mardi, 11 mars 2014

Maroy dans l’arène. Le journalisme mis à l'épreuve.

Ils vous le diront rarement ouvertement, mais il y a des journalistes qui arrondissent leurs fins de mois en travaillant pour des partis, ou comme le disait Bertrand Henne ce matin sur La Première (article à lire absolument), en donnant des formations à des hommes politiques, qui consistent, par exemple, à leur expliquer comment ne pas se laisser piéger par… des journalistes. D’autres vous expliqueront, toujours en confidence, que tel ou tel journaliste de leur journal ou magazine est «très PS» ou «très MR» et que, par conviction plus que par mauvaise volonté, il ne parvient plus à prendre ses distances et publie sans nuances des opinions inspirées directement par tel-le politicien-ne, chef-fe de groupe, ministre ou député-e. C’est, comme le dit Bertrand Henne, le côté obscur de la force, celui qui n’est pas révélé au public et ne permet pas de prendre toute la mesure de la tendanciosité de l’information. Bien sûr, il y a des gradations dans ces implications, et certains journalistes parviennent mieux que d’autre à faire la part des choses. Chaque cas est particulier, ce qui complique notre affaire.


Vu de Flandre

Ainsi, en 2012, Jörgen Oosterwaal a remplacé Johan Van Overtveldt comme rédacteur en chef du magazine Knack (Le Vif flamand). Le problème, c’est que juste avant, il avait rédigé le magazine de campagne du bourgmestre socialiste d’Anvers, Patrick Janssens. Cette double casquette avait notamment amené Rik Van Cauwelaert, directeur et chroniqueur le plus connu du magazine, à démissionner à l’arrivée d’Oosterwaal. Un an plus tard, Johan Van Overtveldt (qui était entretemps passé rédacteur en chef de Trends) s’engageait sur les listes de la N-VA, montrant par là qu’il avait tout de même une vision plus nationaliste que son successeur. Pourtant, la question n’est pas tant de savoir si ces gens avaient une orientation politique avant/après avoir fréquenté les partis en question, mais bien de nous demander s’ils parvenaient, en tant que rédac’chef, à en faire abstraction dans le ton qu’ils ont donné à leur journal. Et là, bien malin qui trouvera l’unité de mesure ad hoc. Le bon rédacteur en chef n’est donc pas celui qui est exempt d’influence — ça n’existe pas —, mais bien celui qui est capable d’en faire abstraction. Quand Mediapart, étiqueté à gauche, canarde Cahuzac au risque d’affaiblir Hollande, on a une belle démonstration d’indépendance. Quant à Knack, le magazine semble moins nationaliste depuis la prise de relais. Mais en principe, tout lecteur attentif sait qui est Oosterwaal et qui était Van Overtveldt.

 

Certains cas sont bien plus problématiques. Dans les années 90, le journaliste de la VRT Siegfried Bracke (passé à la N-VA depuis lors) écrivait régulièrement dans le magazine du parti socialiste flamand — dont il était membre — sous le pseudonyme de Valère De Scherp (Valère-qui-ne-mâche pas ses mots, pourrait-on traduire). Il avait même participé à la rédaction du manifeste du parti ! Ce genre de mélange des genres étant interdit à la VRT, il a donc choisi un surnom pour ses coupables activités de gauche. Et le public n’en a été informé que quinze ans plus tard… 

 

Notez que si je vous parle de la Flandre, c’est que je n’ai pas d’exemple en tête aussi marquant en francophonie — preuve peut-être qu’on y est trop discret, une sorte de «confraternité» excessive limite omerta. 

 

Maroy Today

La question du passage du journalisme à la politique est plus délicate. D’une part, on ne peut pas empêcher un journaliste de se présenter aux élections. Ni de se déclarer avant d’avoir pris une décision définitive. Mais il est difficile pour un journaliste qui envisage de passer au MR, à la N-VA, au PS, de rester pleinement critique pendant sa «période de réflexion». On imagine mal Olivier Maroy sortir un dossier chaud boulette sur Charles Michel une semaine avant de s’engager dans son parti. De là à penser qu’il a, le temps de quelques débats, été moins «neutre» qu’auparavant, il n’y a qu’un pas, peut-être audacieux, même si dans le débat Mise au Point sur les petits partis d’il y a deux semaines, certaines de ses réactions m’ont paru plus engagées que d’habitude. Soit. On n’était pas non plus sur Russia Today, qu’une journaliste d’origine hongroise a récemment quitté en direct en expliquant qu’on lui avait censuré certains mots et certaines questions ! Ça relativise un peu les soupçons de subjectivité d’un modérateur de débat qui passe pendant une heure sur une chaîne.  

 

D’autant que non seulement la vérité n’est pas à portée de l’homme, mais en sus, l’objectivité journalistique n’existe pas. Le journaliste ne peut jamais totalement se détacher de son point de vue, qui n’est pas forcément politique (il peut être confessionnel, ethnique, convictionnel…) Ceci peut même l’amener à surcritiquer son propre camp, par peur de ne pas être «objectif». Mais cela peut aussi l’amener à nier les évidences, aveuglé par son propre engagement. Là, nous avons un vrai problème, surtout si cet engagement est caché. De même, tout journaliste est influencé par les relations humaines qu’il a construites avec des politiques, même s’il cherche à en faire abstraction. Même sans parler des amis, on n’a pas la même distance critique envers quelqu’un qu’on a interviewé une fois, et qui nous a paru sympathique, qu’envers un parfait inconnu. J’aurais beaucoup de mal moi-même à attaquer avec la même virulence les gens que j’ai vilipendés par le passé, mais que j’ai rencontrés depuis, surtout s’ils se sont montrés plutôt bons joueurs. Et pourtant, ceux qui m’ont répondu par des insultes étaient probablement plus sincères ! Il y a aussi ces gens, y compris dans le «camp opposé», qu’on apprécie pour des raisons inexplicables, sans jamais les avoir rencontrés. Je me demande encore d’où provient la sorte de tendresse bizarre que j’éprouve pour Christine Boutin (oui, c’est un coming out) ! Alors que Frigide Barjot me révulse tout aussi instinctivement. Ça peut influer sur la vigueur de mes attaques. Ça peut même influer sur mon choix de sujet. Et rien que ce choix n’est déjà pas objectif. Quand on ouvre un journal flamand et un journal francophone, on découvre que la panoplie d’articles est différente et ça aussi, ça forge l’opinion. Certains thèmes sont ignorés ici, et soulignés là-bas. 

 

Mise au poing

Les techniques audiovisuelles ont elles aussi leurs travers, très différents de l’opinion ou de l’ethnie : un intervenant qui a peur du micro est peu apprécié parce qu’il trouble la dynamique d’une émission ; un politicien qui ne «crève» pas l’écran n’a aucune chance de se faire entendre. Ainsi, lors du débat de Mise au Point sur les petits partis, le candidat du Parti Pirate était, de son propre aveu «nouveau» dans l’exercice télévisuel. Il hésitait, il avait du mal à faire passer brièvement ses idées… Je me suis dit que c’était l’occasion pour les acteurs du débat de faire preuve d’un peu plus de compréhension à son égard, et de freiner leur brio, mais non ! Son manque de charisme lui a valu d’être assez rapidement coupé, haché menu, rétrogradé au rang de celui à qui on ne va pas trop donner la parole. Pourtant, il avait probablement des choses intéressantes à dire, le Parti Pirate étant relativement nouveau et ayant des idées qui, si elles ne sont pas praticables, sont intéressantes dans le débat public. Mais il y a le besoin de show inhérent à la télévision qui fait qu’on privilégie les «bons clients». En France, un débat sans provocateur-trublion est presque devenu inimaginable. Pourtant, ce spectacle à tout prix nuit au journalisme et à l’information. La démocratie n’y gagne rien, au contraire : les meilleurs communicateurs ne sont pas forcément les meilleurs politiciens, ils sont juste de meilleurs communicateurs. 

 

Et je ne parle même pas du «temps court» que les médias se sont imposés petit à petit, qui exige des interlocuteurs qu’ils résument leurs points de vue parfois jusqu’à la caricature — c’est même la première leçon de com : en gros, faire passer une idée forte qui impressionne et laisser tomber les autres. Une interview politique de quinze minutes, c’est déjà ça, mais c’est quarante-cinq minutes trop peu. On peut tout au plus y placer des slogans ou des raccourcis. Comment traiter un seul sujet correctement en un délai aussi court quand la plupart des questions politiques sont plus nuancées que tranchées ? Quant à interviewer sur un ton acerbe et critique, c’est encore trop rare. Encore que même la technique à la «Hard Talk» (interview de la BBC qui se concentre sur les questions qui fâchent) n’est pas la panacée : elle amène les meilleurs bretteurs à l’emporter sur les débatteurs moins sûrs d’eux. C’est ainsi qu’Yves Leterme fut ratatiné dans cette émission anglaise qui est un modèle pour bien des journalistes alors qu’il est probable qu’un Bart De Wever, confronté aux mêmes questions et ayant, à l’époque, le même programme, s’en serait sorti haut la main. En même temps, une interview qui ne va pas chercher les questions délicates est une forme de soumission du journaliste à son interlocuteur. Rien n’est simple. 

 

Radio InCorporation

On ne peut compter ni sur la soi-disant objectivité, ni sur une soi-disant vérité, ni même sur la sincérité des interlocuteurs ! Dur métier ! Ajoutons-y une tendance au corporatisme, du moins en Belgique francophone, où l’obligation de «confraternité» est interprétée par d’aucuns comme interdisant à un journaliste d’en attaquer un autre dans un article ! Elle se base sur l’article 20 du Code de déontologie journalistique : «Les journalistes font preuve entre eux de confraternité et de loyauté, sans renoncer pour autant à leur liberté d’investigation, d’information, de commentaire, de critique, de satire et de choix éditoriaux, telle qu’énoncée à l’article 9.» Pourtant, le journalisme étant un pouvoir (le quatrième, comme on dit), il doit pouvoir être attaqué avec la même virulence que les autres. Y compris au sein d’un même journal. Une telle culture, qui nous permettrait d’assister à des échanges (très) critiques entre chroniqueurs d’une même chaîne, par exemple, en est à ses balbutiements chez nous. On a bien l’impression que Bertrand Henne répond au billet de Johanne Montay sur le même sujet, mais il ne le dit pas. Pourtant, un débat ouvert entre eux deux serait passionnant !

 

Dans sa chronique, Johanne prévenait Olivier Maroy qu’il n’y avait pas de retour possible après une excursion en politique. Une opinion tranchée qui peut être contre-argumentée : si d’aventure, Olivier Maroy revenait à la RTBF, il serait porteur d’une étiquette MR en grand sur le front, ce qui au moins aurait le mérite de la clarté. On me répondra que l’auditeur ne suit pas toutes les pérégrinations d’un présentateur. Mais un journaliste qui a vécu la vie d’un parti de l’intérieur ne peut-il pas avoir un rôle intéressant à jouer dans le panel journalistique d’une grande chaîne ? Je pense, par exemple, à mon ami Michel Henrion, qui ne fait pas mystère de son rôle passé de communicateur au PS sur son blog : «… pas mal d’années de com’ et de marketing politique : la conduite de sept campagnes électorales nationales menées en conseillant Guy Spitaels et le PS (44 % en Wallonie) » écrit-il dans son CV. Mais il rappelle aussi qu’il a : «des ami(e)s d’autres bords, car aucun parti n’a le monopole des gens bien ». Je pense de même à Alain Gerlache, ex-porte-parole de Guy Verhofstadt, revenu depuis dix ans à la radio avec une expérience probablement unique. Au fond, ce que les journalistes font de leurs influences politiques est une question de qualité et de conscience personnelle. Quand l’un d’entre eux m’a avoué en marge d’une émission qu’il était «pour le plan B» (la séparation de la Belgique), j’ai mieux compris certaines de ses analyses. Mais le public n’a pas accès à cette information. 

 

De l’iceberg à l’ijsboerke

De ce fait, Bertrand Henne a pour le moins ajouté une nuance importante au billet de Johanne : Olivier Maroy n’est que le sommet de l’iceberg. De là à ce que Bertrand donne les noms des journalistes qui fricotent avec des politiciens, il y a une marge qui s’appelle donc «la confraternité». Elle dessert le public. Mais comment pourrait-il «dénoncer» nommément des collègues trop impliqués dans certains partis sans lancer une insupportable vendetta au sein de la chaîne pour laquelle il travaille ? Clairement, c’est aux directeurs des chaînes et magazines (et je ne vise pas que la RTBF) de se charger de définir les pratiques acceptables et inacceptables, d’une part, et pour le moins, d’encourager les journalistes à être extrêmement clairs sur leurs positions politiques. Mais bon, toute culture journalistique régionale ou nationale a ses blocages et ses habitudes et aucune n’est parfaite — même pas l’américaine, on l’a vu quand FoxNews a pratiquement servi d’outil de propagande à la campagne de Georges W. Bush contre l’Iraq et très vite… la France de Jacques Chirac qui s’opposait à la guerre.

 

N’allez pas en déduire que le journalisme serait une activité peu crédible ici ou ailleurs. Il a aussi ses centres de réflexions, ses débats internes (le billet de Johanne et le complément de Bertrand le montrent). Et puis, il y a le pluralisme à la fois au sein des rédactions et entre les médias, qui corrige les tendances que certains qualifient erronément de «pensée unique». Il n’y a pas de pensée unique, il y a des courants qui ne cessent de se bousculer et d’évoluer. Le simple fait de lire ici et là une dénonciation d’un soi-disant «politiquement correct» démontre qu’il n’est pas universel, et donc qu’il n’est pas imposé. Du reste, un lecteur un tant soit peu raisonnable sait qu’il ne doit pas lire un journal, mais deux au moins, sinon trois, d’opinions différentes, voire opposées. Et en Belgique francophone, y ajouter une opinion/vision flamande me paraît indispensable. Plusieurs journaux et magazines en publient une régulièrement. Il y a aussi le site en français de la VRT où le choix de sujets diffère largement de ce qui prévaut en Wallonie. Je vous recommande particulièrement le «Quoi de neuf en Flandre» hebdomadaire (en vidéo) qui ouvre nos horizons (suivre @AzarJy, le compte de Joyce Azar, sur Twitter pour avoir des mises à jour régulières). Au final, le citoyen qui le veut vraiment a les outils pour se forger une opinion décente, pour lire du «politiquement incorrect» et pour échapper à tout risque de «pensée unique». Le problème, il est vrai, c’est qu’il n’y est pas forcément formé.

 

Magie de blogs

Pour les journalistes, il est urgent toutefois de s’intéresser à la question de leur propre crédibilité. Parce qu’ils sont désormais sur un pied d’égalité avec les blogs. Et ceux-ci ne sont pas toujours honnêtes. La rumeur y est parfois érigée en vérité vraie, même quand les faits la contredisent. En s’abonnant à des sites extrêmement polarisés et polarisants — parce qu’ils semblent apporter une version plus «inouïe» de l’actualité — des citoyens finissent par ne plus s’abreuver qu’aux sources les plus fantaisistes et à ne plus croire «les journalistes-qui-mentent-tous-parce-qu’ils-sont-copains-avec-les-politiciens-surtout-à-gauche». Selon un sondage Marianne (France), 60 % des Français ne croient plus les journalistes… Et ça ne va pas s’améliorer tout seul. Peut-être faudra-t-il en passer par une déclaration d’intérêts des journalistes et un rappel régulier que la profession est humaine et donc susceptible d’erreurs, d’engouements irrationnels (DSK), de polarisation (théorie du genre), de partisanerie (Le Figaro) et de manque de suivi : un homme accusé avec grand fracas à la une est rarement blanchi avec le même fracas s’il est finalement innocenté. Sans compter la mode des miniarticles qui empêchent les nuances, et des titres badaboum qui extraient souvent une phrase de son contexte.

 

Alors que la presse imprimée est en véritable chute (-10 % en un an, ce n’est pas une baisse, c’est une hécatombe), que la gratuité du web donne de plus en plus accès à des résumés ou des dépêches parfois même non-vérifiées, que les revenus des journalistes se confondent de plus en plus souvent avec ceux des techniciens de surface — et encore, débutants — il faut radicalement repenser l’interprétation des faits, l’interview, la titraille, le débat, le show et la déontologie. Jean Quatremer a rappelé dans une interview que le journaliste devait subvertir le pouvoir. C’est peut-être une piste. Mais il y a un autre phénomène assassin : la course aux clics. C’est bien de rechercher de temps en temps le succès. Je le fais aussi, je n’ai pas le choix. Mais savoir qu’un article est liké 15.000 fois parce qu’il parle de Dieudonné ne devrait servir qu’à tabler sur ce succès (passager) pour aborder des sujets moins populaires. À trop privilégier ce qui va plaire, on néglige le public qui recherche ce qui lui plaît, individuellement, l’innovation, les points de vue trop originaux pour emporter une large adhésion ou les sujets qui n’intéressent pas assez de monde. Et parfois, un papier qui n’est liké que 15 fois vaut plus la peine d’être publié qu’une énième opinion sur le sujet populaire du jour. Je précise que je mène cette réflexion au moins autant pour moi-même.

 

Patati patata dans le potopoto

Pour en revenir à la ligne floue qui sépare/confronte journalisme et politique, dans un commentaire Facebook qui vaut bien un papier, Damien Van Achter évoque la pratique américaine du «disclosure», où une page Wikipédia (en général) permet de mieux comprendre le point de vue des journalistes, en révélant leurs accointances passées ou présentes avec tel ou tel parti. Alors qu’en Belgique ou en France, ces interactions ne sont connues que des participants aux «potopotos» des couloirs de nos médias. De fait, les journalistes ont beaucoup de mal à accepter de divulguer leurs préférences. D’autant que certains n’ont pas de «parti préféré». Ou même que ce n’est pas leur choix politique qui est le plus révélateur chez eux (la laïcité, la religion, l’ethnie, la langue, le destin de sa région peuvent avoir plus d’importance pour certains). Mais avons-nous encore le choix ? Quand je vois que j’ai plus d’abonnés qu’Olivier Maroy (qui a twitté 1000 fois moins que moi, il est vrai), je me dis que, pour le journalisme traditionnel, il est temps de se secouer et d’offrir une réponse cohérente aux blogs qui grignotent leur marché. Nous sommes peut-être dans une situation similaire à celle qui prévalait au début des années 80, quand les radios libres se sont mises à avaler tout cru des grosses parts de marché aux radios nationales. Il a fallu plusieurs années avant que les grands médias ne réagissent. Le changement de mentalités amené, par exemple, pas Radio Cité, a été largement bénéfique, à la fois pour le public et pour les radios généralistes. Mais peut-être a-t-on été trop loin dans cette direction nouvelle, perdant de vue ce fameux «temps long» cher à Martine Cornil, qui permet la nuance, l’examen de conscience, la recherche de la profondeur et du sens. Ce temps long que je vous impose sur mon blog et qui, contrairement à toutes les prévisions, m’a plutôt réussi.

 

Disclosure : Marcel Sel

Puisqu’il faut donner l’exemple, voici mon «disclosure». Je suis libéral de gauche, intéressé par le radicalisme à l’italienne, écologiste, féministe, je défends les droits des minorités, je suis antifasciste, antinationaliste et anticommuniste, pour un retour au capitalisme de conviction, où le travail est vu comme un investissement «loué» et où l’actionnaire cherche l’engagement (purpose) avant le profit. Je suis athée, partisan d’une très large liberté religieuse, y compris dans les signes convictionnels, tant qu’elle ne s’étend pas au discours politique. 

 

Jusqu’ici, j’ai été invité à m’exprimer dans des débats organisés par le Front antifasciste, le Centre d’Action laïque et le FDF, et dans tous les cas, j’ai exigé au moins un défraiement ou une rémunération qui garantissaient mon indépendance. Je ne suis totalement en phase avec aucune de ces organisations, et je ne suis membre d’aucun parti. Je réponds volontiers à toute invitation de ce type, aux mêmes conditions, sauf pour les organisations racistes (FNB, Wallonie d'abord, Vlaams Belang et associés).

 

Aux dernières élections communales, j’ai voté Groen (NL) à Uccle. Auparavant, j’ai déjà voté Écolo, Groen, FDF, MR, PS, SP.a (par ordre alphabétique) selon les suffrages. 

 

Enfin, comme des millions de gens, moi aussi, j’aime bien les pandas !

18:37 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (80) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Bah,
le problème des médias c'est le star-system, le sport et le fric
Et là où il y a les 3, il y a du politicon.

Écrit par : Salade | mardi, 11 mars 2014

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Quoi ? Vous aimez bien les pandas ..!? ;-)

Écrit par : Philippe | mardi, 11 mars 2014

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Texte exact mais trop long.

Je vais résumé ça beaucoup plus simplement:

Pays pourri, déglingue générale ; copinage, potentats et piston à tous les coins et les étages dans le genre networking for losers(C) ; niveau d'instruction et de culture moyen très bas, ambiance Jacouille et Messire parsemée de Sarrasins, aussi basiques les uns que les autres >>>> apposer "liquidation totale" sur la vitrine lézardée, SVP. Si impossible: appeler l'armée russe pour bazarder cette kermesse au boudin une bonne fois pour toutes.

Ca devient de plus en plus nul et de plus en plus fatigant.

Écrit par : moinsqueparfaitduconjonctif | mardi, 11 mars 2014

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@Moinquemachindubazar : comme quoi faire court, c'est perdre toute nuance. merci de me donner raison :-)

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 11 mars 2014

ourri dé'général copin pote' piston coin genre loser niv. in'culture parsemé lézard russe bazar kermesse boudin bonne foi pour toute nul et fatigant

moins' on peut faire moins

Écrit par : uit't zuiltje | mardi, 11 mars 2014

@Marcel

perso en ce qui me concerne c'est:
-maroy, taloy, salyberté (bis)

perso je suis ravi de la perte de cet extraordinaire médiateur dans des débats où il diminuait chaque fois l'intérêt

j'aime votre communication sur cette bonne nouvelle...

l'ethno-technicité... ça sonne comme des haïkus
ah! être rétrogadré au rang de celui qui doit demander la parole...

les idées impraticables sont plus présentables que les partisanes

nuire à l'information éclaire la nuit de l'informe... finalement.

réduire son point de vue à un point c'est tout, raccourcir les slogans, cure d'amaigrissement bartesque et raréfaction, augmentation de la valeur.

soi-disant dit durement, tendrement tendance, comme cils Montay Johanne.

MaRoy a toujours été nullissime comme médiateur de débat, MàP a toujours été n'importe quoi, très belge FR du weekend, vu la ressource, personne ne peut le faire pire...

mais perso j'aime toujours mieux ceux qui ont couché,le parti m'importe peu puisque c'est pas avec ma copine.

la face cachée de l'ice-cream se prend pour la partie immergée de l'iceberg.

le journalisme, la crédibilité du centre de reflexion "pensée unique" "inique" "libre-pincée" penser des énoncés, dénoncer comme unique, en tant que pôle éthiquement (in)correct...

"le problème, il est vrai, c'est qu'il n'y est pas forcément formé"... j'adore forcé, formé, informé, infortuné

magie dé blog (oh! le bouillon-cube vivant)
un pied d'égalité, une piètre légalité

(sources les plus fantaisistes!)

extraire des phrases du contexte masochiste plus sûrement que du gaz du schiste...

10% par an de 6 millions d'habitant est une hécatombe en marbre, même 1% de 0,6 milliard...

marchande de patata à Potosi, à l'époque où l'espagna (et la flandria donc) c'était pas akuna matata dans le potopot...

sel: "divulgation" plutôt que "disclosure" ya "volk" là-dedans "vulgus" au moins, cher libéral, gauchement libéral donc, maar dat is onmogelijk, être GAUCHE alors qu'un libéral est DROIT!

libertin de gauche ça c'est snipper! pardon super!

jusqu'ici pure pose: l'engagement (inzet)plutôt que le profit (winst...win-win hahahah)...comment profiler son profit en se justicifiant

Écrit par : uit't zuiltje | mardi, 11 mars 2014

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Je suis pour ce temps long que vous nous imposez!

Je ne comprend pas cette volonté des journalistes à refuser de reconnaître qu'ils ne peuvent être totalement exempts d'une certaine partialité. Il serait salutaire qu'ils affirment leurs convictions plutôt que de tenter de les masquer.

Écrit par : Jean-Denis | mardi, 11 mars 2014

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Merci, Jean-Denis :-)

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 12 mars 2014

Texte long mais pas tronqué... Il faudrait une émission style "des paroles et des actes" France2 pour décortiquer un peu.
Prochaine étape après la déclaration d'intention: la déclaration de patrimoine? ...
Ma première votation EuropéanoUccloise sera orientée à gauche par la porte de droite...

Bien à toi Camarade Ucclois ;-)

Écrit par : Zitouni | mardi, 11 mars 2014

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Dank u, Zitouni !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 12 mars 2014

C'était long, développé, et en tant qu'ancien journaliste,mais on le reste toujours,communiste,j'ai toujours défendu une subjectivité claire.A la fermeture du DR, écolo m'a proposé de devenir assistant parlementaire à l'Europe parce que contrairement à ce que l'on imagine et je pense que c'était et c'est idem à la Libre Belgique on discutait aussi bien avec son rédac chef qu'avec le "directeur politique". Il fallait être OK à 80 % avec la couleur politique de son canard mais les 20% restant nous permettaisd'argumenter ou d'être inféodé

J'ai 65 ans en avril, je suis toujours à la recherche d'une plénitude politique.Un rêve ? Une utopie.

Des amis en toute amitié me demandent si j'adore Dutronc.Oui.
Mon parcours est paradoxal,contradictoire ?
Après le DR, journaliste indépendant à la Nouvelle Gazette,pages sociales et mon terroir..Lance une revue sociale à Liège, me suis retrouvé assistant parlementaire au sénat de Marie José Laloy,nous étions entrés animateurs FPS ensemble, me suis mouillés dans la campagne de Willy à Liège contre Reynders, qui a réussi à outrer le peuple de gauche, me suis inscris au PTB et sur les listes par respect pour leur engagement social,vient deles quitter car j'ai horreur d'une politique à l'américaine genre grand leader,et me sens bien au MG,mes amitiés personnelles avec Bernard ont certes joués,mais à mon âge je veux que la politique soit un plaisir de transmission Je suis quasi ausssi long que vous ne l'êtes. Mais je vous rejoint profondément

Écrit par : Keimeul Jean Pierre | mercredi, 12 mars 2014

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Merveilleux temps long que j'ai pris la peine de savourer bien plus qu'un JT débile de la RTBF qui ne forge en rien avec ses sujets People et ses faits divers ma réflexion de citoyen face à l'actualité. Merci...

Écrit par : Stéphane | mercredi, 12 mars 2014

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En même temps Marcel, tu ne risques pas grand chose en votant Groen à Uccle. La diversité de tes votes est directement liée à la situation politique de ta commune. Tu n'aurais jamais voté Groen à Anvers par exemple... à moins de ne pas voter utile (je n'ai pas dit que Ecolo/Groen étaient inutiles).
J'aimerais bien qu'on me définisse clairement ce que c'est qu'être "de gauche" car si c'est pour ressembler au PS, je ne le suis certainement pas!

Le vrai social pour moi c'est principalement:
1. un enseignement de qualité, obligatoire et gratuit (vraiment gratuit) pour tous
2. des soins de santé gratuits
3. un support de transition professionnel (chomâge, formations...)

Et bien entendu c'est totalement insuffisant. Il faut encore des entrepreneurs et là c'est le désert... Quel est le parti des indépendants, des PME, TPE ? Le MR? Faite moi rire!
Une idée Marcel? Je suis preneur de votre définition pour "gauche".

Écrit par : The BlackRat | mercredi, 12 mars 2014

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@TheBlackRat : Ecolo/Groen était le seul parti à Uccle qui ne soit pas inféodé au MR, présent depuis trop longtemps et comme à Molenbeek, j'aurais voté MR pour faire basculer la majorité (il est malsain qu'un parti garde le maïorat plus de 2 législatures d'affilée), à Uccle, la direction MR est devenue un vrai Kremlin de pacotille qui ne fait plus son boulot. Groen, parce que faisant partie de la majorité francophone, je soutiens la minorité néerlandophone, à laquelle le bourgmestre s'intéresse trop peu, et le caractère flamand d'Uccle — plus que de Bruxelles ville, en fait, est un patrimoine à préserver (noms de quartiers, noms de rues, de bois, de rivières, tout est en néerlandais : Dieweg, Kauwberg, Avijl, Broekweg, Gelijktsbeek) et à expliquer. À Ixelles, il y a des panneaux qui expliquent le nom des rues, à Uccle, il n'y a rien.

Ensuite, ce que j'appelle "la gauche" n'a pas de rapport avec le socialisme en belgique, qui fait semblant d'être de gauche pendant les élections mais s'avère être de centre-gauche et parfois même de droite pendant les législatures. Cf expulsion de citoyens européens, gestion de l'asile, Dipika, etc. À ce titre, lire mon article où l'on découvre que les plus prompts à s'informer sur l'affaire sont à l'Open VLD, ensuite chez Ecolo, le PS arrivant en cavalier d'Offenbach (et depuis janvier, politiquement, c'est le désert).

Ce que j'appelle "la gauche" est relativement proche de ce que tu décris, mais ce n'est pas la lutte des classes, je suis en fait contre. Je suis contre la droite capitaliste qui considère le travailleur comme une utilité permettant de s'enrichir le plus rapidement possible, et contre la "gauche" communo/socialiste qui voit l'entreprise comme une maladie nécessaire à laquelle le travailleur ne doit s'affilier que pour manger son pain et qui aurait une sorte d'obligation d'emploi même quand elle n'en a pas les moyens. Je vois le monde économique comme un ensemble fonctionnel où la défense de deux intérêts présentés comme opposés est devenus mutuellement nocifs : la récolte de fonds par l'actionnariat et la recherche du rendement immédiat le plus extravagant associés à une dialectique soi-disant libérale qui est en réalité conservatrice : il s'agit de figer les relations sociales entre très grand capital d'une part, plèbe ou servitude d'autre part (y inclus la classe moyenne qui n'est qu'utilitaire pour ces fous furieux) ; la prétention d'une obligation d'emploi à vie d'autre part, et d'un droit égal pour les travailleurs de tous les types d'entreprises, de la TPE à la multinationale, qui suscite la haine du petit patron qui est en fait précisément celui qui tire le moins de bénéfice de l'emploi qu'il installe. La lutte des classes s'est déplacée entre l'actionnariat de très haut niveau (billionaires) et le monde du travail au sens large, cadres et patrons de TPE/PME inclus. Dans ce cadre, une société libérale ne peut garantir la liberté (c'est-à-dire pour commencer l'accès à une vie décente, sans lui, il n'y a pas de liberté) qu'en régulant beaucoup plus fortement les aspects inutiles (infonctionnels) de l'économie au bénéfice des forces du travail qui, de mon point de vue, incluent le patronat et l'investisseur non-orienté profit immédiat. Je suis pour favoriser l'investissement à risque et sa préservation sur le long terme, où l'actionnaire n'est plus un monsieur qui grimpe d'action en action pour maximiser son profit, mais une personne qui s'engage à long terme dans un projet de société et utilise ses gains excessifs pour l'alimenter. Ça peut se faire fiscalement en taxant les gains rapides et en défiscalisant les actionnaires-investisseurs fidèles, particulièrement dans les branches d'avenir (nouvelles énergies, développement informatique, biotechnologies et OGM — je sais vous allez tous hurler). De même, la fidélité à l'emploi devrait être récompensée et non punie, ainsi que l'engagement de moins de 25 ans et de plus de 45 ans, les deux catégories stupidement rejetées dans ce monde de travailleurs-kleenex. La considération du travail comme un investissement et du travailleur comme faisant partie du capital doit primer. Enfin voilà, quelques réflexions de base sur ce que la gauche doit être à mon avis : humaine pour ne pas être humaniste, sociale pour ne pas être socialiste, avec l'entreprise comme point capital pour ne pas être capitaliste :-)

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 12 mars 2014

@Marcel

Je bent wazig genoeg om een ACWer te zijn :)

Écrit par : Lieven | mercredi, 12 mars 2014

Merci Marcel pour ces précisions.
Et je me rends compte que finalement je dois mon aussi être de gauche. C'est grave docteur?

Écrit par : The BlackRat | lundi, 17 mars 2014

Le vrai scandale est qu'on ait laissé Olivier Maroy travailler à la RTBF, secte des adorateurs du dirupisme.

Écrit par : Pfff | mercredi, 12 mars 2014

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@ Marcel,

Y a-t-il des journalistes qui sont recruté pour des élections par le PS?

J'ai l'impression que ce ne sont que les MR, les CDH ou ecolo qui doivent partir de la télé pour faire de la politique...

Un peu bizarre, non?

C'est vrai qu'avec Télé PS, pas besoin de recruter qui que ce soit, pour le parti ils sont très bien là où ils sont... Encadré de font en comble, suffit de regarder le nombre de reportages RAS sur des manifs de 40 personnes contre l'expulsion d'illégaux.

Écrit par : wallimero | mercredi, 12 mars 2014

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@Walli : peut-être que les journalistes connaissent trop bien le PS pour s'y engager ? Ils savent que c'est une machine assez lourde où l'avenir individuel est plutôt difficile à assurer… Mais il doit bien y avoir des exemples…

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 12 mars 2014

Alleï Marcel,

tu ne vas pas nous laisser croire qu'aucun journaliste n'est engagé au PS. Quelle blague, chaque enquête flamande confirme que les journalistes sont plutôt à gauche, sauf dans la réalité sellienne bien-sûr, là ils connaissent trop bien le système pour s'y engager.

Franchement, je crois que la RTPS/info est tellement à la botte de l'Empereur qu'ils n'ont pas besoin de reprendre des journalistes sur une liste. Ce qui explique également la réaction ascerbe de la commissaire politique quand un Vopo a le courage de franchir le mur...

Écrit par : wallimero | jeudi, 13 mars 2014

@Walli, j'ai suffisamment de discussions avec des journalistes de la RTBF pour vous dire que même ceux qui sont perçus comme affiliés PS sont très loin d'être soumis. D'ailleurs, hormis dans le débat sur les petits partis, Olivier Maroy ne m'a pas semblé non plus privilégier le MR contre le PS dans les débats de l'année passée et d'avant. Je crois que vous oubliez que journaliste est un métier particulier où la tendance politique joue un rôle chez certains (je suis d'accord, il y en a qui exagèrent) mais la recherche de la "vérité" est plus importante.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 13 mars 2014

@wall'

..."suffit de regarder le nombre de reportages RAS sur des manifs de 40 personnes contre l'expulsion d'illégaux."

sûr qu'au ps on préfère les grosses pour une fois qu'on en a une ministre
et je ps mes maux...

avis trop hippocondriaque ?

@Marcel

écolouccle pas inféodé au mr, st job priez pour nous!

perso j'ai jamais trouvé maroy inféodé au mr mais je trouve que le mr le mérite, vraiment ils vont bien ensemble

Écrit par : uit't zuiltje | jeudi, 13 mars 2014

Marcel vient de nous décliner son profil politique et idéologique. Celui-ci correspond à ce que j'avais identifié.
Dans les grandes lignes, je le rejoins, si ce n'est que je suis quant à moi croyant et pratiquant. J'ai moi-même été longtemps Ecolo mais ai aussi voté MR à certaines heures et bien sûr CDH. Je ne suis non plus d'aucun parti. Le seul parti pour lequel je n'ai jamais voté est le PS, non tant pour des raisons socio-politiques (je suis de ceux qui considèrent que le combat syndical est une pièce essentielle de notre démocratie) mais parce que je ne puis adhérer à l'identification systématiquement anti-cléricale et athée de ce parti qui, ce faisant, se ferme à une part significative de la sensibilité confessionnelle d'une part de la population.
Il y a pour moi deux significations à assigner au mot "laïcité". La première renvoie à un mode de gestion de la chose publique, sous la forme d'une sorte de neutralité ayant pour but la tolérance des opinions. Il va de soi que je souscris pleinement à cette conception-là. La seconde est d'ordre plus philosophique et constitue en quelque sorte comme un sous-produit de l'épicurisme et de la pensée de Lucrèce, relayés par certains penseurs de la Renaissance tardive (XVIe) et de l'époque des Lumières. Je ne dénie pas à ce système de pensée une indéniable pertinence et rationalité, mais ce que je ne puis admettre c'est la confusion, volontairement entretenue chez certains, entre ces deux conceptions de la laïcité, un peu comme si l'adhésion au modèle de neutralité dans la gestion de la chose publique impliquait nécessairement, pour prix d'une totale cohérence, que l'on épouse par ailleurs la laïcité philosophique, athée et anticléricale. C'est d'ailleurs mal connaître l'anciennement de Christianisme (du vrai) qui, jusque dans les évangiles (en particulier Matthieu XXII, 18-22 : le "denier de César"), a clairement marqué dès l'origine son choix pour une séparation de l'Eglise et de l'Etat, un credo qui sera repris notamment en écho par le franciscain anglais Guillaume d'Occam (début du XIVe siècle), père du nominalisme et l'un des premiers initiateurs de la pensée scientifique (c'est lui le premier, notamment, qui affirmera le principe d'irréductibilité des lois naturelles, indépendamment de toute forme de transcendance, et donc du fait que Dieu existe ou non).
La particularité de la gauche en Belgique, fracturée sur le plan confessionnel, n'a pas rendu possible un véritable débat d'ouverture entre la gauche et la droite, ce qui ,n'est pas le cas en France (cfr Delors, Rocard, Jospin ... il est vrai des protestants et non des catholiques).

Écrit par : Tournaisien | mercredi, 12 mars 2014

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Delors est un catho de gauche.
Est-ce que ce n'est pas encore pire qu'un protestant ?
La question se pose.
Rocard et Jospin reste les dernières personnes à gauche avec lesquelles il est possible de dialoguer. Il suffit de regarder le petit journal pour voir que le clan des tolérants est devenu parfaitement autiste.

Écrit par : Pfff | jeudi, 13 mars 2014

@ Pfff
Aujourd'hui, c'est tout le landerneau politique français qui est devenu autiste, autant à gauche qu'à droite. Sarkozy Valls, même combat. Taubira Alliot-Marie, même combat. Sapin Montebourg, même combat. Et je n'ai pas parlé, avec tout ça, de Copé, l'inénarrable Copé !

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 13 mars 2014

@Tourn'

je souscris à vos versions de la "laïcité" mais la "confusion" est seulement de votre côté (chrétien à foi) ceux qui (c'est mon cas) vivent dans "l'absence d'illusion" (définition probablement maladroite d'"athée") depuis suffisament de génération que pour trouver ça naturel... ok, la "révolution française" faisant partie de la "nature humaine" autant que l'oint libérant via paul/saül les juifs de leur provinciale judéïté étriquée (pour "étriquée" je me réfère au temps de l'empire romain)

bref ne vous revendiquez pas laïque (comme par hasard! seulement pour certains trucs, ok ça va j'ai compris vos énoncés) voilà, il y a copyright et c'est plus important que ça en a l'air même si le "clergé" "laïque" c'est sans doute aussi con que votre clergé...

si un dialogue c'est juste deux monologues qui se compromettent, on n'en sortira pas, sauf si se compromettre c'est du dialogue, perso je me vois souvent reduit au monologue et ça me pose pas de problème ontologique

..."la gauche en Belgique, fracturée sur le plan confessionnel, n'a pas rendu possible un véritable débat d'ouverture entre la gauche et la droite, ce qui ,n'est pas le cas en France"...
Tourn' je rêve vous n'avez pas compris que le ps(b) et le ps(f) n'ont plus rien de socialistes c'est juste des libéraux de gauche convaincus que les riches méritent personnellement d'être riches, et juste (le peuple nom de dieu!) pas toujours aussi sûr (mais pas pour tous rassurez-vous) que les pauvres méritent d'être pauvres...

Écrit par : uit't zuiltje | jeudi, 13 mars 2014

Herman Van Rompuy annonce qu’un sommet européen débuterait symboliquement le 26 juin à Ypres, ville martyre de la Première Guerre mondiale... Ypres ?
Faut-il rappeler la nombre de villes wallonnes martyres... Villes et villages qui aux yeux d'un flamingant n'ont aucunes valeurs manifestement !

Sources: http://fr.wikipedia.org/wiki/Atrocit%C3%A9s_allemandes_en_1914#En_Wallonie

Écrit par : Philippe | jeudi, 13 mars 2014

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@Phil'

revendiquer le martyr?

Écrit par : uit't zuiltje | jeudi, 13 mars 2014

la première guerre mondiale c'est le passage du flamingantisme sympathique et culturel au flamingantisme forcément raciste à supériorité germanique etc... idéologie pangermanique importée...

dans ce pays JAMAIS le NL n'a été agressé, seul le FR y a eu droit partout...

Écrit par : uit't zuiltje | vendredi, 14 mars 2014

Philippe,

Aucunement la souffrance de quiconque pendant cette guerre est minimisée.

Ypres est juste devenu un symbole parce qu'énormément de jeunes soldats anglais, américains, canadiens, allemands, français, flamands, wallons, ... y ont trouvé la mort pendant de longues années de battailles. De nos jours les agriculteurs y trouvent toujours des centaines ou des milliers de bombes chaque année.

Faut vraiment être un con haïsseur de flamands première classe pour ne pas supporter cela et pour réagir d'une telle façon. Votre haine vous a complètement aveuglé et rendu idiot. TOUS les victimes de la guerre y sont commémorés.

Ce sont d'ailleurs surtout les anglais qui en ont fait un lieu symbolique avec leur tourisme de commémoration. Ecrivez une lettre à la Reine Elizabeth pour rendre vos griefs au sujet.

Vous faites pitié, franchement.

http://en.wikipedia.org/wiki/Ypres
http://en.wikipedia.org/wiki/Battle_of_Ypres_%28disambiguation%29

Écrit par : thomas | vendredi, 14 mars 2014

@Philippe Ypres est le centre de la bataille qui a coûté la vie à des dizaines de milliers de Canadiens, Anglais, Français et Allemands. C'est probablement le lieu où le conflit a été le plus international, ne vous en déplaise. Rien qu'à Passchendaele, il y a eu 300.000 anglais blessés ou tués en une semaine. Trouvez-moi le lieu où on a quelque chose d'équivalent en Wallonie, et on en reparle, OK ?

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 14 mars 2014

Pendant la Grande Guerre il y a eu 5 batailles majeures aux alentours d'Ypres, faisant au total 1.225.000 victimes (morts/disparus/blessées) parmi les soldats des deux camps.

Écrit par : schoonaarde | vendredi, 14 mars 2014

La France compta 1,4 million de morts et 4,2 millions de blessés, l'Allemagne 2 millions de morts et 4,2 millions de blessés, l'Autriche-Hongrie 1,4 million de morts et 3,6 millions de blessés, la Russie 2 millions de morts et 5 millions de blessés, la Grande-Bretagne et son empire 960.000 morts et 2 millions de blessés, l'Italie 600.000 morts et un million de blessés, l'Empire ottoman 800.000 morts. Proportionnellement, c'est la petite armée serbe qui subira les pertes les plus terribles : 130.000 morts et 135.000 blessés, soit les trois quarts de ses effectifs.
Et la Belgique me direz vous ? Il y a eu 40 000 victimes belges ou si vous préférez Les chiffres officiels du gouvernement belge pour les pertes militaires s'élèvent à 26 338 tués, morts de blessures ou d'accidents, 14 029 morts de maladies ou disparus auxquels il faut ajouter 2 620 soldats tués dans la campagne d'Afrique.
Les civils Belges... 6.000 personnes pour les seuls premiers mois d’août 1914 et 3000 autres personnes décédées suites aux déportations ! 53 % des Belges morts du fait de la guerre sont tués entre août et octobre 1914.

Y en a marre de discours focalisé sur les « Flanders Fields » et ceci, sans faire mention de la Belgique occupée, des « villes martyres » et de tous les combats menés de Liège jusqu’à l’Yser… Le Gouvernement flamand envoie, en octobre 2011, un projet de la Flanders Fields Declaration aux pays ayant participé au conflit de l’Yser, sans le communiquer aux autres entités fédérées, qui ne recevront le texte qu’au mois de mars 2012. Le mot “Belgique” est absent du texte

L'embarras est international : "l’ambassadeur d’Australie, qui déclare que son pays ne ratifiera qu’une déclaration souscrite par l’Etat fédéral belge, étant donné que l’Australie n’a pas essayé de sauver la Flandre, mais bien la Belgique." Idem de la part de la plupart des pays anglo-saxons qui ont manifesté leur intention de ne pas être manipulés !

Paradoxale attitude:
"Si la Première Guerre Mondiale suscite aujourd’hui un intérêt croissant de la part
des historiens (et non plus uniquement de militaires ou de simples passionnés),
la Revue belge de Philologie et d’Histoire démontre, par sa bibliographie
annuelle, que les écrits sur la Première Guerre Mondiale ont été entre 1990 et
2005 jusqu’à quatre fois moins nombreux en Flandre que du côté francophone.
Ce fait s’explique selon l’historien Luc Vandeweyer, par le développement d’un
certain malaise, voire un désintérêt de la part des historiens flamands face à
l’acceptation généralisée du mythe nationaliste flamand du soldat flamand mort
parce que son officier francophone refusait de lui parler en néerlandais." Précision, aucun des hommes de troupe flamands ne parlant le néerlandais pas plus que le français pour les wallons...

L’importance des batailles d’Ypres comme symbole national pour la population
britannique, et plus largement celle du Commonwealth est un atout de premier
ordre pour nombre de responsables politiques flamands pouvant tirer parti des
commémorations dans l’intention de valoriser la Flandre
On peut se demander si, en limitant les commémorations aux seuls contextes flamands (délimitations géographiques, thématiques, personnalités évoquées, etc), et en ne faisant aucune référence à la Belgique et son histoire, le Gouvernement flamand ne contribue pas (sic)... à répercuter les idées nationalistes flamandes !

Poser la question, c'est y répondre !

Sources:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pertes_humaines_de_la_Premi%C3%A8re_Guerre_mondiale#cite_note-28
http://fr.wikipedia.org/wiki/Atrocit%C3%A9s_allemandes
http://www.iev.be/getattachment/89c2b124-5385-4458-bcac-7c8a2dea1b4b/Les-enjeux-politiques-autour-des-commemorations-de.aspx
http://www.francophonedebruxelles.com/2008/11/les-mythes-flamands-de-la-grande-guerre.html

Écrit par : Philippe | vendredi, 14 mars 2014

Et pour rappel schoonaarde, il n'y avait pas sur ce front deux camps mais bien trois ! En effet la Belgique resta neutre durant tout le conflit et ne participa donc pas aux multiples offensives Françaises, Britanniques et autres. A vrai dire le terme d'alliés ne fut jamais utilisé sauf à la toute fin du conflit... Lors de la contre-offensive finale !


Enfin comment être cocu et content...
http://www.larevuetoudi.org/fr/story/la-wallonie-et-la-premi%C3%A8re-guerre-mondiale-perspectives-historiques-r%C3%A9centes-i-paul-delforge

Écrit par : Philippe | vendredi, 14 mars 2014

M'Sieur Sel Ai je écrit que Ypres n'était pas un symbole ? Je pose une question en m'étonnant que, comme par hasard, un flamingant douteux de plus participe activement à la politique systématique de récupération. Une véritable machine de propagande et de manipulation. Et il semblerait que même cela ne soit plus possible de dénoncer ? Alors qu'il est prouvé que bien des participants à ces commémorations soient "gênés" par cette même récupération.
Votre "OK" en majuscule doit être compris comment ? ;-) Je peux parfaitement comprendre que vous lisez les posts en diagonale donc sans doute un peu rapide. Par contre, je serais curieux de voir un prochain commentaire passer avec des "un con haïsseur de XXX première classe" ou "Votre haine vous a complètement aveuglé et rendu idiot" ou "Vous faites pitié, franchement" ...

Écrit par : Philippe | vendredi, 14 mars 2014

Bataille de Charleroi

Il y a une "excellente" série documentaire qui sort. "Apocalypse". C'est gai.

Normal que les anglais aient fait d'Ypres leur battlefield à coquelicots, vu qu'en Wallonie, ce sont surtout des français qui se battaient, vu la disposition du front.

Par ailleurs, les horreurs de la guerre ont été bien réparties dans ce pays, inutile de laisser de la marge au flamingantisme, qui a déjà bien surexploité l'événement, avec les conséquences que l'on sait.

Écrit par : Pfff | vendredi, 14 mars 2014

@Philippe : il y a deux choses. D'une part, l'attitude du gouvernement flamand qui présente la guerre de 14-18 comme une "événement flamand" et qui n'est pas tolérable. D'autre part, la décision de tenir une réunion européenne à Ypres, qui en revanche est le lieu logique si on veut un endroit où la plus grand nombre de belligérants d'origines différentes a péri. C'est en vous concentrant sur la seconde avec la logique de la première que vous faites fausse route à mon humble avis.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 15 mars 2014

Philippe,

J'ai lu sur votre lien francophonedebruxelles.com l'interview entier de cette historienne de la KUL (Van Yperseele), aparu dans un journal en 2007.

Quand je lis tout ça, même si certains faits ont été exagérés, je peux très bien comprendre pourquoi le mouvement flamand a vu le jour après cette guerre. Peu importe si les officiers étaient parfois des flamands francophones, après toutes ces atrocités et mépris ils ont estimé qu'il leur fallait un état flamand, flamandophone, où leur langue est respecté et où de telles choses ne puissent plus arriver.

Dans son introduction/résumé, le ton de francophonedebruxelles est en contraste frappant avec celui du prof.

"Il n'y avait pas de grands héros flamands. Dès lors, un modèle où intervint la victimisation, comme celui des frères Van Raemdonck morts en mission le 26 mars 1917 "pour l'idéal de la Flandre" s'est développé"

Bien sûr il n'y avaient pas de grands héros flamands, parce que la Belgique honorait uniquement ceux de haut rang, les officiers etc., qui étaient tous francophones. Pour les "vrais" héros, à savoir les pauvres soldats (wallons et flamands) qui servirent de chair à canon, votre chère Belgique n'avait que du mépris. Est-ce tellement surprenant que ces flamands se sont réveillés et ne le voulaient plus?

Plus loin dans l'interview: "[Après la guerre] Ce qui fit hurler les francophones de Flandre: on soupçonna les loyalistes d'agir comme les activistes. Ils se font traiter de flamboches parce qu'ils veulent une université flamande à Gand. Et on les amalgama avec l’université von Bissing... Cette fois, le Mouvement flamand se sentit visé dans son ensemble".

Belle illustration de ce mépris.

Conclusion pour francophonedebruxelles: tous ces pauvres soldats flamands étaient des lâches et des menteurs qui n'étaient pas des héros.

Je suis content que grâce à ce mouvement flamand, je peux envoyer mes enfants à l'enseignement néerlandophone

Écrit par : thomas | samedi, 15 mars 2014

Thomas, je ne trouve pas de "Conclusion pour francophonedebruxelles: tous ces pauvres soldats flamands étaient des lâches et des menteurs qui n'étaient pas des héros." Pouvez vous m'aider..?
Magnifique votre "Je suis content que grâce à ce mouvement flamand, je peux envoyer mes enfants à l'enseignement néerlandophone" Est ce pour cela qu'il faille organiser une chasse aux francophones y compris leurs enfants et leurs vieux ?

Écrit par : Philippe | samedi, 15 mars 2014

En plus cette héroïne flamande méconnue ne s'appelle pas Marthe Speeckaert comme écrit dans cet article, mais bien Marthe Cnockaert. Vous la retrouverez sur Wikipedia.
On a fait un film sur elle : "I was a Spy" de Victor Saville (GB - 1933)

(C'est d'ailleurs un truc qui m'énerve énormément, ici, sur ce blog et ailleurs aussi, c'est cette manie qu'ont certains franophones à détériorer l'orthographe de certains noms flamands. On dirait du mépris)

Écrit par : schoonaarde | samedi, 15 mars 2014

Thomas, je ne trouve pas de "Conclusion pour francophonedebruxelles: tous ces pauvres soldats flamands étaient des lâches et des menteurs qui n'étaient pas des héros." Pouvez vous m'aider..?
Magnifique votre "Je suis content que grâce à ce mouvement flamand, je peux envoyer mes enfants à l'enseignement néerlandophone" Est ce pour cela qu'il faille organiser une chasse aux francophones y compris leurs enfants et leurs vieux ?

Écrit par : Philippe | samedi, 15 mars 2014

Philippe,

De quelle chasse aux francophones parlez-vous? Combien de morts?

Imaginez que vous vivez à cette époque et l'État qui se dit votre patrie, et qui vous envoit à la guerre, ne vous donne même pas accès à un enseignement dans votre langue.

En plus cet État n'honore pas le fait que vous avez souffert pour lui, que vous avez perdu des frères en combat, que vous êtes devenu fou dans les tranchées boueuses. Il n'honorait que ceux qui ont été paternaliste et méprisant envers ces gens (il est dit dans l'interview).

Humilié d'une telle façon, n'est il pas compréhensible que certains créaient leurs propres héros, pour se redonner au moins un peu de fierté après toute cette misère?

Et oui, quand un peuple réagit enfin contre des années d'oppression, il y a toujours un peu de revanchisme. Les Nelson Mandela sur cette terre sont très rares, et même lui n'a pas pu éviter le revanchisme des anciens opprimés contre les anciens opprimeurs.

Écrit par : thomas | dimanche, 16 mars 2014

Mon très cher Thomas, je reprends vos propos...

"En plus cet État n'honore pas le fait que vous avez souffert pour lui, que vous avez perdu des frères en combat, que vous êtes devenu fou dans les tranchées boueuses. Il n'honorait que ceux qui ont été paternaliste et méprisant envers ces gens (il est dit dans l'interview)."
Pour information, autant de Wallons sont morts dans les mêmes circonstances !
Vous les ignorez depuis toujours... Et si l'on fait un décompte macabre, bien peu de flamands sont morts au combat en 4 années de front si l'on compare ce chiffre aux autres armées présentes sur ce front ou même par rapport aux tués belges et déportés belges principalement en Wallonie durant les 3 premiers mois de la guerre. C'est un fait !

"De quelle chasse aux francophones parlez-vous? Combien de morts? "
Auriez vous oubliez que 5 à 6% de la population flamande est niée dans sont droit même d’existence en tant que minorité pourtant reconnue par l'UE ? Votre oubli est en soit criminel et pourtant, personne n'est mort !

"Imaginez que vous vivez à cette époque et l'État qui se dit votre patrie, et qui vous envoit à la guerre, ne vous donne même pas accès à un enseignement dans votre langue."
C'est exactement la situation des francophones en Flandre.... Mais pas il y a 100 ou 200 ans mais bien aujourd'hui et ce depuis de bien trop nombreuses années de flamingantismes !

"Humilié d'une telle façon, n'est il pas compréhensible que certains créaient leurs propres héros, pour se redonner au moins un peu de fierté après toute cette misère?"
Humiliation et misère identique que pour les wallons, c'est un fait aussi !
Les destructions systématiques et les massacres de populations civiles en Wallonie ont créé une attitude de rejet de l'ennemi qui a toujours été sous estimée chez les flamands. C'est une réaction de survie et de peur qui a été reniée par l'état belge flamando flamand francophone ou non, cela n'a jamais eu le moindre intérêt ou impact positif pour la Wallonie.
Pour les héros, sorry mais cela ne s'invente pas... Ceux dont on parle n'étant souvent qu'un paravent politique ou l'arbre pour cacher la forêt. Dans une certaine Flandre, non seulement on invente des héros mais en plus ce sont de sales types ! Il y a là un réel problème de valeur. Heureusement que toute la Flandre ne mange pas de ce panda là ...

Écrit par : Philippe | lundi, 17 mars 2014

Philippe,

"Pour information, autant de Wallons sont morts dans les mêmes circonstances !
Vous les ignorez depuis toujours.."

Je ne l'ignore PAS, je ne minimise PAS leur douleur, je n'ai JAMAIS dit qu'ils ont souffert moins et en plus ça ne change RIEN.

Devaient-ils dire alors "restons fidèles à ce pays parce que les wallons se sont faits humilier aussi, et eux veulent rester fidèles malgré tout" ??? C'est quoi ça pour un argument??

En me mettant ces mots dans la bouche, vous êtes juste de mauvaise foi ou bien complétement aveuglé par votre extrémisme.

Écrit par : thomas | lundi, 17 mars 2014

thomas Vous devriez arrêter avec vos délires de persécution "moyen-âgeux" pour tout le monde et qui manifestement ne reposent pas sur grand chose sauf si ce n'est quelques habiles manipulations, là aussi c'est prouvé.
Tout ceci ne serait pas bien grave si ces manipulations et cette attitude perpétuelle de vierge effarouchée ne servaient pas d'autres desseins bien moins honorables. Elles justifient la chasse aux francophones qui est une ligne commune chez tous vos politiques et qui amuse bien des flamands (enfin seuls une partie de ceux parlant encore le flamand à la maison !).
Il n'y a de ma part absolument aucune haine ni ressentiment contre qui que ce soit. Par contre j'aime pas qu'on me chie dans les bottes ... Et oui j'assume ce côté wallon bourru que les allemands d'alors ont tellement trouvé exaspérant.

Écrit par : Philippe | mardi, 18 mars 2014

Ok, Philippe, je prends note que vous êtes d'avis qu'il n'existait aucune raison pour commencer avec un mouvement indépendantiste flamand. Tout ça reposait sur un grand délire.

Pas nécessaire de continuer cette discussion alors, je ne veux pas devenir une caricature obsédée par le communautaire comme vous.

Écrit par : thomas | mardi, 18 mars 2014

Thomas, votre côté blanc/noir est exaspérant*. Dommage car je suis certain que passé un cap de malentendus nous pourrions discuter.

* ceci dit à me relire, vous pourriez me dire la même chose ;-)

Écrit par : Philippe | mardi, 18 mars 2014

Pas un mot du Gouvernement flamand pour commémorer la découverte d'un génie wallon de plus qui, voici 100 ans jour pour jour, permis de sauver des milliers de vie de soldats flamands, bruxellois et wallons.
Merci à Albert Hustin !

Écrit par : Philippe | jeudi, 27 mars 2014

Vous disiez "complexé", philippe? Vous disiez "nauséabond"?

Écrit par : thomas | vendredi, 14 mars 2014

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Monsieur Sel,

La bataille de Rossignol: 27.000 Français tués en une seule journée en août 1914. C'est la bataille la plus meurtrière de l'histoire de l'armée française. Mais qui connait, qui enseigne, qui connait, cet aspect de la première guerre mondiale "la guerre des frontières"? Personnes. Et en Belgique moins qu'ailleurs.

Écrit par : denis dinsart | vendredi, 14 mars 2014

Bac à sable Thomas... Vous devriez essayer de construire une argumentation pour une fois et peu importe laquelle.... Cela nous changerait !

Écrit par : Philippe | vendredi, 14 mars 2014

@Denis

comptez un peu mon vieux, faudrait rajouter quelques civils et femmes enceintes pour que 27 mille multiplié par 7 (en espérant qu'il ya pas eu de shabat) ça fait pas 300 mille, sorry c'est plié, ça le fait pas pour une bataille majeure...

Écrit par : uit't zuiltje | vendredi, 14 mars 2014

Plus la peine de chercher.... Si le niveau est "douteux" ! Thomas arrête d'écrire s'il te plait. ;-)

http://www.lesoir.be/494361/article/actualite/belgique/2014-03-14/vtm-recu-une-lettre-menaces-visant-m-di-rupo

PS: c'est de l'humour des fois que certains auraient des difficultés à comprendre.

Écrit par : Philippe | vendredi, 14 mars 2014

@Philippe,

Argumentation ? Vous demandez à Thomas des arguments ?

Allez-y vous-même ; selon vous H. Van Rompuy est flamingant.
Vos arguments svp ?

De plus, votre "arguments" qui devraient prouver qu'Ypres a été pris comme ville de congrès (aves ses un million de morts Anglais, Ecossais, Irlandais, Australiens, Belges, Canadiens, Africains, Français, Allemands, Autrichiens, ...)... pour des raisons "Flamingantes" et non pacifistes, ...

Écrit par : MUCurieux | samedi, 15 mars 2014

MUCurieux Le pacifisme qui consiste à accepter que ce soient vos voisins qui se fassent massacrer et détruire ou qui repose sur l'apostolat que ce soient les autres qui vont vous défendre, ce pacifisme là, je l'assimile plutôt à de la lâcheté. Mais bon, soit...

Non non, H. Van Rompuy n'est pas flamingant et sa femme non plus ! Prouvez moi que les poules n'ont pas de dent ...

Non non tous les moyens ne sont pas bons à prendre par les politiques en Flandre pour détourner au seul avantage d'une région le sacrifice de tout un pays et les chiffres sont là: la Flandre est très loin d'y avoir prit le monopole en quoi que ce soit même après 4 années de guerre avec un front restant sur un minuscule bout de territoire situé, comme par hasard en flandre... Enfin en tout sauf peut-être avec ceci:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Frontbeweging

Écrit par : Philippe | samedi, 15 mars 2014

MUCurieux.... Tout est dit avec ce fait: 53 % des Belges morts du fait de la guerre sont tués entre août et octobre 1914 (soit 3 mois)... Était-il possible d'éviter plus encore les pertes sur le front de l'Yser (soit 4 ans) à la vue de la réalité des chiffres ? Manifestement non et pourtant cette armée soit disant dirigée par des wallons (faux of course) est encore symbole des pires crimes dans l’inconscient collectif flamand. Est-ce de l'ingratitude ou un aveuglement perpétuel ?
Y a-t'il un seul article, avez vous lu une seule fois quelque chose sur le sacrifice de la Wallonie organisé par des stratèges belges (les mêmes qui sont honnis en Flandre un comble !)

Écrit par : Philippe | samedi, 15 mars 2014

@ Philippe,

J'attends toujours en vain ; vous avez déjà écrit é" fois que H. Van Rompuy est "flamingant".

Vos arguments ?

Si vous n'en avez pas, arrête avec vos accusations.

ps : si 53 % des morts BELGES en Belgique ont eu lieu avant les batailles à l'Yser (dans les batailles d'anvers, Liège, Mons, Aarschot, Leuven, ...), on parle toujours d'un chiffre de quelques dixaines de milliers de personnes ('seulement'). A Ypres, 1.2 millions de gens ont disparus dans la boue. Une ville martyre INTERNATIONALE, ce que Anvers, Leuven, Mons, Charleroi ne sont pas.

Van Rompuy prouve d'être plus d'intelligent que vous avec son choix.

Écrit par : MUC | dimanche, 16 mars 2014

MUC... Puis que vous insistez ...
"Européen le jour, mais un nationaliste flamingant* la nuit en n'oubliant son côté catho intégriste..."
http://mobile.agoravox.fr/actualites/europe/article/les-petits-revenus-politiques-d-119176
http://www.dailymotion.com/video/xmwxu0_herman-van-rompuy-et-les-flamingants_news
"Le courage de Guy Verhofstadt, Herman Van Rompuy ne l’a pas alors qu’il est censé représenter ce qui fait la noblesse et la force du projet démocratique européen. Il est peut-être européen par fonction le jour, mais il est un nationaliste flamingant la nuit et, plus encore, le week-end, lorsqu’il roule aux côtés des TAK, VMO, Vlaams Belang et NV.A au « Gordel ». Et que dire de Mme Van Rompuy qui accueille sur sa liste à Rhode-Saint-Genèse un candidat aux propos haineux et puants à l’égard des francophones, venant des rangs les plus extrémistes flamingants à savoir le Vlaams Belang. »
http://www.agora-erasmus.be/Pourquoi-Van-Rompuy-a-tant-de-mal-a-condamner-les-neo-nazis-ukrainiens_08951
http://blog.marcelsel.com/archive/2014/02/10/joodsactueel-defend-van-rompuy-et-un-poete-nazi-pour-basher-2994115.html
http://www.legrandsoir.info/les-lectures-malsaines-d-herman-van-rompuy.html
http://www.medium4you.be/Conseil-europeen-Herman-Van-Rompuy.html
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2009/11/conseil-europ%C3%A9en-herman-van-rompuy-respectetil-les-valeurs-europ%C3%A9ennes.html
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/12/herman-van-rompuy-r%C3%A9gionaliste-dabord.html

Et idem pour Gertrude ou Geertui Windels–Van Rompuy qui
s'associe en politique avec l'indépendantiste flamand Ludo De Becker, ex extrémiste (really ?) d'un parti xénophobe Vlaams Belang,
en bref, un "respectable" adversaire des "valeurs européennes"...
« Non, Mme Van Rompuy n’a rien d’une « first lady » européenne, elle n’est que la meneuse d’un clan nationaliste et anti-européen, qui refuse d’appliquer la convention-cadre sur la protection des minorités nationales, pourtant une exigence démocratique de l’Union européenne que son mari devrait faire respecter en Belgique. »
http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_pour-olivier-maingain-le-sacrifice-des-interets-francophones-n-a-servi-a-rien?id=7843672

Pire pour Eric plus besoin d'en faire le tableau...
http://blog.marcelsel.com/archive/2012/07/04/eric-van-rompuy-ou-la-charite-qui-se-moque-de-l-hopital.html

*Le terme de flamingant est un terme péjoratif pour les nationalistes flamands qui veulent imposer le flamand et la séparation de la Belgique: voir, par exemple, la chanson Les Flamingants de Jacques Brel fustigeant les nationalistes flamands.

Écrit par : Philippe | dimanche, 16 mars 2014

MUC ... Il est clair que toutes les décisions de Van Rompuy doivent être sujettes à question !
Et comme vous le dites vous même, les questions concernant l'engagement des troupes flamandes durant cette guerre (et la suivante aussi en pire) et cette détestable manie de confondre ennemis et amis(!), devrait mettre en perspective toutes les initiatives flamando flamandes afin de se racheter une virginité 100 ans plus tard !

Écrit par : Philippe | dimanche, 16 mars 2014

Allo MUC & MUCurieux ..? Plus aucune remarque sur la famille flamingante des Van Rompuy ?

Écrit par : Philippe | lundi, 17 mars 2014

@ Philippe,

Votre première "source", écrit par un certain Astérix parle de Herman van Rompuc, président du CVP. "CVP", selon votre Astérix qui doit prouver le caractère "Flamingant" de HVR est le Catholieke VLAAMS Partij. Non, c'est le Christelijke Volks Partij. Quel niveau !

Deuxième source : un "filmke" qui a été déjà vu ... 12 fois. DOUZE fois ! Quelle source.

Troisième "source" : ne s'ouvre même pas.

Ik ga hier dus geen tijd meer in steken. Straks haalt u er nog Jos Dehondeklopper bij die in café Zotte Zulma geregeld vertelt dat hij HVR in 1951 een Duits biertheje heeft zien drinken, uit München nog wel.

Hopelijk volgt u eens een cursus "logica".



Votre source est aussi sérieuse que vous-même.

Écrit par : MUC | lundi, 17 mars 2014

@MUC

w o t a n ! w o t a n ! (hubert alleusse)

LE PACIFISME SERA FLAMINGANT OU NE SERA PAS !

vive le roi albert sur le front de l'yser, halte là! on ne passe pas

Écrit par : uit't zuiltje | mardi, 18 mars 2014

Bien sûr MUC ... Tourner en dérision et vous moquez... C'est une technique édulcorée chez les nationalistes d’extrême droite.
Reste donc la vérité de base... Van Rompuy est un flamingant !
Et cs serait même une sale histoire de famille...

Écrit par : Philippe | mardi, 18 mars 2014

Daerden laisse 15 millions à ses enfants.

J'ai souvent entendu Marcel vanter l'intelligence de Daerden, ce qui m'énerve : je ne crois pas du tout qu'il ait été intelligent ; je pense que nous sommes complètement cons.

Mais cela nous renvoie à la Boétie. Pour les moins cons d'entre nous.

Écrit par : Pfff | vendredi, 14 mars 2014

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Exact. Juste.
Mais, hélaaas, il n'est pas le seul.
En Flandre, les idoles sont à 2 doigts jaunes d'avoir 3 doigts jaunes comme en Ukraine. Svoboda.
Tiens?
Zavez remarqué?Curieux...

La servitude est volontaire.
Parce que l'habitude est plus forte.
La servitude se base sur l'adhésion crédule, sur l'atavisme, sur le déterminisme social, sur le petit dont le plafond de béton obscurcit toute vision. Et qui refuse de sortir de son aliénation, juste par habitude. Pas penser, pas savoir, pas prendre conscience.

Et la propagande belge se fait par le vide, le néant total.
Un abîme et un tunnel. Dans tous les médias belges. Tous.
Vide, néant et omission et paresse totale.
Les médias belges, les européens / américains et autres s'en moquent et les regardent avec sidération. Tellement la nullité y atteint des sommets connus dans les régimes totalitaires seulement.
Ce qui est le cas de la Belgique. Totalitarisme par féodalisme et petites habitudes.
Les boeufs doivent avoir des oeillères.

Les gens ne sont pas comme St Thomas. Lui qui ne croyait que ce qu'il voyait.

Au contraire, les gens (dont la psychologie demeure féodale et rustique) ne voient QUE ce qu'ils croient.

La raison, la rationalité, la maturité sont inconnues des belges.

La propagande (très efficace par le vide absolu, l'inculture et l'illettrisme profond) encourage, structure la para-logique des habitants de ce "pays" zone commerciale féodale et très conservatrice de droite manifeste dans tout..

A tel point que l'on observe quotidiennement la totale déstructuration du belge.
Cerveau déstructuré même pour les réactions de base.
Collisions, non conscience de l'espace, non conscience de soi, automatismes et nombrilisme aigu, en font un "être"dangereux comme piéton, dangereux comme usager des transports en commun, dangereux comme cycliste, dangereux comme automobiliste.

Poule sans tête faite de pulsions, de nombrilisme et de vie dans un tunnel, où l'ignorance, la rusticité psychologique, fruste, tordue, s'assortit inéluctablement d'une volonté de domination dans tout. Tout y est objet de domination. Tout. Syndrôme du "C'est moi qui gagne, na!"

"La calle es mia" (la rue est à moi, m'appartient) disaient les fachos franquistes.
Le belge (incapable de s'exprimer de façon subtile ou sophistiquée en général) au lieu de le dire, le fait. Il agit en dominateur rustre et fruste.
Un serf revanchard.
Un très grand aliéné aussi.

Sans science ni conscience...

Donc que Maroy soit ici ou là, la rtbf ou rtl ou autres médias belges, je ne lis ni ne regarde ou écoute. Jamais.
Encore un 'tit belge arrogant et sans manière, sans doute.
Parce que dans une assemblée internationale, on les reconnaît. Quand ils s'adressent à vous, le non-verbal est flagrant. Le verbal aussi.
Reconnaissable entre tous. L'arrogance, itou le racisme et sa jumelle bétise, sont "normaux" et courants en Belle chique. Pays où l'on remet en question, non soi-même, mais toujours l'autre.
Pays malade. Très.

Le ton, l'attitude, la gestuelle...absolument tout y est marqué.

Parce que "nos" Homer de village se prennent très, très, très au sérieux. Typique symptôme de la médiocrité et du vide.

Alors qu'il suffirait...qu'ils n'aient plus de public...

Écrit par : Démocrate | vendredi, 14 mars 2014

En Belgique, pays où l'on adule les vessies en les faisant passer pour des lanternes, l'on confond "rusé" avec "intelligent".

Coups tordus et magouilles y sont admirés. Une planète des singes.
Personne de normal ne pourrait me faire avaler que de fils de cheminot, l'on passe à millionnaire en quelques années. Surtout pas ici, royaume à la fiscalité féodale.

Clair comme de l'eau de roche.

Mais, on ne sait par quel miracle, les tordus y sont vantés, tels des vierges lumineuses...
Tout le landernau corporatiste belge fonctionne sur cette base : faire des "vedettekes" de magouilleurs rusés.

A chaque fois, même chose. Propagande Dehaene, le Roi, Daerden... chaque fois, le temps qu'ils sont là, promus et vantés.

Typique des cancres, par ailleurs. Système pour cancres.
Juste le temps qu'ils soient au pouvoir. Après, on les bashe.
Les idoles mises sur piédestal sont poussées en bas ensuite.
Spectacle et méthode de cancres absolus. Pouce en haut, pouce en bas.
Le pire? Le peuple marche, adore.

Écrit par : Démocrate | samedi, 15 mars 2014

J aime monsieur guy Duplat et si il se présente pour un parti ,je vote pour lui mais il est tellement bien comme il faut qu il ne se présentera pas .il me touche.

Écrit par : Capucine | vendredi, 14 mars 2014

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@ Marcel

Sans doute un bon article mais beaucoup trop long !
J'ai lu le début puis les titres puis la fin puis j'ai été interloqué par une partie de votre profession de foi :

"Jusqu’ici, j’ai été invité à m’exprimer dans des débats organisés par le Front antifasciste, le Centre d’Action laïque et le FDF, et dans tous les cas, j’ai exigé au moins un défraiement ou une rémunération qui garantissaient mon indépendance"

(Peut être que quelqu'un l'a déjà relevé mais...) Je ne trouve pas qu'on est indépendant d'un groupe (quel qu'il soit) si on se fait payer pour aller y causer !
Ca fait plus intello mercenaire que point de vue indépendant pour moi.

Au moins, celui qui y cause gratis, par conviction ou anticonviction, peut se targuer de ne pas avoir été engagé pour ce faire.

Cela dit : Libre à vous !

Écrit par : Rivière | samedi, 15 mars 2014

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@Rivière : je ne peux pas être d'accord avec vous. Si je vais parler gratuitement dans une réunion de parti, j'offre gracieusement du temps et de l'expertise à ce parti ce qui, de mon point de vue, est une forme de militantisme. En revanche, si je facture mon intervention, je suis dans une relation client - fournisseur non partisane. N'ayant aucun contrat à long terme mais uniquement des contrats ponctuels, et gardant évidemment ma liberté totale de ton lors de ces réunions où je ne tiens absolument pas compte de la ligne du parti (ce qui fait souvent grincer les dents), je ne suis tenu à rien dans mon travail de chroniqueur ou de journaliste. Il ne s'agit toutefois pas d'appât du gain, mon tarif est tout à fait logique, type plombier. Et pour tirer un parallèle, d'un plombier qui répare gratuitement une installation au PS et d'un autre qui le facture, lequel a le plus de chances d'être inféodé, à votre avis. Précision importante d'ailleurs : je n'ai pas un besoin vital de ces rémunérations, il s'agit d'un principe que j'explique d'ailleurs à ceux qui m'invitent.

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 15 mars 2014

@ Walliméro

"Quelle blague, chaque enquête flamande confirme que les journalistes sont plutôt à gauche, sauf dans la réalité sellienne"

Ben c'est logique ça :

Vu que apparement le flamand moyen serait plus "à droite" et que le francophone moyen serait plus "à gauche", c'est normal qu'un francophone particulier qui est considéré comme "à droite" par ses "pairs", soit considéré comme un horrible extremo communiste bobo par vous, "the" walliméro.
CQFD

Écrit par : Rivière | samedi, 15 mars 2014

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le coco bobo nage dans la Rivière de diamants...

et s'il "cause gratis, par conviction ou anticonviction", il "peut se targuer de ne pas avoir été engagé pour ce faire" mais difficile de ne pas avaler quelques diamants

Écrit par : uit't zuiltje | mardi, 18 mars 2014

En Belgique, le sketch ne finit jamais.Tourner en rond, embarqués dans le diabolique rond-point de Raymond Devos.

Au Royaume de la banalisation du mal, l'histoire n’est pas secrète, elle est taboue.

On y fait semblant de vivre dans le silence des mères-pères complices, des voisins "compréhensifs" taiseux (sauf si vous êtes pauvres, et non-petits-propriétaires, le sacré "grâââle" d'ici, un culte, idolâtrie du tout petit-bourgeois), des connaissances complaisantes, des faux sourires gênés..."c'est pas si grave".

Toutes les gesticulations médiatiques et politiques ne changeront rien à cette vérité dérangeante.

En Belgique, zone plongée dans l'hermétisme,la bêtise systémique, la déconnexion, le manque criant de culture intellectuelle, c'est-à-dire l'absence de culture ou d'exercice discipliné de l'intellect, l'homme vulgaire (manquant de fonction idéique) et l'inertie, les petits automatismes-habitudes règnent en maîtres.

C'est pourquoi l'Opinion (médias, journalistes, noms de spectacle politique-économique) - au lieu du savoir et de sa recherche - fait loi.

Ce que l'on appelle ici "idées" n'est en fait qu'un appétit (un ventre, des besoins) paré de mots. Le barbare et le primitif y sont vantards, égotistes promus comme étoiles au firmament.

« Beaucoup sont des fascistes qui s’ignorent mais le découvriront le moment venu» Ernest Hemingway, Pour qui sonne le glas

« Les dictatures fomentent l’oppression, la servilité et la cruauté ; mais le plus abominable est qu’elles fomentent l’idiotie. » de Jorge Luis Borges

Le belge servile, cruel, automatisé, extrême-commercialisé donc déshumanisant (indifférent, l'autre=cet objet encombrant), est incapable d'identifier le régime dans lequel il vit. Il s'en accommode, comme un chien de Pavlov s'accommode de l'espace étriqué, restreint de sa niche et des os en plastic derrière lesquels il court avec la meute. Il copie son maître puisqu'il ne connaît que ça.

Les porte-parole du maître font leur boulot de colle à adhérents, de glu à masse crédule à opinions : vanter, vendre, prendre parti, lancer slogans et poncifs très sommaires, de raccourcis en court-circuits, d'erreurs en mensonges avec faramineux aplomb, comme vérités et postulats inébranlables, irrationalité, déséquilibre et illusions.
Ils ont pour fonction d'entretenir l'ignorance (par opinion sur base de postulat carrément erroné, émietté, atomisation sans vue d'ensemble, ni lien analytique jamais, non-information alliée à un substrat d'illettrisme généralisé).

Un système dont la fonction est de rendre bête et de promouvoir l'idiotie, la stupidité (car la stupeur est avantageuse, en ce qu'elle génère l'inaction), le vide, en les consolidant comme normes générales et "naturelles".

La bêtise, c'est ce qui consiste à soumettre, à se laisser dominer par la pulsion, par ex., ou par le mimétisme du moment et à renoncer à produire son désir, son individuation.

Car en rendant ignorant des grands enjeux, on limite totalement la capacité d’action, puisque l’on ne peut combattre ce que l’on ignore.

Ce qu'est devenue la politique belge (médias y compris car le Journalisme n'existe pas en Belgique, il n'y a que des "journalistes" (?) ici se prenant pour des grands noms, tel le notable de village du 19è siècle, idem pour la Politique qui n'existe pas, s'étant dissoute volontairement, soulagée de ne plus devoir s'embarrasser d'entretenir le semblant d'existence dévolu dans le Protectorat de mise en sujétion qui lui fut assigné à la fin de la 2ème G M jusqu'à la chute du Mur de Berlin, immédiatement suivie du Traité de Maastricht - 1992 - véritable matrice de la pathocratie économique, entériné avec promptitude et sans débats - de coups rapides en coups violents par surprise - , il n'est que des "politiques" jouant à se prendre et se faire prendre pour des Jeanne d'Arc, et se vendre comme tels, marketing du spectacle télévisé, il n'est qu'une fiction de plus, il n'est que relais et propagande émanant de la Censure comme matrice suprême et originelle), à tous les niveaux: entretenir une fiction mise en scène, un brouillard confusionnel, un aménagement « paysager », avec ses bas-cotés permettant de se ranger au profit des passe-droits, ponctué d’injonctions pléthoriques et contradictoires, et niant dans sa forme finale le but initial: avancer.

La corruption généralisée (mentale et économique, sociale, familiale, etc...) jouit ainsi sans entraves.

Un paradis...des compromissions douteuses, des arrangements et des relativisations permanentes.

Désaffection et désaffectation des individus produisent une manufacture, une industrie de "floating voters" commercialisés (électeurs changeant de partis au gré des constats, des lieux et des moments), sans identité personnelle réelle, ni vision élaborée (juste des émotions, des sentiments simplistes et superficiels).
De simples consommateurs-clients de politiques, vues comme produits de marché. Bref, vous nous ferez bien un 'tite campagne? (pourvu que "je" décroche le "contrat" ;-))

Ici, on ne pense pas. Ici on se fait passer pour chirurgien ou géopolitologue sur base - non de formation de haut niveau et de profonde démarche scientifique documentée par argumentation rationnelle et crédible - de marketing de soi. Se faire passer pour... qu'importe si l'on a aucune compétence en ce domaine, pourvu que le postulat martelé comme vérité soit répété. Jusqu'à l'absurde. Le débrouillard est roi des embrouilles.

La présence ou l'absence de conscience est une division humaine profonde, probablement plus significative encore que l'intelligence.

Écrit par : Démocrate | samedi, 15 mars 2014

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@ Marcel

En préambule, je vous assure que vous pouvez faire ce que vous voulez et, si nécessaire, justifier vos actes de la façon qui vous plait : c'est votre droit le plus strict. Mon propos est plus axé sur le débat d'idées et surtout sur certain pré-requis que votre discours véhiculent.

"Si je vais parler gratuitement dans une réunion de parti, j'offre gracieusement du temps et de l'expertise à ce parti ce qui, de mon point de vue, est une forme de militantisme".
Pour le parti, je suis d'accord mais je faisais plus référence aux 2 autres organisations que vous mentionnez (le Front antifasciste & le Centre d’Action laïque).

"En revanche, si je facture mon intervention, je suis dans une relation client - fournisseur non partisane. N'ayant aucun contrat à long terme mais uniquement des contrats ponctuels, et gardant évidemment ma liberté totale de ton lors de ces réunions où je ne tiens absolument pas compte de la ligne du parti (ce qui fait souvent grincer les dents)"
D'où vous viens cette idée bizarre que des échanges d'argents même ponctuels seraient une plus grande garantie d'intégrité intellectuelle que leur absence ? Selon moi, pour garantir votre liberté totale tout en étant payé, vous devriez recevoir le même montant de toutes les factions de la cause sur laquelle vous intervenez et, si c'est impossible, ne pas être payé du tout.

"je ne suis tenu à rien dans mon travail de chroniqueur ou de journaliste".
Je pensais justement que votre article traitais de ce à quoi devrait être tenu les journaliste ? Les chroniqueur, c'est un autre débat...

" Il ne s'agit toutefois pas d'appât du gain, mon tarif est tout à fait logique, type plombier. Et pour tirer un parallèle, d'un plombier qui répare gratuitement une installation au PS et d'un autre qui le facture, lequel a le plus de chances d'être inféodé, à votre avis. Précision importante d'ailleurs : je n'ai pas un besoin vital de ces rémunérations, il s'agit d'un principe que j'explique d'ailleurs à ceux qui m'invitent."
Je trouve que vous comparer à un plombier est hors de propos et dévalorisant pour lui comme pour vous :
1) Les idées ne sont pas des choses que l'on peut acheter et faire réparer par des technicien (lavage de cerveaux, reprogrammation mentale,...)
2) Le travail d'un homme de métier n'est ni abstrait, ni théorique et versatile

Écrit par : Rivière | dimanche, 16 mars 2014

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"Pour le parti, je suis d'accord mais je faisais plus référence aux 2 autres organisations que vous mentionnez (le Front antifasciste & le Centre d’Action laïque)."
Pour les organisations de ce type, mon fee est plus symbolique, je vous rassure tout de suite. néanmoins, il y a pas mal de socialistes au CAL (certains parlent même d'une antenne socialiste… je n'ai jamais ressenti ça, mais bon) et le FAF publie des textes que je qualifierais de politique et avec lesquels je ne suis pas toujours d'accord. Voilà qui explique que j'impose ce defraiement pour manifester mon indépendance. Par ailleurs, le disclosure sert aussi à permettre à chacun de se positionner par rapport à ces "liens".

"D'où vous viens cette idée bizarre que des échanges d'argents même ponctuels seraient une plus grande garantie d'intégrité intellectuelle que leur absence ? Selon moi, pour garantir votre liberté totale tout en étant payé, vous devriez recevoir le même montant de toutes les factions de la cause sur laquelle vous intervenez et, si c'est impossible, ne pas être payé du tout."
Je demande la même chose à tous les partis, quand il s'agit de partis, et à toutes les organisations quand il s'agit d'organisations. On peut aussi voir les choses d'une autre manière : je devrais demander moins aux petites factions qu'aux grandes qui ont plus de moyens… Vous compliquez les choses, je pense :-)


"je ne suis tenu à rien dans mon travail de chroniqueur ou de journaliste".
Je pensais justement que votre article traitais de ce à quoi devrait être tenu les journaliste ? Les chroniqueur, c'est un autre débat..."
Je voulais dire que je ne fais pas partie d'un journal en tant qu'employé et que je ne travaille pas pour le service public.

"Je trouve que vous comparer à un plombier est hors de propos et dévalorisant pour lui comme pour vous :
1) Les idées ne sont pas des choses que l'on peut acheter et faire réparer par des technicien (lavage de cerveaux, reprogrammation mentale,...)"
Non, mais le commentaire d'un livre ou la lecture d'extraits sont des services et donc, ils peuvent être payants.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 16 mars 2014

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Marcel Sel,

Pourrait-on savoir pourquoi sur votre blog on peut se fader en permanence les crachats ininterrompus et interminables de ce "démocrate" sur les Belges et la Belgique alors que vous vous montrez toujours si soucieux du bien-être et du respect de tout autre catégorie de population ?

Écrit par : Yende Gérard | dimanche, 16 mars 2014

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Yende Gérard : parce que l'autodétestation de Démocrate n'est pas une xénophobie, c'est juste qu'il ne se supporte pas. Perso, je ne lis plus, c'est encore plus long que moi, et beaucoup moins bien écrit :-)

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 16 mars 2014

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Ok, je lui explique un peu ça, par ailleurs. ;)

Écrit par : Yende gérard | dimanche, 16 mars 2014

Haha ! J'ai vu :-)

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 16 mars 2014

@Marcel

-je suis nostalgique de l'époque où ce blog était toujours sur le fil de ce qui se passe ici ce pays si particulier... référendum en crimée pourquoi pas à droge-linke-rhode, à wemmel-stade-national, à wez-op-kraai...

-et cet expert flamingland ("warandiste" et autre intello nazi postmoderne)qui calcule le coup et le coût de la libération nationale sot flafla

-et la flandre qui "s’insurge contre le choix de la chanson "Ta Fête" de Stromae par l’Union Belge. Les néerlandophones estiment dommage que la chanson ne soit pas billingue" dommage collitéral...

-et le kosovo unique et spécifique, la sécession de la majorité (NL) d'un État (.be) contre sa minorité(FR), matériellement concrète et expliquée aux dominés(FR) par des experts issus de leur caste

ne suis-je donc pas seul à vieillir en ce monde? où va-t-on si on ne peut plus être éveillé par les veilleurs...

Écrit par : uit't zuiltje | mercredi, 19 mars 2014

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