jeudi, 10 juin 2010

De tous les peuples de la Gaule, de Standaard a les pires journalistes.

Heureux qu'ils étaient ! Enthousiastes ! Figurez-vous qu'un étudiant de Leiden (NL) a gagné un prix (rendez-vous compte : chez les «Kaaskoppen» !) pour avoir démontré que, quand Jules César écrivait «de tous les peuples de la Gaulle, les Belges sont les plus braves», il parlait en fait des Flamands (vous savez bien, les Éburons et les  les zébus carrés). A peine l'info arrivée sur les téléscripteurs, les journalistes du Standaard ne se sont plus sentis et ont, en pleine campagne électorale nationaliste s'il en est, jeté l'information en pâture aux électeurs potentiels : ce ne sont pas les Belges, les plus braves, bande d'ignares, mais bien évidemment les Flamands (normal : ils sont meilleurs, un point c'est tout) ! L'info est passée tout de suite sur Facebook, Twitter, comme toute info un peu importante, et la Flandre flamingante s'est crue au Nirvâna. Les lauriers de César, ça ne se refuse pas… Oui, mais voilà ! Ce matin, Het Nieuwsblad écrivait qu'en réalité, l'étudiant en question n'a jamais existé, et qu'il s'agissait d'une blague — une dépêche que Belga n'aurait pas vérifiée d'après Vers l'Avenir, qui s'étonne même que l'agence n'ait apparemment envoyé cette info qu'aux journaux flamands. D'où une étrange réaction au Standaard…

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mercredi, 09 juin 2010

Putain, seize milliards.

Le grand mensonge flamand, celui sur lequel ce crétin de Leterme s'est basé pour lancer une politique antibruxelloise, celui qui a coallisé les Flamands contre les Wallons et les Bruxellois, qui a fini par amener un nationaliste virulent à la limite du pouvoir, qui a amené à cracher sur le drapeau belge et à des heures et des heures d'émissions condescendantes de la VRT et de VTM, des lignes et des lignes de haine économique dans De Standaard, Het Nieuwsblad, Het Laatste Nieuws, et même De Morgen, ce grand mensonge s'écroule comme un décor de carton pâte le lendemain d'un Western. C'est Trends-Tendances qui vous le dit, sur base des chiffres Eurostat : Bruxelles transfère, non pas 3, ni 6, ni 8, ni 12, mais bien 16 milliards d'euros par an à la Flandre. Le sous-financement, en pleine tronche de ce Vlaamse cake qui n'était donc qu'une baudruche gonflée à l'hélium du mépris. Putain ! Seize milliards par an ! Et on doit supplier pour obtenir 500 millions ? Et on doit céder des droits élémentaires pour n'en avoir que 100 ou 200, et encore, avec un geste de dédain de toute, oui, toute la classe politique ménapienne (mais non Simone, je ne m'énerve pas, je jouis!)

Oui, je jouis. Parce qu'en 2008, j'ai écrit ce livre qui est sorti cette année (Walen Buiten, aux éditions Jourdan) et que tout ce que j'y décris est en train de se vérifier, y compris les transferts. A lire page 123 :

«En cherchant peu, j’appris qu’en réalité, la Wallonie était le premier client de la Flandre. Que Bruxelles était le premier pourvoyeur d’emplois aux Flamands. Que certaines provinces francophones étaient plus riches que plusieurs provinces flamandes. Que ma ville produisait un cinquième du revenu national, pour un dixième des habitants. Qu’elle transférait à tout le monde, Flamands et Wallons, sans trouver ça bizarre ni scandaleux. En consultant les statistiques officielles européennes, je constatais même que la Flandre, qui nous disait être l’une des régions les plus riches du monde, n’était même pas dans le top-20 européen. Elle était en fait aussi « pauvre » par rapport au Danemark qu’elle était « riche » par rapport à la Wallonie ! Je me pris un coup de massue en découvrant que quand les Wallons recevaient 1,5 milliard d’euros d’aide structurelle européenne (preuve, pour certains flamingants, de son effroyable pauvreté), les Flamands en recevaient tout de même 1 milliard ! Riche, la Flandre ? Les chiffres me prouvèrent que les politiciens flamands, tous ou presque, mentaient sciemment depuis des années à leurs électeurs.

Je fus convaincu que ces mensonges cachaient quelque chose. On ne pousse pas les gens à la haine sans raison. « Haine » n’est pas trop fort. À chaque visite sur les sites flamands de journaux modérés, je finissais épuisé, abasourdi. Ça empirait. Le portrait qu’on faisait de nous était abominable. Nous étions officiers fransquillons, noblions, profiteurs, misérables et voleurs à la fois. Nous étions aussi des immigrés, des rats. Ils nous décrivaient sales, envahisseurs, idiots, inadaptés, incapables de parler néerlandais. Nos journaux étaient des torchons. Nos hommes politiques, des vendus. Nous les opprimions. Nous les méprisions. Nous étions leur vivante humiliation.»

(Walen Buiten, Marcel Sel, Ed. Jourdan)

Mais putain ! Seize milliards !

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mardi, 08 juin 2010

Le parti d'Herman Van Rompuy s'oppose au Traité de Lisbonne.

Suite à un courrier envoyé par l'APFF (Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre) demandant aux partis flamands de préciser certaines de leurs positions afin de permettre aux 6% de Francophones de Flandre de faire un choix électoral, le CD&V a répondu de façon pour le moins inquiétante. L'APFF demandait la reconnaissance de la minorité francophone historique de Flandre, ainsi que des garanties pour la libre installation des Francophones en Flandre (ce qui paraît être le droit le plus élémentaire dans l'UE) . La réponse du parti d'Herman Van Rompuy, qui est censé faire respecter le Traité de Lisbonne, est «non» dans les deux cas !

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dimanche, 06 juin 2010

Nouvelle méthode de négociation au CD&V : évoquer une guerre civile !

Il y a un sous-marin wallon détruit, puis une torpille flamande, marquée BHV. On est à la télévision sud-coréenne. La présentatrice explique que «les tensions n'ont jamais été aussi graves en Belgique. La Belgique du Sud (Wallonie) et Bruxelles menacent de se détacher de la Belgique du Nord.» Devant le palais royal, après avoir affirmé que le couple royal avait fui le pays, un reporter coréen interroge Bart Coopman, bourgmestre CD&V de Zemst. Celui-ci affirme, une carabine à la main : «Les Flamands, les Francophones, les Wallons sont pratiquement sur le pied de guerre. Les Citoyens sont en train de s'armer.» Il reconnaît toutefois que la crise est due à l'absence de compromis de part et d'autre. Même pas peur, c'est bien sûr une blague : l'on retrouve Bart Coopman dans un décor normal.

Il nous rassure : «ceci était une fiction. Mais cette fiction n'est peut-être pas très éloignée de la réalité». Nous voilà moins rassurés. Il se dit persuadé qu'il y a de part et d'autre encore des gens prêts à négocier raisonnablement des deux côtés de la frontière. Il faut dire que dans ce clip totalement irresponsable en période électorale, Bart Coopman montre l'exemple de ce qu'est un homme politique flamand ouvert à la négociation : le film est titré : «Une torpille flamande coule un sous-marin wallon». Avec des gestes de bonne volonté pareils, on en viendrait presque à recommander de voter Bart De Wever. Avec lui, au moins, on n'a pas besoin de gratter le vernis d'une invraisemblable hypocrisie pour connaître le détail de son programme. Ce midi à la RTBF, Johan Vande Lanotte nous a montré que même côté socialiste, le discours s'était musclé. Nous voilà avertis : si les Francophones osent discuter des frontières, c'est la scission de la sécurité sociale assurée. Allez, voilà une vidéo tragique pour vous convaincre de l'ouverture du CD&V. Un croiseur touché ? Non : un pays coulé. Merci Marianne.

Une information recueillie sur le twitter de Michel Henrion

 

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vendredi, 04 juin 2010

Indépendantistes à 43%, confédéralistes à 62.

Le sondage VRT-De Standaard qui paraît ce soir annonce 25,2% d'intentions de vote pour la N-VA (nationalistes indépendantistes), 11,5% pour le Vlaams-Belang (nationalistes-xénophobes indépendantistes) et 6,6% pour Lijst De Decker (populistes indépendantistes). La bagatelle de 43% des Flamands s'apprête donc le 13 juin à voter pour des partis ouvertement favorables à la fin de l'État belge. Si l'on ajoute ce que j'appelle les «confédéralistes radicaux», à savoir le CD&V qui veut imposer une Belgique à deux régions, abolissant l'autonomie bruxelloise, on obtient un peu plus de 62% de partis radicaux dont le programme et les principes ne permettent pas d'espérer une continuité de la Belgique à long terme.

Comme je l'ai dit auparavant, il faudra au moins une hexapartite pour dégager une majorité non-nationaliste en Flandre et une octopartite sinon une nonapartite pour une réforme de l'État. S'il faut naturellement attendre le soir du 13 juin pour confirmer ce qui se présente comme une véritable catastrophe, je pense utile d'émettre quelques réflexions par-rapport aux chiffres du sondage.

1. Dès lors que les Flamands veulent un accord sur une réforme de l'État, s'ils ne changent pas d'avis, il est difficile d'imaginer un nouveau gouvernement pour septembre. Une crise de l'ampleur de la précédente devrait se profiler. En effet, mettre 8 ou 9 partis d'accord sur une réforme approfondie de l'État, au vu de la distance actuelle entre les diverses positions, même au sein d'un même groupe linguistique, est en pratique impossible, d'autant que la N-VA fera tout ce qu'elle peut pour faire capoter toute négociation. Elle n'a aucun intérêt à diriger la Belgique, et aucun intérêt à faire la moindre concession aux Francophones.

2. A supposer qu'une hexapartite obtienne l'accord de partis extérieurs sur une réforme dont les grandes lignes auraient été dessinées pour le premier septembre comme l'a exigé Alexander De Croo, elle ne sera pas en mesure de gouverner avec la rigueur et la puissance indispensable pour sortir d'une crise aussi profonde, tant en matière de structure nationale qu'en matière économique. Même si ce gouvernement réussissait à tomber d'accord sur des politiques anticrises efficaces, celles-ci feraient forcément l'objet de compromis, contre lesquels le gouvernement flamand viendrait régulièrement opposer son véto.

3. De multiples hypothèques pèsent en outre sur la validité des élections. Un parti comme le Vlaams Belang, grand perdant annoncé, n'hésitera pas à contester l'organisation des élections, et il se trouvera peut-être des tribunaux flamingants pour le suivre dans cette voie périlleuse, comme on l'a vu lorsque des présidents de tribunaux de première instance ont fait savoir qu'ils considéraient ces élections comme illégales.

4. Face à une telle machine de guerre, les partis comme Ecolo qui partent du principe qu'il faut ne pas «provoquer» les électeurs flamand et qu'il vaut mieux montrer  par leur relation avec Groen! qu'il est possible de créer des accords, sont hors phase : si Ecolo et Groen! étaient en mesure de trouver un accord communautaire, pourquoi leurs deux programmes sont-ils si éloignés l'un de l'autre ?

5. Et corollaire de la précedente : ça ne sert à rien de «cacher» aux Flamands que les Francophones demandent un lien avec la Wallonie. Si c'est une revendication électorale, elle doit être dite, parce que l'électeur francophone doit savoir à quoi s'attendre de la part de chaque parti. Recommander, comme le fait Javaux, de taire cette revendication, c'est interdire aux partis francophones de transmettre leur opinion à leurs électeurs. Dans ce cas, comment pouvons-nous juger en connaissance de cause ? La critique de l'interview de Milquet (qui a d'autres défauts dont on parlera un autre jour) par Jean-Michel Javaux n'est pas une grande preuve de démocratie. C'est même plutôt démagogique de cacher son programme en pleine élection !

6. Prions. Laat ons bidden.

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jeudi, 03 juin 2010

La N-VA appelle à l'incivisme fiscal

Selon Brusselnieuws.be, Ben Weyts, candidat de la N-VA, s'offusque du "peu de place" laissé aux partis flamands dans la commune, où les néerlandophones ne reçoivent qu'un demi-panneau pour un panneau entier aux Francophones. Il faut dire qu'il y a environ 6% de Néerlandophones dans la commune bruxelloise. N'empêche. Ben Weyts veut la parité flamands/francophones en matière de panneaux électoraux. Du coup, la N-VA a décidé de coller des demi-affiches. Jusque là, pas de problème. Là où le parti montre son mépris de la démocratie, c'est que Ben ajoute : «Nous appelons les Flamands à Etterbeek à ne payer que la moitié de leurs impôts.» La N-VA ne recule décidément devant aucun principe (légal ou non) pour promouvoir le nationalisme flamand. Enfin. 50% de 6% d'impôts en moin, ça fait 3% de déficit en plus pour Etterbeek. C'est Reynders qui va être content, lui qui a dit à la VRT que la N-VA était un parti très démocratique. Quel comique, ce Didier !

Selon la même logique absurde, dans les communes de la périphérie, comme les communes n'affichent pas du tout les partis francophones, le FDF devrait recommander aux Fransquillons de ne plus payer d'impôt à la Flandre. Chiche que ça ferait marrer Geert Bourgeois ?

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Les Francophones sont des colons en Flandre.

Dans un chat du Soir, Luc Van Der Kelen, probablement le plus connu des éditorialistes flamands, écrit à propos de Milquet : «Quand j'entends ce qu'elle dit aujourd'hui, j'ai l'impression de me trouver en Palestine avec les Francophones dans le rôle des Israéliens qui construisent des maisons en terre palestinienne afin de pouvoir exiger le terrain palestinien dans quelques années.» Évidemment, l'actualité très récente n'est pas étrangère à cette comparaison pour le moins étrange. Elle dit, entre autres, que les Francophones qui vivent dans les communes périphériques à facilités sont des colons. Question à Van Der Kelen : à quand une flotille sur la Meuse pour aider les pauvres Flamands opprimés par le blocus francophone ?

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Brussel Vlaams.

Lors de la conférence de presse sur le double meurtre de ce matin (qui a coûté la vie à une juge et un greffier en pleine audience de justice de paix) à Bruxelles, le représentant de la police a fait sa déclaration en néerlandais uniquement devant la télé et la presse, avant de céder la parole au substitut. Il s'est alors levé, considérant apparemment que sa déclaration unilingue néerlandaise suffisait. A ce moment-là, des journalistes ont demandé de répéter en français. Le policier a hésité,  s'est rassis, apparemment irrité par la demande. Quelqu'un a dit dans la salle : "bilingue !". L'officier de police a souri ironiquement en répétant "oui… bilingue…" et a repris la déclaration dans un français d'excellente qualité. Le procureur (francophone) a ensuite pris le relais, à nouveau en néerlandais. Alors qu'il commençait à répondre à des questions, un journaliste apparemment français lui a demandé, à son tour, de reprendre sa déclaration en français, ce qu'il n'avait apparemment pas l'intention de faire. Dans les journalistes posant des questions, on a notamment pu entendre un accent probablement anglais. Ensuite, le ministre belge de la justice a pris place et a commencé sa conférence, devinez quoi ? En néerlandais !

Bruxelles compte 68% d'habitants de langue maternelle française. 87% des électeurs bruxellois choisissent le rôle francophone. 90% des affaires traitées par les tribunaux bruxellois le sont en français. 85% des journalistes étrangers en poste à Bruxelles ne parlent pas néerlandais, mais bien français. Pour communiquer sur ce drame terrible qui a touché une juge et son greffier, l'on peut se demander si, à Bruxelles, au moins un des trois intervenants n'aurait pas pu utiliser la langue de l'écrasante majorité de la population locale et de la toute aussi écrasante majorité des journalistes étrangers. Que des journalistes doivent réclamer une version française est révélateur de la pression flamande dans la capitale.

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mardi, 01 juin 2010

Het Vlaamse Karakter van Een Blogske Zout.

Désolé pour ceux qui ne parlent pas néerlandais, voilà ma lubie qui me reprend, je prétends qu'on n'apprend une langue qu'en la pratiquant. Voici donc une page pour tous ceux qui veulent discuter en néerlandais, en remerciant d'avance les commentateurs néerlandophones qui viendront contredire (ou pas) les opinions des commentateurs francophones. Cette page est dédiée à Jiosé Happart, qui aurait pu changer la Belgique si seulement il avait accepté d'apprendre la langue de 40% des habitants de la commune qu'il prétendait diriger.

Het was lang geleden toen ik op dit blog nog een ééntalig Nederlandse pagina voorstelde. De eerste keer was dat eigenlijk niet zo'n succes. Ik hoop dat deze keer meer mensen van heel België zullen meedoen. Ik dank bij voorbaat de Nederlandstaligen die hier graag meedoen om tolerant te zijn met het soms gebrekkige Nederlands van ons, Franstaligen. Het onderwerp van de discussie wordt deze keer : "is de N-VA een extremistische partij, en waarom ?" Alle meedoeners worden verzocht uiterst beleefd met elkaar te zijn, en geen scheldwoorden te gebruiken. Doei!

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dimanche, 30 mai 2010

Le territoire flamand ou bien l'État belge. On ne peut pas avoir les deux.

Dans De Morgen, ce matin, Yves Desmet, commentateur progressiste, reprochait à Joëlle Milquet sa demande de rattacher les communes à facilités à la région bruxelloise, avec des arguments étranges pour un démocrate : «S'il y a bien quelque chose qui reste hors de question pour absolument tous les partis flamands, c'est bien le caractère immuable de cette frontière née en 1963 et le principe de territorialité qui y est lié. Avec certains partis flamands, il est [éventuellement] encore possible de débattre des facilités à attribuer aux habitants francophones de ce territoire flamand, mais les détacher de la Flandre et les rattacher à la Région bruxelloise n'est politiquement pas imaginable. Cela ne fait qu'augmenter l'opposition communautaire et amène une confrontation encore plus vive entre les communautés, qui rend tout accord sur une réforme de l'État encore plus éloigné.» Et il reproche aux Francophones de refuser ce dialogue réservé aux arguments flamands !

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