mardi, 04 mai 2010

La Belgique illégale ?

Après la république bananière, voici le royaume bananier. La Belgique, un pays démocratique dont on apprend ce soir par la VRT que les élections sont impossibles, illégales, inorganisables, douteuses, bancales, ou inconstitutionnelles, au choix. Voici l'info : des juges flamands s'opposent à la structure mise en place pour les prochaines élections (de juin ou de juillet, allez savoir ! ) Du coup, on ne sait même plus quels arrondissement sont valables. Ce pays est devenu frappadingue. En pleine crise financière, économique, politique, climatique, ce n'est plus une faute, c'est un crime !

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mercredi, 28 avril 2010

Terminé Leterminator.

Voilà. C'est fait. Yves Leterme et sa politique de Diktat communautaire met la clef sous le paillasson, dans tous les sens du terme. Il a perdu, il s'en retourne diriger la liste west-flandrienne dont il n'aurait jamais dû partir. C'est désormais Marianne Thyssen qui mènera le CD&V à une petite victoire éventuelle, ou à un échec retentissant quasi certain. Comme du temps de Van Rompuy, cela donne une lueur d'espoir. Elle est l'une des seules personnalités du CD&V à s'être clairement distanciée de la doctrine Maddens et à avoir condamné le fédéralisme de combat. Elle vient du Parlement européen et serait de ce fait peut-être plus sensible à des réalités comme le Droit européen, garanti par le Traité européen, qu'il faudra bien un jour faire respecter autour de Bruxelles, faute de quoi la cohabitation n'est plus possible.

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lundi, 26 avril 2010

Démission acceptée, fin de l'État belge ? MISE A JOUR

Selon Belga, le roi vient d'accepter la démission d'Yves Leterme. Il reste deux possibilités : un nouveau gouvernement ou des élections. Sans règlement de BHV, il sera impossible d'organiser des élections dignes de ce nom : Eric Van Rompuy a prévenu ce matin que les partis flamands ne déposeraient même pas de listes, et que les bourgmestres de la périphérie flamingante refuseront d'organiser les élections. Autrement dit, si vous lisez dans les jours qui viennent que le Roi convoque des élections, vous lirez probablement que le pays n'existe plus. Lors d'un chat sur Le Soir, Olivier Mouton vient de me confirmer que cette éventualité n'est pas qu'une vague hypothèse.

Comme dirait Van Quickenborne : Alea jacta est.

(Quant à un rattachement à la France, depuis qu'ils croient que le port d'Anvers est en Wallonie, on a toutes nos chances ! )

 

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mercredi, 07 avril 2010

Reynders répond à Süsskind.

Didier Reynders a envoyé une réponse à David Süsskind, suite à ses déclarations relayées notamment par Le Soir et que j'avais critiqué ici même. Les arguments d'un Reynders très discret en ce moment sont évidemment similaires aux miens (ou inversement) dès lors qu'il n'y a pas deux façons de percevoir, et la liberté d'expression, et la liberté de logement. Le président libéral rappelle que Maingan n'a pas utilisé l'argument de la Shoah, a répondu à des agissements portant atteinte aux principes démocratiques et suggère que David Süsskind ne peut as ne pas partager «l'indignation qui est la nôtre face au non-respect du vote des habitants de trois communes (…) à la montée du nationalisme et (…) aux discriminations (…) en matière de logement notamment»

Jean-Luc Dehaene avait peut-être une solution pour nous tous samedi. Aujourd'hui, vu la position très ferme de Didier Reynders, on ne voit vraiment plus en quoi elle pourrait consister !

16:17 Publié dans Rhumeurs | Lien permanent | Commentaires (10) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Ah ! Si Adolf était là…

Dans Het Laatste Nieuws online, sous l'article où Damien Thierry (bourgmestre francophone non-nommé de Linkebeek) se dit confiant que Bruxelles sera étendu in fine aux six communes, les réactions sont… comment dire… épidermique.  Il y a notamment un commentaire euh… disons… chais pas trop comment le qualifier… voilà ce qu'il dit, vous jugerez par vous même :

Image 70.png

«Si A. Hitler s'était contenté de [l'annexion] de l'Europe de l'Ouest, l'Europe unie serait un fait. Hélas, des chamailleries entre les grandes puissances ont dont ont fait cadeau à La Belgiek d'un allemand de Saxe Cobourg avec famille en Angleterre ; Vive le Roi»

La réaction précédente visible ci-contre, c'est « on a besoin d'un Fidel Castro [pour un coup d'état], et celle juste en dessous «  les Francophones sur territoire flamand, c'est de l'impérialisme anno 2010. D'abord, ils exigent des facilités, et ensuite le sol. Scindez-moi ce pays, on en a eu assez ! »  On comprend que les internautes dérapent (ça arrive chez moi aussi) Mais bon, utiliser Adolf Hitler comme d'une «solution», ne pas le modérer, c'est euh… comment le dire sans point godwin… ? Mmm ? (cliquer sur l'image pour afficher en grand).

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dimanche, 04 avril 2010

Süsskind. Le combat est juste. La cible, mal choisie (billet de tristesse).

Le 2 avril 2010, Gerolf Annemans, Vlaams Belang, disait à la Chambre qu’Olivier Maingain avait eu des propos «révisionnistes si pas négationnistes» parce qu’ils revenaient «à minimaliser les souffrances de pas mal de gens, juifs et autres gens pendant la seconde guerre mondiale». Le député d’extrême droite évoquait ainsi la comparaison faite par Olivier Maingain entre le refus, par Geert Bourgeois, ministre flamand de la N-VA, de nommer trois citoyens belges démocratiquement et massivement élus au poste de bourgmestre de communes à majorités francophones. Ce refus était assorti de la menace de nommer des bourgmestres d’office et surtout de la déclaration, par le ministre Bourgeois que ces trois citoyens «ne seront jamais bourgmestres d’une commune flamande», ce qui revenait à une déclaration d’inéligibilité à vie sans procès et sans base légale, une entorse (verbale) si grave à la démocratie que seule une comparaison avec un régime totalitaire me paraît à la hauteur de l’affront.

Quelques heures plus tard, David Süsskind émettait la même idée que Gerolf Annemans ! J’ai failli tomber de ma chaise.

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mercredi, 31 mars 2010

Collaborez, qu'ils disaient ! (billet de colère)

Steven Vanackere, modéré autoproclamé du CD&V, demande au MR de ne plus fréquenter le FDF de Monsieur Maingain, parce que ce dernier aurait fait une comparaison désagréable aux oreilles des Flamands. Il aurait dit que les paroles de Geert Bourgeois (les trois bourgmestres francophones ne seront jamais nommés en Flandre) rappelaient l'occupation allemande. Maingain visait la N-VA. Et pour que ses paroles ne soient pas prises pour une attaque antiflamande, il a même précisé qu'il y avait eu beaucoup de résistants flamands ! Mais ça, le modéré ci-avant ne veut même pas l'entendre. Il faut que Reynders vire Maingain. Voilà. Or, Maingain n'a jamais voté de loi antiflamande, n'a jamais que respecté la démocratie dans sa commune bruxelloise où les Flamands sont, d'après un de ses collègues néerlandophones, «choyés». La CD&V devrait prendre exemple sur M. Maingain, plutôt que de demander son exclusion d'un parti… francophone !

Car le CD&V dirige la Flandre avec la N-VA (Alliance néo-flamande, parti national-ethnique) dont certains membres vont saluer la mémoire d'antisémites nazis notoires sans que ça ne dérange personne(1). Le CD&V collabore activement (j'insiste bien sur collabore) avec la N-VA qui, nationaliste jusqu'au bout des ongles, veut la fin de la Belgique, l'écrasement de nos valeurs fondamentales, l'expulsion des Francophones de Flandre. A cause du CD&V, une épée de Damoclès appelée Loi BHV, signée par Herman Van Rompuy, aujourd'hui pourtant président à l'UE, menace la belgique. A cause du CD&V, un parti nationaliste dirigé par quelqu'un qui a serré la main à Le Pen, a nié implicitement le caractère exceptionnel de la Shoah (comparant l'occupation israélienne au nazisme), a prétendu que les collaborateurs anversois étaient des victimes, oui, à cause du CD&V, un parti de cette nature est au pouvoir en Flandre ! A cause de lui, trois bourgmestres ne sont pas nommés (ce qui signifie peu ou prou qu'ils travaillent pour rien).

Le CD&V est le parti qui avait déposé une demande d'amnistie pour les ex-collabos (décret Suykerbuyck). le CD&V n'a aucune, mais alors vraiment aucune leçon à donner à qui que ce soit. Monsieur Vanackere, vous avez été un modéré jusqu'à l'instant où, plutôt que de reconnaître que votre parti a foutu le bordel total dans ce pays, entre les Leterme, les Eric et Herman Van Rompuy, les bourgmestres d'Overijse, de Vilvoorde, de Hal et autres extrémistes affirmés de la Langue Unique Flamande, dont certains sont proches des néo-nationalistes flamands, et d'autres envoient les plaintes linguistiques au Tak, proche du Vlaams Belang national-raciste, allez donc, pour une fois, expliquer à vos ouailles pourquoi Maingain a raison de dire que, oui, c'est un fait, depuis l'occupation allemande, aucun ministre ne s'est permis en Belgique de décider qui pouvait ou ne pouvait pas occuper son siège de bourgmestre élu (Il y a bien eu Fourons, mais la mesure était temporaire, pas définitive!.

Et cela est aujourd'hui possible à nouveau parce que votre parti a signé des deux mains la circulaire Peeters (un socialiste flam(ing)and), qui est une insulte aux valeurs démocratiques, des pages et des pages de haine et de rancœur, dont le seul but est de décourager les Francophones d'habiter ces petites communes autour de Bruxelles qu'avec les autres partis flamands, vous réservez à votre «eigen volk». C'est d'ailleurs pour ça que le décret s'appelle «Wonen in eigen streek». Oui, je suis en colère, monsieur Vanackere. Parce que je vois que les «modérés» flamands courent à la rescousse des salopards, des casseurs de pays, des mutilateurs de la Liberté. Parce que vous jouez le jeu imbécile de ces nationalistes. Parce que vous ne savez pas vous élever contre l'intolérance, parce que vous faites de la Flandre une zone obscure, à la morale boueuse, qui ricoche sur les murs du pays que nous avons en commun, qui s'appelle Belgique. Mais quel pays préparez-vous à vos enfants ? Vlaanderen ? België ?

Steven Vanackere, le Conseil de l'Europe a donné raison à Maingain et aux Trois Bourgmestres. Les Flamands modérés feraient bien d'expliquer à la Flandre pourquoi. Si la Belgique meurt un jour, on se souviendra qu'un de ses assassins s'appelait le CD&V. Et on se reposera la question : étiez-vous vraiment un modéré ?

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Quand les Flamands sont chouettes.

De l'utilité de l'humour. La blague de Pirette a fait mouche chez les gens chouettes en Flandre. Peeters & Pichal, présentateurs d'une émission homonyme, ont pris un auditeur plein de préjugés au mot. Suite à un sujet sur l'absurdité du refus de parler le français, celui-ci prétendait que si un Néerlandophone osait téléphoner en Wallonie, par exemple à Braine-l'Alleud, il se ferait traiter de sale Flamand, et on lui raccrocherait au nez. Ne reculant devant rien pour faire reculer les préjugés, nos deux sympathiques animateurs ont fait appeler un collègue à l'accent hollandais à… Braine l'Alleud. Là, on lui a gentiment et rapidement passé une Francophone bonne néerlandophone qui a pu aider notre faux diplomate. Histoire de voir si toute la Wallonie était aussi flamandophile, le vrai-faux bourgmestre hollandais a alors appelé Wavre, où un interlocuteur non-néerlandophone a rapidement passé le cornet à un francophone au néerlandais relativement correct qui a demandé de parler lentement, mais a su comprendre et répondre que, notamment, il n'aurait aucun problème à parler le néerlandais à la commune de Wavre s'il venait s'y installer.

A Liège, un tantinet plus loin de la « frontière linguistique »,  il a fallu passer à l'anglais, pour expliquer que la collègue qui parle néerlandais était partie et serait là "morgend omb negend uure". Enfin, à Charleroi, notre présentateur se fait humoriste en demandant très vite s'il peut venir habiter Charleroi sachant qu'il roulait en Jaguar, suite à quoi le fonctionnaire qui n'a pas dû comprendre un traître mot de l'accent très néerlandais, lui a demandé son numéro de téléphone, en anglais, pour que sa chef puisse le rappeler, cette fois, en néerlandais.

Et le couple radiophonique de conclure que l'auditeur si persuadé de l'infinie mauvaise volonté des Wallons, et de leur totale incapacité et leur mauvaise volonté à parler néerlandais, avait tort sur toute la ligne. Quant à moi, quand j'entends une émission comme ça, je me sens un peu flamand, un peu wallon. Pas vous ?

Ecoutez l'émission ici . En voor de Walen, hetzelfde !

 

Merci à LV pour le lien et l'info.

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jeudi, 18 mars 2010

Comment se fait l'info en 2010.

Samedi 13 mars, un certain Trek Ta Plan poste la vidéo d'Allo Dilbeek sur Facebook. Dimanche 14 après-midi, quelqu'un m'envoie un lien sur cette vidéo. Je la partage alors sur FCBK à 23 h39. Francophone de Bruxelles la reçoit et la poste sur son blog, le 15 mars en me remerçiant (www.francophonedebruxelles.com), suite à quoi, le 16, à 22h47, Jean Quatremer reprend la même vidéo et le lendemain, je crée un article sur mon blog qui la contient également le 17 mars à 13h25. C'est là que, tout à coup, RTL prend conscience du fait que François Pirette a en fait réalisé ce gag pour Bel RTL deux semaines auparavant et lance un sujet à ce… sujet (http://www.rtlinfo.be/info/magazine/media/314448/quand-pirette-appelle-la-commune-de-dilbeek-francais-interdit). Suite à quoi, d'autres journaux reprennent l'info, notamment Le Vif, sans plus citer ni Trek Ta Plan, ni Francophonedebruxelles, ni Jean Quatremer, ni moi-même.

Ceci montre deux choses. D'abord, la vidéo provient de Facebook, ce qui montre l'efficacité des réseaux sociaux. On identifie, dans le groupe, celui qui « saura » utiliser l'information. Ainsi se créent des noyaux dans lesquels les spécialités se créent réellement. De Facebook, elle s'est rapidement répercutée dans des blogs qui sont notamment connectés par tweeter, et l'info de diffuse très rapidement à plusieurs milliers de personnes (j'ai 500 personnes par jour sur mon blog, Jean Quatremenr beaucoup, beaucoup plus), pour ensuite atterrir dans les pages online des radios et journaux. Le web 2.0 est donc bien aujourd'hui l'une des forces vives de l'information, raison pour laquelle il est indispensable à tous les blogueurs de prendre conscience de leur responsabilité d'informateurs, de vérifier l'info, de devenir des journalistes en herbe. Et par ailleurs, il est si actif et si alerte qu'un sketch quotidien dont le caractère exceptionnel est forcément passé inaperçu dans les studios (Pirette publie un sketch par jour ; il est pratiquement impossible de l'intérieur d'une organisation de diffusion de percevoir le caractère exceptionnel d'un programme que l'on vient de produire : cela demande une réaction publique). Ce qui fait du web 2.0 un outil de compréhension très intéressant pour les médias, qui en récoltent des informations sur ce qui intéresse plus les gens, et sur la pertinence de ce qu'ils produisent.

 

Il nous reste à souhaiter à Pirette un prompt rétablissement !

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Un VLD qui a des calculs.

N'ayant rien compris, beaucoup de politiciens flamands croient que leur « combat » pour la périphérie se résume à un affrontement entre Néerlandophones et Francophones. Ainsi, Luk Van Biesen, de l'OVLD, s'est cru pouvoir crier victoire en constatant (sur base d'un calcul démographique plutôt comique) que la proportion de non-Belges de Crainhem étant passée de 17,3 à 25,3 %, les Francophones s'y retrouveraient en minorité en… 2020 ! Idem à Wezembeek. Et apparemment, Van Biesen y puiserait une joie profonde, arguant que la majorité francophone aurait disparu, donc, d'ici-là. Il reprend là un refrain d'un certain Bard De Wever (N-VA) qui prétend que Bruxelles est à 50% étrangère pour tenter de minimiser la présence francophone. Or, sachant que de ces 50% d'étrangers, les 9/10 parlent au moins un peu le français, et 1/20e néerlandais (parce qu'ils viennent de Hollande), même si les ni-franco ni-flamands étaient réellement aussi nombreux (ce qui n'est pas le cas : 68% des Bruxellois sont de langue maternelle française et 12% néerlandaise, soit 80%), rien ne dit qu'ils voteraient pour des partis dont ils ne comprennent pas la langue. Autrement dit, même si demain, il y avait 50% d'étrangers à Crainhem, ils pourraient voter pour des candidats francophones, et en tout cas pour le maintien des facilités.

L'erreur fondamentale de Luk Van Biesen, le comique du jour, est de considérer les choses de façon communautaire, les Francophones contre les Flamands et inversément. Mais les choses dans la périphérie bruxelloise ne sont pas de cette nature. Il y a les Bruxellois et les expats qui, tous, travaillent à Bruxelles, et aimeraient habiter dans la région immédiate, à la campagne, sans y être insultés ou rejetés, et sans devoir quotidiennement passer sous un panneau qui prétend que telle ou telle commune « appartient » aux Flamands (Vlamingen). D'ailleurs, à Overijse, les Anglophones sont pourchassés au même titre que les Francophones, dès lors qu'on y interdit les panneaux « for sale » et que la commune a visiblement des relations privilégiées avec les gens du TAK qui vandalisent les magasins où absolument tout n'est pas en néerlandais. Croire qu'en 2020, ces gens-là vont tout à coup devenir pro-flamands parce qu'ils ne sont pas francophones est du plus haut ridicule. Mais en admettant que cela arrive, par exemple, à Dilbeek, je rirais bien à lire les commentaires des internautes flamingants sur l'arrogance et le manque de respect des Anglais, Allemands, Suédois, Italiens, Espagnols, Portugais, qui viennent manger le pain des Flamands sans même parler leur langue ! On rirait bien, sachant que le pain de la périphérie, c'est la présence des instances internationales à Bruxelles qui le paye !

Allez Luk, encore une blague. Avec vous, on rit bien !

22:32 Publié dans Rhumeurs | Lien permanent | Commentaires (10) | |  Facebook |  Imprimer | | | |