samedi, 26 février 2011
Le Soir de ce samedi, vous avez une raison de plus de l'ouvrir. Soo desu ne ?
Chers et fidèles lecteurs de ce blog, j'ai eu un entretien (une interview disent les anglophiles) avec Thierry Fiorilli du Soir cette semaine. Pour savoir ce que je lui ai dit, il faut ouvrir grand Le Soir de demain. Et rassurez-vous, à part France Culture, la BBC, la RTBF et Le Soir, personne, absolument personne n'a parlé de Sel ou de ses travaux cette semaine.
Ah, zut, non, c'est vrai, j'oubliais cette web-TV japonaise qui reprend le film "Do you want to know more about Belgium" de Jérôme de Gerlache, ainsi que la traduction de mon scénario par la très sympathique Michiko Kurita. La musique est de Laurent Aglat, la voix d'Emma Doman, et vous pouvez lire ici la version complète du scénar tel que réécrit par Karine Quarant-Schmidt. L'initiative de Jérôme aura donc fait le tour du monde, puisqu'on en a parlé aux USA, au Japon, sur des sites en hongrois, en portugais, en italien. Plus d'1.200.000 téléchargements à ce jour. Bon. End of autopromo.
En haut de page, pour bien comprendre comment la Belgique est vue de l'extérieur, je vous invite à regarder la présentation de deux web-journalistes. Pour situer la Belgique depuis le Japon c'est… comment dirais-je… disons ça dans l'autre sens : situez-moi Osaka sur une carte muette du Japon… On va bien rigoler !
Komban wa !
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vendredi, 25 février 2011
Belgium and some salt tonight on BBC Radio 4
Belgium wiil be the main dish in today's "The World Tonight" on BBC Radio 4 at 2200 GMT or 11 PM Brussels time (also available in real-time on the web site, and after the broadcast as a podcast on BBC iPlayer.)
The programme will start with a report with interviews of Senate Chairman Danny Pieters (N-VA — Flemish nationalists), Linkebeek' mayor Damien Thierry (FDF - French federalists), Lennik's mayor Willy de Waele (Open-VLD — Flemish liberals), and this blog's dictator Marcel Sel. The report will be followed by a debate with Marc Reynebeau (De Standaard) and Véronique Lamquin (Le Soir).
In the meanwhile, read the article by Jonty Bloom based on these interviews, "Belgium, 'a boat that will sink anyway'" on BBC's web site.
(Note : breaking news in the Middle-East could lead the producers to reschedule the audio report on the Belgian Crisis. If so, I'll keep you informed. But whatever happens, the programme will definitely be highly interesting.)
Many thanks to Eimear and Jonty for their interest !
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mardi, 22 février 2011
Bart attacks (Tom Lanoye) (Mise à jour)
Le nationalisme a besoin de mythes. Pour les installer, il a besoin du monde culturel. Quelquefois, celui-ci les lui livre inconsciemment, même innocemment. C'est la cas, par exemple, du « Lion des Flandres » d'Henri « Hendrik » Conscience, l'un des mythes fondateurs du Mouvement flamand, écrit in tempore non suspecto, pourrait-on dire, même s'il est vrai que Conscience était (très) sensible à l'émancipation flamande. Quand au contraire, les artistes refusent d'entrer dans le moule mythologique voulu par les nationalistes, deux choses peuvent arriver. Si le nationalisme en a le pouvoir, le mouvement est écrasé, l'artiste déclaré subversif, et envoyé aux îles Lipari. Si le nationalisme en question doit, pour garder une figure démocratique, retenir ses fourrés, l'artiste sera mis à l'index selon une dichotomie semblable à celle des « bons » et des « mauvais » flamands.
C'est pour cela que les nationalistes, contrairement aux démocrates, se mêlent plus souvent qu'à leur tour de ce qu'il faut lire, et de ce qu'on peut, ou ne peut pas dire ou faire quand on est un artiste. Le tout sera difficile à percevoir, surtout en ce qui concerne la N-VA, parce que si De Wever tenait un discours radical, il perdrait à coup sûr les prochaines élections (qui pourraient se tenir encore cette année, par exemple). Alors, il utilise le porte-voix que lui offre De Standaard, sa chronique bimensuelle, pour régler ses comptes. Et cette semaine, non sans avoir préalablement consacré les deux tiers de sa chronique à présenter le nationalisme sous un jour démocratique et généreux, il réserve ses foudres à personne de moins que Tom Lannoye, probablement l'un des plus grands auteurs flamands actuels, et Paul Goossens, l'ancien rédacteur en chef du journal "de gauche", De Morgen. En France, ce serait Sarkozy incendiant Houellebecq et insultantJuly. Pour bien comprendre qui est Paul Goossens, lire cette interview du Soir, très actuelle, mais datant du 6 octobre… 2007). De Wever n'oubliait pas non plus de s'en prendre aux artistes qui se sont opposés au discours très radicalement nationaliste de Jan Peumans, président du parlement flamand et autre homme fort de la N-VA, en lançant le mouvement "Niet in onze Naam" (Pas en notre Nom). Ce mouvement a commencé "son combat" au KVS (Koninklijke Vlaamse Schouwburg, Théâtre royal flamand, Bruxelles).
On doit déjà se poser la question suivante : l'homme politique le plus fort de Flandre (et de Belgique) a-t-il sa place dans le Standaard en tant que chroniqueur ? Ce mélange des genres n'est-il pas dangereux, surtout si le même politicien n'hésite pas à arroser d'autres organes de presse de comparaisons scatologiques ? Ne devrait-il pas, à tout le moins, s'extraire lui-même des sujets qu'il y aborde ? Et bien entendu, question subsidiaire : n'est-il pas foncièrement dangereux de laisser une telle tribune apparemment indépendante et crédible (De Standaard est un peu "Le Monde flamand") à un politicien qui l'utilise plus souvent qu'à son tour pour défendre son combat idéologique ? La liberté de la presse est-elle possible quand des hommes d'un tel pouvoir y influencent le lectorat autant que l'électorat ?
Il y avait déjà insinué que Le Soir (actuel) était un journal (issu) de (la) collaboration, souligné, voir caricaturé la collaboration d'Hergé et affirmé, grand dadais, que les Wallons, en gros, n'étaient pas en état intellectuel de comprendre à quel point leurs aïeuls avaient collaboré de façon intensive, alors que quelques semaines plus tôt, il faisait preuve d'un aveuglement pire encore, puisqu'à propos son pépé condamné pour collaboration, il disait à la RTBF (en substance) : « Ce n'était pas un collaborateur dans le sens où il n'a pas porté l'uniforme nazi » (sic).
Aujourd'hui, il fait ce que font les grands nationalistes : il attaque le sommet de la culture, lui reprochant de ne pas travailler « pour » ce formidable nationalisme si ouvert et si démocrate ! Et c'est qu'il mord, le mamamouchi : « La prise de plus en plus lâche de la droite radicale [on note que Bart De Wever n'utiliser pas "extrême droite", mais "droite radicale", comme le font les gens du Vlaams Belang ou de la NSV] sur le processus de formation de la nation flamande n'a pas auprès de beaucoup d'artistes flamands comme effet de les mener à l'enthousiasme, mais bien à une grande inquiétude. C'est pour cela que le soussigné [Bart De Wever parle ici à la 3e personne pour s'attribuer le rôle d'arbitre] a été présenté comme "beaucoup plus dangereux" que le Vlaams Belang par le grossier peintre Luc Tuymans, et que Tom Lanoye ouvre tous les registres [des grandes orgues] contre ce qu'il appelle avec mépris "L'Élite Néo-Flamande". Par leurs plaintes larmoyantes, ils montrent avec beaucoup d'ironie à quel point ils ont perdu le combat contre leur fond petit-bourgeois ».
On notera la fin de la tirade. « Petit bourgeois » est un choix étrange. Généralement, on la trouve plus volontiers dans des discours communistes ou fascistes. Dans un discours démocrate, on se demande bien d'où vient l'expression. La violence des attaques de Bart contre les « soi-disant porteurs de notre culture du KVS bruxellois » laisse pantois de la part de quelqu'un qui crie haut et fort que la liberté d'expression doit être totale, et qui excuse avec autant de facilité le passé raciste d'un ex-président du Vlaams Belang, qu'il n'assomme tout artiste qui oserait dire tout haut ce qu'il pense de lui, du nationalisme néo-flamand, de l'ambiance délétère de la Flandre, où De Wever peut crier haut et fort « le Soir, c'est du caca », mais où personne n'a plus le droit de relever les problèmes de démocratie que posent, par exemple, les discours de Jan Peumans un jour de fête nationale sans s'attirer les foudres de Mijnheer Bart.
Un démocrate ne se mêle pas de la création artistique. Tout au plus peut-il s'inquiéter quand un groupe de rap attaque « les pédés », parce que c'est plus ou moins illégal. Mais jamais, il ne pointerait le doigt vers tel ou tel artiste pour lui reprocher qu'il est « petit-bourgeois » pour décrédibiliser son pouvoir artistique et populaire !
Je vous laisse sur cette réflexion, et tire conclusion de ce nouvel affront d'un membre de l'élite néo-flamande (N-VA) contre les artistes, que ce parti est, comme le dit Luc Tuymans, bien plus dangereux que le Vlaams Belang.
MISE A JOUR : comme pour me donner raison, "Christophe" m'envoie un article paru la semaine passée dans De Morgen , où il est question d'un étrange débat parlementaire. Il commence par "La N-VA a désormais dans le colimateur les centres culturels dont la programmation serait trop belge au goût du parti". Du coup, le parti de De Wever lance des questions insidieuses, comme celle de savoir quel fut le coût de la soirée de Niet in Onze Naam au KVS, et de quelle façon le théâtre flamand a été indemnisé pour l'événement. Ou ensore "pourquoi la vente de billets s'est-elle faite via le KVS" ; "de quelle manière le KVS fut-il impliqué dans l'initiative"… Le journaliste écrit très clairement : "Le parti radical-flamand veut mener une investigation pour savoir si de l'argent public flamand a été utilisé pour un événemnt culturel avec un message politique qui ne lui convient pas". Ceci n'est pas une première, l'an passé, le même député mettait une "Soirée Belge" d'un centre de débat flamand sur la sellette. Une phrase du journaliste Bart Eeckhoud vaudrait à un journal francophone une accusation de diabolisation : "Il n'est pas habituel que des politiciens se mêlent de la programmation artistique d'institutions subsidiées. En 2005, le Vlaams Belang avait cependant déjà demandé le retrait des subsides au KVS… aujourd'hui, les critiques proviennent de la majorité flamande (dont la N-VA fait partie NDT)." Dont acte.
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lundi, 21 février 2011
Foire du livre ou foire d'empoigne ?
Par Carmel Mel, notre envoyé spécial à Tour et Taxis.
Tremblant, hésitant, Marcel Sel entra à la Foire du Livre, après la messe de ce dimanche où il était allé se confesser. On ne sait jamais. Car il avait rendez-vous, à l'aube (à midi, donc) pour un duel belgo-belge sur le stand de Filligranes : un périlleux échange de dédicaces avec Charles Bricman. Celui-ci, armé de Comment peut-on être belge (Flammarion) lança vivement sa plume bleue à l'assaut de la page blanche. L'affaire serait vite conclue. Une feinte, une botte secrète, et voilà Marcel Sel mordant presque la poussière. C'est alors que l'épicé personnage dégaina son Walen Buiten (Jourdan) et se mit à le cuisiner au stylo bille, sabrant de page en page une de ces dédicaces kilométriques dont il avait le secret.
On ne se refait pas !
Si l'annotation de Charles tint sur un quart de pages, Sel entamait la douzième lorsque Bricman porta l'estocade. Il était temps. Car, ayant rempli les marges et colonnes, interlignes et espaces des onze premiers feuillets, Sel avait déjà rendu le premier chapitre illisible. Craignant que l'affaire ne dure la semaine, c'est donc par une botte en touche que Bricman le força à déposer son stylo : «dis, Marcel, tu ne serais pas en train d'essayer de m'empêcher de l'annoter, ton bouquin ?» s'amusa-t-il. Et là, le plus jeune des deux, inexpérimenté, épuisé, préférant l'abandon du combat à un trivial trépas, baissa la garde, et signa enfin son méfait, et son «best-Seller» (un mot de néerlandais qui pourrait se traduire par : «le meileur Selleur») du «S» de «Sans rancune».
Une fois les accords de Tour & Taxis signés, les deux auteurs n'avaient plus qu'à s'échanger leurs œuvres dûment paraphées. Comme on peut le voir sur la photo, prise par Kwaice, fidèle lecteur, ce ne fut pas facile. Cet échange était-il bien équitable, se demandaient les duellistes ? N'allaient-ils pas perdre chacun leur âme à lire l'autre ? Une nouvelle lutte s'engagea. Le combat fut âpre, et c'est à bout de force et d'arguments, sous l'œil des photographes venus en masse pour couvrir l'événement (Voici, Closer, Vanity Fair, Metro, Kwaice) que fourbu, chacun lâcha son livre, et ses mots pleins de caractères, et le laissa seul et sans défense au jugement de l'autre.
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dimanche, 20 février 2011
La Belgique (et le Sel) sur France Culture
Ces lundi 21 et mardi 22 février 2011, à 17h, France Culture diffuse dans le cadre de son émission «Sur les Docks» deux documentaires d'Olivier Chaumelle et François Teste sur la Belgique. Voici les invitations à écouter pour ces deux émissions. J'ai passé un excellent moment avec l'équipe de France Culture. Un regard extérieur, mais si proche, que je vous recommande chaudement. J'interviens dans l'émission de mardi, en très belle compagnie, puisqu'il y a également Alain Beerenoom, Bruno De Wever, Claude Semal ou Geert van Istendael.
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vendredi, 18 février 2011
De l'extrême droite à la présidence Jong NVA, il n'y a qu'un pas
Note : cet article reprend une information déjà donné dans l'article de fond précédent
Par communiqué de presse "officiel", la NSV se réjouissait qu'une de ses anciennes membres fût nommée (élue) présidente de Jong N-VA, la section jeunes de la N-VA. Une fonction pas anodine, puisqu'elle a par exemple mené Kim Gijbels au Sénat. Or, la NSV est un cercle d'étudiants d'extrême droite nationaliste-flamingant. Le genre d'organisation dont un démocrate se tient, par nature, éloigné. Ce n'est donc pas le cas de la N-VA qui, au contraire, semble s'en rapprocher. Ainsi, le 14 février 2008, Bart De Wever y donnait sans complexe une conférence. Dans le billet du 15 juin 2010 où je dévoilais une photo de Bart chez ces extrémistes, je détaillais 13 points qui me permettaient, sans le moindre risque de condamnation, de qualifier la NSV d'organisation néo-nazie. Un de leurs slogans est Vlaams, Sociaal en Nationaal. Inversez les mots, et vous obtenez l'acronyme NSV. À titre d'exemple rapide, voici quelques objets que l'on vend à la boutique du cercle. Tout l'attirail de l'extrême droite nationaliste et identitaire.
Voilà le milieu estudiantin d'où la nouvelle dirigeante des jeunes N-VA est issue, selon la NSV elle-même. Jusqu'ici, la N-VA n'a pas contredit le communiqué de presse de ces "nationalistes solidaristes", comme ils se nomment, une dénomination assez proche de celle du VERDINASO, Verbond des Dietsche Nationaalsolidaristen, organisation fasciste financée par Berlin dès avant-guerre. Le communiqué : «La NSV félicite l’ancienne co-militante Kim Van Cauteren, pour sa nouvelle fonction de présidente de Jong N-VA (les jeunes N-VA). (…)»
Audacieuse en diable, la NSV se réjouit de pouvoir ainsi influer sur les "négociations" en courd : «Au regard de l’impasse politique actuelle, il est parti-culièrement souhaitable que le mouvement flamand radical [c’est-à-dire d’extrême droite] ait aussi sa voix dans le débat autour de la nouvelle réforme de l’État. (…)» À ceux que cela inquiète un tantinet, je recommande de lire Charles Bricman qui, pour sa part, n'est pas affolé du tout : ce ne sont à son avis qu'une bande de joyeux drilles — il faut lire toutes les opinions. La NSV confirme aussi ce que je subodorais, mais que la N-VA fait tout pour dissimuler : «Beaucoup de partisans de la N-VA et de personnes liées au parti sont actifs à la NSV. » Dont acte.
On peut donc conclure que «La présidente des jeunes N-VA s’est donc préalablement compromise avec les jeunes étudiants nationalistes, homophobes, racistes et francophobes de la NSV. La nouvelle présidente de Jong N-VA, Kim Van Cauteren, a également signé l’appel à une Flandre indépendante. D'un certain un monsieur du Vlaams Belang, Swa Cauwenbergh, dont Humo pense qu'il est aussi l'auteur de trolls du parti ! Que du beau monde ! La presse flamande a bien entendu informé ses lecteurs des nouvelles fonctions de Kim Van Cauteren. Mais évidemment, le communiqué de presse de la NSV, lui, est soigneusement gardé dans les tiroirs des rédactions. Pourtant, ce type de lien ne devrait-il pas être transmis à l'électeur potentiel, afin qu'il puisse voter en connaissance de cause, jugeant en son âme et conscience de la nature démocrate (ou non) de la N-VA ? Dernier détail. La NSV et la N-VA promeuvent toutes deux sur leurs sites respectifs la fête du chant national(iste) flamand, où ils participeront, si l'on peut dire, de concert. Parmi les sponsors figurent l'éditeur Egmont, connu pour diffuser les livres des membres proéminents du… Vlaams Belang. Bon week-end !
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jeudi, 17 février 2011
Marcel Sel Dédicace à la Foire du Livre ce vendredi à 17h
Je dédicacerai mon livre Walen Buiten sur le stand de l'éditeur Jourdan, N°230, ce vendredi 18 février de 17 h à 18 h. Le livre peut être acheté sur place, mais vous pouvez bien sûr amener votre exemplaire pour que j'y pose mon encre. Je serai aussi présent au cocktail des auteurs, mais quant à savoir sur quel stand, ça dépendra de la qualité du champagne. À vendredi !
00:24 Publié dans Nouvelles de Sel | Lien permanent | Commentaires (57) | | Facebook | Imprimer | | |
mercredi, 16 février 2011
La liberté de la presse francophone, sous les griffes d’un lion noir.
J’ai été étonné de voir le peu de réactions suite à «l’interdiction» faite par la N-VA au correspondant de Libération Jean Quatremer d’encore demander la moindre interview. La semaine passée, il a reçu une lettre officielle lui expliquant les raisons de cette «mise sur liste noire». D’autres médias, dont Le Soir et Le Monde, n’obtiennent plus de réponse à leurs appels au parti nationaliste depuis longtemps, et l’on peut supposer que la RTBF fait désormais aussi partie des indésirables. Mais c’est loin d’être la seule entorse à la liberté de la presse.
Outre le «trollisme» organisé de partis nationalistes qui monopolisent les forums de la presse flamande et francophone pour y diffuser leurs idées ou lancent des campagnes de haine dès qu’un article ou un message ne leur plaît pas (voir le texte d’Els Ampe contre le nationalisme), c’est aussi souvent la presse du Nord qui en arrive à museler celle du Sud, parce qu’elle «gonfle» toute formulation qui ne lui convient pas pour en faire une «phrase de haine», et désigne alors le coupable du «méfait». Ce week-end, la RTBF a découvert que les deux phénomènes, mails haineux et campagne de presse flamande, étaient une forme d’oppression. Et les exemples s’amoncellent.
22:57 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (214) | | Facebook | Imprimer | | |
mardi, 15 février 2011
Le triomphe de Bartus Cacus (sur VTM).
(Lien corrigé après la disparition (étrange) de la vidéo. Cosmos 654 l'a sauvée pour nous.)
Dans une vidéo promotionnelle évoquant la venue de Bart De Wever dans son journal du soir, et le fait que les téléspectateurs pourront lui poser les questions, VTM nous démontre à quel point la pensée unique est devenue le mode de fonctionnement des médias flamands. Le ton, déjà, est trompettard. Je sais, ce n'est pas au dictionnaire, mais c'est ce que j'ai trouvé de mieux pour évoquer l'entrée d'un empereur romain dans l'arène médiatique. Voyons cette vidéo de plus près. Et comme on dit au Soir : «ça va chier» !
17:58 Publié dans Humeurs brèves, Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (134) | | Facebook | Imprimer | | |
Marie-Rose Morel, het grote misverstand.
(Met dank aan S.R.. voor de verbeteringen van de meeste taat- en tikfouten)
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Daar staan we dus. Strak tegenover elkaar, roepend, schreeuwend. Na de RTBf-reportage over de begrafenis van Marie-Rose Morel schreef een Vlaming op Twitter : «dit komt nooit meer goed». Later las ik een hoofdtitel in Het Laatste Nieuws «Walen misbruiken dood Morel» en dacht precies hetzelfde : dit komt nooit meer goed. Aan geen van beide kanten. En zo nadert de laatste paragraaf van de geschiedenis van België nog wat sneller. Op één weekeinde tijd hebben wij daar radicaal tientallen bladzijden van afgescheurd. Wij hebben ze zelfs niet gelezen. Maar kon het anders ? En mag ik u even uitleggen waar het hier echt om gaat ? Want het gaat niet over Marie-Rose Morel. Ook niet over de mensen die haar blog en column lazen. Het gaat zelfs niet om de «afwezigheid» van medelijden in het Zuiden of bij de Waalse journalisten. Of dacht u écht dat de Waal een afschuwelijk, onmenselijke wezen was ?
04:57 Publié dans Humeurs brèves | Lien permanent | Commentaires (170) | | Facebook | Imprimer | | |