vendredi, 24 mai 2013

La N-VA baisse, le Belang remonte. Je vous l'avais bien dit.

Deux sondages à paraître ce week-end confirment ce que je dis depuis déjà quelque temps (sachant qu'un sondage n'est qu'une photo très imparfaite). Le premier (LaLibre/RTBF/Dedicated) voit chuter la N-VA de… 6 points, à 32,8%. Le second (De Standaard) la voit s'amortir à 32,1%. Apparemment, le parti a fait le plein des électeurs qu'il était en mesure de séduire, et un certain nombre d'entre eux, qui attendaient beaucoup de De Wever, trop probablement (il a aussi trop promis) commencent à chercher ailleurs. Ça ne nous dit toujours pas si 2014 sera un grand soir ou un nouveau matin, mais je parie sur une victoire mitigée. Toujours premier parti de Flandre, mais moins dominateur. Quant à savoir si cela lui permettra, depuis le gouvernement flamand, de pourrir le pays, je vous renvoie, comme auparavant cette semaine, à Madame Soleil.

Le deuxième enseignement est que, comme je le dis depuis très longtemps, le Vlaams Belang n'est pas encore mort. Je n'ai jamais cru à cette histoire de N-VA qui tuait "volontairement" le Belang. On a toujours besoin d'un plus nationaliste que soi, encore faut-il qu'il ne déborde pas trop. La N-VA n'a pas je pense une moralité suffisamment blanche que pour voiloir la fin du parti fasciste par engagement démocrate. J'ai toujours pensé que le Belang avait plutôt chuté du fait de plusieurs facteurs internes dont la N-VA a tiré profit : lassitude de voter pour un parti qui n'est jamais au pouvoir, perte du fondateur "charismatique", présidence octroyée à un idéologue sans relief, dissensions internes gravissimes… ça suffit à vous laminer un parti. Mais avec 10% dans les deux sondages, de laminage il n'est pas encore question.

Pendant ce temps, Bart De Wever, très pointilleux sur l'importance de l'économie pour notre avenir, grand pourfendeur du clientélisme wallon, est parti à l'assaut d'un… grand club de foot pour Anvers. On cherche de nouveaux électeurs comme on peut, hein !

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Woolwich. Zone de guerre.

L’attaque djihadiste d’hier à Londres ne constitue pas une nouvelle étape du terrorisme djihadiste. Mais il confirme une évolution du mouvement qui a des implications profondes pour nos sociétés. Contrairement aux attaques du World Trade Center ou à l’attentat de Madrid, soigneusement organisés, qui requéraient des équipes coordonnées, celle de Woolwich était menée avec des outils de cuisine, et n’a pas nécessité l’importation de terroristes venus du Golfe ou d’ailleurs. Il est apparemment le fait de jeunes Anglais d’origine nigériane. Le plus énervé des deux (celui qui a parlé à la caméra) serait identifié comme étant Michel Adebolajo — info sous réserve, mais publiée par la BBC — issu d’une famille chrétienne très pratiquante, converti à l’islam après ses études…

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mercredi, 22 mai 2013

Les méchants Chypriotes, légende eurogroupienne.

L’une des choses qui m’avaient choqué dans la crise chypriote était la mise sur le marché par l’Eurogroupe de sophismes qui ont rapidement été adoptés tels quels par une partie de la presse. L’un des pires, de mon point de vue, concernait la «saleté» des dépôts dans les banques chypriotes. Entendez l’argent russe. Le sophisme partait d’une évidence entendue «l’argent russe est mafieux». Sans même en passer par là, on aboutissait immédiatement à la conclusion que Chypre ayant accepté les dépôts russes, les banques chypriotes étaient forcément complices de la maffia, et donc «sales». Dit autrement, toute mesure prise contre elles, y compris la pire, se justifiait par le simple caractère russe, donc maffieux, des dépôts. Outre le fait que cet argent ne constituait qu’une partie des dépôts, l’argument montre surtout une condescendance coupable de la part des pays «sains» envers cette Chypre «dégoûtante» et le raisonnement permit à l’Eurogroupe d’imposer à l’île des mesures qu’il n’aurait osé utiliser contre des pays à la meilleure réputation. 

 

Or que se passe-t-il aujourd'hui ? D’après RT.COM, une partie de cet argent a désormais été replacée dans d’autres pays qui devraient à leur tour, selon les critères unioneuropéens, être pointés du doigt pour leur «saleté» protomaffieuse. D’après Istvestia, ce seraient le Luxembourg (7 milliards de dollars), les Îles Vierges britanniques (4,7 milliards), l’Irlande (4,6 milliards) et les… Pays-Bas (2,8 milliards). Soit, si je compte bien, quelque 20 milliards de dollars.

 

Mais heureusement, tous ces pays n’ont pas dû faire face à des pertes énormes pour sauver… la Grèce, se dit-on. Un aspect oublié dans le traitement de la chute de Chypre. Oui, car la hausse des taux d’intérêts dans les pays périphériques a permis aux nations centrales et nordiques d’emprunter à des taux très inférieurs à l’inflation. Alors que les banques chypriotes, elles, se sont pris la restructuration de la dette grecque de plein fouet. Ou comment le malheur des uns fait le bonheur des autres, avec cette infamie supplémentaire que pour justifier le malheur des uns, on les a fait passer pour plus méchants qu’ils n’étaient. 

 

(Info RT. COM via @chrischavagneux, Alternatives Économiques, à suivre sur Twitter)

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samedi, 18 mai 2013

Bruxelles pas belle ? Touche pas à mon immobilisme !

Des Bruxellois vexés par l'article de Jean Quatremer continuent à prétendre que son papier était à charge et à lui renvoyer le cas de Paris. D'où une réponse de sa part, plus atterrante encore (dans les faits) : Bruxelles est une ville dangereuse pour les usagers les plus faibles. Point. Et mobile comme une tortue sur une planche à savon. Et ça fait des années, et ça dure, et rien ne change, et à la limite, tout le monde s'en fout, puisque c'est pire à Paris (ben non, il y a moins de cyclistes tués à Paris par million d'habitants), à Londres (ben non, les Anglais meurent près de trois fois moins sur les routes), à… euh… bon… c'est pire à Kinshasa. Mais ça suffit à cette catégorie de Belges, surtout à un certain nombre de politiciens, qui hurlent quand un journaliste — surtout français — critique la gestion de la ville, mais haussent les épaules quand on leur met le nez dans… je vais le dire comme ça… leur caca. Déni, refus de regarder la réalité en face, c'est en fait de ça que souffre notre capitale, ma ville.

Preuve en images, toujours sur le même tronçon de la Chaussée de St-Job que j'ai évoqué dans deux articles précédents. Pour rappel, des travaux rendent le trottoir le plus large inaccessible et envoient les piétons… sur la chaussée. Quant au trottoir d'en face, il est encombré et pas suffisamment large pour une simple poussette. Mais cette fois, après avoir sans succès diffusé des images sur mon blog, twitté, facebooké (ce qui représente un total d'une trentaine de milliers de lecteurs dont aucun n'a une responsabilité quelconque en matière de mobilité à Uccle, bien sûr, ma bonne dame…), j'ai décidé de faire un geste de communication.

On m'a en fait dit d'arrêter de twitter des situations abracadabrantes, il y a des points infos pour ça. Et l'on m'a conseillé de contacter Bruxelles-mobilité… Réponse à 17h30 : 
podcast. Suit le même message en français. Bon, les anglophones repasseront. Les gens qui bossent aussi (une messagerie vocale, c'est si dur à installer ?)

Là-dessus, on me dit d'utiliser le site fixmystreet. Les résultats affichés ne sont guère encourageants : 965 incidents signalés les 30 derniers jours pour 184 incidents clôturés sur la même période (mais le site est tout neuf). La vitesse est… bon : l'incident n°000801 a été signalé le 30 avril 2013. Il s'agit d'un marquage effacé. La ville est au courant. Les convoyeurs attendent. Mais au moins, il se passe quelque chose, me dis-je, et quelques incidents sont "réparés" dès le lendemain. Je décide donc de signaler la situation sur la Chée de St-Job. Le site m'arrête immédiatement : bon sang, ne savez-vous pas qu'Uccle ne participe pas à FixMyStreet ? Sur le bordel institutionnel bruxellois, Quatremer a mille fois raison !

OK. J'appelle l'administration d'Uccle, qui ne répond plus. Ni répondeur, ni messagerie vocale disponible. Reste le 101 (les urgences). On décroche en néerlandais, je réponds en français, on me passe un agent qui parle français avec un fort accent. Il me demande où se situe le problème, je lui réponds "au carrefour de la Chée de St-Job et de la rue Basse". Il me demande "Comment vous écrivez "basse" ? J'épèle. Il n'a pas compris. Je lui donne l'information en néerlandais : "Diepestraat". "Ah ja !" me répond-t-il. Toujours très aimable et prêt à aider, je le précise. Je lui décris le problème, il est 100% d'accord avec moi : ce n'est pas admissible. Il m'assure qu'il va contacter immédiatement la police d'Uccle. 

Je pars du principe qu'un citoyen n'a pas à réitérer cinquante fois le signalement d'un incident, c'est à l'administration de s'assurer de la bonne gestion de la communication intérieure. Le lendemain, à la mi-journée, je repasse au même endroit et la situation n'a absolument pas été réglée : elle a au contraire empiré : 

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Cette fois, un camion s'est ajouté au schmilblick. Les voitures n'ont plus qu'une bande… pour les DEUX sens de roulage, à côté du trottoir le plus étroit qu'on puisse imaginer. 

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Les gestionnaires de travaux ont eu la bonne idée de placer les interdictions de stationner sur ce trottoir. Les haies y prennent déjà une certaine place, ce qui fait qu'il est impossible de marcher à deux de front. Bien sûr, ce n'est pas la faute de la société qui travaille, c'est la faute à je m'en suis foutu comme de l'an quarante depuis… l'an quarante.

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L'espace laissé ici au piéton est d'environ 40 cm.

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Les habitants eux, doivent traverser à leurs risques et périls, 200m séparent les deux passages cloutés.

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Ici, les branches ne permettent pas de passer sur le trottoir sans égratignures. Les voitures passent à vive allure. Avançons un peu…

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Et il vous reste 40cm (au poteau) et 20 (à la barrière abandonnée). Quelques mètres plus loin…

 

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…je compte environ 30 cm. Les serial deniers me diront que bof, c'est pas grave. Alors, OK, je suppose que c'est plus parlant comme ça : 

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Ah, là, c'est déjà plus comique, évidemment. Ah ! le souffle du bus qui passe ! Quel sentiment de sécurité, ça vous donne ! Il vaut mieux ne pas avoir deux enfants à amener dans ce genre de coin.

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Ah ! Ces trottoirs ! Comme ils sont utiles pour signaler aux voitures qu'elles peuvent à nouveau rouler à 50… Sauf qu'auparavant, aucun poteau ne disait le contraire…

Enfin voilà. Bruxelles a une superbe grand-place, un sublime parc en face d'un palais royal moyen (dont la chaussée s'est effondrée suffisamment pour avaler un 4x4, et ce, quelques jours seulement après l'article de notre courageux journaliste français… J'attends toujours une photo de chaussée effondrée juste devant l'Élysée…), de nombreux espaces verts qui la rendent attrayante, des maisons charmantes coincées entre des chancres immondes datant de la Bruxellisation. Et de temps en temps, en plein centre ville, un immeuble qui pourrait faire penser à Beyrout (mais non, mais non — voir photo ci-dessous). Mais elle est gérée par trop de politiciens qui ne s'intéressent qu'à leur petit siège au conseil municipal. Bien sûr, elle a hérité d'un déni d'existence de la part du gouvernement flamand, et elle ne sera correctement financée que dans quelques années, si tout va bien. Mais avec 19 communes, leurs représentants, leurs bourgmestres, un parlement, un gouvernement régional, tout ce que je viens de montrer n'est pas digne d'une capitale européenne, et encore moins de celle qui héberge le siège de l'OTAN, de la Commission, du Conseil et, partiellement, du Parlement européens. Je ne vis pas à Paris, je vis à Bruxelles. Ne pas accepter que la situation n'est pas seulement anormale, mais alarmante, ce n'est plus du déni de la réalité exprimée par Libé, c'est carrément le déni de la responsabilité politique. À bon entendeur…

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vendredi, 17 mai 2013

Le nationalisme, ce machin trop petit pour la Flandre.

Le nationalisme est une drôle de bête. Je parle du nationalisme identitaire, celui qui veut amener une population à se voir en «peuple», ou «nation» pour ensuite constituer un État sur cette base. C’est l’idéologie fondamentale de la N-VA : la création d’une Flandre autonome ou indépendante, basée sur «l’identité flamande». Or, un «peuple», ça n’existe pas. Pas plus qu’une race. Pour qu’un «peuple» existe, il faudrait que tous ses membres se reconnaissent comme en faisant partie à part entière, ce qui implique qu’ils approuveraient sans réserve les actes commis ou posés en leur nom par leurs dirigeants. Pour qu’un tel nationalisme puisse mener le parti qui le prône à la victoire, il faudrait de plus, en démocratie, que la moitié au moins des habitants y adhèrent. Or, cela n’arrive pratiquement jamais…

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jeudi, 16 mai 2013

Les singes savants ne meurent que deux fois.

J'inaugure par la présente une nouvelle catégorie, les Humeurs Invitées. Ce billet répond à mes billets sur Luc Trullemans.

Par Miguel Ange (@yaaguanto)*


Je ne saurais dire combien de temps j’ai mis pour accepter ma propre duperie. Pour tout avouer, j’étais rentré dans cette Maison par effraction.

 

Dieu y était mort tandis que l’Autre agonisait à l’étage.

 

Couché sur un lit improvisé, l’Autre se préparait à revêtir les étoffes du fantôme. 

 

Mais les fantômes n’existent pas, me répétais-je. Et pourtant, j’assistai aux derniers souffles de l’Autre. Le théocide n’avait pas suffi. Il fallait aussi se charger du résidu immanent de Dieu, l’Autre, L’Inassimilable, Le Différent, Celui qui n’est pas Moi, Celui qui sera toujours contre Moi et qui jamais ne fera partie du Même.

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La DH ridiculise Bruxelles, Peumans ridiculise la Flandre

Suite à l'article de Jean Quatremer dans Libé, La Dernière Heure réagit au travers d'un "dossier". La révolte gronde. Sus à Paris, donc (qui n'est même pas la ville d'origine de Quatremer, du coup on se demande un peu de quoi il retourne, Bruxelles se compare mieux à Lille, Bordeaux, Lyon ou Vierzon). Et un édito qui titre et conclut "Casse-toi, p'tit con" à l'attention du "correspondant français". Hélas, ce qui transpire le plus de cet ensemble, c'est le manque de hargne, l'absence de rythme. On attendait du panache, on a eu du Panach'. Une limonade sans piquant, cette réponse, et une critique de Paris qui s'étale par manque de tabasco. Les "étrangers" qui liront ces papiers trouveront que même dans la "revanche", le Belge est petit. Pourtant, des grandes plumes, on en a. Il fallait leur demander. Du coup, voilà Bruxelles, déjà pas très belle, qui s'avoue ridicule.

Mais ne nous morfondons pas de ce constat. Car, une fois épanchée notre francophobie d'occasion, il nous reste la flamandophobie, et par souci de basse vengeance sournoise, je m'en vais vous l'alimenter. La suite montre que la revanche sans l'élan est aussi un sport national ou plutôt, nationaliste. Jan Peumans (N-VA), président du Parlement flamand nous le rappelle (la suite est une info du Standaard qui, au moins, quand il attaque, le fait avec des vraies plumes). L'assemblée néerlandophone a décidé d'organiser en son intérieur une exposition sur la BD. Et sur l'une des faces de la brochure de l'expo, les curateurs ont eu l'idée infâmante de mettre un dessin de François Schuiten. Oui, mais l'un des personnages "parle" sur ce dessin. Il y a une bulle avec du texte. Et ô rage, ô godverdomme désespoir, les mots qu'il dit sont en… français ! La langue taboue au Vlaams Parlement où "rien que juste de la nederlands perfekt a qua même une droit de la cité" dixit un N-VA imaginaire que j'ai pu contacter. Et donc, Jan Peumans a demandé et obtenu que l'on efface le contenu de la bulle ! Schuiten amputé, Schuiten massacré, Schuiten laminé, mais Schuiten publié !

La Flandre ne sera une grande nation, si elle le souhaite, que le jour où elle cessera d'avoir peur d'une langue qu'elle croit étrangère mais qui fait partie de son histoire. Bruxelles sera une belle ville le jour où elle pourra sourire d'un article incendiaire, reconnaître ses torts, et montrer qu'elle a du sens critique et surtout — c'est ce qu'on attend maintenant — une capacité à réagir.

Allez, je vous laisse, je vais aller me laver le cerveau, il est un peu collant depuis deux ou trois jours…


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mercredi, 15 mai 2013

Piétons dehors, proverbe bruxellois.

Mise à jour : j'appelle Bruxelles mobilité à 17h 15 pour signaler le danger des travaux et voici ce que j'obtiens en réponse…
podcast

(note : on a ensuite la traduction en français : c'est ouvert de 9h à 12h et de 14 à 16h. Mobilité quand tu nous tiens).
 

Scoop : depuis ce matin, la Chaussée de Saint-Job est interdite aux piétons entre la rue basse et la pont du chemin de fer. Ou c’est à vos risques et périls : j’ai vu une dame avec une poussette et deux petits enfants croiser un… bus. Les photos, vous allez voir, sont une fois de plus édifiantes et montrent que, même dans une des communes les plus riches de notre belle capitale, le pouvoir politique n’en a rien à foutre de la sécurité du citoyen. Vous me trouvez vulgaire ? Non, ce sont ces attitudes de matamores autosatisfaits de certains de nos dirigeants (en l’occurrence mon très noble bourgmestre Armand De Decker qui navigue à 48 milliards de kilomètres du vulgum pecus mais ça n’est pas une question de parti…) qui sont vulgaires. Scandaleuses. Minables… revue de détail…

 

Capture d’écran 2013-05-15 à 12.48.31.png(Photo : chantier installé ce matin. Les piétons peuvent aller se faire voir sur la rue)

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mardi, 14 mai 2013

Sales belges !

Suite à une querelle gazouillante avec notamment Jean Quatremer et Christos Doulkeridis, et voyant que nos responsables politiques ont les yeux grands fermés sur la saleté qui règne dans les quartiers non dévolus, par exemple, à la riche émigration fiscale dans ma commune d'Uccle, je poste ici quelques photos révélatrices du foutage de gueule (et je pèse mes mots) qui consiste à nier l'impéritie grave des pouvoirs publics dans ma commune pour commencer. Bruxelles, ma belle, vois ce qu'on laisse faire. Quatremer, caricatural ? Non, ce qui est caricatural, c'est ce qui suit !

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Wallah Destexhe contre "Dominique" Muslimonet. Tout n’est pas bon dans le cochon !

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Le dernier billet de blog d’Alain Destexhe (député «libéral» bruxellois) est, comme à l’habitude, bourré apparemment de bonnes intentions, mais dérape sur la fin. On y apprend en effet que ce libéral va chercher (certaines de) ses sources chez… Civitas. Quand on voit le genre de slogans que ces extrémistes catholiques diffusent, on se demande à quoi correspond la neutralité ou la laïcité chez l’intéressé.

 

Pourtant, le problème qu’il soulève est bien réel…

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14:18 Publié dans Rhumeurs | Lien permanent | Commentaires (10) | |  Facebook |  Imprimer | | | |