mercredi, 20 juillet 2011

Slate annexé par la Belgique

Le journal en ligne Slate.fr a eu la bonne idée de se laisser annexer par la Belgique à la veille de la fête nationale, en publiant plusieurs papiers de Belges ou de Français vivant en Belgique. Outre ma contribution (Il était, une fois, la Belgique), le magazine propose d'excellents articles de José-Alain Fralon, Nicolas Baygert, mon confrère de maison d'édition Baudouin Van Humbeeck (auteur de Pourquoi les Belges ne veulent pas devenir français), de Germain Saval alias @francbelge, de Plat du Pied et de Laureline Karaboudjian. Le tout pimenté par plusieurs articles de Jean-Sébastien Lefebvre, piqués dans les archives mais toujours — étrangement — d'une actualité brûlante. 

L'occasion de découvrir Slate, quelques bonnes plumes, et des points de vue toujours originaux et diablement intéressants sur notre petite crise de nerfs.

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lundi, 18 juillet 2011

Du bras de fer au bras d’honneur.

Wouter Beke, c’est Kris Peeters encore et encore. Souvenez-vous. Il y a trois ans, ce dernier «proposait» une négociation. Mais avant toute entrée en matière, il fallait que les partis francophones acceptent de laisser à la porte de la «praatbarak» (café du commerce) leurs revendications. En gros, tout était négociable, sauf ce que la Flandre institutionnelle avait décidé d’écarter d’office. Et qu’est-ce qu’elle écartait ? Ce dont les Francophones voulaient entendre parler. Jean Quatremer titrait quelques mois auparavant : «il n’y a rien à négocier». Et c’est toujours pareil aujourd’hui, après 400 jours sans gouvernement. Avant de s’installer à la table de négociations, Wouter Beke, comme Kris Peeters, comme Bart De Wever, établit les limites de la négociation, les tabous, les interdits, les impossibles. Ça ne va pas le faire, ça ne le fera jamais.

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vendredi, 08 juillet 2011

Fin (de non-recevoir).

En 2007, j’avais attendu les élections de 2009 pour voir si la Belgique avait encore un sens. En 2009, j’avais gardé un rien d’espoir jusqu’en 2010. En 2010, au vu des élections, j’avais dit que la seule chance de notre pays était que les partis démocrates (en ce inclus le CD&V) acceptent de former un gouvernement sans les nationalistes. Les élections prochaines devraient avoir lieu en 2011, et je le promets : si le CD&V et la N-VA ne se font pas complètement ratatiner, je prendrai acte de l’inévitable conclusion : la Belgique est deux fois morte, et ce ne sera plus la peine d’essayer de recoller les morceaux : ils ne seront plus compatibles.

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mercredi, 06 juillet 2011

La note Di Rupo ? Y'a pas de mais !

La petite Mosquée dans la Prairie est une série télévisée canadienne de Zarqa Nawaz, une femme. Elle raconte les aléas de la vie d’une communauté musulmane au Canada, avec beaucoup d’humour et d’autodérision. Elle devrait être injectée à la seringue à Geert Wilders et à l’ensemble du Vlaams Belang. Dans l’un des épisodes, Aamar, jeune imam bien de sa personne, est confronté à une querelle dans la petite mosquée qu’il a aménagée dans le presbytère du temple protestant, où le pasteur lui a prêté cet espace de prière. Quelques hommes un peu intégristes exigent qu’une palissade y sépare les hommes des femmes. La plupart des femmes, elles, exigent qu’on leur laisse le droit d’assister au prêche sans devoir se trouver derrière un mur. L’imam trouve une solution : on placera une palissade sur la moitié de la largeur de la mosquée. Ainsi, les hommes qui souhaitent être séparés des femmes se mettront du côté de la palissade, et les femmes qui veulent assister pleinement à la prière se mettront du côté où il n’y a pas de palissade. La solution soulève un tollé. Vous voyez où je veux en venir ? Le jeune imam dit alors en substance «C’est donc une solution parfaitement musulmane : elle ne fait que des mécontents». C’est ce que m’a inspiré le texte que Di Rupo a diffusé hier.

 

 

Audacieux pour le PS. Pas assez pour le Vlaamse Volksbeweging (Mouvement  populaire flamand, proche de la N-VA). Trahison (selon De Standaard) pour Damien Thiéry (FDF). Probablement inacceptable pour la N-VA. Imbuvable pour les syndicats. Quant au MR, il accepte de discuter sur base du nouveau texte, mais il y aura «des amendements». On peut imaginer que ces amendements s’opposeront à d’autres amendements, venus du Nord, de l’est, du sud, de l’ouest. 

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vendredi, 01 juillet 2011

Deborsu, un plat qui se mange droit.

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Dans sa chronique du Standaard du 16 juin 2011, le journaliste «francophone» Christophe Deborsu m’attaque de front — ainsi que Daan, que j’ai défendu sur ce blog. Le Wallon de service, mondialement connu à la télévision flamande, nous y donne les bons et les mauvais points en oubliant toutefois la poutre qu’il a dans l’œil. Il nous apprend ainsi comment s’opposer efficacement à Bart De Wever. Mais comme il écrit tout ça dans De Standaard, Christophe s’est senti obligé d’en rajouter trois ou quatre louches, dans le genre louche, d’ailleurs, de celui qui évoque sans jamais dire. Il commence par décrédibiliser Daan (un chanteur, rendez-vous compte !) tant que faire se peu et par insinuer (subtilement) qu’un musicien ne devrait pas se mêler de politique. Une bienséante collusion d’idées avec Siegfried Bracke (N-VA) — le méchant de l’Affaire Milow aux éditions Castre-man(1). Puis Deborsu étend son raisonnement en commençant un paragraphe par : «Sel, lui aussi musicien, soutient la protest-song de Daan»…

 

Ah ! Tiens ! Je suis «musicien» ! Bon. Je suis aussi un musicien. C’est l’une de mes multiples identités. Avec «auteur», «essayiste», «blogueur», «chroniqueur», «journaliste», «provocateur», «polémiste», «agitateur», «polyglotte», «Bruxellois», «imbécile heureux» et quelques autres particularismes. Généralement, les journalistes ont utilisé quelques-uns des cinq premiers qualificatifs pour me décrire (de «auteur» à «journaliste»), les saupoudrant quelquefois de l’un des trois suivants (de «provocateur» à «agitateur»). Alors, comment est-il venu à l’idée de Deborsu de se fendre de «musicien» ? Je vais vous le rire. En fait, je vais tout vous rire…

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Communiqué suite à une campagne de harcèlement en mon nom.

COMMUNIQUÉ

Mesdames et Messieurs du Collectif des Irradiés,
amis journalistes,

Je viens d'apprendre que le "Collectif des Irradiés" inondait les boîtes mail de centaines de journalistes de leurs courriels insistants pour les inciter à briser "l'omerta" sur Fukushima et le nucléaire. J'ai découvert en sus que ce collectif référait (uniquement) à un billet publié par Guy de Halleux sur mon blog.
 
Je tiens tout d'abord à préciser que je ne soutiens en aucune manière cette campagne qui s'apparente à un harcèlement et que je suis choqué qu'on m'y utilise comme faire-valoir. J'ai publié le texte de Guy parce que je pense qu'il y a en effet trop peu d'information dans la presse à cet égard. Mais ce n'est pas en harcelant des journalistes (y compris sportifs ! ) que le collectif (auquel je n'appartiens absolument pas) obtiendra quoi que ce soit de productif. Si cette situation devait perdurer, j'effacerais purement et simplement les articles traitant du sujet sur mon blog et cesserai de diffuser toute information sur Fukushima. Plutôt que de gagner des soutiens, le collectif en aura ainsi perdu un de plus.
 
L'hystérie n'a jamais rien produit de positif. Il est hors de question que je me laisse associer à de telles méthodes. Faites des flash-mobs, organisez des manifs, sortez en tenue d'irradié, créez votre magazine, soyez originaux, intéressants, pertinents, justes et vous aurez une bonne chance d'obtenir un relais dans la presse.
 
Je demande aux journalistes de comprendre que je ne suis en aucune façon mêlé à cette campagne parfaitement improductive et totalement contraire aux intérêts des citoyens européens et japonais, et de m'excuser d'avoir, involontairement, servi de référence à des spammeurs irradiés. 


Bien cordialement,

Marcel Sel

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mercredi, 29 juin 2011

N-VA et Voorpost néo-nazi, même combat.

krainem nva 26-06 IMG_6739.jpgCe dimanche, à Kraainem, deux factions du mouvement flamand actif sont venues f… le b… dans une manifestation qui se voulait éminemment pacifique et réclamait le respect de droits démocratiques du reste reconnus par la commission des pouvoirs locaux du Conseil de l'Europe. Il y avait là le TAK, un groupe francophobe et anglophobe (notamment) étroitement lié au VVB, lui-même connecté tout aussi étroitement à la N-VA. Ce sont eux qui ont bousculé (on peut dire aussi "brutalisé") la bourgmestre de Rhode St-Genèse qui tentait de rejoindre le rassemblement francophone. L'autre groupe présent ce jour-là, c'est le Voorpost. Reconnu sans ambages par la Sûreté de l'État (dans son rapport annuel 2008) comme une association d'extrême droite nationaliste et identitaire, il commémore tant le nazi flamand Staf De Clercq que l'antisémite nazi Waffen-SS Raymond Tollenaere. C'est ce qu'on appelle dans n'importe quel autre pays d'Europe un "groupement néo-nazi". Son patron, Luc Vermeulen est d'ailleurs partisan de la déportation des Francophones de Bruxelles. «Nous allons conquérir Bruxelles et la reflamandiser.» a-t-il affirmé.

 

kraainem nva 26-06 P1010827.jpgAyant clairement évoqué le "renvoi" des Bruxellois (francophones) qui refuseraient de s'adapter, le Voorpost est une "milice" qui prône le nettoyage ethnique. Ses slogans sont eux aussi sans ambages : "Rats francophones, pliez bagages" ou "Racaille française, rentrez chez vous". Tout cela serait du folklore d'extrême droite raciste s'il n'y avait parmi les amis du Voorpost des membres de la N-VA. Mark Demesmaeker, échevin de Hal, député N-VA et ancien membre du bureau politique du parti, était ainsi présent aux côtés de Luc Vermeulen, fasciste, raciste, et antisémite, tant à la manif de Rhode St-Genèse qu'à celle de Kraainem et semblait très amusé par les slogans francophobes, quand il ne les scandait pas lui-même.

Mais il n'était pas seul. Comme on peut le voir sur la photo, un quidam non-identifié tenait absolument à montrer quel parti il soutenait. Il n'était pas dans la manif du TAK (très, très proche de la N-VA), mais bien dans celle du Voorpost, autrement dit, chez les néo-nazis. La faction néerlandaise de cette "milice" qui veut une grande-Hollande a, en 2006, molesté plusieurs squatteurs d'origine étrangère, et bouté le feu à leur squat. Dernier détail : la VRT était présente sur les lieux mais soit elle trouve parfaitement normal que des membres d'un parti "démocrate" comme le prétend la N-VA se promènent avec les adorateurs du Degrelle (Staf De Clercq) et du Himmler flamands (Tollenaere), soit ils sont juste complètement aveugles.

Bien sûr, on me dira que j'utilise des mots chocs. Mais ce ne sont pas mes mots qui sont choquants. Une fois encore, ce sont ces relations invraisemblables, ainsi que l'aveuglement et l'omerta dont ils font encore et toujours l'objet en Belgique. Oui, tant qu'il ne les dénoncera pas, tant qu'il n'interdira pas ces connexions, tant qu'il continuera à entretenir des liens avec les néo-nazis flamands, Bart De Wever continuera à être le Jorg Haider de la Flandre. Aïe ! Qu'ai-je dit ? Luckas Vander Taelen va encore m'accuser de caricaturer. Et Wouter Van Besien va me mettre au même niveau que le doberman vicinophobe Vic Van Aelst. Hélas, c'est un coup dans l'eau. Je n'ai rien, moi, contre les noirs flamands qui reçoivent des prêts au logement de la nation belge, contrairement au molosse parachuté.

 

Capture d’écran 2011-06-27 à 00.00.11.pngEh oui. Groen! gueule contre Maingain. Mais lui n'a aucune relation avec l'extrême droite. Le FDF ne crie pas "Flamands dehors". Il n'y a pas de "milice" qui lui soit liée. Il ne considère pas les Flamands comme des "rats" ou des "racailles" et je n'ai encore entendu aucun FDF scander "du cyanure pour la N-VA". Je n'entends pourtant aucun député écologiste flamand s'offusquer des relations que je viens de décrire. Aucun affirmer, malgré les évidences, que le Voorpost est néo-nazi ou que De Clercq était un collabo furieusement antisémite et fasciné par Hitler et les SS. Je n'entends aucun socialiste flamand qui cohabite dans le gouvernement flamand avec la N-VA de Marc Demesmaeker et de Vic Van Aelst évoquer autrement que par contorsions sémantiques cette insupportable compromissions. Pire : Caroline Gennez et Mark Demesmaeker siègent ensemble dans la majorité au Parlement flamand et ça ne semble déranger aucun socialiste !

En revanche, qu'un Olivier Maingain tire les conclusions de ces relations et de l'attitude scandaleuse de Bart De Wever à Anvers en 2007, et même les gens de Groen! se lèvent et hurlent à la mort que c'est un dangereux extrémiste. Mais est-ce si étonnant, quand on sait que Groen! est le parti qui a menacé de quitter le groupe des Verts/ALE au parlement européen si la N-VA n'y entrait pas ?

Cette porosité, cette moulitude, cette omerta, ces deux poids et mesures, c'est exactement ça qui mène aujourd'hui à la fin de la nation belge. Vlamingen, wordt wakker voordat het te laat is !

(Merci à A.?. pour la photo du N-VA jaune)

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Présentation des Secrets demain jeudi 30 juin chez Libris Louise.

Je suis invité demain jeudi 30 juin à présenter Les Secrets de Bart De Wever chez Libris, galerie Louise, à Bruxelles, à 17h30. Comme de bien entendu, la présentation sera suivie par une séance de signatures (communément appelées «dédicaces»).

À l'origine, il était question d'un débat avec l'un des auteurs de Un Roi sans Pays, Martin Buxant (La Libre) ou Steven Samyn (De Morgen). Mais tous deux sont hélas indisponibles. En lieu et place, la présentation du livre se fera sous la forme d'un débat avec un journaliste du Soir, une initiative bienvenue de Libris, qui me paraît en effet plus intéressante que la simple présentation ex cathedra. Les personnes présentes pourront bien évidemment me poser toutes les questions qu'ils souhaitent me poser.

Entre-temps, Les Secrets de Bart De Wever est déjà parti en réimpression, le mois même où il a été édité, ce qui est bien évidemment exceptionnel en Belgique. Les 5.000 premiers exemplaires risquant d'être épuisés dès le courant du mois de juillet, les Éditions de l'Arbre ont pris les devants. Selon les premières estimations, il se serait vendu à près de 1.000 exemplaires les deux premiers jours, alors qu'il n'était pas encore placé dans toutes les librairies ! 

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dimanche, 26 juin 2011

La moulitude des choses

Ce texte peut être téléchargé et lu en PDF ici

 

On vit dans un pays de moules. Un pays de moules qui s’effrite. Mais surtout, un pays le moules où l’on vous dit, jour après jour, que réagir, c’est bien, mais il ne faut surtout pas le faire trop fort. L’un des concepts les plus énervants en la matière a été pondu dans les sous-sols du Vlaams Belang voici 6 ou 7 ans. Au départ, il consistait à dire : «vous n’avez pas le droit de nous critiquer, car en le faisant, vous critiquez un million d’électeurs.» Le reproche était destiné aux médias flamands d’abord — autrefois d’excellents opposants antifascistes, y compris un certain Siegfried Bracke. Mais ce concept a évolué : si on affirmait, en 2004, que le Vlaams Belang était fasciste ou néo-nazi, cela revenait à dire — se dit la presse Vlaams — qu’un quart de Flamands, soit un million de gens l’étaient aussi. Et vu le soi-disant passé collaboratif de la Flandre (que je déconstruis dans mon dernier essai), on imaginait qu’en critiquant Dewinter, on en arrivait en fait à accuser la Flandre entière, jusqu’à ses vaches, veaux, cochons, ses moulins et chacun de ses polders de n’être rien d’autre qu’un grand espace de nazitude. Rien n’est plus faux, bien sûr.


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jeudi, 23 juin 2011

Hébergez un réfugié du nucléaire.

Je viens de recevoir une demande que je crois devoir répercuter. Ceci sans garantie, mais dans les circonstances actuelles, vu la désinformation et le manque de réactivité de beaucoup de médias de par le monde, le drame de Fukushima semble bien dépasser tout ce qu'on a jamais imaginé en matière de catastrophe nucléaire. Dans plusieurs pays, les partis écologistes ne "veulent pas profiter" de cet événement hallucinant pour faire avancer le débat sur le démantèlement des centrales. Pudeur insensée. Pourtant, je pense que c'est aujourd'hui la seule chose raisonnable et intelligente à faire. Aujourd'hui, une centrale du Nevada est en alerte suite à une panne électrique et des inondations inquiétantes. Alors, voilà. Il y a un appel, je le relaye. Sans garantie, bien sûr. Mais l'idée me paraît intéressante. Elle sera peut-être indispensable. 

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