mardi, 22 décembre 2009

La Flandre promeut le séparatisme

Un carton d'invitation pour une soirée hollando-flamande envoyée par la Flanders House, « l'ambassade de Flandre » à New York, qui dépend de Geert Bourgeois, ministre du tourisme, séparatiste de la N-VA (Alliance néo-flamande, séparatistes francophobes) comprend une carte qui précise les ambitions séparatistes de la Flandre. On y voit Bruxelles déplacée au centre de la région, phagocytée, et la Wallonie assimilée par la France. Les rattachistes pro-France seront heureux. Les Bruxellois, annexés de force par une région qui veut la reflamandiser, sont tétanisés.

Je ne suis toujours pas rattachiste, ni séparatiste. Mais il faut bien reconnaître que ces jours-ci, la Flandre institutionnelle pousse assez fort. Même très, très fort. Et il y en a encore pour croire que Groen! peut comprendre Ecolo, ou que BHV sera réglé un jour ?

Pitié, les Francophones et les Bruxellois… Réveillez-vous ! La Flandre est « assertive » (incisive). Qu'attend-t-on pour envoyer un huissier constater que le parlement flamand est situé hors de Flandre, et un autre pour lui interdire d'utiliser Bruxelles dans ses dépliants touristiques et commerciaux.

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dimanche, 20 décembre 2009

Le dernier des flamingants

Et voilà. Le dernier, le seul parti flamand qui n'avait pas encore un pôle flamingant vient de basculer. Groen! phagocytait aujourd'hui le S-LP (ex VlaamsProgressieven, ex-Spirit, ex-Volksunie) de Geert Lamberts, celui-là même qui fit capoter (selon tout le monde, sauf lui-même) les négociations de 2005 sur BHV et qui, dans ce cas, serait responsable de l'imbroglio inextricable que notre pays vit actuellement.

Le parti de Geert Lambert écrit notamment dans son programme au sujet de BHV que : « De plus, l'arrondissement de BHV [tel qu'il existe aujourd'hui] renforce chez les Francophones qui viennent habiter dans la Périphérie flamande autour de Bruxelles, que cette banlieue est en fait un morceau du territoire bilingue de Bruxelles (au lieu du territoire unilingue de Flandre) et qu'ils ne doivent donc pas faire d'effort pour s'y intégrer et apprendre le néerlandais. »

Tout ça est très joli, mais en vertu du principe de libre circulation des biens et des personnes, les Francophones qui vont habiter en Flandre ou ailleurs n'ont pas l'obligation de faire des efforts, de s'intégrer ou d'apprendre le néerlandais. Il y a décidément des concepts démocratiques fondamentaux que certaines personnes au Nord de la soi-disant « frontière linguistique » n'intègrent décidément pas.

Le SLP est un parti confédéraliste, qui veut rendre la solidarité transparente, et lier l'impôt et la sécu aux régions. L'inégalité de l'imposition et des coûts de sécu entre la Flandre et la Wallonie fait donc clairement partie de ses projets. Sachant que ce qui provoque les transferts est le fait que plus de gens riches habitent la Flandre (je schématise), limiter ou réguler ceux-ci signifie en réalité que l'impôt sera moindre pour les Flamands que pour les Wallons. Toute régulation d'une solidarité nationale est à ce titre une source évidente d'inégalité. Geert Lamberts a établi un programme plutôt imprécis, où il faut lire entre les lignes pour savoir quelle est réellement l'intention du S-LP. On y trouve notamment la séparation de la Belgique en deux états, la Wallonie et la Flandre (sans la moindre précision sur Bruxelles), ce qui revient à nier le statut de la Capitale. On y trouve la considération que les facilités seraient une forme d'apartheid : permettre aux Francophones d'aller à l'école en français dans des communes à majorité francophone revient selon lui à les désintégrer de la coexistence. Il recommanderait donc de supprimer les facilités pour permettre aux Francophones d'aller à la même école que les Néerlandophones… celle où il est interdit de parler français dans la cour de récré. Quelle générosité !

On se demande quel intérêt le parti écologiste flamand peut bien avoir à intégrer quelques personnalités flamingantes de gauche (quoique le nationalisme ne soit pas une valeur de gauche…) qui tous ensemble dépassent tout juste 1% des voix. Sacrifier à son belgicanisme traditionnel pour ramasser quelques voix par-ci par-là ? Ou répondre à une constatation faite au cours des dernières élections, que beaucoup de Flamingants votaient pour Groen! (« vert! ») ? Voilà donc le dernier parti non-flamingant de Flandre qui réoriente son staff. Tous les partis politiques de Flandre ont à présent leur dose de flamingants. Il va peut-être falloir penser à la séparation, après tout.

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jeudi, 17 décembre 2009

La Senne est sale et la VRT promeut l'indépendance flamande !

Décidément, il y a des semaines où ça n'arrête pas. Suite à la pollution de la Senne, la VRT publie sur deredactie.be une opinion de Marc Platel, (ex-journaliste, ex-collaborateur de la Volksunie et de la N-VA, autonomiste convaincu) qu'il conclut en appelant à un conflit d'intérêt définitif entre les Néerlandophones et les Francophones. Entendez : la séparation. Le service public flamand donne ainsi libre cours à l'opinion républicaine indépendantiste. Marc Platel soutient notamment le conflit d'intérêts récent contre Joëlle Milquet et la prévient de plusieurs autres conflits d'intérêts à venir (il semble en effet que la Flandre ait plusieurs nouvelles attaques dans ses cartons). Marc Platel et Bart De Wever sont dans un même bateau. Ils déploient tranquillement leur stratégie visant à décrédibiliser définitivement l'état central. Ils ont désormais clairement la chaîne publique avec eux. Et tout ça, suite à la pollution de la Senne. La Flandre militante a un nouveau symbole. Et il pue.

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mercredi, 16 décembre 2009

Encore un petit mensonge communautaire de la VRT.

Le dernier article de la VRT sur la Senne se termine par « dans les médias francophones, les problèmes de la station d'épuration ont peu d'écho » Messieurs de la VRT, faites un tour du net avant de vendre du beau gros mensonge communautaire :

Le SoirLa station d’épuration de Bruxelles va redémarrerPollution de la Senne : Groen ! défend HuytebroeckIl n’y a plus de poissons dans la SenneLa station d'épuration de Bxl nord devrait bientôt reprendre du service

La liste des articles dans la DHhttp://www.dhnet.be/search/?query=aquiris&Submit.x=0&...

La RTBFStation d'épuration à l'arrêt: la Flandre critique E. HuytebroeckEpuration: des gravats auraient bloqué la station NordStation d'épuration: Aquiris va collaborer avec la SBGEStation d'épuration: Aquiris risque des pénalités financièresArrêt de la station d'épuration bruxelloise: une catastrophe

Et ma chaîne préférée (sisi !) RTL-TVIPollution Senne : la station d'épuration va être réactivéePollution Senne: tous les poissons ont disparu!Senne polluée: "le premier responsable, c'est Aquiris"

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mardi, 15 décembre 2009

L'université de Gand subsidie les néo-nazis.

Selon la VRT, les jeunesses d'extrême droite de la NSV (Nationalistische Studentenvereniging - Association des Etudiants nationalistes) ont désormais droit de cité, comme n'importe quelle organisation d'étudiants, au PFK (Convention de philosophie politique) de l'université de Gent, qui réunit diverses associations d'étudiants généralement apolitiques du reste. La NSV a ainsi droit à des subsides et à la location de locaux de l'université.

J'affirme que la NSV est un groupement néo-nazi. Voici quelques pistes :

1. ci-contre, un ancien numéro de Branding, le magazine de la NSV, qui reprend très clairement ses engagements : flamand, socialiste, national. Il suffit d'inverser les mots pour bien comprendre la nature de l'association étudiante.

2. la précédente revue de la même association, co-fondée par Bruno Valkeniers, actuel président du Vlaams Belang, s'appelait Signaal, tout comme la revue nazie distribuée pendant la guerre par l'occupant.

3. la NSV jeunesse (NJSV - l'acronyme ressemble à s'y méprendre à celui de la NSJV, les jeunesses hitlériennes flamandes de l'époque) a lancé un site internet de délation des instituteurs et institutrices de gauche dans les lycées flamands où certains intervenants n'hésitent pas à signer Heil en Zege (Sieg Heil en allemand).

4. La NSV a participé et/ou co-organisé des commémorations d'ex collaborateurs nazis du niveau de Degrelle. (notamment Staf De Clercq). Elle se joint régulièrement au Voorpost ouvertement supporter de l'antisémite furieux prénommé.

5. La seconde exigence du manifeste de la formation est : « la NSV exige l'amnistie inconditionnelle pour tous ceux qui, après la seconde guerre mondiale, ont été condamnés sur base de raisons politiques. » Entendez : tous les collaborateurs.

6. Enfin, tout comme le nazisme, la NSV rejette la vision sociétale individualiste. Entendez par là que l'individu n'a aucun droit face à un état absolu. C'est aussi la base de la doctrine fasciste de Mussolini.

Saluons cet usage généreux que la Flandre fait de ses fonds publics : les étudiants de tout bord pourront désormais, à l'université de Gand, côtoyer de vrais fascistes, comme on en croisait dans les années trente, à l'époque où l'on en chassa les Francophones. Ils prendront ainsi un cours d'histoire en temps réel gratuit : les couleurs de la NSV, noir, rouge, blanc, rappellent aussi cette douce époque et je vous recommande leur site de formation, dont le decorum est sans équivoque. D'ailleurs, s'ils ont laissé traîné un S qui ressemble à s'y méprendre à celui de SS sur l'un de leurs cafés à Anvers, c'est simplement… pour faire vrai !

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lundi, 14 décembre 2009

Ne dites plus «Royaume de Belgique», dites «Royaume de Flandre»

Les journaux annoncent au Nord et au Sud que le gouvernement fédéral a évité la crise et qu'il n'y aura pas de conflit d'intérêt flamand. Le pays est sauvé. Les mesures anticrises préservées. Mais à quel prix ? A celui-ci : la négociation finale de ces mesures s'est faite entre le gouvernement fédéral et le… gouvernement flamand. Autrement dit, quoiqu'il arrive désormais, le dernier mot, l'acceptation des lois, la force, le pouvoir, la décision définitive appartient au gouvernement flamand. C'est prouvé, démontré. Mme Milquet a bien réagi, a envoyé les explications qu'il fallait à la presse flamande au point que les commentaires des néerlandophones étaient assez partagés. Elle a bien compris le principe qui était à défendre en l'occurrence, mais là où il fallait tenir, toutes forces fédérales confondues, contre le Diktat flamand, elle s'est retrouvée seule. Où est donc passé le MR, si prompt à fustiger les Flamands quand «ses» bourgmestres ne sont pas nommés, si rapide à se plaindre au Conseil de l'Europe ? Dans un retranchement électoraliste de dernière catégorie : «c'est un problème interne aux sociaux-chrétiens». Sans ce soutien-là, sans celui de l'OVLD, qui est allé jusqu'à annoncer que, même s'il n'aime pas le principe, il soutiendrait le conflit d'intérêt en dernier recours, Joëlle Milquet a sauvé les meubles d'un gouvernement qui vient désormais de démontrer que ce ne sont pas les Belges qui dirigent la Belgique, mais bien les Flamands.

 

Allons donc au bout de la logique flamande. Ne disons plus que nous habitons le Royaume de Belgique. Nos représentants à l'étranger sont tous flamands, notre conseil de sécurité intérieur est flamand, et ceux qui ont le dernier mot sur nos lois fédérales sont les membres du gouvernement flamand. Nous habitons depuis ce matin dans le Royaume de Flandre. Euh… pardon. Het koninkrijk Vlaanderen.

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vendredi, 11 décembre 2009

La journée noire que personne n'a vu passer

Et on n'est même pas le treize ! Sale vendredi, en tout cas ! D'abord ce matin sur Bel RTL, on apprend qu'Alexander De Croo, qui est le challenger de Marino Keulen à la tête de l'Open VLD, ne sera pas plus tolérant que le blond flamingant du point de vue communautaire. Les Trois Bourgmestres sont donc des méchants dûment punis par une mesure tout à fait régulière, selon Alexander : la non-nomination. L'élection ? La démocratie ? Le Conseil de l'Europe ? Ça n'intéresse visiblement plus personne au Nord. En revanche, pas un mot des treize ou quinze bourgmestres flamands qui ont purement et simplement refusé d'organiser les élections, ni de celui qui a organisé le guichet de délation (Overijse), ni de celui qui a envoyé des recommandations de vote antifrancophones AVEC ses convocations électorales (Ternat se hissant ainsi au niveau de l'Irak sous Saddam). Donc, c'est dit, au Nord, on a le droit de violer le sacro saint principe démocratique de la neutralité politique du pouvoir organisateur. On a le droit de promouvoir le TAK (entreprise de nettoyage linguistique limite très raciste) en leur ouvrant un bureau de délation (mais si !) Mais envoyer une convocation en français à un francophone, ça doit être puni ! Vendredi noir, donc : comme il n'y aura pas un De Croo pour rattraper un Keulen, il va falloir se faire à l'idée qu'en Flandre, pour absolument tous les partis, un Francophone n'a pas les mêmes droits qu'un Néerlandophone. Et ça n'est que la première m… du jour…

 

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mardi, 08 décembre 2009

Waar muslims thuis zijn.

Ce n'est pas tout à fait une bonne nouvelle, mais c'est une moins mauvaise information qui nous parvient de Flandre, si on la compare à la Wallonie ou à Bruxelles. C'est dans ces deux dernières régions que l'on trouve le plus grand nombre d'opposants à la construction de minarets. Selon une étude à paraître demain dans le Soir Magazine, les Flamands sont en effet les moins nombreux à être « tout à fait partisans » de l'interdiction. On en saura plus à l'aube, mais il apparaît déjà que les Wallons et les Bruxellois sont plus enclins que les Flamands à se prendre pour des Suisses de droite musclée. Et comme le Parti Populaire de Modrikkamen a déjà annoncé qu'il était contre les minarets, je recommanderais aux musulmans d'apprendre le néerlandais. Il semble que la population flamande soit, sur ce thème, un rien plus mûre que les Francophones. Flandra, aina'l muslim fî'l baytuhum (ou quelque chose du genre). Traduction ? Vlaanderen, waar muslims thuis zijn.

Et tenez, en illustration, la photo de l'église de Mahommedia. C'est une des nombreuses églises du Maroc. Un pays où l'on tolère beaucoup plus facilement les lieux de culte d'autres religions que dans certaines nations qui se croient, se disent, et se déclarent « plus civilisés ».

 

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dimanche, 29 novembre 2009

La flamanditude des choses. UPDATE

Lors d'une Mise au Point récente à la RTBF, Jean Quatremer faisait remarquer que la plupart des Belges en charge de relations internationales étaient « flamands ». D'où une boutade rapide de M. Eyskens. Et pourtant, de Standaard publiait dès le lendemain une liste des « topmen » belges (que j'ai actualisée depuis). Et il faut bien reconnaître que Jean Quatremer a mille fois raisons. Jugez plutôt ce mix des fonctions européennes et des fonctions gouvernementales :

FONCTIONS EUROPEENNES
NL : Herman Van Rompuy, permanente voorzitter van de Europese Raad, CD&V = 3
NL : Karel De Gucht, Europees commissaris van Ontwikkeling en Humanitaire Hulp (nommé depuis commissaire au Commerce), OVLD = 2
FR : Isabelle Durant, vicevoorzitster van het Europees parlement, ECOLO = 1

FONCTIONS BELGES A VOILURE INTERNATIONALE
NL : Yves Leterme, premier ministre, CD&V = 3
NL : Steven Vanackere, ministre des Affaires étrangères, CD&V = 2
FR : Didier Reynders, ministre des Finances, MR = 2
NL : Pieter De Crem, ministre de la défense., CD&V = 2
FR : Charles Michel, ministre de la Coopération au développement = 1

POSITIONS DANS DES PARTIS EUROPEENS
NL : Guy Verhofstadt, fractievoorzitter van de liberalen in het Europees parlement
NL : Wilfried Martens, voorzitter van de Europese Volkspartij (EVP)
NL : Annemie Neyts, voorzitster van de Europese Liberale partij (ELDR)

Au mieux, cinq des huit postes internationaux sont néerlandophones. Pas très équitable quand déjà le premier ministre est néerlandophone. Si l'on donne 3 à un poste de direction, 2 à un poste de ministre et 1 à un poste moins en vue, la note nous donne 12 points de visibilité aux Flamands contre 4 aux Francophones. Et si on quitte l'idée communautaire, on note qu'un parti, le CD&V (chrétiens-démocrates flamingants) obtient la bagatelle de 10 points sur 16. Autrement dit, un parti qui ne réunit pas 20% des suffrages belges obtient à peu près tous les postes internationaux. Quand on inclut les têtes de partis européens, on arrive à la bagatelle de trois francophones sur 11 postes et sièges. Pour un pays qui a 42 % de Francophones, c'est misérable. Non, le mot serait plutôt « minable ». La liste du Standaard est plus longue, parce qu'elle inclut aussi les postes à responsabilités dans des entreprises. Et là, les Francos sont totalement largués. Pour une raison ou une autre, vu de l'étranger, la Belgique est bel et bien néerlandophone.

Et ne comptez pas sur le gouvernement pour y faire quelque chose : les partis flamingants ont pratiquement pris ce pays en otage de sorte que, pour éviter la crise finale, les politiciens francophones sont obligés de se la jouer profil bas sur certains principes.

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mardi, 24 novembre 2009

De Maddens à Desmet, l'état des faiseurs d'opinion en Flandre.

MISE A JOUR SUR LE LOGO DU VNJ TOUT EN BAS.

Hier, sur Terzake, à la VRT, Bart Maddens, « idéologue de la N-VA et aussi un peu du Gouvernement flamand »(1) , dévoilait un nouveau pan de sa doctrine. Alors qu'il était invité dans l’émission en tant que politologue, la présentatrice n’a pas pu s’empêcher de lui demander son opinion d'idéologue. Or, l’opinion de Bart Maddens est celle qui trouve sa place régulièrement dans le magazine du Vlaamse Volksbeweging (mouvement populaire flamand), dont le trésorier est actuellement le président de la manifestation d’extrême-droite Ijzerwake, qui réunit chaque année environ 3.000 à 5.000 flamingants ultras et néo-nazis autour de l'idée d'une Flandre pure pour Flamands purs. Il est non seulement étonnant que ce personnage aux compagnonnages sulfureux soit encore invité sur des plateaux de télévision publique (sachant que la majorité du public néerlandophone n’est pas indépendantiste, on n'en voit même pas l'intérêt !) Mais il est encore plus étonnant de voir qu’il l’est à la fois au titre de « politologue » et « d’idéologue ». Et de la VRT à la presse flamande, bien peu de monde semble lui reprocher ses fréquentations. Même pas Yves Desmet, le chroniqueur politique du Morgen. Mais voyons d'abord le nouvel avenant à la doctrine de Bart Maddens…

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