jeudi, 30 août 2012

Michelle Martin, Zorro, l’Élite, et les Barakis.

C’est dans les journaux Sud Presse. Édito d’hier. Demetrio Scagliola y fouette l’élite pour défendre le petit peuple. Il ose : « cette affaire a creusé un fossé énorme au sein de la société belge. (…) d'un côté, la grande majorité (sic) de l'opinion publique, blessée par la faveur (sic) faite à l'ex-épouse de Marc Dutroux ; de l'autre une certaine (sic) élite intellectuelle (sic), ou prétendue (sic) telle (…), qui a fait du respect du droit une sorte de règle parfaite (sic) et donc indiscutable ». Bref, Scagliola nous joue Zorro chez les Barakis. Et se plante. D’abord journalistiquement. D’où tient-il donc l’information que « la grande majorité de l’opinion publique » ne comprend pas la décision de justice, ne l’admet pas, la rejette ? Qu’est-ce qui m’empêche d’écrire le contraire ? Ah oui. Une certaine rigueur. Je commencerais par « je pense que », « j’ai l’impression que ». Mais je pourrais sans problème écrire : je sais, pour être né (en partie) dans les classes ouvrières, que les débats y sont aussi vifs, aussi nobles, et souvent aussi tranchés que dans « l’élite ». Et que donc, ta « grande majorité », Demetrio, tu peux toujours te la rêver, te l’écrire, te la souhaiter, mais quant à la trouver, c’est une autre paire de manches !

Lire la suite

16:18 Publié dans Humeurs brèves | Lien permanent | Commentaires (270) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

mercredi, 30 mai 2012

Je me fais Zemmour sur Ultragonzo.

Donc, ce mois-ci, je suis plutôt actif sur ultragonzo.com , le site des chercheurs de subjectivité. C'est là que vous trouverez mes billets jusqu'au 25 juin. Et un relais sur ce blog pour vous informer de mes nouveautés. Donc, j'y ai écrit "Zemmour de rire". Entre autre choses, j'explique en prenant et vérifiant les exemples qu'il utilise pour "expliquer" la Belgique, pourquoi il n'est pas à la hauteur de ce qu'on lui prête en matière de qualité journalistique, d'honnêteté intellectuelle et peut-être même de culture. Mais le pire, c'est que j'ai dû y prendre la défense des néoflamingants, tant l'inexactitude des informations de Zemmour tendent à l'insulte. Bonne lecture ! En voor de Vlamingen hetzelfde !

12:11 Publié dans Humeurs brèves | Lien permanent | Commentaires (193) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

jeudi, 26 mai 2011

Procès Mertens : prescription médicale pour état souffreteux.

Ce mardi 24 mai, Pierre Mertens et ses avocats étaient en Chambre du Conseil pour  l’affaire qui oppose l’écrivain, prix Médicis, et un homme politique néerlandophone belge du nom de Bart De Wever. Pour cause ? L’écrivain aurait accusé «à tort» le politicien de négationnisme. Petit retour historique. En août 1942, le commissaire en chef d’Anvers réquisitionne des agents de la police anversoise pour barricader les rues et procéder à «l’éloignement de Juifs». Le même mois, la police anversoise ira jusqu’à rafler des Juifs de façon autonome. Elle arrête un nombre supérieur de gens à celui demandé par l’Occupant nazi. Enfin, elle use de violence pour trouver les personnes visées et les arrêter. Il s’agit donc bien d’une rafle comparable à celle du Vel d’Hiv à Paris. La rafle du 28 août 1942 envoie ainsi 1.243 personnes dans les camps d’extermination, sur un total d’environ 3.000 arrêtés par les autorités anversoises et remis aux SS. Les trois-quart d’entre eux seront très probablement gazés dès leur arrivée à Auschwitz (si l’on prend la proportion générale de 70 à 75 % des Juifs gazés immédiatement après l’arrivée des convois). En opérant pour le compte de l’Occupant, Anvers se distingue ainsi d’autres villes et communes belges qui ont, elles, refusé de prêter leur police pour l’arrestation et la déportation des Juifs. 

Lire la suite

01:35 Publié dans Humeurs brèves | Lien permanent | Commentaires (303) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

vendredi, 13 mai 2011

L'antiliste Schindler.

(Le texte suivant a été traduit de l'allemand avec accent autrichien, hurlé sous une moustache avec une grande mèche, du haut d'une tribune posthume, à Thulé, version Walhalla.)

Chers Kameraden,
amis SS,
chère famille Gœbbels, 
chers descendants,

Aujourd'hui est un grand jour. Nous allons peut-être enfin voir notre honneur rétabli. Non, pas dans cette Allemagne nauséabonde qui nous rejette comme si nous étions des assassins (nous n'avons finalement tué que quelques cloportes qui ne méritaient de toute façon pas de vivre), mais bien chez notre voisin belge, qui a si bien collaboré avec nous pendant la guerre sublime qui n'était qu'un premier pas vers la déification de la race aryenne et l'élimination physique de toutes les autres. Car aujourd'hui, pour la première fois dans ce pays, le Sénat a voté l'examen d'une Loi qui nous rétablit en fait dans notre honneur. Imaginez : nos amis Waffen-SS flamands et wallons, nos grands camarades August Borms et Léon Degrelle, les héros du Front de l'Est comme ce sympathique Raymond Tollenaere (qui a écrit « les Juifs doivent être exclus, c'est une question de santé publique » — un héros !), les chasseurs de Juifs anversois, et ceux de la Légion Wallonie et de De Vlag qui ont si bien surveillé les convois de déportés dans lesquels nous affamions le bétail juif, tzigane, communiste, socialiste, libéral, ainsi que les ordures de terroristen qui vomissaient leur humanisme et leur démocratie en assassinant lâchement nos amis SS ; eh bien figurez-vous que tous ces gens formidables vont peut-être pouvoir être réhabilités intégralement ! Heil moi-même !

Mais ne soyons pas trop optimistes. Rien n'est joué. Nous nous doutons bien que la plupart de ces crétins de démocrates n'iront pas plus loin. Mais qu'à cela ne tienne ! Le fait qu'ils acceptent déjà d'en discuter montre que petit à petit, nos idées cessent de déranger profondément ces imbéciles, et que petit à petit, les gens qui nous trouvent de bonnes raisons d'avoir agi comme nous l'avons fait retrouvent une place dans la société belge. Nous n'en espérions pas tant ! Et en tout cas, pas aussi vite !

Ce n'est pas par hasard si ce sont surtout nos amis flamands qui ouvrent ainsi un débat que nous attendons avec impatience : le Vlaams Belang y a fait un travail formidable d'effacement de la mémoire. Hargn hargn hargn. Excusez-moi ce ricanement, mais c'est vraiment trop agréable de voir à quel point ces petits cons de démocrates se laissent avoir à cette idée que mes bons collaborateurs de Flandre auraient agi par simple flamingantisme, alors que je sais moi que la plupart d'entre eux étaient aussi sûrs de la préséance de notre race de seigneurs que je ne l'étais moi-même, au point qu'ils étaient parfois plus violents encore que nous ne l'étions. Ils avaient même un côté un peu barbare, à l'instar de nos SA (paix à leur âme), quand ils cassaient du Juif avec haine comme si ces derniers étaient des êtres humains, alors que nous ne voyions pas pourquoi nous devions haïr ce genre d'animaux, que dis-je, d'insectes, que dis-je, de choses.

Et depuis le Walhalla, je sais bien, moi, que la plupart des Flamands d'hier ne nous aimaient pas, et que bien trop d'entre eux regardaient nos défilés avec horreur. Aujourd'hui, on a réussi à faire croire à leurs petits-enfants naïfs que tous les Flamands ou presque ont été condamnés, alors que les Belges, petits zizis, n'en ont en fait jugé et condamné qu'un minable 0,74 %. Mais n'est-ce pas à l'avantage de notre idéologie que le vote d'aujourd'hui convainque l'Europe qu'au final, la Flandre a, de tout temps, aimé les nazis ? Ah ! Quelle revanche face à ces 123 policiers de la région d'Anvers qui ont stupidement résisté, et que nous avons torturés et massacrés lentement ! Quelle revanche face à tous ces résistants flamands et wallons qui doivent aujourd'hui se retourner dans leur tombe, ne plus pouvoir dormir, souffrir comme les martyrs qu'ils ne seront jamais plus, au bénéfice de nos amis Borms et Van Severen ! Mais quel délice d'imposer à nos opposants d'alors le monstrueux spectre de l'oubli ! Ah ! Quel pied ! Savoir que les plus « courageux » des résistants flamands se prennent aujourd'hui en pleine gueule le crachat de la négation, l'insulte suprême : le déni qu'ils aient jamais servi la Flandre ! Nous gagnons une grande victoire, mes amis ! Je vous le dis : une énorme victoire !

J'ai dit que nos collaborateurs flamands étaient quelquefois barbares ? Admettons que nous avons pu l'être aussi, un peu, de temps en temps. Ne soyons pas trop critiques envers ces Belges qui nous ont servis, et quelquefois même précédés, quand ils ne nous dépassaient pas en courage (ach ! Léon Degrelle ! quel type formidable !) Car leurs descendants ont obtenu de ce Sénat démocrate qu'il discute de — tenez-vous bien — l'indemnisation des collaborateurs condamnés, et même de leurs familles ! Et cela, sans examiner le fond de leurs dossiers, mais uniquement le préjudice financier qu'ils auraient subi ! S'ils sont toujours vivants, bien sûr. Vivants…

Ah ! la vie ! Ach que je regrette de ne plus pouvoir jouer avec mon chien dans mon nid d'aigle en écoutant Heidrich me raconter comment des SS avaient mis tous les habitants d'un petit village ukrainien dans leur église, et y avaient bouté le feu ! Ah ! Qu'il racontait bien : je croyais entendre les cris des enfants et des mères qui commençaient à brûler ! Délicieux moments que ceux-là, perdus à jamais ! Et ces liquidations à Kiev où mon ami Himmler m'avait raconté, un peu honteux, s'être évanoui parce qu'il s'était pris dans le visage le sang d'une jeune fille qu'on exécutait devant lui, juive, nue comme les trente mille autres Juifs qui étaient tués par balle cette semaine-là ! Qu'est-ce que j'ai ri de cette histoire !

Et quelle belle organisation quand nous pouvions les déshabiller, les obliger à se placer déjà l'un après l'autre dans la fosse, sur les autres corps sans vie (mais la vie d'un Juif ou d'un Ukrainien ou d'un Serbe ou d'un Noir ou d'un Tzigane ou d'un communiste ou d'un socialiste ou d'un libéral était-elle digne d'être appelée « une vie » ?) pour ensuite leur tirer une balle dans la tête ! Imaginer ces corps nus, humiliés, tremblants, rangés l'un à-côté de l'autre sur des dizaines d'autres corps déjà morts, qui attendaient, les yeux secs de terreur, la balle qui ne manquerait pas d'arriver, sursautant à chaque détonation qui les rapprochaient un peu plus du trépas ! Et quel plaisir que d'imaginer mes braves SS arrachant des bébés à leurs mères, et les précipitant dans la mort au sommet de l'angoisse ! Et les râles de ceux qui, pas tout à fait morts, coincés au milieu de milliers de cadavres, étouffaient doucement sous la terre sans même pouvoir bouger ! Ah ! quelle odyssée délicieuse que fut notre vie de 1941 à 1945 ! Ah ! Que ça me manque ! 

Mais nous ne sommes pas oubliés, mes amis ! Les sénateurs du Vlaams Belang, et pratiquement tous les sénateurs flamands (à l'exception de ces mauviettes de Groen!) ont ouvert la voie vers une plus grande reconnaissance encore ! Car si les pauvres victimes de cette répression odieusement orchestrée par des démocrates avides de sang nazi ne sont plus en vie, ce sont leurs héritiers jusqu'au troisième degré qui pourront obtenir le remboursement du préjudice financier causé par la condamnation de leur ancêtre nazi ! Jawohl ! Les petits-enfants de notre ami August Borms, qui avait visité les usines IG Farben à Auschwitz (où nous faisions trimer nos esclaves qui en crevaient, et auxquelles nous vendions des femmes juives de préférence pour des expériences médicales qui les faisaient mourir à petit feu dans d'atroces souffrances), oui, ces petits-enfants pourraient, si cette Loi était votée, recevoir de l'argent pour les bienfaits de leur aïeul ! Les petits-neveux de Léon Degrelle pourraient eux aussi recevoir des euros (malheureusement plus des Reichsmarks, tout se perd), et peut-être même par dizaines de milliers, pour le terrible exil auquel ce brave Wallon, ce formidable SS, ce merveilleux antisémite a dû se soumettre à cause des antinationalistes belgicains !

Bien sûr, une fois encore, nous ne sommes pas naïfs. La Loi ne passera pas. Mais le seul fait qu'on en discute permet d'avancer petit à petit dans la société flamande l'idée que nous n'avions pas tout à fait tort, qu'il y avait bien une vérité dans Mein Kampf, que finalement, le gazage et le brûlage de millions de Juifs, de Tziganes, d'opposants, l'élimination des handicapés et des communistes, et au minimum, la participation de quelques milliers de nazis flamands à cette œuvre bienfaitrice pour notre Race n'étaient pas un acte si grave. En tout cas, les vrais fascistes de Flandre, même s'ils sont malheureusement minoritaires, se frottent les mains, dansent, font la fête. Quelle belle victoire symbolique ! Quelle extraordinaire reconnaissance de la justesse de leur combat ! 

Ah ! quelle habileté ont eu nos héritiers de Flandre (dommage que les fascistes wallons n'aient pas plus de succès) : ils ont réussi à faire croire à leur population que les Borms, Tollenaere, De Clercq, François se battaient pour la Flandre ! Hargn hargn hargn ! (excusez-moi ce second ricanement, mais c'est décidément trop agréable). Je trouve, si vous me le permettez, qu'ils sont bien plus brillants encore que nous ne le fûmes, quand nous avons récolté un tiers des voix aux élections allemandes de 1932. Jamais, à cette époque, les socialistes allemands n'auraient laissé passer une Loi de cet ordre que nous leur aurions proposée ! Nos immondes socialistes allemands s'opposaient alors à nous, avec vigueur et force. Tout comme nos stupides libéraux refusaient d'entrer dans notre logique. En Flandre, nos héritiers ont au contraire réussi à convaincre leurs libéraux et leurs socialistes de voter pour la discussion d'une Loi qui nous réhabiliterait. Ah ! que je regrette d'avoir tant méprisé ces Flamands pendant la guerre ! Avec le recul, je dois bien avouer que je n'ai pas été juste. Ils me permettent aujourd'hui d'espérer qu'un jour, en Allemagne, l'on ait la même présence d'esprit, et que l'on propose d'indemniser les familles des condamnés de Nuremberg pour leur pendaison, la famille d'Heidrich pour son assassinat par des salopards de Terroristen tchèques et slovaques, et ma famille à moi pour mon suicide forcé. Aujourd'hui, ce que la Belgique a fait est un petit pas pour l'homme, mais un grand pas pour l'inhumanité !

Le plus beau dans cette grande victoire pour l'effacement de la soi-disant mémoire des soi-disant êtres de races inférieures, c'est que parmi les gens qui ont voté pour l'examen de ce texte que des crétins démocrates français, allemands ou hollandais qualifieraient volontiers de « négationniste », il y avait le fils du président de leur abominable Union européenne qui s'est construite contre nos idéaux et contre notre démocratie, la seule véritable ! Car figurez-vous que le propre fils d'Herman Van Rompuy a voté « oui » ou plutôt « ja » à ce texte qu'un de Gaulle ou un Churchill aurait qualifié de « nazi » sans autre forme de procès. Ces deux-là aussi se sont pris mon crachat en plein visage aujourd'hui. Ah ! Que je me sens bien, ce soir !

Et pour vous tous, mes amis, mes frères, mes camarades, mes SS, mes Sonderkommandos de la Shoah par balle, mes Sipo-SD, mes Gestapistes, mes inventeurs du Zyklon B, mon bon docteur Mengele, mes dénonciateurs, mes hommes de main, mes braves chevaliers de la Division Wallonie et des Vlaamse-SS, et — allez, dans la mort, soyons magnanimes — même mes encombrants SA, je vous fais suivre la Liste Antischindler. Celle des parlementaires qui ont voté pour la prise en considération de ce texte formidable, pour un débat public sur les bienfaits de notre national-socialisme, qui ne pourra, à terme, qu'amener la Belgique à ce que j'ai toujours voulu : une séparation inéluctable et définitive. Ce sera ma dernière victoire posthume, car j'aurai tout fait pour que cela arrive avec ma Flamenpolitik, et avec un peu de chance, ça finira bien par arriver. Et ce sera le premier pas vers une réhabilitation totale et incontestable que nous appelons tous, Gœbbels, Himmler et moi, de nos vœux ! 

En 1940, Churchill se demandait après avoir bombardé Berlin : « quand va-t-il venir ? » Et je lui répondais ce que je lui dis aujourd'hui : « Aber geduld ! Geduld ! Er kommt… » … Zurück !

Heil moi-même !

A.H.

 

AntiSchindler-Liste

Les sénateurs belges qui ont voté pour l'examen de la Loi « négationniste » aujourd'hui au Sénat.

Bert Anciaux, SP.a
Frank Boogaerts, N-VA
Yves Buysse, Vlaams Belang
Jurgen Ceder, Vlaams Belang
Dirk Claes, CD&V
Rik Daems, Open VLD
Sabine de Bethune, CD&V
Alexander De Croo, Open VLD
Patrick De Groote, N-VA
Guido De Padt, Open VLD
Filip Dewinter, Vlaams Belang
Jan Durnez, CD&V
Inge Faes, N-VA
Cindy Franssen, CD&V
Liesbeth Homans, N-VA
Louis Ide, N-VA
Bart Laeremans, Vlaams Belang
Nele Lijnen, Open VLD
Lieve Maes, N-VA
Danny Pieters, N-VA
Elke Sleurs, N-VA
Helga Stevens, N-VA
Guy Swennen, SP.a
Martine Taelman, Open VLD
Marleen Temmerman, SP.a
Bart Tommelein, Open VLD
Güler Turan, SP.a
Anke Van dermeersch, Vlaams Belang
Karl Vanlouwe, N-VA
Peter Van Rompuy, CD&V

N'ont malheureusement pas pu voter pour parce qu'occupés ailleurs (entre autres) :

Wouter Beke, CD&V
Bart De Wever, N-VA

 

Je dédie ce pamphlet à tous les résistants belges, néerlandophones, germanophones et francophones, à tous les prisonniers de guerre belges, néerlandophones, germanophones et francophones, à tous les belges qui, n'ayant pas eu la possibilité, la force ou le pouvoir de s'opposer aux nazis et à leurs collaborateurs, ont néanmoins toujours haï ces régimes, qu'ils aient été néerlandophones, germanophones ou francophones, à toutes les victimes du nazisme qui, aussi bien en Flandre qu'en Wallonie, ou à Bruxelles autant que dans les Cantons rédimés ont péri sous le joug nazi avec la complicité de ces gens dont on envisage aujourd'hui d'oublier la participation au pire régime qui ait jamais existé.

Met dank en met absolute solidariteit aan Max Devries, en aan alle andere Vlaamse verzetters en soldaten, flaminganten, communisten, socialisten, liberalen, die zich vandaag zeer eenzaam moeten voelen. Dit is niet Vlaanderen, dit is maar een aantal opportunistische politici. 

À la mémoire de mes grands-pères, l'un prisonnier de guerre du rôle linguistique néerlandais, l'autre grand résistant du rôle linguistique germanophone.

Met hartelijk en vriendelijk dank aan alle senators van Groen!, blijkbaar vandaag de enige Vlaamse senators die nog een beetje verstand en moed hebben.

 

00:05 Publié dans Humeurs brèves | Lien permanent | Commentaires (263) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

mardi, 10 mai 2011

Ridicule ? Niet in onze naam !

221628_202949616409751_180039338700779_518244_5913_n.jpg

Quand les artistes contestent, ils le font en musique. Ils le font avec le sourire, et s’il y a du soleil, ils le font avec plaisir. Et avec véhémence. Quand les artistes protestent, c’est la liberté qui s’exprime. Ce samedi, je les ai rejoints pour dire un texte au Burgerparlementcitoyen de Ceci n’est pas een pic-nic

Ensuite, les télévisions ont montré quelques images bon enfant de l’événement. Un défilé coloré, quelques drapeaux du PTB/PVDA, l’un ou l’autre t-shirt Che Guevara, quelques drapeaux belges avec un cœur au milieu, des joueurs de tambours. On a bien montré les artistes, mais on a oublié le fond. Quelqu’un sur mon Facebook a commenté l’un des reportages faits à «notre» sujet, en «notre nom», de «ridicule». Or, c’était tout, sauf ridicule. Oui, il y avait des passages un peu bobo, des interventions musicales un peu trop enthousiastes, des textes moins bien dits que d’autres. Mais ça, c’est le risque qu’on court quand on laisse le peuple s’exprimer. C’est devenu tellement rare que certains trouvent ça ridicule. Pas moi.

 


Lire la suite

15:14 Publié dans Humeurs brèves | Lien permanent | Commentaires (61) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

mardi, 03 mai 2011

Paul Magnette m'écrit. Je lui réponds.

MISE À JOUR : Paul Magnette a confirmé qu'il était bien l'auteur de ce commentaire. 

Suite à mon article d'hier, où je n'épargnais pas Paul Magnette, celui-ci a eu la gentillesse de laisser un commentaire sur mon blog. Pour autant que les firewalls me permettent d'en juger, l'adresse mail est en effet bien la sienne, et l'adresse IP appartient bien au réseau "officiel" BELNET. De plus, je sais de bonne source que mon billet lui serait parvenu aujourd'hui. Enfin, il a confirmé à Bernard Demonty (Le Soir) qui a publié un papier très intéressant sur notre petite discussion dans Le Soir de ce mardi. 

Je salue évidemment l'invitation que ce commentaire implique à un débat ouvert. Et j'en profite pour y répondre dans une lettre personnalisée…

Lire la suite

20:45 Publié dans Humeurs brèves, Rhumeurs | Lien permanent | Commentaires (118) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

jeudi, 28 avril 2011

Magnettisé qu'il est, le Paul !

Paul Magnette a voulu comprendre le nationalisme. Mais voilà, Paul Magnette n’a rien compris. Son nouvel opus, et surtout les commentaires qu’il a faits après l’avoir publié, font l’objet de petits articles dans la presse flamande qui doivent faire péter d’aise les plus radicaux des nationalistes flamingants de la N-VA particulièrement. Car Magnette le dit clairement : c’est un bon, un brave, un excellent parti. Il va même jusqu’à penser tout haut que c’est un parti proeuropéen ! C’est comique, ça. Parce que le même jour, la N-VA s’opposait à l’émancipation financière de l’Union européenne. On se demande si Paul Magnette a jamais lu sérieusement le programme de la N-VA ou écouté ses orateurs. L’Europe n’est pour elle qu’un moyen pour promouvoir la Flandre, rien d’autre ! Wake up for Christ sake !

Lire la suite

02:26 Publié dans Humeurs brèves | Lien permanent | Commentaires (50) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

lundi, 28 février 2011

Pas en mon nom de Brusseleir.

Madame la politologue, Messieurs les économistes, patrons, professeurs, entraîneurs qui signâtes vendredi cet appel «Pas en notre Nom bis», j’applaudis votre initiative des deux mains. J’ai toutefois deux ou trois chtites questions. Oh, rien de grave. Des détails. 

D’abord, je me demande sur quelle planète vous vivez. Celle d’Alice au Pays des Merveilles où tout est possible ou celle d’Angélique et le Sultan, et de sa délicieuse soumission ? Vous parlez quelquefois avec les gens «de la vraie vie» ? Vous lisez ce qu’écrit Bart De Wever, ou plus «démocra-tiquement» Steven Vanackere ? Le «lien sacré entre la Flandre et les Flamands de Bruxelles», vous en avez entendu parler ? Ça vous parle ? Vous aimez ? La sécu différente selon la «langue» de l’assuré bruxellois, ça vous fait vibrer ? Allez, je vous emmène chez les vrais gens…

 

Lire l'article intégral en PDF imprimable

Lire la suite

22:38 Publié dans Humeurs brèves | Lien permanent | Commentaires (147) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

mardi, 15 février 2011

Le triomphe de Bartus Cacus (sur VTM).

(Lien corrigé après la disparition (étrange) de la vidéo. Cosmos 654 l'a sauvée pour nous.)


Dans une vidéo promotionnelle évoquant la venue de Bart De Wever dans son journal du soir, et le fait que les téléspectateurs pourront lui poser les questions, VTM nous démontre à quel point la pensée unique est devenue le mode de fonctionnement des médias flamands. Le ton, déjà, est trompettard. Je sais, ce n'est pas au dictionnaire, mais c'est ce que j'ai trouvé de mieux pour évoquer l'entrée d'un empereur romain dans l'arène médiatique. Voyons cette vidéo de plus près. Et comme on dit au Soir : «ça va chier» !

Lire la suite

17:58 Publié dans Humeurs brèves, Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (134) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Marie-Rose Morel, het grote misverstand.

(Met dank aan S.R.. voor de verbeteringen van de meeste taat- en tikfouten)

Download deze tekst in PDF formaat.

 

Daar staan we dus. Strak tegenover elkaar, roepend, schreeuwend. Na de RTBf-reportage over de begrafenis van Marie-Rose Morel schreef een Vlaming op Twitter : «dit komt nooit meer goed». Later las ik een hoofdtitel in Het Laatste Nieuws «Walen misbruiken dood Morel» en dacht precies hetzelfde : dit komt nooit meer goed. Aan geen van beide kanten. En zo nadert de laatste paragraaf van de geschiedenis van België nog wat sneller. Op één weekeinde tijd hebben wij daar radicaal tientallen bladzijden van afgescheurd. Wij hebben ze zelfs niet gelezen. Maar kon het anders ? En mag ik u even uitleggen waar het hier echt om gaat ? Want het gaat niet over Marie-Rose Morel. Ook niet over de mensen die haar blog en column lazen. Het gaat zelfs niet om de «afwezigheid» van medelijden in het Zuiden of bij de Waalse journalisten. Of dacht u écht dat de Waal een afschuwelijk, onmenselijke wezen was ? 

 

Lire la suite

04:57 Publié dans Humeurs brèves | Lien permanent | Commentaires (170) | |  Facebook |  Imprimer | | | |