jeudi, 05 décembre 2013

Pour la Belgique, la petite Dipika ne vaut même pas un panda.

L’info passe. Quand elle nous gêne, on la fait passer plus vite encore. Le lundi, on nous parle de la faim dans le monde, le mardi, nous avons déjà oublié. Mais la faim, elle, tenaille autant ce quart-monde le mardi, le mercredi, le jeudi, le vendredi, et tous les jours suivants, 365 dans l’année, cent années par siècle.

Il y a une petite semaine, j’ai publié un article qui a été lu par quelques dizaines de milliers de personnes. Il parlait de Bénédicte, bloquée au Népal dans des conditions éprouvantes, de son mari Gyanendra, qui travaille à Bruges pour tenter de résoudre la quadrature du cercle financier — de plus en plus pénible — et de leur fille adoptive Dipika, qu’ils ont élevé pendant déjà deux ans — surtout Bénédicte par la force des choses — et qu’ils devraient abandonner au Népal s’ils veulent se retrouver, ou si Bénédicte veut rentrer en Belgique. C’est la loi, m’explique-t-on. Celle que les gens «d’en haut» ont votée pour notre bien. Et Bénédicte et Gyanendra ne l’ont pas scrupuleusement suivie, gronde-t-on. «C’est bien triste pour eux», lis-je ici et là, «mais ils n’avaient qu’à» ! Voilà ! Ils n’avaient qu’à ! Vouloir à tout pris être parents, c’est bien légal évidemment. Mais si l’administration vous promet (ou vous laisse entrevoir) que vous pourrez vivre ce bonheur un jour prochain et qu’elle faillit ensuite à sa promesse, asseyez-vous là, taisez-vous et surtout, ne prenez pas d’initiative ! Elle vous sera reprochée, y compris par les libéraux qui, au quotidien, vous chantent l’esprit d’initiative comme valeur fondamentale du monde de demain. Et si, par malheur, cette initiative bouscule votre vie, annihile votre aspiration à une situation familiale normale, ou vous pousse petit à petit dans la misère la plus noire, eh bien, c’est tant pis pour vous ! Si en plus, vous êtes allé.e chercher un peu de bonheur, un peu de justice, un peu d’amour maternel à Katmandou, surtout restez-y et tenez-vous le plus loin possible du consulat. On ne vous y dira qu’une chose : on ne peut rien faire. Vous n’aviez qu’à. Voilà. En Belgique, on pense comme ça !

On dit que les Belges sont sympathiques. Moi, il y a des jours où j’ai plutôt l’impression que pas mal d’entre eux ont un cœur, oui, mais de pierre. De pierre froideDe pierre griseDe pierre morte


Le Canard enchaîné parle du supplice du Népal.
Bien sûr, les journalistes ont fait leur métier et ça m’a fait chaud au cœur. Ils ne l’ont pas fait parce que ça allait gonfler leurs ventes, ils l’ont fait parce qu’ils étaient gênés, humainement, sincèrement. La Libre, RTBF, RTL-TVI, et hier, Le Canard enchaîné. Sans oublier Veerle Beel, dans De Standaard, qui a posé de bonnes questions : la loi interdit-elle — empêche-t-elle — qu’on porte sur les êtres en souffrance un regard humain ? Voyons voir. Les pires criminels ont droit à une défense. À des circonstances atténuantes. À des remises de peine. Bénédicte, Gyanendra, Dipika ont perdu droit à tout. J’avais écrit qu’ils étaient condamnés à l’exil, je me suis trompé, c’est bien pire que ça : ils sont condamnés à ne plus être, tout simplement. Le Canard enchaîné a eu cetitre terrible : «Le Supplice du Népal». Une condamnation qui a cours only in Belgium, commedit la pub. Et au passage, le journal français illustrait son article d’un dessin bouleversant.

Le ministre des Affaires étrangères twitte la météo
Les experts, des responsables — très responsables — ont fait leur métier aussi. Ils ont rappelé que la loi, c’était la loi, qu’il y avait de bonnes raisons à tout ça (et je ne dis pas qu’ils ont tort, mais…), et voilà, après cette sentence, chacun rentre chez soi. Sauf bien sûr Bénédicte, qui reste à Katmandou. Elle qui n’a pas reçu le moindre appel du Consulat ou de quelqu’un de chez Kind en Gezin ou de l’administration flamande. Elle qui attend toujours que notre premier ministre Elio Di Rupo tienne sa promesse (comme le rappelle le Canard enchaîné) envoyée par courrier il y a… bof… un an. Et puis, il y a quelques jours à peine, Didier Reynders, ministre des Affaires étrangères, était juste à côté, en Inde, où se trouve l’ambassade belge responsable du Népal, mais il a dû rapidement classer l’affaire au rayon des «emmerdements». On ne va quand même pas s’occuper de ça ! Monsieur Reynders a des élections à gagner, des articles qui parlent de lui à partager sur les réseaux sociaux, et la météo du jour à twitter ! 

Les écolos font le gros dos.
Et à propos, oui, j’ai été profondément choqué par l’absence de partage de cette information par les politiciens qui me suivent sur Twitter ou Facebook. Ah ! Si j’avais défendu les indépendants, les syndicalistes, les Francophones de Flandre, les Flamands de Bruxelles, la N-VA, le FDF, les éoliennes ou le nucléaire ! Ah ! Là ! Ils auraient partagé, oui, et avec délectation encore ! Mais pour Dipika, rien ! Les réformateurs se sont renfermés. Les humanistes francophones et les démocrates-chrétiens flamands n’ont pas pipé mot — même pas les jeunes à qui je consacrais mon dernier article en date. La situation de Bénédicte, Dipika et Gyanendra n’est pourtant ni humaine, ni chrétienne. Aucunement gênés, les socialistes du Nord et du Sud semblent penser que le mot social exclut d’office ceux qui auraient un comportement qui sort de la norme imposée, y compris pour les bonnes raisons. Les écologistes, ces jeunes louves et loups sympathiques et parfois maladroits qui allaient faire évoluer nos sociétés, il ne s’en est pas trouvé un.e, pas un.e seul.e, pour se demander si le rôle du politique n’était pas aussi, quelquefois, de s’intéresser à un cas particulier parce qu’extrême. Pas une question parlementaire ! Pas une réaction ! Pas une indignation ! L’info est passée dans le poste, les gens ont été scandalisés, pour certains, choqués, pour d’autres, mais ça n’était qu’un souffle sur un champ de blé. Le champ est revenu à son état, les brins se sont redressés, on a prestement oublié. Oublions ! Oublions ! Troublions !

Les poubelles, c’est bien plus important !
Pire encore ! J’espérais que l’extrême gauche, ce parangon du cœur et du peuple, ce défenseur de la veuve et de l’orphelin (ici, ils auraient pu défendre l’épouse et l’orpheline !) allait au moins crier «c’est pas bien» ! Mais même le PTB n’a pas trouvé utile d’y consacrer un billet. En revanche, quand cinq grossiers personnages risquent une amende de 250 euros pour avoir critiqué la police, là, il y a de la place dans leurs blogs ! Même le  Grand Timonier Hedebouw s’en mêle ! Mais se soucier d’une famille déchirée ? Simplement proposer qu’on tente de trouver une solution ? Que deux ou trois fonctionnaires se mettent en action pour tenter de résoudre la question ? Un visa humanitaire ? Une enquête sommaire ? Un envoyé de l’ambassade ? Non, mais vous rigolez ! C’est trop demander. Les fonctionnaires, aujourd’hui, ça sert à punir les odieux qui critiquent la police sur un forum ! À fouiller les poubelles sorties les mauvais jours où à la mauvaise heure pour trouver une enveloppe qui dévoilerait le coupable ! À vérifier si tous les règlements ont bien été respectés, scrupuleusement, bêtement, animalement… 

Belgikafka est désormais notre blase !

S’abaisser à descendre dans la vraie vie des vraies gens, ça n’a même pas effleuré Joëlle Milquet qui aurait pourtant pu faire semblant, c’était son rayon. 

Le silence des agneaux.
À côté de ça, il y des politiciens dans ce pays qui interpellent ou polémiquent parce que — rendez-vous compte godverdomme — la Wallonie aura des pandas et la Flandre pas ! Parce que Ryanair veut aller (un peu) à Zaventem ! Il y a même des députés qui militent contre la cruauté envers les animaux ! On vient de passer des semaines à discutailler sur l’interdiction des fauves au cirque. On investit dans des campagnes publicitaires à la limite de la xénophobie et de l’insulte aux assassinés de la Shoah pour imposer d’étourdir les animaux qu’on va tuer et bouffer ! Pauvres agneaux ! Qu’on leur fasse subir le centième de ce que subissent certains demandeurs d’asile ici et vous aurez un tollé ! Il y a à Bruxelles une ministre qui s’occupe de la couleur des poteaux indicateurs. Une autre a lancé une action de promotion de la beauté de la Capitale parce qu’un correspondant français a eu l’audace de dire qu’il la trouvait sale. Quant à Dipika, non, mais, quand même, vous n’allez pas vous occuper de ça !? Malgré ce manque absolu de sentiments, de cœur, d’aspiration en une justice qui tiendrait compte de certaines exceptions, parce qu’elles sont humaines, nous sommes, tenez-vous-le pour dit, la Civilisation par excellence. C’est vrai que pour donner des leçons, nous sommes les plus forts.

La générosité punie d’exil
Mais c’est bien tout, parce que le dilemme qui se pose à Bénédicte et Gyanendra (abandonner leur fille adoptive ou ne plus jamais vivre ensemble) et que notre système administratif, juridique et politique leur impose, c’est juste pas possible dans une civilisation qui se respecte. C’est inacceptable dans un État qui se prétend moderne. Ah ! Si Gyanendra avait eu un ami dictateur… ah ! si une vente de pétrole était conditionnée à ce que leur situation redevienne simplement humaine ! Ah ! Que n’a-t-il pas été suffisamment riche pour pouvoir effacer le passé par une simple transaction ! Se faire pardonner ce geste «infâme» — répugnant aux yeux de nos lois et de certains de leurs défendeurs ardents, blancs comme la neige qui recouvre tout l’hiver leur compte en Suisse — qui consistait à adopter de bonne foi une petite fille qui croupissait dans un orphelinat, dans un des pays les plus pauvres du monde, toujours à un doigt de tomber dans la guerre civile ! Comment se faire pardonner d’avoir voulu la ramener en Belgique, de lui avoir appris la langue, de lui donner des chances ! La loi dit que ce n’est pas bien, et la loi, c’est devenu un mur. Peu importe qu’elle soit aussi inhumaine. Le roi accorde la grâce à des chauffards, mais n’allez pas compter qu’il se risque à l’accorder à des parents adoptifs ! 

Aux innocents les mains pleines de pierres.
Vous qui dites le droit avec tant de certitude, êtes-vous donc innocent.e au point d’oser lapider cette famille désespérée de vos mots assassins, juste pour vous rendre intéressants sur un forum ? J’en conclus que vous devez être des saint.e.s pour oser, avec tant de détermination, leur jeter la première, la seconde, la troisième pierre ! C’est à se demander quand le Vatican va déménager chez nous, histoire d’être entre les Sancti Subiti autoproclamés que le monde nous envie. Je n’avais pas vu le paradis comme un lieu de brutes. Mais je devais manquer d’imagination.

Et en fait, c’est peut-être nous qui avons voulu ce monde (enfin «nous», je me comprends) : une société bien contrôlée. Des caméras partout. Des radars en veux-tu-en-voilà. Les Sanctions administratives communales qui punissent jusqu’à la boule de neige lancée par un gamin. Ou une phrase un peu grossière sur un forum. Ou des jeunes qui mangent un sandwich — mon Dieu ! mon Dieu ! — sur le parvis d’une église. Ou qui sont simplement assis sur un banc réservé aux moins de 12 ans alors qu’ils en ont 16. 

Mais ! Ah ! Ne nous occupons donc pas de Bénédicte et Gyanendra qui ont contourné la loi, alors que tout le reste de la Belgique est pur comme de l’eau de roche, bien sûr ! Mais qui connaît la loi ?

Nul n’est censé ignorer la loi. Et nul n’est en mesure de la connaître.
Hier, je pissais dans les arbres qui bordent un parking ucclois et je me suis demandé combien de règlements j’enfreignais ce faisant ! En fait, je ne sais pas. Personne ne sait. J’ai demandé à un policier, il ne savait pas non plus ! Nous sommes entrés dans une société d’avocats, de techniciens, d’experts. Malheur à celui qui n’a pas étudié par cœur les millions de pages qui contiennent nos différents droits, les décrets d’application, les règlements communaux, provinciaux, régionaux, européens, internationaux, scolaires, parascolaires, sociétaux sans compter les circulaires ministérielles et tout le toutim que nul n’est sensé ignorer ! Il y a désormais deux sortes de citoyens, il faudra vous y faire : les technocrates qui savent, qui maîtrisent, qui comprennent, et les autres, soumis totalement à une loi qu’ils n’ont aucune chance de connaître. C’est probablement encore pire, même : demandez à un avocat de vous dire si on peut faire ci ou ça et il vous demandera quarante jours, le temps de consulter ses grimoires. Voilà où nous en sommes. Une société ultraconservatrice qui cherche des poux à tout embryon de liberté. Liberté chérie, chèrement acquise en plusieurs siècles. Perdue en quelques décennies. En mai 68, on espérait interdire d’interdire. Aujourd’hui, même les anciens de mai 68 ne font plus qu’obliger à obliger. 

Avouons-le pourtant, nous ne sommes pas les plus malheureux. On fait avec. Si c’est triste à vivre, si c’est énervant, on n’en souffre vraiment que de temps en temps. Mais quelquefois, certains d’entre nous se prennent cette nouvelle hystérie légiférante de plein fouet. Et c’est d’eux que je parle. C’est d’eux que nous devons, que vous devez parler.

Un monde de rapides et furieux.
Ce matin, comme tous les matins, Bénédicte a amené Dipika à l’école, seule, rêvant d’une vie à Bruges, avec Gyanendra. Ce matin, comme tous les matins, la foule de nos villes a avancé sous nos clochers vers son petit travail en râlant sur Kris Peeters, Elio Di Rupo, Charles Michel ou Ben Weyts selon son opinion, elle a bu un café sublime offert par Nespresso pour se réchauffer, a discuté de la mort de Paul Walker (ah ! quel drame ! pauvre star rapide et furieuse !) et ensuite, elle a fait juste ce qu’il fallait de travail pour obtenir ses malheureux 1.500 euros à la fin du mois. Ce matin, comme tous les matins, quelques dizaines de député.e.s ont peut-être eu une pensée pour Dipika, mais sont immédiatement passé.e.s à autre chose : ce dossier-là, madame, c’est pas tout noir, tout blanc. Il y a des nuances. On ne va pas s’en mêler. Surtout pas en campagne électorale ! Pensez-vous ! Il y a des risques pour notre réélection !

Ce matin, comme tous les matins, une armée de diplomates, de spécialistes de la petite enfance, de fonctionnaires flamands et wallons, d’avocats, de juristes, de représentants du peuple, se sont dit qu’on n’allait quand même pas s’attaquer à un dossier un peu exceptionnel, se sont barricadés derrière les textes de loi pour ne pas devoir penser. Pour ne pas devoir risquer. La Belgique, ses règles, son establishment sont un immense parapluie destiné à couvrir tout ce que l’administration pourrait bien faire de travers. Comme ça, ce qui peut déraper n’est jamais la faute à personne. Mais ils sont tout prêts à tendre le doigt, en revanche, vers une petite famille qui n’aurait pas suivi à la lettre les règles, lois, addendum, décrets d’application, et autres lectures imposées, pour ajouter au parapluie automatique cette minable, cette immonde violence gratuite, l’opprobre officiel. 

Petit pays, petit esprit
Ce matin, j’ai eu la nausée.
J’ai eu la nausée en pensant à vous, qui nous administrez. Ah ! que vous êtes beaux, que vous êtes grands, que vos études furent bien menées, que vos opinions sont splendides, que vos textes sont joliment rédigés, que vos âmes sont tranquilles. 

Mais que votre silence est douloureux, pénible, malsain, inhumain.

Ah ! Belgique ! Que les poètes français du XIXe t’ont bien comprise ! Ton étroitesse d’esprit n’a pas faibli. Ton égoïsme de petite provinciale n’a pas plié ! Tu es toujours cette patrie d’une petite bourgeoisie médisante et méprisante, prompte à te cacher derrière des grands textes que tu ne comprends même plus. Ah ! Belgique qui t’affole pour une victoire des Diables ou une chanson de Stromae ! Qu’est-ce que tu brilles quand Cécile de France va présenter les Césars ! Mais ! Ah ! Belgique, écraser les faibles d’un doigt accusateur, ça te semble si important au vu du reste ! Parce que, sortir des sentiers battus, vous n’y pensez pas ! Libéraux, socialistes, démocrates, humanistes, chrétiens, écologistes, que de beaux mots ! Que de vaines promesses ! Que de vanité !

Temps de chien. Tant de chats.
Mais mettons que je n’ai rien dit. Je m’énerve sûrement pour rien. Demain, Elio Di Rupo se souviendra de la lettre qu’il a écrite à Bénédicte. Sous la pression de députés de son parti — les deux pelés qui n’ont pas oublié qu’ils étaient progressistes —, il appellera un ministre, qui demandera à quelque diplomate de voir ça avec quelque juriste, pour qu’une solution boiteuse peut-être, mais réelle surtout, soit proposée à Bénédicte et Gyanendra. Après tout, on enquête biensur la santé des chevaux. On signe des pétitions pour des chats. On a même occupé des dizaines de clercs à imaginer, développer, structurer et contrôler des normes de salubrité alimentaire… pour leurs boîtes de ronron Sheba ! Et on fait du lobby jusqu’en Chine pour deux pandas !

La question que je me pose, c’est donc celle-là. Est-ce que pour vous, mesdames et messieurs les député.e.s, ministres, fonctionnaires, diplomates, journalistes, militant.e.s, la petite Dipika vaut qu’on se bouge autant que pour un panda ? Jusqu’ici, vous avez massivement répondu «non». C’est peut-être pour ça que quand je regarde les yeux de mon chien, je vois toute l’humanité qui a disparu des vôtres !

Dipika2.jpg

11:06 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (29) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Bravo! Tout simplement!

Écrit par : coppola | jeudi, 05 décembre 2013

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C'est révoltant ! On ne peut pas ignorer ce manque d'humanité, de sensibilité, de logique face à une situation somme toute si simple...
Je suis tout à fait d'accord avec vous quand vous dites que l'on passe trop de temps à tergiverser sur des sujets bien moins importants que la volonté de rendre un enfant heureux et de lui offrir la possibilité de vivre au sein d'une famille adoptive aimante.
Un monde meilleur pour les enfants, peu importe d'où ils viennent, qui ils sont,ce qu'il leur manque..., les enfants ne semblent pas être une préoccupation essentielle dans les politiques et les économies qui nous gouvernent, les deux grands moteurs du monde actuel. Pourtant, les enfants d'aujourdhui seront les adultes de demain...

Écrit par : Isabelle Buratti | jeudi, 05 décembre 2013

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"Ce matin, j’ai eu la nausée." Ce devient un état permanent chez moi, si j'ai le malheur de m'intéresser à la conduite de l'État et de l'europe depuis plusieurs années.
Un grand merci de si bien décrire ce qui ne devrait pas exister dans ce monde qui se prétend civilisé. Ce sont des témoignages de ce genre qui me font encore un peu espérer en l'avenir, que toute trace d'humanité ne s'est pas noyée dans l'océan d'égoïsmes et de profits qui recouvre la planète.

Écrit par : doyen | jeudi, 05 décembre 2013

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Je ne souhaite pas porter de jugement sur cette affaire.

Néanmoins la société est une machine à construire toujours plus de lois sur des sujets qui excitent le bas peuple, mais qui s'appliquent uniquement aux citoyens.
Ca gagne les élections visiblement.

Car pour ce qui est des personnes morales, les sociétés...
Vive le libre échange!
Ca gagne aussi les élections.

Conclusion la société est une société d'extrême droite qui ne veut pas dire son nom.

Écrit par : Salade | jeudi, 05 décembre 2013

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http://www.youtube.com/watch?v=o1tj2zJ2Wvg

Écrit par : Lieven | jeudi, 05 décembre 2013

Exact.
"Le mou-salaud est mou et il est salaud. Il est d'autant plus salaud qu'il se croit seulement mou.
Il ne peut pas imaginer qu'il n'y a rien de plus salaud aujourd'hui que d'être mou.

Le mou-salaud n'a pas d'idéal, il n'a que des idées.

Le mou-salaud dit toujours que ce n'est pas lui qui a changé, mais le monde.

Le mou-salaud est un homme du vide. Le plein le dégoûte. Il cherche à crever tous ceux qui sont pleins et à les vider comme des cochons. Le mou-salaud est un faux modeste : il a une haute idée de sa bassesse.

Le mou-salaud confond la démocratie et la démocratisation, comme il confond la littérature et la lecture, les journalistes et les écrivains et quelquefois les hommes et les femmes." Marc-Edouard Nabe/ L'Autre Journal n° 1, janvier 1993.

En Belgique, cela fait longtemps que le conformisme obtus y pinailleur tient lieu de norme de vie. Cela s'appelle du "fascisme blanc" (sans personnage mussolinien visible)


Ou encore
""Le fascisme blanc ; mésaventures de la Belgique"Date de parution : 14/09/1998 C'est, démontre Marcel Paquet, un fascisme d'un genre inédit, insidieux et difficile à percevoir. S'il qualifie de " blanc " ce régime dont tous les rouages sont contrôlés par la criminalité (afin de le distinguer des pestes brune, rouge ou noire), ce n'est nullement pour le réduire au phénomène de la grande protestation populaire d'octobre 1996 - liée à l'affaire Dutroux -, mais pour situer et analyser celle-ci à partir d'un processus plus général, plus englobant et surtout plus ancien.

Cet Etat artificiellement créé par la volonté des grandes puissances du début du XIXe siècle (Angleterre, Autriche-Hongrie, France, Prusse et Russie) développe aujourd'hui un exercice du pouvoir dont les mécanismes fondamentaux sont la démagogie et la corruption.

Écrit par : Démocrate | jeudi, 05 décembre 2013

Cela commence à bien faire, la machine technocrato-orwellienne! Le silence comme unique réponse à un appel humain d'une compatriote! Qui plus est qui réagit humainement vis à vis d'une petite d'homme seule au monde! A la veille de St Nicolas et à deux semaine de Noël,cela fout le blues, le bourdon, l'envie d'aller crier face à la mer démontée que si nous ne sommes pas capable de faire le bonheur d'un enfant d'une compatriote en posant un cachet sur un passeport,nous sommes certainement prêts à subir toutes les soumissions!

Honte à nous tous!

Écrit par : verlaine | jeudi, 05 décembre 2013

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@ Marcel,

tout à fait d'accord qu'une grâce royale (ou présidentielle) eût été tout à fait à ça place. Puisqu'on a un roi et des traditions, le fait du prince pour aider des personnes dans des situations pareilles me paraît justifiable. Cela permet non pas d'enfreindre la loi, mais de la surpasser sans toutefois créer un précédent. Cela pourrait être une manière saine pour éviter l'absolutisme législatif.

Écrit par : wallimero | jeudi, 05 décembre 2013

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@Wallimero : awel ? Zijn wij (min of meer) akkoord. Als het om menselijke waarden gaat, blijkbaar wel he :-)

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 06 décembre 2013

@walli

vous devriez écrire à peeters et bourgeois pour leur suggérer d'écrire à flupke de eerste:
la suggestion d'accueillir cette famille népalo-brugeoise très symbolique de l'ouverture flamande (en faisant abstraction du fait que le FR est présent dans certaines têtes)

ouverture flamande anvers la multiculture du monde, loin du repli provincial (dont les accusent les FR, les plus incultes bien entendu)

quelle valeur à mentaliser pour la flandre! en plus d'intrumentaliser le roi des occupants belges

aller walli courage t'es ici le seul vrai 100% flamand (met waarden)

Écrit par : uit 't zuiltje | vendredi, 06 décembre 2013

"J’ai eu la nausée en pensant à vous, qui nous administrez. Ah ! que vous êtes beaux, que vous êtes grands, que vos études furent bien menées, que vos opinions sont splendides, que vos textes sont joliment rédigés, que vos âmes sont tranquilles."


très bluffé par votre manoeuvre Marcel envers l'échelon supérieur du système, mot mot motivé par votre générosité votre bon sens et votre éthique...

-couac'en appeler aux écrivains FR d'RF réfugié ici au xixième (paraît que la .be -ouioui en fait la ouallonie- était alors 2e puisance éco donc nantie et inculte) c pas fun

-kwax'en prendre au ptb, alors que le parti-soeur-mao local est plus puissant là-haut au népal...

-psy n'a peut-être pas autant le coeur en pierre que tous ceux qui pense que la loi c'est la sharia de la démocratie... mais perso je l'ai trouvé(e) très chiant(e) très FR d'RF sûr qu'il(elle) doit être satisfait(e) de cette loi FR débile sur la prostitution que les féministes coincées du cul ont dû trouver libératrice...

comptons sur la jeunesse cd&v et cdh pour trouver un solution à la belge... tant que les chemins de katmandou ne sont pas ceux de l'enfer

Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 05 décembre 2013

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Moi aussi ,mon chien me guérit de l indifférence humaine organisée.

Écrit par : Capucine | vendredi, 06 décembre 2013

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Non, Charles, je ne céderai pas à cette grossière provocation.

Comme le disait Jean-Jacques après avoir abandonné son douzième orphelin au portail d'une Église qu'il vilipendait fort par ailleurs, et comme le répétait Birgitt Bardot à un arabe qui passait par là : je ne crois pas que l'on puisse avoir deux cœurs, un pour les animaux et un pour les humains.

Personnellement, j'ai fait mon choix : Youkiii, au pied, Youkiiii !

Écrit par : Pfff | mardi, 24 décembre 2013

Généralement quand Marcel poste un article, dans les 24 heures,il y a des dizaines de réactions....

Ici, c'est le silence! Et il me fait mal!

Mes chers compatriotes, vous me donnez le blues! Si vous avez l'énergie pour vous indignez des choses touchant votre bien avoir et que vous ne pouvez plus regarder la détresse humaine sans réagir, je me dis que l'espoir de voir l'humanité survivre s'amenuise. oui, vous me faites mal avec votre silence des agneaux. Le même silence que si souvent vous décriez dans vos commentaires!

En ce jour de Saint-Nicolas, le lendemain de la mort d'un homme qui a éclairé le monde, j'ai envie de vous dire, réveillons-nous, réveillons l'humain qui est en nous!

Merci capucine et uit'zuiltje pour votre indignation partagée!

Écrit par : verlaine | vendredi, 06 décembre 2013

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C'est peut être aussi le témoignage de la pudeur. Une pudeur faite de silence, de réserve naturelle face à une détresse tellement criante à la fois si proche et si éloignée.

Écrit par : Philippe | vendredi, 06 décembre 2013

S'indigner ne suffit pas. Ce sont émotions. Et non combats ni raison. Face à l'immonde, l'émotion indignée et l'appel à une population (faible d'esprit donc de coeur) ne suffisent pas.
Appeler des "serpents" à avoir du coeur, de la raison, de l'humanité est une perte de temps.

La Belgique hideuse (qui se cachait sous des oripeaux hypocrites et faisait semblant) n'éprouve plus le besoin de se cacher. (Et s'il n'y avait que ce sujet-là! Il y a des dizaines d'A.R. mis en place en s i l e n c e - ce qui est parfaitement anti-démocratique, pas d'info - qui créent une situation immonde socialement.. et chuuut)Voyez-vous des gens dans la rue ici? Non. Cela leur plaît. Ils ont démissionné de la vie en société (jeunes, vieux : un seul discours : "cela ne sert à rien, c'est comme ça" combien de fois entendu; Un belge ça ne résiste pas plus de 2min, ça renonce avant même d'y avoir songé. Vautré moralement et les politiques le savent parfaitement. Donc ils osent!No limit!)

Allemagne 1936.
Les émotions ne servent à rien dans ce contexte. Les appels émotifs non plus. Si ce n'est qu'exprimer son égo à soi.

Et grâce à qui? Grâce à la population belge elle-même qui accuse toujours ... l'Administration (qu'elle laisse faire et à laquelle elle se soumet parce que c'est plus facile de ne pas vivre normalement éveillé) ou les politiques ou les autres...

Bref, une population à la mentalité de mou-salaud, une population qui n'exprime que racisme et petites craintes mesquines tous les jours (voir forum s de journaux et tous sont immondes de bétise, d'ignorance rageuse, de frustration fruste...). Cette population a toujours été comme ça, aujourd'hui elle s'exprime alors que durant 30 ans elle s'est un peu cachée...
Cette population n'a pas changé depuis 1930. Et cela les politiques le savent. Ils sont parfaitement au courant depuis toujours. Donc.... no limit.

Qui ne dit mot consent. Rien de neuf ici. Une population de petits petits propriétaires bien racistes mijotant dans la mesquinerie envieuse. Parfaite et mûre pour le fascisme.

Une population qui n'a aucune intention de combattre. Aucune. Car pour cela il faut une mentalité de Résistant. Une non compromission avec le passé ni rien d'autre d'immonde (d'où viennent tous ces terrains, maisons de petits proprios hérités.. d'une population qui de la dépression années 30 à la post guerre crevait de faim? Hein? Certains croient aux contes de fées! Immoraux et Amoraux se disputant la mangeoire).
Dans le fond, ils aiment ça.

Le Congo? Lumumba? La collaboration avec les nazis au plus haut niveau? L'apartheid? Les trafics, fraudes, mensonges, les thenardiers, les étroits d'esprit, l'illettrisme moral, l'inculture crasse, ce sont les mamelles de ce "pays" et de sa population.
Point barre. Un chien ne produit pas de chats.

Écrit par : Démocrate | samedi, 07 décembre 2013

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Moi j'ai la nausée face à une population qui ne conçoit toujours pas que c'est elle la responsable.

Face à une population vautrée dans l'irresponsabilité, l'inconscience, la cupidité, la soumission, l'indifférence reptilienne, l'envie de tuer, agressive, tyrannique, immature, non-émancipée, non-active mentalement, pulsionnelle, et qui laisse faire car elle recourt toujours aux concepts mentaux médiévaux.

C'est l'Administration,,c'est l'Etat, c'est la région, la commune, le consulat, l'ambassade, etc... Pour info, un consulat, une ambassade ne fait que (devoir) suivre les instructions des Aff.Etrangères. Point barre. Adressez-vous donc au Ministre des Affaires Etranges, le ci-devant Didier Reynders...(encore un ancien pauvre revanchard..un de plus, au suivant!)

Non! C'est v o u s qui par votre attitude (pas d'avance, c'est comme ça, ce ne sert à rien, etc...) de b a s s e s s e immonde, montrez que vous êtes d'accord.

Si personne n'est debout, si personne n'est là vivant.. cela ne s'améliorera pas.
Il suffit de voir le succès de Maggie de Block, la Dame de Fer locale.
Le salaud s'y retrouve, enfin quelqu'un qui incarne officiellement son côté de petit salaud ordinaire, comptable de la mesquinerie et de l'illettrisme animal. Enfin quelqu'un qui incarne la faille. La faille de la personnalité du salaud mou. Un mou c'est quelqu'un qui n'a qu'une envie : que quelqu'un d'autre exprime et incarne sa saloperie profonde, intrinsèque à sa personnalité. C'est du belge!Faire à ma place.
C'est pas ma fôt... dit-il, échappant toujours à sa vie, sa responsabilité.

C'est-pas-ma-fôt est d'ailleurs le surnom ironique donné aux belges par certains correspondants de presse à bxl...Le belge, c'est "ne m'embêtez pas, je suis déjà bête, je n'ai pas de conscience donc pas de morale ni de courage civique"Point. End of the story.

Bref, une population qui n'est pas acteur(actrice) de soi, qui ne le veut pas et qui ne veut rien savoir ni faire.
Une population qui adore l'autoritarisme (parce que c'est facile d'être dirigé et qui plus est qui incarne l'autoritarisme que tout immature et irresponsable attend et veut).
Une population couchée. Sur laquelle on pourra aisément claquer et écraser de ses combat boots. Elle se donne déjà depuis toujours. La fausse "crise" aidant (la neuvième en 35 ans)...

Administration qu'elle laisse faire. Si elle se contente de s'indigner de façon superficielle, il n'y a p a s de limites.
Face à un(des) pouvoir(s) autocrate(s) semant l'iniquité, l'injustice, l'inégalité, le féodalisme... rien. Le vide.

Les procès politiques ont déjà commencé en Belgique. Croyez-vous que la population l'a compris? Non, cela ne l'intéresse pas. (SAC police de Verviers conte la liberté d'expression et la liberté tout court, procès politique de No Borders, intimidation policière.. de tous avocats, magistrats, témoins... bref..) Voyez-vous des milliers de gens dans la rue? Non. Pour cela, il faut un fait divers. Donc le populisme démagogique ne date pas d'hier.

Cela décrit bien l'illettrisme parfait ambiant. Les belges n'aiment pas la liberté. Trop dur pour des immatures... la liberté, ils la craignent, ils la rejettent car ils croient que cela fatigue...Ils ne sont toujours pas au courant...
Illustrant à merveille la citation "le monde est peuplé d'imbéciles se battant contre des demeurés pour sauvegarder une société absurde"Jan.

Écrit par : Démocrate | samedi, 07 décembre 2013

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Vous avez malheureusement raison. Je suis toujours étonné d'entendre tant de critiques vis à vis de la représentation politique. Qui les a élus ? A qui ressemblent-ils ? A nous, habitants minables d'un pays réactionnaire.

Écrit par : ddt | dimanche, 08 décembre 2013

Bravo pour votre article si bien écrit Monsieur Sel, voyez-vous, moi, j'ai parfois un sursaut d'espoir d'une humanité meilleure, mais il s'amenuise au fil des années qui passent. Je ne comprends pas, j'ai beau faire je ne comprends pas comment les dirigeants de ce pays ne se penchent pas sur la misère des citoyens. Quand j'en vois certain qu'on applaudit d'être monté à 67 mètres de hauteur pour un coq d'église fût-elle de Saint-Nicolas, et qu'à côté de cela cette famille est dans l'angoisse, la tristesse, je me demande si le mot conscience, ou âme, ou coeur, a un sens pour eux. Au final, je les plains, ils ne sont que des coquilles vides, et nos médias ont vite fait de reléguer votre article dans un petit coin et puis n'en parlons plus, nous avons fait notre devoir n'est-ce pas. Sur RTL.be à qui j'avais forwardé votre article, il a été mis bien en évidence une journée, le lendemain, il fallait bien chercher pour le trouver. Ainsi va la vie diront certains, on ne peut pas prendre toute la misère du monde sur ses épaules n'est-ce pas. La vie avance hein! Et pendant ce temps pour combien de personnes, pas seulement cette famille, la vie au lieu d'avancer recule encore et encore? Mr Di Rupo disait hier que Mendela "était un porteur d'espoir", il ferait bien d'en prendre de la graine parce que lui et ses pairs..... Voyez-vous Monsieur Sel, je suis triste que les "grands" de ce monde aient un manque total de la plus élémentaire humanité.

Écrit par : Christine | samedi, 07 décembre 2013

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Ils ne sont "grands" q u e et exclusivement que parce que vous vous faites tout petits (et que vous êtes convaincus du verticalisme binaire grands et petits, féodalisme des mentalités)
Il s'agit aussi du refus de s'assumer(fréquent chez le belge).

Parce que votre rapport au(x) pouvoir(s) est celui du mineur d'âge non émancipé, qui attend ses parents (bons ou méchants).
Du serf qui attend de la "bonté" du suzerain. Parfois, il a "du bol" et le châtelain est "bon" et souvent, c'est le contraire. Depuis des temps immémoriaux.
Justement parce que les serfs consentent.En attendant, ils renforcent leurs chaînes ainsi. En se concevant comme "petits" qui attendent un geste des "grands", ils sont dans un rapport mental non émancipé, médiéval.

Attendre d'arrivistes ou de carriéristes qui ont écrasé l'autre, sans hésiter à être amoral -mensonges, diffamations doucereuses, atteintes de l'autre, etc - pour y parvenir (c'est la loi de toute carrière, le pouvoir n'attirant que les corrompus de la conscience par essence, un type normal, c'est-à-dire à la personnalité mature, fortement consolidée, sain n'aspire jamais au pouvoir, il est horizontal et non adepte de la verticalité) de l'humanité, c'est croire au Père Noël.
C'est comme demander à Dutroux d'être baby sitter pour cause de sortie samedi prochain.

C'est être, prendre la position confortable (car ne se voyant pas comme responsable d'elle-même, évitant ainsi son devoir d'être mis au monde, d'être debout) d'un enfant.

Un Etat de Droit et une Démocratie repose sur le principe d'une population, mûre, adulte qui ne demande pas ou pire, qui attend en position fétale, à ses "grands", donc.

Il n'y a pas de "grands" de ce monde.
Il n'y a, au contraire, que beaucoup de petits pleutres (tous se cachant les uns derrière les autres, c'est pas moi, c'est eux), impuissants et ce, de leur propre volonté, démissionnaires, car c'est commode (à première et primaire vue) d'être un gentil nanfant sentimental.

Lisez donc "Discours de la servitude volontaire" d'Etienne de la Boétie. (il y a 5 siècles déjà)
Cela remet "l'église au milieu du village". C'est que vous y apprendrez que leur "pouvoir de grand" n'existe que et uniquement que sur le vide du consentement du bas et des gens qui se considèrent "petits".
Il suffit d'un seul qui fasse non (et pas d i r e) et tout s'écroule. Aussi simple que cela.

La population e s t responsable de ce qu'elle consent (par sa position fétale de petit dans les mains des grands)

C'est le problème central et intrinsèque du belge qui ne conçoit pas le rapport exact au pouvoir. Ni son rôle . Ni adulte émancipé.

21è siècle? Ici? Vous risquez d'attendre longtemps. Petits, petits...

Écrit par : Démocrate | dimanche, 08 décembre 2013

Elles sont bien ficelées comme du gigot, vos diatribes, Dém. Mais voilà, qui ne peut pas le moins, ne peut pas le plus. J'étais bien seul, et on ne se privait de me le faire savoir, lorsque notre gouvernement agitait sous le nez de la population belge le fameux accord de gouvernement, genre tout va bien, sleep well. Si j'ai pleuré ce jour-là, c'est bien parce que j'ai compris que le CONTENU de cet accord était un démantibulant saccage de la Belgique ; qu'il ne pouvait en être autrement. Comme l'a très bien écrit un génie (moi), les réformes de l'État belge sont comme les vies des chats, la septième est la dernière et, comme l'avait déjà prédit ce même génie, la sixième réforme de l'état ne fait que préparer la septième. Alors, vos inquiétudes diffuses, il faudrait les mesurer à l'aune de votre joie philistine de ce jour-là, ce jour où tout a basculé dans le vide sidéral, dans le néant petit proprio. Alors, s'en remettre à l'indignation belge comme moteur politique, je vais vous la faire, moi, la généalogie de votre morale !

Écrit par : Pfff | mercredi, 25 décembre 2013

Une loi n'est jamais à 100% adapté à chaque individu. Certaines exceptions sont prises en compte mais l'humain n'est jamais a court pour créer des circonstances hors normes. Parfois, comme dans ce cas, les conséquences sont revoltantes mais je dirais pourquoi blâmer d'abord ceux qui essaient d'appliquer ce que la majorité de nos dirigeants ont approuvés au profit d'un individu qui, in fine, s'est mis lui-même dans une situation difficile. Nous pouvons toujours faire appèl à l'opinion publique pour soustenir des causes de ce genre comme c'était le cas dans un passé récent, avec occupations, manifs, grève de la faim et tout le toutim, mais pouvons nous ceci encore qualifier d'humanité?

Écrit par : Schaveiger | dimanche, 08 décembre 2013

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Parler de Mandela en l''instrumentalisant à son avantage, c'est le nier. C'est cracher sur sa tombe.Immonde comme d'habitude. Et on y connaît un rayon dans l'immonde ici. Nous sommes experts en cet Art.
En faire un objet, un hochet. Réifions, marchandisons, utilisons.
Faisons-lui injure mille fois. Piétinons son corps. Détournons, pervers nous sommes et nous resterons.
"Pinochet n'était-ce pas un grand enfant? Dans pinehochet ... il y a hochet. " (regretté Desproges) Comme c'est mignon. Nous savons tous que les belges, les pinochet, thatcher, reagan et autres épiciers étroits ont "sauvé" Mandela. N'est-ce-pas? Où il y a de la gène, il n'y a pas de plaisir, c'est nous. No limit, même pas the Sky!

La mort bio naturelle-c'est-eux et la mort industrielle-administrative-sociale-économique, c'est nous, pas confondre, hein! Chacun son rôle, les occidentaux savent y faire, eux!Expertise nous!On essaime et sème notre modèle partout..(demandez aux irakiens, par exemple, ils vivent dans la joie et la sécurité depuis "nous")
Madiba?
Euthanasions-le maintenant puisque nous n'avons pas pu y aller avant (sa famille veillait et respectait ses derniers souffles de vie, sa volonté, sa valeur en tant qu'être humain - qu'est-ce-que c'est que ce concept ringard? - l'on laissé l i b r e de partir à son gré, pas comme ici, non mais quels fous ces Sud Africains!), il faut donc que nous reprenions le pouvoir sur lui, nous avons le droit de vie et de mort, nous sommes Dieu tout puissant, pas question qu'il meure de son plein gré comme cela entouré de sa famille, et naturellement d'une mort bio. Se passer de notre maîtrise de la morbidité (c'est nous qui commandons) de ce pouvoir divin belge, non mais!
Ici, au royaume des experts en mort, nous savons que l'on doit mourir à son insu. Pas de son plein gré -ça-coûte!De trop! C'est comme ça et pas autrement (sauf chez les "sauvages" et les ringards coincés du q, ceux qui accusés de communissss passeront ainsi à conservateurs coincés du q, bien entendu, le sens rationnel et:ou moral n'ayant pas d'importance chez les belgas)

Belgique: voyageurs "ne dérangez pas"!Vous êtes ici pour rapporter! Cling cling, nous marchons au son du tiroir-caisse, en fanfare. Arbeit!
Cela nous offense, nous les maîtres de la mort (cérébrale, physique, sociale, économique, historique, morale, spirituelle, culturelle, politique et autres concepts ringards de l'humanitude qui nous fatiguent, fatiguent, rien que d'en parler déjà...) car nous qui aimons tant cela parce que la maladie nous dérange, la vie aussi, et que l'identité belge signifie être un petit tyran très narcissique égocentré et faible extrême, très vite dérangé par tout, ne supportant rien, donc prompt à la perversité radicale (des dizaines d'anecdotes à raconter, notamment une amie victime de micro infarctus répétés à 35 ans et devant arrêter son travail car risque, à laquelle son compagnon belge disait "tu commences à me coûter cher, tu peux rien faire en plus, ah ce médecin!, je m'en vais" et il la laissa tomber, texto sic et révélateur ou encore une autre à qui sa propre mère bien belge disait "t'es malade? Et bien moi pas! Tant pis pour toi, c'est de ta faute, démerdes-toi, crèves parce que moa je, moa, moa, moa je blablabla et autres multiples ignominies naturelles ici" et encore et encore... "oh celle-là, elle a le cancer? Elle n'a qu'à se démerder à la fin, elle nous emmerde, qu'elle meure, elle l'a bien cherché" tout ça et toussa et mille autres signes de pathologie psychologique grave, étant naturels ordinaires ici)
(habitude automatisée et puis...les autres. VU de mes propres yeux des com' sur forum lalibre invoquant le "temps perdu" et le "coût" fric fric personnel d'accompagner son enfant malade.)
Conclusion du belgo? Revendiquer des droits auxquels lui et les siens et les autres ont d r o i t? Il n'y songe même pas!
L'euthanasie, solution. Hop. Brillant! Et toussa "au nom de la souffrance" de.."l'autre" -dont ils n'ont strictement rien-à-cirer en fait, utilisé, instrumentalisé rien de neuf au très plat pays des monstres ordinaires où un canal s'est même pendu, un sommet de perversité retorse et l'apogée de l'hypocrisie masturbatoire

Ne pas devoir demander l'avis des personnes concernées, c'est fantastique, quel pouvoir! Quelle supériorité! Nouvelle forme d' "éducation" pour les mioches! Tention, si t'es pas sage! - si tu m'empêches de voir la starac foot et diverses diversions, week-ends vacances repos teuf teuf, toussa, en fumant des bédo parce que c'est bien-cool d'être déconnecté anesthésié sans révolte, le pouvoir adore ça, tout le monde le dit et le fait alors
c 'est comme ça na ...
Alors, dans ce cas, le belge étant parmi les plus vite dérangés du monde par du rien du tout, lui, le recroquevillé dans son nombril.. pas étonnant, ce qu'on aime ici c'est la mort. La morbidité. Taper sur l'autre, d'autant plus s'il est faible (un enfant-tu-coûtes, c'est malléable, jetable, un malade-tu-coûtes, un pauvre-tu-coûtes, un vieux-tu-coûtes ...quelle puissance ils nous offrent là!)

Demandez mon prograaaaaame! Amnésie Anesthésie Absence et Euthanasie.

Cela évite une prise en charge mentale qui "coûte" aux absents-à-eux-mêmes. Est-ce que l'on demande à un cul de jatte manchot aveugle sourd et muet de faire des marathons de vitesse? Non.
Peine perdue.
Combien ça coûte toussa? C'est à peu près le niveau mental collabo un jour collabo toujours. Vile,veule, basse et fier de l'être. Absente. Néant profond. Trou noir qui absorbe la lumière (et institutions le reflétant) Rien de neuf.

Le négationnisme ici est structurel. Le cynisme l'accompagne avec son primitif cortège de réactionnaires pulsionnels. Tuer l'autre, quelle jubilation!
Le fétichisation d'êtres vivants (voir le névrotique rapport négationniste des mémés avec leurs chiens-chiens) ressort de la perversité.
Et ici, c'est "normal". Toujours.Tout le monde doit pencher.
Se tenir debout? Pas question! Etre droit debout, éduqué (genre "excusez-moi, je pourrais passer svp" connaît pas! ici, grossier rentre-dedans, c'est la norme!, civilisé, ici c'est anormal (yeux ronds qui roulent dans leurs orbites, genre "l'est fou çui-là!").

Lumumba, le Mandela du Congo belge? Assassiné. Point. Hop, sous le tapis. Vite fait. Les esclaves, leur sang, les diamants (cuivre, coltan, or, pétrole, uranium, plutonium, chimie, mines, brussels airlines maître de toutes lignes intérieures congolaises, cartel quand tu nous tiens), n'attendent pas!. Davignon non plus (comme son papa), et Lippens est sauvé. C'est tout ce qui compte. Ne remuez pas ça, rooooooh.Le "pire" ('tention pas d'apologie du sang sur les lianes, ne pas se méprendre, ironie à signaler pour les émotifs du premier degré!), c'est que les belges n'en profitent même pas. Pas un cent! Juste pédaler dans la morbidité comme norme.
Zêtes communiss vous! Je ne vois rien d'autre comme explication! Entre les 2 oreilles, le néant. Le primaire primitif. Le binaire..

Madiba que je pleurerais comme un père que j'aurais perdu (le deuxième de ma courte vie), le civilisé, le résistant vrai, l'humain ne nous en a jamais parlé?
Pas un mot. Ne remuons pas notre absence de conscience.Ne copions pas les Allemands qui eux ne cessent de faire le travail sur eux-mêmes. Surtout pas. Ils endossent le mal, donc nous sommes le bien. CQFD. Nous n'avons rien à nous ne reprocher. Nous sommes purs parfaits dans notre bon droit zonka travailler, non?

Attendre de la population belge une "conscience" revient à demander à un meuble de penser.

La perversité fascisante (négationniste et "au bon beurre" "poujadeuse") de ce "pays" ne date pas d'hier. (A voir le nombre de petits propriétaires tous descendants d'anciens pauvres, pas difficile de le percevoir, eux et leurs mensonges)
Elio di rupo et Magnette des types de droite qui font de même, se font passer pour "socialistes" surfant sur l'ignorance et l'absence de culture politique et l'amoralité irréformable du belgo de base (qui ne veut pas faire de "politique", comme tout idiot par ailleurs confond marchand politicien avec politique, penser pas question ça dérange, tout au plus répéter les clichés du vide et récurrents slogans énoncés partout tels on-nous-attaque-on-nous-en-veut on-nous-vole psychotiques répétant les sempiternels éculés "bobos-gôchiss-communiss-mal-pensants-caviardeux-prenez-les-chez-vous-alors-ptb-toi-communiss-bolchéviek-couteau-entre-les-dents-qui-nous-attaque-islamisss-complots-idem)

Ils font du marketing, de la pub dans le vide de sens. Ils sont d'ailleurs parfaitement au courant de ce qu'ils font. Je crois même que cela les fait marrer.
DeMan le retour, et ils le savent.En plus, c'est si facile ici car en face, le néant, le primaire, le primitivement crédule, le nigaud fruste...l'abîme du vide.

Une parfaite jubilation! Un monde idéal!C'est près de chez nous!Vu-à-la-télé!
Qu'ils entretiennent pour en profiter. Magnette a signé des A.R. en déc.2012 vite vite ...supprimant des droits aux handicapés, après il est allé à la chasse aux pauvres et mendiants. Et vous voudriez qu'il "pense" à une petite népalaise? Chépa moi mais...Comme DeGucht (ancien pauvre), DiRupo (ancien pauvre), Onkelinks(anciens pauvres), Reynders(ancien pauvre), Maertens le défunt (ancien pauvre), Daerden (ancien pauvre), etc...? Pourquoi pas invoquer les dieux et la loterie flamande dite nationale? Et "pire" que les trains arrivent en gare tant qu'on y est ;-)
Les trophées de sa chasse aux pauvres seront-ils bientôt exposés à la mairie de Charles Roi des ... qui sait? L'expo serait alors organisée par la très cultivée Minisss socialissss de la Culculture, la ci-devant Lanaan ... acompagnée de quelques assistantes a-sociales socialisssss comme il se doit j'ai-rien-fait-moi-on-m'attaque-c'est-injuste. D'ailleurs les syndicats négocient le nombre de têtes à exposer. Pas trop quand même des fois que...l'un ou l'autre fou bolcheviek communiss couteau entre les dents s'offusque...
Un type normal, lui, il trouve cela normal que les faibles crèvent. Celui qui s'offusque ne peut être qu'un communissss ptb. Point. Rien d'autre. (je répète i r o n i q u e)

Son architecte et son promoteur immobilier, ses belles gares sans trains pour les voyageurs (idem à Bxl.. ps) (comme dans les vraies républiques bananières corrompues) sont plus importants. Les gens? Vous n'y pensez pas! Et d'abord, c'est quoi "ça"? (les gens, quel drôle de mot bizarre !Pfff! Bande de ringards coincés sûrement communissss !)

Tout au privé, rien au public. Chacun son rôle, public tu raques, privé j'engrange et j'amasse.
Le public contribuable paye et puis s'il étouffe, on l'aide à s'étouffer mieux, dans les normes (légales ou pas, l'important c'est qu'il crève).
S'il est local on l'euthanasie (après l'avoir poussé dans la misère, car cela favorise la "souffrance psychique" la misère, c'est connu! hop, l'affaire est dans le sac!), s'il est étranger, même d'un pays UE voisin, on l'expulse-qu-il-aille-crever-chez-lui-pas question-qu'on-dépense-le-penthotal-pour-lui-trop-cher-pour-un-étranger-non-mais. A moins qu'il ne laisse un testament...pour nous. Dents en or?Alors, à négocier avec les syndicats, à voir modalités, juridismes, conventions, commissions, avocats, syndics et toute la clique, et toussa.

Arbeit...la pinochetisation de la population belge est connue de tous...sauf des belges-dis-moi-qui-est-la-plus-belle-en-ce-miroir (déjà dans leur tombe avant même de naître)
Ici, on aime la mort.
La vie? Vivre? Pas question.
En attendant la mort (que l'on peut et doit accélérer-tu-coûtes), ne vivons pas.
Et si possible, faisons en sorte que les autres (ces toujours ennemis qui dérangent) ne puissent pas non plus vivre.Non mais!

Solution? Euthanasions l'humanitude, ainsi tout le divin pouvoir divin est enfin entre nos mains. Nous n'avons plus officiellement le Congo, mais nous pouvons être impérialistes quand même. Ici. Rien ne change.

Lumumba connaît pas. DeMan n'a pas existé. Lippens et Davignon pères non plus. Les Saxe Cobourg, la famille DeWever, Degrelle, et ses nombreux suiveurs, ses adulateurs, ce n'est pas nous.
Ce sont les autres, les mauvais. Nous nous sommes parfaits et si "modestes".
Faux comme la faux de la mort. Et nous en sommes fiers!
Le pouvoir suprême, la puissance y a que ça qui nous meut.Jubilatoire cette puissance suprême que confère l'indifférence, ce message "tu ne vaux rien parce que j e suis au-dessus de toi et plus tu m'indiffères plus tu m'appelleras plus j'existerai grand, omnipuissant et fort"!
Il n'y arien de plus affirmatif-confirmatif de la puissance ...que l'inertie(silence, immobilisme, indifférence, etc... caractéristique belge par ailleurs).
Cela fait ramper! A mes pieds!
Une exacte relation telle que l'on voit dans le syndrome de la femme battue qui attend dans l'anxiété un geste câlin ou violent, une humeur bonne ou mauvaise de son bourreau, un instant pour lequel elle le supplie, tremblante, et avec laquelle il joue comme un félin jouant avec une souris. L'arbitraire belge...

Moa, j'ai un Succès fou et j'enfle, j'enfle, à éclater. Une image qui plaît! C'est lié.
Ce n'est pas Big Mag du Bloc d'immeubles-à-nous dans notre village de petits d'esprit gauff-mayo-du-terroir assailli par plein de "sauvages" - pas comme nous les parfaits - qui nous démentira. Enfin une idole des vieux et des jeunes -rentre-chez-toi-sale-étranger-va-crever. Salaud normal ordinaire. Enfin reconnu comme marque officielle.
Enfin compris! Enfin le salaud ordinaire devenu politiquement correct, revendiqué, montré, institutionnalisé. Incarné et dans quel amas de chair, image qui inspire la confiance en la "si bonne mère qui fait bien "son" ménage"! Une référence, la Mutti bien en chair, à l'ancienne, comme la moutarde, sévère mais juste...comme la mère denis de la pub. Enfin chez nous!
Bien Visible (BV comme Bekend Vlaming) qui occupe la place
en longueur, largeur et profondeur!
Zétaient chouettes les filles du Norrrrrrd! Celles du bord de mer...de.

Quant à ses attributions de "lutte contre la pauvreté".. on n'entend rien. .. oh quelques cents pour les pôvrs nanfants.. temps en temps (mutti mère noël est une ordure, le remake) (les gens de toute façon n'y travent quedalle ils ne perçoivent les chiffres qu'à l'échelle de leurs petits ménages et croient qu'un budget d'ETAT se gère comme un "méééénachhh", c'est petit et petit et si bête. Million ne veut rien dire en termes de budget, mais le puissant et étroit nombril du belgo de base est plus fort que les faits!)
C'est un peu comme la "lutte contre la fraude fiscale" hahahahhaha quelques cents dans l'océan, hop un article... et puis rien.

Farces et attrape-nigauds, c'est en vente par ici!
C'est que nos "politiques" sont de gros "lutteurs" ;-)) de toutes leurs f a r c e s. Et attrapes!

Très.Bien belge donc. Veule, cramponné à sa toute petite sacoche et son ignorance bâtie sur les sables de l'immense plage des mensonges (omissions que se gardent bien de dire les politiciens car le vent ne se vendrait plus.Faire croire que "c'est nous-qui-payent" alors que c'est l'onu, l'ue, chuut pas dire, le belge croit dur comme fer que c'est lui et les politiciens peuvent ainsi leur fournir le bouc émissaire idéal et facile tout en leur mentant et en escamotant la disparition du fric de ses impôts et cotisations sociales "judicieusement" investi.. dans les produits toxiques dérivés et autres cochonailles financières, flambé le fric, giga escroquerie, chuuuut, ne pas lui dire où exactement vont ses impôts! Tout bénéfice pour l'impéralisme local improductif par ailleurs. Chuut ne réveillez pas les morts, on ne sait jamais.)
Qu'importe! Nous sommes parfaits!

Enfin, nous sommes "quelqu'un" de supérieur et puissant, nous!Ach ce sentiment de puissance, le moteur essentiel, le fuel du fascisme. C'est nous.

Madiba? Un objet, enfin il est mort, on peut en faire ce que l'on veut. Les belges adorent. Mais pas fous, ils attendent la mort pour le faire. Car il ne peut pas -plus protester. Tant qu'à être immondes... nous sommes les Rois!

Pays de l'apartheid social et fiscal- l'un ne va pas sans l'autre -, de la collaboration impunie, de la négation de l'humanitude... du petit épicier cramponné à sa petite sacoche bourrée d'inculture, de slogans, de conservatisme étriqué, à sa vacuité de conscience, de la morale et à son système vertical qu'il protège parce que y'a-pas-d'avance. Facile ...empiffre-toi et gobe-toi toi-même.

Et si elle revient la petite, est-ce qu'ils vont l'euthanasier? Pour cause de "souffrance psychique", consentement - à 4 ans on devrait avoir le droit de vote - car malade (souffrance "psychique" fourre-tout de la mort à l'insu de son plein gré ou l'inverse, on s'en fout, on n'est pas à ça près ici)? N'oubliez pas que l'on manque d'organes frais "à-donner-dans-un-acte-de-générosité-frisant-l'abnégation-blabla" (le médecin barnard sud africain et raciste nazi a greffé des coeurs le premier, non mais, nous aussi on est fort yapakeluikialedroit)
Entubez, euthanasiez, donnez!

Et les autres, passez votre chemin! Ouste!

Écrit par : Démocrate | dimanche, 08 décembre 2013

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@Dém'

(l'abus d'amphet nuit au souffle)

tenez-vous vraiment la forme, ou sentez-vous vraiment le fond ?

Écrit par : uit 't zuiltje | lundi, 09 décembre 2013

"Lisez donc "Discours de la servitude volontaire" d'Etienne de la Boétie. (il y a 5 siècles déjà)
Cela remet "l'église au milieu du village". C'est que vous y apprendrez que leur "pouvoir de grand" n'existe que et uniquement que sur le vide du consentement du bas et des gens qui se considèrent "petits".
Il suffit d'un seul qui fasse non (et pas d i r e) et tout s'écroule. Aussi simple que cela..."

Dites donc, vous nous écrivez (dire) de longues tartines dégoulinantes de reproches (sans doutes pas tous infondés) mais, vous, qu'est ce que vous faîtes (faire non) ? Ou, plus simple, qu'est ce que vous proposez concrètement ?

Perso, moi, le problème du cas soulevé par Marcel, je le vois plutôt à un autre niveau :
On s'embarrasse de procédures à rallonge pimentées de tests psys et d'autorisations diverses pour que des orphelins ou des enfants abandonnés puissent être confiés à des familles demandeuses MAIS le premier plouc venu a le droit d'avoir la garde de ses propres enfants. Là, pas besoin d'autorisation : c'est normal paraît il. Même si on ne compte plus les gosses maltraités et parfois tués par leurs parents biologiques... Cherchez l'erreur !

Écrit par : Rivière | mardi, 10 décembre 2013

Die Weiße Rose war der Name einer christlich motivierten Widerstandsgruppe in München während der Zeit des Nationalsozialismus. Im Juni 1942 wurde die Gruppe gegründet und bestand bis zum Februar 1943. Die Mitglieder der Weißen Rose verfassten, druckten und verteilten unter Lebensgefahr insgesamt sechs Flugblätter, in denen zum Widerstand gegen den Nationalsozialismus aufgerufen wurde.

Aktionen

Écrit par : Démocrate | dimanche, 08 décembre 2013

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Tout simplement! Bravo!

Écrit par : Magazine | mardi, 10 décembre 2013

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simplement je voudrai savoir comment peut on changer le cour de ce destin
pétition sur ce web qui s'enflamme pour une peccadille un anonimous champion de l'informatique pour que cela ne fasse pas la dernière histoire belge qui fait pas marrer.......

Écrit par : jean pierre A | mercredi, 11 décembre 2013

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Il n'y a que la rêvitée qui blesse. Farpaitement.

Écrit par : Pfff | jeudi, 19 décembre 2013

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