénérer en paix...

bàv

Écrit par : uit 't zuiltje | dimanche, 15 décembre 2013

Vous dites dans votre article: ... ceci revient à limiter voire nier le droit individuel et donne la primauté au droit de la Nation (communauté, société, appelez ça comme vous voulez), ce qui va aussi, bien sûr, à contre-courant de la «démocratie» à l’européenne qui devrait être notre référence...
Je vous pose la question: faut-il nécessairement, inévitablement et moralement prendre exemple sur la démocratie européenne et déclarer la Nation obsolète? C'est un point de vue, bien entendu et fort heureusement certaines personnes en défendent d'autres. D'autant que la démocratie à l'européenne n'est pas démocratique. L'Europe n'a pas de leçon à donner sur le sujet. Barroso a dit lors d'une conférence de presse que l'Union était en quelque sorte un nouvel Empire, le premier Empire non-impérial de l'histoire. Mieux: Delors et d'autres personnalités ont également reconnu explicitement et ouvertement que l'Europe se construisait sur le modèle du despotisme éclairé et pas de la démocratie... Ce ne sont en fait que des déclarations d'intention d'hypocrites tartuffes qui adorent donner des leçons aux autres. Je trouve cela vraiment grotesque comme référence démocratique. Un vrai veau d'or cette Union. Les bien-pensants y font sans cesse référence en diabolisant les partisans des Nations. Marcel, vous avez repéré le danger potentiel d'un certain nationalisme, c'est très bien. Mais par manque de recul historique ou je ne sais pas quoi exactement, vous ne voyez pas la catastrophe à laquelle nous amène l'Union. A mon sens, vous faites le jeu des élites qui nous gouvernent qui n'ont pu asseoir leur contrôle qu'en délégitiment les Nations au profit de cet ensemble plus vaste qu'est l'Union.
Petite précision supplémentaire: la revue éléments qui est l'expression du groupe GRECE n'a rien d'antisémite, de raciste, xénophobe, etc. Et si elle peut inspirer certains partis politiques c'est tant mieux. Pour une fois on aura autre chose que la soupe quotidienne.
Vous pointez trop souvent du doigt le même danger Marcel, pour le reste c'est trop souvent silence radio, votre indignation est orientée comme une vraie rengaine. Enfin c'est normal car chacun ne fait en somme qu'exposer ses convictions. Il y a un tas de choses que l'on ne peut logiquement pas attendre d'un libéral européiste de gauche athée. Ce n'est pas trop mon truc de classer les gens dans des catégories, mais vos textes reflètent tellement votre sensibilité qu'il est impossible de passer à côté.

Écrit par : Yoël | jeudi, 12 décembre 2013

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"Si un parti comme le CD&V a du mal à souscrire à l’interdiction de toute discrimination fondée sur la langue ou l’appartenance à une minorité nationale..."

Mon pauvre Marcel... Vous en êtes encore à faire un distinguo entre NVA et CD&V ? Entre Peumans et Peeters ? Vous avez la vue qui baisse, faudrait consulter.

Écrit par : HACHIVILLE | jeudi, 12 décembre 2013

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@ Marcel
Diaboliquement ? Diantre, seriez-vous devenu manichéen ?

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 12 décembre 2013

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La NVA c est un peu comme INC en Suisse !Ce sont des partis de riches qui se disent centristes ,démocratiques et humanistes .Tout est beau et clean ,c est le bonheur dans le pré ,il n y a pas de bonheur sans le malheur des autres .C est terriblement évident et cruels sous des apparences hyper sympas.C est le bien et le mal dans toute sa splendeur.C est du déjà vu ,l histoire se répète ,on en a fait le tour.

Écrit par : Capucine | jeudi, 12 décembre 2013

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Quand je vois un De Clerck patron(sic) de Belgacom à l’origine du mouvement CVP/nva remettre le couvert sur le sujet en regrettant l’union sacrée des (censuré), je me dis qu’il faut débrancher au plus vite la perfusion et oser crier enfin STOP !
Source: standaard.be/cnt/dmf20131211_00882037
Et pour mémoire: blog.marcelsel.com/archive/2011/05/21/stefaan-de-clerck-une-gerbe-belge-qui-donne-la-gerbe.html

"ils" ne veulent plus de nous ? Enfin pas tout à fait, pas pour les aspects qui les arrangent ou qui les intéressent... C'est diabolique ! Faudra peut-être un jour oser crier à ces gens qui votent et qui participent de près ou de loin à l’émergence de ces partis nationalistes flamands…. Bande de cons !

Il est évident que nous imposer des nationalistes flamands qui nous méprisent, dans nos Institutions, ou participant à des décisions qui nous concernent est intolérable. Autant le dire haut et fort, ces gens nous n'en voulons pas et si pour cela il faut chasser toute présence politique flamande hors des limites administratives de la Fédération Wallonie Bruxelles élargie à ceux et celles qui le souhaitent, ce prix sera toujours bien plus faible que celui de la honte de la lâcheté.

Ceci étant dit, une seule note d’humanité ce matin et surtout pour que Julie repose en paix
Source : lalibre.be/actu/belgique/la-mort-douce-de-julie-5-ans-52aa90383570105ef7d2ed24

Écrit par : Philippe | vendredi, 13 décembre 2013

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Une mort douce ,c est une question d amour ,de dignité et de respect réciproque .
c est inexplicable ,cela peut arriver a tout le monde ,c est un accident de la vie qui vous fait grandir,c est une humble leçon de vie .
il y a un avant et un après,il y a un manque incessant ,le seul réconfort c est d avoir responsabiliser jusqu au bout du chemin avec tendresse ..on n oublie jamais mais on arrive a vivre en souriant pour ceux qui nous aiment et nous soutiennent .

Écrit par : Capucine | vendredi, 13 décembre 2013

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Le programme institutionnel de la NVA ressemble à s'y méprendre au programme institutionnel pensé et théorisé par les représentants du peuple de Wallonie au cours de leurs Congrès nationalitaires de 1912 à 1945.
Le programme de la NVA n'est que la version flamande de la Séparation Administrative réclamée par les Wallons depuis Jules Destrée.
Dès lors, la NVA ne m'est pas antipathique d'autant qu'elle règle le sort de la "mélasse" bruxelloise de la même manière que les représentants du peuple wallon le rédigèrent, noir sur blanc, à la suite du dernier congrès de 1945.
Bruxelles (ses décideurs bien sûr, pas la population et...encore) a toujours profité de la Wallonie. Elle la vampirisée aux travers de ses banques (adieu la Générale; elle est française aujourd'hui) et la toujours dénigrée.
Entre Bart et Mainguain (FDF ???), je préfère le discours du premier parce que les actes du second relèvent de la pire hypocrisie puisqu'il s'échine à travailler pour une Belgique bilingue donc flamande. Mainguain c'est la cinquième colonne du CD&V.
Vivement le dénouement en 2014!

Écrit par : Valmy | vendredi, 13 décembre 2013

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Valmy.... Wake up mon ami ... Il est évident que dans le cadre de l'autonomie d'une Fédération Wallonie Bruxelles élargie et donc du "jeté" des loi linguistiques flamando-flamandes, la Fandre et donc la langue flamande ne sera utile que dans un cadre de bon voisinnage et dans le cas aussi (plus douteux) que celle-ci devienne un partenaire économique important. Mais tout comme les néerlandaisl le font souvent, il y aura aussi l'anglais car le "tussentaal" n'est décidément pas une solution à exporter hors de du "grand Bokrijk".
N'en reste pas moins vrai que la connaissance d'autres langues est une richesse, des atouts ou si vous préférez, un passage obligé vers une réussite collective.

Écrit par : Philippe | samedi, 14 décembre 2013

Tiens mon post n'est pas passé.

Qu'est ce qui ne vous paraissait pas décent dans mon texte?
J'exprimais seulement qu'on ne peut obliger - ce que les flamands appellent "l'effort à faire par les wallons" - au bilinguisme dans les territoires qui ne sont pas des communes bilingues. Je montrais que les grands pays (avec une langue à grande étendue parlée) font pareil. Ils ne parlent que leur langue. Qu'il est donc scandaleux de culpabiliser les wallons. Et que l'intérêt culturel qu'ont les flamands (il ne sont pas fainéants, eux - c'est ce qu'il disent et c'est raciste envers les wallons) d'apprendre le français ne tient qu'au faible nombre de locuteurs de la langue néerlandaise et qu'au grand pays qu'est la France et qu'au fait que la français a dominé LEURS élites pendant des siècles (la fameuse histoire refoulée dans laquelle les wallons n'ont rien à voir). Que si intérêt certain il y a pour les wallons à parler le néerlandais, ce ne sera qu'un intérêt individuel choisi, et essentiellement économique (généralement pour ceux qui travaillent dans les zones bilingues) et beaucoup moins culturel lié à la langue néerlandaise.

Par exemple qui peut se targuer de connaître la culture de la langue de Goethe à Bruxelles? (si ce n'est par les traductions) Il en est tout autrement dans les pays rédimés.

Tout devient sujet à caution ici. Ce n'est pourtant qu'élémentaire ce que j'écris.
Et je n'insulte pas.

Écrit par : Salade | samedi, 14 décembre 2013

A TOUS (et…)
@Salade : je n'ai pas vu d'autre post de vous, en revanche, certains autres n'étaient pas arrivés jusqu'à ma boîte mail, y compris… un des miens. Je viens de corriger. Désolé Yoël, Moinsqueparfaitmachin et moi-même bien sûr.

NOTE GÉNÉRALE : Quand je censure un commentaire, je le dis TOUJOURS. Donc si un de vos commentaires ne passe pas alors que d'autres plus récents sont passés, n'hésitez pas à m'écrire à marcelsel(at)gmail(dot)com.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 14 décembre 2013

@Sal'

"au fait que la français a dominé LEURS élites pendant des siècles"

le FR est historiquement intrinsèque à la flandre, parler de domination en parlant de la langue est idéologiquement douteux... personne même pas la bourgogne n'a imposé le FR en flandre JAMAIS! même à la fin du xviiième siècle il était déjà (ou encore) là.

Écrit par : uit 't zuiltje | dimanche, 15 décembre 2013

Uit 't Zuiltje

Le français est devenu une langue officielle pendant l'occupation Française (fin 18e siècle).
Avant (visitez les archives des grandes villes en Flandre / Brabant / Limbourg) ; les actes sonts tous en Nederduyts/Néerlandais), la lingua franca était la langue maternelle de la population ; Nederduyts .
Pendant les 20 ans d'occupation, les Français ont créé un étât "francophone" avec une administration francophone. Et avec une bourgeoisie francophone (les notaires, juges, militaires).

Ils nous ont obligé d'accepter la domination du français, langue de l'oppresseur.

Le français, pour les Flamands, c'est comme le Russe pour les Polonais, l'Allemand pour les Tsjèches, ...

La Belgique a essayé de continuer cette situation, jusqu'aux années '30.

Écrit par : MUC | lundi, 16 décembre 2013

@MUC

les langues n'ont pris de connotations nationale qu'au xixième siècle, le FR n'était d'ailleurs alors pas plus parlé en RF qu'en belgique, il s'agissait d'une langue parlée autant en autriche qu'en russie dans le siècle précédents, en suède et en prusse aussi, donc forcément chez les polonais...

mais à l'époque les archives des boutiquiers sont toujours très pitoresques et même parfois très instructives

c'était alors une langue pas trop peuple (contrairement à aujourd'hui, après 2 siècles d'algemeen beschaafd FR)

l'interprétation que vous faite de la "langue de l'oppresseur" est bien illustrée en ukraine actuellement, où russe et ukrainien sont deux langues indigénes... inutile de dire pour qui roule verhofstadt par ex le grand libéral cosmopolitophile flamand

nb: la langue de l'oppresseur est forcément celle de ceux qui veulent interdire aux autres de parler leur langue... en belgique c'est le NL la langue de l'oppresseur depuis toujours...la volonté d'éteindre ses minorités FR par peur de la concurrence du FR (peur inepte, victimaire et assez inculte puisque le NL n'a linguistiquement rien envier au FR)
la belgique a toujours aidé la culture NL à se développer lorsqu'elle était presqu'inexistante, c'est le flirt flamingant /envahisseur allemand qui a foutu un certain bordel raciste dans les bonnes volontés

à chacun son formatage de mémoire ultra concentré ;)

Écrit par : uit 't zuiltje | mardi, 17 décembre 2013

MUC ... Les âneries nationalistes ne deviennent pas vérité à force d'être répétées..!
Vous oubliez les centaines de milliers de braves et courageux soldats flamands envoyés sous la mitraille à la mort par d'incapables poltrons officiers wallons !
Ou les monstres francophones qui mangeaient les petits enfants flamands à l'école de Comines...
Du grand n'importe quoi MUC !

Écrit par : Philippe | mardi, 17 décembre 2013

MUC... Et nos amis du FDF essaient toujours.

Écrit par : thomas | mardi, 17 décembre 2013

@Muc: faire remonter la présence du français à l'occupation fin du 18ème est ridicule: mais les nationalistes aiment bien masquer et oublier ce qui les gêne: je parle du comté de Flandre, bien entendu, qui était sensé être sous la suzeraineté... du roi de France, et ceci.. depuis le moyen-âge. Cette suzeraineté a été à l'origine d'une bourgeoisie flamande francophone, ou même simplement française: les matines brugeoises et les aventures des leliaerts en sont des traces évidentes.

Le duché de Brabant, lui, comprenait depuis toujours une partie sud où était parlé un dialecte roman.

Quant au FDF, il n'a jamais nié le droit des Flamands à Bruxelles: il a bien assez à s'occuper de défendre celui des francophones, autant à Bruxelles que en périphérie.

Écrit par : lachmoneky | mardi, 17 décembre 2013

@ Uit 't Zuiltje

je vous cite "en belgique c'est le NL la langue de l'oppresseur depuis toujours" . Ah bon. Excusez-moi, mais je ne vous prend plus au sérieux. Et je ne suis pas le seul.

@Lachmonekey

La bourgeoisi Flamande/Francophone a été créé fin 18 siècle, et pendant l'époque généralement connu comme "la Belgique à papa" (1830 - 1930). Quand un pays interdit d'organiser des études supérieures en NL, en effet, on crée une "bourgeoisie" francophone. Quand on organise un pays 100 % en français (les lois, par exemple), on crée une "bourgeoisie" francophone. C'est ce que les français ont également fait dans leurs colonies en Afrique. Là, il y a toujours une "bourgeoisie" francophone ...

Je vous invite de visiter le musée Plantin-Moretus à Anvers. Vous n'y découvrirez pas seulement qu'on y impruntait des livres en 22 langues, mais aussi les lettres de Rubens à son ami (d'origine Française) Plantin. Les lettres sont en "Nederduyts". Voilà la bourgeoisie Flamande avant l'occupation des Français (durant 20 ans), fin 18ième siècle - 1815. Ils parlaient la même langue que le peuple. Vous avez le droit de préférer un autre système, bien sur. En 1795, tout-à-coup, les lois / coûtumes publiés étaient en français... Je vous invite de trouver une loi française, traduit en Nederduyts / Néerlandais. Ca n'existe pas.

note : les Polonais ont jeté dehors la langue Russe et l'Allemand, présent en Pologne depuis des siècles, langues de l'oppressur. Les Pays Baltiques ont fait la même chose. La Tsjèchie : idem dito. En Afrique du Sud, l'Afrikaans a également perdu son statut exclusive. Democratie heeft zijn prijs.

Écrit par : MUC | mardi, 17 décembre 2013

Bonne chance pour reconnaître la poule et l'oeuf !
fr.wikipedia.org/wiki/Comt%C3%A9_de_Flandre
Reste les condamnations de l'ensemble des Instances Internationales pour discrimination et ségrégation ... Pas bon pour l'image démocratique de la Flandre !

Écrit par : Philippe | mardi, 17 décembre 2013

@Philippe faudrait peut-être arrêter de dire que "l'ensemble" des instances internationales ont condamné la Flandre, hein. Ce n'est pas vrai. "un certain nombre", d'accord. Mais "l'ensemble" est abusif.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 17 décembre 2013

@MUC

Vous mélangez (les nationnalistes flamand vous ont probablement fait écouter ce disque en boucle - récupération encore-) langue des élites et langue officielle.
La bourgeoisie flamande et d'ailleurs européenne (jusqu'à russe) parlait le français bien avant le 18ème!!!

pour preuve par ex: "wiki Charles Quint":
"Sa langue maternelle est le français, langue des ducs de Bourgogne vivant en Flandre, connue de la bourgeoisie flamande. Pendant une bonne partie de sa vie, elle sera la seule langue qu'il maîtrisera."

le fait est que la langue de la diplomatie est depuis très longtemps le français (jusqu'à très récemment). Probablement par la codification précise de l'académie française.

(par ailleurs l'exception confirme la règle: ce n'est pas parce que Rubens ne savait pas bien s'exprimer en français qu'il ne s'exprimait pas excellemment en italien et plus tard en espagnol.)

Écrit par : Salade | mardi, 17 décembre 2013

M'Sieur Sel L'illusion nationaliste flamande qui consiste à croire qu'ils peuvent impunément mépriser "l'ensemble"* des Instances Internationales mais le Droit et les Valeurs Européennes portera tôt ou tard des conséquences sur l'ensemble des flamands qui ne mesurent pas bien l'image projetée par leurs nationalistes sur le reste** du monde.
Donc, il s'agit d'être précis:
Le Conseil de l'Europe condamne fermement la Flandre
La Flandre mise sous le contrôle du Conseil de l'Europe La Commission européenne contre le racisme et l'intolérance critique les pratiques flamandes
La Commission européenne accuse des communes flamandes de discrimination "déguisée"
La Flandre condamnée par la justice européenne
Le Parlement Européen critique durement la politique d'asile en Flandre
Les Nations Unies "préoccupées" par les pratiques flamandes
L'ONU "critique" les discriminations envers les francophones
Le Comité du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droit de l'homme s'est ainsi inquiété de restrictions imposées par certaines administrations locales flamandes en matière d'accès au logement, de prestations sociales et d'exercice de mandat politique, évoquant sans le dire, la non nomination de bourgmestres valablement élus dans des communes à facilités.
Le Comité du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droit de l'homme s'est penché sur certaines discriminations dont font l'objet les francophones habitant en Flandre, et en particulier sur des dispositions du code du logement, et en termes plus voilés, sur le refus de la nomination de bourgmestres de communes à facilités. Dans ce rapport, les experts de l'ONU se disent préoccupés par le fait que l'accès à certains droits puissent être entravés dans les communes flamandes où la connaissance ou l'apprentissage du néerlandais sont exigés pour obtenir des services ou des prestations sociales, acheter des logements ou encore être élu maire. Depuis les condamnations sont tombées je pense...
...
Mais vous avez raison sur le fond car ni le Tribunal de Nuremberg, ni l'amicale des joueurs de pétanque du Benelux ni ... ne sont impliqués ! ;-)
Liste ci-jointe: fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d'organisations_internationales

* Y a t'il une seule Instance Internationale qui pourrait de près ou de loin être susceptible d'être concernée et qui n'a pas encore pris position un jour ou l'autre contre une "certaine" politique flamande ?

** là aussi exagération car peu de gens connaissent la Flandre

Écrit par : Philippe | mardi, 17 décembre 2013

@ Salade

En effet, Charles Quint parlait le Français, rien que le Français. Comme (prèsque) tous les rois et les nobles. Tous les tyrans, en effet.

En ce qui concerne les intellectuels et la bourgeoisie, la majorité parlait la langue locale

Avez-vous appris à l'école ... que Shakespeare ou Vondel, De Cervantes, Dante ... parlaient le Français ? Mais non ; l'Anglais, le Nederduyts, l'Espagnol, l'Italien, ...

Et je vous invite de consulter le Cruydenboek, (livre d'épices) de Dodoens, 1200 pages, un des plus célèbre des livres impruntés en Europe au 16ième siècle. En Nederduyts.

Le livre de Vésale : en Latin et en Nederduyts. ....

Et, mon cher ami, si vous visitez la Grande Marché à Bruxelles, ... avez-vous déjà découvert que les maisons de maîtres portent toutes un nom en "Nederduyts" et pas en Français ???? Pourtants, elles étaient construit par la bourgeoisie et habitées par eux.

En bon Latin : QED !!!!

note : mais vous avez raison en ce qui concerne les tyrans comme Charles Quint, le Duc D'Albe, etc ... ils préféraient d'aboyer en français aux indigènes locales.

Écrit par : MUC | mardi, 17 décembre 2013

@MUC : je ne veux pas vous embêter, mais à ma connaissance, la seule maison de la grand place qui porte une inscription est la Maison des Brasseurs, et c'est écrit en français. Les autres inscriptions étant en latin.

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 17 décembre 2013

@Marcel
Il est grand temps que vous intéressiez dans l'histoire de votre ville. Presque tous les maisons (Gildehuizen) sur la Grande Place ont un nom.
Voici le lien: http://nl.wikipedia.org/wiki/Grote_Markt_(Brussel)

Écrit par : schoonaarde | mardi, 17 décembre 2013

Marcel,

Vous ne m'embêtez pas.
Je vous invite de visiter la grande Marché, ... si vous n'avez pas le temps :


http://nl.wikipedia.org/wiki/Grote_Markt_(Brussel)

De Coninck van Spanjen, De Vos, .... pas vraiment du français, ...

Écrit par : MUC | mardi, 17 décembre 2013

Marcel!! En dat voor een brusselaar!! Mijne nonkel die gidst in het brussels krijgt er een attakske van vrees ik ;)

Écrit par : Isa412 | mardi, 17 décembre 2013

@MUC

Vous êtes incorrigible.
Ceux qui parlent français sont des tyrans, selon vous: quel raccourci qui montre vos rancoeurs éternelles!

Mais vous avez raison sur un point, avant le français c'était le latin la langue de la diplomatie.

Auriez-vous oublié qu'au moyen-âge la capitale des Flandres était Lille.
On n'y a jamais parlé une autre langue que le français ou le picard.

Et pour l'Angleterre "honni soit qui mal y pense", c'est du chinois?

Écrit par : Salade | mardi, 17 décembre 2013

@MUC

"Voilà la bourgeoisie Flamande avant l'occupation des Français (durant 20 ans), fin 18ième siècle - 1815. Ils parlaient la même langue que le peuple."

chacun son ridicule mon cher MUC,... donc il a suffit de 20 ans pour que le "nederduyts" disparaisse de l'enseignement supérieur };^)

merci alors à la belgique d'y avoir rapporté le NL alors que la flandre (née elle aussi en belgique comme l'enseignement supérieur NL) n'a su apporter que le
walen buiten

mvg

Écrit par : uit 't zuiltje | mardi, 17 décembre 2013

@MUC

si vous donnez du nederduits à ce... vondel, rendez le castillan à cervantes et le florentin à dante

zut descartes écrivait en FR et spinoza en latin aux provinces-unies... pas assez peuple sans doute :)

ah le bon temps où les nederduitsen parlaient le langage des fleurs et des épices...

mvg

Écrit par : uit 't zuiltje | mardi, 17 décembre 2013

C'est tout simplement fou ! La compréhension de l'histoire par de gens comme MUC est ahurissante ! Ils s’en servent comme d’un outil à justificatif et en plus, à sens unique. Cela me rappelle quelques pseudo études universitaires..!
Cette vision étriquée correspond à ce nivellement par le bas de la culture par les nationalistes.

Écrit par : Philippe | mercredi, 18 décembre 2013

@Schoonaarde : et vous ne remarquez pas que tous les noms cités dans le Wikipedia NL sont accompagnés de la traduction française (pas toujours identique) ? Je ne dis pas qu'elles n'ont pas de nom, je dis que ce nom n'est pas exclusivement flamand comme le prétend MUC.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 décembre 2013

@MUC : et vous ne voyez même pas que même dans la version flamande, il y a le nom français à côté de chaque nom flamand ? Ça s'appelle du bilinguisme ou je ne m'y connais plus !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 décembre 2013

@Isa : ge krijgt van mij dezelfde opmerking. MUC had geschreven : "avez-vous déjà découvert que les maisons de maîtres portent toutes un nom en "Nederduyts" et pas en Français ???? " Terwijl zelfs op de Nederlandstalige Wiki telkens een Franse naam staat naast de nederduitsche. Wees gerust, ik ken mijn grûte met !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 décembre 2013

Encore plus fou... On s'inquiète de savoir si le nom d'une corporation du 16ième siècle est écrit en patois local, en latin ou en français de l'époque ! Je m'étonne que personne n'aie encore fait référence à Soliman le Magnifique qui est de la même époque !
Pour rappel, l'amicale des joueurs de pétanque du Benelux se demande toujours si il existe une seule Instance Internationale qui pourrait de près ou de loin être susceptible d'être concernée et qui n'aurait pas encore pris position un jour ou l'autre contre une "certaine" politique flamande ? Nous sommes bientôt en 2014 et franchement, tout le monde s'en fout de savoir si le "broodhuis" à un jour existé ou si cela relève d'un mythe flamand de plus afin d'éviter de parler de la "Maison du Roi" qui même en flamand ne sera jamais assez flamand !
Complexe quand tu nous tiens...

Écrit par : Philippe | mercredi, 18 décembre 2013

@MUC:

Élevé à Bruxelles, le prince d'Orange Guillaume Ier 1533-1584 parlait l'allemand, langue de sa famille de Nassau, le français, langue de la cour de Bruxelles, et le néerlandais. Sa devise est toujours celle des Pays-Bas au XXIe siècle : « Je maintiendrai ». En français dans le texte.

Un tyran traitre à l'Espagne, alors :-)

Écrit par : Salade | mercredi, 18 décembre 2013

@Marcel,

Pas que je me sens vexé, au contraire, je ressens plutôt de la pitié pour lui, mais, à proprement parler, ne pourrait-on pas qualifier de raciste le fait que Philippe utilise systématiquement le terme "grand bokrijk" pour désigner la partie néerlandophone de la Belgique?

Si je me souviens bien, selon vous, le fait de toujours et systématiquement dénigrer l'autre sans jamais donner du contrepoids en disant quelque chose de bien parfois aussi, c'est être raciste.

Les écrits quotidiens de Philippe, qui servent sans doute de prose semi-pornographique pour certains francolâtres, dont lui-même, ne sont-ils pas exemplaires de cette théorie?

PS: @Philippe, pour éviter une éjaculation précoce chez vous, je recherche la cohérence dans l'impartialité auto-revendiqué de Marcel, c'est tout. Je n'ai pas de sentiment de Caliméro par rapport à vous.

Écrit par : thomas | mercredi, 18 décembre 2013

@Philippe : vous avez le complexe inverse : la Maison du Roi s'appelait Broodthuis avant de s'appeler Maison du Roi (les riches bourgeois disaient probablement "maison du pain", mais ce n'est pas référencé historiquement.

Il y a l'Histoire et ce qu'on essaye de lui faire dire. Y compris par le mensonge. Parfois en dépit des évidences, comme MUC. Ou comme vous quand vous tentez de faire croire que le "vrai nom" est le nom français. C'est tout aussi faux et déplacé. La Grand-place de Bruxelles est un lieu de rencontre linguistique. Le français a probablement toujours été parlé à Bruxelles en concurrence (et en minorité) avec le néerlandais. Quand un Lillois mange un potschevlesch, il sait que ce plat typique a un nom flamand et les Lillois revendiquent en général le fait que Lille est une ville flamande (même si ça n'implique pas du tout qu'on y parle flamand ou néerlandais). À Bruxelles, on va tous fièrement présenter le Manneken Pis à nos amis touristes (qui tombent baba de sa petite taille : "quoi? C'est ÇA ?"et puis, certains vont expliquer que Bruxelles est une ville francophone. MANNEKEN PIS. Et pas "petit bonhomme pipi". C'est ridicule. Je revendique au contraire que Bruxelles a un caractère brabançon très, très affirmé, donc de la zone linguistique néerlandaise (et pour ceux qui pensent que ça veut dire "flamand", eh bien, disons flamand). Que la ville a toujours été la frontière, et que simultanément, le français a toujours joué un rôle important dans la ville (un bon tiers des habitants déjà en 1846, la moitié à Ixelles…). Après, bien sûr, le français a joué un rôle important dans toute l'Europe du XVIIe au XIXe siècle, particulièrement dans la noblesse, et dans la bourgeoisie. Ça a été politiquement entretenu, mais aussi pour des raisons économiques (les élites francophones avaient plus de chance de traiter avec l'étranger, y compris l'Allemagne). Pour preuve de ça, j'ai encore l'acte de mariage de mon hexa-z-aïeul, à Monschau en Allemagne, où le peuple ne parlait qu'allemand, et il est rédigé… en français ! Cela étant dit, ce n'était pas au service de la population mais de l'État, d'une part ; les relations sociales notamment avec l'administration n'évaient rien à voir d'autre part ; les mouvements de libération linguistique n'étaient pas intéressants pour "le peuple" avant le milieu voire la fin du XIXe siècle parce qu'il vivait des oppressions bien plus économiques que linguistiques. C'est quand la relation patron-employé dans les usines a été infectée par le virus d'une arrogance (française, mais là, c'est un hasard, au Pays de Galles, elle était anglaise) que le mouvement social est devenu aussi un mouvement linguistique.

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 décembre 2013

@thomas : le "Grand Bokrijk", raciste, je ne sais pas. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une personne. Mais que ça témoigne d'un certain mépris pour la Flandre et la culture flamande, je pense qu'on ne peut en tout cas pas l'exclure. Tout comme l'utilisation régulière de "nauséabond". Mettez ça donc sur le compte de "l'arrogance francophone", un pendant assez convaincant de l'arrogance flamande de MUC :-)

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 18 décembre 2013

Charles Quint disait: "je parle français aux hommes, italien aux femmes, espagnol à Dieu et allemand à mon cheval" à qui s'adressait-il en nederduyts?

Écrit par : denis dinsart | mercredi, 18 décembre 2013

M’Sieur Sel, étant donné le nombre post que vous devez vous farcir tous les jours, vous avec non seulement ma compréhension mais également ma reconnaissance.
Ceci dit pour votre remarque concernant la « Broodthuis » et donc tenter de faire croire que j’ignorais ou pire que j’ai essayé de manipuler pour faire croire qu’elle n’a jamais existé est certainement le fait soit d’une lecture trop rapide soit des mots que j’ai mal utilisé. Quel drame pour une maison de bois en 1300… Qui depuis belle lurette a un nom qui manifestement ne plait pas aux flamands un peu trop rabiques puisque ne rappelant pas assez le « karacter flamand », de la maison, et donc de la Place, et donc par extension de la Ville (Région) et de ses habitants qui selon eux doivent dès lors s’habituer au fait que le grand retour à la père patrie est pour bientôt et ce d’une manière ou d’une autre ! Non merci …
Afin d’être clair, ces fantasmes n’ont en soi aucune espèce d’importance ! C’était utilisé pour mieux affirmer les droits et le bon sens bafoués aujourd’hui dans tellement de domaines que des centaines de blogs comme le vôtre ni suffiraient sans doute pas.
Pour ce qui est du « grand Bokrijk » ce n’est utilisé à dessein que dans un cadre très précis de l’accomplissement d’un rêve mouillé nationaliste flamingant de retour à une pureté de situation et de race d’un passé imaginaire projeté dans un futur qui devrait nous être proche. Mais bon, ce qui est flamingant est flamand et donc oser critiquer les flamingants c’est par extension naturelle être raciste(sic) ! En fait, M’Sieur Sel, vous approuvez le jeux des nationalistes flamands qui se complaisent dans cet l’amalgame ? Si vous avez une expression qui pique autant mais qui vous paraîtrait plus appropriée, je serais votre débiteur. ;-)
« nauséabond » est le seul qualificatif qui me vient pour des idées d’extrême droite ou pour une politique qui est condamnée par les Instances Internationales ! Et donc parler dans ce cas d’arrogance, de racisme ou pire pour moi, d’un certain mépris pour la flandre et la culture flamande est pour le moins abusif voir même totalement injustifié. Mais bon, c'est vous qui voyez.

Écrit par : Philippe | mercredi, 18 décembre 2013

Beuark ! Marcel

la grand place de bxl

ce joyau précurseur du façadisme bruxellisateur...

à une époque où le « nederduyts » (pourquoi pas le barbançon franchement) n'était qu'une composante du nationalisme belgicain planplan et friqué FR(languedouille et tout le bazar), 1éGM en vue..

tout a été rebidouillé en ce début de xxiéme en gothique italo-renaissant pour épater la galerie par burgemèsteur beulemans et cie/en mij
...donc par des soi-disant FR parlant la langue de l'oppresseur louis xiv (qui en détruisant bxl au xviième l'a obligé à s'endetter auprès de louvain et malines à une époque où c'était plutôt bokrijk là où c'est aujourd'hui la wallonie)

c'est juste une méga-scène 1900 pour faire aux pays-bas-dusud un peu "italie" (un peu voutée d'ailleurs) qui descendrait la senne, c'est bon pour faire du "gille de binche"  "à la flamande" genre ommegang et homo belgian pride et épater les touristes le reste du temps
les traces de "nederduyts" clashé (in FR: ciselé) sur les façades sont bien la preuve que MUC dit des conneries très instructives sur le niveau d'instruction que pisa (et sa tour pensée) accepte sur certain territoire...

perso je discuterais pas du bilinguisme des titres des bâtisses, juste dire à Schoon' que "guilde" et "huis" c'est aussi des mots FR, "huis" (la porte étant la métaphore de l'enclos privé) ça faisait double emploi avec "hui" (qui veut dire "aujourd'hui", "au jour d'aujourd'hui" dans certain coin wallon) on ne se sert plus d'aucun des deux car le FR est aujourd'hui postmoderne, comme le NL d'ailleurs à la rue dansaert en tout cas...

oubliez oubliez tout ça

bàv (de mon village où les flamands sont chaiseux)

Écrit par : uit 't zuiltje | mercredi, 18 décembre 2013

@Uit 't Zuiltje, Salade, Philippe, Sel,

Ik heb nog geen enkel tegenargument van jullie vernomen als ik stel dat de burgerij in Brabant / Vlaanderen tot het einde van de 18e eeuw voornamelijk Nederlandstalig (Nederduyts / Brabants / Limburgs / Vlaams) was. Geen enkel.

De bewijzen van mijn stelling zijn dan ook talrijk . Bv. de taal waarin de boeken gedrukt werden - wie las er boeken ; de rijken/burgerij, tiens, .... Of de namen die de superrijken aan hun huizen in het centrum van bv. Brussel gaven. In het Brabants, met naderhand een Franse vertaling. Zoals ook de Grote Markt plots ook Grande Marché heette.

Doen alsof Frans de overheersende taal onder de burgerij was in Vlaanderen is geschiedsvervalsing. Ga eens naar een stadsarchief in VL/Br en doe eens een schuifke over. Als de erfenissen zelfs in het Nederlands afgehandeld werden, dan weet je het wel.... Bestaat er een overtuigender bewijs ?

Frans is pas belangrijk geworden toen de Fransen ons kwamen verfransen, 1790-1815. Voortgezet door het régime Belge. "La Belgique sera Latine ou ne sera pas".

Pas eind 19e eeuw werd het NL erkend als taal, ... inderdaad, toen pas. Na 70 (twee generaties) La Belgique à Papa. En men heeft hetzelfde gedaan in Marokko, Algerije, Tunesië, Tsjaad, Burkina Fasso, Congo, Centraalafrikaanse Republiek, ....

La Flandre est la première région au monde qui s'est débarassé du joug Francophone, qui s'est libérée.

Écrit par : MUC | mercredi, 18 décembre 2013

@MUC et les Xhosa et Zoulous sont les derniers à s'être débarrassés du joug flamand, c'est ça ? (non mais)

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 décembre 2013

@MUC Trois points....
1° afin de parfaire tes connaissance de l'histoire des flandres notamment: http://fr.wikipedia.org/wiki/Comt%C3%A9_de_Flandre
2° le Néerlandais a toujours été reconnu comme langue. Le tussentaal est ce qu'il est. Au 13ième nous parlions thiois ou le latin vulgaire...
La pratique de Néerlandais en flandre fait partie des acquis contemporains.
3° Le choix des langues en Belgique fait partie des libertés individuelles et donc peu importe comment l'on souhaite appeler un endroit de son nom dans telle ou telle langue.
Vos comparaisons avec des pseudo combats de libération anti français inventés de toutes pièces sont inquiétants pour votre vision des choses. Est-ce cela qui est enseigné en flandre en 2013 ?

Écrit par : Philippe | jeudi, 19 décembre 2013

@ Sel


La seule classe en Europe qui a toujours parlé français, c'est la noblesse et les rois. Jusqu'au 19ième siècle.

La noblesse + les roi = la dictature.

La langue du pouvoir, de l'opresseur n'a jamais été populaire parmi la population. Les Irlandais et les Bretons aimaient-ils l'anglais / le français au XIX siècle ?

Écrit par : MUC | jeudi, 19 décembre 2013

@Marcel,

Het is toch geen schande om toe te geven dat MUC gelijk heeft als hij zegt dat de verfransing in Vlaanderen en Brabant pas begonnen is tijdens de Franse bezetting? Brussel zal er toch niet minder Frans door worden?

Het is wel grappig dat SOMMIGE Franstaligen (genre Philippe en Salade) ons verwijten dat veel Vlamingen nog tussentaal spreken, terwijl het net vanwege die verfransing en bijbehorende minachting van het Nederlands is dat het standardiseringsproces van het Nederlands in Vlaanderen bijna 2 eeuwen vertraging heeft opgelopen.

Kijk naar Nederland, daar is nooit een vreemde taal opgedrongen geweest, dus daar is men al lang geëvolueerd naar een standaardtaal.

Feit is dat indien de Spanjaarden in 1576 de Nederlanden (rijkste regio toen) niet in tweeën hadden gesplitst, de geschiedenis waarschijnlijk totaal anders was verlopen: dan waren wij samen blijven evolueren, was onze elite niet naar het Noorden gevlucht en was er nooit een Franse bezetting geweest. Brussel was dan gewoon een Nederlandse stad geweest (met bijbehorende welvaart, netheid, visie, urbanistieke knowhow en hoogwaardig asfalt :-) :-)). Alle Brusselaars zouden hun eigen achternaam begrijpen :-)

Maar dat zijn natuurlijk vijgen na pasen. De geschiedenis is wat ze is. De monotheïstische godsdiensten hadden óók nooit uitgevonden en geëxporteerd mogen worden, maar het is nu eenmaal gebeurd.

Een objectieve vaststelling is dat België op de ranking volgens de corruptie-index NA alle Germaanstalige landen komt en VOOR alle Romaanstalige landen. Maar de eetcultuur is bij ons zeker beter dan in Nederland, dat hebben we dan weer wél aan de Fransen te danken.

Van alle talen die de Europese francofonie heeft proberen uit te roeien is het Vlaams de enige die succesvol weerstand heeft kunnen bieden. DAAROM zijn SOMMIGE Vlamingen gevoelig of wantrouwig t.o.v. het Frans (en niet t.o.v. het Engels bijvoorbeeld), kwestie van alert te blijven gezien de geschiedenis. En DAAROM blijven SOMMIGE Franstaligen het Nederlands hardnekkig misprijzen, omdat Vlaanderen ooit voorbestemd was om opgelorpt te worden door HUN cultuur, en ze willen zich nog niet gewonnen geven.

Persoonlijk kan het mij allemaal geen zak schelen, ik ben gewoon content dat Groot Bokrijk het volgens de OCDE goed blijft doen qua onderwijs. En ik hoop dat Franstaligen in België gaan inzien dat er eens een nieuwe wind moet waaien in hun politieke landschap, want ze verdienen beter dan wat ze nu hebben.

Écrit par : thomas | jeudi, 19 décembre 2013

@thomas : het is gewoon niet juist te zeggen dat de verfransing is begonnen met de Franse bezetting. Het begon eerder, en het is zelfs niet te bewijzen dat de Franse bezetting een reuze invloed heeft gehad op de verfransing. Lees hier een analyse (in het Frans, vanaf pagina 33) die toont dat in de XIXe eeuw niet alleen de adel en bourgeoisie (gedeeltelijk) Franstalig was, maar ook een deel van het "klein volk". Ik heb ook bronnen die zeggen dat één eeuw eerder een tamelijk belangrijke minderheid Brusselaars naar de Franstalige mis ging (2 Latijns-Franstalige missen in het centrum voor 3 Latijns-Nederlandstalige missen). Beweren dat Brussel plots meer Franstalig is geworden onder de druk van de Franse occupatie is politiek voordelig voor de Flaminganten maar is niet juist. Probleem is dat talen in Brussel politiek worden verbruikt. Het lijkt me juister te zeggen dat (en het is logisch) al lang een Franstalige minderheid bestond in Brussel, terwijl de stad hoofdzakelijk een Brabants-Nederlands karakter had (wat men nu Vlaams noemt, maar in de XIVe eeuw was Vlaanderen af en toe zelfs een "vijand" van Brussel/Brabant — en daar maakte Limburg ook niet deel van uit omdat het gedeeltelijk territorium van de Luikse Artsbischopdom was, een vassaal van de Germaanse rijk — hoewel men daar eerder Frans sprak ; dus zou een Brusselaar zich niet als "Vlaams" beschreven hebben). Ik heb helemaal geen probleem met dat Brabants-Nederlands karakter, integendeel, het is iets waar men trots op kan zijn. Ik heb ook geen probleem te zeggen dat de Franstaligen lang een kleine minderheid is geweest, en noch zelfs niet te zeggen dat de Franse bezetting en daarna het eerder Franse karakter van de Belgische administratie ook waarschijnlijk een negatief invloed hebben gehad op de aanwezigheid van het Nederlands in Brussel. Maar dit gebruiken om hardnekkig te "kunnen" bewijzen dat Brussel van natuur een Vlaamse stad is, en altijd in Vlaanderen werd gelegen, dat kan niet door de beugel. De zaak 't Serclaes toont aan dat Brussel altijd vrij onafhankelijk is geweest, van geest en ziel. De stad is ook altijd een grens geweest en een centrum waar de machtigste vorsten af en toe (of vaak) logeerden. Dat het gedeeltelijk "Vlaamse" (zeg maar) karakter een historische feit is lijkt mij evident. Dat het misbruikt wordt om Brussel als "Vlaams-verfranst" te beschrijven lijkt me onnozel. De bevolking heeft in de XIXe eeuw geen klacht ingediend tegen de verfransing, ze was daarmee akkoord. Ze zagen het als een manier om in de sociale lift te stappen en talen hadden toen niet dezelfde waarde als vandaag. Voor dezelfde redenen vind ik dom om te beweren dat Brussel altijd half-en-half is geweest, want ook dat is niet juist. Tot in de XVIIe eeuw was Nederduitsch de hoofdtaal. Het Brabants-Nederlands karakter is dus historisch en moet behouden worden, maar men moet evenwel rekening houden met de Franstaligheid van de stad. Kortom, Brussel is een uitzondering, zowel voor België, Vlaanderen, Wallonië, als voor Brussel zelf. Uiteraard mag men trots zijn dat de legendaire meertaligheid van de Brusselse arbeiders een troef is geweest om internationale instellingen aan te trekken, en uiteraard moet men erkennen dat die meertaligheid te danken is aan de Nederlands-brabantstaligen uit Brussel, en evenwel aan de oorspronkelijke, sociale Vlaamse Beweging die tegen een "totale verfransing" gevochten hebben. Te weinig Franstaligen erkennen dat, en dat moet dus gezegd worden. Dus, ja, Brussel heeft veel te danken aan het Nederlands en zijn dialecten, maar wat de toekomst betreft, en wat de natuur van de stad betreft (onafhankelijk, hoofdstad federaal België, Vlaanderen, of regio in een confederale staat), daar moeten de Brusselaars over beslissen op basis van hun eigen normen, en niet "de Vlamingen" op basis van geschiedenis, al dan niet verbruikt.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 décembre 2013

@ Philippe,

"le néerlandais ... toujours reconnue comme langue ?"

Vous niez les faits, ... on a dû attendre jusqu'à 1898 (la "gelijkheidswet""), ... La loi Cooremans - Devriendt, une loi qui - enfin - reconnaissait notre langue.

Cooremans était le premier qui osait parler en néerlandais, dans le parlement. En 1898 !

Après l'adoption du suffrage universel en 1893, la Chambre vote donc à la loi Coremans-Devriendt instaurant le flamand ( le néerlandais), comme langue officielle à égalité avec le français. Le Sénat amende la proposition et ne reconnaît pas au flamand la même valeur juridique que celle des textes en français !

L'égalité en Belgique, les Flamands ne l'ont pas reçu de vos ancêtres....

Le néerlandais à l'école ? Le 17 avril 1914, une loi imposant le flamand dans les écoles primaires en Flandre est voté . Les universités ont dû attendre jusqu'à 1930.

Donc votre "le néerlandais ... toujours reconnue comme langue ", c'est du blablabla,

Écrit par : MUC | jeudi, 19 décembre 2013

@Thomas:

que me reprochez-vous exactement?

Vous déplacez sans cesse le problème.

Je n'ai parlé que de la langue française en temps que langue des élites.

Tout le reste c'est de la frustration.

Écrit par : Salade | jeudi, 19 décembre 2013

@ marcel

het is wel een beetje gemakkelijk om te stellen dat het de vrije keuze was van de bevolking om massaal frans te beginnen praten in Brussel of zelfs in Vlaanderen.

Als bij de onafhankelijkheid van Belgie Rogier en consorten beslissen om zowel de bestuurs-, onderwijs- en gerechtstaal eentalig frans te maken, dan is het inderdaad niet zo moeilijk om mensen frans te laten spreken. ik noem dat sociale dwang en een poging tot uitroeiing van het nederlands..

het verleden is was het is, maar jouw krampachtige pogingen om te argumenteren dat dit allemaal vrijwillig gebeurd is en gewoon gebaseerd op een bepaalde sociale erkenning van de ene of de andere taal, gaat volledig aan dit sociaal experiment voorbij...

de erkenning van het nederlands is nooit gebeurd op basis van een vrijwillige erkenning as such door de franstaligen (inclusief de Vlaamse franstaligen) maar op basis van demografische druk en het doorvoeren van het algemeen stemrecht..

tenslotte blijft de observatie juist dat Vlaanderen zowat de enige regio moet zijn waar de poging om het frans ofwel manu militari ofwel via de hierboven omschreven maatregelen in te vullen, mislukt is...

Dat gezegd zijnde, het verleden is wat het is en Vlaanderen moet zich geen zorgen maken over de positie van het nederlands en onnoloze reglementen introduceren, maar een erkenning dat de Belgische overheid er alles aan gedaan heeft in de eerste honderd jaar van het bestaan van België om het land te verfransen tegen de wil van de bevolking in (met uitzondering misschien van een bepaalde bourgeoisie) is wel op zijn plaats...

Écrit par : des (flamingant) | jeudi, 19 décembre 2013

Mais @MUC, les flamands ont toujours eu la majorité dans l'état Belge et ce, depuis 1830 ! Majorité au Sénat, majorité au Parlement et majorité dans presque tous les gouvernements... Alors de deux choses l'une, soit le problème était peut-être que le nombre de flamands pratiquant le néerlandais à l'époque ne permettait pas de faire de cette langue, une langue d'union soit une majorité politique flamande ne s'est pas dégagée pour qu'il en soit autrement.

Sorry MUC mais entre nous, en quoi est-ce que cela concerne en décembre 2013 la Fédération Wallonie Bruxelles élargie à ceux et celles qui le souhaitent ?
Un peu facile de toujours rejeter la faute sur son voisin et d'en faire ensuite un complexe d'infériorité permettant tout et n'importe quoi !

Écrit par : Philippe | jeudi, 19 décembre 2013

A tous les flamands de ce blog:

Oui la Flandre s'est battue pour que le néerlandais soit reconnu langue officielle en belgique. Oui la langue néerlandaise a été longtemps considérée comme une sous-langue. L'université de Gand ne fut complètement néerlandophone qu'en 1930! Qui pense actuellement que ce n'est pas une bonne chose? Personne.

Par contre, ce combat fut gâché par une vision nationaliste au lieu d'une saine émancipation qu'on retrouvait dans:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_flamand

"L'émergence du mouvement flamand

Les premières réactions contre la domination du français vint des milieux artistiques, avec des écrivains tels que Hendrik Conscience, Albrecht Rodenbach et Guido Gezelle. Progressivement s'établit un flamingantisme culturel généralisé, bien que les artistes eux-mêmes appartiennent à la bourgeoisie.

À partir de 1870, le mouvement flamand reçut une base populaire plus large. Il s'apparenta de plus en plus à un mouvement politique avec des exigences telles que la néerlandisation totale de l'enseignement et de la vie publique en Flandre. Le mouvement étudiant flamand était à la base de cette évolution. Une intelligentsia catholique émergea avec des figures telles que August Vermeylen, Hugo Verriest, Cyriel Verschaeve, Frans Van Cauwelaert et Julius Vuylsteke."

Le peuple de flandre a par exemple rejeté ses propres écrivains francophones, qui étaient l'élite au 19ème siècle, mais aussi certains qui pronaient le flamand ou le néerlandais comme langue noble et avaient but humaniste - pensons à Albrech Rodenbach, écrivant et pronant le flamand! en lieu et place du néerlandais! (Oui le néerlandais n'était pas très bien vu puisqu'il était la langue officialisée par les Pays-Bas. Ca complique encore!) dont le cousin n'est autre que George Rodenbach (écrivant en français). Albrecht y ajouta une note de romantisme "à l'ancienne' qui eut mis en valeur la flandre, si l'on ajoute l'esprit fêtard catholique commun aux bouguignons et à Breugel, par d'autres intellectuels tout cela aurait pu être constructif et pacificateur.
Mais déja la Flandre considère que les français sont arrogants, les hollandais sont arrogants (dixit Albrecht Rodenbach) , les wallons sont arrogants. Tout un programme quand on n'est pas les premiers peuples du coin à s'émanciper...
Donc le peuple flamand, dirigé par des politiciens avides de pouvoir et des curés à leurs bottes dans un conservatisme immanent (Daens seul contre tous: ik ben socialist), au lieu d'un évident combat de classe (comme Zola en France), n'y a vu qu'un ennemi extérieur. Par ailleurs le rôle de l'église qui l'y a aidé est resté ambigü (car proche de la classe supérieure) au contraire des mouvements socialistes européens (peut-être dû à d'une méfiance vis-à-vis du concept de "révolution" (par ex de 1848?), non exportable puisque, évidemment, français)
Il rejette le français comme s'il n'avait jamais fait partie de son histoire.
(Il fait aussi une fixation sur le peuple wallon qui a aussi vu ses patois éradiqués (comme les bretons, oui oui comme tout le monde qui veut se faire comprendre de tous)!! qui n'a rien à voir là-dedans, lui-même dans la misère. Pour s'en sortir, désolé mais il n'y eut à l'époque que le communisme et le socialisme. La flandre ne sait même plus ce qu'elle lui doit, au socialisme. Pour la plupart, elle crache dessus)

De la difficulté pour les flamands d'avoir une vision et un dialogue sereins de l'Histoire. Cela tourne à l'obsession.
Je cite Thomas:
"Van alle talen die de Europese francofonie heeft proberen uit te roeien is het Vlaams de enige die succesvol weerstand heeft kunnen bieden. DAAROM zijn SOMMIGE Vlamingen gevoelig of wantrouwig t.o.v. het Frans (en niet t.o.v. het Engels bijvoorbeeld), kwestie van alert te blijven gezien de geschiedenis. En DAAROM blijven SOMMIGE Franstaligen het Nederlands hardnekkig misprijzen, omdat Vlaanderen ooit voorbestemd was om opgelorpt te worden door HUN cultuur, en ze willen zich nog niet gewonnen geven."

misprijzen!! Le mot est laché. Il n'y aurait plus un seul wallon qu'il faudrait encore y trouver des coupables actuels à ce qui n'est que l'Histoire de ce pays...

toujours Thomas:
"Personnellement, je m'en moque tout le sac , je suis juste content que la Grande- Heis il continue de le faire en termes d'éducation . Eh bien, selon l'OCDE Et j'espère que les francophones voient qu'il ya même un vent nouveau doit souffler dans le paysage politique en Belgique , car ils méritent mieux que ce qu'ils ont maintenant ."

Je ne sais pas ce que les autres méritent mais en tout cas:
personnellement je suis fier qu'il n'y ait ni WB et la NWA en wallonie.
Et je suis fier du slogan "Wallonie terre d'accueil"

(En flandre c'est "wonen in eigen streek" si je me souviens bien:
tout un programme...)

Écrit par : Salade | jeudi, 19 décembre 2013

@Des...En 1830 devine un peu le % de flamands non francophone (donc hors classes sociales élevées) qui savait lire et écrire ? Plus fort, qui savait parler, lire et écrire en Néerlandais ? De fait, le Néerlandais, Guillaume I avait bien essayé de l'imposer, mais sans succès !
Les Flamands ont toujours été majoritaires en Belgique et parfois même ultra-majoritaires en sièges au Parlement. De sorte que l'on est devant ce paradoxe : face à une Flandre qui s'émancipe du français lutte une Wallonie qui a toujours été toujours « dominée par la Flandre » !
La question flamande oppose d'abord les Flamands entre eux : Flamands flamingants et Flamands partisans du français en Flandre (le français est en général la langue maternelle de ces derniers). Même les premiers Congrès « wallons » (le mot a tendance à désigner alors l'usage du français) sont parfois dominés par ces élites flamandes, aisément bilingues et qui voient dans un bilinguisme modéré sur le plan législatif une manière de sauver leur position en Flandre en faisant des concessions au mouvement flamand comme le montrent parfaitement deux historiens flamands. De plus la langue dominante en Wallonie dans l'industrie n'est pas le français, mais le wallon...
Vous comprendrez donc aisément que les calimero's, nous en avons marre...

Écrit par : Philippe | jeudi, 19 décembre 2013

@ Philippe

De nouveau, votre manque de connaissance des faits (cfr. votre "le néerlandais a toujours été reconnue come langue" ...) est frappant.

Entre 1830 et 1919, la Belgique n'était pas une démocratie. La noblesse et les extrême riches avait le droit de vôter. Des francophones, pour 95 %. Votre "depuis 1830, les Flamands ont toujours eu la majorité ...") est donc du blablabla. De nouveau.

En 1919, châque Belge masculin avait le droit de vôter ; en quelques décènes, les Flamands ont pu changer la situation ; malgré la résistance des parlémentaires francophones / Walonnes (en minorité).

Donc, dès 1919, les Flamands ont eu la majorité . Avant , ils étaient dominé (come la foule Walonne d'ailleurs) par une minorité de nobles / très riches, en général des francophones.

J'attends votre suivant gaffe !

Écrit par : MUC | jeudi, 19 décembre 2013

@Salade,

Google translate n'est pas fiable.

Écrit par : thomas | jeudi, 19 décembre 2013

@MUC : en ce qui me concerne, je dirais plutôt que la Belgique a commncé à devenir une démocratie en 1949 avec le droit de vote des femmes, qu'elle l'est seulement devenue réellement en 1961, après l'indépendance du Congo (malgré l'assassinat de Lumumba).

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 19 décembre 2013

@Marcel

http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_le-senat-en-termine-avec-la-reforme-de-l-etat-en-votant-la-loi-de-financement?id=8161651

perso je pense que la belgique n'est pas une démocratie, c'est cinq démocraties fédérées autonomes...

si la belgique est vraiment une vrai démocratie très démocratique alors bdw aura des chances pour sa 2de chance

Écrit par : uit 't zuiltje | vendredi, 20 décembre 2013

Non non MUC la gaffe suivante tu la commises tout seul, quoique !
Ton délire sur la démocratie à une époque ou ce concept tel que sublimé aujourd'hui n'existait pas et ceci pour justifier l'injustifiable est révélateur.
Ta vision de l'histoire n'est teintée que de haine pour n'aboutir qu'à un seul constat: un complexe énoooorrrrrrme.
Mais si la forme peut prêter à sourire, le fond lui est gravissime !

Dénigrer, Nier à ce point une partie de la/sa population sur son appartenance culturelle, sa couleur de peau, sa classe sociale, sa religion et/ou sa langue à travers des siècles... Cela porte un nom.
Et quand cela devient un instrument politique, que c'est enseigné à des enfants ou que cela fait partie d'un patrimoine commun à une population qui se voudrait pure et homogène... Alors cela justifie des blogs comme celui de Marcel Sel !
On dirait un Opéra de Wagner, au début car la fin, même si parler du Tribunal de Nuremberg serait exagéré, la fin commence par les condamnations de l'ensemble des "Instances Internationales concernées"...

Non non MUC, il ne s'agit pas d'une gaffe mais plutôt maintenant que vous vous êtes dévoilé, je n'ai juste que de la pitié.
Pauvre MUC...

Écrit par : Philippe | vendredi, 20 décembre 2013

M'Sieur Sel...Que vient faire l'assassinat de Lumumba dans ce nouveau concept de démocratie ?
Faut il à chaque fois refaire l'histoire avec les valeurs du jour ?
Ne faut il pas se remettre dans le contexte de l'époque, comprendre la douleur des proches des gens massacrés, la guerre froide, des intérêts miniers... avant de décider de qui était le bon et qui le méchant.. Alors que dans la vie tout est nuance de gris !?

Écrit par : Philippe | vendredi, 20 décembre 2013

@Philippe : l'assassinat de Lumumba montre que la Belgique politique n'avait pas encore compris le sens de "droit des peuples" et restait marquée par le colonialisme. Mais bon, c'est une nuance.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 20 décembre 2013

@ Philippe,

A côté de la plâque, votre "réplique"

Vous n'offrez aucun argument, aucune donnée. Vous n'êtes pas capable de parer mes thêses. Les insultes que vous lancez sont typiques à quelqu'un qui perd la discussion, qui n'est pas capable de maîtrises ses émotions.

@ Sel

En effet, 1949 ! J'avais bien dit "masculin" (1919). La Belgique était un des derniers pays à offir le droit de vôte aux femmes (la Gauche était contre, elle craignait trop de vôtes 'conservatives".....), et d'ailleurs, un des plus dernier à interdire le travail d'enfant...

Écrit par : MUC | vendredi, 20 décembre 2013

Droit des peuples ou droit des plus convaincants ? Au fait Lumumba se voulait le représentant de tous les congolais ou d'une partie seulement ? L'histoire du Congo devrait nous rendre prudent dès lors qu'il faut parler d'un leader.
Je suppose alors que les Etats-Unis n'étaient pas plus que la Belgique une démocratie à ce moment là de l'histoire non plus ?
En fait, qui selon vous méritait ce label ?
En quoi donc la Belgique politique et donc son label démocratique a t'il été bafoué ? Fallait-il une commission parlementaire afin de décider à la participation de l'élimination d'un danger potentiel ? Un danger pour la sécurité nationale du fait de son rapprochement avec l'ennemi d'alors car c'était bien là le statut de nos adversaires soviétiques de l'époque. Un danger économique pour l'exploitation des mines du Katanga. Un danger pour la population noire et blanche travaillant sur place du fait de ses prises de positions et de ses discours engendrant inévitablement désolation et violence.
Suis désolé de le dire mais "s'auto flageller" n'a jamais permis l'évolution.
La bonne question serait plutôt de savoir si une non action vis à vis de ce leader indépendantiste n'aurait pas apporté plus de troubles et de malheurs ?

Pour rappel à cette période là de l'histoire, à la tête du pays il y avait le Roi dont le Père avait dû abdiquer et la machine de guerre catholique flamande avec comme porte drapeau; Mhr Eyskens militant de la cause flamande à l'origine du rapprochement temporaire du VNV avec le Parti social catholique flamand KVV en 1936... Tout un programme ma bonne dame.

Écrit par : Philippe | vendredi, 20 décembre 2013

MUC ... juste pour rappel, la cours de récréation c'est en bas à droite !

[NOTE DU CENSEUR SEL : VOILA JUSTEMENT UN COMMENTAIRE DE COUR DE RECREATION. MERCI DE RESPECTER L'OPINION DE L'AUTRE SANS LA DENIGRER EN LA PRESENTANT COMME ENFANTINE.]

Pour le reste, j'ai fait mouche avec un seul mot car celui là tu en remplis toute les conditions.
Celles-ci sont: "Dénigrer, Nier à ce point une partie de la/sa population sur son appartenance culturelle, sa couleur de peau, sa classe sociale, sa religion et/ou sa langue à travers des siècles... Cela porte un nom. "
Et quand "cela devient un instrument politique, que c'est enseigné à des enfants ou que cela fait partie d'un patrimoine commun à une population qui se voudrait pure et homogène... "Alors...
Mais ceci ne s'adreese pas à toi car comme je le disais, la cours de récréation c'est en bas à droite !

Écrit par : Philippe | vendredi, 20 décembre 2013

@ Philippe

Lumumba , le premier ministre congolais démocratiquement élu a été assassiné sur ordre de ses adversaires. Baudoin Ier en faisait partie.

"En quoi donc la Belgique politique et donc son label démocratique a t'il été bafoué ?"

Elle l'a été et cela me suffit.

La Belgique est un pays avec un sombre passé et vous en faites partie.

Écrit par : schoonaarde | vendredi, 20 décembre 2013

Le droit de vote..."Il a fallu soixante ans (de 1831, date de la création de l’Etat belge, à 1893) pour que le suffrage universel soit accordé aux hommes et presque soixante de plus (de 1893 à 1948) pour que les femmes en bénéficient.
En 1919, le suffrage était dit « universel » même si la moitié de la population belge ne pouvait l’exercer. Aujourd'hui, la situation reste pareille pour bon nombre de nos concitoyens, résidents de longue date mais de nationalité étrangère, qui se voient encore et toujours refuser l’exercice du droit de vote au niveau"... autre que le niveau communal depuis 2004 et encore, il faut 5 ans de présence dans la commune.
"Accorder le suffrage universel aux hommes de plus de 21 ans, en 1919, était clairement un acte qui s’inscrivait dans le continuum de la lutte menée par le Parti Ouvrier Belge pour l’obtention du droit de vote, « un homme, une voix ». "
"L’histoire de l’octroi du vote aux femmes montre bien qu’au-delà des principes, ce soient surtout des résistances culturelles et politiques qui sont en jeu et cela ne grandit pas la Démocratie. Les résistances à la question du droit de vote aux résidents de nationalité étrangère peuvent ainsi se comprendre, en fonction des stratégies électoralistes et du contexte politique."

Source: universitedesfemmes.be/041_publications-feministes.php?idpub=27&debut=
ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/Elections/20120531-Vote-des-etrangers-elections-communales.pdf

Écrit par : Philippe | vendredi, 20 décembre 2013

@ Philippe,

Toujours pas d'arguments. Aucun....
Au contraire, quelques insultes de plus.
Avec quel but ?

Écrit par : MUC | dimanche, 22 décembre 2013

MUC Vous avez des questions ? Quoi de plus normal...
Vous avez des questions..? Posez les alors..! Et je pourrai vous aider.

Joyeux Noël tout de même !

Écrit par : Philippe | lundi, 23 décembre 2013

@schoon' (of schijn'?)

"La Belgique est un pays avec un sombre passé et vous en faites partie."

aub donnez une voie pour ne pas en faire partie...

Écrit par : uit 't zuiltje | lundi, 23 décembre 2013

@ Philippe,

Voilà les questions posées à vous, sans réponse, ...

1. Vous dites "le néerlandais a toujours été reconnue comme langue (en belgique)".
Pourriez-vous me donner des arguments ? En 1898, l'étât vient - enfin - reconnaître le Néerlandais (la "Gelijkheidswet", loi d'égalité, ...). Donc entre 1830 et 1898, le néerlandais n'était PAS reconnu.

2. Votre "les flamands ont toujours eu la majorité dans l'état Belge et ce, depuis 1830 , dans le parlement et le sénat"". Vue le fait que la Belgique n'était pas une démocratie (ça changeait en 1919 et en 1949, avec le "enkelvoudig stemrecht", pour les homes, puis pour les femmes) le parlement était réservé aux nobles et aus extrêmes riches. Des francophones, en général.

Voilà les questions, ...

Écrit par : MUC | mardi, 24 décembre 2013

@MUC

"La noblesse + les roi = la dictature.

La langue du pouvoir, de l’oppresseur n'a jamais été populaire parmi la population. Les Irlandais et les Bretons aimaient-ils l'anglais / le français au XIX siècle ?"

Les irlandais se sont bien vengés avec James Joyce : le début d'Ulysse est la plus merveilleuse forme d'émancipation des anglais en Anglais de tous les temps. Une drôlerie aussi implacable que pernicieusement imperceptible contre les sots impérialistes par LE Cardinal soi-même. Un irlandais sur deux ou trois descend des rois d’Irlande, comme la génétique nous l'apprend - ce qui rend les blagues anglaises sur les descendants des Rois d'Irlande (Thackeray, Peppys) moins drôles. Encore plus beau : 1 asiatique sur 4 descend de Gengis Khan.

Les Bretons aimaient leur roi, au point qu'ils lui furent parmi les plus fidèles, y compris parmi la noblesse (les émigrés Chateaubriand (breton) et De Gaulle (irlandais) - blessés au même endroit : au ventre, du côté de Namur - ouarf). Les bretons n'avaient rien de bon à attendre des jacobins et des nationalistes.

D'une façon générale, la grande chance du flamand est d'être tombé en Belgique ; et d'avoir réussi à faire croire aux français que les francophones de Belgique maltraitaient leur majorité culturelle comme les français ont constamment maltraités leurs minorités culturelles (Villers-Cotterêts, très bien, mais les hussards noirs ... salauds de gauchistes !).

Écrit par : Pfff | mardi, 24 décembre 2013

'Uiltje,

En reconnaissant les erreurs du passé au lieu de dire qu'ils n'ont pas eu lieu.

Un peu comme Thiéry qui reconnaît maintenant que le FDF est une bande d'extrémistes.

Écrit par : thomas | mardi, 24 décembre 2013

Comme promis, 1° En 1830, la bourgeoisie était, en effet, francophone partout en Belgique, alors que le peuple parlait des dialectes (néerlandais, wallons, picard, lorrain, etc.) C’est un fait ! Tout comme c’est un fait aussi que les dialectes n’étaient pas uniformisés et que dès lors imposés le néerlandais eut été une hérésie d’autant plus que les Hollandais venait d’échouer (voir la monarchie autoritaire de Guillaume I) et que la révolution avait pour but de jeter le Hollandais dehors.
En 1831 la Constitution belge, tout en proclamant l'égalité des langues, laisse s'instaurer une prépondérance de fait du français. Le choix du français pouvait se justifier tant par son approche moderne de la monarchie que par l’instauration d’un « Pacte des Belges » qui abandonnaient les dialectes au profit d’une langue moderne et internationales déjà pratiquée par les élites respectives.
Le 17 août 1873, une proposition de loi sur l’usage du flamand en Flandre dans les procédures pénales est approuvée, à une large majorité (on y précise que la procédure en français peut être demandée par le justiciable). Le consensus se maintient à propos de l'emploi des langues en matière administrative: la Chambre approuve la loi le 8 mai 1878 et le Sénat l'adopte même à l'unanimité. Le 23 janvier 1883 et le 31 mai de la même année, une loi instaure l'usage du flamand au niveau des humanités.
Le 15 mars 1907 l'article 21 bis d'une loi concernant les ingénieurs des mines impose la connaissance du flamand à tous les ingénieurs. Où étaient situés toutes les mines à cette époque.. ?
2° Dès les premiers votes en faveur du flamand au milieu du xix siècle naît une réaction wallonne mais aussi francophone en Flandre et à Bruxelles... L'instauration du suffrage universel est obtenu à la suite d’une grève violente du pays wallon, en avril 1893. Eh oui…
Ajoutons à cela, d’un point de vue wallon, qu’à plusieurs reprises depuis 1830, la majorité parlementaire qui gouverne l'Etat belge est issue d’un Parti catholique le plus souvent vainqueur des élections, parti catholique dont la base électorale est en Flandre. Ainsi, les parlementaires élus en Wallonie sont le plus souvent rejetés dans l'opposition. A partir de 1884, le Parti catholique va même gouverner de manière si continue que les forces politiques wallonnes majoritaires (les Libéraux et les Socialistes), peuvent bien imaginer en 1912 qu'elles seront exclues pour longtemps, très longtemps du pouvoir en Belgique: elles perdent les élections après 28 ans d’opposition (sur 82 de Belgique).
La bourgeoisie francophone belge, vite mise en cause par le mouvement flamand, partagea le pouvoir avec le roi à l’intérieur du pays, mais ne put vraiment le faire, pratiquement dès le début, qu’en s’appuyant sur des majorités parlementaires construites à partir de la Flandre. Dans cette question des langues, les Flamands obtiennent d’ailleurs des succès qui sont souvent soutenus, par esprit de justice, chez les Wallons, en particulier par un Jules Destrée humaniste, certes passionnément attaché à la Wallonie, mais qui n’est pas antiflamand.
Après l’instauration du suffrage universel pur et simple après la première guerre, la minorisation de la Wallonie sera moins évidente, mais tout aussi réelle puisque, le plus souvent, dans les gouvernements de coalition, c’est le Parti catholique qui est le pivot de la majorité parlementaire et ensuite, de plus en plus à partir de 1958 jusqu’à aujourd’hui, l’aile flamande de ce Parti catholique, l’actuel CD&V. Le système belge a donc posé un verrou flamand sur la société.
Cette loi du nombre joue efficacement depuis 1830. Sauf l'intermède des lois linguistiques des années 30, la Flandre a toujours tenté et réussi à imposer ses vues en fonction de la loi du nombre et de ses intérêts.

Vous admettrez tout de même que du point de vue des Wallons et des Bruxellois qu’un flamand élu en flandre et pratiquant une politique pour la flandre et les flamands reste un flamand et maintenant ce qu’il parle à la maison soit le flamand, le néerlandais, le tussentaal ou le français ou autres… Nous, on s’en fout !
Mais scomme il semblerait qu'un flamand ne parlant le français n'est pas un bon flamand chez vous...

Écrit par : Philippe | mardi, 24 décembre 2013

Petites précisions:
Lors des travaux du Congrès national Belge, l’article 30 de la Constitution (ancien article 23 « Des belges et de leurs droits ») ne donna pour ainsi dire lieu à aucune discussion. L’arrêté du 16.11.1830, art.5 : "Les citoyens, dans leurs rapports avec l’administration, sont autorisés à se servir indifféremment de la langue française, flamande ou allemande" idem.
Dès les premières années de l’Etat belge, et dans le contexte du romantisme florissant dans toute l’Europe, on observe en Flandre un mouvement d’affirmation culturelle et linguistique. Emancipation sociale et combat linguistique vont de pair.
La question de base fut celle du choix de la langue, car au Nord du pays, les classes populaires s’exprimaient dans divers dialectes. Durant des décennies, il y eut un débat sur le choix d’une langue unique pour les Flamands. Plusieurs thèses étaient en présence : un « flamand » unifié, le « hollandais », voire même le haut-allemand. Dès que se précisa une unification de la langue, celle fut reconnue le plus rapidement possible comme langue " à même valeur légale". Encore une fois, compte tenu de la majorité parlementaire flamande depuis 1830, en quoi une certaine flandre peut elle repprocher quoi que ce soit aux citoyens de la Fédération Wallonie Bruxelles ?

Écrit par : Philippe | jeudi, 26 décembre 2013

@Denis Dinsart

"Langue royale et fichus baragouins tout autour." L.F. Céline

Écrit par : Pfff | jeudi, 26 décembre 2013

@Thomas

"En reconnaissant les erreurs du passé au lieu de dire qu'ils n'ont pas eu lieu.
Un peu comme Thiéry qui reconnaît maintenant que le FDF est une bande d'extrémistes."

thiéry ne peut traiter des gens qui ne le sont pas d'extrémiste, sans s'euthanasier politiquement, c'est pourquoi je ne pense pas qu'il l'ait fait, sauf dans vos rêves...

perso le fdf je m'en fout, mais ça n'est pas aussi nul qu'une version FR de l'n-va

Écrit par : uit 't zuiltje | vendredi, 27 décembre 2013

Monsieur Philippe.

Votre lecture de l'ancien article 23 de "notre" Constitution est très sélective, même malhonnête !

Vous ne citez que la première partie. "het kan alleen door de wet geregeld worden en uitsluitend voor de handelingen der overheid en voor de rechtszaken".

Donc, l'usage "en privé" est libre (on a le droit de s'exprimer en Chinois), mais la loi précisera l'usage des langues dans les relations avec les autorités (les lois , la justice, l'administration).

Et devinez ? Le 26 novembre 1830 déjà, , le sacré Français est déclaré comme SEULE LANGUE OFFICIELE dans ce pays.

Donc votre "le néerlandais a toujours été reconnu comme langue" n'est pas correct.

On a du attendre jusqu'à la fin du 19ième siècle, quand la minorité francophone dans ce pays, qui avait le pouvoir grâce aux nobles et riches qui dominaient la politique, capitulait au désirs justifiés du peuple Flamand.

Écrit par : MUC | vendredi, 27 décembre 2013

Bonjour MUC
tu me pardonneras certainement d'avoir écrit ma réponse en deux fois.
Les "petites précisions de Philippe | jeudi, 26 décembre 2013" répondant à ta dernière intervention.

Écrit par : Philippe | dimanche, 29 décembre 2013

@Philippe,

Dans vos petites précisions vous avez oublié le "élargie".

Écrit par : thomas | mardi, 31 décembre 2013

@Thomas... "élargie" cette précision n'est manifestement plus nécessaire puisque intégrée. C'est la technique dite de la répétition ;-)

Bonne année à tous et à toutes ;-))

Écrit par : Philippe | mercredi, 01 janvier 2014

ET c'est comme cela depuis 1830...
rtbf.be/info/belgique/detail_dave-sinardet-a-la-fin-c-est-le-cd-v-qui-decide?id=8168297

Écrit par : Philippe | vendredi, 03 janvier 2014

@ Marcel,

allez, quelle blague "de Gaulle n'aurait jamais honoré d'anciens collaborateurs", ah non, plus que la moitié de son administration était composée d'anciens collabos! Pour ne pas prendre l'exemple du grand timonier universaliste Mitterrand qui en a fait ses copains personnels.

Ah oui, de Gaulle aurait été plus sévère envers la NVA. Non, la France n'est pas identitaire, c'est d'ailleurs pour ça qu'ils invoquent "l'exception culturelle" dans le cadre de ton "eurodémocratie". Eeuh, une exception culturelle, ce n'est pas un peu une préférence identitaire? Nonon, je me trompe bien-sûr, tout comme instaurer le français comme langue unique n'est pas identitaire non plus. D'abord on éradique toutes les autres langues et identités, et puis on déclare solennellement le droit universel de tout le monde de ne parler que le français.

Ah oui, mais en Flandre on demande d'utiliser le néerlandais. Scandale! Une entrave à l'eurodémocratie!

Bon, le PTB est infréquentable, mais le PS: article premier: la lutte des classes, c'est eurodémocrate ça? ou le FDF, un parti qui préfère défendre les francophones que les autres citoyens, c'est eurodémocrate ça?

oui bien-sûr, ce n'est que dans leurs statuts, c'est pour rire.

Allez, d'abord on invente son propre concept de démocratie pour ensuite fustiger que la NVA ne le respecte pas, et on appelle ça l'eurodémocratie, ça promet. Tu as lu un peu trop de Verhofstadt il me semble.

La libre circulation des biens et des capitaux est également un fondement de ton eurodémocratie, pourtant là on se bouscule pour mettre des limites, mais bon, j'imagine que c'est un concept désuet des années 50, heureusement qu'on l'a remplacée par le magnifique concept de l'utopie de la redistribution universelle intergalactique, les conditionnalités ne s'imposent pour ce qui ne convient pas au format de la métaphyse progressiste.

"les principes de non-discrimination européens qui sont devenus notre définition de facto du concept de démocratie" pour enchainer avec les pauvres allophones en Flandre, merci encore pour la France et les FDF, mais merci surtout de décréter une fois de plus ce qui est démocratiquement acceptable, c'est une attitude très progressiste, mais tellement peu démocrate...

Soit, il y a le "Président Européen" (non-démocratique) Van Rompuy qui a dit un truc intéressant: si une région se déclare indépendante, elle ne fait pas partie de l'UE puisque l'état-membre existe encore, il faudrait donc à nouveau accéder à tout. Voilà ce qui peut résoudre pas mal de problèmes eurodémocratiques!

et bon, cela démontre une fois de plus la relativité de l'universalisme, quand cela arrange les eurodémocrates bien-sûr

Pour finir en beauté: peut-on former un gouvernement fédéral avec la N-VA? non bien-sûr! On ne peut entrer dans un gouvernement que sur base des ukases des progressistes francophones! Et ce sera de leur faute s'il n'y pas de gouvernement parce qu'ils ne les acceptent pas!

comme quoi, l'eurodémocratie,

joli Marcel, vraiment joli

Écrit par : wallimero | samedi, 14 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

Quand on participe de près ou de loin à une épuration linguistique condamnable et condamnée par l'ensemble des Institutions Internationales... On a la délicatesse de pas la ramener. C'est une question d'éducation et de valeurs..!
Mais bon, je suppose qu'il faut accepter ce genre "d'exeption culturelle" dans une eurodémocratie !

Ceci dit et faut bien l'avouer, quelle bande de glands à la nva ! Décidément il y a quelque chose en flandre qui ne tourne plus très rond depuis leur relative autonomie...
De plus en plus de flamands le disent ouvertement, uniquement entre eux avec leurs nationalistes limités du ciboulo et donc sans la Fédération Wallonie Bruxelles élargie à ceux et celles qui le souhaitent, ils vont droit dans le mur !

Écrit par : Philippe | samedi, 14 décembre 2013

@walli'

ah la la walli, faut pas essayer d'être universel lorsqu'on est juste un bxlois NL un peu râleur (autant qu'un wallon mais dans un autre registre)

ça fait petit de limiter l'univers au général degôle, mitrand etc... les collabos, la france... tout sauf la flandre.

ok..."cela démontre une fois de plus la relativité de l'universalisme", surtout l'universalisme flamand, ce provincialisme universel.

si la n-va veut accéder au fédéral, c'est que la n-va ment sur ses aspiration, normal ces types sont inspirés par feu l'allemagne nationale-socialiste.

groetjes

Écrit par : uit 't zuiltje | dimanche, 15 décembre 2013

Les nationalistes flamands ... "ces types sont inspirés par feu l'allemagne nationale-socialiste"...

joli Walli, vraiment joli

Écrit par : Philippe | lundi, 16 décembre 2013

"ah non, plus que la moitié de son administration était composée d'anciens collabo"

Ah bon, et de qui parlez-vous ? Si ce n'est de l'ami personnel de l'autre bouffé aux mythes (un immonde salésien, comme par hasard) ? Plus de la moitié ?

Amis français, regardez ce que c'est que l'art grossier et flamingant de l'intox, qui vous tient dans l'erreur depuis que Van Severen a mangé un Mon chéri dans un train du côté du Mont Pellerin.

Wallimero, que vous calomniez un frouze, peu me chaud ; mais si vous vous attaquez aux fils de jèzes, cela va barder pour votre matricule.

Écrit par : Pfff | mercredi, 25 décembre 2013

L apprentissage des langues est un plus pour notre liberté de circuler dans ce monde qui va si vite mais cet apprentissage doit surtout être accompagne d une bonne éducation et d une instruction réfléchie.
Je vais aller voir:Sois Belge et tais toi ,je me demande si j aurai le plaisir de voir MR Riguelle en prof de Flamouche ,l humour soigne et le rire est bon pour la santé .

Écrit par : Capucine | samedi, 14 décembre 2013

Répondre à ce commentaire

Quelle langues et combien?

La plupart de ceux qui apprennent bien beaucoup de langues font des fautes grosses comme des maisons dans leur langue maternelle. Ne parlons pas de l'orthographe...

Je ne vois pas pourquoi "aller en largeur" avec 3 ou 4 langues serait plus génial qu'aller en profondeur dans une seule langue en étudiant sa littérature via de très nombreux classiques par exemple.

En résumé, ce qu'on stocke d'un côté du cerveau, on ne peut pas le stocker dans un autre.
Et ça se voit pour tout le monde.

Par ailleurs une des langue s'appelle la musique et elle est universelle, contrairement aux langues parlées.
Il s'agit donc d'un choix.

Je trouve personnellement que l'étude du vocabulaire d'autres langues que sa langue maternelle (qui pour elle est déja suffisament pauvre), n'est quasi rien qu'un exercice insipide de mémorisation de dictionnaires...

Écrit par : Salade | samedi, 14 décembre 2013

@Capucine

vous avez certainement raison pour l'ouverture au monde qu'apporte la connaissance d'autres langues, mais pour "notre liberté de circuler dans ce monde" je serais bien plus circonspect...

ça sent gros la propagande sauf pour les blancs, les friqués... pour les autres ya encore des trucs à aménager

Écrit par : uit 't zuiltje | dimanche, 15 décembre 2013

Marcel, je trouve souvent que vous exagérez, mais dans ce cas ci il est nécessaire que quelqu'un écrive clairement que ménager la NVA vu les scores électoraux qu'elle risque de faire, n'est pas acceptable. Et par rapport à certaine réactions très manichéennes, il n'y a pas que deux catégories: les démocratiques (dont ne fait pas partie la NVA) et les fascistes ( dont ferait automatiquement partie la NVA).

Écrit par : mbo | samedi, 14 décembre 2013

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L apprentissage des langues est un plus pour notre liberté de circuler dans ce monde qui va si vite mais cet apprentissage doit surtout être accompagne d une bonne éducation et d une instruction réfléchie.
Je vais aller voir:Sois Belge et tais toi ,je me demande si j aurai le plaisir de voir MR Riguelle en prof de Flamouche ,l humour soigne et le rire est bon pour la santé .

Écrit par : Capucine | samedi, 14 décembre 2013

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RIEN A VOIR :

Le manuel de la box de Numéricable : au dessus en néerlandais, en dessous en français.

http://www.numericable.be/documents/document/20130919171301-labox_instal_befrnl_0113_def.pdf

:)))

http://www.youtube.com/watch?v=dqUdI4AIDF0

Écrit par : Diana Rosse | lundi, 16 décembre 2013

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@mlle Rosse

(pour l'espasse d'un mâtin, ce que vive l'éros)

voilà un expert privé qui reconnaît la supériorité de capacité du cerveau limbique gauche FR à pouvoir percevoir à l'envers (merci baselitz) ce qu'un cerveau limbique droit NL ne peut percevoir qu'à l'endroit et en premier...
l'intelligence créative du privé n'est donc pas privé d'autonomie

Écrit par : uit 't zuiltje | mercredi, 18 décembre 2013

http://dai.ly/x3ydl5 : http://youtu.be/4GtyMeEcPPE

Écrit par : Pfff | mardi, 24 décembre 2013

Hénaurme scoop : Miley Cyrus n'a pas inventé le twerk : http://youtu.be/jImFqAwYV7o

Écrit par : Pfff | mercredi, 01 janvier 2014

Quand je vois que les mouvements émergeants se battent pour ne pas se voir affubler de l'adjectif "extrême" et qu'on insiste lourdement sur l'adejectif "démocratique", j'ai l'impression que ces deux mots ont été vidés de leurs substances pour être remplacés par autre chose (et j'ai envie de remercier Hollywood et leurs studios qui ont, à mon sens, introduit cette déviation des mots employés, et nos journalistes/présentateurs télés ou radio pour embrayer sur cette déviation et la marteler encore plus).
Démocratique n'a plus besoin d'avoir une vraie définition, c'est devenu un sentiment : celui du bon système, de la civilisation juste qu'il faut défendre contre les méchants térroristes. A l'inverse les extrémes [droite/gauche, biffez la mention de votre choix] sont les mauvais, qui veulent anéantir notre système, notre civilisation.
J'ai la sensation que ces deux mots sont employés avec ces sens là. Ce ne serait pas encore trop grave, si au moins ces qualificatifs étaient employés à bon escient, mais voilà : c'est de moins en moins le cas... Avant de s'adresser à la population, peu de média prennent la peine de vérifier si les mots utilisés sont corrects (je précise que la formulation choisie pour cette phrase a étudiée et qu'une pointe d'ironie pourrait s'y cacher). Ainsi, parlant de politique, j'ai l'impression que l'utilisation des termes de "gauche", de "droite", de "démocratie" et d"extrème" a été détournée et crée une illusion dangereuse pour quiconque ne prend pas la peine de réfléchir 3 sec à ce qu'il lit.
Enfin, je voudrais préciser que, concernant Aube Dorée, ils ont participer à la campagne électorale, on remporté des sièges, et se sont comportés en parti démocratique lors des dernières élections en Grèce. Jouer le jeu des élections n'est donc pas prouver la "démocratiquité" d'un parti, c'est y participer à nouveau alors qu'on avait la majorité qui l'est...

Écrit par : KA_oru | lundi, 16 décembre 2013

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"concernant Aube Dorée, ils ont participer à la campagne électorale, on remporté des sièges, et se sont comportés en parti démocratique lors des dernières élections en Grèce."

ça donne vraiment envie de savoir de quoi on parle:

éventuellement, n'ont-ils pas été "très" démocratiques dans leur comportement?

Écrit par : uit 't zuiltje | mercredi, 18 décembre 2013

@Marcel,

Je n'ai pas posté de commentaire sur cet article. Vous avez reçu un commentaire de ma part?

Écrit par : Moinsqueparfaitduconjonctif | lundi, 16 décembre 2013

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@moinsque : c'était sur un autre

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 16 décembre 2013

Ah ok, pas de problème.

Écrit par : Moinsqueparfaitduconjonctif | mardi, 17 décembre 2013

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Ceci dit, je vous autorise à m'appeler Machin, mais alors uniquement précédé de Monsieur.

Non mais!

Nomdedum Monptibonum

Écrit par : moinsqueparfaitduconjonctif | mercredi, 18 décembre 2013

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@Des

« Als bij de onafhankelijkheid van Belgie Rogier en consorten beslissen om zowel de bestuurs-, onderwijs- en gerechtstaal eentalig frans te maken, dan is het inderdaad niet zo moeilijk om mensen frans te laten spreken. ik noem dat sociale dwang en een poging tot uitroeiing van het nederlands.. »

« de erkenning van het nederlands is nooit gebeurd op basis van een vrijwillige erkenning as such door de franstaligen (inclusief de Vlaamse franstaligen) maar op basis van demografische druk en het doorvoeren van het algemeen stemrecht.. »

-si les délires sur la volonté d'éradication vient de l'opinion de trois crétins anti-orange des origines, merci de ne pas généraliser... ou citez la loi qui dit que le peuple n'a pas le droit de parler NL, de l'afficher, de s'adresser dans cette langue dans son administration communale...
-êtes-vous sûr que cooremans et devrindt ont été élus au SU


… « een erkenning dat de Belgische overheid er alles aan gedaan heeft in de eerste honderd jaar van het bestaan van België om het land te verfransen tegen de wil van de bevolking in (met uitzondering misschien van een bepaalde bourgeoisie) is wel op zijn plaats... »

voilà bien un mantra qui arrange les flamingants (d'aujourd'hui), c'est un exemple parfait de construction historique postérieure...
le peuple était pareillement hors culture dominante partout en belgique la seule chose que l'on peut objectivement vous concéder c'est qu'à l'époque où la langue administrative était le FR l'ascenseur social de l'administration a favorisé une génération (peut-être deux)de wallons instruits en FR, cette asymétrie n'est d'ailleurs pas totalement étrangère au choix du FR par une part considérable de bxlois par ailleurs trois générations plus tard étaient encore très largement bilingues jusqu'à par ex que les NL votent pour le retour d'un roi collabo dont l'index de corruption était manifestement germanique...

de son côté la flandre (démographiquement majoritaire) en imposant au SU des quotas d'utilisation de l'autre langue a clairement éradiqué, elle, non seulement le FR en zone linguistique NL mais également les quelques minorités NL en zone linguistique FR et ça c'est pas un mantra, les lois existent au point qu'il faut inventer un fantasme d'éradication pour essayer de les justifier, se dédouaner des rancoeurs sentimentales qui ont permis de les imaginer

vriendelijk bàv

Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 19 décembre 2013

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Je me répète et j'assume mes propos: aujourd'hui le risque de dérive non-démocratique est beaucoup plus grand à l'échelle de l'Union Européenne et au travers de cette organisation qu'est l'Union Européenne qu'à l'intérieur des pays d'Europe de l'Ouest sous la menace de tel ou tel autre parti régional. Ce n'est pas tant le retour du fascisme sombre des années 30 version nazie qu'il faut craindre, que le développement de cette monstrueuse Union Européenne. L'éventuel retour du nazisme ou d'une autre forme de fascisme à l'Ouest sous l'impulsion de certains partis n'est qu'un formidable leurre, un épouvantail qu'on agite afin de détourner l'attention du vrai problème qu'est l'UERSS. De plus, il faut voir que si les nazis ont pu prendre et conserver le pouvoir c'est bien grâce à l'appui des puissances d'argent. Le national-socialisme était un parti composé de plusieurs tendances dont l'une - la plus importante dans un premier temps - était anticapitaliste dirait-on. Tout le jeu de Hitler, qui n'était pas le fondateur du parti, a été rapidement de marginaliser cette tendance avant de l'étouffer complètement, car il avait bien compris que s'il voulait voir son "rêve" se réaliser, il avait besoin des puissances d'argent. Ce sont donc les puissances d'argent qui font ou défont les leaders. Aujourd'hui, ces élites ont trouvé dans l'Union une organisation plus attrayante que les Nations qui sont complètement dépassées pour elles... Je trouve dommage que Marcel nous fasse ce coup-là. Car à l'échelle de l'Europe entière, vous conviendrez que la NVA a beaucoup moins d'impact que l'Union. Il faut pouvoir hiérarchiser les priorités. En quoi une NVA anti-nationaliste belge et nationaliste flamande, même antidémocratique, pourrait-elle faire de l'ombre à l'Union? C'est se foutre de la gueule du monde. La NVA n'est pas une menace crédible pour la démocratie Marcel. Au pire ou au mieux c'est selon: elle foutra le pays Belgique en l'air, mais pas la démocratie. Et si dans ce nouveau pays gouverné par la NVA, celle-ci devait prendre des mesures clairement anti-démocratiques, vous pensez sérieusement que l'Union laissera faire ou que l'Amérique laissera faire? Vous pensez que l'Otan aura peur d'une armée flamande? Vous voulez rire ou quoi! A quand un article intitulé: L'Union Européenne diablement démocratique!
Ne vous trompez pas d'ennemis Marcel. Je comprends que la NVA soit votre petit ennemi si vous voulez conserver la Belgique, mais si vous avez peur pour la démocratie Marcel, votre grand ennemi ne peut en aucune façon être la NVA, mais bien la Désunion Européenne. Le seul nationalisme qui pourrait s'avérer dangereux à terme est en fait produit par la Désunion Européenne...

Écrit par : Yoël | jeudi, 19 décembre 2013

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la langue française est celle de ma maman et le Flamand était ce que mon père parlait avec sa maman ,cela s appelle :"la langue maternelle "cela restera toujours la langue de l amour ,il est fort dommage d oublier cela !

Écrit par : Capucine | jeudi, 19 décembre 2013

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@Philippe La démocratie n'est pas un fait, on n'accède jamais à une démocratie totale ou parfaite, elle est un but à atteindre, vers lequel tendre, sans jamais le perdre de vue. Cela signifie qu'aucune démocratie n'est parfaite et que certaines sont plus démocratiques que d'autres. En l'occurrence, gros déficit démocratique des USA lorqu'ils envahissent l'Iraq par exemple. De même lorsqu'ils tuent sans procès Ben Laden — même si on peut penser qu'il était difficile de faire autrement sur le moment. Et encore plus lorsqu'ils écoutent la terre entière et condamnent un lanceur d'alerte à plusieurs années de prison. De même lorsque l'Europe empêche Snowden de la survoler, et des milliers d'autres choses bien sûr.

Toujours est-il qu'il y a des moments dans l'Histoire que l'on peut cibler comme ayant accéléré ou ralenti gravements la qualité démocratique de tel ou tel État. Je pense à Lumumba parce, malgré ses défauts et bien que rien ne dise qu'il aurait été un bienfait pour le Congo, la Belgique a toujours du mal à reconnaître que juste après l'indépendance, elle lançait le néocolonialisme avec une fougue criminelle.

@Schoonaarde, à ma connaissance, ce n'est pas seulement le pays de Philippe mais aussi le vôtre et le mien. J'espère que vous reconnaissez que nous sommes collectivement dépositaires du passé de ce pays, sans pour autant en être responsable. Des excuses doivent être faites, en effet, et en tant que dépositaires, c'est à nous de nous exprimer pour qu'elles le soient. Il n'y a pas encore eu d'excuses pour le système d'apartheid au congo belge qui a empêché la création d'élites congolaises qui auraient mené le pays autrement après l'indépendance.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 21 décembre 2013

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M'Sieur Sel... Je ne pense pas me tromper en affirmant que concernant Lumumba l'examen de conscience collectif, avec pour résultat des excuses on ne peut plus officielles qui ont été présentées, a été réalisé.
Source: rfi.fr/actufr/articles/026/article_12945.asp
Pour ce qui est de l'appréciation du résutat depuis l'indépendance du Congo, demandons aux congolais. Si les critères des morts violentes, populations déplacées, des viols et autres tortures et du bien être doit être pris en compte alors le bilan est sans doute à méditer.
Pour ce qui est de la qualité démocratique de tel ou tel État, je continue à faire confance à ceux et celles qui ont du prendre des décisions qui bien que pas faciles et certainement peu honorables étaient celles qui, sur le moment et compte tenu des circonstances , ont été prises. Pour rappel, nous étions en pleine guerre froide et le nombre de coups tordus à cette époque ne se compte plus tout comme aujourd'hui d'ailleur. Imaginer une paix sans s'en donner et la volonté et les moyens est une illusion.
Pour ce qui est de mon pays, Schoonaarde, c'est faire preuve de bien peu de reconnaissance alors qu'il investissait à cette époque, tous les moyens possibles et imaginables afin de tirer une de ses régions vers le haut. Manifestement entre dire merci, qui n'est même pas nécessaire et l'ingratitude, vous avez choisi.

Écrit par : Philippe | samedi, 21 décembre 2013

Ce que j'ai voulu dire c'est que si on défend ce passé sombre on en fait partie (donc de ce passé sombre), et moi je ne veux pas en faire partie.
Donc, non, nous ne sommes pas collectivement dépositaire du passé de la Belgique. On est tous né quelque part, mais cela ne veut pas dire que le passé du lieu de ma naissance devient automatiquement mon passé.
Je suis né sans passé, comme tout autre humain, et j'ai été informé que bien plus tard de ce qui s'est passé avant que j'étais là.

Écrit par : schoonaarde | samedi, 21 décembre 2013

@Schoonaarde : quand je dis dépositaires, c'est bien collectivement, pas individuellement, et j'ai bien précisé que nous n'étions pas responsables (j'étais né, mais tout bébé). En tant que dépositaires, c'est à ceux d'entre nous qui le veulent de militer pour que la collectivité (entendez l'État) réponde au moins un jour dignement à cette responsabilité passée en s'excusant. Cela signifie que l'on reconnaît que nous avons hérité d'un devoir de mémoire et que nous l'effectuons. Ce n'est pas tant nécessaire pour le passé, que nous ne pouvons pas changer qu'un engagement pour l'avenir, que nous pouvons dessiner. N'ayant jamais opprimé un flamand, en tant que bruxellois identifié francophone, mais plus encore en tant que belge citoyen de l'État qui a longtemps refusé au néerlandais et aux dialectes flamands la nécessaire reconnaissance, je n'ai aucun mal à le faire — dans la mesure de mes convictions évidemment, je ne vais pas demander la réhabilitation d'August Borms, mais que des gens comme Daens ou Verriest doivent être reconnus comme des personnages positifs d'envergure nationale, ça me semble fondamental. Pas à vous ?

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 21 décembre 2013

@schoon'

perso j'habitais à É'ville trois quatre milliers de mètres du quartier sabena où patrice lumumba est mort sous la torture, deux cents un jours après que mon pays (la belgique déjà soi-disant) se soit amputé de quatre-vingt quatre-vingt-troisième de son territoire, j'avais l'âge de pouvoir encore m'en souvenir, d'autant plus que les acteurs du drame s'épanchaient encore sur leur rôle essentiel (ss sang ciel)des années après...

« On est tous né quelque part, mais cela ne veut pas dire que le passé du lieu de ma naissance devient automatiquement mon passé. 
Je suis né sans passé, comme tout autre humain, et j'ai été informé que bien plus tard de ce qui s'est passé avant que j'étais là. »

je suis d'accord avec vous schoon' mais même lorsque l'on cherche d'où on vient sans écouter le « cercle wallon » ou le « vlaamse vrienden kring » qui se sont exportés dans le monde avec tant de bonheur d'être eux-même, il est difficile de trouver démocratie à son pied... sur le sol des anciens êtres

Écrit par : uit 't zuiltje | dimanche, 22 décembre 2013

Les dépositaires collectifs sont nos nationalistes, qu'ls soient belges ou flamands, peu importe, ils veulent reconstruire le passé.
Entre un nationaliste flamand , wallon ou bruxellois, il n'y a qu'une différence: l'adjectif.
Les Borms, Destrée, Daens ou Verriest ont eu leur place dans le passé, bonne ou mauvaise; c'est aux gens de leur époque d'en avoir jugé.
Ont-ils une influence sur notre époque? Non, je ne le crois pas.
Nous sommes en 2013, nous avons le futur devant nous, c'est à nous de dessiner notre chemin.
Votre passé pourra vous guider.
Mon futur n'a point besoin de votre passé.

Écrit par : schoonaarde | samedi, 21 décembre 2013

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@Schoonaarde "Les Borms, Destrée, Daens ou Verriest ont eu leur place dans le passé, bonne ou mauvaise; c'est aux gens de leur époque d'en avoir jugé.
Ont-ils une influence sur notre époque? Non, je ne le crois pas."

Eh bien je pense que vous êtes complètement à côté de la plaque.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 22 décembre 2013

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@Marcel

perso bien d'accord avec vous,...

avec l'envie de voir le misérable populisme flamingants s'écraser comme le rexisme en d'autres dates... en soi c'est l'espoir que les gens sont moins cons qu'ils n'en ont l'air

Écrit par : uit 't zuiltje | dimanche, 22 décembre 2013

Paix aux hommes de bonne volonté...

;-)

Écrit par : Philippe | lundi, 23 décembre 2013

Au début du 20è siècle, furent fondés les "syndicats" dits jaunes ou « droite prolétarienne ». Dès le début du XXème siècle, un mouvement d'extrême droite, bien que très minoritaire, voit le jour parmi les travailleurs.

Ceux-ci étaient le "bras armé" dont se servaient les "patrons" pour briser toute revendication sociale (salaires, grèves, etc...etc...)du travail ou des politiques publiques (temps libre, éducation, santé, bien-être, etc...)

Les « syndicats jaunes » sont des syndicats opposés à l'indépendance du mouvement ouvrier, souvent très liés au patronat, voire à des forces réactionnaires (clergé, fascisme...).

Le mouvement est très chauvin, relaie les thèses antisémites, et défend l'unité des patrons et des ouvriers (corporatisme). Dès mars 1902, Paul Lanoir invente le slogan : « Travail, Famille, Patrie », qui sera repris plus tard par Pétain et le régime de Vichy.

Extrêmement violent, le mouvement jaune rêvait, en 1909, de « clouer la charogne de Jaurès vivante contre une porte".

Après la 2ème G M
Les syndicats héritiers des Jaunes sont dispersés et changent souvent de nom : Confédération générale des syndicats indépendants (CGSI), Confédération française du travail, Confédération des syndicats libres, Union française du travail, etc

Au nom de la productivité, la CGSI s'oppose aux nationalisations. Cette logique l'a poussée à dénoncer les fonctionnaires assimilés parfois à « une bureaucratie fainéante et gaspilleuse » (Travail et liberté, 29 octobre 1949) et à proclamer la nécessité de l'économie de marché et du libéralisme.

(ce genre de discours est très répandu en ...2013 voir belges forums...)

Aujourd'hui, voir les forums des "journaux" belges (eux-mêmes participant à la fabrique de ces réactions car ils promeuvent constamment les dewever, les directeurs de ceci ou cela, l'air de ne pas y toucher... c'est du vicieusement sournoisement correct belge typique ) vous renseigne sur la mentalité du belgo-belge : foncièrement raciste, petit, idiotisé massif, rudimentaire, reptilien, réactionnaire parfait, etc... un racisme virulent qui n'a jamais disparu et pour cause : aucun belge n'a de cours d'Histoire en secondaire. (ni de rien d'autre d'ailleurs, il est remis au hasard de sa naissance et de ses parents au déterminisme social inchangé et conservé)

Tout est, en outre, volontairement fait pour brouiller, déconstruire tout esprit rationnel. L'Histoire d'ailleurs en Belgique s'arrête au début du 20è siècle (rien sur la collaboration, rien sur l'apartheid au Congo et la répression barbare, rien sur l'économie, rien sur la politique, philosophie, rien sur leurs dominants... RIEN)

Surtout pas d'informations, de savoir, donc pas de prise de conscience de soi-même. Surtout pas. Ceci n'est absolument p a s un hasard, du tout.

NVA DeWever
Un parti jaune (comme le drapeau flamand)
Un parti utilisant le trouble de la personnalité identitaire personnel (malade) pour le confondre, le dévier sur la nation (tiens, dans "ma lutte" écrit par une vedette allemande bien connue, même ressort) .
L'identité est personnelle et j a m a i s du "peuple" ou autre agglomérat-foule-nation.

2010
"C'est ainsi qu'on a appris de bonnes sources que lors de la réunion entre les partis flamands jeudi, le président de la N-VA, Bart De Wever, a dit que "le VOKA (le patronat flamand) est mon patron". Un des négociateurs flamands commentait à ce propos que "ce qui est bon pour VOKA est donc bon pour Bart De Wever et ce qui n'est pas bon pour VOKA n'est pas bon pour Bart De Wever".
http://www.levif.be/info/actualite/belgique/preformation-il-y-a-aussi-un-clivage-gauche-droite/article-1194794376540.htm#reviews

Pour le Voka la région Bruxelloise n'est pas une région comme ... BDW s'est clairement exprimé en précisant que le Voka est « son » patron. ..


Travail, Famille, Nation au programme
Malheureusement, c'est aussi le programme de t o u s les partis en Belgique, ps-faux "socialiste" et vrai "libéral" (en fait terme poncif journalistique ressassé et martelé, dévoyant le vrai "libéralisme" classique et de bon aloi, pour éviter d'informer les lecteurs-spectateurs-auditeurs sur le capitalisme ultra dans lequel ils sont plongés et brulés vifs. Faudrait pas qu'ils sachent où et comment cela fonctionne) (tout pour le privé rien pour le reste).

Et cela plaît au peuple réactionnaire belge (de tous temps, les belges sont des provinciaux très réactionnaires et incultes, très) qui est déjà en train de hurler sur tous les forums "rauss, dehors, raaaah". Un outil parfait pour leurs dominants obscurs et obscurantistes.

L'actionnariat et son pendant, le réactionnariat popu.
Bientôt revisitons le "Maréchal nous voilà ..." que les belges expriment par ailleurs depuis toujours dans leurs comportements quotidiens (relation maladive extrême au animaux domestiques, haine et rage contre le voisin, l'autre, racisme ordinaire et réactionnariat virulent, psychique brutalement rudimentaire, grossièreté généralisée et considérée "normale" ici, et surtout déviation de la libido, visible dans leur handicap affectif évident, et leur incapacité généralisée à la communication entre eux, leur complexe ultra chauvin, l'identification à sa teuf -phénomène révélant un blocage - déviation de la libido typique des sociétés malades donc nazies ou fascistes de facto - non de jure pour l'instant.. mais petit à petit cela se consolide-visiblement dans toutes les mesures politiques actuelles)

L'UE mise en place pour servir de paravent des politiques nationaux (en effet, il n'existe p a s de gouvernement UE, ce n'est qu'une administration qui reçoit des ordres des politiques nationaux et qui propose, à l e u r demande, des formules et que les nationaux votent et approuvent en Conseil de Ministres UE, le parlement européen rempli de comédiens ne fait que gesticuler pour faire croire à un "débat" et approuve t o u j o u r s tout, voir le dernier cirque sur "budget ue" de cette année, un enfumage démagogue de plus des députés européens qui a p p r o u v e n t toujours et en permanence tout)

Nous sommes en 1902, en 1922, en 1933 et en 1941. Rien d'autre.
On s'est bien gardé de nettoyer les Ecuries d'Augias.

Quand on retrouve des milliers de "recyclés cosmétiques" du nazisme dans toutes les institutions européennes, nationales, locales et régionales pendant plus de 60ans.. ce n'est pas un hasard. C'est une volonté.
Nous sommes en 1935-36 en Espagne.

Écrit par : Démocrate | vendredi, 27 décembre 2013

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NON, nous sommes en 2013 : le peuple se gave de super vacances low cost et cadeaux de nowel. Les "démocrates de salon" ont oublié ce que le peuple a enduré avant les heureuses années 50 et suivantes ? Oublier, c'est ouvrir la porte à un retour de la misère populaire, la vraie, celle qui laisse votre estomac amer...

Les bobos hurlent à la dictature au moindre propos nationaliste, le ventre plein, bien sûr. C'est çà un bobo : hurler le ventre plein et ignorer la voie qui a permis de le remplir.

Écrit par : bibi lingue | vendredi, 27 décembre 2013

Ou quand la flandre s'enfonce dans ses délires...
rtbf.be/info/societe/detail_le-francais-interdit-a-menin-on-parle-donc-avec-les-mains?id=8082600

Écrit par : Philippe | vendredi, 03 janvier 2014

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http://presse.david-kyriakidis.be/2013/09/les-fonctionnaires-de-menin-seront-ils-interdits-de-parler-francais/

Si une administration communale n'est plus a même d'aider les citoyens et que ceux ci ne sont plus que "confrontés" ... N'est il pas normal de refuser de payer cette même administration qui ne sert les intérêts que d'une partie de la population uniquement ?

Écrit par : Philippe | vendredi, 03 janvier 2014

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Après des années de combat flamingant, il trouve que, tout compte fait, on aurait pu s’en passer... Eric Van Rompuy !
Source: lalibre.be/actu/politique-belge/bhv-eric-van-rompuy-a-du-culot-52e108ed3570ba3e184126a9


Eh oui Eric, il faudra assumer le fait que la Fédération Wallonie Bruxelles aura de moins en moins de compte à rendre à la Flandre et que la fin de l'ère des lois linguistiques est annoncé. Et cela n'empêchant pourtant pas le fait que les communes de la périphérie de la Région de Bruxelles soient... Bruxelloise !

Écrit par : Philippe | jeudi, 23 janvier 2014

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Ou il est complètement con, ou il se fout (très méchamment) de notre fiole.
Je penche ... pour les deux, en fait.

Écrit par : Pfff | jeudi, 23 janvier 2014

@Pfff

il est rassurant de pencher pour les deux, mais les flamingants ne sont jamais complétement cons sinon n'y aurait aucun problème... ces types savent très bien qu'ils sont les héritiers de l'allemagne nazie.

Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 23 janvier 2014

Le décret "Wonen in eigen streek" en grande partie annulé réapparaît dans un autre.. Ou Comment une politique flamande faite de discrimination et de frustrations, condamnée par les Instances Européenne, continue son chemin tout naturellement dans la flandre d'aujourd'hui. Le racisme constitutionnel comme valeur d'état aux portes de la Région Bruxelloise... A vomir !
Source: dhnet.be/actu/belgique/le-decret-wonen-in-eigen-streek-en-grande-partie-annule-reapparait-dans-un-autre-52e147853570ba3e18415e8c

Écrit par : Philippe | jeudi, 23 janvier 2014

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"Le nationalisme flamand est un phénomène irréversible, solidement amorcé par la sixième réforme de l’Etat. Tandis que l’on en évoque déjà une septième dans certains rangs politiques, il est l’heure pour les dirigeants francophones d’affronter la réalité et de préparer l’avenir post-belge de leurs concitoyens."
JULES GHEUDE

Source: jn.lesoir.be/#/article/115795

Écrit par : Philippe | lundi, 27 janvier 2014

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Benoît Cerexhe dit que:
Ça commence à bien faire ! La Cour constitutionnelle à donc une fois de plus annulé une décision prise par la Région bruxelloise d'investir dans des infrastructures sportives de proximité... Parce que la Flandre, qui n'investit pas assez à Bruxelles, et des associations flamingantes, qui détestent Bruxelles, nous refusent le droit de suppléer à ce que les autorités normalement compétentes ne font pas suffisamment... Ras le bol ... Il est plus que temps que TOUT LE MONDE fasse sa part de boulot pour répondre aux défis énormes que nous impose le boom démographique à Bruxelles. Il est plus que temps que l'intérêt de tous pour Bruxelles serve les besoins de la population bruxelloise, pas les appétits carnassiers d'associations nationalistes dont le seul objet est de dépecer Bruxelles au profit de Moeder Vlaanderen...

Écrit par : Philippe | jeudi, 30 janvier 2014

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