mercredi, 26 septembre 2012
Après une question à De Wever, le silence est encore du De Wever.
Cette semaine, Stijn Tormans, un journaliste néerlandophone du Knack, a eu une idée géniale. Il avait souhaité interviewer Bart De Wever en lui posant quelques questions gênantes sur son futur maïorat potentiel à Anvers. Mais pour une entrevue avec un journaliste moins connu de Knack, Bart Dukan n’a pas eu le temps. Trop d’interviews, trop de travail. Il prétendait néanmoins que personne n’était plus disponible que lui pour répondre à des questions, en Belgique comme à l’étranger. Étrange pour un monsieur qui refuse systématiquement toute demande d’entretien du Soir, de Libé, du Monde et de quelques autres journaux. Mais passons.
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mardi, 25 septembre 2012
Pour Charlie, c'est dur d'être utilisé par des cons (d'extrême droite)
Suite aux caricatures de l'an dernier, Charlie Hebdo s'est vu attribuer un pamphlet anti-islam rédigé, selon le journal satirique, par « un journaliste de Riposte laïque » sur le site d'extrême droite au nom évocateur partisansmarine.com . C'était en janvier 2012. Immédiatement, Charlie a réagi sur son blog et la référence fut retirée par les partisans de la Marine. Mais entre-temps, il y a eu la « nouvelle affaire » des caricatures suite au film Innocence of Muslims et à ses soi-disant suites au Moyen-Orient (voir mon article à ce sujet, où je tente de démêler un peu les confusions). Et voilà-t-y-pas que quelques jours seulement après la parution du Charlie Hebdo que je malmènais dans mon dernier billet (Dur d'être aimée par des cons), je reçois ce pamphlet (Protocole des Sages de Charlie, on va dire) d'une personne absolument pas suspecte de sympathies d'extrême-droite, au contraire ! Celle-ci a vraiment cru que le pamphlet, titré « Il ne faut pas emmerder Charlie Hebdo » et dont on peut trouver le contenu sur plus de 850 sites divers (donc celui-ci, au hasard) avait été écrit par une certaine Alamachère, travaillant au journal et défendait le point de vue de l'Hebdo ! Pourtant, le texte était bourré d'amalgames plutôt… voyons voir…
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samedi, 22 septembre 2012
Dur d’être aimée par des cons !
Faudrait une mathématique de l'événement. Pour calculer la gravité de telle ou telle info. Aux dernières nouvelles, c’est les tripes qui décident. Charlie Hebdo a sa mathématique à lui. Elle lui dicte par exemple que des manifestations contre un film, houla ! c’est hyper-grave ! Monstrueusement grave ! Évidemment, assassiner des centaines de civils par semaine voire par jour comme le fait le régime syrien, oui, c'est terrible. Les pauvres ! Et pif, paf, pouf, sur son fier destroyer, Charlie va nous pondre de sanglantes caricatures anti-dictateur. No risk : les crayonneurs du mag sont à des milliers de kilomètres de Damas. Et franchement, le fils Bachar n'en a rien à secouer de ce que le petit Charlie peut bien griffonner à Paris. Ils mettraient le gland sanglant du dictateur à la une que ça lui secouerait une couille sans qu'elle ne fasse balancer l'autre.
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mardi, 18 septembre 2012
Innocence of Censorship
Hier matin, la Première me permettait de m’exprimer brièvement dans l’excellente nouvelle émission #connexions, de Pascal Claude. Moi en ligne, Édouard Delruelle (Centre de l’Égalité des Chances et contre le Racisme) en studio, mais pas sur la même ligne que moi. Ah oui, vous aurez compris qu’on parlait évidemment du film « Innocence of Muslims » qui a soulevé et soulève encore des foules hystériques dans le monde musulman. Voici donc ma ligne en détails…
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lundi, 17 septembre 2012
No salsa, viva Belgica !
La Belgique est particulièrement douée quand il s'agit de se rendre complètement ridicule et de montrer au monde que son administration est inculte comme une frite. Une chanteuse cubaine du groupe Sonora Cubana, mondialement célèbre, a été arrêtée à Zaventem pour un fait digne du terrorisme islamique : elle n'avait que 600 euros sur elle, elle n'avait pas de réservation d'hôtel, et l'immonde créature chantante avait osé inscrire les dates de concert dans un agenda de 2011 ! Non, mais vous vous rendez compte ! De plus, elle a le malheur de ne pas risquer de problèmes politiques dans son pays dictatorial. Eh oui : le talent, à Cuba, même Castro frères apprécient ! Ah ! Belle Belgique ! Il y a trente ans, n'importe quel quidam venu d'un pays dictatorial, doué ou non, risquant sa peau ou non, était accueilli à bras ouverts au nom de la démocratie. J'ai ainsi connu un Roumain qui, ayant avoué qu'il ne quittait pas la Roumanie de Ceaucescu pour des raisons politiques, s'est entendu répondre que ça ne changeait rien : aimer la démocratie était alors une raison suffisante pour être accueilli à bras ouverts. Aujourd'hui, on s'en contrefiche. Le soupçon de vouloir éventuellement vivre en Belgique, de son talent, est suffisant pour aller en prison sans passer par la case départ. Ou faudrait-il dire, la case "intelligence". Car à l'office des étrangers, il manque une case, et c'est bien celle-là !
La même case que celle qui manque à nos politiques, qui s'empressent de légiférer à la moindre petite anicroche (ou double croche) envers nos droits " de Belges “. Tout ce qui émeut la population fait l'objet d'un travail législatif ultrarapide et de déclarations matamoresques sur les plateaux de télévision. En revanche, que le pays se couvre de ridicule, et les politiciens de tous bords sont aux abonnés absents. Nous allons encore faire rire la planète ? Eh bien soit ! Nous avons une culture de gaufriers ? Eh bien soit. Nous sommes plus connus par le triste nom de Dutroux que pour notre Manneken Pis ? Eh bien soit ! La culture, de tout temps, fut le fer de lance de la promotion d'un État. L'Amérique nous charme par son cinéma, Cuba nous emporte par la Salsa, la France brille de mille feux par la mode et ses débats philosophiques. L'Allemagne cultive ses grands musiciens comme nous cultivons les petits pois. En Belgique, Deus est magnifique, mais autour du 16, on ne connaît pas ! La question principale est de savoir si on ne transfère pas trop de frites du Nord au Sud.
Gladys Hernandez est venue pour jouer avec un groupe mondialement célèbre, et ça me suffit amplement pour la soutenir dans cet imbroglio kafkaïen qui jette une ombre noire de stupidité sur notre administration et sur nos partis qui ne lèveront pas le petit doigt pour elle. Dame ! Il y a des jeunes qui insultent dans nos rues. Madameke ! Y'a Papademacouille qui a crié " crève salope " à Michelle Martin, fieu ! Allez, il faut agir ! Fissa ! Mon Dieu, Janneke met de pet ! Tu sais que Dutroux a demandé un bracelet électronique ? Si ça se trouve, il a aussi demandé une bouteille de château Yquem pour son anniversaire et des gants de toilette en soie ! Waouw ! Allez ! Faut se révolter, quoi ! Légiférons ! Vite ! Y'a urgence ! Les communales arrivent. Hein ? Quoi ? Une chanteuse membre d'un groupe mondialement connu est en centre fermé ? On s'en fout, putain ! Puisqu'on vous dit qu'il y a les communales ! Merde quoi ! On a des vidéos de série Z à produire pour notre campagne ! On a des chansons niveau Eddy Wally - 5 à composer pour gagner des électeurs sur un sujet su-per dérangeant. Euh… quoi encore ? Ah oui, la mobilité à Merchtem-banlieue. Le nombre de kayaks à Hotton. Eh, les gars, vite ! Faut légiférer ! Y'a un gars qui s'est fait bousculer par un vélo à la Journée sans voiture, et il en a parlé à la télé ! Oufti !
Décidément, la Belgique , plus ça va, moins ça salsa !
Bon, laissons ça, c'est juste glauque. Lisez plutôt l'appel à manifestation. Ce n'est pas pour Gladys Hernandez que je le diffuse. C'est juste pour que les Belges paraissent un tout petit peu moins imbéciles, ridicules, prétentieux, incultes, bêtes, inhospitaliers, rigides, obtus, policiers, fermés, abrutis, auprès des Alsaciens, des Ricains, des Germains, des Cubains, et de tous ceux qui aiment la salsa, la musica, la cultura criola et la Belgica libre !
No Salsa, viva Belgica, ce n'est pas le slogan de délivrance de Gladys, c'est le slogan que je recommande à tous les partis d'adopter pour cette campagne, décidément de loin la pire jamais orchestrée, à de très rares exceptions près. Mais je m'égare. La vérité, elle est toute simple : les politiciens n'ont pas de talent, il suffit de voir les minableries qu'ils nous pondent sur YouTube. C'est peut-être pour ça que quand le talent se présente au portillon, l'enfermer et le renvoyer fissa à Cuba, c'est encore la meilleure solution.
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vendredi, 14 septembre 2012
Plan BBB avec perspective (très) négative.
Thématique : Bart De Wever va se faire Anvers. La préservation de la Belgique est presque un vœu pieu. Le nationalisme ne s'analyse pas comme la politique traditionnelle. Le Plan B "francophone" est une double erreur de dénomination. Trouvons un nouveau nom à un combat non-nationaliste. Espérons que les partis fédéralistes se disputent en public, mais réfléchissent ensemble en privé.
N’en déplaise à l’un(e) ou l’autre politicien(ne) ou éditorialiste désormais dinosauresque (ils se font rares) qui pense que la Belgique est éternelle et le dit bien fort, notre pays n’a probablement jamais été aussi proche d’une disparition corps et âme(s). Bien sûr, on me dira que les sondages qui annoncent victoire N-VA sur victoire N-VA ne sont toujours que des sondages. C’est vrai. Sauf que la N-VA n’est pas un parti comme un autre. L’engouement qu’il provoque n’est pas de la même nature que les passions qui animent les plus socialistes des électeurs socialistes, ou les plus libéraux des électeurs libéraux. Les premiers voient dans le PS ou le SP.a le sauveur des masses laborieuses populaires, les seconds voient dans l’Open VLD ou le MR le seul parti capable de soutenir l’économie et d’apporter la croissance. Dans les deux cas, nous avons affaire à des électeurs qui adoptent l’un des deux postulats traditionnels en démocratie : la justice sociale par la lutte des classes, pour les uns ; les mêmes chances pour tous (autre forme de justice sociale) par un soutien des forces économiques les plus performantes, pour les autres. Dans les deux cas, il s’agit donc d’un choix personnel, et interchangeable.
La N-VA, elle, base toute sa science politique sur l’ethnie, la Nation, le Volk, appelez ça comme vous voulez.
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vendredi, 07 septembre 2012
À superbe étalon, belle salope.
La RTBF vient de diffuser Femme de la Rue, un documentaire «dérangeant» de Sofie Peeters. Il y a un mois, la VRT ouvrait le bal. Dans ce film de fin d’études, la jeune réalisatrice rend bien le sentiment de dépossession de liberté que des femmes, des jeunes filles, éprouvent lorsqu’elles ne peuvent plus traverser une rue sans se demander ce qu’elles vont encore se voir lancer comme quolibets, du compliment physique à l’insulte, jusqu’au geste déplacé ou menaçant. Ça existe, c’est une réalité, et les atteintes aux libertés doivent évidemment être abordées. C’est donc un film courageux. Même si ces attitudes existent depuis la nuit des temps, partout. Mais la force des images, et la diffusion ultrarapide des séquences les plus «dérangeantes» sur Internet l’ont rapidement transformé en argumentaire xénophobe pour certains. D’où une première confusion : un certain nombre de gens ont cru devoir faire un procès à la VRT qui diffusa le reportage, l’accusant plus ou moins de racisme, ou du moins d’amalgame.
C’était passer à côté des nombreuses questions que pose le documentaire.
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jeudi, 30 août 2012
Michelle Martin, Zorro, l’Élite, et les Barakis.
C’est dans les journaux Sud Presse. Édito d’hier. Demetrio Scagliola y fouette l’élite pour défendre le petit peuple. Il ose : « cette affaire a creusé un fossé énorme au sein de la société belge. (…) d'un côté, la grande majorité (sic) de l'opinion publique, blessée par la faveur (sic) faite à l'ex-épouse de Marc Dutroux ; de l'autre une certaine (sic) élite intellectuelle (sic), ou prétendue (sic) telle (…), qui a fait du respect du droit une sorte de règle parfaite (sic) et donc indiscutable ». Bref, Scagliola nous joue Zorro chez les Barakis. Et se plante. D’abord journalistiquement. D’où tient-il donc l’information que « la grande majorité de l’opinion publique » ne comprend pas la décision de justice, ne l’admet pas, la rejette ? Qu’est-ce qui m’empêche d’écrire le contraire ? Ah oui. Une certaine rigueur. Je commencerais par « je pense que », « j’ai l’impression que ». Mais je pourrais sans problème écrire : je sais, pour être né (en partie) dans les classes ouvrières, que les débats y sont aussi vifs, aussi nobles, et souvent aussi tranchés que dans « l’élite ». Et que donc, ta « grande majorité », Demetrio, tu peux toujours te la rêver, te l’écrire, te la souhaiter, mais quant à la trouver, c’est une autre paire de manches !
16:18 Publié dans Humeurs brèves | Lien permanent | Commentaires (270) | | Facebook | Imprimer | | |
lundi, 06 août 2012
Brüxsels ist niet in Flandres
Being busy writing my next essay, I hereby repost an article published in March 2011 which can prove useful for the visitors of the city I live in, Brussels.
In March 2011? the Flemish government had launched a new tourist-info website http://theplaceto.be in which Brussels was included in the list of Flemish cities. However, Brussels is a federal region and is not part of Flanders (nor a part of Wallonia). Brussels is an urban region, officially bilingual French-Dutch, with French as lingua franca, and a duly protected minority of Dutch-speaking Brussels citizens, technically non-flemish (as they don't live in the Flemish region). English is also very often used in professional and public contacts. Brussels has a mixed cultural history, and flemish has long been the main (but not only) language used in the "capital of Europe". For example, around 1840, over a third of Brussel's citizens spoke French. So historically, Brussels is not a "Flemish" city. Neither is it a "French" city. It has always had a mixed population, which is quite cool actually. And the fact that it is officially bilingual does not make Brusses a part of "Flanders". The Flemish-nationalist minister of tourism of Flanders fights for an independant Flanders with Brussels its capital. To make this acceptable for the international community, Flanders systematically includes Brussels in its communication. Do not let this false nationalistic concept invade your mind. So, if you visit this flemish touristic web site, please note that (and tell your friends and relatives, in any of the following languages) :
Chan eil Bhruisseil anns Flainders,
chan eil Bhruisseil aon flaimingh
baile-mor
Brussels is not in Flanders.
Brussels is not a Flemish city.
Brussel ligt niet in Vlaanderen.
Brussel is geen Vlaamse stad.
Brüssel liegt nicht in Flandern.
Brüssel ist keine flämische Stadt.
Bruxelles n'est pas en Flandre.
Bruxelles n'est pas une ville flamande.
οι Βρυξελλες δεν ειναι στην Φλανδρα,
οι Βρυξελλες δεν εινα Φλαμανδικη πολη!!!
ブリュッセルはフランダ
ースにありません
Brusel n'eo ket e bro Flandrez.
Brusel n'eo ket eun kêr flamank.
Bruselo ne estas en Flandrio.
Bruselo ne estas flandra urbo.
Bréissel as net a Flanderen.
Bréissel as keng flammennesch Staadt.
Brusselnestukh vlonderen ?
wapaïsdeh ghaïna ! Dagô nâ
niwozanzeikerh ! Endazûk nifloms,
zenneh. Jommo nagommenegangh !
Eh pélon, Brussal ca n'é nîn
en Fland', siss.
Eh choutez bîn : Brussal è co
moinnse one vil' flamînde.
Mijââr.
Brussels 'oH ghobe' Daq Flanders.
Brussel es zeiker ni in Vlôndere.
Brussel es ginne ville flamande.
Bruselas no està en Flandes.
Bruselas no es una ciudad flamenca.
Brussèle n'est nin one ville.
do payis flamind.
Briuselis néra Flandrijoje.
Briuselis néra Flamingo miestas.
Bruxelles non è nelle Fiandre.
Bruxelles non è una città fiamminga.
بروكسل ليست في فلاندرز
. بروكسل ليستا دينة هولندية
בריסל היא לא באזור הפלמי
. בריסל היא לא עיר פלמית
Bruxelas não é em Flandres.
Bruxelas não é uma cidade flamenga.
Broossels is nut in Flunders.
Broossels is nut a Flemeesh ceety
börk börk börk (swedish chef)
Brussèl ça ne sait pas être en Flandre
Brussèl ça n'est pas une fois
une ville flamande.
Οι Βρυξέλλες δεν είναι στη Φλάνδρα
Bryssel är inte i Flandern.
Bryssel är inte flamländskspråkiga
Брюссель не во Фландрии.
Брюссель не является
фламандским городом
Bruksela to nie we Flandrii.
Bruksela nie jest flamandzki
Brüszelzk eszt nietzk in Vlanderska,
Brüszelzk eszt ginnska Vlamszkaya stadzsj
(Eih Benek, eih blavek).
Bruxelles pa ena lor la Flandre.
Bruxelles pa éne lavil flamande.
Bryssel er ikke i Flandern.
Bryssel er ikke en flamske by.
布鲁塞尔不在法兰德斯。
布鲁塞尔不是法兰德斯的城市。
Брюксел не е във Фландрия. Брюксел не е
фламандски град.
Brussèle, çi n'è nin one ville flaminde
Bruxelles nije u Flandriji.
Bruxelles nije flamanski grad.
Brüksel Flandrada ve Flaman bir şehir değildir.
(French Eurocrat) : "Le quartier européen
n'est pas en Flandre"
CAPITO, GODVERDOMME ?
(Pardon pour les fautes d'orthographe et de grammaire. Niemand is perfekt. Many thanks to all the absolutely monolingual French-speaking readers who gave me additional languages — Chinese, Japanese, Russian, Letzebuergisch, Walloon, Scottish Gaelic, Breton, Syldavian, Danish, Swedish, Greek, Muppet-showish Swedich, Klingon, Jivaro, … , etc.)
20:02 Publié dans Rhumeurs | Lien permanent | Commentaires (282) | | Facebook | Imprimer | | |
lundi, 23 juillet 2012
Le drapeau "flamand" interdit à Bruxelles ou La Conjuration des Imbéciles
Ce dimanche, pour la fête nationale, une listière de la N-VA Hoeillart, Mandy Bubier, d’origine américaine, et son mari, N-VA aussi, Marc Rabaey, ont eu la bonne idée de venir jusqu’à Bruxelles, pour manifester leur attachement à «La Flandre». Auparavant, Marc Rabaey avait pris soin, sur sa page Facebook, de reproduire l’appel de Benjamin Cuyt, qui dit «travailler à la N-VA», à manifester sa flamanditude exacerbée à Bruxelles. L’appel : «Par la présente, j’appelle chaque Flamand à nous rejoindre le samedi 21 juillet 2012 à 15 h à la Gare de Bruxelles-Central ! Après cela, nous irons aux ‘festivités’ . (sic) Les symboles flamands sont des plus souhaités. Soyons claires, ce n’est pas une réunion extrémiste, mais simplement une occasion de montrer à Bruxelles qu’il y a des Flamands qui ne se laissent pas aveugler par Bruxelles et le Palais !»
Marc, Mandy et Benjamin se sont donc rendus en masse à la Gare à l’heure dite. Enfin, en masse… la bagatelle de deux mille… oups, non… deux cents ? ah non… euh… vingt ? Même pas ? Mais alors combien ? Ah bon ? Deux ? Vous êtes sûr. Bon, je continue mon article, alors.
01:25 Publié dans Rhumeurs | Lien permanent | Commentaires (191) | | Facebook | Imprimer | | |